Texte à caractère explicite.
Naël Hazel17 ans│Elfe│Colombien│Diablotin charmeur│Soleil de la passion
SOS
Je n’aime pas perdre le contrôle de moi-même. En réalité, j’ai horreur de ça, comme j’ai horreur d’ennuyer les gens, parce que crise est synonyme de perte de contrôle et que lors d’une crise, je le perds immanquablement, avant de visualiser mon père dans mon esprit au terme d’un effort surhumain, de me concentrer sur son image, sur son visage, sur sa voix, cette dernière étant l’unique chose qui me permet de reprendre peu à peu le contrôle sur moi-même, de me calmer et de m’apaiser. Je hais les crises, je me hais quand j’en fais et je me hais pour en faire depuis toujours, d’aussi loin que je me souvienne. Je suis né avec, peut-être même que c’est une crise à l’intérieur de son ventre qui a eu raison de ma mère, je ne le sais pas, je n’en sais rien et n’en saurai rien, je ne veux pas le savoir, car, de toute manière, je sais déjà que j’ai tué ma mère, que je suis responsable de sa mort, ou plutôt de son meurtre, puisque je suis né et qu’elle en est morte. Ma naissance l’a tuée et je ne m’en suis jamais pardonné, je ne m’en pardonne pas et ne m’en pardonnerai pas, je ne le peux pas, pas alors que j’ai repris sa compagne à mon père, ça m’est impossible, c’est au-dessus de mes forces. Il a encore perdu un être cher à son cœur, et par ma faute cette fois-ci, pas celle des êtres humains, et je ne comprends pas comment mon père fait pour ne pas m’en vouloir, parce qu’il me répétait inlassablement que je n’ai rien fait, que je n’y suis pour rien, que je n’en suis pas responsable tel que je le crois, tel que je le pense, tel que j’en suis persuadé, que je ne dois pas m’en tenir pour responsable et qu’il n’y a personne responsable de la disparition de ma mère, car c’était son destin, écrit dans les étoiles, et le plan de Dieu pour elle, parce que Dieu a un plan pour chacun de nous, ma mère l’ayant rejoint selon mon père.
Une fois et une seule, j’ai songé à la possibilité qu’il ait raison pendant quelques secondes, mais n’ai pas pu me détacher du fait que, objectivement, je suis né et ma mère est morte parce que je suis né. Son corps n’a pas supporté l’accouchement, elle n’a pu l’endurer jusqu’au bout, jusqu’à son terme, elle ne m’a pas vu naître et je ne crois pas qu’elle l’ait même ressenti lorsque je suis sorti d’elle, simplement, j’étais de trop, et mon père en a payé le prix fort en perdant celle qu’il aimait, qui l’aimait en retour, qui partageait sa vie. Il me disait souvent que je suis la deuxième plus belle chose qui lui est arrivée après celle qui est d’avoir rencontré ma mère, que je suis le fruit de leur amour, de leur union, même s’ils n’étaient pas mariés, que je concrétise la réunion de deux âmes, que la mienne est leur fusion, et si c’est sans doute vrai, je suis surtout celui qui a enlevé la vie à une femme, une compagne et une mère qui n’a jamais pu l’être, sauf en donnant naissance à un fils, qui l’a tuée en remerciement. Peut-être que mes crises sont mon châtiment, dont je ne me plains pas, et je n’ai pas le droit de m’en plaindre, néanmoins, je lutte contre elles, je lutte, car la vie me quitte quand je fais une crise, jusqu’à ce que je respire de nouveau, revivant à chaque fois : oui, j’ai tué ma mère, et maintenant que c’est fait, que c’est passé et qu’il ne me reste que mon père, je dois faire en sorte de lui rendre la vie facile, en ne l’aidant pas uniquement par culpabilité, mais parce que je le veux, j’en ai envie, j’ai envie de travailler nos terres avec lui, de partir en expédition dans la forêt amazonienne avec lui, d’aller au village avec lui. J’ai envie de vivre avec mon père, que nous soyons heureux ensemble, malgré la présomption de ce souhait, de me racheter, en lui offrant sans compter tout ce qu’il mérite de la part d’un fils, de l’amour, de la loyauté, de l’attention, car mon père mérite tout le bonheur du monde : il est une bonne personne.
