† Darkness High School † Changement de jour effectué

[Amnesia-x]

Ahah il n'en sera que plus séduisant mon champion !
En fait là je vais attendre pour le ramener que les filles soient installées à leur table

[cielle]

Rose

Irana soupire, et je comprends à son attitude qu'elle sait exactement ce que je pense. C'est quand même un comble, je suis censée lire les pensées des autres, et inversement, tout le monde semble pouvoir lire dans les miennes sans être télépathe. Enfin bref, j'imagine que c'est toujours mieux que de faire semblant d'être à l'aise en sa présence...
Je dois même avouer que sa demande d'explications me rassure un peu. Au moins, les choses seront fixées. J'acquiesce en entendant ses paroles, et approuve :
- Oui. Blake m'a dit que vous étiez... Enfin, que vous vous connaissiez. Mais, oui, une explication ne serait pas de refus.
A son évocation d'un guide, je hausse un sourcil. Un guide. J'adorerais en avoir un sur commande à chaque fois que je suis perdue.
Elle m'annonce ensuite qu'une crise pareille ne lui était pas arrivée depuis longtemps, et là encore, je me sens un peu soulagée. Je dois avouer qu'elle m'avait fait un peu peur, à la bibliothèque. Son clin d’œil me fait sourire, et achève de me détendre. Irana ne ressemble pas à la Gamine Sorcière démoniaque que je m'étais imaginée, bien que je ne sache pas encore trop comment l'aborder.
- Oh, tant mieux alors, Blake était pessimiste, il pensait que Shawn avait des mauvaises intentions en te conduisant à l'infirmerie... Je vais pouvoir lui dire qu'il s'est trompé.
Ah, mettre un peu de joie et de sentimentalisme dans la vie de Blake, voilà une occupation hautement intéressante. Irana me désigne son guide, et je m'exclame, enjouée :
- Oh, super, on va pouvoir aller en c... Wow.
Quand on m'a parlé de "guide", je m'étais naturellement attendue à quelque chose d'humain. Pas à ce... cette... cette chose ? Qu'est ce que c'est, au juste ? Un loup ? C'est autorisé, les animaux aussi gros ?
Je recule sans m'en rendre compte, le tout en essayant de me convaincre que si cet animal était sauvage, il ne serait pas admis à l'école. N'est ce pas ?

[Moyreen]

Blake

Lorsque Lucas en rajoute une couche sur son orgueil qui le rend unique et appréciable, je lève les yeux au ciel. Ce n’est pas pour cette raison que je l’aime bien, c’est un ensemble, on apprécie Lucas parce qu’il est lui. Bon même si je reconnais avoir parfois eu envie de l’étriper, voire même de l’envoyer faire un tour au paradis -l’enfer serait comme Ibiza pour lui, un lieu de rêve- non le paradis aurait été parfaitement adéquat. Rien que de l’imaginer là-bas un sourire se dessine sur mon visage, bien sûr il ne peut pas comprendre la véritable raison et l’interprètera comme mon approbation à sa remarque.
C’est lorsque j’évoque mon complexe que son visage et son expression changent radicalement, c’est un véritable étonnement qui est visible. Chose rare, réussir à surprendre Lucas n’est pas chose facile mais je comprends sa perplexité face à mes propos. Jusqu’à présent je ne voyais pas en ma condition un problème, bien sûr c’est contre nature, c’est ma santé mentale et physique qui m’a rappelé à l’ordre. Les récents évènements m’ont bien prouvé que je ne pouvais pas jouer au bon samaritain sans risquer des dommages quasi irréversibles. Mes ailes ainsi que mes capacités magiques diminuées en sont la preuve.

- Je suis bien obligé de me rendre à l’évidence, et qu’en a renié mon espèce crois-moi, même si dans mon plus horrible cauchemar j’en avais envie j’ai une personne constamment là pour me le rappeler.

Je fais bien évidemment référence à ma mère mais ça il ne peut pas savoir qu’une partie d’elle vit à l’intérieur de moi, depuis maintenant quelques mois. C’est en partie pour ça que je dois retrouver ma force d’antan pour me débarrasser définitivement de sa présence, qui n’est absolument pas un cadeau mais plutôt un fléau. Je ne lui fais cependant pas de remarque lorsqu’il évoque des âmes charitables, on sait tous de qui il parle, mais de là renier Rose je ne pense pas que ce soit une solution. Ce qu’il ajoute ensuite me donnerai presque la nausée, moi me transformer en ange ? J’en suis vraiment arrivé à ce point ? C’est donc pire que ce que j’imaginais. Je le remercie d’un signe de tête, pas besoin de mot. Il est je pense encore plus ravie que moi par cette décision et je sais qu’il mettra tout en œuvre pour parvenir à notre but commun.
La conversation dévie de nouveau sur la sangsue à abattre, ce sale lâche qui a pris la fuite. Je m’attendais à mieux même venant de lui. Je suis un peu déçu, je dois l’avouer. Lucas semble ravie de la tournure de mes paroles et acquiesce fortement pour que nous le démolissions, que nous le fassions tomber de son pseudo piédestal. Il ne sait pas encore à qui il a affaire, mais croyez-moi, on va lui en faire voir de toutes les couleurs.
En poussant les portes à battants à peine arrivés dans le couloir l’insidieuse cloche retentit, signal annonçant la fin du répit et le début de la plus grande des tortures, des cours d’humain. Le seul avantage c’est que je gagne du temps pour me rétablir, oui je pouvais montrer mes ailes à Lucas. Lui faire une véritable démonstration de leurs bons fonctionnements ça c’est une autre histoire. Tout en continuant d’avancer il se tourne vers moi pour me demander vers quoi on se dirige. Je lui réponds de mémoire.

- Histoire, pour notre plus grand déplaisir.

Il passe récupérer son sac et je fais de même, mon dieu qu’est-ce que je fais encore dans une école à mon âge, c’est presque honteux quand on y réfléchit. Surtout pour étudier des sornettes. Mais bon on doit bien s’adapter au système, car c’est malheureusement le seul suffisamment probant et efficace pour m’empêcher de retourner en enfer.
Nous prenons ensuite la direction de la salle de cours, où comme une bonne vieille habitude nous nous plaçons dans le fond meilleur terrain pour observer sans jamais travailler. Parole de branleur.

[Moyreen]

Irana

Rose accepte de bien vouloir entendre mes explications, j'avoue être un peu soulagé. Oui je sais c'est étonnant mais après tout, ne m'a-t-on pas demandé de sociabiliser un peu non ? Ça commence donc par expliquer à certaines personnes que je connais tout ou presque sur eux car j'ai failli les tuer. C'est sûr que vu sous cet angle ce n'est pas hyper réjouissant, mais il faut voir le bon côté des choses. Je ne l'ai pas fait, ce n'est resté que d'hypothétique solution. Rien de bien méchant en soi enfin pas de quoi en faire tout un fromage, et puis si elle sait déjà un peu qui je suis-je pensée qu'elle a déjà son opinion sur moi et que mon portrait doit plus se rapprocher de Karaba ce que Sabrina. Je me contente juste de lui répondre:

- C'est sympa de ta part.

Quand elle me parle de Blake, j'avoue avoir un pincement au cœur il était donc inquiet pour moi. Mon Dieu, fait qu'il ne devienne pas encore plus protecteur que ma sœur avec ses deux là sur mon dos, plus mon moralisateur personnel je sens que je vais finir en dépression pour cause d'ennui mortel. Mais la suite de sa phrase m'intrigue plus et j'avoue que la surprise a dû se lire sur mes traits. L'infirmerie, tiens donc. C'est donc cela l'excuse qu'il ait donné au grand public, Shawn le chevalier servant qui m'a transporté vaillamment jusqu'à l'infirmerie. Alors très honnêtement, celle-là, c'est la meilleure vanne qu'a m'est sorti depuis un sacré bout de temps. Non mais sérieusement qui peu croient ça ? Rose, visiblement, qui essaye de se rassurer elle-même en disant ça.

