☼ Percy Jackson ☼ I - Une arrivée plus que tardive

[naji2807]

Je vous présente ma limnade ^^ j'espère qu'elle vous plaira, et l'histoire n'est pas très développé, mais comme elle est liée à la nymphe de LSGI, vous pourrez découvrir l'histoire dans sa fiche

[ChapelierFou]

Hypermnestra: J'aime beaucoup Hadley, en plus c'est très cool parce qu'elle a pas mal de traits de caractères liés au trouble de l'attention et l'hyperactivité, tu joue vraiment là dessus et c'est trop cool! La structure de ta fiche est original et son histoire est simple mais intéressante et développe très bien le personnage. Je vois facilement un lien avec George si tu veux

Morgane: J'aime beaucoup Hash, je trouve le décors du désert très original est très beau et poétique, surtout vu la façon dont tu en parle. J'adore comment tu as intégré la mort de Pan dans l'histoire et dans la psychologie du père. Et puis le caractère de Hash est original et ses pouvoirs sont très très cools!
D'ailleurs je me demandais, comment tu fais pour faire des polices autre que celles de Booknode et pour faire des barres de présentation qui ne soient pas rectangulaire?

Glammour: Pareil que les autre, j'aime bien toutes les facettes de Maximilien ^^. Ta fiche est très bien racontée et l'histoire est hyper triste, mais tu as réussis à traité un sujet délicat avec tact, c'est cool!

Naji: J'ai l'impression que dès que je commente plusieurs fiches je commente une des tiennes En tout cas ta Limnade est toute mignonne, elle est très sympa!

[Hypermnestra]

Chap, merci ! Je suis ravie qu'Hadley te plaise. Oh oui, je veux bien. On voit ça par mp ?

[Yumeko]

Yumeko: Elias a l'air hyper gentil et son histoire est sympa, j'aime beaucoup la partie ébéniste, ça lui fait un peu son propre truc, c'est cool!

Merci beaucoup. Oui, j'aimais bien le fait qu'il ait hérité du talent de son papa, et ce n'est pas un passe-temps très commun.

J’ai enfin fini de lire toutes les fiches.
Yumeko, déjà une réplique d’Albus Dumbledore ! Et Elias a l’air franchement sympa et attachant.

Eh oui, tu as bien deviné pour la citation Et merci, je te le confirme aussi

[Springbloom]

Yo, je passe lire vos fiches entre les miennes, j'ai l'impression de ne jamais en sortir (des miennes, hein, pas des vôtres)

@glam' : duh, c'est quoi ce bail archi sombre que tu nous as sorti ? Je m'attendais à des arcs-en-ciel, des gosses qui jouent encore avec playmobil à quinze ans, des bruits d'hochets et une histoire de toboggan magique, je sais pas, mais pas...ça. T'as bouleversé ma vision que j'avais d'un enfant d'Hébé en prenant les côtés les plus sombres que peut avoir une jeunesse et franchement...je ne sais pas quoi en penser encore, je suis un peu déroutée je dois t'avouer. Je peux essayer de te proposer un lien avec Hope, mais je ne sais pas si Maximilien serait prêt à supporter sa bienveillance à son égard...

@Marie : Et bien écoute, je n'ai pas grand chose à dire, j'ai hâte de lire la fiche de LSGI pour avoir plus d'informations sur l'histoire de vos deux personnages parce que Daithe est très exhaustive

Morgane, je trouve la fiche de Hash très poétique. Et concernant Hadley, c'est vrai qu'elle préfère observer les gens. Mais elle aime bien dessiner aussi que ce soit des paysages ou des gens. Alors oui, ils auraient pu se croiser quelque fois et Hadley aurait même pu le dessiner quand l'envie lui prend.

Yes, je suis complètement partante ^^ A un moment x ou y, ils se seraient retrouvés en haut d'une des collines de la Colonie et il se serait dit qu'elle dessinait le paysage alors qu'elle le dessinait lui. Qui sait, elle pourrait même lui donner des leçons de dessins, non ? Ce serait typiquement le genre d'activité qu'il pourrait aimer sans le savoir ^^

Morgane: J'aime beaucoup Hash, je trouve le décors du désert très original est très beau et poétique, surtout vu la façon dont tu en parle. J'adore comment tu as intégré la mort de Pan dans l'histoire et dans la psychologie du père. Et puis le caractère de Hash est original et ses pouvoirs sont très très cools!
D'ailleurs je me demandais, comment tu fais pour faire des polices autre que celles de Booknode et pour faire des barres de présentation qui ne soient pas rectangulaire?

Fun fact : j'ai jamais foutu les pieds dans un désert x) J'ai juste eu l'idée d'Hash à la suite d'un DM sur le Sahara (et de même, Hope a un serpent comme animal de compagnie alors qu'il n'y a rien qui me fascine et ne me terrifie plus que les serpents) Pour les polices, un jour j'ai juste cherché un truc de calligraphie sur Internet et j'ai trouvé ce site, plutôt pratique ma foi. Pour les séparateurs, je l'ai récupère sur des banques d'images et je les modifie un peu au niveau taille, teinte et orientation, etc. En espérant avoir pu t'aider ^^

[ChapelierFou]

Yumeko: C'est un passe-temps très sympa en tout cas ^^
Je sais pas si tu veux un lien avec George?

Morgane: Bon courage avec tes fiches!
Je t'avoue que j'aurais été surprise si ça avait été le cas, des gens qui sont allé se balader dans le désert, c'est pas communs Tu as des devoirs intéressants dis donc (les serpents c'est trop biens !) J'ai regardé ton site il est très très bien, je pense que je vais réussir à l'utiliser, merci beaucoup!
Tu m'a bien aidé, merci ^^

[naji2807]

Chap promis c'est la dernière (j'en ai pas réservé d'autres en tous cas ^^) mais merci pour Daithe ^^

Morgane oui j'ai été très exhaustive, comme Daithe est un peu plus un PNJ qu'un véritable perso et surtout que LSGI sera plus détaillée dans sa fiche, je voulais pas être répétitive (du coup il aurait peut être été plus pertinent que je sorte ma fiche après celle de LSGI... mais trop tard ^^')

[MikoAsuna]

J'ai lu vos fiches, elles sont toutes superbes

@Elyne: si tu veux un lien, ma fille est chef du bungalow d'Athéna

[Yumeko]

Yumeko: C'est un passe-temps très sympa en tout cas ^^
Je sais pas si tu veux un lien avec George?

Je trouve aussi
Je suis toujours partante pour faire des liens avec mon perso donc pourquoi pas. On peut en discuter par mp si tu veux. Ton personnage est très intéressant et complexe. Je pense qu'on peut leur trouver un lien. Si tu as des idées, je suis preneuse.

[ChapelierFou]

Naji: T'inquiètes, c'est toujours un plaisirs de lire tes fiches ^^

Miko: Merci!

Yumeko: Merci ! Ok, on voit ça par MP alors ^^

[Lievre_de_Mars]

Voilà, je sais que la fiche n'est pas très très longue, mais sinon on aurait trop répété celle de George ^^'


Ilona Hatis


Et


Eliot Hatis



Hey Brother


Mais, elle a pas déjà raconté George?
Oui mais là on parle de nous. Elle a pas tout dit.
Donc on doit tout répéter!?
Non pas tout, mais bon, faut re-raconter quoi, et dire pourquoi nous, on est pas George.
Ah!
Tu peux raconter s'il te plaît Eliot? Tu sais que je suis timide...

Identité
Ilona et moi on est les enfants d'Eos et le frère et la sœur de George Hatis! On a tout les deux 13 ans (évidemment, puisqu'on est jumeaux) et on est permanents à la Colonie des Sang-mêlés depuis un an, parce que c'est plus sûr comme ça, et puis aussi parce que c'est plus drôle que l'école!

Histoire
On sait que George a du mal avec le fait que notre père soit assez fou, et c'est vrai qu'il faisait un peu peur parfois, parce qu'il changeait d'humeur, et qu'il s'énervait ou qu'il était triste... On était un peu perdus, et on savait pas vraiment ce qu'il voulait ou ce qu'il pensait... Mais George rendait les choses plus faciles. C'était un peu notre maman en plus d'être notre sœur. Elle planifiait nos journées, et nous disait quand faire quoi. Je sais qu'elle le faisait plus pour Papa et moi, parce que on est tout les deux désorganisés. Papa parce qu'il "n’appréhende pas très bien la réalité" (ce sont les mots de George) et moi parce que je suis hyper hyperactif. Déjà les demi-dieux c'est hyper actif (et je ne le savais pas à l'époque, parce que on ne savait pas qu'on était des demi-dieux) mais moi, je me dis que parfois je suis pas hyper-actif, je suis ultra-supra-mega actif! J'ai toujours envie de faire plein de choses en même temps, et j'ai plein d'idées et de pensées tout le temps, et quand je fais un truc qui me plaît, je suis vraiment à fond à fond, alors que au contraire, si ça m’intéresse pas, ben j'arrive pas à le faire. Du coup, George, elle a fait un planning pour que je n'oublie pas de faire mes devoirs, voir carrément de manger, parce que quand je fais des trucs trop biens comme du sport (je cours je joue au ballon) ben j'oublie de manger. Les filles, elles, elles n'ont pas ce problème, je sais pas comment elles font. Ilona elle aime bien lire, même si elle est dyslexique, et elle ne parle pas autant que moi, même si c'est dur de parler autant que moi. Je crois qu'elle a peur de la réaction des gens si elle parle ou qu'elle bouge trop, alors elle se retient. Et elle fait des efforts pour rien oublier, du genre elle prépare son sac la veille, et elle vérifie le matin qu'elle a tout. Moi j'oublie de faire mon sac, alors je prends pas toujours toutes mes affaires. D'ailleurs, y a des fois où j'oubliais carrément mon sac lui-même! Du coup, George et Ilona m'aident, et ensemble on essaye de trouver des pense-bêtes, mais après, j'oublie à quoi ils devaient me faire penser.
Un truc qu'on aimait pas avec Ilona, c'était l'école. Moi, parce que je trouvais pas ça intéressant, alors je gigotais dans tout les sens parce que j'avais envie de sortir, et Ilona parce qu'elle trouvait ça intéressant, mais ça l'énervait de pas y arriver à cause de sa dyslexie et de son trouble de l'attention. Pourtant elle essayait dur, elle passait du temps sur ses devoirs pour les finir, elle se relisait et tout, mais les profs lui mettaient quand même des sales notes, c'était pas cool! Et puis les autres élèves, ils aiment bien l'embêter parce qu'elle était plus discrète et qu'elle parlait pas énormément. Du coup je voulais la protéger, alors il y a des fois où je me suis battu. Je n'étais pas très très fort mais comme ça, ils savaient que ma sœur, on l'embêtait pas! On voulait pas trop en parler à George, parce que on savait qu'elle se donnait beaucoup de mal avec Papa et son école, mais elle a finit par s'en rendre compte. Je sais pas comment elle a fait, mais elle a mit grave le bazar dans la classe de nos adversaires! Genre, après ils se disputaient tout le temps, c'était rigolo, même si Ilona elle a dit que c'était triste pour eux. Moi je m'en fichais, ils nous cherchaient des poux, on leur donnait des poux, nah!

