La Guerre des Clans - Refonte - [Abandonné ?] — Supp le 01.12

Forum dédié à tous les jeux qui sont des RPG (Role Playing Games) en français : Jeux de rôle
Répondre
Elsa-Vercellino

Profil sur Booknode

Messages : 1827
http://tworzymyatmosfere.pl/poszewki-jedwabne-na-poduszki/
Inscription : lun. 27 mai, 2013 7:51 pm

Re: NOUVEAU RPG : La Guerre des Clans - Inscriptions Ouvertes

Message par Elsa-Vercellino »

naji2807 a écrit :Elsa je t'avoue que je ne connais pas cette série, mais que je ne connais l'actrice parce qu'elle a joué dans ma famille d'abord ^^
Et concernant tes questions je dois admettre que moi aussi je m'étais posé les mêmes en écrivant ma fiche, mais en fait, je pense que comme tu dis, c'est davantage la vision de mon perso, ses parents ne sont pas égoïstes et je ne doute pas que si quiconque avait besoin d'argent ou de quoi que ce soit d'autre, simplement, l'argent qu'ils gagnent leur permet de vivre bien, en gros ils ne sont pas aussi pauvres que d'autres Aphesiens, et ceux même si ils participent à l'aide des autres membres du clan, parce qu'ils travaillent tous les deux et qu'ils n'ont qu'une enfant donc peu de bouche à nourrir :) et en fait, je sais bien que Prior devra se battre, mais disons qu'elle a vécu dans un cocon, que même si elle sait que les membres de son clan sont souvent menacé par les Calpiens, elle a vécu dans sa bulle, elle va rarement dans les endroits où des combats pourraient avoir lieu, et en gros pour elle c'est un peu "lointain" ^^
Nithael a écrit :Elsa et Naji : Je valide l'explication de Naji concernant la vision que son personnage se fait de sa propre vie. Elle a tout justifié pour être inclu dans, effectivement, l'idée qu'Elsa se fait d'Aphesas et qui est la bonne. Donc pour moi il n'y a aucun inconvénient ! :mrgreen:
@Naji: Alright, ça tient parfaitement debout alors! (aa) Et c'est pas plus mal pour la diversité des personnalités des habitants d'Aphesas: après tout, c'est pas parce-qu'on est une communauté soudée que tout le monde a le même avis sur la solidité de cette communauté, justement. En tous les cas, sache que je suis pressée de voir comment ton perso évolue dans le clan du feu, et peut-être qu'il y aura quelques étincelles entre Prior et ma perso de temps en temps, on sait jamais! B) Et du coup, merci pour la petite validation Nithael, ça me rassure de voir que j'ai aussi une bonne interprétation de la population et des relations au sein d'Aphesas (vu que je suis entrain d'écrire ma fiche, j'ai pas envie de faire de contre-sens! :p).
Morgane_Chase a écrit :
Bonjour.
Je tenais d'abord à m'excuser, parce qu'au vu du nom du RPG, j'ai cru qu'il serait sur le livre, et ma seule pensée fut "Ah non, pas des chats" alors je l'ai évité.
HEUREUSEMENT, un éclair de génie m'a traversé l'esprit, j'ai cliqué, lu en diagonale, tombé sur Raava, fait a peu près cette tête :shock: , tout relu, et je me suis demandée à quel point je pouvais parfois avoir l'esprit un peu...Tête en l'air :lol: (c'est drôle parce que je vais prendre un garçon du clan de l'air, alors riez s'il vous plait, j'ai besoin d'amis)
Donc, sans trop de surprise, même si ça n'a rien à voir avec Avatar, je m'inscris (no kidding, j'ai que deux onglets ouverts, Booknode et Avatar Realms, ma vie est une vaste blague) avec un homme du clan des Orsiens, de la faction des Moines, ce qui semble tous nous arranger ^^
@Morgane: Déjà, WELCOOOOOOOOOOME! ♥ J'suis contente que tu reviennes faire des RPs avec nous! Ensuite, mdrr quand j'ai vu le nom du RP, j'ai eu exactement la même réaction que toi. J'ai pensé, "mais c'est quoi l'intérêt de faire un RP où on va jouer le rôle de chats?" (j'étais fan au collège, j'ai au moins les trois premiers cycles en bouquin, avec Etoile de Feu itou itou! XD). Bref, Nithael t'as vraiment de la chance que ma curiosité naturelle l'ait emportée sur les préjugés, sinon je n'aurais jamais pris la peine de lire la présentation, et encore moins envisagé de rejoindre ce RPG. (aa) #Faut pas nous faire des frayeurs comme ça.
Nithael a écrit :PS2 : Ne t'en fais pas, le RPG commencera après les examens de juin, donc il n'y a pas d'empressement à avoir. :ugeek:
@Nithael: Par contre, je tenais juste à dire que je suis généralement absente pendant la totalité du mois de Juillet. Genre, absente dans le sens où je pars un mois de chez-moi sans pause, et sans internet dans mon lieu de vacances! ^^' Donc bon, à chaque fois je promets d'essayer de me connecter, mais ça risque d'être très chaotique, je tiens à prévenir, surtout si on commence le RP aussi tard. :3
Nithael

Profil sur Booknode

Messages : 1282
Inscription : sam. 25 nov., 2017 7:33 pm
Localisation : In the Shallowness of the Abyss
Contact :

Re: NOUVEAU RPG : La Guerre des Clans - Inscriptions Ouvertes

Message par Nithael »

Elsa : Ne t'en fais pas, on commencera normalement dans le courant du mois de juin, et le premier gros évènement n'arrivera pas tout de suite, donc pas de stress. ;)
MorganeP79

Profil sur Booknode

Messages : 2255
Inscription : mer. 18 mai, 2016 6:08 pm

Re: NOUVEAU RPG : La Guerre des Clans - Inscriptions Ouvertes

Message par MorganeP79 »

Toc toc toc.
Le pivert à cogner trois coups.

Hey,
Ouiiii, je sais que j'avais dit que je ne m'inscrirais pas, mais après avoir relu la présentation, je dois dire que je suis forte intéressée! Et c'est à cause de vous, les filles (Naji, Eparm, Pau ET Tiine! :p) !
J'aime tellement les musiques que tu as utilisé, Pau!
Bon, du coup, je réserve une Velienne. Je ne sais pas encore l'âge ni l'actrice mais je te dis ça plus tard ;)
Dernière modification par MorganeP79 le mer. 16 mai, 2018 12:54 am, modifié 1 fois.
Nithael

Profil sur Booknode

Messages : 1282
Inscription : sam. 25 nov., 2017 7:33 pm
Localisation : In the Shallowness of the Abyss
Contact :

Re: NOUVEAU RPG : La Guerre des Clans - Inscriptions Ouvertes

Message par Nithael »

MorganeP79 a écrit :Toc toc toc.
Le pivert à cogner trois coups.

Hey,
Ouiiii, je sais que j'avais dit que je ne m'inscrirais pas, mais après avoir relu la présentation, je dois dire que je suis forte intéressée! Et c'est à cause de vous, les filles (Naji, Eparm, Pau ET Tiine! :p) !
J'aime tellement les musiques que tu as utilisé, Pau!
Bon, du coup, je réserve une Velienne. Je ne sais pas encore l'âge ni l'actrice mais je te dis ça plus tard ;)
Tu as cédé !!! :mrgreen:
Bienvenue ma petite Morgane sur la Guerre des Clans ! :ugeek:
Et merci pour les compliments sur ma présentation ! ;)
Je te réserve tout ça. :3
MorganeP79

Profil sur Booknode

Messages : 2255
Inscription : mer. 18 mai, 2016 6:08 pm

Re: NOUVEAU RPG : La Guerre des Clans - Inscriptions Ouvertes

Message par MorganeP79 »

Ouiii, mais je n'ai pas oublié le chantage, haha ;p
D'acc et il n'y a pas de quoi XD
Dernière modification par MorganeP79 le ven. 11 mai, 2018 5:57 pm, modifié 1 fois.
Nithael

Profil sur Booknode

Messages : 1282
Inscription : sam. 25 nov., 2017 7:33 pm
Localisation : In the Shallowness of the Abyss
Contact :

Re: NOUVEAU RPG : La Guerre des Clans - Inscriptions Ouvertes

Message par Nithael »

IMPORTANT :

Voici ce que j'ai rajouté en première page concernant la Maîtrise de la Terre :

Je vais également mettre une petite précision concernant la différence entre les minerais et les métaux :

En chimie, un métal est un élément (donc une matière faite tout entière du même atome), qui a un éclat brillant dit métallique, qui conduit la chaleur et l'électricité, et qui a tendance à former des cations. En pratique, un métal peut aussi être constitué de la fusion de plusieurs de ces éléments, et cela forme alors un alliage. En gros, même si l'or et l'argent dits natifs sont des minerais, on les trouve tellement peu sur terre et ce serait tellement complexe que vous ne devez pas les considérer comme tels. Prenez leur forme simple qui les catégorise comme des métaux. Ainsi, seul le Chef de Clan sait manipuler les métaux à l'état naturel comme issus d'une transformation industrielle.

Un minéral est un solide naturel homogène, caractérisé par une composition chimique précise, et constituant les roches terrestres. Ainsi, tous les minerais issus de la terre, de type diamant, quartz ou autres, sont maîtrisables à différents degrés par tous les Maîtres de la Terre. Après, vous ne trouverez pas ces minerais aux quatre coins de l'île, donc ne vous attendez pas à en maîtriser tous les jours.

Enfin, je conclurai par dire que la Maîtrise du Sable est effectivement une Technique Spéciale, et que donc il sera mis entre parenthèses (Technique Spéciale) pour toutes les techniques se rapportant à cette Maîtrise. C'est-à-dire que la technique des Sables Mouvants et celle du Nuage de Poussière ne sont pas des techniques de Maîtrise du Sable. Vous pouvez créer du verre à partir de Sable, mais pas à partir de poussière, car leurs compositions sont différentes. Conclusion : le Sable n'est pas de la poussière.
Tiine

Profil sur Booknode

Messages : 355
Inscription : ven. 17 nov., 2017 5:42 pm

Re: NOUVEAU RPG : La Guerre des Clans - Inscriptions Ouvertes

Message par Tiine »

Dune Silas

Image

Second fils du chef de la Terre
13 ans
Apprenti en maîtrise de la Terre (maîtrise des techniques faciles)


Image


Dune signifie la colline dans une langue ancienne. Je me suis toujours demandé pourquoi on m'avait donné ce nom. Pourquoi la colline ? Je suis plus important qu'une simple colline, et je veux être aussi imposant qu'une montagne !
Je suis le deuxième fils du chef de la Terre. Cela fait de moi ton prince. Je suis né un matin d'été, ma pauvre mère a mis 10 heures à me mettre au monde. Mais ça en valait la peine. Elle a pu donner vie à un autre héritier. Je dis autre car je ne suis pas le seul enfant, même si parfois j'aimerais que ce soit le cas. Mon frère se nomme Armaël, il a 22 ans.


Image


Comme tu peux le constater, il est bien plus vieux que moi. En vérité j'aime profondément mon frère...alors pourquoi est ce que je le déteste tant en même temps ?!

Être prince, c'est pas une mince affaire. Faut savoir bien se comporter en société. On nous l'apprend depuis qu'on est tout petit.


Image

Nous avons un régime spécifique pour notre entraînement, en tant que fils du chef. Dès notre deuxième cycle, on est dispensé de cours sur la Maîtrise à l'école, même si on suit tous les autres cours.
Pour ne pas perturber notre entraînement, notre père a décidé qu'on ne suivrait qu'un seul cursus, à savoir celui de notre Maître particulier. C'est lui qui nous enseigne à mon frère et moi la maîtrise de la terre. Enfin enseignait, parce qu'Armaël suit depuis plusieurs années un entraînement militaire assez dur. Mon maître n'arrête pas de me comparer à lui, toujours en train de radoter « Mon Prince, soyez plus ancré dans le sol, suivez l'exemple de votre frère » ou « Votre frère a été l'un de mes meilleurs disciples » et patati et patata....

Avant avec mon frère on passait beaucoup de temps ensemble. Notre maître nous entraînait séparément sauf pour les exercices de combat. J'adore me battre avec lui, parce que je sais que même si on a pas le même âge, je peux le battre. Enfin presque...parce qu'à chaque fois il gagne...mais il a accès à des techniques de combat qu'on refuse de m'enseigner sous prétexte que je suis trop jeune, alors je considère qu'il triche.

Puis il est devenu de plus en plus occupé. Il dit qu'il va à la rencontre des habitants, que c'est ça aussi être souverain. Pfff, il se la pète ouais ! Il joue le faux modeste en refusant que les gens se courbent devant lui quand il passe. Mais il a rien compris à la vie ! Être prince s'est aussi se faire respecter. Moi j'adore quand le peuple s'agenouille devant moi quand je passe, parce que ça veut dire qu'il me respecte. Maman était d'accord avec moi sur ce point là, même si elle adorait prendre la défense d'Armaël.
Ma mère est morte de maladie quand j'avais 8 ans. Mon père avait pourtant fait venir les meilleurs médecins de Velia pour la soigner, mais sans succès.
Je suis resté avec elle jusqu'à la fin, parce que ce que doit faire un prince. Il doit être fort dans les moments difficiles. Mais aussi parce que c'était le moins que je puisse faire pour ma mère, elle qui a tellement souffert pour me donner la vie et qui souffrait tellement de devoir la perdre.

Ma mère elle aurait tout fait pour me protéger, alors c'est à moi de me protéger maintenant. J'ai besoin de personne pour veiller sur moi, même pas mon frère. De toute façon même si j'en avais besoin (je dis bien MEME SI) bah il pourrait pas faire ça, il est trop occupé. Tss, je m'en fiche de toute façon.


Image

Parfois je regarde par ma fenêtre de chambre pour le voir s'entraîner. Mais va pas t'imaginer des trucs ! C'est pas parce qu'il me manque ! Non c'est...pour apprendre ses techniques de maîtrise ! Ouais voilà ! Et comme ça il verra que je suis le plus fort des deux.

Image

Je fais exprès de faire mes meilleures techniques devant lui ou quand il n'est pas loin. Oh bien sûr c'est pas pour qu'il me regarde, c'est pour lui montrer que faut pas me prendre pour un gamin. Je suis dur comme un roc. Faut pas oublier que même si nous sommes deux, il n'y en aura qu'un seul qui sera le successeur du chef. Un seul d'entre nous saura maîtriser le métal, et ce sera moi.


Image

Physique
Je suis un beau prince.
Quoi ? C'est vrai ! Pas la peine de me faire ces yeux là, si t'es moche, c'est pas ma faute. Ça veut juste dire que t'es pas de sang noble, mais c'est pas si grave...
Je mesure 1,50 mètres. Je vais continuer de grandir et de développer mes muscles, car quoi de plus naturel pour un prince d'avoir un corps fort et grand.

Je suis souvent pieds nus, surtout pendant les combats. Mon maître me dit souvent que c'est le meilleur moyen pour communiquer avec la terre. J'adore cette sensation, de pouvoir ressentir la moindre pierre sous mes pieds.

Image

Caractère
Je suis futé, je suis sûr que je serai doué en stratégie plus tard, quand je gouvernerai.
Je n'aime pas écouter les gens se plaindre, quand on veut résoudre un problème, on le peut. Un prince doit être exigent envers son peuple, sinon l'anarchie prendrait le dessus.

Image

"Je suis ton prince, respecte mon autorité."



Liens

Armaël: Il est mon frère de 9 ans mon ainé. Nous étions très proches lorsque j'étais plus petit mais maintenant, monsieur est occupé à jouer les grands chefs.
Nous nous voyons occasionnellement pour des combats organisés par notre maître ou simplement dans le palais.
Nous partageons lui, et moi un objet commun : une bague qui nous a été offerte par notre mère il y a quelques années, au début de sa maladie. Elle ressemble beaucoup à la chevalière de notre père qui fait office de bague de mariage.
C'est une bague faite de bois pour symboliser notre nom de famille, qui est aussi entourée d'un anneau argenté.

Image


L'argent symbolise la transparence, l'âme, mais aussi le pôle féminin. Ainsi, il nous rappelle à tout les trois ce que nous avons perdu et ce qui nous relie : l'amour d'Eudora, la reine des Calpiens.

Keegan: Le seigneur de la Terre, mon père. Nous lui devons le respect car c'est de lui que nous vient notre force et notre aptitude au combat. Même s'il n'a pas le temps de s'occuper de sa famille, un chef se doit d'imposer le respect et de montrer l'exemple en mettant toute son âme dans son travail.
Dernière modification par Tiine le mar. 15 mai, 2018 11:44 pm, modifié 3 fois.
Soragame

Profil sur Booknode

Messages : 1451
Inscription : dim. 13 nov., 2016 10:54 pm

Re: NOUVEAU RPG : La Guerre des Clans - Inscriptions Ouvertes

Message par Soragame »

Tiine: alors deja je valide l'Ava *-* de toute manière j'adore Tom Holland depuis que je l'ai vu dans The impossible, MAis à part cela j'aime beaucoup Dunes Et Don caractère un peu naïf, enfin je trouve sa manière de pensée un peu naïve c'est sûrement la façon du tu as rédigés Ta fiche qui fait penser ela Et justement je trouve qu'on rentre encore mieux dans le personnage, enfin bref du coup j'espère se j'aurais l'occasion de rp Avec Dunes a un moment donné ^^
Springbloom

Profil sur Booknode

Messages : 1499
Inscription : mar. 27 août, 2013 7:07 pm
Localisation : Probablement dans les salles obscures

Re: NOUVEAU RPG : La Guerre des Clans - Inscriptions Ouvertes

Message par Springbloom »

Je reviens à la charge parce que j'ai oublié de vous prévenir que le pivert cognait trois coups, mais tout le monde a le droit d'être sourd aux bruits de la nature parfois :lol:

Sinon @Naji2807, @Livreetvivre et @Florance, sachant que nos personnages sont tous Moines, je suis ouverte à tous potentiels liens, envoyez des MP!

