Ravenswood School - Quartier Libre

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Yumeko

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Re: Ravenswood School - Cours de compréhension des espèces

Message par Yumeko »

Finngard│Norvégien│27 ans│189 cm│Sorcier│Infirmier remplaçant │Infirmerie │M. Williams


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Je pourrais presque dire que mon patient est hypocondriaque, dans le sens où une simple coupure due au papier d'un livre l'inquiète. L'hypocondrie est une vraie maladie mentale caractérisée par une peur et une anxiété excessives voire bouleversantes concernant la santé et le bon fonctionnement du corps d'un individu. Peur de tomber malade, peur d'avoir une maladie grave et incurable, peur d'être en contact avec des malades... j'en ai déjà rencontré cette pathologie chez quelques patients lorsque j'étais infirmier au service des urgences à l'hôpital d'Oslo. Ceux qui venaient pour pas grand chose comme un rhume ou une coupure bénigne. Il y en avait, plus qu'on ne le croit. Malheureusement, ça contribue à engorger les urgences quand tu as déjà tellement de patients que tu ne sais plus où donner de la tête. Et tu te dois de traiter tous les patients de la même manière, de les soigner tous sans distinction, jusqu'à la fin de ton service. Parfois jusqu'à douze heures d'affilé tant il y a de boulot. J'ai travaillé de jour comme de nuit, mais la nuit est, en général, plus calme avec une population différente. J'ai soigné tout type de gens, des vieux, des jeunes, des enfants, des femmes, des hommes, des norvégiens, des étrangers... Il y a eu de bons moments, des rencontres incroyables, parfois drôles et d'autres difficiles, compliquées voire violentes. Mais j'aime mon métier comme au premier jour. Puis, j'ai quitté tout cela pour parcourir le monde à la recherche de nouvelles façons de guérir les gens de manière naturelle et de développer mon don de guérison. J'ai traversé une partie de l'Amérique du sud, quelques pays d'Afrique et d'Asie. Et une fois ma mission terminée à Ravenswood, je repartirai au Japon.
Je ne devrais pas en avoir pour longtemps avec M. Williams puisqu'il s'agit d'une simple blessure, tout à fait bénigne. Une coupure qu'il y aura simplement besoin de désinfecter et de mettre un pansement, et ça sera fini. Certains anciens, en Argentine notamment, connaissent les plantes à utiliser pour cicatriser les coupures en une journée. Malheureusement ce sont des transmissions médicinales qui se perdent au fil du temps. J'en ai collecté un certain nombre lors de mes périples à travers le monde. Ce sont des données essentielles que j'aimerais reproduire ici. J'ai commencé à faire venir des plantes médicinales qui se trouvent dans un coin de l'infirmerie pour créer des simples et des cataplasmes. Je m'en occupe tous les jours, espérant qu'elles se plaisent ici. Mon patient me remercie avant même de l'avoir soigné, et pour lui, il faut être prudent. Je veux bien qu'on le soit mais il y a des limites tout de même. Oh non, je n'imagine pas perdre un doigt à cause d'une petite coupure qui a déjà arrêté de saigner et dont il y a peu de risques qu'elle s'infecte. Il faudrait quelque chose de bien plus profond. Donc aucun risque qu'il y perde un doigt. Vraiment aucun risque. Ce professeur est un drôle de phénomène qui va même jusqu'à s'inquiéter de sa prochaine sortie scolaire. Donc il n'a pas besoin d'être désespéré. Il pourra la faire et avec ces dix doigts.
- Oui, il faut l'être parfois mais vous n'avez aucune raison de vous en faire. Vous n'allez perdre aucun doigt à cause de votre coupure donc soyez rassuré pour vous et votre sortie. Je vous invite à vous asseoir le temps de vous soigner.
Je lui montre d'un geste rapide, la table d'examen où il peut s'installer le temps de la consultation. Avant de le faire, il me demande si on ne s'est pas déjà vu avant. J'imagine qu'il parle d'avant mon arrivée ici en tant qu'infirmier. Je ne sais pas, son nom de famille est assez courant et sa tête ne me dit pas grand chose pour le moment. Je suis loin d'avoir une mémoire infaillible. Et la seule possibilité qui me vient à l'esprit est cette école quand j'étais encore étudiant.
- Honnêtement, je ne vois pas sauf si vous avez fait votre scolarité à Ravenswood.
Yumeko

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Re: Ravenswood School - Cours de compréhension des espèces

Message par Yumeko »

C'est clair, elle ne pense pas qu'il la drague... x) Par contre, Micah va commencer à se méfier de Tadji ^^

Siofra│Britannique│16 ans│161 cm│Elfe│Amphithéâtre ǀ Tadji


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Tadji me confirme que personne n'aurait aimé être traité de cette façon. C'est vrai qui aimerait qu'on lui dise des choses pareilles ? Personne. Je ne vois personne aimer entendre cela, pas même les fées, qui pourtant, ont le caractère le plus doux que je connaisse. Je suis bien placée pour le savoir car ma mère est une fée ainsi que tout le reste de ma famille. Il n'y a que mon père et moi qui ne sommes pas de la même espèce. Lui est un humain et moi une elfe. Je ne dirais pas que les fées manquent de caractère, ce n'est pas cela. Elles en ont comme chacun d'entre nous. Mais elles sont douces, calmes et bienveillantes. Elles vivent en harmonie avec la nature, elle la respecte énormément et elles veulent maintenir la paix. Les fées n'aiment pas la guerre, elles refusent de prendre part à n'importe quel combat, à se battre. Les fées sont une espèce pacifique, incapable de faire le moindre mal à autrui. Et même si je ne suis pas une fée, même si je suis une elfe, je ressemble beaucoup aux fées de par mon caractère. Je suis assez semblable. Je suis d'un tempérament doux, je ne me mets jamais en colère, j'ai toujours le sourire même si c'est un peu moins en ce moment, je suis solaire, je suis insouciante, je n'aime pas la violence, et j'aime la nature.
Je fronce les sourcils quand il me propose de m'aider à trouver quoi dire à Dorcha quand je déciderai d'aller le voir. Je ne sais pas si c'est une bonne idée, je ne sais pas si Tadji pourrait réellement m'aider, s'il pourrait trouver les mots dont j'aurais besoin quand je serai prête à aller le voir. Ne devrais-je pas trouver par moi-même ? Parce que Tadji et moi ne nous ressemblons pas du tout, tant par notre physique que par notre caractère. Et ce que je dirais ne serait sans doute pas ce qu'il dirait, tout comme il ne réagirait pas de la même manière. Et si je vais voir Dorcha, je ne veux pas empirer les choses même si je vois difficilement ce qu'il pourrait y avoir de pire. Si on reste comme ça, je sais que les choses ne changeront jamais entre nous. Il n'y aura pas de retour possible. Dorcha ne reviendra jamais vers moi. Cela j'en suis persuadée. Déjà qu'il ne venait jamais, c'était toujours moi qui venais le voir, qui venait lui parler. Sauf une fois. Sauf aujourd'hui. Pour la première fois depuis que l'on se connait, c'est lui qui a fait le premier pas en me prenant dans ses bras quelques instants. Peut-être que pour lui c'était un gros effort, un effort exceptionnel, une concession.
- Je ne sais pas si ça serait une bonne idée Tadji... Je devrais sans doute trouver moi-même ce que je dois lui dire. Je ne pense pas qu'on dirait la même chose toi et moi. Je n'ai pas envie de lui dire des choses que je ne ressens pas ou ne pense pas.
Tadji me remercie de lui faire confiance et j'hoche la tête à ses mots alors que l'ombre d'un sourire se dessine sur mes lèvres. Tadji n'est pas un confident habituel, et je ne pensais pas qu'il le serait un jour. Je ne pensais pas un jour me confier à lui, lui dire ce que je ressens et ce que j'ai vécu avec Dorcha. Je ne pensais pas, non plus, lui demander son avis, lui demander ce qu'il en pense et m'aider à faire la lumière sur le comportement de Dorcha. C'est avec Micah que j'en aurais discuté mais ce n'est pas lui qui s'est assis à côté de moi mais Tadji. Je ne sais même pas où il est mais sûrement dans l'amphithéâtre. Il ne sèche jamais les cours tout comme moi. On est sérieux et assidu, lui encore plus que moi. J'irai le voir après les cours pour discuter avec lui, j'en ressens aussi le besoin.
Tadji me propose de penser à autre chose et je l'interroge à ce sujet. Même si j'ai des idées en tête, je lui demande son avis et ce qui le rend heureux. C'est vrai, qu'est-ce qui rend Tadji heureux ? La seule chose qui me vienne à l'esprit est les filles parce qu'il passe beaucoup de temps avec elles. Mais cela ne doit pas être la seule chose qui le rend heureux sinon ça ne ferait qu'une seule chose et ce n'est pas beaucoup. Je ne sais même pas s'il a des passions dans la vie. Je ne sais pas grand chose sinon qu'il est un prince, un dhampir venant du continent africain, qu'il est fils unique, qu'il fait attention à son apparence, qu'il aime les filles, qu'il ne pratique aucun sport, et qu'il n'est pas passionné par les cours.
Il sourit et sa réponse ne se fait pas attendre. Je le regarde surprise qu'il me demande de penser à lui parce que ça le rend, lui-même heureux. Les coins de ma bouche s'étirent en un grand sourire à son idée. Un petit rire finit même par m'échapper. Je n'aurais jamais pensé qu'il puisse me dire une chose pareille. Je crois qu'il s'aime beaucoup et semble fier de lui. Tadji est drôle et il vient de me faire rire pour la première fois depuis onze jours. Il me propose de penser à moi et à ce que j'aime. Penser à moi ne me rend pas spécialement heureuse mais penser à ce que j'aime oui. De nombreuses choses et personnes me rendent heureuses. Des choses comme ma maison, l'Irlande, la campagne, la mer, la danse irlandaise, la gymnastique, chanter, danser, courir, grimper aux arbres... Et des personnes me rendent heureuse comme Micah, maman, papa, ma famille, quelques amis dont je me sens vraiment proche... et le visage d'un garçon s'impose à mon esprit un bref instant. Des yeux oscillant entre le marron et le vert, une peau caramel, un visage viril, une taille moyenne, un visage fermé mais que j'aimerais voir s'éclairer. Je fronce les sourcils, c'est étrange de penser à lui. Ce n'est pas un ami, à peine une connaissance auquel je n'ai parlé qu'une seule fois. Mais c'est vrai, il m'a fait forte impression.
- Penser à moi ne me rend pas aussi heureuse que toi, mais penser aux personnes que j'aime et aux bons souvenirs oui. Tu te rappelles quand je t'ai posé une couronne sur la tête ? Eh bah ça me redonne le sourire, tu vois, fis-je alors que mon sourire revient. Bien sûr que j'ai une passion, j'adore faire de la gymnastique et créer moi-même mes enchainements. Penser à la danse irlandaise, à mon ile natale, à la maison me rend tout aussi heureuse. Et toi, c'est quoi ta passion ? Tu ne me l'as jamais dit.
Tadji ne semble pas du même avis, il semble même désapprouver ma vision des choses et cela se sent dans la façon dont il me regarde et la façon dont il me répond. Il est dubitatif. Il a peut-être raison mais je n'ai pas envie de le croire parce que je n'ai pas envie que les choses restent comme elles sont entre Dorcha et moi. Je n'ai pas envie qu'il me fasse à nouveau du mal, non plus. Cela je ne le veux plus jamais. Plus jamais entendre ça, plus jamais être rejetée de cette manière par quelqu'un que j'apprécie. Et il faudrait un jour que l'on discute tous les deux, qu'on est une vraie conversation, et non à sens unique. Tadji m'a même conseillé de le revoir pour lui dire ce que je pense.Aujourd'hui, j'en suis incapable, je n'en ai pas la force. J'ai besoin de digérer tout cela, d'en parler aussi à Micah, et un jour viendra où je parlerai à Dorcha. Pas maintenant, pas tout de suite mais plus tard. Dans quelques jours ou quelques semaines... tout dépendra de moi, de quand je me sentirai prête à le faire.
- Je sens que tu n'es pas d'accord avec moi, ne puis-je m'empêcher de dire.
Soragame

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Re: Ravenswood School - Cours de compréhension des espèces

Message par Soragame »

Elane Samos
-Vampire-
-17 ans-

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Bien que je sois loin de ne pas apprécier le contact de ses mains sur mon corps, j'hésite un instant à le repousser, avant de finalement décider encore une fois de le laisser faire. Je sais très bien pourquoi je ne l'interrompt pas et cette attitude relève de la faiblesse. Je devrais le planter là. Pour autant il a raison nous n'étions pas ensemble au bal, ce qui rend ma réaction encore plus ridicule.

-Cela ne m'énerve pas..., je mens, seulement la prochaine fois que l'envie de faire un plan un trois te prends pense à m'inviter...

Il se penche à mon oreille pour me susurrer des mots qui m'énerve plus qu'autre chose. Il a raison c'est une crise de jalousie, je suis en train de réagir comme une gamine écervelé et il a l'air d'apprécier en plus. P*tain il aurait pas pu se contenter d'Alex comme tout le monde...Carmilla....si elle pouvait disparaitre avant la fin de ma scolarité dans cette fichu école je n'en serais pas déranger. Je suis partagé entre la colère envers moi même et Kieran et l'envie qu'il aille plus loin.

-Ce n'est absolument pas une crise de jalousie, rien à voir, je ne m'abaisserai pas à cela.

Alex Wetsonne
-Elfe-
-Traînée de Ravenswood-


Pourquoi faut il toujours qu'il m'entraine à l'écart? Il ne peut pas tout simplement me laisser tranquille. En plus si c'est pour m'engueuler, car je suis sûre que c'est ce qu'il va faire. Je n'ai pas envie de me faire engueuler je le fais très bien toute seule. Je n'ai pas envie de voir ses yeux baigner dans l'incompréhension. Bien sûr qu'il ne comprend pas, il ne peut pas comprendre, personne ici. Enfin personne sauf peut-être Thor. Mais je ne leur demande pas de comprendre, juste qu'ils arrêtent de m'insulter, ça aussi je le fais très bien toute seule. Je n'ai pas besoin d'eux pour me détester, je n'ai pas besoin d'eux pour sentir que je suis une p*te, une traînée. Je n'ai pas besoin d'eux pour sentir le dégout lorsque j'observe ce corps souillé dans le miroir. S'ils pensent m'apprendre quelque chose et bien ils se trompent. Je suis Falcon, faute de choix, tentant vainement de me défaire de son emprise. Finalement il s'arrête, et je ne sais pas pourquoi je ne parviens pas à décolérer. D'habitude j'ai honte, je préfère pleurer, mais cette fois j'ai envie d'insulter tout le monde.

-Me caser avec un mec cool? Quelle bonne idée je n'y avais pas pensée, un mec cool...mais lequel hein? Qui accepterait de se caser avec une p*te? Toi peut-être? Ce sera toi mon sauveteur? Tu sais quoi en faite je ne suis pas une p*te Falcon, elles au moins elles se font payer, elles en tirent quelque chose. Moi j'offre mon corps à qui veut bien le prendre. Et quand je sortirais de cette école, je finirais violée, droguée et tuée! Voilà, c'est ça mon avenir, il n'y a rien d'autre à espérer.

Si j'en avais le courage j'affronterais son regard une dernière fois et je tournerais les talons. Mais je n'ai pas de courage alors je baisse la tête sans oser croiser ses yeux, et je reste planté la comme une idiote, en essayant lamentablement de ne pas verser de larme. Parce que j'en ai marre de pleurer.
naji2807

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Re: Ravenswood School - Inscriptions ouvertes - Cours de sport

Message par naji2807 »

John Williams, dit Mr Williams
Sorcier, Professeur d'histoire
27 ans, Né le 21 Septembre, 1m80

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Si je dois bien dire une chose, c'est que cet infirmier fait bien son travail, et ça me rassure, parce que j'aimais bien l'ancien, je m'entendais bien avec, et je trouve dommage qu'il soit parti, mais si son remplaçant s'en sort c'est tant mieux. Nous pourrions même peut être sympathiser, qui c'est. Je trouve qu'il est toujours important de bien s'entendre avec mes collègues, et c'est pourquoi je m'entends avec la plupart d'entres eux. J'ai certes un peu de mal avec Mme Fallow, Mlle Winstood, et Mr Val'darek, parce qu'ils sont un peu trop durs avec les élèves je trouve, mais sinon, je m'entends bien avec les autres. Même les nouveaux, je vais souvent les aborder en premier, parce que je trouve important qu'il s'intègre bien dans cette école, et que l'on s'entende tous bien. Je m'entends même avec les autres membres du personnel, qui ne sont pas des professeurs. Il n'y a qu'un des nouveaux surveillants que je ne peux vraiment pas voir en peinture... et il faut le faire pour que je prenne quelqu'un en grippe... Mais ce garçon est vraiment trop désagréable... et il n'a aucun respect. Enfin si on omet cette ombre au tableau, je m'entends avec tout le monde plus ou moins bien.
On pourrait croire que ce n'est pas la qualité principale quand on fait mon métier, mais je trouve qu'au contraire, il est primordiale de bien s'entendre avec les autres. Nous sommes une équipe, et nous vivons même ici, il serait donc dommage de se faire la tête. Du reste, ça ne m'empêche pas de préparer mes cours, et de tenir ma classe comme je l'entends. On me reproche parfois mon laxisme, mais je ne suis pas d'avis de montrer une trop grande sévérité, et puis les élèves écoutent dans mes cours, je pense que mon ton passionné les entraîne avec moi dans ce merveilleux endroit qu'est l'histoire. Certes parfois, je m'égare, mais je reste toujours dans mon sujet, et mes anecdotes sont, à mon avis un bon moyen de se plonger davantage dans l'époque que nous étudions.
En tous cas, toujours est-il que cet infirmier s'occupe bien de moi, et même si il a certes raison de me rassurer sur mon doigt, il ne lève pas les yeux au ciel comme l'aurait sûrement fait ma mère, et ne se moque pas de mon inquiétude, légitime.
- Je vous remercie, et vous avez sans doute raison, mais il aurait été idiot de ne pas venir. En plus, je n'avais pas de pansements sur moi, et Tania non plus malheureusement, sinon vous pensez bien que je ne serai pas venu vous ennuyez. D'ailleurs j'espère ne pas trop vous déranger?
En le regardant d'un peu plus près, je me rends compte que son visage m'est familier, sans que je ne parvienne à déterminer où j'ai bien pu le voir... Je fronce les sourcils et, après l'avoir interrogé, m'installe sur la table d'examen, fouillant toujours dans ma mémoire un peu confuse. C'est quand il parle de ma scolarité à Ravenswood que je tilte et m'exclame en levant le doigt :
- Mais oui! J'ai fait ma scolarité ici! Vous aussi?
naji2807

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Re: Ravenswood School - Cours de compréhension des espèces

Message par naji2807 »

Et il a raison en vrai ^^ même si il ne lui veut que du bien 8-)

Tadji Saeed, aussi appelé Prince Tadji
Dhampir, Prince imbu de sa personne
18 ans, Né le 18 Mars, 1m83

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Je propose mon aide à Siofra, parce qu'il semble évident qu'elle n'osera pas dire ce qu'il faut à Kholer. Ce qu'il faut lui dire, c'est d'aller voir ailleurs si elle y est... bon évidemment, même si je la conseillais, Siofra ne serait pas capable de le lui dire comme ça, et c'est vraiment dommage, parce que ça lui ferait des vacances de se débarrasser de ce sorcier de malheur... Mais soit, la douce Siofra ne serait sans doute pas capable de lui parler ainsi... elle est vraiment parfaite, comme ces petites fées toutes douces que j'aime tant mettre dans mon lit. Si on omet bien sûr son côté un peu buté... elle ne se débrouillera pas toute seule, et si elle lui parle avec ses sentiments ou ses pensées, elle n'arrivera probablement jamais à se détacher de lui... C'est fou tout de même de ne pas savoir accepter l'aide des autres quand on la propose, en plus je ne suis pas toujours là à proposer mon aide à tout le monde. Mais soit... je me contente de pincer doucement les lèvres en l'entendant, désapprouvant.
- D'accord ma belle, mais je suis là si tu en as besoin, même si c'est juste pour t'aider à trouver des choses que toi tu voudrais lui dire. Je continue de penser qu'il faut que tu restes ferme.
Elle peut me faire confiance, je ne suis pas vraiment du genre à aller raconter la vie privée des uns et des autres à droite et à gauche. Certes, j'aime connaître les coucheries de tout le monde, mais c'est aussi pour faire acte de bonne foi, car je ne marche pas sur les plates bandes des autres. J'ai par exemple appris qu'Elane et Kieran s'étaient remis en couple, et même si l'idée de draguer la vampire ne m'avait jamais traversé l'esprit, trop mauvais caractère, je le ferai encore moins maintenant. Je suis un gentleman, et je ne voudrais pas voler la copine d'un autre garçon, parce qu'il est évident qu'elle tomberait sous mon charme, et alors je serai en froid avec quelqu'un... et ça serait bien fâcheux. Alors je préfère les filles célibataires, et il y en a suffisamment pour que je m'en donne à coeur joie.
Quand je lui propose de penser à moi, pour se changer les idées, je ne suis pas vraiment surpris de la réaction de Siofra, et si j'en suis légèrement vexé, car il est toujours vexant de voir quelqu'un rire alors que je parlais sérieusement, je me console en pensant qu'au moins, je lui ai redonné le sourire et que, dans un sens, ce que j'ai fait à marcher. Siofra est plus belle quand elle sourit, comme toutes les filles, c'est aussi pour ça que je ne fais jamais pleurer les filles.
Elle commence alors à parler de ce qui lui plais et je hoche doucement la tête, pinçant néanmoins les lèvres quand elle évoque sa mauvaise blague. Je n'ai pas trouvé ça drôle de mon côté, mais, comme souvent j'ai laissé couler, parce que Siofra ne vaut pas la peine que je m'énerve. Et puis si je participe à lui redonner le sourire, je vais me contenter de cela et ne pas revenir sur ce chapitre peu amusant.
Quand elle m'interroge, un léger sourire étire mes lèvres, mais j'ai un moment d'hésitation. J'aime parler de moi, et je n'ai aucun problème à lui répondre, mais je sais pas si elle comprendra... je ne crois pas que Siofra ait déjà fait quoi que ce soit avec qui que ce soit.
- Ma passion est bien différente des tiennes, je lui réponds alors que mon regard se fait un peu plus sombre et que mes yeux s'ancrent dans les siens, il faut être au moins deux, mais c'est plus qu'agréable. Je pourrais te montrer un jour, si tu en as envie.
Le plus tôt serait le mieux, mais je ne compte pas la presser surtout si, comme je le pense, elle est encore vierge. Je ferai de sa première fois un moment mémorable, et je lui ferai connaître milles douceurs et délices, qui détourneront totalement ses pensées de tous ces chagrins qui l'habitent...
Mais évidemment, si elle s'entête à vouloir rester proche de Kholer, ça ne fonctionnera jamais complètement. Je ne connais pas bien le sorcier mais honnêtement, je n'ai aucune envie de le connaître, le voir de loin me suffit, il est inintéressant au possible, et me parait parfaitement détestable. Alors évidemment que je ne suis pas d'accord avec elle... mais je ne vais pas lui dire que je la trouve idiote de rester buter dans son idée, il ne faut pas dire ce genre de choses aux filles, même si c'est vrai.
- Non je ne suis pas d'accord, mais je te l'ai déjà dit, et tu ne veux pas m'écouter, alors je ne peux pas te forcer à abandonner ton idée, je me contente de dire.
Eparm12

