Commentaires

Je vais faire abstraction du film car on sait que les adaptations ne sont jamais l'exact reflet d'un livre (ma lecture et chronique précédentes en sont un autre exemple).

Mais j'avoue qu'il est difficile ici de ne pas faire un parallèle livre/film tant l'écart est important et tant le film m'avait marquée.

Du coup le roman peut paraître un peu fade et un chouïa loin de ce à quoi je m'attendais.

Tout a bien démarré avec ce personnage hors du commun, ses répliques aussi savoureuses que drôles et ces situations improbables.

J'ai adoré cette première moitié, puis j'ai commencé à faire une overdose d'actions quand Forrest se retrouve dans l'espace puis dans la jungle, d'autant que cette partie est hyper longue et sans grand intérêt.

Ensuite j'ai eu l'impression que tout devenait trop poussé, trop répété, trop exubérant et que l'histoire tournait en rond.

Overdose je vous dis !

Je n'ai pas eu cette impression d'émotions lors de ma lecture, je n'ai pas vraiment retrouvé le côté touchant que l'on ressent dans le film (j'avais pourtant dit de faire abstraction du film !)

C'est une histoire qu'il ne faut pas prendre trop au sérieux et savoir avancer en relativisant certaines invraisemblances, elles sont un peu le sel du récit (même si trop c'est trop quand même).

Je dirais que c'est une œuvre que j'ai pris plaisir à découvrir, même si celui-ci fut quelquefois gâché par certaines lourdeurs narratives.

Cette œuvre fait partie d'un des rares cas où il y a une différence nette entre le roman original et le film qui a été produit par la suite. Mais dans les deux cas, on assiste à l'apothéose du farfelu.

Même si le film, incontestablement, prend le pas sur la prose de son auteur (cas rarissime s'il en est !), ce roman mérite le détour. Il est drôle, empreint de fraicheur, et l'originalité de son personnage principal si touchant est un gage de lecture-émotion.

J'ai vu le film il y a plusieurs années que j'avais bien aimé. La première partie du livre se lit très bien mais au bout d'un moment les aventures se succèdent (s'empilent) les unes aux (sur) les autres ce qui m'a un peu lassée.

J'ai sans doute eu le tort d'avoir vu le film avant de lire le livre de Groom. Comment Robert Zemeckis a-t-il pu tirer un film si lumineux d'un roman tristounet, fataliste, un peu déprimant et surtout si triste? Le "Forest qui est stupide, quia l'art de se plonger dans des situations catastrophiques et qui n'a pas vraiment pas du tout de chance" de Groom a opéré une métamorphose à 180 degrés dans l'interprétation de Tom Hanks. Seule reste constante la critique subtile et légèrement piquante de la traversée de la seconde moitié du XXème siècle par Forrest Gump.

Non mais excellent ce livre!

J’avais déjà vu le film, mais ce livre est tout aussi bien voire mieux!

Cette faon d’écrire, cette histoire sans plot mais qui se laisse vivre si facilement…

J’adore! Ou comment une chose si insignifiante qu’un pet ou une crevette peut t’amener si loin dans la vie alors que rien n’était écrit pour.

Un livre à lire absolument !

Different du livre mais se lit avec plaisir.

J'ai vu le film il y a longtemps déjà, et j'en garde un très bon souvenir, mais le roman dont il est issu est tout bonnement excellent !

J'ai tout aimé dans ce livre , notamment le style avec un récit raconté à la première personne du singulier, nous immergeant dans la tête de Forrest Gump et nous le rendant hyper attachant.

Et puis la somme d'aventures improbables qu'il vit, toutes plus extraordinaires les unes que les autres et qu'il traverse avec une simplicité voire une naïveté touchante, toujours empreinte d'humour malgré quelques situations difficiles.

Les personnages secondaires ne sont pas en reste et bénéficient d'un excellent traitement également.

Je conseille vivement de ne pas se limiter au film qui, même s'il est réussi, n'est pas aussi qualitatif que le roman de Winston Groom.

Comme énormément de gens j'ai vu le film de Robert Zemeckis et j'ai adoré, tant Tom Hanks était parfait pour le rôle de Forrest Gump. En fait Tom Hanks est toujours parfait.

Donc c'est en ayant plein d'images dans la tête, mais qui datent un peu quand-même, que j'ai attaqué le roman.

