Fleurs d'Oko, Tome 1

J’ai adoré ce voyage en Afrique. Entre magie, brousse, complots royaux il y avait tout pour me plaire. J’ai aimé le personnage d’Oko, son évolution, ses progrès. Je ne m’attendais pas du tout à cette fin et j’ai hâte d’entamer le deuxième et dernier tome pour poursuivre mon voyage.

On rencontre Oko, une jeune fille praticable la magie rouge, plus particulièrement le pouvoir les fleurs. Cette dernière décide de s'émanciper en allant rencontrer Soumaoro, le grand enchanteur de Sangaré. Or, la magie est réservée aux hommes… Mais Oko a espoir de devenir l'aspirante du grand envoûteur.

Oko part pour le palais d'ivoire afin de recevoir les enseignements de Soumaoro mais, problème, elle n'est pas seule à en bénéficier… Une compétition va s'installer entre les futurs aspirants et à chaque cycle, ils doivent se soumettre à une épreuve pour prétendre à continuer les enseignements.

J'ai été assez déçue de cette lecture… L'univers est incroyable, ça se passe en Afrique et ça j'ai adoré! En revanche, j'ai été frustrée de ne pas apprendre grand chose sur les différentes magies… L'histoire avance sans qu'on ne sache où on va. J'ai trouvé qu'il ne se passait pas grand chose au final mais j'ai quand même bien aimé Oko. 🥲

Je ne sais pas si je vais me lancer dans le tome 2… J'ai vraiment été frustrée de ne pas avoir d'explication sur les magies alors que le thème de ce livre est quand même la magie! À part le fait de savoir qu'Oko peut manier les fleurs et que d'autres lisent dans les osselets on n'apprend rien et je trouve ça bien dommage. 🙄

Je n'ai pas été aussi conquise que ce que je m'attendais. J'ai tout de même aimé et apprécié cet univers qui relève encore bien des mystères. Toutefois, je me suis un peu perdue dans le récit, à travers toutes ses légendes, ses reines, cette magie. J'ai trouvé le début un peu long et il manquait un peu de rythme à certains moments. La fin m'a bien hypé pour la suite mais reste à savoir si je veux en savoir plus ou non.

Un très bon premier tome. Si l'intrigue est plutôt classique en fantasy l'univers est époustouflant. La plume de Laetitia Danae lui donne une dimension et une poésie hors normes. J'ai été happé par toutes ces légendes, ces magies, ces paysages, ces personnages. En effet, les personnages sont tous très intéressants et attachants à leur manière, sans compter qu'on ne sait jamais sur quel pied danser avec eux. J'avoue beaucoup apprécié Oko notre personnage principale, elle n'a pas la langue dans sa poche mais reste emplie d'une douceur et d'une certaine naîveté.. De plus, l'histoire prend son temps sans se perdre dans trop d'action mais sans ennuyer non plus, un savant mélange. Et la fin laisse totalement perplexe e ne donne qu'une envie c'est de lire la suite. En effet, l'autrice nous laisse avec encore plus de mystère qu'au début. Bref, une excellente découverte pour ma part et je lirais la suite avec plaisir.

Encore du bon travail de la part de Laëtita Danae ! Inspirée par les paysages, les us et le folklore d'Afrique occidentale, elle nous livre un "reinaume" où le matriarcat a une tendance légèrement tyrannique, et une révolution semble se profiler tandis que les écarts se creusent entre les tribus, avec un système de castes informelles en fonction de votre endroit de naissance. La plus grosse menace reste la Brousse, le monde des esprits néfastes, qui empiète de plus en plus sur la réalité.

Si on veut vraiment pinailler, nous releverons l'emploi incorrect des dieux du vaudou. Certes, ils sont bien partis d'Afrique de l'Ouest avant d'émigrer dans les Antilles ; mais les informations données à leur sujet (noms, aspect, vévé...) correspondent au vaudou haïtien (c'est à dire un mélange de traditions africaines et de foi catholique), pas à leur culte initial. C'est toutefois logique : il n'y a plus beaucoup d'informations sur leur culte africain. Et, à moins de s'y connaître vraiment, aucun lecteur ne s'en apercevra !