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Re: Ravenswood School - Cours de compréhension des espèces

Message par Eparm12 »

Elias Pereira de Barros-Fonseca
18 ans│Dhampir-sorcier│Noblesse brésilienne déchue│Etoile éclipsée et meurtrie
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Nous ne connaissons pas la famille de notre défunte mère, si elle en avait une, mais j’imagine qu’elle en avait une, et je préfère ça que de penser qu’elle n’en avait aucune. Nous ne l’avons jamais connue et elle ne nous en a jamais parlé, ce qui m’attriste : et si nous n’étions pas que nous trois ? Une perspective qui nous ouvrirait de nouveaux horizons. La possibilité que nous ne sommes pas que nous trois existe, sa probabilité est très élevée et cette hypothèse me fait ressentir quelque chose sur quoi je ne peux pas mettre de mot pour l’instant, mais plus tard, peut-être que ce sera le cas. En attendant, si notre mère nous parlait aisément de la lignée dont descend notre géniteur, de ses ancêtres, et donc des nôtres, et plus largement de nos origines, en revanche, elle ne nous parlait pas de sa propre lignée, de ses propres ancêtres ni de ses propres origines. Elle nous avait un jour révélé qu’elle était portugaise et non brésilienne, même si elle avait acquis la double nationalité en épousant notre géniteur, lui-même brésilien, et au bout d’un an vécu sur le territoire brésilien après leur mariage, en tant que mari et femme, mais nous n’en savons pas plus : nous ignorons de quelle lignée elle était issue, certainement d’une dont les membres ont une affinité avec l’eau, l’élément par lequel se définissait notre mère en tant que prêtresse de l’eau, si elle avait des frères et sœurs, des oncles et tantes, des grands-oncles et grands-tantes, des cousins et cousines, au premier degré, au deuxième et ainsi de suite, et nous ne connaissons pas non plus ses parents, nos grands-parents maternels.
C’était comme si notre mère était seule et l’avait toujours été, avant qu’elle ne soit avec notre géniteur, et Jardel, Rose et moi avons longuement songé à ce qui expliquerait une telle solitude : sans doute que notre géniteur avait isolé notre mère, l’avait éloignée des personnes proches d’elle, que ce soit des parents ou des amis, il en aurait été absolument capable, et l’avait esseulée dans le but de ne l’avoir que pour lui, notre mère ayant été sa propriété, réduite à un objet, son objet, qui lui appartenait, qu’il possédait et qui n’était qu’à lui. Il avait contribué au développement d’un sentiment de dépendance qu’avait notre mère à son égard, dépendance qui s’était établie entre elle et lui parce qu’elle était profondément éprise de lui. C’est à cause de ça qu’elle est morte, qu’il a pu l’assassiner sans aucune résistance de sa part, car elle était amoureuse de lui, elle dépendait de lui et elle n’aurait pu s’opposer à lui : elle n’a pas riposté lorsqu’il a commencé à la frapper, la battre jusqu’à ce qu’elle rende son dernier soupir. Notre mère n’y a pas réagi, elle n’a pas bronché, elle s’est laissée faire et elle en est morte. Au point où elle n’a pu répondre à ses coups d’une quelconque manière, c’était qu’elle était réellement sous son emprise. Nous ne pouvons en être sûrs et nous ne le serons jamais, nous ne saurons jamais pourquoi est-ce que notre mère ne s’est pas rebellée contre notre géniteur, en tout cas, ça alimente nos soupçons : notre géniteur est encore pire que ce que nous croyions.
Il n’est pas qu’un homme froid au cœur de pierre, sa nature de vampire n’ayant jamais été adoucie par la moindre once d’humanité, au contraire, il est inhumain, et je suis persuadé qu’il l’a toujours été, lui qui n’est pas un vampire transformé, mais un vampire de sang pur centenaire, qui paraît quarantenaire. Fausto Pereira de Barros-Fonseca est un des pires, et, quand j’y pense, je me demande comment notre mère a fait pour s’éprendre de lui et demeurer avec lui. Est-ce qu’il y avait autre chose derrière son amour ? Est-ce qu’on nous a caché, dissimulé autre chose et menti, ce qui ne serait pas étonnant étant donné que beaucoup de choses nous ont été cachées durant notre enfance et notre adolescence ? Notre mère était secrète, et même si nous l’aimions de son vivant, que nous l’aimons morte et que nous l’aimerons toujours, nous n’étions pas attentifs à elle, ce qui est extrêmement dur à admettre. Ca me brise le cœur, parce que nous n’étions concentrés que sur nous trois et n’incluions pas notre mère dans le cercle de ce qui accaparait notre attention, alors que notre mère le méritait pourtant plus que n’importe qui ou n’importe quoi d’autre, elle qui était notre mère, oui. Malgré l’amour sincère que nous lui portions, nous nous détournions volontairement d’elle et je m’en veux, je m’en veux terriblement, mais nous ne pouvons pas revenir en arrière, ce qui est fait est fait, le passé est irrévocable, et j’espère que notre mère savait que nous l’aimions, ce que nous lui déclarions rarement de son vivant et que nous lui déclarons tous les jours depuis sa disparition. Elle nous manque… Elle nous manque affreusement, mais nous devons mettre ce manque de côté, dans un coin de notre esprit, de notre cœur, de notre âme, afin de ne pas être immobilisés, paralysés ni rester prostrés par lui.
Malheureusement, la vie continue sans notre mère et nous faisons de notre mieux pour avancer, car nous n’avons plus que nous trois et l’avenir, rien d’autre. Notre nouvelle vie en Angleterre nous tend les bras et j’essaie de ne pas y être réfractaire, de lui rendre son étreinte et de l’embrasser, parce que nous devons revivre, vivre de nouveau et non plus survivre, une renaissance, ce que Rose n’a pas encore compris et ne comprendra pas avant un bon moment, car elle estime que nous sommes au cœur de la guerre de nous trois contre le monde, sur le champ de bataille, au beau milieu des combats, ce qui n’est pas tout à fait vrai. Nous ne devons pas vaincre le monde, mais le réintégrer en étant de meilleures personnes qu’avant, à l’image de notre mère, mais c’est difficile pour nous, qui revenons de loin, euphémisme. Nous revenons de si loin, que nous ne savons plus comment nous comporter avec autrui, mais Jardel a rapidement su s’adapter afin de s’insérer dans le monde du travail tandis que Rose et moi demeurions à l’appartement, assis ou allongés sur un lit en se serrant l’un et l’autre, les yeux fixés sur le mur, avant qu’on ne se mette à regarder la télé un mois après notre arrivée en Angleterre et que Jardel décide que ça suffisait comme ça. Nous n’avons plus l’habitude des interactions sociales, nous ne pouvons plus interagir tel que nous le faisions, il nous faut trouver une autre manière de le faire, mais Sebastian Marsan, mon colocataire cette année, ne m’en a pas laissé le temps, m’acculant dans l’amphithéâtre selon son bon vouloir, et je ne peux pas lui échapper, et d’une parce que ça lui donnerait raison par rapport au fait que je l’évite, et de deux parce que je me suis installé à cette place pour le cours et qu’en changer subitement lui donnerait d’autant plus raison et ferait se questionner les gens alentour, or, je refuse d’attirer l’attention sur moi.
C’est un échec cuisant, d’abord avec Siofra au premier cours de sport de l’année, pendant lequel je comptais me tenir à l’écart et faire du basket, suivant finalement le cours aux côtés de Siofra et en gymnastique, et aujourd’hui avec Sebastian, qui m’a repéré dans l’amphithéâtre et ne me lâche plus, déterminé à me confronter, lui qui s’est assis à côté de moi pour « faire connaissance avec son coloc’ », n’est-ce-pas. Pour passer inaperçu, c’est raté, ça fait déjà deux élèves, ce qui est trop pour moi, et, depuis ce fameux cours de sport, lorsque je croise Siofra, que ce soit dans les couloirs, les cours qu’on a en commun, le réfectoire ou durant notre temps libre, elle m’adresse immanquablement un salut de la main agrémenté d’un sourire, de son joli sourire encore plus beau qu’au premier cours de sport : il a changé ou mon regard sur lui a changé. La première fois qu’elle l’a fait, je l’ai observée l’air impassible, intérieurement surpris, et me suis même tourné afin de vérifier si c’était bien à moi qu’elle adressait ses gestes, et, en constatant qu’il n’y avait personne derrière moi, je me suis retourné en concluant que c’était bien à moi. Ne sachant comment y répondre tant elle m’avait pris au dépourvu, je n’ai rien fait, mais, les fois suivantes, si je ne faisais toujours rien, j’ai fini par lui répondre sans un mot en l’imitant, d’un bref signe de la main, faisant rayonner Siofra. Ca semble lui faire plaisir quand je lui réponds silencieusement de la sorte, ce que je fais maladroitement, tout en retenue, mais avec de la bonne volonté, une envie de bien faire.
Sebastian, lui, n’a pas procédé progressivement comme Siofra : il m’a coincé, il n’y a pas d’issue et ça me bloque, Sebastian se tournant instinctivement vers les autres, instinct que j’ai perdu alors que mon instinct de survie s’est accru. Celui de Rose s’est accru davantage, mais le mien l’est néanmoins assez pour que je sois tendu, sur mes gardes, mais Sebastian n’a pas de mauvaise intention, il « vient en paix », le prouvant à l’aide d’un mouchoir qu’il a transformé en drapeau blanc et du salut vulcain. Je me doute que Sebastian ne pense pas à mal, mais il me force la main et je n’apprécie pas ça. Je n’ai jamais apprécié ça, les choses allant toujours dans mon sens lorsque j’étais plus jeune, et dès que ça n’allait plus, je faisais en sorte que ça aille de nouveau, quitte à blesser autrui. A présent, je suis partisan du « laisser faire les choses », mais Sebastian du « prendre les choses en main », ce qui m’agace puisque c’est moi qui le subis, mais je ne cille pas, jusqu’à ce que Bastian ait redressé la situation et que je lui mentionne Star Trek, ayant reconnu Spock dans son salut vulcain. Aussitôt, Bastian est, non pas content, mais euphorique, ce que je peine à comprendre, Star Trek étant un univers célèbre depuis sa création dans les années 1960 : j’ai dû prononcer la bonne formule magique, tandis que je n’ai plus besoin de prononcer de formule magique afin de jeter un sort. Il n’y a rien d’exceptionnel à ce que je connaisse Star Trek, car n’importe qui s’intéressant un tant soit peu à la pop-culture en a au moins entendu parler.
Etant donné que Jardel, Rose et moi travaillions pour avoir des résultats frôlant la perfection, mais que nous n’avions pas besoin de beaucoup travailler pour ça, nous nous reposions sur nos lauriers et regardions énormément de films et de séries adolescents. Nous ne faisions presque que ça de notre temps libre, passé devant l’écran plat, à jouer aux jeux vidéo ou à écouter de la musique, jusqu’à faire plusieurs nuits blanches par semaine. Résultat, notre culture générale est conséquente et nous connaissons tous les trois Star Trek, puisque nous en avons vu les deux premières séries, Enterprise et quelques films fondés sur Star Trek : La Nouvelle Génération, sans oublier les plus récents, mais pas tous, évidemment, ce qui est suffisant, même si ça ne me déplairait pas de regarder le reste, aimant beaucoup Star Trek. La science-fiction est un genre de films, de séries et de livres que j’adore, et Bastian a l’air de l’adorer aussi, lui qui est fan de Star Trek, de quoi faire dévier mes yeux sur un côté et sourire un peu, un petit peu, un tout petit peu, ce que Bastian n’a pas dû manquer étant donné qu’il est perspicace. Je lui rétorque en levant les yeux au plafond, blasé, quand, en versant dans l’ironie en comparant sa réaction à une réponse positive à une demande en mariage, Bastian en rit et je suis à deux doigts d’en rouler des yeux une seconde fois, mon sourire réapparaissant sur mes lèvres pendant quelques secondes en le voyant rire. Sa bonne humeur n’est pas désagréable, et je poursuis jusqu’à amener Star Trek : La Nouvelle Génération dans ma tirade, deuxième série qui date des années 1980.
Bastian me dément, me répliquant que certains ne connaissent même pas le nom de Star Trek, et il n’a pas tort, mais, en règle générale, on le connaît, à moins qu’il ne soit tombé que sur des gens qui n’avaient aucune idée de ce que c’était et auraient pu facilement croire à un nom de marque de tentes de luxe. Bastian ajoute qu’il en a connu quelques-uns et ça l’a manifestement marqué, voire traumatisé, au vu de la manière dont il l’évoque, comme si ç’avait été des aberrations, ce que je peux comprendre, même si c’est légèrement excessif, Bastian me précisant que ça fait bizarre quand on voit quelqu’un ne pas savoir de quoi on parle. Certes, c’est étrange, parce que la conversation ne va que dans un sens, celui de la personne qui sait, alors que l’autre ne sait pas et est entraînée par la première, car elle n’a pas le choix, et je saisis ce que Bastian veut dire, mais il doit sciemment exagérer. Enfin, il n’y a pas mort d’homme et il rit derechef en affirmant qu’il est encore trop tôt pour faire sa demande, qu’on se connaît à peine. J’aurais aimé qu’on demeure ainsi, sans se connaître plus que ça, mais ça va être compliqué à partir de maintenant, je le pressens. Cependant, ce qui me fait tiquer est sa réponse ambiguë : Bastian aimerait les gars ? Oh non. Je dois faire comme si de rien n’était, et vite.
Il sous-entend qu’il aime plein de choses, dont Star Wars, que j’adore, et Le Seigneur des anneaux, et je n’en suis pas spécialement étonné, même si je n’ai jamais porté Le Seigneur des anneaux dans mon cœur, que ce soit les livres ou les films. J’ai tenté de lire le premier tome, sans parvenir à dépasser le premier chapitre, et les films ne m’ont pas transporté tandis qu’on me les avait vantés d’être sensationnels. J’en attendais trop et en ai été déçu, toujours est-il que Le Seigneur des anneaux ne m’inspire pas grand-chose. Bastian juge que toutes les séries Star Trek valent le coup d’œil et j’en soupire discrètement : pourquoi pas… Et il est d’accord, m’approuvant sur le fait que Star Trek : La Nouvelle Génération est intéressante, sa justification étant juste. Il s’attarde sur Star Trek : Discovery, dont le titre m’est inconnu, parce que ça sort dans moins d’un mois, et ça m’intrigue, ma curiosité ayant été piquée au vif.
-Il y en a, mais peu, je lui concède. Un traumatisme, peut-être ? J’ironise en échos à mes pensées. Ce n’est qu’une question de temps, visiblement, j’use du sarcasme, ayant la rancune tenace. D’accord. Si tu le dis. Tu as raison, et c’est là un de ses nombreux intérêts. Non, qu’est-ce que ce sera ? Et je suppose qu’il y a des bandes annonces disponibles ?
Soudain, j’entends distinctement un craquement, un craquement d’os, et j’en suis pris de court, ne comprenant pas pourquoi est-ce que j’ai perçu un tel son tandis que ça ne provenait pas de mon corps, ce qui me choque, avant qu’il ne s’affole et qu’un déferlement d’émotions ne me balaient, me rendant compte que ce ne sont pas les miennes, mais celles de Rose. Je me fige sur ma chaise, statufié, uniquement mes yeux bougent, puis, mon corps suit leur mouvement, mon regard se relevant sur Rose plus haut, en mauvaise posture, fébrile. Elle a affreusement mal, et je l’aurais immédiatement rejointe si elle n’avait pas été en compagnie d’un gars, une fée, néanmoins, si j’en ai mal à mon tour, le désarroi de Rose me faisant mal au cœur, je ne remue pas, ce qui me demande un effort surhumain, entièrement focalisé sur Rose et seulement elle, lorsque la voix de Bastian retentit dans mon dos. L’amphithéâtre et les personnes présentes s’étaient effacés autour de moi sauf Rose et la fée, son actuelle voisine de classe, jusqu’à ce que la voix de Bastian ne me ramène brusquement à la réalité, si brusquement, que j’en sursaute violemment et fais volte-face, me servant de ma vitesse dhampirique par réflexe, une main agrippant le haut du dossier de ma chaise et l’autre le bord de la table, alors que je suis prêt à sauter de mon siège pour me ruer sur lui, les musclés bandés, les sourcils froncés et les yeux plissés, le regard accusateur, Bastian ayant commenté la scène : il a insolemment avancé que Rose ne risque rien avec Micah, car il est une bonne personne. J’en déduis que cette fée s’appelle Micah, et, inconsciemment, le mémorise, mais me braque, en colère : de quoi se mêle-t-il ? Il a également repéré Rose, c’est qu’il m’a vu avec elle, il a même sans doute déjà deviné qu’elle est ma petite sœur et ça m’irrite fortement. Il n’est au courant de rien, je n’accepte pas qu’il m’assure qu’elle ne craint rien de ce Micah parce qu’il est une bonne personne et sa présomption m’exaspère : quand on ne sait pas, on se tait. Micah a beau être une fée, je me méfie de lui, me méfiant de tout le monde, ne sous-estime personne, fée ou pas, et n’ai pas de leçon à recevoir lorsqu’il s’agit de ma famille et de sa protection. Furieux, je reste calme, glacial et distant, mais assène sèchement à Bastian, cassant :
-Je ne t’ai rien demandé. Mêle-toi de ce qui te regarde, Sebastian.
Mikasa_Ackerman

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Re: Ravenswood School - Cours de compréhension des espèces

Message par Mikasa_Ackerman »

Hello tout le monde!
Je n'ai pas suivi les posts en détails du coup je ne sais pas s'il y a des persos libres pour rp ? Si c'est le cas j'ai Angel de dispo, si ça intéresse quelqu'un :3
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Re: Ravenswood School - Cours de compréhension des espèces

Message par naji2807 »

Mikasa_Ackerman a écrit :Hello tout le monde!
Je n'ai pas suivi les posts en détails du coup je ne sais pas s'il y a des persos libres pour rp ? Si c'est le cas j'ai Angel de dispo, si ça intéresse quelqu'un :3
Hello Mika :) perso je n'ai plus de perso de dispo ^^' en revanche j'ai créé un discord, tu peux trouver le lien sur la première page, ce sera peut être plus simple pour communiquer :)
Yumeko

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Re: Ravenswood School - Cours de compréhension des espèces

Message par Yumeko »

Finngard│Norvégien│27 ans│189 cm│Sorcier│Infirmier remplaçant │Infirmerie │M. Williams


