<=> Humaine <=> 35 ans <=> 1m69 <=> Adjointe du Shérif <=> Pro-loup <=> Mairie <=>
<=> Avec Sage Panthergard <=>
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Je ne sais pas exactement décrire la situation dans laquelle je me trouve ou encore le comportement de mon supérieur. Est-ce qu'il ne parle pas par manque d'envie ou d'intérêt? Par dégoût ou par dépit? C'est dur à dire parfois, mais si je me fie au fait qu'il n'a pas énormément parlé aux autres membres de notre groupe, je dirais que c'est dans sa nature profonde de ne pas être bavard. Ce n'est pas strictement tous les
terra indigene qui sont peu enclin à discuter. Que ce soit avec des humains ou d'autres de leur espèce. Parfois, ils n'aiment tout simplement pas la discussion générale ou avec n'importe qui. Quant à d'autres, ils adorent discuter. Pour ce qui est de Sage Panthergard, Sentinelle en chef ou Shérif pour les humains, je dirais qu'il appartient à la première catégorie.
En voyant que le silence s'éternise jusqu'à ce que j'aie presque envie de me lamenter de me sentir surveiller sur mes heures de travail... ce que je déteste, soit dit en passant. Bref, je finis par l'interroger. Avec quelque chose qui n'est pas trop personnel et qui me sera profitable pour nos fonctions respectives. À savoir : depuis quand exerce-t-il le métier? C'est une information capitale qui me permettra de mieux le jauger. De mieux déterminer son caractère et ainsi de savoir comment réagir en conséquence pour ne pas commettre d'impair. Jusqu'ici, j'aime beaucoup l'opportunité que l'on m'offre, alors je ne veux pas tout faire fo*rer. Et si je devais ne plus être traitée correctement ou que j'en venais à détester... Eh bien, je m'en irais. Malgré que je croyais n'avoir aucun réel a priori en posant ma question, je reste légèrement surprise en apprenant qu'il n'a jamais été dans la position qu'il occupe actuellement. Et qu'il a été une sentinelle, mais sans que ça ne dure très longtemps. J'arque un sourcil en entendant ses mots et je ne peux m'empêcher de demander:
-
Si je peux me permettre cette question un peu moins d'ordre professionnel... Pourquoi que cela n'a pas duré?
Malgré que j'aie avoué que c'était un peu moins professionnel comme question, ce l'est tout de même. Notamment, car savoir la raison derrière sa carrière plutôt courte dans le domaine peut me donner plusieurs informations très utiles, par exemple s'il a été viré pour cause d'incompétence. Je ne le crois pas vraiment, mais on ne sait jamais, pas vrai? C'est peut-être aussi par lassitude... Beaucoup de possibilités s'offrent ici et j'ai bien hâte de savoir laquelle ce sera. Histoire d'être prête à toute éventualité.
Je reste ébahie lorsqu'il me pose une question à son tour, laissant sans le vouloir ma surprise transparaître sur mon visage l'espace d'une demie seconde. Je le dévisage un peu, me demandant si c'est une question piège. Je suis presque certaine que mon dossier se retrouve dans le tiroir central de son bureau, tout comme celui de mes collègues. Bien entendu, le tiroir est verrouillé et seul notre supérieur est censé pouvoir l'ouvrir. Mais j'ai plus d'un tour dans mon sac et des verrous ne sont plus vraiment sorcier pour moi. Alors, s'il a accès à mon dossier, pourquoi me demander depuis combien de temps j'exerce le métier? Ça peut être autant par politesse que pour autre chose. Notamment s'il n'a pas lu les dossiers en question par manque de temps. Chose tout à fait possible. Ce n'est pas nécessairement un test. Je lâche avec un ton nonchalant tout en haussant des épaules:
-
J'ai exercé le métier tel qu'on le connaît pendant seulement un an. Ça n'a pas vraiment duré non plus si on peut dire... parce que j'ai lâché. J'ai toutefois suivi toutes les formations nécessaires pour exercer. Sinon j'ai travaillé en tant qu'enquêtrice privée pendant plusieurs années... dix ans au moins. En même temps j'étais aussi l'agent de liaison à l'Enclos de Talulah Falls.
