Commentaires de livres faits par Florance
Extraits de livres par Florance
Commentaires de livres appréciés par Florance
Extraits de livres appréciés par Florance
-Otis ! me suis-je exclamé.
-Chut ! Je suis ici incognito. Appelle-moi... Otis.
-Je ne suis pas sûr que tu aies bien saisi le principe de l'incognito, mais d'accord.
- Pour résumer, ta « piste » repose sur les ragot de cour de ferme rapportés dans la salle d'attente d'un psy ?
- En gros, oui. C'est un bon point de départ, non ?
- Refaire quoi ?
- Porter une robe de mariée ! Freyja refusait d'épouser Thrym, alors j'ai pris sa place. À cause de cette égoïste, j'ai perdu mon honneur, et... Qu'est-ce que tu as à ricaner, toi ?
Cette question s'adressait à Alex, qui s'est immédiatement composé un visage sérieux.
- Rein ! a-t-elle affirmé. Enfin, presque rien... Juste vous en robe de mariée.
Jack, qui flottait près de mon épaule, m'a lissé à l'oreille :
- Il était CA-NON !
- Une idée de Loki, bien sûr, a grommelé Thor.
[...]
- C'est affreux, a feint de compatir Alex. Elle ressemblait à quoi, votre robe de mariée ?
- Oh ! Elle était blanche avec un décolleté bordé de dentelle et de ravissantes...
Des étincelles ont fusé de la barbe de Thor.
- QU'EST-CE QUE ÇA PEUT TE FAIRE ! a-t-il rugi.
"Je suis bien content de revoir ta sale gueule après tout ce temps. Surtout dans un endroit où il n'y a ni flic ni tribunaux!"
Bien sombre.
Notre salon explosa.
(...)
-Nous sommes attaqués ! hurla Chuck.
Oh vraiment ! ça, c'était de la déduction. Oui, j'imaginais mal ma grand-mère organiser un feu d'artifice dans son précieux salon aux fines boiseries.
- Enfoncés Roméo et Juliette ! Dites donc, votre histoire d'amour, c'est nucléaire !
Ouais, ça, c'était le problème avec le temps. Il changeait tout le temps.
Non, c’était impossible.
Pourtant il était là, à côté d’un kiosque à journaux. Il était exactement pareil à son souvenir. Musclé, gracieux et magnifique ! C’était l’une des personnes les plus belles qu’elle ait jamais rencontrées. Il portait un blouson noir impeccablement coupé et se tenait comme l’aristocrate qu’il était de naissance. Elena retint son souffle. Si elle bougeait, cette apparition risquait de disparaître.
Quand il la repéra à son tour, tout son corps se raidit. Ses yeux étaient écarquillés et un sourire stupéfait se dessinait sur son visage.
Elena courut vers lui. Les talons hauts de ses bottes claquaient sur le carrelage et sa valise grinçait sur ses petites roues.
Il s’approchait aussi, les yeux rivés sur elle.
Ça y est, songea Elena en s’arrêtant pile devant lui, le regard un peu perdu. C’est avec lui que je dois être. Mon destin m’a finalement rattrapée.
— Bonjour, Elena !
Damon lui adressa son sourire narquois, reconnaissable entre tous, et Elena comprit qu’elle était enfin de retour chez elle.
– Tu pourrais traduire ça en mesures normales ? demanda Percy.
Frank roula des yeux.
– Je te signale, rétorqua-t-il, que le système métrique, c’est l’usage normal au Canada et dans le reste du monde. Il n’y a que vous, les Américains et les…
– L’équivalent de cinq ou six terrains de foot, intervint Hazel, tout en donnant une énorme pépite d’or à croquer à Arion.
Percy ouvrit grand les bras.
– Ben il t’aurait suffi de dire ça.
[...]
-Comment ça ? rétorqua Nico.
-Ça fait, genre, deux jours que je suis enfermé à l'infirmerie et toi, pas une visite, pas un petit coup de main.
-Je...quoi ? Pourquoi voudrais-tu d'un fils d’Hadès dans la même pièce que des gens que tu essaies de soigner ? Je vois pas qui pourrait vouloir ça !
-Tu peux pas aider un pote ? Découper des pansements ? M'apporter un soda ou un sandwich ? Ou juste passer dire "Bonjour Will, comment ça va ? " Ça te traverse pas l'esprit que je pourrais avoir envie de voir un visage ami ?