Tout d'abord merci Hachette Roman de m'avoir donné l'opportunité de découvrir ce roman qui m'intriguait tant !

J'étais au départ hésitante de le commencer par crainte d'être déçue de cette lecture. Sachant que je ne lis plus trop ce genre de romans. J'avais l'envie de retrouver mes lectures "adolescentes"

Et sachez, que je me suis gourée sur toute la ligne avec mon apriori.

Il était très intéressant.

L'univers est très bien pensé. Il est travaillé de sorte à ce que la compréhension soit la plus agréable possible. Même si les questions de fin ne sont pas résolues.

Les actions restent moindres, on suit surtout l'évolution d'Oko dans ce monde magique.

Oko a des valeurs et des qualités très enviables. Elle m'a épatée par différentes réactions.

On pourrait même s'identifier à elle par sa "normalité". Elle n'est pas supérieure aux autres.

Cependant, certaines situations peuvent paraître exaspérantes ;)

Le personnage masculin est pépite ! Je ne peux qu'approuver ! Hâte d'ailleurs d'en savoir plus dans la suite :)

J'ai trouvé original que l'histoire soit plus centralisée par la culture africaine. Cela change des romans "américanisés".

Je n'ai pas vu le temps passer, tellement j'étais happée par le récit.

J'ai beaucoup aimé l'écriture de Laëtitia Danae :)

Elle était addictive et fluide. Aucune lourdeur.

Je pense le relire très prochainement afin de pouvoir me plonger dans le tome 2 :)

J’ai toujours eu un faible pour les histoires qui se déroulent dans des écoles magiques, ou tout du moins dans des écoles hors du commun, cependant si je devais choisir un élément à mettre en avant pour vous parler de ce livre, ce ne serait pas celui que je choisirais.

Ce que j’ai réellement apprécié, c’est le fait qu’il s’inscrit dans un univers inspiré du folklore africain, que ce soit de sa culture, ses décors, mais surtout ses légendes et ses mythes. Le système de magie n’y fait pas exception étant donné que l’une des quatre branches qui la composent est la magie vaudou que j’espérais fortement retrouver en me lançant dans cette lecture ! Le monde matriarchal n’est que la cerise sur le gâteau.

Au fur et à mesure qu’Oko avance dans son apprentissage au palais d’Ivoire, elle y découvre des aspects sombres à travers la compétition pour devenir envoûteur royal, mais aussi les intrigues politiques qui se jouent dans tout palais qui se respecte.

Je suis restée un peu sur ma faim concernant la partie apprentissage de la magie, mais la fin donne envie de lire la suite de l’histoire !

[Lu en Service de Presse]

https://callysseblog.wordpress.com/2023/07/11/fleurs-doko-tome-1-de-laetitia-danae/

Je lisais la première édition de ce roman lorsque l’autrice a annoncé avoir repris ses droits et qu’il serait réédité chez Hachette et transformé de quadrilogie en duologie. Appréciant ma lecture mais ne voulant pas lire pour « rien » à ce moment-là sachant que le récit allait être retravaillé, j’avais pris la décision de l’abandonner pour mieux le retrouver dans son nouvel écrin. J’avoue préférer la nouvelle couverture d’ailleurs. Plus lumineuse, plus colorée, plus mystérieuse aussi. Je trouve qu’elle représente bien cette brousse dangereuse, magique et vivante qui grignote petit à petit les terres de Sangaré et menace les peuples qui y vivent. Une brousse que seuls les meilleurs mages sont en capacité d’affronter pour limiter son expansion.

J’ai aimé ma lecture pour son univers inspiré de croyances, légendes, magies et coutumes africaines. C’était dépaysant, novateur, plaisant. Le récit met également en avant des personnages peu représentés dans la littérature Young-adult. De fait, j’ai adoré les voir au coeur du récit! De plus, c’est une belle mise en lumière de ses origines que l’autrice réalise et j’ai adoré le voyage même si l’univers en était seulement inspiré. Et bien que l’on retrouve les codes de ce genre littéraire, je trouve que ce titre se démarque des autres et imprime son originalité grâce à ces différents éléments qui le rendent incomparable.

