Ravenswood School - Quartier Libre

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Yumeko

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Re: Ravenswood School - Inscriptions ouvertes - Cours de sport

Message par Yumeko »

Micah│Britannique│16 ans│179 cm│Fée│Salle de repos ǀ Zakarya


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Lui et moi avons deux visions différentes des choses, nous ne pensons pas de la même façon. Nous ne vivons pas les mêmes choses, nous n'avons pas le même passé, non plus, donc il est vrai que cela semble normal. Peut-être qu'avant le drame, Zakarya aurait eu une vision de la vie semblable à la mienne, ou toujours différente. Je ne peux faire que des suppositions à ce sujet. Mais, je suis incapable de voir la vie de manière négative, de tout voir en noir. La vie est faite d'un panel de couleurs, de millions de couleurs différentes, avec tout autant de nuances. La sienne n'est pas noire, elle est sombre, gris foncée mais elle n'est pas noire. Et plus le temps passera, et plus elle s'éclaircira. Les couleurs reviendront dans sa vie. Il faut simplement, les lui ramener. Et j'espère l'aider à les voir à nouveau.
- C'est vrai, on ne peut retrouver son innocence, une fois perdue. Mais tu peux retrouver bien d'autres choses. Elles n'attendent que toi même si tu ne t'en rends pas compte. Ta vie se remplira à nouveau de belles choses, de joies, de rires, de sourires, de nouveaux souvenirs.
Mais encore faut-il qu'il le souhaite vraiment. Se relever, se battre, avancer demande autant de courage que de rester en vie. C'est difficile, j'en ai bien conscience. Et lui seul peut faire ce chemin, même s'il doit être accompagné pour y arriver. Et je suis sûr qu'il trouvera de l'aide pour avancer, pour faire son deuil, accepter ce qu'il a fait et vivre avec son loup. C'est beaucoup mais je suis persuadé qu'il y arrivera. Il faut du temps et de la patiente. Je lui adresse un sourire encourageant et positif.
- Alors, je te propose d'avoir cette même discussion dans quelques mois. Nous verrons comment les choses seront et comment tu les verras.
Je crois que je cherche à faire parler Zakarya pour ne pas qu'il s'enferme dans son silence. Et comme nous allons à la bibliothèque, je lui décris brièvement le lieu ou plutôt sa taille. Contrairement à moi, il ne semble pas aimer ce genre de lieux plus que cela, mais peut-être qu'il prendra du plaisir à faire des recherches. Une chose est sûre, cela lui changera les idées et lui permettra de se concentrer sur un objectif précis, et non une émotion ou un souvenir.
- Comme je te disais la bibliothèque est grande et elle est très bien fournie en ouvrage en tout genre. Elle m'a toujours aidé quand je faisais des recherches. Et comme toutes les pièces de cette école, elle est très belle.


Attention texte à caractère explicite


Caliane dite Callie│Américaine│17 ans│175 cm│Elfe│Boudoir ǀ Tadji


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J'espère que Tadji aime les filles qui lui résistent un peu sinon il doit être fort déçu par mon manque de docilité. Je ne crois pas avoir montré un penchant pour la docilité même si je pourrais très bien me faire passer pour ce genre de filles dans l'intention de tromper mon partenaire. Hum... ça pourrait être drôle à jouer avec quelqu'un d'autres. Cette pensée m'amuse même si je n'en montre rien. Tadji me connaissant un peu, lui ayant montrer cette facette de ma personnalité, je ne jouerais pas ce jeu avec lui. Mais ça ne m'empêche pas d'en jouer plein d'autres avec lui comme le faire marcher ou même courir comme tout à l'heure. Et ça aussi, c'est amusant. Et à cet instant, nous jouons un tout autre jeu.
Le regard de Tadji m'échauffe autant que ses doigts sur ma peau. Il semble apprécier le spectacle que je lui offre. Et moi, j'aime ses caresses sur ma peau. Il semble prendre encore plus de plaisir à ma vue lorsque mon soutien-gorge apparait à ses yeux. Son regard parle de lui-même. Cela me plait de voir un tel regard chez mon partenaire. Je ne cache pas aimer les sensations qu'il produit en moi, ma bouche, mon regard, mon corps parle de lui même. Je ne me cache pas. Pas pour ce genre de choses... A ses mots, je ne peux m'empêcher de le chauffer encore plus, et attends sa réaction avec impatience. Il devient plus audacieux et plus aventureux avec ses doigts, découvrant ce que cache mon soutien-gorge. Ses doigts glissent sous le tissu, chauffant ma peau et l'excitant par la même occasion. La pointe de mes seins durcit à son contact, et mon désir grandit un peu plus.
Lorsqu'il me répond, sa voix me donne l'impression de ronronner et il me fait penser à un gros chat ou à un félin. J'aime la façon dont il s'adresse à moi, je suis très sensible à sa voix. Il rentre dans mon jeu, et il souhaite que je lui montre tout, autrement dit, il veut me voir complètement nue. Je pense que ce qu'il touche et qu'il voit lui plait beaucoup, et il a très envie d'en voir plus. Il me le dit, et il me le montre. Ses mains trouvent l'attache de mon soutien-gorge et le dégrafe, avant de me le retirer lui-même. Celui-ci se retrouve au sol, rejoignant déjà nos vêtements. Il me regarde et semble beaucoup apprécier ce qu'il voit. Ma poitrine lui est dévoilée et il peut l'admirer autant qu'il veut. J'ai bien envie de me plier à sa demande... elle est si bien demandée.
- Alors profite de la vue...
Il reste à Tadji la moitié de mon corps à découvrir, il est caché par mes bottines, mes chaussettes, mon jean slim et par ma culotte assortie à mon soutien-gorge. Sans le quitter des yeux, je relève l'une de mes jambes pour retirer l'une de mes chaussures, et ma chaussette par la même occasion. Puis, je fais la même chose avec l'autre jambe. Mais le plus intéressant pour lui reste à venir. J'ôte le bouton de mon jean, puis abaisse la fermeture éclair. Puis, centimètre par centimètre, je fais apparaitre ma petite culotte en soie, la peau de mes cuisses, de mes jambes. Mon pantalon baissé jusqu'aux chevilles, je le retire avec une certaine grâce, tout cela pour émoustiller mon cher Tadji. Il ne me reste plus qu'un simple vêtement pour le moment... Mes doigts se posent sur le tissu mais sans rien faire de plus.
- Cela te plait-il ?
A la place, je prends les mains de Tadji et les pose sur le tissu comme une invitation à poursuivre la découverte de mon corps.
naji2807

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Re: Ravenswood School - Inscriptions ouvertes - Cours de sport

Message par naji2807 »

Zakarya Ahmès
17 ans, Loup Garou

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Peut être... peut être que la joie reviendra. Peut être que la vie se remplira à nouveau. Mais en ai-je envie? Ai je envie de vivre à nouveau dans une vie où Zahir n'existe plus? Où il ne sera plus qu'un souvenir? A quoi bon? Les couleurs, c'est lui qui les amenaient. C'est lui qui me faisait rire. Lui qui s'intéressait à mes pitreries. Lui qui était toujours là pour me réconforter. Lui qui illuminait la vie rien qu'en souriant. Comment pourrais-je sourire à nouveau sans lui? Rire à nouveau? C'est tout bonnement impossible... Impensable... je n'en ai même pas envie en vérité. Il est la joie et moi je ne suis plus qu'un monstre sanguinaire qui mérite de mourir... je ne vois pas comment les choses pourraient aller mieux.
Je me contente donc de hausser les épaules. Je ne veux pas contredire encore Micah, il doit déjà en avoir marre de mes lamentations. Mais pourtant, il reste, il ne part pas, et ça me fait un bien fou, mais si ça ne devrait pas. Je devrais avoir simplement peur de le blesser et m'éloigner de lui... Mais j'en suis incapable.
Je ne suis pas sûr que mon avis change dans quelques mois. Je ne suis même pas sûr d'être encore là dans quelques mois. Peut être aurai-je enfin eu le courage d'en finir d'ici là. Mais je réponds pourtant en haussant les épaules :
- Si tu le souhaites.
Nous marchons en direction de la bibliothèque, et Micah me dit qu'elle est grande. Je ne peux que le croire, ne m'y étant pas encore rendu. Les bibliothèques ce n'est pas mon truc. Enfin ça ne l'était pas, mais peut être que mon avis aura changé.
Je hoche à nouveau la tête quand Micah poursuit sa description.
- C'est vrai que le bâtiment est beau. Zahir aurait aimé.
J'enchaîne sans vraiment réfléchir à ce que je dis :
- Il était plus studieux que moi. Moi je n'aimais pas beaucoup les livres, amis Zahir lisait parfois juste pour le plaisir. Il n'était pas non plus un rat de bibliothèque, mais de nous deux, c'était moi le plus turbulent. Moi le plus rustre. Moi le plus violent...
naji2807

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Message par naji2807 »

Attention texte à caractère explicite

Tadji Saeed, aussi appelé Prince Tadji
Né le 18 Mars, 18 ans, Dhampir

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J'aime cette lenteur, elle n'est pas désagréable, parce qu'elle alimente mon désir, elle me rend impatient, et en même temps, elle m'excite davantage. Elle me permet de découvrir très lentement le ventre, puis la poitrine de Caliane, et mes doigts suivent le mouvement. Mes caresses provoquent des réactions très appréciables chez elle, et ses frissons me plaisent autant que l'expression de son visage. Je sais que je suis douée dans ce domaine, mais en avoir la preuve est toujours agréable.
Une fois qu'elle est totalement délesté de son débardeur, mes mains deviennent plus entreprenante, et je cherche à découvrir, d'abord par le toucher, ce que cache son joli soutien gorge. Mes mains caressent une poitrine ferme et généreuse, sans qu'elle soit trop envahissante, exactement comme je les aime. Ses tétons durcissent sous mes doigts, mais le toucher ne me suffit plus, je veux voir plus.
Je ronronne comme une panthère quand elle me dit qu'il y a encore plus à découvrir. Je veux tout voir, et je n'attends pas qu'elle me donne une quelconque autorisation pour lui dégrafer son soutien gorge et le faire tomber par terre. De toute façon, je sens qu'elle apprécie tout ça, que ce soit les caresses ou les baisers de tout à l'heure, les réactions de son corps parlent pour elle.
Mes yeux restent un instant fixé sur sa poitrine dénudée sans que je ne la touche, appréciant simplement la vue, et m'en délectant même, un sourire carnassier sur les lèvres. Mon sourire s'étire encore, quand après m'avoir proposer de profiter de cette belle vue, Caliane retire une de ses chaussures, puis l'autre. Je devines aisément ce qu'elle s'apprête à faire et la laisse se déshabiller, une vêtement après l'autre. Quand elle déboutonne son jean, j'émets un petit bruit approbateur, à mi-chemin entre le ronronnement et le grognement, impatient de découvrir la suite. Je suis les mouvements de son jean qui descend avec une avidité proche de l'indécence. Une fois totalement débarrasser de celui-ci, mais yeux remontent et embrassent la vue avec délice. Mais je reviens rapidement sur son dernier vêtement. Je m'attends à ce qu'elle le descende à son tour, mais au lieu de cela, elle m'interroge avant de poser mes mains sur sa culotte, dans une invitation à continuer son geste. Je me rapproche jusqu'à poser mes mains sur ses fesses, à travers le bout de tissu, et murmure à son oreille, la voix toujours aussi rauque :
- Oh oui...
Puis sans attendre, je la soulève pour la poser avec délicatesse sur la banquette présente dans l'alcôve. Je la fais s'allonger et m'agenouille devant elle, de sorte que je me retrouve entre ses jambes. Je ronronne alors :
- La vue est encore plus belle d'ici.
Puis mes doigts glissent sous le tissu de sa culotte, au niveau de ses hanches, et je la fais glisser avec lenteur.
Aveeno

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Re: Ravenswood School - Inscriptions ouvertes - Cours de sport

Message par Aveeno »

Désolé de l'attente, pas mal occupé dernièrement! ^^

Am, sympa tes nouvelles fiches!




Briac

Professeur de self-défense/dhampire/mâle/29 ans/1m93[/mid]
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Il fit un signe de tête à Kelly :
— Oui allons-y!
Il prit une autre gorgée quand une scène entre la magnifique elfe et le beau gosse eut lieu près d'eux.
Le gars l'avait attrapé. Il l'avait prise comme s'il se trouvait dans une maison close ou dans ses appartements. Il lui avait mis une main autour de la taille pour la mettre sur ses genoux, comme des mecs excités l'auraient fait avec une compagne ou avec une catin dans un bordel.
Briac ne pouvait s'empêcher d'imaginer la réaction de Kelly Winstood s'il en avait fait autant. Elle lui aurait sans doute violemment flanqué un bon coup sous la ceinture, de quoi baisser rapidement son excitation.
Ils pouvaient avoir des canines acérées, ils n'avaient pas besoin de se comporter comme des animaux sauvages, des êtres sans manières et sans délicatesse envers les autres.
Étonnamment, la bibliothécaire semblait excitée par son comportement déraisonnable. Tout le monde avait son petit fantasme, après tout.
Alors qu'ils continuèrent à bavarder, Briac arrêta de les regarder et dit :
— Bon, allons profiter de ce beau temps.
Ils avaient quitté la salle des professeurs. Descendu les escaliers. Et étaient sortis à l'air frais.
C'était le temps libre pour le reste de la journée, alors certains étudiants se rencontraient à l'extérieur; en discutant, ou comme ce groupe de jeunes filles, jetant des coups d’œils sur les abdominaux de deux ou trois garçons qui n'étaient manifestement pas pudiques...
Le soleil brillait sur la vaste cour et le ciel était dégagé, la végétation omniprésente offrait un cadre paisible et accueillant, un mélange sublime de bleu et de vert. Ils avaient pris grand soin de la terre et de la verdure environnante, un marché équitable car la nature leur donnait de quoi survivre.
— Dis-moi, comment étaient tes vacances? Tu as fait de nouvelles rencontres?
Le fait qu'il y ait peut-être eu un autre homme que lui dans son lit ne le faisait ni chaud ni froid, elle était libre de faire ce qu'elle voulait, comme lui, d'ailleurs.
naji2807

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Re: Ravenswood School - Inscriptions ouvertes - Cours de sport

Message par naji2807 »

Aucun soucis Avee je te l'ai déjà dit :)

Kelly Winstood, dite Mlle Winstood
Secrétaire, Dhampir

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Sortir, oui voilà ce qui me ferait vraiment du bien. Etre enfermée dans mon bureau, puis être enfermé ici, et qui plus est avec Miss Je-rougis-pour-rien et Mr Je-teste-les-limites-de-Kelly. Il joue vraiment avec mes nerfs celui-là... Et voilà qu'il attrape la pauvre bibliothécaire pour la mettre sur ses genoux. On dirait des gamins et c'est totalement déplacé. En plus la petite a l'air d'apprécier... C'est pas croyable... Mieux vaut que je m'en aille avec de dire quelque chose de désagréable.
Oui ils font ce qu'ils veulent sur le temps de pause, mais déjà la pudeur ça existe, et ensuite, si je les vois faire pareil sur leur temps de travail, ça va barder. C'est une école ici, pas une maison de joie, j'ai déjà du mal à faire rentrer ça dans le crâne des élèves, alors si les professionnels s'y mettent...
Je leur jette un dernier regard désapprobateur avant de quitter la pièce à la suite de Briac, moi café toujours dans la main. J'apprécie tout de suite l'air frais de l'extérieur qui contribue à me détendre un peu. Quand Briac m'interroge, je tourne mon attention vers lui, et soupire de nostalgie en repensant à mes vacances si agréables.
- Elles étaient vraiment parfaites... Je suis partie au Maroc, au bord de la mer, et c'était vraiment très agréables. J'ai fait quelques rencontres oui, mais rien de sérieux, je n'ai pas garder contact.
Les relations sérieuses, ce n'est pas fait pour moi, je n'ai pas le temps avec mon travail qui me demande justement beaucoup de temps, et ne me laisse pas de place pour une vie de famille. Et puis, je pense que ce ne serait pas fait pour moi, je ne me vois pas mère, il me manque un côté maternelle justement.
- Et toi, comment se sont passés tes vacances?
Quand mes yeux se posent sur un groupe de jeunes groupies qui zieutent quelques garçons qui n'ont visiblement pas froid ni aux yeux ni ailleurs, je plisse les yeux et ne peux cette fois-ci pas retenir une remarque acerbe à l'intention des deux groupes :
- Dites, jeunes gens, vous n'avez pas de tee-shirt dans vos chambres? Si vous tenez tellement à vous dévêtir, allez donc nager, ça vous fera du bien. Et vous jeunes filles, vous n'avez pas autres choses à faire?
Les deux groupes grommellent et soupirent mais les jeunes filles finissent par s'éloigner et les garçons rentrent sans rien ajouter. Je pince légèrement les lèvres. Peut être ai-je été très légèrement trop vindicative... Mais tant pis, un peu de tenue ne fait de mal à personne. Je ne peux m'empêcher de demander tout de même :
- C'était trop du tu penses?
Soragame

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Re: Ravenswood School - Inscriptions ouvertes - Cours de sport

Message par Soragame »

Naji je suis vraiment désolé de prendre autant de temps à répondre c’est juste qu’entre mon bac blanc qui se profile et mon concours je manque de temps mais j’esserais De faire mes Rps jeudi même si je ne garentis rien

Sinon j’avais une question est ce que je suis la seule à ne plus jamais avoir de mp sur ma page perso ? Je n’ai plus jamais accès à la messagerie ni rien
naji2807

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Re: Ravenswood School - Inscriptions ouvertes - Cours de sport

Message par naji2807 »

Sora aucun soucis je te l'ai déjà dit vraiment c'est pas grave du tout :) bon courage pour tes épreuves en tous cas :)
Moi non plus je n'ai plus de messagerie ^^' mais apparemment ça devrait revenir :)
Eparm12

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Re: Ravenswood School - Inscriptions ouvertes - Cours de sport

Message par Eparm12 »

