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[Mimie99]

<=> Louveteau <=> Femelle <=> 10 ans <=> 1m45 <=> Proche du territoire Crowgard <=>
<=> Avec Anita Sanguinati <=>

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Il n'y a pas grand-chose qui puisse m'effrayer, mais que quelqu'un apparaisse comme ça, devant moi, sans aucun signe annonciateur! Je recule presque immédiatement, la queue entre les jambes et les oreilles abaissées contre mon crâne. Un grondement s'échappe de ma gorge. Idiote de Sanguinati! Idiote, idiote, idiote! Ça ne se fait pas de surprendre comme ça! Et j'ai perdu la piste maintenant! Je la foudroie du regard. Je déteste les Sanguinati... Une fois sur deux je ne les repère pas.


Et elle c'est une femelle. Une femelle adulte. Et... je la connais? Je l'ai déjà vu quelque part. Où? C'est une question intéressante. Mais pas suffisamment intéressante pour que je lui fasse l'honneur de prendre la parole!

Ou peut-être que si, je songe en l'entendant me rabrouer pour que je m'en aille. Mes babines se retroussent sur mes crocs et j'avance d'un pas en redressant la tête pour lâcher:

- « Non. C'est un lieu public! »

Elle n'est pas au courant de l'interdiction de Sheila, non? Tout au moins, pas me concernant. N'est-ce pas? Il manquerait plus que Sheila ait ordonné à tous les terra indigene de me surveiller pour éviter que je fasse une bêtise! Mais quel genre de bêtise? Je n'en fais jamais. Tout ce que je fais est toujours parfaitement justifié. Même l'idée d'utiliser ce tranche viande... mais bon, pas eu l'occasion d'en faire l'usage. Merci à Mila.





<=> Louve <=> 30 ans <=> 1m73 <=> Chef de Blue Mountain <=> Grande soeur adoptive de Mercy <=>
<=> Avec Eddy Powell <=>

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Je marche d'un bon pas dans la rue, essayant de me concentrer sur mon sens de l'odorat. C'est à ce dernier que j'accorde ma confiance pour le moment. La vue... ne m'aidera pas énormément ici. Ni l'ouïe. Évidemment je ne néglige pas ces sens, je ne me promène pas les yeux fermés en me bouchant les trucs débiles qui me servent d'oreilles dans ce corps. C'est pourquoi je me raidis lorsque l'homme qui était assis plus loin se lève. Je ne suis pas très loin, mais je peux facilement sentir la légère odeur d'alcool qui émane de l'endroit où il se trouve.

Et elle ne fait qu'empirer tandis qu'il s'approche.

Mon regard se tourne vers lui lorsqu'il est à moins de quelques mètres. Quelque chose dans sa posture ne me plaît pas. Ma lèvre supérieure se soulève pour émettre un grondement, mais je l'étouffe presque aussitôt. Ma fonction n'est pas de grogner sur mes citoyens. Il a peut-être des informations importantes à me communiquer. Si je ne me trompe pas, il s'agit d'un des sentinelles singes. Un policier.

Mais apparemment il n'a rien d'intéressant à me dire.

Alors comme ça, il ne croit pas que j'ai ce qu'il faut pour diriger une ville? Ce petit bipède qui ne connait rien à mes antécédents auraient dû choisir une autre cible à embêter ce soir. Je dévoile mes dents en un simulacre de sourire, ces singes sont idiots. Montrer les dents n'est pas un signe de gentillesse. Il n'inspire pas la confiance. C'est une manière comme une autre de menacer. Je gronde en le dévisageant toujours du regard:

- Une meute de Loups est bien plus difficile à gérer que des humains. Vous gardez en vie de votre propre penchant pour l'auto-destruction, c'est ça qui rend la gérance de la ville difficile.

À une époque on réglait le problème humain d'une seule manière. De la viande spéciale au menu. Un tout autre type de proie... Si un humain posait problème, il suffisait de le manger. En ce moment, c'était encore le cas dans certaines régions. Même proche de la ville, si les humains se rendaient dans les territoires sauvages, ils risquaient d'y laisser leur peau. Toutefois... il y a avait eu des changements opérés dans la gestion des villes. Et encore plus ici. Maintenant il fallait que je fasse régner la loi. Et c'était autrement plus compliqué puisque les conséquences de certains actes... demandaient plus d'effort que de simplement se servir à manger.

Évidemment c'est en parti un mensonge ce que j'ai dit. Je dois aussi m'assurer qu'aucun des miens ne décident de suivre son penchant naturelle pour la dégustation de proie. C'est difficile de résister, même pour moi. Ils sentent bon, ils sentent la chair fraîche. L'odeur de proie est indescriptible. Elle te donne faim. Elle te donne envie de te mettre en chasse. Et si je ne fais pas attention, je vais me retrouver avec une guerre civile qui va sans aucun doute se conclure avec des humains en moins. Car si la guerre éclate, les Anciens ne resteront pas inactifs. Et les humains... n'ont aucune chance contre eux. Ils en ont déjà fait l'expérience. Malheureusement pour eux, ils ont la mémoire courte.





<=> Coyote <=> Mâle <=> 25 ans <=> 1m70 <=> Maître d’Écurie <=> Chez Yushin <=>
<=> Avec Yushin <=>

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Je recule de sous la chaise en voyant que la femme-croissant-qui-ne-goûte-pas-le-croissant se lève pour s'éloigner. Dès que je suis face à elle, je penche la tête sur le côté. Pourquoi elle s'en va? Je n'ai toujours pas déterminé si elle cache des croissants sur elle! Et puis, je n'ai pas été trop présomptueux. Je n'ai pas pris de bouché, non? Je renifle un peu en levant la tête vers le ciel. L'odeur de la peur. L'odeur de proie. Aromatisé au croissant... Humm... Je me délecte un moment de cette odeur. C'est plus fort que moi alors j'avance d'un pas dans sa direction. Pile poil au moment où elle décide de prendre la parole, ce qui me pousse à figer.

Pourquoi elle me parle?

Et... allez chercher quelque chose dans nos forêts? Qu'est-ce que? Mais il n'y a pas de croissants! Ni de pain! Ni... de tout ce qu'ils font de bon! Du poulet... Ah, du poulet... Est-ce qu'elle a du poulet? Je renifle à nouveau en avançant d'un pas. Ah, non, pas de poulet. Peut-être qu'elle le cache bien? Ma gueule s'ouvre légèrement pour dévoiler mon enthousiasme à l'idée de chercher du poulet. Dans la seconde, sans lui donner l'occasion d'aller se cacher dans sa tanière je bondis dans sa direction. Pour ensuite effectué une recherche olfactive de sa personne.

En commençant par les pieds et en remontant jusqu'en haut. La pénible réalité au moment d'arriver à son visage me pousse à soupirer. Pas de poulet. Ni de croissant. Mais elle en a peut-être ailleurs? Dans sa tanière. Je jette un coup d'oeil dans cette direction, mais les règles sont les règles. On ne doit pas pénétrer chez les gens sans permission. Je me transforme rapidement en humain, à quelques centimètres de son visage et demande:

- Est-ce que vous avez des croissants? Vous sentez le croissant. Ou du poulet? J'aime bien le poulet.

Je regarde à nouveau vers sa demeure et ajoute:

- Je peux entrer chez vous? Vous devez bien avoir des croissants à l'intérieur. Pourquoi sentir le croissant sinon? Et vous ne goûtez pas le croissant.

Je penche le visage vers mon corps et me souvient d'un détail. Ah, mince. Des vêtements. J'ai oublié des vêtements. Autre règle de vie dans cette ville. Avoir toujours des vêtements. Les singes n'aiment pas la nudité. Ce qui est étrange, car la seule différence entre ma forme présente et celle de Coyote, c'est l'absence de fourrure. Dans les deux cas les vêtements sont inutiles... Non? Je regarde à nouveau la femme-croissant et m'enquiert:

- Avez-vous des vêtements?

En tout cas, elle en porte. Alors si elle me dit non, ça va être très méchant.

[naji2807]

Anita Sanguinati
26 ans, 1m76, Sentinelle,
Soeur jumelle de Silas, Froide



Si il y a bien chose que je ne ferai jamais, c'est enfanter. Si l'origine est intéressante, et je la pratique aussi souvent que je le souhaite, je fais toujours bien attention à ne pas risquer de tomber enceinte, de quelques manières que ce soit. Je n'aurai pas d'amour à donner à un enfant, je n'en ai déjà pas à donner à ceux qui existent déjà autant de moi, alors à un enfant qui n'existe même pas... Non, ça ne donnerait rien de bon c'est certain. Et pourtant, mon frère, et ma mère, au début du moins, m'ont tant de fois poussée, et ennuyée avec cette idée...
Le problème des petits, c'est qu'ils n'écoutent rien, n'en font qu'à leur tête, et obligent les adultes à se répéter en permanence. Or je déteste parler, alors me répéter? Sûrement pas. Cette petite là n'est même pas la mienne, et déjà, elle m'ennuie en traînant dans mes pattes. Si elle reste là, je vais finir par me faire repérer, et je ne me suis pas transformer en brume pour ça, au contraire.
Je prends tout de même le temps de prendre une forme visible, ce qui semble bien effrayer la petite, et fais naître sur mes lèvres un mince sourire. Voilà, comme ça elle cessera peut être de m'ennuyer, mais au cas où ce ne serait pas assez clair, je fais un petit geste de la main et lui demande de partir.
Et voilà, qu'est-ce que je disais... Je lève une nouvelle fois les yeux au ciel, et quand je les baisse de nouveau vers la petite louve, mon regard est glacial et transperçant. Je déteste me répéter... Je pourrais aller ailleurs moi-même... mais je n'apprécie pas de me faire chasser par une petite louve.
- Oui. Mais va plus loin. Oust!

[Yumeko]

Billie Joy Clayton ǀ 28 ans ǀ Humaine ǀ Pro-Loup ǀ 163 cm ǀ Agent de liaison ǀ Silas



Il est vrai que je n'ai pas eu beaucoup de contacts avec les terra indigene mais aussi avec les Sanguinati. A l'école, pendant mes études comme lors de mon précédent travail d'avocat, je n'en côtoyais pas ou peu. Dans les différentes écoles où j'ai étudié, il n'y en avait aucun. C'était une petite ville qui n'attirait pas beaucoup les autres espèces. Les Sanguinati préfèrent les grandes villes, c'est ce dont j'ai toujours entendu dire. Quand j'étais à l'université, il y avait quelques terra indigene et sans doute des Sanguinati. Mais je restais loin d'eux. La plupart des terra indigene sont impressionnants et je sais que certains camarades étudiants étaient attirés par eux. Cela n'a jamais été le cas de mon côté. Quand au Sanguinati, j'ai eu l'occasion d'en rencontrer quelques-uns dans mon ancien travail. Donc on peut dire que mes contacts avec les Autres ont été très restreints jusqu'ici. Dans cette ville, c'est bien différent. Etre agent de liaison me fait rencontrer beaucoup d'habitants, toute espèce confondue. Faire une tournée pour remettre colis et courriers me permet de faire de nombreuses rencontres. Même si je n'ai pas rencontré tous les habitants de Blue Mountain pour le moment. Cela se fera petit à petit.
Chaque humain a une personnalité propre, à son propre caractère avec ses propres qualités et ses propres défauts. Je ne pense pas que les terra indigene et les Sanguinati soient différents de nous sur ce point. Bien sûr, à bien des égards, nous sommes très différents. Notre nature l'est, notre façon de penser aussi. Et puis, même entre membres d'une même espèce, notre façon de penser diverge. Certaines personnes sont pro-loup comme je le suis. Mais ce n'est pas le cas de tout le monde, bien au contraire. Avant cette nuit de drame, le mouvement HAT a fait beaucoup de dégâts. A cause de leur objectif commun, de leur soif de haine, de leur pseudo suprématie dont mon père a été une victime parmi tant d'autres. S'ils ont voulu exterminer les terra indigene, ils ont aussi fait du mal à nous humains. Mais les Autres ont répliqué, et ça a été un véritable carnage. Mon père comme moi aurions pu être les victimes de leur rage mais nous avons réchappé à cette nuit là. Je pourrais leur en vouloir pour ce qu'ils ont fait, pour avoir répondu par la violence et la mort, car certains étaient innocents parmi tous ces morts, même si ce sont les hommes qui ont commencé.
J'apprécie d'avoir Silas comme serveur ce soir car il est charmant, souriant, et amusant. Il rend nos échanges savoureux et intéressants. C'est une bonne surprise pour moi qui vais peut-être passer une bonne première partie de soirée à boire un verre seule. Lorsque je m'installe à ma table, Silas emploie un terme qui me fait tiquer immédiatement. Femelle. Un terme rarement employé par les humains sauf ceux qui n'ont aucun respect pour les femmes. Alors je m'interroge sur la nature de mon serveur du jour. Il n'est pas un terra indigene sinon je le remarquerai immédiatement mais il peut être un Sanguinati même s'il aurait tendance à dénoter parmi les siens. Ils ne sont pas connus comme cela même si je peux bien sûr me tromper. Et cet endroit appartient bien à l'un d'entre eux alors il y a de grandes chances qu'il le soit. Je n'ai rien contre lui, il ne m'a rien fait, et je ne change pas mon comportement, ni ma façon de lui répondre. Silas sourit ce qui le rend bien plus charmant je dois dire. Ses répliques aussi le rendent charmant même si le terme femelle n'est pas un mot que j'aime entendre pour nous désigner. Toutefois, je ne pense pas que ça soit péjoratif de sa part. Mon sourire s'agrandit, de plus en plus amusée.
- Justement Silas, ça serait la meilleure façon d'endormir ma vigilance. Même si c'est votre premier jour, est-ce que vous me conseillerez une boisson en particulier ?

[Florance]

Yushin Silenc
24 ans - Humaine - Boulangère



Ah espoir. Ô dangereux espoir.
Mais peut-on vraiment m'en vouloir d'avoir crû qu'il partirait quand je lui fais remarquer qu'il pourrait aller chercher à manger ailleurs alors qu'il venait de trouver un repas si proche ? Bon ok. Même moi j'y croyais pas vraiment. Mais comment ne pas espérer en le voyant s'arrêter après m'avoir entendu ? Sérieusement. Comment ?

Je ne sais pas si voir l'animal te regarder avec l'air de te dire qu'il a vraiment faim est une réponse, mais c'est efficace. Très ! Comment je le sais ? Qu'il veut me manger ? Ca me parait évident ! Désagréable impression qui pourtant est teinté d'une dérangeante familiarité. Je me suis, il n'y a même pas une minute promise de je procéderai à l'opération de retraite stratégique avec calme et raison. Je n'ai pas pu tenir. Pourtant j'ai vraiment essayé de garder mon calme !
On pourrait se dire que j'ai affronté le Shérif il y a à peine une heure. Ca devrait aider. Eh bah... non. Il n'avait pas autant l'air d'avoir les crocs aussi. Sinon, peut-être qu'il aurait fait un peu plus peur. Ou pas. Dans tout les cas ça n'a aucune importance. Que je garde mon calme ou pas non plus d'ailleurs.

Une légère injonction d'Ekiel me pousse à me dégager juste avant que l'animal s'élance dans ma direction. Malheureusement, je n'ai pas réussi à bouger suffisamment vite. Fichu traits d'humour douteux. Fichu calme qui ne vient pas.

De manière tout à fait incompréhensible, au lieu de passer à table, l'Autre me renifle. Il inspecte la santé de sa proie peut-être. A vrai dire ça aussi je m'en fiche. Je me débats de toute mes forces, en transformant tout en rage. J'essaie du moins. Quant la tête du truc arrive à portée, je tente d'éloigner sa gueule de moi avec mes deux mains, sans m'arrêter d'essayer de le repousser. Osef s'il s'énerve encore plus. Osef si je suis trop fatiguée pour arriver à faire grand chose, d'autant plus qu'avec l'Autre qui m'écrase je parvins à peine à bouger. Bref. Osef. Osef !

