Nom:
Bizzaro
Prénom:
Izzy
Sexe:
Masculin… ouais, un mec qui s’appelle Izzy, je sais, c’est comme ça.
Age:
16 ans
Famille:
Je ne vais pas vous ennuyer à compter mes innombrables frères et sœurs, disons que j’ai un père mafieux et une mère danseuse. Nue. Enfin, elle l’était. Avant d’être tué. Mon père aussi était mafieux avant d’être tué. Comme quoi, la vie, ça va, ça vient.
Origine:
Mon père était italien (ouais, je sais, là vous voyez le stéréotype avec le gros cigare dans la bouche. La vraie histoire est plus moche que ça) et ma mère américaine. Mais j’ai grandi à New York, du coup je me considère davantage américain.
Pouvoir:
Je suis Lucky man. Plus chanceux, tu ne trouveras jamais. Je sais, ça ne ressemble pas trop à un pouvoir, mais j’ai une chance inhumaine. Constamment. Moi-même, ça m’a pris un moment avant de me rendre compte que c’était un pouvoir. Bon, d’accord, je n’ai aucun contrôle dessus, du moins à ma connaissance, mais le destin s’incline devant moi, et la mort me frôle sans me toucher.
(Je précise pour les incrédules : ça ne fait pas de moi un être invincible. Je peux mourir, je peux être blessé, la chance a ses limites dans certaines situations, simplement, visez vachement bien les gars, et attachez-moi, pour mettre la chance de votre côté).
Histoire:
Tout commence dans cette petite bourgade appelée New York (qui n’est d’ailleurs pas une bourgade et qui est loin d’être petite, m’enfin), un homme de la pègre qui mène grassement une petite vie douillette, bien que pas très haut placé, se la coule douce. Il fait du frotti frotta avec une danseuse qui veut juste du pognon. L’homme est marié, du coup il le fait en cachette, mais sa femme ne se plaint pas trop parce qu’il ramène de l’argent à la maison (sale, certes, mais l’argent reste l’argent). Bref. La danseuse tombe enceinte et, pour une raison qui la regarde, sait que c’est l’homme de la pègre qui est le père. Se disant que c’est une solution pour se sortir de sa misère. Elle reste sage pendant neuf mois puis vient se plaindre au père avec l’enfant, réclamant de l’argent (en fait, elle compte abandonner l’enfant dès qu’elle aura eu son cash et filer). Mais tout ne se passe pas comme elle le désire, et elle est tuée dans la nuit.(Je résume, hein, faut pas m’en vouloir)
J’aurais sûrement connu le même sort si, par Chance, je n’avais pas atterris dans les bras d’un mafieux au cœur d’or qui a forcé mon père à me garder.
Vous pourriez penser que cette histoire commence bien mal pour Lucky man. Je vous l’ai dis, la chance a ses limites. Et puis, elle n’en a rien à faire de mes sentiments, elle protège ma vie et mon corps, c’est tout.
Car, en effet, j’aurais difficilement pu tomber plus mal. J’ai atterris dans une famille qui me détestait profondément. Mon père m’haïssait comme il haïssait tous les autres, ma belle-mère voulait ma mort car j’étais la preuve de l’infidélité de son mari, mes frères et sœurs imitaient leurs parents de leur mieux, et à vrai dire ils faisaient ça très bien.
Honnêtement, j’ai passé bien plus de jours à l’extérieur de cette maison qu’à l’intérieur. Car, oui, avec l’arrivée de l’école dans ma vie, j’ai pu trouver une échappatoire.
Ne vous méprenez pas, je ne suis pas particulièrement brillant, ni très fort physiquement, en fait, je suis même plutôt petit, ça me fait mal de l’avouer.
J’ai connu une popularité presque immédiate. Mon humour grinçant et mes tours pendables ont conquis les cœurs de mes camarades. En effet, je pouvais faire tous les tours que je voulais, je ne me faisais jamais prendre. Je laissais ma réussite entre les mains du hasard, et la Chance me souriait.
C’est comme ça que j’ai appris que l’humour était le meilleur moyen de s’attirer l’affection des gens. Je n’avais aucune idée d’à quel point ça me serait utile.
Les années ont passées, et j’ai grandis. Les choses sont allées vite. J’ai commencé à fumer et à boire, à vendre de la drogue pour mon père. Oh, c’était pas vraiment pour lui. Simplement, j’avais besoin d’argent, et je connaissais beaucoup de gens. Et puis, j’étais d’une Chance incroyable. Jamais les profs se pointaient quand c’était moi qui vendais. J’ai commencé à consommer, moi aussi. Je séchais les cours, mais par Chance, ma famille s’en fichait. De mon côté, je pouvais prendre autant de drogue que je voulais, je savais, au fond de moi, que quelque chose m’empêcherait de me faire prendre, ou même d’avoir une overdose. Tout ça, ça m’est un peu monté à la tête, je dois dire.
Puis, le drame est arrivé.
Mon père s’est cassé avec de l’argent qui n’était pas à lui.
Beaucoup d’argent.
Les hommes du boss l’ont retrouvé et lui ont réglés sont compte, mais n’ont pas trouvé l’argent. Alors, persuadés que je savais ou il l’avait caché, ils sont venus me rendre une petite visite.
C’est le moment ou j’ai eu moins de Chance. Et en même temps, celui ou j’en ai eu le plus.
Ils m’ont salement amoché, je n’en dirais pas plus pour épargner les âmes sensibles, mais sachez que je n’avais jamais souffert autant.
Comme mon pouvoir a un penchant théâtral, il a fait effet au moment critique, alors qu’ils allaient m’achever.
La police a débarqué.
Eh ouais, je sais, la Chance a le sens de l’humour.
Ils m’ont envoyé en centre de désintox, ce qui m’a beaucoup fait grincer des dents, mais ils n’ont même pas soupçonnés que je sois moi aussi un dealer. Merci, Chance.
C’est à ce moment environ que j’ai compris que ce n’était pas humain, cette Chance.
Les policiers ne m’avaient même pas interrogé. Ils n’avaient pas jetés un regard dans mon casier judiciaire bien rempli. Ils m’avaient jeté ici, tout simplement.
Sauf que je me doutais bien qu’il y aurait un problème quand je sortirais. Les types voulant ma mort, par exemple. C’est là que j’en ai entendu parler. La CAE. Pour les gens comme moi.
C’est comme ça que, à peine sortis de mes deux mois de désintox, je décide de devenir un super héro.
Lucky man, à votre service
Nombre d'années à la CAE:
J’viens d’arriver.
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