Edelmiro Jarogniew-Ignacio
21 ans│Loup-garou│Argentino-italien│Stagiaire sportif│Diamant brut
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Brutalement, elle grogne comme il a grogné, et si j’en suis déstabilisé, je ne m’en laisse pas abattre ni décourager pour autant, entreprenant. Ils ont tous deux grogné à mon adresse, ce qui me fait cependant mal, terriblement mal, car leurs grognements ont témoigné leur opposition, leur hostilité et leur rejet : il ne m’a plus accepté et elle ne m’accepte pas. Manifestement, ça me torture, parce que je sais pertinemment que c’est en partie de ma faute, et que je m’en veux et m’en voudrai toujours pour ça, sans l’espoir de pouvoir changer le passé, le pire étant sans aucun doute que je ne peux définitivement y remédier. Irrévocable, je n’y peux plus rien et bien malgré moi, étant proprement incapable de l’empêcher, je le revois sous mes yeux, je revois son image se dessiner peu à peu, puis son fantôme flotter dans l’air et s’activer, hurler silencieusement, la bouche grande ouverte d’où s’écoule un épais filet de bave, et dont les dents s’allongent brusquement et deviennent des canines pointues, sans pour autant que le reste ne suive sur-le-champ la mutation qui s’amorce.
Ses orbes saphirs injectés de sang roulent et se révulsent, son cou se plie dangereusement et sa tête se renverse furieusement en arrière, en avant, sur les côtés, encore et encore, incessamment, et ses mains plaquées sur ses tempes et ses ongles se fragmentent, se brisant et éclatant purement et simplement tandis que des griffes enduites de liquide pourpre poussent, grandissent à leur place et se plantent dans sa chair, qu’elles ravagent, son corps convulsant d’une violence inouïe. Ses cheveux châtain clair coupés courts, auparavant soigneusement coiffés et qui laissaient apparaître une raie, sont désordonnés, sa peau d’ordinaire mate est blême et de grosses gouttes de sueur la perlent, ses jambes flageolant le soutiennent à peine et toujours, ses hurlements muets ébranlent les tréfonds de mon âme alors qu’il est lui-même ébranlé, à l’agonie. Telle des aiguilles, cette vision cauchemardesque me transperce et se grave finalement sur mes rétines. Un peu plus, et elle me crèverait les yeux, qu’elle préfère piquer, perforer et enflammer. Mais il ne fait pas que de hurler visiblement à la mort, non : parfois, son regard vitreux, terne et fou se pose et se fixe sur moi le temps d’un bref instant, pendant qu’il articule frénétiquement de le laisser. Chacun de ses mots déchaînés et effrénés, que je lis sur ses lèvres, est un supplice : ils sont bien plus douloureux que des balles, et forment un ensemble tourbillonnant et chaotique, torrentiel.
Son souvenir est à présent si vivace, qu’il se superpose à la jeune fille, que j’ai promptement rejointe, et dont j’ai pressenti l’agressivité et la hargne, acérées et immodérées, qui m’ont pétrifié, effaré. Elles sont extrêmes, excessives, démesurées, indescriptibles. Elle grogne davantage, mon souffle se mourant dans ma gorge une seconde durant, une seconde de trop, avant que je ne me ressaisisse, mon loup y ayant déjà réagi et grognant aussi férocement en retour, mais c’était sans compter sur moi, qui le freine et le muselle indifféremment. Je n’ai pas reculé face à lui et ne reculerai pas face à elle, même si je dois en payer le prix des représailles, de la douleur et de la haine, affreux et atroce. Il s’est perdu et je l’ai perdu, or, je ne la perdrai pas, pour rien au monde. Plutôt me perdre, dans ce cas. Elle est une élève et, par conséquent, sous ma responsabilité et ma protection. Je ne la perdrai pas. Il pourrait pleuvoir, venter, neiger, la terre pourrait s’ouvrir et le ciel tomber que je ne la perdrai pas. Jamais. Je ne connais que trop bien les répercussions de la folie sur le corps et l’esprit, son esprit et celui de son loup, car j’ai dû me battre contre eux, qui étaient incontrôlables et un danger mortel pour la meute et eux-mêmes. La maladie humaine a fatalement pris le pas sur l’instinct lupin et les a emportés, comme la rage est en train de l’emporter. Néanmoins, ce n’est pas irréversible et il est hors de question que je demeure les bras ballants, pas si je peux agir à mon tour et influer sur le cours des choses, qu’elle le veuille ou non : il en va de la sécurité de sa personne et de celle d’autrui. Je m’efforce d’être constamment lucide et juste, et la justice, s’il y en a une, me dicte de faire barrage et de garantir l’intégrité physique de tous dans l’immédiat, et ensuite l’intégrité morale. Quant à ses pulsions meurtrières, qui sont dictées par l’animal, si elles sont assouvies, elle le regrettera et je le refuse catégoriquement.
La colère, et Kholer et cette jeune fille me le prouvent, est une émotion forte, très forte, qui balaie tout sur son passage, dévastatrice, tant et si bien qu’elle n’existe pas et ne subsiste pas sans source, qui l’alimente, et je la sens, je sens le moindre de ses chocs corporels, je sens ce qui la trouble et la perturbe, l’agite et la bouleverse, à commencer par son camarade, qui a certainement attisé cette colère, mais ce qui l’anime est la peur, non pas une peur du jeune homme, mais d’une attitude, d’un comportement ou d’un mot qu’il a dû avoir à son égard et qui ne lui a pas plu, quelque chose, n’importe quoi qui le concerne, quelque chose qui l’angoisse, la tenaille, la tourmente, quelque chose d’insurmontable en apparence, qui me traverse. Ca me traverse, parce que je la touche directement, peau contre peau, une de mes mains s’étant logée sur sa gorge, au niveau de son pouls et s’y appliquant délicatement, sa chaleur se mêlant à la mienne. Téméraire, non imprudent ou inconscient, je m’attends à ce qu’elle me brutalise et me repousse, mais rien de la sorte ne se produit et je la dévisage intensément, l’inspectant et vérifiant attentivement qu’elle n’a rien, qu’elle n’est pas blessée, qu’elle n’éprouve pas de douleur due à quelque séquelle, son mal étant intérieur. Je lui parle, désirant qu’elle m’écoute, tout en m’incriminant et me condamnant, me flagellant, car mon loup, s’il s’est au départ irrité du grognement de sa louve, s’est tu, parce que je l’y ai forcé et que j’use de ma « domination naturelle » afin qu’elle ne se transforme pas même si elle est puissante, ce qui est lâche, ignoble, inqualifiable, et ce que je pense, ce que je crois être juste dans cette situation précise. Je le fais uniquement pour les autres élèves : s’il n’y avait eu qu’elle et moi, ailleurs et esseulés, je l’aurais affrontée à la loyale. En ce moment-même, je la prive de sa louve, d’une part d’elle, de son être, je la prive de sa moitié et de sa capacité à se mouvoir à sa guise. Je la restreins, je la confine en elle-même, ce qui l’enrage et m’afflige.
J’ai subi pareille chose et pourtant, je me permets de l’exercer sur cette jeune fille. Mes sourcils se froncent derechef et je serre les dents : je le fais, car je le considère juste, n’est-ce-pas, même si je suis présomptueux et me fourvoie. Son intérêt m’importe, mais pas que le sien, et si elle doit me haïr, encore une fois, j’y suis prêt. Je ne faiblis pas et ne faiblirai pas, en revanche, sa colère, qui est légitime, faiblit et s’éloigne, et s’amenuise, jusqu’à s’éteindre. Sa louve s’est apaisée et s’en est allée après un dialogue avec mon loup, et j’en suis intérieurement soulagé, sauf que ce n’est pas terminé, loin de là : plus qu’une histoire de loups, c’est une histoire de cœurs, et la colère s’est envolée. Ne reste plus que la peur, à laquelle la jeune fille cède subitement, au point qu’elle en chute soudainement. Mes yeux s’agrandissent sensiblement, l’inquiétude se peignant sur mes traits, et je tente de la retenir, l’accompagnant. J’entends ses rotules heurter le sol dur du couloir, en échos résiduels qui rebondissent sous mon crâne, et j’enroule sa taille d’un bras et remonte ma main libre sur sa joue sans la lâcher du regard, en écartant doucement des mèches de son visage. Je garde contenance, mais mon inquiétude est réelle et palpable, presque tangible, tandis que je songe que je n’ai pas implicitement ordonné ni même demandé à sa louve de s’abaisser. Jamais je ne l’aurais faite s’agenouiller et s’aplatir devant moi, jamais je ne l’aurais humiliée, jamais. Le contrecoup est difficile à endurer et j’ai la nette impression que le corps surmené de mon élève est en train de l’abandonner. Je la serre contre moi pour nous redresser, afin qu’elle ne demeure pas à terre et la tiens. Ses genoux se détachent du sol et je continue de percevoir ses mouvements, ainsi que la lourdeur de son corps, semblable à du plomb brûlant, tant sa température a augmenté en raison de sa nature et de la colère qu’il a trop longtemps abritée. Toujours d’une voix contrôlée, mais dans l’urgence, je l’interroge, focalisé sur elle et seulement sur elle :
-Reste avec moi… Reste avec moi, guerrière, reste avec moi… Je suis là, je serai toujours là… Est-ce que tu m’entends ? Si tu m’entends, dis-moi comment tu te sens, je t’en prie…
Son apathie est ce que je crains plus que tout.
naji2807

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Re: Ravenswood School - Inscriptions ouvertes - Cours de sport

Message par naji2807 »

Nikita Roy
Elève, Louve Garou

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Elle s'en va. Je la sens s'éloigner, reculer tout au fond de mon esprit, battre en retraite alors que moi j'ai besoin d'elle. Elle recule devant ce loup plus dominant qu'elle, comme elle recule à la maison devant le loup de Cameron. J'ai envie de me mettre en colère, mais je ne peux pas, je ne peux plus. Parce qu'en s'éloignant, elle emporte avec elle l'insouciance qu'elle m'apportait face à Nick. La louve se fiche de ce que nous avons fait avec Aaron, on peut même dire que ça lui a plu. Elle n'a pas honte, elle n'a pas peur, au contraire même, ça lui a plu... Et elle est juste en colère contre Nick de tout gâcher, mais elle ne se sent pas vulnérable, elle...
Mais déjà, elle me quitte, déjà elle me laisse, comme elle me laisse à chaque fois... Comme elle me laisse quand j'essaie vainement de m'interposer entre Cameron et ma mère. Elle m'abandonne et désormais je suis seule. J'ai envie de lui hurler dessus, mais je ne peux pas, parce que ce n'est pas sa faute, parce que c'est la faute de Cameron, Cameron qui se croit tout puissant et qui utilise son pouvoir pour me faire plier devant lui. Je me vois tomber, je me sens tomber, devant lui, à genoux, dans une position des plus humiliantes. Des larmes d'impuissances naissent au coin de mes yeux, et je ne parviens pas à les retenir. Ma vue se brouille alors que je sens mes jambes qui me lâchent, qui ne me tiennent plus, et je l'entends parler... Mais ce n'est pas la voix de Cameron. Ce n'est pas son ton guttural et prétentieux. Il ne se vante pas de son exploit, sa voix n'est pas empreinte de ce sourire qu'il a toujours quand il s'en prend à moi ou à ma mère. Non, la voix qui me parle est anxieuse, elle est pressante, comme si... comme si elle s'inquiétait.
Je sens qu'on me touche. Un bras autour de ma taille. Je veux me dérober, je veux qu'on me lâche, mais mes muscles ne veulent pas me répondre, pas encore. Une main sur ma joue, je m'entends pousser un faible grognement, bien loin de celui que j'aimerai réellement pousser. Je ne veux pas qu'on me toucher. Peu importe qui il est, je veux qu'il me lâche, tout de suite. Je sens qu'on me soulève, et la voix d'homme, celle qui a fait se terrer ma louve retentit à nouveau à mes oreilles. Il est inquiet. Inquiet de me voir au bord de l'inconscience. Mais c'est de sa faute. C'est à cause de lui. Si il n'était pas intervenu... j'aurai tué Nick. L'humaine est de nouveau aux commandes, et je trouve ça... Bien sûr que je n'aurai pas pu tuer Nick. Le seul dont j'espère réellement la mort, c'est Cameron. Je n'aurai pas tué Nick. N'est-ce pas?
Non bien sûr que non. Et cet homme, il m'a juste rendu faible. A cause de lui, la louve est partie, ne laissant que la peur. a cause de lui, j'ai presque perdu connaissance. Au beau milieu du couloir. Des gens m'ont peut être vu. Ils m'ont vu dans cet instant de faiblesse. Je ne suis pas faible. Je ne suis pas ce genre de fille qui perd connaissance au moindre choc!
La colère revient enfin, libératrice. Elle m'enveloppe à nouveau, ayant trouvé une nouvelle cible. L'homme qui a arrêté ma transformation. Je le repousse aussitôt, ayant enfin retrouvé le contrôle de mes muscles, la colère aidant grandement. Ma louve a beau avoir battu en retraite, la colère est revenue, cachant à nouveau la peur, la faisant disparaître sous elle.
- Comment j'me sens? Mais t'es pas sérieux toi! Tu m'arrêtes en pleine transformation et tu me demandes comment j'me sens? Tu peux pas t'occuper de tes affaires non?!
Je tourne la tête pour vérifier, mais Nick est déjà partie. Ce mouvement me donne le tournis et je pose ma main sur le mur avec une expression rageuse, avant de lancer un regard noir à l'autre gars. Tout est de sa faute.
Eparm12

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Edelmiro Jarogniew-Ignacio
21 ans│Loup-garou│Argentino-italien│Stagiaire sportif│Diamant brut
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Elastic Heart


Etant quelqu’un d’entier, de passionné, je n’hésite absolument pas à exprimer mes émotions, on ne peut plus expressif, et ce qui transparaît maintenant sur mon visage n’est pas que mon angoisse pour elle, mais ma propre douleur : je partage la sienne. Non seulement elle a peur, mais elle souffre immensément, et ce qui me tue est que je ne parviens pas à comprendre pourquoi elle a si peur, ce qui lui fait si peur et pourquoi elle souffre autant, car sa souffrance est lancinante. Cette jeune fille est à Ravenswood, une école pour surnaturels qui constitue un cocon protecteur, un second foyer, et, étant donné qu’elle se trouve dans ce couloir, elle devait certainement se rendre en cours de sport, mais au terme d’une altercation avec un autre élève, la voilà littéralement à deux doigts de se transformer tandis que sa peur atteint des sommets. Elle est presqu’à son paroxysme, et je ne crois pas que le jeune homme soit uniquement la cause de ce déferlement. Découvrir qu’une personne et plus particulièrement une jeune fille comme elle soit aussi terrifiée et souffrante m’achève. Je devine que la vie n’a pas dû être tendre avec elle, qui n’a pas été bercée ni cajolée par cette même vie, et ressens sa douleur, la mienne naissante s’accroissant et s’intensifiant lorsqu’elle s’effondre devant moi, ses yeux sombres s’embuant de larmes. Cette fois, sa douleur prend forme au travers de ces perles salées qui dévalent sur ses joues alors qu’elle semble absente, ailleurs.
Me rendant aussitôt compte qu’elle ne se transformera pas, le rouge s’évanouit et mes yeux redeviennent vert forêt tandis que ma gorge s’assèche et que mon cœur se serre brusquement, fendu. Ses larmes provoqueraient et entraîneraient les miennes si je ne m’obligeais pas à garder la tête froide, et, ni une ni deux, je me précipite sur elle et la saisis par la taille, la prenant dans mes bras et m’exposant ainsi à la moindre riposte, ma main regagnant une de ses joues et l’effleurant, la caressant puis l’enclavant franchement, de manière à ce que je la soutienne et fasse légèrement incliner sa tête afin que je puisse croiser son regard, que mes yeux rencontrent les siens et les accrochent. On dit, à raison, que les yeux sont les miroirs de l’âme, qu’ils ne mentent pas, ce qui est encore plus vrai chez nous, les loups, et j’aimerais que ses fenêtres oculaires s’ouvrent et me dévoilent ce qu’elle renferme, pas sans son accord cependant, pas sans qu’elle le veuille.
Malheureusement, elle grogne à nouveau, fébrilement. Son corps et ses forces l’ont abandonnée et si je suis cruellement conscient du fait qu’elle me rejette, je ne prête pas attention au sentiment que j’éprouve, pour me concentrer sur elle et m’oublier, en lui suppliant de rester avec moi et de me décrire ses sensations. Ce n’est pas ce que je ressens qui compte, mais ce qu’elle ressent, et je fais fi de mes émotions. Je suis inquiet, me sacrifie pour elle sans tergiverser ne serait-ce que durant une fraction de seconde, et attends sa réponse, l’attendant à la fois patiemment et impatiemment, patiemment parce que je ne la contrains plus et qu’elle doit prendre tout le temps qu’il lui faut pour me répondre si elle accepte de me répondre, et impatiemment, parce qu’il faudra agir en conséquence et vite selon ce qui lui arrive, mais je n’ai pas de réponse et n’en aurai jamais.
Tout d’un coup, la jeune fille recouvre ses esprits, ce qui est la meilleure des choses, et si je craignais son apathie, ma crainte s’évapore quand elle me rejette bel et bien, physiquement. J’en suis si surpris, que je recule maladroitement de quelques pas, sous le choc et emporté par l’élan, heurté, ma bouche s’entrouvrant et mon chagrin et ma peine apparaissant sur mes traits. J’ai brièvement battu des bras afin de ne pas m’écrouler, évitant une éventuelle chute, et un de mes bras se tend instinctivement vers la jeune fille, comme pour rétablir le contact. Il demeure en l’air une seconde, une minute, je ne sais pas, je ne sais plus, avant qu’il ne retombe lourdement le long de mon corps et que je ne me résigne à la distance qu’elle a imposée, respectant sa volonté alors que mes yeux se baissent un instant en direction du sol, coupable. Je les relève vivement et la regarde lorsque sa colère explose encore, une colère qui m’est entièrement destinée tandis qu’elle s’exclame et me crie dessus, sa tirade accusatrice pareille à un couteau qui s’enfonce dans ma peau et y remue. Au-delà de ses mots, son rejet me blesse horriblement, mais j’essaie de l’ignorer toujours.
Je la vois qui tourne la tête, avant qu’elle ne s’appuie contre le mur d’une main, ce qui m’alarme, et je veux m’avancer et me rapprocher dans le but de l’aider, ayant déjà effectué inconsciemment un pas, mais constatant qu’elle y parvient seule, je me rétracte au moment où elle me fusille du regard. Si ses yeux avaient été des revolvers, elle m’aurait déjà tué douze fois, envoyé douze fois six pieds sous terre. Je le sais, je sais que je n’ai aucun droit de reprendre la parole pour me justifier, et ce n’est pas ce que je désire, je ne peux pas requérir son pardon, simplement, je souhaite qu’elle sache ce qui a motivé mes actions et ma voix s’élève alors que je m’écrie à mon tour, ému :
-Je me doute que tu te sens mal, mais j’ai besoin de savoir ce que tu ressens exactement, parce que tu ne vas pas bien, tu souffres au fond de toi et que ça me fait souffrir aussi ! Je t’ai arrêtée, car ta louve aurait pu le tuer ! Elle aurait pu le tuer et je ne pouvais prendre aucun risque, vos vies étaient en jeu ! Je suis désolé… !
Ma voix se brise. Je suis en détresse.
naji2807

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Nikita Roy
Elève, Louve Garou