-Quoi... mon visage ?
Les mots ne collaient tout simplement pas ensemble : Visage ami. Nico Di Angelo.
-Ben t'es pas vif, hein, remarqua Will. J'espère que ça t'es passé, ton idée débile de quitter la colonie des Sang-Mêlé.
-Je... Ouais. Je veux dire, je reste.
-Bien. T'es pas vif, mais t'es pas idiot.
-Mais comment peux-tu me parler comme ça ? Tu sais pas que je peux faire apparaître des zombies et des squelettes et...
-Pour le moment, coupa Will, tu ne pourrais pas faire apparaître un os de poulet sans te liquéfier dans une flaque d'obscurité, Di Angelo.
Lorsqu'elle raconta son rêve en présence de Percy, les toilettes du navire explosèrent.
- Pas question que je vous laisse y aller toutes les deux, dit Percy.
Léo débarqua devant la cabine, une clé à molette à la main:
- Hé, man, t'avais besoin de flinguer la plomberie ?
Et moi, Allis, je tiens à te remercier : grâce à toi, désormais, j'existe. Peut-être pour très longtemps. Car ce sont les lecteurs qui rendent les personnages éternels.
Juste avant de mourir, mon grand-père m'a offert une phrase.
Une simple phrase.
"N'oublie pas, Elio, seuls l'amour et la vérité son des pouvoirs."
Je ne vous parlerai pas de vengeance, de guerre, de lutte et de sang.
Je ne vous parlerai pas non plus d'injustice et de droit.
je ne vous parlerai même pas de ces gens qui font rimer ordre et terreur, lois et mensonges, morale et déchéance.
Je veux vous parler de cette lumière qui brille en chacun de nous.
Cette petite lumière qui fait de chacun de nous un être humain.
Parce que cette lumière est en train de s'éteindre.
Je n'ai aucune leçon a donner, pas de grandes phrases à prononcer. Juste, peut-être, un message à murmurer, une simple idée.
Et si chacun de nous cessait de faire semblant pour devenir celui ou celle qu'il est vraiment ?
Et si chacun d'entre nous acceptait de laisser briller sa propre lumière ?
Ne découvririons-nous pas que nos lumières s'alimentent aux même sources ? Bonheur, respect, justice. Que si ces sources se tarissent, ce n'est pas parce que quelqu'un les a subtilisées mais simplement parce que nous ne croyons plus assez en elles ?
Ce n'est pas d'une complexe théorie que je vous parle mais d'un voyage. Un voyage à partager vers un monde où chacun serait heureux de vivre parce que libre et responsable. Et les plus grands voyages commencent toujours par un premier pas
Juste derrière lui.
Une voix fraîche et fluette.
- C'est toi qui m'as appelée ?
Le coeur d'Elio fit un bond dans sa poitrine. Il ouvrit la bouche pour un cri, mais avant qu'il en ait eu le temps, il s'était retourné et ...
Une petite fille se tenait debout sur la terrasse, juste à côté de lui.
Jeune, cinq ans au plus, elle avait la peau très mate, de jolie boucles blondes et des yeux immenses d'un violet extraordinaire. Pieds nus, vêtue d'une simple chemise de nuit, elle le comtemplait en plissant le nez.
- C'est toi ou c'est pas toi ?
Elle n'avait pas jeté un seul regard à la Maison ou à la prairie, encore moins au coucher de soleil.
- Tu... tu es une fée ? murmura Elio devant l'apparition.
La petite fille eut l'air surpris.
- Une fée ? Non. Bien sûr que non. Les fées n'existent pas.
C'était une assertion à ne pas formuler devant Elio.
- Si, elles existent, rétorqua-t-il. La preuve, avant-hier j'ai trouvé l'aile d'une fée juste sous ma fenêtre.
La mine soudain intéressée, la petite fille tourna la tête vers la Maison.
- Laquelle ?
- Laquelle de quoi ?
- Laquelle de fenêtre ?
- Ce n'était pas ici. Ici ce n'est pas chez moi. Enfin si, c'est chez moi, mais pas vraiment. L'aile de fée c'était à Ouirzat, mon vrai chez-moi.
- Ah... fit-elle en se désintéressant des fées et des fenêtres. Pourquoi m'as tu appelée ?
Elio se gratta la tête. Cette étrange petite fille était vraiment... étrange.
