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Extrait ajouté par Marlene2303 2017-08-27T16:20:20+02:00

-Votre rendez-vous de dix heures, monsieur Erria : mademoiselle Joséphine Wild et son éditeur, monsieur Henry Miller.

Mon cortex cérébral a un violent court-jus.

Pardon ? Je n’ai pas bien entendu. Quel nom a-t-il prononcé ? Dites-moi que c’est une farce. Un cauchemar. Tout, mais pas ça. Dieu, s’il te plaît, si tu existes, ne me fais pas ça…

Je reste figée telle une statue sur le pas de la porte, une sueur froide me coulant dans le dos, mon coeur battant la chamade. Henry se retourne et me regarde en me fusillant des yeux. Et alors que notre hôte s’avance pour lui serrer la main, je le vois qui se fige à son tour, foudroyé par ma vue et cette saloperie de destin. J’ai l’impression de m’être jetée dans la gueule du loup, dans la fosse aux lions ou dans une piscine remplie d’acide. Mon ex, mon putain d’ex est devant moi, son regard de braise planté dans le mien. Richard Erria. Je sens à nouveau l’attirance physique qui nous relie malgré nous. Des flashs de nos nuits torrides me traversent comme des vagues lors d’une tempête et je me liquéfie. Littéralement. Mon corps me trahie ignoblement.

Je ne l’ai pas vu depuis cinq ans, mais il est toujours aussi beau, toujours aussi sexy, toujours aussi sûr de lui. Je jurerais presque qu’il a encore gagné en charisme et sex-appeal. Son mètre quatre-vingt-cinq, sa peau mate, son corps à la fois souple, musclé et délié… Tout en lui est encore plus… Tout. Légalement, ça devrait être interdit de s’embellir à chaque année qui passe. Et en plus, évidemment, il est habillé précisément comme j’aime : un pull noir à col roulé sur un pantalon à pince gris de la meilleure coupe. Ses cheveux noirs aux doux reflets argentés sont légèrement décoiffés, comme autrefois. Avec sa barbe de trois jours, à la couleur naturelle poivre et sel, il fait beaucoup plus mature que son âge réel. Bad Boy sous ses airs de fils de bonne famille, à la fois chic et décontracté…

Je le hais.

Passé son premier moment de surprise, je le vois qui esquisse son sourire qui tue. Le con. Je recule. C’est plus fort que moi. Je ne peux pas rester en sa présence. J’ai trop souffert de sa trahison, trop pleuré, trop crié aussi…

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Extrait ajouté par Idole 2018-08-31T13:08:50+02:00

J’entends à l’autre bout du fil une portière qui claque, puis des « bonjour, monsieur » très obséquieux, et je comprends qu’Adrien vient d’arriver à son bureau lui aussi. Soudain, une explosion d’un rire joyeux résonne dans le téléphone.

— Ad ? je demande, perplexe.

À ce moment, je vois la porte de l’ascenseur s’ouvrir et Hervé en sortir les bras chargés d’un bouquet de fleurs blanches avec une seule et unique rose rouge plantée au milieu. Le visage de mon assistant est de la même couleur, d’ailleurs. Il me regarde, gêné, et dépose le bouquet sur mon bureau avant d’en refermer la porte.

— Attends, Ad, je crois que ça vient d’arriver.

Je l’entends éclater de rire à l’autre bout du fil et je comprends soudain pourquoi en regardant la rose rouge d’un peu plus près. C’est une fausse, en tissu…

Oh nom de nom de nom de Dieu… Mais qu’est-ce que… ?

Je tire sur un pétale de la fausse fleur et un string en dentelle rouge me tombe dans la main.

Coup de grâce.

Mon frère éclate de rire de plus belle.

— Est-ce que tu as une carte toi aussi ? me demande-t-il, hilare.

— Euh, je…

Je trouve effectivement une petite enveloppe glissée dedans au milieu des lys blancs qui embaument mon bureau de leur parfum. Je la décachette et lis :

« Le désir trop longtemps entretenu

Ouvre la porte à bien des problèmes.

Il met le feu aux pantalons bien tendus,

Mouille les petites culottes des harems,

Et transforme d’innocentes fleurs

En supplices coupables et tentateurs… »

Suis-je en pleine hallucination ? Je me pince pour me réveiller quand je réalise soudain quelque chose.

— Tu as reçu un bouquet toi aussi ?

— Oui. Avec une carte signée par la très fougueuse Leila Michel, PDG de Sapphire Corporated. Dis donc, tu m’avais caché ça ?

— Oh, bordel…

— Ouais, tu l’as dit, bouffi. On est cuits.

— Il y a quoi, sur ta carte ?

Mon frère s’étrangle presque tant cette situation le met en joie.

— « La femme pardonnera parfois à celui qui brusque l’occasion, mais jamais à celui qui la manque… », me lit-il.

Cette fois, c’est moi qui m’écroule de rire.

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Extrait ajouté par Pegh 2020-07-11T14:13:43+02:00

Il se redressa, voyant que je paniquais et que je me sentais complètement idiote. Je baissai la tête, dépitée et légèrement hystérique.

— Eh Savage, pourquoi tu flippes ? me dit-il en attrapant mon menton pour me forcer à le regarder dans les yeux.

Je me mis à débiter, cynique :

— Hmm… Voyons voir… Parce que je suis ta responsable. Parce que j’ai dormi chez toi alors que je ne te connaissais pas et que j’ai rencontré ta mère en shorty vichy rose. Parce que je suis en train de me ridiculiser en te demandant de venir squatter la piscine d’un pote alors que tu as la tienne. Parce que je me suis pointée comme si on se connaissait depuis des années et non depuis vingt-quatre heures. Parce que tu m’as embrassée et que je… Je…

— OK. C’est un assez bon résumé de la situation, rigola-t-il. Mais en fait, je trouve ça vraiment mignon. Il y avait longtemps qu’une fille ne m’avait pas fait autant d’effet. Tu es très troublante, Savage. Tu t’en rends compte, au moins ?

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Extrait ajouté par Kouet 2017-07-01T21:43:36+02:00

"— Je suis partie pour nous, je lâche dans un souffle, parce qu’on se faisait du mal et qu’il fallait bien que l’un de nous deux la prenne cette foutue décision !"

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