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Je n'arrive pas à y croire, je n'arrive pas à croire qu'ici aussi je passe pour une faible. J'ai passé tant d'année à me forger une réputation plus forte ici, plus forte que celle que j'ai chez moi. Et voilà qu'il fout tout en l'air. Voilà que par sa faute, je me retrouve inconsciente. Et en plus, il ose me toucher. Me porter, comme si je n'étais pas capable de me lever toute seule.
Mais tu n'en es pas capable, tu es faible.
C'est faux! J'enrage. Contre lui. Contre moi. Contre tout et tout le monde. La colère est revenue, protectrice et agréable, m'enveloppant de sa chaleur et me donnant la force de le repousser. Il perd l'équilibre et je me surprends à penser que c'est bien fait, que c'est à lui de tomber maintenant. Mais il ne s’effondre pas, lui. Il a l'air choqué, comme si il ne s'attendait pas à ce que je le repousse, mais aussi... peiné? Pourquoi? Qu'est-ce qui lui prend? De toute façon je m'en fous, il peut bien être ce qu'il veut.
Je ne l'ai jamais vu avant, mais il est plus vieux que moi c'est certain. Un dernier année sans doute, un nouveau c'est certain, je connais au moins de vue tous les loups qui sont là depuis longtemps. Et bien je vais lui apprendre à me toucher, à utiliser son loup pour faire disparaître la mienne!
J'ai vu Nick partir, mais je ne peux m'empêcher de vérifier en tournant la tête. Mon corps ne semble pas prêt pour se mouvement et je perds l'équilibre, me rattrapant au mur qui se trouve à côté de moi. Je perçois le mouvement du garçon qui tend le bras comme pour me toucher à nouveau et lui lance un regard noir, ainsi qu'un grondement menaçant.
Il a l'air complètement paniqué quand il prend la parole, et sa voix se brise sur la fin, comme si il était vraiment peiné. J'en suis interloquée, et ne parviens pas à comprendre. Cette confusion ne fait qu'ajouter à mon agacement cependant. C'est de sa faute, je m'en fous qu'il soit peiné, je ne sais même pas pourquoi il a cet air triste.
- Je m'en fous de tes excuses, tu t'es pris pour qui exactement, un prof!
Cet éventualité me traverse l'esprit. Et si j'étais en train de gueuler sur un prof? Non je ne pense pas, je l'aurai vu à la réunion non? Je suis confuse quelques secondes, et ça m'agace encore plus, alors je reprends, plus hargneuse :
- Je t'interdis de supposer sur ce que je ressens! Je souffre pas, je suis en colère, c'est compris! Je vais très bien, ou en tous cas j'allais très bien jusqu'à ce que t'intervienne comme ça!
Je gronde et continue à le fusiller du regard, quand je sens soudain quelque chose derrière moi. Une présence dans mon dos, à quelques mètres peut être.
- Hey Niki, soit gentille avec tes petits camarades, sinon je vais être obligé de le dire à maman.
Mon sang se glace et une terreur intense me transperce. Je reste figée, refusant de me retourner. Si je ne le vois pas, il ne peut pas être là. C'est une hallucination. Je suis sûre que c'est une hallucination. C'est certain. C'est impossible autrement. Mais tous mes sens me hurlent que je me trompe. On peut avoir une hallucination de tous les sens non? L'odorat, l'ouïe, et ma louve aussi, qui se recule et se tapie encore plus au fond de moi. Tout ça c'est des hallucinations. J'en suis sûre. Certaine...
Malgré moi, je jette un coup d'oeil en arrière, et ma vue confirme la présence de Cameron. Choquée, je dois me tenir au mur pour ne pas tomber à nouveau. Son sourire goguenard s'élargit encore quand il perçoit mon mouvement. Appuyé nonchalamment sur mur, il semble s'amuser de la situation.
Je recule et me retourne, essayant d'oublier cette vision. Il n'est pas là. Il ne peut pas être là. Je suis tombé tout à l'heure, peut être que je me suis cognée la tête, assez fort pour être en plein délire.
- Alors Niki, tu viens pas dire bonjour à ton grand frère.
C'est un cauchemar...
Yumeko

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Message par Yumeko »

Micah│Britannique│16 ans│179 cm│Fée│Salle de repos ǀ Zakarya


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Je me demande comment était Zakarya avant le drame... était-il semblable à maintenant ? Ou était-il à l'opposé de ce qu'il est devenu ? Aimait-il rire ? Souriait-il souvent ? Etait-il heureux d'être un loup-garou ? J'aurais aimé aussi connaître cet autre Zakarya dont la vie devait être plus douce et heureuse que maintenant. Je suis persuadé d'une chose, il aimait son frère, il l'aimait beaucoup, et il n'arrive pas à se remettre de son acte, sa culpabilité devenant un trou béant dans son cœur. Et j'espère pouvoir l'aider à tourner la page et à aller de l'avant. J'ai envie de le faire parce que sa souffrance et sa culpabilité, il la porte comme une croix. C'est sa manière de se punir pour l'acte commis. Et même s'il n'arrive pas à se pardonner, moi, je le fais même si je suis sûr qu'il ne comprend pas pourquoi je ferais une chose pareille. Je ressens même le besoin de l'aider à aller mieux. Je ne sais pas si c'est à cause de ma nature de fée, ou à cause de mon caractère même si ça n'a pas d'importance au final.
Zakarya semble dubitatif face à mes paroles quand je le vois hausser les épaules. Peut-être ou même sans doute, n'est-il pas d'accord avec moi. Mais il ne me contredit pas, ou ne cherche pas le dialogue, préférant rester répondre un simple si tu le souhaites. Je n'ajoute rien non plus, clôturant cette conversation. Nous discutons, à la place, d'un sujet beaucoup plus léger qu'est la bibliothèque. Je lui décris brièvement la bibliothèque et sa beauté, identique à toutes les pièces de cette école. La première fois, j'avais été surpris par la splendeur des lieux même si mes parents me l'avaient décris avant mon inscription.
- Oui, et même après tout ce temps, je le trouve toujours aussi beau.
Zakarya évoque son frère disparu, les différences qui existaient entre eux deux. Ils semblaient différents, mais ils devaient se compléter comme Siofra et moi. Si elle le voyait, je crois qu'elle aimerait lui faire un câlin pour le réconforter. Je souris en pensant à elle, qui doit se trouver dans le gymnase à s'entraîner à l'un des agrès.
- Si je comprends bien, la lecture était pour lui, plus un passe temps qu'une véritable passion. Et toi, qu'aimais-tu faire de ton temps libre ?


Attention texte à caractère explicite


Caliane dite Callie│Américaine│17 ans│175 cm│Elfe│Boudoir ǀ Tadji


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Tadji apprécie beaucoup la vue que je lui offre, d'abord en enlevant mon débardeur pour dévoiler un joli soutien-gorge, mettant en valeur ma poitrine. Son regard s'exprime de lui-même, même si j'aime l'entendre me dire que la vue lui plait. Tout cela est toujours très agréable de se sentir désirer à ce point surtout par un beau garçon, prince de surcroît. C'est vrai que c'est la première fois que j'embrasse, caresse ou me déshabille devant un prince. Il faut une première à tout, et cela se révélera une expérience très intéressante. Tout comme, c'est la première fois que je suis aussi intime avec un dhampir. Il s'agit pour moi de beaucoup de nouveauté et cela me fait sourire. Avant d'arriver dans cette école, je n'avais fréquenté que des humains. Et le premier soir ici, celui du bal, il y a eu cette expérience avec mon bel elfe. Nous avons passé une nuit torride tous les deux que je ne suis pas prête d'oublier de ci-tôt.
Tadji décide de l'apprécier d'une toute autre manière quand ses doigts s'aventurent sous mon soutien-gorge et y caressent ma poitrine. Il éveille mon désir et mon corps avec ses mains, le bout de mes seins pointant, devenant plus sensible aussi. J'en apprécie ses caresses qui ne durent pas assez à mon goût, et je le chauffe par la même occasion. Et il ne perd pas de temps, en dégrafant mon soutien-gorge pour y découvrir ce qu'il y a dessous. La vue semble toujours lui plaire autant si j'en crois son regard et le son produit par sa voix. Il me donne l'impression de ronronner tel un gros félin. J'avoue, ce son ne me laisse pas indifférente. Ses yeux sont hypnotisés par ma poitrine dénudée, tandis qu'un sourire typiquement masculin étire ses lèvres. Si je ne m'étais pas rendue compte qu'il aimait la vue, maintenant, ça serait chose faite.
Mais il souhaite en voir plus... bien plus... alors je lui réserve un spectacle lent et toute en sensualité en me déshabillant devant lui. Il l'apprécie, puisqu'un nouveau bruit s'échappe de sa bouche, mélange d'approbation et d'avidité. Je me déleste de mes chaussures, et vêtements, laissant une simple culotte pour tout vêtement cachant peu de choses à sa vue. Cette pensée m'amuse et j'étire mes lèvres en un sourire coquin. J'hésite à la retirer, et je sens Tadji impatient de me voir entièrement nue. Il ne sera pas déçue de ce qu'il découvrira, j'en suis persuadée. J'ai toujours vu chez mes partenaires envie et désir en me découvrant entièrement. Je décide de le laisser prendre les devants, en posant les mains de Tadji sur ma culotte pour qu'il l'ôte. Il semble un bref instant surpris, à moins que je ne l'ai rêvé. En tout cas, cela lui plait beaucoup, j'en suis persuadée. Il se rapproche de moi, et ses mains se posent sur mes fesses. Endroit qu'il doit aimer particulièrement, puisque c'est la seconde fois qu'il les touche de cette façon.
D'une voix rauque, il confirme que la vue lui plait, et cela me fait sourire à nouveau. Et sans que je ne m'y attende, il me porte pour me déposer avec douceur sur une banquette. Je me retrouve allongée, les jambes légèrement écartées, Tadji agenouillé entre. Sa voix ronronne à nouveau et il m'offre un compliment des plus agréables à entendre.
- Je suis persuadée que la vue te plaira davantage dans quelques secondes...
Ses doigts caressent ma peau et attrapent ma culotte pour la faire glisser avec lenteur le long de mes cuisses. Mon bassin se soulève pour l'y aider.
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Message par naji2807 »

Zakarya Ahmès
17 ans, Loup Garou

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Nous marchons dans les couloirs, nous éloignant de la salle de repos où j'ai eu ce moment de faiblesse. Je n'aurai pas dû me laisser ainsi aller devant Micah, je lui ai fait pitié et maintenant il se sent peut être obligé de m'accompagner alors qu'il ne devrait pas... Mais d'un autre côté, je ne saurai peut être pas trouver ce que je cherche, d'abord parce que je ne connais pas cette bibliothèque, et Micah semble dire qu'elle est grande, et ensuite parce que les bibliothèques en général n'ont jamais été des endroits que j'ai beaucoup côtoyé dans mon enfance.
Zahir y allait quelques fois, mais il n'était pas non plus passionné par les livres, c'était surtout pour l'école qu'il lisait, ou quelques rares fois, quand il tombait sur un ouvrage qui lui plaisait vraiment, il lui arrivait de se poser pour lire. Et souvent, c'était moi qui venait le déranger dans ses lectures. Moi je voulais toujours sortir, toujours bouger, courir, faire la fête. C'était moi le plus turbulent, moi aussi qui le poussait un peu à faire des bêtises, à sortir de ses habitudes plus tranquilles pour parfois se mettre dans des situations délicates. C'est moi, par exemple, qui lui ai fait goutter son premier alcool à nos 13 ans, c'est qui moi ai insisté pour qu'on aille en boite de nuit à 14 ans... Moi qui déclenchait les bagarres et lui qui les calmait. J'étais impulsif, j'étais un idiot, alors que lui était parfait.
Je sors de mes souvenirs et hoche la tête à la remarque de Micah, l'école est belle, même si plus rien ne me semble vraiment beau depuis la disparition de Zahir. Tout était plus beau avec lui.
Je surprends le sourire de Micah et me demande à quoi il pense. Cela fait bien longtemps que je n'ai pas réellement sourit, à part quelques sourires idiots quand je suis complètement défoncé, et surtout, je ne souris jamais quand je me plonge dans mes pensées, elles sont trop effrayantes.
Je hoche à nouveau la tête quand il résume ce que je lui ai dit sur Zahir, et réponds à mon tour :
- J'aimais joué, au football surtout. J'aimais sortir, danser, aller dans les boites de nuit, même si on n'avait pas l'âge. J'aimais bien aussi parfois me poser sur le port, avec Zahir, on regardait les bateaux, on pouvait rester des heures assis là. En fait, ce que j'aimais le plus, c'était passé du temps avec lui.
La tristesse m'envahit à nouveau, si intense, si profonde, elle m'emplit totalement, mais ne me fait pas pleurer. Elle symbolise seulement le vide qu'à laisser mon frère, un trou béant dans ma vie, qui semble s'élargir un peu plus chaque jour. Je me force cependant à demander à Micah, pour ne pas être impoli :
- Et toi, qu'est-ce que tu aimes faire?
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Message par naji2807 »

Attention texte à caractère explicite

Tadji Saeed, aussi appelé Prince Tadji
Né le 18 Mars, 18 ans, Dhampir

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Caliane finit par se retrouver presque à moitié nue, comme moi, son soutien gorge restant le seul vêtement qui fait encore barrage à cette semi-nudité. Mais nous prenons notre temps, et j'aime ça, même si je la touche avec une certaine avidité, passant mes mains sous son soutien-gorge et caressant sa poitrine, ce qui lui fait visiblement plaisir si j'en crois ses réactions physique. Je finis par lui retirer son vêtement, et apprécie encore mieux sa poitrine ferme et agréable, le visuel n'étant en aucun cas décevant, bien au contraire. Un sourire qu'on pourrait qualifier de carnassier, même si j'évite de sortir les crocs, s'étale lentement sur mes lèvres alors que j'apprécie le haut de son corps, encore plus excité à l'idée de découvrir le reste.
Et elle l'a visiblement bien compris, puisqu'elle se déleste d'abord lentement de chaque vêtement, en commençant par les chaussures et en terminant par son pantalon, ne laissant qu'une petite culotte certes très mignonne, mais que je lui enleverai bien aussi. Je suis ses gestes avec avidité, appréciant le spectacle et poussant un petit grognement de contentement alors que mes yeux dévorent chaque partie qu'elle me dévoile avec lenteur.
Elle n'a pas terminé, mais ses doigts guident les miens jusqu'au dernier morceau de tissu recouvrant son corps, comme une invitation à me faire retirer cette petite culotte. Elle me demande si j'aime, et c'est une évidence, mais j'ai envie d'en voir plus, j'ai envie de voir tout. Pourtant, je prends mon mal en patience, et alors que mes passent sur ses fesses, fermes et agréables, je me rapproche encore, et la soulève avant de la reposer doucement sur une banquette, les jambes juste assez écartées pour que je puisse me placer entre. Ce n'est qu'une fois placer de cette façon, et après l'avoir une nouvelle fois complimenter que je reposes mes doigts sur sa culotte dans le but de lui retirer. Sa réponse me fait sourire encore davantage, et je ronronne :
- Je n'en doute pas...
Puis mes mains font glisser le tissu avec lenteur, mes yeux suivants mes mains, pour ne découvrir qu'à la fin l'objet de ma convoitise. Mon envie de sexe augmente encore, et je me sens maintenant terriblement serré dans ce pantalon, au point que c'en serait presque douloureux. Mais je lui retire entièrement son bas, aidé par le soulèvement de son bassin, et ce n'est qu'une fois entièrement nue que mes yeux, qui ont pris une teinte rouge vif j'en suis certain, apprécie la vue d'ensemble. Je pousse un nouveau grondement appréciateur, plus fort celui-ci, et mes doigts, avides, viennent caresser ses courbes. Une de mes mains glissent de sa poitrine à ses hanches, tandis que l'autre s'approche de son intimité, caressant ses flancs avec convoitise. Ma bouche s'approche à son tour, et je l'embrasse au niveau du bassin, descendant lentement vers son intimité.
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Re: Ravenswood School - Inscriptions ouvertes - Cours de sport

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Edelmiro Jarogniew-Ignacio
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Numb


