Commentaires de livres faits par flora34
Extraits de livres par flora34
Commentaires de livres appréciés par flora34
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"Please,"she begged, hot tears running down her cheeks.
Jack ignored her pleas, focusing intently on her necks as he slowly slid a hypotermic needle beneath her skin.
Hier, je me sentais heureuse. Ce n'était pas mon rayonnement habituel, c'était un bonheur intense qui courait dans mes veines comme du feu. J'aurais deviné que cela venait de toi même si je n'avais pas ressenti le léger tiraillement de la connexion qui nous unit.
Qu'est-ce que tu faisais ? Où étais-tu hier ?
Je suis contente que tu sois heureux, Damon.
Tu me manques. Grâce aux Sentinelles qui nous ont liés, nous ne sommes jamais vraiment loin l'un de l'autre. Je sens toujours ta présence, comme un bourdonnement de "damonitude" en moi. Mais j'aimerai te voir en vrai. Je n'arrive pas à croire que quatre ans se sont déjà écoulés. Je repense au dernier soir à Dalcrest, quand nous nous sommes dit au revoir.
-C'était le pire rencard de ma vie. Plus jamais ça. Tout est fini entre nous.
Voilà où je veux en venir : au départ, j'ai espionné Victor parce que j'étais furieuse de m'être fait larguer ; ensuite j'ai continué à le faire parce qu'Emma m'avait dit d'arrêter. Dans la vie, quand on est toujours gentil et obéissant, on n'avance pas beaucoup.
Ils jouent dans le Pré tous les deux. La fillette brune aux yeux bleus gambade devant. Le garçon aux boucles blondes et aux yeux gris s’efforce de la suivre en trottinant sur ses jambes dodues. Il m’a fallu cinq, dix, quinze ans avant d’accepter. Mais Peeta en avait tellement envie. Quand je l’ai sentie remuer en moi pour la première fois, j’ai d’abord éprouvé une peur panique vieille comme le monde, que seul le bonheur de la tenir entre mes bras a su calmer. Le porter, lui, a été un peu plus facile, mais pas beaucoup.
Ils commencent à peine à poser des questions. Les arènes ont été rasées, on a érigé des monuments du souvenir, les Hunger Games n’existent plus. Mais on leur en parle à l’école, et la fillette sait que nous y avons joué un rôle. Le garçon l’apprendra dans quelques années. Comment leur parler de ce que nous avons connu sans les terroriser à mort ? Mes enfants, qui prennent pour argent comptant les paroles de la chanson :
Sous le vieux saule, au fond de la prairie,
L 'herbe tendre te fait comme un grand lit
Allonge-toi, ferme tes yeux fatigués,
Quand tu les rouvriras, le soleil sera levé
Il fait doux par ici, ne crains rien
Les pâquerettes éloignent les soucis
Tes jolis rêves s’accompliront demain
Dors, mon amour, oh, dors, mon tout-petit.
Mes enfants, qui ne savent pas qu’ils jouent sur un cimetière.
Peeta dit que tout ira bien. Nous sommes ensemble. Et nous avons le livre. Nous saurons leur expliquer d’une manière qui les rendra plus courageux. Mais un jour, il faudra bien leur parler de mes cauchemars. D’où ils me viennent. Pourquoi ils ne s’effaceront jamais complètement. Je leur apprendrai comment je survis. Je leur dirai que certains matins, je n’ose plus me réjouir de rien de peur qu’on me l’enlève. Et que ces jours-là, je dresse dans ma tête la liste de tous les actes de bonté auxquels j’ai pu assister. C’est comme un jeu. Répétitif. Un peu lassant, même, après plus de vingt ans.
Mais j’ai connu des jeux bien pires.
Pas un mouvement, pas un bruit. La lumière des stroboscopes décompose chacun des mouvements de Bonnie: elle avance sa main par à-coup, la pose sur l'épaule de monsieur Tanner, le secoue... Elle voit rouler sa tête, les yeux toujours ouverts. Puis son regard se pose sur sa gorge. Et Bonnie pousse un hurlement strident."
dix-sept lunes, dix-sept ans,
choisir entre noir et blanc,
l'or pour oui, le vert pour non,
dix-sept ans, pas un de plus.
dix-sept lunes, dix-sept tours,
yeux noirs brûlants comme un four,
le temps presse, une encore plus,
dans le feu la lune est mue...
dix-sept lunes, dix-sept peurs,
mort triste, honte des pleurs,
vois le signe et marche un mille,
dix-sept ne connaît qu'exil...
dix-sept sphères, dix-sept lunes,
avant l'heur' surgit la lune,
autres éteints, coeurs suivis,
l'un brisé, l'autre tari...
dix-sept lunes, dix-sept ans,
sais ta pert', restent les pleurs
il paraît et tu l'attends
dix-sept lunes, dix-sept pleurs...
- Je t'ai tenu dans ma main, Vagabonde. (Sa voix était si basse que j'étais la seule à pouvoir l'entendre.) Tu étais si belle.
Ma philosophie en trois mots.»