Et @Nithael, je t'ai envoyé un mp' avec quelques questions et une proposition de lien ^^
naji2807

Profil sur Booknode

Messages : 8800
Inscription : sam. 05 févr., 2011 7:53 pm

Re: NOUVEAU RPG : La Guerre des Clans - Inscriptions Ouvertes

Message par naji2807 »

Pas de soucis pour moi Morgane_Chase, si tu as une idée de lien n'hésite pas :) et de mon côté j'attendrai ta fiche pour voir si j'ai une idee de lien :)
Tiine

Profil sur Booknode

Messages : 355
Inscription : ven. 17 nov., 2017 5:42 pm

Re: NOUVEAU RPG : La Guerre des Clans - Inscriptions Ouvertes

Message par Tiine »

Soragame a écrit :Tiine: alors deja je valide l'Ava *-* de toute manière j'adore Tom Holland depuis que je l'ai vu dans The impossible, MAis à part cela j'aime beaucoup Dunes Et Don caractère un peu naïf, enfin je trouve sa manière de pensée un peu naïve c'est sûrement la façon du tu as rédigés Ta fiche qui fait penser ela Et justement je trouve qu'on rentre encore mieux dans le personnage, enfin bref du coup j'espère se j'aurais l'occasion de rp Avec Dunes a un moment donné ^^
Merci Sora ! Oui c'est surtout qu'il a une façon de voir le monde très particulière et très différente de son frère (j'en dis pas plus, on verra à la sortie de la fiche d'Eparm ;) ) Merci pour ton retour sur ma fiche !
Springbloom

Profil sur Booknode

Messages : 1499
Inscription : mar. 27 août, 2013 7:07 pm
Localisation : Probablement dans les salles obscures

Re: NOUVEAU RPG : La Guerre des Clans - Inscriptions Ouvertes

Message par Springbloom »

Et voilà Cyrus ! Si jamais il y a un problème dans la fiche, prévenez moi ^^
Et d'ailleurs, je voulais savoir s'il serait possible de joueur sa soeur, Zhihui, en PNJ, voire en personnage joueur si possible, si l'on manque de personnage ^^
Bonne lecture !


PS : je suis toujours ouverte aux liens, libre à vous de venir proposer si ça vous avez des idées ^^





Image
Image
Image
Image
Image
☯ Cyrus Guang☯
☯ Vingt-neuf ans ☯
☯ 17 avril ☯
☯ Orsiens ☯
☯ Faction des Moines ☯
☯ Sage ☯
☯ Doué en niveau 3 ☯
☯ Inexpérimenté en niveau 4 ☯
☯ Gaucher ☯
☯ Bisexuel ☯
☯ Ouki, perroquet ☯
☯ Ben Whishaw ☯

Image



Image
Image
Image



Image
βισgrαphιε
Image


《 LA LIBERTÉ EST MON OXYGÈNE 》

- Zhihui, Cyrus ! Il est l’heure !

Les deux enfants se mirent à courir, à qui gagnerait en premier cette course. Du haut de leurs cinq ans à peine, ils traversèrent tout deux la place sur leurs petites jambes et rejoignirent leur mère, Maahla. Bien entendu, ce fuit Cyrus qui gagna la course, comme toujours à cette époque.

- Mes enfants, aujourd’hui est un grand jour pour vous : vous allez enfin entendre une part de l’Histoire, de notre histoire, et de notre ancien nom de famille oubliée. Vous êtes prêts ?

Alors que Zhihui trépignait de joie, Cyrus lança un grand soupir : il aurait de loin préférait aller jouer à faire peur aux autres enfants avec Ouki, son ami perroquet. Subir des heures durant, à rester silencieux, son oncle déblatérer des dizaines de mots, ça ne lui plaisait guère. Mais si ça pouvait permettre à maman d’être satisfaite, alors il ferait selon ses dires.
La tente de leur oncle Torphik n’était pas des plus grandes de la cité, et pour cause : il n’avait jamais voulu fonder une famille. Il possédait en revanche une vaste salle pouvant accueillir une douzaine de personnes, tous présents pour écouter les fantastiques histoires de Torphik. Ce jour-là, Zhihui et Cyrus était privilégié : Torphik n’était là que pour eux deux.
Comme à son habitude, il s’éclaircit la gorge, ventila rapidement la pièce afin d’y instaurer une atmosphère, et s’assit. Cyrus était déjà déconcentré, et Zhihui n’avait pas cillé du regard.

- Je vois que l’on n’écoute déjà pas, très cher Cyrus. Je serais toi pourtant, je tendrais l’oreille, car de tous les sages et les moines de la citadelle, je suis le seul qui peut se vanter de raconter cette histoire à la perfection, car j’en connais tous les moindres détails. Tu auras beau chercher, nul autre ne sait ce que je sais et avec raison : l’histoire que je vais vous raconter aujourd’hui est celle de quelqu’un que je vais bien connu, mais qui est mort avant votre naissance.

- Qui c’est tonton ? Dis-nous, dis-nous !

- Patience Zhihui, son identité viendra en temps voulu. Ce que vous devez d’abord savoir, c’est qu’il existe d’autres maîtres de l’air, hors de ces murs, loin de la citadelle, et qu’ils ont une toute autre vision du monde que nous.

- Nous ne sommes pas seuls ?

Torphik laisse échapper un léger rire. Il a au moins réussi à capter l’intention de son neveu.

- En effet, Cyrus. Si nous vivons reclus de la société afin de nous concentrer sur nous-même et développer notre connexion spirituelle, eux vivent dans une violence quotidienne, naissent et vivent pour le combat : on les appelle la faction de l’Armée. Dès leur naissance, les maîtres de l’air qui y naissent sont élevés par leurs parents dans un seul but : celui de devenir à leur tour Soldat dans l’Armée afin de protéger Eden. Mais, sous des airs de dernier recours, de protection et de défense, l’Armée est en réalité bien plus offensive qu’elle ne le laisse paraître. Leur don d’air et différent du nôtre, bien plus axé sur le corps, la force et la vitesse, contrairement à nous qui nous penchons plus sur le côté spirituel, la liberté et le côté sauvage de l’air.

- Et qu’est-ce que cela à voir avec l’homme dont tu veux nous parler tonton ?

- Mon frère et sa femme ne semble pas vous avoir appris la vertu de la patience, tous les deux. Cet homme dont je voulais vous parler et donc né dans cette faction, à Ovika plus précisément, la capitale de cette faction, qui est déclarée comme capitale d’Orsa. Ses parents, servant tout deux dans l’Armée, lui inculquèrent les rudiments nécessaires à son futur recrutement. C’était un entraînement dur, intensif, mais il supportait l’effort et la fatigue, heureux de voir le sourire satisfait de ses parents lorsqu’il réussissait. Son seul et unique but étant de contenter ses parents, il progressait vite dans sa maîtrise de l’air, parfois même lorsque ses parents ne l’obligeaient pas à pratiquer. Il était peu sociable, s’intéressant a peu d’autre chose que ses parents souhaitaient de lui : qu’il soit un parfait soldat et qu’il puisse monter les échelons de l’Armée le plus rapidement possible et avec les plus grands mérites. Car oui, il le méritait, ce jeune garçon aux dons, mais surtout à la volonté prestigieuse, qui passait son temps seul dans la cour de sa maison à faire des ronds de jambes, à courir, à sauter, toujours plus vite, toujours plus haut. Mais seul, désespérément seul.

Et voilà qu’un beau jour, sa mère décède, suite à une bataille, tuée par des Aphésiens. Le père du jeune homme choisit alors la voie de la vengeance, et jura de détruire tout ce qu’il ressemblait de près ou de loin à un Aphésien pour que sa femme ne soit pas morte en vain. Et là, face à son père devenu fou et écumant de rage, le jeune homme se rendit compte qu’il ne s’agissait pas de la vie qu’il souhaitait. Il ne voulait pas fonder une famille, tous Soldats, et les voir mourir un à un. Il pourrait alors vivre seul, me dirait vous ? Mais il ne le souhaitait pas plus. En l’absence de sa mère, il avait compris en voyant son père qu’une vie seule ne valait pas la peine d’être vécue. Alors il ne savait plus quoi faire, il n’avait jamais appris à faire autre chose que des ronds de jambes dans la cour de sa maison. Il errait dans les rues d’Ovika, jusqu’à ce que, un beau jour, un badaud mal en point et salement amoché, certainement un déserteur, l’interpelle au détour d’une rue, et ne lui dise « J’ai vu une cité, loin, à l’ouest du continent. Une merveilleuse cité imprenable et invisible, la cité des rêves. Alors tu sais petit, on m’a pris pour un fou, mais j’ai juré l’avoir vu. Tout le régiment se moquait de moi, et j’ai décidé de prouver à tous qu’elle existait. Je n’ai jamais pu en retrouver l’origine. Depuis, je bois pour essayer de la revoir, cette magnifique cité. Jeune homme, dis-moi, est-ce que tu me crois ? J’ai besoin de savoir que quelqu’un me croit avant de quitter ce monde. »


Image
Image
Image

Bien entendu, il acquiesça, mais son sang ne fit qu’un tour. Ses parents lui avaient toujours dit qu’il n’y avait rien à l’est, et il était temps pour lui d’aller voir s’ils ne lui avaient pas menti. Aussitôt cette promesse faite, il quitta sa maison dans la nuit, car plus rien ne l’y reliait : sa mère était morte, son père était fou et parti à la guerre. Il filait à travers champs, forêts, plaines, sans savoir où il allait, à l’exception que le soleil se couchait par là-bas. Il se nourrissait des fruits qu’il parvenait à trouver dans les arbres qu’il croisait, des quelques poissons qu’il réussissait à attraper. Il dormait mal, entre deux racines, mais il s’endormait heureux : pour la première fois dans sa vie, il avait un but qu’il s’était forgé lui-même, et il savait qu’il s’en rapprochait chaque jour de plus en plus, plein d’espoir. Il avait tout laissé derrière lui, du jour au lendemain, sur un coup de tête, et il lui arrivait parfois de se demander ce qu’il adviendrait si jamais il rentrait chez lui, mais il continuait d’avancer.

Un matin, une semaine après avoir quitter Ovika en direction du nord-Ouest, il atteignit la frontière opposée de la forêt interdite. Contrairement à la plupart des gens, qui se seraient estimés heureux d'être arrivé jusque là, lui ne ressentait qu'une seule émotion : une profonde et douloureuse déception. Sur sa route, il n’avait rien trouvé qui puisse ressembler à la citadelle décrite par le badaud d’Ovika. Il s’effondra sur le sol de la plage, ne sachant que faire. S’il rentrait maintenant, son père le renierait et il serait chassé d’Ovika. Il serait obligé de passer le restant de ses jours ici, et un mauvais pressentiment le laissait croire que ces chances de survie, seul, en pleine nature, n’était pas très élevées. Il avait beau être doué avec l’air, il n’avait que 17 ans, et, à 17 ans, il n’était pas prêt pour entre dans l’Armée, alors pour survivre en pleine forêt…

Sa déception se mua en colère, une colère noire. Écumant de rage tout comme son père à la mort de sa mère, il se mit à détruire tout ce qu’il voyait, à coup de vent, et avec ses mains lorsque cela ne suffisait pas. Il arrachait l’herbe, les racines, criait, effrayait tous les êtres vivants qui daignaient trop s’approcher de lui. Il était en colère contre son père, contre le vagabond d’Ovika, contre l’Armée, contre sa mère, mais surtout, contre lui-même. Épuisé d’avoir fourni autant d’énergie dans sa rage, il s’effondra au sol, et fit quelque chose qu’il n’avait jamais fait auparavant, pas même à la mort de sa mère : il pleura. A chaudes larmes, sanglotant, il se retrouvait face à toutes ses erreurs, ses pires défauts, tous les mauvais choix qu’il avait fait, tout ce qu’il aurait pu accomplir si les choses en avaient été autrement, et s’il n’avait pas été aussi bête. Les larmes coulaient sur ses joues, délivrance, tandis que le paysage qui l’entourait, dévasté de ses coups, devenait de plus en plus fous devant ces yeux humides.

- Mais qu’est-ce qu’il lui est arrivé tonton ? Il est mort ?

Torphik sourit. Les deux enfants étaient passionnés par son histoire.

- Oh non. Comme je vous l’ai dit, il est mort quelques temps avant votre naissance, et cette histoire remonte à bientôt 80 ans.
Non, cet homme eut de la chance, si l’on peut dire. Les attaques qu’il avait mené sur la forêt ont alerté les Sentinelles de la Citadelle, qui ont cru à une attaque ou un animal en furie. Ils ont chargé deux des leurs de partir en éclaireur, un frère et une sœur parmi les plus prodigieux élèves de la Cité. Leurs noms étaient Laïka et Razin.

- Laïka ? Comme grand-mère ?

- Pas comme grand-mère. C’était votre grand-mère. Et tous ce qu’elle et son frère trouvèrent de la « menace » ressentie par les Sentinelles, c’était un pauvre adolescent, recroquevillé auprès d’un arbre, les joues humides d’avoir tant pleuré. Laïka, qui était la plus gentille des deux, lui demandant qui il était, et ce qu’il venait faire ici. « Je m’appelle Rohan Guang. » dit-il. Et il leur raconta tout, toute son histoire, depuis le début. Devant tant de détresse, même le méfiant Razin accepta de le ramener jusqu’à la Citadelle en lui expliquant que la vie là-haut n’avait rien à voir avec ce que vivait les Soldats. Mais Rohan était déterminé à apprendre leur mode de vie, leurs us et coutumes, tout des Moines, jusqu’à en devenir un à son tour. Et c’est ce qu’il fit. Il travailla fort dur pour oublier ce que l’on lui avait inculqué, appris patience et méditation, calme et légèreté, comme son nom, Guang, signifiait dans un dialecte ancien. Bien entendu, c’était un travail de longue haleine, et, même en travaillant plus que le moins expérimenté des Moines, il ne parviendrait jamais à devenir un Sage, car son éducation divergeait trop de la leur. Cela ne l’empêcha pas d’intégrer à merveille la Cité, avec l’aide de Laïka et de Razin, qui devinrent comme les frères et sœurs qu’il n’avait jamais connu.

- Rohan, c’est papy ?

L’oncle Torphik sourit à Cyrus, qui, du haut de ses cinq ans, comprenait plus vite qu’il ne le laissait croire.

- Oui, Cyrus. Quelques années après leur rencontre, Laïka et Rohan s’unirent, et je naquis quelque temps après. De leur union sont également nés votre tante Pylam et votre père Lohen. Il n’a malheureusement jamais eu l’occasion de connaître ne serait-ce qu’un seul de ces petits enfants, pas plus vous que Zepheer, mais je sais qu’il aurait été heureux de voir qu’il avait parfaitement intégré sa nouvelle vie, et que sa famille continuait de s’agrandir et devenir de plus en plus douée pour la maîtrise de l’air. Car oui, Rohan sait que, tous les deux, vous ferez de merveilleux maîtres de l’air.

- Je promets que Rohan aura raison d’être fière de moi ! Je vais devenir la meilleure maîtresse de l’air de la Cité !

Zhihui s’était levée, bras en l’air, pour jurer cette promesse infantile. Cela avait beau être un enfant qu’il l’avait dite, Cyrus et Torphik savait qu’elle tiendrait sa parole toute sa vie.

Cyrus, quant à lui, ne disait pas un mot. Alors que sa sœur quittait la tante pour aller s’entraîner, après avoir remercié son oncle, il se décida à se lever, et planta sa petite taille devant le siège en bois de son oncle.

- Tonton, est-ce que tu peux me raconter d’autres histoires ?


Image
Image
Image

《 ETRE LIBRE SIGNIFIE BIEN SOUVENT ETRE SEUL 》

Je crois que c’est à partir de ce moment là que nos parcours ont commencé à diverger, à Zhihui et moi. Elle s’est chargée de tenir sa promesse, alors elle s’entraînait nuit et jour, mais ces entraînements l’empêchaient de pouvoir s’avérer parfaite dans sa quête spirituelle. Cela n’était pourtant pas un obstacle à son succès auprès des autres moines, qui la voyait progressé à vitesse grand V dans chaque mouvement qu’elle entreprenait : à 14 ans à peine, soit environ 2 ans avant tout le monde, elle parvenait déjà à se débrouiller ne balayage de l’air, et en profitait pour se pavaner devant moi. Mais ne la prenez cependant pas pour quelqu’un qui a la grosse tête et d’orgueilleux : comme nous tous, Zhihui a été élevé comme une Moine, et les Moines ne sont que très rarement égocentrique. Non, si ma sœur se comportait comme ça, c’était parce qu’elle aimait bien me taquiner, moi, l’enfant étrange érudit.

Alors que presque tous les enfants passaient leur temps dehors, à jouer, à développer leurs talents et à faire des farces qui sont si propres à l’enfance, je passais mon temps chez mon oncle Torphik et chez les autres Sages de la Citadelle pour qu’il me raconte des histoires. Lorsque ceux-ci étaient trop fatigués, ou bien las de me voir, je rentrais chez moi et je m’asseyais en lotus dans notre jardin au bord du vide pour méditer. J’imaginais à quoi pouvait bien ressembler le monde d’en dessous, ces autres gens dont j’entendais si souvent parler, aussi bien en mal qu’en bien, qu’est-ce qu’il pouvait tous être en train de faire, à quoi ressemblait leurs journées, leur grande maison, leur famille et leurs amis. J’étais fasciné par le monde d’en bas, mais incapable de pouvoir y aller, de par mon âge et surtout, par mon incapacité à pouvoir me défendre une fois en bas.