Je reprends conscience quand j'entends parler de croissant et de poulet tout près au dessus de moi.

...

Hein ? Quoi ?
Je reprends difficilement conscience avoir la réalité en essayant de comprendre ce que des croissants, font dans l'histoire. Et je n'invente rien, j'ai encore entendu le mot plusieurs fois !
La première chose dont je prends conscience, c'est que je suis en trains d'étrangler quelqu'un. Or tuer des gens c'est mal n'est-ce pas ? Surtout quelqu'un qui m'a peut-être réveillé d'un cauchemars.
Quelle idiote ! Foutu espoir.
C'est là que le visage, déjà trop proche pour être innocent s'approche encore plus et me parle de vêtements. Mais qu'est-ce qu'il raconte ? Quel...
Oh m******rde...
Oh... @&#$! %&}'$@§! -"_?§/%?W !
Non... Non, non...

Je me laisse tomber au sol et passe un bras sur mes yeux. Ce qui permet au passage d'éloigner un peu le visage de l'Autre. Toujours joindre l'utile à l'agréable. Qu'ils disent.
— Par les dieux d'en haut et d'en bas... je prie en soufflant.
D'ailleurs en parlant de... Non ! Je ne suis pas prête à me rappeler qu'un gars, qui vient de vouloir me manger, est nu sur moi. C'est juste... Rha !
Avec des ressources qui me viennent de je ne sais où (et franchement ils aurait dû se manifester plus tôt), je prends l'Autre par les épaules pour le repousser en aidant le mouvement avec un coup de pied. Je roule ensuite de l'autre côté, puis tente de me relever.
— Je. *souffle* Je n'ai pas de croissants ! j'articule difficilement, complètement essoufflée.
C'est vrai quoi ! Quitte à ouvrir une boulangerie, autant en profiter pour avoir des croissants tout frais tout chaud. Et puis je prends ceux qui sont les plus ratés pour offrir le meilleur au client ! En plus je paye. Et mine de rien ça compte. Vu que je ne sais pas trop encore où ça va aller. Donc les petites réductions que je m'offre sont pardonnables. Je suis la patronne oui ou non !
Du poulet par contre... Je crains. D'avoir encore un morceau dans mon frigo... Mais c'est pas une raison de le donner à un gars qui vient de m'agresser ! Non mais !
Alors s'il-te-plait épargne ma santé mentale mec. Je suis beaucoup trop fatiguée pour les blagues.
Maintenant que je l'ai en face de moi... De manière tout à fait ridicule, j'hésite entre fermer les yeux et les laisser ouvert. Ce serait ridicule de fermer les yeux face à un prédateurs. On est d'accord. Mais le mec est nu ! Franchement c'est indécent !

[Mimie99]

REGISTRE DES LOIS
DE BLUE MOUNTAIN




Lois qui encadre tous les citoyens

Lois qui ne concerne que les Autres

Lois qui concerne que les humains

Les différents types d'infraction










LOIS POUR TOUS LES CITOYENS

1. Le vol est strictement interdit, qu’il s’agisse d’objet d’importance mineure au objet plus importants. Infraction de type 1 à 3 selon les cas


2. Toutes bagarres avec arme n’est pas toléré. Infraction de type 1 à 2 selon les cas


3. Le meurtre de n’importe quel membre de la communauté est formellement interdit. Infraction de type 4


4. La trahison de la confiance de la communauté par des actions répréhensibles répétés ne sera pas toléré. Infraction de type 4.


5. Si vous avez été banni de la ville et que vous êtes retrouvés sur son territoire, les conséquences seront terribles. Infraction de type 5


6. Tout propos diffamatoire tenu à l’encontre de l’une des différentes espèces habitant dans la ville (humain, Gard, Sanguinati, etc) est formellement interdit, peu importe qui émet lesdits propos. Infraction de type 1




LOIS POUR LES TERRA INDIGENE


1. Les Sanguinati doivent préalablement obtenir le consentement d’un humain s’il désire assouvir une partie de leur soif sur eux. Si ce n’est pas respecté, les conséquences suivront. Infraction de type 4


2. Il est strictement interdit pour tous les Gard de se nourrir des êtres humains. Infraction de type 4


3. Toujours conserver des vêtements à proximité si on désire prendre une forme humaine, la nudité ne sera toléré sous aucun prétexte, sauf s’il s’agit de vie ou de mort. Infraction de type 1


4. La chasse est interdite dans les endroits publiques. Infraction de type 2


5. La transformation entre deux formes est interdite. Infraction de type 2




LOIS POUR LES HUMAINS


1. Le port d’arme est strictement interdit pour tout citoyen qui ne fait pas partie de la police. Infraction de type 3. En cas de récidive il sera question d’une infraction de type 4.


2. Tout citoyen ayant connaissance du port d’une arme illicite par un compatriote se doit d’en informer les autorités. Si vous êtes découvert à connaître une personne possédant une arme, dont vous connaissez l’existence, vous serez puni. Infraction de type 2


3. Toute violence verbale ou physique est prohibée, entre humains ou inter espèce. Infraction de type 1 ou 2





LES DIFFÉRENTS TYPES D'INFRACTION


Type 1. Il sera question de payer une amende, soit en argent ou encore en service communautaire.


Type 2. Vous passerez une semaine à visiter de très près une cellule de la prison. Selon les cas, vous serez dans des cellules spéciales pour éviter toute tentative d’évasion.


Type 3. Vous passerez deux mois en prison.


Type 4. Il s’agit du bannissement. Vous n’avez plus aucune possibilité de venir sur le territoire de Blue Mountain ou des alentours de la ville. Si on vous revoit… vous préférez vous être abstenu.


Type 5. Les Anciens ont toujours faim. Vous pouvez dire bonjour à leur estomac de notre part.






P.S: Il fort possible que je rajoute des lois au fur et à mesure.

[naji2807]

Silas Sanguinati
26 ans, 1m93, Serveur au Brasier Ardent
Frère Jumeau d'Anita, Sociable et Souriant



Même si je les tolère bien mieux que ma soeur, il y a des choses que je ne comprendrais jamais venant des Singes... Ils sont étranges, parce qu'ils nous ont attaqués alors même que nous leur avions laissé une partie du territoire. Nos ancêtres ont fait des arrangements avec eux, alors que nous aurions très bien pu simplement les manger, comme nous l'avions fait la première fois qu'ils ont débarqué à Thaisia. Mais puisqu'ils avaient la volonté de négocié, les Terra Indigene ont accepté leurs échanges... Mais les Singes ne sont pas arrêtés là, car beaucoup d'entres eux sont cupides et voulaient plus, toujours plus. Je n'ai jamais compris cet attrait pour le pouvoir des Singes. Ils ne sont pas en haut de la chaîne alimentaire, et pourtant, ils agissent comme si c'était le cas... Pire que cela, ils sont prêts à écraser les leurs, simplement pour obtenir davantage. Attention, je ne dis pas qu'il n'y a jamais eu de guerre entre Sanguinati ou entre Gard, mais en général, ces guerres ont un but précis, et si nous essayons d'obtenir plus de territoire, c'est en général parce que nous n'avons pas assez de nourriture sur le territoire actuel. Au contraire, les Singes du mouvement HAT avaient assez, ils voulaient simplement plus qu'ils n'avaient déjà... mais pourquoi? Quelle est ce besoin étrange de vouloir à tout prix accumuler des ressources que l'on ne peut même pas consommer soi-même?
Enfin, ils ont peut être fini par comprendre la leçon, depuis que les Aînés sont passés par là, en tous cas, je l'espère pour eux, car je pense que si il devait y avoir une nouvelle purge... Aucun d'entres eux ne survivraient cette fois-ci. Ce qui est un peu dommage, tout de même, car de mon côté, je suis sûr qu'il y a du bon à garder d'eux, et puis la compagnie des Singes est parfois agréable, comme c'est le cas avec celle-ci. Elle est assez mignonne, et puis elle entre bien dans mon léger jeu de séduction, donc c'est assez agréable de converser avec elle. Je plaisante et la mets en garde, même si en réalité, je suis tout aussi dangereux qu'Eros ou n'importe qui d'autres qui pourraient venir l'embêter ici, mais bien sûr, tout n'est que plaisanterie...
Je ris légèrement à sa réplique et souris avec une certaine malice en répondant :
- Vous avez sans doute raison, dans le doute, méfiez-vous de tout le monde.
Puis je regarde la carte sans vraiment savoir ce qu'elle pourrait prendre, surtout que je ne connais ses goûts, alors je demande :
- Avec ou sans alcool?

[Aveeno]

вαѕιℓιυѕ ѕαngυιnαtι
• мâℓє - 31 αиѕ - 1м78 •[/mid]








L'Owlgard a répondu qu'il buvait de l'eau, puis a été intrigué par ce que je vendais.
— Œuvres d'art et quelques antiquités. Cela n'attire pas beaucoup les Terra indigènes. En revanche, les humains, ça oui.
On pouvait admirer sur notre gauche le tableau d'un peintre qui avait reproduit trait pour trait une forêt au printemps sur une falaise et la source d'un lac. Les détails des arbres et des feuilles avaient été si bien appliqués que la peinture ressemblait à une image réelle; une peinture si réaliste qu'on aurait pensé que tendre la main nous aurait permis d'attraper un pin ou un fruit. Si nous regardions de plus près, nous pouvions voir des écureuils roux et des oiseaux sur les branches avec un plumage d'une teinte que je n'avais jamais vu sur eux auparavant.
Cela me rappelait ma maison-tour que j'avais abandonnée, située près d'une forêt comme celle-ci. Bien que ma nouvelle maison me convienne, ma maison-tour fut mon chez-moi depuis quelques années. Je me sentais toujours comme un étranger dans ma nouvelle maison... Cela allait prendre un certain temps pour m'habituer à ce nouvel endroit.
Je sortis de mes pensées et retournai mon regard vers le Owlgard. Je connaissais très peu le mode de vie de ces derniers. Et j'ai dû admettre que je n'avais jamais eu l'attrait d'en savoir plus à leur sujet. C'étaient des gards qui me laissai indifférent, qui ne piquait pas ma curiosité. Ce que je savais déjà me suffisait, pas envie de creuser plus loin. Mais cela ne m'a pas empêché de lui sourire et de me diriger vers mon bureau, en supposant qu'il allait me suivre.
J'ai traversé le couloir éclairé par des bougies et sur ma forme humaine. Qui sait, peut-être que je les ai jugés trop vite?









Eddy Powell 32 anѕ / нoммe / Ancιen мarιne / ιndécιѕ












Le chef a répondu qu'une meute de loups était plus difficile à gérer que nous et que c'était notre propre autodestruction qui rendait la gestion de la ville difficile. Avec un regard dur, elle m'envoya un sourire menaçant et légèrement forcé.
Elle n'avait pas tort, mais j'ai quand même répondu, de quoi l'agacer davantage :
— Eh bien, il y a une raison à cela... Si les vôtres n'avaient pas passé des années à nous considérer comme de la nourriture... Peut-être que nous n'aurions pas ce genre de "penchant", comme vous le dites, peut-être que nous serions plus faciles à garder en vie.
Alors que j'étais à quelques centimètres d'elle, j'en ai profité pour dire ce que j'avais en tête depuis un moment maintenant.
— D'ailleurs, j'aimerais savoir un truc. Que pensez-vous qu'il allait vraiment se passer ici? Croyez-vous que nous nous prendrions gentiment par la main pour retrouver une vie normale et oublier le passé? Après avoir tué certains des miens?
Je l'ai regardée d'un air moqueur. Cette femme avait de l’aplomb. Elle est restée calme, se tenant là face à moi avec défi.
Je pense que c'était la première fois que je la voyais si près; yeux dorés, pommettes hautes, peau foncée, cheveux noirs, belles lèvres pleines... Elle avait un je-ne-sais-quoi qui m'attirait... Je pense que c'était parce qu'elle n'était pas une petite femme fragile, et ça me plaisait, beaucoup, même. Les dures à cuire ont toujours eu un effet sur moi.
Je n'ai pas pu m'empêcher de continuer à la regarder. Elle était presque aussi grande que moi et avait un corps mince et musclé. Outre son apparence physique, elle dégageait quelque chose de sombre. Je ne savais pas comment décrire mon ressenti. Mais ayant une telle cicatrice, j'avais déjà supposé que sa vie n'aurait pas dû être toute rose, ce qui la rendait encore plus intéressante. Des gens qui n'avaient vécu que des moments heureux, banals et ordinaires, ne m'avaient jamais attiré plus que ça. Je me suis même demandé à qui ou à quoi elle avait été confrontée au cours de sa vie.
Je l'ai trouvé très belle sous ce ciel étoilé et je me maudis pour ça. Qu'elles soient belles ou non, je ne dois pas oublier que ses créatures nous considèrent comme des proies, des proies faibles, et qu'elles nous verront pour toujours comme ça.

[Yumeko]

Emerson Wolfgard ǀ Terra Indigene ǀ 32 ans ǀ 185 cm ǀ Antiquaire ǀ Madai



Pour survivre, les terra indigene se nourrissent d'une seule façon : en chassant. C'est pour cela qu'on apprend tout petit à chasser dans les territoires sauvages ou assez loin des villes, dans de grands espaces, en forêt. Il n'y a pas de meilleurs endroits pour entamer une chasse. C'est là où j'ai appris à le faire. Ce sont mes parents qui me l'ont enseigné et montré. Je me suis montré assez bon pour pouvoir me nourrir sans l'aide de personne. Bien sûr, au début, il y a eu des erreurs de ma part, des proies m'ont échappé, m'empêchant de me nourrir, au début. J'ai commencé par des petits animaux, et au fil du temps, des animaux de plus en plus gros et imposants. Je suis devenu de plus en plus bon, meilleur que mes deux frères même si eux aussi sont très bons pour le faire. Quand nous étions plus grands, nous chassions parfois en meute, parfois en duo, ou parfois seul. Ils nous arrivaient parfois de ramener de la nourriture pour les uns ou les autres. Pas que certains ne pouvaient pas le faire ou n'étaient pas assez bon mais chacun contribuait à nourrir la meute à un moment ou à un autre. Lorsque mon fils est né, et lorsqu'il était assez âgé pour sortir sans crainte de la tanière, je chassais pour lui des proies à sa taille pour qu'il les mange. Puis, lorsqu'il fut temps, je lui apprenais à mon tour à chasser comme on l'avait fait avant pour moi. Parfois, je laissais mes parents ou encore mes frères chasser avec lui. Lui apprenant des techniques différentes. Et tout est bon pour qu'ils passent aussi du temps avec lui. D'autant plus quand Lynn fut partie. La meute l'a aidé, chacun à sa façon, chacun avec sa présence. Mais je trouve que depuis que nous sommes ici, et au contact de Madai, quelque chose s'est passé. Caleb allait bien mieux, il avait retrouvé de la joie de vivre, il était presque comme avant, mais je peux dire à cet instant, je l'ai retrouvé tel qu'il était avant la désertion de Lynn. Juste avant de déménager, il riait un peu moins, il souriait un peu moins, il demandait moins d'histoire, il lui arrivait de faire des cauchemars, il parlait moins aussi. Pourtant mon fils est loin de me ressembler, mais qu'importe, ce n'est pas important. Qu'importe son caractère, ce qu'il aime et déteste, l'important c'est qu'il soit heureux et qu'il s'épanouisse. Je me pose donc des questions au sujet de Madai. Mais aussi à d'autres niveaux car son comportement est très étrange lorsqu'il s'adresse à moi, lorsqu'il est près de moi. Un comportement qui m'interroge. Il ne pourrait pas être moins à l'aise qu'il ne l'est avec moi, n'ayant absolument rien fait pour cela. Tandis que lorsqu'il s'adresse à Caleb, il lui sourit, il rit, il est à l'aise, il discute aisément. Je n'ai pas pour habitude de parler longuement et c'est un exploit même pour moi de parler autant. A croire que j'arrive moi-même à faire des efforts. Lorsque j'évoque la chasse, la réponse de Madai provoque une véritable réaction chez moi. Je me tourne vers lui et le regarde surpris, limite choqué.
- C'est bien la chasse ?
La chasse est utile, la chasse est nécessaire, la chasse est essentielle, la chasse permet de se nourrir, la chasse permet de vivre, la chasse permet de retrouver nos instincts de prédateur, mais la chasse c'est bien, celle-là, c'est la première fois qu'un terra indigene me la sort. Mon regard ne le quitte pas un seul instant pendant qu'il détourne le sien vers mon fils. Mon fils qui lui explique ce que nous avons fait comme il me le dit de manière terra indigene.
- Je lui ai dit tout ce qu'on a fait dans la forêt ! s'exclame-t-il.
Je vois le sourire de Madai adressé à mon fils quand il lui répond.
- Ahou ! fait mon fils en réponse ce qui signifie oui en langage louveteau.
Mon fils a besoin d'attention, il a besoin qu'on s'occupe de lui, qu'on soit présent et il a aussi besoin de se dépenser, de retrouver sa forme primaire car ça lui demande beaucoup de concentration et d'énergie. Même s'il en a toujours un peu puisqu'elle semble être un peu revenu à le voir trottiner, tourner autour de nous et remuer la queue. Nous finissons par arriver devant le restaurant mais je ne pense pas que les propriétaires acceptent dans le restaurant un terra indigene sous sa forme.
- Je vous confie mon fils pendant que je vais commander. Vous voulez quoi ?

