† Darkness High School † Changement de jour effectué

[percabeth76]

Perca adorée, je vais dormir donc je te réponds demain
Merci beaucoup pour la page en tout cas, je vais l'ajouter à la page principale de ce pas !
Et tu fais bien de me corriger, je me suis emmêlée les pinceaux xD Je rectifie ça de suite !

Il n'y a pas de soucis. Dors bien, merveilleuse Sharon.
Il n'y a pas de quoi, ça me fait plaisir. Ça marche!
C'est la fatigue, qui te fait faire des erreurs.

[cielle]

Moy : MOYYYYYYY FÉLICITATIONS !!!! ON EST VENUES À BOUT DU BAC S !!!!!!

Perca : Oh, bien sûr, ne t'inquiète pas, ce sera son premier sujet de conversation avec Ana Les entremetteuses vont se remettre à l'oeuvre...

Amne : Mais mais mais tellement de méchanceté Infondée en plus, parce que cielle ici présente a obtenu la mention très bien Hé oui... (et sans payer le correcteur )

Matthew

Après m'avoir souhaité une bonne continuation, notre très chère Constance Grimm met les voiles, me laissant avec beaucoup plus de questions que de réponses.
J'étais venu ici pour satisfaire ma curiosité, et j'en suis bien loin.
Je erre un instant dans les couloirs, mon bouquet à la main, réfléchissant aux paroles de Mrs Grimm. Je ne peux pas m'empêcher d'essayer d'imaginer la nouvelle directrice. Ou le nouveau directeur.
J'aimerais bien me dire que Mrs Grimm est pessimiste, mais le ton était trop sérieux pour être ignoré.
Hésitant entre retourner dans ma chambre, passer un coup de balai ou aller fouiner dans les affaires des autres, je marche au hasard, et je remarque enfin une personne digne de mon attention.
Calypso.
Hé hé.
Ce n'est pas une nouvelle : j'adore me montrer agaçant. Et par dessus tout, j'adore agacer Calypso.
C'est donc très naturellement que je décide de disparaître, de m'approcher d'elle tout doucement et, une fois à ses côtés, de crier :
- Bouh !
Oui, j'ai déjà fait mille fois cette blague, mais qu'est ce que j'y peux, c'est toujours aussi drôle.
Ayant retrouvé ma visibilité, je me lance dans une grande révérence, et reprend :
- Très chère Calypso, reine de mon coeur, veuillez accepter ces modestes fleurs.
Qu'est ce que c'est beau. Matthew Bremmers, poète de profession.
Je lui tends le bouquet avec un énorme sourire -chouette, je vais enfin pouvoir m'en débarrasser- et je poursuis, d'une voix que j'espère énigmatique :
- Hé. J'ai enfin découvert la vérité sur ta tante.
Je hausse les sourcils, pour prendre l'air de l'homme qui sait tout, et attend patiemment qu'elle fasse preuve de curiosité.
Ce sera peut être une bonne journée, en fin de compte.

[Cassy33]

Salut tout le monde

Sharon: La fée Pachier, ça m'a tué xD Un repas entre Taylor et Bouffie ça promet, je sens que je vais bien m'éclater en lisant ce rp

Perca: Oui, je pense que si ce n'était pas Rebekah, ce serait Blake qui le secouerait un peu, mais ça n'aurait tout de même pas le même effet étant donné qu'il s'agit d'un mec
C'est gentil mais bon c'est pas si dur que ça puisque Lucas a souvent des réactions ou des propos qui ne plaisent pas à Rebekah et qui vont à l'encontre de ce qu'elle pense C'est exactement pour cette raison que je suis autant attachée à la DHS, on a pris beaucoup de temps à lier nos persos et à leur créer des souvenirs communs, et ça me rendrait triste de perdre tout ça, parce que je n'ai jamais ressenti la même chose sur d'autres RPGs ^^
Je ne peux qu'approuver, d'ailleurs tu commences très bien avec l'attaque de Kiara contre Ryan Ça m'a bien fait rire de le voir se prendre une raclée pareille Exactement, je me demande ce qu'elle pensera au sujet de Rebekah, tiens
Ça me fait penser que, comme Sharon, faudrait que je m'attaque moi aussi à la mise à jour de la fiche de Lucas, des fois je suis tentée de m'y mettre, mais en réalité je n'y connais pas grand-chose sur les démons du coup va falloir que je me renseigne un peu et que je brode autour, du coup à chaque fois je me dis "plus tard" Ahah ça c'est sûr, il n'aimerait pas savoir qu'il a été secouru et porté par une prof, femme qui plus est
Evidemment, de toute façon il n'y a aucune de tes réponses qui ne me plaît pas Rien que la phrase "En revanche, je pense clairement que Taylor risque plus de faire des cauchemars que des rêves érotiques avec Lucas comme acteur principal." m'a fait rire ainsi que le fait qu'elle se permette de lui dire qu'il est le mec ayant le plus de mal à comprendre les femmes, parce qu'elle a tout à fait raison sur ce point Y'avait plein de bonnes répliques auxquelles j'avais envie de répondre mais ça n'aurait servi à rien que j'écrive un rp supplémentaire avant l'ellipse alors que tu avais terminé leur discussion, du coup j'ai essayé de reprendre quelques trucs que Rebekah avait dit à Lucas que j'ai casé dans ses pensées, dans son premier rp à la cafet' ^^ Comme le fait qu'il ne soit pas si froid qu'il en a l'air, parce que c'est clairement l'un des trucs les plus marquants qu'elle lui a affirmé T'inquiètes pas, ça arrive à tout le monde d'en faire, et tes posts sont toujours tellement intéressants et souvent mouvementés que je n'y fais pas gaffe D'ailleurs j'adore le fait que Rebekah remarque tout le monde quand elle arrive au ref', tu penses vraiment à tout
Ah oui? Ils ont quel âge? En tout cas t'en fais pas, ça peut attendre Profites bien de tes petits cousins

MoyMoy: Au fait, si tu n'as pas de rp prévu avec qui que ce soit, est-ce que ça te dit qu'on se fasse un rp Blake/Summer? Comme tu disais que tu n'avais pas trop d'idées, il suffit que tu installes Blake à une table libre et quand elle le verra arriver, Summer ira le rejoindre, puisqu'elle meurt d'envie de l'aborder depuis qu'elle l'a remarqué à la biblio

Lucas

Alors que je suis en train de vider silencieusement mon assiette tout en imaginant un incendie fortuit ravager la Undread Academy, je sens quelqu'un me fixer et s'approcher, et la première personne que je soupçonne de vouloir me rejoindre n'est autre que cet idiot de Barney. Je relève alors les yeux d'un air irrité, prêt à le chasser avant qu'il ne puisse effectuer ne serait-ce qu'un pas de plus, mais c'est finalement sur Shawn que je tombe en redressant la tête. Au début, je ne dis rien, me contentant de le fixer avec mépris en m'attendant à ce qu'il bifurque vers la table voisine remplie de filles plus bruyantes les unes que les autres, mais à la place, c'est sur moi qu'il porte son dévolu. Sans me laisser le temps de réagir afin de lui faire comprendre qu'il n'est clairement pas le bienvenue ici, il claque son plateau sur la table et prend place en face de moi, comme si nous étions de bons amis qui avaient pris l'habitude de se retrouver à chaque déjeuner.
Agacé par le bruit produit par son arrivée mais aussi et surtout par son initiative d'empiéter sur mon espace vital, je lui adresse mon rictus le plus mauvais sans cesser de le fixer. Nous nous observons ainsi quelques secondes, comme deux prédateurs prêts à se bondir dessus au moment adéquat, et c'est finalement Shawn le premier à rompre le silence puisqu'il ne peut pas s'empêcher de me provoquer en me rappelant le défi relevé par Rebekah.
Sa réplique me donne presque envie de lui rire au nez, mais je suis coupé dans mon élan par le fantôme de notre table qui, visiblement terrorisé de se retrouver pris en sandwich entre nous deux, se lève brusquement en empoignant son plateau avant de s'éloigner d'un pas pressé sans oser se retourner une seule fois. Je le regarde se précipiter hors de la cafétéria jusqu'à ce qu'il dépasse la porte, un sourire amusé trônant sur mes lèvres, et avant de reporter mon attention sur la sangsue, je prends tout mon temps pour sélectionner le meilleur morceau de viande que j'avais déjà coupé au préalable, et le mâche doucement comme s'il s'agissait du met le plus exquis que j'avais mangé de toute ma vie.
Après toute cette attente, je me cale confortablement dans mon siège et toise mon interlocuteur du regard avec arrogance.

- Eh bien, je te retourne la question. Où sont passées toutes les cruches qui te collent à la peau à longueur de journées ? Elles se sont finalement rendues compte que derrière tes allures de prince charmant se cachait en réalité une ordure qui ne sait même pas contrôler ses propres pulsions ? J'imagine que ta réputation a dû en prendre un sacré coup, lorsque tout le monde a appris qu'un suceur de sang encore mal expérimenté avait failli tuer un pauvre innocent lors de la soirée du Nouvel-An, je me trompe ?

Je prends un air faussement compatissant tout en conservant mon sourire, et c'est à cet instant précis qu'une stupide créature décide de se mettre à rugir dans la cafétéria, m'interrompant au moment-même où je guettais la réaction de mon interlocuteur, fier de remettre en doute son aptitude à se contrôler.
Imitant la plupart de mes camarades, je pivote alors la tête en direction de l'entrée, là d'où semblait provenir le grondement menaçant, et alors qu'il me semble l'avoir déjà entendu auparavant, un second cri retentit, bientôt suivi d'une exclamation qui me fait presque bondir de ma chaise. Je me retrouve debout sans trop savoir comment ni pourquoi, et je me surprends à chercher Rebekah dans la foule, persuadé d'avoir reconnu le timbre de sa voix à travers le dernier hurlement. L'hypothèse qui venait à peine de se former dans mon esprit se confirme lorsque j'aperçois la fourrure de Kiara se mêler à la chevelure blonde de ma vampire préférée. Je me demande alors ce qui a pu se produire pour que sa panthère puisse se retrouver en plein cœur d'une telle effervescence, mais mon interrogation est rapidement balayée à la seconde même où je constate que ce connard de Ryan est lié à toute cette agitation. Je ne sais pas exactement ce qui vient de se passer, mais on dirait bien que ce crétin a lui aussi frôlé la mort, exactement comme le faible auquel je faisais référence en m'adressant à Shawn. Satisfait d'apprendre une telle nouvelle, malgré une légère déception de ne pas avoir été aux premières loges pour assister à une humiliation pareille, je me promets d'en toucher deux mots à Rebekah lorsque je la croiserai tout à l'heure, après le repas.
J'ai toujours un sourire moqueur accroché aux lèvres en imaginant la mine déconfite de Ryan, et ce n'est qu'à partir du moment où je croise de nouveau le regard de la sangsue que je reviens brusquement à la réalité, soudain décontenancé de constater que je me tiens debout, à un ou deux mètres de la table. Je n'ai pas pour habitude de jouer les curieux comme je viens de le faire, mais en percevant le cri de Rebekah, je n'ai pas pu m'empêcher de m'intéresser à ce remue-ménage... Ne parvenant pas vraiment à faire la lumière sur cette attitude qui ne me ressemble pas, je me rassois en faisant mine de rien, et lance un regard dédaigneux à l'intention de l'intrus qui occupe la chaise en face de la mienne. Dommage que Kiara soit repartie dehors, j'aurais bien aimé qu'elle s'occupe également de cette sangsue afin de le faire disparaître de ma vue une bonne fois pour toutes.

[Sharon-Avalon]

Anastasia



Je suis contente de la voir rire à ma plaisanterie, ça me rassure : l'incident qui s'est produit avec sa panthère des neiges et le garou ne doit pas être bien grave, comme je le pensais. Pas bien grave pour quelqu'un comme Rebekah, en tout cas. Sinon, le type ne serait déjà plus en état de lui lancer des regards noirs comme il ne cesse de le faire. Comme je la vois attaquer son plat cent pour cent régime vampirique, je fais de même avec mon assiette, bien que son contenant ne soit pas aussi révélateur de ma nature puisqu'il ne s'agit que du menu principal. Je secoue la tête en signe de désapprobation à sa blague - qui n'en est une à moitié - mais le sourire hilare qui m'échappe contredit mon air moralisateur. Puis elle me raconte la raison des dégâts causés, et je hausse un sourcil étonné.
Ce gars est donc aussi stupide qu'il en a l'air.
- Pourquoi il ferait un truc pareil ? Il a des pulsions suicidaires, ou quoi ?
Je suis prête à ce qu'elle me sorte toute une ĺiste d'antécédents avec ce garçon à problèmes. 
- Et puis, "petit chat", sérieusement ? Il a vu la taille de la bête ? Pourquoi pas minou, tant qu'on y est ! Sui-ci-daire, je te dis.
Elle accepte le verre sans mot dire, bien qu'elle semble dans le noir total sur la raison de sa présence dans ma main, voire même pire, dans celle de Taylor. Ce que je peux comprendre. Je tâche donc de lui résumer la situation :
- C'est pas ce que Taylor avait demandé, t'inquiète. Elle n'a aucunement envie de se transformer en vampire ni quoi que ce soit, c'est même plutôt le contraire, si j'en crois la panique dans laquelle je l'ai trouvée quand elle a vu le verre apparaître à la place de sa commande. On aurait dit qu'elle venait d'apprendre que les ailes dans son dos sont des fausses et ses canines plus longues qu'elle ne le pensait.
La pauvre. Elle avait vraiment l'air apeurée. Mais à moins de s'être faite mordre par un vampire, d'avoir bu son sang et d'être morte juste après, elle ne risque pas de se transformer de sitôt.  Et ça me semble pas être le genre de chose que l'on oublie du jour au lendemain.
Elle m'interroge ensuite sur mes pouvoirs, pour d'avoir s'ils ont enfin daigné refaire surface. D'ailleurs, elle semble avoir plus d'espoir, cette fois : c'est sûrement ma bonne humeur qui lui a mis la puce à l'oreille.
Malheureusement, comme les onze jours précédents parce que oui, j'ai compté - chaque jour qui passe sans mes pouvoirs est un jour perdu de plus à ne pas les développer - je réponds par la négative.
- Non !
Mais il y a quand même du progrès.
- Mais j'ai travaillé sur une éventuelle solution qui consiste à ce que je m'envoie un électrochoc depuis une source d'énergie assez puissante pour, disons, rebooter mon système. Dans ce cas, le choc electrique va jouer le role de défibrillateur, sauf qu'au lieu de ranimer mon coeur, il a pour but de réveiller mon pouvoir. Ça permettrait de le pousser à se déclencher en le forçant à agir en tant que défense immunitaire : en temps normal, je transforme l'énergie électrique détournée en énergie magique ; le principe de cette méthode est donc en fait de ne pas laisser d'autre choix à mon métabolisme que de procéder à la conversion pour m'éviter l'électrocution. Je sais ce que tu vas me dire : c'est radical et trop risqué, mais tu dois admettre que ça se tient, et y a de grandes chances pour que fonctionne.
Si elle était à ma place, elle n'hésiterait pas une seule seconde à le faire.
- Sinon, j'ai contacté ta mère, et elle m'a proposé une alternative qui reprend un peu la même idée mais à laquelle je n'avais pourtant pas encore pensé. Elle a évoqué le fait que la magie se manifeste souvent dans les moments forts en émotion. Donc, selon elle, il faudrait me pousser dans mes derniers retranchements émotionnels pour que mon pouvoir revienne de lui-même, quelque chose comme ça. Ça me paraît assez compliqué, pour être honnête, mais c'est un début.