Quand on était en CM1, on a commencé a pas mal déménager. Papa allait pas très bien, il avait peur de tout, alors George nous a expliqué qu'on allait changer de maison pour qu'il soit plus calme. Sauf qu'on a changé de maison cinq fois en trois ans! C'est, genre, beaucoup de fois! Et puis forcément, je perdais des trucs moi. Des cahiers, des livres... Une fois j'ai même failli perdre la boite à musique de Maman! C'était la seule chose qu'elle nous avait laissé, avec le briquet d'Ilona. D'ailleurs, c'est trop bizarre de laisser un briquet à ses enfants. Alors oui, il est très beau, en bronze, avec des petits soleils dessus, et il est tout le temps chaud, comme ma boite à musique (mais moi, il y a des cigales dessus). Mais c'est un briquet quoi! Il faut pas qu'on se brule non plus! De toute façon, quand on était petits, on n'arrivait pas à l'allumer. Après je devrais pas me plaindre, George, sa mère lui a rien laissé du tout, et même si elle dit rien, je crois que ça la rend un peu triste. Mais d'ailleurs, je parlais même pas de ça. Enfin si, c'est bien que j'ai parlé des cadeaux de Maman, mais au début, je parlais des déménagements. Parce que du coup, avec Ilona, ça nous a pas mal déprimés, parce que on l'aimait bien, notre maison d'avant, et puis on avait quand même des amis, et même mes professeurs me manquaient, alors que j'écoutais jamais ce qu'ils disaient. Alors, George a eu une idée super cool pour nous consoler: elle nous as inscrit à un cours d'escrime. Avec des épées et tout! Enfin, c'est des fleurets (c'est plus fins, c'est le trucs des mousquetaires, là), et puis il y a des mouches à la pointe, parce que on va pas s'entre-tuer non plus! De base, Ilona voulait pas trop parce qu'elle aime pas la violence, mais on l'a convaincu que ce serait drôle, et puis on ferais attention. L'escrime c'était trop bien! On est vite devenu super fort, surtout Ilona. Moi, je réfléchis pas trop et je frappe dans tout les sens. Ça marche plus ou moins bien comme technique. Mais Ilona, elle, elle réfléchis et tout, et après elle voit le point faible de adversaire, et bim! Elle avait gagné! On changeait pas mal de club d'escrime du coup, mais maintenant, notre amie, c'était l'escrime! Et puis, quand on est entré en cinquième, on s'est fait un autre ami, Peter. Il était en béquille, alors on l'aidait à porter son plateau à la cantine et son sac dans les escaliers. Lui, ce qui lui plaisait, c'était la mythologie grecs. Du coup ça a intéressé Ilona, parce qu'elle aime bien apprendre, et ça m'a intéressé aussi parce que je voulais pas resté sur la touche. On a passé quelque mois à trainer tout le temps ensembles, et finalement, Peter nous a annoncé un truc de ouf. Notre mère, en fait, c'était une déesse de la Mythologie Grec, et lui, il était un satyre. D'abord, on cru qu'il nous faisait une blague, mais il nous a prouvé que c'était vrai. Il pris le briquet d'Ilona et il l'a allumé (parce que lui, il savait comment allumer un briquet) et là, il s'est transformé en une épée en bronze. C'était hyper stylé! Et puis après, Peter a fait jouer ma boîte à musique, et elle s'est transformé en bouclier. La boite à musique, d'habitude, elle faisait juste de la musique, mais Peter nous a expliqué que nos armes étaient connectés, et que vu qu'on avait activé l'épée, le bouclier fonctionnait aussi. Ensuite, il nous as dit que il y avait une Colonie pour les gens comme nous, et que puisque que maintenant, on savait la vérité sur nos origines, des monstres n'allait pas tarder à venir. Cette partie là, on a moins aimé avec Ilona. Surtout que Papa voulait plus qu'on sortent en ce moment, même si George nous avait dit de pas l'écouter, alors si on partait dans une Colonie magique, il n'allait pas être très content. Et puis, George devait venir aussi, mais en ce moment, elle se disputait avec Papa parce qu'elle en avait marre de déménager. C'est parce qu'elle avait une petite copine, Viola, une fille trop gentille! Mais j'ai encore changé de sujet. On est rentré tous les trois à la maison pour expliquer à George et Papa qu'on devait partir, genre, toute suite. Mais sur le chemin, Peter a senti quelque chose. Il nous a dit de ne pas nous retourner et qu'un type nous suivait. Du coup évidement, je me suis retourné. Il était très très grand, avec un chapeau et un imperméable. Notre ami nous a dit que vu son odeur, c'était un monstre. Alors là, on a flippé avec Ilona. Parce que on faisait de l'escrime depuis trois ans, mais un monstre, ça faisait peur quand même. Alors on est tous parti en courant, en essayant de zigzaguer et de faire des détours pour le perdre. Puis, quand on est rentré à la maison, on a foncé dans la chambre de George, où elle était avec Viola, et on s'est mis à lui expliquer tout: les Dieux, la Colonie, le bonhomme de tout à l'heure ... Mais comme on avait peur et qu'on parlait tous en même temps, elle n'a pas tout compris. Puis on a sonné à la porte. On a vu dans les yeux de Peter que c'était mauvais. Sauf que George est partie ouvrir, alors que c'était pas une bonne idée du tout. Sur le coup, on a eu trop peur pour la suivre, alors on est resté avec Viola. Mais on a entendu un coup, alors on est tous allé en courant dans l'entré. Je n'oublierais jamais comment Viola a pris la casserole de George pour essayer de battre le Minotaure. Avec Ilona, on a activé nos armes et on l'a suivis, tandis que Peter tentais de nous aider avec sa flute de Pan. En s'y mettant tous ensembles, on a réussis à le battre, et il s'est transformé en tas de poussière. Mais Viola... Viola... Je n'ai pas pu regarder, et Ilona non plus. George était très triste? Avec Ilona, on s'est sentis coupable. Viola était une mortelle, on s'était entraîné, on aurait dû la protéger...

Peter nous a amené à la Colonie des Sang-Mélés. J'avoue que ça m'a très vite distrait de tout ce qu'il c'était passé. Il avait pleins de nouvelles choses à voir et à faire, pleins de gens comme nous, plein de sport, c'était trop bien! En pus notre mère nous a revendiqué. C'est Eos, la déesse de la lumière, du coup on a d'autre frères et sœurs! On est resté à la Colonie avec Ilona, pour être protégés des monstres, et George est repartie après l'été. Ça nous a fait de la peine avec Ilona, parce que toute notre vie, elle avait été là pour nous protéger, et puis elle voit bien qu'on est contents ici. Elle, elle préfère veiller sur Papa, mais on lui a fait promettre de revenir l'été prochain. En attendant, on s'écrit plein de lettres. J'ai hâte de la revoir, même si avec Ilona on est très occupés par notre entraînement de demi-dieux. On a appris à faire des boules brillantes comme Maman! J’espère trop qu'n va avoir une quête ensembles, Ilona, George et moi! Ces serait trop bien! Je vais arrêter de parler et laissez Ilona raconter la suite parce que sinon je vais pas m'arrêter et je vais plus du tout bien raconter!

Caractère
Mince, Eliot m'a laissée toute seule... Du coup je vais vos décrire comment il est, j'imagine que c'est mieux comme ça. Vous avez remarquez qu'il a du mal à se concentrer, mais il essaye quand c'est vraiment important. Il est vraiment très gentil et il adore les gens, il est du genre sociale, à aller vers eux et à leur parler pendant des heures. Il est aussi courageux et impulsif.
Moi je suis plus timide, du genre à passer inaperçue et à ne pas me faire remarquer. Après il paraît que je suis gentille, et moi aussi je peux être bavarde sur des sujets qui intéressement, comme mes lectures, ou bien la mythologie grec. Eliot dit que je suis intelligente, mais je pense qu'il exagère.

Physique
























Pouvoirs
Nos pouvoirs ne sont pas très puissants comme ceux des enfants des Olympiens, mais avec Eliot, on les aime bien. Déjà, on peut voir dans le noir. Pas très très bien, mais assez pour que je puisse lire le soir, et pour qu'Eliot puisse se déplacer dans le bungalow sans réveiller personne. Nous sommes aussi capables de créer des boules de lumières et de chaleur, mais ça demande de l'exercice et de la concentration. J'y arrive mieux qu'Eliot, mais il fait des progrès. Nos lumières ne sont pas assez chaudes pour brûler qui que ce soit, mais je trouve leur chaleur rassurante.


Points forts/faibles
Elliot est dans l'action tout le temps, quand il est concentré sur quelque chose, il n'en manque pas une miette, si bien que en combat, il est toujours très vite et est très alerte. Mais il est aussi très impulsif, et si ça peut s'avérer utile, j'ai peur qu'un jour, il fasse quelque chose de très bête parce que ça lui aura semblé être "une bonne idée" pendant la fraction de seconde qui sépare le moment où il pense à quelque chose, et le moment où il le fait...
Pour moi si je devais vraiment dire quelque chose, j'imagine que je dirais que je suis intelligente. Je n'y crois pas trop, mais je fais confiance au jugement de George et d'Eliot. C'est vrai que j'ai des bonnes notes à l'école, mais ça ne veut rien dire, la preuve, Eliot est George sont eux aussi intelligents, mais ils ne réussissent pas bien du tout quand il s'agit du domaine scolaire. Et puis, si j'étais bel et bien intelligente, ça ne servirai à rien puisque que je n'ai aucune confiance en moi. Je ne sais pas m'imposer ou obtenir l'attention des gens. J'ai toujours peur de dire une bêtise, et si quelque me contredis, je me dis généralement qu'il a raison.