- Je ne t'ai pas appelée. Enfin... je ne croit pas. Quand tu es arrivée, j'était assis là. Je... je me sentais seul, je... j'aurais bien aimé que djadd soit avec moi, ou mes parents, et je les ai peut-être appelés eux, mais pas toi. Tu sais, je ne te vonnais pas et...
- C'est quoi un djadd ?
- C'est un grand-père mais Rafi est...
- Ils sont où tes parents ?
- A Ouirzat.
- C'est où, ça ?
- Dans les montagnes de l'Atlas, au Maroc.
- Ils t'ont abandonné ?
La gorge d'Elio se noua.
- Non. Nous avons été attaqués par...
- C'est où la Tlasomaroc ?
- L'Atlas c'est une chaîne de montagne et le Maroc c'est...
- Pourquoi tu es tout seul ?
Elio leva les mains en signe de reddition.
- Stop ! s'exclama-t-il.
- Quoi stop ?
- Arrête de me poser des questions. Il me faudrait la nuit pour y répondre et, de toute façon, tu n'écoutes pas les réponses.
- ça c'est faux !
- Ah bon ?
- Tu habite à Ouirzat, dans des montagnes qui s'appellent Atlas. Ta vraie maison est là-bas et cette grosse bâtisse derrière nous, c'est ta fausse maison. Tes parents ne t'ont pas abandonné mais tu es tout seul parce que vous avez été attaqués. Tu es triste et tu aimerais bien les retrouver, eux et ton djadd. Tu crois aux fées parce que tu as trouvé une aile sous ta fenêtre. Tu xois, j'écoute et je retiens. Si tu m'avais dit ton prénom, je m'en rappellerais aussi.
Elio resta muet un instant, puis sourit pour s'excuser.
- Je m'appelle Elio.
- Et moi Eryn.
Ils s'observèrent un moment en silence.
Elio n'était plus aussi certain de l'âge d'Eryn.
Petite et fluette, elle donnait au premier abord l'impression de ne pas avoir plus de cinq ans mais elle s'exprimait bien mieux que Leïla qui en avait sept. Ce n'était pas une preuve. Il était fréquent que, leurrés par sa propre maturité, des étrangers lui donnent dix ans au lieu des huit qu'il avait réellement.
- Tu as quel âge ?
Ils avaient parlé ensemble et cette simultanéité les fit éclater de rire.
- Huit ans.
- Cinq ans et demi.
Juste avant de mourir, mon grand-père m'a offert une phrase.
Une simple phrase.
"N'oublie pas, Elio, seuls l'amour et la vérité son des pouvoirs."
Je ne vous parlerai pas de vengeance, de guerre, de lutte et de sang.
Je ne vous parlerai pas non plus d'injustice et de droit.
je ne vous parlerai même pas de ces gens qui font rimer ordre et terreur, lois et mensonges, morale et déchéance.
Je veux vous parler de cette lumière qui brille en chacun de nous.
Cette petite lumière qui fait de chacun de nous un être humain.
Parce que cette lumière est en train de s'éteindre.
Je n'ai aucune leçon a donner, pas de grandes phrases à prononcer. Juste, peut-être, un message à murmurer, une simple idée.
Et si chacun de nous cessait de faire semblant pour devenir celui ou celle qu'il est vraiment ?
Et si chacun d'entre nous acceptait de laisser briller sa propre lumière ?
Ne découvririons-nous pas que nos lumières s'alimentent aux même sources ? Bonheur, respect, justice. Que si ces sources se tarissent, ce n'est pas parce que quelqu'un les a subtilisées mais simplement parce que nous ne croyons plus assez en elles ?
Ce n'est pas d'une complexe théorie que je vous parle mais d'un voyage. Un voyage à partager vers un monde où chacun serait heureux de vivre parce que libre et responsable. Et les plus grands voyages commencent toujours par un premier pas...
- Non, bonhomme. Il se moquait de la richesse, c'est différent.
— Je suis la jeunesse, je suis la joie, répondit Peter tout à trac, je suis un petit oiseau sorti de l’œuf.
Cette réponse absurde prouvait néanmoins que Peter n’avait pas la moindre idée de ce qu’il était, ce qui est le degré suprême du bon ton.
A ces mots, il se fige et nos regards se verrouillent.
— Et vous ? demande-t-il d'une voix inquisitrice. Qui êtes-vous, Mia Snow ?
— Une femme en colère ! »