Au bout d'à peine trois pages je me suis retrouvée avec un sourire hilare en me disant qu'au pays des aveugles les borgnes sont rois. Sacré Forrest qui a trouvé plus idiot que lui dans son école de "demeurés" comme il dit.

Dès le début il y a d'énormes différences avec le film et forcément je me suis dit que ça allait être une tout autre histoire, avec juste Forrest et son QI minimaliste comme point de départ. Car Jenny est là mais pas trop dans l'enfance, la mère pleure beaucoup et ça se comprend quand on a un enfant qui toute sa vie va souffrir de la méchanceté des autres, elle ne fait à peu près que ça. Il y a aussi Bubba l'ami indéfectible, et le lieutenant Dan… et pas d'histoire de boîte de chocolat.

J'ai trouvé la narration de Forrest assez jubilatoire, brute de décoffrage, directe comme le font les enfants, car il parle sans réfléchir, et même s'il réfléchissait avant, pas sur qu'il saurait éviter les bourdes. Ça m'a beaucoup amusée.

C'est très visuel et j'ai beaucoup ri car il y a un petit Tex Avery niché dans mon cerveau et ça fait souvent dessin animé. Oui, Forrest est le roi de la boulette et qu'il en rate pas une.

Ce que Zemeckis a fait de ce roman est impressionnant, notamment grâce à Tom Hanks et quand j'ai découvert dans la Victoria Peak Tower à Hong-Kong le restaurant Bubba Gump, il a fallut que j'y aille ! J'ai fait la groupie !! C'était un petit instant magique et rigolo.

Mais le roman !!! je l'ai aimé aussi énormément, et j'ai adoré le côté loufoque de toutes les péripéties qui arrivent à Forrest qui au passage en profite pour égratigner le pouvoir et toute forme d'autorité abusive : le système scolaire, l'armée, la guerre, la police, le sommet de l'état, tout le monde en prend pour son grade. J'aime les deux Forrest en fait, celui de Zemeckis-Hanks et celui de Winston Groom. Comme il le dit lui-même "Je suis idiot mais pas con" et c'est vrai. J'ai été très agréablement surprise car bien souvent les romans sont meilleurs que les adaptations, mais là je n'étais pas sûre que ce serait le cas. Pourtant ce roman a peu à peu réussi à me faire oublier Tom Hanks grâce à ce Forrest là, cet idiot magnifique !

Maintenant il va falloir que je revoie le film parce que je crois que j'ai oublié beaucoup de choses et que j'ai envie de comparer…

Il m'a été très difficile de lire et d'apprécier Forrest Gump avec incrusté en filigrane dans ma mémoire, le personnage du film éponyme Tom Hanks. Découvrir l’œuvre après le film, n'est pas une bonne idée ici, car même s’il y a beaucoup de points semblables, il n'en reste pas moins que l’œuvre est foncièrement différente et de mon humble point de vue pas en mieux. Ce que je veux dire c'est que le personnage principal est loin d'être aussi charismatique que l'acteur qui joue ce rôle.

Alors je pense qu'il ne faut tout simplement pas les comparer, il faut arriver à les voir si possible, comme deux œuvres distinctes. Suivre cet innocent de Forest dans toutes ses mésaventures et il y en a tellement est assez déstabilisant. Il y a tant de situations invraisemblables, de rebondissements que l'on reste constamment sur le qui vive de ce qui va bien pouvoir lui tomber sur la tête. J'ai apprécié les nombreuses touches d'humour et les retournements de situation qui s’enchaînent. Mais ils sont si nombreux qu'on frise souvent la surenchère. Forest malgré tout arrive à tirer son épingle de ce jeu d'adulte. A ses côtés, on redécouvre les valeurs de l'amitié et de l'amour vu à travers son regard de grand enfant et c'est à la fois attendrissant tout autant que cruel. Les personnages de Bubba, Dan et Jenny, celui de sa mère et d'autres encore, lui apportent beaucoup, c'est auprès d'eux qu'il forge son caractère et sa façon d'être unique. La narration est entièrement portée par Forrest, on est avec lui à chaque instant dans ses pensées, dans son cœur. Alors je me suis laissée prendre par le rythme tranquille de Forrest pour qui la vie se charge de le mener de surprise en surprise et le lecteur avec lui. Dans sa version Totem, Gallmeister nous annonce une nouvelle traduction et il est vrai que le texte est d'une belle fluidité. Bonne lecture.

http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2022/07/01/39507898.html