[naji2807]

Lièvre_de_Mars, j'ai lu ta fiche, et je trouve tes jumeaux sympathiques ^^ si tu veux des liens mes persos, n'hésitent pas

[Springbloom]

Présentation du personnel supprimée pour être remise en première page. Vous la trouverez ici

[Springbloom]

Lièvre-de-Mars : j'essaierais de lire ta fiche ce soir, là je vais retourner travailler

[Lievre_de_Mars]

Lièvre_de_Mars, j'ai lu ta fiche, et je trouve tes jumeaux sympathiques ^^ si tu veux des liens mes persos, n'hésitent pas

Merci beaucoup !! ^^

[Springbloom]

.
















DO WHAT YOU WANT

WHEN I LOOK AT YOU THE DRUMS ALL START BEATING
AND I JUST DON'T KNOW IF I'M READY OR NOT,
TO DO IT ALL AGAIN
SEE, I'VE GOT A WILD HEART AND
I CAN'T CONTROL IT
IT KEEPS ON LETTING ME DOWN

I KNOW, WITH YOU, TONIGHT COULD BE AMAZING
BE AMAZING
I'M SCARED, TO DEATH, STILL I STOOD HERE WAITING
HERE WAITING

DO WHAT YOU WANT
DO WHAT YOU WANT
TAKE A HOLD OF ME
DO WHAT YOU WANT
CAUSE ME HEART KEEPS SAYING
DO WHAT YOU WANT
THAT YOU'RE ALL I NEED,
ALL I NEED

WITH A TOUCH YOU BRING ME BACK TO LIFE, I'M RISING
AND I DON'T EVEN KNOW IF I'LL SURVIVE,
BUT I'M ALL IN
SEE, I'VE GOT A WILD HEART AND
I CAN'T CONTROL IT
IT KEEPS ON LETTING ME DOWN

I KNOW, WITH YOU, TONIGHT COULD BE AMAZING
BE AMAZING
I'M SCARED, TO DEATH, STILL I STOOD HERE WAITING
HERE WAITING

DO WHAT YOU WANT
DO WHAT YOU WANT
TAKE A HOLD OF ME
DO WHAT YOU WANT
CAUSE ME HEART KEEPS SAYING
DO WHAT YOU WANT
THAT YOU'RE ALL I NEED,
ALL I NEED, ALL I NEED

SHOULD BE RUNNING AWAY TONIGHT
SHOULD BE FINDING A PLACE TONIGHT

AND I KNOW, WITH YOU, TONIGHT COULD BE

SHOULD BE RUNNING AWAY TONIGHT
SHOULD BE FINDING A PLACE TONIGHT
BUT I'M STARTING TO FEEL ALIVE
AND I KNOW, WITH YOU, TONIGHT COULD BE

I KNOW, WITH YOU, TONIGHT COULD BE AMAZING
BE AMAZING
I'M SCARED, TO DEATH, STILL I STOOD HERE WAITING
HERE WAITING

DO WHAT YOU WANT
DO WHAT YOU WANT
OH, MY HEART KEEPS CALLING ME
DO WHAT YOU WANT
OH, MY HEARTS KEEPS TELLING ME
DO WHAT YOU WANT
OH, MY HEART KEEPS TELLING ME
TELLING ME
TELLING ME

ALL I NEED
ALL I NEED
ALL MY HEART KEEPS SAYING NOW

~ Foxes, Amazing ~

J'ai grandi sans père. Comme de nombreuses nymphes, ma mère avait obtenu les faveurs d'un quelconque dieu le temps d'une nuit, avant que celui-ci ne se dise que, des beautés de nymphes, y en avait à tous les coins de rues, et qu'il pouvait remonter sur l'Olympe d'où il aurait une meilleure vue pour trouver la prochaine. Je n'ai jamais su de qui il s'agissait, et je n'ai jamais cherché à le savoir. J'ignore même si ma mère le savait ou si elle a fini par le découvrir un jour.

Avec ma mère, je n'ai jamais eu besoin de me préoccuper des mes gênes paternelles. Elle était toujours là, toujours présente quand il le fallait. Avec le recul et tout ce que j'ai vécu, j'en viens même à me demander comment une créature aussi douce ait pu un jour voir le jour. Ce n'est pas très étonnant que j'ai autant de sœurs. Demie ou vraies, je l'ignore : elles-mêmes ne savent pas quelle est l'autre moitié à qui elles doivent le jour. Ce n'est pas le genre de question que l'on se pose entre nous. Quelque part, je dirais même que nous considérions que la Mère-nature elle-même était notre mère, ces bois de la Colonie dans lesquels nous avions grandi et que nous connaissions par cœur.

Très souvent, les nymphes grandissent sans père ni mère. A quoi bon être élevée, de toute manière ? Nous sommes des créatures pures, éternelles, nos parents n'ont pas besoin de faire attention à nous. Les nymphes sont déjà trop nombreuses de par le monde, une de plus, une de moins, ça ne change rien. On préfère les laisser dans leur coin et s'amuser d'histoires où elles seraient élevées et nourries par des oiseaux et autres animaux sauvages.

Maman n'aimait pas ces histoires. Ce qu'elle aimait, elle, c'était ses enfants, les voir grandir et s'épanouir. La vie d'une nymphe est si longue que les premières années paraissent ne durer qu'une seconde pour leur nature entière. En l'espace de quelques années, ce qui n'était qu'un petit bambin se transforme en une jeune fille magnifique qui attise déjà la curiosité divine. Ma mère ne voulait que profiter de ce moment où nous étions encore insouciantes, jeunes et pures, ces quelques instants où nous n'étions pas courtisée en permanence par d'autres Esprits de la nature.

Elle nous avait bâti, pour moi et mes sœurs, un petit havre de paix au sein des bois de la Colonie. Nous n'y manquions de rien, et passions nos journées dans une oisiveté presque semblable à celle de Perséphone lorsqu'elle était encore en Sicile. Nous grandissions, ignorantes du monde extérieur. J'apprenais à contrôler mes pouvoirs, à protéger mon fraisier...Nous n'avions pas une vie trépidante, mais nous grandissions en paix entre quelques fleurs. Même si je ne les connaissais pas, puisque je ne les rencontrais jamais, je savais que les autres Esprits de la forêt disait de ma mère qu'elle était folle de nous protéger ainsi : en grandissant, nous ne saurions rien du monde extérieur, pas même de nos demi-dieux voisins.

A l'époque, la Colonie n'était pas au meilleur de sa forme. Les bungalows débordaient de pensionnaires, à commencer par le 11. Il y en avait tant que certains étaient contraints de dormir dehors. Les bungalows 1 et 3 eux aussi débordaient de pensionnaires, qui passaient leur temps à se lancer dans des défis et des batailles aux conséquences parfois graves : blessés, destructions, entre autres. Il parait que, plusieurs fois, il y a eu des morts. Mais je n'avais aucune preuve. Tout ce que je savais de la Colonie, c'était ce que mes sœurs plus âgées voulaient bien m'en dire.

Maman était très exhaustive à ce sujet. Elle ne cessait de répéter que, même si nous appartenions au même monde, les demi-dieux n'étaient pour la plupart pas fréquentables : leur côté divin mêlé à celui humain les rendaient trop différents de nous. Violents, irrespectueux, destructeurs. Ils tenaient ça des dieux d'après elle, et il fallait toujours que l'on reste sur nos gardes en leur présence. Quand elle critiquait ainsi les Olympiens, j'en venais à me demander pourquoi elle continuait d'avoir des enfants avec les dieux. Certes, certaines d'entre nous étaient nées de satyres, je le savais bien, mais même eux, il lui arrivait de ne pas les avoir en très haute estime.

Parfois, il m'arrivait de me demander ce qu'il y avait en-dehors de notre tapis de fleurs, des histoires que me racontaient ma mère et mes sœurs. J'en venais à me demander si tout ce que l'on disait à propos des demi-dieux et des humains détruisant la nature avaient quelque chose de vrai. Maman sentait bien mes troubles, je crois. Du moins, à chaque fois que j'en venais à douter ou à commencer à poser des questions qui pourraient me mettre en danger, ma mère surgissait de son chêne et venait me remonter le moral avec de merveilleuses histoires et des mots doux. Dans ces instants, elle aurait pu faire comme mes sœurs et chercher à me terrifier à propos de ces rejetons maudits de Poséidon et de Zeus qui ne cessaient de vouloir s'entretuer - quand un gosse d'Hadès ne se ramenait pour semer encore plus de trouble, ne cessait d'ajouter Illyria -, mais ma mère n'était pas de ce genre là. Elle, elle ne voulait pas me faire croire que le monde de dehors était une source de violences et de dangers, que je n'y serais pas en sécurité. Elle voulait juste me faire comprendre que mon bonheur n'y était pas, que ce ne serait jamais aussi bien qu'ici, entre nos murs de lierres et nos fleurs parfumées. Elle ne niait pas pour autant les histoires de mes sœurs : elle ne voulait pas que je craigne le monde extérieur mais elle ne cherchait pas à empêcher mes sœurs de m'horrifier.

Je la croyais, aucun doute là-dessus. Je savais que rien ne pouvait être mieux qu'ici. Comment cela aurait-il pu l'être ? Tout était si beau dans notre petit refuge, si...vivant. J'ignorais comment Maman avait fait, et je l'ignore toujours, mais on aurait presque dit que Pan y avait élu domicile autrefois, que soudainement toutes les fleurs avaient éclos, dans un jeu de couleurs parfaitement harmonieux et délicat. Il n'y avait pas un seul jour qui passait sans que je n'ai l'impression qu'une nouvelle plante venait d'apparaître pour remplacer celle perdue la veille. Pas un seul jour qui passait sans que l'odeur de la nature ne me redonne vie et énergie. Pas un seul jour où je n'avais l'impression d'être moi aussi une des fleurs épanouies de ce tapis de verdures bariolés sur lequel ma mère veillait avec amour et bonté. Elle ne cessait de le répéter : tout ce qu'elle faisait, elle le faisait pour notre plus grand bien, pour notre bonheur éternel et pour nous protéger des malheurs du monde.