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Je ne suis pas d’une nature des plus sociables, même si je dis rarement non à une discussion. Disons que je ne vais pas automatiquement vers les autres pour faire la conversation. Je laisse plutôt les autres venir à moi s’ils en ont envie. Je crois que j’aime assez ma tranquillité et mon indépendance pour ne pas ressentir ce besoin de parler et de côtoyer les gens tout le temps. J’ai besoin aussi d’être seul, de me retrouver avec moi-même. Même si en travaillant et en vivant à Ravenswood en tant qu’infirmier, je suis obligé de vivre en communauté, avec mes collègues et les élèves. Heureusement, l’école est assez grande pour ne pas avoir l’impression de se marcher dessus. Déjà, j’ai une chambre individuelle et spacieuse où je peux jouer de la guitare et chanter quand j’en ai envie. Un petit tour de magie pour insonoriser la pièce et je suis sûr de ne déranger personne. Il y a la salle des professeurs où je me rends parfois même si je préfère la salle de repos plus calme à mon goût. Sauf si la météo ne le permet pas, je préfère passer du temps dehors, faire une ballade autour du lac, ou dans la forêt. Je n’ai pas mis longtemps à me souvenir de ce lieu, y passant déjà du temps en étant étudiant ici, pendant huit ans même si elle est assez grande. Peut-être pas assez grande pour s’y perdre sauf si on a un très mauvais sens de l’orientation. Je préfère passer mon temps libre à l’extérieur dès que j’en ai l’occasion même s’il m’arrive d’être parfois un peu casanier. J’aime le grand air, étant habitué depuis gamin quand je vivais en Norvège chez mes parents. Pendant leur temps libre, on faisait de longues ballades le long de la côte. Et cette envie est revenue plus forte quand j’ai tout quitté pour partir faire le tour du monde. L’appel peut être de la nature même si je ne suis pas un loup-garou. En tout cas, c’était l’envie de bouger qui m’a pris avec ce projet qui m’a fait découvrir des lieux, des cultures, des peuples, des plantes, d’autres types de magie…
Depuis mon arrivée, je n’ai pas discuté réellement avec mon patient du jour, seulement salué dans la salle des professeurs, salle à manger ou au détour d’un couloir. J’ai pu en voir son côté sociable et bavard adressé à mes autres collègues. Et jusqu’à présent, je n’ai discuté qu’avec peu de mes collègues. Je n’aurais pas employé le mot idiot à sa place. Non, il n’aurait pas été idiot de ne pas venir me voir pour une simple coupure mais lui et moi n’avons pas le même sens du mot urgence. Enfin, ce n’est pas grave en soi, je n’ai aucun patient et c’est plutôt calme.
- Disons que je ne m’attendais pas à voir un professeur débarquer pour une coupure au doigt mais puisque vous êtes là, je vais m’en occuper. Et je n’ai pas d’autres patients, non plus.
Mon patient semble réfléchir mais consent à s’installer sur la table d’examen alors qu’il m’interroge sur une possibilité de s’être déjà rencontré. La seule idée qui me vient à l’esprit est Ravenswood car je ne vois pas où on aurait pu se rencontrer sinon. Bien sûr, il y a toujours le hasard où l’on peut rencontrer quelqu’un à un endroit et le revoir à l’autre bout du monde. Mais le plus logique serait l’école où j’ai fait une grande partie de ma scolarité. Sa réponse ne se fait pas attendre, il a bien fait sa scolarité ici, tout comme moi. Et il m’interroge donc à ce sujet pendant que je me nettoie les mains.
- Tout à fait, j’ai aussi fait ma scolarité ici donc on a sans doute dû suivre certains cours ensemble. Vous avez quel âge ?
Il semble se rappeler vaguement de moi mais j’avoue ne pas me rappeler de lui pour le moment. La mémoire me reviendra peut-être avec un peu d’aide de sa part. A proximité de la table, je sors ce dont j’ai besoin pour faire le soin, à savoir un pansement, du coton et du désinfectant et me place devant lui.
- Montrez-moi votre doigt, demandé-je.
naji2807

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Re: Ravenswood School - Inscriptions ouvertes - Cours de sport

Message par naji2807 »

John Williams, dit Mr Williams
Sorcier, Professeur d'histoire
27 ans, Né le 21 Septembre, 1m80

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Du plus loin que je me souvienne, j'ai toujours aimé cette école, et surtout, les cours qui y étaient donnés. Bien que très mauvais en magie, j'y mettais autant que possible du mien, même si mon esprit était, je l'admets, souvent perdu dans les livres d'histoire que je cachais sous mes autres manuels. Sans être un rat de bibliothèque, il est vrai que je passais une grande partie de mon temps libre là-bas, bien que la bibliothécaire n'ait jamais été aussi charmante que Mlle Celeanar. Aussi, je n'avais une tonne d'amis, mais le peu que j'avais me suffisait amplement. Je n'ai jamais eu de petites amies non plus, un drame selon mes parents, mais ils ne comprennent de toutes façons pas non plus mon style vestimentaire, et surtout pas ma passion pour l'histoire. Malgré cela, ils m'ont toujours soutenu, et poussé à faire ce qui me plaisait, et je leur en suis reconnaissant.
Il n'empêche que, si je n'étais pas le plus sociable des élèves, je l'étais quand même assez pour que la tête de ce nouvel infirmier me dise quelque chose. Et si je lui parle d'abord de ma blessure, certes peu importante, mais tout de même assez pour que j'ai besoin d'un pansement, je ne manquerai pas de l'interroger à ce sujet. Je souris quand il me dit qu'il ne s'attendait pas à voir débarquer un professeur avec une coupure au doigt et hausse les épaules :
- Vous devriez dans ce cas vous y préparer, parce que je passe mon temps à me couper! je plaisante légèrement. Enfin plus sérieusement, merci de vous occupez de ça.
C'est vrai que je suis maladroit, et que je me coupe avec beaucoup trop de chose. Raison pour laquelle, notamment, je ne cuisine pas... mais je parviens à me couper tout de même. Je me rappelle d'une fois où je me suis coupé, et bien coupé d'ailleurs, avec un opercule de bouteille de lait... ma mère a eu un tel fou rire que j'ai du aller me chercher mes pansements tout seul.
Je finis par lui demander si je ne l'aurai pas vu quelque part, et quand il m'interroge sur ma scolarité à Ravenswood, je sais que j'ai vu juste.
- J'ai 28 ans dans quelques jours, et vous? Mais oui ça doit être ça, sans doute, je suis un sorcier, vous aussi n'est-ce pas?
Si je ne suis pas doué avec ma magie, il est des choses que je peux encore sentir, tout de même.
Comme il me demande de lui présenter mon doigt, je lui montre la plaie qui ne saigne déjà plus, mais me crispe un peu, dans l'attente. Le désinfectant ça pique...
Eparm12

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Re: Ravenswood School - Cours de compréhension des espèces

Message par Eparm12 »

Texte à caractère explicite.



Naël Hazel
17 ans│Elfe│Colombien│Diablotin charmeur│Soleil de la passion
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SOS


Je n’aime pas perdre le contrôle de moi-même. En réalité, j’ai horreur de ça, comme j’ai horreur d’ennuyer les gens, parce que crise est synonyme de perte de contrôle et que lors d’une crise, je le perds immanquablement, avant de visualiser mon père dans mon esprit au terme d’un effort surhumain, de me concentrer sur son image, sur son visage, sur sa voix, cette dernière étant l’unique chose qui me permet de reprendre peu à peu le contrôle sur moi-même, de me calmer et de m’apaiser. Je hais les crises, je me hais quand j’en fais et je me hais pour en faire depuis toujours, d’aussi loin que je me souvienne. Je suis né avec, peut-être même que c’est une crise à l’intérieur de son ventre qui a eu raison de ma mère, je ne le sais pas, je n’en sais rien et n’en saurai rien, je ne veux pas le savoir, car, de toute manière, je sais déjà que j’ai tué ma mère, que je suis responsable de sa mort, ou plutôt de son meurtre, puisque je suis né et qu’elle en est morte. Ma naissance l’a tuée et je ne m’en suis jamais pardonné, je ne m’en pardonne pas et ne m’en pardonnerai pas, je ne le peux pas, pas alors que j’ai repris sa compagne à mon père, ça m’est impossible, c’est au-dessus de mes forces. Il a encore perdu un être cher à son cœur, et par ma faute cette fois-ci, pas celle des êtres humains, et je ne comprends pas comment mon père fait pour ne pas m’en vouloir, parce qu’il me répétait inlassablement que je n’ai rien fait, que je n’y suis pour rien, que je n’en suis pas responsable tel que je le crois, tel que je le pense, tel que j’en suis persuadé, que je ne dois pas m’en tenir pour responsable et qu’il n’y a personne responsable de la disparition de ma mère, car c’était son destin, écrit dans les étoiles, et le plan de Dieu pour elle, parce que Dieu a un plan pour chacun de nous, ma mère l’ayant rejoint selon mon père.
Une fois et une seule, j’ai songé à la possibilité qu’il ait raison pendant quelques secondes, mais n’ai pas pu me détacher du fait que, objectivement, je suis né et ma mère est morte parce que je suis né. Son corps n’a pas supporté l’accouchement, elle n’a pu l’endurer jusqu’au bout, jusqu’à son terme, elle ne m’a pas vu naître et je ne crois pas qu’elle l’ait même ressenti lorsque je suis sorti d’elle, simplement, j’étais de trop, et mon père en a payé le prix fort en perdant celle qu’il aimait, qui l’aimait en retour, qui partageait sa vie. Il me disait souvent que je suis la deuxième plus belle chose qui lui est arrivée après celle qui est d’avoir rencontré ma mère, que je suis le fruit de leur amour, de leur union, même s’ils n’étaient pas mariés, que je concrétise la réunion de deux âmes, que la mienne est leur fusion, et si c’est sans doute vrai, je suis surtout celui qui a enlevé la vie à une femme, une compagne et une mère qui n’a jamais pu l’être, sauf en donnant naissance à un fils, qui l’a tuée en remerciement. Peut-être que mes crises sont mon châtiment, dont je ne me plains pas, et je n’ai pas le droit de m’en plaindre, néanmoins, je lutte contre elles, je lutte, car la vie me quitte quand je fais une crise, jusqu’à ce que je respire de nouveau, revivant à chaque fois : oui, j’ai tué ma mère, et maintenant que c’est fait, que c’est passé et qu’il ne me reste que mon père, je dois faire en sorte de lui rendre la vie facile, en ne l’aidant pas uniquement par culpabilité, mais parce que je le veux, j’en ai envie, j’ai envie de travailler nos terres avec lui, de partir en expédition dans la forêt amazonienne avec lui, d’aller au village avec lui. J’ai envie de vivre avec mon père, que nous soyons heureux ensemble, malgré la présomption de ce souhait, de me racheter, en lui offrant sans compter tout ce qu’il mérite de la part d’un fils, de l’amour, de la loyauté, de l’attention, car mon père mérite tout le bonheur du monde : il est une bonne personne.
La vie est précieuse, je l’ai constaté à bien des reprises, et je vis afin de faire vivre le souvenir de ma mère, pour mon père et pour moi. Cependant, parfois, je n’y parviens pas, je n’y parviens plus, et j’oublie en buvant, en me noyant dans l’alcool. Je sais pertinemment que l’alcool, si on en abuse, qu’on franchit nos limites corporelles et qu’on ne s’arrête plus, fait perdre le contrôle de soi, mais mon désir d’oubli est infiniment plus fort que mon horreur de perdre le contrôle de moi-même, alors il l’emporte sur lui et je bois pour oublier en dépit de ma perte de contrôle entraînée par la boisson, contrôle qui m’a échappé dès le premier événement de cette nouvelle année scolaire à Ravsnwood : le bal de rentrée. Vulgairement, mais ç’a le mérite d’être la vérité, parce que je ne tourne jamais autour du pot, j’y ai bu comme un trou, ce que je ne peux décemment pas nier, au point où le lendemain matin, en me réveillant dans mon lit, je ne me suis rien rappelé de la veille, si ce n’était d’avoir pénétré dans la salle de bal. A partir de cet instant, c’est le noir complet, le noir et rien que du noir, jusqu’à ouvrir les yeux, au milieu de mes draps. J’ai recommencé. Ce n’était pas la première fois qu’une telle chose se produisait, que je n’ai aucun souvenir de la soirée, c’était déjà arrivé en Colombie et ma deuxième année ici, en Angleterre. En Colombie, j’ai testé toutes sortes de drogues, du cannabis, pour commencer, puis de la cocaïne, de l’héroïne, de l’ecstasy, des amphétamines, mais ça ne m’a pas plu, car je n’oubliais pas vraiment en en prenant, donc j’ai arrêté les drogues et bois seulement de l’alcool. Les drogues et l’alcool sont nocifs pour la santé, ils sont même dangereux, très dangereux, et peuvent causer de graves dégâts physiques, physiologiques et psychologiques, irrémédiables la plupart du temps, mais, étant jeune, ça ne m’a pas freiné.
Heureusement, après avoir goûté à chacune de ces drogues, je n’en ai plus jamais repris : à l’heure actuelle, il n’y a que mon foie qui souffre occasionnellement de la boisson, et il n’y a manifestement pas que l’alcool qui me fait oublier, mais à présent une jeune fille blonde, devenue ma voisine de classe pour le cours qui suivra, de compréhension des espèces, il me semble. Je suis fasciné, captivé et subjugué par elle, et elle paraît s’intéresser à moi, pas de la même manière, mais ça m’importe peu, elle est intéressée ou elle n’aurait pas pris la peine de s’asseoir à côté de moi, de me sourire et de m’adresser la parole, me tirant de ma transe. Le début de quiproquo ne demeure qu’un début lorsque j’apprends maladroitement à mon interlocutrice que je l’ai oubliée, que j’ai oublié le moment intime qu’on a passé ensemble, que j’ai tout oublié, et je me prépare à encaisser sa colère, mais elle ne s’énerve pas, au contraire, se contentant de m’observer avec gourmandise, ce qui me fait rougir, étant donné qu’elle ne m’a pas vu qu’avec des vêtements dans un autre contexte, mais également sans. J’ai un léger coup de chaud, quand elle me précise qu’elle veut que je me souvienne, m’acculant, me désarçonnant et me faisant culpabiliser, et j’en culpabilise affreusement, m’excusant de l’avoir vexée et me justifiant, avant de lui révéler ce que je pense profondément, que je ne peux pas oublier une fille aussi belle qu’elle, en lui promettant implicitement que je ne l’oublierai plus, sans arrière-pensée. Ce ne sont pas de belles paroles en l’air, et elle me réplique en me questionnant : est-ce que je bois toujours au point de ne plus me rappeler ma partenaire d’une nuit ?
Mes yeux s’agrandissent, un long frisson descend le long de ma colonne vertébrale et je rougis davantage, mon visage se réchauffant. Elle croit que j’ai une partenaire à chaque fois ? Ce n’est absolument pas le cas, parce que je ne couche qu’en ayant des sentiments, même si ma première fois fut il y a longtemps, avec une fille que j’appréciais, mais dont je n’étais pas amoureux. Certes, l’alcool me fait faire autre chose que ce que j’escompte, mais je ne couche pas sur un coup de tête d’ordinaire. Par ailleurs, j’aime les filles, elle en est la preuve vivante, mais j’aime aussi les gars, ce qu’elle n’a pas besoin de savoir. Non pas que j’en aurais honte, certainement pas, mais ma vie sexuelle ne regarde que moi, et elle me répond qu’elle espère que je ne l’oublierai plus, sinon, elle en sera encore plus vexée, avertissement que je prends au sérieux. Je m’en veux énormément pour ça, et elle me remercie pour mon compliment et me le retourne : moi aussi, je suis très beau selon elle, et, gêné, je détourne le regard sur un côté en déglutissant discrètement, ce qui est difficile, ma gorge étant sèche, avant de le ramener dans le sien et de reprendre la parole, déstabilisé, mal à l’aise et hésitant :
-Je… Je bois beaucoup, c’est vrai, mais… Je n’ai pas souvent… De partenaire. Je ne couche pas comme ça, d’habitude… J’attends d’avoir des sentiments avant de passer à l’acte… Je ne t’oublierai plus. Je t’en prie, je suis sincère et… Merci…
Je m’excuse, ce qui n’a pas l’air de lui plaire, suis choqué de me rendre compte que c’est elle, que c’était bien elle l’autre soir, et, n’en pouvant plus, j’évite ses yeux en posant les miens sur nos mains jointes en m’excusant, me justifiant toujours, avant de m’excuser en fonction de ce qui lui convient. Elle accepte mes excuses et, pareil à un ballon de baudruche, je soupire et me dégonfle instantanément, la tension qui habitait mes muscles se dissipant tandis que j’en suis soulagé, et je lui souris franchement, content :
-Merci beaucoup.
Cependant, mon sourire retombe aussi vite qu’il est apparu sur mes lèvres lorsqu’elle raffermit notre proximité. Je m’immobilise sur ma chaise, paralysé, en la fixant des yeux, son corps à quelques centimètres du mien, son odeur m’engourdissant : ses effluves fraîches, florales et légères m’envahissent. Je me contracte et mon cœur bat la chamade tandis que je suis coincé par elle, mon propre corps y réagissant violemment, mais c’est lorsqu’elle me demande de l’appeler Callie ou Reina que j’éclate. Percevoir ses lèvres si proches de moi, de ma peau, d’une de mes zones érogènes, me rend fou, le son de sa voix me rend sourd et sa vision me trouble, me perturbe et me fait la désirer, mais son prénom, Callie, est le déclencheur. Un tel déclencheur, que mon membre s’érige alors que je suis balayé par la vague de mes émotions liées à ce prénom, étourdi par sa puissance, qui m’a frappé en plein ventre, me coupant le souffle. J’en ferme les yeux, et serre les dents et les jambes comme pour couper court à ma soudaine érection, brusque, brutale, violente. Callie commence à me narrer notre histoire, le bruit dans l’amphithéâtre se muant en bourdonnement, néanmoins, je capitule et recouvre la vue en me soustrayant quelque peu à l’emprise de Callie, expirant, la respiration saccadée et le souffle haché, avant de la prier de s’arrêter là, de ne pas poursuivre, ou je ne pourrais pas me maîtriser, et Callie, qui m’a entendu, ne cille pas, ses yeux rivés sur moi.
Elle se tait durant plusieurs secondes, qui me paraissent interminables, avant qu’elle n’abdique à son tour et ne m’interroge : est-ce que je me souviens de tout à présent ? Je suis incapable de déterminer si je me souviens de tout, en revanche, je me souviens de quand nous nous trouvions dans la salle de bal et dans ma chambre, contre le mur et sur mon lit. Je suppose que je me souviens d’au moins beaucoup de choses, même si ce qui s’est passé dans mon lit est toujours flou, et, sans réduire la distance que j’ai réinstaurée entre nous, je cherche son regard du mien et le croise, m’y raccrochant, gagné par l’épuisement.
-Je… Je ne sais pas… Mais… Je me souviens de… De la grande salle… Du… Du mur et… Du lit…
J’espère que ça lui suffira, en espérant d’autant plus qu’il n’y a eu aucune autre étape succédant à ces trois-là. Il n’empêche que Callie est gentille à mon égard, elle a été indulgente, compréhensive et tolérante, et ça me touche, c’est pourquoi j’ajoute faiblement :
-Merci pour… Pour ta gentillesse…


Flashback


Texte à caractère explicite.