J'ai de l'expérience autant avec les humains qu'avec les Autres. Je suis d'ailleurs encore plus méfiante avec mes semblables qu'avec les Autres, je comprends comment ils fonctionnent et si on excepte quelques individus aucun n'est fourbe intentionnellement pour être cruel et méchant. C'est un jeu pour certains d'entre eux que d'ennuyer ceux qui se trouvent autour, mais ils ne cherchent pas sciemment à faire du mal. Je ne dirai pas qu'ils n'essaieront jamais de faire du mal à un humain, mais à moins que ce soit par faim, ils ne s'attaqueront à quelqu'un que s'ils ont été provoqués.
<=> Louve <=> 30 ans <=> 1m73 <=> Chef de Blue Mountain <=> Grande soeur adoptive de Mercy <=>
<=> Avec Kim Won <=>
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Je ne suis pas quelqu'un qui aime les grandes discussions, je peux déjà le dire sans en avoir honte. Je ne déteste pas les gens ni ne déteste discuter avec eux, mais les discussions qui s'éternise m'épuise, alors j'espère sincèrement que cet humain ne gâchera pas ses chances de rester dans la case neutre de mes connaissances chez les humains. Je ne peux retenir un petit agacement de poindre en moi devant son interpellation, mais il ne prend pas ombrage lorsque je le reprends, ce qui est une excellente chose. Pour lui. S'il tient à sa tête, c'est mieux qu'il ne se montre ni trop confiant ni trop prétentieux. Ou gonflant. Mais je ne mange personne quand il me gonfle seulement. Je sais me contrôler.
Il opte pour Madame Wolfgard, donc. Je n'ai jamais vraiment compris pourquoi il faut, chez les humains, différencier les individus par des titres aussi étranges qu'inutiles. Tu peux utiliser toutes les formules de politesse que tu veux, mais si ton ton démontre le contraire, ça ne vaut rien. Mais il y a bien des choses étranges chez les humains et je ne suis pas certaine de toutes les comprendre un jour. Je l'espère, car ça ne me sera très utile dans mes fonctions présentes. J'effectue un mouvement vague de la main pour montrer que ça me va et que ça n'a pas une réelle importance pour moi. Je déteste simplement qu'on en fasse trop comme il l'a fait au départ. Je l'écoute attentivement lorsqu'il se présente. Monsieur Kim. Je renifle discrètement l'air ambiant pour mémoriser son odeur. Monsieur Kim, propriétaire du CHASSEUR. Nom intéressant pour un bar. Très intéressant... Quels seront les mets et breuvages proposés?
Sans doute pas des choses
spéciales.
Ce serait particulièrement étonnant, quand même. Qu'un humain serve certains trucs
spéciaux. Ça aurait été parfait qu'un
terra indigene ouvre un bar à son tour. Il y aurait pu avoir un menu
spécial sans choquer le propriétaire de l'endroit. Si j'étais plus affamée ou plus stupide, j'aurais pu lui demander. Mais je ne suis ni dans un cas ni dans l'autre. Et je fais toujours attention désormais à ne jamais, au grand jamais, être affamée. Ça pourrait être dangereux dans une ville que tu diriges lorsqu'elle est constituée pour la moitié de sa population de proies.
Mon écoute se montre plus suspicieuse, légèrement du moins, lorsqu'il énonce sa proposition. Organiser une soirée dans son établissement pour réunir à nouveau Autres et humains. Ça pourrait être intéressant, mais de là à accepter les plus jeunes, je ne crois pas. Je ne permettrai jamais à Mercy d'aller dans un endroit aussi confiné et rempli de prédateurs ou de proies potentielles. Les humains peuvent être l'un comme l'autre pour des jeunes. Et même pour certains adultes... D'ailleurs, même les adultes
terra indigene n'ont pas toute ma confiance lorsqu'il est question de Mercy.
Je réfléchis longuement à la question, ne le lâchant pas du regard tout du long. Je cherche des signes de mauvaise foi dans son regard. Des signes annonciateurs de danger. Des signes annonciateurs d'une embûche, d'un piège. Je ne pourrais jurer que mon jugement est véridique, mais je ne crois qu'il y aura quelques dangers que ce soit dans cette fête. Mais elle peut être utiliser pour plusieurs raisons. Gagner la confiance, entre autres. Mais pour le moment, tout semble en ordre et seul le temps pourra me dire si mes craintes profondes s'avéreront ou non. Je finis par trancher avec un sourire un peu plus accueillant:
-
C'est une idée très intéressante, Monsieur Kim. Je suis certaine que le CHASSEUR offre une multitude de possibilités pour permettre à mon espèce et à la vôtre de se côtoyer un peu plus et sans aucune arrière pensée malhonnête venant des deux partis. J'approuve donc cette idée de soirée, mais aucun enfant ne pourra y entrer. Un bar n'est pas un endroit approprié pour eux. Nous sommes d'accord?