- Rose, un conseil entre fille, laisse les garçons se chamailler entre eux, te mettre au milieu ne t'apportera rien de bon. Crois moi prendre parti peut te valoir de belle marque...

Un frisson me parcours, je sais de quoi je parles. Les cicatrices qui couvrent mon dos en sont la preuve vivante, enfin la preuve gravé dans ma chair tout du moins. Je ne veux pas lui dire ce que je pense de Shawn et ce qui s'est réellement passé pour deux raisons. Premièrement elle irait le dire à Blake qui le dira à Erin qui viendra me consigner dans une tour pour le restant de mes jours, deuxièmement je préfère la laisser se faire son avis sur une personne plutôt que de l'influencer par ma propre pensée. On m'a toujours dit qui je devais apprécier et qui je devais haïr, je refuse d'imposer ça à quelqu'un.
L'arrivée d'Akela paniqua complètement Rose, pour elle la vie doit être un challenge quotidien.

- Ne panique pas, c'est juste le loup de ma sœur. Comme tu peux le voir il est mort et un peu remonté contre moi, longue histoire, mais le principal c'est qu'il va nous conduire à bon port sans poser de problèmes dis-je avec un grand sourire à l'intention du loup.

Akela se mit en route et je le suivis. Je me doutais que Rose suivrait aussi n'ayant aucun sens de l'orientation elle ne va pas se priver d'avoir un guide. Il nous faut que peu de temps pour rejoindre le couloir qui donnait sur le salle de cours, le loup se volatilisât et ma sœur apparut au même moment en face de moi. Je me suis donc tournée vers Rose et lui ai dit:

- C'était sympa d'avoir enfin pu te voir en personne.

[Horange]

Elvina
17 ans | Sorcière | Amicale et ouverte | Éternellement souriante | Italienne



Tandis que certains se lèvent le matin avec une envie d'un Expresso ou d'un chocolat chaud, moi je me lève avec une envie d'un frappuccino mangue passion. Cela dit, j'ai vite désenchanté lorsque je me suis rendue compte ce matin qu'il n'y avait pas de Starbucks au chalet. Par ailleurs, pour cela, moi qui attribuais une si bonne note à cet endroit, cela lui vaut un point en moins. J'ai même cru délirer, maintes fois j'ai fermé les yeux pour les rouvrir, en espérant que, comme une oasis dans un désert, comme une bouée de sauvetage au milieu de l'océan, se dresserait, magnanime, Le Starbucks. Mais hélas, rien de tout ça, même si la table magique m'a tout de même servi un café viennois - comme celui du McCafé - et une brioche cœur chocolat que j'ai dégusté à pleine bouche. Néanmoins, je demeure campée sur mes positions : ça ne vaut pas Le Starbucks. C'est Paola qui ne va pas en croire ses oreilles non plus ! Elle est serveuse dans un Starbucks, même si elle préfère qu'on dise barista lorsqu'on décrit sa profession (après tout pourquoi pas, si ça permet de susurrer son égo). Ça va me manquer qu'elle ne me reçoive plus derrière son comptoir avec son tablier vert fluo porté sur une tenue noir uniforme. Tous les matins - ou pratiquement du moins - avec Dante on venait y prendre notre déjeuner. L'endroit possédait le wifi, des prises électriques bien apparentes pour faire genre ambiance studieuse, des canapés pour récréer un espace cosy comme à la maison - sauf que si ça avait été pareil chez moi je ne serais pas venue sans doute ici - et c'était bien entretenu et agencé.
Triste de penser que tout ça maintenant ça appartient au passé, que mon quotidien ne va plus être le même. Mais j'imagine que je vais m'y habituer.
Après quoi j'ai passé toute la matinée dans ma chambre sur mon PC à me mater des séries américaines sur Netflix, avec pour seule coupure ce midi où je suis allée manger (quand même !). Les symptômes de cette situation sont assez hétéroclites : interrogation (« si je me lève, qu'est-ce que je vais foutre, bordel ? »), mauvaise foi (« il faut que je récupère de cette semaine harassante… »), raisonnement absurde (« si je me lève, je vais me sentir obligée de faire pleins de trucs, or la matinée c'est fait pour en profiter non ? » – le tout étant de définir le profit à tirer de cette période dite de repos), mais le principal reste quand même la paresse.
Si bien que lorsque le réveil de mon portable a retenti un quart d'heure avant la sonnerie des cours, j'ai on ne peut plus sérieusement et réellement envisagé de sécher pour rester dans mon lit à continuer de regarder les mésaventures de Serena Van Der Woodsen et de sa meilleure amie - ou ennemie ? - Blair Waldorf. Néanmoins, la perspective des conséquences de mon absence à mon premier cours dans cette nouvelle académie m'a vite fait changer d'avis. Si bien qu'en moins de deux,
je suis déjà habillée (je n'ai pas un style vestimentaire qui sort de l'ordinaire, le simple me convient toujours tout à fait). Je me coiffe, je me lave les dents, j'applique rapidement un coup de mascara à mes cils, passe un coup de crayon, colore mes lèvres, et me voilà déjà sortie de ma chambre avec mon sac, mes yeux rivés sur le guide que j'avais pris en photo avec mon portable le premier jour.
Je rejoins rapidement ma salle, ne tenant pas à faire mauvaise figure dès le départ, adresse un « bonjour » à la prof qui me donne déjà la malheureuse impression d'avoir un balais là où je le pense - ce qui me désole, étant donné que ça ne diffère pas du lycée normal - et m'installe en silence, le regard biglant déjà vers l'horloge accrochée au mur au dessus du tableau.
Ça promet d'être sacrément long.

[Cassy33]

Ame: Voilà le rp de Summer, qui te débloquera Jonnathan et Bouffie

Moy: Je ferai la réponse de Lucas aussi vite que possible, mais pas ce soir parce que je suis crevée