Naël Hazel
17 ans│Elfe│Colombien│Diablotin charmeur│Soleil de la passion
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I’ll Make Love To You


Il est vrai que je suis heureux de rencontrer quelqu’un ce soir, à l’occasion d’un événement important de l’année scolaire, et en suis chanceux, mais je ne crois pas qu’il existe des personnes « moches ». Je pense humblement que les gens sont tous beaux, mais qu’il y en a qui ne se mettent pas en valeur pour diverses raisons, ce qui n’altère en rien leur charme. Après, il y a des personnes plus belles que d’autres et le nier serait profondément hypocrite, ce qui n’empêche pas la beauté d’être relative selon chacun et quelque chose de négligeable au sein des relations humaines. Cependant, j’admets sans l’admettre que celle de ma cavalière compte à l’heure actuelle, car elle me subjugue et me donne terriblement envie d’en contempler et admirer plus, bien plus, parce que ce qui domine entre nous est clairement l’appel du corps, de la chair, du sexe, de la luxure, que ce soit d’un côté ou de l’autre.
Je ne pensais strictement à rien en la rattrapant, si ce n’était que je ne souhaitais pas qu’elle se fasse mal ou se blesse, mais maintenant qu’elle est pendue à mon cou, dans mes bras, son regard brillant dans le mien, ses courbes sur mes formes, ses doigts sur moi et les miens sur elle, il est franchement extrêmement compliqué pour moi de songer à autre chose qu’elle, des images me venant en tête et défilant dans mon esprit sans aucun filtre ni aucune pudeur : j’imagine ce que sa robe cache, j’imagine le dévoiler, le toucher, le caresser, l’embrasser, la capturer, la combler, encore et encore, la faire gémir, crier et jouir… Je l’imagine sur moi, autour de moi, m’envelopper, m’avaler, me pousser à bout… C’est ce qui se dessine dans ses yeux, yeux que je perçois malgré son masque, qu’elle porte à la perfection et qui dissimule une partie de son visage, pourtant, ses traits sont visibles et le fait que je ne la connaisse pas, et que son masque et ses vêtements la protègent légèrement de moi, m’échauffent et me stimulent, suscitant instantanément le désir.
Je me lèche les lèvres, car je vais la dévorer toute crue si elle ne rompt pas le contact ni ne s’éloigne, mais, pour le moment, elle n’en fait rien, me souriant et l’approfondissant d’elle-même. Je prends entre mon pouce et mon index une mèche de ses cheveux, que je replace derrière son oreille, cheveux doux et soyeux dont le parfum floral envahit mes narines et mon système nerveux, y pénétrant et faisant se déconnecter temporairement mes synapses. Elle me renvoie mon sourire en coin et le piège se referme tranquillement sur elle grâce à la table du buffet alors que j’accède à mon désir en m’attardant sur sa cuisse, des frissons la parcourant. Je le sens, parce qu’une de mes mains est ancrée dans le creux de ses reins, notre proximité mettant à nue nos ressentis, et j’y cueille ses frissons, mon membre grossissant peu à peu et rendant mon pantalon étroit.
J’ai chaud, j’étouffe plus encore qu’avant, et elle a chaud également, son corps brûlant contre le mien. Je repasse ma langue sur mes lèvres, car je me vois lui faire intensément et passionnément l’amour, la fusion étant ce que j’attends avec une immense impatience… Elle alimente la discussion tandis que j’alimente la chaleur qu’elle dégage, alors que son entrejambe se repose sur ma cuisse. J’en soupire imperceptiblement tandis que je me rends compte que son sous-vêtement est d’une finesse qui me permet d’y découvrir une légère humidité, et je ne manque pas sa bouche qui s’entrouvre comme pour libérer un soupir sans qu’il ne vienne, sa langue apparaissant et la mouillant alors que je m’incline vers elle et atteins son oreille en suivant un tracé sensuel, sa voix me provoquant et m’emplissant l’esprit. Je lui réplique sur le même ton :
-De rien, je suis sincère… Moi aussi…
Soudain, lorsque j’embrasse son hélix, elle m’agrippe, raffermissant notre proximité et faisant bouger en avant ma cuisse contre son entrejambe, qui s’y frotte brièvement, attisant le feu régnant au niveau du mien tandis qu’elle me tient et que je la serre contre moi en soupirant dans son oreille et embrassant une seconde fois la peau de son cou en-dessous, avant de chuchoter son surnom, lascif. Je ne m’arrête pas en si bon chemin, embrassant davantage la courbe de sa gorge dans une trajectoire descendante, langoureux, ma bouche et ma langue sur sa peau, avides, quand j’entends mon prénom et une invitation explicite, qui me tombent dans l’oreille. La baisant une dernière fois dans le cou, je me redresse, le regard luisant d’envie, mon membre continuant de s’ériger et de gonfler. Je ne réponds pas à sa question, décidant de lui montrer et lui faire vivre ce que je veux, puisqu’elle vient de me dire ce qu’elle veut, et ma jambe entre les siennes s’abaisse, la délivrant de la pression qu’elle exerçait presqu’involontairement sur son sexe, avant que je ne la maintienne et glisse un bras sous ses genoux, la soulevant de terre. Aussitôt, mais sans me précipiter pour autant, je nous fais quitter la grande salle, en sortant et transportant Callie ainsi. Je marche et arrive sans encombre devant la porte close de ma chambre et celle de mon colocataire, puis redépose Callie sur ses pieds tout en gardant un bras autour de sa taille.
J’ouvre la porte et entre dans la pièce sans même vérifier s’il y a quelqu’un, attrapant Callie par la main et l’y faisant entrer à ma suite. Mon pied sur la porte, je la referme d’un vigoureux coup sans lâcher Callie des yeux, alors que je me débarrasse de ma veste, de mon veston et de ma cravate avec empressement, les jetant par terre, et me déchausse en appuyant adroitement sur le talon de mes chaussures à chaque fois, avant de fondre sur Callie, la plaquant contre le mur le plus proche. Je n’en peux plus ; la tension est trop forte. Haletant, je tiens un de ses poignets, que je plaque aussi sur le mur à côté de sa tête, ma main libre coulissant sur sa poitrine et s’introduisant directement entre ses jambes. Elle passe et repasse sur sa culotte en une cadence soutenue, y imposant mon empreinte, une de mes jambes faisant relever sa cuisse et l’écarter pendant que je l’embrasse enfin à pleine bouche, ardent, mes lèvres sur les siennes charnues, que je dévore, et ma langue percutant la sienne, glissant dessus et la caressant avec voracité, entamant un ballet obscène, une jouxte sensuelle de salive et de soupirs. L’adrénaline qui coule dans mes veines les enflamme, primitive, tandis que je meurs à petits feux sur elle sans cesser mon mouvement de va-et-vient sur son sous-vêtement, la caressant par-dessus. Entre deux baisers, désirant qu’elle m’avoue qu’elle me veut, je lui intime, le souffle court :
-On est… Dans un endroit… Plus intime… Qu’est-ce que tu veux… Callie ?

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melemele14

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Re: Ravenswood School - Cours de sport - Sondage

Message par melemele14 »

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29 ans - Homme - Fée - Surveillant

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Zinna éclate de rire après ma plaidoirie pour défendre l'honneur des fées. Bon, j'exagère un petit peu, mais je déteste les clichés, surtout ceux qui me font passer pour une chochotte complètement naïve. Je ne suis pas macho, je ne suis pas le genre de personne à dire que "les hommes doivent être forts et protéger les plus faibles, les hommes ne doivent pas pleurer" et tout ce ramassis de connerie. En revanche, je déteste qu'on me sous-estime. Certes, je suis une fée, il n'est pas dans ma nature d'être malveillant, mais ce n'est pas pour autant que je ne peux pas vous fo*tre une bonne raclée.

J'espère bien que tu plaisantes, sinon je ne pourrais plus m'afficher avec toi, j'aurais bien trop honte, dis-je avec un sourire moqueur. Blague à part, je sais que c'est cette idée que les gens ont des fées, mais je trouve ça tellement ridicule. Tu m'imagines, toi, avec un sourire niais sur le visage H24, un mot gentil pour chaque personne dans ce bâtiment, une petite larme versée dès que je vois une fourmi se faire écraser par la chaussure d'un élève ? Je veux bien que je ne suis pas quelqu'un de désagréable, mais il ne faut pas exagérer, dis-je en riant.

Mon petit numéro la fait rire à un point que j'entraperçois des larmes aux coins de ses yeux, et je lui lance un sourire victorieux. Je devrais un jour penser à faire un one-man show, si tout le monde est aussi bon public que Zinna je me ferais un bon petit pactole en un rien de temps ! Nous discutons ensuite pâtisserie et je suis ravi de pouvoir avoir cette conversation avec quelqu'un, ce n'est pas comme si je pouvais discuter comme je voulais avec les cuisiniers de l'établissement, ils sont sans cesse occupés !

Honnêtement, je pense qu'il y a des élèves je-m'en-foutiste, mais je reste persuadé qu'un élève motivé saura donner de bons résultats avec un bon professeur, alors que si le professeur n'est pas bon de base, il sera difficile d'obtenir des résultats, que l'étudiant aie la motivation ou non, tu vois ce que je veux dire ? En tous cas, je te donne des leçons quand tu veux ! Je n'ai pas vraiment l'opportunité de me promener dans les cuisines à ma guise, j'ai déjà essayé et je me suis fait enguirlander par le chef, peut-être que si j'amène quelqu'un pour une petite leçon de pâtisserie il sera plus conciliant, dis-je avec un grand sourire.

La conversation s'orientant vers les adolescents et la façon de les gérer, j'hausse les sourcils en direction de Zinna. C'est qu'elle me charrie dîtes-moi ! Je ne m'attendais pas, en mettant les pieds à Ravenswood, à tomber sur quelqu'un avec qui je m'entendrais aussi bien et qui aurait le même humour que moi, je vous l'avoue, mais j'en suis ravi ! Moi qui avais peur de m'embêter, je suis rassuré maintenant. J'hoche la tête lorsqu'elle me dit qu'il y a des fortes têtes dans cette école et je lui lance un sourire carnassier.

Ne t'en fais pas pour moi, je sais être très forte tête quand je veux, moi aussi.

Je vois dans les yeux de Zinna une lueur d'agacement à la mention de ses frères, et j'imagine un instant qu'elle ne s'entend pas avec eux. Je comprends bien vite qu'il s'agit en fait d'une rancune liée à son enfance et à sa situation face au soleil et je pouffe devant son air boudeur. Il est vrai qu'à sa place, j'aurais la rancune tenace si ma fratrie me narguait avec des activités que je ne pouvais tout simplement pas faire.

Bah ! Qui a besoin d'une plage lorsque tu as une étendue de forêt telle que celle-ci, et surtout un lac auquel on peut avoir accès à toute heure de la nuit ? Bon je t'avoue que j'adore la plage, j'ai grandi en bord de mer, mais le lac qui se trouve ici a directement accroché mes yeux et je compte bien m'y baigner aussi souvent que possible ! Ce qui compte c'est qu'il y ait de l'eau, et l'avantage c'est qu'il est accessible la nuit également, dis-je avec un clin d'oeil.

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Yumeko

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Re: Ravenswood School - Cours de compréhension des espèces

Message par Yumeko »

naji : Je ne suis pas sûre que Micah voit les choses comme ça ;p

Siofra│Britannique│16 ans│161 cm│Elfe│Amphithéâtre ǀ Tadji


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J’apprécie les intentions de Tadji à mon égard, qui souhaite m’aider avec Dorcha le jour où je déciderai d’aller le voir et discuter avec lui de ce qu’il s’est passé entre nous, de la façon dont j’ai ressenti les choses à ce moment là et comment je les vois. Un jour, je ressentirai le besoin d’aller le voir et de lui parler mais quand je me sentirai suffisamment prête pour le faire. Cela ne se passera pas aujourd’hui, ni demain, mais un jour, c’est certain. Tadji est même prêt à m’aider à trouver les bons mots mais que je devrais les dire fermement. Mais cela reste sa façon de penser mais je ne suis pas sûre qu’elle soit celle que je souhaite. Tadji et moi sommes trop différents pour avoir la même vision des choses et de la vie même si cela ne coûte rien de retourner le voir plus tard pour qu’il me donne des conseils. Après tout, je ne serai pas obligée de les suivre, je peux seulement les écouter. Tout comme j’écoute toujours les conseils de Micah quand il m’en donne. Ils sont toujours précieux à entendre, il trouve toujours les mots justes, les mots qu’il faut pour m’aider, et me réconforter. Heureusement, qu’il est là car je ne sais pas ce que je ferais sans lui.
- Merci pour ta proposition Tadji, merci de vouloir m’aider, j’apprécie ce que tu fais et je m’en souviendrai. Je ne sais pas si je resterais ferme mais je prends en compte ce que tu me dis.
Je peux penser à plein de choses pour essayer de me remonter le moral mais penser à moi-même n’est pas ce qui me rend la plus heureuse contrairement à Tadji. Mais penser à des souvenirs vécus, ça, ça peut me redonner le sourire. Je peux penser à mes vacances de cet été par exemple. A l’une de ces belles journées où il faisait particulièrement beau. Avec Micah et nos parents, nous sommes parties passer la journée à la plage près des falaises. Il y avait du vent ce qui rendait l’air particulièrement doux. C’était agréable. On avait emmené de quoi manger le midi, installer nos serviettes sur le sable. Papa et mon oncle sont partis se balader pour essayer de trouver des coquillages. Maman et ma tante, en train de lire ou de papoter, Micah avec son cahier et ses crayons pour dessiner. Et moi la plus courageuse, à aller dans l’eau. Elle était très froide, elle ne devait pas faire plus de 15 ou 16 degrés. Mais ça ne m’a pas arrêté pour autant. Je me suis baignée, beaucoup plus courageuse que le reste de ma famille même si mon père y a été aussi. Les autres se sont contentés d’y tremper les pieds dans l’après-midi. Mais je me suis amusée en sortant de l’eau à aller voir Micah et le serrant par derrière pendant que j’étais mouillée en éclatant de rire face à ses maigres protestations. J’étais un gros glaçon selon lui ce qui a fait redoubler mon hilarité. Pendant que je séchais au soleil, je regardais Micah dessiner, discutant en même temps de tout et de rien. Quand mon père et mon oncle sont revenus de leur promenade, ils ont ramené quelques jolis coquillages que Micah a dessiné et j’en ai gardé quelques-uns en souvenir de cette journée passée bien trop vite.
Mais grâce à Tadji, je peux rire de nouveau. Je ne suis pas sûre qu’il apprécie autant que moi ma réaction mais c’est assez drôle. Il a le mérite de me faire rire et de me remonter le moral donc dans un sens penser à lui me rend plus heureuse. Et cela fait du bien de pouvoir rire à nouveau, de laisser un rire s’échapper de mes lèvres. Cela a quelque chose de libérateur, un poids quittant mes épaules. Je me sens mieux et c’est grâce lui alors je peux le remercier pour cela. J’aime tellement rire, cela m’avait manqué comme si je me retrouvais aussi moi-même. Je préfère rire que d’être triste. Quelques souvenirs de Tadji me redonnent aussi le sourire comme celui dont je lui fais part. Le jour où j’ai créé une couronne en papier que j’avais colorié et que je lui ai posé sur la tête en lui disant : Voici ta couronne Prince Tata. Sauf que je ne suis pas restée, je suis partie sans demander mon reste en éclatant de rire. Je trouvais ma blague drôle mais je n’étais pas sûre qu’elle lui plaise autant. Et je pense qu’elle ne lui plait pas beaucoup plus aujourd’hui mais elle me redonne aussi le sourire.
Curieuse, je l’interroge à son tour sur sa passion bien différente mes siennes comme il le dit. Cela ne m’étonnerait pas car je n’ai jamais vu Tadji pratiquer de la gymnastique, et étrangement, je ne le vois pas faire la roue ou un salto. Et d’un coup, j’ai la vision de Tadji sur la poutre et un grand sourire étire mes lèvres. Je trouve ça drôle. Et je le vois encore moins pratiquer de la danse même si je crois me souvenir qu’il danse bien au bal. Je n’ai jamais dansé avec lui, et je ne me rappelle même pas l’avoir vu au bal de la rentrée. J’ai passé une partie de la soirée en compagnie d’Adan qui m’a même invité à danser. C’était agréable et j’ai passé un bon moment en sa compagnie. Mais c’est vrai que je n’ai pas eu trop l’occasion de discuter beaucoup avec lui depuis. Le regard de Tadji change, il est différent et il ne m’a jamais regardé de cette façon, il est beaucoup plus sérieux, et plus… je ne sais pas. Je n’arrive pas à mettre le doigt dessus. On me regarde rarement de cette manière. Je connais plein de choses où l’on peut être deux ou plus et s’amuser comme danser, pratiquer un sport collectif, jouer à un jeu de société, de balle ou autre… Et même manger, sortir, aller au cinéma, se balader, faire les magasins, grimper aux arbres, aller à la plage ou à la piscine… est bien plus sympas à deux ou à plusieurs. Mais je n’ai pas l’impression que l’on pense à la même chose…
- Cela ne m’étonne pas Tadji, je ne te vois pas faire de la gymnastique, ni de la danse irlandaise. C’est quand même plus sympa si c’est agréable mais tu parles de quoi ?
Il veut bien me montrer et je suis partante mais c’est mieux si je sais de quoi il parle parce que je me demande ce que peut bien être la passion de Tadji.
Nous n’avons pas la même vision des choses concernant ma relation avec Dorcha. Il aimerait que je m’éloigne de lui et y mette fin définitivement. Sauf que je n’ai aucune envie de renoncer même si j’ai peut-être tort comme il le pense et peut-être Micah même s’il ne m’obligera jamais à faire quoi que ce soit que je ne veuille pas. J’aimerai, au moins, discuter avant avec lui, un jour ou l’autre. Je ne veux pas rester dans cette situation alors qu’elles peuvent s’arranger. C’est ce que j’espère en tout cas, je le souhaite de tout mon cœur.
- Si je t’écoute Tadji, seulement, j’ai le droit de ne pas être d’accord avec toi.
Dernière modification par Yumeko le mer. 31 juil., 2019 7:27 pm, modifié 1 fois.
Aveeno

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Re: Ravenswood School - Cours de compréhension des espèces

Message par Aveeno »

Briac

Professeur de self-défense/dhampire/mâle/29 ans/1m93[/mid]
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En entendant ses derniers mots, il ne put s'empêcher d'afficher ce demi-sourire sur son visage.
Kelly sortit et il suivit en fermant la porte. Dans quelques minutes, ils seront dans la salle à manger.
Alors qu'il marchait à côté d'elle dans le couloir, il se permit de poser une question plutôt délicate.
— Quelle genre d'adolescente étais-tu?
Même les étudiants qui semblaient les plus sages et qui n’ont jamais désobéi aux règles ne l’étaient pas vraiment; comme de belles créatures à l'extérieur, mais sauvages à l'intérieur, attendant le moment idéal pour révéler qui elles étaient vraiment. Il se demanda si elle avait déjà fait quelque chose de stupide une fois dans sa vie, quelque chose dont elle aurait honte encore aujourd'hui. Il était convaincu que personne ne pouvait être pur, personne. Tous avaient une paire d'ombres en eux.
Il savait qu'elle avait étudié ici, mais il ne se souvenait ni lui avoir parlé ni l'avoir vu. Ils n'avaient probablement pas le même groupe d'amis.







Maëlle
Dhampire-sorcière/étudiante/16 ans/Canadienne
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Alors qu'elle s'installait, un silence s'ensuivit.
Ses vacances d'été avaient été pour le moins très intéressantes. Elle avait enfin eu ses premières missions et pour cela, elle avait confectionné une sorte de costume en cuir pour se rendre inaperçu à la nuit tombé, consistant en un bustier en cuir, un masque vénitien noir et gothique et un pantalon en cuir skinny, avec des bottes dont elle avait mis dans l'une d'elles une lame en acier, puis une longue veste en cuir.
Les premières missions qu’elle avait reçues de M. Gates avaient été des cambriolages, qu’elle avait très bien réussis haut la main, à l’exception de cette nuit d’août où elle avait manqué de peu de se faire attraper par trois chiens de garde et des agents de sécurité. Elle avait sauté juste à temps par-dessus l'énorme barrière en acier et avait ensuite été poursuivie par les gardes, qui n'avaient manifestement pas un bon cardio.
Alors qu’ils pensaient l’avoir coincée dans une impasse entre deux immeubles abandonnés, Maëlle avait grimpé les murs et s’était retrouvée en quelques secondes sur le toit de l'un des bâtiments. Elle les avait salués en regardant leurs visages abasourdis, puis avait ensuite disparu comme une ombre en plongeant dans les ténèbres sur les toits de la ville.
Cela devenait très facile, alors M. Gates lui confiait des missions beaucoup plus robustes à accomplir. Sa marionnette devenait de plus en plus efficace jour après jour et il y voyait l'avenir de sa succession entre de bonnes mains ; elle, qui ne montrait jamais aucun scepticisme à son sujet. Et de retour à la maison, M. Gates semblait toujours impressionné et ravi de sa création. Pour Maëlle, rien ne lui importait plus que de rendre son père fier d'elle, peu importe le prix.
— Oui, ils étaient super. (Au lieu de lui retourner la question de la manière la plus banale, elle lui dit de but en blanc:) Je suis désolée de m'être comporté si mal avec toi. Pardonne-moi. Je n'aurais pas du.
Elle ne lui avait pas dit cela avec l'intention de se remettre avec lui, mais parce qu'elle voulait qu'il sache qu'il était quelqu'un de formidable, un type bien, et qu'elle était la personne en faute de l'histoire.
Yumeko

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Re: Ravenswood School - Cours de compréhension des espèces

Message par Yumeko »