J'arque un sourcil pour marquer un peu plus ma question. Je ne veux sous aucun prétexte que Mercy s'y rende et comme je sais qu'elle ne pourra pas s'empêcher d'y aller quand même si je l'interdis seulement à elle, alors je l'interdis à tous les jeunes qui ne sont pas adultes. La majorité humaine s'atteint à dix-huit ans pour la plupart d'entre eux et c'est la loi qui sera respectée ici pour tous. Qu'ils soient humains ou Autre.
Comme une idée me traverse l'esprit, je lui demande:
-
Combien de temps pensez-vous pour mettre en place une soirée comme celle que vous désirez organiser?
Ça pourrait être une conclusion intéressante à la journée et m'éviterait de devoir surveiller un autre évènement dans un avenir très rapproché. Comme il l'a mentionné au début, je suis très occupée et si une fête est organisée... je ne peux pas refuser d'y aller. Autant pour surveiller que pour faire acte de présence. Si je n'y vais pas, comment conduirais-je ceux de ma race à se mêler aux humains pour d'autres raisons que de les avoir en casse-croûte?
<=> Humain <=> 29 ans <=> 1m80 <=> Docteur <=> Pro-M <=> Mairie <=>
<=> Avec Kelly <=>
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Cette fille est une plaie tout compte fait. Je croyais qu'elle était plutôt sympathique, pour ce que j'en avais vu par le passé, mais elle me juge. Elle me juge à la pelle sans se soucier des raisons derrière mes actes. Sans savoir ou chercher à comprendre pourquoi j'agis comme j'agis. Très bien, miss, critique-moi autant que tu le souhaites, je n'ai rien à te prouver. Je n'ai rien à prouver à personne si ce n'est à moi. Et je ne faillirai pas à ma tâche, ma famille sera vengée. Ma famille saura trouver la paix. Et moi de même par le fait même. Ma soeur se voilait la face. C'était la surprise, le choc qui lui ont fait prononcer ces mots. Je n'en ai aucun doute. « Ce n'étaient pas eux » Que nenni! Qui pourrait croire une telle chose en ayant toute sa tête après un accident aussi terrible que le sien?
Personne n'aurait toute sa tête.
Elle ne pouvait donc pas savoir de quoi elle parlait. C'est logique. Et je sais ce que le choc peut causer chez des patients. Je le sais trop bien. Je connais tous les états. Cette pensée me donne envie de fermer les yeux pour contrecarrer la peine, la douleur que fait remonter tous les souvenirs affreux qui jalonnent ma mémoire. Mais je ne le fais pas. À la place je plante mon regard dans celui de la petite blondinette devant moi et lance:
-
Certes, certains ne tentent jamais rien pour corriger leurs erreurs, si tant est qu'il s'agit d'erreurs. Les conceptions des uns et des autres diffèrent. N'es-tu pas d'accord? Et les gens sont... tellement versatiles dans leurs idées. Ou leur allégeance.
Je suis toujours sous le couvert du vague, mais je suis certain qu'elle comprendra tous mes sous-entendus. Elle faisait partie du mouvement HAT. Elle y croyait elle aussi. Et je n'ai jamais commis aucun acte répréhensible si ce n'est que de rassembler des informations. Pourquoi devrais-je regretter d'avoir surveillé, espionné et diffuser à mes supérieurs hiérarchique au sein du HAT? Je ne le regrette pas. Mais les carnages font partie de ce que d'autres ont fait. Je n'y ai pas pris part. Pour plusieurs raisons, mais certainement pas par manque d'envie. Mais ça... Elle ne peut pas le savoir.
Quand elle demande l'identité de mon meilleur ami, je me braque comme si elle le menaçait de je ne sais pas quoi. Pourtant, je me doute qu'elle n'en fera rien, mais je n'ai pas envie qu'elle me menace moi aussi. Si elle sait pour lui, son identité et tout, elle pourrait lui dire la vérité. À un moment où je ne pourrai rien faire. Je ne peux pas perdre mon ami. Je ne lui ai pas imposé mes choix pour éviter de le déchirer. Et si elle, elle se permet de le faire, elle ne comprendra que trop tard qu'elle a embêté la mauvaise personne. Je m'exclame rapidement:
-
Oh, mais mince! Il faut qu'on aille ailleurs, nous! Pas vrai, vieux?