[Mimie99]

<=> Louveteau <=> Femelle <=> 10 ans <=> 1m45 <=> Proche du territoire Crowgard <=>
<=> Avec Anita Sanguinati <=>



Je ne partirai pas. Pourquoi je partirais? Elle n'est pas mon chef, il n'y a qu'une personne que j'écoute et même avec cette personne il m'arrive d'en faire à ma tête. Je n'obéirai pas à cette Sanguinati, elle ne peut pas me dicter quoi faire comme si j'étais l'un de ces stupides chiens que les singes ont. Jamais. Je m'assis rapidement sur mon postérieur, bien prête à défendre mes positions. Elle ne me fera pas changer d'endroit. Surtout pas lorsque j'arrivais tout juste à une odeur intéressante. Et maintenant qu'elle me l'a fait perdre, il faudra bien que je poursuive pour la retrouver. Peu importe si cette Sanguinati est là à cause de Sheila pour me ramener, je n'irai pas. Ma mission passe avant ça.

En la voyant lever les yeux au ciel, je sens ma fourrure se hérisser. Elle est de mauvais poil? Alors moi aussi. Je n'aime pas son regard froid, mais je peux toujours lui renvoyer le mien. Elle ne me fera pas bouger d'ici. Elle veut que j'aille plus loin? Pas question. Je reste ici. C'est MA piste. Un grondement s'échappe de ma gorge et je lui lance:

- « Non, toi, tu peux t'en aller. Tu as les pieds sur ma piste. »

Je m'avance d'un pas dans sa direction, prête à défendre ce bout de terre qu'elle ruine avec son odeur. Si elle me fait perdre ce que je venais de trouver... elle va passer un mauvais quart d'heure! Je pourrais toujours ramener sur le tapis que je suis... sous la garde? de Sheila. Elle n'aura pas le choix de m'obéir dans ce cas, non? Et puis, si je n'ai pas le choix, je me transformerai dans la forme qui m'ennuie le plus. Le seul inconvénient, c'est que je n'ai pas traîné les trucs pour me vêtir.





<=> Coyote <=> Mâle <=> 25 ans <=> 1m70 <=> Maître d’Écurie <=> Chez Yushin <=>
<=> Avec Yushin <=>

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Qu'est-ce que... Aïe... Pourquoi elle me frappe? C'est... aïe. Je tente tant bien que mal de reculer, ou du moins de continuer ma recherche. Est-ce que ça peut être qualifier d'importun? Je ne pense pas, je suis un coyote très sympathique. Je ne mordille pas les singes. Je ne prends pas un petit morceau au passage comme d'autre... Je suis aussi bien élevé que n'importe lequel d'entre eux. À priori. Elle ne sait pas que c'est méchant de frapper les gens sans raison?

Je ne sais pas comment ça arrive exactement. Mais on tombe? Peut-être que j'y suis allé trop fort? Mais non, c'est impossible. Le seul problème, c'est que je prenais forme humaine. Enfin, ce n'est pas un ennui en soi. Je peux simplement lui demander de très près si elle a des croissants et du poulet! Ce que je m'empresse de faire. Le problème... c'est que ma question semble l'importuner, car elle se débat un peu plus vigoureusement. Aïe... Aïe! Non, mais... AÏE! Je... Pourquoi... elle... je... j'étouffe. Je résiste à l'envie de la frapper, car je risque à nouveau de me faire expulser de quelque part jusqu'à ma mort. L'envie de me retransformer est très forte, mais je le néglige. J'ai faim. Et la femme-croissant peut forcément me donner quelque chose. L'entraide... ce n'est pas ce dont raffole une partie des singes?

Humm...

D'un autre côté, elle n'arrête pas de me frapper. Est-ce que j'ai oublié une règle? Non... non, je les connais toutes! Ah! J'en ai oublié une. Me présenter. Dire bonjour! Je m'apprête à remédier à mon erreur de jugement lorsque je reçois un coup de pied et je me fais brutalement repoussé. Mais pourquoi tant de méchanceté! J'ai été un coyote courtois! Je me déplace un peu plus loin en la regardant avec des yeux épouvantés. Pourquoi elle me frappe? Quand elle dit qu'elle n'a pas de croissant, je fronce les sourcils et grommelle:

- Vous sentez les croissants. Pourquoi?

Wes, tu as encore oublié de te présenter. Humm... Je n'ai pas envie de dire qui je suis à une folle-singe-femme-croissant. Et si elle décide de me retrouver? Ah... non, impossible. Les singes ne sont pas assez doués pour traquer. Et la femme-croissant... je ne crois pas qu'elle soit faite pour ce rôle. Non, elle aime frapper les autres! Méchante! Si j'avais des oreilles qui se respectent, je le aurais plaqué sur ma tête. C'était quand même douloureux! Par précaution, je recule encore un peu avant de me lever. Puis je dis, en forçant ce que les singes appellent un sourire et qui est synonyme de gentillesse:

- Bonjouuuur! Je m'appelle Wes. Non... Wesley Coyotegard, à votre service.

J'ai déjà lu ça quelque part. J'exécute rapidement ce que les singes appellent une révérence. Est-ce que c'est mal vu de le faire lorsqu'on ne porte rien? Je ne comprendrai jamais le délire avec les vêtements. C'est... étrange. M'enfin, ce n'est pas important. Je redemande, avec un peu d'espoir:

- Est-ce que vous avez du poulet? Et des vêtements?

Je baisse les yeux sur ma peau et marmonne:

- Pourquoi vous êtes autant intéressé dans les vêtements?

C'est vraiment bizarre. De toutes les étrangetés singesques que j'ai vu dans les différents endroits où je suis allé, c'est ce qui me perturbe le plus. Est-ce qu'ils se couvrent pour se protéger du froid? Ils sont vraiment des créatures étranges... Un bruit dans les buissons à côté me pousse à tourner la tête:

- Oh! Un oiseau!

Ça se sent d'ici qu'il n'est pas un Autre. Humm... Est-ce qu'il goûte le poulet? Je ne crois pas. Peut-être avec un effort de volonté?





<=> Louve <=> 30 ans <=> 1m73 <=> Chef de Blue Mountain <=> Grande soeur adoptive de Mercy <=>
<=> Avec Eddy Powell <=>

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Cet homme n'est pas dans une position pour me remettre en question. Les miens considèrent tout être inférieur comme de la nourriture, c'est un fait. Lorsqu'ils sont arrivés en Thaisia, ces créatures étranges... on les a mangé. C'était une autre forme de nourriture. Avant de tous se retrouver dans un même endroit, différentes espèces avec différentes espèces nous étions dans du chacun pour soi. Les Loups avec les Loups. Les Ours avec les Ours. On se respectait mutuellement, ce qui impliquait que l'on ne prenait que ce dont nous avions besoin. Nous n'attaquions que lorsque les droits étaient outrepassés. Pour les singes, nous ne sommes que des bêtes... mais nous savons où se trouve notre place, nous avons une conscience aigu du respect pour la plupart d'entre nous. Mais on ne respectera pas quelqu'un, ou une espèce, sans mérite.

Il est très proche de moi lorsqu'il ajoute ce qu'il pense de la ville. En me posant une question. Si je croyais que tout le monde allait se tenir par la main? C'est bien une pensée humaine que de croire une chose comme celle-là. Les Autres ne se tiennent pas par la main. C'est quelque chose d'insensé à nos yeux. Des gestes que nous ne posons jamais entre nous. Les humains ont leur propre langage corporel et chaque fois j'en apprends des nouvelles. C'est très étrange. Ils ont une idée bien particulière des ébats physiques aussi. Mon regard se fait beaucoup plus dur lorsqu'il fait mention des pertes qu'ils ont subies. Ils sont si prompt à faire mention de leurs pertes, mais les nôtres? Non, les nôtres, ils s'en moquent. Plus que tout, je voudrais claquer des mâchoires, mais dans le corps humain, c'est particulièrement désastreux comme démarche.

C'est d'un ton profondément calme, mais froid que je réplique:

- Les tiens ont une courte mémoire. C'est ce qui cause votre destruction à chaque fois. Vous êtes venu en maître sur un territoire qui n'était pas le vôtre... et des siècles plus tard, nous sommes les bêtes qui mange vos petits enfants? Vous vous créez des guerres entre vous, cherchez toujours des moyens de détruire. Vous n'avez du respect pour rien. Heureusement que certains d'entre vous sont plus réveillés et savent faire ce qui est logique. C'est grâce à des gens comme eux que votre espèce vit encore.

Des gens comme ceux qui m'ont sauvé d'une mort certaine. Je ne serais pas là, debout, vivante, forte... si ça n'avait été d'une famille humaine. Une famille plus dégourdie que la majorité d'entre eux. S'ils pouvaient utiliser cette intelligence qu'ils vantent si souvent, ça serait déjà un bon pas en avant. Je crois encore dans la possibilité que la ville, la mienne, puisse aider à réconcilier humain et Terra Indigene. Mais ça ne se fera pas tant que d'un côté et de l'autre on se lance des piques.

Cette fois, c'est moi qui me rapproche. Ma voix est sourde de menace, un grondement roule dans ma gorge tandis que je lui souffle au visage:

- Tu crois que vous êtes les seuls à avoir subie des pertes? Plusieurs des miens voulaient votre extinction totale pour les pertes que vous avez causé chez nous. Des meutes de Loups qui ont perdu leur voix à jamais. Des Corbeaux qui ne sentiront plus jamais le vent dans leurs ailes. Vous avez ouvert les hostilités... et maintenant vous nous critiquez. La douleur est un maux qui touche tout le monde. Comme la perte.

Je me détourne en secouant la tête. Je ferai tout ce que je peux pour que cette ville fonctionne. Je le dois aux membres de cette famille qui m'ont sauvé. Je le dois aux Cassandra Sangue qui nous ont permis d'éviter bien des tracas. Je le dois à tous ces humains qui n'ont jamais oublié que nous pouvions tout leur enlevé du jour au lendemain. À tous ces humains qui ont conscience du respect. À tous ces humains... qui savent encore que c'est dans les connexions positives qu'ils arriveront à survivre. Les Wolfgard, Beargard... Sanguinati, Moissonneur... Nous ne sommes que la pointe de l'Iceberg comme le dirait les singes. Les Anciens sont plus à craindre. Les Élémentaires aussi. Les humains n'ont pas l'ombre d'une chance contre leurs forces jointes et déchaînées.

[Elfi49]

/!\Texte sensuel./!\



-Avec Sage-

Je l'ai pris pour un homme comme un autre et c'est ma plus grande erreur. Dès le début, je pensais qu'il allait se comporter comme ces mâles qui ont le même fantasme, dans lequel la fille fait tout pour lui faire plaisir. Et je me suis tout simplement trompée. il n'est pas du genre à ne rien faire et aime agir. Un homme d'action, c'est ce que je voulais après tout. Mais je refuse de me laisser dominer, et les positions pour l'instant, me donne l'impression qu'il cherche à me montrer qui est le plus fort. Cette partie de sexe va plus tourner en combat de loup pour savoir qui sera l'alpha. Bien évidemment, c'est moi qui gagnera ce poste à la fin. Je pourrais m'énerver de cette bataille, mais en réalité, non, car, qui dit combat dit violence. Et ça, ça me plaît. Pourtant, je le sens encore trop doux à mon goût. Je le provoque donc pour qu'il passe à un niveau supérieur. Sauf qu'il est malin. Comme s'il voyait clair dans mon jeu, il me répond que si je continue avec ce surnom, il sera encore plus gentil. Je me renfrogne, plissant les sourcils. C'est mesquin. Je pensais l'avoir cerné, mais il me surprend à chaque fois avec ses réactions. D'un côté, ça peut pas être pire que Eros niveau surprise. Ce Gard là est beaucoup plus sage. Mais sais se venger des petites frustrations qu'on lui donne. Il est un adversaire de taille. Et s'il croit pouvoir se débarrasser de moi maintenant que je suis chez lui... il peut toujours prier pour que ça arrive.
Je lève les mains, paume vers lui en signe de rémission.
"Ok, j'arrête, mais c'est parce que je ne vois pas lu puma en toi pour le moment."
Je n'ai pas ma langue dans ma poche, et faut que je dise les choses. Dans le doute où il a encore dans sa tête que je suis une faible femme qu'il faut chérir. Il peut me craquer un os, je m'en fiche, tant que je peux encore bouger pendant l'acte. L'os se réparera rapidement.
Je me dérobe un peu sur le côté comme si j'allais partir. Faible jeu pour continuer à le provoquer.
"Après, je peux toujours trouvé un autre qui saura ce que bestialité veut dire."
Faible jeu, mais je serais prête à le faire réellement si je n'ai pas ce que je veux. J'ai eu ma dose de mauvais coups pour en supporter un nouveau. Et je suis déjà partie en plein acte quand c'est trop ennuyant. Etant une Sanguinati, j'ai tout mon temps, mais ça ne veut pas dire que je vais le gaspiller dans des conneries.