La souffrance n’est pas une question de faiblesse, loin, très loin de là : ce n’est pas parce qu’on souffre qu’on est faible, bien au contraire, il s’agit même plutôt de l’inverse selon moi. C’est parce qu’on souffre et fait le choix de supporter, d’endurer cette souffrance, qu’on est humain et fort. C’est tout à son honneur que de ressentir, et sans sentiment, la voie de la facilité est préférée puisqu’on ne souffre pas. Suivre ce chemin serait presqu’indigne pour des êtres tels que nous, qui souffrent, pleurent, mais sourient et rient aussi. A mes yeux, la faiblesse est de les occulter et de se fermer définitivement aux autres, au monde et à la vie. La coexistence est l’antonyme de la faiblesse et non la force, et c’est pourquoi cette jeune fille, dans mes bras, n’est pas faible. Elle est solide, robuste, mais en colère et farouche, or, la colère n’est pas une solution acceptable par respect pour sa souffrance et autrui. Néanmoins, elle ne l’empêche pas d’être plus forte que moi : un jour, j’ai failli basculer.
Un jour, j’étais sur un fil et ne marchais plus droit, je n’avançais pas, immobile, figé, ainsi bloqué, incapable de faire un pas devant l’autre, en équilibre précaire sur ce fil tel un funambule amateur, constamment sur le point d’en tomber d’un instant à l’autre. Un jour, j’ai failli renier ce que j’étais en occultant donc mes sentiments, car je souffrais bien davantage que ce que je pouvais subir à l’époque. J’ai failli, et aujourd’hui, rien que d’y penser, rien que de me rappeler que j’ai ne serait-ce qu’envisager de les supprimer et de demeurer un loup pour le restant de mon existence, je n’ai qu’une seule envie, me frapper, me gifler, m’administrer des soufflets jusqu’à ce que mes joues soient entièrement rougies et cuisantes, et que mes idées se soient correctement remises en place dans mon esprit, décentes. Comment ai-je pu en arriver là ? Parce que mon père est décédé ? Parce que je… Je… Non, je me suis repris depuis. Je me suis ressaisi et ma meute et ma famille m’ont prouvé que j’ai eu raison de ne pas céder, de ne pas capituler, m’abandonner et me perdre dans le vide, un trou noir, le néant abyssal.
Je ne prétends pas être fort, car je ne crois pas l’être, mais je n’ai pas changé par défaut, j’étais moi et suis moi, au moins, ce moi du passé qui n’a connu aucune discontinuité, aucune rupture, et n’a cessé d’évoluer jusqu’aujourd’hui, les aléas de la vie et ses épreuves l’ayant rudement forgé. Ce que je sais maintenant et pourrais affirmer sans sourciller est que la jeune fille est vigoureuse, résistante et tenace, mais en plein dilemme, dont il résulte une incommensurable peine, mais si elle ne met pas de mot sur cette dernière, si elle ne l’exprime pas de vive voix, je n’aurais aucun moyen de l’agripper, la soutenir et l’aider. Elle ne me laisse pas l’approcher parce qu’elle ne le veut pas, le refuse pour une raison qui m’échappe. Serait-ce par orgueil ? Je peux tout à fait le comprendre, mais ce qui est infiniment plus important que son orgueil est son bonheur, et que souffrir encore n’est pas une option, qu’elle le veuille ou non.
Sauf qu’elle s’y oppose brutalement après un petit moment de flottement qui m’a paru durer une éternité, avant qu’elle ne se rattrape en m’éloignant rageusement. Honnêtement, je m’y attendais sans m’y attendre, étant donné que je conservais l’infime espoir de demeurer auprès d’elle, mais il a subitement disparu à cet instant, mon vis-à-vis me fixant alors que j’en suis mortifié. Mais elle est légèrement étourdie, ce qui me pousse à esquisser un geste à son égard dans l’intention de lui porter secours, cependant, elle me fusille du regard et grogne, hostile. Je ne peux que me statufier, la mort dans l’âme, mes yeux se dérobant, avant que je ne m’exclame en réponse, lui expliquant de manière désordonnée, mais sincère, venant du cœur, ce que j’ai deviné, en finissant par m’excuser, ce qui la déconcerte et semble la préoccuper, dans le sens où elle paraît soudainement troublée, mais de plus en plus irritée, et je songe que c’est en effet de ma faute, lorsqu’elle me rétorque brusquement qu’elle s’en fiche de mes excuses, me faisant savoir qu’elle ne sait pas qui je suis et, par conséquent, me témoignant qu’elle ignore mon statut de stagiaire sportif, ou de second professeur de sport, un abus de langage.
Cette deuxième partie de sa phrase m’indiffère, en revanche, ce n’est absolument pas le cas de la première, qui m’atteint en plein cœur, le brisant en mille morceaux, éclats qui remontent le long de ma trachée et me déchirent. Je m’en doutais, qu’elle ne recevrait pas favorablement mes excuses et les rejetterait également, mais l’entendre est extrêmement pénible et mes yeux clignent, brillant, sans que je ne les dévie des siens, avant qu’elle ne poursuive abruptement, hérissée. Elle m’interdit de spéculer sur ses ressentis et nie effrontément qu’elle souffre, son prochain mensonge me piquant et me faisant réagir cette fois, mais sans que je ne hausse le ton. A l’inverse, il redescend et, résigné, je lui réplique posément, mais d’une voix lasse, contrite, tandis que je suis attristé et accablé :
-Exactement pour un prof qui se soucie du bien-être de son élève… Et je ne suppose rien, je le sens. Alors pourquoi est-ce que c’est ta souffrance qui me fracasse et non ta colère ?
Ce qu’elle me raconte est faux, mais je n’insiste pas, encaissant sans broncher alors qu’elle se remet à grogner et me jette un regard mauvais, quand un mouvement dans son dos attire le mien, qui y dérive et se pose sur un jeune homme plus grand que moi en taille, qui a l’air plus âgé qu’elle et moi et dont la peau est ébène et les yeux sombres. Il est bien bâti et assuré, mais ce qui fait imperceptiblement s’écarquiller mes orbes émeraude est que son odeur est presqu’identique à celle de mon vis-à-vis, ce qui me surprend énormément. D’ailleurs, il le salue et s’adresse à lui en l’appelant Niki, mettant enfin un nom sur celle qui me hait à présent. Il lui conseille ou lui ordonne selon le point de vue d’être gentille avec les autres, la mention de leur maman me permettant de faire le lien : ils ont la même mère, ils sont liés par le sang. Me voilà avec un frère et sa petite sœur, la menace de l’aîné n’étant pas sérieuse, j’imagine : il cherche simplement à la titiller un peu, mais ce qui fait froncer mes sourcils et me concentrer de nouveau est que Niki est terrorisée, encore plus terrorisée que lorsqu’il y avait l’autre jeune homme face à elle.
Elle l’est tellement, qu’inconsciemment, je suis sur mes gardes, ne sachant trop comment me comporter alors que son grand frère est là. Aussi, je ne me souviens pas d’avoir déjà consulté la fiche de Niki : parmi les élèves, il y a quelques Niki, mais aucune métisse portant ce prénom, ce qui m’indique que son nom de famille ne se situe pas dans le premier tiers de l’alphabet, puisque j’en suis à la lettre H. En tout cas, elle est épouvantée, émotion que je ne comprends pas étant donné que son frère est à ses côtés… Elle n’avait pas l’air d’avoir peur de moi, non, elle était en colère après moi, ce qui signifierait qu’elle a peur de son grand frère… ? Je suis perdu au beau milieu de cette situation, qui me dépasse, mais reste calme, remarquant que Niki bouge finalement afin de voir son frère, et mon regard passe attentivement de l’un à l’autre et vice-versa et ma mâchoire palpite, son frère affichant un sourire triomphant qui ne me plaît pas particulièrement tandis que Niki s’appuie une deuxième fois contre le mur. Je m’inquiète : peut-être qu’elle est toujours étourdie, mais ce qui m’étonne est que son frère ne fait rien pour lui venir en aide, se contentant de l’observer en s’appuyant lui aussi contre le mur, avec nonchalance, comme vainqueur.
Niki fait volte-face, dos à lui, mais face à moi, son frère continuant sur sa lancée, narquois, et pendant ce temps, je ne sais comment appréhender son arrivée impromptue et sa présence. Il est un membre de la famille de Niki, et la famille étant fondamentale, je suppose que je peux laisser Niki à son frère : elle sera entre de bonnes mains… Cependant, d’un autre côté, elle est… Terrifiée et je ne sais que faire, pris entre deux feux. Soit je reste, soit je pars, il va falloir que je me décide, mais avant ça, j’attends le moment propice ou le plus propice dans le but d’intervenir et de m’adresser au nouveau venu, ce que je fais en le saluant poliment d’un hochement de tête, respectueux :
-Bonjour, je m’appelle Miro et vous êtes ?
J’abrège volontairement mon prénom et mon nom de famille, vouvoyant mon collègue, je le sais, car j’ai croisé tous les membres du personnel de l’école à la rentrée et par la suite, et que le frère de Niki n’est donc pas un élève, mais sans doute un autre professeur ou un surveillant. Peu confiant, mais n’ayant pas d’autre possibilité qui s’offre à moi puisque Niki a visiblement refusé que je gère cette crise, je n’hésite pas à déléguer une partie de la responsabilité de cette dernière à quelqu’un qui est proche d’elle, d’autant plus qu’il est un parent, et j’ajoute sans trembler, exposant brièvement les faits, assez neutre :
-Votre sœur a été importunée par un de ses camarades, et j’ai jugé bon de m’interposer parce que sa réaction était, je pense, disproportionnée. Je ne compte pas du tout en référer à l’administration ni quoique ce soit de cet ordre, mais comme vous êtes un membre de sa famille, vous êtes parfaitement en droit de le savoir et je vous conseille de la conduire à l’infirmerie au cas où elle serait blessée à cause de moi, car je l’ai empêchée de se transformer. Il vaut mieux prévenir que guérir, je conclus.
Je me tais, mes yeux glissant sur Niki, avant que je ne les reporte sur son frère, doux et conciliant, mais sans me départir d’une certaine fermeté. Non pas que mon jugement ait une quelconque valeur, mais il a le mérite d’être lucide et je patiente, pour savoir ce qu’en dira son frère, parce que je veux être sûr qu’elle soit en confiance avec lui si ce n’est pas avec moi.
naji2807

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Re: Ravenswood School - Inscriptions ouvertes - Cours de sport

Message par naji2807 »

Nikita Roy
16 ans, Elève, Louve Garou

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Je déteste cette sensation de faiblesse, je déteste montrer que je suis faible, et c'est ce qu'il me fait sentir, en repoussant ma louve, et en me laissant démunie, incapable de réellement me défendre, et d'arracher la tête de Nick avant qu'il aille dire à quiconque ce qu'il a vu. Non, au lieu de ça je perds connaisse, et l'autre loup me rattrape comme si j'étais incapable de supporter mon propre poids. Aussitôt que je le peux, je m'écarte, je m'éloigne, et retrouve une position plus digne. Je ne veux pas qu'il me touche, personne n'a le droit de me toucher.
Son air attristé me rend confuse, et ça m'énerve encore plus, autant que la faiblesse qui me prends quand je tourne la tête pour chercher Nick, sachant pourtant qu'il est déjà parti. Le loup fait d'ailleurs un mouvement, et je lui gronde après, menaçante. Il a l'air encore plus triste, et je ne comprends rien à son attitude, mais je n'ai pas envie de chercher à comprendre, et mon agacement ne fait que grandir.
Sa réplique continue de m'embrouiller, mais c'est quand il ose dire que je souffre que je m'énerve encore plus. Je ne souffre pas! Et de toute façon, ce ne sont pas ses affaires, pour qui il se prend celui-là, pour un prof? C'est ce que je lui balance, ne m'attendant évidemment pas à ce que ce soit le cas. Aussi je reste bouche bée quelques secondes le temps d'accuser ce qu'il me répond avec une lassitude visible. Un prof... Non... C'est pas vrai... Mes yeux se plissent, cherchant un mensonge dans son attitude, un rictus, quelque chose qui laisse à penser qu'il plaisante. Mais ce n'est visiblement pas le cas. Je suis donc bien en train de gueuler sur un prof... et honnêtement, ma colère n'est pas redescendu pour autant. Au contraire, je n'ai pas envie d'attirer l'attention des profs sur moi, je ne veux pas qu'il commence à en parler à ma mère ou je sais pas quoi.
Mais sa question m'agace, elle m'énerve énormément, et ma colère qui grandit vient contredire ses mots. Crois-moi, je ne souffre pas, pas du tout, j'ai envie d'arracher la tête de quelqu'un et c'est tout!
- Je-ne-souffre-pas, grondé-je les dents serrées.
Une présence dans mon dos détourne mon attention. Je sens une odeur familière, et au même moment, ma louve se recroqueville encore davantage au fond de moi, alors que la terreur me glace petit à petit sur place. Impossible. Il ne peut pas se trouver derrière moi. Je ne peux pas le croire, même quand j'entends sa voix, même quand il m'appelle Niki. J'hallucine... forcément. Les battements de mon coeur s'accélère, et la peur me sert le ventre, une peur si intense que j'en oublierai presque le prof. Mais si j'en crois la direction de son regard, lui aussi voit Cameron, je n'hallucine donc pas...
Mais je dois vérifier, et comme dans un cauchemar, je me retourne. Mais même dans le pire de mes cauchemars, Cameron n'est pas présent à Ravenswood... pas ici... pas dans le seul endroit au monde où je peux être tranquille. Je perds l'équilibre, mais ne manque pas le sourire de Cameron, visiblement très heureux de son effet. Je me retourne aussitôt, essayant d'effacer cette image de mon esprit. Si je ne le regarde pas, il peut disparaître, il peut ne plus être là...
Mais il reprend la parole, à nouveau, et je l'ignore volontairement, priant comme je ne l'ai jamais fait pour qu'il s'en aille.
Je sursaute quand le prof reprend la parole. Il ne donne pas de Mr quelque chose, mais Miro, et j'en fronce les sourcils, détournant quelques instants mon attention du monstre dans mon dos, c'est comme quand on est petit, si on ferme les yeux assez fort, le monstre sous notre lit peut disparaître comme si il n'avait jamais existé, n'est-ce pas? Le prof m'a peut être menti, il n'est peut être pas prof, Miro n'est pas un nom de prof.
- Cameron, grogne mon frère, et je trésaille en l'entendant, comme un rappel de sa présence alors que je sais pertinemment qu'il n'avait pas disparu.
Je sens bien que je me tasse, une réaction involontaire de ma louve, elle m'assure que si on se fait un peu plus petit, les deux mâles ne feront pas attention à nous et continuerons leur discussion tous les deux, alors on pourra s'éclipser et trouver un moyen de disparaître d'ici, ou de se débarrasser de Cameron d'une autre façon. Je n'ai pas envie de l'écouter, mais je n'ai pas de meilleur plan... Tout ce que je veux c'est aller au gymnase et oublier tout ça sur le terrain de basket.
Mais quand ce Miro reprend la parole, j'ouvre de grands yeux effarés. Il me balance! A Cameron! Mais quel c*nnard!! Je le regarde comme si il m'avait trahi alors que je sais très bien au fond qu'il ne sait pas vraiment ce qu'il vient de faire. Je gronde aussitôt :
- Je n'ai pas besoin d'aller à l'infirmerie!


Cameron Roy
22 ans, Surveillant, Loup Garou

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J'avoue que ça m'a bien fait rire de voir la tête complètement terrorisée de Niki, et de sentir la peur de sa louve, tellement terrifiée que je l'ai presque entendue gémir de trouille. Je crois que je vais bien m'amuser finalement, je lui ferai payer la traîtrise de sa mère et le crime de son père à cette poule mouillée. En plus, la c*nasse qui prétend être ma mère ne réagit même plus quand je la frappe, mais dès que je touche à un seul cheveux de Niki... Rien que de savoir que je suis ici, je sais que ça la rend malade, que je sois avec sa petite fille chérie, que je la martyrise... Je ferai craquer Niki, jusqu'à ce qu'elle retourne pleurer dans les jupes de sa mère, c'est le seul moyen d'atteindre cette c*nasse.
Par contre, le petit gars qui est avec elle me plait beaucoup moins. Déjà il paraît hyper méfiant, et il est pas question que quelqu'un vienne me faire ch*er avec des méfiances à deux balles. En plus il se présente avec cet air poli de faux-cul qui me plait pas du tout, et je grogne mon prénom parce que je sais qu'il finira pas l'apprendre, alors ça sert à rien de lui cacher.
C'est un loup aussi, et je sens ma bête se réveiller au fond de moi. Elle observe le loup en face de nous, et je la sens qui cherche à le jauger. Mes yeux s'ancrent dans ceux du garçon, il est dominant, c'est sûr, mais je ne laisserai personne être plus dominant que moi, ni ici ni ailleurs, mais le combat de dominance sera pour plus tard, car il reprend la parole et mes yeux se reposent sur Niki qui semble de plus en plus terrifiée en l'entendant parler. Qu'est-ce que j'en ai à foutre de ce qu'il me raconte sérieux? Enfin si, c'est bon à savoir que Niki joue les caïds ici, à se transformer pour un rien, parce que moi je vais la faire redescendre direct la poule mouillée. Surtout quand je l'entends gronder comme ça, un sourire étire à nouveau mes lèvres, et je franchis les quelques mètres qui nous sépare. Je sens son odeur de terreur qui s'intensifie alors que j'approche et ma bête n'en est que plus excitée.
Je la dépasse largement d'une bonne tête et demi, et ma main se pose sur sa nuque, la faisant tressaillir. Je serre juste un peu, pas assez pour lui faire mal, mais juste assez pour qu'elle sache que je pourrai très facilement rendre la chose douloureuse.
- Je viens de te dire d'être gentille avec tes camarades, je gronde doucement, l'amusement étant encore trop présent dans ma voix.
C'est sa peur qui m'amuse, qui m'amuse beaucoup d'ailleurs.
- Alors comme ça tu te transformes en dehors de la pleine lune, je croyais pourtant t'avoir dit que c'était interdit, je souffle, encore plus menaçant, et me délectant des tremblements qui la parcourt.
Je sens qu'elle veut s'échapper, mais qu'elle sait que si elle fait le moindre geste, je serrerai plus fort, que je lui ferai mal.
Je me tourne finalement vers le mec et lui lance :
- C'est bon j'm'en occupe.
Je sens alors la terreur de Niki augmenter encore d'un cran, et son visage terrifié se tourner vers l'autre loup, mais ça ne sert à rien.
Nagylan

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Message par Nagylan »

Jackson
Presque 16 ans - Elfe | Gradins - Falcon



Un éclat de rire s'envole de ma poitrine en réaction à la réponse de Falcon vers qui je tourne de nouveau le regard :
- Compte sur moi. Ca ne devrait pas être très compliqué, je crois que certains profs doivent en avoir tellement marre de moi qu'ils prendront la première excuse pour me coller en retenue.
Les profs doivent penser que je le fais exprès à force. Je ne peux pas entièrement leur donner tort, il m’est arrivé plus d’une fois de chercher à me faire coller juste pour avoir une excuse pour passer du temps avec Falcon et causer avec lui. Mais le reste du temps, c'est mon impulsivité, mon caractère revêche et mon agressivité qui me poussent à enfreindre les règles établies et me font me retrouver dans une salle de retenue pour quelques heures pendant plusieurs semaines. Ce que je n'apprécie pas plus que ça, Falcon n'est pas toujours là pour rendre moins monotone ces colles et surtout, ça veut dire moins de temps avec Vikram, et j'angoisse toujours un peu quand je le laisse seul trop longtemps.
Je ne peux empêcher une légère rougeur de se développer sur mes joues sous le compliment de mon camarade mais bien vite, je me reprends et passe une main dans les cheveux avec une attitude exagérément fière :
- Je sais, je sais. Je vais tellement les éblouir qu'ils en oublieront tes exploits.
"Ne laisse jamais personne te dicter ta voie" Deux ans que ce mantra guide mes pas à travers les jours. Je ne sais pas vraiment où je vais, ce que me réserve l'avenir mais je sais qui je suis, et malgré les doutes qui m'assaillent parfois, j'avance, fier de moi, de mon parcours, déniant à quiconque un jugement sur ma vie.
Je reporte mon attention sur Kholer et Siofra après la question de Falcon, réfléchissant un instant avant de répondre :
- Sur le plan sportif, Kholer est plutôt bon en basket, et il a l’avantage de la taille. Mais Siofra est sans doute la plus agile des deux, ça peut lui être utile. Sur le plan verbal, elle a déjà gagné à mon avis. Elle avait envie de passer du temps avec lui et même s’il ne semble pas particulièrement ravi, il la laisse rester. Elle a donc obtenu ce qu’elle voulait. Je dois reconnaître qu'elle est très douée à ce petit jeu.
Croisant les mains sur la nuque, je me laisse tomber contre le gradin supérieur en soupirant. Entêtée petite Siofra. Même moi elle arrive à me convaincre parfois.
Eparm12

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Message par Eparm12 »

Edelmiro Jarogniew-Ignacio
21 ans│Loup-garou│Argentino-italien│Stagiaire sportif│Diamant brut
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Cette petite femelle s’en est prise à toi. Elle nous est inférieure. Elle t’a attaqué. Elle mérite que je lui morde et lui torde le cou.
« Tu ne mordras ni ne tordras le cou de personne. »
Elle doit être remise à sa place.
« Et ce ne sera pas de ton fait, Ombre. »
Tu lui pardonnes cet affront ? Tu comptes courber l’échine devant elle ? La laisser t’attaquer encore ? Te piétiner ? Elle ne t’écrase pas. Je l’écrase. Permets-le-moi.
« Non, et tu le sais. N’insiste pas, s’il te plaît. J’ai besoin de toi, j’ai besoin que tu sois avec moi et me facilite les choses, pas que tu les compliques alors qu’elles sont déjà assez compliquées. »
D’accord, mon frère. Si la femelle ou l’humaine t’attaque, je l’attaque en retour.
« Et tu n’y arriveras pas, parce que je t’en empêcherai. Fais-moi confiance… Elle n’est qu’une enfant. »
Une enfant qui aurait pu te blesser. Nous blesser.
« Elle m’a meurtri… Mais, encore une fois, ce n’est qu’une enfant et elle souffre. Tu sens sa peur, n’est-ce-pas. »
Oui. Elle est enragée. Elle a mal. Elle empeste la peur.
« Ce n’est pas de sa faute. »
Ni de la tienne.
« Si. »
C’est moi qui l’ai dévoré.
« C’est moi qui l’ai finalement… Accepté. »
Et tu as eu raison.
« En tout cas, n’interviens pas, je t’en prie. »
Je respecte ta volonté. Si tu veux que je te venge, fais-moi signe.