Summer

Bouffie prend un air suffisant lorsque je fais mine de croire à son histoire abracadabrante à propos de la panthère des neiges, et contrairement à ce à quoi je m'attendais, il ne se laisse pas démonter même lorsque je lui demande de me la présenter un de ces jours. Au lieu de bégayer, de rougir d'embarras ou de m'avouer qu'il a menti, il préfère se lancer dans un monologue complètement aberrant qui ne laisse plus aucune part de réalisme à son histoire déjà ridicule. De plus en plus blasée par ses inventions sans queue ni tête, je me contente de soupirer intérieurement sans même avoir besoin de me retenir de rire. Au bout d'un moment, ses idioties ne m'amusent même plus, et je dois vraiment me mordre la langue pour ne pas lui faire part de ma véritable opinion. À force de traîner avec lui, j'ai vraiment l'impression de passer mon temps à jouer l'écervelée et je commence sérieusement à me lasser de ce rôle dégradant. Mon ancienne personnalité me manque de plus en plus, et c'est la raison pour laquelle je reste muette à la suite de cet absurde récit. Je préfère encore ne rien y répondre plutôt que de l'inciter à me raconter d'autres anecdotes de ce genre-là.
Je me contente donc de marcher silencieusement quelques instants avant de rapidement changer de sujet, histoire d'en apprendre davantage sur les deux brutes au lieu de l'entendre encore blablater au sujet de sa très chère Reine des neiges. Après tout, si un lien s'est tissé entre nous, c'est parce que je l'ai en quelque sorte "engagé" en tant qu'espion, alors qu'il se montre un peu utile, pour changer. Si je garde contact avec lui, c'est uniquement pour qu'il m'aide à mieux connaître mes camarades et en particulier Blake et la naine, pas pour qu'il se vante d'expériences insensées et complètement irréalistes.
En tout cas, Bouffie semble brusquement se souvenir qu'il était censé souffrir d'une "comète cérébrale" - pour reprendre ses propres mots - puisqu'il ralentit soudain l'allure avant de prendre la parole d'une voix faible, sans avoir l'air de comprendre qu'il s'est déjà fait griller et qu'il ne m'aura pas une seconde fois. Je ne m'en préoccupe toutefois pas plus que ça, car tout ce qui m'intéresse à cet instant précis, c'est de l'entendre me confier les prénoms de ses deux agresseurs. Quand il ouvre la bouche pour me répondre, je cale mon rythme sur le sien et le fixe attentivement, croyant dur comme fer qu'il va me révéler un bon nombre d'informations croustillantes à leur sujet - que je me chargerai ensuite de trier selon leur degré de crédibilité. Le truc, c'est que je m'aperçois très vite que je n'aurais pas dû placer ne serait-ce qu'un infime espoir en cet incapable de Bouffie. Je ne sais pas comment j'ai pu être naïve au point de croire que je pourrais tirer quelque chose de lui, mais il faut croire qu'à force de le côtoyer, mes neurones ont été contaminées par sa bêtise. Ainsi, quand il m'avoue ne rien connaître à leur sujet, mis à part leur ennemi de toujours nommé Lespion, je ne peux pas m'empêcher de lâcher un rire, non pas amusé mais nerveux. Ce gosse commence à me rendre folle, et je ne serais pas étonnée de finir à l'asile - si je ne m'y trouve pas déjà -, non pas à cause de mes dons mais par la faute de ce gamin.

- Ils parlaient probablement des surveillants tu sais, je réponds d'un ton las. Enfin, ce n'est pas grave, mais si jamais tu apprends quoi que ce soit à leur sujet, viens m'en parler, d'accord ?

Je prononce ces mots plus pour la forme qu'autre chose, car je me doute que si j'arrive à aborder au moins l'un de ces deux garçons, ce sera uniquement grâce à mes propres recherches, et non pas parce que j'aurais été aidée par ce bon à rien.
Enfin, je parviens tout de même à me consoler en imaginant Bouffie disparaître entre les murs de l'infirmerie, une fois que je l'y aurais amené. Nous avons déjà longé plusieurs couloirs, et j'ose espérer que nous ne sommes plus très loin de notre destination. Néanmoins, Barney ne semble pas aussi pressé et alors que je vois presque le panneau indiquant la porte de l'infirmerie se discerner au loin, telle une oasis en plein désert, je suis stoppée dans mon élan lorsque mon interlocuteur s'arrête pile face à moi, le visage à nouveau lumineux, comme s'il avait encore oublié la souffrance qu'il était censé simuler. Prise de court, je manque de lui écraser le pied et de tomber à la renverse en l'entraînant dans ma chute, mais je me retiens au dernier moment contre un casier bordant le mur, et le pire est évité. Je n'ose même pas imaginer la scène qui aurait pu se dérouler si je m'étais affalée contre lui sur le sol. Si ça se trouve, cet idiot aurait pensé que je l'avais fait exprès pour vivre la même expérience que certaines héroïnes de films romantiques à deux balles, et il aurait ensuite cru déceler de l'amour dans chacun de mes faits et gestes. Je réprime une grimace ; rien que le fait d'y penser parvient à me dégoûter.
En tout cas, Barney ne paraît se rendre compte de rien, puisqu'il s'empresse de jouer une nouvelle fois à la commère, les yeux plissés telle une fouine. Quand il me questionne à propos de Blake, je ne peux pas m'empêcher de repenser à l'humiliation que j'ai subie face à lui, et j'en viens même à me demander si Bouffie n'est pas en train de se moquer de moi, conscient du peu d'attention que m'a accordé le soi-disant démon à la cafétéria. Si ça se trouve, avant de se faire pousser par l'une des deux brutes, il était en train de m'espionner, et il en profite désormais pour se montrer ironique à mon égard, comme pour me démontrer que je devrais déjà m'estimer heureuse qu'il s'intéresse à moi, puisque tous les autres garçons ne semblent même pas s'apercevoir de ma présence - à part peut-être Jonnathan.
À moins que je ne devienne complètement parano. Après tout, ce n'est pas comme si Barney était intelligent, et ça m'étonnerait franchement qu'il soit capable de faire preuve de sarcasme. N'est-ce pas ?

- Ça s'est parfaitement bien passé, je réplique tout de même. Je crois même qu'il est en train de se souvenir de l'amour qu'il éprouvait pour moi.

Bon, je n'aurais peut-être pas dû aller aussi loin, mais c'est sorti de ma bouche sans que je ne m'en rende vraiment compte. À vrai dire, je ne sais pas trop pourquoi je me suis sentie obligée d'inventer ça, mais je crois que j'avais besoin de lui faire comprendre qu'il n'aurait aucune chance avec moi, au cas où l'idée lui aurait déjà traversé l'esprit. Et puis, il n'empêche que mon mensonge reste bien plus crédible que les siens.
D'ailleurs, je n'ai même pas le temps d'y songer davantage ou de rajouter quoi que ce soit d'autre, car la sonnerie se met soudain à retentir dans tout le chalet, nous invitant - ou plutôt nous obligeant - à nous rendre dans notre salle de classe le plus vite possible. Ne quittant jamais mon précieux sac à dos Louis Vuitton, de peur qu'une fille jalouse de ma richesse ne me le vole, je l'ôte de mes épaules, l'ouvre et en sort mon emploi du temps à moitié froissé, et le consulte rapidement avant de remarquer que nous avons cours d'histoire. Youpi, encore une matière qui me servira à passer mon BAC lorsque je rentrerai à Sunnyvale ! Si nous nous contentions de suivre le programme des lycées normaux, je prendrais peut-être la peine de noter les informations essentielles que nous dicte la prof, mais qui se soucie des guerres entre surnaturels, sérieusement ?
Je lâche un soupir et montre le numéro de salle indiqué sur le tableau à Bouffie, au cas où je ne serais pas la seule à n'avoir pas encore mémorisé notre emploi du temps - ce dont je suis presque sûre - et après avoir rangé le bout de papier dans mon sac et l'avoir replacé sur mes épaules, je désigne les WC situés à quelques mètres de l'endroit où nous nous sommes arrêtés pour discuter de Blake.

- Tu devrais passer aux toilettes, on risque de ne pas avoir le temps d'y retourner entre les cours, cet après-midi, je lui conseille d'un ton bienveillant avant de pointer du doigt celles pour les femmes, juste en face. J'y vais aussi, on se retrouve en histoire, c'est juste en haut, à gauche des escaliers.

Puis, sur ces mots, je m'engouffre dans les toilettes, sachant que c'est le seul endroit où il ne pourra pas me suivre. Avec un peu de chance, il exécutera mes instructions et, dès qu'il aura quitté le couloir, je foncerai dans la salle, histoire de me trouver une place bien avant qu'il ne me rejoigne. Comme il ne doit pas encore bien savoir s'orienter dans le chalet, je profiterai de mon avance pour inviter n'importe quel inconnu ou vague connaissance à s'asseoir à côté de moi, afin qu'il ne puisse pas passer le cours à me solliciter et à me questionner sur des sujets que je ne comprends pas moi-même, comme il a pris l'habitude de le faire à chaque fois que nous nous retrouvons ensemble en classe.

