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Sadon partageait l'obsession de tous les Chasseurs : pister, traquer, tuer le renne qui permettrait à sa famille-tribu de subsister quelques lunes de plus. Depuis que les glaces avaient envahi le globe, le plongeant dans un perpétuel hiver, la barbarie semblait avoir repris ses droits et désormais, seuls les plus forts, les plus rusés pouvaient espérer survivre. Mais Sadon, lui, avait conservé quelques rudiments de langages. Parfois, au fond de son igloo puant la peau mal tannée, à la lueur d'une lampe à graisse, il sortait de son vieux sac l'objet étrange que le destin avait un jour placé sur son chemin, le bien le plus précieux qu'il lui eût jamais été donné de posséder et dont il ne se séparait jamais. Un atlas. C'était un livre fascinant, qui regorgeait de noms à la signification mystérieuse tels que Paris, autoroute ou encore voie ferrée. Des mots que Sadon aimait lire et réciter longuement, comme une litanie, en rêvant de ce monde de bonheur où les hommes avaient chaud et pouvaient de déplacer à l'aide de bruyantes machines. Mais peut-être n'était-ce qu'une légende ?
Ne voulant pas fâcher Sadon, il déclara qu’il lui fournirait du charbon contre le sac de pièces d’or, mais que celles-ci ne constitueraient qu’une caution, car il préférait recevoir de la farine, de la viande et de l’alcool. Les Mongols acceptaient l’or mais, pour sa part, se méfiant de ce métal précieux, il préférait en rester au système de troc.
— Le charbon, la viande, la farine, les vitres, ça se fait pousser, ça s’extrait ou ça se fabrique. Mais l’or, d’où vient-il ? De quelques endroits subglaciaires découverts par hasard. On ne peut ni le brûler pour se chauffer, ni le manger. Notre monde ne peut en faire une monnaie d’échange. Moi, je ne voudrais pas que l’or devienne tout-puissant.
Ce roman nous explique comment et pourquoi les survivants veulent développer le train pour réunir et raffermir les liens entre les différentes communautés qui survivent dans ce monde glaciaire.
Je n'ai pas accroché à ce roman bien que j'ai énormément apprécié la compagnie des glaces.
Ce livre est complétement indépendant et même si l'auteur nous rappelle à la compagnie des glaces via les forêts subglaciaires ou les fameuses baleines rampantes, le scénario ne m'as pas passionné.
Ce n'est pas une suite, ni vraiment un prequel, mais on découvre des éléments pour comprendre la compagnie des glaces et sur ce livre on revient sur Sadon, ancetre de Floa
Excellent, ce retour arrière par rapport à la première série "La Compagnie des Glaces"... Cette série se situe entre la période préglaciaire et la période de la première série... Dans de ce premier tome, on découvre un des ancêtres de Floa Sadon (pas d'indication particulière à ce sujet) qui sort de son environnement de sauvage pour découvrir un nouveau monde... C'est à lire surtout pour les fans de la première série...
Résumé
Sadon partageait l'obsession de tous les Chasseurs : pister, traquer, tuer le renne qui permettrait à sa famille-tribu de subsister quelques lunes de plus. Depuis que les glaces avaient envahi le globe, le plongeant dans un perpétuel hiver, la barbarie semblait avoir repris ses droits et désormais, seuls les plus forts, les plus rusés pouvaient espérer survivre. Mais Sadon, lui, avait conservé quelques rudiments de langages. Parfois, au fond de son igloo puant la peau mal tannée, à la lueur d'une lampe à graisse, il sortait de son vieux sac l'objet étrange que le destin avait un jour placé sur son chemin, le bien le plus précieux qu'il lui eût jamais été donné de posséder et dont il ne se séparait jamais. Un atlas. C'était un livre fascinant, qui regorgeait de noms à la signification mystérieuse tels que Paris, autoroute ou encore voie ferrée. Des mots que Sadon aimait lire et réciter longuement, comme une litanie, en rêvant de ce monde de bonheur où les hommes avaient chaud et pouvaient de déplacer à l'aide de bruyantes machines. Mais peut-être n'était-ce qu'une légende ?
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