[naji2807]

Madai Wolfgard
23 ans, 1m75, Loup Rejeté
Professeur pour les Terra Indigene



Je n'ai jamais été friand de la chasse, et j'admets que c'est particulièrement étrange pour un loup, voir même totalement incroyable. Nous chassons pour vivre, pour nous nourrir, et même les Singes, que nous considérons davantage comme des proies que comme des prédateurs, le font. Et pourtant, moi, je ne suis pas très doué pour ça, je ne suis pas un coureur, je n'ai ni beaucoup d'endurance ni une grande rapidité. Je ne suis pas non plus très fort, et si j'ai bel et bien des griffes et des crocs, dont je me sers évidemment les quelques fois où je chasse, mes pattes ne sont pas aussi puissantes que celles de mes congénères, et je me suis fait devancer un nombre incalculable de fois. A moi seul, de toute façon, je ne m'attaque jamais aux grandes proies, pas même aux biches, pourtant plus vulnérables que les cerfs ou les sangliers, mais pourtant encore trop dangereuses avec leurs sabots qui peuvent faire bien des dégâts quand elles visent juste... Je me contente en général plutôt de petites proies, comme de lapin ou d'écureuil, qui ne me contentent pas toujours entièrement, à moins d'en chasser plusieurs, mais comme j'ai maintenant appris à prendre cette forme de Singe, je sais me sustenter autrement.
Je préfère ce monde, où la chasse n'est pas le seul moyen de parvenir à se nourrir. Si il n'y avait pas eu les Singes, qui sait ce que je serai devenu, la loi de la nature aurait fini par avoir raison de moi, ou alors, je serai resté un simple charognard, ce que je suis déjà, en soi, car il m'est souvent arrivé de me contenter des restes de proie d'autres Gards, notamment en ce qui concerne les grosses proies. Chez les Gards, on mange les proies que l'on chasse, et dans une meute, pour manger, il faut avoir participer à la chasse, seuls les femelles ou les petits sont exempts de cette règle... et encore, tout dépend des Gards concernant les femelles, mais en tous cas, les mâles participent, surtout chez les Wolfgard, et je le fais que je sois mauvais chasseur n'a jamais joué en ma faveur.
Bien sûr, ici, personne ne sait que je suis aussi mauvais, et ça me rassure un peu. Mais on en vient quand même à parler de chasse, à croire que je ne suis pas assez mal à l'aise et qu'il fallait évoquer un sujet sur lequel je ne suis pas à l'aise non plus... Le pire, c'est que, alors que j'essaie de répondre à Caleb, une phrase bateau par excellence, je provoque une vive réaction chez Emerson, qui me fait légèrement sursauter. Il a l'air surpris et même choqué, et je me demande ce que j'ai pu dire comme bêtise... Est-ce que j'aurai dû avoir l'air plus enthousiaste? Ou au contraire? Enfin pourquoi il me regarde comme ça? Je baisse aussitôt les yeux, regardant mes pieds, cherchant mes mots et la façon de réparer une erreur que je ne comprends même pas... et je finis par bafouiller :
- Euh... eh bien... oui... ça... nourrit... c'est... bien...
Ah oui vraiment, superbe argumentation... J'ai l'impression de complètement m'emmêler les pinceaux et de dire n'importe quoi, ce qui est un peu le cas d'ailleurs.
Je me concentre à nouveau sur Caleb, parce qu'au moins avec lui, je n'ai pas l'impression de dire n'importe quoi, et il me le confirme en répondant qu'en effet, il ne s'ennuie pas, ce qui me fait légèrement sourire.
Finalement nous arrivons devant le restaurant et Emerson me confie Caleb le temps qu'il aille chercher à manger pour nous. Je fouille dans mes poches et en sort quelques billets que je lui tends d'une main légèrement tremblante :
- Un sandwich à la viande merci.

[naji2807]

Anita Sanguinati
26 ans, 1m76, Sentinelle,
Soeur jumelle de Silas, Froide



Non mais vraiment, pourquoi fait-on encore des petits? D'accord, pour que l'espèce prospère... Mais alors pourquoi sont-ils si... puérils? Cette louve par exemple, je lui demande de s'en aller, et elle refuse, alors qu'elle doit le faire. Quand un adulte dit quelque chose, les petits sont censés obéir, c'est ainsi que vont les choses... Je crois les bras sur ma poitrine, agacée, et continue de la regarder froidement. Elle me dit vaguement quelque chose, plus je la regarde et plus ça me revient...
Elle n'a pas l'air d'apprécier, mais nous sommes deux dans ce cas, et elle me grogne après, ce qui me pousse à lui rendre un regard encore plus glacial. Elle va finir par m'énerver, et elle devrait vraiment éviter. Elle suivait une piste hein? J'admets que c'est quelque chose que je peux concevoir... Etant moi-même une chasseuse... Mais une enfant suit forcément des pistes enfantines, surtout une enfant têtue comme elle, donc pas la peine de me faire bouger pour si peu.
- Eh bien contourne, je me contente de dire.
Je ne parle jamais autant... Je finis par refermer la bouche avec la ferme intention de ne pas la rouvrir, mais je viens de me rappeler où je l'ai vu, alors je demande avec le langue Terra Indigene.
- Tu viens de Lakeside?

[naji2807]

Texte à caractère explicite
Sage Panthergard
35 ans, 1m85, Puma, Première Sentinelle/Shérif

Une chose est sûre, si j'ai accepté sa proposition, c'est pour me sortir de cette journée insupportable, c'est pour me défouler, et si je restais totalement inactif, ça n'aurait aucun intérêt. En plus, dans les relations charnelles, dans toutes celles que j'ai eu en tous cas, la femelle était moins active que moi, je ne sais pas ce que cette Sanguinati a connu, mais ça me parait bien étrange, comparé à ce que je connais. J'ai avoir les choses en mains, j'aime décidé, j'aime autre dessus, aussi, je renverse à nouveau les positions, et commencent à m'activer, puisqu'en plus, elle avait l'air de le vouloir. En revanche, je ne m'attendais pas à ce qu'elle demande autant de rudesse dès le départ, en général, les femelles aiment être préparées, je n'en ai jamais prises aucune comme ça, sans préparation... Alors je ne sais pas ce que veux cette Sanguinati, mais apparemment, ce n'est pas ce que je suis en train de faire. Je n'aime pas bien être critiqué, mais j'aime encore moins qu'on me traite de chat, alors ça comme à bien faire. Puisque la menace ne marche pas sur elle, puisque c'est ce qu'elle attend, je fais l'inverse, je fais du chantage, et pour la première fois de ma vie, je menace de ne pas mordre... une première... Mais qui semble fonctionner, puisqu'après s'être renfrognée, elle finit par lever les mains et m'accorde ce que je demande. Son commentaire me fait cependant grogner :
- Tu le verras bien assez tôt.
Je vais au rythme que je veux.
Mais la voilà qui se dérobe, et je gronde de nouveau alors qu'elle semble prêt à partir, elle me dit qu'elle trouvera quelqu'un d'autre, mais maintenant qu'elle m'a chauffé, c'est hors de question. Je la plaque à nouveau sur le lit d'une main, et cette fois, je laisse mes griffes sortir et se planter dans sa peau en demande d'une voix sourde :
- C'est ça que tu veux?
Mais sans attendre sa réponse, de mon autre main, j'écarte ses jambes et entre en elle en gémissant de plaisir, d'un seul coup.

[Florance]

Drick Owlgard
41 ans - Chouette - Libraire



— Œ. Œuvredar ? Antiquités ? je répète sans pour autant comprendre ces mots.
Je ne suis même pas certain de les avoir déjà entendu.
Je regarde autour dans l'espoir que le sens de ces mots m'apparaissent un peu plus clairement, mais je ne suis toujours pas certains de ce qu'ils désignent ou pas. Il y a certes des objets qui ne sont ni des chaises, ni un autre meuble que je connais, mais il y a encore quantité d'autres objets autour... Après, certains objets comme ces images, des "photographies" je crois, n'ont pas l'air d'être des meubles utilitaires. Ce qui m'intrigue c'est la qualité de l'image. Parfois c'est reproductif, mais les photos que j'obtiens avec mon appareil est bien plus fidèle. Et puis le matériel est tout à fait différent. La taille aussi d'ailleurs. Je n'ai jamais vu de "photographie" aussi grande.

Le Sanguinati commence à se mettre en route vers l'endroit qu'il a indiqué. Puisqu'il semble pour l'instant amical, et qu'il m'apporte des réponse, bien que ce ne soit pas exactement celles que je cherchais, je décide de le suivre.



Yushin Silenc
24 ans - Humaine - Boulangère



La question de l'Autre me fait définitivement ouvrir les yeux. En fait je les écarquille même. J'hésite cependant très vite entre les détourner et les garder sur lui. Faut bien le surveiller, mais... Il reste nu !
— Je m'occupe de la boulangerie, évidement que je sens un peu les croissants, je lâche un peu par automatisme.
Enfin, plus la farine en général, peut-être, plutôt que les croissants. Par contre je viens de tilter un truc. En fait. On se fiche totalement de moi. C'est la boulangerie qui est maudite ! J'ai bien vu des vampires, je suis certaine que l'existence des fantômes n'est pas si surprenant.
Soudainement, l'Autre se met à me saluer. Que... Hein ? C'est quoi encore le truc. Ne me dit quand même pas qu'il vient de se rappelé qu'il faut saluer les gens quand on les rencontre au lieu de les agresser ? Il pense vraiment se rattraper avec ça ?
Médusée, je ne sais que faire entre lui répondre de manière et rendre la situation tout à fait absurde, ou bien ignorer ce geste. Ou alors lui demander de déguerpir. Il a bien dit "à votre service" non ?
Avant que je ne tranche, l'Autre intervient à nouveau très vite pour demander des choses. Ok... Je ne peux pas croire que je vais presque le suivre dans son délire, mais franchement ça m'intrique.
— Vous pensez vraiment que demander des choses en agressant quelqu'un ça fonctionne ?
Bon. En fait ça fonctionne, mais mieux vaut pas s'en vanter.
— Et que saluer juste après permet de tout rattraper ?
Difficile de mal regarder quelqu'un sans pouvoir le regarder.
Je ne compte pas faire l'éducation de ce mec en matière de relations humaines, mais je peux peut-être au moins lui expliquer ça. Je sais, je sais... Je me contredis. M'enfin ne pas lui répondre... Pas tip top. Certes ça ne sera pas le premier et probablement pas le dernier. Mais... pas tip top. Et puis si jamais il sens les mensonges, ça ne passe pas si je dis non. Et je ne vais évidemment pas dire oui.
— Pour se protéger. Le choix des vêtements peut avoir une symbolique. Entres autres raisons... Comme en l'occurrence, cacher quelques parties qu'on ne veut pas vraiment voir ni montrer !
En disant cela, difficile, vraiment difficile de ne pas regarder les parties les plus problématiques. Ce que je ne comprends pas d'ailleurs. Aura d'interdit qui donne envie de se rebeller ?
Je me souviens qu'il faudrait que je me réfugie chez moi. Même si c'est cramer, je commence à lentement tendre vers ma porte arrière. Providentiellement son attention semble attiré par autre chose. Avant même de me demander si c'est vraiment une bonne idée, il est tard et ça commence à faire beaucoup pour une soirée, je me retourne tout en endiguant ma peur pour ne pas rattirer leur attention et commence à filer vers ma porte arrière.

[Aveeno]

Eddy Powell 32 anѕ / нoммe / Ancιen мarιne / ιndécιѕ












Ses mots m'ont dérangé et je me suis tenu là, la gorge nouée, ne sachant pas quoi dire et quoi faire. Elle s'est détournée et j'ai eu presque le même réflexe; retourner sur le banc et sortir de ma veste ma flasque, déterminé à me saouler pour le reste de la soirée pour oublier ce que je viens d'entendre. Mais je n'en ai rien fait. Je me contentai de me tenir là, figé, mes yeux toujours focalisés sur cette femme; cette femme qui ne manquait pas de panache et qui m'avait réduite à quia. J'ai retrouvé un semblant de pensée plus clair alors qu'elle s'éloignait.
Nous avons peut-être mérité ce retour de bâton. Elle ne me l'avait pas fait réaliser. Cela faisait longtemps que je me posais cette question; et si ce n'était pas simplement ce que nous méritions pour nos erreurs passées? Elle ne fit que renforcer l'idée que peut-être bien, oui, que nous méritions ce qui nous était arrivé. À cause de notre stupidité, nous devions maintenant nous abaisser pour vivre sous leur autorité et dans les Enclos.
J'aurais dû me retourner à cet instant et ne pas aggraver la situation, mais je n'ai pas pu m'empêcher de lui dire:
— Les tensions augmentent et vous venez d'être cambriolé. À la mairie! À ce stade, Blue Mountain pourrait bientôt se retrouver détruit ou abandonné. Vous devrez repartir de zéro, sans avoir rien accompli. Vous avez besoin d'un allié; d'un allié humain. (J'ai arrêté de parler pour regarder sa réaction et j'ai continué:) Je ne vous apprécie pas, mais cela ne veut pas dire que j'aimerais voir une nouvelle guerre commencer. J'aimerais être plus impliqué, je pourrais vous être très utile.
Je pourrais être ses yeux et ses oreilles du côté des miens. Mais pour que ça marche, il ne fallait absolument rien se cacher. Nous devrons travailler en équipe.
Bon sang, je n'aurais jamais pensé que ça aurait pris un tel tournant. Je m'attendais presque à ce qu'elle se moque de moi ou me trouve dingue et qu'elle reparte d'où elle venait. Je ne lui avais montré en quelques minutes que de l'hostilité, et rien qui montrait que j'étais digne de confiance.
J'ai attendu sa réponse.

[Aveeno]

вαѕιℓιυѕ ѕαngυιnαtι
• мâℓє - 31 αиѕ - 1м78 •[/mid]






La pièce était grande et il y avait moins de lumière que dans le couloir. J'ai attrapé une allumette et je suis allé derrière la table de travail près de la grande fenêtre. J'ai allumé une bougie. La lumière rendrait l'endroit plus accueillant. J'ai toujours eu la capacité de bien voir dans l'obscurité. Je pense que c'était dû quand je me suis retrouvé sans abri, et personne pour prendre soin de moi.
J'en ai aussi profité pour jeter un œil à l'extérieur. La fenêtre donnait une belle vue sur la ville. Je me tenais parfois devant celle-ci pendant quelques minutes pour observer le panorama. Parfois, j'ai été témoin du comportement très étrange des singes. Les pauvres créatures; leurs manies et leur paranoïa ne disparaîtront jamais. Ils ne reconnaissais pas leurs fautes. Nous étions les monstres de l'histoire pour eux. Les créatures qui les avaient réduits sous notre pouvoir. J'ai soufflé l'allumette et je me suis tourné vers le Owlgard qui m'avait suivi. La porte se referma d'elle-même en douceur - un dispositif ingénieux créé par des singes. Je lui souris alors que mes crocs apparaissaient entièrement. J'avais faim.
— Installez-vous et mettez-vous à l'aise.
J'ai pris la carafe d'eau et j'ai versé le liquide dans un verre.
— J'imagine que vous êtes venu à Blue Mountain parce que vous êtes pour que les Terra Indigènes et Humains puissent coexister pacifiquement... Ou est-ce pour une autre raison?
Je pris le verre d'eau et m'approchai du Owlgard.