[Sharon-Avalon]

Bonsoir tout le monde ! Je m'excuse de la lenteur avec laquelle j'ai répondu, j'ai rencontré des problèmes d'affichage sur le site toute la journée avant de réaliser sue c'est ma tablette qui déconne, du coup me voilà sur mon téléphone

Cassy : J'ai lu ça je sais plus où y a longtemps j'ai trouvé ça parfait pour Taylor xD Moi en tout cas je m'éclate c'est sûr
Au fait j'ai vu que tu voulais te renseigner sur les démons pour la fiche de Lucas, dans la fiche de la personne remplaçant la directrice je pense qu'il y aura des précision sur les diverses espèces et elle sera sûrement publiée dans quelques jours Je suis aussi en train de compléter la présentation en ce qui concerne les dons, la descendance et tout ça, donc voilà, si ça peut te servir. ^ ^
Et moi je veux absolument ce rp Blake-Summer que tu proposes à Moy xD

Calypso

Je reviens de mon entretien écourté avec ma tante lorsque je manque de piquer une crise cardiaque en sentant une présence fantomatique apparaître soudainement à quelques centimètres de ma petite personne. Par réflexe, je me mets aussitôt en position de combat - jambes pliées et bras postés devant mon buste avec les poings tendus - que j'ai appris pendant les quelques cours de krav maga qui m'ont été donné depuis l'attaque. Pas assez pour mettre quelqu'un au tapis, et encore moins quelqu'un d'intangible, mais c'est l'intention qui compte.
- Bremmers ! Toujours un plaisir de te voir, je lâche d'une voix dégoulinante d'ironie avec un sourire contrit, après m'être reprise en me raclant la gorge une fois la surprise passée. T'es un vrai gamin, c'est pas possible ! Je sais que toi, avec tout le café que tu bois, c'est plutôt mal parti, mais moi j'aimerai bien vivre jusqu'à plus de soixante ans alors est-ce que tu pourrais s'il te plaît arrêter de... Débouler comme ça ? Merci.
Si tous les fantômes de l'école prenaient exemple sur lui, je ne serai vraiment pas sortie de l'auberge. C'est vrai, quoi, pour un prof, il est loin d'être un modèle niveau comportement. Je l'imagine parfaitement dans sa jeunesse, toujours à embêter les gens pour rigoler.
Moi, par contre, c'est pas trop mon humour.
- En plus, c'est vraiment pas juste de faire ça. Tu sais très bien que moi je ne peux te rendre la pareille d'aucune manière possible, je grommelle en croisant les bras comme le ferait une petite fille sur le point de se mettre à bouder.
C'est seulement là que je me rends compte qu'il tient un bouquet dans sa main.
Bremmers.
Un bouquet.
Cherchez l'erreur.
Pas possible, il a un rencard avec une fille ? Mes yeux se plissent automatiquement.
Et ben. Je dois être un cas plus désespéré que je le pensais, si même lui parvient à se dégoter une petite amie avec une maturité pareille.
Je m'apprête à lui asséner une forte tape amicale sur l'épaule en guise de félicitations et à me lancer dans un interrogatoire de police, quand les choses prennent un tournant inattendu : il me tend le bouquet en question après une courbette, et pousse le bouchon jusqu'à me sortir une réplique mièvre à souhait.
J'en reste rond comme deux flans.
- Euh... Écoute, je ne nie pas que tu sais y mettre les formes, je veux dire, la révérence, la formule bien tournée, le sourire toutes dents dehors, les fleurs, tout ça, c'est indéniablement très mignon dans le genre niais ; mais est-ce que je suis censée fermer les yeux sur le fait qu'elles sont déjà à moitié fanées ? je fais remarquer en montrant les bords abîmés d'un coup de tête insistant, une moue faussement réprobatice affichée sur mon visage alors que je me retiens d'éclater de rire devant ce cinéma.
Parce que c'est bien du cinéma, pas vrai ? Il ne vient pas vraiment de m'acheter un bouquet de fleur, quand même ?
- J'espère que c'est pas mon cadeau de Noël en retard. Parce que si c'est à ça que rime tout ce cirque, ça craint un max. Franchement, tu peux mieux faire. Et rappelle-moi de ne jamais te demander conseil pour acheter un cadeau à l'avenir.
Puis, comme si je n'étais pas déjà assez paumée/déboussolée comme ça, il m'annonce avoir enfin découvert la vérité sur ma tante.
Plus laconique, tu meurs. Au pif, je tente :
- Hum, qu'elle ne mange que les oursons rouges dans les paquets de bonbons colorés en gélatine ? Qu'elle ne sait pas se servir de Skype ? Ou, non, attends, je sais : son addiction aux films Bollywood ! J'ai bon ?

[Horange]

Bonsoir. Je tenais à préciser que pour l'instant je rp principalement avec Kat' pour réduire mon temps sur ordinateur, je rp'erai avec Elvina vraiment quand j'aurai du temps. Merci de votre compréhension ^^

Katarina
17 ans | Américano-russe | Démone | Dessinatrice et musicienne | Âme solitaire



Je ne me lasse pas de ce paysage typiquement islandais dont je m'extasie devant depuis l'aube. Je suis éblouie par ces étendues de neige que le soleil dévore en incandescences froides et je ne peux détacher mes yeux des montagnes au loin qui crèvent le ciel de leurs sommets enneigés. Ici, pas de gratte-ciel d'une hauteur démesurée qui dominent Manhattan, ou de merveilles architecturales caractéristiques de Cambridge avec ses grandes pelouses vertes bordant la River Cam. Juste la neige qui tombe doucement et enveloppe le paysage d'un cocon blanc et moelleux, où l'air est bien moins pollué qu'à New-York.
Ici, je me sens bien. Dès le levée du jour, mon regard s'est éveillé. Désarticulé des rêves et débaguenaudé des cauchemars, il s'est rempli de lumières après les souvenirs cauchemardesques de cette nuit. Comme toujours, soit dit en passant. En vérité, je dors que très peu, mes nuits sont bien trop agitées de mauvais songes pour me permettre une bonne nuit de sommeil. Cela dit, je ne vais pas me plaindre étant donné que mon corps y est habitué et que le peu de sommeil que je bénéficie chaque nuit lui suffit. Néanmoins, j'espère tout de même que je parviendrais un jour ou l'autre à surmonter ces fêlures qui constellent mon existence. Elles zèbrent mon esprit et alourdissent de leur poids ce à quoi je suis confrontée pour survivre dans un monde qui ne m'a jamais fait aucun cadeau. Jamais aucun repos, aucun répit, ne m'est jamais accordé. Chaque jour amène avec lui son lot de souffrances, de tristesse, de désillusions, d'espoirs brisés, ou d'amitiés contrariées.
Cette nuit, comprenant qu'il me serait impossible de dormir davantage, je me suis d'abord assise silencieusement près de la fenêtre de la chambre qu'on m'a attribuée, et afin de faire fuir les images horribles qui explosaient par milliers derrière mes paupières et qui, malheureusement, résumaient mon existence, je me suis mise à contempler l'immense voie lactée qui s'offrait à moi. L'abstrait tableau bleu et vert qui m'était permis d'admirer semblait sorti tout droit d'un rêve. Les montagnes vertigineuses et abruptes grattaient presque le ciel pailleté de tâches brillantes. Par ailleurs, le majestueux éther étoilé semblait me tendre la main, m'inciter à continuer, alors je me suis mise à surnommer les étoiles. Vers ma gauche, il y avait Надежда, qui signifie espoir en russe. Vers ma droite c'était Yпо́рство (courage) et Cи́ла (force). Enfin au milieu je les avais nommées Luka et Amanda, faisant ainsi référence à mon frère et à ma belle-soeur.
Et lorsque cette vision s'est estompée pour faire place à la lueur qui paraît à l'horizon un peu avant le lever du soleil, j'ai troqué mon pyjama pour enfiler des vêtements bien chauds sur une paire de Timberland et je suis sortie sur la terrasse munie d'un casque de musique diffusant principalement des chansons de groupes russes, sans oublier mon carnet de dessin.
D'aussi loin que je m'en souvienne, j'ai toujours eu pour habitude de sortir dès l'aube le matin afin de profiter de ce seul et vrai moment de quiétude de la journée. Chez moi, j'aimais entendre les rossignols siffloter, se brancher l'écorce pour des chants polyphoniques, voir les colombes se laver à plusieurs reprises dans le bar zinc de la gouttière, sous les lauzes et les chats qui regardaient, incrédules, frustrés et ébahis. Mon esprit en était comme ressourcé. L'aube donne l'impression que tout est possible. On peut se recoucher et continuer le rêve ou se lever et vivre le rêve. L'impossible devient possible à ce moment de la journée où la nuit flirte avec le jour et où les premiers oiseaux retrouvent leurs voix. À l'aube il n'y a que moi et mes rêves que j'essaie de retenir, les songes de mes folies et ceux de mes gourmandises. Plus de vie à la rue, plus d'expériences traumatisantes, plus de rejet de la part de mes propres parents, plus de Christensen, plus de combats forcés, plus de DPA, plus rien, juste moi et la nature, juste moi et l'harmonie, juste moi et la paix.
J'ai passé la matinée à immortaliser toutes les nouvelles sensations et les nouvelles images que m'apportent l'Islande sur mon carnet à l'aide de mon crayon à papier et ma gomme, avant de rentrer en fin de matinée pour me réchauffer dans le salon avec un chocolat bien chaud. Après quoi je suis allée bouquiner à la bibliothèque.
Mon estomac émettant d'affreux gargouillements sur le coup de midi, j'ai fini par lâcher mon polar pourtant prenant et je me suis dirigée à la cafétéria afin de faire taire ces horribles bruits abdominaux. M'installant en retrait avec mon repas et une portion de fruits en suppléments, dont à propos je n'ai rien à redire, je mange silencieusement en observant cet ensemble gargarisé en communauté pour satisfaire son appétence stomacale. Au sein de cette nuée d'âmes affamées, j'aime à contempler les divergences d'interaction entre les individus. Les étudiants bruyants, certains plus discrets, les couples s'agaçant ou s'amusant, les maladroits s'excusant ou faisant rire la galerie, les imbus se pavanant... Mais je peux tout de même affirmer qu'une chose manque cruellement : les sourires. On a simplement l'impression que la plupart sont là pour satisfaire leur instinct de survie mais qu'ils n'y prennent aucun plaisir. Et puis c'est sans parler de la plupart des cantinières...Dans quelle folle société vit-on ? Par-delà les océans, on pleurerait pour ne serait-ce qu'une eau fraîche. On chanterait pour n'importe quel repas. On danserait autour d'un feu de joie. Mais ici, rien n'est pareil, on a perdu l'âme du repas désiré. Mais peut-on les blâmer pour cet égoïsme et cette indifférence ? J'étais comme eux avant. Il m'a fallu me retrouver dans la rue pour me rendre compte de l'importance de la nourriture et du confort que j'avais auparavant — et que j'ai retrouvé quand Luka m'a trouvé. Je me souviens encore, comme si c'était hier, de ces êtres affamés dans la rue, dont je faisais partie, la main tendue en quête d'une moindre petite pièce qui pourrait faire la différence. De ces femmes qui suppliaient pour leur famille, de ces enfants chétifs qui auraient été heureux rien qu'avec un verre d'eau et un bout de pain, de ces hommes qui fumaient les cigarettes qu'ils trouvaient à même le sol en compagnie de leurs fidèles chiens de compagnie. Une image qui me revient souvent, c'est celle de ce jeune homme qui devait avoir mon âge à l'époque, donc une quinzaine d'année, qui était allongé sur le sol dans un coin ténébreux, derrière un amas de cartons humides, qui était comme amorphe, sans vie et sans espoir. Son pantalon était troué de partout, il n'avait plus de haut, et malgré la fraîcheur des gouttes pluvieuses qui s'échouaient sur son torse, il ne tremblait pas de froid. Il avait dans les mains une bouteille d'alcool fort, plusieurs pilules médicamenteuses, et au niveau de son coude une seringue vide pendait mollement mais encore à moitié enfoncée. Je ne compte plus les fois où cette image s'est imposée violemment à mon esprit. Cette image qui m'a provoquée des crises de larmes, de colère, d'incompréhension. D'incompréhension parce que je me demandais comment il avait pu en arriver là, lui aussi, et comment les gens pouvaient passer devant lui complètement indifférents à son sort.
Bientôt profondément agacée par les plaintes incessantes des étudiants mécontents du contenu de leur assiette, j'enfonce promptement mes écouteurs de musique dans mes oreilles et tente de penser à autre chose afin de ne pas prendre mon plateau et d'aller manger seule dans ma chambre.

[cielle]

Matthew



Je constate avec fierté que ma petite plaisanterie fonctionne à merveille. Calypso adopte une position de combat qui manque de me faire mourir de rire, avant d'essayer tant bien que mal de rassembler sa dignité pour annoncer que c'est "un plaisir de me voir".
Bon, elle fait de l'ironie, mais comme d'habitude, je vais faire semblant que je ne comprends pas.
- Ah, ma petite Calypso, le plaisir est partagé ! Je savais que tu réjouirais de ma présence !
Ecoutant la suite de son discours, je secoue la tête :
- Vraiment désolé, ça ne va pas être possible. J'aime beaucoup trop tes réactions pour m'arrêter là.
Si je pouvais, je me repasserai en boucle sa "position de combat". Un pur délice.Loin de me dissuader de recommencer, elle m'encourage à le faire.
Oh, elle boude, que c'est mignon. Je ne peux pas m'empêcher de sourire. Je me baisse pour me mettre à sa hauteur, et commente, d'un ton dramatique :
- Oh, pauvre petite Calypso... Elle complexe d'être une humaine au milieu de surnaturels, quelle tristesse !
Je reprends ma voix normale pour terminer :
- Et, scoop, je sais que tu ne pourras pas me rendre la pareille. C'est injuste et c'est d'autant plus jouissif.
Je m'apprêtais à me lancer dans une longue complainte sur les avantages d'être un fantôme (apparaître brusquement en fait partie) lorsque ses yeux se plissent, et qu'elle semble... intriguée.
Et quand je lui tends le bouquet, elle est encore plus surprise.
Ah, ça aussi, c'est drôle. Je pense que je vais pouvoir écrire un livre. "Les têtes mémorables de Calypso." Chapitre un, position de combat, chapitre deux, la figure mon-dieu-est-ce-qu'il-m'a-vraiment-acheté-des-fleurs. Elle énonce les innombrables qualités de ma mise en scène, et je me disais presque que j'allais réussir à lui refiler ce foutu bouquet, mais elle soulève le seul problème : les fleurs fanées.
Oups.
Je pose un doigt sur sa bouche, comme je l'aurais fait avec une enfant.
- Chut, ne me remercie pas. Je sais que tu as du mal à exprimer ta gratitude, alors je t'épargne cette peine.
Je lui donne le bouquet, -réarrangeant légèrement les fleurs du côté pour qu'il ait l'air un peu neuf-, et fronce les sourcils.
Quoi ? Je viens de lui offrir un bouquet et elle n'est toujours pas contente ? Vraiment, je ne comprendrais jamais les femmes.
Hésitant entre la faire culpabiliser ou jouer à l'homme qui a oublié Noël, je me décide finalement pour la première option :
- Calypso, tu fais mal à mon petit coeur. Et moi qui espérais te faire plaisir !
Je pousse un soupir tragique, et continue :
- Enfin ! J'aurais dû me douter que tu étais une insensible, Madame Je-N'aime-Qu'une-Chose-Et-C'est-Le-Thé.
Elle me dévoile ensuite une incroyable quantité de détails sur Mrs Grimm, que j'écoute attentivement, un peu frustré :
- Une addiction aux films Bollywood ? Tu n'aurais pas pu me dire ça avant ? J'aurais pu lui proposer une soirée romantique avec ça, et elle m'aurait donné mon augmentation !
C'est vrai, ça ! A croire que Calypso voulait que je reste pauvre toute ma vie !
- Hélas non, rien de ça, mais j'ai découvert son prénom.
Je n'arrive pas à réprimer un haussement de sourcils, agrémenté d'un "Hé hé" énigmatique. J'imagine déjà un Chapitre trois : Tête de Calypso lorsqu'elle découvre que Matthew Bremmers est un homme parfait et plein de ressources !