Je n’aurais jamais cru que ce début d’année serait si difficile. N’étant pas naïf, je savais pertinemment que j’aurais quelques soucis et non des moindres avec mes élèves, d’ordre disciplinaire notamment, puisque ce sont des enfants qui ne sont pas de simples enfants, mais des êtres surnaturels et, par conséquent, potentiellement plus dispersés que des humains ordinaires, car leur sensibilité est naturellement exacerbée à cause de leurs hormones produites, dont les effets ne sont pas à négliger, ainsi que les émotions de chacun, mais je n’avais pas imaginé une seule seconde me retrouver aussi vite entre deux drames familiaux, à commencer par celui de Destiny, gravé au fer rouge dans ma mémoire, et celui-là.
Avant qu’il n’ait lieu, la jeune fille m’a durement confronté et été ensuite stupéfiée en comprenant que je suis ce qui se rapproche le plus d’un professeur, bien que je ne sois pas diplômé comme l’est Monsieur Dal’Varek, néanmoins, ça n’enlève en rien que je sois entre ces quatre murs un adulte responsable. J’ai tranquillement répliqué à la demoiselle dont les nerfs sont à vif, et qui en demeure abasourdie durant un court instant, l’air incrédule, jusqu’à ce que son regard me transperce, ses yeux plissés me sondant. Elle ne me croit pas et tente de me confondre en me prenant sur le fait, en flagrant délit de mensonge, mais la seule personne qui ment d’entre nous deux n’est autre qu’elle, et je commence à me demander si elle ne se rend pas compte du fait qu’elle me ment, étant donné qu’elle se persuade d’avoir raison. Je me doute qu’elle doit se dire ou deviner que c’est bien le cas, mais, à force de se persuader de la sorte qu’elle ne souffre pas, elle se rassure et croit dur comme fer qu’elle va bien, mais elle est en plein déni : elle n’affronte pas la réalité en face.
Je m’arrange pour que notre dialogue houleux ne s’interrompe pas dès maintenant tandis que je lui partage ce que moi-même je ressens, avant de l’interroger, ce qui fait s’accroître sa fureur, son grognement sourd me parvenant alors qu’elle se contracte et se raidit, crispée. Non, elle ne souffre pas, j’ai tort, n’est-ce-pas, elle ne souffre pas tandis que c’est ce que son corps hurle, d’autant plus lorsque la peur revient à la charge en même temps que je découvre derrière elle une tierce personne, un troisième loup, la jeune fille se pétrifiant. Niki constate à son tour sa présence, réelle, alors qu’il l’appelle et lui parle tout en semblant la narguer ouvertement, ce que je considère comme quelque peu étrange, mais pas tant que ça entre un frère et une sœur. Je suis fils unique, donc je ne peux pas établir une comparaison ou effectuer un parallèle avec ce qui aurait été une expérience personnelle similaire, c’est pourquoi je relativise la gravité de ce à quoi j’assiste.
Cependant, elle ne lui répond rien et reste tournée vers moi, comme si… Comme si elle cherchait désespérément à l’oublier ou à lui échapper, et j’en suis déboussolé, mais s’il y a une chose qui ne me trompe pas, ce sont les réactions instinctives de Niki, à l’image de son cœur qui bat la chamade, toujours de peur, ses pulsations détraquées à cause de ce qu’elle éprouve à l’égard de son frère, encore de la peur. En revanche, ce n’est pas « normal » qu’une sœur ait peur de son frère, et j’engage une discussion avec lui, Niki en tressautant. Néanmoins, tandis que je me présente, je dois supporter les deux paires d’yeux rivées sur moi : celle de Niki, alors que je la perçois grâce à ma vision périphérique et qu’elle fronce les sourcils tandis qu’elle ne paraît toujours pas me croire, et celle de son frère, son regard dans le mien, dont le loup s’active pendant qu’il me dévisage d’une manière qui aurait dû faire rugir mon propre loup. A la place, ce dernier se redresse légèrement :
Qu’est-ce que je fais ? Ce mâle plus âgé nous est inférieur. Il nous accule. Il nous provoque. Tu es maltraité par la fratrie.
« Ne t’en fais pas. »
En mon sein, il se rallonge paresseusement, apaisé, plus le moins du monde perturbé par ce qui se passe, mais le loup du jeune homme s’intéresse à nous, défiant, parce qu’il désire être dominant et s’imposer à mon détriment, or, il n’aura pas ce qu’il veut, pas avec moi : je suis Edelmiro Jarogniew-Ignacio, un loup membre de la meute argentine des Carnicero, un clan ancestral de loup-garous, qui a fréquenté d’autres loups hautement plus puissants que lui et surtout, une myriade de créatures et parmi elles, les plus impressionnantes, telles que des vampires ou des sorciers issus de grandes lignées, historiques. Au-delà de ça, son loup peut sentir l’odeur de rouille qui empreint mes canines rétractées. Je n’ai absolument pas peur de lui, car je n’ai peur de rien ni personne, mais s’il continue à me provoquer, je ne demeurerais pas de marbre, d’autant plus que je suis à fleur de peau, même si je me contrôle parfaitement. Niki, quant à elle, est envahie par la peur, elle est à son tour en détresse et je comprends définitivement que la raison en est le dénommé Cameron, qui me marmonne son prénom, manifestement de mauvaise grâce, de quoi alimenter mes soupçons, qui se renforcent, mais, pour une fois, je ne laisse rien transparaître, mon visage se fermant.
Je ne manque pas les nouvelles réactions de Niki, qui se tapit en même temps que sa louve le fait en elle, jusqu’à ce que j’explique à Cameron ce qui est arrivé, le lui rapportant sans le détailler outre-mesure, ce qui fait partie de mon travail. Cameron regarde Niki alors que je le regarde, non dupe, mais mes yeux sont également attirés par Niki quand les siens deviennent ronds tandis qu’elle est visiblement choquée et me fixe comme si j’avais fait quelque chose d’insensé en narrant l’histoire dans ses grosses lignes à son frère. Etait-ce une erreur, peut-être, puisque sa peur est immense, et Niki, véhémente, prétend qu’elle n’a pas besoin d’aller à l’infirmerie, ce que n’importe qui faisant preuve de bon sens aurait pourtant fait. Je n’ai pas le temps de lui rétorquer que c’est pour son bien, que Cameron sourit, mauvais. Il s’avance ; je ne bouge pas.
Tu as tort.
Je l’ignore et m’oblige à conserver mon sang-froid, Cameron réduisant la distance qui les sépare en rejoignant Niki, la peur de cette dernière atteignant son apogée. Je pressens que le loup de Cameron aime ça, qu’il aime que la peur submerge la louve de sa petite sœur, de quoi me donner des frissons, qui descendent le long de ma colonne vertébrale. Je ne les lâche pas du regard, surtout lorsque Cameron saisit Niki par la nuque, qui en frémit, ce que je ne rate pas. Ses gestes me confirment qu’elle a peur de lui, au point que je ne peux pas le laisser la malmener ainsi devant moi. Alors que je pensais qu’il la titillait, je me rends compte qu’il la menace véritablement en réitérant son ordre au sujet de ses camarades. Il est cruellement joueur, tel un chat qui s’amuse avec sa proie, ici un loup en train de s’acharner sur un agneau, et je n’ai pas besoin de tendre l’oreille afin d’entendre ce qu’il ajoute tandis qu’il baisse volontairement la voix. Mon ouïe surdéveloppée est dotée des mêmes propriétés que la sienne et celle de Niki, mais il semble l’avoir occulté, alors que j’apprends qu’il lui avait interdit de se transformer en-dehors de la Pleine Lune, ce qui m’alerte : il n’est pas digne de confiance.
Il est désormais hors de question que je lui confie Niki même s’il est son frère, les tremblements de Niki s’accentuant, et, sans la libérer, Cameron pivote dans ma direction et me déclare qu’il s’en occupe. La peur de Niki n’avait pas atteint son apogée, non, elle ne cesse de grimper, et cette fois, certainement inconsciemment, elle me jette un regard qui en dit long. Ses yeux croisent les miens et j’y lis ce qu’elle n’ose ou ne peut pas exprimer de vive voix, une supplique qui déplairait sans doute à Cameron : « Ne pars pas, ne me laisse pas seule avec lui. » Elle ne veut pas que je reste, mais elle ne veut pas non plus que je parte, pas alors qu’il y a Cameron. Très bien.
Mon regard se durcit, glacial, avant que je ne me détourne et marche calmement jusque mes affaires, que j’avais balancées sur le sol dans le feu de l’action, lesquelles je rassemble et ramasse posément après m’être penché, récupérant mon dossier. Puis, sans ciller, je regagne l’emplacement exact que je viens de quitter et reprends la parole, mon ton égal ne changeant pas :
-J’apprécierais que ce soit après mon cours de sport, si ça ne vous dérange pas. Etant donné que c’est le premier de l’année, je dois faire passer un test à tous les élèves pour pouvoir créer des groupes et déterminer au sein de quelle équipe ils seront en fonction de leur niveau dans la ou les disciplines qu’ils pratiquent.
« Tu peux te lever. »
Enfin.
En moi, Ombre se relève lentement, dissuasif, un vif éclat rougeoyant se reflétant une fraction de seconde dans mes orbes émeraude ; je ne plaisante plus.
naji2807

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Re: Ravenswood School - Inscriptions ouvertes - Cours de sport

Message par naji2807 »

Nikita Roy
16 ans, Elève, Louve Garou

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Je t'en prie reprends toi. C'est ce que je me répète depuis l'instant où j'ai senti Cameron derrière moi. Il faut que je me reprenne. Il faut que je refoule cette peur, que je me remette en colère si il le faut. Mais je n'y arrive pas, j'en suis incapable, parce que la situation me déstabilise complètement. Cameron est là, à Ravenswood, le seul endroit au monde où j'étais encore à peu près tranquille. Et si il est là, alors où est ma mère? Que lui est-il arrivé? Que lui a-t-il fait? J'aimerai me mettre en colère contre lui, lui hurler dessus, mais la première émotion qu'il fait naître chez moi est toujours la peur.
J'essaie d'abord de l'ignorer, pour oublier sa présence, mais comment oublier la présence d'un monstre, comme l'ignorer quand on a cruellement conscience qu'il se trouve juste derrière, près à vous sauter dessus à la moindre occasion. Et voir ce soit disant prof, qui lui aussi semble avoir bien conscience de la présence de mon frère derrière moi... C'est un cauchemars, et il faut absolument que je me réveille, tout de suite.
Mais comme dans n'importe quel cauchemars digne de ce nom, je m'enfonce dans la terreur au lieu d'en sortir, me recroquevillant sur moi-même dans l'espoir de me faire oublier tandis que les deux loups se présentent. Je sens le loup de Cameron derrière moi, qui me délaisse pour s'intéresser à celui de ce Miro, qui le jauge, et je sens très légèrement celui de Miro qui répond, mais se calme bien plus rapidement que le loup de Cameron. Mon frère est comme ça, sans cesse en train de chercher la confrontation, mais étrangement, je pense qu'il a trouvé plus dominant que lui. Je ne veux pas que cette idée me rassure, je n'ai pas besoin d'un autre loup pour me défendre, je peux le faire toute seule!
Pourtant, ma louve est rassurée à l'idée que Cameron ne soit pas le plus fort ici, et je lui en veux un peu d'être si lâche. Miro ne combattra pas pour nous, c'est à nous de combattre Cameron, même si nous n'en sommes pas encore capable. Cette histoire ne regarde que ma famille et moi.
En plus, Miro n'est visiblement pas un allié, mais plutôt un traite, qui rapporte tout à Cameron, lui donnant de nouvelles munitions contre moi. Je suis effarée de cette traîtrise, je n'arrive pas à le croire, comment peut-il lui faire confiance, ne voit-il pas le monstre qu'il est? Je n'ai pas besoin qu'on raconte ma vie à d'autres, et je n'ai pas non plus besoin d'aide, pas plus que d'aller à l'infirmerie, ce que j'affirme, retrouvant un peu de colère salvatrice. Mais elle disparaît à nouveau quand je sens Cameron qui s'avance dans mon dos. Je me recroqueville encore, cherchant peut être à disparaître dans le sol, ce qui ne fonctionnera évidemment pas.
Je frémis aussitôt qu'il place sa main sur ma nuque, et tremble tout le temps où il me touche. C'est ma louve, plus que moi qui est morte de trouille. Moi je suis énervée, terrifiée aussi, bien sûr, mais je rage de cette terreur, je voudrais la faire disparaître et faire disparaître Cameron par la même occasion. Il me menace, à nouveau, et je n'ai qu'une envie, me débarrasser de lui, de son contact terrifiant. Il ne me fait pas mal, pas encore, mais je sens la pression de ses doigts sur ma nuque, et je sais qu'en un millième de seconde, il pourrait serrer davantage et me faire souffrir. Si je bouge, si je fais le moindre mouvement, il va serrer, je le sais.
Quand il demande à Miro de partir, je jette malgré moi un regard à ce dernier, que je regrette aussitôt. C'est ma louve qui s'exprime, plus que moi, c'est son instinct de survie à elle qui repousse ma fierté, pour demander une aide silencieuse au soit-disant prof. Ce moment de faiblesse, cet instant où j'ai admis ma peur, me plonge dans une colère si grande envers moi-même que je parviens à repousser encore un peu la terreur qui m'assaille. Je ne suis pas faible, je n'ai pas besoin d'aide, pas besoin d'aide!
L'attitude de Miro change, et il se déplace vers ses affaires, quand il reprend la parole, il a l'air parfaitement calme, et ses mots n'ont rien de menaçant, mais je sens très rapidement qu'ils le sont sans l'être, et pas à mon encontre. Son loup se réveille, et celui de Cameron répond à son appel, tandis que la prise de mon frère sur ma nuque se desserre encore un peu, alors que son attention se tourne vers Miro. Je n'attends pas plus longtemps, je ne réfléchis pas plus, et me glisse hors de sa prise m'éloignant de plusieurs mètres avant de lui faire face. Une expression d'intense colère s'affiche quelques instants sur son visage et il me fusille du regard, mauvais.
- Tu as entendu, je dis d'une voix moins assurée que je le voudrais, je dois aller en cours.


Cameron Roy
22 ans, Surveillant, Loup Garou

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Ce loup ne me plait pas, pas du tout. Je n'irai pas jusqu'à dire qu'il est plus dominant que moi, mais il l'est bien davantage que pas mal de loups que j'ai pu rencontré. Je suis pas sûr de pouvoir gagner un combat contre lui, en tous cas pas un combat loyal, et ça m'agace bien comme il faut. Heureusement, j'ai mon petit souffre douleur pour passer mes nerfs, cette petite poule mouillée toute tremblante qui s'aplatit devant moi en espérant que la laisse tranquille, mais elle rêve complètement la garce.
Je sens sa colère, et j'en suis curieux, si elle cherche à me défier je vais encore plus m'amuser. Mais ce n'est pas elle qui me défie, c'est l'autre loup. Quand il reprend la parole, froid et distant, je sens son loup s'agiter en lui et confronter le mien. Ma colère monte et je relâche mon attention sur la poule mouillée qui en profite pour se barrer, quelle s*lope. Si elle croit pouvoir m'échapper, elle se plante complètement. Sa voix tremble encore quand elle prend la parole, elle veut faire la maligne mais je vois bien qu'elle est terrorisée.
Je décide de ne plus regarder le loup, je ne suis pas sûr de gagner un combat de regard, et ça m'énerve particulièrement. A la place, c'est Niki que je regarde dans les yeux, et elle baisse aussitôt la tête. Je sens sa rage d'ici, mais elle ne peut rien contre moi, et c'est particulièrement satisfaisant.
- Tu ne perds rien pour attendre, je gronde.
Puis je regarde brièvement le loup, pas assez longtemps pour que ça constitue un défi, mais m'adresse à lui avec une certaine menace dans la voix :
- Quand à toi, mêles toi de c'qui t'regarde.
Niki ne dit rien, et elle me tourne le dos, mais elle ne s'en tira pas comme ça.
- Niki!
Elle se fige et se retourne en répondant rageusement :
- C'est Nikita bordel!
Elle fait la maligne parce qu'elle pense être tiré d'affaire ici, parce que le gentil Miro est là, mais elle se plante complètement.
- Parles autrement, je la menace avant de poursuivre, on termina cette conversation plus tard, crois-moi.
La garce va regretter son comportement, et puis il faut bien que je me défoule quelque part vu que sa s*lope de mère est pas là.
Hypermnestra

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Re: Ravenswood School - Inscriptions ouvertes - Cours de sport

Message par Hypermnestra »

⸙ Olympia Lloyd ⸙ 17 ans ⸙ Loup-garou ⸙

Olympia rit doucement en entendant Zinna. Evidemment, on ne peut pas considérer que l’école soit la plus calme du monde. Après tout, ils sont ne sont pas de simples humains. Si c’était le cas, cela éviterait de nombreux problèmes. Ils sont sûrement plus agités que la normale. Bien entendu, ça ne correspond pas à tous les élèves mais la plupart sont plus impétueux que les humains de leur âge. Et même si elle est curieuse, Olympia fait parti de la majorité. Elle ne pourrait jamais survivre dans une école humaine. Cependant, la surveillante en face d’elle a raison, si Mlle Winstood et même le personnel en général, n’étaient pas impartiaux, ça serait encore pire. Un véritable cauchemar ! Et sûrement une grande injustice pour beaucoup et Olympia ne pourrait pas le supporter. Alors, même si elle n’apprécie pas la secrétaire et certains professeurs, heureusement qu’ils sont justes.

Grave ! Moi aussi ! Je ne veux même pas imaginer dans quel état serait l’école ! Entre une secrétaire encore plus tyrannique et des élèves incontrôlables.

Les yeux d’Olly s’écarquillent d’horreur avant qu’elle ne secoue la tête pour échapper à ces affreuses images. Bien sûr, ça n’arrivera jamais, Ravenswood est bien trop réputée. Pas sûr que la directrice soit d’accord pour que ça dégénère à ce point. En tout cas, tant que Mlle Winstood est là, ils n’ont pas de soucis à se faire. En fait, Olly finit par lui trouver des qualités à la secrétaire. Ce qui est une grande première. Mais il faut qu’elle arrête d’y penser parce que sinon, elle serait bien capable de commencer à l’apprécier. Ce qui ne serait pas franchement une bonne idée.
Tout comme le fait de se révéler au monde entier. Olly éclate de rire en écoutant Zinna. Mais elle secoue la tête, lui faisant comprendre que ce n’est pas une bonne idée. Evidemment, elle adorerait voir les différentes réactions des humains. Tous leurs préjugées voleraient en éclats et ça serait marrant parce que leurs visions sont ridicules et quelqu’un doit leur prouver que leurs peuples se soucient aussi de la mode par exemple et qu’ils ne sont pas tous des monstres sanguinaires. Mais juste ça car ce n’est pas sûr qu’ils réagissent bien à ce genre d’annonce. La peur prendrait sûrement le pas sur tout. C’est ce qu’imagine la louve en tout cas. Elle n’est pas sûre qu’ils accepteraient que leurs contes et histoires sont réels. Trop dur. Trop brutal. Ils ne sont pas assez ouverts d’esprits pour ça.
Enfin, Zinna n’est pas sérieuse et elles plaisantent gentiment. Elles savent toutes les deux que personnes ne laisseraient faire ce genre de chose. Leur survie en dépend.

Faudra que faire un comig out, juste pour ça : prouver que vous porter autre chose que du noir. Je les imagine bien écarquiller les yeux en te voyant, rit Olly. Mais plus sérieusement, je ne te le conseille pas. Je ne pense pas que ça soit bien vu dans notre communauté, précise-t-elle bien qu’elle sache que Zinna n’est pas une idiote. Et de toute façon, je ne veux pas que tu quittes cette école. Qu’est-ce que je ferais sans toi comme surveillante ?!

La jeune femme ne sait pas ce qu’elle ferait sans la surveillante. Elles s’entendent bien et Olly adore discuter avec elle. Zinna lui manquerait, c’est certain. Cependant, que feraient ses amis sans elle. C’est d’ailleurs ce qu’elle demande à la surveillante et la réponse de cette dernière la fait bien rire. Evidemment, que l’école serait réduite en cendre. Nikita aurait déjà tué Cam et Angie depuis des années et Cam… Oui, l’école aurait déjà été rasée de la surface de la terre. C’est sûrement un peu présomptueux de penser ça mais c’est un peu vrai quand même. Et puis, on ne l’appelle pas maman Olly pour rien. Zinna elle-même dit qu’elle est un pilier. Olympia sourit gentiment à la vampire. Bon évidemment, c’est peut-être dit sur le ton de la rigolade et Olly sait qu’elle n’est pas le centre du monde mais il y a quand même une part de vérité. En tout cas, elle espère parce que même si ce rôle la désespère parfois, elle ne l’échangerait pour rien.