[Yumeko]

Billie Joy Clayton ǀ 28 ans ǀ Humaine ǀ Pro-Loup ǀ 163 cm ǀ Agent de liaison ǀ Silas



Silas est la surprise incarnée si je puis m'exprimer ainsi. Je pense qu'il est un Sanguinati même si je ne peux en être sûre sans le lui demander clairement. Dans ce cas là, je m'étonne qu'il soit aussi souriant, cordiale et charmeur. Disons que les quelques membres de son espèce que j'ai eu l'occasion de rencontrer n'étaient jamais les trois à la fois. Enfin, ils ont toujours été cordiales et polis envers moi mais jamais souriants, ni charmeurs. Sur le premier point, je pense qu'ils ne s'embarrassent pas de l'être, ni se forcent s'ils ne veulent pas sourire. Je ne souris pas forcément beaucoup et je ne risque pas de me forcer à le faire. Quant au second point, mes relations avec eux ont toujours été professionnelles et je ne devais pas les intéresser. Je ne dis pas que Silas est réellement intéressé, peut-être ou peut-être qu'il joue un jeu, qu'il est comme cela avec tout le monde. Je ne pense pas être une exception pour lui. Mais quoi qu'il arrive, il est toujours agréable de se faire charmer, de flirter légèrement avec un homme même s'il se révèle être un Sanguinati. A moins qu'il ne me voit que comme une proie et s'intéresse à mon sang... Bon sang Billie, si tu commences à penser à ça, tu n'es pas sortie de l'auberge, pensais-je en soupirant intérieurement. Peut-être que j'extrapole un peu trop sur ce dernier point et qu'il se montre tout simplement charmant sans avoir d'intention particulière derrière. Je suis censée me détendre ce soir et passer un bon moment en buvant un verre, et c'est ce que je vais faire. Je me suis bien assez prise la tête pour toute une vie. Je devrais penser plus au moment présent, et non au futur. La vie est bien trop courte, je ne le sais que trop bien. J'y ai perdu un être cher, et j'ai frôlé la mort de près. D'un peu trop près même comme l'ensemble des humains de Thaisia. Et je n'ai pas beaucoup profité de mes douze dernières années, autrement dit de presque la moitié de ma vie. Je ne me rappelle même plus de la dernière fois où j'ai tout oublié, où j'ai passé un bon moment, où j'ai ri, où j'ai ressenti de la légèreté, où je me suis réellement amusée. Je crois que je mérite aussi une dose d'amusement et de bonheur comme le fait de flirter. Amusement oui, bonheur de flirter, je ne sais pas. En tout cas, il s'agit de légèreté. Il rit à ma réplique et je souris un peu plus. En fait, plus il rit, et plus je souris. Je crois que je ne suis pas totalement insensible à son charme, et son rire, le rend plus charmant encore.
- Vous avez raison, je vais suivre votre conseil. Mieux vaut que je me méfie de tout le monde, vous compris.
Je le vois consulter la carte, je ne la connais absolument pas, et je ne sais pas ce que l'on sert ici. Il me demande si je prendrais avec ou sans alcool. Je suis majeure et je ne compte pas rentrer bourrée, aller dans l'excès. Je serai raisonnable et je rentrerai chez moi sobre ou légèrement joyeuse alors ça sera le premier choix.
- Avec alcool.

[Yumeko]

Emerson Wolfgard ǀ Terra Indigene ǀ 32 ans ǀ 185 cm ǀ Antiquaire ǀ Madai



Depuis que j'ai découvert la chasse, j'ai aimé ça. Sentir une odeur, la pister, chercher une proie jusqu'à fondre sur elle pour la tuer et la manger. Mes instincts de chasseur, mes instincts primaires prennent le pas sur le reste. La chasse est un acte essentiel à notre vie, et à notre survie. Si un terra indigene ne peut pas chasser, il meurt. Pour se nourrir, il faut chasser. Et sans nourriture, il ne peut pas vivre très longtemps. Nous sommes au dessus de la chaine alimentaire, nous sommes les prédateurs même si les Singes ont tendance à l'oublier souvent. Ils semblent avoir la mémoire très courte. A croire, qu'ils n'apprennent jamais. Mémoire défaillante et idiotie semblent être leur façon de vivre. Pour en revenir à la chasse, c'est un élément essentiel à l'apprentissage donc je l'ai appris à mon fils. Mon père l'avait fait avec moi, comme son père l'avait fait avec lui et ainsi de suite. Et quand mon fils trouvera une femelle et aura un petit, il fera de même avec lui.
Au delà, de cette utilité de survie, j'aime chasser. Et je suis heureux de pouvoir le faire avec mon fils. Je suis heureux d'être avec lui, de lui apprendre, et que lui aussi aime ça. Même s'il prend cela plus souvent pour un jeu, pour le moment. J'essaye de lui inculquer les règles que l'on m'a inculqué quand j'étais louveteau. C'est pour cela que l'on reprend notre forme primaire tous les deux et que l'on va dans la forêt chasser tous les soirs après une longue journée sous forme de Singe. Pour Caleb et moi, c'est difficile de garder cette forme trop longtemps mais pas pour les mêmes raisons. Pour lui, ça lui demande beaucoup d'énergie et de concentration surtout pour son jeune âge. Il est précoce, plus que moi et mes frères. Pour moi, c'est parce que je trouve cette forme bien plus inconfortable et vulnérable. Ce n'est pas ma véritable enveloppe, je préfère être sous ma forme primaire.
Il va vraiment falloir que j'ai une conversation avec Madai car je ne le comprends définitivement pas. Beaucoup de choses m'échappent avec lui, pourtant, je ne suis pas un mauvais observateur. Je ne comprends pas son comportement, je ne comprends pas ses réactions, je ne comprends pas ses réponses. Son malaise constant face à moi, sa réponse concernant la chasse, qui provoque une réaction particulière chez moi, puis chez lui. Je suis presque choqué de sa réponse concernant la chasse, et lui, il en sursaute alors que je n'ai pas cherché à l'attaquer. Quelque chose ne va vraiment pas chez lui. A moins que je lui fasse réellement peur et qu'il pense que je lui faire du mal. Je n'ai aucune raison de lui en faire, et je ne veux pas le faire. Et il n'ose même pas me regarder dans les yeux dès que je lui parle. Il les baisse quand je le regarde, il soutient pas mon regard. Il est loin d'être un dominant, il est même plutôt l'inverse. Il est soumis, c'est un dominé. C'est la première fois que je rencontre un wolfgard tel que lui. Je vais finir par me demander comment il a pu survivre dans les terres sauvages.
- Vous avez une étrange façon de parler de la chasse.
C'est impressionnant la façon dont il passe de la gène au sourire au contact de mon fils. Caleb est toujours heureux et bavard même si sous forme terra indigene. Il s'exprime de toutes les façons possibles. La communication n'a jamais été un problème avec lui, et je ne pense pas que ça le sera un jour. Une fois arrivée devant le restaurant, je confie mon fils à Madai et lui demande ce qu'il souhaite manger. Il me tend quelques billets mais j'observe le tremblement de sa main. Il me répond ce qu'il souhaite et je m'empare de quelques billets qui suffiront à payer son sandwich.
- Vous n'avez pas besoin de me donner tout ça pour un sandwich.
J'interroge mon fils du regard qui me signifie qu'il veut manger la même chose. J'hoche la tête et pénètre dans le restaurant assez rempli. Je vais jusqu'au comptoir où je commande trois sandwichs à la viande et une tarte aux pèches pour le dessert. Il ne m'a rien dit et je ne sais pas s'il aime les desserts mais mon fils oui, alors je la prends pour lui faire plaisir. Je n'aime pas beaucoup la nourriture sucré mais j'apprécie deux ou trois choses tout de même. Je paie ma commande et la récupère, pour ensuite ressortir du restaurant. Madai et mon fils sont toujours là, et tout semble très bien aller. Donc nous pouvons repartir chez nous pour manger. Mon fils s'approche de moi et se met sur deux pattes pour renifler ce que je tiens dans les mains. Grâce à son odorat, il devine rapidement et se met à communiquer joyeusement.
- Ahou ! Ahou !
Je caresse la tête de mon fils en lui souriant avant de me tourner vers Madai :
- Mettons-nous en route. Je ne sais pas si vous aimez les desserts mais j'ai pris une tarte aux pèches.
Puis je me mets en route.

[naji2807]

Silas Sanguinati
26 ans, 1m93, Serveur au Brasier Ardent
Frère Jumeau d'Anita, Sociable et Souriant



Il y a une chose que, sans doute, peu de gens savent, mais sourire rend heureux. Ce n'est pas un blague hein, ni une astuce de grand mère pour faire sourire ses petits-enfants, d'ailleurs je n'ai jamais connu mes grands-mères, donc ça ne peut pas venir d'elles. Mais c'est un vrai truc pour le coup. Quand on est heureux, on sourit, et ça, personne ne pourrait me contredire, à part peut être quelques rabats-joies cherchant à jouer les Mr et Mme je sais tout, mais bref, revenons-en au fait. Quand on est heureux, on sourit, mais l'inverse est aussi vrai, justement parce que sourire active les mêmes choses dans notre cerveau que lorsqu'on est heureux. Comment je le sais? Parce que je l'ai lu dans un des rares livres que j'ai jamais lu, n'étant pas un grand lecteur. Je voulais prouver à Anita qu'elle avait tort de me dire que ça ne servait à rien de sourire, alors je me suis documenter, et voilà. Les gens qui sourient sont plus heureux. Est-ce que ça signifie forcément qu'elle est malheureuse, je ne pense pas, mais en tous cas, moi je suis heureux comme ça.
Pourtant ça étonne, souvent, un Sanguinati joviale, joyeux et rieur, ce n'est pas souvent qu'on en rencontre hein, mais c'est tant mieux pour moi, ça me rend unique et ça me plait bien. Et puis, je pense que les Singes m'apprécient comme ça, en tous cas cette femelle là semble apprécier ma compagnie, parce qu'alors qu'elle aurait pu me repousser gentiment, elle entre dans mon jeu et entame avec moi une conversation amusante, où je la mets en garde contre tout le monde. Je ne dirai jamais que les femelles sont plus fragiles ou doivent être protégées, ce serait un terrible mensonge, mais on peut bien s'amuser. Je lui souris, complice, en entendant sa réponse.
- Vous faites bien.
Quand elle me demande conseil, je lui demande ce qu'elle veut boire, et l'entendant parler d'alcool, je lève les yeux de la carte pour lui adresser un nouveau sourire avant de les baisser de nouveau. J'aurai sans doute du venir en avance pour apprendre la carte, mais je ne suis pas du genre à faire des heures supplémentaires. Je finis par relever les yeux vers elle et réponds :
- Je ne reconnais que les classiques qu'on trouve partout, alors je ne saurai que vous conseillez la prudence, là encore, ne connaissant pas les autres. Cosmoplitain, Mojito, Piña Colada? Ah moins que vous vouliez vous laissez tenter par le cocktail du chef, même si je dois avouer que je ne sais pas ce qu'il y a dedans moi-même.

[naji2807]

Madai Wolfgard
23 ans, 1m75, Loup Rejeté
Professeur pour les Terra Indigene



Je le savais... Je savais qu'il allait finir par me trouver bizarre, ce n'était qu'une question de temps, de toute façon, avant qu'il ne se rende compte que quelque chose ne va pas chez moi. C'est dans mes gênes peut être, ou ailleurs, qui sait, mais je sais que je suis étrange, bizarre, différent de mes congénères. Tout chez moi est différent, de ma médiocrité en tant que chasseur, à mon attirance pour les mâles, en passant par mon attrait pour les affaires des Singes... J'aurai peut être dû naître parmi eux plutôt que parmi les miens... Pourtant, je ne crois pas les comprendre beaucoup mieux que les Gard, il y a beaucoup de chose que je ne maîtrise pas plus dans le monde des Singes, comme si je n'étais à ma place nulle part.
J'aimerai pourtant trouver ma place et je la cherche, indéfiniment, j'ai l'impression. Je rêve naïvement du jour où je la trouverai, où j'aurai, je l'espère, une famille à moi... Comme si c'était possible. Jamais, depuis que mes instincts sexuels se sont réveillés, je n'ai été attiré par une femelle, ainsi donc, jamais je ne fonderai de famille, et ça vaut peut être mieux pour ma descendance.
En attendant, j'espérais trouver une place ici, mais j'ai plutôt trouver de nouveaux ennuis en la personne d'Emerson. Il m'attire, comme ce mal dans mon ancienne meute... En sa présence, je bafouille, je ne sais pas où me mettre, je me sens mal à l'aise... et voilà que maintenant, il me trouve étrange. Enfin il trouve ma façon de parler de la chasse étrange, mais en soi, c'est moi qu'il trouve étrange, ça ne fait aucune doute...
Je préfère ne pas répondre, détournant honteusement le regard. A quoi pense-t-il? Me voit-il comme un faible comme mes frères quand j'étais petit? Se demande-t-il comment quelqu'un comme moi peut faire partir de son espèce? Va-t-il refuser, à l'avenir, que Caleb vienne à ma classe? Va-t-il finalement me dire qu'il ne veut pas que je vienne dîner?
Il ne fait rien pour le moment, mais je continue de me questionner concernant Caleb et la classe que je donne... J'aime beaucoup Caleb, et c'est un élève très curieux, je serai donc triste qu'il soit privé d'école par ma faute...
Pour le moment, il me confie tout de même son fils et va chercher les sandwichs. Il ne prend qu'une partie de l'argent et je hoche la tête, je n'ai pas vérifié avant de lui tendre. Je range silencieusement le reste dans ma poche, adressant un maigre sourire à Caleb, mais le coeur n'y est plus autant.
Quand Emerson revient, je sens l'odeur de viande, mais aussi une odeur sucrée qui me fait froncer les sourcils. En entendant Caleb, je me doute qu'il l'a sentie aussi. Emerson prend alors la parole pour mettre fin au mystère et j'ai de nouveau un léger sourire en répondant :
- J'aime bien les desserts.

[Mimie99]

<=> Louveteau <=> Femelle <=> 10 ans <=> 1m45 <=> Proche du territoire Crowgard <=>
<=> Avec Anita Sanguinati <=>

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Pourquoi je contournerais? Elle a les pieds dessus! Un grondement étouffé s'échappe de ma gorge. Mais quand même... Pourquoi je l'écouterais. Bon, déjà, elle ne me demande plus de mettre les voiles (étrange expression des singes, non?). Si je fais comme elle dit, elle va me laisser tranquille, je présume? Je l'espère, car obéir me laisse un goût très désagréable. Toutefois, je préfère continuer mon chemin plutôt que rester ici à jacasser avec une Sanguinati. Elle m'est familière, mais pas assez pour que je décide de rester. Même la curiosité que j'éprouve face à l'idée que je l'ai déjà vu quelque part ne me retiens pas.

Je me mets donc à avancer, sans lui répondre. Je me dirige dans sa direction, la truffe au sol. L'odeur... je peux presque la sentir à nouveau. Mais celle de la Sanguinati est plus forte et je n'arrive pas à me concentrer suffisamment. Je lui jette un regard mauvais avant de me faufiler entre ses jambes. Ah... la voilà! Je continue à avancer, complètement à ras le sol lorsque la question que me pose la Sanguinati me fige surplace. Elle m'a parlé télépathiquement, cette fois. Est-ce que je viens de Lakeside? C'est plus fort que moi et je me transforme en humaine pour répondre, un regard méfiant tourné vers elle:

- Peut-être. Pourquoi tu veux savoir ça?

Je n'allais quand même pas répondre systématiquement oui! J'ignore presque tout de cette Sanguinati à l'exception qu'elle est casse-pied et qu'elle me dit quelque chose. Pour ce que j'en sais, elle pourrait m'attirer des ennuis, alors autant rester un minimum sur mes gardes. Je tourne la tête une seconde vers la piste que je suivais, mais apparemment, elle devra attendre.





<=> Coyote <=> Mâle <=> 25 ans <=> 1m70 <=> Maître d’Écurie <=> Chez Yushin <=>
<=> Avec Yushin <=>

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Mes sourcils se froncent. Elle sent les croissants, car elle s'occupe de la boulangerie? Pourquoi je n'ai pas entendu parler de cette boulangerie! Peut-être que j'ai passé trop de temps dans l'Écurie... Mais Tonnerre se sentait un peu morose, alors je ne pouvais pas le laisser seul! Et j'aurais peut-être mieux fait que de rester là-bas, plutôt que de chercher à manger et de me retrouver dans une situation aussi désagréable qu'utile! Elle n'a pas de croissant! Un soupir de dédain s'échappe de ma bouche et je marmonne:

- Donc, vous n'avez pas de croissants? Décevant.