[Amnesia-x]

Salut au petit peuple de la DHS ! ^^

Sharon : Idem ta fée pachier m'a bien fait rire, je peux te dire qu'on a parlé de vos post à tous avec Cassy et qu'on s'éclate bien avec toutes vos conneries ;p Taylor est quand même excellente ! ^^ Ton gif était parfait d'ailleurs ! et un jour il faudra quand même qu'on se fasse un duo entre mon champion et ta rouquine , trop envie !!!! ^^
CIELLEounette : t'en fais pas c'était pour déconner et tkt j'y crois c'est juste pour te chambrer j'ai hâte de revoir ta petite Rose, il faudra qu'on se refasse un duo avec l'un de mes persos bientôt si tu es partante évidemment ! ^^"
Minuscule Perca : t'en fais pas pour mes coms sur ton mur, tu n'es pas obligée d'y rep' ça m'arrive très souvent moi même de zapper alors pas d'inquiétude si tu ne le fais pas J'adore ta vision avec ton post de Rebekah de tous les persos de la salle ^^ et l'intervention de Kiara m'a bien inspiré dis donc ma belle il y a un gif avec ton perso où elle s'éclate bien, trop drôle ! ;p
Mon Caribou : Je ne trouve absolument pas de ressemblance de ton smiley idiot avec mon champion En tout cas prépare bien ton divin Lulu car quand mon p'tit gros viendra le voir, il aura pleiiiiiiiin de chose à lui raconter et pleiiiiiin de requêtes à lui soumettre ! ;p
Moy Moy : vite vite un post avec Irana !!! ^^ et alors je ss comme Sharon et attends avec impatience votre duo Blake/Summer, ça risque d'être bien drôle ! ;p (enfin si tu acceptes évidemment ! ^^")
Horange : Bon retour parmi nous !



Une fée ?! Wow c'est la première fois que j'en vois une, je savais pas que ça existait vraiment. Je la regarde ébahi et émerveillé mais alors j'aimerais pas apprendre sa langue parce que ça a l'air bien compliqué dis donc ! Mais en même temps c'est drôle. J'aimerais bien être une fée, ça a l'air trop cool quand même !
- OH tu es une fée ! C'est cool ça ! Est-ce que tu connais la fée clochette ? Et tes ailes elles sont où, tu peux me les montrer ? J'aimerais trop en avoir moi ! Comme ça si on me balance par la fenêtre, ben je pourrais voler !
Je lui parle avec excitation en postillonnant des petits bouts de pain que j'ai dans la bouche puis me mets à rire après ma dernière phrase.
Je lui offre ensuite mes haricots beurre car il faut bien s'entraider parfois surtout si les gens sont trop pauvres pour manger alors je peux bien lui donner ça ! Je compatis pour sa situation catastrophique et entame ma deuxième tranche de pain avec appétit.
Mais la fée, elle en veut pas de mes haricots. Elle doit se sentir gênée, c'est pour ça, je la comprends mais je ne récupère pas mon assiette car si elle change d'avis elle pourra toujours les manger. Peut-être que quand j'aurai le dos tourné, elle se jettera dessus comme les chiens sur un os ? Oh la pauvre, j'aimerais pas voir ça ! Mais d'un coup elle attrape tous mes paquets de biscuits et j'écarquille les yeux tout en lançant d'un ton indigné.
- EH ! Mais t'as pas le droit de faire ça ! C'est MES gâteaux ! Si t'a faim tu dois manger ce que les gens te donnent !
Je bougonne tout en croisant les bras sur mon ventre, très contrarié.
- Ça se fait pas de faire ça, c'est pas normal, je vais le dire à la dame de la cantine...
D'accord ses parents sont pauvres mais bon ça se fait pas de voler les biscuits des autres ! En plus je suis un enfant quand même ! Je n'ose pas les lui reprendre parce qu'après les gens vont me critiquer parce qu'ils auront pitié de sa situation mais en tout cas la prochaine fois que je vois une fille pauvre ben je cacherais direct mes biscuits ! Vraiment elle est sans gêne cette fée ! Peut-être que sa mamie c'est la fée carabosse et que c'est pour ça qu'elle vole les gens ? Peut-être que c'est elle qui vit dans la cabane dans la forêt et pas la méchante sorcière ? J'ai pas envie d'avoir des problèmes avec elle mais bon en tout cas une chose est sûre c'est que je vais le dire à Lucas ! Comme ça il va lui crier dessus et après elle apprendra qu'on ne doit jamais voler la nourriture des enfants !
Dans un élan rapide je décroise mes bras et récupère ma dernière tranche de pain afin qu'elle ne la prenne pas non plus. Je me méfie des fées.
Je mange mon pain en boudant quand je vois la fée voleuse se pencher sur moi, OH non elle va encore me voler un truc ! Mais non elle me dit qu'elle connaît un tour de magie avec les crèmes. Elle dit ça juste pour que je la trouve impressionnante et pour faire son intéressante ! Mais bon, je la regarde intrigué et ne peux m'empêcher de lancer d'un ton où transparaît de la curiosité.
- AH oui c'est vrai ça ? Tu sais faire des tours de magie ? Tu peux me montrer car je ne suis pas sûr de te croire sur paroles !
Je la regarde d'un air suspicieux pour la défier car je ne suis pas bête non plus, il faut qu'elle m'en donne la preuve !
Mais soudain je repense à ma crème au chocolat et me jette dessus pour la récupérer tout en criant.
- MAIS TU TOUCHES PAS A LA MIENNE !
OH vraiment je crois que j'aime pas trop les fées en fin de compte, ça fait trop de farces !
J'attrape ma petite cuillère en prévision d'avaler rapidement ma crème quand soudain un rugissement terrible résonne dans la pièce. Je sursaute et me lève d'un bond bousculant la table et faisant tomber ma chaise avec fracas sur le sol. Quand je vois l'animal qui a fait ça, je fais tomber mon pot en verre, la crème s'étalant sur le parquet et reste la bouche ouverte avant de m'exclamer haut et fort.
- Mais qu'est ce qui se passe ici ?
Il y a une bête féroce dans la salle et elle a sauté sur un type pour le manger tout cru. Je hurle à m'en époumoner.
- OH MAIS IL Y A UNE BETE QUI S'EST ECHAPPEE DU ZOO ! ELLE VA BOUFFER L'AUTRE TYPE, C'EST HORRIBLE ! VITE IL FAUT FAIRE QUELQUE CHOSE !
Je regarde la scène, horrifié, mais ne bouge pas d'un pouce parce que moi je suis un enfant alors je ne peux pas l'aider ! Mais je vois soudain que la fille de mon dortoir s'occupe d'elle et la bête se calme. Wow elle est vraiment trop forte cette fille ! Elle a même pas peur et en plus la bête lui obéit, en même temps c'est normal c'est l'amoureuse de mon pote Lucas. J'applaudis comme si je venais d'assister à un spectacle, tout sourire. Quand même elle est géniale cette école, il se passe plein de choses ici ! Quand je vais raconter ça à Mickael et Alan, ils vont pas en revenir !
Une fois que tout est réglé et qu'il n'y a plus rien d'intéressant à voir je me rassois sur ma chaise en marchant et glissant légèrement sur la crème dégueu' sur le sol. Il faudra que les dames de la cantine fassent le ménage mais c'est pas de ma faute si j'ai sali le sol, c'est à cause de la bête qui est entrée ici ! Et puis en même temps c'est leur travail de faire ça, c'est pas moi qui leur ai dit de faire la dame de ménage !
Je regarde la fée voleuse et lui dit en prenant un air fier et en redressant le ventre.
- Moi je la connais cette fille, elle dort avec moi dans mon dortoir. On est potes tous les deux. Elle est très courageuse et n'a peur de rien , même pas de la fée carabosse ! Et en plus je connais même son amoureux, c'est un super pote à moi !
Alors là je crois que maintenant elle va arrêter de me voler des trucs sinon gare à elle !

[Sharon-Avalon]

Hello !
Horange, ça fait plaisir de te revoir ! Et t'inquiète, y a pas de problèmes, Kat c'est déjà ça

Ame : Contente que ce jeu de lots vous ait plu, alors Ahah merci, c'est vrai que c'est un sacré phénomène cette fille xD Mouiiiii j'ai vu sa tête, j'ai vu le toast j'ai fait YEP, C'EST TOI QUE JE VEUX. Oh ça oui !

Calypso



Et voilà, maintenant il se paye ma tête pour avoir réagi comme je l'ai fait, c'est-à-dire de manière parfaitement rationnelle pour une humaine sans défense s'étant retrouvée en plein coeur d'une bataille de surnaturels. Comme à mon habitude, je me contente de soupirer, puisque je ne peux rien faire de plus, et de promettre mentalement de me venger dans un futur proche.
- Hé ! C'est pas si facile au ça, je te signale. Surtout avec des zigotos qui se croient tout permis dans ton genre. T'imagines, si les élèves faisaient pareil ? Si le remplaçant de Grimm est du genre gentil nounours, ils vont se lâcher. Et moi, je vais me mettre à raser les murs pour me faire vraiment, vraiment petite.
C'est déjà un miracle que je me sois pas trop faite embêter jusque là, mise à part les deux trois coureurs de jupons qui ont essayé de me draguer en cours ou en m'attendant à la sortie de classe. Ils n'osaient pas aller très loin parce que j'étais sous la protection de ma tante, mais maintenant qu'elle n'est plus là, ça va être ma fête.
Puis ce grand gamin de Bremmers ose poser son index sur mes lèvres pour me faire taire. Comme si j'étais une gosse. Il me parait donc de bonne guerre de réagir comme telle, en mordant son doigt avec force.
Il insiste ensuite en me tendant le bouquet, non sans avoir au passage arrangé les fleurs de façon à le rendre plus attrayant. Je secoue la tête.
- Tu sais, si on était pas en plein hiver, je t'aurai bien accusé d'avoir cueilli ces fleurs toi-même dans le jardin du motel d'à côté. Mais comme c'est encore moins probable que tes bobards, je vais plutôt partir sur ma théorie selon laquelle tu les a offert à une fille qui t'as rembarré. J'imagine que ça doit t'arriver assez souvent. Pas de sortir avec une fille, de te faire rembarrer. Et du coup, c'est à moi que tu me les refiles. Alors, je chauffe ? je demande avec un grand sourire tout excité.
Le hic, c'est l'identité de la fille en question. Parce que je ne vois vraiment pas avec qui il pourrait avoir un rencard, mais si ça se trouve il a une toute une vie amoureuse secrète dont je n'ai pas la moindre idée. Rien ne me dit qu'il ne sort pas avec une de mes collègues, Annabeth par exemple.
Je lui donne un petit coup de poing dans l'épaule.
- Alleeeeeez, raconte ! Qui est l'heureuse élue à qui il était destiné ? Je la connais ? dis-je en trépignant sur place à l'idée de le découvrir. Je fronce les sourcils avant d'ajouter : Et je ne suis pas insensible, d'abord. La preuve, je m'intéresse à ta vie amoureuse. Pas autant qu'au thé, d'accord, mais ça c'est un record encore inégalé.
Lorsque je tente ensuite de deviner quelle est la vérité qu'il semble si triomphant de finalement connaître, son expression de pure frustration me fait comprendre que je suis bien loin du compte. Surtout avec cette histoire de films indiens, apparemment. Je pouffe d'ailleurs de rire à l'entente de son reproche bidon.
- Et pourquoi pas lui faire une danse du ventre, tant que t'y es ? je propose à mon tour avec un large sourire goguenard et en remuant les sourcils.
C'est à cet instant que mon cerveau bug sur ses paroles. Il a dit "romantique". Mes neurones se remettent à fonctionner correctement, et je fais immédiatement le lien avec le bouquet et l'augmentation qu'il a toujours désiré. Ma mâchoire manque de s'écraser au sol.
- Woh woh woh WOH, minute, papillon. Le bouquet, il était pas pour la directrice, par hasard ? J'affiche une moue dégoûtée. Tu dragues ma tante et après tu essaie de me refiler son cadeau d'adieu ? Alors ça, Bremmers, c'est vraiment très bas, je déclare en me retenant de partir dans un fou rire.
Après quoi il m'annonce avoir appris... Roulement de tambour...
Son prénom.
In-croy-able.
- NON. Arrête. Sa couleur préférée, le montant de son compte en banque, son numéro d'assurance, pourquoi pas, mais pas son prénom, quand même ?
Mes traits prennent une expression faussement épatée.
- Matthew Bremmers, vous avez réalisé l'irréalisable. Vous avez sauvé la nation. Vous recevrez votre médaille du mérite sous peu, dis-je sur un ton secoué par l'émotion, main sur le coeur, avant d'enchaîner sans transition : Et alors, Constance te l'a filée, ton augmentation ?

[Sharon-Avalon]

Ame : Barney. M'a. Tuée.