[Moyreen]

Cassy: T'inquiètes pas moi aussi j'arrêtes pour ce soir parce que là ça commence à faire beaucoup de personnage en même temps au même endroit au même moment

Erin.

Autrefois je faisais ce rêve, ce même vieux rêve, qui par la force du temps était devenu plus qu’un songe mais également une part de moi-même. Ce n’était pas qu’une fantaisie de mon esprit, mais bel et bien mes plus profonds espoirs et souvenirs enfoui au fond de mon être. Mon plus grand regret de l’après-vie, l’absence de ce sommeil que je chérissais tant. Je n’ai pas perdu mes souvenirs, ils sont, disons, beaucoup plus fugaces. Ce qui me permet de ne pas les oublier c’est le contact avec la terre fraîchement arrosée. J’étais une sorcière, une wicca, notre lien avec la nature est incomparable. Alors comme je n’ai toujours pas trouvé ce qui me rattachait à cette vie, si on peut appeler ça vivre, je médite des heures durant. Cherchant sans jamais trouver une raison, une explication parmi mes dix-huit années de vie.

Akela est posé à côté de moi, enfin non il flotte à côté, il est mon encre pour que j’évite de sombrer. Oui j’ai toujours ma sœur, mais n’ayant que très peu vécu avec elle je la connais à peine… Et cela me brise de ne pas pouvoir l’aider ni la comprendre, elle ne me facilite pas non plus la tâche en se conduisant comme elle le fait. Est-ce que je peux vraiment lui en vouloir ? Après ce qu’elle a vécu, toutes ces années durant lesquelles ils l’ont torturée, est-ce que je peux la blâmer de vouloir profiter et s’amuser ? Elle a dix-sept ans, je suis aussi passée par là -peu de temps certes mais suffisamment). Akela me donna un coup de museau pour me signifier que mon esprit commençait à s’égarer, je perdais le contrôle de mes émotions à quoi pouvait-on le voir ? À l’attroupement d’animaux qui commençait à se former tout autour de moi, comme un cercle de protection contre un mal venu de l’extérieur. Quelques curieux s’approchèrent mais comprirent vite que ce n’était pas la meilleure chose à faire, ils rebroussèrent chemin. Ma forme oscillait entre invisible et matériel.
Une voix rauque et familière, s’insinua dans mon esprit, celle de mon protecteur canidé.

Reprends toi Erin. Perdre ton sang-froid ne va rien arranger, tu dois respirer.

Sans m’en apercevoir j’avais cessé d’inspirer et d’expirer, ce n’est pas quelque chose de nécessaire à ma survie comme je suis morte, mais ça me permet de me sentir un peu plus vivante. Mon corps ne fonctionne pas, ou du moins ce n’est que le reliquat de ce que je ressentais qu’il me reste. Chaque sensation, chaque émotion n’est pas réelle, ce ne sont que des souvenirs. Voilà pourquoi il est primordial que je ne perde pas pied avec eux.
Je finis par réussir à calquer ma respiration sur celle d’Akela qui s’efforçait de me calmer, la foule d’animaux commença à se disperser, seuls une corneille et un petit écureuil restèrent pour m’observer. La main tendue, j’attendais que l’un d'eux s’approche sans que je leur demande, l’écureuil prit de panique s’enfuit, la corneille était quant à elle bien plus téméraire. Elle s’approcha peu à peu avant de finir par frotter sa petite tête contre ma main, elle s’attarda quelques minutes avant de repartir. Cette petite créature a emporté en un battement d’ailes les dernières angoisses qui m’habitait.

Erin on a cours, rapplique, chuchota la voix de ma sœur au creux de mon oreille.

L’entendre finit de me ramener à la réalité, je me suis levée, ai récupéré mon sac et ai pris la direction de notre cours. Histoire, si je ne m’abuse, il faut que je récupère Irana avant le début du cours, hors de question qu’elle aille se mettre dans le fond et qu’elle n’écoute rien. Je refuse qu’elle se repose uniquement sur moi. Akela me suivit jusqu’à la salle, nous étions tous deux invisibles aux yeux de tous. J’attendais l’arrivée de ma sœur. Ce fut d'abord Blake et un ami à lui blond qui entra pour aller se placer. Tiens c'est étonnant de la part de Blake qu'il soit aussi assidu dans son travail. J'ai jeté un coup d'oeil dans la salle, assis dans le fond. Je me disais aussi, il y avait quelque chose de bizarre sinon.
Une voix vint de nouveau me parler

Envoie moi Akela, je suis perdue.

Je ne put m’empêcher de lever les yeux au ciel, pourquoi ça ne m’étonne guère, je fais donc signe à mon loup de la rejoindre. Et j’attendis patiemment à nouveau.
Quelques minutes plus tard Akela revint accompagné d’Irana et d’une fille brune dont j’ignore le prénom. Je l’interpelle avant qu’elle ne rentre, c’est-à-dire que j’apparais devant elle, ce qui la force à s’arrêter.
Je n'ai pas écouté ce que la fille à côté d'elle disait avant de rejoindre la salle, j'étais trop occupé à jauger Irana. Rien qu'à sa façon d'être habillé aujourd'hui je savais pertinemment qu'elle l'avait fait pour m'agacer mais je ne dis rien, il y a des choses plus importantes que son manque total de goût en termes vestimentaires. J'avais beaucoup de choses à lui dire mais absolument par le temps maintenant, elle soutenait toujours mon regard sans cligner des yeux. Je savais qu'on aurait pu tenir des heures comme cela à avoir une discussion silencieuse qui aux yeux des autres devait ressembler à deux folles se jaugeant l'une et l'autre.
La discussion était remise à plus tard mais elle n’eut d’autres choix que de se mettre à côté de moi. Elle décida cependant de nous asseoir devant la fille brune et un autre garçon au trait qui m’était inconnu. Pour mon plus grand soulagement elle semblait contrarié et elle ne remarqua même pas la présence de Blake deux rang derrières.

(Ps: je m'excuse d'avance d'avoir anticipé la fin avec les autres personnages mais je n'avais pas trop le choix pour finir mon Rp mais comme Érin ne connaît personne ça ne devrait normalement pas poser de problèmes. Dites-le-moi si c'est le cas ^^)

[Amnesia-x]

Ok je pourrais rp' que demain pour maintenant, il est trop tard et je ss fatiguée ^^" mais c'est cool que tu aies fait ton post auj' mais dis donc tu te couches tard !!! C'est une grande première !! ;p Enfin sur BN car je sais que tu ne te couches pas si tôt surtout quand tu joues à tes jeux de dragues

Bonne nuit au petit peuple de la DHS

[Aveeno]

Vaena








Ce chalet est de style loft à aire ouverte, immense avec un plafond super haut et des fenêtres magiques – enfin, je ne sais comment sont conçus les fenêtres, je m'imagine qu'elles sont magiques, voilà tout... -, empêchant les rayons du soleil de brûler au troisième degré des vampires. Ce qui les réduirait à l'état de cendres... Ou peut-être bien tel un bon steak carbonisé. Heureusement, j'en sais peu à ce sujet, puisque j'en ai des frissons rien que d'y penser... Je me rappelle que je dois aller chez l'infirmerie et au moment où j'emprunte l'escalier menant au corridor m'y conduisant, je tombe de nouveau sur ces deux blondes identiques, similaires comme un reflet dans un miroir et au-delà de l'imagination. Ça me donne envie de faire demi-tour... Mais non, ce n'est pas moi! Je ne me suis en aucun temps laissé marcher sur les pieds dans le passé. Et ce n'est pas aujourd'hui que ça va commencer. Bien que ce soit deux sœurs vampires, vieilles de plusieurs siècles... Ces filles sont des p*tasses! Et les p*tasses, je sais comment y faire face. Je monte la dernière marche d'une manière voluptueuse, et confiante...