Je ne comprendrai jamais les singes complètement. Certaines de leurs coutumes et habitudes sont d'une... étrangeté tout à fait incroyable. Je ne comprends pas pourquoi... ils sont aussi différents. De toutes les créatures de Namid, ils sont les plus étranges. Je comprends chacun de mes pairs Autres, mais eux? Non. Même les animaux qui me servent de proies, j'arrive mieux à les comprendre. Leur comportement à eux, aux singes, est destructif. Ce qu'ils appellent ingénieux, je le trouve stupide. Plusieurs d'entre eux détruisent sans s'émouvoir. Comment peuvent-ils avoir été créé par Namid?

Et en plus, ils sont violents! Bien sûr, certaines habitudes de mes pairs ne sont pas tendre, mais quand même... Je n'ai jamais rencontré plus prompt à la violence qu'un humain! Et cette représente de l'espèce le démontre bien. Certes, j'ai oublié de me présenter et de la saluer, mais seulement si on prend en compte les us et coutumes des humains. Pour un Coyote, se faire renifler partout est une salutation en soi. C'est un peu comme un « je te trouve intéressante ». Et maintenant, c'est moi qui agresse? Je ne l'ai pas mordu, ni griffé. Peut-être un tantinet léché... mais ce n'est pas douloureux! Seulement un peu baveux! Je dévoile un peu mes dents, mais loin d'être un sourire, c'est un signe de mon agacement. C'est moi qui est traité de violent, alors que c'est elle qui m'a frappé et essayé de m'étrangler! Mes mots sont durs, plus durs que j'en ai l'habitude lorsque je gronde:

- Je n'ai porté aucun geste de violence. J'essaie de m'adapter à vos coutumes bizarres. Pardonnez du délai! Est-ce que vous en faites autant? Non... La violence est toujours le premier instinct des humains, pas vrai?

Plus le temps passe et moins j'apprécie les singes. Je peux les trouver divertissant, mais loin de moi. Dès que j'entre en contact avec eux, ça se termine toujours mal. Et parfois, c'est à cause de moi, mais généralement ça dégénère par leur faute. J'aime le chaos, je l'ai toujours apprécié. Mais le chaos qu'apporte les singes... se terminent souvent par la mort. Et la mort, c'est un état que j'aime autant éviter.

Je ne comprends toujours pas l'utilité des vêtements. Elle me l'explique, mais je me contente de la dévisager sans comprendre. Cacher certaines parties qu'on ne veut pas montrer ni voir? Mais... de quelles parties elle parle? Je jette un coup d'oeil à mon corps humain. Il y a un léger duvet au niveau du torse, des bras et des jambes. Et aussi de la partie mâle de mon anatomie... Mais rien qui ne me protégera du froid. Même la crinière que j'ai sur la tête n'y changera pas grand-chose... Je regarde à nouveau en direction de la singe et marmonne:

- Quelles parties? Vous êtes vraiment des créatures étranges...

Je me détourne à nouveau de la singe, mais cette fois, c'est parce que mon regard a été attiré par un oiseau. Malheureusement, il s'envole beaucoup trop vite pour me donner l'occasion de le poursuivre. Je pousse un soupir et reviens sur la singe. Singe qui en a profité pour s'éloigner. Elle est toute proche de la porte pour l'intérieur. Je lève les yeux au ciel et lance:

- Au revoir, quand même! Une chance que c'est nous les bêtes non civilisés!

Je refais la révérence, cette fois avec ce qu'on appelle un sourire ironique sur le visage. L'ironie, une invention humaine bien utile. Je me détourne en secouant la tête, les singes sont vraiment bizarres. Je me transforme rapidement dans ma forme habituelle de Coyote et m'assoit une seconde pour me gratter les oreilles. Cette situation m'a donné encore plus faim. Je devrais peut-être aller essayer ce restaurant... Ou sinon, je vais chasser quelques choses dans le territoire Wolfgard. Humm... Je jette un dernier coup d'oeil vers la maison de la singe. Elle n'a jamais dit qu'elle n'avait pas de poulet, non?





<=> Louve <=> 30 ans <=> 1m73 <=> Chef de Blue Mountain <=> Grande soeur adoptive de Mercy <=>
<=> Avec Eddy Powell <=>

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Je n'ai pas pu faire autrement que de marcher un peu. La tension qui habite le corps, ce corps, cette forme humaine me rend encore plus de mauvaise humeur que je ne le suis. Il faut que j'apprenne à contrôler les émotions sous cette forme, je ne peux pas me permettre de réagir aussi vivement dès que quelqu'un me remet en question, ou remet en question les miens. D'autant plus que pour l'heure, les humains, tous autant qu'ils sont dans cette ville, font partie de cette catégorie. Les miens. Je ne peux pas les mettre dans une autre catégorie. Si je veux qu'ils me respectent, je dois les considérer autant que les Terra Indigene. Ils font partie de ma ville, alors ils font partie de ma meute. De cette immense meute que représente tous les habitants de Blue Mountain.

Je regarde le ciel avec la sensation que bien des choses désagréables vont se passer avant qu'on atteigne la paix. J'ai toujours le visage tourné vers les cieux lorsqu'il reprend la parole. Apparemment, ce que j'ai dit un peu plus tôt lui a bouché un coin. Je n'ai toutefois pas besoin de ces observations pour savoir que les tensions augmentent. J'en ressens très bien les effets. Tout comme je sais pertinemment le vol à la Mairie. Et très certainement, je me doute que si ça continue à aller mal, la ville disparaîtra. Tout comme les autres. Il n'y aura pas de départ à zéro, comme il le dit. Ce sera la fin. Je tourne mon visage vers lui. Sombre, sans émotion. Il ne veut pas voir une nouvelle guerre commencer? Il n'y en aura pas. Si j'échoue, si nous échouons tous, ce n'est pas une guerre qui va se produire. C'est une chasse.

Mon regard se fait froid lorsque je lui dis:

- Peut-être que j'ai besoin d'allié humain. Peut-être que vous ne m'appréciez pas. Mais je ne suis pas là pour être apprécié. Je suis là pour éviter bien plus qu'une guerre. Si j'échoue... ce n'est pas la guerre qui se déclenchera, c'est une chasse ouverte à tous. C'est une extinction massive. Et il n'y aura qu'une issue.

Je prends une pause avant d'ajouter, les yeux tournés vers le ciel:

- J'ai une dette à rembourser. Aux tiens. Toutefois, je ne vous fais pas confiance, pas à tous. La confiance se mérite. Il en va de même pour vous, je le sais pour l'avoir observé si souvent.

Il y en a quelques-uns qui y vont sur un coup de dés. Ils ont la foi qu'un nouveau jour peut se lever, plus resplendissant que le précédent. C'est ce que la famille qui m'a sauvé a fait. Ils ont pris une chance. Et cette chance leur a été profitable. Mais je ne sais pas si je peux en faire de même. Quelque part, dans ma ville, il y a un ennemi que je ne peux pas voir et pour ce que j'en sais il peut s'agir de l'homme près de moi. Tout comme il pourrait s'agir du Maire, de la Première Sentinelle... Le problème, en ce moment, c'est qu'il peut s'agir de n'importe qui. Autant humains que Terra indigene.

[naji2807]

Anita Sanguinati
26 ans, 1m76, Sentinelle,
Soeur jumelle de Silas, Froide

Elle écoute enfin, il était temps, je déteste parler dans le vide, et surtout, j'ai horreur de me répéter. Malgré tout, je consens à concevoir que perdre une piste lorsque l'on chasse n'est pas agréable. Quand j'étais enfin, moi aussi j'aimais chasser, et j'aimais suivre des pistes, jusqu'à trouver une proie et fondre sur elle. C'est pour cette raison que je lui ai proposé une autre option, en l'occurrence celle de me contourner, ce qu'elle a fini par faire.
Malgré tout, la certitude de l'avoir déjà vu quelque part me pousse à lui demander si elle ne vient pas de Lakeside, j'utilise néanmoins le langage Terra Indigene pour cela, car je n'ai aucune envie de rouvrir la bouche. Sa réaction est immédiate et elle se transforme aussitôt, prenant sa forme de Singe. Si, elle était à Lakeside. Sa méfiance fait naître l'ombre de l'ombre d'un sourire sur mes lèvres avant que je ne la regarde de nouveau avec indifférence.
- Comme ça. je réponds toujours sans bouger les lèvres.
En vérité, ça ne m'ait pas particulièrement utile, mais je n'aime pas avoir de doute, je n'aime pas rester dans l'incertitude, j'aime être sûre, au contraire, et maintenant je le suis, sa défiance me l'a montré.
Je détourne le regard d'elle et entreprend de me transformer à nouveau en brume.

[Florance]

Drick Owlgard
41 ans - Chouette - Libraire



Je n'avais pas encore fini de m'étonner des mots qu'il venait utiliser que le Sanguinati est parti. J'espérai qu'il m'explique. Tant pis, je peux toujours lui reposer la question. A lui ou a un autre.
Lorsque le Sanguinati se dirige vers l'endroit qu'il a indiqué, je le suis, tout en continuant d'observer l'endroit. Avec déception, je ne découvre par le sens de ses mots, ni de rongeurs. Vraiment dommage.
La salle ressemble un peu à ce qui s'appelle apparemment "mon bureau". Au niveau des meubles. Celui de la librairie est un peu plus verdoyant et moins... rangé.
Au lieu d'allumer la lumière, ce que je craignais un peu, le Sanguinati allume une petite flamme sur un objet, avant de bouger la flamme sur un autre objet. Comme c'est du feu ça m'enchante moyennement. Ceci dit, c'était intéressant. D'avis que la lumière de la lune et des étoiles est bien suffisante, je n'aime pas beaucoup les lumières artificielles. Or, il fallait enfermer les livres pour pouvoir les protéger, et à l'intérieur, malgré les fenêtres, il faut avouer qu'avec tous ces murs il ne reste plus beaucoup de lumière. Par chance, il a été possible d'installer des lumières beaucoup moins forte. La petite flamme produit une lueur d'une intensité comparable. Mais je n'utiliserai pas le feu comme source de lumière. Le feu brûle les arbres. Les livres aussi d'ailleurs.
Une fois que la porte s'est fermé toute seule, ce qui m'étonne toujours un peu, le Sanguinati me souri en montrant les crocs. Ce qui me rappelle que je m'attendais à voir un singe ici. D'où venait l'odeur du sang dans ce cas ?
Sans cesser de garder un œil sur le Sanguinati, respect ou pas je ne suis pas inconscient, mon regard parcours la salle lorsque le Sanguinati m'invite à m'installer. Toujours par de branche. Encore sur une chaise je suppose, mais laquelle ? Je me dirige vaguement vers la plus proche avant de me souvenir qu'il y avait des règles. Enfin je crois.
Je me reconcentre sur le Sanguinati lorsqu'il me demande pour si je suis là parce que je crois en la cohabitation entre terra indigene.
— Je ne suis pas là pour cela non. Plutôt pour me poser un moment. On m'a proposé cet endroit avec la possibilité de s'occuper de la librairie. A vrai dire j'aurais préféré ne pas avoir les singes dans le coin. Et vous ?
Je n'ai en somme toute pas que rencontrer de loin les singes. Mis à part la petite du bateau. Mais j'ai pu remarqué que tous les singes ne lui ressemblait pas, ce qui est bien dommage. Mais les Sanguinati doivent en savoir beaucoup plus sur eux.
— Le verre n'est peut-être pas le plus adapté pour moi, je fais remarquer au Sanguinati.



Yushin Silenc
24 ans - Humaine - Boulangère



De. Quoi ?
— Je peux m'en faire des tous frais le matin... je commence à répliquer avant de m'arrêter brutalement.
Ce n'est pas exactement le moment idéal pour expliquer cela. Je devrais plutôt... Reprendre pieds sur terre. Dans les deux sens. Et puis...
A peine ai-je commencé à me rappeler mes bonnes résolutions qu'on passe à nouveau à un autre sujet. L'Autre semble d'une fixité incroyable sur son envie de poulet et de croissant. Puis il pense enfin à saluer. Même si les formes... Bah. Au moins ils sont là.
Ne tenant plus, je lui pose quelques questions. Le moins qu'on puit dire est que c'était une mauvaise idée. Même si ma raison me hurlait de ne pas ma laisser impressionner, je ne peux pas m'empêcher d'être tétanisée un moment. A peine l'idée de lui répondre me traverse l'esprit que je serre les dents. Pas beausoin qu'Ekiel me le souffle. Pas prudent. Pas prudent du tout. A moins de bien choisir ses mots. Et je ne m'en sens pas de le faire.
Malgré ça, je ne résiste pas à lui répondre à propos des vêtements... Heureusement, l'occasion d'arrêter les boulettes et de filer se montre juste après. A un moment, je crois qu'il m'a remarqué, mais rien ne me tombe dessus avant que je parvienne de l'autre côté de la porte. Une fois à l'intérieur, je me mets dos à la porte et me laisse tomber par terre.
Arf. J'ai l'impression de pouvoir enfin souffler.
— Bonne nuit quand même. Ma nuit en tout cas, elle est foutue, je lâche avec un rire étrangler en réaction à sa phrase alors que j'entrai.
Ceci dit, que je sois rentrée ne marque pas la fin de cette histoire. Je me relève donc pour regarder à travers la fenêtre. Il est toujours là. Je ne sais pas ce qui avait attiré son attention, mais ça a eu la bonne idée de le fuir. L'humeur de l'Autre semble exécrable.
Je lâche un petit rire en me demandant si on m'en aurait plus voulu pour avoir énervé un autre, ou pour avoir soit disant ensorcelé tout le pays. En soi j'aurais eu moins problème. D'autant plus que dans ce cas, je n'aurais pas eu à regretter de ne pas avoir de vrai pouvoir, tout le monde serait déjà mort.
Blague douteuse à part... Quelque part... OK, je sens que je suis partie pour ne respecter aucun de mes conseils ce soir, mais quitte à être... On dit bien que le ridicule ne tue pas mais la colère des Autres si. Nan ?
Je me déplace donc pour entrouvrir la porte, juste un peu. Ce soir, je ne suis pas d'humeur à respecter mes bonnes résolutions, peu importe leur nature.
— Hé ! je crie, absolument pas sûre de ce que je fais.
J'hésite une seconde, expire longuement. On va y aller doucement.
— Ça. Euh... Ça vous dirait d'essayer d'oublier ce qui vient de se passer et d'essayer de recommencer ? je lui propose d'une petite voix.
Et si ça se passe bien... J'avais prévus de me faire rapidement des pâtes, si je suis d'humeur à manger, mais prendre le temps de faire plus élaborer pour ne pas mourir en vaut bien la peine.

[Mimie99]

<=> Louveteau <=> Femelle <=> 10 ans <=> 1m45 <=> Proche du territoire Crowgard <=>
<=> Avec Anita Sanguinati <=>

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Ce qu'elle peut m'énerver! Je prends la peine de prendre cette forme que je n'apprécie pas particulièrement ainsi que d'abandonner ma chasse, et la voilà qui ne veut pas me répondre! Je vais en parler à Sheila, moi! On verra bien qui va rire en dernier! Et la voilà qui se transforme en brume. Je déteste les Sanguinati quand ils font ça! Ce n'est pas du jeu. Je lui montre les dents, même si c'est beaucoup moins pratique en tant qu'humaine que sous ma véritable forme. Après quoi je soupire et grommelle:

- C'est ça, va plus loin et laisse-moi tranquille!

Suite à quoi je me retransforme en Loup. Je me sens immédiatement mieux. Je me secoue pour évacuer toutes les mauvaises ondes que le corps d'humaine m'a laissée. Ça fait du bien d'être dans cette peau, avec la fourrure, les crocs, les griffes... Le museau! Je reprends rapidement ma chasse et presque immédiatement je retrouve la piste. Je m'enfonce de quelques mètres dans le territoire des Crowgard et c'est là que je le trouve. Ce morceau de tissu. Noir, déchiré. Il y a des résidus d'odeur de désinfectant. Je plisse du nez, mais trop heureuse d'avoir trouvé ce que je cherchais je me mets rapidement à hurler.