La vie est précieuse, je l’ai constaté à bien des reprises, et je vis afin de faire vivre le souvenir de ma mère, pour mon père et pour moi. Cependant, parfois, je n’y parviens pas, je n’y parviens plus, et j’oublie en buvant, en me noyant dans l’alcool. Je sais pertinemment que l’alcool, si on en abuse, qu’on franchit nos limites corporelles et qu’on ne s’arrête plus, fait perdre le contrôle de soi, mais mon désir d’oubli est infiniment plus fort que mon horreur de perdre le contrôle de moi-même, alors il l’emporte sur lui et je bois pour oublier en dépit de ma perte de contrôle entraînée par la boisson, contrôle qui m’a échappé dès le premier événement de cette nouvelle année scolaire à Ravsnwood : le bal de rentrée. Vulgairement, mais ç’a le mérite d’être la vérité, parce que je ne tourne jamais autour du pot, j’y ai bu comme un trou, ce que je ne peux décemment pas nier, au point où le lendemain matin, en me réveillant dans mon lit, je ne me suis rien rappelé de la veille, si ce n’était d’avoir pénétré dans la salle de bal. A partir de cet instant, c’est le noir complet, le noir et rien que du noir, jusqu’à ouvrir les yeux, au milieu de mes draps. J’ai recommencé. Ce n’était pas la première fois qu’une telle chose se produisait, que je n’ai aucun souvenir de la soirée, c’était déjà arrivé en Colombie et ma deuxième année ici, en Angleterre. En Colombie, j’ai testé toutes sortes de drogues, du cannabis, pour commencer, puis de la cocaïne, de l’héroïne, de l’ecstasy, des amphétamines, mais ça ne m’a pas plu, car je n’oubliais pas vraiment en en prenant, donc j’ai arrêté les drogues et bois seulement de l’alcool. Les drogues et l’alcool sont nocifs pour la santé, ils sont même dangereux, très dangereux, et peuvent causer de graves dégâts physiques, physiologiques et psychologiques, irrémédiables la plupart du temps, mais, étant jeune, ça ne m’a pas freiné.
Heureusement, après avoir goûté à chacune de ces drogues, je n’en ai plus jamais repris : à l’heure actuelle, il n’y a que mon foie qui souffre occasionnellement de la boisson, et il n’y a manifestement pas que l’alcool qui me fait oublier, mais à présent une jeune fille blonde, devenue ma voisine de classe pour le cours qui suivra, de compréhension des espèces, il me semble. Je suis fasciné, captivé et subjugué par elle, et elle paraît s’intéresser à moi, pas de la même manière, mais ça m’importe peu, elle est intéressée ou elle n’aurait pas pris la peine de s’asseoir à côté de moi, de me sourire et de m’adresser la parole, me tirant de ma transe. Le début de quiproquo ne demeure qu’un début lorsque j’apprends maladroitement à mon interlocutrice que je l’ai oubliée, que j’ai oublié le moment intime qu’on a passé ensemble, que j’ai tout oublié, et je me prépare à encaisser sa colère, mais elle ne s’énerve pas, au contraire, se contentant de m’observer avec gourmandise, ce qui me fait rougir, étant donné qu’elle ne m’a pas vu qu’avec des vêtements dans un autre contexte, mais également sans. J’ai un léger coup de chaud, quand elle me précise qu’elle veut que je me souvienne, m’acculant, me désarçonnant et me faisant culpabiliser, et j’en culpabilise affreusement, m’excusant de l’avoir vexée et me justifiant, avant de lui révéler ce que je pense profondément, que je ne peux pas oublier une fille aussi belle qu’elle, en lui promettant implicitement que je ne l’oublierai plus, sans arrière-pensée. Ce ne sont pas de belles paroles en l’air, et elle me réplique en me questionnant : est-ce que je bois toujours au point de ne plus me rappeler ma partenaire d’une nuit ?