Sebastian│Américain│17 ans│188 cm│ Elfe │ Amphithéâtre │Elias


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Je n'ai jamais ressenti un sentiment de solitude. Ma famille est nombreuse puisque nous sommes cinq, mes deux parents et mes deux frères ainés. Et comme je suis le petit dernier - sauf en taille, je dépasse mes deux frères de quelques centimètres ce que j'aime leur rappeler dès que l'occasion se présente - la maison a toujours été habitée et animée. Animée par les bruits de la veille maison construite au XIXème siècle et dont le bois craque très souvent surtout la nuit. Le pire, ce sont les marches de l'escalier qui craquent à chaque fois que l'on marche dessus. Impossible de rester discret dès qu'on monte ou on descend sinon il faut passer par la fenêtre ce que j'ai déjà fait quand je faisais le mur. Parfois, ça marchait et parfois, non. Je me suis déjà fait surprendre notamment avec mon frère en revenant d'une ballade dans le Vieux Carré après avoir fait le tour des bars de jazz et à boire, à je ne sais pas quelle heure de la nuit, et être surpris par ma mère, nous attendant silencieusement. Elle nous a tellement surpris que j'ai eu une grosse frayeur quand je l'ai aperçu et j'ai fait un bond de cinq mètres. Enfin j'exagère un peu parce que si j'avais réellement fait un cinq mètre, je me serai pris le plafond voire peut-être même le toit. Et ma mère me l'aurait fait réparer moi-même. Ma mère est sympa, plutôt cool mais elle peut se montrer stricte parfois, surtout quand ça concerne le couvre-feu en semaine. Et mon côté sociable m'a toujours permis d'être entouré, d'avoir des amis, de faire de nouvelles rencontres, d'aller vers les autres, de leur parler, d'échanger, d'interagir, d'apprendre... Même si parfois être seul est agréable, j'aime avoir des personnes autour de moi comme Casper par exemple dont j'ai envie de faire connaissance et pourquoi pas devenir ami avec. Ça ne se fera pas facilement et peut-être pas du tout mais j'aimerais bien essayer. Ça serait toujours plus sympa puisque c'est mon colocataire et qu'on va passer une année ensemble.
Mais avant tout cela, je suis obligé de prendre le taureau par les cornes afin de faire au moins sa connaissance. Et j'ai bien été obligé de mettre mon plan à exécution pour y arriver. Je n'ai pas le choix sinon il va continuer à me fuir jusqu'à la fin de l'année et il n'aura même jamais prononcé un seul mot devant moi. Ça serait quand même extrême de sa part. Je n'ai jamais vu un mec avec un comportement aussi fuyant que le sien. Je me demande s'il a toujours été comme ça... à moins que ça soit seulement moi qui provoque cette réaction. Si c'est le cas, c'est chaud quand même. Est-ce que je dégage quelque chose qui donne envie de me fuir ? J'en ai pas l'impression ou il n'y a que chez lui pour qui je provoque cela. Pourtant, je suis sûr que derrière son côté renfermé et laconique, il doit se cacher un mec sympa. Enfin, c'est ce que j'espère, et si je n'essaye pas, je ne pourrais pas savoir. Et aujourd'hui, c'est le jour J même si j'ai cru que je n'allais pas y arriver. Mon plan est arrivé un peu plus tard grâce au cours de compréhension des espèces puisqu'il est seul et je peux donc m'installer à côté de lui tout sourire. Même si le premier contact n'est pas le plus facile, je ne m'avoue pas vaincu. Je ne veux pas faire machine arrière à peine arrivé et à peine lui ai-je adressé la parole. Il n'a pas l'air très heureux de me voir et me le fait bien remarquer. Je n'ai pas le choix, je suis bien obligé d'hisser le drapeau blanc pour lui signifier que je viens en paix et j'utilise même le salut vulcain qu'il connait. Il semble s'y détendre légèrement même si je le sens crispé le Casper. J'ignore cela et j'engage la conversation comme si de rien était. Je lui souris avec l'intention de le détendre avec plus ou moins de réussite mais je continue car je suis carrément heureux et enthousiaste d'évoquer Star Trek avec lui. C'est génial. Et ça nous fait un point commun puisqu'il aime bien cette série. Et j'y vois même un imperceptible sourire. Je me dis bingo, c'est gagné ! Et un double bingo, quand je réponds à sa plaisanterie ou ce que je prends pour sa plaisanterie et lui balance une répartie de mon cru. Si on me lance sur ce sujet, c'est mort, je réponds. J'aime l'humour, j'aime les plaisanteries et les miennes fusent instantanément. J'aime bien son humour, j'y suis sensible. Quant à moi, je n'ai aucun souci à évoquer ou plutôt sous-entendre mon orientation sexuel, je n'ai aucun souci à en parler librement et j'assume aimer autant les filles que les garçons. Chez certains, ça peut poser problème, ou ne pas être à l'aise avec ça. Je ne sais pas si Casper fait partie de l'un, de l'autre ou d'aucun des deux. Mais au vu de sa réaction, je partirai sur ma dernière idée.
Je regrette de moins en moins d'avoir décidé de lui adresser la parole aujourd'hui car je sens qu'on a plus de points communs que je ne l'avais imaginé. Mais il faut qu'on continue à discuter tous les deux pour découvrir les autres. Je continue sur Star Trek, lui donnant mon avis sur les séries en général, et sur La nouvelle génération en particulier, en plus, d'évoquer la prochaine série à sortir et il m'y interroge. J'en suis carrément ravi. Je suis les fils d'actualité en matière de séries télés dont Star Trek et quand j'ai découvert Discovery, j'ai cherché toutes les informations à ce sujet. Le synopsis, le casting, le réalisateur, les images, des bandes annonces... qui arrivaient au compte-gouttes et j'ai pu me faire une petite idée du style de cette nouvelle série. Et bientôt ma patience sera récompensée. Et puisqu'il m'interroge dessus, je pourrais même lui proposer de la regarder ensemble puisque ça semble sincèrement l'intéresser.
- Tu as raison, c'est un traumatisme, je ne m'en suis toujours pas remis, fis-je avec humour. Promis, quand je me sentirai prêt, je te ferai ma demande, poursuivis-je sur le même ton. Oui, c'est vrai, surtout que c'était super intéressant pour l'époque. Et puis, elle avait un côté moins violent que sa grande sœur notamment avec sa société utopique et il était plus question d'utiliser la diplomatie que la force dans chaque épisode. Pour résumer Discovery, c'est une officié en disgrâce qui se retrouve mêlé au conflit qui oppose les Kinglons et la Fédération des planètes unies, car les premiers ont décidé après des siècles, à réunifier leur empire. Oui, ils en ont mis deux pour nous faire patienter. Tu veux que je te montre ? Et si ça t'intéresse, on pourrait regarder les épisodes ensemble. Ça commence le 24.
Mais Casper semble se tendre d'un coup sans que je ne comprenne pourquoi, avant de se tourner vers un point qui se trouve derrière nous. Après un bref instant, mon regard se porte vers ce qu'il regarde. Il se trouve être une élève plus jeune à côté de Micah. Elève que j'ai déjà aperçu un peu plus tôt bien que jamais vu avant aujourd'hui. Et je lui trouve une ressemblance flagrante avec mon colocataire. J'irai même jusqu'à dire qu'ils sont de la même famille et frère et sœur je dirais. Après, je peux me tromper mais j'en doute. Donc, ça veut dire qu'il a au moins une sœur et peut-être d'autres. Difficile de savoir avec lui comme il ne parle pas. Je ne sais pas trop ce qu'elle a mais elle ne semble pas aller très bien mais comme elle est en compagnie de Micah, je suis sûr qu'il ne lui arrivera rien. C'est une fée et sympathique en plus de ça. Je pense même qu'il l'aidera si elle en a besoin. J'essaye de bien faire en lui disant qu'elle ne risque rien avec lui, de le rassurer mais ce n'est pas la réaction escomptée. Sa réaction est vive et il se tourne vers moi trop rapidement, à tel point qu'en un clin d'œil, il est penché vers moi, tendu comme un arc, une main crispée sur le dossier de sa chaise et l'autre sur la table. J'en sursaute, mon cœur se mettant à battre frénétiquement. Je viens d'avoir la peur de ma vie à cause de mon colocataire. Sa voix est dure et cassante quand il me répond. Sa réaction est à l'opposé de ce que je m'attendais. Il me faut bien de nombreuses secondes pour me remettre de mes émotions. Je lève les deux mains en l'air doucement en signe de reddition et de paix en même temps. Intérieurement, je secoue frénétiquement le drapeau blanc.
- Promis, je ne me mêlerai plus d'elle, ni de lui, mais s'il te plait, juste Bastian, ok ?
Yumeko

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Message par Yumeko »

Finngard│Norvégien│27 ans│189 cm│Sorcier│Infirmier remplaçant │Infirmerie │M. Williams


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Même si mes parents sont deux sorciers, ils ne vivent pas dans le monde des surnaturels. Ils travaillent parmi les hommes, dans une petite ville au nord de la Norvège, côtoient principalement des humains, exercent un métier non en rapport avec la magie, mais à celui de la musique. Au final, mes parents l'utilisent peu, ne ressentent ni le besoin, ni spécialement l'envie. Ce ne sont pas non plus de grands sorciers, et cela leur convient très bien comme cela. Ils sont plus doués dans le domaine de la musique. Et moi, j'ai réellement commencé à m'entrainer à la magie et à la développer lorsque je suis arrivé à Ravenswood à l'âge de dix ans même s'ils m'ont surtout transmis leur passion de la musique. Eux en ont fait leur métier ce qui n'est pas le mien. J'aime la musique, j'aime chanter, j'aime jouer de la guitare mais pas au point d'en faire mon métier. C'est simplement pour mon plaisir personnel. D'ailleurs ma guitare, elle m'a suivi pendant mon tour du monde, elle s'est posée avec moi à Ravenswood, et elle continuera de me suivre lorsque je repartirai. La musique tient une place importante dans ma vie, tout comme la magie. Bien que je l'ai beaucoup moins pratiqué quand j'étais infirmier à l'hôpital, je suis devenu bien plus assidu la concernant lorsque j'ai commencé à parcourir le monde. J'ai décidé de travailler autrement, de guérir les gens d'une manière différente que celle que j'utilisais autrefois. La magie peut guérir tout comme la médecine de nombreux pays autour du globe même si elle a tendance à disparaitre au profit d'une médecine plus occidentale ce que je trouve fort dommage. Ce savoir est important et elle ne le doit pas.
Mon métier m'a confronté, me confronte et me confrontera à différents patients. Mais j'en ai rarement vu des comme lui. Je pense que c'est un patient à part. Après tout, il faut de tout pour faire un monde mais je pourrais lui décerner une palme. Il s'inquiète d'une coupure due à la page d'un livre qui pourrait s'infecter et empirer. Il y a vraiment très peu de chance pour qu'une chose arrive sauf s'il n'a aucun anticorps ce dont je doute fortement ou si le livre en question possède un poison ou je ne sais quoi encore. Bref, il ne risque pas grand chose voire rien du tout. Si je comprends bien, je risque de le voir souvent débarquer dans l'infirmerie pour des coupures. Bon, au moins, je suis prévenu, et je ne vais pas m'étonner de le voir venir ici. Puis, il me remercie pour ça.
- Je devrais vous donner une boite de pansement si je comprends bien. Et rassurez-vous, une coupure de ce type ne va pas s'infecter comme ça. Au pire, un peu d'eau et du savon pour nettoyer la coupure si besoin et vous mettez un pansement. C'est mon métier, terminé-je simplement.
La seule idée me venant en tête et dont je lui fais part serait une scolarité commune à Ravenswood qui serait la réponse la plus simple et plausible. Je suis légèrement surpris quand il m'indique son âge, pas à cause de son âge en lui-même, il n'a rien de choquant mais parce qu'on a le même. Cela signifie qu'on a eu les mêmes professeurs, et en plus, on était dans la même classe, pendant huit ans, suivant exactement les mêmes cours. A moins qu'il ne soit pas arrivé à l'âge de dix ans mais on a, au moins, fait une année ensemble. Je n'ai aucun mal à deviner que c'est un sorcier car je sens de la magie émaner de lui.
- Nous avons le même âge ce qui signifie que nous sommes de la même promotion. Oui, je suis aussi un sorcier donc on se côtoyait tous les jours même si pour le moment, je n'arrive pas à me rappeler de vous.
Mon patient me montre son doigt et je le vois un peu se crisper. Bon, pas très courageux, c'est le moins que l'on puisse dire. Je prends la boule de coton auquel je mets du désinfectant avant de tamponner sa coupure déjà refermée. Je le fais quelques secondes puis je le mets dans la poubelle qui s'ouvre sans contact. Et enfin, je lui mets le pansement rapidement et relève les yeux.
- Voilà, c'est terminé.
naji2807

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Re: Ravenswood School - Cours de compréhension des espèces

Message par naji2807 »

Je suis de retour ^^ oui je sais l'absence n'a pas été si longue que ça, mais un peu quand même pour moi ^^'

Zinna Mickaels
Vampire, Surveillante
23 ans, Née le 26 juin, 1m67

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Evidemment que je charrie Thim, et c'est tellement drôle en même temps... Je n'ai pas beaucoup d'amis fées, mais je ne doute pas qu'elles ne sont pas toutes proches de ce cliché dégoulinant de niaiserie... Simplement c'est drôle de taquiner Thim avec ça. Comme il se moque, je lui mets un coup de coude dans les côtes et le menace :
- Essaie un peu de m'éviter pour voir, on ne se débarrasse pas de moi si facilement!
Puis j'acquiesce à ses paroles en riant de plus belle :
- Oh mais oui, je t'imagine tellement comme ça! Et tu porterais du rose aussi! Dis moi que tu as une robe rose à paillettes dans ton placard? je pouffe avant de cesser de l'embêter. Mais je sais que tu n'es pas comme ça, je lui dis avec un clin d'oeil, sinon c'est moi qui aurait honte de traîner avec toi! Et puis tu t'imagines bien que de mon côté non plus, je ne respecte pas ce genre de bêtises... Tu trouves que je colle au cliché du vampire? Les grands vêtements sombres, le côtés froids et méchant, la terreur que j'inspire! Oui c'est tout moi en fait!
Quand Thim m'apprend qu'il fait de la pâtisserie, je suis aussitôt ravie! J'aime tout ce qui est sucré, et manger reste l'un de mes passe-temps favori... pas étonnant quand on ne peut rien faire de la journée... En revanche, je ne sais pas si je serai une excellente élève... Mais je ferai quelques efforts, surtout si c'est pour apprendre à refaire chez moi mes pâtisseries préférées.
- Je vois ce que tu veux dire, je réponds en hochant la tête, et pour les chefs, t'inquiète, je connais l'un d'entres eux, je pourrais essayer de le lui demander gentiment, je suppose que tant qu'on ne met pas le feu à leur cuisine, ça devrait bien se passer! On devrait se faire ça un dimanche après midi! Winstood ne pourrait rien dire en plus, c'est notre jour de repos!
Je charrie de nouveau Thim en parlant des élèves de cette école. Il faut dire qu'ils ne sont pas tous faciles, même si on a rarement de très graves problèmes. Il faut juste apprendre à ne pas se laisser marcher sur les pieds, et garder ses principes... ou alors on peut faire comme Winstood, faire régner la loi par la terreur... mais étonnement, ce n'est pas fait pour moi.
- Eh bien j'ai hâte de te voir tenir tête aux élèves dans ce cas! J'irai prendre quelques pop corn pour assister au spectacle qui promets d'être amusant, je lui dis, un peu moqueuse.
Comme nous parlons de mes frères, je lui fais part de ma rancune concernant leur sortie, et notamment leurs allées retour à la plage. Ce que je ne dis pas en revanche, c'est que ce n'est pas la mer qui me manque, mais tout le reste. En fait, je n'aime pas beaucoup l'eau... bon c'est même pire que ça, je ne sais pas nager. Je n'en ai pas parlé à Thim, surtout quand il m'a dit avoir été maître nageur, parce que j'ai peur qu'il tente de m'apprendre, et d'une part, je n'ai pas envie d'être ridicule, et d'autre part, je ne pense pas que ce soit si indispensable que ça dans la vie, n'est ce pas?
Mais quand il parle du lac, je grimace un peu, sa proposition pourrait être sympa, mais moi, ce que j'aime dans la plage, c'est le sable que j'imagine bien chaud, et l'idée de se dorer la pilule au soleil, en maillot... tremper peut être ses pieds dans l'eau, mais juste les pieds...
- C'est beaucoup moins glamour, je te ferai dire, je lui dis en riant un peu nerveusement n'étant pas prête à admettre que je ne sais pas nager, la plage c'est mieux. Et puis ce qui est vraiment bien dans le fait d'aller à la plage, c'est de pouvoir bronzer! Si j'y vais la nuit, ça perd tout son charme!
naji2807

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Re: Ravenswood School - Cours de compréhension des espèces

Message par naji2807 »

Et il n'aura pas tort ^^ ce serait amusant de faire un Micah/Tadji ^^

Tadji Saeed, aussi appelé Prince Tadji
Dhampir, Prince imbu de sa personne
18 ans, Né le 18 Mars, 1m83

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Un peu de fermeté ne lui ferait pas de mal, honnêtement... même si je l'aime bien comme ça, douce et gentille, c'est pour son propre bien que je lui propose de l'aider. Elle ne saura probablement pas être ferme, la pauvre... et après on dit que je suis égoïste et égocentrique, les gens ne sont vraiment pas logique. Si j'étais totalement égoïste, serais-je en train d'aider Siofra? Ce n'est pas juste à cause du défi que je lui parle, même si ça joue pour beaucoup, c'est vrai... Mais il y a aussi le simple fait qu'il est naturel de ma part d'aider une jeune fille en détresse comme elle. Je n'allais pas la laisser ainsi, ce n'est pas digne d'un gentleman! Je hoche donc la tête à sa réponse et lui adresse un doux sourire.
- Je t'en prie ma belle.
Quand je vais mal... bon d'accord je ne vais jamais mal. Mais si j'allais mal, je pense que penser à moi suffirait à me rendre heureux. Penser à ma réussite, penser à ma future vie si parfaite dans mon palais... Je n'ai pas besoin d'y penser bien longtemps pour me sentir totalement détendu et heureux! Mais de son côté, Siofra préfère penser à des souvenirs qui lui plaisent... Elle peut bien faire ce qu'elle veut, et le plus important, c'est que j'ai réussi à la faire sourire, et même rire. Certes, elle se moque peut être de moi, et mes lèvres se pincent un peu, mais ce n'est pas bien grave, je lui accorde de ne pas me vexer pour cette fois.
Elle parle aussi de sa mauvaise blague avec une couronne en papier... ça ne m'avait pas fait rire, et je ne trouve toujours pas ça drôle, mais je la laisse se le rappeler comme d'un souvenir heureux, sans rien ajouter à ce propos. Je préfère faire dévier le sujet sur ma passion, puisque Siofra m'interroge à ce sujet. Sa naïveté me fait sourire, et je me force à ne pas en rire. Elle ne voit vraiment pas de quoi je parle? Je savais qu'elle était sûrement vierge, mais là, on atteint des sommets... C'est tellement mignon en même temps, que mon sourire reste doux, tandis que je cherche les mots adéquates pour lui expliquer sans briser la magie de sa naïveté. Je décide de répondre d'abord au reste.
- Non en effet, je n'aime pas beaucoup ce genre d'activité. Mais je sais danser ma belle, la valse, et quelques danses de salon, je suis même un bon danseur. Quant à ce don je parle... tu n'en as vraiment aucune idée? Une activité plaisante, physique, intense, mais que tu n'as sûrement jamais pratiquée, je dis sans jugement.
Elle a le droit d'attendre, et en vérité, je ne la forcerai à rien, même si je dois perdre ce pari, en plus, rien ne dit que Caliane arrivera à coucher avec ces trois garçons de son côté. Je ne suis pas un rustre, et si j'ai bien envie de goûter à la petite fleur qu'est Siofra, si j'ai envie de lui faire découvrir cette agréable activité, je ne la forcerai pas. Sa première fois doit être belle, et elle le sera si elle décide de la faire avec moi, évidemment. Ma première fois a été des plus agréables, avec une jeune fille plus vieille que moi, plus expérimentée, quand j'avais 13 ans. J'en garde un bon souvenir, et je pense que chacun devrait en faire de même, une mauvaise première expérience peut peut être gâcher toute une belle vie de plaisir.
Si elle n'est pas ferme, Siofra est en tous cas têtue, puisqu'elle refuse de prendre mes conseils en compte... enfin elle les prend peut être en compte, mais elle ne les appliquera pas, donc quel intérêt? D'un geste de la main, je témoigne mon agacement avant de me reprendre et d'adresser un sourire légèrement pincé à Siofra :
- Soit ma belle, je dis d'une voix sans la moindre trace d'agacement, ne souhaitant pas tout gâcher, tu as le droit.
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Re: Ravenswood School - Inscriptions ouvertes - Cours de sport

Message par naji2807 »

Kelly Winstood, dite Mlle Winstood
Dhampir, Secrétaire stricte
28 ans, Née le 31 Décembre, 1m62

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La question de Briac fait naître un sourire sur mes lèvres. Quelques élèves me l'ont déjà demandé, formulé d'une autre façon bien sûr. Combien de fois ai-je entendu Mr Williams me dire "Vous avez été jeune Kelly, vous pouvez bien comprendre!". Mais être jeune n'a rien à voir là-dedans. Plus jeune, je n'étais pas un rat de bibliothèque, et ce n'est pas ce que je demande à mes élèves. J'avais une vie sociale épanouie, et même des aventures... mais pas pendant les cours. Je ne mélange pas les choses. Il y a le travail, et les loisirs. C'est mon père qui m'a appris ça. Alors que, paradoxalement, il a rencontré ma mère au travail... si on peut dire ça. Mais il n'a accepté de sortir avec elle qu'après qu'elle se soit rangée, refusant de devoir choisir entre son devoir et son coeur.
- J'étais celle que je suis toujours, je réponds avant de développer. Non je n'ai pas fait d'ignobles bêtises, si c'est ce que tu te demandes, je ne fumais pas, ne me droguais pas, et ne buvais qu'avec modération, et jamais pendant l'année scolaire. Et crois moi, ça ne veut pas dire que je n'étais du genre à m'amuser. J'ai passé, et je passe toujours, d'agréables vacances, pleines de folies, mais l'école c'est comme le travail, on ne s'y rend pas pour s'amuser.
Je me rends compte que je suis peut être un peu trop prise par ma réponse, et ma voix s'adoucit quand je lui demande avec un sourire légèrement amusé :
- Et toi alors? Tu étais le prototype du sportif coureur de jupons je suppose?
naji2807

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Re: Ravenswood School - Inscriptions ouvertes - Cours de sport

Message par naji2807 »

John Williams, dit Mr Williams
Sorcier, Professeur d'histoire
27 ans, Né le 21 Septembre, 1m80