- Ahouuuuu! Ahouuuu!

Je me moque du boucan que je peux causer. Si les Corbeaux se plaignent ils auront à faire à Sheila. Et puis, j'ai trouvé quelque chose d'incroyable! Je tends l'oreille avec les crocs découverts pour montrer ma victoire. Je peux entendre mon hurlement se répercuter au loin. Histoire de continuer à l'entendre, je recommence.

- Ahouuuu! Ahouuuu!

Après quoi je renifle un peu tout autour. Ce morceau de tissu n'est pas arrivé là par hasard, forcément. Mais si les Corbeaux ont vu quelque chose, il l'aurait dit, non? À moins qu'ils n'aient trouvé ce bout de tissu ailleurs, l'ait traîné jusqu'ici... puis l'ont perdu?





<=> Coyote <=> Mâle <=> 25 ans <=> 1m70 <=> Maître d’Écurie <=> Chez Yushin <=>
<=> Avec Yushin <=>

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Elle peut s'en faire tous les matins? Mes oreilles se tendent à cette idée, autant que celles des humains peuvent le faire. Je devrais peut-être me mettre en quête de cette boulangerie et d'y mettre les pieds le matin! Ce n'est pas une mauvaise idée... Il faudra aussi que je songe à aller chercher des carottes. Pour les poneys. Ils en raffolent. Le sucre aussi, mais c'est une friandise que tout le monde me recommande de ne pas leur donner trop souvent. Humm... En parlant des poneys. Il faudra bien que je retourne les voir. Assez rapidement. Je leur ai promis de revenir rapidement, après avoir mangé. Je me gratte l'arrière de l'oreille en disant à la singe:

- Ça, c'est intéressant. Je vais retenir l'information.

Et pour la retenir, je vais la retenir. J'ai une bonne mémoire en ce qui concerne la nourriture et ce que les gens apprécient. Ce qu'ils n'apprécient pas, j'ai tendance à l'oublier volontairement et recommencer plus tard. On ne peut pas changer ses habitudes du jour au lendemain. Créer le chaos, c'est ma spécialité. Ce qui fera peut-être de moi une cible pour le chaos d'aujourd'hui... mais bon, rien n'est parfait. Mais je n'irais jamais jusqu'à voler des choses. Surtout pas ce qui se trouve à la Mairie. À moins que quelqu'un y aille avec un Sandwich qui sent particulièrement bon. Là, je ne dis pas. Évidemment il pourrait m'arriver d'épier... je ne l'ai fait qu'une ou deux fois depuis que je suis arrivé en ville, mais c'est une bonne manière de se tenir informé. Notamment du moment où ils se mettront dans l'idée de me bannir d'ici aussi...

Je n'aime pas les singes quand ils sont violents. Je n'apprécie pas beaucoup les singes, mais je ne les déteste pas non plus. Sauf quand ils décident d'être méchant. Comme cette singe-là! Et en plus, elle ne prétends même pas n'avoir rien fait quand je lui mets ses problèmes de comportement sous le nez! C'est très, très vilain! Ça fait mal de se faire frapper! Et ce n'est pas douloureux d'être reniflé. Ni léché. Je n'ai pas déclenché l'hostilité. Un Coyote est curieux. Et je le suis encore plus que la majorité. Elle ne connait rien à rien. Je connais plus les singes qu'ils ne nous connaissent. Après ils se demandent pourquoi on ne les aime pas...

Pourquoi elle me dit « bonne nuit » on est encore en soirée! Les singes sont vraiment bizarres... Et pourquoi elle prend ce ton désagréable? Elle fait la victime? Les humains sont doués pour ça. Il déclenche une guerre pour ensuite penser que les catastrophes qui ont suivit sont de notre faute, à nous, les Autres. Après ça, ils sont censés être plus intelligent que chacun d'entre nous. Je ne prends pas la peine de répondre à ces commentaires désagréables que je me transforme à nouveau en Coyote. Je prends un instant pour me gratter derrière les oreilles pour me débarrasser des derniers désagréments de ma dernière transformation. Ce n'est qu'au moment où je me détourne pour la énième fois de la maison de la singe que celle-ci se décide à reprendre la parole. Je me retourne à nouveau, en plaquant mes oreilles vers l'arrière, irrité.

Elle veut qu'on reprenne depuis le début? Pourquoi le ferais-je? Elle me frappe et me traite comme un imbécile. Ce n'est pas ce que je considère comme agréable. Je n'ai qu'une loi : ne pas traîner avec la racaille pire que moi. Je ne fais pas dans la violence gratuite. Je cause des incidents, oui. Je mets du chaos partout, oui. Mais est-ce que je m'y prends par la violence? Non. Je m'approche de quelques pas, la tête baissée et les yeux bien fixé sur la mince ouverture de la porte où se trouve la singe. Je n'ai pas envie de redevenir humain. Je préfère éviter les coups autant que possible... Je préfère donc m'asseoir à cinq mètres de la porte, pencher la tête sur le côté et la dévisager intensément. Je ne bougerai pas sans des paroles plus sympathiques. Elle m'a frappé et ça mérite réparation. Si elle veut vraiment recommencer, qu'elle se démène un peu.

Je laisse peut-être échapper un bâillement.

[Aveeno]

"Attention, le texte est un peu explicite!"







Eddy Powell 32 anѕ / нoммe / Ancιen мarιne / ιndécιѕ










Ses pas devinrent plus lents, puis elle cessa soudain de bouger pour regarder les étoiles. Je n'avais aucune idée de ce qu'elle allait me dire. Mais au moins j'aurais essayé quelque chose pour l'aider. J'ai attendu tandis alors qu'elle tournait son regard dans ma direction, toujours si glaciale, presque sans expression. Elle a répondu avec son ton froid qu'elle n'était pas là pour être appréciée, mais pour que nous évitions une chasse ouverte qui mènerait à notre fin à tous. J'étais à nouveau sans voix, ne sachant pas quoi faire, les muscles tendus et le regard un peu idiot. Merde, c'était plus critique que je ne le pensais. Une extinction massive? Les Autres allaient-ils vraiment être si cruels? Évidemment, quelle question! Ils n'allaient pas se gêner après ce que la HAT avait causé en Thaïsia...
Elle m'a dit ensuite qu'elle nous devait une dette, mais malgré cela qu'elle ne nous faisait pas entièrement confiance. Et à juste titre! Eh bien, après qu'elle m'ait révélé ce que les Autres avaient l'intention de faire, je ne pouvais pas rester les bras croisés alors que nous nous dirigions droit vers le mur. Si nous échouons à nouveau, nous ne pourrons pas nous racheter cette fois. Nous serions dans la merde jusqu'au cou. Nous devions donc agir maintenant.
— Je vous ai peut-être semblé peu fiable, et... grossier, et je suis... désolé. Mais vous devez me croire, je veux vous aider, plus que jamais maintenant!
Comment pourrais-je lui prouver que je disais la vérité? Et qu'elle pouvait me faire confiance? Que ce n'était pas un piège, ou je ne savais pas ce qu'elle pouvait imaginer pour le moment.
Je n'avais rien à cacher, du moins rien de bien méchant et dangereux. Je ne représentai pas une menace pour elle et les siens.









вαѕιℓιυѕ ѕαngυιnαtι
• мâℓє - 31 αиѕ - 1м78 •[/mid]








Le Owlgard si près de moi m'a mis l'eau à la bouche. Combien de temps s'était-il écoulé depuis mon dernier repas chaud? Plus je restais près des singes et de leur mode de vie, plus je commençais à être docile. À quand remonte la dernière fois que j'ai bu du sang chaud au point où je serais rassasié? Tôt ou tard, je finirai par oublier ma vraie nature et me comporter comme un simple humain. Mes crocs voulaient se planter dans une chair fraîche et ferme, humaine ou animale. Ça fait tellement longtemps. À quoi servaient-ils si je ne les utilisais pas?
Mis à part les Sanguinatis, personne ne saurait à quel point il était exquis de boire du sang directement à sa source. Il était presque impossible de vouloir s'arrêter dès que nous avions mordu notre proie. Nous en voulions plus, sans nous lasser de son goût métallique et de son essence qui envoyaient à notre corps une énergie puissante et phénoménale. Il fallait être l'un de nous pour vraiment comprendre cette sensation incroyable.
Il m'a répondu qu'il n'était pas venu dans ce but mais pour trouver un endroit où s'installer pendant un certain temps, comme moi. Il ne semblait pas très ouvert d'esprit à cette cohabitation entre nos deux espèces. Je pouvais comprendre.
— Après leur défaite, j'ai un peu vagabondé, et ce n'est que par pur hasard que j'ai fini par atterrir dans cette ville. Je crois en cette cohabitation; quelque chose me dit que nos deux peuples, réussirons à vivre en paix. Certains d'entre eux sont bienveillants et totalement inoffensifs.
Je lui tendis le verre en oubliant qu'avec ses petites pattes de chouette, ça n'allait pas être très facile à tenir.
— Ah, pardonnez-moi. Préférez-vous boire... (Hmm... qu'est-ce que j'avais d'autre?) dans une tasse?
Ne pourrait-il pas transformer une partie de son corps en forme humaine? Comme une main, par exemple? En même temps, rien ne l'empêchait de tremper son bec dans le verre.

[Mimie99]

<=> Louve <=> 30 ans <=> 1m73 <=> Chef de Blue Mountain <=> Grande soeur adoptive de Mercy <=>
<=> Avec Eddy Powell <=>

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Je me languis de la forêt, des montagnes. Je me languis de la solitude. Mais je ne suis plus seule maintenant. J'ai un rôle à tenir. Et Mercy... Je ne peux pas simplement l'abandonner derrière moi. J'ai pris des engagements. Envers elle et envers les habitants de Blue Mountain. On m'a accordé suffisamment de confiance pour que je puisse gérer les choses ici, alors c'est ce que je ferai. J'entends le hurlement d'un Loup au loin. Non... d'un Louveteau! Je fronce les sourcils. Qu'est-ce que Mercy fabrique dehors! Je n'ai pas vraiment le temps d'y réfléchir davantage que mon attention se tourne de nouveau vers l'homme. Apparemment ce que j'ai dit ne le fait pas fuir. Bon point pour lui. Mais ça peut autant être l'audace d'un homme intelligent que d'un idiot. Les singes ne manquent pas de courage, mais d'intelligence souvent. Et c'est ce qui a presque causé leur perte.

J'espère pour eux qu'ils développeront une meilleure mémoire, car rien ne s'annonce très bon pour la suite en ce moment...

J'écoute l'homme attentivement. Mes sourcils s'arquent quand il dit qu'il est désolé. Oui, il s'est montré grossier, mais j'ai vu pire. En un sens, les autres Loups sont bien plus violents lorsqu'ils remettent en question l'autorité de leur chef de meute. Les paroles ne signifient rien pour moi. Les actes sont plus déterminant quand j'observe autour de moi. Les insultes ne sont rien, c'est une arme de singe. Que nous utilisons maintenant aussi, mais je n'ai pas peur des mots. Sauf lorsqu'on parle d'enjeux beaucoup plus grands. Comme le destin d'une espèce entière.

Il veut m'aider, plus que jamais maintenant? C'est ce qu'il dit, mais ce n'est pas tous les singes qui possèdent l'instinct de préservation. Ils sont doués pour la comédie et d'être des menteurs chevronnés. Je le regarde longuement, sans détourner les yeux, essayant de l'analyser. Son odeur m'est familière, ce qui est normal s'il occupe effectivement un poste de sentinelle, policier. Je reconnais son visage aussi maintenant que je l'analyse bien. J'ai son nom. Eddy Powell si ma mémoire ne me fait pas défaut. Je me suis donnée comme défi de connaître tous ceux qui habitaient ici. Tant par l'odeur que par le visage et le nom. C'est fastidieux comme défi, mais jusqu'ici je reconnais la majorité des gens que je croise dans la rue. Ça doit faire deux minutes que je l'observe sans prononcer un mot lorsque je tranche:

- Mr Powell. Vous voulez que je vous fasse confiance? Donnez-moi les raisons pour lesquelles vous voulez m'aider. Pour lesquelles vous nous détestez et pourquoi... pourquoi vous n'êtes pas plus virulents dans vos propos. Là, peut-être que je pourrai considérer votre offre.

S'il peut répondre à ces questions, avec sincérité, alors peut-être qu'une collaboration sera possible. Je crois qu'il connait déjà mon point de vue sur les gens de son espèce. Je ne les apprécie pas tous et je ne crois pas pouvoir le faire un jour. De toute manière, même entre eux ils ne s'apprécient pas tous. Toujours est-il que le point n'est pas là. Je ne les aime peut-être pas tous, mais je ne vais pas approuver l'option de tous les exterminer. Ça ne mènera à rien d'autre qu'un déséquilibre.

[naji2807]

Anita Sanguinati
26 ans, 1m76, Sentinelle,
Soeur jumelle de Silas, Froide

Elle me montre les dents, mais sous cette forme, je dois dire que c'est surtout ridicule. Je ne ris pas partant, d'abord parce que j'ai autre chose à faire, et de toutes façons, je suis sous forme de brume donc je n'ai pas envie ou besoin de réagir à ça. Je ne bouge pas, cependant, reste là où je suis, un peu par esprit contradiction, je l'admets, étant en patrouille, je devrais m'éloigner, mais je dois admettre qu'une très légère pointe de curiosité me pousse à regarder ce qu'elle cherche avec tant de conviction.
Au bout d'un moment, elle se met à hurler et ça m'agace un peu. Je ne bouge pas, espérant qu'elle cessera ses enfantillages, mais elle récidive alors, sous forme de brume, je m'approche et l'observe, silencieusement. Elle semble avoir trouver quelque chose et je me penche pour voir de quoi il s'agit. Un tissu? Je ne l'avais pas vu moi-même, mais en même temps, je ne regarde pas ce qui se trouve au sol.
Je repends une forme visible, à quelques centimètres d'elle et demande :
- Qu'est-ce que c'est?
Je ne le ramasse pas, je respecte le fait que ce soit elle qui l'est trouvée, mais il se pourrait que ça soit un indice concernant l'incident d'aujourd'hui, auquel cas, je finirai bien par le ramener à la Sentinelle en chef. Je me demande si ça va davantage l'agacer que ce ne soit pas lui qui l'ait trouvé ou si il va mettre sa fierté de côté pour accepter ce nouvel élément... Nous verrons bien.