Mes yeux s’agrandissent, un long frisson descend le long de ma colonne vertébrale et je rougis davantage, mon visage se réchauffant. Elle croit que j’ai une partenaire à chaque fois ? Ce n’est absolument pas le cas, parce que je ne couche qu’en ayant des sentiments, même si ma première fois fut il y a longtemps, avec une fille que j’appréciais, mais dont je n’étais pas amoureux. Certes, l’alcool me fait faire autre chose que ce que j’escompte, mais je ne couche pas sur un coup de tête d’ordinaire. Par ailleurs, j’aime les filles, elle en est la preuve vivante, mais j’aime aussi les gars, ce qu’elle n’a pas besoin de savoir. Non pas que j’en aurais honte, certainement pas, mais ma vie sexuelle ne regarde que moi, et elle me répond qu’elle espère que je ne l’oublierai plus, sinon, elle en sera encore plus vexée, avertissement que je prends au sérieux. Je m’en veux énormément pour ça, et elle me remercie pour mon compliment et me le retourne : moi aussi, je suis très beau selon elle, et, gêné, je détourne le regard sur un côté en déglutissant discrètement, ce qui est difficile, ma gorge étant sèche, avant de le ramener dans le sien et de reprendre la parole, déstabilisé, mal à l’aise et hésitant :
-Je… Je bois beaucoup, c’est vrai, mais… Je n’ai pas souvent… De partenaire. Je ne couche pas comme ça, d’habitude… J’attends d’avoir des sentiments avant de passer à l’acte… Je ne t’oublierai plus. Je t’en prie, je suis sincère et… Merci…
Je m’excuse, ce qui n’a pas l’air de lui plaire, suis choqué de me rendre compte que c’est elle, que c’était bien elle l’autre soir, et, n’en pouvant plus, j’évite ses yeux en posant les miens sur nos mains jointes en m’excusant, me justifiant toujours, avant de m’excuser en fonction de ce qui lui convient. Elle accepte mes excuses et, pareil à un ballon de baudruche, je soupire et me dégonfle instantanément, la tension qui habitait mes muscles se dissipant tandis que j’en suis soulagé, et je lui souris franchement, content :
-Merci beaucoup.
Cependant, mon sourire retombe aussi vite qu’il est apparu sur mes lèvres lorsqu’elle raffermit notre proximité. Je m’immobilise sur ma chaise, paralysé, en la fixant des yeux, son corps à quelques centimètres du mien, son odeur m’engourdissant : ses effluves fraîches, florales et légères m’envahissent. Je me contracte et mon cœur bat la chamade tandis que je suis coincé par elle, mon propre corps y réagissant violemment, mais c’est lorsqu’elle me demande de l’appeler Callie ou
Reina que j’éclate. Percevoir ses lèvres si proches de moi, de ma peau, d’une de mes zones érogènes, me rend fou, le son de sa voix me rend sourd et sa vision me trouble, me perturbe et me fait la désirer, mais son prénom, Callie, est le déclencheur. Un tel déclencheur, que mon membre s’érige alors que je suis balayé par la vague de mes émotions liées à ce prénom, étourdi par sa puissance, qui m’a frappé en plein ventre, me coupant le souffle. J’en ferme les yeux, et serre les dents et les jambes comme pour couper court à ma soudaine érection, brusque, brutale, violente. Callie commence à me narrer notre histoire, le bruit dans l’amphithéâtre se muant en bourdonnement, néanmoins, je capitule et recouvre la vue en me soustrayant quelque peu à l’emprise de Callie, expirant, la respiration saccadée et le souffle haché, avant de la prier de s’arrêter là, de ne pas poursuivre, ou je ne pourrais pas me maîtriser, et Callie, qui m’a entendu, ne cille pas, ses yeux rivés sur moi.
