Lui et moi avons deux visions différentes des choses, nous ne pensons pas de la même façon. Nous ne vivons pas les mêmes choses, nous n'avons pas le même passé, non plus, donc il est vrai que cela semble normal. Peut-être qu'avant le drame, Zakarya aurait eu une vision de la vie semblable à la mienne, ou toujours différente. Je ne peux faire que des suppositions à ce sujet. Mais, je suis incapable de voir la vie de manière négative, de tout voir en noir. La vie est faite d'un panel de couleurs, de millions de couleurs différentes, avec tout autant de nuances. La sienne n'est pas noire, elle est sombre, gris foncée mais elle n'est pas noire. Et plus le temps passera, et plus elle s'éclaircira. Les couleurs reviendront dans sa vie. Il faut simplement, les lui ramener. Et j'espère l'aider à les voir à nouveau.
- C'est vrai, on ne peut retrouver son innocence, une fois perdue. Mais tu peux retrouver bien d'autres choses. Elles n'attendent que toi même si tu ne t'en rends pas compte. Ta vie se remplira à nouveau de belles choses, de joies, de rires, de sourires, de nouveaux souvenirs.
Mais encore faut-il qu'il le souhaite vraiment. Se relever, se battre, avancer demande autant de courage que de rester en vie. C'est difficile, j'en ai bien conscience. Et lui seul peut faire ce chemin, même s'il doit être accompagné pour y arriver. Et je suis sûr qu'il trouvera de l'aide pour avancer, pour faire son deuil, accepter ce qu'il a fait et vivre avec son loup. C'est beaucoup mais je suis persuadé qu'il y arrivera. Il faut du temps et de la patiente. Je lui adresse un sourire encourageant et positif.
- Alors, je te propose d'avoir cette même discussion dans quelques mois. Nous verrons comment les choses seront et comment tu les verras.
Je crois que je cherche à faire parler Zakarya pour ne pas qu'il s'enferme dans son silence. Et comme nous allons à la bibliothèque, je lui décris brièvement le lieu ou plutôt sa taille. Contrairement à moi, il ne semble pas aimer ce genre de lieux plus que cela, mais peut-être qu'il prendra du plaisir à faire des recherches. Une chose est sûre, cela lui changera les idées et lui permettra de se concentrer sur un objectif précis, et non une émotion ou un souvenir.
- Comme je te disais la bibliothèque est grande et elle est très bien fournie en ouvrage en tout genre. Elle m'a toujours aidé quand je faisais des recherches. Et comme toutes les pièces de cette école, elle est très belle.
J'espère que Tadji aime les filles qui lui résistent un peu sinon il doit être fort déçu par mon manque de docilité. Je ne crois pas avoir montré un penchant pour la docilité même si je pourrais très bien me faire passer pour ce genre de filles dans l'intention de tromper mon partenaire. Hum... ça pourrait être drôle à jouer avec quelqu'un d'autres. Cette pensée m'amuse même si je n'en montre rien. Tadji me connaissant un peu, lui ayant montrer cette facette de ma personnalité, je ne jouerais pas ce jeu avec lui. Mais ça ne m'empêche pas d'en jouer plein d'autres avec lui comme le faire marcher ou même courir comme tout à l'heure. Et ça aussi, c'est amusant. Et à cet instant, nous jouons un tout autre jeu.
Le regard de Tadji m'échauffe autant que ses doigts sur ma peau. Il semble apprécier le spectacle que je lui offre. Et moi, j'aime ses caresses sur ma peau. Il semble prendre encore plus de plaisir à ma vue lorsque mon soutien-gorge apparait à ses yeux. Son regard parle de lui-même. Cela me plait de voir un tel regard chez mon partenaire. Je ne cache pas aimer les sensations qu'il produit en moi, ma bouche, mon regard, mon corps parle de lui même. Je ne me cache pas. Pas pour ce genre de choses... A ses mots, je ne peux m'empêcher de le chauffer encore plus, et attends sa réaction avec impatience. Il devient plus audacieux et plus aventureux avec ses doigts, découvrant ce que cache mon soutien-gorge. Ses doigts glissent sous le tissu, chauffant ma peau et l'excitant par la même occasion. La pointe de mes seins durcit à son contact, et mon désir grandit un peu plus.
Lorsqu'il me répond, sa voix me donne l'impression de ronronner et il me fait penser à un gros chat ou à un félin. J'aime la façon dont il s'adresse à moi, je suis très sensible à sa voix. Il rentre dans mon jeu, et il souhaite que je lui montre tout, autrement dit, il veut me voir complètement nue. Je pense que ce qu'il touche et qu'il voit lui plait beaucoup, et il a très envie d'en voir plus. Il me le dit, et il me le montre. Ses mains trouvent l'attache de mon soutien-gorge et le dégrafe, avant de me le retirer lui-même. Celui-ci se retrouve au sol, rejoignant déjà nos vêtements. Il me regarde et semble beaucoup apprécier ce qu'il voit. Ma poitrine lui est dévoilée et il peut l'admirer autant qu'il veut. J'ai bien envie de me plier à sa demande... elle est si bien demandée.
- Alors profite de la vue...
Il reste à Tadji la moitié de mon corps à découvrir, il est caché par mes bottines, mes chaussettes, mon jean slim et par ma culotte assortie à mon soutien-gorge. Sans le quitter des yeux, je relève l'une de mes jambes pour retirer l'une de mes chaussures, et ma chaussette par la même occasion. Puis, je fais la même chose avec l'autre jambe. Mais le plus intéressant pour lui reste à venir. J'ôte le bouton de mon jean, puis abaisse la fermeture éclair. Puis, centimètre par centimètre, je fais apparaitre ma petite culotte en soie, la peau de mes cuisses, de mes jambes. Mon pantalon baissé jusqu'aux chevilles, je le retire avec une certaine grâce, tout cela pour émoustiller mon cher Tadji. Il ne me reste plus qu'un simple vêtement pour le moment... Mes doigts se posent sur le tissu mais sans rien faire de plus.
- Cela te plait-il ?
A la place, je prends les mains de Tadji et les pose sur le tissu comme une invitation à poursuivre la découverte de mon corps.