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C'est vrai que je suis un grand maladroit, mais est-ce bien dramatique? Ma mère assure que c'est parce que j'ai la tête dans les nuages, et mon père ne la contredit jamais à ce sujet. Ils ont sans doute raison, mais ma tête n'est pas dans les nuages, elle est plutôt en exploration, sans cesse en train de songer à mes prochains cours ou à mes prochaines excursions. Il y a tant de choses intéressantes à faire, à voir, et à explorer... et contrairement à certains, je ne suis pas immortel. J'aimerai bien, je crois, devenir un vampire... bon ça handicaperait certaines de mes excursions, à cause du soleil, et il faudrait que je m'en accommode, mais je n'aurai alors plus à m'en faire quant aux endroits où aller, je pourrais explorer le monde entier, et vivre moi-même l'histoire... Ce serait absolument magique!
Et puis, avouons que ça me donnerait aussi une meilleure constitution, et que j'aurai sans doute moins peur, alors que mes plaies, bien trop récurrentes, ne s'infectent. Cela m'éviterait aussi de déranger notre pauvre nouvel infirmier... qui me dit d'ailleurs vaguement quelque chose à la réflexion. A sa réponse, je m'exclame avec un sourire :
- Vous pourriez me fournir une boite? Ce serait parfait, je n'aurais plus à venir vous ennuyer dans ce cas! Et je vous remercie tout de même, car quel métier! Je ne crois pas que je pourrais un jour soigner quiconque... Je ne dis pas que j'ai peur du sang, en tous cas pas tant que ça, je veux dire qu'une petite coupure, ce n'est rien, mais il est des blessures, honnêtement, que je ne pourrais pas affronter... Parfois j'aimerai avoir vécu toutes les époques, mais je ne sais pas si j'aurai pu faire face à un amputé en temps de guerre, je réfléchis à voix haute en faisant une petite grimace, vous avez déjà du amputer quelqu'un?
Les saignées non plus, je crois que je n'aurai pas été fan... Quand à faire accoucher quelqu'un... non en vérité, je le métier d'infirmier ou de médecin ne me tente pas du tout. Je le laisse aux autres.
Je savais bien que je l'avais vu quelque part! Nous étions ensemble lors de notre scolarité ici! Je lui adresse un grand sourire et balaie sa dernière phrase d'un mouvement de la main.
- Ce n'est peut être pas très étonnant, j'étais souvent plongé dans mes livres, et je le suis toujours. Je m'appelle John, je lui dis en tendant ma main intacte. Fan d'histoire, toujours devant lors de ces cours là, mais très mauvais en magie. Je ne crois pas que mon style vestimentaire ait beaucoup changé non plus.
Je n'arrive pas à remettre le doigt sur son prénom, j'espère qu'il me le dira lui-même... Je trouve amusant de retrouver d'ancien camarade classe, c'est le cas avec Mlle Winstood, même si j'avoue ne l'avoir jamais côtoyé lors de ma scolarité ici.
Comme l'infirmier tapote ma coupure avec un coton imbibé de désinfectant, je grimace, mais le laisse terminé avant de lui adresser un grand sourire :
- Merci beaucoup!
Yumeko

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Re: Ravenswood School - Cours de compréhension des espèces

Message par Yumeko »

✿ Cassiopée Bell│ Néo-zélandaise│ 16 ans (née le 04/06)│ 165 cm │ Fée│ Elève ✿

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✿ HISTOIRE ✿

Je suis née à Christchurch dans le sud-est de la Nouvelle-Zélande au bord de l’océan Pacifique de deux parents fées. Ma famille est établie sur cette ile du bout du monde depuis des générations. Mon père et ma mère étaient vieux même à l'image des fées et ils m'ont eu très tardivement. Mon père a chouchouté ma mère dès qu'ils l'ont su. J'étais selon eux, un bébé miracle, l'enfant qu'ils n'attendaient plus depuis longtemps. Mais de leur amour, du plus beau cadeau de la nature, je suis née au début du mois de juin, il y a un peu plus de seize ans. Comme vous l'aurez deviné, je suis fille unique, et à mon tour, j'ai été chouchoutée par ma mère et par mon père. J'ai eu une enfance faite de douceur, de câlins, de simplicité, de sourires, de rires, de joie, de découvertes, de nature, de connaissance, d'éducation, de littérature, d'astronomie, de navigation. Je n'ai jamais manqué de rien, mes parents m'ont toujours gâtée et entourée. Ils étaient toujours à l'écoute de mes ressentis, de mes sentiments, de mes besoins, de mes envies. Je me suis toujours sentie épanouie et heureuse. Nous vivions parmi les humains, dans une jolie maison, en périphérie de la ville à deux pas de la nature. J'allais à l'école parmi les humains, j'étais la seule surnaturelle des écoles que j'ai fréquentées. Mes parents m'ont appris à cacher très tôt mes ailes aux yeux des non surnaturels grâce à la magie. Mes deux parents étaient tous les deux professeurs, ma mère en littérature anglaise et américaine dans un lycée et mon père en sciences dans un collège. J'aurais pu être passionnée de romans et de poèmes comme ma mère même si j'ai toujours aimé lire. Elle avait pour habitude de me lire une histoire chaque soir avant de m'endormir lorsque j'étais petite. Ma mère avait un don pour raconter, pour donner vie aux personnages de romans. Elle avait une voix de conteuse, une voix magnifique que je pouvais écouter des heures en résistant pour ne pas m'endormir tellement j'étais captivée par ce qu'elle racontait. Et elle pouvait déclamer des poèmes à n'en plus finir, pour cela aussi, elle était douée. Qu'importe le poème, c'était magnifique de l'entendre vers après vers. Mais ma passion me vient de mon père. C'était un féru d'astronomie et de navigation. C'est la raison pour laquelle, je porte le nom d'une constellation. Cassiopée. Dans le bureau de mon père, il y avait un télescope et une bibliothèque remplie de livres sur la navigation et surtout sur l'astronomie. Lorsque j'étais enfant, je m'installais à côté de lui et il me montrait toutes les constellations dans les ouvrages et à travers son télescope, m'expliquant chacune d'entre elle. Le meilleur moment de l'année était d'observer la pluie d'étoiles filantes quand il faisait nuit noire. On pouvait rester des heures à discuter ou à garder le silence en attendant de les voir. J'avais de grands yeux ébahis et rêveurs par le spectacle qui s'offrait à moi. Chaque année, on les attendait avec impatience. Dans ma chambre, je m'endormais parmi les étoiles, avec le planétarium allumé qui réfléchissait les étoiles sur le plafond et les murs. Il m'a aussi donné la passion pour la navigation et il m'a appris à manœuvrer un bateau, à savoir utiliser un sextant, à barrer... Mes parents possédaient un catamaran, baptisé Orion, et tous les ans, en été, nous partions tous les trois naviguer un mois, sur l'océan Pacifique à visiter les iles de l'Océanie. J'aimais bien m'assoir à l'avant, lorsque le vent soufflait, mes cheveux voletant dans les airs, les yeux fermés en écoutant la mer. Et la nuit, au milieu de l'océan, on pouvait observer les étoiles briller intensément. Elles nous aidait à nous orienter mais aussi à les admirer à la moindre occasion. C'était là qu'on en voyait le plus, qu'on les voyait le mieux. Chaque soir, c'était un nouveau spectacle qui s'offrait à nous. Mais tout a pris fin. Une tragédie m'a frappé, quelques semaines auparavant. Nous naviguions près des côtes de Cap Palliser lorsqu'une tempête nous a surpris. Le vent a commencé à souffler doucement puis de plus en plus fort. Puis l'océan a commencé à s'agiter de plus en plus fort, à son tour. Les vagues étaient de plus ne plus hautes. Le courant de plus en plus puissant. La pluie a commencé à tomber de plus en plus drue. Nous ne voyions plus rien sauf les immenses vagues partout autour du catamaran. Nous nous accrochions désespérément, mon père faisait tout son possible pour rester à flot mais il n'a pas réussi. Le bateau a chaviré. J'ai vu mes parents glisser du bateau, et disparaitre, emportés dans l'eau. J'ai crié leur nom, accrochée de toutes mes forces au bateau, mais j'ai senti un coup sur la tête et se fut le trou noir. Pourtant, je m'en suis sortie miraculeusement, sans savoir comment. Quand je me suis réveillée, j'étais dans la chambre d'un hôpital à Wellington. Dans cette chambre, il y avait une femme à la peau foncé, aux longs cheveux noirs qui se trouva être une elfe que je n'avais jamais vu de ma vie. Elle m'avoua s'appeler Akenehi et elle m'expliqua faire partie d'une assemblée composée de fées, d'elfes, de quelques sorciers et loups venant en aide aux surnaturels vivant sur le continent Océanique. J'étais devenue orpheline, n'ayant plus aucune famille alors l'elfe s'occupa de moi pendant cette période de deuil. Lorsque je sortis de l'hôpital, elle me conduisit chez moi où elle m'aida à faire ma valise pour passer l'année scolaire à Ravenswood à l'autre bout du pays. Mais elle me fit la promesse de me permettre de revenir en Nouvelle-Zélande, l'été prochain, pour passer du temps avec elle sur mon ile natale, là où se trouvent mes racines. Et avant de partir, elle m'a offert une cérémonie féérique avec les fées de l'assemblée afin de rendre hommage à mes parents et leur dire au revoir.


✿ CARACTERE ✿

Je suis une grande rêveuse, voire une idéaliste. J'ai tout le temps la tête dans les étoiles, les yeux levés pour contempler le ciel à la moindre occasion. Je laisse mon esprit vagabonder d'une pensée à une autre, me perdant parfois très loin dans mon esprit. Si je pouvais, j'aimerais vivre parmi les étoiles. Et depuis que j'ai perdu mes parents, je le fais encore plus qu'avant. Je peux rester le regard plongé dans les étoiles pendant des heures en perdant toute notion de temps. Je suis d'un naturel optimiste et jovial, j'essaye toujours de garder le sourire même dans les moments difficiles. Mais j'ai un peu perdu cet optimisme et cette jovialité depuis la mort de mes parents. Je suis devenue plus mélancolique, me remémorant souvent des souvenirs du passé, le regard perdu dans le vide. Mes parents me manquent beaucoup, je pense tous les jours à eux. Je leur parle en pensant qu'ils ont rejoint les étoiles et qu'ils veillent sur moi du ciel. Mais un mot gentil, un conseil ou une petite attention m'aide à aller mieux, à retrouver le sourire. Surtout quand je reçois de la tendresse de la part des autres. J'aime particulièrement les câlins, surtout depuis que je suis seule. Comme mes parents, je suis la douceur incarnée, de ma voix, de mes gestes, de mes sourires, de mes pensées, de mes actes. Je suis ouverte d'esprit, sociable, simple qui n'aspire qu'à être heureuse et à rendre les autres heureux, à faire le bonheur autour de moi. Si je vois une personne triste, je vais aller la voir pour la réconforter et lui redonner le sourire. Je suis curieuse et j'aime apprendre de nouvelles choses quelque soit le domaine, mais aussi faire de nouvelles expériences, de nouvelles découvertes, d'échanger avec les uns et les autres.

✿ PHYSIQUE ✿

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naji2807

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Re: Ravenswood School - Cours de compréhension des espèces

Message par naji2807 »

Yume ta fiche est parfaite, et pauvre Cassiopée :( mais bon on lui donnera de la tendresse à Rav! Je l'ajoute à la première page, et ta fiche est évidemment acceptée :)
Yumeko

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Re: Ravenswood School - Cours de compréhension des espèces

Message par Yumeko »

Mikasa_Ackerman a écrit :Hello tout le monde!
Je n'ai pas suivi les posts en détails du coup je ne sais pas s'il y a des persos libres pour rp ? Si c'est le cas j'ai Angel de dispo, si ça intéresse quelqu'un :3
Coucou Mika,
Finalement, je peux te proposer ma petite Cassiopée pour un rp avec Angel. :)
Mimie99

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Re: Ravenswood School - Cours de compréhension des espèces

Message par Mimie99 »

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\\ Élève \\ Louve-garou \\ 17 ans \\ 1m57 \\ Amphithéâtre \\ Avec Kalakek \\
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Je n'ai pas envie de le voir.

Du tout.

C'est peut-être la raison pour laquelle je suis plantée devant l'une des portes de l'amphithéâtre depuis dix minutes comme une satanée statue. Je déteste ce cours pour la seule et unique raison que ça me force à le côtoyer. À me trouver dans la même pièce que lui. Chaque fois que je le vois, je vacille entre l'envie de lui arracher la tête et celle de fondre en larme. Ou de courir vers lui, l'attraper par le col, le traîner derrière moi jusqu'à arriver à un coin tranquille pour le secouer comme un prunier jusqu'au moment où il m'expliquera pourquoi. Pourquoi il agit comme ça. C'est idiot. Je ne devrais même plus penser à lui. Je ne devrais même pas me questionner sur le sujet. Il y a des choses plus importantes dans la vie...

Mais il a été ma famille.

Il faisait partie de cette famille. Cette famille que j'ai chéri plus que n'importe quelle autre.

Il est mon frère...

Mais peu importe. Il faut que j'arrête d'y penser. Il faut que j'arrête de le voir. Surtout aujourd'hui. J'ai l'impression que ma tête veut exploser sous toutes les sensations qui me parviennent. Et la louve, elle est là, elle aussi. Elle est juste là, à la surface. Je la sens à l'orée de ma conscience, prête à prendre le relais dès que les premiers rayons de la lune parcourront ma peau. Alors même que le soleil est encore là, je peux presque sentir les fourmillements familiers. J'inspire doucement pour reprendre un peu plus contact avec la réalité et je me décide à entrer dans l'amphithéâtre. C'est encore pire que d'habitude, tout le bruit des conversations bourdonnent à mes oreilles, c'est à en devenir dingues. Même chose pour les odeurs. Pourtant rien n'est plus fort qu'à l'habitude, mais ma capacité à faire fi de tout semble en pâtir comme à chaque fois... Je secoue doucement la tête pour essayer de ne pas y prêter attention et je me dirige lentement vers les rangées du fond. Sans que je le veuille vraiment, mes oreilles se mettent à sa recherche. Tout comme mon nez. Je repère presque instantanément l'odeur de mon frère. Je suis mentalement sa trajectoire, puis je repère sa voix. Et ce que j'entends me pousse à gronder. Mes dents se serrent et je fronce les sourcils en fusillant du regard l'endroit où il se trouve. Je gronde, les dents toujours aussi serrées:

- Non, mais quel c*n!

L'envie de bondir dans sa direction et le plaquer dans le fond de sa chaise pour lui grogner à la figure me prend. J'ai envie de le lever de sa chaise, de l'attraper par le col et le forcer à me regarder dans les yeux et me dire tout ce qu'il raconte à cette fille. Il n'a pas le droit de parler de notre séparation suite à la mort de nos parents. Il n'a pas le droit de le faire comme si ça l'avait touché. Mais quel c*n! Il agit comme un conn*rd stupide et il aurait souffert de cette séparation. Il me crache des méchancetés au visage comme si je ne signifiais rien et il regretterait cette époque? Je vais le lui faire regretter, moi, ce passé! Et pas seulement parce que c'était merveilleux! Il va comprendre sa douleur, cet abruti!

C'est à peine si je me rends compte que je me dirige vers lui. À grands pas furieux. C'est à peine si je prends conscience du grognement qui brûle ma gorge. Je vais lui faire entendre raison. Oui. Je vais le secouer jusqu'à ce qu'il se rappelle qu'il n'a pas le droit, qu'il a perdu ce droit, celui de regretter une époque où on était tous les deux bien. Ou du moins, c'est ce que je croyais. Mais avec tout ce qu'il a dit... Je crispe les poings et soudain mon regard tombe sur sa nuque. Je peux le voir. Je me fige instantanément et ma respiration se bloque. Je relâche l'une de mes mains pour toucher ma gorge et la sentant vibrer sous mes doigts, je prends conscience pleinement de mon grondement. J'inspire brusquement et fait demi-tour rapidement. Vers le fond. Il faut aller vers le fond...

Sauf que même pas deux rangées plus loin, je me retrouve à m'installer à la première place disponible avec autant de délicatesse qu'un tremblement de terre et je grommelle entre mes dents:

- Stupide sorcier à la c*n! Il mériterait mon poing dans la figure!

Je ne voulais plus le voir. Je ne voulais plus rien avoir à faire de lui. Mais la curiosité c'est mortel et je tiens à savoir ce qu'il va dire ensuite. La stupidité de ce plan n'est plus à préciser. S'il dit quoi que ce soit d'insensé, je risque de m'énerver et de faire une scène, ici. Devant tout le monde. Ce n'était pas le moment d'entendre ça. N'importe quand sauf aujourd'hui... mais le bon moment et moi, on se trouve rarement...
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Re: Ravenswood School - Cours de compréhension des espèces

Message par Soragame »

Niaqornaarsuk Kalakek
-Danois-
-Sorcier-

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Cameron est une personne intéressante, je n'ai pas été malheureux de faire sa connaissance, c'est une preuve que cette école ne sera pas peuplé que d'inculte imbéciles. J'en ai eu peur avant de m'y rendre, de me retrouver confronté à des clones de mon père ou de ma soeur. Et il doit surement y en avoir, mais pas que, c'est le principale. Mon colocataire par exemple, il ne ressemble ni a mon père ni a ma soeur, mais je ne lui ai pas trouvé d'intérêt particulier. Je ne le connais mais j'ai le jugement facile et un bref regard m'a suffit pour le cataloguer. Je suppose que c'est le genre de mec, pas très sérieux qui préfère rire à longueur de journée plutôt que de se cultiver et qui n'étudie que dans de rare occasion. Plutôt attirant physiquement il doit profiter de cela. Il est allé s'excusé pour avoir monopolisé la chambre le soir du bal pour réaliser des activités qui ne me regarde pas. C'était une douce attention. Enfin c'était poli, j'en ai déduis que ce n'était pas un c*nnard ce qui m'a permis de simplement l'ignorer sans essayer de porter plus de jugement négatif à son égard. Il peut bien faire ce qu'il veut avec qui il veut tant que ce n'est pas dans mon lit. Je ne suis pas ici pour freiner la libido de ces adolescents en manque de tout. Bref, je n'ai pas fais de rencontre très marquante sinon, mais ce n'est que le début, il faut que je sois patient. Sinon je me contenterais de ma seul présence, ou celle des personnages de mes livres. J'aime lire de tout, même les romans les plus affligeant en matière de bagage intellectuel, ils ont l'avantage d'apporter une dose de légèreté à tout ce que l'on fera par la suite, et j'ai conscience que bien souvent c'est une excuse que donne les imbéciles, pour justifier leurs activités imbéciles...mais peu m'importe. Je juge bien la terre entière alors je suppose que les autres ont le droit de me rendre la pareil au moindre de mes faux pas. Je suis arrivé bien en avance à l'amphithéâtre pour pouvoir profiter de ma lecture un peu plus longtemps. j'aurais pu le faire ailleurs, mais je ne me sens pas particulièrement bien dans ma chambre et je n'aime pas arriver en retard. Même plongé dans mon livre que je peine à lire car en français, je peux distinguer un individu se diriger vers la place libre à côté de moi. Il s'étale sur la chaise comme une enclume ne pouvant supporter son poids et je l'entends grogner, une douce insulte au sujet des gens de mon espèce. Je relève donc la tête de mon livre pour brièvement dévisager la fille en question, je replonge finalement le nez dans mon ouvrage après ma brève observation. Petite, cheveux châtain, yeux vert, pas de signe spécifiquement distinctif ou alors j'ai manqué quelque chose, rien de très interessant à première vue. Je me permets cependant de répondre, ne me sentant pas spécifiquement outré par l'insulte, mais tout de même légèrement intrigué par les raisons de cette dernière.

-J'ai entendu dire qu'ils ont une politique très strict concernant les bagarres ici. Et puis tu sais comme disent les idiots "la violence ne résout rien".

Je tourne la page de mon livre, la tête toujours dedans. Peut-être pour me donner un genre, ou pour pouvoir retourner à mes occupations plus rapidement si la conversation devient trop ennuyeuse pour moi. Je n'ai jamais vu cette fille auparavant mais je ne m'en étonne pas le moins du monde étant moi même nouveau je ne pourrais reconnaitre aucun visage si ce n'est celui de mon colocataire et de Cameron. Elle m'a donné envie d'apprendre la langue des signes, j'en ai appris l'alphabet, l'américain étant celui qui m'est tombé sous la main en premier. Pourtant je ne suis pas fan de leur culture. Je reprends finalement toujours l'air aussi distant.