Oh ! Ces murs ne seraient plus qu’un tas de cendre. Pauvre école, t’imagines. Elle qui a des siècles, partir en fumer comme ça, rit Olly.

Une école qui a vu des centaines d’élèves défiler, ça ne devrait pas finir comme ça. En tout cas, c’est l’avis d’Olympia. Et c’est sûrement l’avis de beaucoup de gens.
Elles parlent alors du passé de Zinna. Evidemment, comme d’habitude, la Lloyd est curieuse. Elle aime ça, en apprendre plus sur les personnes qui l’entourent, surtout quand elle les apprécie. Elle a envie de tout découvrir sur Zinna. Elle a envie de poser dix milles questions à la surveillante mais elle se retient pour écouter la réponse. Et elle est amusée quand elle entend les premiers mots et le ton surjoué. Evidemment, tout le monde rêve de surveiller des adolescents parfois hors de contrôle. Mais c’est vrai qu’ici, Zinna a les mêmes horaires que tout le monde et est donc moins exclue. Elle est entourée de beaucoup de personne et donc moins seule, même si la plupart sont des élèves ici. Il y en a qui sont de bonne compagnie L’aînée lui partage aussi son expérience en tant que serveuse. Et on ne peut pas dire qu’elle en garde de bons souvenirs. Ce n’était pas un job pour elle et elle semble plus s’épanouir en tant que surveillante bien que ça ne soit pas drôle tous les jours. Olly lui sourit en écoutant attentivement. Elle n’a aucune expérience en tant que serveuse et ne peut donc pas confirmer mais il est certain que les clients ne doivent pas toujours être sympa. Olly imaginent ceux grincheux qui ont passé une sale journée et qui te le font payer alors que tu n’as rien fait. Ceux trop dragueur qui te regardent avec insistance mais que tu ne peux pas frapper car tu ne veux pas te faire virer. Non, franchement, ceux-là ne sont pas drôles… Zinna a eu du courage et la patiente de les supporter. Evidemment, ce travail devait aussi avoir des avantages, comme partout.

C’est sûr, qu’ici, tu dois te sentir moins seule. Ça doit pas être drôle de nous encadrer tous les jours mais bon, au moins, on est souvent sympa. Et puis, tu peux plus facilement discuter avec nous, enfin je pense. Après, j’en sais rien parce que je suis pas surveillante et que j’ai jamais été serveuse. Heureusement d’ailleurs. Je crois que je me ferais virer dès le premier jour. En tout cas, t’as eu la patiente de supporter tous ces clients, sourit Olly en compatissant.

Mais Olympia ne trouvera jamais de boulot si elle n’est pas diplômée. Et ce n’est donc pas le moment de sécher les cours. Quoique pour l’instant, elle ne sèche pas encore le cours de sport, elle est juste en retard et pas de beaucoup. De toute façon, Jess n’est toujours pas là donc elle peut encore tarder un peu avant de rejoindre les autres sur le terrain. Et puis, Zinna lui donne raison en lui faisant un clin d’oeil. Donc elle ne se presse pas pour l’instant. Elle préfère rester discuter avec la surveillante. C’est bien plus passionnant qu’un cours de basket.

Alala… A quoi ça sert alors d’avoir une montre alors ? Rit Olly. Pour faire joli ? Quoique les montres sont des bijoux, donc je suppose que oui. Mais tu as raison, tant qu’il n’est pas là, je ne suis pas en retard.
Hypermnestra

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Re: Ravenswood School - Inscriptions ouvertes - Cours de sport

Message par Hypermnestra »

Naji : je vais essayer d’être plus régulière mais j’ai pas horaires super ce semestre ^^
Amnesia : j’aime bien tes deux nouveaux gars (:
naji2807

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Re: Ravenswood School - Inscriptions ouvertes - Cours de sport

Message par naji2807 »

Ne t'en fais pas Hypermnestra, je trouve pas que tu sois si peu présente que ça ^^ et puis tu fais de longs rp (et moi aussi avec Zinna ^^) donc c'est normal de prendre son temps :)
naji2807

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Re: Ravenswood School - Inscriptions ouvertes - Cours de sport

Message par naji2807 »

Zinna Mickaels
Surveillante, Vampire

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On peut reprocher beaucoup de chose à Winstood, mais pas son impartialité. Elle est super énervante, toujours sur mon dos, et tellement intransigeante qu'on a parfois envie de l'envoyer en vacances pour dix ans, mais au moins, elle est pareille avec tout le monde. Sinon ce serait l'enfer, si elle commençait à accorder des privilèges aux uns ou aux autres... Et sur ce point, Olympia est parfaitement d'accord avec moi. Je hoche la tête et réponds un simple :
- Je te jure... quelle horreur ce serait.
Peut être une aussi grande horreur que si je décidais de révéler ma nature aux humains. Enfin ça ne leur ferai pas de mal aux niveaux de ce qu'ils pensent, parce que leurs idées préconçues sur les vampires sont vraiment ridicules et qu'il faut qu'ils ouvrent un peu leurs esprits, mais disons que ce serait l'horreur pour moi si le conseil vampirique l'apprenait, et soyons clair, je ne suis pas du genre très discrète... Donc je pense qu'on va rester comme ça, dommage pour les humains, ils n'auront jamais l'occasion d'ouvrir un peu leur petits esprits fermés aux mondes merveilleux des surnaturels. La réponse d'Olympia à ce sujet me fait rire, puis sourire sur la fin.
- Exactement, ils seraient bluffés! Mais ne t'en fais pas, je compte les laisser dans leur ignorance encore un moment. Et puis à qui raconterai-je toutes mes histoires si je partais d'ici? Avec qui pourrais-je me moquer gentiment des premiers années si ce n'est pas avec toi?
Je n'exagère pas, Olympia est vraiment une élève que j'apprécie, elle est charmante et drôle, elle sait s'amuser et quand elle fait des bêtises, ce n'est jamais vraiment dangereux. Au contraire, c'est une fille assez raisonnable qui sait quand même s'amuser. Et puis elle est beaucoup plus sérieuse que moi à son âge, tout en restant attachante et amusante. J'aime beaucoup discuter avec elle, et je ne suis pas la seule, Olympia est souvent entourée de plusieurs amies, comme la joyeuse bande de filles constituées de Carmilla, Angel, Nikita, et évidemment Olympia elle-même. Enfin joyeuse n'est peut être pas le mot exact concernant Nikita, mais du reste les trois autres sont assez joyeuses pour que la mauvaise humeur de la louve passe plutôt inaperçue. Des 4, Olympia semble être la plus raisonnable, et je la charie en l'appelant "maman", et en lui disant que l'école aurait déjà pris feu sans elle. Sa réponse me fait rire et j'acquiesce en répondant :
- Oh ça lui ferait peut être des vacances, qui te dit que ces murs là n'en ont pas assez de voir défiler des élèves tous plus insolents les uns que les autres, je termine dans une mauvaise imitation de Mlle Winstood.
Moi en tous cas, je ne suis pas prêt de me lasser de ce travail. C'est vrai que ce n'était pas ce que je rêvais de faire étant petite, mais qui réalise vraiment ses rêves d'enfants? Surtout que moi je voulais vétérinaire et danseuse étoile, or la vue du sang à tendance à me mettre un peu mal à l'aise, et j'ai deux pieds gauches. Et puis c'est déjà mieux que mon job d'avant, surtout au niveau des horaires, j'avais pas beaucoup de choix, forcément, avec la contrainte du soleil... Mais vivre en décalé c'est vraiment fatigant, on ne voit personne et on s'ennuie terriblement. Ici c'est vrai que je suis un peu coupée du monde, mais je m'ennuie rarement, entre mes parties de cache-cache avec la secrétaire et les élèves qui me font bien rire parfois, je dois l'admettre, je m'amuse souvent. Et puis le soleil... pouvoir profiter de sa lumière à travers les vitres anti-UV de l'école, c'est vraiment le bonheur.
- Ouais franchement ça va, je vais pas me plaindre, et puis au moins ici si vous m'ennuyer, je peux vous mordre, je dis en montrant les crocs avant d'éclater de rire, je suis vraiment nulle en menace, Jespar est définitivement meilleur que moi. Enfin en tous cas, je préfère cette école, et sincèrement, je n'ai pas l'impression d'avoir été très patiente, je réponds plus sérieusement, simplement, je n'ai pas eu le choix, parce que je n'ai pas assez travailler à l'école.
Voilà, ça c'est ma petite leçon, parce que j'ai beau râler pour le principe à propos de ce que dis Winstood, elle est pas complètement à côté de la plaque sur tous les domaines, un diplôme ça aide toujours.
Le cours de sport devrait déjà avoir commencé, mais finalement Olympia n'est pas vraiment en retard puisque Jespar n'est pas encore là. Je hausse les épaules avec un sourire à ses questions et réponds :
- Sans doute, comme beaucoup d'autres choses, à quoi sert Angélica par exemple? A part à faire jolie et à rabaisser les autres j'entends.
Eparm12

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Re: Ravenswood School - Inscriptions ouvertes - Cours de sport

Message par Eparm12 »

Edelmiro Jarogniew-Ignacio
21 ans│Loup-garou│Argentino-italien│Stagiaire sportif│Diamant brut
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Personne ne combattra pour personne, et personne ne combattra personne : il ne s’agit pas d’un combat, et encore moins d’une lutte, d’une bataille ou d’une guerre. La violence sous toutes ses formes est à bannir et il n’y aura pas de combat quel qu’il soit à Ravenswood, dans cette école censée être un havre de paix, à la fois un abri et un asile où de jeunes êtres surnaturels cohabitent, car leurs différences y sont occultés et qu’ils y sont considérés comme tous égaux, afin qu’ils puissent être en partie éduqués, s’instruire, travailler et se forger petit à petit un avenir, se développer, grandir et évoluer grâce aux autres, dans les meilleures conditions possibles en même temps qu’on leur inculque des valeurs fondamentales, telles que la justice. L’école est une institution qui se veut équitable et juste, or, la violence n’est pas juste : rien ne justifie l’usage de la violence et il faut avoir conscience d’être injuste en étant violent, cependant, la violence est proscrite ici, prohibée à juste titre dans cet établissement et n’importe quelle autre structure. Les êtres surnaturels ont un rapport particulier à la violence, qui a tout et rien à voir avec celle exercée par les humains, et ils doivent s’en rendre compte, l’assimiler et l’incorporer, pour faire en sorte qu’ils usent de leur force non violemment, mais en la maîtrisant et faisant le bien autour d’eux. Ce processus est long et difficile, pénible et ardu, mais je suis convaincu qu’ils en seront fiers par la suite, et c’est pourquoi il n’y aura pas de combat en-dehors des terrains, ce à quoi je veillerai personnellement.
Ma mission commence dès maintenant alors que Cameron et Niki sont un frère et une sœur qui s’opposent l’un à l’autre avec virulence et s’affrontent sans en venir aux mains pour l’instant, bien que je sois persuadé du fait que ce soit uniquement parce que je suis présent que ce n’est pas encore le cas. D’ailleurs, je n’ose même pas imaginer ce qui serait arrivé si je n’avais pas été là… Sans doute qu’ils seraient déjà blessés ou pire, ils auraient pu s’entretuer et je refuse d’y songer. De toute manière, je suis on ne peut plus là, entre les deux, au sens figuré du terme, et regrette peu à peu d’avoir éclairé Cameron au sujet de la situation précaire de Niki, instable, cette dernière me l’ayant fait comprendre après m’avoir regardé tandis qu’elle était consternée que je le fasse. Je voudrais m’en excuser, mais c’est trop tard, Niki ayant un sursaut de colère, colère qui décline au fur et à mesure que Cameron marche vers elle, jusqu’à l’atteindre et la prendre par la nuque comme quelqu’un agripperait un chat ou un félin lui-même déplacerait ainsi sa progéniture, sauf que Niki n’est pas la fille de Cameron : elle est sa petite sœur, et il n’a pas à poser ses mains sur elle, d’autant plus qu’elle en est ébranlée. La furie et la peur se mêlent chez elle et ma mâchoire palpite derechef alors que je grince des dents : on dirait que Niki va s’effondrer d’un moment à l’autre tant sa peur est grande.
Néanmoins, même si elle a peur, ce n’est pas pour autant qu’elle bouge ou tente de rompre le contact instauré par Cameron, en sachant que je ne suis pas en position de l’y encourager au risque d’empirer les choses, ce qui n’est absolument pas ce que je souhaite : je souhaite simplement que son frère la relâche et que mon élève puisse respirer décemment, sans que son air ne soit aspiré par un membre de sa famille, qui ne montre décidément aucun scrupule à la terroriser, ce dont il se régale, le savourant, quelque chose qui m’est inconcevable. D’un point de vue extérieur et donc neutre, qu’un surveillant terrorise une élève et s’en prenne physiquement à elle est une violation de l’intégrité morale et physique de cette élève, et de plus près, s’y ajoute une dimension éthique concernant la famille, qui n’a pas l’air d’avoir de valeur aux yeux de Cameron. Enfin… Puis-je réellement le juger pour ça ? La réponse est non. Qu’ai-je fait, si ce n’est être ce qu’il n’est pas en ayant franchi l’ultime limite qui fait encore de lui un être surnaturel dont l’humanité, si elle est étouffée par cette méchanceté dont il ne fait preuve qu’à l’égard de sa sœur, existe, tandis que la mienne a été ruinée, réduite à néant par mon geste ? Je n’ai aucun droit de le juger, et je goûte l’amertume de ce terrible constat, qui me fait baisser les yeux pour la seconde fois, ma gorge et mon cœur se serrant.
Mais, lorsque Cameron m’annonce que c’est bon et qu’il s’en occupe, je redresse le menton et mes yeux replongent dans les siens, avant qu’ils ne s’entrechoquent avec ceux de Niki. Leurs globes oculaires sont si semblables et si différents… Si une couleur presqu’identique pigmente leurs orbes sombres, la lueur qui s’y reflète diverge selon lui ou elle. Cameron est costaud, confiant, il ne doute pas de lui-même, et aussi féroce et odieux envers Niki, alors que Niki est forte, mais fragilisée à cause de lui, furieuse et apeurée. Elle manque de confiance en elle, qui ne fait pas défaut à son aîné, sentiment compréhensible quand son propre frère l’effraie. Cependant, Niki est énervée, car elle sait que Cameron n’a pas à se comporter de la sorte, et je pense que ma première hypothèse est définitivement la bonne : par orgueil. Voilà ce qui les lie au-delà du sang : l’orgueil. Ils sont autant fiers l’un que l’autre, la raison pour laquelle je ne pourrai jamais aider Niki comme il se doit, parce que je sais ce que c’est que d’être fier, je le suis également, et que cette raison est suffisante pour ne pas se faire aider – ce qu’on croit à tort. Mais, je suis une personne déterminée et, je me répète, rien ne justifie la violence ni la passivité. Néanmoins, Niki m’a regardé et, muette, a requis mon aide, que je lui offre immédiatement sans hésiter tandis que je me refroidis tel un glaçon et vais réunir mes affaires et les soulever du sol, affaires que je porte, avant de me poster là d’où je viens et de m’adresser à Cameron.
En ayant assez vu, il ne m’en faut pas davantage pour faire appel à Ombre, à qui j’autorise seulement de se lever, ce qu’il fait sans se presser, le rouge qui avait déserté le vert de mes yeux s’y logeant brièvement, déjà disparu, alors que le loup de mon vis-à-vis se meut plus brusquement qu’Ombre qui, immobile, l’observe avec condescendance, méprisant. Ombre… Il s’enorgueillit de n’avoir pas rencontré beaucoup de loups plus dominants que lui, en sachant qu’il est indomptable et ne se pliera jamais devant plus puissant que lui, il n’empêche que sous-estimer celui qui lui fait face n’est pas tolérable. Il le fait malgré moi, tandis que je me force à ne pas adopter son point de vue, cette vision manichéenne des choses qui nous dissocie. C’est cet instant que choisit Niki afin de se dégager de la poigne de Cameron, dont le loup est focalisé sur moi, Niki fuyant et s’écartant de lui, à une certaine distance à présent, avant de se retourner dans sa direction. Cameron ne me regarde plus, il est obnubilé par elle et j’aurais nettement préféré être son centre d’attention pour que Niki puisse s’en aller, mais au lieu de ça, je me contente de ne pas le quitter des yeux pendant qu’il fulmine et jette un regard noir à sa sœur, qui le provoque légèrement en lui parlant. Elle essaie de me prouver et surtout de se prouver qu’elle n’a pas peur, mais tout ce que je sens est qu’elle souffre et se réfugie derrière sa fureur.
Cameron m’oublie et si Ombre attend que son loup le fixe, le loup de Cameron se rabat sur la louve de Niki, qui en baisse la tête, humiliée et enrageant silencieusement. Je fronce les sourcils, prêt à m’interposer au moindre mouvement suspect, mais Cameron grogne et menace Niki pour la énième fois, ce qui m’irrite.
« Je suis responsable de tous les élèves. »
Ce sont des louveteaux. Les louveteaux sont sous ma protection.
« Je compte sur toi. »
Toujours, mon frère.
Soudain, les yeux de Cameron reviennent se poser sur moi, mais en prenant garde à ne pas outrepasser le temps qui m’indiquerait qu’il désire me défier. Par ailleurs, il me menace ouvertement à mon tour en m’ordonnant de me mêler de ce qui me regarde. Non, ce n’est pas comme ça que les choses vont se dérouler et il vaut mieux qu’il en soit au courant. Je m’apprête à lui rétorquer, mais il hèle Niki, laquelle s’est détournée de lui, et elle fait volte-face avant de s’écrier qu’elle s’appelle Nikita. Nikita. Et non Niki, un diminutif. Nikita. Ce qui aurait dû être un surnom affectueux a été altéré, distordu, perverti : une partie d’elle a été détruite par Cameron et il se révèle encore plus menaçant en précisant qu’ils termineront cette conversation plus tard. Ma patience, qui est d’ordinaire olympienne, s’effiloche dangereusement et si elle n’est pas à bout, je n’apprécie pas qu’il affirme sous mon nez qu’il fera du mal à mon élève lorsque je serai absent. Aussitôt, Ombre, sur ses quatre pattes, aboie bruyamment une fois, agressif, puis montre les crocs, et mes pupilles se fendent. Je lui réplique d’une voix tranchante :
-Quand une de mes élèves est sujette à de la violence verbale et physique devant moi, je me mêle de ce qui me regarde, parce qu’elle est mon élève, que vous le vouliez ou non. Et vous ne terminerez rien.
J’accentue volontairement la prononciation du dernier mot, sèche, ce qui renforce la dureté de mes propos, en demeurant son vis-à-vis, avant que je ne me détourne. Ombre aux aguets, qui s’était tu, se recule posément en moi.
Elle est saine et sauve.
« Non, loin de là. »
J’avance et parviens à la hauteur de Nikita, à côté de laquelle je me radoucis sensiblement et lui intime doucement :
-Viens, allons-y.
Néanmoins, je ne compte pas en rester là et progresse jusque la porte ouverte qui donne sur le gymnase, que je traverse, avant de m’arrêter et questionner Nikita, inquiet pour elle et son état, toujours sans me départir de ma fermeté, couplée à ma gentillesse habituelle :
-Il ne t’a pas fait trop mal ? Et qu’est-ce qui se passe avec ton frère ? Je suis témoin, par conséquent, j’aimerais que tu ne me mentes pas, pas alors qu’il t’a tyrannisée sous mes yeux, Nikita.
naji2807