Ce n'est pas comme ça que j'imaginais les choses.
– Lâche-moi, je t'en prie!
C'est quoi le problème avec ces filles? On dirait que je les remémore une mauvaise connaissance.
– J'me demande quel goût elle a...
– Les petites g*rces prétentieuses dans son genre on toujours un petit goût fade.
– Vous n'avez pas le droit de faire ça! Vous enfreignez les règles de l'école!
Elles éclatent de rire. Comme si j'avais dit quelque chose d'hilarant... Ces filles sont folles! Pourquoi ai-je voulu traîner avec elles? Grand mystère.
– Y'a personne qui se soucie de ces foutus règles, t'as pas encore compris? T'es plus dans ta parfaite petite vie de bourgeoise, de petite fille pourrie gâté grâce à papa et maman, ici, tu te débrouilles toute seule pour te sortir des emm*rdes.
– Je ne vois pas le rapport, dis-je, railleuse, et croyez-moi que la directrice va entendre parler de ça si vous ne me laissez pas partir immédiatement!
– On l'a viré.
Oh, c'est vrai... N'empêche qu'elles vont avoir des problèmes avec ou sans la directrice! Je ne vais pas laisser passer ça.
Ce qu'elles font n'est pas bien. Et je ne crois pas que parce qu'elles sont des vampires, que leurs natures les pousse à faire cela, je crois tout simplement qu'elles sont comme ça. Avec ou sans crocs.
Je devrais faire quelque chose, me défendre, riposter, cependant, elles sont trop fortes, et je ne suis pas quelqu'un de violent – physiquement... -, je souhaite donc qu'un ou des adultes se rappliquent.
– Assez de blabla, je veux savoir quel goût a ton sang, petite fille riche.
– Non! Arrêtez...
La blonde numéro deux derrière moi dégage mon cou de ses doigts pour que sa sœur puisse y planter ses crocs. Le bruit de la cloche s'enclenche.
– M*rde! On se voit après le cours, petite fille riche.
Elles disparaissent dans un battement de cil.


C'est en quittant l'infirmerie, que je suis retourné dans mon dortoir pour prendre mes bouquins d'histoire et enfiler des chaussures aux talons à cap d'acier fabriqué en Espagne. Chamboulée, mais ne laissant rien paraître, j'entre dans ma salle de classe quelques minutes plus tard en me disant que ma situation pourrait être bien pire. Pourtant, cette pensée ne me rassure pas... J'ai deux jumelles vampires qui vont faire de moi leurs casse-croûte. J'ai mal au ventre rien que d'y penser. Ma vie a bien changé depuis mon arrivé. Et il n'y a que du négatif.
Je passe entre les rangs du fond, examinant où il reste de la place.
Involontairement, mon sac à main se frappe sur l'arrière de la tête d'un mec ailé.
– Pardon!
Je vais m’asseoir en avant d'une brune aux cheveux longs.
Je dépose mon sac à main et mes bouquins sur le bureau, lorsque je me rends compte que je n'ai pas apporté de quoi écrire. Est-ce que j'ai le temps de retourner à mon dortoir?
– Excuse-moi, peux-tu me prêter un crayon? demandé-je à la fille que j'ai en arrière moi.
J'espère qu'elle sera sympa.

[Aveeno]

Horange, pour que ce soit clair, Vaena s'adresse à ton personnage.

[cielle]

Helloo tout le monde !
Amne, Rose est prête à accueillir ton champion
Rose



Irana me répond que "c'est sympa de ma part", et j'esquisse un sourire, comme pour dire "pas de quoi". Je n'avais pas une très bonne opinion d'Irana avant de lui parler, mais il est assez probable que je l'aie mal jugée, tout comme j'avais mal jugé Shawn au début. Peut être que, quand toute cette histoire sera terminée et que Blake sera hors de danger, nous pourrons devenir amies...
Lorsque je lui parle de Shawn et de l'infirmerie, j'ai l'impression qu'elle est surprise. Je fronce les sourcils, perplexe. Est ce qu'elle ne s'en rappelle plus ? C'est possible, après tout, quand Shawn était parti avec elle, elle avait l'air bien mal en point. Ses souvenirs sont probablement confus, ou quelque chose comme ça.
Je décide de ne pas m'inquiéter, même si la suite de ses paroles m'intriguent également. Laisser les garçons se chamailler entre eux ? Ce serait reposant, mais ils seraient capables de se fourrer dans les pires ennuis. Des garçons comme Lucas, Blake ou même Shawn ont très facilement tendance à courir tout droit à la catastrophe, sans trop réfléchir aux conséquences sur leur vie. Non, heureusement que je suis là pour leur rappeler de temps en temps qu'ils pourraient peut être mourir. D'ailleurs, il faut que je parle à Lucas. J'espère pouvoir l'intercepter entre deux cours sans que Blake ne le sache...
Selon Irana, prendre parti peut me valoir "une belle marque" et je crois la voir frissonner. De toute évidence, elle sait de quoi elle parle. Je me retiens à la dernière minute de lui demander à quoi elle fait référence. Cette fille m'a l'air d'avoir eu une vie très compliquée, et pas toujours heureuse, d'ailleurs...
Elle me rassure ensuite en précisant que "c'est le loup de sa soeur" mais qu'il est mort. Bon. J'imagine que c'est une bonne nouvelle. S'il est mort, il devrait être un peu plus calme, non ?
Irana sourit au loup, et j'essaie de faire de même, un peu nerveuse. Elle s'engage à la suite du loup et puisque je n'ai d'autres choix que de les suivre, je trottine maladroitement derrière eux.
Nous parvenons à la salle de cours, le loup disparaît, pendant qu'une fille apparaît à sa place. Je dois avouer que je suis soulagée. Je suis plus à l'aise en compagnie de fantômes que de loups.
J'adresse un hochement de tête à la fille, que j'identifie comme sa soeur, et Irana me dit qu'elle est contente d'avoir pu me voir.
Je lui offre un sourire sincère, ses paroles me font plaisir.
- C'est gentil. Merci à ton loup pour nous avoir guidées jusqu'ici. A plus tard, peut être ?
Irana s'éloigne avec sa soeur, et j'entre dans la salle. Je repère aussitôt Blake et Lucas, assis dans le fond, l'air très peu enthousiaste à l'idée d'avoir cours. Pourquoi est ce que ça ne m'étonne pas ?
Je leur fais un petit signe de la main, tout en priant pour que Blake ne profite pas d'être près de Lucas pour lui exposer ses idées suicidaires. J'aime beaucoup Lucas, mais je suis quasiment sûr qu'il ne voit pas les choses sous le même angle que moi. Il serait encore capable d'accepter ce que Blake lui demande.
Je m'installe à une table libre, juste derrière la soeur d'Irana, et attend patiemment le début de la leçon.