Nonobstant...eh bien, la curiosité est un vilain défaut, et de nombreuses nymphes y succombent malheureusement. Ma mène nous autorisait à quitter son petit nid lorsque nous atteignions nos vingt ans, une fois en adulte en somme, afin de partir à la rencontre des demi-dieux, pleinement consciente de ce vers quoi nous nous avancions. J'attendais ce jour avec impatience, trop peut-être, et Maman le sentait. Je craignais qu'à tout moment, elle ne m'empêche de traverser les frontières des Bois de la Colonie pour aller à leur rencontre. Qu'est-ce que j'y pouvais moi ? Mon cœur battait à s'en rompre de rencontrer ces gens. Je voulais savoir ce qu'ils avaient de si maléfiques pour que mes sœurs m'en parlent si mal, pourquoi ils étaient si irrespectueux de l'environnement et s'il passait réellement leur temps à s'entretuer. Je voulais voir la vérité de mes propres yeux, avoir la certitude que ma mère avait raison de nous garder bien au chaud dans son havre de paix. Je voulais savoir par moi-même, pour une fois, pas par les autres, que mon bonheur serait à tout jamais de vivre insouciante d'eau fraîche et de verdure dans les Bois ouest de la Colonie.

Tant de choses se sont passées depuis cette époque lointaine. Je me souviens de chacune des histoires de ma mère, de celles improbables où elle racontait qu'à chaque fois qu'une de ses filles naissaient, une fleur s'ouvrait, plus belle encore que les précédentes. Elle devait sans doute le dire à chacune de ses filles quand elles étaient encore la benjamine. Ce souvenir éveille toujours un sentiment de nostalgie profond. Ma mère avait raison, tout comme elle avait tort. Mes sœurs avaient raison, tout comme elles avaient tort. J'avais raison tout comme j'avais tort. Et, au final, c'est parce que je me suis trompée que ma mère est morte. J'ignore si toutes les histoires qu'elle m'a raconté étaient vraies ou non. Ce dont je suis certaine, c'est que je n'aurais pu être heureuse que dans ce petit havre de paix qu'elle nous avait construit. Mais, être heureuse ne signifie pas toujours vivre. Et moi, j'avais besoin de vivre.











Mes dix-sept ans approchaient alors. Même si elle faisait tout pour ne pas le montrer, ma mère avait renforcé sa surveillance. Elle se doutait que je ne saurais pas attendre vingt ans pour sortir. Pire, je crois même qu'elle pensait sérieusement à ne jamais me laisser sortir : je risquerais d'attiser la curiosité de mes sœurs cadettes aussi avec mes histoires qui ne concorderaient pas avec celles de mes aînées. A quoi bon ? Enfermez un oiseau en cage et il n'aura que plus envie encore de s'envoler.

Je ne pouvais plus résister à la tentation. Un soir, j'ai convaincu Murielle, une de mes sœurs aînées, de me prêter une de ses baies de sureau rouge, soi-disant pour nourrir un oiseau blessé. Murielle était naïve, elle ne s'est pas posée de question quand elle, mes sœurs et ma mère se sont endormies en goûtant au repas que je leur avais concocté en ajoutant la baie empoisonnée. Rien qui ne saurait les tuer, fort heureusement, je m'y connaissais bien en plantes, mais qui suffirait à me laisser assez de temps pour voir la Colonie de mes propres yeux. De ce que je savais, à cette heure là, les pensionnaires seraient en pleine veillée à l'Amphithéâtre.

Je n'ai jamais eu l'occasion de rejoindre l'Amphithéâtre. A mi-chemin entre la forêt et le bâtiment, un étrange son était parvenu à mes oreilles pointues. Un genre de gargouillis mêlé à ce qui semblait être un bruit de pluie. C'était trop étrange pour mes oreilles, et j'étais presque certaine que ça provenait d'un humain : il fallait que je voie de quoi il s'agissait.

J'avais entendu parler des champs de fraises de la Colonie, mais, ne les ayant jamais vus, je n'aurais jamais imaginé qu'ils seraient aussi étendus et florissants. Mon petit buisson de fraises des bois faisait pâle figure à côté. Mais ce n'était pas des champs de fraises que provenaient l'étrange bruit, c'était d'une jeune fille. Je n'avais pas plus vu à quoi ressemblait un demi-dieu que les champs de fraises de la Colonie. Quand les activités des pensionnaires les emmenaient dans la forêt, Maman nous cachait, ou du moins nous empêchait d'aller à leur rencontre.

De fait, je me les étais imaginés un peu difformes, disproportionnés afin de ressembler aux êtres brutaux dont me parlait ma mère et mes sœurs. J'étais prête à leur conférer tout un tas de caractéristiques monstrueuses d'après leurs histoires, à vrai dire. Dans les faits, la jeune fille qui se tenait devant moi me ressemblait en tout point. Certes, sa peau avait moins le teint de la chlorophylle. Ses oreilles aussi n'étaient pas pointues. Elle était également moins menue que moi, plus athlétique et élancée.

Recroquevillée entre deux rangées de fraisiers, son corps se soulevait par à-coups. Quand elle m'entendit approcher, elle se redressa : ses joues étaient mouillées. On aurait dit que ses yeux s'étaient mis à pleuvoir. Je croyais bien que ma mère et mes sœurs m'avaient parlé de ce phénomène, que celui-ci n'existait qu'en-dehors de notre refuge où personne ne connaissait autre chose que le bonheur et l'insouciance. Je crois qu'elle avait dit qu'il s'agissait de pleurs, que lorsqu'on était triste, par opposition au bonheur, nos yeux se mettaient à perler de gouttes d'eau. De là à savoir ce qui pouvait effectivement avoir rendu triste cette jeune fille...Disons que je ne me pensais pas capable de l'aider si je n'étais même pas certaine de comprendre le sentiment qui l'habitait.

- Quelle dryade es-tu ? Je ne t'ai jamais vu par ici, me demanda-t-elle en essuyant ses joues.
- Xylia. Je suis une des filles d'Anémone.
- Anémone ? elle haussa un sourcil circonspect. C'est donc vrai ce qu'on dit sur elle, qu'elle garde ses nymphes loin de nous parce qu'elle nous prend pour des timbrés pyromanes ? Je n'aurais jamais pu y croire sans te voir. C'est comment de vivre enfermée à longueur de temps ?
- Enfermée ? Je n'appréciais pas la manière qu'elle avait de parler de ma mère, comme si c'était elle la "timbré pyromane" en réalité. Mais je devais avouer qu'elle n'avais pas entièrement tort concernant le fait de vivre enfermée. Parfois, j'avais un peu le sentiment d'être dans une cage dorée. Et peu importe si le monde était noir à l'extérieur, j'avais envie de briser ses barreaux. C'est horrible...Tu ne voudrais pas m'aider à m'échapper ?
- Seulement si tu m'aides aussi. Il parait que les nymphes sont douées pour aider les gens.
- Euh, oui, acceptai-je même si je n'étais pas certaine d'être la personne la plus apte à lui venir en aide par mon peu de connaissances. Et toi, qui es-tu ?
- Garance, fille de Déméter. J'arrive de France. Enchantée de te rencontrer, petite dryade.
- Moi de même. lui souris-je, excitée à l'idée de pouvoir enfin voir ce à quoi ressemblait ce monde dont je rêvais depuis toute petite et que l'on me refusait de voir.

C'était ainsi que j'avais fait la connaissance de Garance. Un satyre était parvenue à la découvrir dans son pays natal avant que la guerre ne vienne le détruire par la racine. Sa mère l'avait reconnue pour s'assurer qu'elle reste à la Colonie en ces temps de guerre. Il lui arrivait très souvent de fuir les réunions et veillées trop joyeuses à son goût pour se perdre dans la Colonie en pensant à sa Normandie d'origine. Ce n'était a priori pas la première fois qu'elle fondait en larmes au milieu du champ de fraises en se demandant ce qu'il arrivait de l'autre côté de l'océan, et ce d'autant plus qu'elle savait que tout ce qui pouvait lui arriver était dû à ses cousins, les enfants de Zeus, Poséidon et Hadès. La fille de Déméter était trop mélancolique pour prendre le temps de se mêler aux autres, et elle passait le plus clair de son temps entre la plage, les champs de fraises et son bungalow. Son pays lui manquait, et rien n'ici ne le lui rappelait, d'autant plus que personne ne parlait sa langue maternelle.

Je faisais mon possible pour comprendre ce qu'elle ressentait, pour essayer de savoir ce que cela pouvait être d'avoir le mal du pays. Je n'avais jamais quitté les Bois ouest, et, maintenant que je me retrouvais dans la Colonie, pour la première fois hors de chez moi, je ne pouvais que m'émerveiller de ce que je voyais. Difficile d'envisager que l'inverse soit impossible.

Garance m'avait présentée à Chiron, ce qui avait coupé court aux ambitions de ma mère de me maintenir dans sa cage : une fois que la Colonie était au courant de votre existence, difficile d'expliquer pourquoi vous restiez en permanence absente de celle-ci. Ca avait mis ma mère dans une colère noire quand elle l'avait appris le lendemain. J'avais bien cru qu'elle allait raser toute la Colonie juste pour être certaine que ce serait elle qui me détruirait et non pas les sang-mêlé. Elle m'avait fait jurer de ne jamais parler à mes cadettes de ce que je verrais, en échange de quoi je pourrais aller quand je voulais à la Colonie. A partir de ce jour, j'étais muette dans la forêt : j'avais décidé de ne plus y retourner, de toute façon.

Dans les faits, j'y étais bien contrainte, pour reprendre un peu d'énergie et vérifier qu'aucun renard ne venait profiter de mes fraises des bois. Mais je passais le plus clair de mon temps à la Colonie, avec Garance. A notre manière, nous étions deux exilées de chez nous, et elle se sentait mieux en ma présence qu'avec les autres pensionnaires. Indirectement, c'était peut-être lié à sa mère : je n'avais jamais entendu parler d'enfant de Déméter qui n’aimasse pas un esprit de la nature.

Grâce à Garance, j'ai découvert l'ensemble de la Colonie, ses coins et ses recoins les plus secrets. Comme elle n'était pas très à l'aise en présence des autres, elle avait l'habitude de partir se balader un peu partout dans la Colonie, et d'y dénicher les cachettes où elle saurait que personne ne la trouverait. La communication était difficile, Garance ne parlait que très peu anglais. Lentement mais sûrement, nous apprenions l'une de l'autre. Elle me parlait en français, moi en anglais ou en grec ancien, de sortes que, au bout de quelques mois, nous étions parvenue à parler de manière courante les langues de l'autre.

