Je reste sous ma table, c’est devenu un lieu de refuge quotidien. Il me sert de cachette, de protection contre les explosions innombrables. Je ferme les yeux et une larme coule le long de ma joue. Peu importe le nombre de fois où l’on entend ses bruits sourds appelant à la mort, ils sont toujours aussi douloureux. Personne ne parle dans la salle de classe. Qui voudrait papoter quand dehors notre ennemie nous bombarde ? Je trouve la tête vers Louna. Elle a ses mains sur son oreille (ses oreilles ?) comme la plupart de mes camarades. Je suis la seule qui veut entendre les bombes malgré la peur qu’elles me procurent. Peut-être que c’est idiot mais je préfère entendre le sifflement qui risque de m’atteindre, entendre la bombe qui va me tuer. Au bout d’une éternité, les bruits cessent. Tout le monde (il n'y a pas de "s" à monde) semble soulagé, mais pas moi. On s’est déjà fait avoir une fois par une fausse joie, tout le monde était (troisième personne du singulier
) sorti de son petit refuge et tout de suite après une bombe bien visée, une explosion importante, cent (dans une histoire, à moins qu'il ne s'agisse d'une date, on écrit toujours les chiffres en lettres) morts, une survivante à ce désastre. Moi. J’avais vu les corps calcinés de tous mes compagnons de classe, vu du sang, des organes internes partout. Depuis les gens disent que je suis instable, ils ont probablement raison. Je ne parle plus, je ne ris plus. C’est comme si au moment où cette bombe avait détruit tout (je pense que tu devrais inverser "détruit" et "tout") sur son passage, elle avait (le présent n'est pas logique) aussi anéanti mon âme. Je ne suis maintenant qu'un (la formulation "que un" est trop lourde) corps, vidé par les horreurs que j’ai dû endurer. Alors que tout le monde est debout je suis la seule (c'est une fille, donc on met un "e" à seule) à rester cachée. Je n’ai aucune envie de sortir ! Je suis bien mieux là ! Le professeur d’histoire arrive vers moi et s’accroupit pour me voir sous mon abris.- Hope, c’est fini tu peux sortir
Hope, quelle ironie sordide de la vie n’est-ce pas. Mon prénom signifiait espoir. Mes parents m’avaient appelée comme ça car je suis née dans la période de négociation, quand le redoutable ennemi et notre gouvernement cherchaient un moyen d’entente pour enfin cesser cette guerre ravageuse. Tout le monde avais espoir, beaucoup des enfants nés à cette période porte un nom de la même signification que le mien comme Lae Lynn c’est-à-dire fleur de l’espoir ma meilleure amie, ou la fille qui me supporte vu que la seul phrase que je lui ai dit a été « Tu m’écrase le pied », elle était tellement choquée d’entendre ma voix que elle n’en avait pas retiré son pied qui brouillait (je pense que tu voulais dire broyait toujours le mien sous son poids. Je regarde Madame Hit ko. Elle me fait un sourire chaleureux que je ne lui rends évidemment pas. Je suis trop froide à l’intérieur pour arriver à sourire chaleureusement. Je sors enfin de mon refuge rectangulaire. Tout le monde est déjà nez collé à la fenêtre pour regarder l’ampleur du nouveau dégât (je dirais plutôt, "des dégâts"). L’institutrice sort sont « Compteur ». Cet appareil est pour ("sert à" serait plus juste) avertir l’école du nombre de morts dans chaque classe. Nous étions au deuxième étage donc protégés par tout un autre étage mais ceux de celui-ci n’ont sûrement pas eu autant de chance et je peux être certaine que l’école est encore réduite d’un étage. Vivement que l’école souterraine soit finie ou bien alors qu'enfin le Ministre de l’éducation se rende compte qu'il est inutile de forcer les enfants à se rendre à l’école en état de guerre ! Il dit en excuse ("prétexte") que c’est pour que les enfants aient tout de même une éducation quand l’armistice sera signée et qu'ainsi le monde renaîtra de ses cendres plus facilement. Mais pour cela il faudrait déjà qu'un jour, ce combat cesse ! Amil me regarde avec une grimace. C’est le petit ami de ma sœur, il a un an de plus que moi mais nous sommes dans la même classe du fait qu'il (c'est un peu lourd... Tu pourrais mettre "car" ou étant donné qu'il") a redoublé. Je m’approche de lui et lui lance un regarde interrogateur. Vu que je ne sais plus parler, et que je ne connais pas le langage des signes je suis obligée de parler avec mes yeux. Il comprend directement ma question, c’est toujours la même après chaque raid.