Car oui, si ma sœur s’améliorait de jour en jour sur le plan défensif et tout ce qui n’avait pas attrait au côté spirituel des Moines, je restais un raté, même à l’âge de 15 ans, incapable de maîtriser les techniques de niveau 1 à la perfection. J’avais conscience d’être le mouton noir de la famille, mais mes parents, aimants, faisaient tout pour me rassurer et me dire et qu’il ne s’agissait pas de moi, mais simplement que je ne pratiquais pas autant que ma sœur et que je ne pouvais donc pas être aussi bon, mais que, contrairement à elle, je parviendrais à retranscrire l’Histoire à merveille et à progresser plus vite lorsque le temps viendrait.

Et puis, le jour est venu. Zhihui et moi-même venions de fêter nos 18 ans, et nous étions enfin assez âgés pour pouvoir rejoindre la terre ferme. Rien qu’à l’idée, nous étions tous les deux très excités, mais pour deux raisons très différentes : elle voulait prouver à tous qu’elle n’avait pas besoin de méditer jours et nuits pour savoir se défendre et devenir chasseurs-cueilleuse, et je voulais voir à quoi ressemblait ce monde dans j’avais si souvent entendu parler.

Nous avions tout deux quittés la Citadelle après avoir écouté les mille conseils et recommandations de nos parents, inquiets de nous voir partir. A leurs yeux, malgré notre âge et nos potentielles habilités (ou le fait que Zhihui me protégerait) nous ne serions jamais prêts. Nous étions tout de même partis en promettant de rentrer le soir même, avant que la nuit ne tombe. La journée fut longue, éprouvante, et nous avions manqué nous faire tuer une fois, mais j’avais fort heureusement pensé à emmener Ouki avec nous, et il nous avait alerté de la présence d’un animal pas vraiment herbivore dans les parages. Nous avions fui aussi vite que nous avions pu, et j’avais alors remarqué une chose assez surprenante : face au danger, j’allais plus vite que Zhihui. Ça aurait pu être un détail anodin, mais personne n’avait jamais pu la dépasser à la course, enfin, à part quand nous étions petits, mais c’était avant qu’elle ne s’entraîne. Mais j’ai rapidement compris ce que ça signifiait : méditer, lire, apprendre avait fait de moi un meilleur maître que ma sœur, malgré toute la pratique qu’elle ait pu avoir. Mes parents avaient raison : en tant et en heure, je saurais me montrer meilleur que ma sœur. Et pourtant, je ne voulais pas leur dire, ni à eux, ni à ma sœur, ni à personne. Si ma sœur apprenait que je pourrais un jour être meilleur qu’elle, alors que c’est tout ce qu’elle souhaite depuis son plus jeune âge, comment se sentirait-elle ? Et si elle fondait en larmes comme notre grand-père Rohan quand il avait compris qu’il s’était trompé de voie et qu’il n’avait fait que des erreurs ? Je me refusais de lui infliger ça.

Nous avons continué longtemps à descendre au sol. Parfois pour ramener à manger à la Citadelle, parfois juste pour admirer les alentours, ou pour améliorer ces techniques pour ma sœur. Alors que je dessinais et consignais tout ce que je trouvais dans un carnet, elle essayait tant bien que mal de créer un bouclier d’air, persuadée qu’elle parviendrait à mieux protéger ainsi que les autres Moines si elle y parvenait. Je la laissais faire, incapable de lui avouer la terrible vérité. La vie poursuivait son cours, et nous grandissions lentement mais sûrement. Zhihui a fini par rejoindre officiellement le groupe des chasseurs-cueilleurs et moi celui des futurs Sages qui occupent la plupart de leur temps à lire et à conter des histoires. Je passais le plus clair de mon temps à la Citadelle, loin de la terre et de Zhihui, qui était presque toujours dehors, et le besoin de retourner voir dehors se faisait ressentir. Je n’avais jamais croisé aucun autre humain, et c’était mon souhait le plus cher.

Alors, un beau jour, je suis retourné en bas. J’étais enfin parvenu à atteindre le niveau 3, du haut de mes 27 ans, et j’étais parvenu à le garder secret, alors, seul dans la forêt, je m’amusais un peu avec l’air, sans parvenir si c’était un simple jeu ou un entrainement. Quoiqu’il en fût, il vint un moment où, après être parvenu à enfin dessiner une des fleurs que je venais de trouver, j’entendis un cri au loin. Mon sang ne fit qu’un tour et je me précipitai dans cette direction, à dos de sphère d’air. Quelques dizaines de mètres plus loin, Zhihui tentait tant bien que mal d’éviter un tigre à dents de sabre en formant un bouclier et en invoquant une bombe aérienne, en vain. Aussitôt, je me plaçai entre eux et formai un bouclier bien visible, et, quelques secondes plus tard, le tigre volait au loin avant de s’enfuir dans la forêt.

- Cyrus…qu’est-ce…qu’est-ce qu’il s’est passé ?

Confus, je me retrouvais obligé de lui avouer la vérité. Par de nombreuses fois, je l’avais pourtant aidé à améliorer ses capacités en l’incitant à méditer et à plus étudier, mais elle ne m’avait jamais écouté. Et, devant moi, à force de parler, je voyais son visage perdre toute émotion, neutre, à l’exception d’une pointe de tristesse dans son regard. Ces seules paroles furent « D’accord. Rentrons maintenant. ». Je sentais bien qu’elle était bouleversée, mais je n’aurais jamais cru que ce serait ces dernières paroles.

La nuit même Zhihui a disparu. Plus personne ne l’a jamais revu dans la cité.

Durant une année entière, qui m'a semblé être la plus longue de toute ma vie, nous l'avons cherché. Presque chaque jour, une expédition quittait la citadelle en quête d'indices, de témoins, d'une quelconque trace. En vain. Ma soeur avait disparu en pleine nature, et tout le monde avait beau venir me rassurer et dire que ce n'était pas de ma faute, que j'étais pour rien dans l'affaire et que ma soeur finirait par rentrer, je pensais tout le contraire. Tout ça, c'était uniquement et seulement de ma faute. Si j'avais fait preuve d’honnêteté depuis le début, peut-être que tout cela ne serait jamais arrivé. Parce que, quelque soit les hypothèses que puissent faire les autres Moines, je suis celui qui connaît le mieux Zhihui, parce que c'est ma soeur, ma jumelle, et que, bien qu'ayant choisi des parcours divergents, nous avons grandi ensemble. Et la rancune de Zhihui est si grande que, même si elle venait à rentrer à la Citadelle, je sais pertinemment qu'elle ne me pardonnerait jamais. A ces yeux, cette révélation relève de la trahison. Et je sais qu'à cause de ça, à cause de moi, Zhihui ne rentrera jamais à la maison.

Je me suis réfugié dans les livres et les histoires qui me passionnaient tant lorsque j'étais plus jeune. Lorsque je lis, que j'écris, que j'apprends et que je raconte les histoires aux plus jeunes, je parviens presque à oublier la question qui me taraude l'esprit depuis que Zhihui est partie et qui est la raison même à ma continuelle présence dans les allées de la bibliothèque, loin de la surface : est-ce que Zhihui est morte ? Car si elle l'est, personne ne pourra jamais me convaincre que je n'y suis pour rien.


Image
Image
Image

Image
Cαrαcτεrε
Image

Lorsque j'étais enfant, j'étais plutôt turbulent. D'après les dires de mes parents, je ne tenais pas en place, et j'étais encore plus difficile à tenir que Zhihui. Et pourtant, même si elle apparaissait comme la petite fille modèle aux quelques airs de rebelle, et que j'étais le monstre indomptable, cela ne nous empêchait de nous entendre comme les deux doigts de la main, surtout pour faire les quatre cents coups. Nous cachions les bêtises commises par l'autre aux parents, nous arrangeant pour toujours dissimuler la vérité même lorsqu'il n'avait aucun doute sur ce qu'il s'était passé. Zhihui et moi passions notre temps à jouer dehors, avec l'air ou simplement entre nous, et une certaine complicité régnait entre nous. Tels les deux jumeaux que nous étions, nous nous comprenions sans nous parler.

Mais cette complicité à commencer à s'estomper lorsque nous avons tous les deux fait face à notre passé, chez notre oncle Torphik : si Zhihui a vu en Rohan un exemple à suivre, son modèle, je me suis tourné vers mon imagination et l'Histoire, les possibilités infinies qu'offrent cette voie. Dès mon plus jeune âge, j'ai compris ce que les Moines avaient trouvés dans l'air, ce que recherchait mon grand-père : la liberté. Et je voulais suivre cette voie, libérer mon esprit et mon corps, alors c'est ce que j'ai fait, en méditant. Aujourd'hui, réfugié dans les allées de la bibliothèque, Ouki sur l'épaule, passant mon temps à lire et à étudier quand je ne raconte pas l'Histoire aux plus jeunes, la plupart des gens me pensent étrange, froid, distant, parce que suis peu bavard et qu'on ne me connaît aucune réelle relation avec autrui. Mais ne croyez pas ce que les gens disent. Les Moines sont peut-être réputés pour leur sagesse, il n'empêche cependant qu'ils ne me connaissent pas aussi bien que Zhihui me connaissait. Elle, elle sait que sous des airs d'érudit ermite associable et froid se cache en vérité un jeune enfant insouciant qui a grandi un peu trop vite, un peu trop plein d'imagination et surtout, très maladroit. Mais depuis qu'elle est partie, je ne parviens à retrouver cet enfant qu'en me réfugiant dans les livres et mon imagination. Autrefois, cet enfant apparaissait lorsque je quittais la Citadelle, émerveillé par la moindre plante et la moindre pierre qui se trouvait au sol, bien trop heureux de pouvoir enfin réaliser son rêve de voir le monde extérieur. Et, aujourd'hui, bien que je souhaite de tout mon coeur de partir à nouveau dans la forêt, l'unique question qui occupe mes pensées m'en empêche. J'ai bien trop peur de faire face à la vérité pour descendre. La beauté de l'inconnu est désormais devenue pour moi une de mes plus grandes craintes.

Alors je me retrouve dans les pages des livres, là où tout est simple, prévu, passé, facile. Je n'ai pas peur de ce qu'il adviendra par la suite, parce que je sais comment cela se terminera. Forcément, lorsque je descends sur la place, face à tous les regards des autres Moines pour écouter les histoires que je commence à connaître sur le bout des doigts, je parais confiant, sûr de moi, maître de tous mes esprits, et, je dois l'admettre, un peu érudit. Au fond, quelque chose est brisé en moi, et je tente tant bien que mal de le réparer comme je peux. La vérité, c'est Zhihui, ses rires, tout autant que ses coups de gueule, me manquent. Et penser à elle aussi souvent m'empêche de mon concentrer lors de mes méditations, ce qui rend mes débuts en niveau 4 ridicule. Ma soeur hante ma vie et me rappelle chaque minute que je suis coupable de son départ.


Image
Image
Image

Image
ρhγsιφυε
Image

Du haut de mes un mètre quatre-vingts, je ressens au mieux l'air tout autour de moi, et mon corps me permet au mieux de maîtriser l'air grâce à des grands gestes dynamiques.
Même si je suis loin d'être le plus pâle des Orsiens, on voit viens que j'en suis originaire, car ma peau est bien plus blanche que celles des autres humains, surtout parce que mes cheveux noirs en renforce la couleur. Le plus souvent, je laisse mes poils faciaux pousser, permettant ainsi à une barbe brune de venir encadrer mon visage.
Lorsque j'étais plus jeune, j'avais les yeux bleus, mais ceux-ci ont rapidement viré à une jaune-vert qui est leur est très particulier.
Je n'ai aucun signe distinctif, mais on peut souvent me voir avec Ouki, un ara rouge, que j'ai rencontré lorsque j'étais enfant.


Image
Image
Image
Image
Image
Image
Image

Image
Lιεηs
Image

Il y a quelques temps, j'ai appris que je ferais parti des compagnons de route de Ruvie lorsqu'elle partirait de la Cité-Mère, le jour de l'apparition du Soleil Blanc et de la Lune Rouge. Il paraîtrait que sa grand-mère lui aurait conseillé ma présence, d'après mes potentielles "habiletés" avec l'air. Je ne connais que de vues Ruvie et sa grand-mère, mais j'ignore si elles ont conscience que j'avais décidé de faire une croix sur le monde d'en bas, que les livres étaient bien plus certains, bien moins...présents. Cela étant, il est de mon devoir de faire ce voyage, et l'avenir d'Eden passe avant ce que je peux bien penser et ressentir vis à vis du sol.

Depuis que j'ai cinq ans, ma curiosité m'a poussé à aller voir tous les Sages et Moines qui pourraient m'apprendre des choses sur le monde qui nous entoure. Bien entendu, surtout au début, j'allais principalement voir mon oncle Torphik, mais, le temps passant, j'ai commencé à aller en voir d'autres, car Torphik, s'il connait bien notre histoire familiale, ne sait pas tant de choses sur le monde extérieur. C'est pour ça que j'ai commencé à aller voir Amara qui a semblé apprécier que je sois passionné par l'histoire, et qui n'avait de cesse de toujours répondre à mes questions pour satisfaire ma soif de connaissance. D'une certaine manière, elle est un peu devenue comme une seconde mère pour moi, celle que j'allais toujours voir, presque tous les après-midi après les cours pour lui poser des questions, encore et encore, sur notre passé et notre présent, comment fonctionne l'Armée et pourquoi elle l'a quitté. Elle n'a jamais semblé se fatiguer de ma curiosité, toujours là pour faire de son mieux pour m'expliquer. Encore aujourd'hui, je vais souvent la voir, même si j'apprends aujourd'hui plus par moi-même que par les autres Moines, via les livres. Mais, tradition orale oblige, voir Amara est aussi un grand plaisir, et je me verrais difficilement passer une semaine sans avoir de grandes discussions et débats avec elle. Parfois, je me dis que si elle venait à décéder, ce serait pour moi comme de perdre ma mère.

Bien entendu, au vu de ma curiosité naturelle pour le monde extérieur, il paraît évident que lorsque Tek est arrivé à la Cité-Mère, je n'ai pas pu m'empêcher d'être dans les premiers à aller à sa rencontre. Bien que je sois plutôt d'un esprit calme, j'avais peine à contrôler mon envie de tout savoir sur son mode de vie d'avant, sur ce qu'il avait vu en bas. Il aurait pu me trouver insupportable, trop collant avec mes questions, mais il a réagi tout comme Amara l'avait fait : il a accepté ma présence. Au début, il était plutôt récalcitrant à répondre, et puis il a fini par accepter de parler. J'ai énormément appris grâce à lui et, en échange, je lui ai fait découvrir la culture des Moines. Le temps passant, un fort lien d'amitié s'est tissé entre nous, et je dirais même que c'est le meilleur ami que j'ai eu depuis Khamsin. Ce lien est d'autant plus fort que nous partageons tout deux la peine de la perte de quelqu'un qui nous a été cher.


à compléter [Khamsin + Luriel ?]