-Mais si tu veux mon avis il n'en est rien. Parfois un bon coup de poing ça ne fait pas de mal.
Yumeko

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Re: Ravenswood School - Cours de compréhension des espèces

Message par Yumeko »

Callie│Américaine│17 ans│175 cm │Elfe │ Amphithéâtre ǀ Naël


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Je suis maitresse de moi et de mes émotions, j'ai le dessus sur lui. Je suis calme, à l'aise et je provoque chez mon bel elfe tout un tas de sentiments qui le met sans dessus dessous. Toute une palette d'émotions passe sur son visage. Je remarque ô combien il est expressif même si j'en ai eu un aperçu lors de notre nuit d'amour ou devrais-je dire de passion. C'était passionnel, c'est ce qui définit le mieux ce que l'on a vécu tous les deux. Et on peut dire que cela l'a été dès que nous avons posé les yeux l'un sur l'autre. L'amour et l'attachement ne m'intéressent pas. Je n'ai aucune envie de me prendre la tête avec quelqu'un, avec des sentiments. Tout ce que je veux est de m'amuser, de profiter de l'instant présent sans aucune conséquence. Je sais ce que je veux et ce que je ne veux pas. Je laisse l'amour et les sentiments romantiques pour ceux que ça intéresse, pour ceux qui le veulent, pour ceux qui souhaitent le ressentir, pour ceux qui souhaitent le vivre. Je ne suis pas de ces personnes là. Je ne veux pas l'être. Moi, je préfère la passion.
Quant au côté expressif de mon bel elfe, cela permet de décrypter ce qu'il ressent, lisant en lui comme dans un livre ouvert. Je n'ai pas besoin d'être empathe ou d'être un vampire ou un loup pour deviner ses émotions. Et l'avantage, c'est que je ne les ressens pas moi-même. Je n'aimerais pas ça. Cela ne doit rien avoir d'agréable de ressentir les émotions d'autrui... Quoique pour le plaisir, je ne dirais pas non. Cela doit être quelque chose de doubler la sensation de plaisir ressentie. Cela donnerait presque envie d'en faire l'expérience. C'est bien la seule émotion que je serai prête à ressentir chez mon partenaire. Pas le reste.
Mon bel elfe rougit ce qui signifie qu'il est gêné alors que je suis totalement à l'aise à côté de lui, sans perdre mon sourire. Il était loin de l'être lors de notre première rencontre. Mais comme il avait bu, j'imagine qu'il avait perdu toute inhibition cette nuit-là. J'ajouterais que son comportement est bien différent, presque à l'opposé aujourd'hui. C'est bien dommage, j'aimais la version que j'ai découvert de lui. Je m'étais bien amusée alors que là, ça n'a rien à voir. Beaucoup moins d'amusement. Enfin, je ne m'amuse pas de la même manière. C'est un peu moins drôle dirons-nous. Mais je pourrais par exemple essayer de le faire tellement rougir qu'il aurait envie de se cacher ou de ne plus me regarder. Il ne faut pas longtemps pour y parvenir avec une simple question. Je pourrais aussi le taquiner, lui rappeler tout ce qu'on a fait cette nuit là. Oh ça j'en ai très envie. Mais ce dont j'ai le plus envie est de revivre un nouveau moment passionnel en sa compagnie. Et puis, repenser à notre soirée distille une certaine excitation. Peut-être que l'ambiance générale y est aussi pour quelque chose. Un mélange des deux sans doute.
J'aime les compliments, je les ai toujours aimé et je les aimerai toujours. Il est toujours agréable d'en recevoir. Il est toujours agréable d'entendre qu'on est une belle fille. Une fille aussi belle que toi... Qui n'aimerait pas entendre ce genre de compliment ? Même si je sais que je suis belle, j'aime aussi qu'on me le rappelle. C'est l'avantage d'être une elfe, de posséder une beauté mystique, surnaturelle qui surpasse celle des autres espèces. Il n'y a que les elfes qui peuvent se targuer d'être aussi belles que moi. Il n'y en a aucune ici qui me surpassent. Il y en a de très jolies, certaines très belles aussi. Je sais reconnaitre la beauté quand je la vois chez l'autre. Mais parmi les garçons de cette école, Naël est le plus beau. Il n'y en a aucun qui le surpasse. J'en connais un qui ne serait pas d'accord avec moi. Prince Tadji se croit le plus beau, et le plus séduisant, mais il arrive derrière mon bel elfe. Il porte très bien son surnom. Le surnom que je lui ai donné.
Il boit beaucoup. Un point que l'on a pas en commun. Je ne bois que très peu, et qu'occasionnellement. Et encore, je ne bois pas n'importe quoi, seulement du bon vin et du bon champagne. Je ne bois jamais à outrance, je ne bois jamais au point d'oublier, au point de ne plus pouvoir marcher, au point de ne plus pouvoir parler distinctement, au point de ne plus pouvoir penser, au point de perdre le contrôle. Je suis maitre de moi-même et de tout ce que je dis et fais. Alors il est hors de question que je boive à outrance. Et il aurait même été dommage que j'oublie cette nuit.
Il se défend d'avoir eu beaucoup de partenaires. Si je comprends bien, il boit plus qu'il ne change de partenaires. Cela nous fait un point commun car je n'ai pas eu beaucoup de partenaires différents jusqu'à présent. Il se comptent sur les doigts d'une seule main pour le moment. Deux garçons de la haute société, mon ancien professeur d'histoire, mon bel elfe et un prince. Mais je n'oublie pas le défi lancé onze jours plus tôt et que je vais me faire un plaisir de gagner. Je dois séduire trois garçons, et je ferai tout pour que ça soit le cas. Thorment, Valente et Elias. Je ne sais pas encore par lequel je vais jeter mon dévolu... sans doute Thorment ou Elias, dès ce soir. Le loup sera bien trop occupé cette nuit à hurler face à la lune.
Un autre point nous différencie, je n'attends pas d'avoir des sentiments avant de passer à l'acte. Je n'ai aucun sentiment pour mes partenaires sauf l'envie de nous embrasser, de nous caresser, de nous lécher, de nous toucher, de nous unir... lié par un sentiment d'envie et de désir pour le corps de l'autre. Je ne m'embarrasse pas de sentiments. Je laisse cela aux autres. Et si mon bel elfe n'a aucun sentiment pour moi alors c'est parfait. Cela simplifie grandement les choses. Il ne manquerait plus que mon partenaire tombe amoureux de moi. Au moins, on évite les désagréments des deux côtés. Mais au moins, il me promet de ne plus oublier. Cela me convient parfaitement parce que c'est ce que je veux. Je ne veux plus qu'il m'oublie.
- Ce qui nous différencie toi et moi. Il serait dommage que j'oublie avec qui je couche. Mais dis-moi, serais-je devenue l'exception à la règle ? Alors tant que tu ne m'oublies plus, tout est pour le mieux entre nous.
Je finis par accepter ses excuses et je le vois se détendre immédiatement avant de me remercier pour cela. Au moins, il a le mérite de le faire et sincèrement ce qui n'est pas le cas de toutes les personnes que je connaisse. Tout ce que je souhaite est qu'il ne m'oublie plus à partir de maintenant. Tant qu'il ne boit pas, cela devrait aller. Et j'aimerais aussi qu'il se souvienne dans les moindres détails de la nuit que l'on a passé tous les deux alors pour cela je me rapproche, ma bouche près de son oreille et je lui murmure le début, dans la salle de bal, ajoutant quelques détails importants à mes yeux. Je me sens toujours à l'aise, menant la danse et j'aime cela ce qui n'est pas le cas de mon bel elfe qui me supplie d'arrêter alors que je n'ai même pas évoqué les choses les plus croustillantes de la nuit passée. Il se déplace imperceptiblement. Quel dommage, je suis déçue. Je commençais seulement à m'amuser, et je me sens obligée d'arrêter car je le mets dans tous ses états. A peine, joue-t-on qu'il déclare forfait. J'ai pitié de lui. Ce n'est même pas drôle. A la place, je lui demande s'il a retrouvé totalement la mémoire. Son regard finit par rencontrer le mien mais il ne s'éloigne plus. Je ne bouge pas tandis qu'il me répond. Il ne se souvient pas de tout mais de la salle de bal, le mur et le lit. J'avoue que le mur, c'était particulièrement torride et un sourire sensuel étire mes lèvres aux souvenirs qui défilent dans ma mémoire les uns après les autres. De quoi donner quelques envies même si ce n'est ni le lieu, ni le moment. Mais il y a toujours un plus tard. Quant au lit, on y a passé un long moment tous les deux. Il s'en est passé des choses... mais il n'y a pas eu que le lit. Ma voix est basse et sensuelle, distillant mon humeur avec douceur.
- On a passé un long moment dans le lit, mais contre le mur, c'était particulièrement... passionné. Il semblerait que tu ne te souviennes pas encore de tout. Il reste la douche...
Mon bel elfe ajoute quelque chose qui a le don de me surprendre. Il me trouve gentille et m'en remercie. Je suis bien des choses mais je ne suis pas une fille gentille. La gentillesse, c'est fait pour les fées comme ma mère, mais pas pour moi. Elle ne me l'a pas transmis. Je ne suis pas pourvue de cette qualité et je ne pense pas un jour l'être. J'en possède bien d'autres comme l'intelligence, la beauté, un goût prononcé pour le luxe et les bonnes choses. Je me retiens de répondre, je t'en prie avec plaisir de manière ironique et me contente de sourire pour toute réponse.

***

Flashback
Texte à caractère explicite

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Je vois le désir briller dans son regard, une lueur que j'aime observer chez mon partenaire. Parce qu'il ne fait aucune doute qu'il le deviendra très bientôt. Les choses prennent une tournure bien intéressante en peu de temps. A peine m'a-t-il attrapé par la taille, et qu'il m'a susurré quelques mots, que je l'ai attiré contre moi. J'aime jouer avec les beaux garçons, et il a tout fait pour me prouver que j'ai raison. Il sait utiliser les mots, et j'aime ça. Moi aussi, je sais les utiliser avec soin, je sais distiller l'envie chez l'autre. Et il ne fait aucun doute qu'il a envie de moi. S'il est doué avec les mots, il l'est encore plus avec son corps. Parce qu'il sait attisé mon désir. Il monte lentement mais sûrement. Il part de mon bas-ventre et se diffuse dans tout mon corps. Tout comme la chaleur qui émane de nos deux corps. Même à travers nos vêtements, je sens qu'il a chaud, et il me donne chaud. Et pourtant, je ne porte qu'une simple robe à bretelle. Mais qui semble lui faire un certain effet. En même temps, elle moule à la perfection mon corps, et la mets parfaitement en valeur. Je me félicite de l'avoir choisi ce soir, elle provoque son petit effet chez ce garçon. J'aime la proximité de nos deux corps, je n'ai aucune envie de m'éloigner, bien au contraire. J'ai commencé cette soirée seule, mais je ne la terminerai pas seule. J'ai trouvé une source d'amusement et de plaisir. Et la façon qu'il a de se lécher les lèvres ne fait que confirmer mon idée. Son geste a quelque chose de si érotique, où des images plus sensuelles les unes que les autres défilent et attisent un désir de plus en plus grand.
Sa main glisse sur ma cuisse, mon corps réagit à son contact mais je ne suis pas le seul. Nos corps sont collés l'un à l'autre et le sien réagit tout autant si ce n'est plus. Je le sens devenir dur contre mon bassin, je lui fais de l'effet autant qu'il m'en fait. Cela a quelque chose d'encore plus excitant. J'ai de plus en plus chaud, mes sens deviennent plus exacerbés, mon corps plus sensible au toucher. Je ne pense plus qu'à son corps contre le mien, qu'à sa bouche et ce qu'elle pourrait me faire, qu'à ses grandes mains caressant chaque parcelle de ma peau. Cette pensée m'embrase. Je m'embrase toute entière. Le désir et l'envie brillent dans mon regard tout comme le sien. Nous sommes sur la même longueur d'onde, et nous voulons exactement la même chose. Mais des choses qu'on ne peut faire ici. J'aime qu'on me regarde mais seulement lorsque je le veux. Certaines activités doivent restées privées et intimes. Ma bouche est sèche, je l'humecte lentement, et sa voix me parvient à travers cette tension entre nous. Ma voix est voilée de désir en réponse à la sienne.
- Il semble que nous soyons sur la même longueur d'onde en ce cas...
Naël a trouvé l'une de mes zones érogènes, au niveau de la pointe de mon oreille et je m'accroche à lui comme si mes jambes allaient me lâcher. Ce n'est pas tout à fait exact mais s'il s'y était attardé plus, elles auraient flageolé. Le frottement qui se produit au niveau de mon entrejambe ne m'aide pas à garder les idées claires. Ma bouche est légèrement ouverte à cette nouvelle sensation des plus exquises. Sa bouche embrasse la naissance de mon cou, fermant les yeux, pour éprouver plus encore ce baiser alors qu'il murmure mon nom d'une voix lascive. Sa bouche descend lentement le long de ma gorge, sentant ses lèvres et sa langue. La sensation est érotique. Je pourrais le laisser faire ça pendant des heures... mais pas ici. Je rouvre les yeux, pour lui proposer explicitement de nous éclipser d'ici et trouver un endroit plus intime. Oh oui, j'ai envie qu'on poursuive ce que nous sommes en train de faire.
Après un dernier baiser dans mon cou, il me délivre de son corps sans un mot, ne sentant plus cette pression de plus en plus forte. La température baisse légèrement, je respire lentement comme si je voulais me remettre de mes émotions. Mais ça ne sera que de courte durée, j'en ai bien conscience. Le désir coule dans mes veines, il ne s'arrêtera pas avant d'avoir obtenu du plaisir. Naël prend les devants et il me porte comme une princesse, mettant mes bras autour de son cou alors que nous quittons la salle de bal. Je sens des regards posés sur nous mais le mien est dirigé vers une seule et même personne. Nous traversons plusieurs couloirs jusqu'à arriver devant une porte. Je devine que nous sommes devant sa chambre. J'espère qu'elle est vide... sinon je risque d'être très frustrée. Il me redépose au sol, mais il garde toujours le contact avec mon corps, son bras autour de ma taille comme le moment de notre rencontre. Cette pensée me fait sourire, retrouvant une légère maitrise de moi-même. Il ouvre la porte avant de m'entraîner à l'intérieur. Je ne fais pas très attention à la chambre, remarquant seulement qu'elle est vide. C'est tout ce qui m'importe à cet instant. Il referme la porte, se délestant de sa veste et de ses chaussures. Je ne compte pas retirer ma robe, lui laissant cet honneur. J'ôte mon masque, lui dévoilant mon visage, caché jusqu'à présent. Je retire mes chaussures pour être plus à l'aise, perdant dix centimètres par la même occasion. Naël redevient la personne la plus grande de cette pièce. Sans veste, je devine un corps musclé sous cette chemise... Mais je n'ai pas le temps de le dévorer des yeux plus longtemps qu'il se jette sur moi, me plaquant contre le mur. Il emprisonne l'un de mes poignets à côté de ma tête et glisse sa main le long de mon corps de ma poitrine pour arriver sous ma robe. Sa main s'active sur mon intimité, ma bouche s'ouvre et je gémis par la sensation qu'il me procure. Mon bassin bougeant instinctivement accentuant le frottement de sa main. Il commence à me rendre folle. Il prend les rennes, relevant ma cuisse et l'écartant, lui donner un plus grand accès à mon entrejambe. Sa bouche s'écrase contre la mienne, nos langues se trouvent et entament une joute endiablée. Seul le son de nos bouches troublent le silence de la chambre. Ma main libre commence à s'activer à son tour, essayant de déboutonner sa chemise sans grand succès pour le moment, Naël ne m'aidant pas à me concentrer sur autre chose que sa main et sa bouche. Sa question hachée, je parviens difficilement. J'ai dû mal à s'avoir ce que je veux à cet instant précis et à formuler une pensée cohérente. Il y a beaucoup de choses que je veux... trop... un peu de répit...
- Déshabille... toi... formulé-je difficilement.
Mimie99

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Re: Ravenswood School - Cours de compréhension des espèces

Message par Mimie99 »

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\\ Élève \\ Sorcier \\ 17 ans \\ 1m75 \\ À l’amphithéâtre \\ Avec Evangeline \\
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Cicatrices signifie guérir et guérir signifie oublier. Oublier pour un temps jusqu'à ce que la vérité se rappelle et que la douleur te submerge, te prenant de court. Je n'ai pas envie d'être surpris. Je n'ai pas envie de craquer au plus mauvais moment. Tout ce que je veux, c'est apprendre à vivre avec. Le supporter chaque jour, jusqu'au moment où je vais comprendre la raison pour laquelle cette douleur m'a été imposée. Je veux savoir pourquoi c'est arrivé. Et je vais le savoir. C'est une bonne chose qu'Evangeline ne tente pas de me convaincre davantage. Si elle l'avait fait, je n'aurais fait que me conforter dans mon idée et l'agacement aurait pu monter. Et avec l'agacement...

La raison pour laquelle ce n'est pas une bonne idée d'être ami avec moi.

Je ne suis pas quelqu'un d'agréable. Plus souvent qu'autrement depuis la dernière année, je préfère faire souffrir ceux qui m'entoure plutôt que leur permettre d'entrée dans mon monde. Plutôt souffrir et être amer plutôt que d'avoir des amis et risquer de les perdre de manière tragique ou autre. Malgré tous mes efforts pour la dissuader d'essayer d'être mon amie, elle ne baisse pas les bras. Je dois bien lui donner ça, elle est tenace. Mais je peux l'être encore plus. Sauf que je capitule. Comme le dernier des imbéciles. Je sais pourtant que je vais le regretter, non? Ça ne peut pas bien finir tout ça. Je ne suis pas une fréquentation fiable. Je ne suis pas gentil. Je ne montre peut-être pas injuste avec ceux qui ne le mérite pas, mais ça ne veut pas dire qu'il n'y aura pas des dérapages. Je le sais. Je n'ai pas le moindre doute à ce sujet. Je ne peux empêcher d'avoir un léger sourire sur les lèvres lorsqu'elle dit avec enthousiasme que c'est super et que je verrai bien que c'est génial de l'avoir comme amie. Je n'ai jamais eu de réels doutes ou réserves à ce sujet. La variable en laquelle je n'ai aucune confiance c'est moi et ma malchance. Son sourire est communicatif et le mien s'élargit encore un peu lorsque je dis:

- Je n'en ai aucun doute! Si je doute des capacités relationnelles de quelqu'un, ici, c'est des miennes. Mais on verra bien ce que ça donne. je suppose.

J'espère vraiment que rien de désagréable ou de dramatique ne va se produire parce que je ne crois pas que j'arriverais à me le pardonner. Enfin, c'est même certain. Je n'arriverai jamais à me le pardonner. Comment accepter le fait que j'ai accepter d'avoir une nouvelle amie, puis que cette dernière finit dans un état épouvantable? J'aurais eu de sérieux doutes à ce sujet, mais j'aurais tout de même capituler. Un frisson me parcours à cette idée et je me surprends à espérer que ça se passe bien. À croire que j'ai envie d'avoir une amie, au bout du compte. Malgré les risques. Il faut arrêter d'y penser. Un minimum tout au moins. Mais autant garder les yeux ouverts... on ne sait jamais.

Je n'ai pas envie de mourir. Je n'en ai pas envie, même si j'y ai songé quelques fois. Souvent la nuit, je dois l'avouer. Pendant ces heures où je cherche le sommeil. Réfléchissant si intensément sans le vouloir que je n'arrive pas à fermer l'oeil. J'ai besoin de réponses, j'ai besoin de savoir. Je dois savoir. Pourquoi tout ça est arrivé. Pourquoi le tout début s'est produit. Je ne veux pas partir avant d'avoir trouver des réponses. J'en ai besoin, c'est un besoin vital autant que de manger, respirer et boire. Et dormir, aussi. Ce qu'elle dit à propos du bonheur éphémère me prend à rebrousse poil. D'accord. Peut-être que pour elle ça vaut mieux, mais elle n'est pas dans ma position. Elle ne peut pas savoir. Je la dévisage et réponds avec un ton plutôt légèrement impertinent:

- Écoute, tant mieux si tu sais que je n'ai pas l'intention de passer l'arme à gauche volontairement. Mais tu as tort. Tu ne peux pas savoir qu'un bonheur éphémère vaut mieux que pas de bonheur du tout. Je préfère vivre dans la neutralité, pour ma part. Peu importe la douleur. Tu ne sais pas ce que ça fait, pas seulement du côté des émotions, de voir... de tous les voir... (Je secoue la tête avant de poursuivre) Et j'ai déjà fait un pas en avant en seulement quelques minutes en acceptant que l'on soit ami. Maintenant, s'il-te-plaît, ne pousse pas le bouchon trop loin. Je ne te demande pas de changer de conviction, seulement d'accepter la mienne.

Je sais bien, au fond de moi-même, que mes convictions actuelles ne sont pas les meilleures, mais c'est les seules qui m'évitent de vivre dans une peur constante. Je ne veux pas être toujours sur mes gardes. Je ne veux pas vivre dans la peur et l'inquiétude. Je n'y arriverai pas. Je finirai suspendu dans le vide bien avant. Ou mon coeur va lâcher tout seul. Je ne suis pas parfait et je n'ai jamais eu l'intention ou la prétention de penser l'être. Je suis qui je suis et je m'accepte tel quel. Ce qui est la moindre des choses. Je ne veux pas d'une vie peuplée de petits bonheurs éphémères. Je n'ai pas la force pour l'endurer. Ni la volonté pour m'y jeter.

Et pourtant je l'ai fait.

Mais tant pis.

Je lève les yeux au ciel quand elle me dit une énième fois que je devrais peut-être m'exprimer un peu plus. Je croyais qu'on en avait fini avec ce point? Certes, je garde tout à l'intérieur et ça me joue souvent des tours, mais j'ai appris à vivre avec tout en épargnant un tant soit peu les autres. Ceux qui ne m'ont rien fait, bien sûr. Dans le cas contraire, je ne me gêne pas. Je réprime un soupir de soulagement lorsqu'elle change de sujet. Je suis quelque peu rassuré d'apprendre qu'il y a des personnes joyeuses dans la pièce sur laquelle elle pourrait se concentrer au besoin. Je n'ai rien contre le fait qu'elle se cache dans mes émotions. Personnellement, je m'en moque c'est surtout son problème. Je fais généralement en sorte que l'on ne le voit pas pour éviter que les autres cherchent à m'aider et se retrouvent avec des ennuis plus gros qu'eux. Si ça l'aide, qu'elle le fasse. J'acquiesce doucement de la tête quand elle me dit que je ne sentirai rien. Si le contraire avait été avéré, je l'aurais sans doute déjà senti. C'est quand même agréable de se l'entendre confirmer, comme ça tu le sais et c'est tout. Je fronce les sourcils lorsqu'elle dit que ce fait, que je ne sente pas sa présence dans mes émotions, c'est une bonne et une mauvaise chose. Je penche un peu la tête sur le côté en la dévisageant et lui demande sans arriver à me refréner:

- Et en quoi est-ce les deux?

La réponse m'intrigue, car d'un côté je peux peut-être comprendre que quelqu'un puisse trouver dérangeant que l'on épie ses émotions, mais pour moi les émotions ce n'est pas la pire chose que l'on peut épier. Je n'accepterais jamais aussi bien le fait que quelqu'un épie mes pensées, par exemple. Ça, ce serait une intrusion réelle et désagréable. Mes pensées intimes ne concernent personnes. Les émotions, c'est plus brute, tu ne peux pas savoir exactement la raison de ces émotions. Tout ce qui peut en être tiré, c'est des suppositions. Et les suppositions ça ne vaut rien face à la vérité.