Mais ce que je préférais avec Garance, ce n'était pas d'apprendre une nouvelle langue, de converser sur son pays d'origine, ou même de discuter plantes, c'était lorsqu'elle partageait avec moi sa plus grande passion : la danse. Lors d'une virée à New York, elle était parvenue à dénicher un phonographe qu'elle avait installé dans une planque de la Grande Maison. De temps à autre, le plus souvent quand Chiron et le directeur s'éclipsaient, nous nous glissions dans la cave où nous dansions jusqu'à ce que nos corps s'enflamment de fatigue. Charleston, Swing, Rumba, Valse...Nous aimions tous les styles, tant que nous avions les disques pour les pratiquer. Danser avec la jeune française aux cheveux blonds comme les blés, c'était illuminer ma vie, l'espace de quelques instants. Dans ces moments-là, j'avais la preuve même qu'il n'y avait pas que dans notre petit havre au cœur de la forêt que je pouvais connaître le bonheur. A tourbillonner dans les bras de la fille de la déesse de l'été, tout le reste s'éclipsait. J'ignorais alors tous les dangers que pouvaient représenter la Colonie, tout ce qu'il y avait au-dehors de la Colonie, qu'il s'agisse des monstres ou de ceux provoqués par la guerre entre les fils de Poséidon, Zeus et Hadès en Europe. Garance aussi l'oubliait, virevoltant sous l'éclairage minable d'une cave de bas-étage. Un rayon de soleil dans ce monde que ma mère et mes sœurs dépeignaient comme noir, lugubre, sombre et apprécié uniquement des fous et des sots qui ne savaient y discerner les périls.

Danser avec Garance me procurait un bonheur indescriptible. Je ne pouvais expliquer exactement en quoi ses sourires, ses entrechats et son rire étaient plus gracieux et plaisant à voir et entendre que celui de mes sœurs, mais il avait quelque chose de plus pur, de plus précieux. Accéder au bonheur dans un monde où tout le monde nageait en permanence dedans, ça nous faisait perdre la notion d'à quel point le fait d'être heureux, ce n'était pas permis à tout le monde. En-dehors des Bois et de ce petit refuge, dans ces temps sombres où une seconde guerre ravageait le monde, le bonheur de Garance n'avait pas de pareil. Seule, exilée, perdue à la fois dans le monde réel et celui de la mythologie, celle qui désespérait de ne plus jamais pouvoir un jour fouler les plages de sable blanc normandes était parvenue à passer des larmes à un sourire rayonnant.

- Un jour, je sais que je pourrais rentrer chez moi. Ce jour-là, je ne sais pas encore comment, mais on trouvera un moyen de t'emmener, ton fraisier et toi, danser sur une colline normande.

J'avais ri au ciel quand elle m'avait dit ça. Allongées toutes les deux dans un champ de fraises, à observer le ciel, on n'aurait su dire si c'était des paroles en l'air ou non. Main dans la main, tout ce qui comptait pour moi, c'était d'être avec Garance. Avec mes sœurs et ma mère, je ne savais pas dire si j'étais heureuse. Avec elle, tout était possible. Toutes les aventures, tous les dangers aussi, mais également toutes les amours.

Nous étions le 6 décembre 1941.

Le 20, Garance s'était enrôlée dans l'armée américaine.

J'avais ouï dire qu'elle était morte le 6 juin 1944, d'une balle en pleine tête.

Elle était morte chez elle.











Je ne savais trop combien d'années s'étaient écoulées depuis le départ de Garance. J'avais passé chaque jour sur la plage à guetter son retour jusqu'à ce qu'un rejeton d'Hadès ne soit venu m'annoncer sa mort. Il m'avait proposé d'appeler son fantôme, mais je n'avais pas eu le courage d'accepter. Depuis, lorsque je ne me cachais pas du regard de toutes les nymphes et pensionnaires dans les Bois, je trouvais un moyen de retourner dans la cave. Pendant des heures, je pouvais fixer le phonographe et les vinyles qui prenaient la poussière à côté. Un jour, j'avais tenté de faire glisser le diamant dans les rainures : tout ce qui était parvenu à en sortir, c'était des larmes sur mes joues. Je n'avais jamais pleuré avant ce jour là, jamais ressenti le sentiment qu'avait pu ressentir Garance en quittant la France. Même lorsqu'elle s'était engagée, je l'avais saluée, pleine d'espoir car j'étais certaine que d'une manière ou d'une autre elle reviendrait triomphante.

Maintenant, j'étais seule, à ma place nulle part. Je n'avais plus envie d'être avec mes sœurs, plus envie d'être avec ma mère, plus envie d'être avec les pensionnaires. Pour la première fois de ma vie, je comprenais ce que cela signifiait d'être triste, tout ce qu'avait pu un jour ressentir Garance en regardant l'horizon de Long Island. Je ne parvenais déjà pas à comprendre comment elle avait fait pour retrouver le sourire auparavant, désormais j'avais l'impression d'avoir assisté à un miracle. Garance m'avait dit que tous les êtres humains avaient des hauts et des bas au cours de la vie, que c'était sans doute de ça que voulait me protéger ma mère, que chaque moment de bonheur s'équilibrait d'un moment de tristesse. Tout ce que les humains avaient, c'était l'espoir. L'espoir qu'après chaque tempête, le monde retrouve de ses couleurs.

Comment avait-elle fait pour continuer de garder espoir ? Je n'avais qu'une seule envie, c'était de me laisser dépérir, de laisser dépérir mon fraisier, de disparaître dans un trou pour y attendre ma mort. Je sentais déjà mon corps se vider de toutes ses forces. Je n'étais pas humaine : l'espoir, ce n'était pas pour moi. Je ne pouvais croire en un jour radieux : les Trois Grands avait beau avoir scellé un pacte pour s'assurer que plus aucun de leurs enfants ne déclencheraient de guerre, le monde ne se remettait pas de la dernière. Garance n'était pas la seule à avoir souffert de celle-ci. Et puis, à quoi bon garder espoir ? C'était l'espoir qui avait amené Garance à s'engager sur un coup de tête dès le lendemain de Pearl Harbor, et c'était l'espoir qui l'avait tué d'une balle en pleine tête il y avait trois ans. L'espoir n'amenait à rien. Plus tôt je mourrais, plus vite je me sentirais libre dans ma réincarnation.

- Et donc, c'est libre ici ?
- Ouais, ma copine m'a dit qu'une de ses sœurs y venaient autrefois pour s'y entraîner. C'est un coin tranquille tu verras. Tu pourras y faire tes...trucs martiaux je sais pas tr...
- Merci Michael.

Je n'aurais su dire depuis combien de temps je m'étais transformée en zombie. Je passais la majorité de mon temps dans la cave, recroquevillée dans un coin, entre le sommeil, la vie et la mort. Je sortais parfois, toujours de nuit, pour redonner un peu de vie à mon fraisier me nourrir quand c'était nécessaire. Je n'avais plus entendu personne depuis trop longtemps, encore moins vu un pensionnaire. Celui qui se tenait là ne m'avait pas vue : malgré la lumière, je me dissimulais dans l'ombre.

Le temps m'avait échappé, mais je savais pour sûr qu'il n'était pas à la Colonie quand Garance y était encore. Il avait la peau blanche comme le lait, des petits yeux perchés sur des pommettes encore enfantines, un regard froid et un sourire absent. Une sorte de sérieux juvénile s'échappait de ses traits, une complète maîtrise de soi alors qu'il ne devait pas avoir plus de quinze ans : en pleine adolescence mais déjà des airs d'adulte.

Je m'attendais à ce qu'il trouve le phonographe et le remplace par un quelconque punching-ball sur lequel se faire les mains, mais il n'en eut pas besoin. Sans quelconque musique, il se mit à danser, une danse de combat, donnant des coups de pied plus hauts que ce que je n'avais jamais vu. J'ignorais si cette danse était bien efficace, ou si les coups pourraient vraiment affecter celui qui les recevrait, mais je n'osais pas dire un mot, pas commenter. Son ballet aérien n'avait rien à voir avec celui que nous dansions, Garance et moi. Le notre était élégant, sensuel, gracieux, léger. Le sien débordait d'une énergie que je n'aurais pas cru pouvoir s'échapper du corps d'un adolescent au physique si paradoxal. Une sorte de colère maîtrisée, de combativité intense mais retenue. C'était magnifique à voir. Je ne pouvais pas me permettre de rompre le charme.

J'avais presque regretté que cela se termine. Le demi-dieu inconnu était sorti de la cave, et, pour la première fois depuis longtemps, j'avais osé sortir à la lumière du jour pour le suivre l'espace d'un instant. J'ignorais ce qu'était exactement cette danse ou technique de combat, mais je voulais apprendre. Je n'avais jamais vu personne à la Colonie combattre le vide avec autant d'élégance et de férocité, autant de souplesse et de force, autant d'agilité et d'équilibre. J'ignorais qui pouvait bien être son parent olympien, lui aussi certainement, mais ça n'enlevait pas au fait que sa manière de se mouvoir quand il s'entraînait...c'était véritablement un don.

- Apprend-moi.

Je devais faire peur à voir. Depuis combien de temps n'avais-je pas réellement profité de la lumière du soleil ? Depuis combien de temps n'avais-je pas mangé autre chose que des baies ? Même moi, je savais que je devais ressembler à un fantôme, était-ce vraiment étonnant que l'adolescent qui m'avait fait face ait manqué de s'enfuir quand il m'a vue ?

- D'où tu sors toi, comme ça ?

Son visage perlait encore de la sueur de son entraînement. Son dernier coup de pied arrière avait bien failli toucher le plafond de la cave.

- De nulle part. Je veux apprendre à danser comme toi tu le fais.

Il avait haussé un sourcil surpris, comme si peu de gens lui demandait de faire des démonstrations de son art, encore moins de lui apprendre.

- Tu es sûre de toi ? La plupart des sang-mêlé n'aiment pas le corps-à-c...
- Je ne suis pas une sang-mêlé. Je suis une dryade, et je veux apprendre à me battre.
- Je croyais que les nymphes ne sa battaient pas.
- Tu veux m'apprendre, oui ou non ?
- Je suis pas contre l'idée, mais l'endroit est trop petit pour être deux à faire du taekwondo. Qui plus est, tu ne sembles pas être en paix intérieure, ton esprit est troublé, tu n'y arriverais pas. Et puis, on dirait que tu pourrais tomber à tout moment.
- Ca, ce n'est pas un problème. Je sais où on pourrait combattre tranquillement sans que personne ne nous dérangent. Pour l'esprit troublé, eh bien, ça te fera une première leçon si tu juges ça nécessaire. Quant à tomber, ne t'y fais pas, je tiens très bien sur mes deux...