- Elle est en 102 donc normalement elle n’a rien
Elle, c’est évidement ma sœur, Rita. Je le remercie d’un hochement de tête et retourne vers ma place dans la classe (tu n'es pas obligée de préciser cette partie). Je m’assois sur ma chaise pendant que les autres sont toujours en train de regarder les trous d’obus comme si ils n’en avaient jamais vu. C’est idiot, il y a de ses trous (je dirais plutôt "il y a des trous semblables" ou quelque chose du genre) partout maintenant. Dans la rue, à la place de la maison ("des maisons" si tu parles des maisons en général et non d'une maison précise), dans la cours de récréation. Je croise les bras sur la table et mets ma tête entre mes bras. Je ferme les yeux et réfléchis en attendant que ma professeur nous laisse rentrer chez nous. Après un bombardement nous sommes dispensés d’école et des véhicules blindés viennent nous chercher, enfin les bus du futur si on veut. Amil revient vers moi. Il se place devant mon bureau et se baisse à la hauteur de celui-ci. Il me regarde, je ne sais pas pourquoi il fait souvent ça… mais je ne l’en empêche jamais vu qu'à chaque fois je le détaille aussi. Il a les yeux noirs charbon et les cheveux complètement opposés à son iris blond qui frôle le blanc (ce serait plutôt "et des cheveux noirs qui forment un contraste saisissant avec ses iris blondes qui frôlent le blanc", après, tu peux le réécrire à ta manière
Par contre, le début de ta phrase ne colle pas avec la fin... Ou alors, j'ai mal compris...) tellement ils sont claires. Je comprenais (je ne comprends pas pourquoi tu utilises le passé alors que tu écris depuis tout à l'heure au présent...) tous à fait l’attirance de ma sœur pour ce garçon, sûrement le plus beau de tout le collège ou peut-être même plus. - Hope ?
Je hausse un sourcil comme réponse, je sais très bien ce qu’il va me demander et je sais très bien qu’il va encore être déçu du résultat
- Parle-moi, s’il te plait ! Je sais que tu peux le faire, il faut que son sort Hope (il manque un bout à ta phrase
) !Il lance un regard aux autres jeunes qui parlent de « la peur incroyable qu’ils ont encore subi ("eu" serait plus correct) ». Il avait besoin d’en parler, tout le monde ne parlait plus que de ça maintenant. Guerre, Peur, Bombe,…Mort. Une fille aux cheveux blonds se tourne vers moi, Katie. Elle avait dans le regarde cette pitié qui m’énerve tellement (tant ?). Tout le monde me regarde comme ça, et je n’en veux pas. Je n’en pouvais plus d’être la fille que la guerre a rendu folle. Je ne suis pas folle, je suis juste renfermée. Je ne veux plus être cette fille qui reflète la joie et la lumière. Je ne veux plus être la lueur d’un espoir inutile pour mes parents. Je me lève d’un geste brusque renversant ma chaise par terre et faisant sursauter Amil. Je vais en direction de la sortie (ou "je me dirige vers la sortie"), Madame Hit ko s’oppose à ma décision (tu devrais plutôt dire "m'interpelle" ou "m'enjoint de revenir"...) mais je ne l’écoute pas et sors. Je veux prendre l’air. Je me déplace dans les couloirs vides et un peu sombres (c'est un peu maladroit comme façon de dire j'ai l'impression...