Image
Image
Image
Dernière modification par Springbloom le lun. 04 juin, 2018 12:02 pm, modifié 5 fois.
Nithael

Profil sur Booknode

Messages : 1282
Inscription : sam. 25 nov., 2017 7:33 pm
Localisation : In the Shallowness of the Abyss
Contact :

Re: NOUVEAU RPG : La Guerre des Clans - Inscriptions Ouvertes

Message par Nithael »

Tiine : Je valide évidemment ta fiche, et je dois dire que j'adore le petit personnage que tu as créé ! :mrgreen:
Le côté un peu égoïste et pour le moins légèrement arrogant avec son peuple peut s'avérer limite dangereux pour un futur roi, s'il venait à monter sur le trône, mais j'aime beaucoup ça ! :D
Le seul point qui me chiffonne un peu dans ta fiche, ben ce sont les deux premières phrases en fait, puisqu'a priori, les gens d'Eden ne connaissent aucune langue étrangère, et ce n'est retranscrit dans aucun livre. Donc c'est compliqué d'expliquer un prénom d'une autre langue dans ces conditions.
Mais à part ça, ta fiche est parfaite ! ;)

Edit : Je n'ai pas non plus vu son Niveau en fait, j'en aurais besoin pour le récap ! XD
Dernière modification par Nithael le dim. 13 mai, 2018 9:13 am, modifié 1 fois.
Nithael

Profil sur Booknode

Messages : 1282
Inscription : sam. 25 nov., 2017 7:33 pm
Localisation : In the Shallowness of the Abyss
Contact :

Re: NOUVEAU RPG : La Guerre des Clans - Inscriptions Ouvertes

Message par Nithael »

Morgane_Chase : Je réponds à ton MP tout de suite.
Sinon, bien sûr que tu peux faire la soeur de Cyrus, et ce même si nous avons pas mal de personnages. Tant que tu te sens capable de les gérer, tu me fais autant de personnages que tu souhaites. ;)
Je viens de lire ta fiche, et je la valide, Cyrus est un personnage très intéressant, et j'ai également hâte de voir la fiche de sa soeur ! :D
Juste deux-trois petites remarques sur la fiche :

Alors tout d'abord, il y a plusieurs Moines qui sont originaires d'Ovika, dont le personnage de Naji justement, donc a priori les gens savent qu'il y a autre chose au-delà de la Ville Moine (que je rebaptise officiellement la Cité Mère). Ceci dit, vu que ce n'étaient que de petits enfants, ils n'étaient donc pas forcément au courant lorsque leur oncle leur a expliqué l'histoire, donc ça ne pose pas de problème. ;)
Ensuite, j'aime beaucoup le fait que les parents de Rohan lui aient dit qu'il n'existait rien dans la forêt de l'Ouest d'Ovika, ce qui confirme bien que les Moines sont devenus une légende au fil du temps, ça me plait beaucoup. ^^
De plus, il n'y a pas vraiment de "futurs Sages". Les Moines développent leurs capacités au fil des ans, et il n'y a pas vraiment de "cursus" dans la vie pour en devenir un. En revanche, j'aime beaucoup l'idée d'une Citadelle dans laquelle les jeunes Moines curieux ont la capacité de découvrir les livres et l'Histoire du monde, ça me plaît beaucoup. ^^
Enfin, et c'est le point un peu plus dérangeant, tu dis à un moment que les Moines ont senti du grabuge dans la forêt du Nord Ouest de l'île, près de la plage où se trouvait Rohan ... Mais le fait est que sur la carte, la forêt "interdite" ne s'étend pas jusque-là. :) Elle va de l'ouest d'Ovika à la frontière avec Velia et Aphesas (elle déborde un peu en Velia mais c'est tout). Voilà ça me chiffonne un peu, parce qu'il aurait dû marcher plusieurs jours en colère de la plage à la forêt avant de pouvoir éclater et tout bousiller, et les Moines ne s'aventurent pas plus loin que les terres d'Orsa, hormis lorsqu'ils sont en voyage (donc pas de Sentinelles à cette distance, elles restent d'ailleurs aux abords de la Cité). Voilà voilà, c'est le seul point qui m'a dérangée un peu plus, celui de la géographie de l'île. ^^

Enfin voilà, comme tu le remarques, la majorité des remarques sont positives, mais je tenais à les dire ! :mrgreen:

PS : Il y a pas mal de photos où il a la peau très claire, donc l'Avatar ne me pose aucun problème. ;)
Nithael

Profil sur Booknode

Messages : 1282
Inscription : sam. 25 nov., 2017 7:33 pm
Localisation : In the Shallowness of the Abyss
Contact :

Re: NOUVEAU RPG : La Guerre des Clans - Inscriptions Ouvertes

Message par Nithael »

Eparm12 a écrit :@Nithael : Merci. :) Et je poste ce petit message (@Elsa, je ne t'oublie pas ;)) afin de réserver tous les vavas qui incarneront mes PNJs, autrement dit, les frères et sœurs de mon Chef de Velia (oui, il y en a beaucoup, c'est pourquoi il est plus prudent que je m'en occupe dès maintenant, comme ça, c'est fait XD), donc j'aimerais bien que tu me mettes de côté : Vera Farmiga, Rooney Mara, Eva Green, Jennifer Connelly et Essie Davis pour les femmes, et Harry Treadaway, Edward Norton et Jesse Eisenberg pour les hommes.

Edit : Et Gael Bernal Garcia! XD


Je te réserve tout ça. ;)
Springbloom

Profil sur Booknode

Messages : 1499
Inscription : mar. 27 août, 2013 7:07 pm
Localisation : Probablement dans les salles obscures

Re: NOUVEAU RPG : La Guerre des Clans - Inscriptions Ouvertes

Message par Springbloom »

Nithael a écrit :Morgane_Chase : Je réponds à ton MP tout de suite.
Sinon, bien sûr que tu peux faire la soeur de Cyrus, et ce même si nous avons pas mal de personnages. Tant que tu te sens capable de les gérer, tu me fais autant de personnages que tu souhaites. ;)
Je viens de lire ta fiche, et je la valide, Cyrus est un personnage très intéressant, et j'ai également hâte de voir la fiche de sa soeur ! :D
Juste deux-trois petites remarques sur la fiche :

Alors tout d'abord, il y a plusieurs Moines qui sont originaires d'Ovika, dont le personnage de Naji justement, donc a priori les gens savent qu'il y a autre chose au-delà de la Ville Moine (que je rebaptise officiellement la Cité Mère). Ceci dit, vu que ce n'étaient que de petits enfants, ils n'étaient donc pas forcément au courant lorsque leur oncle leur a expliqué l'histoire, donc ça ne pose pas de problème. ;)
Ensuite, j'aime beaucoup le fait que les parents de Rohan lui aient dit qu'il n'existait rien dans la forêt de l'Ouest d'Ovika, ce qui confirme bien que les Moines sont devenus une légende au fil du temps, ça me plait beaucoup. ^^
De plus, il n'y a pas vraiment de "futurs Sages". Les Moines développent leurs capacités au fil des ans, et il n'y a pas vraiment de "cursus" dans la vie pour en devenir un. En revanche, j'aime beaucoup l'idée d'une Citadelle dans laquelle les jeunes Moines curieux ont la capacité de découvrir les livres et l'Histoire du monde, ça me plaît beaucoup. ^^
Enfin, et c'est le point un peu plus dérangeant, tu dis à un moment que les Moines ont senti du grabuge dans la forêt du Nord Ouest de l'île, près de la plage où se trouvait Rohan ... Mais le fait est que sur la carte, la forêt "interdite" ne s'étend pas jusque-là. :) Elle va de l'ouest d'Ovika à la frontière avec Velia et Aphesas (elle déborde un peu en Velia mais c'est tout). Voilà ça me chiffonne un peu, parce qu'il aurait dû marcher plusieurs jours en colère de la plage à la forêt avant de pouvoir éclater et tout bousiller, et les Moines ne s'aventurent pas plus loin que les terres d'Orsa, hormis lorsqu'ils sont en voyage (donc pas de Sentinelles à cette distance, elles restent d'ailleurs aux abords de la Cité). Voilà voilà, c'est le seul point qui m'a dérangée un peu plus, celui de la géographie de l'île. ^^

Enfin voilà, comme tu le remarques, la majorité des remarques sont positives, mais je tenais à les dire ! :mrgreen:

PS : Il y a pas mal de photos où il a la peau très claire, donc l'Avatar ne me pose aucun problème. ;)

Merci pour ton retour ^^
Très bien l'histoires des Sages, mais du coup, qu'est-ce que j'écris ? Apprenti Sage ? Sage tout court ?

Par rapport à l'histoire de la géographie, pardonne-moi, je vais corriger ça dans les plus brefs délais :? avec la carte, c'est un peu difficile de se repérer sans voir où est la Cité-Mère :lol: (ça n'empêche pas que je ne sais pas faire la différence entre une frontière et une rivière, je suis blonde jusqu'au bout des mèches)

PS ; yes, je peux garder Whishaw :lol:
Tiine

Profil sur Booknode

Messages : 355
Inscription : ven. 17 nov., 2017 5:42 pm

Re: NOUVEAU RPG : La Guerre des Clans - Inscriptions Ouvertes

Message par Tiine »

@Nithael : Merci pour ta validation. Effectivement je viens de me rendre compte que j'ai zappé de mettre son niveau ! Je corrige ça dès aujourd'hui !
Oui tu as raison, vu comme ça il a l'air limite d'être un futur petit tyran plutôt qu'un bon dirigeant x) mais je mets ça sur le compte de son immaturité.
Pour la langue étrangère je comprends, si je corrige en "langue ancienne" un peu comme dans la fiche de Morgane Chase ça passe ?

@Morgane Chase : Oulala quelle histoire ! J'ai beaucoup aimé Cyrus (et de façon générale les prénoms que tu donnes à tes persos je trouve que ça colle parfait avec l'univers). Son lien fort avec sa soeur saute aux yeux dès le début de l'histoire, et par conséquent la culpabilité qu'il ressent lorsqu'elle disparaît me prend aux tripes...le pauvre... Mais du coup si tu joues sa soeur comme PNJ j'ai hâte de voir la situation de son point de vue ! Belle fiche, bravo !
Nithael

Profil sur Booknode

Messages : 1282
Inscription : sam. 25 nov., 2017 7:33 pm
Localisation : In the Shallowness of the Abyss
Contact :

Re: NOUVEAU RPG : La Guerre des Clans - Inscriptions Ouvertes

Message par Nithael »

Morgane_Chase a écrit :
Merci pour ton retour ^^
Très bien l'histoires des Sages, mais du coup, qu'est-ce que j'écris ? Apprenti Sage ? Sage tout court ?

Par rapport à l'histoire de la géographie, pardonne-moi, je vais corriger ça dans les plus brefs délais :? avec la carte, c'est un peu difficile de se repérer sans voir où est la Cité-Mère :lol: (ça n'empêche pas que je ne sais pas faire la différence entre une frontière et une rivière, je suis blonde jusqu'au bout des mèches)

PS ; yes, je peux garder Whishaw :lol:
Bah tu dis juste qu'il aimerait devenir Sage c'est tout, pas besoin de te prendre la tête ! :lol:

Elle se trouve à l'exact Ouest d'Ovika, près de la rivière qui descend en ligne droite. Ils ne vivent pas très loin d'Ovika, simplement que la forêt commence à la sortie d'Ovika et que personne ne s'y aventure jamais à cause des marais qui entourent la région. ^^
Dernière modification par Nithael le lun. 14 mai, 2018 1:17 am, modifié 1 fois.
Nithael

Profil sur Booknode

Messages : 1282
Inscription : sam. 25 nov., 2017 7:33 pm
Localisation : In the Shallowness of the Abyss
Contact :

Re: NOUVEAU RPG : La Guerre des Clans - Inscriptions Ouvertes

Message par Nithael »

Tiine a écrit :@Nithael : Merci pour ta validation. Effectivement je viens de me rendre compte que j'ai zappé de mettre son niveau ! Je corrige ça dès aujourd'hui !
Oui tu as raison, vu comme ça il a l'air limite d'être un futur petit tyran plutôt qu'un bon dirigeant x) mais je mets ça sur le compte de son immaturité.
Pour la langue étrangère je comprends, si je corrige en "langue ancienne" un peu comme dans la fiche de Morgane Chase ça passe ?
Oui ça passe mieux déjà, mais ce ne sera pas de l'anglais cette langue ancienne. :lol:
naji2807

Profil sur Booknode

Messages : 8800
Inscription : sam. 05 févr., 2011 7:53 pm

Re: NOUVEAU RPG : La Guerre des Clans - Inscriptions Ouvertes

Message par naji2807 »

Morgane_Chase j'aime beaucoup ta fiche et du coup si ça te dit on peut faire un lien avec Amara :) je t'envoie un MP quand j'aurai eu le courage de sortir de mon lit ^^'
Eparm12

Profil sur Booknode

Messages : 1674
Inscription : mer. 02 janv., 2013 12:10 pm

Re: NOUVEAU RPG : La Guerre des Clans - Inscriptions Ouvertes

Message par Eparm12 »

@Tiine : ... Le résultat du relooking de ta fiche est parfait. ♥_♥ :lol:

@Nithael : Merciii. :D

@Morgane_Chase (Chase?) : Tu as pris Q comme vava! *o* Et il a aussi joué dans Cloud Atlas! J'adooore ton vava!
Springbloom

Profil sur Booknode

Messages : 1499
Inscription : mar. 27 août, 2013 7:07 pm
Localisation : Probablement dans les salles obscures

Re: NOUVEAU RPG : La Guerre des Clans - Inscriptions Ouvertes

Message par Springbloom »

Tiine a écrit :@Morgane Chase : Oulala quelle histoire ! J'ai beaucoup aimé Cyrus (et de façon générale les prénoms que tu donnes à tes persos je trouve que ça colle parfait avec l'univers). Son lien fort avec sa soeur saute aux yeux dès le début de l'histoire, et par conséquent la culpabilité qu'il ressent lorsqu'elle disparaît me prend aux tripes...le pauvre... Mais du coup si tu joues sa soeur comme PNJ j'ai hâte de voir la situation de son point de vue ! Belle fiche, bravo !
Savoir trouver des prénoms est un atout pour tout écrivain amateur (ou pas, d'ailleurs) :D
Je vais débuter la fiche de sa soeur, mais je ne peux rien promettre quant à quand elle sera postée. Déjà j'ai fait celle de Cyrus en deux jours, alors qu'il me faut d'habitude bien plus longtemps (genre plusieurs semaines :lol: )
Merci pour ton avis en tout cas, j'espère bientôt Rp' avec toi, même si je pense que Cyrus va pas aimer des masses Dune, et qu'il s'entendra probablement bien mieux avec Madenn, quant à Neo...et bien, l'avenir nous le dira ^^

naji2807 a écrit :Morgane_Chase j'aime beaucoup ta fiche et du coup si ça te dit on peut faire un lien avec Amara :) je t'envoie un MP quand j'aurai eu le courage de sortir de mon lit ^^'
Je vais voir ça tout de suite, en plus je pense qu'ils peuvent bien s'entendre ^^

Eparm12 a écrit :@Morgane_Chase (Chase?) : Tu as pris Q comme vava! *o* Et il a aussi joué dans Cloud Atlas! J'adooore ton vava!
Ben Whishaw *&* Je l'adore aussi, ça faisait un bout de temps que je voulais le prendre en ava' ^^
Nithael

Profil sur Booknode

Messages : 1282
Inscription : sam. 25 nov., 2017 7:33 pm
Localisation : In the Shallowness of the Abyss
Contact :

Re: NOUVEAU RPG : La Guerre des Clans - Inscriptions Ouvertes

Message par Nithael »

Image

Image
https://www.youtube.com/watch?v=8a-hUP7kO3A

Image


Image


Image


Laissez-moi remonter près de soixante ans en arrière, et je m’en vais vous conter l’histoire d’un homme qui a tout perdu. L’histoire d’un homme seul contre le monde …


Image

Image

Image


Je suis né lors du bel été de l’année x9942, alors que la canicule frappait l’île sur laquelle j’ai toujours vécu … Sur laquelle mon peuple, ainsi que ceux des autres Clans ont toujours vécu. Nous n’avons jamais rien connu d’autre, et je pense mourir avant d’en avoir vu davantage. Je ne me suis jamais montré particulièrement curieux de découvrir ce qui se cache au-delà de l’horizon. Lorsque je m’allonge sur le sable, et que j’observe l’étendue d’eau qui me fait face, je me dis qu’il doit bien exister autre chose. Mais je ne serai pas celui qui percera les fondements de l’humanité. Toujours est-il qu’à ma naissance, j’ai fait la connaissance de mes parents, deux jeunes êtres aimants, qui tentaient de se faire une place dans ce monde malgré leur jeune âge. Ils m’ont regardé avec tant de tendresse et d’amour, que j’en ressens encore aujourd’hui la chaleur, bien que mes souvenirs se soient évaporés il y a longtemps. Pourquoi nous est-il impossible de nous rappeler nos premières minutes d’existence sur Eden ? Pourquoi ne gardons-nous pas ces petits instants de bonheur ? Pourquoi subsistent seuls les souvenirs des douloureuses épreuves, qui font de nous ce que nous sommes aujourd’hui ?

Quand je suis arrivé dans leur vie, mes parents n’ont pas paniqué. Malgré la responsabilité nouvelle d’élever un enfant, et la difficulté de le voir grandir dans la pauvreté, seul le bonheur transparaissait sur leurs visages. C’est ce que notre voisine me répétait souvent, bien après qu’ils aient quitté cette terre. Malgré le désaccord de leurs parents respectifs, et les avertissements qu’ils leur avaient donné à tous deux, ils ont décidé de construire leur propre maison afin de m’élever dans l’amour que je méritais, en tant que nouvel être humain. Mon père a bâti il y a 57 ans la maison dans laquelle nous avons vécu jusqu’à leur mort, et qui m’appartient toujours aujourd’hui, bien que je l’aie désertée il y a longtemps. Mes parents étaient pauvres, comme tous les habitants d’Aphesas : la nourriture était difficile à trouver, le commerce avec les autres Clans n’était pas facile. Et pour couronner le tout, nous devions travailler sans relâche dans la mine pour trouver de quoi échanger des matières premières, tout en supportant les assauts incessants de la part de l’Armée et du Clan de Calpe.

Mon Clan, ou plutôt celui de mes parents, a déjà perdu beaucoup d’habitants depuis ma naissance, alors que nous en perdons aujourd’hui bien moins que les siècles précédents. On dirait que tous les éléments faibles du Clan ont été massacrés, et que seuls subsistent aujourd’hui les personnes plus difficiles à tuer. Nous continuons à nous reproduire, pourtant notre population décroît chaque nouvelle année qui s’écoule. Malgré ces contraintes, j’ai grandi dans une maison et dans un quartier protecteur et aimant. Quand je me rendais à l’école, je retrouvais mes nombreux amis, avec lesquels je partageais mes progrès quant à ma Maîtrise. Quand je rentrais, j’avais le loisir de bénéficier de cours particuliers que tenait à me donner mon père. Il affirmait toujours que dès mon premier souffle, il avait senti que je serais un être exceptionnel. Je me rappelle encore la voix de ma mère lorsqu’elle lui demandait de me laisser tranquille, car je n’étais qu’un enfant. Je me rappelle leurs visages, leurs éclats de rires, leurs baisers passionnés alors que je me cachais derrière les jupons de celle qui m’avait enfanté. S’ils étaient encore en vie, ils formeraient sans doute le couple le plus heureux de tout Aphesas.