C'est rassurant de savoir que tout le monde ne souffre pas comme moi, mais c'est aussi une nouvelle qui me rend un peu plus amer. Je plaisante peut-être un peu à ce propos, mais c'est vrai que je pourrais en écrire un, un satané bouquin! Je ne crois pas que beaucoup aimerait sa lecture, par contre. D'un autre côté, je ne connais pas encore la fin, alors peut-être que ça ira! Peut-être. J'ai un doute, mais sait-on jamais. Mes épaules se haussent d'elles-mêmes lorsqu'elle me dit que moi j'ai des raisons de souffrir et pas eux. Oui, j'ai des raisons... J'hausse à nouveau des épaules en marmonnant:

- Ouais, j'ai des raisons. Mais on a tous nos souffrances, non? Et on a tous une résistance plus ou moins grande je suppose.

À la fin de ma phrase, je tourne le regard en direction de l'avant de la classe. C'est vrai qu'on a tous nos souffrances et notre résistance à cette dernière qui varie. Je ne dirai jamais verbalement que ma souffrance est pire que celle de mon voisin. Ni que quelqu'un est faible, car il pleure à la perte d'un seul proche. J'ai pleuré aussi, après tout. Ça ne m'arrive plus beaucoup, même lorsque mes émotions me montent à la tête. Mais je me souviens. Je me souviens très bien de tous ces soirs après la mort de mes parents et la séparation d'avec ma soeur. Ça faisait mal. Tellement mal. Puis mes souffrances se sont accumulés jusqu'à aujourd'hui. Mais il n'y a rien de pire que la première fois...

Je ne peux m'empêcher de ressentir une vague d'excitation lorsqu'elle me propose son aide. Je ne m'y attendais pas, pas vraiment. Certes, j'ai plus ou moins accepté d'être son ami, mais je ne croyais pas qu'elle irait jusqu'à m'aider avec... ça. Mes stupides émotions. Que je garde enfermées jusqu'à ce que les murs cèdent et que tout explose. Ce qui n'est pas du tout commode, si vous voulez savoir. Mon énergie retombe par contre plutôt vite lorsqu'elle me demande de ne pas m'emballer. Trop tard pour ça... mais ça viens de retomber. Un peu. Je fronce les sourcils face à ce qu'elle dit par la suite. Essayer. Ne pas utiliser son pouvoir. Des conseils. Ce n'est pas vraiment des conseils que je veux. Je veux un moyen. Une solution. Peut-être quelque chose pour comprendre l'élément déclencheur des débordements. Ou un moyen de les laisser sortir à petites doses plutôt qu'en fanfare monstre... Je la regarde intensément avant de lâcher sur un ton mi-figue, mi-raison, à la fois taquin et ennuyé:

- Donne-moi des conseils si tu veux, mais je ne crois pas que ce sera suffisant. C'est peut-être indiscret de ma part, mais de quelle manière exactement ton pouvoir pourrait aider? J'aimerais comprendre. À la fois en quoi exactement il peut m'aider dans la situation présente et pourquoi tu ne veux pas l'utiliser. Et puis, je suis curieux, comme tu le sais.

Je crois qu'avec toutes les questions qui se sont échappées de ma bouche sans que je le veuille en témoigne de ma chère curiosité. Mais ça m'intéresse vraiment de savoir pourquoi elle ne veut pas l'utiliser. Je suppose que c'est en lien avec sa personnalité, sa manière d'agir et de penser. Je ne crois pas que ça soit par manque de capacité. Je ne la connais pas beaucoup, mais son pouvoir est énorme et je suis certain que ce n'est pas un incompétent, ou une incompétente qui peut le posséder. Si c'est le cas, c'est décevant, quand même. Ça serait un gâchis. Enfin, je ne sens pas vraiment qu'elle est incompétente... elle ne dégage pas cette énergie là.

On en vient à parler du fait que ma soeur et moi ne sommes pas vraiment de la même lignée. Ce qui n'est pas peu dire puisqu'elle est un loup-garou et moi un sorcier, mais qu'importe. Je lui explique assez rapidement la raison derrière cet état de fait, ce qui m'amène à mentionner la mort de nos parents. Mes parents. Nos parents. Enfin, peu importe. Je n'essaie pas de lui mentir en disant que ça ne me touche pas, comme je l'aurais fait avec n'importe qui d'autre. De toute manière, ça n'aurait servi à rien. J'explique rapidement, toutefois, que c'est surtout l'aura de mystère autour de toute cette situation qui me touche aujourd'hui. Elle est en train de me répondre quand je sens une brûlure à l'arrière de mon crâne, une brûlure insoutenable qui me donne l'impression d'être dû à un regard malveillant. Les mots sortent de ma bouche involontairement tandis que je me retourne vers l'arrière pour déterminer l'origine de cette brûlure:

- Je... je ne sais pas.

Je la vois.

Mais p*tain de m*rde! Je la vois! Ma soeur! Et à voir son regard, elle a envie de me tabasser ici et maintenant. Sauf qu'elle ne fonce plus sur moi, comme je crois qu'elle le faisait pas même quelques secondes plus tôt. Mes dents se serrent tandis que l'angoisse me donne l'impression de me faire écraser la poitrine par un ours de taille adulte. Ma respiration se fait plus difficile et je tourne rapidement le visage vers Evangeline, paniqué. J'approche ma bouche de ses oreilles et lui chuchote, tout bas, espérant que ma soeur ne m'entendra pas:

- Tu ne connais pas un sort pour éviter qu'on nous entende, hein?

Il y a de l'urgence dans ma voix et je m'en veux de perdre mes moyens comme ça. J'aurais dû faire plus attention. Je devais surveiller, bon sang! Et maintenant, voilà où j'en suis! Bon sang de bon sang de bon sang! Qu'est-ce qu'elle a pu entendre? J'espère que ce n'est pas plus que la fin de la conversation même si... même si avec ce que j'ai dit, elle pourrait en venir à certaines conclusions... Rien que d'y penser et j'en ai des sueurs froides. Je ne veux pas. Je ne veux pas qu'elle sache!


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\\ Élève \\ Louve-garou \\ 17 ans \\ 1m57 \\ À l'amphithéâtre \\ Avec Kalakek \\
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Je me tourne brusquement vers la personne qui se trouve à côté de moi. Un grondement s'échappe de mes lèvres sans que je le veuille alors qu'il énonce un fait que je sais déjà. Comme quoi ils ont une politique très stricte concernant les bagarres ici. Sa deuxième phrase me fait gronder à nouveau. La violence ne résout rien. Je me calme toutefois en prenant conscience qu'il a précisé que « les idiots disent ». Je l'analyse rapidement avec un sourcil froncé et l'autre légèrement arqué. Il a un bouquin d'ouvert. Il est grand. Plus grand que moi même assis. Je pousse un soupir et je m'empêche de justesse de grommeler que c'est vraiment embêtant de toujours être plus petite que tout le monde. Je lui assure rapidement en croisant les bras:

- Oh, je suis au courant. Très au courant, même. J'ai peut-être fait une scène à ma première journée ici. J'aimerais bien que ce soit ma dernière, mais... il y a peu de chance que mes souhaits soient exaucés.

Ils ne le sont jamais, de toute manière. Mon regard se braque rapidement à nouveau vers mon frère avec presque une lueur assassine dans les yeux. Je le sens, cette odeur âcre. Celle d'une émotion. Je ne suis pas certaine de savoir si c'est de la peur, de l'angoisse ou un colère angoissée. Ce n'est pas aussi précis que ce que peuvent ressentir certains, mais les émotions ont une odeur. J'ai encore du mal à bien les différencier, toutefois. Par contre, je n'ai aucun doute que la réaction qu'il a est dû à ma présence. Malheureusement, je peux peut-être avoir le regard bien braqué sur mon frère, ça n'empêche pas mon ouïe d'être distraite lorsque mon voisin me dit qu'à son avis il n'en est rien, qu'un bon coup de poing ça ne fait pas de mal. Je tourne la tête vers lui avec des interrogations dans les yeux, se concentrer sur deux choses à la fois c'est impossible.

Je frappe le bureau du poing, sans me préoccuper du léger craquement. Bon sang! J'ai perdu ce qu'a dit mon frère. J'ai entendu le murmure de sa voix, mais je n'ai pas saisi les mots. À défaut d'avoir pu comprendre, je fais la moue en direction de mon voisin avant de finalement saisir ce qu'il a dit. Un léger sourire taquin étire mes lèvres et j'affirme en levant un doigt:

- Sauf pour la personne qui le reçoit.

J'ajoute ensuite avec un visage un peu plus neutre, mais pas froid:

- Je suis d'accord, en tout cas. Et puis, frapper ça soulage toujours! En ce moment, je regrette vraiment de m'être contentée de l'étaler dans le mur à la rentrée...

Je regarde à nouveau en direction de mon frère en souhaitant être ailleurs. J'aimerais, vraiment, être ailleurs. Dans un endroit calme, sans témoin. Sans témoin pour rapporter aux surveillants une fille qui frappe violemment un mec. Les problèmes entre frère et soeur ne concerne personne sauf les intéressés. En ce moment, je veux plus que tout l'attraper par la peau du coup et le traîner derrière moi pour pouvoir le faire cracher tout ce qu'il a en tête. Tristement, il me faudrait des échasses pour pouvoir le traîner confortablement par la peau du coup. Maudite petite taille!
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Yumeko

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Re: Ravenswood School - Cours de compréhension des espèces

Message par Yumeko »

Oui, je suis d'accord :D

Siofra│Britannique│16 ans│161 cm│Elfe│Amphithéâtre ǀ Tadji


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J'hoche simplement la tête à sa réponse, Tadji n'ajoutant plus rien. On verra si je retournerai le voir pour lui demander conseil ou non. Après tout, ce n'est pas la première personne qui me vient en tête quand je pense à quelqu'un pour m'aider, que je vais voir spontanément. Il représente plus le garçon que j'ai envie de taquiner à la moindre occasion qu'un confident. Mon confident habituel étant mon cousin Micah qui est une oreille attentive, à l'écoute et toujours de bons conseils. Il trouve toujours les mots justes pour m'aider. Je me rends compte de la chance que j'ai de l'avoir dans ma vie, qu'il soit mon cousin, que nous soyons si proches tous les deux. Ma plus belle relation est avec lui. Je suis sûre qu'une relation telle que la nôtre est rare et précieuse à la fois. Je peux tout lui dire, tout lui confier, il m'aidera toujours, il m'écoutera toujours. Qu'importe ce que c'est.
Cela ne me viendrait jamais à l'esprit de penser à moi pour me redonner le sourire, pour me rendre heureuse. Je crois que je ne suis pas assez égocentrique pour cela, ni assez égoïste. Ce sont les autres ou les choses qui me rendent heureuse. Parfois, ce n'est pas grand chose, un simple geste ou un sourire, la présence de quelqu'un, le fait de discuter ou celui de chanter, de danser, de grimper aux arbres, de nager, d'écouter de la musique ou de faire de la gymnastique. Quand je vois Elias et qu'il me rend mon salut, cela me rend heureuse. Quand je suis près de Micah, cela me rend heureuse. Quand je vois sourire mes amis, cela me rend heureuse. Quand je me lance dans un enchainement sur l'un des agrès, cela me rend heureuse. Quand je danse avec ma mère, cela me rend heureuse. Quand je chante en irlandais, cela me rend heureuse. Quand je taquine Tadji, cela me rend heureuse...
Il me confirme ne pas aimer ce genre d'activité qu'est la danse irlandaise et la gymnastique comme je m'y attendais. Je ne l'ai jamais vu pratiquer la seconde depuis qu'il est ici, il se contente souvent d'observer quand mon regard se porte sur les gradins. Quant à la première activité, c'est assez confidentielle quand on sort de l'Irlande. Peu de personnes pratiquent cette discipline dans le monde et peu de personnes la connaissent ce que je trouve dommage. Elle mérite d'être connue. C'est tellement jolie à voir mais tellement difficile. Contrairement à beaucoup de danses, il n'y a que le bas du corps qui bougent. Le dos doit être bien droit, les pieds se déplacent en rythme, avec une telle précision et une telle rapidité ce qui la rend d'autant plus technique. C'est encore plus impressionnant quand une dizaine de personnes se positionnent en rythme en faisant des claquettes. Mais c'est tellement beau. Cela me donne envie d'en faire après les cours et cela pourrait me donner des idées pour ma prochaine chorégraphie au sol.
Tadji m'avoue savoir danser et c'est ce dont je me souviens pour l'avoir vu danser à des bals précédents. J'imagine qu'un prince doit savoir danser quelque soit le pays d'où il vient. Je n'ai jamais appris la valse, ni les danses de salon même si j'ai déjà pu en voir par curiosité à la télé. Mais je ne m'y suis jamais assez intéressée pour essayer de pratiquer l'une de ses danses. Et puis, c'est surtout la danse irlandaise qui me plait. Et, il évoque son activité favorite mais comme je ne sais pas de quoi il parle, je le lui demande. Il parle d'une activité à la fois plaisante, physique, intense... cela fait beaucoup à la fois. Et je ne l'aurais jamais pratiqué. Je fronce les sourcils en réfléchissant à ce que ça pourrait être... Si je sais une chose sur lui, c'est qu'il aime beaucoup les filles et il est souvent en leur compagnie. Et je ne crois pas qu'il ne fait que discuter avec. Il les embrasse et il doit... activité à deux, agréable, plaisante, physique, intense... Puis je comprends, mon regard s'éclaire. Oh... Il couche avec des filles. C'est ça son activité favorite ? C'est coucher avec des filles ?
- Oh je vois... coucher avec des filles est une passion pour toi. Mais... tu... tu veux coucher avec moi ? demandé-je tellement surprise par cette idée.
Je ne crois pas que Tadji soit d'accord avec moi même s'il ne le dit pas. Il me donne juste raison mais son geste de la main ne semble pas vouloir dire la même chose. Je crois qu'on ne soit pas d'accord tous les deux.
- Tadji, est-ce que tu suis toujours les conseils qu'on te donne ?
Soragame

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Re: Ravenswood School - Cours de compréhension des espèces

Message par Soragame »

Niarqornaarsuk Kalakek
-Danois-
-Sorcier-

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Je n'ai pas besoin d'être un loup garou ou un sorcier pour sentir que cette fille pue la rage, la colère ou la rancoeur je ne sais pas. Pas seulement parce qu'elle vient de proférer des jurons à l'encontre de mon espèce, mais aussi parce qu'on le ressent à son attitude. A sa façon de s'être avachi sur la chaise, à la tension que ses muscles expriment. Même sans la regarder je le vois. Elle dégage de mauvaises ondes, mais cela ne me dérange pas spécialement, je crois préféré cela, à ceux qui respire la niaiserie et l'innocence. Je tourne la page de mon livre, mais la vérité c'est que je n'ai rien lu, enfin j'ai lu sans comprendre. Simplement tant que je ne la regarderais pas dans les yeux, c'est que je n'ai pas encore déterminé si elle vaut la peine ou non que je gâche de ma salive. J'ai l'impression cependant qu'il y en a beaucoup des comme elle, qui ont été envoyé ici par défaut ou en tout cas qui n'ont aucune envie d'y être. Je me demande ce qu'il voudrait alors....Ganbader à l'air libre dans les sapins? S'amuser à longueur de journée, sortir, faire la fête? La jeunesse n'est pas éternel, et on se lasse vite de se genre de comportement. Ravenswood à le mérite de nous fournir un enseignement, de qualité ou non, et des locaux pour s'instruire. C'est nécessaire pour se débrouiller dans la vie.

-Et tu ferais quoi si tu n'étais pas ici? Tu vivrais ta meilleure vie dans l'alcool, la drogue et la débauche? Cela me semble assez sombre tout de même...

Je hausse les épaules finalement, elle peut bien penser ce qu'elle veut après tout. Je ne suis pas ici pour changer les mentalités, seulement pour changer la mienne. Les autres ils se demerde avec ce qu'ils ont, certain ne sont tout simplement pas capable de comprendre. Comme ma soeur, la pauvre, elle ne connait rien à la vie, elle ne connaitra ni ne comprendra jamais rien, son bagage intellectuel est trop faible. Je continue la lecture de mon livre cette fois ci plus sérieusement mais retrouve déranger par l'intervention de son poing sur la table, quelle force....

-Effectivement....

Et je parle en connaissance de cause, mon père préfère les gifles mais il lui est déjà arrivé de me foutre un poing. Je suppose que cela le défoule, mais ça ne sert pas à grand chose, ça ne m'a jamais appris quoi que ce soit en tout cas...Finalement je relève la tête et suis son regard, visiblement la source de sa colère est dans le coin. Combien de fois j'ai rêvé d'exploser mon père au sol, combien de fois je me suis rejoué en boucle certaine scène en les modifiants pour me faire avoir l'ascendant? Tellement de fois. Mais c'est inutile, quand je disais qu'un coup de poing ne faisait pas de mal c'est sur le coup, si le problème se trouve en face de vous au moment où il vous pose problème, sinon cela ne sert à rien d'entretenir la colère. Si ce n'est à devenir une boule de rage électrique et pleine de rancoeur prête à exploser à n'importe quel moment. Et puis la vie n'est pas agréable quand à cause d'une personne on en veut à la terre entière.

-Mais le fait est que pour l'instant tu ne peux frapper personne. Mis a part moi, mais je ne te le conseil pas. Alors il va falloir que tu trouve un autre moyen d'évacuer toute cette colère parce que ça pollue mon air.

C'est faux, cela ne me dérange pas, enfin sauf si elle continue a donner des coups de poings dans la table auquel cas cela va rapidement devenir très désagréable et cela ne va pas me plaire. Et je n'ai pas menti quand j'ai dis que je ne lui conseillait pas de me frapper. Je doute fortement qu'elle le fasse, mais si jamais il en prend l'envie à quelqu'un il en paierai les conséquences. Je ne suis pas le plus fort de cette école j'en ai conscience, mais j'ai d'autre ressource. Personne ne voudrait se retrouver avec un serpent dans son lit... Je replonge mon nez dans mon livre une énième fois.
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Re: Ravenswood School - Cours de sport - Sondage

Message par melemele14 »

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29 ans - Homme - Fée - Surveillant

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Je me plie en deux de manière exagérée lorsque le coude de Zinna entre en contact avec mes côtes et place une grimace de douleur sur mon visage. Honnêtement, nous n'aurions pas été dans un couloir, je me serais laissé tomber au sol pour bien exagérer la chose, mais je ne veux pas qu'un élève ou, pire, Mlle Winstood nous surprenne en train de plaisanter de la sorte.

Mon dieuuuu, je sens que ta force vampirique m'a brisé une côte, à moi pauvre petite fée fragile et sans défense ! Comment puis-je supporter cette douleur atroce ?

Je me redresse en lui faisant un clin d'oeil et pouffe à sa question. Mais enfin, n'importe quelle fée qui se respecte a une robe rose à paillettes dans son placard, n'est-il pas ? Quand elle me dis ne pas correspondre au cliché du vampire, je ne peux m'empêcher d'éclater d'un rire franc, que je couvre immédiatement de mes mains pour ne pas alerter les professeurs qui donnent cours.

Oh mais si voyons, tu me terrifies Zinna tu ne l'as pas encore remarqué ? J'en tremble de peur, dis-je avec un sourire en coin, montrant que je ne suis pas le moins du monde effrayé.

Je suis ravi lorsqu'elle me dit qu'elle pourrait s'arranger pour que nous allions dans les cuisines, à tel point que mes yeux doivent s'illuminer. J'ai déjà tellement hâte de pouvoir refaire de la pâtisserie que j'ai l'air d'un enfant à qui l'on vient d'annoncer que Noël a 6 mois d'avance, j'en suis sûr. Je hoche vigoureusement la tête pour approuver lorsqu'elle propose que l'on s'organise ça un dimanche, c'est une idée qui me plaît énormément. Comme quoi ça a du bon d'avoir une amie qui connaît bien l'établissement et ses occupants.

Eh bien va pour un dimanche alors ! Tu n'imagines pas comme j'ai hâte de remettre les pieds dans une cuisine !

Une fois n'est pas coutume, Zinna se moque de moi lorsque j'affirme pouvoir tenir tête aux élèves et je lui lance un regard de défi.

Prends tout le popcorn que tu veux ma grande, le spectacle risque d'être divertissant. Je ne parais pas très autoritaire au premier regard je sais mais, ayant une petite soeur, j'ai un peu d'entraînement en matière d'autorité quand même tu sais, dis-je avec un clin d'oeil.

Je grimace très fort lorsqu'elle me dit préférer le fait de bronzer à la nage. Je sais que tout le monde n'a pas le même attrait pour l'eau que moi, je le sais, mais ça me paraît tellement inconcevable de préférer rester allongé à se dorer la pilule alors que toute une étendue d'eau se profile à vue d'oeil. Je secoue la tête pour montrer que je désapprouve, bien que ça soit plus pour la forme qu'autre chose. Elle a encore le droit d'aimer ce qu'elle veut bien sûr !

Je peux comprendre que tu aimerais pouvoir bronzer, étant donné que ta condition ne te le permet pas, mais je vais être 100% honnête avec toi : Je ne comprends pas. On me l'a déjà expliqué maintes et maintes fois, tout le monde n'aime pas l'eau autant que moi, étant donné que j'ai une affinité particulière avec l'eau, mais j'ai toujours du mal à comprendre ce sentiment. Rien ne me rend plus heureux que le fait de sentir l'eau couler sur ma peau, sentir les vagues aller à contre-sens alors que j'avance de plus en plus loin vers l'horizon, sentir les poissons se glisser entre mes jambes alors que... Je m'égare, pardon, dis-je en me grattant la nuque avec un air gêné.

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