Taylor



Con comme ses pieds, le gosse. C'est la conclusion à laquelle j'arrive après qu'il m'ait répondu, parce qu'il a clairement pas capté que j'étais une adepte du second degré. Ça aussi, c'est un langage qu'il comprend pas. Donc le voilà en train de penser que je suis une fée.
Bibi. Une fée.
Genre, robe colorée, cheveux brillants, yeux immenses, pouvoirs magiques et tout le toutim. Aux dernières nouvelles, je suis plutôt crinière terne indomptable, yeux cernés et filet d'eau qui décolle pour seule capacité, mais bon. Bien sûr, je suis une fée, pourquoi pas.
- La fée clochette ? Tu veux dire de Clo', ma BFF ? Attend, je la connais depuis qu'elle est sortie de l'oeuf de sa mère.
Britney Spears, je me retiens de justesse d'ajouter, parce que le mensonge serait un peu trop gros pour le coup.
Puis il me demande où sont mes ailes. Je suis tentée de lui montrer mes oreilles, mais j'espère pour lui qu'il est quand même pas AUSSI bête. A la place, je lui fais signe que c'est un secret en plaçant mon index sur mes lèvres.
- Dans mon dos, mais chhhuuut. Je peux pas te les montrer ici, y a trop de monde et elles sont un peu timides. Elles ont la phobie de la foule, tu comprends, faut pas les brusquer, je dis sur le ton de la confession en caressant un point au pif dans mon dos comme pour les réconforter. Je suis même pas sûre d'être capable de les déployer sur commande, en fait ; mais je préfère largement la version que je lui chante.
- Nous les fées, je commence en manquant d'éclater de rire parce que j'aurai jamais penser prononcer ces mots ensemble de ma vie, quand on nous jette par le fenêtre, on retombe toujours sur nos pieds. Comme les chats. T'as déjà lancé un chat par la fenêtre, Boubou ? Eh bah c'est tout pareil.
J'espère vraiment qu'il sera pas tenté de tester les bobards que je lui sors, parce que sinon, je suis dans la mouise jusqu'au nez - j'aurai bien dit jusqu'au cou, mais ce serait un euphémisme. Mais franchement, à part ce détail et le fait que je me reçois une pluie de projectiles en pleine face chaque fois qu'il postillonne, je prends mon pied dans cette conversation.
- Et toi, t'es quoi, dis ?
Je parierai sur un nain. Je vois pas d'autre explication sur sa présence ici.
Quand je lui pique ses biscuits et que je commence à les manger, le gamin perd direct la boule. Je réfléchis à la meilleure réaction à adopter, puis je me décide à continuer sur le mode mythomane sans scrupules en tentant le tout pour le tout :
- Oh mon dieu, je suis désolée, ils.. Ils étaient empoisonnés, je l'ai senti, et je voulais pas que tu meures parce qu'on vient à peine de se rencontrer... Moi, j'y suis immunisée, comme toutes les fées, donc je pensais te rendre service. Et je voulais pas te le dire pour pas t'effrayer, mais si tu me crois pas et que tu veux les récupérer, tiens, je comprends. Encore désolée.
Et pour achever mon coup de bluff en beauté, je sors le biscuit dégueulasse que je suis en train de machouiller et le lui tend avec une moue mi-désolée mi-inquiète. Sinon, mon oscar, il arrive par la poste ou comment ça se passe ?
Mais je vois bien que même mon histoire de tour de magie pour bouffer son dessert ne l'a pas entièrement convaincu. Bon, c'est peut-être un public un peu plus difficile que prévu. C'est là que la panthère de Rebekah déboule et se jette sur un mec pour lui lacérer la veste. Je pige pas grand chose à ce qui se passe, mais je profite que la vampire soit en train de calmer le jeu pour enchaîner craque sur craque après qu'il ait fait son coq.
- Oh, moi aussi, je la connais ! Elle s'appelle Rebekah, c'est une amie à moi comme la Fée Clochette sauf que elle, c'est une vampire. Même qu'avant, elle domptait des lions et des tigres dans un cirque, mais après elle a volé la panthère des neiges de la compagnie pour elle parce qu'elle l'aimait beaucoup et elle s'est faite virer. Puis elle est venue ici.
Voilà. 50% de vérité, 50% de pipeau.
Par contre, je vois pas de quoi il me parle avec son délire de fée carabosse, mais c'est pas le pire. Le pire, c'est l'histoire de l'amoureux de Rebekah, qui peut désigner que Lucas. Qu'il qualifie de "super pote".
Alors ça, ça m'étonnerait beaucoup. Déjà que le démon est pas du genre à faire ami-ami avec les gens, alors avec LUI. Je donnerai cher pour voir ça, mais je pense pas que ça se produise un jour. Soit Lucas lui a servi autant de mensonges que moi, soit le petit à un plus gros pète ai casque que je le pensais.
- En seulement quelques jours, t'es devenu "super pote" avec ce garçon et tu t'es liée d'amitié avec sa courageuse amoureuse ex-dompteuse de félins ? T'es trop fort !
Non mais sans charre. Et il en train de me parler à moi, la paria du bahut. Ce gamin est sur le point de devenir une légende.

[cielle]

Amne : Ah oui t'inquiète je m'en doutais J'ai passé la soirée avec l'un de mes meilleurs amis hier je peux te dire que je suis habituée à me faire chambrer Mais bon ça me fait rire perso Et t'inquiète pas pour Rose, je la ramène bientôt ! (le temps que je trouve un peu d'inspi xD) et pas de soucis pour un petit rp avec l'un de tes persos ! Ce serait avec plaisir

Matthew

Et voilà. Elle va se lancer dans la complainte de la pauvre petite humaine sans défenses. "Tu es méchant avec moi, tout le monde se croit tout permis et blablabla". Je lève les yeux au ciel, légèrement amusé.
- Pauvre petite Calypso ! Mais rassure toi, puisque je suis un homme merveilleux, je vais te protéger.
Je lui souris, et ajoute :
- Enfin peut être.
J'étais presque en train de me dire que je devrais être plus gentil avec elle -cette jeune enfant, elle a besoin d'un modèle- lorsqu'elle me mord le doigt. Toute compassion est aussitôt abandonnée.
- Aie ! je m'exclame, même si je n'ai pas vraiment eu mal. T'es sûre que t'es pas un peu loup garou sur les bords ?
Non, parce que c'est assez sauvage, ce que tu viens de faire, là.
Je me retrouve à pousser un énième soupir, scandalisé. Moi ? Cueillir des fleurs dans le jardin d'un motel ? C'est tellement peu mon genre que ça en devient insultant. Et insinuer que je me prends des râteaux, c'est encore pire !
- Sachez, Madame, que j'ai toujours été très respectueux avec les femmes et que j'achète mes fleurs chez le fleuriste,
comme toute personne civilisée.
Du moins, presque toujours. Celles ci, je les ai piquées alors qu'il avait le dos tourné. La célérité a ses avantages.
- Et puis, figure toi qu'avant, j'avais beaucoup de succès avec les filles. Mais bon. Il faut croire qu'être mort ET prof ça rebute.
Je songe un instant à ces années bénies passées en Australie. Sea sex and sun. Le bonheur. Aujourd'hui, c'est plutôt work, loneliness and snow. Parfois, je me demande comment j'ai fait pour en arriver là. Apparemment, je suis devenu adulte. Quelle horreur.
- Donc non, ces fleurs sont pour toi, et exclusivement pour toi. Vas y, saute moi au cou, je t'en donne l'autorisation.
J'écarte les bras pour pousser la plaisanterie jusqu'au bout, tout en sachant pertinemment qu'elle ne croira pas à mon mensonge. Malheureusement, elle est assez futée pour se rendre compte qu'elle n'est pas la première à recevoir ce bouquet.
Elle s'inquiète même de connaître l'identité de l'heureuse élue. Son excitation me fait sourire, et je ne peux m'empêcher de lui jeter un regard suggestif lorsqu'elle déclare s'intéresser à ma vie amoureuse.
- Voyez vous ça, tu n'es pas insensible à ma vie amoureuse ? Serait ce une déclaration ?
Evidemment que ce n'en est pas une, mais je ne peux pas résister à l'envie de retourner la conversation.
- La danse du ventre ? En voilà une bonne idée ! Je la mettrai en place dès que j'irais rendre visite à ta tante...
Elle ouvre la bouche et ça y'est, elle a enfin trouvé ! Je suis d'abord tenté de nier en bloc, mais je finis par acquiescer, un sourire résigné collé aux lèvres.
- Hé oui. Ta tante a toujours eu beaucoup d'effet sur moi.
Surtout son porte monnaie.
Je manque d'éclater de rire en écoutant ses félicitations, et je me prends au jeu, en esquissant une sorte de salut militaire. Evidemment, il fallait qu'elle gâche tout, en dévoilant elle même le prénom.
A l'entente de "Constance", j'affiche une moue déçue.
- Oh, Calypso, je me suis donné tellement de mal, tu aurais pu me laisser le dire le premier, quand même ! Et sinon, non,
elle ne m'a pas donné d'augmentation, je ne comprends vraiment pas pourquoi, d'ailleurs. A la place, j'ai eu le droit à une sorte de mission étrange parce qu'elle pense que la nouvelle ne sera pas cool. On doit protéger l'école, ou quelque chose comme ça.

[Cassy33]

Coucou tout le monde!
Bon j'ai pas de rp à faire, mais je peux pas m'empêcher de faire un petit tour ici quand même surtout vu ce qu'il se passe entre Taylor et Barney, c'est juste à mourir de rire Je rigole toute seule devant mon écran en lisant ce rp, Bouffie qui prend vraiment Taylor pour une fée, et elle qui en profite pour raconter bobards sur bobards xD Je suis vraiment fan de ce duo

Sharon: J'avais jamais entendu cette réplique avant mais je crois que je m'en souviendrais longtemps Ah mais c'est sûrement le début d'une nouvelle amitié en plus, peut-être que Barney va devenir le premier ami de Taylor, qui sait
Oui, mais à vrai dire jusqu'à maintenant j'ai jamais osé me renseigner, de peur de tomber sur des sites flippants du genre "voilà comment réveiller un démon" ou ce genre de trucs auxquels je crois et qui me font peur depuis que j'ai vu les Paranormal Activity Du coup, je trouve ça super que tu veuilles rajouter des infos sur les espèces, les dons et la descendance, ce sera forcément intéressant et c'est très probable que ça m'aide à refaire la fiche de Lucas en plus J'ai hâte de lire tout ça et c'est gentil de me l'avoir dit
J'espère qu'elle acceptera Ah et sinon j'espère que ton problème de tablette s'est arrangé!

Ame: Ah celui-ci lui convient mieux, c'est ça que tu voulais me dire? Franchement c'est pas très flatteur, mais c'est sûr qu'il commence à se faire vieux le pauvre En plus il ne sait toujours pas se contrôler à son âge, c'est quand même loin d'être un champion!
Ahlala je crois que Lucas ne pourra jamais être préparé à ça J'espère que d'ici là des ailes lui seront poussées, au petit Bouffie, parce qu'il risque bien d'être envoyé à travers la fenêtre...

[Horange]

Bonjour tout le monde !
Quelqu'un veut rp avec Kat ?

Katarina
17 ans | Américano-russe | Démone | Dessinatrice et musicienne | Âme solitaire



Après avoir fini de manger, je retourne dans ma chambre et me revêts de mon manteau afin de sortir à nouveau. S'il y a bien une chose que je déteste particulièrement, c'est bien celle de rester enfermée. Je ressens toujours le besoin de sortir, de remplir mes poumons de l'air extérieur et ce peu importe le climat. D'autant plus que j'estime avoir été suffisamment enfermée en dix-sept ans d'existence.
A peine sortie, le froid me saisit à la gorge et traverse sans trop de mal les couches de tissu qui m'enveloppent pour me mordre la peau et me laisser son emprunte glaciale. Néanmoins, la température pourtant cruciale ne me dérange pas outre mesure pour la simple et bonne raison que j'ai été acclimatée à ce climat en Russie depuis petite. Par conséquent, je peux avoir la vantardise de clamer que je suis immunisée contre le froid si l'envie me prend, même s'il faut avouer que ce n'est jamais très agréable. Je peux d'ailleurs entendre certains étudiants se moucher, crachoter et tousser autour de moi. Je les entends également respirer mal, tels de véritables soufflets de forge. Visiblement, l'Islande ne semble pas être une partie de plaisir pour tout le monde.
Pour ma part, je n'ai rien à redire sur ce pays européen que je trouve magnifique. Entre fjords et glaciers, étendues sauvages et mer glacée où évoluent des baleines à bosse, je n'aurais jamais pensé voir ça de mes propres yeux un jour. C'est pourquoi j'avais une envie d'excursion après le repas afin d'en voir davantage.
Je me dirige donc tout naturellement vers la forêt, m'éloignant du chalet sans pour autant envisager de le perdre de vue. Mes pas s'enfoncent dans l'épaisse couche de neige et soudain je comprends que voyager m'est le seul moyen de ressentir le sol vibrer sous mes pieds, la seule façon de voir les poils s'hérisser sur ma peau. Le voyage me transforme en une bête affamée de découvertes, assoiffée de rencontres. Petite, déjà, je me demandais d'où me venait cette féroce envie de voyager. Je n'avais même pas encore quitté le nid familial que j'étais déjà intimement persuadée que le voyage était fait pour moi, comme si c'était une évidence. Moi qui pourtant de nature aimais le côté rassurant que m'offrait mon entourage, moi qui m'abandonnais facilement à la sécurité que me procuraient mes petites habitudes. Moi bien ancrée dans ce quotidien un peu moelleux mais tout confort, j'aurais été néanmoins prête à tout lâcher, à quitter petits et grands le cœur serré, à abandonner à n'importe quel instant tout ce que j'avais tant aimé, et ce, juste pour un inconnu : le monde. Mais quel est donc ce sentiment qui m'a toujours électrisée à ce point ? Je vois qu'une seule chose : l'envie de liberté. L'envie d'être une nomade. Il y a le dépaysement, il y a les paysages, il y a les rencontres, il y a le goût de l'inconnu, mais il y a surtout le sentiment d'être libre. S'affranchir de toutes obligations, aller au gré du vent ou plutôt au gré du panneau, ne pas être chez soi et finalement être chez soi partout puisque chez soi c'est là où l'on a décidé de se trouver. Voilà ce que j'appelle liberté et que j'aime tant.
Tout à coup, une idée me traverse l'esprit et je m'arrête. Je balaie les alentours du regard avant de soudainement déboutonner mon manteau. Mon cœur bat plus vite, l'anxiété grimpe ; tous les symptômes de ma fébrilité sont apparents.
Je m'en débarrasse alors et retire également mon gros pull en laine, me retrouvant plus qu'avec un débardeur blanc. Dès lors, le froid me pénètre vraiment la peau et mon corps est parcouru de tremblements. Mais j'essaie de ne pas y penser, et commence à faire rouler plusieurs fois mes épaules et jouer mes muscles, tout en respirant lentement et profondément. Une énergie peu familière circule dans mes veines. Inscrite aux abonnés absents depuis un moment, elle accélère mon pouls et met à mal mon absence d'émotions. Mais l'excitation qui afflue peu à peu n'est rien comparée à celle que je ressens lorsque je déploie mes amples appendices ailés, d'une large envergure, frôlant mes épaules, et sortant par les deux grandes fentes de mon débardeur conçu exprès pour ça par Amanda. Un sourire gagne mes lèvres lorsque je remarque qu'elles ont encore pris en ampleur. Elles doivent sûrement mesurer trois mètres maintenant. Je les étire encore davantage et tourne la tête pour les admirer. Elles sont toujours d'un noir plus ténébreux que jamais, aussi sombres que l'âme de Méphistophélès en personne. Elles sont ma fierté. Je peux sentir mes muscles bouger quand je les bats un peu pour les dégourdir. En effleurant les plumes de mes ailes, je suis ravie de découvrir qu'elles sont toujours aussi soyeuses.
J'agite alors frénétiquement mes ailes et me mets sur la pointe des pieds avant de bientôt les décoller du sol. Mes ailes me soulèvent avec la force de deux cent chiourmes et je peux alors me mouvoir dans les airs, à l'abri des regards des humains. Jamais je ne me suis sentie aussi libre que maintenant ! Je me laisse alors me transporter dans les airs et surpasse bientôt la hauteur des arbres. J'effectue des mouvements avec une aisance que je ne pensais pas posséder et la vue qui s'offre à moi est à couper le souffle. Entre le chalet de la DHS, la forêt, les cascades, les glaciers, les lacs et les fjords, certains multiples attraits de l'Islande se découvrent juste là, sous mes yeux, ce qui diffuse aussitôt une bouffée d’adrénaline dans mes veines. Le froid qui avait élu domicile dans mon corps tout à l'heure semble s'être complètement volatilisé pour avoir laissé place à la chaleur que propage mes deux ailes. Ce que j'aurais aimé voir New-York de si haut ! Voir cette ville déployée sous mes yeux, telle une vaste étendue de terre, clignotante dans l'obscurité de la nuit telle une boule phosphorescente. Les gens comme des fourmis marchant en cohue, parmi les buildings et le taxis jaunes. Et toute l'assemblée formant une parfaite symphonie de sonorité.
Je redescends à la hauteur des arbres sans pour autant cesser de voler. J'ai la sensation de courir après le temps, de le défier, lui dont j'oublie petit à petit l'existence au fur et à mesure. Il me semble perdre mes repères. L'espace, le temps, la vie moderne, tout s'échappe des nimbes de mon esprit pour s'envoler dans le lointain tels des feuilles mornes aux couleurs chatoyantes. 