Oko est une jeune femme avec beaucoup de volonté et de combativité qui n’aspire qu’à se libérer de sa vie misérable aux côtés d’une tante déplaisante, vénéneuse et peu aimante. Et ce même si elle part avec des faiblesses qu’il lui sera difficile de palier, la magie étant normalement destinée aux hommes dans ce monde où les femmes les dominent sur tout le reste. La voir manipuler la seule chose dont ils sont maîtres va créer des difficultés et des animosités qu’Oko devra affronter en plus de son apprentissage. J’ai beaucoup aimé cette jeune femme car elle est normale. Elle n’est pas exceptionnellement puissante, elle fait ce qu’elle peut tout en tentant de rester elle-même. Elle demeure gentille, tournée vers les autres, aimante alors qu’on ne le lui rend pas forcément. C’est une jolie et douce fleur dans un jardin de ronces en réalité. Mais prenez garde car elle n’est pas sans défense et sait utiliser ses épines quand il le faut. J’ai particulièrement apprécié sa capacité à garder sa personnalité et à ne pas se laisser faire face à des personnes de pouvoir. Les manipulations et les intrigues de cour pullulent au royaume et il sera difficile pour Oko et les autres aspirants de ne pas y être mêlés.

Des autres personnages, j’ai particulièrement aimé celui de Soori. Il est trop peu présent à mon goût mais chacune de ses apparitions m’a plu. Pourtant, il n’est pas vraiment expansif mais chacune de ses paroles est pesée, utile, marquante. Et surtout, il noue un joli lien avec Oko. En plus de cette dernière, il y a par ailleurs une autre aspirante parmi les candidats. Si leur animosité immédiate m’a gonflée au début, j’ai finalement trouvé que l’autrice apportait de la profondeur et de la nuance à leur relation, apaisant ainsi ma déception de les voir s’affronter dès le premier regard. En revanche, je ne sais que penser des autres protagonistes principaux. J’ai l’impression que chacun d’eux cache son jeu et sait des choses concernant Oko qu’elle ne soupçonne pas, y compris Soori. En réalité, je ne suis parvenue à en cerner aucun. Et même si j’en apprécie certains, je ne fais confiance à aucun d’eux.

Tout au long de ce premier tome, les mystères s’épaississent autour d’Oko, les paroles sibyllines se multiplient et nous n’avons pas une once de réponses à la fin. J’ai donc terminé cette lecture avec davantage de questions qu’au début et un grand sentiment de frustration. Le lecteur étant aussi dans le flou qu’Oko, je n’ai aucune hypothèse sur la suite. C’est peut-être la raison pour laquelle j’ai aimé ma lecture sans l’adorer pour autant. Cette accumulation de mystères autour d’Oko sans aucune piste apportée m’a légèrement lassée. C’était peut-être un peu trop déséquilibré sur ce point. Mes attentes seront donc élevées pour la suite car l’autrice va avoir pas mal de révélations à faire pour parvenir à me contenter!

Un autre point qui m’a légèrement déçue aussi est la place laissée à l’apprentissage d’Oko dans le récit. Elle a deux magies à assimiler dans ce tome et pourtant j’ai eu l’impression que Soumaoro ne faisait que leur conter des histoires. De manière spectaculaire ceci dit mais bon cela restait de la théorie. La pratique aux côtés de leur maître n’était pas assez présente pour moi. Je tiens toutefois à nuancer ce propos car la magie ancre quand même pas mal le récit malgré tout. De plus, il s’agit d’une duologie. Il est donc normal que le développement de l’intrigue prenne plus de place que les « études » d’Oko. Je n’aurais cependant pas dit non à quelques scènes supplémentaires de pratiques magiques aux côtés de leur maître, ce dernier étant ainsi assez en retrait au final. Concernant le récit, si je mets de côtés les nombreuses énigmes qui demeurent à la fin de cet opus, je ne peux nier le fait que cette histoire m’a happée. Elle est portée par une héroïne attachante, son ambiance est envoutante et elle est parsemée d’intrigues de cour des plus plaisantes. J’ai été charmée par ce roman et j’ai hâte de découvrir la conclusion de l’histoire d’Oko et surtout d’avoir les réponses à mes interrogations. Rendez-vous fin 2023 pour le tome 2 si j’ai bien suivi les actualités de l’autrice!

