De Marseille au Liban, d'Istanbul à Bagdad, de Bombay à Bénarès, en bateau, à pied, en voiture, Charles peu à peu se rapproche de Katmandou, le haut lieu de la drogue et des hippies. Sa route est jalonnée d'aventures extraordinaires. A Beyrouth, il s'associe à des trafiquants d'armes, il participe dans les montagnes du Liban à la récolte du hachisch. A Koweit, il dirige un night-club. Au Népal, il devient pendant quelque temps le médecin et le chirurgien des paysans des contreforts de l'Himalaya. C'est enfin l'épisode de Katmandou et l'évocation saisissante de l'univers des drogués : l'opium et le hachisch qui font "planer", le "flash" de la première piqûre, le "grand voyage" du L.S.D. Jamais peut-être un homme, sauvé in extremis, n'était allé aussi loin et avait pu retourner pour dire ce qui se passe tout là-bas.
Vrai mais raconté de tel sorte qu'on se plonge dans le roman. On a réellement l'impression d'être dans une fiction.
L’intérêt ? On en apprend beaucoup sur cette époque et sur la drogue sans que cela en devienne lourd.
Au début de ce livre, la drogue est présenté comme "cool" puis, en avançant dans le roman, on nous en montre les méfaits. Comme Charles au début, nous les voyons de loin pour peu à peu nous rapprocher de ce moment de non retour (a travers le personnage).
C'est une expérience qui nous est ici dépeinte et non mille et une façon d'en prouver le mal.
Ce livre est aussi un voyage... Voyage de Marseille à Katmandou... qui nous fait découvrir époques et pays...
Ce livre m'a laissé une impression très bizarre. Alors que ce récit autobiographique m'a donné des nausées, entre l'évocation des drogues dures et le côté hautain, voyou, crade, méchant et vaniteux de Charles, je l'ai trouvé très addictif en dépit du dégoût qu'il m'a inspiré. Et pour être honnête, j'aurais bien aimé qu'il meurt à la fin, surtout quand on lit sa biographie par la suite, où il apparait encore plus méprisable que dans son bouquin.
Je me demande bien ce qui a pu me tenir en haleine... Sans doute une envie assez sadique de le voir s'enfoncer jusqu'à la folie, la prison ou la mort?
Depuis un bout de temps j'ai envie de lire ce livre mais j'hésite sans réellement savoir pourquoi. J'ai finalement sauté le pas et je ne regrette pas ! Le début est un peu longuet mais il sert de base à l'histoire et nous permet à la fin de comparer ce que l'auteur est devenu. Car oui il s'agit d'une autobiographie. Une qui retourne. Qui prend aux tripes. Elle n'est pas édulcorée, on vit les bonnes choses comme les mauvaises. On rit, on pleure. J'ai trouvé que la fin est un modèle d'espoir. On peut sortir de tout et n'importe quoi avec de la volonté. Mais j'aurais aimé aussi savoir comment finissait la vie de l'auteur plutôt que de devoir aller me renseigner de moi-même.
Autobiographie poignante de Charles Duchaussois. Je me souviens du sentiment ambivalent dont je fus pris à la fin du livre :
- partir, comme l'a fait l'auteur
- mais sans les drogues, comme ne l'a pas fait l'auteur
Spoiler(cliquez pour révéler)Il ne s'agit pas ici simplement de haschich ou d'herbe et c'est ce qui va amener Charles D. à vivre une véritable descente en enfer...
L'écriture est simple mais efficace, l'important pour l'auteur n'est pas dans le style narratif mais dans le contenu, dans son parcours, sa plongée dans la drogue, suicide à petit feu, irrémédiable. On est étonné de ce que peut endurer le corps humain. Un rescapé du piège des drogues, le témoin d'autres personnages et histoire incroyables qu'on dirait sortis d'un film. Rescapé mais pourtant parti trop tôt. Livre choc et haletant.
C'est un témoignage poignant que nous dépeint cette autobiographie...
Entre paradis et enfer, la drogue nous est ici expliquée sans tabou, on voit l'attrait que peux produire la drogue mais aussi la déchéance qu'elle amène plus tard.
On voyage aussi beaucoup, entre Marseille et Katmandou, et c'est une autre époque et des paysages étonnants que l'on découvre, donnant envie de voyager.
On suit l'évolution de l'auteur (c'est une autobiographie) dans l'univers des drogues, de plus en plus fortes, et on découvre au fil des pages les changements sur son esprit. Ce qui est incroyable c'est qu'à chaque nouvelle expérience on sait que c'est du vécu, que Charles raconte ce qu'il lui est réellement arrivé et c'est ce qui fait le réel internet du livre.
Le thème principale reste la (ou plutôt les) drogue et ses influences sur les hommes et la société mais il y a également des passages très intéressants sur les différentes cultures et certains modes de vie. En bref c'est une plongée dans le passé d'un homme mais surtout dans une époque qui semble bien plus lointaine qu'elle ne l'est et qu'on ne connaît pas comme elle le mérite
Témoignage magnifique, sans concession, avec des passages parfois à lire à la limite du supportable. L'auteur ne cache rien de la déchéance et des ravages causés par la drogue, le témoignage n'en est que plus sincère et bouleversant
Résumé
De Marseille au Liban, d'Istanbul à Bagdad, de Bombay à Bénarès, en bateau, à pied, en voiture, Charles peu à peu se rapproche de Katmandou, le haut lieu de la drogue et des hippies. Sa route est jalonnée d'aventures extraordinaires. A Beyrouth, il s'associe à des trafiquants d'armes, il participe dans les montagnes du Liban à la récolte du hachisch. A Koweit, il dirige un night-club. Au Népal, il devient pendant quelque temps le médecin et le chirurgien des paysans des contreforts de l'Himalaya. C'est enfin l'épisode de Katmandou et l'évocation saisissante de l'univers des drogués : l'opium et le hachisch qui font "planer", le "flash" de la première piqûre, le "grand voyage" du L.S.D. Jamais peut-être un homme, sauvé in extremis, n'était allé aussi loin et avait pu retourner pour dire ce qui se passe tout là-bas.
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