[Horange]

Bonjour ! :)

Elvina
17 ans | Sorcière | Amicale et ouverte | Éternellement souriante | Italienne



A peine l'heure commencée, je gribouille déjà les carreaux de la première page de mon bloc note, ma joue écrasée contre la paume de ma main gauche. J'aurais amplement préféré commencer avec un cours de magie, pour découvrir comment se déroule cette matière et qu'est-ce que, concrètement, on y apprend, au lieu de piquer du nez pendant une heure entière d'histoire qui se promet d'être des plus inintéressantes, notamment avec la prof qui nous l'enseigne, vu l'air rigoureux qu'elle affiche. Mais je ne vais pas me plaindre, c'est toujours mieux que commencer avec des maths, parce que entre nous, je n'ai jamais rien compris à cette matière, principalement à partir du jour où x s'est invité à la partie dans les calculs. Notamment lorsque je me retrouve à devoir faire des équations mêlant des chiffres et des lettres, qui donnent zéro mais au final la solution n'est pas zéro...Honnêtement, autant dire qu'il s'agit là bien plus d'une occupation sadomasochiste que du savoir. Puis quant au sport...n'en parlons même pas. Je ne pense pas que c'est moi qui ne l'aime pas, mais c'est plutôt lui qui ne m'aime pas si vous voyez ce que je veux dire. Tellement que ma prof de sport au lycée avait fini par me dispenser volontairement de certaines disciplines. Au ping-pong, la balle finissait souvent dans l’œil de mon camarade, au badminton je confondais souvent le volant avec la tête d'un de mon équipe, au basket je propulsais toujours quelqu'un en dehors du terrain tant j'étais à fond...En somme, c'était toujours une catastrophe, et les gens de ma classe s'organisaient toujours de façon à ne pas me retrouver dans leur équipe. Grosso modo, je suis un véritable boulet en sport. Mais c'est peut-être moi qui ne l'aime pas non plus, puisque chaque année quand il y a la Coupe du Monde du foot je fais une overdose de sport télévisuel tant c'est insupportable. Enfin bref...En tout cas j'espère qu'ici le sport est plus attrayant qu'au lycée, même si je ne me fais pas trop d'illusions puisque déjà l'histoire ne s'annonce guère plus intéressant qu'au bahut dans lequel j'étais. Du coup, je mise tout sur celui ou celle qui va s'asseoir à côté de moi — pitié, faîtes que quelqu'un s’assoie à côté de moi, je n'ai pas envie de me morfondre seule pendant une heure.
Soudain, un mouvement devant moi et une voix féminine me tirent de mes réflexions et je relève la tête pour apercevoir une brune à l'apparence normale, du moins dépourvue d'ailes ou de canines, ce qui me laisse supposer qu'elle est peut-être une sorcière comme moi.
-Oui bien sûr.
Je cherche machinalement dans ma trousse avant de lui en tendre un. Je remarque par la même occasion qu'elle n'a pas uniquement oublié son crayon, mais également sa trousse.
-Si tu as besoin d'autre chose, n'hésite pas à me demander.
Le cours n'ayant pas officiellement commencé étant donné toutes les places vides encore, je m'enquiers, curieuse de savoir si elle a de l'ancienneté dans cette académie ou si au contraire elle est nouvelle elle aussi :
-Ça fait longtemps que tu es ici ?

[Amnesia-x]

Salut au petit peuple de la DHS ^^
Voilà j'ai fait le post de Bouffie en incluant Jonnathan afin que Cassy fasse Summer qui rentre en classe avant eux. Si elle se tient à ce qu'elle m'a dit, elle le fera ce soir
Il faut que je termine de lire vos post et je fais rentrer mon chamion ^^


Elle me répond pas pour Reine des neiges, on voit bien qu'elle est super impressionnée. Tellement ! Qu'elle ne sait même plus quoi dire. Je me sens tout fier de moi, même si c'est un petit mensonge, je suis quand même trop content !
De toute façon mamie dit toujours que dans un couple, il faut avoir un jardin secret et donc il faut dire des mensonges et aussi cacher des choses de temps en temps à son amoureuse pour qu'il n'y ai pas de problème. Alors c'est normal que je mente un peu avec Summer. C'est ma future amoureuse, faut pas l'oublier quand même ! On voit bien qu'elle m'adore, elle peut plus se passer de moi !
Je souris en pensant à tout ça. Après elle me questionne sur les sales types malpolis pour me demander leur nom car elle est tellement en colère contre eux, pour ce qu'ils m'ont fait subir, qu'elle veut les dénoncer à Madame Ladirlo ! Mais bon je suis un homme quand même alors je ne peux pas trop la laisser faire et surtout je ne sais pas leur nom, moi ! Je connais juste un type qui s'appelle Lespion, enfin je ne sais pas à quoi il ressemble mais c'est sur qu'il doit être méchant car ils ont bien eu peur de lui ces pauvres nazes !
Je le rapporte à Summer mais qu'est ce qu'elle me dit elle ?! Qu'ils parlaient pas de Lespion mais des surveillants. Ben qu'est ce qu'elle en sait ? Elle était pas là à ce que je sache ! On voit bien quand même qu'elle est blonde, elle a pas grand chose dans l'citron !
- Ok compte sur moi je te dirais tout ce que je sais ! Je suis Franbar ne l'oublie pas !
Je lui fais un clin d'oeil suivit d'un sourire complice.
Mais d'un coup je me rends compte qu'on va vraiment à l'infirmerie et que pour de vrai je n'ai pas du tout besoin d'y aller. Je stoppe net mes pas et demande à Summer comment vont ses amours avec Cookie en haussant plusieurs fois les sourcils pour faire cool. J'ai déjà vu ça à la tv et j'ai trouvé que ça faisait vraiment chouette.
Mais ce qu'elle me répond ne me fait pas trop plaisir. J'aurai préféré qu'elle me dise qu'il ne l'aimait plus du tout et qu'à la place il était fou d'amour pour miette de pain ! Comme ça elle aurait pleuré dans mes bras, ça aurait été trop super ! Mais là je soupire et réponds en grommelant.
- Ouais ben moi je serais toi, je n'oublierais pas si vite qu'il a serré dans ses bras miette de pain et qu'il a dû lui faire plein de bisous et aussi des autres …. choses... si tu vois ce que je veux dire !
Je hausse les sourcils de façon qu'elle comprenne que ces « autres choses » là ben c'est assez grave quand même, on peut pas oublier ça ! C'est impossible !
Je hausse les sourcils et continu mon chemin car j'ai pas très envie de parler de Cookie pendant des heures, ça m'intéresse pas vraiment ! C'est des histoires pour les filles ça !
Une sonnerie retentit au même moment, c'est pour aller en classe. J'aime pas trop y aller car je comprends rien, on dirait du charabia ! Mais je suis bien obligé d'y aller sinon mon père, il va me tuer ! Summer ouvre son sac pour sortir son emploi du temps et elle me montre le numéro de la salle où on doit aller, la E14. Je hoche la tête mais après elle me dit qu'il faut que j'aille au toilette. Je ne suis pas un bébé quand même ! J'ai pas besoin qu'elle me le dise ! Je sais bien qu'il faut y aller toujours avant de rentrer en classe !
- Ok on se retrouve en classe, à toute !
Je rentre sans m'attarder dans les toilettes réservés aux hommes. Il faut qu'elle arrête de me dire tout ce que je dois faire ! Je sais qu'elle m'adore mais quand même c'est un peu trop là ! Je ne sais pas si je pourrais supporter ça tout le temps.
Je m'installe devant un urinoir et fais ce qu'on doit y faire habituellement....
Une fois la petite commission terminée, je ressors aussitôt oubliant de me laver les mains.. Mais c'est pas si grave, personne ne le saura ! Summer doit déjà être en classe, mais c'est quoi déjà le numéro ? E... ? E44 ? Non je crois pas que c'est ça …
Je suis en plein milieu du couloir quand quelqu'un m'appelle.
- Tu cherches la salle Barney ?
Je me retourne et qu'est ce que je vois ? C'est le pervers de la bibliothèque ! Je le regarde d'un air mécontent.
- Quoi ? Non, non c'est pas ça du tout que je cherche !
Il me sourit avec l'autre type son pote. Je vois bien qu'ils se moquent de moi tous les deux ! Je déteste ce grand type, on voit tout de suite que c'est un gars pas cool du tout ! Il se mêle toujours de mes affaires, c'est fatiguant à la fin !
- Au cas où, c'est la E14.
Je soupire très fortement pour lui montrer mon agacement.
- JE SAIS !
Rhoo mais il est pénible ! On voit bien qu'il prend ses grands airs quand il me parle. J'avance donc à l'opposé de lui et de son pote puis un peu plus loin, je me retourne et les vois avancer dans la direction opposée. Je pense que ça doit être par là la classe alors je les suis mais pas trop près. Je ne veux pas qu'ils me parlent car j'ai rien à leur dire.