[Florance]

Drick Owlgard
41 ans - Chouette - Libraire



Donc il y croit. Que les terra indigene peuvent cohabiter en paix avec les singes.
Je hoche la tête. C'est vrai qu'il y a des singes pacifiques. J'en ai même vu des étonnamment amicaux. Cependant...
— Je ne suis pas convaincu qu'une telle proximité soit nécessaire. Ni même désirable. Exceptionnelle d'accord, pour garder le contact. Mais pas généraliser.
Dans les terres sauvages, chaque espèce reste relativement entre eux et ça fonctionne très bien. A quelques conflits mineure près, c'est très paisible comme situation. J'ai bien aimé les moments passé avec la petite fille, ils sont important pour moi et j'aimerai beaucoup la revoir, donc je ne peux pas dire que je suis contre ce genre les rapprochement. Mais je suis contre le fait de tous se mélanger. Et j'ai bien l'impression que c'est ce que désire les singes les plus idéalistes. De mon côté, se rapprocher, oui, se mélanger non. Pour faire simple, j'aime bien l'idée des livres, l'idée de s'occuper de la librairie. Mais devoir me transformer parfaitement en singe pour ne pas les effrayer ? Non.
Par contre, j'ai l'impression que c'était une bonne idée de m'inquiéter de pouvoir rester si le Sanguinati a faim. Bien que je fasse attention à son attitude, simple bon sens, je ne m'inquiète pas trop. Il est bien assez grand pour se gérer. Et s'il ne le peut pas, il a intérêt à bien choisir sa cible. Ceci dit, malgré son invitation, je pense que je ne devrai pas trop tarder.
Dans un autre moment, j'aurais préféré me débrouiller sous cette forme, ce n'est pas comme si ça ne se gérait pas. Cependant, après avoir chercher des proies, j'ai assez envie d'une vraie partie de chasse. Et puisqu'on est apparemment exceptionnellement libre sur la gestion, pourquoi ne pas prendre son temps.
Je prends mon envol et m'éloigne des meubles pour pouvoir atterrir sur le sol une fois transformer. Cette fois je n'ai pas vraiment fait d'effort pour que ce soit ressemblant. Le Sanguinati ne risque pas de s'offusquer de ma transformation imparfaite. Pas besoin d'en faire autant pour prendre le verre et le vider.
— Merci, je dis sans ouvrir mon bec, ou plutôt ma mouche, au Sanguinati en reposant le verre sur son bureau.
Je me dirige ensuite vers la fenêtre, mais je m'arrête avant de l'ouvrir.
— Vous permettez que je sorte par là ? Je préfère être le chasseur plutôt que de jouer la proie. Et puisque ce soir on peut apparemment prendre mon temps.
Je dis tout cela calmement. Je ne l'accuse pas d'avoir été tenté. Dans l'absolu les Sanguinati peuvent se nourrir des gards. Certains ne le font pas, ou du moins ne se contentent pas de placer simplement les gards parmi les proies de ce que j'ai compris. Et c'est beaucoup plus appréciable.
— Vous voulez venir ? Je préfère les terres sauvages à la forêt, mais c'est plus proche.
Il peut se débrouiller par lui même, je n'en doute pas du tout. Mais je suis curieux de voir un Sanguinati chasser. Est-ce qu'ils ont la moindre difficulté, ou c'est vraiment trop facile ? J'ai eu l'occasion une fois de voyager avec un Sanguinati sans passer pas les moyens des singes, malheureusement, j'ai juste... manqué l'occasion. Et je suis toujours curieux de l'utilité de cet endroit.



Yushin Silenc
24 ans - Humaine - Boulangère



J'observe la réaction de l'Autre, qui est s'est d'ailleurs retransformé, avec une grande inquiétude. Va-t-il accepté et retrouver son sourire et ses phrases hors-propos ? Ou au contraire s'énerver en pesant que je me moque de lui ? C'était un risque à prendre. Et maintenant...
— Pas tout à fait depuis le début donc, je raisonne pour moi-même.
Logique. Et merveilleux. Pas idéal, mais en somme tout très très bien. Un petit sourire nait sur mes lèvres. Je préfère la joie pure et nettement moins teinté d'inquiétude et de stress, mais je prends. Rire c'est mieux mais sourire c'est déjà bien.
Je me pince entre les deux yeux en prenant une profonde respiration. Vu ce qui s'est passé, je doute paraitre plus chelou, donc autant essayer de faire les choses biens.
Avoir l'air plus réveillée serait pas mal, mais je vais me contenté du calme. Je regarde l'Autre dans les yeux, en me faisant la réflexion que ça aussi c'était bien, le fait qu'il se soit retransformer.
— Alors bonsoir. Tout d'abord, je m'excuse pour... Vous avoir frappée.
Je ne suis pas sûre qu'il saisisse l'humour si je dis sarcastiquement "pour m'être défendue".
— Vous m'avez surprise en me léchant et quand vous m'avez sauté dessus j'ai cru que vous m'avez attaqué. Du coup... J'ai voulu me défendre. En y rependant il y a plus convainquant comme attaque, mais je ne m'en étais pas apperçue. Donc... Désolée.
S'expliquer, être le plus clair possible. C'est fait. Enfin je pense avoir été clair là quand même.
Ensuite... C'est quoi déjà ces questions ? Les croissants je m'en souviens. Et puis
— Sinon... Je n'ai pas de croissants sur moi tout de suite, mais si vous en voulez, vous pouvez venir en acheter à la boulangerie. Normalement j'ouvre à 9h. Parfois plus tôt -ou plus tard- selon mon humeur.
Dit autrement, selon si je me suis endormie ou si je pète la forme. D'ailleurs avec un gars dans les pattes, si mon système des minimum et maximum a respecter ne lui plait pas, faudrait que je fixe un horaire je suppose. Pitié qu'il soit juste en trains de se venger de ma mauvaise humeur.
— Et pour les vêtements. J'en ai. Mais dans le cas où les vêtements euh... colorés vous conviennent, je ne crois pas que j'en y en ait qui soient à votre taille.
Voilà pour ses questions. Ok pas tout à fait. Il reste la question du poulet, le problème c'est que c'est pas tout à fait cru, ni tout à fait cuit, et certainement pas à l'état naturel. Franchement, j'ai un peu la flemme de cuisiner ça, mais je ne sais pas comme il réagirait, ni c'est ok de le manger comme ça où s'il faut absolument prendre le temps de le préparer, donc...
— Et pour finir, les choses sérieuses.
J'essaie de parcourir mentalement mes placards et mon frigo.
— Est-ce que vous vous laisserez votre colère s'attendrir avec du chocolat ? Ou de la glace ? Des... Je sais que les autres sont généralement carnivores, mais des fruits ? Du lait peut-être ? Du chocolat au lait !
Je ne sais pas si ça l'intéresse, mais j'en prendrais bien au chocolat au lait. Enfin... C'est peut-être pas le meilleur moment pour se déconcentrer, mais avec des pates et le reste de... Ah mais voilà ! Normalement ça passe. Enfin s'il ne le prends pas mal.
Enfin, avant de lui proposer une partie des restes de mon bouillon de lapin, en espérant qu'ils n'ait rien contre les légumes, notamment les patates, et qu'il ne se mette pas en tête que je l'utilise pour m'en débarrasser, je commence par observer sa réaction. Même si pour diner, un morceau de chocolat ne doit pas vraiment suffire. Et quelque chose, l'heure peut-être, me dit qu'il n'avait pas juste un petit creux.

[Mimie99]

<=> Louveteau <=> Femelle <=> 10 ans <=> 1m45 <=> Proche du territoire Crowgard <=>
<=> Avec Anita Sanguinati <=>

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J'examine attentivement le bout de tissu par terre. L'odeur faible, mais tout autant dérangeante, du désinfectant m'hérisse le poil. Mais je me force à me coucher à plat ventre et à rapprocher mon museau pour pouvoir analyser toutes les odeurs qui le composent. Je ferme tout juste les yeux lorsqu'une voix près de moi me force à les rouvrir. Je me relève en plissant mes paupières de Loup, dévisageant du même coup la Sanguinati de plus tôt. Elle veut savoir ce que c'est? Je n'en suis pas certaine moi-même. C'est du tissu et probablement qu'il vient d'un vêtement... mais je ne pourrai pas en être certaine tant que je n'aurai pas trouver où se trouve le reste. Avec un soupir je marmonne:

- « Je ne suis pas sûre... Un bout de tissu. Ça, c'est facile à voir. Mais est-ce que ça vient des horribles vêtements que les singes affectionnent? »

Je penche la tête sur le côté en dévisageant le bout de tissu. Puis j'ajoute:

- « Sheila ne voulait pas que j'aille à la Mairie. Mais j'ai laissé traîné mon nez et mes oreilles. Ça sent le truc qui pue et qui agresse les narines. Comme à la Mairie. »

Je fronce le museau pour appuyer mes dires et je conclus:

- « Je dois trouver le reste. »

Je m'installe donc à nouveau ventre à terre, rapproche autant que possible mon nez du truc à l'odeur infecte et je ferme les yeux. J'inspire lentement par le nez, me laissant envahir par les odeurs. Il y a d'abord cet horrible désinfectant... Je grimace tandis que l'odeur me donne mal à la tête. Puis... L'odeur se fait moins concentré... Un peu de sueur? Je crois que oui, ça sent très fort, mais pas assez pour couvrir le désinfectant. L'odeur de la forêt s'est imprégnée sur le tissu, alors il est là depuis un moment. Peut-être... quatre heures. Oui! Il y a une dernière odeur... ça sent le chaud. La nourriture... Du café? Et les poubelles. Définitivement des poubelles. Je me tourne vers la Sanguinati avec ennui. Je n'ai pas envie de partager ma chasse avec quelqu'un, mais je ne peux pas laisser le bout de tissu par terre! Et encore moins le mettre dans ma gueule, ça éliminerait les indices olfactifs plus surement que l'odeur de la Sanguinati. Je lui partage ma découverte, non sans un ton grognon:

- « Tu peux le prendre. Ça sent le Café. Alors j'y vais. Tu peux rester ou venir. »

Sur ces mots, je m'éloigne en trottant reniflant tout autour de moi pour être certaine de ne pas manquer une seule odeur en chemin. J'ai peut-être déjà une piste, mais si je trouve d'autres indices, Sheila sera peut-être moins en colère?





<=> Coyote <=> Mâle <=> 25 ans <=> 1m70 <=> Maître d’Écurie <=> Chez Yushin <=>
<=> Avec Yushin <=>

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J'observe la singe tandis qu'elle me regarde aussi. Je ne sais pas pourquoi elle dit qu'on ne recommence pas depuis le début, parce que je suis en tant que Coyote? Le Coyote ou la forme humaine, c'est la même chose. Sauf que la deuxième forme est beaucoup moins confortable. Est-ce que je devrais lui donner une seconde chance? Je ne sais pas. Je n'aime pas me faire frapper sans raison. Le petit sourire qu'elle a me donne encore moins envie de m'approcher. Je devrais rentrer à l'Écurie, les poneys ont besoin qu'on s'occupe d'eux et qu'on leur adresse une attention bien particulière. Je peux toujours me trouver quelque chose à grignoter en chemin. Une souris des champs, peut-être?

Oh, elle s'excuse maintenant? Ça devient intéressant. Mes oreilles se tendent davantage dans sa direction, même si l'une d'elles est plus intéressée par le bruit émit par le mulot dans le buisson d'à côté. Je suis satisfait par ses excuses jusqu'au moment où elle dit que je lui ai sauté dessus. Je ne lui ai pas sauté dessus! Mes babines se retroussent sur mes crocs et je claque des mâchoires dans sa direction, les oreilles plaquées vers l'arrière. Mais je ne bouge toujours pas. Elle admet qu'il y a plus convainquant comme attaque. J'émet un sourd grondement. Je ne l'ai pas attaqué. Et j'ai simplement perdu l'équilibre. Quel horrible entrée en matière!

Lorsqu'elle mentionne les croissants, je redresse les oreilles et me relève, très intéressé. Avant de me rasseoir brusquement quand elle dit qu'elle n'en a pas, mais que je peux passer à la Boulangerie en matinée pour en acheter. Je ne prête pas attention aux heures qu'elle énonce, un peu trop vague à mon opinion. Je n'aurai qu'à aller piquer un somme dans le coin demain matin et être le premier arrivé! Je pourrais en prendre un pour Mia, je suis sûr qu'elle appréciera! Je laisse échapper un aboiement pour laisser comprendre que j'ai retenu l'information. Je ne sais pas si elle comprend plus le Coyote maintenant qu'avant, mais peut-être qu'elle se montrera plus réfléchie. En ce moment, je n'émets aucune onde négative ou agressive. Alors ça devrait le faire... n'est-ce pas? Oh, après avec les singes on ne sait jamais.

Quand elle mentionne les vêtements je penche la tête sur le côté. D'accord, alors elle tient vraiment à réitérer l'expérience de plus tôt? Moi, je ne suis toujours pas certains que j'ai envie de le faire aujourd'hui. Peut-être un autre jour, quand je viendrai chercher des croissants à cette boulangerie qui est la sienne. En plus, elle dit ne pas avoir de vêtements à ma taille. Tant pis. Je ne sais toujours pas ce que je suis censé couvrir de toute manière. La seule chose que je sais qu'on ne couvre pas, sauf par temps froid, et encore, c'est la tête. Et les mains.

Je m'apprête à faire demi-tour, un peu lassé de cette situation. Elle n'a rien d'intéressante en ce moment, la partie des croissants est finie en plus! Toutefois, mon intérêt est profondément ravivé lorsqu'elle mentionne la nourriture. Mais il y a toujours le mulot, par là... Je n'ai jamais vraiment aimé le chocolat. Ni la glace. Humm... des fruits? Ça ferait un bon dessert. Du lait? Plus ou moins, ça m'arrive de me laisser tenter, mais pas aujourd'hui. Les fruits sont plus intéressants, mais ils ne combleront pas correctement mon appétit. Je me détourne rapidement de la singe et sans vraiment plus y réfléchir je bondis en direction du buisson.

Après une course relativement course, je fais une bouchée du mulot. C'est une toute petite proie, mais avec quelques fruits... ça devrait le faire jusqu'à demain matin. Je me lèche gentiment les babines pour retirer toutes traces de mon récent en cas et je me retourne vers la singe. Est-ce qu'elle a dit son nom? Je ne m'en souviens pas. Mais peu importe. Je m'approche jusqu'à être à seulement un mètre de la porte. Ou peut-être... je m'approche encore un peu, mais vers le mur à la droite de la porte. Là je lève ma patte et gratte un peu sur le mur. Les singes cognent avant d'entrer, non? Enfin, il me semble que c'est quelque chose du genre...

[naji2807]

Anita Sanguinati
26 ans, 1m76, Sentinelle,
Soeur jumelle de Silas, Froide

Je dois admettre que sa découverte m'intrigue, je ne l'avais pas remarqué, parce que je cherche davantage un suspect que des éléments, et aussi parce que j'utilise assez peu mon odorat et davantage ma vue. Mais elle est une Louve, il est donc normale qu'elle se base davantage sur ce sens, et je la regarde faire, m'approchant pour demander ce qu'elle a trouvé. Elle semble mécontente, mais je m'en moque, et j'observe le bout de tissu. Oui, il est sans doute à un Singe, en tous cas, je n'ai pas l'impression de sentir une odeur de Terra Indigene quand je renifle l'air... mais d'ailleurs, l'odeur qui s'en dégage est assez désagréable et elle rappelle... la louve me devance et j'acquiesce, fronçant les sourcils. C'est exactement ça, ça sent le désinfectant, comme à la mairie, alors nul doute qu'il s'agisse d'un indice.
Elle me prévient qu'elle doit trouver le reste et j'acquiesce :
- Fait.
Je l'observe et attends patiemment qu'elle trouve les autres odeurs. Je lui fais davantage confiance qu'à mon propre nez, moins fin que le sien, et puis, encore une fois, je respecte le fait que ce soit sa trouvaille, même si, maintenant que je sais qu'il s'agit d'un indice, je le ramènerai au commissariat.
La petite Louve est toujours énervée contre moi apparemment, quelle perte d'énergie. De mon côté, hormis mes moments de colère glaciale, je ne garde pas rancune et préfère ignorer ceux qui m'importune, je n'ai pas d'énergie à dépenser pour eux, j'ai bien d'autres choses, plus importantes, à faire.
Elle finit par me dire que je peux le prendre, ce que j'allais faire de toute façon, mais je me penche quand même pour attraper le morceau de tissu. La suite m'intrigue. Le café? Je fronce légèrement les sourcils, s'agit-il de l'endroit où travaille Silas? Il est pourtant tenu par un Sanguinati, et je suis presque que ce n'est pas lui qui a fait le coup. Oui, je suis sans doute trop influencée, mais pour moi c'est forcément un Singe, ou plusieurs, mais des Singes dans tous les cas.
- Je te suis, je me contente de dire et je me transforme à nouveau en brume pour suivre la Louve.