Je m'étais effondrée au milieu de la cave. Je n'avais plus parlé autant ni tenue debout autant de temps depuis trop longtemps : c'était trop d'énergie pour les réserves de mon corps. Le demi-dieu dansant m'avait emmenée à l'infirmerie alors que je tournais à un vert peu naturel (et, sachant que les dryades ont de la chlorophylle dans les veines, ce n'était pas peu dire) et j'avais fini par m'évanouir. Je m'étais réveillée je-ne-sais trop combien de temps plus tard, sous les regards inquiets de Chiron et de ma mère. Elle semblait en aussi mauvais état que moi dans la cave, cheveux grisonnants, traits tirés et yeux tombants : on aurait dit qu'elle avait pris cinquante ans humains.

Chiron m'a raconté que personne n'avait eu de nouvelles de moi depuis quinze ans, que mes sœurs et ma mère avaient remué les Bois et la Colonie entière pour me trouver, en vain. Les Esprits de la nature ne sont pas des être nocturnes, et encore moins souterrains : ils n'avaient aucune chance de me trouver. Maintenant que j'étais de nouveau de retour parmi eux, ils feraient en sorte que la transition temporelle se fasse à son rythme, et que je puisse de nouveau me sentir comme chez moi. Ma mère n'avait pas dit un mot et avait juste pris ma main : dès l'instant où ses doigts avaient effleuré ma peau, elle avait fondu en larmes. Je n'avais pas osé rompre son silence.

Au bout de deux semaines, les rejetons d'Apollon m'avait autorisée à quitter l'infirmerie en me demandant de leur dire où est-ce que j'allais au cours des prochains jours, afin de s'assurer que j'allais bien : à mon avis, c'était plus pour me fliquer. J'avais demandé le nom de celui qui m'avait amenée ici. Le gosse d'Apollon qui s'occupait de moi, un certain Richard Starkey, avait haussé un sourcil d'incompréhension : « Le Nippon ? » J'avais acquiescé. « Tsuyo, bungalow 11. Mais il sera probablement aux Arènes. »

Effectivement, il y était. Quatre gosses l'attaquaient en même temps au corps-à-corps, et il les repoussait tous un par un d'une seule paume. C'était impressionnant de le voir éviter leur coup avant de les mettre à terre d'une frappe dans le dos. Les quatre mordaient la poussière, mais ils n'abandonnaient pas pour autant et revenaient à la charge. L'un d'eux, lèvre en sang et bleu sur le bras, s'empara alors d'une des épées d'entraînement et vint l'attaquer par derrière. « Et ça, tu peux l'éviter, le bridé ? T'es qu'un ennemi ici, tu seras jamais un vrai sang-mêlé. Pour ça, faut du sang humain. » Ses trois comparses s'étaient relevés, pas en très bon état il faut l'avouer, mais assez pour rire et se mettre à lyncher Tsuyo avant de quitter l'arène.

Je m'étais précipitée pour l'aider, mais il avait refusé mon aide. Il m'avait expliqué qu'il avait l'habitude et que ce n'était pas la première fois que la bande s'en prenait à lui. Comme il était japonais et que la guerre n'était terminée que depuis quatorze ans, il pouvait comprendre ce que ressentait les autres demi-dieux : ils étaient nombreux à avoir perdu un membre de leur famille durant les années 40s. Tsuyo n'y était pour rien, c'était une évidence même : il devait à peine avoir vu le jour quand Hiroshima et Nagasaki avaient été bombardées. Mais il continuait d'encaisser sans rien dire : il essayait de positiver en se disant que ça le rendait plus résistant face à l'adversité. C'était ça, ma première leçon : pour faire la paix avec moi-même, il fallait que j'arrête de combattre tous ceux qui s'opposaient à moi.

Le plus dur, ça me semblait déjà de trouver la source de mes troubles. J'en avais voulu au monde entier, puis, comme Tsuyo, j'avais arrêté de me battre pour laisser le monde me détruire. Quand je le lui avais expliqué, dans notre grotte à mi-chemin des collines de l'est, il m'avait tapé sur les doigts : « Non, tu as tort Xylia. Moi, je n'ai pas laissé les autres me détruire. Je les ai laissé me rendre plus fort. », « Mais ils t'ont frappé jusqu'à ce que tu sois presque inconscient ! Comment tu peux dire ça ? », « Regarde moi bien, petite dryade. Que vois-tu dans mon regard ? Est-ce que j'ai l'air aussi détruit que toi dans cette cave ? Est-ce que j'ai l'air de vouloir me venger ou de ressentir une quelconque haine envers eux ? », « Non. Je ne comprends pas. », « Etre en paix avec soi-même, ce n'est pas accepter que l'on peut être battu et se laisser faire. Ca, c'est abandonner. Toi, tu as abandonné. Moi je n'ai pas abandonné. J'ai compris que ma voie ne reposait pas avec eux, que mon avenir ne passait pas par une victoire ou une défaite contre eux. Etre en paix, c'est savoir discerner ce qui a de l'intérêt pour toi ou pas. Dis moi, Xylia, quelle est ta voie ? ».

- Je... Je... Je n'ai pas de voie. Je ne peux pas la connaître comme un enfant d'Apollon. Je n'ai pas de discernement. Je n'ai pas l'intelligence et l'esprit d'analyse d'un enfant d'Athéna ou de Némésis. Je ne peux gagner ni être vaincue. Je n'ai pas la volonté ni l'esprit guerrier d'un enfant de Niké ou d'Arès. Mais même si je vois pas l'avenir, même si je ne suis pas intelligente, même si je ne suis pas une combattante, ça ne signifie pas que je n'ai pas de destinée, ça ne signifie pas que je ne peux pas savoir ce qui est juste ou non, ça ne signifie pas que je dois rester pacifiste et me faire abattre au moindre coup de vent. Je peux choisir ma voie. Je peux comprendre le monde. Je peux me battre. Et j'ai choisi : ma place est avec les sang-mêlé. Ce n'était pas ma mère et mes sœurs qui m'empêchaient de sortir des Bois, c'était moi. Je suis sortie. Plus rien ne me retient de vivre. Mon destin, d'une manière ou d'une autre, est ici.
- Bien. Nous pouvons commencer l'entraînement.











Ce fut les cinq mois les plus intenses de toute ma vie. Avant même de me lancer dans un quelconque combat contre Tsuyo, il fallait que j'apprenne à tomber, à me relever en évitant ses coups, à trouver mon centre de gravité et à garder mon équilibre lorsque j'esquivais. Tsuyo était un maître sévère, qui se fichait pas mal de mes courbatures ou de ma fatigue. Par instant, je comprenais pourquoi les autres pensionnaires ne l'aimait pas : en-dehors de ses origines, il était froid, parfois brutal, clairement associable et avait un comportement détestable. Je me demandais même pourquoi il avait accepté de m'entraîner. Et puis, je me rappelais que tout ça, c'était juste un test. Il se comportait comme un connard avec moi pour trouver un moyen de me déstabiliser, de trouver une faille dans ma défense dans laquelle il pourrait s'engouffrer pour me mettre au tapis. Il ne fallait pas que je cède. Tsuyo n'était pas pédagogue, mais il n'en restait pas moins un bon professeur.

Tsuyo était un permanent. Je ne savais pas grand chose au sujet de son parent humain mais ça ne devait rien avoir de joyeux. Des rumeurs circulaient sur sa mort en Corée du Sud, durant la guerre, mais je n'osais pas questionner le demi-dieu à ce sujet. Il paraissait qu'il ne le connaissait même pas en plus. Qui plus est, il était préoccupé par d'autres affaires. Âgé de seize ans bientôt (son visage asiatique le faisait paraître plus jeune), il espérait que sa première quête lui permettrait d'être reconnu par son parent divin. Indirectement, je me demandais si ça ne lui permettrait pas également de savoir lui aussi où il allait, d'avoir un point de repère.

Tsuyo ne fut pas reconnu à sa première quête, ni à sa seconde, même s'il était sorti victorieux des deux. Désormais, nous nous battions ensemble. Après trois ans d'entraînement, je n'avais certes pas atteint son niveau, mais je me débrouillais pas si mal pour ne pas me faire défoncer à chaque fois. Je n'avais juste jamais gagné. Mais quand Tsuyo est rentré de sa troisième quête à la fin de l'été 1964, sans se faire connaître par son parent divin, j'avais compris que, contrairement à ce qu'il me disait, il n'était pas en paix avec lui-même. Dès notre premier combat après son retour, j'avais senti toutes ses faiblesses, et j'étais parvenue à le mettre à terre en bien trop peu de temps étant donné son niveau. Lui qui prétendait connaître sa voie commençait à abandonner lui aussi. Le but qu'il s'était fixé, c'était d'une manière ou d'une autre rendre fier son père ou sa mère pour qu'il le reconnaisse. Plus le temps passait, moi ça avait de sens de fournir autant d'efforts dans des quêtes où il savait que la plus grande récompense ne serait pas au bout.

Je n'étais pas bon professeur, j'étais élève. Je ne pouvais pas lui apprendre à trouver sa voie comme il m'avait aidé à trouvé la mienne. Ce que je désirais le plus au monde, c'était d'aider les sang-mêlé, tous autant qu'ils sont, à trouver leur chemin dans la vie. Mais si je n'étais même pas capable de venir en aide à mon maître, qu'est-ce que je donnerais une fois mon entraînement achevé ?

J'avais commencé à de plus en plus déserter nos entraînements et duels au quotidien pour me réfugier dans les livres que je trouvais. Si Tsuyo ne savait pas qui était son parent divin, je finirais tôt ou tard par trouver un moyen qu'il sache qui était son ascendant. J'avais ainsi entrepris de répertorier tous les dieux et déesses qui pouvaient correspondre au personnage. Je n'aurais jamais cru que le panthéon grec pouvait s'étendre autant, je n'en voyais pas la fin. A la fin de l'été, j'étais aux anges de pouvoir lui remettre la liste tant attendue de tous les dieux possibles. Je ne voulais pas qu'il passe l'année à se demander quelle quête il serait le plus à même de mener pour rendre fier un des noms de la liste. Son esprit était troublé : il avait besoin de repos.