L’intrigue se déroule dans une société matriarcale où la magie est l’apanage des hommes. Oko, jeune adolescente sous l’emprise de sa tante pas très sympathique, maîtrise le langage des fleurs. Elle décide donc un jour de s’enfuir pour espérer apprendre la magie auprès du grand Souamoro afin de devenir son successeur. Le seul problème : elle n’est pas seule, d’autres candidats talentueux aspirent à la même position…

C’est la première fois que je lis une fantasy baignant dans la culture et mythologie africaine : je me suis laissée bercée par ces nombreux contes qui rythment la lecture et le voyage d’Oko. L’héroïne est attachante est éprise de justice, à travers ses yeux le lectorat découvre rapidement que le système en apparence parfait du royaume de Sangaré présente en réalité de nombreuses problématiques : la position des hommes, l’égoïsme de la noblesse, l’utilisation de la magie, etc.

Il y a beaucoup de mystères dans ce tome et au fur et à mesure j’ai fini par me méfier de tous les personnages. Chacun a sa part de secret et ses propres motivations, la fin en cliffhanger ajoute encore plus de questions. On se demande en permanence si tel personnage est un allié ou un ennemi d’Oko car elle tisse des relations avec plusieurs personnages : d’amitié, de rivalité, de haine et je pourrai même parler d’amour…

En conclusion, j’ai hâte de lire le deuxième et dernier tome de cette duologie afin d’avoir le fin mot de toute cette histoire et je croise les doigts pour que Tiphs réalise aussi la couverture du second tome ! J’ai beaucoup aimé la plume de Laëticia Danae et j’ai très envie d’aller découvrir son autre saga qui parle de djinn : Rozenn.

Merci à Netgalley pour cette belle découverte !

Tout d'abord, je tiens à remercier Hachette Romans pour ce magnifique sp !

J'ai longuement hésité à le lire et quelle grossière erreur ! Il n'y a pas de romance, certes, mais ce livre est incroyable. Il réunit déjà la fantasy, tout ce que j'adore.

Il n'y a pas énormément d'actions, c'est surtout des épreuves et Oko qui doit apprendre à utiliser la magie, tout simplement, mais comment dire qu'elle m'a époustouflé ! Elle doit composer dans un monde de magie réservé qu'aux hommes et doit se hisser en haut pour espérer prendre la relève de Soumaoro.

J'ai admiré son cran et sa détermination. Même en partant plus difficilement que les autres, elle réussit à se démarquer d'une façon incroyable ! Oko est incroyable. L'autre personnage que j'ai adoré, mais qui est un vrai crétin au début, c'est Aasir.

(Je peux pas m'empêcher de le shiper avec Oko, vous pouvez me frapper). Ce gars est incroyable mais aussi très mystérieux. Il s'en sort bien plus que les autres et commet des exploits, mais comment est ce possible ? Hâte d'avoir plus de réponse dans le tome 2 car je sens que l'autrice va en parler. J'espère juste qu'il n'est pas un connard car mon coeur va se briser en mille morceaux sinon.

L'univers africain de Fleurs d'Oko est magnifique. Que ce soit la cour, où les problèmes n'en finissent plus ou même la menace de la Brousse....

J'espère que les réponses pleuvront dans le second tome car on peut le dire, les 150 dernières pages sont un véritable supplices. Des phrases incompréhensibles, des mises en gardes, et la fin ! Y'a de quoi se péter le crâne !

Je suis pas déçue du tout du livre car tout est fluide, et malgré le fait qu'il n'y a pas de grosses actions, le tout est prenant et addictif. La plume est magnifique, impossible de lâcher le livre.

PS : les citations féministes au début des chapitres étaient incroyables.