[Moyreen]

Amne: Tu m'as tué avec ton Gif c'est trop mignon de ta part merci beaucoup !!

Cassy: Merci ! Oui je les ai mérité mais je suis de retour maintenant Ah oui et Blake est tout à toi du coup

Sharon: Moi aussi ça me fait plaisir Et merci ^^ (ps: si si crois moi on a été des anges, comment ça mon nez s'allonge non )

Percabeth: Merci

Cielle: On l'a fait Crois moi j'en voyais pas le bout de cette année, bien contente qu'on est toutes les deux réussi

Blake



C'est d'une humeur de chien que je pris la direction du réfectoire, cinq jours consécutifs que mes rêves sont envahis. Quand ce n'est pas ma génitrice c'est Érin -qui n'a pas besoin de dormir- qui vient me faire part de ses problèmes à gérer sa petite sœur. Bien que je doive reconnaître aimer être informer de ce qui lui arrive, cela me donne des raisons supplémentaires de vouloir la mort d'un certain vampire un peu trop intéressé par deux personnes auxquelles je tiens énormément. En parlant de ça depuis l'incident dans la bibliothèque après avoir discuté avec Rose j'y suis retourné dans l'espoir de croiser Irana pour avoir enfin l'occasion de lui parler, et pour être honnête, de la prendre dans mes bras. Moustique est tout ce qui me reste de ma vie d'avant et s'accrocher au passé ne résout certes rien mais certaines blessures sont plus profondes que d'autres. Le temps seul n'est pas à même de les panser.
Bref assez de mélodrame pour un début de soirée, je veux juste pouvoir me poser tranquillement et boire du café, des litres de café. En entrant dans la salle je repère une table libre à l'écart et ça m'arrange. J’aperçois brièvement la tête blonde de mon ancien coloc' avec qui je n'ai toujours pas eu le temps d'avoir une discussion qui semble parler avec - O joie - mon vampire préféré, mais aucune Irana en vue, c'est bien ma veine.

[Cassy33]

Coucou tout le monde!

Moy: Je vois ça et ça me fait super plaisir Ah parfait En plus vu comme il a l'air de bonne humeur, j'imagine qu'il va être ravi d'avoir un peu de compagnie à sa table Après tout, ça lui permettra de ne plus ressasser le passé
Du coup, je te préviens juste que je ferai le rp de Summer demain aprèm, merci d'avoir accepté en tout cas

[Cassy33]

Salut tout le monde!

Moy: Désolée pour le retard, finalement j'ai pas eu le temps de faire le rp de Summer hier En plus, ça a été bien plus long à écrire que prévu, comme Summer est terrorisée par la panthère de Rebekah qui a failli bouffer Ryan Mais t'inquiètes pas, mes prochains rps seront bien moins longs

Summer

Toujours sur les nerfs après la remarque déplacée de la cantinière, je laisse mes mains se charger de triturer l'emballage de mon sandwich afin d'éviter que mes ongles ne se retrouvent plantés dans ma paume sous le coup de la colère, et essaie de m'occuper l'esprit en observant la table occupée par Bouffie et la brune qui dort sur le matelas juste au-dessus du mien avec qui je n'ai pas encore eu l'occasion de discuter.
Quand je les ai aperçus, il y a à peine quelques secondes de cela, j'ai d'abord été soulagée que Barney soit déjà installé en compagnie d'une camarade, mais finalement - et alors même que j'espérais ne pas avoir à le supporter durant mon déjeuner -, je ne peux pas m'empêcher de me sentir abandonnée. Quelque part, je lui en veux de partager son repas avec cette fille alors qu'il est censé être mon espion personnel. Il me court après à longueur de journées mais quand vient l'heure de manger, il n'essaie même pas de me chercher et se contrefiche de savoir si je suis assise à une table isolée, comme les paumées dont je me moquais à Sunnyvale ? Ce gamin est décidément inutile. En plus de ne pas effectuer sa mission pour laquelle il avait pourtant manifesté énormément d'enthousiasme, il ne me permet même pas de simuler mon intégration dans cette école de cinglés.
Alors que je continue ainsi à grommeler intérieurement à propos de Bouffie et de ma nouvelle vie à laquelle je ne m'adapte absolument pas, j'entends soudain un rugissement épouvantable, à seulement quelques mètres de ma chaise. À la fois choquée, stupéfaite et horrifiée à l'idée qu'un animal sauvage ait pu s'introduire dans la cafétéria, je sens mon sang se glacer dans mes veines alors que mes yeux se rivent automatiquement sur l'endroit d'où semblait provenir le grognement. Et quand mon regard finit par se poser sur une partie de la créature ayant produit cet abominable grondement, j'ai l'impression que mon cœur va cesser de battre. Peut-être qu'il l'a fait pour de vrai, d'ailleurs. Peut-être que je suis morte d'une crise cardiaque à cet instant précis et que j'ai rejoint le clan des stupides fantômes que j'essaie d'éviter depuis l'épisode de la bibliothèque. Toutefois, ce n'est pas du tout ce qui m'inquiète sur le moment. Ce qui me terrifie, me rend hystérique et me pétrifie d'effroi, c'est le fait qu'une panthère soit dans notre cafétéria. Et encore, si ce n'était que ça. Si elle se contentait de vider sa gamelle à côté de la blonde à qui elle semble appartenir, ça pourrait encore passer. Enfin, je serais quand même terrorisée à l'idée qu'elle me trouve soudain plus appétissante que sa portion de croquettes, mais ce serait définitivement moins angoissant que ce qui est en train de se produire. Parce qu'au lieu de déjeuner tranquillement dans un coin de la pièce, ce monstre est en train de dévorer un mec - dans un sens, ça revient au même mais quand on y assiste pour de vrai, ça n'a rien de semblable, croyez-moi. En plus, comme pour couronner le tout, peu de gens semblent aussi choqués que moi. Au lieu d'hurler, de s'enfuir ventre à terre ou d'aller chercher de l'aide, la plupart de mes camarades se contentent d'observer la scène d'un œil amusé et les plus téméraires, qui sont d'ailleurs très nombreux, n'hésitent pas à se rapprocher, comme s'il s'agissait d'un spectacle alléchant - ou comme s'ils voulaient servir de dessert à la panthère, au choix. Dans tous les cas, ces crétins agissent exactement comme les élèves de Sunnyvale, mais à une différence près : lorsque mes anciens camarades avaient ce genre de réaction, c'était pour assister à une baston, pas à un massacre en direct.
Toujours figée par l'effroi qui consomme une à une mes cellules grises, je finis par percevoir de moins en moins bien les exclamations et les cris qui s'élèvent autour de moi. En fait, j'ai comme l'impression de m'éloigner de ce cauchemar qui me paraît complètement surréaliste, et même si mes yeux sont toujours rivés sur la bête, à cause de mon absence et des élèves agglutinés en plein dans mon champ-de-vision, je ne vois désormais plus rien, ce qui me semble bien plus rassurant que de savoir le nombre de membres qu'il reste encore à ce pauvre garçon avant qu'il ne soit englouti en entier par le fauve.
La seule chose que je désire en ce moment-même, c'est de ne pas assister à ce carnage. Je voudrais être n'importe où sauf assise sur cette maudite chaise, en face d'une panthère vorace et dangereuse qui va sûrement faire la Une du prochain numéro du journal du coin après avoir déchiqueté une bonne dizaines d'élèves - dont je ferais peut-être partie. Avant, mes seuls soucis se limitaient à ne pas laisser Stacy et Ruby prendre ma place de reine du lycée, mais désormais, je crains à la fois d'être tuée et de sombrer dans la folie. D'ailleurs, si ça se trouve, je suis déjà cinglée et au lieu de m'avoir inscrite dans un établissement pour surnaturels, Rosiana a sûrement dû m'envoyer à l'asile. Oui, ça me semble décidément bien plus réaliste que toute cette histoire abracadabrante d'anges et de super-pouvoirs.
Alors que je suis en train de m'en convaincre, mon subconscient, encore désireux de jouer un peu avec mes nerfs, me fait revenir à la réalité au moment-même où le mec que je croyais à demi démembré se relève, on ne peut plus vivant et en un seul morceau. Au début, ne pouvant pas en croire mes yeux, je me dis que mon cerveau est probablement en train de protéger mon semblant de santé mentale en créant une hallucination destinée à me rassurer, mais lorsque je me rends compte que je ne suis pas en train de rêver et que tous les élèves retournent à leur place, visiblement déçus de ne pas avoir assisté à un bain de sang, je sens la tension s'échapper peu à peu de mon corps et, à l'instant précis où le fauve disparaît à l'extérieur de la cafétéria, je pars d'un éclat de rire nerveux que je ne parviens même pas à contrôler. Heureusement pour moi - même si, de toute manière, ma réputation est tellement inexistante dans cette école qu'elle ne peut certainement pas être ternie -, personne ne semble vraiment m'entendre, bien trop focalisés à alimenter leurs discussions à propos de leur camarade ayant frôlé la mort pour prêter attention à la petite nouvelle qui ricane dans son coin.
Complètement invisible aux yeux des autres élèves, je suis bien tentée d'éclater en sanglots, histoire de faire évacuer tout mon stress et d'attirer un peu leur attention, mais soudain, alors que mes yeux fixent toujours l'endroit où la panthère se trouvait il y a à peine quelques minutes, je perçois du coin de l’œil un visage vaguement familier. En reconnaissant ses traits parfaits, mon rythme cardiaque s'accélère aussitôt, et une partie de mes craintes s'envole en même temps que mon envie de craquer. Mes nerfs ne doivent surtout pas lâcher devant ce beau-gosse, car ça m'étonnerait franchement qu'un démon apprécie les pleurnichardes qui manquent de tomber dans les pommes à la simple vue d'une bête sauvage. De plus, même si je suis toujours déterminée à quitter cette école au plus vite, il faut à tout prix qu'en attendant de pouvoir convaincre Rosiana de me faire revenir à Sunnyvale, je m'entoure d'alliés puissants, au cas où le chalet serait attaqué par les goules auxquelles Shawn avait fait allusion à la bibliothèque, ou si jamais la panthère décidait de réapparaître tous les midis et d'essayer chaque fois de croquer un élève au passage. Ainsi, même si je suis toujours sous le choc de la scène à laquelle je viens d'assister et même si une petite voix me crie de m'enfuir illico presto de cet asile de fous, je me lève brutalement de ma chaise sans quitter ma cible des yeux et, après avoir saisi mon plateau à deux mains malgré le fait que toute cette histoire m'ait définitivement coupé l'appétit, je me dirige rapidement vers la table qu'occupe désormais Blake. J'ai l'impression d'avoir les jambes en coton et mes mains tremblotent encore un peu, mais la discussion que je souhaite entamer avec mon camarade risque de vite me changer les idées afin de m'aider à me remettre d'aplomb. De toute façon, ce sera toujours mieux que de m'enfermer dans mon dortoir en imaginant un plan d'évasion complètement irréalisable.
Bien décidée à cesser de traîner uniquement avec Barney qui ne me serait d'aucune utilité en cas de danger, je me plante pile en face du grand brun et dépose mon plateau sur la table, un sourire avenant aux lèvres qui tente d'effacer la peur qui étirait encore mes traits quelques minutes auparavant.

- Euh... salut ! je commence en désignant la chaise à côté de laquelle je me tiens. Ça te dérange si je m'assois là ? Il y a bien d'autres places libres ailleurs mais, étant donné que j'ai remarqué que tu étais dans ma classe, je me suis dit qu'on pourrait peut-être faire connaissance au lieu de déjeuner chacun dans son coin. Enfin, si ça te dit, bien sûr.

J'espère avoir joué le rôle de la nouvelle bienveillante et amicale à la perfection, et j'espère surtout qu'aucune trace d'anxiété ne s'est fait ressentir dans ma voix. Maintenant, il ne reste plus qu'à prier pour qu'il ne m'envoie pas promener...

[Moyreen]

Coucou

Cassy: Pas de problème ne t'inquiète pas ^^ Je vais commencer à écrire le mien je le posterai surement ce soir ou demain tout dépend de mon inspiration Long, naaaan pas du tout je ne vois pas de quoi tu parles Ca me dérange pas au contraire c'est plaisant à lire

[Moyreen]

Coucou, je m'excuse du retard j'ai eu plus de mal que prévu à trouver l'inspiration

Blake



Eh bla bla bla ... Ainsi continua la petite voix dans mon esprit, tous les mots que je percevais étaient immédiatement transformée en onomatopée . J'étais fatigué de l'écouter déblatérer contre des inepties. Elle ne voyait plus ce que je voyais mais elle pouvait toujours me parler, pour une raison que j'ignore encore.
Quelqu'un finit par me sortir de ma torpeur. Une blonde dont le visage me dit vaguement quelque chose vient me demander la permission de s'asseoir à côté de moi. J'avais envie de lui dire que je cherchais un peu -beaucoup- de tranquillité mais je pouvais ressentir sa peur. L'ancien moi l'aurait renvoyé ailleurs mais bon j'ai promis à des personnes de faire des efforts de sociabilisation et puis je veux prouver à Érin qu'elle se trompe à mon sujet. Je suis parfaitement à même de m'occuper d'Irana au même titre qu'elle, après tout j'ai largement plus vécu avec elle que sa sœur. J'étais là lors des événements les plus traumatisants de sa vie et même lorsque je ne l'étais pas j'ai tout fait pour l'aider à ma manière certes, un peu violent, mais j'ai fait de mon mieux.
Je lui fis signe que oui sans pour autant prendre la parole pour me présenter ou autres, elle m'a l'air d'être une grande bavarde, comme toutes les filles me direz-vous, ceci étant je ne sais pas vraiment pourquoi elle tient à venir fraterniser avec moi, vu comment elle a été terroriser par quelque chose avant de venir j'en déduis qu'elle doit être nouvelle au monde surnaturelle. Ce qui explique pourquoi elle essaye de copiner avec un démon.
Je la fixe un instant cherchant à déterminer son appartenance bien que cela saute aux yeux je voulais en être sûr. Mes yeux prirent leur vrai teint ambré ce qui me permettait de voir plus loin que les apparences, petit truc retenu de mes cours chez les sorcières. On ne peut cacher sa nature profonde à un démon. Ouais c'est bien ce que je pensais, Nephilim, demi-ange en plus de ça. Ce qui explique son désir de vouloir me parler mais ne s'est elle pas que la majorité de personnes comme moi méprise tout ce qui a un rapport de près ou de loin avec un ange ? Je ne pense pas.

[Sharon-Avalon]

Bonjour tout le monde! Je passe en coup de vent pour vous dire que je n'aurai pas le temps de répondre aux rp pendant la semaine qui me reste en Angleterre, surtout que j'ai très peu de wifi. J'espère que vous comprendrez ! Je vous vois la semaine prochaine !

[Cassy33]

Coucou tout le monde!