Tsuyo n'était jamais revenu à la Colonie. En juin 1965, il s'était engagé pour rallier les bataillons de l'armée de terre américaine pour lutter contre les Vietnamiens communistes. Tout ce que j'avais eu de lui, c'était un message-Iris, alors qu'il était dans la cale de son bateau : « Arès, j'en suis sûre Xylia. Avec moi dans leurs rangs, on va la gagner cette guerre, et plus personne ne me traitera de tous les noms pour être sino-américain ! »

Son corps n'avait pas été retrouvé, brûlé par les gaz napalm. Lorsque les enfants d'Athéna travaillaient sur son linceul, ils m'avaient demandé conseils. Peu de gens connaissaient Tsuyo en-dehors de moi à la Colonie, et ce n'était pas parce que la majorité des pensionnaires le détestait qu'il n'aurait pas droit à la cérémonie qu'il aurait voulue. Quand les demi-dieux ne sont pas reconnus, on trouve un moyen de personnaliser leur linceul avec des choses qu'ils aiment. Garance, si elle n'avait pas été reconnue, ça aurait été des notes de musiques. Pour Tsuyo, tout le monde se disait que le mieux était de représenter une quelconque prise d'art martial. J'avais fusillé du regard l'Athéna qui avait évoqué l'idée. Il n'y connaissait rien et n'aurait jamais su représenter une vraie prise.

- Tsuyo a été déterminé. C'est un fils d'Arès. Son linceul sera comme celui de ses frères.



- Je suppose que tu vas revenir parmi nous maintenant que tu as pris conscience que rien n'était éternel de l'autre côté, n'est-ce pas ?

Ma mère rayonnait. Les deux personnes auxquelles j'avais le plus tenues en-dehors des bois étaient mortes dans des conditions affreuses, tuées par l'Homme et même pas les monstres habituels. C'était les plus belles preuves selon elle que je ne pourrais pas être heureuse dans le monde réel. Mais justement, tout ce qui en faisait sa saveur, c'est qu'il était réel. La forêt, c'était merveilleux, mais ça relevait d'un fantastique, d'une utopie qui aurait pu être considérée comme un mythe si je ne savais que les mythes étaient vrais.

- Quitte à vivre éternellement, je préfère encore vivre avec ceux qui savent rire.

Ca avait brisé ma mère en milles morceaux. Ses cheveux qui étaient parvenus à retrouver leur couleur d'antan s'étaient effrités et elle s'était effondrée, raide morte. La forêt avait murmuré son nom, une douce brise avait ramassé ce qui restait d'elle et elle était partie se réincarner ailleurs. J'aurais dû me sentir triste d'avoir perdu ma mère, mais ce que je ressentais, c'était une forme de soulagement : j'étais libre. Enfin, pleinement, réellement libre de parcourir la Colonie comme je le voulais.

J'ai pris la tête de notre fraternité. De toutes mes sœurs, j'étais celle qui côtoyais le plus au quotidien la Colonie et la seule à savoir comment elle fonctionnait. Ma mère vivait à Long Island depuis le déménagement du Camp des sang-mêlé depuis le Royaume-Uni, elle avait toujours refusé que l'on se lie aux demi-dieux. Vivre en autarcie, c'était fini. D'une manière ou d'une autre, les vies de nymphes et celles des demi-dieux étaient liés, continuer d'ignorer l'autre n'était pas un bon moyen de prospérer.

Dès le début des années 70s, nous avons ouvert les Bois aux pensionnaires. Désormais, les entraînements et événements pouvaient également y avoir lieu. Les dryades et autres nymphes des bois participeraient activement à la vie de la Colonie. Ce n'était pas parce que nous pouvions pas quitter l'enceinte du Camp que nous devions pas venir en aide à ces semi-mortels, semi-divin.

L'aspect de la Colonie a beaucoup changé au cours des dernières années. Avec l'arrivée de Monsieur D. comme directeur, le Pacte des Trois Grands et l'ouverture des Esprits de la Nature sur le reste de la Colonie, l'atmosphère de la Colonie est devenue bien plus sympathique, calme et pacifiste. En un mot, familiale. Je passe le plus clair de mon temps avec les sang-mêlé. Sans être Chiron, j'essaie au maximum de les guider sur leur voie, pleinement consciente que la vie des demi-dieux n'a rien d'aisé.











Xylia a un cœur tendre et beaucoup d'amour pour tout ceux qu'elle rencontre. De mémoire, elle n'a pas le souvenir d'avoir déjà haï quelqu'un, pas m'aime ceux qui s'étaient attaqués à Tsuyo car celui-ci lui a appris à ne pas haïr. C'est grâce aux enseignements du fils d'Arès qu'elle en est là où elle en est aujourd'hui, rayonnante et chaleureuse. Grâce à lui, elle a appris à ne jamais baisser les bras, et elle ne s'est plus jamais abandonnée comme elle l'avait fait depuis qu'elle suit ses entraînements.

Il lui arrive de se demander si son esprit est réellement en paix avec elle-même étant donné qu'elle a indirectement causé la mort de sa mère en lui brisant le cœur. Ses remises en question sont peu nombreuses mais tournent en général vers ce sujet. Le plus souvent, elle se rassure en se disant que les Bois de la Colonie n'en seraient pas là aujourd'hui si sa mère ne s'était pas effacée. Dans le fond, elle a conscience que ce n'est pas une bonne chose, mais lancer un regard à son monde depuis la Colline du pin de Thalia...Ca la rassure sur ses actes.

Xylia met tout son cœur dans ce qu'elle entreprend. A l'initiative de beaucoup des projets de la Colonie, elle a permis que la cave de la Grande Maison sont réaménagée en extension de l'infirmerie en ouvrant plusieurs fenêtres, a aidé à l'installation du nouvelle Oracle dans la grotte où elle s’entraînait avec Tsuyo, entre autre. Elle donne beaucoup de sa personne et ne s'avoue jamais vaincue. Elle n'est pas franchement débrouillarde, mais, quand elle met le cœur à la tâche, elle peut faire des merveilles.

Elle se sait peu intelligente et pas toujours très sage, mais elle espère avoir acquis le discernement pour savoir ce qui est bon ou non pour ses sœurs dryades et la Colonie. Chiron admire énormément le courage dont elle a fait preuve pour en arriver jusque ici et l'a donc invitée à siéger au conseil en tant que représentante des nymphes de la forêt, tout comme Grover Underwood a été nommé pour représenter les satyres.

Il lui arrive parfois de se demander ce qu'il y a en-dehors de la Colonie et si elle pourra un jour effectivement voir les plages de Normandie promises par Garance. Elle sait que sa place est ici, mais ça ne l'empêche pas de garder une âme aventureuse. Quelque part, c'est sa curiosité enfantine qui l'a amenée à en être là où elle est aujourd'hui. Toujours souriante, toujours là pour aider. C'est sa devise au quotidien. A sa manière, elle illumine la Colonie comme Garance a illuminé sa vie.













Si d'aventures vous vous baladez à la Colonie et que des flammes surgissent dans le lointain, ne craignez rien : c'est simplement la chevelure rousse de Xylia. Volumineuse et bouclée, elle illumine à elle seule l'ensemble des Collines. Jusqu'à ce que Xylia se mette à sourire, parce que, dès lors, ce sont vos cœurs qui se réchauffent. Bouches en cœur, lèvres roses et fines, elle ne manque pas une raison d'éclater de rire. Avec sa peau légèrement verte parcourue de taches de rousseurs, on l'a plusieurs fois comparé à un certain personnage de comics.

Quand elle s'est renseignée sur le fameux personnage, la dryade n'a pas compris où était la comparaison. Elle n'a rien d'aussi "sexy" que Poison Ivy. Petite et menue, Xylia ne démarque pas par un corps aux courbes avenantes. A ses yeux, c'est même un avantage pour les sports de combats. Elle se déplace plus vite, est plus souple et plus agile. Sous ses bras tachetés de sons, la jeune fille est plutôt musclée.















Elle ne s'y est plus exercée depuis un moment, mais Xylia se débrouille plutôt bien en français. Elle n'a jamais cherché à apprendre la japonais pour communiquer avec Tsuyo car il parlait parfaitement bien anglais.

Jour après jour, elle continue de s'entraîner au taekwondo et s'exerce depuis à d'autres arts martiaux requérant un combat au corps à corps. Elle est ainsi ceinture noire de taekwondo depuis quelques années maintenant, et fais du mieux qu'elle peut pour foutre des roustes aux pensionnaires en jiu-jitsu et karaté. La majorité du temps, comme elle ne fait que l'enseigner, elle n'est pas en droit de les combattre, ce qui la frustre un peu : c'est toujours amusant de rétamer un peu les grands causeurs.

Elle traîne souvent à l'infirmerie pour aider les enfants d'Asclépios et d'Apollon à soigner les blessés. Grande amie d'Hope, elle aime à se mettre à danser quand cette dernière met de la musique pour détendre l'atmosphère. Même si elle ne partage pas tous les goûts de la fille d'Asclépios (elle est très vieux jeu lorsqu'il s'agit de musiques) elle adore tourbillonner sur la mélodie. A ses yeux, la danse est une manière de plus d'alléger un peu les esprits des corps malades. Parfois, avec ses sœurs, elles organisent des spectacles de danses à l'amphithéâtre.

Xylia aime énormément les fruits des bois que protègent ses sœurs, et il lui arrive très souvent d'aller piquer quelques mûres dans leurs buissons quand elles ont le dos tourné. Parce qu'elle considère que tout ce qui est bon devrait être partagé, elle prend très souvent plus que sa gourmandise n'en veut pour en donner aux autres. Elle ne refuse jamais à un pensionnaire de goûter ses fraises des bois.

Elle a abandonné très rapidement l'idée de chercher ses origines. Néanmoins, elle sait avec certitude que son nom est d'origine grecque et qu'il signifie "de la forêt". Sa mère avait fini par se dire qu'elle pourrait lui révéler les origines sur on père, mais elle était morte avant. Même si Xylia l'ignore, elle est la fille d'un demi-dieu, fils d'Hermès, d'où sa proximité avec les pensionnaires.