Image
Image
Image


J’avais donc cinq ans lorsque mes pouvoirs ont commencé à se manifester, et j’ai toujours fait en sorte de les rendre fiers de moi. Je m’entraînais durement à l’école : quand le professeur nous demandait de travailler, j’étais toujours concentré sur ma Maîtrise. Je rigolais avec les autres enfants, mais je n’ai jamais été le fauteur de troubles qui usait de ses techniques à tort et à travers. Plusieurs de mes copains ont déjà été blessés en s’amusant contre l’avis des adultes, mais ce ne fut pas mon cas. A vrai dire, je ne possède aucune cicatrice de brûlure due à un combat avec un autre Maître du Feu aujourd’hui, parce que j’ai très vite appris à maîtriser la technique du Blocage de Feu. Ce fut la première technique d’Apprenti que j’ai apprise, à la maison avec mon père. Cela remonte à loin, mes souvenirs sont aujourd’hui un peu flous, mais je me rappelle que j’avais à peu près 11 ans. Nous étions toujours dans la petite section à l’école, et je suis allé demander à mon père de m’apprendre cette technique, car je me sentais capable de la maîtriser.

Lorsque je reviens sur tout mon apprentissage, je me rends compte que j’ai maîtrisé assez rapidement de nombreuses techniques en rapport avec l’arrêt ou la déviation du Feu. Certains diront que la Maîtrise des techniques défensives est inutile, car le Feu est un élément offensif, mais ce sont des idiots selon moi. Chaque élément a une part de lumière et d’ombre en lui, et donc une part d’offense et de défense. Le Feu est un élément changeant, subtil, qui nécessite un grand contrôle de soi pour être maîtrisé de manière efficace. Il ne suffit pas de savoir lancer quelques boules de Feu, si puissantes soient elles, pour comprendre cet élément et son Histoire. Evidemment, quand j’étais enfant, je ne m’intéressais pas à ces subtilités, car comme n’importe quel autre enfant du Clan, mon désir était d’aider ma famille et les autres membres d’Aphesas. Je désirais devenir un bon soldat, capable de protéger ma patrie en cas de guerre. Toujours est-il que j’ai continué ce rythme de vie jusqu’à la fin de mes études qui se terminèrent à mes 17 ans. J’ai décidé d’arrêter un an plus tôt, à cause d’un évènement qui contribuerait à me dévouer entièrement à mon Clan.

C’était un mois assez froid de décembre, une période toujours difficile pour nous Aphesiens. Nous devions généralement faire face aux premières neiges, stocker la nourriture disponible, et nous préparer en vue d’attaques de la part de nos opposants. Je n’ai jamais réellement compris pourquoi ils désiraient tant s’approprier le volcan : ce n’est pas comme si le territoire était intéressant fertilement parlant, ou encore s’il était stratégiquement situé. Quoique lorsque l’on y réfléchit davantage, il se situe en plein centre de l’île, et couvre également une large majorité de notre territoire. Prendre le contrôle de ce volcan signifierait sans doute pour eux asseoir leur domination sur nous … Mais je ne suis pas dans la tête de ces dirigeants. Ce jour-là, je me rappelle encore être parti pour l’école en fin de matinée, parce que je commençais plus tard. En hiver, nous avons tendance, nous les plus âgés, à nous rendre avec nos parents à la mine, afin de les aider à collecter le plus de minerais pour nous permettre d’importer le plus de nourriture avant les temps froids et le gel des eaux. Même le Clan de Velia trouve plus difficilement du poisson à cette période, malgré leur Maîtrise de l’Eau, que j’ai eu l’occasion de voir à l’œuvre une fois. Je dois dire que j’étais particulièrement impressionné par la manière dont ils soulevaient d’immenses vagues afin d’en sortir les poissons.


L’Eau, élément opposé au Feu, et pourtant si semblable. Selon moi, ces deux éléments sont aussi beaux et souples l’un que l’autre. Ils ne sont pas comme la Terre, rigide et sans émotion. Ils sont modulables, adaptables, se pliant sans problème à notre volonté.


J’ai passé la journée entière à suivre mes cours, comme les autres, et bien que nous ayons eu très froid, nous avons malgré tout pratiqué un peu notre Maîtrise. Evidemment, c’était particulièrement compliqué, car ce jour-là il neigeait plutôt fort. En plus de l’humidité et du froid, nous devions faire face au vent qui venait du Sud. C’est en fin de journée que l’Armée a décidé de nous prendre de front, en compagnie comme à leur habitude des Maîtres de la Terre, qui pour le coup étaient moins nombreux. J’ignore exactement les raisons, mais je sais qu’ils sont eux aussi assez faibles en hiver, ce qui nous empêche d’être complètement massacrés. Cela dit, nous avons dû ce jour-là faire face à un assaut qui nous mènerait à nous battre à trois contre un, ce qui était toujours meilleur que d’ordinaire. Je me rappelle encore le moment où j’ai remarqué de la fumée au loin, près du volcan, alors que je rentrais chez moi. Nous avons quelques secondes plus tard entendu le cor qui nous prévenait d’une attaque surprise. Lorsque ce son pénétra mes oreilles, je me suis soudain senti complètement désemparé. A vrai dire, cet hiver était plus rude que les autres, et un sentiment proche de la peur s’est emparé de moi, alors que je me suis mis à courir vers notre maison. Nous habitions légèrement en retrait du reste du village, car mon père aimait m’emmener près du volcan pour m’entraîner. Et bien que ma mère ait toujours protesté car elle désirait être plus proche des siens, elle a fini par se résigner face à l’entêtement de mon père.

Quand je pense que je n’ai jamais réussi à remettre le doigt sur le souvenir du moment où j’ai dit au revoir à mes parents ce matin-là. Je me doute que mon père a dû, comme à son habitude, me mettre une tape dans le dos et me souhaiter une bonne journée, et que ma mère a dû me prendre dans ses bras, comme si elle me disait adieu, ce qu’elle faisait à chaque fois. Mais je n’arrive pas à m’en rappeler, je n’y arriverai jamais. Toujours est-il que ce fut la dernière fois que je croisai leur regard. Mais je garde l’espoir qu’un jour, avant ma mort, ce précieux souvenir surgira dans un de mes rêves. Je me rappelle pourtant avoir crié après mes parents quand je suis arrivé à la maison, et que je l’ai trouvée vide. Je me rappelle les avoir appelés à m’en brûler les poumons, sans pour autant avoir de réponse. Je me rappelle avoir foulé les pieds du champ de bataille, passant près de quelques corps meurtris, appartenant à d’autres membres du Clan. Je me rappelle avoir été arrêté par un des soldats de notre armée avant d’arriver au front. Je me rappelle m’être débattu comme un diable alors que j’apercevais au loin mes parents se battre, côte à côte. Je me rappelle parfaitement les avoir observés de loin, sans pouvoir rien faire d’autre que crier pour espérer qu’ils m’entendent.



Image
Image
Image
[https://www.youtube.com/watch?v=fmI_Ndr ... yG&index=1]


Je me rappelle avoir senti mon cœur s’arrêter de battre lorsqu’une rafale de vent envoya ma mère contre un arbre, à une dizaine de mètres de mon père. Je me rappelle l’avoir vu courir près d’elle en hurlant, avant de se prendre une attaque dans le dos, qui l’a fait s’effondrer. Je me rappelle être resté là quelques secondes, des larmes dévalant le long de mes joues, alors que je tentais d’assimiler leur perte. Je me rappelle à ce moment-là avoir entendu un orage, le premier d’une longue série, bien qu’ils aient été présents le reste de la journée. Je me rappelle avoir poussé un cri de colère et de frustration si horrible qu’il en effraya le soldat qui me retenait et m’empêchait de rejoindre mes parents. Je me rappelle également un éclair, un flash si puissant qu’il m’en aveugla presque, puis plus rien.


Lorsque je me suis réveillé, quatre jours plus tard, j’étais allongé dans un lit de fortune que l’on m’avait préparé dans le camp de notre armée. J’étais inconscient lorsqu’une dizaine de membres de notre Clan ont péri durant la bataille. J’étais absent lorsque mes parents ont été enterrés, au pied du volcan, comme la majorité des soldats morts au combat. Je manquais à l’appel lorsque notre peuple avait eu besoin d’aide. A cette pensée, je me rappelle avoir serré les poings si fort qu’une douleur horrible traversa mon torse, et me tira un hurlement atroce. C’est à ce moment que sont arrivés des médecins du Clan, qui m’ont aidé à me coucher alors que je tentais vainement de me redresser. Une horrible sensation de brûlure m’assaillait de toutes parts, et ma peau chauffait anormalement. A ce moment, j’ai jeté un œil à mon corps, et n’ai aperçu qu’un bandage faisant entièrement le tour de mon torse, ainsi que de mes bras. C’est en larmes que je leur ai demandé ce qui m’était arrivé, alors qu’une nuée d’épines me transperçaient le corps. Quand ils m’ont expliqué que je m’étais pris de plein fouet la décharge d’un éclair venu tout droit de l’atmosphère, je mis plusieurs minutes à digérer l’information. Ils ajoutèrent que j’avais de la chance de m’en être tiré, malgré les nombreuses brûlures au troisième degré qui parsemaient mon corps et me faisaient tant souffrir.

Ma rééducation prit plusieurs semaines, durant lesquels je n’ai pu me rendre sur leur tombe. Ce genre de brûlures met du temps à cicatriser, et j’ai dû également compter avec le fait que mes forces m’avaient abandonné et ne revenaient que très lentement. A l’époque, j’ai essayé de me rappeler ce qu’il s’était passé ce jour-là, mais seules quelques bribes me revenaient. Aujourd’hui, j’ai retrouvé entièrement la mémoire, jusqu’au moment où l’éclair m’a aveuglé et est entré en contact avec moi. Quand j’y repense, je me dis que la douleur ressentie par la perte de mes parents réveilla un monstre en moi. Durant les quelques secondes qui ont précédé mon accident, je me rappelle avoir senti une vague d’énergie me traverser le corps, au moment où le ciel s’est couvert de nuages et où le tonnerre a commencé à gronder. Quand j’en ai parlé à Vi, une voisine de plusieurs années mon aînée, elle a tout de suite compris que comme elle, j’avais des prédispositions pour la Maîtrise de la Foudre. Malgré sa réticence du début, elle a finalement accepté de me prendre sous son aile. Je dus m’y prendre à plusieurs reprises, parce qu’elle était vraiment réfractaire au début. Pour autant, elle ne me questionna jamais sur ma décision d’arrêter l’école à 17 ans.

Aujourd’hui, je ne prends jamais de ses nouvelles, bien que le gamin m’en donne assez souvent. Je le soupçonne d’être à la solde de sa grand-mère et de lui raconter mes agissements quand j’ai le dos tourné. Toujours est-il qu’elle m’a accompagné au pied du volcan, la première fois que je suis allé rendre visite à mes parents. Elle n’a rien dit lorsque je me suis effondré devant leur tombe. Elle ne m’a pas touché lorsque j’ai titubé en me relevant. Elle a eu la délicatesse de ne pas me parler d’eux avant que je ne le décide moi-même, un an plus tard. C’est en observant le comportement de Vi vis-à-vis de notre Clan que j’ai moi aussi décidé de m’engager dans l’armée. Il était difficile d’appeler notre rassemblement une armée, car nous manquions cruellement de moyens pour développer les stratégies militaires nécessaires au développement d’une armée telle que celle d’Orsa. Pour autant, mon impuissance lors de cette bataille, quelques mois auparavant, aura suffi à me pousser dans leurs bras. J’étais jeune, et volontaire. Et puis, j’étais désormais complètement rétabli de mes blessures, bien que j’en ait gardé quelques cicatrices disgracieuses sur le torse, dans le dos et le long de mes bras. Les Maîtres qui nous entraînaient à l’époque étaient de ceux qui organisaient nos attaques en territoire ennemi. Aujourd’hui, nous ne vivons plus selon le même système. Nous avons perdu tant de gens qu’il est difficile de monter une organisation efficace, enfin à ce qu’il paraît.



Image
Image
Image


J’ai donc commencé mon entraînement avec Vi, qui elle avait déjà suivi sa formation, bien qu’elle ne fût pas encore partie en combat. Elle avait été appelée en Velia lors de l’attaque de l’armée orsienne qui tua mes parents, et je pense qu’elle a toujours regretté de ne pas avoir été là pour aider notre peuple. Je savais qu’elle était capable de dévier la foudre, car c’est un don qui s’est transmis dans sa famille depuis des générations. Pour autant, je ne l’avais jamais vue à l’œuvre, jusqu’à ce jour de printemps où le tonnerre faisait rage. Elle m’avait amené au sommet du volcan, afin que nous soyons le plus proche possible de la foudre qui frapperait bientôt. Quand elle m’a fait sa démonstration, en déviant un éclair si violent qu’il déracina l’arbre vers lequel elle le projeta, j’en suis resté bouche bée. Une étincelle nouvelle s’est alors allumée en moi, et j’ai immédiatement tenté de reproduire la position dans laquelle elle s’était placée. Mais si elle ne m’avait pas frappé derrière la tête pour m’empêcher d’être si impatient, je serais peut-être mort suite à une deuxième attaque. Elle m’a d’abord expliqué les fondements de notre Maîtrise, à savoir le fait de ressentir l’opposition qui régit la Nature. Elle m’a fait asseoir en tailleur, afin que je me concentre et que j’écoute la Nature.


Elle m’a ordonné de fermer les yeux afin de la sentir s’insuffler en moi, comme en toute chose. Elle m’a dit de ressentir le Feu qui s’oppose à l’Eau, la Terre qui s’oppose à l’Air, l’Homme qui s’oppose à la Femme, la Droite qui s’oppose à la Gauche, le Bruit qui s’oppose au Silence.


Nous avons passé plusieurs mois à travailler ce ressenti, et pas une fois je ne me suis plaint. J’ai toujours été un élève sérieux, et je savais que ce n’était qu’en suivant attentivement ses conseils que je réussirais un jour à reproduire ses prodiges, ou plutôt à me les approprier. Elle m’a plus tard expliqué que c’était à cause de mes émotions lors de la mort de mes parents, que je me suis pris la foudre de plein fouet et n’ai pas réussi à la maîtriser, alors même que je ne m’en savais pas encore capable. Elles étaient trop fortes pour être contenues à l’intérieur de mon corps, et la foudre s’est probablement sentie attirée par cet élan d’émotion. Elle insista bien sur le fait que j’aurais pu mourir ce jour-là, et que je ne devais pas essayer de manipuler la foudre sans prendre d’extrêmes précautions. Pour autant, elle ne rechigna pas lorsque, un an plus tard, je lui ai dit que j’étais prêt à essayer. Elle m’a demandé si j’étais certain de le sentir au fond de moi, et la détermination dans mon regard a suffi à la rassurer. Nous sommes donc montés à l’endroit où elle m’avait démontré ses pouvoirs la première fois, alors qu’une nouvelle tempête attaquait l’île. Les vents étaient particulièrement déchaînés, et je me suis senti retourner à ce jour fatidique.

Mais quand j’ai senti sa main sur mon épaule, je suis vite revenu à la réalité et, après l’avoir remerciée d’un signe de tête, je me suis mis en position, et j’ai fermé les yeux. Quelques minutes se sont écoulées ce soir-là, qui m’ont paru une éternité, avant que quelque chose ne se passe au fond de moi. J’ai senti un courant d’énergie traverser mon corps, et j’ai compris que c’était le moment d’agir et de répéter les gestes que Vi m’avaient montré : j’ai donc tendu le bras droit vers l’avant, afin d’absorber le flux électrique qui s’est offert à moi, avant de le diriger vers mon estomac, puis vers l’extrémité de mon bras gauche. Le courant fut si fort qu’il manqua de me faire tomber à la renverse, avant de quitter mon corps et d’aller se fracasser contre un rocher en contrebas. La sensation de fierté qui m’envahit à ce moment-là me fit sauter de joie, et je ne pus m’empêcher de prendre Vi dans mes bras et de la faire tourner en l’air, même si je savais pertinemment qu’elle n’aimait pas trop le contact physique. J’ai à ce moment regardé le ciel et des souvenirs de mes parents me sont alors revenus en mémoire : « Tu verras, il est destiné à de grandes choses. »

Pour la première fois de ma vie, je me suis dit que mon père avait sans doute vu juste. Pour la première fois de ma vie, je me suis dit qu’arrêter l’école n’avait pas servi à rien, et que je ne pourrais désormais que progresser. Je fus envahi de tant de sentiments que j’en mis plusieurs minutes à me calmer. Vi me félicita, autant qu’elle en était capable au vu de son caractère pour le moins acariâtre, puis nous sommes rentrés au campement. Depuis la mort de mes parents, je n’ai remis les pieds à la maison que pour prendre quelques affaires qui me serviraient durant le camp d’entraînement. La vie ne fut pas facile tous les jours, notamment après ce fameux jour où je me sentis capable de soulever des montagnes. J’ai commencé à prendre des initiatives, à me porter volontaire pour conduire certaines troupes durant nos exercices. Et si cela plut au départ à nos superviseurs, ils finirent par comprendre que mon enthousiasme finirait un jour par se transformer en témérité, et que cela deviendrait un danger pour les hommes que je mènerais à la guerre. J’avais 19 ans lorsque je reçus la première et seule gifle de toute ma vie. Elle me fut distribuée par mon superviseur direct, un homme d’une quarantaine d’années, qui avait déjà survécu à de nombreuses guerres et que nous respections tous énormément.

Un jour où nous apprîmes qu’une offensive allait être lancée sur Calpe, en représailles à la bataille qui avait coûté la vie à mes parents deux ans plus tôt, je me suis effectivement montré trop ambitieux. Nous n’étions pas prêts pour la guerre, nous les nouveaux, et Fargas le savait pertinemment. J’aurais moi aussi dû le sentir, et me tenir tranquille. Mais d’apprendre que mes parents allaient enfin être vengés me donna un élan de courage, celui-là même qui me poussa à me présenter devant lui alors qu’il révisait notre équipement. Je me rappelle encore lui avoir dit que je me portais volontaire pour mener l’embuscade, et le sourire qui traversa ses lèvres avant qu’il n’éclate de rire. Je me rappelle encore l’insulte que je ressentis face à son rire et l’insistance qui teintait mon discours alors que je faisais tout pour le convaincre. Il perdit en réalité rapidement le sourire quand il comprit que je ne plaisantais pas, et que j’étais prêt à mettre ma vie en jeu alors que je n’avais que 19 ans, et que je n’étais pas prêt à mourir. Mais c’est lorsque je lui dis que je pourrais aider les autres en déviant la foudre qu’il finit par me gifler. Une réponse dont je me rappelle encore la sensation douloureuse sur la joue gauche.