Elle se tait durant plusieurs secondes, qui me paraissent interminables, avant qu’elle n’abdique à son tour et ne m’interroge : est-ce que je me souviens de tout à présent ? Je suis incapable de déterminer si je me souviens de tout, en revanche, je me souviens de quand nous nous trouvions dans la salle de bal et dans ma chambre, contre le mur et sur mon lit. Je suppose que je me souviens d’au moins beaucoup de choses, même si ce qui s’est passé dans mon lit est toujours flou, et, sans réduire la distance que j’ai réinstaurée entre nous, je cherche son regard du mien et le croise, m’y raccrochant, gagné par l’épuisement.
-Je… Je ne sais pas… Mais… Je me souviens de… De la grande salle… Du… Du mur et… Du lit…
J’espère que ça lui suffira, en espérant d’autant plus qu’il n’y a eu aucune autre étape succédant à ces trois-là. Il n’empêche que Callie est gentille à mon égard, elle a été indulgente, compréhensive et tolérante, et ça me touche, c’est pourquoi j’ajoute faiblement :
-Merci pour… Pour ta gentillesse…
Flashback
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I’ll Make Love To You
Il est vrai que je suis heureux de rencontrer quelqu’un ce soir, à l’occasion d’un événement important de l’année scolaire, et en suis chanceux, mais je ne crois pas qu’il existe des personnes « moches ». Je pense humblement que les gens sont tous beaux, mais qu’il y en a qui ne se mettent pas en valeur pour diverses raisons, ce qui n’altère en rien leur charme. Après, il y a des personnes plus belles que d’autres et le nier serait profondément hypocrite, ce qui n’empêche pas la beauté d’être relative selon chacun et quelque chose de négligeable au sein des relations humaines. Cependant, j’admets sans l’admettre que celle de ma cavalière compte à l’heure actuelle, car elle me subjugue et me donne terriblement envie d’en contempler et admirer plus, bien plus, parce que ce qui domine entre nous est clairement l’appel du corps, de la chair, du sexe, de la luxure, que ce soit d’un côté ou de l’autre.
Je ne pensais strictement à rien en la rattrapant, si ce n’était que je ne souhaitais pas qu’elle se fasse mal ou se blesse, mais maintenant qu’elle est pendue à mon cou, dans mes bras, son regard brillant dans le mien, ses courbes sur mes formes, ses doigts sur moi et les miens sur elle, il est franchement extrêmement compliqué pour moi de songer à autre chose qu’elle, des images me venant en tête et défilant dans mon esprit sans aucun filtre ni aucune pudeur : j’imagine ce que sa robe cache, j’imagine le dévoiler, le toucher, le caresser, l’embrasser, la capturer, la combler, encore et encore, la faire gémir, crier et jouir… Je l’imagine sur moi, autour de moi, m’envelopper, m’avaler, me pousser à bout… C’est ce qui se dessine dans ses yeux, yeux que je perçois malgré son masque, qu’elle porte à la perfection et qui dissimule une partie de son visage, pourtant, ses traits sont visibles et le fait que je ne la connaisse pas, et que son masque et ses vêtements la protègent légèrement de moi, m’échauffent et me stimulent, suscitant instantanément le désir.
Je me lèche les lèvres, car je vais la dévorer toute crue si elle ne rompt pas le contact ni ne s’éloigne, mais, pour le moment, elle n’en fait rien, me souriant et l’approfondissant d’elle-même. Je prends entre mon pouce et mon index une mèche de ses cheveux, que je replace derrière son oreille, cheveux doux et soyeux dont le parfum floral envahit mes narines et mon système nerveux, y pénétrant et faisant se déconnecter temporairement mes synapses. Elle me renvoie mon sourire en coin et le piège se referme tranquillement sur elle grâce à la table du buffet alors que j’accède à mon désir en m’attardant sur sa cuisse, des frissons la parcourant. Je le sens, parce qu’une de mes mains est ancrée dans le creux de ses reins, notre proximité mettant à nue nos ressentis, et j’y cueille ses frissons, mon membre grossissant peu à peu et rendant mon pantalon étroit.