A part Garance, pouvoir enfin quitter les Bois m'a permis de découvrir d'autres nymphes, celles du lac de la Colonie. Si je suis loin de toutes les apprécier car leur personnalité diverge parfois beaucoup trop avec la mienne, je me suis tout de même liée d'amitié avec certaines, à commencer par Daithe (Naji2807). De simple connaissance à qui l'on sourie poliment, j'ai fini par devenir son amie autour des malades de l'infirmerie. Je passe souvent retrouver la naïade au lac le soir avant de retourner dans les Bois (le plus souvent, j'apporte également quelques fraises dont Daithe raffole)

Un soir, alors que je rentrais auprès de mon fraisier, j'ai senti un trouble dans la forêt. Quelqu'un y était entré par effraction, ce qui signifiait qu'un inconnu avait pénétré dans l'enceinte de la colonie. S'il s'agissait d'un monstre qu'un sang-mêlé y avait fait pénétré sans mon autorisation, il fallait que je règle le problème tout de suite. Je n'en eus pas besoin. Il n'y avait pas de problème. Il n'y avait qu'un muet égaré, un petit enfant qui ne devait pas avoir plus de dix ans. En temps normal, je l'aurais guidé jusqu'à la sortie des bois (il arrivait parfois que quelques personnes pénètrent sans le savoir ici), mais il sentait l'odeur caractéristique des sang-mêlé. C'était encore faible parce qu'il était jeune, mais elle était bien présente. C'est ainsi que j'ai fait la connaissance de Mateo (Nithael). J'ignore encore qui est son parent divin, mais, comme avec Tsuyo, je n'en démords pas : je trouverais.

(à compléter)

[Springbloom]

So, je vous présente Xylia, j'aurais jamais cru que je ferais une fiche aussi longue pour une dryade bruh x) J'aurais pu plus développer les dernières parties mais je trouve que l'histoire se suffit en elle-même pour comprendre le personnage, au pire j'éditerais.

@Lièvre-de-mars : j'arrive un peu en retard pour finalement lire tes fiches Enfin ta fiche en fait, anyway x) Tes deux petits jumeaux sont acceptés, pas toujours facile de suivre l'histoire racontée par un hyperactif, heureusement que Georges est plus claire x) Les deux se complètent bien je trouve, même si je dois t'avouer que j'aurais bien aimé savoir comment Eos en était arrivée à côtoyer leur père. Well, j'ajoute ça à la liste des inscrits ^^

[Lievre_de_Mars]

Morgane: merci !

[ChapelierFou]

Morgane: Très jolie casting pour le personnel de la Colonie, et tout est très clair et très bien présenté, bravo !
Ta nymphe est très mignonne et badass en même temps, très bon mélange ! C'est triste tout ces gens qui sont morts, je les aimais bien aussi En tout cas j'espère qu'elle pourra déplacer son fraisier pour accompagner les demi-dieux pendant les quêtes

Lievre: Très jolie fiche, on va former une belle famille

[Springbloom]

Yo tout le monde, je viens proposer un petit quelque chose pour ceux qui ont posté leurs fiches ^^

Nous sommes actuellement à 55 personnages inscrits dont 21 n'ont pas encore de fiches postées. Le ratio parait immense comme ça, mais ça fait toute de même 34 personnages jouables qui attendent sagement que je lance le premier event. Du coup, je viens de poster un petit sondage là haut pour vous, sachant que nous sommes d'accord pour dire que si j'ouvre le RPG la semaine prochaine, il ne s'agira que d'un événement mineur (je n'ai pas encore fini mes fiches pas plus que la trame complète du RPG) pour que vous ne vous ennuyez pas trop à attendre ^^

[Amnesia-x]

Hey salut la p'tite communauté des RPgistes
Il y a de nouveaux persos et superbes fiches et alors j'adore il y a Mike et Max de Stranger things !!! Je ss déjà sûre qu'Aaron va les aimer ;p Bon il faut que je lise toutes ces nouvelles fiches maintenant ^^ Morgane, ta présentation du personnel est vraiment sympa, ça fait classe avec les portraits en médaillon.

[Springbloom]

Yo, back again ^^

Pour l'instant, vous êtes partagé au niveau du sondage même s'il y a clairement une majorité pour lancer un event la semaine prochaine (je précise juste ici que je ne lancerais rien tant que je n'aurais pas fini mon dernier fichu DM sur lequel je bosse là).
Comme je suis du genre à vouloir toujours contenter tout le monde, parmi ceux qui ont voté "quand tout le monde aura posté au moins une fiche", ceux qui n'en ont effectivement pas postée, manifestez vous en me disant dans combien de temps vous estimez que vous pourrez poster ^^

[ChapelierFou]

Edit: j'ai effacé la fiche que j'avais posté ici parce qu'elle est en reconstruction totale, je le reposterai quand elle sera prête

[Springbloom]

Alors, j'ai tout lu hier soir mais je ne réponds que maintenant @ChapelierFou. Il y a plein de trucs bien dans ta fiche, mais également plein de trucs que je ne peux pas ignorer. Je n'ai aucun problème avec le fait que tu veules faire un personnage d'origine juive mort durant la Seconde Guerre qui serait revenue à la vie, mais ton scénario de résurrection n'est pas possible. Le RPG se passe certes en théorie après les Héros de l'Olympe, mais il n'existe pas dedans pour de multiples raisons : éviter les spoils, intrigues non compatibles, personnages supplémentaires de l'univers à gérer entre autres. De fait, Cassiena ne peut pas avoir passer les Portes de la Mort ou avoir prêté allégeance à Gaïa pour la simple et bonne raison que Gaïa ne s'est pas éveillée.

Au début du RPG, les Portes de la Mort vont effectivement s'ouvrir pour d'autres raisons et là elle pourrait passer, mais puisque tu veux qu'elle soit sortie depuis 6 ans, ça ne colle pas à la trame. On peut essayer de trouver des solutions ensemble, mais donc pour le moment je ne peux pas accepter ta fiche.

PS : je ne suis pas non plus certaine d'avoir compris quel était le défaut fatal du personnage, parce que son histoire ne reflète pas trop son impulsivité potentielle :/ Et s'il s'agit de ses flashbacks, c'est une faiblesse, pas un défaut fatal.

@All : J'ai pas mal de trucs à faire en ce moment (genre fini mon devoir et le RP' de Nuit des Wild Nights), mais le prochain truc que je ferais ici c'est de reposter la FAQ complète avec tout ce qui est questions sur l'univers, la Colonie etc.

[ChapelierFou]

Bon, tant que la première partie peut rester c'est le principale, parce que je sais pas ce que j'aurais fait sinon X)
Pour les Porte de la Mort, désolée, j'avais pas retenue cette partie... On peut en discuter par MP? Parce que je t'avoue que là comme ça, je ne vois pas trop d'autre manière de revenir à la vie dans cet univers et je veux pas spoiler plus ...
Pour son défaut fatale c'était plus ses flashbacks effectivement, mais tu as raison, c'est pas exactement pareil ^^'. Du coup j'y réfléchis, mais j'imagine que ce sera plus sa colère ou un truc comme ça.

[Cassy33]

Coucou Morgane, je passe juste en coup de vent pour te prévenir que je ne pourrai pas poster la fiche d'Alek avant début mai. Je n'ai pas oublié le RPG, mais j'ai dû mettre la rédaction de ma fiche en pause à cause de mes exams ^^ Mon mois d'avril étant particulièrement chargé (j'ai des DM à rendre, des exams en temps limité la semaine prochaine, et un oral le 29), j'ai voté pour la deuxième option puisque je ne pourrai pas rp avant le mois de mai. Du coup je ne participerai pas à l'événement mineur, mais je me rattraperai au prochain quand je serai enfin débarrassée de ces maudits partiels J'en profiterai aussi pour lire les fiches que j'ai loupé et les dernières informations que tu as présenté
Bon courage pour ton DM d'ailleurs, et pour tous ceux qui sont également en période d'exams ^^

[Springbloom]

Coucou Morgane, je passe juste en coup de vent pour te prévenir que je ne pourrai pas poster la fiche d'Alek avant début mai. Je n'ai pas oublié le RPG, mais j'ai dû mettre la rédaction de ma fiche en pause à cause de mes exams ^^ Mon mois d'avril étant particulièrement chargé (j'ai des DM à rendre, des exams en temps limité la semaine prochaine, et un oral le 29), j'ai voté pour la deuxième option puisque je ne pourrai pas rp avant le mois de mai. Du coup je ne participerai pas à l'événement mineur, mais je me rattraperai au prochain quand je serai enfin débarrassée de ces maudits partiels J'en profiterai aussi pour lire les fiches que j'ai loupé et les dernières informations que tu as présenté
Bon courage pour ton DM d'ailleurs, et pour tous ceux qui sont également en période d'exams ^^

Aucun problème de mon côté, courage à toi dans tes épreuve (et merci de tes encouragements aussi duh). On t'attendra pour le Capture l’Étendard

@All: J'en ai fini avec les Wild Nights, il me reste mon devoir, je posterais un petit event' ce weekend pour que vous puissiez démarrer ^^ A samedi

[Cassy33]

Coucou Morgane, je passe juste en coup de vent pour te prévenir que je ne pourrai pas poster la fiche d'Alek avant début mai. Je n'ai pas oublié le RPG, mais j'ai dû mettre la rédaction de ma fiche en pause à cause de mes exams ^^ Mon mois d'avril étant particulièrement chargé (j'ai des DM à rendre, des exams en temps limité la semaine prochaine, et un oral le 29), j'ai voté pour la deuxième option puisque je ne pourrai pas rp avant le mois de mai. Du coup je ne participerai pas à l'événement mineur, mais je me rattraperai au prochain quand je serai enfin débarrassée de ces maudits partiels J'en profiterai aussi pour lire les fiches que j'ai loupé et les dernières informations que tu as présenté
Bon courage pour ton DM d'ailleurs, et pour tous ceux qui sont également en période d'exams ^^

Aucun problème de mon côté, courage à toi dans tes épreuve (et merci de tes encouragements aussi duh). On t'attendra pour le Capture l’Étendard

Merci Et j'espère bien ahah

[KiraOfShola]

Je poste ma fiche pour mes jumeaux dès que possible Morgane, disons que je bloque un peu dans l'écriture... Et du coup comme avatars j'ai pris Emma Mackey et Joe Keery (oui encoe un acteur de Stranger Things, j'ai pas fait exprès promis, je l'avais choisit il y a un bail xD)

[Springbloom]

Je poste ma fiche pour mes jumeaux dès que possible Morgane, disons que je bloque un peu dans l'écriture... Et du coup comme avatars j'ai pris Emma Mackey et Joe Keery (oui encoe un acteur de Stranger Things, j'ai pas fait exprès promis, je l'avais choisit il y a un bail xD)

Disons que je commence à déceler un certain pattern dans le choix de vos faceclaim x) On en est déjà à 5 acteurs de Stranger Things, je veux bien croire qu'on se retrouvera un jour avec tous (Et en plus j'aime pas cette série, farpait )

Well, j'ai ajouté tes résas, comme pour Cassy, vous stressez pas, on trouvera largement de quoi s'occuper à la Colonie en vous attendant ^^