Image
Image
Image
[https://www.youtube.com/watch?v=NvR60Wg9R7Q]


Cet épisode eut le mérite de me remettre à ma place, et de me questionner sur le sens que je voulais donner à mon apprentissage. Désirais-je réellement combattre pour prendre ma revanche sur un autre territoire, bien qu’il ait tué les personnes qui comptaient le plus à mes yeux ? Auraient-ils voulu que je mette ainsi ma vie en danger, pour donner du crédit à un conflit qui durait depuis longtemps maintenant ? Si je compris à ce moment-là que je devais davantage peser le pour et le contre dans mes décisions, et protéger ma vie au même titre que celle des autres, je ne restai pas moins convaincu que mes actions au sein de notre armée feraient le bien autour de nous. Je ne pouvais pas plus me tromper à l’époque, mais je ne l’apprendrais que des années plus tard. Pour être exact, ma vision du monde bascula lors d’un événement qui se produisit alors que j’avais 35 ans. A cette époque, j’avais gravi quelques échelons au sein de notre armée et m’étais vu attribuer une escouade d’éclaireurs lors des attaques que nous menions parfois en territoire ennemi. J’étais encore jeune, mais il semblerait que Fargas ait constaté suffisamment de sagesse en moi pour me confier la vie d’autres Aphesiens.

J’avais arrêté de suivre mon apprentissage avec Vi, car elle se referma sur elle-même après une bataille durant laquelle elle tua des villageois innocents. A l’époque, je n’avais pas compris son comportement, et sa décision de se mettre en retrait par rapport aux autres soldats. Du jour au lendemain, elle décida de ne plus se battre, et je n’appris que plus tard qu’elle était en réalité enceinte pendant l’année de mes 20 ans. Toujours est-il qu’elle a subitement arrêté de m’enseigner, prétextant qu’elle m’avait tout appris. Mais j’avais lu dans un livre qu’il était possible de générer la foudre, bien qu’elle ne me l’ait jamais montré. Quand je lui en avais parlé, elle m’avait simplement répondu qu’elle ne pourrait m’apprendre une telle chose, et qu’elle avait d’autres préoccupations dorénavant. Encore une fois, je n’appris que plus tard qu’elle n’avait en réalité jamais maîtrisé la Foudre dans son entièreté. Mais j’étais jeune, et idiot, et je me suis à ce moment détourné d’une amie qui aurait pu me soutenir dans ce que je m’apprêterais à traverser seul, onze ans plus tard.

J’ai donc consacré dix-huit années de ma vie à l’armée, durant lesquelles j’ai tout fait pour protéger ma patrie, mon peuple, et ma vie. J’ai mené des interventions en territoires orsien et calpien, qui nous ont permis de récolter des vivres dans leurs granges, pour notre peuple affamé. J’ai fait partie d’un corps de sentinelles, chargé d’avertir notre Quartier Général lorsque nous étions en passe de subir une attaque de la part de l’un de nos ennemis. Je n’ai jamais perdu un seul homme, et je n’ai pas hésité à user de mes pouvoirs pour aider notre armée, bien que je fusse encore en plein apprentissage. Je me suis toujours destiné corps et âme à ce but, et je vivais pour lui … Jusqu’à ce jour de juin x9977. Nous avions pour mission de nous rendre en périphérie calpienne afin de préparer une embuscade, car nous avions entendu dire que le Seigneur de Calpe organisait une tournée au sein de tout son territoire pour célébrer l’arrivée de son fils, et présenter le nouveau-né à la population. Nous avions donc la tâche de repérer un petit village bien situé, qui nous permettrait d’attaquer par surprise au lever du soleil. Les journées se faisaient plus longues au début de l’été, la période était donc bien choisie pour une attaque de la part de notre Clan.

Mon équipe et moi avions donc repéré un petit village d’agriculteurs, pas très loin de la frontière, qui présentait l’avantage de se trouver en contrebas d’une vallée. C’est donc au lever du jour que nous nous sommes faufilés à l’intérieur du village, alors que tous les villageois étaient encore endormis. Nous en avons fait le tour, apposé les marques qui nous permettraient de nous repérer lors de la bataille, puis avons rapidement quitté l’endroit avant de nous faire remarquer. C’est sur le chemin du retour que je suis tombé sur elle. Je m’étais éloigné du groupe afin d’aller me rafraîchir à la rivière qui bordait l’entrée du village. Je leur avais dit de ne pas m’attendre, que je connaissais le chemin du retour et que je serais plus discret si j’étais seul. Je me suis donc approché de l’eau et m’y suis abreuvé. Quand j’ai relevé la tête, je suis tombé face à face avec une créature qui défiait la clarté du Soleil. A sa couleur de peau et sa carrure, il était évident qu’elle était Calpienne, et qu’elle venait probablement du village dont nous venions de sortir. Heureusement pour elle, et pour moi, elle n’eut pas le temps d’apercevoir mes compatriotes avant qu’ils ne soient hors de notre portée.

J’ai passé quelques secondes à l’observer, avant qu’elle ne détourne le regard, le rouge lui montant aux joues. Je me rappelle avoir trouvé ce spectacle si beau que j’en suis resté pantois. Lorsque j’ai repris mes esprits, je me suis rappelé que je me trouvais en présence de l’ennemi, un ennemi qui maîtrisait probablement la Terre, et me suis donc mis en position défensive, créant un Bouclier de Feu autour de moi. C’est ce moment qu’elle choisit pour s’incliner devant moi, comme pour marquer un salut officiel. Je me rappelle l’avoir dévisagée d’un air sceptique, avant de finalement baisser mon arme. Elle s’appelait Lia, et elle vivait depuis toujours dans le petit village de Leto, celui que nous nous apprêtions justement à envahir. Elle avait 26 ans et se demandait ce qu’un Aphesien pouvait faire si loin de chez lui. Je ne pouvais évidemment pas lui expliquer ce que je venais faire là … Je lui ai donc menti. Elle a d’ailleurs mis plusieurs semaines à me pardonner ce mensonge, après l’attaque. Si je puis dire, l’avantage est que nous nous étions assez mal préparés pour ce jour, en ce sens que nous avions légèrement sous-estimé la protection qui serait mise en place autour du Seigneur ce jour-là.

Nous n’avions encore jamais eu affaire à lui, il nous était donc impossible de mesurer la sécurité avant le jour concerné. C’est pourquoi, lorsque nous avons observé de loin la cérémonie qui se déroulait en contrebas, j’ai conseillé à notre superviseur de rebrousser chemin, car il était évident que nous finirions par nous faire massacrer. Des centaines de gardes avaient fait le déplacement pour protéger leur Chef, et nous n’étions pas de taille. Je ne pus évidemment pas m’empêcher de penser à Lia, la jeune fille de la rivière que je connaissais à peine. Pour autant, la valeur des propos que je tenais n’en était pas entachée. C’est pourquoi nous rebroussâmes chemin avant même de sonner l’assaut, et tout aurait pu tourner à merveille si nous n’étions pas à nouveau tombés sur Lia sur le chemin du retour. La différence était que ce jour-là, elle fit face à l’entièreté de notre escadron. Je l’ai trouvée si impressionnante lorsqu’elle se mit en position défensive qu’il me fut impossible de rester impassible face à la bagarre qui s’apprêtait à avoir lieu sous mes yeux. Mes soldats ne l’auraient jamais laissée en vie, car elle nous avait vus. C’est pourquoi je leur ai sommé de rester en retrait, et de me laisser m’en occuper.

Après quelques réticences, je suis parvenu à leur faire entendre raison sur le fait qu’un cadavre serait bien plus suspect qu’une tentative de corruption. Ils nous laissèrent donc seuls un moment, et c’est là qu’elle décida de m’écraser le pied de tout son poids, pour lui avoir menti sur la raison de ma première apparition à Leto. Je me rappelle encore avoir passé deux bonnes heures à lui expliquer que je ne pouvais pas prendre le risque de mettre au courant une Calpienne qui était directement concernée, et que je connaissais à peine. Après quelques heures de galère, je parvins tout de même à lui faire entendre raison et à la convaincre de ne parler à personne de ce qu’il venait de se passer, car cela reviendrait à provoquer de nouveaux combats qui aboutiraient sur la mort d’innocents. Je parvins finalement à la calmer, et nous restâmes plusieurs heures de plus à parler de tout et de rien. Je la vis s’énerver ce jour-là, mais également rire à plein poumons, rougir jusqu’aux oreilles et me sourire, simplement. Je n’avais jamais assisté à pareille merveille, et je suis tombé sous le charme, presque amoureux de cette femme si différente, si belle, au caractère si affirmé, et pourtant si sensible.

Quand je la laissai le soir venu et rejoignis notre campement à la frontière, lorsque mes soldats m’interrogèrent sur la raison de mon retard, je leur répondis simplement que je m’étais occupé de tout, et que nous n’aurions rien à craindre d’elle. Cette journée marqua le début d’une relation que nous parvînmes à garder secrète pendant huit mois … Huit mois durant lesquels nous nous sommes retrouvés dans une petite cabane que j’avais construite avec mon père étant enfant, et qui se situait au Nord d’Aphesas, juste avant la frontière nous séparant de Calpe. Nous nous retrouvions dans ce petit refuge une fois par semaine, lorsque je prétextais une patrouille de routine aux frontières, et qu’elle racontait à ses parents qu’elle se rendait chez une amie d’un village voisin. Nous avons vécu notre passion, bien conscients qu’un jour, cette relation poserait un problème à nos proches. Nous avions peur de ce qui pourrait arriver, mais il nous fut impossible d’arrêter de nous voir.



Image
Image
Image


Huit mois plus tard, alors que nous arrivions en plein hiver, et que l’annonce des prochaines batailles faisait rage, Lia m’apprit qu’elle était enceinte de moi. Quand j’appris la nouvelle, je me rappelle avoir fondu en larmes. Je n’ai pas pensé un seul instant à ce que cela représenterait pour nos Clans. Tout ce que je savais en cet instant, c’est qu’elle portait un petit être fait de chair et d’os, et que j’en étais le père. Tout ce que je savais en cet instant, c’est que notre avenir vivait en elle. Je ne pus réprimer ma joie, si bien que j’en ai poussé un cri de joie qui aurait pu être entendu à l’autre bout de l’île. Nous allions devenir parents, et c’était tout ce qui m’importait. Mais la réalité nous rattrapa durement lorsque son ventre commença à se voir. La première personne à s’en rendre compte fut sa mère, qui ne tarda pas à raconter l’histoire au père de Lia. Celui-ci, non content d’interdire à sa fille de me revoir, ne trouva rien de mieux à faire que de se renseigner auprès des villageois du coin pour savoir qui était l’homme responsable de son état. Le problème est que ce qu’il apprit ne lui plut pas du tout, et il ne tarda pas à se rendre aux portes d’Aphesas pour poser une réclamation auprès de notre Chef de Clan.


Si j’avais su à l’époque l’escalade que prendraient les événements, je n’aurais jamais levé les yeux de cette rivière, et m’en serais allé sans un regard en arrière. C’est fou de voir le nombre de regrets qui vous assaillent avec l’âge.


Le père de Lia fut arrêté sur-le-champ pour avoir pénétré nos frontières sans autorisation, et il fut conduit devant notre Chef immédiatement, ce qui était ce qu’il désirait. Mais si je l’ai pour immédiatement reconnu, car je l’avais déjà aperçu de loin dans son jardin, ce ne fut pas son cas. Il se mit donc à lancer des accusations sur notre village, et exigea qu’on lui présente l’homme qui avait eu le malheur de fréquenter sa fille et de tous nous mettre en danger. Par les temps qui couraient, il était évidemment interdit en Aphesas et à Calpe de fréquenter une personne du Clan ennemi. L’entrave à cette règle irait jusqu’à coûter la mort aux coupables et leur famille, selon le Clan. Je réalise aujourd’hui à quel point j’ai été égoïste, à quel point je n’ai pensé qu’à nous, et pas à toutes les personnes que nous fréquentions chacun de notre côté. Et pourtant, aujourd’hui encore, je ne pourrai jamais pardonner à mon Clan ce qui s’est passé après cette incartade. Je ne suis évidemment pas resté sans rien dire, et me suis présenté face à son père, qui n’aurait pas hésité un seul instant à me sauter dessus pour me tuer s’il en avait eu l’occasion. Je me rappelle le regard de mon superviseur, de mes soldats … Je me rappelle le regard de tous ces gens qui ont tant fait pour moi.


J’aurais pu tenter de me racheter auprès d’eux, j’aurais pu tenter de redorer mon blason. J’aurais pu tenter d’oublier ce qu’il s’était passé, d’oublier Lia et notre enfant. J’aurais effectivement pu, s’ils n’avaient pas commis l’irréparable.


Armis, notre Chef de Clan, désireux de ne pas s’attirer de nouvelles foudres de la part de Calpe si jamais ils apprenaient la faute par un tiers, envoya une missive au Conseil de la Terre, afin de les en informer. S’il n’avait pas envoyé cette lettre, peut-être aurais-je toujours fait partie de l’armée, s’ils avaient voulu de moi. Mais le fait est que peu de temps après son envoi, j’appris par la sentinelle qui me remplaçait durant ma suspension, que Lia et sa famille avaient été arrêtés sur ordre du Conseil, et qu’ils seraient exécutés le lendemain sur la place publique de Leto, en guise d’exemple pour ces petits villages frontaliers. Au moment même où la nouvelle me percuta, j’ai senti une vague de rage dévaler en moi, et parvins à m’enfuir du village dans la nuit, blessant au passage quelques-uns de mes anciens camarades de combat. J’ai couru de toutes mes forces à travers les terres arides d’Aphesas, à travers le volcan, à travers les terres fertiles de Calpe. C’est le cœur battant à tout rompre que j’ai traversé ces étendues de terre, à en perdre le souffle, afin d’arriver à temps.

J’ai espéré, j’ai prié des dieux auxquels je ne crois pas, afin qu’elle soit toujours en vie lorsque j’arriverais enfin à destination. Si je parvenais à la rejoindre avant son exécution, j’exterminerais l’armée qui se trouverait entre nous, et l’emmènerais loin de ce conflit. Nous aurions pu nous réfugier chez les Moines, dissimulés au cœur de la forêt, ou encore en Velia, à l’autre bout de l’île. Avec un peu de chance, ils auraient fini par nous laisser tranquilles, quelques années plus tard, et auraient fini par oublier l’affront que nous leur avions causé. Hélas, mes espoirs étaient destinés à ne jamais se réaliser. Je suis arrivé au moment même où elle et sa famille avaient été rassemblés au pied d’une falaise, aux abords du village, pieds et poings liés. Lorsque son regard croisa le mien, je sentis mon cœur se briser en mille morceaux alors que des larmes coulaient le long de ses joues. Je la vis murmurer un « Nous serons toujours là », avant qu’elle ne ferme les yeux et qu’une pluie de rochers ne s’abatte sur eux, les ensevelissant sous une tonne de gravats. A ce moment, j’ai senti quelque chose se déchirer en moi, et un hurlement passa en travers de ma gorge, alors qu’à nouveau une vague d’énergie s’amplifiait en moi. Je la sentis bouger à l’intérieur de mon corps, désireuse de sortir et de se déverser sur tous les gens présents.

Mais je me souvins à cet instant de ce que Vi m’avait expliqué concernant le contrôle de mes émotions. J’étais incapable de les maîtriser en ce moment, et pourtant une détermination nouvelle s’installa en moi à mesure que je me repassais en boucle l’image des larmes dévalant les joues de Lia. Je repensai à mes mains sur son ventre, alors que je commençais à sentir les mouvements de notre enfant. Je repensai à nos baisers, à notre bonheur, et parvins à prendre une grande inspiration. Je fermai les yeux quelques instants, afin de me calmer, et entendis les soldats de l’armée calpienne lancer l’assaut sur moi. Lorsque je les rouvris, ce courant d’énergie que je sentais bouillonner en moi s’échappa de mes mains et une Foudre violette s’abattit sur eux. Je m’étais entraîné des années durant à dévier la Foudre, et je pouvais affirmer avoir atteint le Niveau de Vi. Pourtant, jamais encore je n’étais parvenu à en créer. Toujours est-il que ce jour-là, je ne peux vous dire le nombre de personnes qui périrent de mes mains. La colère et la tristesse ont entravé mon jugement, et cette envie de vengeance que j’avais refoulée depuis tant d’années resurgit, me donnant assez d’énergie pour décimer la vingtaine de soldats qui se trouvait sur place, ainsi que, pour mon plus grand malheur, l’entièreté du village dans lequel Lia avait grandi.


Ce jour-là, je ne pus pardonner à personne la perte de ma bien-aimée, la perte de mon enfant.