[Amnesia-x]

Voilà les filles !
Ahlala j'ai lu tous vos post et je dois dire que je me suis bien marrée ! c'est excellent ce que tout le monde fait et vos persos sont bien drôles, leur façon de penser etc ^^
Et autre chose, pauvres Irana et Erin quand même , tout ce qu'elles ont subi... On leur souhaite que du bonheur maintenant ^^


Une fois dans mon dortoir, je constate qu'il est vide. Dommage, j'aurai bien aimé taquiner l'une de mes ravissantes coloc' avec ma tenue « indécente » , du genre la sirène aquatique avec son air bougon, ça aurait pu être drôle. Ça sera pour une prochaine fois.
Je sors des sous-vêtements et jean noir que j'enfile à la hâte puis reste devant ma penderie pour me choisir une chemise. J'opte pour une blanche immaculée et oui j'aime cette couleur, marrant non ?!
Les propos de l'aliénée me reviennent en tête. Son lit.... Est-ce qu'elle dit vrai ? J'en avais bien l'impression et pourtant elle voulait me faire croire que c'était le genre de fille « débauchée » qui couche à la demande. Pas que ça me dérange réellement mais si elle s'offre à d'autres mais se refuse à moi, là par contre évidemment il y a souci... Mais est-elle réellement ce genre de fille facile ? Je n'en suis pas si sûr. Rhaa je crois bien qu'elle est en train de foutre le bordel dans mon esprit cette foutu sorcière ! Les femmes sont ainsi, il suffit qu'elles nous plaisent pour qu'on leur laisse un infime passage et de suite elles s'y engouffrent pour prendre plus qu'on voudrait leur offrir.
Il va falloir que je me méfie de cette petite caille aux griffes acérées et à la langue bien pendue !
Une fois ma chemise boutonnée correctement, laissant un petit espace non négligeable pour celles qui voudraient se rincer l'oeil... j'entends la sonnerie annonçant le début de notre premier cours, Histoire en ce début d'aprem. Je sais que la prof a un petit faible pour moi alors que c'est une vrai peau de vache avec certains. Que voulez-vous ce n'est pas dit à tout le monde d'être apprécié à sa juste valeur ! De plus c'est un cours où j'excelle, bon il est vrai que pour ma part et celle de mes compatriotes, ce cours est l'un des plus faciles.
Je me dirige vers ma commode près de mon lit et après avoir ouvert le premier tiroir, je récupère un carnet et un stylo plume. Je me sers que de ce genre de stylo, mon écriture est raffinée et d'ailleurs je sais que la prof en est friande. Il ne lui faut pas grand chose pour monter au plafond, j'ai comme l'impression.
Un petit sourire en coin étire mes lèvres devant cette pensée puis je sors de mon dortoir en refermant la porte derrière moi. Mes pas me guident à travers les couloirs, que je connais par cœur à cause de mes errances de nuit, jusqu'à la salle E14. Je croise gros lardon à la traîne et lui lance d'un ton enjoué en prenant bien soin de ne pas parler trop fort.
- Difficile de bouger son lard, pas vrai ?
Je continu mon chemin sans même le regarder pour entrer dans la pièce. Je l'entends vaguement dire quelque chose mais je ne vais pas user de mon ouie ultra sonique pour un gars de sa composition. Une fois dans la pièce quelques gars et filles de mon espèce me font des grands signes pour que je vienne m'installer avec eux. Je leur souris et suis près à prendre leur direction mais soudain mon regard capte la teigne et son pote la grande tige au fond de la salle et là un sourire en coin étire mes lèvres. De plus pour agrémenter le tout, ma petite souris est assise sagement juste devant eux. Que voulez vous, elle ne quitte jamais de trop loin ces mâles. Et qui vois-je juste à la table avant elle ? Je vous le donne dans le mile ! Mon doux ange « non écervelée » avec une fille à ses côtés. Je sais déjà où m'installer et je sens que ce cours va être des plus palpitants. Je me dirige donc d'un pas mesuré vers cette joyeuse assemblée et croise le regard de la jolie blonde de la bibliothèque qui semble me supplier du regard de venir m'installer près d'elle, ou alors j'ai rêvé. Je me penche alors vers elle à sa hauteur et lui glisse doucement.
- Et alors ce massage, il est pour quand ?
Je me redresse et lui adresse un sourire des plus charmants avant de la quitter sans lui laisser le temps de répondre. Puis je rejoins ma petite Nunuche préférée, Melle Rose. En passant devant elle, je lui lance d'un ton joyeux.
- Je te remercie de m'avoir gardé la place mon cœur !
Evidemment que c'est faux mais je le dis pour une unique et bonne raison... Son petit ami est dans le coin alors c'est drôle de lui faire croire qu'elle me garde une place, non ? je me glisse sans attendre sa réponse derrière elle tout en regardant avec défi la teigne et son acolyte. Je pousse exprès la table du teigneux avec un faux air contrit.
- Désolé les gars, il me faut un peu de place, c'est que le gigot ça pèse !
Un sourire en coin étire mes lèvres et je me glisse rapidement sur la chaise à côté de celle de Rose puis je me penche vers elle de façon complice sachant très bien l'effet que ça doit faire derrière mon dos.
- Alors quoi de neuf ma p'tite Rose ? Je ne te voyais plus, j'ai presque cru que tu m'évitais, j'espère que ce n'est pas le cas !
Je la regarde avec un air de chien battu car je sais que ma p'tite souris est trop dupe pour voir clair en moi. D'ailleurs c'est aussi ça qui fait son charme. Tout en me concentrant sur Rose, je donne exprès un petit coup de pied dans la chaise qui me fait face, celle de mon électrochoc attitré ! Et quand elle se retourne, je pivote la tête vers elle et lui souris de façon séductrice. Ah que la vie est belle quand même ! Vous n'êtes pas de mon avis ?