). Il fait froid ici, normal, nous sommes en pleine période -. La saison n’existe plus maintenant avec le changement climatique il n'y a plus que la période + où il fait des chaleurs à la limite du supportable et la période – où on est tous en train de mourir de froid (trop lourd... "où nous mourrons tous de froid")). Notre monde était devenu (pourquoi "était" et non "est" ?) tout bonnement apocalyptique, on vivait dans des maisons ridiculement petite mais qui résistait un tant soit peu aux bombardements, mon collège n’avais plus de toit à cause du dernier raid et il n’y restait plus que trois étages - enfin, deux maintenant - alors qu'il en comptait cinq. Je vis à Rennes depuis trois ans maintenant. Après que je sois tombée dans une dépression infinie mes parents avais décidé de quitter notre petite campagne éloignée pour venir en ville où il y avait plus souvent des ravitaillements. La faim est aussi un gros problème, impossible de faire pousser correctement quelque chose maintenant, entre les gaz pathogènes et le climat. La nourriture que on maintenant que un ensemble de fausse molécule sans gout. (ta phrase ne veut rien dire) Je passe devant la grande fenêtre qui est ("se trouve" ?) dans le couloir et même sur l’entrée de l’établissement. (je n'ai pas trop compris cette partie... ) Trois cars en métal sont garés ici. Je prends une profond inspiration, je n’ai aucune envie de retourner chez moi après tous c’était le même enfer qu’ici en qu’elle que sorte. (je cros que tu as voulu dire "après tout, c'est le même enfer qu'ici, en quelque sorte." Je retourne dans la classe. Tout le monde a déjà son écharpe en tissu noir sur le visage. L’air extérieur est irrespirable à cause des nombreuses attaques de gaz de l’ennemi. On est obligé de porter son masque en tissu qui filtre la particule nocive. Je remonte le mien sur mon visage et bientôt on ne voit plus que mes yeux. Hit ko fait de même et on sort de la salle de cours avant d’emprunter les escaliers avec d’autres élèves d’autres classes. Une fois en bas je cherche les yeux bleus ciel de ma grande sœur et ses cheveux roux. On se ressemble beaucoup même yeux et cheveux, la seule différence entre nous est que j’ai les lèvres un peu plus charnues qu'elle et beaucoup plus rouges, ma bouche ressort beaucoup sur mon visage pâle. Je sens une main se déposer ("m'attraper", "s'abattre" ?) sur mon épaule et je pousse un gémissement de surprise - Calme Hope c’est moi !
Je me retourne et vois le visage familier et rassurant de ma béguine (tu t'es trompée de mot : béguine signifie soeur dans le sens religieuse et non dans le sens de la fratrie...
). Elle a un sourire magnifique, le même que le mien avant ce que les gens appelle « le drame » ou que moi j’appelle « le jour où j’ai vu vingt-trois enfants du même âge que moi exploser ». Je tente de repousser le songe lugubre qui veut de nouveau m’envahir. Elle me prend la main et on sort. Heureusement que je porte une doudoune, un pull et un legging sous mon jean car même avec ça je sens tout de même l’air frais m’attaquer. A côté des véhicules militaires se tiennent deux soldats qui nous font signe de nous dépêcher de monter à bord. Je cours avec ma sœur et d’autres élèves vers eux. Il n’y a pas assez de place pour ramener tout le monde, comme toujours, alors dix élèves seront obligés de passer la nuit dans le collège. Personne ne veut faire parti d’eux. Une fois arrivés dans un car, on s’assois tous au fond étant les premières à rentrer la place est encore libre. (maladroit -> Une fois montées (si tu parles des soeurs ou montés si tu parles des élèves) à bord de l'un des bus, nous nous installons dans le fond.) La car n’a pas de fenêtres on est donc juste éclairé par la lumière artificiel au toit sur bus. (-> "Le car n'ayant pas de fenêtres, nous sommes juste éclairés par la lumière artificielle des néons de celui-ci." J'ai changé la fin, car je n'ai pas compris ce que tu voulais dire) Amil qui était juste derrière nous s’assoit à côté de ma sœur et l’embrasse à pleine bouche. Je tourne la tête un peu gênée. Il se rend compte que je ne suis pas à l’aise devant leur embrassade alors il stop s’assoie à côté de ma sœur et on boucle tous la ceinture. (un peu maladroit) Après dix minutes enfin notre moyen de transport se met (il faudrait mettre "enfin" apreès "se met" en route. Je suis soulagée. Ma sœur dit alors la phrase culte, celle qu'elle sort après chaque flambée. - Bienvenu en 2056, état actuel des lieux sinistrés, chance de survie 50%, sixème année de guerre contre l’hémisphère sud, environ un mort par seconde dans le monde entier. Amil, 15 ans. Rita, 15 ans. Hope, 14 ans. Encore en vie.
L'idée est intéressante...
J'ai essayé de corriger le maximum de fautes, mais j'ai parfois quelques difficultés sur certains points en orthographe donc il se peut qu'il en reste...
Ton premier chapitre est intéressant, mais certaines phrases sont, de mon point de vue, mal tournées , maladroites... Et, tu ne mets pas toujours la ponctuation appropriée...
J'aurais corrigé tes chapitres avec plaisir, mais je ne pense pas pouvoir te les envoyer de manière assez régulière... Mais si tu as besoin d'une correction de temps à autre, je te la ferais sans problème !
J'espère que mes remarques ne t'ont pas blessées... Et que tu trouveras ta correctrice ou ton correcteur !
Juste quelques détail avant 