Image
Image
Image
[https://www.youtube.com/watch?v=8a-hUP7kO3A]


Je n’ai plus jamais mis les pieds en Calpe après cela, et ne suis jamais retourné vivre dans mon village. Je n’ai jamais pu leur pardonner la mort de Lia. S’ils n’avaient pas averti le Conseil, peut-être que Calpe ne l’aurait jamais appris. Peut-être n’aurait-elle pas péri pour un conflit qui finalement, n’a de sens pour personne. Nous perpétuons une tradition de conflits qui dure depuis des millénaires, tout ça pour quoi ? Pour perdre les êtres que nous chérissons. Nous ne cherchons pas à faire un pas vers l’autre. L’homme est égoïste, et les Aphesiens, bien que survivants de nombreuses guerres qu’ils n’ont pas cherchées, ne valent pas mieux que les Calpiens. De leur côté, les membres de mon Clan ont voulu me juger pour mes actes à Leto, avant d’apprendre que j’avais décidé de me mettre moi-même en exil. Mes raisons ne furent pas les leurs, mais le résultat sembla satisfaire tout le monde. Je me suis donc installé dans la cabane qui nous servait de refuge durant nos escapades amoureuses, et m’y suis isolé pendant de nombreuses années. Je ne me suis plus jamais mêlé des conflits entre Aphesas et Calpe, et personne n’a plus jamais approché le territoire sur lequel je vis. Je suppose que la nouvelle a dû se répandre à Calpe, et suffisamment leur faire peur pour qu’ils se décident à me laisser seul. Je ne dérange personne, alors pourquoi chercher les ennuis ?

J’ai passé les quatorze années suivantes reclus dans ma petite maison, et n’ai jamais remis les pieds dans la maison de mes parents. Elle doit aujourd’hui être abandonnée, à moins que Vi n’ait décidé d’en prendre soin, ce qui m’étonnerait vraiment. J’ai mené une vie paisible, jusqu’au jour où le passé me rattrapa. J’étais en train de méditer, en haut du volcan, un matin d’été, lorsqu’un jeune garçon est venu se présenter à moi. Il ne devait pas avoir plus de quinze ans, et s’est présenté comme étant le petit-fils de Vi. Avant même qu’il n’ouvre la bouche pour m’expliquer la raison de sa venue, je compris que sa grand-mère lui avait parlé de moi, et de ce que je pourrais lui apprendre. Il n’y avait qu’une seule raison qui aurait pu pousser un gamin tel que lui à venir me voir, alors même que le village m’a rejeté, et je refusai catégoriquement quoi que ce soit. Il était évidemment hors de question que je lui apprenne à maîtriser la Foudre. Malheureusement pour moi, ce refus pourtant catégorique ne le découragea pas. A partir de ce jour, il s’est montré chaque matin devant ma porte, pendant trois mois, afin de me convaincre de devenir son Mentor.

Je trouvais cette idée ridicule, car qui voudrait d’un vieil ours comme professeur. Et pour ma part, je n’avais pas envie de me coltiner un petit garçon sur les bras, qui ne m’apporterait sans doute que des ennuis par la suite. Chaque matin donc, nous répétions ce petit rituel où il me demandait d’être son Mentor, et où je lui disais qu’il pouvait aller se faire voir. Pour autant, vint le jour où je le surpris en haut du volcan, là où j’avais l’habitude de m’entraîner. Il ne sait toujours pas aujourd’hui que je l’ai aperçu ce jour-là, et il continuera à l’ignorer. Mais en cet instant, je le vis assis en tailleur, la même position que celle que Vi m’avait fait adopter, lors de notre première leçon. Je le vis rester étonnamment concentré, pendant plusieurs heures, sans bouger. J’ignore si c’est elle qui lui a enseigné cette méthode, où s’il l’a simplement devinée, mais cette faculté à rester si sérieux est ce qui m’a décidé à l’accepter comme élève. C’est pourquoi le lendemain, lorsqu’il vint à nouveau me trouver, je lui répondis que j’acceptais de l’entraîner, à la condition qu’il ne s’installe pas trop loin de chez moi. Le lever se ferait aux aurores, et nous nous entraînerions tous les jours jusqu’à ce qu’il parvienne à dévier la Foudre.


Il ne se plaignit pas un instant, ne broncha pas, et me tendit une main afin que je la serre. Il se prénommait Zarastro et était heureux de faire enfin ma connaissance. Sa réaction me surprit, mais je me contentai de lui tourner le dos et de lui claquer la porte au nez. Je lui répondis tout de même à travers la porte qu’il avait intérêt à être là le lendemain s’il voulait devenir un bon Maître du Feu.


Son entraînement se passa en réalité extrêmement bien. Pendant six ans, il se consacra entièrement à son apprentissage, et je dois dire qu’il est le digne petit-fils de Vi. Il parvint en à peine deux ans à dévier mes propres Foudres. Je refusais qu’il s’attaque à un véritable éclair si tôt, car je ne voulais pas qu’il termine avec les mêmes cicatrices que moi. Je ne me suis pas attaché à cet enfant, mais je ne veux pas qu’il lui arrive de mauvaises choses. Toujours est-il qu’il progressait vraiment rapidement, et qu’il serait bientôt capable de dévier de véritables éclairs. Du moins c’est ce que je pensais, jusqu’au jour où il amena une jeune Velienne à notre table. Il suffisait de jeter un œil sur elle pour se rendre compte de sa faiblesse et de sa fragilité. Depuis ce jour, je commence à douter des capacités de Zarastro. J’ai tenté de lui faire comprendre qu’il ne parviendrait pas à progresser s’il se souciait d’autre chose que de son propre entraînement, mais rien n’y fit. Il commença à partager son temps libre entre son propre apprentissage, et celui de la petite Moana. Il ne me fallut pas quelques mois pour comprendre que rien de ce que je pourrais lui dire ne le ferait changer d’avis.

C’est pourquoi, lorsqu’il me demanda si nous nous attaquerions bientôt à la génération de la Foudre, je lui répondis de but en blanc qu’il ne parviendrait à rien s’il ne savait pas déjà dévier de véritables éclairs, et que pour cela, il devrait se concentrer sur lui-même et non sur une jeune fille, si belle soit elle. Je saisis en réalité rapidement que ce gamin était en train de faire la même erreur que moi, des années auparavant. Pourtant, si une part de moi désire lui faire comprendre que ses espoirs ne seront jamais atteints avec elle, je ne peux m’empêcher d’éprouver une pointe de compassion pour lui. Il fait revivre en moi des souvenirs à la fois agréables et tellement douloureux. Je me revois à sa place, et dans ces moments-là, je m’enferme dans ma cabane, alors qu’il s’entraîne plus loin avec elle, et ne lui ouvre pas jusqu’au lendemain. Parce qu’en plus de me l’avoir présentée, et de l’entraîner en tentant de répartir son temps, il faut qu’il l’amène à ses propres entraînements. J’ai déjà essayé de la chasser une fois, car elle n’a rien à faire là, mais rien n’y fait. Nous verrons de quoi l’avenir est fait, mais je ne peux affirmer avoir de grands espoirs pour eux deux.



Image
Image
Image


Image


A Venir.


Image
Image
Image
Dernière modification par Nithael le mer. 17 oct., 2018 12:46 pm, modifié 4 fois.
Nithael

Profil sur Booknode

Messages : 1282
Inscription : sam. 25 nov., 2017 7:33 pm
Localisation : In the Shallowness of the Abyss
Contact :

Re: NOUVEAU RPG : La Guerre des Clans - Inscriptions Ouvertes

Message par Nithael »

Tout le monde : Voilà enfin ma première fiche, j'espère qu'elle vous plaira (quand vous aurez le courage de la lire XD) !
Tiine

Profil sur Booknode

Messages : 355
Inscription : ven. 17 nov., 2017 5:42 pm

Re: NOUVEAU RPG : La Guerre des Clans - Inscriptions Ouvertes

Message par Tiine »

Nithael : ENFIIIN ! Superbe fiche de Balrog, ça valait le coup de patienter ! Il a une histoire terrible et touchante (décidément les femmes enceintes dans ce RPG finissent mal en général xD ). Heureuse d'avoir lu ta première fiche, j'aime beaucoup comment tu as lié ton perso à Calpe et que tu as montré son impuissance et la façon dont il s'est fait dépassé par les événements par ses supérieurs hiérarchiques... bienvenue à Balrog :lol:
Eparm12

Profil sur Booknode

Messages : 1674
Inscription : mer. 02 janv., 2013 12:10 pm

Re: NOUVEAU RPG : La Guerre des Clans - Inscriptions Ouvertes

Message par Eparm12 »

@Chase : Je te comprends totalement. *-* J'ai lu ta fiche dans la journée et elle est très jolie et tellement bien écrite, qu'elle m'a accroché le cœur... x') Cyrus est trop touchant et j'ai grande hâte de lire la fiche de sa sœur. ^^

@Nithael : Je ne crois pas que ça change des commentaires habituels qu'on te fait, mais la fiche de Balrog est magnifique, les passages sur Vi et Zara sont parfaits, Zara aime son mentor malgré tout et je n'oublie pas que Balrog est à Vi dès que le RPG commencera. :P Les musiques sont très bien choisies, j'ai reconnu des images du Livre d'Eli et des gifs de Glory, si je ne me trompe pas, bref, le résultat comble les attentes. :mrgreen: Puis Denzel, quoi. ♥
Deby-1

Profil sur Booknode

Messages : 1575
Inscription : sam. 02 déc., 2017 8:50 am

Re: NOUVEAU RPG : La Guerre des Clans - Inscriptions Ouvertes

Message par Deby-1 »

Je m'avance le long de l'allée centrale. je les entends chuchoter sur mon passage. Je sais que ma candidature est surprenante. Je sais que personne n'attendait mon profil pour cette offre. Et pourtant. J'avance, la tête haute, n'écoutant que ce qui boue en moi depuis si longtemps, la soif d'aventure.

"Une campagne au coeur de l'armée. Des candidats ?"


J'ai écouté attentivement le long discours d'un officier. Presque tout le monde autour de moi était endormi ou peu intéressé par ce genre d'appel. Pour ma part, j'ai attendu durant de longues années cette opportunité. Je ne cherche pas la gloire. J'ai accumulé beaucoup de savoir sur la façon de soigner les autres et les différents peuples. Je sais que je peux enfin être utile. Que ma place est ailleurs et non ici, dans ces laboratoires. J'ai besoin de me sentir utile. Je sais que j'en ai la capacité. Je ne suis pas une femme de combat mais sur le champ de bataille, je peux mettre à contribution mes talents de soigneuses. J'apprendrais à me battre si il le faut. Apprendre, je n'en ai pas peur. J'ai grande soif d'apprendre. Je m'avance et me dirige vers la table des candidatures. Je suis la seule à mettre levée. Je suis la seule à avoir le courage ou la folie de prendre son destin en main. Des fichiers sont à dispositions, des fichiers de renseignement : profil, motivation, cursus. Je sors un stylo de ma poche et m'occupe de remplir cette fiche au mieux.

"Vous pouvez la prendre avec vous pour la remplir tranquillement."


Je ne souhaite pas faire cela, je sais que je ne le ferais pas si je pars avec. Manque de courage. La je suis décidée. Autant le faire tout de suite. Sans réponse, je m'installe à la table des inscriptions et commence à écrire. Sans me soucier du brouhaha de mes collègues quittant l’amphithéâtre; sans me soucier des ricanements, des regards.
____________________________
NOM :
MARSH
PRENOM : Callie
NOM USUEL : Docteur Marsh
NIVEAU : 3
ORIGINE : VELIENNE
CURSUS : surdoué - étude école spécialisée - fin d'étude et travail à Ost
__________________________________


Il n'y a pas assez de place sur cette feuille pour écrire mon cursus. Je n'ai pas utilisé les chemins les plus simples. Mais je suis assez fier de mon parcours. Ma famille aussi. On m'a souvent traité comme une personne différente surtout à mon village. Je n'étais pas comme les autres enfants, je ne jouais pas à leurs jeux. Je préférais compter, je préférais faire de la cuisines, je préférais lire, je préférais ranger que déranger. Je n'ai jamais été une grande pipelette. Je n'avais pas d'amie pour parler à ne rien dire. Mes professeurs d'écoles n'arrivaient pas à m’intéresser à leurs leçon. Il faut dire je savais lire à 3 ans et demi. Alors, apprendre à lire à quelqu'un qui sait déjà lire... C'est un peu compliqué non? J'ai sauté quelques classes; 4 en tout. J'étais précoce. J'avais soif d'apprendre. Mais j'étais aussi très faible. Faible par mon innocence, ma jeunesse. J'ai souvent été attaquée, mise à l'écart par les autres, j'étais différente. Ma facilité d'apprentissage n'était pas seulement un atout, c’était aussi une menace, car la jalousie fait mal. Ma famille a tenté de m'aider. Mais, ce n'est pas eux qui aller chaque jours s’asseoir seule en classe, manger seule, parler seule, lire seule, travailler seule. Je suis devenue encore plus solitaire, je ne parlais que lorsque c'était nécessaires. Je dépérissais, je m'étais encore plus couper des autres. Je ne sortais plus. Je restais chez moi souvent à jouer dans le jardin. Je m'occupais des plantes, je faisais des mélanges comme en cuisine. Une bouture par ci, un mélange de pistil par là. J'ai créé mon premier hybride à l'age de 7 ans. Une plante hybride. C'est là que les vieux du villages ont décidé de m'amener dans une grande ville de Vellia . J'allais quitter mon espace, mon cocon. J'étais triste de partir loin de ma famille, mais heureuse d'aller dans une école où les enfants de 12 ans ne se moquerait pas de ma différence. Je suis partie, j'y fait toute ma scolarité restante avant l'université. Dans cette école, il y avait des enfants comme moi, des enfants normaux et des enfants en difficultés. C'était une école test permettant de savoir si les capacités des surdoués pouvait influer sur les autres dans le bon sens. Nous n'étions pas nombreux une trentaine. Nos maîtres étaient attentifs à notre apprentissage, nous permettant d'apprendre vite et de façon adaptés. J'ai beaucoup appris grâce à eux... Les sciences, la maîtrise de l'eau précoce, le don de guérison aussi... Avec moi, il n'y avait pas que des Veliens.. Il y avait toutes les espèces de représenter. Je me suis faite une amie, pour la première fois de ma vie, elle avait un ans de plus que moi et elle était d'origine Aphesienne. Nous n'avions plus d'identité là bas. Nous étions des numéros j'étais le numéros 15, elle le 12. Elle est repartie dans son pays, je ne l'ai jamais revue... J'ai acquis beaucoup de savoir sur chaque peuple, leurs faiblesses, leurs forces. J'ai appris la maîtrise de l'eau niveau 2 et 3. Quand je suis sortie à la fin de ma scolarité , j'avais quelques années d'avance. Nous avons longuement discuté avec ma famille et les maîtres pour savoir ce que je ferais. J'ai fait mon choix Je n'avais qu'une envie continuer de faire des recherches. Alors, nous avons postulé pour une université à Ost. Ma candidature fut appuyée par les maîtres de mon école. Et contre toute attente, j'ai été accepté. J'ai décidé de revenir une fois par semestre dans mon école de Vellia, pour parfaire ma formation auprès de mes anciens maitres et leurs expliquer ce que je devenais. C'était un peu comme - ma famille. Je suis donc partie là bas. J'ai obtenu mon doctorat à l'age de 24 ans. Et mon premier poste de chercheuse dans la foulée. Aujourd'hui, je suis toujours chercheuse mais chef de projet. Je travaille sur les croisement et les gènes. Je suis également professeur à l'université et je donne des conférences. Je ne suis pas vraiment connu et j'attise beaucoup la jalousie de mes collègues et partenaires. Je ne suis jamais retournée dans mon village. Je n'ai toujours pas d'amis.

____________________________
VIE FAMILIALE :
célibataire
AGE : 35 ans
PROFESSION : Chef de projet
LIEU DE NAISSANCE : Contrée Vélienne - Citaqua
MOTIVATIONS : être utile - guérir - me battre
__________________________________


Mes motivations, là, je sèche. Comment expliquer que c'est ma place tout simplement. Je ne sais pas me battre. C'est vrai, mais je peux apprendre, j'ai encore cette soif et tout est bon pour moi. J'ai toujours eu en moi cette envie d'utiliser mes acquis sur le terrain. Je peux être une grande aide pour tous les peuples. Je ne suis pas une adepte de la mort des autres, je dirais plutôt que je veux être sur le terrain de façon neutre et au besoin, utiliser ma force pour me protéger et protéger les autres. J'ai été faible et la première à être maltraitée, je veux aider, pour ne plus me sentir faible. Je veux aider car c'est mon devoir. Je veux prouver à tous que nous avons le droit à une chance d’être quelqu'un malgré nos différences. C'est un peu comme une libération pour moi, j'ai toujours chercher. C'est d'ailleurs pour cela que je suis chercheuse, pour trouver des réponses. Mais là, on m'apporte enfin une réponse à cette question qui me taraude autant. A quoi je sers réellement. Je sais que les sages désapprouveraient ma décision, je dois encore apprendre. Mais, j'ai envie d'action, cela boue en moi. C'est comme un feu d'artifice qui ne demande qu'a éclater à la face du monde. Je me sens enfin libre et à ma place. L'armée à enfin apporter la réponse que je cherchais tant. Je suis prête. Je le sens. Je me suis entraîner d'ailleurs. Je fais du sport régulièrement : de la course, de la natation, aucun sport de combat malheureusement, de la musculation. Physiquement, je fais faible. Mais sous la blouse, mon corps est sculpté. Mon corps est musclé. Mon corps est prêt a recevoir des coups. Je suis prête. Autant être seule et utile, non ? Je n'ai rien à prouver à personne en inscrivant mon nom sur cette fiche, ni à moi, ni aux autres. Je n'ai d'ailleurs jamais cherché ni la bienveillance, ni les félicitations. Je suis une personne froide, sèche, distante, sans attaches : mon surnom dans l'équipe le glaçon. Ils pensent que je ne suis pas aux courants. Mais je ne suis pas sotte. Je ne suis pas là pour e faire des amis, je suis la pour la recherche et apprendre. Toujours apprendre. A moi même et aux autres. Je sais qu'ils ont peur de moi. Que ce soit mes collègues comme les élèves des universités. Je suis froide, sans cœur d'après eux. Combien sont venus au labo pour une explication de notes ou plaider leurs causes. La première année où j'étais prof, je dirais une dizaine par semaines. Maintenant, ma réputation est faite. Rare sont les élèves qui viennent me demander de changer leurs notes. Il y en a toujours un ou deux. Ma réponse " Au revoir. Et là prochaine fois, ne prenez pas la peine de venir."