Moy: T'inquiètes pas, c'est plutôt à moi de m'excuser du retard, je suis désolée d'avoir mis autant de temps à répondre mais j'ai été pas mal occupée la semaine dernière Sinon, merci de ton compliment mais j'ai quand même fait plus court cette fois-ci En tout cas ça me fait plaisir de rp à nouveau avec toi

Sharon: Pas de problème, tu nous avais prévenues de tout façon Profites bien de tes derniers jours en Angleterre!

Summer

Dieu a visiblement entendu ma prière, puisqu'au lieu de m'envoyer promener, Blake le beau-gosse me signifie d'un signe de tête que je peux prendre place en face de lui. Bon, il n'a pas l'air d'être un grand bavard et de vouloir entamer une discussion avec moi comme je le lui ai pourtant proposé, mais c'est déjà un bon début. S'il tolère ma présence, c'est qu'il ne doit pas être si réticent à faire ma connaissance. Malgré son mutisme et son air mystérieux, peut-être n'est-il pas tout à fait imperméable à mon physique avantageux, qui sait ?
Dans tous les cas, je n'en attends pas davantage de sa part pour m'asseoir. Une fois installée, je laisse mes yeux errer sur son visage aux traits parfaits, satisfaite de pouvoir le contempler d'aussi près. Même si je viens de frôler la crise cardiaque après l'apparition de la fameuse panthère, maintenant que je me trouve à quelques centimètres à peine de Blake, j'ai l'impression que ce cauchemar n'est rien de plus qu'un vague souvenir. Une fois que nos chemins se sépareront, je suis certaine que mon angoisse refera aussitôt surface et que mes plans d'évasion m’assailliront de nouveau l'esprit, et c'est bien pour cette raison que je dois profiter de l'instant présent, en compagnie de ce garçon qui pourrait me permettre d'être à la fois protégée en cas de danger mais également bien plus populaire que ce que je ne suis pour le moment dans cette école.
Alors que j'ai toujours les yeux rivés sur mon camarade, celui-ci croise justement mon regard et à l'instant précis où je suis sur le point de lui offrir mon plus beau sourire avant de le remercier d'avoir accepté ma demande, je vois la couleur de ses iris prendre une teinte ambrée. Interloquée par ce changement inexplicable, je me penche presque imperceptiblement sur la table en fronçant les sourcils, mais le temps que je cligne des paupières, le charme a disparu.

- Tes yeux..., je lâche sans vraiment m'en rendre compte, une expression à la fois anxieuse et stupéfaite étirant mes traits.

De nouveau, je me fige durant quelques secondes en me posant une dizaine de questions à son sujet, sans prendre la peine de finir la phrase que je ne me souviens même pas avoir commencée.
Ai-je imaginé ce phénomène ? Pourtant, je suis certaine d'avoir vu ses pupilles changer de couleur, mais dans ce cas, qu'est-ce que cela est-il censé signifier ? Était-il en train de me jeter un sort ? Finalement, peut-être que ses intentions ne sont pas aussi bonnes que je ne le croyais... Après tout, ce mec est un soi-disant démon. Et moi, une soi-disant ange - enfin néphilim, mais peu importe. Je ne m'intéresse peut-être pas beaucoup à la religion, mais je m'y connais tout de même suffisamment pour savoir que ces deux espèces ne s'apprécient pas, logiquement. Toutefois, étant donné que toutes ces créatures, aussi bien alliées qu'ennemies, cohabitent ensemble dans un même chalet sans que personne ne cherche à s’entre-tuer, comment être certaine que la Bible soit si fiable que ça ?
Je me crispe sans le vouloir en imaginant la malédiction qu'il vient peut-être tout juste de me lancer. À vrai dire, je ne sais même pas si un démon est capable d'une telle chose, et je dois avouer que, quelque part, je regrette de ne pas avoir lu les fiches introductives sur les espèces de l'établissement que Rosiana avait fourré dans mon sac à l'aéroport...

- J'ai... j'ai peut-être rêvé, mais je suis presque certaine d'avoir vu tes yeux changer de couleur, à l'instant, je répète, cette fois consciente de mes propos. Ce n'était sûrement qu'un reflet du soleil, mais comme j'ai entendu dire que tu étais censé être un démon... Rassures-moi, tu ne m'as lancé aucun sort, hein ?

J'ai l'impression d'être une parfaite imbécile qui ne connait rien à rien, mais je préfère encore qu'il me prenne pour une inculte - ce qui renforcerait d'ailleurs l'image que je veux donner de moi dans cet établissement - plutôt que de m'imaginer je ne sais combien de scénarios dans lesquels je serais victime d'un affreux maléfice.

[Amnesia-x]

Salut au petit peuple de la DHS ! ^^
Juste pour vous dire que je ne vous oublie pas mais avec le taf dur dur de tout gérer à la fois donc forcément le rpg est passé à la trappe ^^"
Mais je serais de retour au mois d’août, sauf que je pars en virée environ une semaine avec des potes dont la miss Caribou (Cassy) Je ne sais pas si elle vous l'a dit, venant d'elle, tête sans cervelle ;p ça ne m'étonnerait pas si elle avait oublié de le dire ! Heureusement que je suis là quand même ! ;p
Voilou donc à très bientôt !

[Amnesia-x]

Salut au petit peuple de la DHS !^^
J'espère que tout le monde est en forme ?

Sharon ton post avec Taylor était excellent !! j'ai bien ris ! ;p J'espère que tu auras passé un bon séjour en Angleterre, je t'ai préparé de quoi t'occuper à ton retour ^^"
Mon Caribou, j'essais de faire le post de Shawn demain comme je te l'avais dit
Horange : si tu repasses dans le coin, je te proposerais bien Jonnathan mais comme je vais partir en vac' pendant une semaine je ne serais pas trop dispo, du coup vois avec d'autres si ils peuvent rp' avec toi sinon on verra ça à mon retour. ^^


Alors là ! En plus d'être une fée, elle connaît Clochette !! Elle en a de la chance dis donc ! Mais ce qui est chiant avec les fées c'est qu'on comprend pas toujours très bien ce qu'elles disent. C'est un peu embêtant ! BFF je ne sais pas ce que c'est moi ! Je ne suis pas une fée, faudrait pas l'oublier quand même ! J'écarquille grands les yeux quand la fée me dit qu'elle est née dans un œuf ! Je m'exclame en riant tout en postillonnant mon pain.
- Tu es née dans un œuf ? Ahah comme les poulettes ! Est-ce que tu ponds des œufs aussi ? Moi j'adore les œufs en omelette c'est drôlement bon ! Mais je mange pas des œufs de fée je te rassure !
Je hoche la tête de façon goguenard pour lui faire comprendre que je ferais jamais ça quand même ! En plus si ça se trouve leurs œufs sont dégueu' ! Ou alors ils sont gros comme ceux des autruches et avec un œuf on peut faire une méga super géante omelette ! WOW j'aimerais trop voir ça !
Quand je lui parle de ses ailes pour qu'elle me les montre, la fée me dit qu'elles sont dans son dos, ben oui ça je m'en doute bien ! Je suis pas bête quand même ! Elles ne sont pas sur ses fesses ! Mais elle me dit de garder le secret et je me penche en hochant la tête de façon complice. Je chuchote alors.
- Ah d'accord, ne t'inquiète pas ! Je comprends bien ta situation et il vaut mieux pas les montrer à tout le monde, sinon peut-être que certains voudraient te les couper car ils seraient trop jaloux ou alors ça serait pour faire des potions magiques comme des filtres d'amour ! Avec moi tu n'as pas à t'en faire ! Je fais parti des gentils donc aucun soucis !
Je hoche bien la tête pour confirmer ce que je lui dis. Ensuite elle m'explique que les fées sont comme les chats et qu'elles retombent toujours sur leurs pieds. Elles en ont de la chance, ces fées !
Je me mets à rire bêtement quand elle me demande si j'ai déjà essayé, ben non j'ai jamais fait ça ! Puis je reprends avec sérieux.
- Au fait moi c'est pas Boubou que je m'appelle ! Tu te trompes, c'est Bouffie !
Quand elle me demande ce que je suis, je vois bien qu'elle est intéressée par moi. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai comme l'impression que les filles ici m'adorent ! J'ai beaucoup de succès, c'est sûrement pour ça que les gars sont tous un peu jaloux de moi, Lucas en tout cas il était en colère quand j'ai parlé de son amoureuse, j'ai bien remarqué qu'il voulait pas que je lui parle, il doit avoir des craintes que son amoureuse s'intéresse à moi elle aussi....
Je redresse le menton tout fier de moi pour lui annoncer ce que je suis, prenant un ton condescendant.
- Oh moi je suis un loup-garou ! Et mon père a dit que je serai un alpha plus tard et que j'aurai une meute rien qu'à moi. Les loups garou sont plus forts que les fées, on peut les croquer toutes crues mais t'inquiète pas je ne suis pas un méchant loup ! En tout cas je suis le plus rapide et le plus fort de toute ma communauté enfin sans me vanter tu vois...
Enfin j'ai un peu menti mais c'est pas si grave ! Ça arrive à tout le monde de mentir des fois et de toute façon elle ne pourra jamais le savoir que c'est un petit mensonge ! Les fées ne sont pas si intelligentes que ça !
Je lui donne avec générosité mon assiette de haricots beurre mais la fée n'en veut pas et à la place elle vole mes biscuits ! Je me mets à bouder, furieux et impuissant. J'en ai marre qu'on me prenne toujours mes gâteaux à la fin ! Qu'est ce que je vais manger maintenant ? En plus j'ai eu que deux patates !
Mais d'un coup la fée me dit que mes biscuits étaient empoisonnés ! Mes yeux s'écarquillent de stupeur. Oh mais c'est pas possible, qui a pu faire ça ? Mais oui ! Je suis sûr que c'est encore un coup de la méchante fille rose ! Elle a dû encore aller voir la vilaine sorcière dans la foret pour lui demander du poison cette fois-ci. Mais pourquoi elle a empoisonné les biscuits ? Ah mais peut-être qu'elle a vu que je parlais avec Summer et maintenant elle veut m'éliminer parce qu'elle doit savoir que je suis un super espion et qu'elle a peur de moi !! Je déglutis doucement, il va falloir que je me méfie de cette fille, elle est rusée !
Et alors la gentille fée a voulu m'aider ?! Heureusement que je l'ai rencontré ! On dirait que c'est mon jour de chance aujourd'hui. J'ai l'impression que cette bonne fée m'adore, si ça se trouve elle m'avait déjà remarqué mais elle était trop timide pour venir me parler. Elle serait peut-être amoureuse de moi ? Je l'observe en fronçant légèrement les sourcils, comme ci ça allait me donner des réponses quand je la vois ressortir son gâteau de la bouche pour me le tendre. Je grimace de dégoût et m'exclame tout en agitant les mains devant moi pour refuser.
- Ah mais non tu peux le garder ! J'en veux pas, Moi je suis pas immunisé contre les poisons !
Je regarde autour de moi d'un air suspicieux puis me penche vers la bonne fée.
- Merci de m'avoir sauvé la vie, maintenant je vais faire attention à ce que je mange.
Je sors le paquet restant dans ma poche et le lui tends avec un sourire contrit.
- Tiens tu peux aussi manger ceux-là.
Maintenant que je sais qu'ils sont empoisonnés, ils me servent plus à rien autant lui donner à la fée !
Je n'ai pas le temps de me poser plus de questions qu'une énorme bête féroce fait son entrée dans la pièce et qu'elle se jette sur un type pour le dévorer tout crue car ça fait plusieurs jours qu'elle s'est enfuie du zoo et que forcément elle a les crocs ! Je m'exclame alors afin que quelqu'un fasse quelque chose pour le pauvre type qui se fait bouffer mais c'est l'amoureuse de mon pote Lucas qui la calme en lui grattouillant l'oreille et j'en suis tellement émerveillé que j'applaudis et reviens à table après avoir légèrement glissé sur ma crème dessert répandu sur le sol.
Ensuite j'annonce fièrement à la fée que je connais bien la fille de mon dortoir, qu'on est pote tous les deux et que je connais aussi son amoureux. Je suis sûr que ça va beaucoup l'impressionner ! Eh oui moi j'en connais des gens ici ! Mais d'un coup la fée me dis que elle aussi elle l'a connait ! Elle me dit même son prénom que je savais même pas, en vrai je l 'avais déjà entendu dans mon dortoir mais je n'ai pas vraiment fait attention. C'est une amie à la fée et aussi à Clochette. Je la regarde avec des yeux ronds comme des soucoupes quand elle me dit que c'est un vampire et en plus qu'avant elle était dans un cirque et qu'elle était dompteuse de lions et de tigres.
- Wow c'est vrai ça ??! J'aimerais trop aller dans un cirque moi aussi ! Tu crois qu'elle mettait sa tête dans la gueule des lions et des tigres ? Elle est vraiment courageuse cette fille ! Toi aussi tu étais dans le cirque avec Clochette ?
Dis donc il y a vraiment des gens intéressants ici ! Par contre je la crois pas trop quand elle dit que la fille de mon dortoir est un vampire, ça n'existe pas ! Tout le monde sait ça ! Elle raconte beaucoup de bobard cette fée , c'est une petite maligne ! Faut toujours se méfier des fées, elles font beaucoup de farces, on le voit bien dans les livres !
La fée reprend pour me dire que je suis trop fort d'être devenu ami avec cette fille et son amoureux Lucas et je rehausse le ventre pour me redresser tout fier de moi. Je prends à nouveau un ton condescendant.
- Oui c'est vrai que je suis plutôt très fort mais en même temps je suis un loup garou, faut pas oublier ça ! Ils m'adorent tous les deux et je dois dire que moi aussi je les aime bien mais attention mon pote il n'aime pas trop qu'on parle de son amoureuse. Si on le fait, il se fâche très fort. Il m'a dit qu'il n'aime pas vraiment qu'on se mêle de sa vie amoureuse. La dernière fois dans la bibliothèque, tu as vu ce qu'elle a fait son amoureuse ? Elle lui a enlevé son pull ! Madame Ladirlo elle devait pas être contente après eux ! ça se fait pas de faire ça devant tout le monde mais c'est parce qu'ils sont trop amoureux tous les deux mais mon pote il est un peu jaloux parce que je dors dans le dortoir de son amoureuse. Tu comprends, il a des craintes...
Je hausse les épaules de façon innocente, comme si ce que je disais était bien réel mais ça l'est quand même un peu !