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Re: Ravenswood School - Inscriptions ouvertes - Cours de sport

Message par naji2807 »

Nikita Roy
16 ans, Elève, Louve Garou

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Je ne peux pas supporter cette impuissance que provoque chez moi la main de Cameron sur ma nuque. J'oscille entre terreur et rage, mais c'est la première qui contrôle mon corps, parce qu'elle vient de mes instincts animaux. Ma louve, c'est elle qui est terrifiée, terrifiée par le loup de Cameron, par Cameron lui-même. Elle se résigne plus vite que moi, et elle réagit par instinct. Quand elle se sent menacé, elle ne se pose qu'une question "Est-ce que je peux faire face à la menace?" et si c'est non, elle ne cherche plus à se battre, elle s’aplatit et attend que la menace passe. Mais moi je refuse, je ne veux pas continuer à m'aplatir devant Cameron... Je dois me battre, je suis sûre que je peux lui faire mal bon sang!
Mais je reste tétanisée, malgré moi, incapable de bouger alors qu'il est si proche et que je sais que d'un seul mouvement de la main il pourrait me faire bien plus mal. Et je me déteste encore davantage quand mon regard croise celui de Miro, et que ma louve lui envoie un message de détresse. La rage me submerge, j'ai envie de me débattre, de m'en aller, de m'éloigner de ces deux mâles qui me font me sentir si faibles! Oui Miro aussi me fait me sentir faible, parce qu'il est évident que son loup aussi est dominant, et ça se voit encore plus quand il répond à Cameron. Je déteste ça, je déteste l'idée de ne pas être assez forte, d'avoir besoin de son intervention pour pouvoir me débarrasser du monstre dans mon dos! Je ne veux pas de son aide, je n'en ai pas besoin!
Et pourtant, c'est en partie de son aide que je profite, quand il détourne l'attention de Cameron, alors j'en profite pour m'enfuir, me dégager de sa prise et m'éloigner, avant de me tourner rageusement vers lui, mon courage enfin retrouvé. Je vais aller en cours de sport, et je vais oublié jusqu'à son existence! Je ne veux pas penser aux conséquences de sa présence ici, je ne veux pas penser à l'idée que je vais forcément le recroiser.
Mais il n'en a pas fini avec moi, et il oblige ma louve à courber l'échine, ayant certainement bien conscience qu'il n'est pas de taille face à Miro. Enfin, je dis ça, mais je n'en sais rien, je pense surtout que si Cameron ne fait pas le poids face au prof, c'est parce que Cameron est trop impulsif, son loup est trop impulsif, dans un combat, il ne gagnerait pas. Cette idée me rassure mais elle ne devrait pas! Je la chasse et commence à m'éloigner quand il me rappelle, m'appeler une nouvelle fois "Niki", je n'en peux plus de ce surnom, et je ne veux pas que d'autres ici m'appellent comme ça, alors je lui réponds rageusement, mais ne peux m'empêcher de frissonner quand il me menace à nouveau. Je lui tourne le dos quand il dit que nous reprendrons cette discussion plus tard. Certainement pas, je l'éviterai comme la peste.
Je sens alors le loup de Miro, à qui il a dit de s'occuper de ces affaires, ce sur quoi, pour une fois, je suis d'accord avec lui, bouger à son tour et gronder à l'encontre de Cameron. Je me retourne pour lui jeter un coup d'oeil, et aperçoit l'expression de colère de mon frère. C'est lui qui profère les menaces d'habitudes, pas l'inverse, mais le dernier mot est prononcé comme une menace, et Cameron n'est pas dupe, il doit sentir le loup de Miro. Mais Cameron n'est pas le seul à être en colère après la réponse de Miro, je ne veux pas qu'il se mêle de ma vie, parce que c'est justement ma vie, et que je n'ai pas besoin de son aide! J'ai presque envie de lui répondre que si je veux parler avec mon frère, je le ferai et que ce n'est pas à lui d'en décider, mais je me retiens, parce que je ne veux pas parler à Cameron en vérité.
- Cette conversation sera terminée quand je l'aurai décidé, gronde Cameron, et avant d'être l'élève de qui que ce soit, c'est une petite ch*euse qui vit chez moi.
Il a ouvert les hostilités, ou les a continué, ce qui revient au même, et j'ai peur que la tension explose, mais Cameron finit par tourner la tête, il me jette un regard et dit d'un air menaçant :
- On en a pas fini toi et moi.
Puis avant que j'ai pu répondre quoi que ce soit il nous tourne le dos et s'éloigne. Miro s'est déjà détourné depuis longtemps, et m'intime de le suivre. Je suis tellement en colère, contre Cameron, contre lui, contre moi, que j'ai envie de refuser, simplement pour le principe, mais quand il ouvre la porte et que les bruits du gymnase me parviennent, je ressens à nouveau cette envie de jouer, de me défouler, et de tout oublier. Le basket me fait du bien, ça me détend, profondément, alors malgré mon envie profonde de désobéir à Miro, je le rejoins à la porte et m'apprête à lui passer devant sans plus de cérémonie quand il reprend la parole. Je me fige en l'entendant, et la colère monte à nouveau en moi. Je ne veux pas de sa gentillesse, de son attention, de toute ce qu'il est train de faire! Je veux qu'on me laisse tranquille, qu'il me laisse tranquille. Je le fusille du regard, et réponds avec fureur :
- Lâche moi ok!
Puis, me souvenant qu'il s'agit d'un prof, je gronde de frustration et reprends :
- J'ai rien à vous dire, c'est pas vos affaires! Il m'a pas tyrannisé, et je gère très bien toute seule, j'ai pas besoin de vous, j'ai pas besoin de votre aide, et surtout, j'ai pas besoin que vous veniez f*utre votre nez là où ça vous regarde pas!
Yumeko

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Micah│Britannique│16 ans│179 cm│Fée│Bibliothèque ǀ Zakarya


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Les couloirs sont quasiment vides à cette heure-ci de l'après-midi. La plupart des élèves doivent être en cours de sport comme ma cousine, Vikram ou Lorella, à s'entraîner en gymnastique ou à jouer au tennis. Il m'arrive parfois de me rendre au gymnase pour regarder ma cousine ou des amis voire les dessiner. Je ne suis pas le seul dans les gradins, il y a souvent des garçons en train de regarder les gymnastes mais pas pour les mêmes raisons que les miennes. Je n'apprécie pas beaucoup leur comportement même si je ne peux pas y faire grand chose. Sio' était très heureuse de reprendre l'entraînement aujourd'hui. Elle adore pratiquer ce sport, faire des acrobaties, s'amuser aux différents agrès comme j'adore dessiner. C'est une des choses qui nous différencie. Elle ressent toujours le besoin de bouger et de se dépenser, alors que j'ai besoin de me poser et d'être au calme. Mais cela ne nous a jamais empêché de passer beaucoup de temps tous les deux surtout pendant les vacances. Cet été, je la voyais débarquer presque tous les jours à la maison, tout sourire. Cela fait des années que nous ne sommes plus étonnés de la voir arriver chez mes parents comme une fleur. Pas que cela nous a jamais ennuyé, mais elle le faisait aussi quand elle était petite. Elle a toujours été comme ça. Je ne peux m'empêcher de sourire en y repensant. Je ressors de mes pensées et souvenirs pour revenir au moment présent. J'interroge Zakarya sur ses passe-temps quand il allait bien, quand son frère était encore vivant. Je n'ai pas l'impression qu'il profite de son temps libre comme il le faisait avant. Rien ne semble lui faire plaisir ou le faire sourire à nouveau comme si toute joie de vivre avait déserté sa vie... ce qui doit être sûrement son cas. J'espère qu'il la retrouvera un jour. On ne peut pas vivre comme cela toute sa vie, c'est impossible. Zakarya est en train de mourir à petit feu et cette idée m'attriste. Il répond à ma question sur ses anciens passe-temps et je souris quand il évoque les boites de nuit même s'il n'en avait pas l'âge.
- Tu aimais pratiquer d'autres sports, non ? Je ne suis jamais allé en boite de nuit, avoué-je, mais je crois que ça plairait beaucoup à ma cousine, surtout si on peut danser. C'est une chose qu'on a en commun, moi aussi, j'aime bien me poser quelque part pour observer le paysage. Ça devait être chouette de regarder les bateaux glisser sur l'eau.
Je sens la douleur de Zakarya plus forte que l'instant précédent presque oppressante et nous entourer comme le brouillard. Sa peine est difficile à supporter et elle m'attriste beaucoup même si je sais qu'elle ne vient pas de moi. Je diffuse ma magie, la soufflant vers lui pour calmer sa peine alors qu'il me renvoie ma question.
- Comme tu l'as vu, j'adore dessiner. C'est une véritable passion plus qu'un passe-temps. Je crois que j'aimerais en faire mon métier. Sinon comme je te le disais j'aime bien me poser quelque part et observer les choses mais aussi me balader dans la campagne ou au bord de la mer. J'aime aussi passer du temps avec ma cousine Siofra, tu l'as peut-être aperçu. C'est une petite elfe blonde avec un grand sourire plaqué sur le visage et très bavarde. J'aime aussi faire des grands repas de famille qui sont toujours très festifs.
J'ai la chance d'avoir une grande famille, et les repas de famille, c'est une vraie institution chez nous. Nous faisons de grandes tablées animées où nous dansons, chantons, jouons de la musique. Chacun ramenant à manger et à boire. Nos repas se terminant toujours très tard jusqu'au milieu de la nuit.
Les portes de la bibliothèque se dessinant à présent devant nous. A cette heure-ci, elle devrait être peu fréquentée même si certains doivent profiter de leur temps libre pour étudier à la bibliothèque. J'ouvre la porte et la tiens à Zakarya pour pénétrer à l'intérieur, puis avance en direction des rayonnages dédiés à la magie.



Attention texte à caractère explicite


Caliane dite Callie│Américaine│17 ans│175 cm│Elfe│Boudoir ǀ Tadji


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Je lui offre un véritable spectacle en me dévoilant de cette manière. Tout est fait avec cette lenteur délibérée qui nous anime, depuis le premier baiser que nous avons échangé, mais aussi, avec une sensualité toute étudiée. Bien sûr tout est fait pour plaire à mon partenaire et lui donner envie de me voir nue, et de ne plus penser qu'à moi. Je suis fière de mon corps élancé, de mes jolies courbes, de mes longues jambes fuselés, qui font tourner la tête des mecs. Je peux dire que peu de garçons résistent à mes charmes. Et Tadji ne fait pas partie de ces exceptions. Depuis le début de notre rencontre, j'ai vu une lueur d'intérêt briller dans son regard et elle n'est jamais partie. Maintenant, c'est une toute autre lueur qui brille dans son regard, celle du désir et de l'envie. Je sais qu'il a envie de moi. Je dois dire que je m'en voudrais si ce n'était pas le cas.
Je trouve que ça a un côté plus excitant de laisser Tadji retirer le dernier bout de tissu qu'il me reste. J'aurais très bien pu le retirer toute seule comme le reste, mais je le laisse faire. Il ne semble pas contre, bien au contraire. Quel mec n'aime pas déshabiller une fille après tout ? Surtout s'il n'y a que ça pour qu'elle se retrouve nue. Il devient audacieux et aventureux quand ses mains se posent sur mes fesses comme il l'avait fait plus tôt quand je portais encore mon jean. Il me soulève et m'allonge délicatement sur la banquette située à l'intérieur de l'alcôve. Le tissu est doux sous ma peau, mes cheveux forment une auréole autour de ma tête. J'ai les jambes légèrement écartées et Tadji est au dessus de moi. La scène est très sensuelle pour qui nous surprendrait, mais heureusement, nous sommes cachés, et personne n'est entré dans la pièce. Je ne souhaite pas avoir de spectateurs, et j'espère que c'est aussi le cas de Tadji. Ce n'est vraiment pas mon truc.
Sa réponse me fait sourire et me plait aussi, surtout que sa voix rauque a toujours cette intonation ronronnante qui me captive. Il ne lui reste plus qu'à me découvrir dans mon entièreté, et nue. Je lève mon bassin, pour l'aider à ôter ma culotte en soie, sentant le tissu soyeux et doux glisser le long de mes cuisses puis de mes jambes, avant de disparaître de ma vue. Il me découvre lentement tout comme il a fait glisser le tissu le long de mes jambes. Et à voir son regard, la vue lui plait beaucoup. Il me regarde avec une telle intensité et une telle envie que mon corps se réchauffe lentement mais sûrement. J'ai l'impression que son regard est aussi animé par la faim sans être vraiment certaine. Mais ce n'est pas le genre de faim en rapport avec le sexe, mais plutôt avec celui de la nourriture. Et je ne suis pas sûre d'apprécier cette idée.
Un grondement sort de sa gorge, mais je préfère quand il ronronne. Ses doigts se posent sur ma peau chaude et douce. L'une de ses mains glissent sur ma poitrine sensible, traçant un chemin jusqu'à mes hanches. L'autre devient plus audacieuse et se rapproche de mon intimité contractant mon bas-ventre. Je le regarde et sens ses lèvres sur ma peau pour y tracer un chemin brûlant. Sa bouche dépose des baisers sur mon bassin, descendant en direction de mon intimité. Il prend tout son temps comme s'il cherchait à se délecter de mon odeur et du goût de ma peau.
Dernière modification par Yumeko le dim. 27 janv., 2019 6:49 pm, modifié 1 fois.
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Message par naji2807 »

Yume juste il n'y a pas eu cours de sport mardi :) comme c'était le lendemain du bal, la journée était banalisée pour permettre de ranger et de laisser à tout le monde le temps de se reposer ^^

Zakarya Ahmès
17 ans, Loup Garou

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Je ne suis plus celui que j'ai été, comment pourrais-je l'être? Celui que j'étais n'avait jamais tué personne, et il n'en avait même jamais eu l'intention. Bien sûr, il était parfois un peu impulsif, un peu bagarreur aussi, mais il n'aurait jamais pu... Il était joueur et drôle si j'en crois ce que Zahir disait de lui. Il aimait rire, d'ailleurs il n'y avait pas un seul jour qui passait sans qu'il rit. Moi je ne ris plus. Je ne ris pas. Je crois que je ne sais même plus comment on fait. Lui ne fumait pas, c'était un sportif, il gardait la forme. Lui ne faisait pas de cauchemars la nuit, il ne se tapait pas la tête contre les murs les soirs qui précédaient la pleine Lune, d'ailleurs, il ne redoutait même pas la pleine Lune. Parce que lui était heureux de se transformer. Comment pouvait-il être heureux d'être un monstre? Mais lui n'était pas un monstre. Pas encore. C'est vrai. Il était juste un loup. Mais un loup qui cachait une bête monstrueuse. Une bête monstrueuse qui a mangé Zahir.
Je sors de mes pensées pour écouter la réponse de Micah et hausse les épaules quand il me dit ne jamais être allé en boite de nuit. Une petite, toute petite, partie de moi trouve ça curieux, mais je suis retombé dans cet état amorphe dans lequel je suis la plupart du temps, quand je ne suis pas bourré, défoncé, ou en pleine crise comme tout à l'heure.
- J'aimais courir. Mais j'aimais plus le foot que la course. C'était apaisant de regarder les bateaux. Tout semblait si calme. Ils vont si lentement, ils prennent leur temps, comme si on avait tout notre temps dans la vie, alors que c'est complètement faux.
Je sens la magie de Micah, qui agit toujours, qui tente de calmer ma peine, et ça me fait du bien, mais ça ne devrait pas. Je lui renvoie sa question par politesse, et hoche la tête en écoutant sa réponse. Il a l'air d'apprécier sincèrement sa cousine, peut être comme j'appréciais Zahir, comme je l'apprécie toujours, malgré sa disparition.
- Je ne fais pas beaucoup attention aux gens, je ne me souviens pas. Tu as du talent, je pense que tu peux devenir dessinateur si tu le souhaite.
Nous arrivons devant d'imposantes portes que je devine être celles de la bibliothèque quand Micah me les ouvre. Je lui adresse un signe de tête en guise de remerciement et entre avant de le laisser passer devant moi. Il n'avait pas tord, la pièce est grande et belle. Mon intérêt se réveille alors que je le suis, et je ne peux m'empêcher de lui demander :
- Crois-tu que je trouverais de quoi détruire la bête ici?
naji2807

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Re: Ravenswood School - Inscriptions ouvertes - Cours de sport

Message par naji2807 »

Attention texte à caractère très explicite

Tadji Saeed, aussi appelé Prince Tadji
Né le 18 Mars, 18 ans, Dhampir

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Ce strip tease sensuel que m'offre Caliane est des plus plaisants, et je la déshabille du regard tandis qu'elle se déshabille au sens propre du terme. Ce n'est que quand il ne lui reste plus que sa petite culotte qu'elle s'arrête et pose mes mains sur ce dernier bout de tissu, dans une invitation à prendre les rênes. J'aime décidé, et je ne me fais pas prier pour prendre la situation en main, en posant justement les miennes sur les fesses de Caliane, qui sont plus qu'agréables au toucher. Puis je la soulève avec toute la délicatesse dont je suis capable malgré mon excitation, et la dépose tout aussi délicatement sur la banquette me plaçant entre ses jambes que j'écarte légèrement. Ce n'est qu'à ce moment là que je lui retire enfin sa culotte en soie, la faisant glisser avec une lenteur qui semble être notre signature à tous les deux depuis le début.
Une fois entièrement nue, j'apprécie l'ensemble de son corps en ronronnant alors que mon envie grandit encore, me faisant presque mal tant je me sens coincé au niveau de l'entrejambe. Mais ce n'est pas que de sexe que j'ai envie, la voir comme ça me donne aussi faim, même si heureusement, j'ai plus envie de la prendre que de boire son sang. Je gronde malgré tout, avant que mes doigts ne partent à la découverte de son corps délicieux, une de mes mains explorant sa poitrine tandis que l'autre glissent lentement vers son entrejambe. Ma bouche suit à son tour cette direction et je la couvre de baisers en partant de son bassin et en descendant avec lenteur. Mes doigts vont plus vite que ma bouche, et je titille son intimité avec douceur, du bout des doigts, la caressant avec délicatesse, alors que mon autre main s'active sur sa poitrine, que je caresse et serre un peu en veillant à ne pas lui faire mal.
Enfin ma bouche rejoint mes doigts et ma langue vient les remplacer, jouant à leur place. Je la goutte, en me forçant à garder mes canines à leur place, et en ne pensant qu'à cette partie de son corps dont je m'occupe. Ma propre envie grandit encore davantage, et je viens défaire le bouton de mon jean, n'en pouvant plus.
Eparm12

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Message par Eparm12 »

Edelmiro Jarogniew-Ignacio
21 ans│Loup-garou│Argentino-italien│Stagiaire sportif│Diamant brut
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Parle-Moi