_________________________________


Je donne mon fichier au soldat devant moi. Il prends l'unique candidature. La plie sans la regarder. Je remonte l'allée de l'amphithéatre. Juste avant de partir l'officier m'interpelle :
nous nous reverrons lors d'une audition, Docteur Marsh. Tenez vous prête.

Je ne me retourne pas mais je lui réponds que j'ai toujours été prête. L'audition eut lieu 1 semaine plus tard. J'étais seule dans le couloir à attendre. J'ai attendu 3 heures sans broncher. Je savais que c'était une épreuve, un test. Je suis rester assise sur cette chaise, droite comme un i. Dans ma tête, tous les noms des atomes et des ions en boucles, je les récitaient. Quand enfin, la porte s'ouvre. L'officier de la conférence me fait entrer. Une table. deux chaises de part et d'autres. Une feuille. Je reste de bout j'attends. Il s'assoit, me regarde, allume un cigare.

"Asseyez Docteur Marsh."

Chose que je fais en silence. Je le regarde, dans les yeux sans ciller. Il sort mon fichier de sa poche de chemise.
" C'est un peu léger comme fichier, Docteur Marsh. Je ne pense pas que cela me suffisent."

Il m'a posé beaucoup de questions. Sur moi, ma famille, mon école, mes recherches, ma maîtrise de l'eau, des plantes. Notre entretien a duré 3 heures de plus. Sans boire, ni manger. Je répondais. Parfois, il me reposait la même question alors que je venais de lui répondre. Un test, encore un test et dans ma tête, j'énumérais tous les os du corps humains.
Au bout de ces 3 heures d'entretien, il retourne la feuille qui se trouvait devant moi. Un contrat de l'armée à mon nom.
"Vous êtes embauchée Marsh, mais sachez, qu'il n'y aura pas de traitement de faveur. Vous allez en chier."
C'est exactement ce que je voulais. Je signe le contrat. Je lui redonne. Sans mot, je me lève.
"On part dans une heure dépêchez vous."

Et je pars dans mes quartiers afin de récupérer ma valise qui était déjà prête. Je retourne auprès des officiers. J'attends sur un banc, droite comme un i. J'ai toujours ma blouse, je sais je n'en aurais plus besoin. Mais, je la garde, un souvenir. Ils ne font pas attention à moi. Quand mon officier arrive, je crois qu'il est étonnée de me voir attendre ici. Nous montons dans une sortes d'avion ou d'objet volant. Je n'en avais encore jamais vu. Tout le monde s'active autour de moi. On me prend ma valise, on m'attache, on me met un masque, on me prend la tension. Je n'ai pas peur. Je pars enfin vivre ma destiné.

MOI ET MES ANNÉES


Image

Moi à la sortie de l'école : age 16 ans

Image

Moi à la sortie de l'université : age 24 ans

Image

Moi à ma première conférence : age 28 ans

Image

Moi avant de partir : age 35 ans
Dernière modification par Deby-1 le lun. 14 mai, 2018 11:28 am, modifié 6 fois.
Nithael

Profil sur Booknode

Messages : 1282
Inscription : sam. 25 nov., 2017 7:33 pm
Localisation : In the Shallowness of the Abyss
Contact :

Re: NOUVEAU RPG : La Guerre des Clans - Inscriptions Ouvertes

Message par Nithael »

Deby : J'aime beaucoup les photos que tu as choisies pour le Docteur Marsh, tu sais que j'adore cette actrice ! *-*
On en avait discuté en privé déjà, et merci beaucoup d'avoir tenu compte des remarques que j'avais déjà faites. :D
Y a juste deux-trois points que tu as oubliés, ou alors modifié mais pas dans le bon sens :

1) Il n'y a pas non plus d'école de surdoués, même à Ost. Il y a une seule grande école prestigieuse, celle de la Capitale. Les enfants surdoués y sont envoyés parfois grâce à une bourse annuelle destinée à un enfant venant des autres contrées, comme on en a discuté, mais il n'y a aucune école prenant en charge les enfants surdoués, donc il faudrait que tu modifies cette partie de la fiche. ;)
2) Merci d'avoir modifié les Sages en Maîtres, et son Niveau personnel, c'est nickel à ce Niveau-là.
3) Du coup au niveau de son intelligence et tout, c'est bien plus cohérent maintenant, mais je pense que tu as oublié de modifier deux-trois âges. Vérifie-les bien, parce que si elle avait quatre ans d'avance, elle est entrée du coup à 8 ans à Ost (au lieu de 12), et en est sortie à 14 ans, non 18. Du coup, 8 ans d'études pour un Doctorat (alors oui mes petits Français, on fonctionnera avec les noms belges pour ceux de la Capitale qui veulent faire des études universitaires, à savoir 3 ans de Bachelier, 2 ans de Master et 3 ans de Doctorat) font qu'elle sort effectivement à 22 ans, là c'est bon. ;)

Voilà, le reste de la fiche est validé ! :ugeek:

Edit : Je pense qu'en enlevant la partie sur la formation, tu as oublié cette phrase : "Je vais un mois par semestre dans cette école, pour parfaire ma formation." Du coup elle détonne dans le texte parce qu'elle n'est reliée à rien, il faudrait l'enlever; XD
Nithael

Profil sur Booknode

Messages : 1282
Inscription : sam. 25 nov., 2017 7:33 pm
Localisation : In the Shallowness of the Abyss
Contact :

Re: NOUVEAU RPG : La Guerre des Clans - Inscriptions Ouvertes

Message par Nithael »

Tiine et Eparm : Merci à vous deux, je suis contente que la fiche soit à la hauteur de vos attentes ! :D
Elsa-Vercellino

Profil sur Booknode

Messages : 1827
Inscription : lun. 27 mai, 2013 7:51 pm

Re: NOUVEAU RPG : La Guerre des Clans - Inscriptions Ouvertes

Message par Elsa-Vercellino »

Nithael a écrit :Elsa : Ne t'en fais pas, on commencera normalement dans le courant du mois de juin, et le premier gros évènement n'arrivera pas tout de suite, donc pas de stress. ;)
@Nithael: Alright, no stress alors! :3 C'est juste que ça m'arrive souvent de louper les débuts de RP en général, donc ça serait vraiment bête que ma Cheffe soit nécessaire à une intrigue particulière alors que je suis absente.

@Tiine: Tom Hollaaaaaand, j'adore! ♥ Par contre, je dois noter que le caractère de ton perso est limite à l'opposée de l'idée que je me fais du caractère de Tom Holland (oui, malheureusement je ne connais pas cet acteur personnellement, mais il donne une idée dans les interviews! :p). Ensuite, trop cool que tu ais choisi des images de The Impossible, j'adore ce film et c'est d'ailleurs avec The Impossible que j'ai découvert cet acteur (et y'a aussi Naomi Watt & Ewan McGregor! ♥). Bref, mais j'arrête de fangirler sur les acteurs, et je passe à la fiche en elle-même: je savais que les fiches des frères-héritiers arrivaient, mais je ne les imaginais pas du tout comme ça! X) Déjà, l'écart d'âge entre les deux est énorme (je sais pas pourquoi, j'avais des bros super soudés en tête) et la jalousie du petit envers le grand est assez importante, je dois dire. J'aime bien son caractère: à la fois, il essaie d'être "grand" et de se montrer "fort" (bref, un ado quoi) mais en même temps on voit qu'il est sensible aussi: quand il s'occupe de sa mère jusqu'à ses derniers moments, ou quand il regarde son frère de la fenêtre ou essaie de l'impressionner. Dune - love le prénom, by the way! - a encore beaucoup de choses à apprendre sur le rôle de roi (c'est une monarchie, donc j'imagine que c'est un roi?) et sur la maîtrise de ses pouvoirs itou itou, mais justement il va pouvoir évoluer dans ce RP et je pense que ça va être super intéressant à voir. Bref, je ne pense pas que j'aurais vraiment l'occasion de RP avec ton personnage (sauf s'il prend part aux rencontres entre tous les dirigeants de l'île), mais je garde une petite place dans mon cœur pour lui, super fiche! :3

@Morgane: (ohmygod, j'suis contente que tu sois parmi-nous pour ce RP! ♥) J'ADOORE CYRUS, l'histoire est tellement bien développée et l'esthétique de la fiche est parfaite et argh! j'ai trop de trucs à dire sur cette fiche. Mais juste avant de commencer, je tiens quand même à souligner que tu es littéralement en INFILTRATION dans ma tête, car je songeais - en guise de second personnage - à faire une jeune femme du clan des vents (des moines) qui quitterait la Citadelle pour rejoindre Aphesas. Bon, j'avais pas encore développé son histoire en approfondissant, mais plus je découvrais l'histoire de Zhihui, plus je me disais qu'elle ressemblait quand même pas mal à l'idée que je me faisais de ma probable seconde perso. (aa) Enfin, je verrais comment faire son histoire (déjà, faudrait que je fasse ma première fiche, nanmého! XD) mais n'empêche elles se ressembleront pas mal je pense, limite faudrait qu'on fasse des liens entre Zhihui et ma future perso (voire, si Zhihui est encore en vie, entre ma Cheffe d'Aphesas et Zhihui aussi! :p). Bref, mais alignement-psychique-des-scénarios à part, j'adooooore cette histoire! Déjà, j'adore les relations frère-sœur (je crois que je n'ai jamais fait UN SEUL personnage qui n'ait pas de frère ou de sœur, depuis que je fais des RPs, c'est-à-dire 2013/14), et j'ai beaucoup aimé voir Cyrus & Zhihui qui se complètent, qui s'aiment mais qui aussi, se font du mal d'une certaine façon. Honnêtement, je crois que le seul bémol que je trouve dans la personnalité de Cyrus, c'est sa façon d'être à ce point certain qu'il sera meilleur que sa sœur, sous prétexte qu'il lit des bouquins! X) Genre, le mec il médite et il sait qu'il sera plus fort que sa sœur, je pense pas que ça soit de l'arrogance ou rien, mais c'est spécial quand même. Mais à part ça, j'aime vraiment beaucoup ton personnage, le contraste entre les deux et puis la petite histoire avec leur grand-père aussi! *-* Nan franchement, je trouve que ton histoire traduit vraiment très bien la vie des Moines de la Citadelle, je me suis fait une idée plus précise de la vie des habitants de la forêt, et j'ai vraiment beaucoup apprécié. Pareil que pour Tiine, je ne vois pas trop comment ma Cheffe d'Aphesas et ton perso auraient pu se rencontrer ou interagir mais peut-être qu'on pourrait se faire un lien avec ma future perso à peine dessinée! ♥

@Nithael: DAMN, the FIRST FICHE!!! B) Je dois avouer que j'avais hésité à la lire hier soir, mais j'étais fatiguée et je me sis dit que je comprendrais et profiterais mieux de l'histoire si je la lisais d'un coup avec une attention non-fatiguée! X) Donc, juste une petite remarque avant de commencer: Balrog Gutrie? Balrog Gutrie? Seriously, t'as essayé de prononcer ce nom à voix haute, c'est hyper guttural et "rrrrr" (dans le sens "g" espagnol), damn! Enfin remarque, le nom traduit plutôt bien le caractère du personnage, donc j'imagine que c'est bien choisi. (aa) Son histoire est tellement tragique - en même temps, à quoi m'attendre d'autre, c'est toi qui écrit! XD - et belle à la fois, c'est tellement difficile de saisir aussi bien le parcours de toute une vie et pourtant je trouve que les différents passages s'enchaînent très bien. Le contact avec l'amour - de ses parents - pendant l'enfance, puis le soutien de Vi et son premier contact avec la douleur et la foudre (très bien joué, le lien entre les émotions et les pouvoirs du feu, je n'avais pas envisagé le rapport entre les pouvoirs et les personnes de cette façon), puis son attachement à l'armée et son enthousiasme à se battre pour son clan... il y a une sorte de montée en puissance, crescendo jusqu'à ce qu'il rencontre Lia (c'est le point culminant je trouve, les 8 mois d'amour tout en continuant de servir dans les rangs d'Aphesas) et puis la chute. Franchement, cette histoire est une montagne russe mais c'est aussi pour cela qu'on ne se lasse pas. B) Bref, chute horrible, mais j'ai été soulagée de voir que ce n'est pas Aphesas qui a puni le plus sévèrement les amoureux pour leur relation (méchant Calpe), car je ne pense pas que ma petite Cheffe appliquerait des punitions aussi sévères que la mort par "écrabouillage de rochers" pour une histoire d'amour avec l'ennemi. D'ailleurs, c'est quoi le petit nom du chef d'Aphesas avant moi? Car je pense que je vais le faire intervenir dans ma fiche, donc autant avoir des visions de l'ancien chef qui concorde (genre, est-ce que tu pourrais me faire une rapide présentation: son physique, son caractère, son âge lorsque ma perso arrive et sa façon de diriger Aphesas, grosso modo?). Bref, vraiment horrible cette histoire d'amour, je croyais vraiment qu'il pourrait avoir son bébé avant que Lia ne soit exécutée mais non... ToT Je comprends parfaitement son exil self-imposé, et je suis aussi contente que les dirigeants d'Aphesas est jugé cet exil suffisant en guise de "punition" pour Balrog. La partie avec Zara est aussi cool, déjà parce-qu'on le connaît déjà et qu'il est encore plus chou vu à travers les yeux d'un ermite comme ton perso, mais aussi parce-qu'il met un peu de baume à ton perso... il revient un peu parmi les vivants, en fait. :3 J'espère qu'on aura l'occasion de le voir dans la capitale, ou parmi les autres Aphesiens au cours du RP, après tout je suis certaine que l'avis d'un exilé comme lui (ni pour Calpe, ni pour Aphesas, qui pense que la guerre est une connerie sans nom) pourrait largement impactée la vision assez unidimensionnelle de ma p'tite cheffe (après tout, elle encore assez jeune pour en apprendre beaucoup). Peut-être que Vi pourrait être l'intermédiaire entre les deux pour qu'ils se rencontrent. Enfin, on verra bien mais sache que j'ai beaucoup apprécié lire ta fiche et que ça m'a permis encore une fois, de cerner un peu plus Aphesas (ce qui est cool, vu que je suis censée jouer la leader quand même! XD). Du coup, quelques petites questions: pour ma maîtrise de mon pouvoir-secret-spécial, est-ce qu'il y a aussi un lien spécial avec les émotions, ou ce type de lien est particulier à la maîtrise de la foudre? ensuite, j'ai pas capté pourquoi la cabane de Lia & Balrog se trouvait à la frontière Nord d'Aphesas/Calpe... je croyais plutôt que Calpe était au Sud d'Aphesas? Enfin je ne sais plus trop, ça fait longtemps que je n'ai pas regardé la carte.

@Deby: Alors premièrement, enchantée je m'appelle Elsa, et je ne suis pas sûre de t'avoir déjà croisée auparavant! :3 Ensuite, omg j'ai lu ta fiche d'une traite et je crois que je vais adorer détester ton personnage! C'est pas personnel hein, c'est juste qu'elle a décidé de rejoindre l'Armée volontairement (alors qu'elle vient de Velia, d'après ce que j'ai compris) et que l'Armée c'est vraiment la pourriture la plus absolue pour la grande majorité des Aphesiens (et ils ont pas mal de raisons de penser cela! :p). Bref, en plus Callie donne un ressenti tellement froid et presque... pas opportuniste, ce n'est pas le mot, mais peut-être presque avare (avec le savoir) et calculateur. Genre, elle accumule le plus de savoir, peu importe le contenu ou la nature dudit savoir (qu'il soit intellectuel, ou physique en apprenant à combattre, par exemple) mais on a l'impression que c'est son but ultime, qu'il n'y a pas vraiment d'après. Elle dit qu'elle veut aider les gens, soigner les soldats sur le champ de bataille et que c'est son rôle d'aider les autres, mais en même temps elle refuse tellement de créer du lien - même avec les partenaires de sa propre équipe - que ça fait hyper paradoxal je trouve. C'est un personnage super complexe en fait, je ne suis pas sûre de la comprendre totalement, mais en même temps c'est peut-être le but aussi! (aa) En tous les cas, je la trouve très bien construite, son histoire est originale sans pour autant manquer de sens et je trouve ça intéressant d'avoir une personne qui maîtrise l'eau dans les rangs de l'Armée. B) En même temps c'est logique, j'ai tendance à oublier que littéralement tous les clans sauf Aphesas sont en bon terme avec Calpe! X) Bref, pressée de voir ce que Callie va donner en RP, je ne sais pas vraiment comment nos persos pourraient se croiser - sauf en tant qu'ennemies, sur le champ de bataille - mais ça devrait bien arriver à un moment donné. En attendant, bienvenue sur le RP! :3

@Tout le monde: Sorry sorry, je me suis un peu emballée avec mes commentaires! X) #love

EDIT' @Nithael: et j'aimerais bien réserver Amanda Seyfried pour... euh, plus tard, je suis pas encore décidée mais j'ai pas envie qu'elle me file sous le nez (sauf si elle est déjà prise! :p).
Répondre

Revenir à « RPG »