J’ai chaud, j’étouffe plus encore qu’avant, et elle a chaud également, son corps brûlant contre le mien. Je repasse ma langue sur mes lèvres, car je me vois lui faire intensément et passionnément l’amour, la fusion étant ce que j’attends avec une immense impatience… Elle alimente la discussion tandis que j’alimente la chaleur qu’elle dégage, alors que son entrejambe se repose sur ma cuisse. J’en soupire imperceptiblement tandis que je me rends compte que son sous-vêtement est d’une finesse qui me permet d’y découvrir une légère humidité, et je ne manque pas sa bouche qui s’entrouvre comme pour libérer un soupir sans qu’il ne vienne, sa langue apparaissant et la mouillant alors que je m’incline vers elle et atteins son oreille en suivant un tracé sensuel, sa voix me provoquant et m’emplissant l’esprit. Je lui réplique sur le même ton :
-De rien, je suis sincère… Moi aussi…
Soudain, lorsque j’embrasse son hélix, elle m’agrippe, raffermissant notre proximité et faisant bouger en avant ma cuisse contre son entrejambe, qui s’y frotte brièvement, attisant le feu régnant au niveau du mien tandis qu’elle me tient et que je la serre contre moi en soupirant dans son oreille et embrassant une seconde fois la peau de son cou en-dessous, avant de chuchoter son surnom, lascif. Je ne m’arrête pas en si bon chemin, embrassant davantage la courbe de sa gorge dans une trajectoire descendante, langoureux, ma bouche et ma langue sur sa peau, avides, quand j’entends mon prénom et une invitation explicite, qui me tombent dans l’oreille. La baisant une dernière fois dans le cou, je me redresse, le regard luisant d’envie, mon membre continuant de s’ériger et de gonfler. Je ne réponds pas à sa question, décidant de lui montrer et lui faire vivre ce que je veux, puisqu’elle vient de me dire ce qu’elle veut, et ma jambe entre les siennes s’abaisse, la délivrant de la pression qu’elle exerçait presqu’involontairement sur son sexe, avant que je ne la maintienne et glisse un bras sous ses genoux, la soulevant de terre. Aussitôt, mais sans me précipiter pour autant, je nous fais quitter la grande salle, en sortant et transportant Callie ainsi. Je marche et arrive sans encombre devant la porte close de ma chambre et celle de mon colocataire, puis redépose Callie sur ses pieds tout en gardant un bras autour de sa taille.
J’ouvre la porte et entre dans la pièce sans même vérifier s’il y a quelqu’un, attrapant Callie par la main et l’y faisant entrer à ma suite. Mon pied sur la porte, je la referme d’un vigoureux coup sans lâcher Callie des yeux, alors que je me débarrasse de ma veste, de mon veston et de ma cravate avec empressement, les jetant par terre, et me déchausse en appuyant adroitement sur le talon de mes chaussures à chaque fois, avant de fondre sur Callie, la plaquant contre le mur le plus proche. Je n’en peux plus ; la tension est trop forte. Haletant, je tiens un de ses poignets, que je plaque aussi sur le mur à côté de sa tête, ma main libre coulissant sur sa poitrine et s’introduisant directement entre ses jambes. Elle passe et repasse sur sa culotte en une cadence soutenue, y imposant mon empreinte, une de mes jambes faisant relever sa cuisse et l’écarter pendant que je l’embrasse enfin à pleine bouche, ardent, mes lèvres sur les siennes charnues, que je dévore, et ma langue percutant la sienne, glissant dessus et la caressant avec voracité, entamant un ballet obscène, une jouxte sensuelle de salive et de soupirs. L’adrénaline qui coule dans mes veines les enflamme, primitive, tandis que je meurs à petits feux sur elle sans cesser mon mouvement de va-et-vient sur son sous-vêtement, la caressant par-dessus. Entre deux baisers, désirant qu’elle m’avoue qu’elle me veut, je lui intime, le souffle court :
-On est… Dans un endroit… Plus intime… Qu’est-ce que tu veux… Callie ?
Push Up On Me