D’après ma propre expérience, il n’existe pas de véritable hiérarchie instaurée au sein d’une meute de loups : il n’y en a pas chez les Carnicero, composée d’une quinzaine d’individus, qui n’ont pas de rôle précis, en sachant que l’ensemble du groupe qu’ils forment n’est pas dirigé par un mâle et une femelle Alpha. En réalité, mon ancienne meute n’est autre qu’une famille, ma famille, dans laquelle le principal objectif est de se protéger les uns les autres. Cette famille a deux chefs, qui ont été désignés comme tels : il s’agit des deux loups les plus âgés de la meute. De plus, les frontières, les barrières ou même les lignes entre les positions qu’auraient dû occuper chacun des membres sont floues : elles ne sont pas parfaitement ni manifestement délimitées, bien au contraire, et il n’y a pas de loup nécessairement plus fort ou plus faible qu’un autre. Cette appréhension de ce qu’est une meute de loups est une construction de l’imagination fertile des humains, qui pensent ou plutôt croient de bonne foi qu’un mâle Alpha règne suprêmement, en tout-puissant qu’il est censé être, sur la meute, ce qui est biaisé et faux, les Carnicero le démontrant aisément, tandis que les humains font erreur, leur démarche scientifique étant louable, mais leurs sujets des loups captifs.
Les Carnicero étant en permanence au contact d’autres êtres surnaturels très puissants, à commencer par des vampires et des sorciers de sang-pur, souvent des descendants d’illustres lignages, sont tous forts. C’est notamment ce facteur qui explique pourquoi Ombre et moi avons baigné dès petits dans les effluves magiques saturant l’air et flottant dans le village où nous vivions avec la meute, qui est un clan de loups autochtone, donc ancestral et reconnu, fréquenté par beaucoup de créatures venant requérir leurs services en échange de ce dont la meute a besoin. Les Carnicero sont déclarés neutres : ils ne prennent pas partie quand des hostilités, dont ils ont pourtant connaissance, sont ouvertes dans le monde surnaturel. Ils en demeurent à l’écart, volontairement éloignés, et ne choisissent pas de camp, préférant observer en silence les différents antagonistes, rivaux, adversaires ou ennemis, se diviser davantage, sans qu’ils n’en soient influencés. Ils ne s’engagent que lorsque la vie d’un membre de la meute est en danger, mais je ne me rappelle pas que ça se soit déjà produit quand j’étais encore en Argentine.
Si mes parents ont dû se battre pour être intégrés au corps de la meute, le clan est néanmoins ouvert à tous les loups errants du pays, qui cherchent refuge quelque part, mais ils doivent alors obtenir la confiance de la meute et lui prêter allégeance en arborant son signe, sa marque sur la peau, où ils le veulent, et participer au rituel d’acceptation avant de devenir un Carnicero. En raison de leurs prédispositions et leur distinction, leur importance, les Carnicero sont redoutés et craints, et Ombre s’est endurci au fil des années, se renforçant en se métamorphosant en loup qui pourrait tout aussi bien être un Alpha, un Beta ou un Omega, cependant, puisque dans une meute, ces considérations sont irréelles, Ombre est un loup qui est mien et en mesure de défier n’importe qui, comme Cameron. Le loup de Cameron est dominant, certes, mais la louve de Niki peut l’être également, sauf qu’elle ne sait pas qu’elle abrite un potentiel qui ne demande qu’à être exploité. Si elle s’endurcit à l’image d’Ombre, elle pourra confronter Cameron et son loup sans plus se recroqueviller, ce qui la réconcilierait avec Niki, dont les ambitions sont grandes, elle qui ne désire qu’une chose, tenir tête à Cameron, ce dont elle serait capable si elle s’entraînait.
En attendant qu’elle s’y résolve, sa louve s’immobilise et Niki aussi, avant que ses yeux ne rencontrent les miens et que je ne prenne ma décision. Niki est furibonde et surtout terrifiée, et le loup de Cameron flairant la présence d’Ombre, qui se fait de plus en plus prégnante, Niki lui échappe cette fois avant de lui faire face, de nouveau en pleine possession de ses moyens, son assurance recouvrée ou presque, car elle n’est pas totalement confiante, ce qui est tout à fait compréhensible. Le loup de Cameron, comprenant qu’il ne parviendra à rien contre Ombre, se venge bassement en humiliant Niki, dont la rage est perceptible tant elle est difficilement contenue, ce qui me révolte. Je suis outré, offensé pour elle, l’attitude de Cameron étant indigne, et ne m’inclinerai pas devant lui, jamais. Le dialogue est électrique, la tension élevée et je suis à cran, Cameron ne cessant de menacer Niki, ce qui me contrarie et m’horripile, mais je n’ai pas dit mon dernier mot, bravant Cameron sans me préoccuper de quoique ce soit d’autre que de lui faire implicitement savoir que tant que je serai dans les parages, il ne pourra rien et Niki en sera épargnée et tranquille.
En tout cas, si la colère de Cameron m’indiffère, celle de Niki à mon égard me surprend, parce que je ne comprends pas pourquoi Niki serait toujours en colère contre moi après que je viens de la tirer d’un mauvais pas, mais je ne m’en formalise pas, Cameron ne s’arrêtant pas là et renchérissant que cette conversation sera terminée lorsqu’il l’aura décidé, précisant que Niki vit chez lui et en profitant pour l’insulter, injurieux. J’en suis choqué et ce qu’il raconte me met la puce à l’oreille : il faut absolument que je consulte la fiche d’identité de Niki. Cameron affirme qu’elle vit chez lui, mais… Insinuerait-il qu’il est son tuteur légal ? N’ont-ils pas de mère, de père, de famille ? Peut-être qu’ils n’ont plus de parents, comme je n’ai plus de père… Et, hors de Ravenswood, Niki logerait chez lui ? Au-delà de ça, la dégradation de leur relation ne date pas d’aujourd’hui : ça me prouve que ça fait un bon moment que Cameron fait endurer sa domination à Niki… Depuis combien de temps ? Mes yeux s’agrandissent au fur et à mesure que les pièces du puzzle s’assemblent dans mon esprit, même s’il en manque encore et que des zones d’ombre persistent, néanmoins, quelque chose m’apparaît et se dessine, quelque chose qui me déplaît fortement. Niki est la victime de ce dictateur depuis combien de temps ?! Et leurs parents, où sont-ils ?! Qu’est-ce qui les hante ? Mine de rien, Cameron m’a donné un indice de taille et ma bouche s’entrouvre tandis que j’accuse le coup, avant qu’il ne regarde Niki et s’adresse à elle pour la dernière fois en lui promettant qu’ils n’en ont pas fini, ce à quoi je réagis alors qu’Ombre aboie une seconde fois, sa mâchoire claquant et ses crocs fendant l’air :
-Pas plus que je n’en aie fini avec vous deux, j’objecte froidement.
Si Cameron croit que j’ignorerais la situation, il se trompe lourdement, et Nikita se trompe lourdement si elle croit que j’abandonnerais en laissant les choses en l’état. Finalement, mes affaires en main, je rejoins Nikita et redeviens le Miro que je suis, celui qui est foncièrement concerné et qui, comme je le lui ai déjà appris, se soucie du bien-être de son élève. Une fois dans le gymnase, je reprends la parole, Nikita se pétrifiant avant de me lancer un regard noir, sa colère explosant une troisième fois tandis qu’elle s’exprime avec véhémence et m’ordonne de la lâcher, quand elle se tait et grogne, puis continue, chacun de ses mots étant aussi vifs, aiguisés et coupants que des lames qui laboureraient ma chair, alors que mes yeux sont dans les siens, luisant de larmes, et que mes sourcils se froncent. J’affiche un air de stupéfaction et d’affliction mêlées en même temps que je me rends compte en l’écoutant qu’elle n’a pas conscience de ce qu’elle prétend et nie ce qui lui arrive, ces événements étant la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Vase débordant, mais qui ne se casse pas pour l’instant, bien qu’il se fêle constamment sur toute sa longueur. S’il se brise, il sera possible d’en recoller les morceaux, mais tant qu’il restera sur son pieds ainsi fissuré et pansé par de la colère, il ne pourra pas se redresser et j’ai terriblement envie de lui rétorquer que j’ai besoin d’elle en tant qu’élève et personne, mais à la place, je m’exclame fébrilement, en plein désarroi :
-Te retenir par la nuque et te menacer n’est pas te tyranniser ? Depuis combien de temps est-ce que tu supportes ça, au point que tu te voiles la face et crois que ce n’est pas tyranniser en faisant fi de la violence qu’il exerce sur toi ? Depuis combien de temps, Nikita ? Tu « gères très bien toute seule » ? Alors que tu allais te transformer pour régler son compte à ce garçon et que ton frère te réduit à sa merci ? Je m’en fiche que ce soit moi ou pas ! Si ce n’est pas moi, il faut quand même que tu en parles à quelqu’un, n’importe qui ! Tu ne peux pas rester comme ça, tu pourrais en mourir ! Mourir, tu m’entends ? Et ça me regarde parce que ta vie est plus précieuse que tout ! Parle à quelqu’un, je t’en prie, parle-moi !
Ma lèvre inférieure tremble et mon regard s’embue : pourquoi ne voit-elle pas qu’elle a besoin d’aide et qu’elle ne pourra pas s’en sortir seule ? Qu’est-ce que ça lui coûte que d’en solliciter ? Elle a beau être forte, oui, mais la mort, fatale et irréversible, l’est davantage, excepté lorsqu’on est un nécromancien.
Yumeko

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Message par Yumeko »

Sebastian Marsan│ Américain │ 17 ans (né le 30/12)│ 188 cm │ Elfe│ Elève

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HISTOIRE :

Je viens de la lignée des Marsan, famille française et humaine à l'époque, qui s'est établie au XVIIIème siècle à la Nouvelle Orléans, berceau du jazz et de la cuisine cajun. Quand je dis à l'époque, c'est que depuis, la lignée directe dont je fais parti, est devenue une lignée d'elfe grâce à mon arrière-arrière-grand-père qui a fini par se ranger avec une jolie fée après avoir eu de nombreuses conquêtes. Mes ancêtres étaient connus pour être des coureurs de jupon de père en fils, et cette tradition dirons-nous a perduré jusqu'à ma génération. Heureusement, quand on est un elfe, la chance de concevoir un enfant diminue sensiblement si la partenaire en question n'est pas elle-même une elfe. A mon avis, si les générations précédentes avaient été des humains, je peux dire que ma famille serait beaucoup plus nombreuse aujourd'hui. Il semble que ça ne soit pas la seule particularité de notre lignée puisque les Marsan ne savent faire que des garçons, et cela dure depuis six générations. Mon père, William, a un frère, mon grand-père en a quatre, mon arrière-grand-père aucun, mon arrière-arrière-grand-père en a deux... Et j'ai moi-même deux frères.
Du côté de ma mère, Lucia, c'est différent, sa famille est humaine du côté de son père, et fée du côté de sa mère. La mienne a vécu dans un coven après le lycée, lorsqu'elle était étudiante et jusqu'à ce qu'elle emménage avec mon père. Le coven est une maison datant de la création de la ville où vivent des elfes, des fées et quelques sorcières. D'ailleurs, les mecs sont interdits d'entrer. Pour ma mère, c'était une deuxième famille où elle faisait les 400 coups avec ses sœurs de cœur. Ma mère n'avait pas la langue dans sa poche, en plus d'être indépendante, et c'est ça qui a plu à mon père. Sauf que mon père était connu pour être un don juan, contrairement à ma mère qu'une histoire d'un soir n'intéressait pas du tout. Il a dû s'accrocher et se montrer patient, parce qu'elle a mis cinq ans avant de lui laisser une chance. Il a dû se faire une raison, s'il la voulait tellement, il devait laisser de côté les conquêtes. Ce qu'il a fini par faire, et ma mère a finalement craqué pour mon père et ils ont fini par se mettre ensemble.
Après quelques mois, ils ont emménagé ensemble, avec un projet en tête, celui de racheter un bar, et en faire leur premier bébé. Ils ont trouvé un vieux bar, au cœur du Vieux Carré qui ne payait pas de mine, mais qu'ils ont retapé à l'aide de la famille et des amis. Il n'a pas fallu beaucoup de temps pour que le bar renaisse et devienne un endroit de rendez-vous pour toute la communauté surnaturelle de la ville. Les elfes et les sorcières s'y côtoient mais aussi des fées. Ce sont les espèces les plus importantes dans ma ville, ce sont deux grosses communautés qui vivent en harmonie les unes avec les autres. Les fées terminant ce podium. Quant aux autres espèces, elles sont très peu représentées, vivant soit à l'extérieur de la Nouvelle-Orléans, soit dans d'autres villes moins importantes de la région. Quelques années plus tard, la famille s'est réellement agrandie avec mon frère ainé, Valentin, âgé aujourd'hui de 25 ans, puis mon frère cadet, Maxence, âgé de 20 ans et le benjamin autrement dit moi dont je fêterai mes 18 ans à la fin de l'année.
Grâce au succès du bar, nous n'avons jamais manqué de rien, et nous avons toujours vécu confortablement sans être riche pour autant. On peut dire qu'on appartient à la classe moyenne. Je suis proche de mes parents autant que de mes grands frères. On peut discuter de tout à la maison, la parole a toujours été libre, tout comme on nous a donné beaucoup de liberté. Mes parents ont reçu une éducation assez similaire qu'ils nous ont transmis à leur tour. Enfin, ça n'a jamais empêché Maxence de faire les 400 coups et des conneries à longueur de journée. Mais plutôt des trucs gentillets, ça n'a jamais été un délinquant mais il a toujours aimé faire des bêtises et m'entraîner avec lui. On peur dire que mon frère est un farceur, à faire des blagues, et pas toujours les plus fines. Et mes parents en ont vu de toutes les couleurs. C'est lui aussi qui m'a fait fumer ma première cigarette et prendre ma première cuite. Je sais pour le frère modèle, on repassera. Enfin, on ne le refera pas, non plus.
Mon frère ainé, c'est tout l'inverse. C'est le mec hyper sérieux, droit dans ses bottes, premier de la classe. Il est sorti major de sa promotion soit dit en passant. Et il est passionné par la musique jazz, depuis tout petit au point de vouloir en faire son métier. C'est un virtuose au piano et il a une voix merveilleuse. C'est lui qui m'a transmis sa passion pour cette musique au point de m'apprendre à jouer du piano. A la différence de Valentin, le piano ne m'a pas suffi. J'ai appris, ensuite, la batterie et le saxophone, pour lesquels je suis assez doué. Par contre, je chante comme une casserole, et tout le monde peut en témoigner, ma famille, mes amis, comme les clients du bar. Cela ne m'a jamais empêché de chanter, surtout sous la douche au grand dam de mes parents et de mes frères. Enfin, Maxence se venge en coupant l'eau chaude. Je peux dire que ça aussi, ça m'a fait chanter. Mais, ça ne m'a jamais empêché de recommencer.
Avec mes frères, nous avons été dans des écoles publiques, côtoyant les différentes espèces surnaturelles et les humains. C'est marrant, mais toutes les espèces ont tendance à se mélanger chez nous, y compris avec des humains qui ne savent pas du tout qui nous sommes en réalité. Enfin, pour la plupart. Certains ont des surnaturels dans leur famille. Donc j'ai toujours côtoyé toutes les espèces sans distinction, je suis proche de tout le monde, ça ne m'a jamais posé de problèmes. En plus de jouer du jazz à la maison, je me suis mis à la natation dès le collège. J'ai toujours aimé nager, et ce sport me détend. Je participais aux compétitions certains week-end, notre équipe du lycée s'est hissée au niveau régional, plusieurs années de suite. Faire partie de l'équipe de natation avait quelques avantages, outre une bonne popularité même si je me moquais un peu d'être élu roi du bal de promo. Heureusement, ça n'a pas été le cas sinon Maxence se serait bien foutu de moi, et j'en aurais entendu parler jusqu'à ma mort. Mais, ça amène aussi un certain succès par la même occasion auprès des filles comme des mecs, et ça, c'est plutôt sympa.
Mes parents ont inauguré une nouvelle tradition avec mes frères et moi. Après le lycée et l'obtention de notre diplôme, ils ont décidé de nous envoyer étudier un an, à la Ravenswood School, une école réservée exclusivement aux êtres surnaturels comme nous. Mes deux frères ont aimé cette année passée là-bas, mais pas pour les mêmes raisons. Valentin a aimé découvrir de nouvelles matières qu'ont a jamais eu l'occasion d'étudier et de pratiquer ici, et il n'a eu aucune difficulté à obtenir ses examens là-bas. Après ça, il a décidé de continuer dans le milieu de la musique et a fait une école de musique. Aujourd'hui, il joue dans des clubs de jazz dans toute la région, et ça lui plait beaucoup. Quant à mon frère, il a continué à faire les 400 coups là-bas et il s'y est plus amusé qu'autre chose. Je pense que ses profs se rappelleront de lui pendant longtemps. Ce qui me fait bien rire. Depuis, il a fait une formation en mixologie et il bosse dans le bar de nos parents. Je dois dire que ça lui va bien. Quant à moi, nous verrons bien ce que me réserve cette année loin de la Nouvelle Orléans.

CARACTERE :

Je ne suis pas un mec compliqué, je ne me prends pas la tête, parce que c'est fatiguant et ça n'en vaut pas la peine. Je serai plutôt du genre à suivre cette maxime "carpe diem" ou comme le dit ce poète français célèbre, "cueillez dès aujourd'hui, les roses de la vie." Ce cher Ronsard sait parler, on ne peut pas lui enlever ça. Je vis au moment présent, je ne fais jamais de plan pour le futur, préférant vivre au jour le jour. Je peux aussi dire que je ne me prends pas souvent au sérieux, j'ai beaucoup d'autodérision, et je suis le premier à rire de moi-même. Par contre, il y a bien une chose où je le suis, remercions mon frère ainé pour ça, je ne suis jamais autant sérieux que lorsque je joue d'un instrument de musique. La musique, c'est un truc sérieux où on ne peut pas faire n'importe quoi. Je ris de moi-même comme j'aime faire rire les autres, j'aime amuser la galerie comme on dit. Et je ne suis jamais le dernier pour faire des conneries ou se mettre dans des plans foireux. Quand il est question de s'amuser, on peut toujours compter sur moi. Je ne dis jamais non. Je suis très sociable, je n'ai aucune difficulté à aller vers les autres, à taper la discut' et à me lier d'amitiés avec tout le monde. Je suis un bon vivant, j'aime manger de tout, sucré comme salé, je ne suis pas difficile. Je suis même un estomac sur patte. Je teste à peu près tout. Heureusement, je me dépense assez pour ne pas avoir un gramme de graisse. J'aime boire, et pas seulement de l'eau. J'aime fumer, et je n'ai pas essayé que la cigarette et le tabac roulé. Après tout, il faut bien testé certains trucs et ne pas mourir idiot. J'ai une excellente mémoire autant visuelle qu'auditive. Je retiens tout avec une facilité déconcertante ce qui m'aide beaucoup dans la plupart des domaines, à l'école, comme pour la musique, ou en culture générale. Par contre, j'ai un gros défaut, je ne sais pas dire non aux jolies filles, ni aux beaux mecs. Je suis assez faible face à eux. Mais au moins, j'en ai parfaitement conscience.

AUTRES :

 Adore la cuisine cajun
 Parle le français couramment
 Aime la science-fiction
Plaisir coupable : la poésie
 Déclame de la poésie quand il est bourré

PHYSIQUE :

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