Je donne une bourrade sur l'épaule à mon ami en essayant de lui faire passer le message qu'il faut qu'on dégage, mais il se contente de secouer la tête en riant et me nargue en disant:
-
Dern, Dern, Dern! Je sais bien que tu n'es pas habitué à passer en second plan, mais ce n'est pas une raison pour fausser compagnie de manière aussi chevaleresque. Je m'appelle Devon Briggs.
Il tend rapidement la main en prononçant la dernière phrase et j'ai envie de soupirer. Certes, elle n'est pas mal, mais il est très clair que notre divergence d'opinion ne fera jamais avancé notre relation dans une voie plus agréable. Par ailleurs, je doute très fortement qu'elle puisse être intéressé. D'autant plus qu'en ce moment... je ne cherche rien de sérieux. Si je l'ai déjà fait?
<=> Coyote <=> Mâle <=> 25 ans <=> 1m70 <=> Maître d’Écurie <=> Mairie <=>
<=> Avec Mia Coyotegard et Bran Crowgard <=>
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Être près des tables c'est toujours l'endroit idéal pour observer les alentours, découvrir les meilleurs endroits pour causer un petit chaos. Et aussi pour manger. Quand la table en question propose un buffet, bien entendu. Je suis en train de grignoter tranquillement un croissant particulièrement savoureux auquel j'ai ajouté un peu de boeuf lorsque je suis brusquement interrompu par l'apparition la plus grotesque qui soit. Enfin, pas tellement, mais c'est plus intéressant de le dire ainsi. Et qu'elle est cette apparition.
Eh bien, un autre Coyote! Qu'est-ce que ça aurait pu être d'autre?
Il me passe si rapidement entre les jambes qu'au début je ne remarque ni son poursuivant, ni son odeur. C'est tellement incroyable de voir un autre Coyote! Ici! J'en sautille une seconde surplace avant d'être brutalement ramené à la réalité par... l'odeur. Une odeur douce et sauvage. Une odeur légèrement épicée comme celle de la forêt d'où je viens. Mon ventre se gonfle soudain d'un étrange sentiment, celui de l'espoir, de la nostalgie. De la mélancolie. J'ai l'impression de me faire avaler tout un mètre d'herbes hautes. Chose qui m'est déjà arrivé, donc je sais de quoi je parle! Je connais cette odeur.
Ce n'est pas
seulement chez moi.
Ça me rappelle ma
famille.
Ma soeur.
Mia!
Je m'apprête à me jeter sous la table lorsque quelque chose grogne « toi! » sur un ton mauvais qui semble annonciateur d'ennuis. Et c'est le cas, car je sens rapidement des serres d'oiseaux s'enfoncer dans mon visage et un bec me picorer la tête furieusement. Un grondement rauque s'élève de ma gorge. Non, mais quel idiot de Corbeau s'en prend à un Coyote sans raison? Je tente de le repousser avec mes mains, mais c'est peine perdue, alors je me change rapidement en Coyote, délaissant mes vêtements et ma peau d'humain. Le fourmillement habituel que je ressens après mes métamorphoses me fait immensément du bien et d'un brusque mouvement de la tête et de pattes contre celle-ci je me délivre de l'oiseau stupide qui m'a choisi comme mangeoire et défouloir personnel. Sans attendre la prochaine attaque je bondis agilement sur la table du buffet près de moi en envoyant valdinguer plusieurs assiettes de mets que j'apprécie particulièrement. D'ailleurs un morceau de boeuf atterri accidentellement dans ma gueule et je le mâche gentiment avant de refermer avec vivacité ma gueule sur l'aile gauche du stupide volatile. Suffisamment pour que le moindre de ses mouvements risque de lui casser une aile, mais pas assez pour que le sang coule. Je lâche alors, d'esprit à esprit:
- «
Une aile cassée ou la paix pour souper? »
Et... oui, je m'amuse beaucoup. Un petit coup d'oeil autour de moi et je constate que l'attention de plusieurs humains, comme terra indigene s'est tournée vers nous. Oh... mais c'est magnifique! Il faudrait sourire maintenant! Mais avec des plumes pleins la gueule, c'est compliqué...