[Amnesia-x]

Ayant prit place en face de la teigne, je suis gratifié d'un regard des plus accrocheurs mais quelque peu grimaçants ce qui me prouve de suite que ma présence ne lui est pas agréable, ce qui m'enchante bien évidemment. On se toise tous deux l'espace de quelques secondes comme se défiant de cette façon et j'entame la conversation de façon innocente. Enfin oui de façon railleuse il est vrai mais après tout j'engage la discussion comme tout être civilisé, bien plus civilisé qu'un Démon visiblement... Mais rien d'étonnant vu la race, la bienséance et les bonnes manières, ne doivent pas coller à leurs protocoles. Quelque chose qu'il faudrait leur enseigner ? J'aurais dû le souligner sur notre feuille de sondage lors de l'activité à la bibliothèque, des cours éduquant le civisme chez les Démons. Je me demande si ça serait passé ?
Un sourire des plus cordiale, enfin des plus mesquins je devrais avouer quand même, trônant sur mes lèvres, je me renseigne auprès de la teigne à savoir si aujourd'hui il compte faire vibrer les midinettes de notre établissement. Parce que si c'est le cas, j'en ferais peut-être autant. Qui sait peut-être que l'ancêtre viendrait également me délester de ma chemise, ça pourrait être intéressant... Un concours de qui aurait les plus beaux pectoraux, j'espère en sortir vainqueur !
La forme semi-vaporeuse de notre tablée se décide enfin à foutre le camp et j'en suis satisfait. Je n'aime pas les spectres. Mis à part se lamenter sur leur sort, ils ne sont pas bons à grand chose, quel intérêt de les côtoyer ? Aucun ! Je ne prends jamais les autres en pitié, à quoi bon si c'est pour se faire trahir dans la foulée...
Mais revenons à une espèce bien plus intéressante je dois bien l'accorder, le démon qui me fait face. Je remarque de suite le sourire qu'il arbore dès que l'autre nuisance vient de quitter notre espace vitale et cela me fait sourire intérieurement. On dirait qu'avec la teigne, nous avons quelques points communs. Je l'observe suivre du regard la forme vaporeuse dont j'imagine va s'installer à une autre table puis ensuite au lieu de me répondre il commence son repas. Je me demande si il va me répondre ou m'ignorer. Alors prenant mon mal en patience, c'est fou ce qu'il faut être patient avec cette race, je coupe mon filet de bœuf saignant en deux et plante ma fourchette dans l'un des morceaux pour le porter à ma bouche aspirant le sang avec une certaine délectation, bien que ça ne soit pas un met délicieux. Le problème c'est qu'en acceptant de vivre ici un certain temps, je suis restreint au niveau de mon alimentation et dois me résigner à boire du sang de faible nutrition et surtout de basse qualité. Mais bon je ne peux pas toujours avoir un nectar de choix et surtout me nourrir de sang humain au risque de me confronter à de sérieux problèmes.
Enfin je capte l’intérêt de mon compagnon de table qui après avoir prit une éternité pour manger un morceau de viande grasse et puante daigne enfin me répondre. Je continu à aspirer le sang de mon filet saignant en faisant exprès de le faire bruyamment, après tout autant lui rendre son impolitesse tout en l'écoutant. Ahlala que de belles paroles, une ordure moi ? Allons démon tu pourrais faire preuve de plus de délicatesse, non ? Revenir sur un passé peu glorieux n'est pas très fair-play mais bon il veut sûrement que je lui rappelle que ce jour a été marqué également d'une cuisante défaite pour lui et que si son amante l’ancêtre n'était pas intervenue, je lui aurais pompé allègrement son sang jusqu'à la dernière goutte ! Je relâche ma viande dépourvu de sang dans mon assiette et le regard avec suffisance, prêt à lui faire ravaler son sourire de con en lui rétorquant à mon tour le fond de ma pensée d'ordure aux allures de prince charmant quand soudain un rugissement sonore interfère dans notre conversation. Je pivote la tête vers cette nuisance sonore pour entendre en suivant un rappel à l'ordre de son propriétaire qui n'est autre que mon alléchante compatriote. Un sourire étire mes lèvres en voyant la scène mais alors que je trouvais déjà délectable le fait qu'un mec se fasse quasiment dévorer dans la pièce où nous mangeons, je ne m'attendais pas à être spectateur d'une scène encore plus savoureuse, celle de la teigne bondissant hors de sa chaise pour regarder dans la direction de la vampire à peine a t-elle ouvert la bouche. Je lâche alors les vannes de mes sens et surprend le sentiment d'angoisse de mon compagnon de tablée lié à ce qui se passe quelques tables plus loin. Un sentiment des plus jouissifs se répand dans tout mon corps. Alors comme ça j'avais vu juste ? La teigne en pince réellement pour ma compatriote, une vampire ? Alors qu'il semble me mépriser ? C'est assez juteux et surtout comique ! A cet instant mon intérêt ne se porte plus sur Rebekah et sa panthère - qui entre nous est un fait particulièrement insolite et c'est bien là qu'on remarque encore une fois l'esprit capricieux des femmes pour amener leur animal de compagnie dans une pièce ne leur étant pas destiné – mais bel et bien sur la teigne que je regarde en affichant un petit sourire en coin. J'entends son cœur battre plus vite, une légère suée l'enveloppe mais très vite son angoisse est remplacé par un sentiment de fierté et de satisfaction, c'est d'ailleurs avec ce sentiment qu'il croise mon regard et reprend conscience de ma présence. Le démon reprend place et me lance un regard des plus amicales. Je ne le quitte pas du regard trop content de ce que je viens de voir et lui lance d'un ton ton railleur.
- Ne t'inquiète pas démon, ma compatriote a assez de ressource pour se défendre sans l'aide d'un chevalier servant...
Après tout il m'a bien traité de prince charmant, il fallait bien que je lui rende la pareille, vous n'êtes pas de mon avis ?

[Cassy33]

Salut tout le monde!

Bon, Ame vous a déjà prévenu mais je confirme qu'on sera absentes une semaine au tout début du mois d'Août, à partir du 2 plus précisément J'espère que vous passez tous de bonnes vacances en tout cas, et que ton séjour en Angleterre n'était pas trop pluvieux, Sharon

Lucas

En me rasseyant, je remarque vite le sourire en coin qu'affiche la sangsue, comme s'il se délectait de m'avoir vu bondir de ma chaise pour m'assurer que Rebekah n'était pas en danger. Dans un sens, je peux le comprendre. Si les rôles étaient inversés, je ne me serais pas gêné pour émettre un petit ricanement face à une attitude si pathétique. Le truc, c'est que je ne suis justement pas en mesure de me moquer de mon interlocuteur. C'est moi qui ait laissé mes stupides émotions gérer mes actes, et je ne parviens d'ailleurs toujours pas à concevoir comment un tel phénomène a pu se produire alors que je savais pertinemment que le suceur de sang s'en servirait ensuite pour me narguer.
Enfin, je suppose que ce qui est fait est fait. Etant donné que je ne peux pas effacer cet épisode de la mémoire de ce crétin, je me contente d'enfourner une nouvelle bouchée de gigot sans prononcer le moindre mot à son intention. Après tout, je n'ai en aucun cas besoin de me justifier auprès de lui. Toutefois, comme pour me prouver le contraire, l'ordure, qui a visiblement terminé de siroter sa viande saignante de la façon la moins raffinée qui puisse exister, s'empresse de me provoquer au sujet de Rebekah. Le fait qu'il la surnomme "sa compatriote" comme s'il la connaissait mieux que moi ne me plaît guère, quant au surnom qu'il m'attribue, comme pour faire écho à celui de prince charmant dont je l'ai affublé, je dois avouer qu'il me fait davantage sourire qu'autre chose. Ce n'est pas parce que je me suis redressé pour assister au spectacle que je fais désormais partie de ces idiots qui passent leur temps à courir après nos camarades féminines pour les défendre d'un danger qui n'existe pas encore dans ce chalet et qui, s'il survenait, leur ôterait toute envie de protéger qui que ce soit d'autre que leur propre petite personne. Cet abruti n'a pas l'air de s'être suffisamment familiarisé avec notre école pour le comprendre, mais s'il le désire, je me ferais une joie de lui permettre de me connaître davantage, en commençant par lui imprimer dans le cerveau les règles que j'impose aux petits malins dans son genre.
Après avoir déposé la fourchette que je tenais encore à la main dans mon plateau, je m'adosse de nouveau contre le dossier de ma chaise et croise les bras tout en gardant les yeux rivés sur la sangsue.

- Je suis parfaitement conscient de ce dont est capable Rebekah, je lance d'un ton impassible, mais je te remercie de partager avec moi ta si précieuse opinion. En échange, je tiendrais également à te donner un conseil ; puisque tu sembles tout savoir sur ses ressources, je te recommanderais de te tenir suffisamment éloigné d'elle. À ses yeux, tu ne dois certainement pas valoir davantage que cet imbécile de Ryan, surtout depuis que tu as commis l'erreur de te t'en prendre à sa petite protégée...

Un sourire apparaît finalement au coin de mes lèvres alors que je continue à le fixer, d'un air désormais provocateur. Il sait pertinemment à qui je fais référence dans ma dernière phrase, et je doute que ce souvenir ne l'enchante, surtout s'il devait éclater au grand jour au risque de ternir sa réputation auprès des filles.

[Horange]

Salut tout le monde.
@Amnesia : Je pars en vacances du 5 au 20 août, mais peut-être que durant la semaine du 14 au 20 août j'aurais la wifi, du coup personnellement ça ne me dérange pas d'attendre, c'est toi qui vois. ^^

[Amnesia-x]

Salut au petit peuple de la DHS ! ^^
Je reviens doucement vers le rpg mais si tu es toujours Ok et dispo' Horange, je vais déplacer Jonnathan pour rejoindre ton perso. Il faut que je lise ton dernier post' et je te fais ça dans la foulée, au plus tard ce soir ou demain

Mon Caribou : ça sent les embrouilles à notre tablée ... Rebekah est vraiment une source d'ennuie !!


Je vois de suite que le sujet « Rebekah » est une source de tension à ne pas évoquer devant notre teigne le Démon si on ne veut pas se confronter à des difficultés. Mais qui a dit que c'était justement ce que je voulais éviter ? Personne ? Alors je vois que quelque part, vous commencez à me connaître...
Effectivement, je pense et j'en suis même plus que certain, avoir trouvé l'un des points faibles de ce teigneux, ce qui me réjouit fortement je dois avouer. Tandis qu'il braque son regard sur moi sans lâcher prise, je lui rends la pareille gardant un sourire amusé sur les lèvres. Comme je ne représente pas la race des plus dépourvues de politesse sur cette Terre, j'écoute avec beaucoup d'attention les paroles de mon adversaire. Oui n'ayons pas peur des mots ! Car c'est bien ce qu'il est pour moi, un adversaire et pas des moins redoutables, dont j'ai qu'une envie c'est de le faire plier, lui enlever sa superbe et l'air suffisant qu'il prend pour me parler mais surtout lui ôter ce qu'il considère comme ses proches. Disons que quelque part je ferais don d'un acte de charité puisque je lui ferais comprendre avant la déception, avant la trahison, qu'il ne faut pas se lier aux autres, jamais....
Je hoche la tête de façon courtoise quand il me remercie de partager ma précieuse opinion, agrémenté d'un sourire satisfait. Pour une fois que la teigne me complimente sans y glisser une insulte, ça devrait presque se fêter... Enfin ne soyons pas dupe, un compliment d'un Démon équivaut à une perfidie dans la minute qui suit !
La suite de ses propos le prouve d'ailleurs bien. Je souris intérieurement quand je comprends qu'il est en train de me dire à sa façon que je dois me tenir éloigné de la belle vampire. Et quand il me menace à travers elle en rappliquant notre délicieuse petite souris pour m'informer que celle-ci est la protégée de ma compatriote, un sourire naquit enfin sur ses lèvres, non pas compatissant pour ma mauvaise fortune ou peut-être mon Destin funèbre, non évidemment ! Son sourire est provocateur, la teigne cherche les embrouilles. Alors tu veux jouer, Démon ? Tu te décides enfin à ouvrir les hostilités ? Je vais t'aider à lâcher complètement les vannes, le teigneux, et si je pouvais finir ce que j'ai commencé plus tôt, ça égayerait profondément ma journée ! Mais je vais le faire à ma façon, car il est hors de question que je perde l'auréole dont je me suis gratifié après un dur labeur auprès de certaines personnes....
Je me redresse et me colle le plus près de la table pour lui glisser ses paroles prenant un faux air innocent.
- Excuse-moi de te contredire, Démon, mais il semblerait qu'il y ait une légère erreur dans tes propos... Laisse moi te renseigner sur cette petite méprise. Rebekah m'a dit clairement à la petite sauterie du Nouvel-An qu'elle souhaiterait faire plus ample connaissance avec moi.
Je prends soudain un air faussement contrit.
- Ah mais oui c'est vrai, comment pourrais-tu le savoir puisqu'elle me l'a dit quand tu étais complètement dans les vapes.
Mais bien vite mon air d'ahuri qui ne me sied guère s'estompe pour faire place à un fin sourire narquois, mon regard s'appuyant sur celui du Démon relevant sa provocation.
- Ah les femmes ! Et je t'assure de par mon expérience que les vampires sont loin d'être les plus chastes. Si tu souhaites encore mon précieux conseil, je te dirais même qu'elles ont la luxure dans le sang, des partenaires des plus désirables, quasiment inoubliables...
J'en sais quelque chose malheureusement... Bon j'y suis allé un peu fort ? Non, vous croyez ? Oui c'est vrai mais bon, il n'y a pas que les femmes qui peuvent apporter de la distraction dans un réfectoire, les hommes aussi sont bons pour ce petit jeu...

[Amnesia-x]

Barney a été largement évoqué à notre tablée. Je ne suis apparemment pas le seul à me poser des questions à son sujet. Il faut dire que c'est un sacré gamin et j'ai comme l'impression qu'il met tout en œuvre pour se faire remarquer. On peut dire ce qu'on veut de lui mais je dois avouer qu'il réussit très bien à s'intégrer malgré son jeune âge. Je l’aperçois à la table de Taylor et visiblement ils ont l'air de bien s'entendre tous les deux. Je la surprends même à se pencher au dessus de la table comme si elle échangeait avec lui des confidences, ce qui me fait sourire. Je crois bien que ce môme se fera tout un tas d'amis bien avant moi. Je traîne avec quelques élèves mais même si je les appelle des potes, ce n'est pas vraiment le cas. Parfois mes amis me manquent, ma famille surtout, ma sœur... qui me boude toujours, ça devient permanent depuis que je vis ici...
Je me perds un instant dans mes pensées, ne prêtant plus attention à ce qui se dit à ma table, quand soudain un rugissement me fait bondir sur ma chaise. Aussitôt il s'ensuit une explosion de cris et d'agitation qui se répand dans tout le réfectoire. Tous les regards sont tournés vers le lieu de l'incident et j'en fais tout autant me levant de table pour mieux voir ce qui se passe. Ne comprenant pas ce que je vois, j'en fais part à l'un des gars, Alex, de ma tablée. Celui-ci m'informe que le fauve est la panthère de l'une des élèves mais qu'il n'y a pas à s'en inquiéter puisqu'elle a toute maîtrise sur son animal « de compagnie ». Je suis sidéré par ce que j'entends car j'étais très loin de m'imaginer que certains élèves pouvaient avoir de telles bêtes sauvages pour leur tenir compagnie et surtout qu'elles puissent circuler aussi librement dans un établissement. Étant assez grand, j'ai la chance de pouvoir constater les dires de mon pote. Effectivement la jeune fille détentrice de l'animal a réussi à la rendre docile à la seconde où elle a élevé la voix. Par contre je constate aussi que cette demoiselle n'est autre que la blonde qui traîne avec mon coloc' et je me demande ce que je dois en penser... Je ne peux m'empêcher de me faire la réflexion que j'espère sincèrement qu'elle n'a pas le même caractère irascible que Lucas, car je n'aimerais pas faire les frais des crocs de sa panthère....
Quelqu'un applaudis et je tourne la tête pour voir que c'est Barney, il semble trouver la scène très amusante tandis que je la trouve effrayante. Je commence à me poser des questions sur mon compte, serais-je un poltron qui n'a pas sa place ici ? Le calme revient peu à peu et j'en profite pour quitter mes compagnons ne me sentant pas très bien. J'attrape mon plateau pour le débarrasser avant de quitter le réfectoire.
Il faut que je prenne l'air. J'ai besoin de m'évader un peu de tout ça. Je ne me sens vraiment pas à ma place au chalet, l'ambiance pourrait être chaleureuse mais il faudrait écarter quelques élèves, entre autres mon binôme de lit serait l'idéal. Je manque cruellement de sommeil et je n'ai pas toujours les idées claires. La musique me manque aussi, il va falloir que je retrouve un rythme qui me correspond. Je monte l'escalier pour rejoindre les dortoirs, en entrant dans le mien, je suis presque attiré par mon lit. Je pourrais m'y blottir et y dormir la journée toute entière mais je ne pense pas que ça soit une super idée. A la place, j'attrape ma veste et ma grosse écharpe et je décide de sortir à l'extérieur.
Je marche sans but, sans destination, juste le besoin de m'éloigner et d'entrer en communion avec la Nature. J'entre dans la forêt qui jouxte la propriété et continue à errer à travers les arbres. Soudain j'ai l'impression de ne pas être seul et avançant avec prudence, j’aperçois au loin, entre les arbres une jeune fille. Je m'approche doucement sans bruit, l'observant et ce que je vois me laisse sans voix, me fige sur place mais pas de peur, je suis subjugué par l’invraisemblable qui se présente devant mes yeux. Je sais que je partage un établissement avec des créatures surnaturelles mais je n'ai encore jamais vu l'une d'elles déployer ses ailes... Quand j’aperçois enfin le visage de la fille, je me rends compte que je la connais, c'est celle avec qui j'ai échangé quelques mots lors de la fête d'Anastasia pour le Nouvel-An. Elle commence à prendre de la hauteur et je ne peux m'empêcher de continuer à l'observer discrètement. Comment s'appelle-t-elle déjà ? Je ne sais plus, je n'arrive plus à réfléchir. Je m'adosse alors contre le tronc d'un arbre et lève la tête vers le ciel. Je ne peux plus voir son visage de là où elle se trouve mais j'ai bien vu qu'elle semblait heureuse. Alors je ne sais pour quelle raison mais la neige se met soudain à tomber, d'abord de minuscules petits flocons, qui prennent de l'ampleur à vu d'oeil. Voilà ce dont je suis capable... "faire tomber la neige"... si Lucas me voyait il se moquerait à coup sûr mais pour moi la neige est quelque chose d'apaisant pour mon âme...

[Horange]

Salut Amnesia, j'espère que tu as passé de bonnes vacances.

Katarina
17 ans | Américano-russe | Démone | Dessinatrice et musicienne | Âme solitaire




De gros flocons de neige ondulent dans le ciel, telles de petites danseuses d'Opéra. Je demeure un instant immobile dans les airs, battant des ailes, le visage en arrière et les yeux fermés. Je reçois telle une caresse les petites touffes de neige sur mon visage. Cette sensation fraîche et pure me procure un véritable effet bienfaisant, et je ne saurais dire combien de temps je reste ainsi, bercée par l'ataraxie du moment. Semblable à une véritable boule de chaleur, ce n'est pas le froid traversant le fin tissu de mon débardeur et s'engouffrant sur mon cou et mes bras dénudés, ni le vent m'irritant la peau, qui me dictent de reposer les pieds sur le sol. Fatiguée, je finis par revenir sur terre, devant, hélas, revenir à la réalité. Les poumons en feu, je reprends mon souffle en dépit de ma gorge douloureuse, une main appuyée contre un tronc d'arbre. Voler est aussi physique que courir. Mes muscles me font également cruellement souffrir, mais j'en n'ai que cure, ce vol était fantastique, et peu importe les conditions climatiques, plus rien ne m'empêchera de savourer ces moments de pure liberté et de pure quiétude. Je me sens enfin moi-même, telle que je suis vraiment, personne pour me juger, me craindre ou vouloir ma mort. Personne...du moins jusqu'à ce que j'aperçoive un type vaguement familier les yeux posés sur ma personne. J'avoue, malgré moi, être prise de dépourvu et ne pouvoir refréner un mouvement en arrière. Mon cœur s'agite frénétiquement et je l'interroge derechef, un tantinet trop méfiante sans même avoir le temps de m'en cacher :
-Qu'est-ce que tu fais là ?
Je ne peux m'en empêcher, c'est ma nature, et les péripéties qui ont chamboulé ma vie m'ont poussée à l'être davantage. C'est la première fois depuis la DPA que quelqu'un m'aperçoit dans ma véritable nature, et je ne peux m'empêcher de penser que cet individu a peut-être de mauvaises intentions, parce que je ne suis pas normale, et que je ne le saurais jamais, que je ne devrais être qu'un rat de laboratoire, un objet entre les mains des scientifiques. Tu n'es pas humaine, tu es différente. Ce qu'on te fait n'est autre que le traitement réservé aux êtres de ta condition. Tu es une erreur de la Nature, une fascinante aberration. Tu n'as que ce que tu mérites, Démon. Voilà ce que disait Chris, ce qu'il pensait, et peut-être que lui aussi il le pense en me voyant, peut-être...
Non, il est comme moi, tout le monde est comme moi ici, nous sommes tous anormaux, différents. Il ne me veut pas de mal.
Cela dit, je ne peux bouger, figée sur place, le cœur battant, les joues rosies, les cheveux entremêlés, le corps frigorifié. Je ne sais même pas où sont mes affaires.

[Cassy33]

Coucou tout le monde!
Les vacances touchent bientôt à leur fin, j'espère que vous profitez toutes des deux dernières semaines de liberté avant la rentrée

Ame: Eh oui, ton vampire est décidément bien inconscient de parler à Lucas de cette façon Mais il va très vite le regretter Ah ça c'est clair, finalement c'est elle qui déclenche une baston sans le savoir, en fait ce n'est ni de la faute de Lucas ni de celle de Shawn, c'est Rebekah qui attise les conflits à cause d'une malheureuse phrase qu'elle n'aurait pas dû prononcer à la fête d'Anastasia

Lucas

Je ne m'attendais pas à ce que la sangsue abandonne si facilement malgré le conseil que je venais de lui adresser, mais je n'imaginais tout de même pas qu'il puisse être suffisamment crétin et suicidaire - enfin, si l'on peut attribuer ce terme à un vampire - pour me rappeler ma défaite lors de la fête ratée d'Anastasia et me provoquer à ce propos.
Le simple fait qu'il commence par me contredire en affirmant que Rebekah lui avait assuré qu'elle souhaiterait le revoir après cette soirée minable m'avait déjà profondément agacé, car même si nos différends ont déjà été réglés à la bibliothèque, je préfère éviter de repenser à la façon dont je l'avais vu discuter avec ce suceur de sang comme s'il ne venait pas de se servir d'un élève comme d'une poche d'hémoglobine et comme s'il n'avait jamais insulté Rose. Si nos rôles avaient été inversés et que j'avais agi exactement de la même manière que cette ordure, je ne suis pas certain que Rebekah se serait montrée aussi clémente et agréable avec moi qu'elle n'a semblé l'être avec Shawn.
Débuter par une telle réplique relevait donc déjà d'une inconscience et d'une stupidité immenses, mais au lieu de faire profil-bas en regrettant ses paroles comme la plupart des élèves qui osent parfois se dresser contre moi et qui, la seconde suivante, se rappellent les risques auxquels ils s'exposent en faisant preuve d'un tel manque de respect, la sangsue a préféré me provoquer davantage, en faisant mine de se souvenir brusquement de ma défaite et de l'état pitoyable dans lequel je me trouvais après avoir usé de toute l'énergie qu'il me restait pour aider Blake à respirer. Comme s'il ne jubilait pas chaque jour depuis sa victoire en repensant au sentiment de supériorité qu'il avait éprouvé en nous voyant, Blake et moi, effondrés sur le sol et complètement HS. Comme si l'élève qui avait humilié Rose et celui qui se trouvait face à moi n'avaient strictement rien avoir. Comme s'il me prenait pour le pire des abrutis qui n'avait pas encore réalisé que derrière les sourires charmeurs et avenants qu'il adressait aux filles se cachait en réalité un véritable connard qui manipule son entourage et qui serait prêt à massacrer n'importe lequel de ses camarades à la moindre petite baston.
En me rappelant l'humiliation que cet imbécile m'a infligé au Nouvel-An, je dois prendre sur moi pour ne pas l'envoyer s'écraser contre le mur le plus proche. Plus je repense à ce qu'il a fait à Blake, à ce qu'il a dit à Rose et à ce qu'il m'a confié à propos de Rebekah à l'instant, plus le désir de réduire son cher visage auquel il semble tant tenir en un amas de chair et de sang m'envahit et me paraît être la solution idéale pour me défouler un peu les nerfs et lui faire comprendre que sa victoire de l'autre jour n'était rien de plus qu'un coup de chance.
Je suis d'ailleurs sur le point de mettre mon plan à exécution lorsqu'il reprend de nouveau la parole, cette fois au sujet des vampires même si je sais pertinemment qu'il fait principalement référence à Rebekah. S'il s'était contenté de parler des femmes de façon globale, je n'aurais probablement même pas pris la peine de l'écouter jusqu'au bout, car je me fiche éperdument de ses expériences et de ses soi-disant précieux conseils. Mais le fait qu'il attribue Rebekah à la luxure et qu'il me fasse clairement comprendre ses intentions à son sujet me mettent littéralement hors de moi. Je ne peux pas supporter qu'il parle d'elle comme il l'a fait avec Rose, et qu'il puisse encore continuer à feindre l'innocence en les insultant de cette manière.
Sans que je ne m'en rende vraiment compte, le premier coup part tout seul. Avec l'aide d'une bourrasque, la table se renverse sur la sangsue dans un fracas épouvantable et je ne peux pas m'empêcher d'arborer un sourire satisfait lorsque je vois l'état de ses vêtements, désormais tachés du plat que je n'ai pas pu terminer. Bien sûr, ce n'est pas suffisant. S'il s'agissait d'un parfait idiot qui m'avait seulement agacé à rire un peu trop fort en ma présence, je me serais probablement arrêté là. Mais en ce qui concerne cet abruti, ce n'est que le début. Je me lève donc de ma chaise en la poussant d'un coup de pied sans me soucier de l'endroit où elle ira atterrir, et après avoir écarté la table d'une nouvelle bourrasque afin de ne pas être gêné par sa présence durant mon affrontement avec le suceur de sang, je me jette sur mon adversaire en préférant cette fois user de mon poing plutôt que de faire de nouveau appel à mon élément. Mon but étant de le défigurer, je commence par sa mâchoire en espérant frapper assez fort pour qu'il n'ose plus jamais ouvrir sa bouche de sa vie.

- Les prostituées que tu t'es tapé étaient peut-être quasiment inoubliables, mais je vais faire en sorte que ce soit ce jour-ci qui reste à jamais gravé dans ta mémoire, je crache après lui avoir asséné un premier coup. Bientôt, ton visage sera tellement méconnaissable que tu ne seras même plus en mesure de faire plus ample connaissance avec qui que ce soit. Après tout, c'est bien ce que je t'avais déjà promis la dernière fois, non ?

Je m'autorise un sourire déformé par la haine et tout en ricanant, je me prépare à le frapper une deuxième fois, le poing levé juste au-dessus de son crâne.

[Amnesia-x]

Salut ! ^^

Horange : Oui je profite des derniers moments de répit avant la rentrée ^^ Je te fais la réponse de Jo' demain

Mon Caribou : Oui c'est clair ! Les femmes toujours à dire des conneries plus grosses qu'elles !! Mais bon mon champion a quand même bien envie de faire plus ample connaissance avec la belle vampire, il ne lâchera pas le morceau comme ça...



Je sens la colère vibrer en lui et ça me fait jubiler intérieurement et quand je me prends son poing dans la figure, un sentiment de satisfaction pénètre en moi. Ça y est, enfin la teigne réagit ! Il était temps ! Évidemment comme il fait parti de la catégorie des « durs à cuir », il ne se contente pas de son poing et m’envoie valser la table où nous mangions tranquillement sur moi, déversant le reste de nos assiettes sur le corps, ce qui me fait gronder intérieurement. Eh oui j'aime la propreté ! Bon et inutile de vous dire que tout ceci fait beaucoup râler autour de nous, car en tombant sur le sol, j'ai percuté la chaise d'un mec derrière moi qui à son tour a basculé sur le sol faisant tomber ce qui se trouvait sur leur table dans sa chute. Je te tiens là Démon et je vais faire de toi le paria de cet établissement, bien que ta réputation soit déjà au beau fixe !
Je prends donc un air surpris, me demandant ce qui se passe soudainement, trompant mon monde comme j'ai si souvent l'habitude de le faire. Et quand je vois le Démon rappliquer dans toute sa splendeur, virant sa chaise à coup de pied, celle-ci heurtant une autre table, je garde la maîtrise de la situation et reste scotché à ma place, sur le sol, la nourriture de nos assiettes répandue sur moi, telle une victime ébahie et ne comprenant pas ce qui lui arrive. La teigne, remplissant avec beaucoup de zèle sa chère réputation, me saute dessus avec toute la hargne qui habite son corps et me crache des mots pas très cool à la figure. Du genre que toutes les filles que je me suis tapé sont des prostituées... Bon je ne peux pas lui donner tort car c'est bien le cas ! Toutes celles qui me sont passées dans les bras ne valaient rien, rien du tout, bien trop faciles... Bien trop ouvertes... Prêtes à s'offrir au premier venu... Sauf la dégénérée, elle m'a bien eu ! Alors que je croyais que l'affaire allait se conclure, elle m'a jeté sans vergogne ! D'ailleurs c'est bien la première fois depuis longtemps et c'est une cuisante défaite qui me perturbe... Mais revenons à la teigne qui s'est jeté sur moi sans aucune pudeur et qui s'apprête à me démolir le portrait. Que dois-je faire ? Le laisser agir ? Me laminant le portrait afin que vous ne me regardiez plus ? AH ça non ! Il en est hors de question, voyons !
Je vais jouer le jeu mais jusqu'à un certain point, les victimes c'est pas trop mon rôle... Alors tandis que mon visage démontre de l'appréhension et de l'incompréhension, le contact de ma main sur le bras qui me retient au sol entre en action... Par ce contact, j'expérimente mon nouveau pouvoir, celui de faire passer des images ou une vision à mon adversaire. Et là je choisi l'impact qui me garantira un succès garanti : celui de notre belle vampire car j'ai bien compris que le fait que je cherche à m'encanailler avec elle déplaît au démon. Je lui fais passer ces images, qui vont imprégner son âme.
Il verra sa belle vampire sous moi, à moitié nue, la tête penchée en arrière soupirant d'aise à la suite de mes baisers dans son cou. Je la mordille et elle gémit doucement, puis mes crocs s'allongent et je la mords ce qui accentue son côté sensuel. Chez nous les vampires, l'acte charnel est souvent relié au sang puisé à la source. Je vais même jusqu'à pousser un peu plus loin le jeu, lui démontrant sa dulcinée écartant les cuisses pour s'ouvrir à moi....
L'éclat de son regard me démontre que je n'ai pas besoin d'aller plus loin, j'ai déstabilisé le démon avec les visions que je viens de lui offrir et il est prêt non plus à me démolir le portrait mais je crois que me trucider serait plus adéquat désormais. Pourtant tandis que je lui faisais passer ces images, je jouais le jeu du mec impuissant, cachant mes méfaits par mon attitude.
- Doucement Démon qu'est ce qui te prend ? Je désire juste échanger quelques mots avec toi, est-ce trop te demander ?
Mais sitôt mes visions transmises, je lui adresse un petit sourire narquois que lui seul peut remarquer.