[Moyreen]

Je m’excuse par avance, mais il va y avoir un petit passage en anglais dans mon texte ^^

Amne : Oui alors il faut savoir que j’ai une tendance prononcée pour le mélodrame, alors la phase ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfant c’est pas pour tout de suite

Irana

Ma sœur me força à me mettre à côté d’elle, en même temps c’était couru d’avance. J’avance donc dans la salle sans prêter attention ni à la prof ni aux autres étudiants. De toute manière je ne connais personne et ce n’est dans mes intentions de sympathiser avec la première venue. J’ai juste repéré la chevelure de Rose, je me suis donc mis à la table devant elle afin de l’intercepter pour discuter à la fin du cours. Ma sœur qui visiblement ne pouvait pas attendre avant d’avoir une discussion avec moi utilisa notre lien afin de communiquer de manière direct en faisant en sorte à ce que je sois la seule capable de l’écouter.
Que faisais-tu ? Où étais-tu ? Pourquoi tu ne me parles pas ? Grandis Irana !
Voilà les rengaines qui tournaient dans mon esprit, je me pris la tête entre les mains et commençais à me masser les tempes. Avoir une personne dans ma tête c’est déjà assez fatigant mais alors là deux, ajouté à ça le fait qu’ils me font tous deux la morale. Je finis par craquer mentalement. Et comme bien souvent dans ces moments j’en perds mon latin. Ma langue natale reprend toujours le dessus.

Fuck off! You’re not mom!
Don’t you dare speak to me like that.

Je me suis tournée vers elle un air de défi dans le regard, notre discussion était silencieuse mais plus intense que si nous parlions de vive voix.

Or else what? Tell me what you're gonna do? Said boo? Try to frighten me?
Don’t push me, Irana! I’m may be dead but I can still hurt you. Maybe you’ll understand I’m trying to protect you!

Quelqu’un, mon voisin de derrière, donna un coup dans ma chaise vue mon état d’agacement je me retournais immédiatement. Je vous laisse imaginer ma tête quand j’ai vu sa tête. Lui a décidément mal choisi son moment. Je pourrais me défouler sur lui après tout, mais je me contente de faire changer mes pupilles de couleurs, elles sont maintenant bleu électrique. Petit reminder de ce que j’ai fait la dernière fois qu’il m’a vu avec les yeux comme ça. Mon regard toujours électrisé pivota ensuite sur la voisine de Shawn. Rose, eh bien, on va de surprise en surprise aujourd’hui. Avant de me retourner, je fus au dernier moment attiré par une chevelure. Je me retournais vivement, une bouffée de panique m’envahit. Erin s’imposa dans mon esprit afin de me calmer. Ma respiration pouvait sembler normale, mais elle était légèrement plus saccadée à peine perceptible. Intérieurement, en revanche, j’étais redevenue cette petite fille paniquée qui venait de perdre une famille et brûler une maison.
C’est la gifle d’Érin qui me ramena à la réalité, sur le moment j’avoue être légèrement sonné, mais une fois cette première sensation passée. Je la remercie et m’ordonne intérieurement de ne me retourner qu’en cas d’extrême nécessité.

[Aveeno]

Salut!

Vaena






Avec un sourire aux lèvres, je m'empare du crayon.
– Merci!
Je suis à deux doigts de me retourner et de replonger dans un silence profond, quand elle me dit que si j'ai besoin d'autre chose, je n'hésite pas à lui demander. P*tain... Comment se fait-il que je l'ai pas abordée plus tôt?
Depuis que je suis ici, je me suis isolée et je me suis perdue moi-même. Ses quelques petits mots me font renaître. Ma vie n'est pas en cet endroit. Je n'adhère pas à ce mode de vie. Et je souhaite m'en aller. Reprendre la vie que je menais. Retrouver mes copains. Retrouver Edmond... Et peut-être finir ce qu'on a commencé, seulement cette fois-ci, sans qu'il ait but de l'alcool... Je ne veux même pas être une sorcière, je veux que ça arrête, que tout cela ne soit qu'un cauchemar bizarre!
C'est bien dommage, cependant tout cela est bien réel et je n'en peux plus de compter les jours qu'il me reste dans ce lieu... parmi ces gens, ces créatures de légendes. Et plus que tout, je n'en peux plus de me terrer dans ma solitude, je vais devenir folle.
Elle me semble être une gentille fille. Mais pas trop dans le genre agaçante à souhait. Élégante et à première vue, pétillante. Elle m'a posé une question et je lui réponds;
– Oui, il y a quelques mois déjà.
C'est un peu vieillot, je le reconnais, pourtant, ma mère m'a élevée de cette façon. Je tends ma main vers elle pour qu'elle la serre et je me présente.
– Je suis Vaena Wach, commençai-je.
Dois-je lui dire tout de suite que je suis une sorcière? Est-ce important?
– Oh et... Je suis une sorcière.
Je note que beaucoup de gens arrivent dans la salle de classe, le cours va bientôt débuter.

[Horange]

Elvina
17 ans | Sorcière | Amicale et ouverte | Éternellement souriante | Italienne



J'opine du chef en guise d'attention à ses propos. Bien que je ne sois pas des plus compétentes en maths, j'en déduis rapidement que si elle est ici depuis déjà quelques mois, elle a donc du être présente à l'incendie qui a ravagé le majestueux château de la Darkness High School. Cela dit, je ne fais aucun commentaire, et serre sa main chaleureusement en me présentant également — priant par la même occasion que mon esprit n'en fasse pas des siennes en pénétrant dans son intimité comme à chaque fois que j'ai un contact physique avec quelqu'un.
-Enchantée Vaena. Moi c'est Elvina Da Barian.
Un nom de famille qui en dit assez long sur mes origines d'ailleurs. Quant à Vaena, je devine aisément qu'elle est américaine. Outre cela, j'ai remarqué qu'elle dégageait beaucoup de grâce, que ce soit dans sa façon de s'exprimer ou dans la gestuelle de son corps. Même son apparence, qu'il s'agisse de sa chevelure soyeuse impeccable, de son maquillage parfait ou de ses vêtements chics et griffés, témoigne d'elle de beaucoup de raffinement et d'élégance.
Après une brève poignée de secondes hésitantes que je perçois, elle me révèle être une sorcière comme je l'avais pensé. Je m'interroge alors sur la diversité des dons que peuvent posséder les sorciers et je ne peux m'empêcher de me demander quels sont les siens comparés aux miens.
-Et bien tu es la première de mon espèce que je rencontre, avoué-je alors en la gratifiant d'un sourire.
Puis mon attention est reportée sur un individu qui fait son rentrée en classe des plus indiscrètes sans s'en soucier le moins du monde. Je le dévisage un instant, persuadée de l'avoir déjà vu quelque part...Puis ça me revient, je me remémore alors la soirée du nouvel an avec Taylor - drôle de soirée d'ailleurs, bizarrement la fin de celle-ci me paraît vague, très vaaague - lorsqu'une bagarre a éclaté entre lui et un autre type. Il s'en est même pris à un pauvre gars, et je ne saurais même pas dire si à l'heure actuelle il est encore vivant — ce qui me semble malheureusement très peu probable. Je détourne alors mon regard, parcourue d'un frisson. Peut-être suis-je une fille des plus sociables, mais vraiment ce genre de type ça ne passe pas. En plus d'être aussi fier qu'Artaban, il émane de lui une aura pernicieuse qui ne m'attire pas du tout.
Je reporte mon attention sur Vaena, et constatant que la classe est presque entière et que le cours ne devrait pas tarder à commencer, je lui souris avec quelques mots :
-J'espère qu'on aura à nouveau l'occasion de parler ensemble.

[Cassy33]

Bonsoir tout le monde!

Ame: Voilà, je te débloque Bouffie et Jo comme ça En tout cas le post de Barney était à mourir de rire

Aveeno: Quand tu as dit que Vaena a frappé la tête d'un mec ailé avec son sac, tu parlais de Lucas, de Blake ou d'un pnj? ^^ Parce que si c'est Lucas, il va forcément réagir donc faut que je le sache pour écrire mon prochain rp

Cielle: Ça m'a fait rire quand j'ai lu les objectifs de Rose pour cet après-midi Trouver un mec pour Summer, ça va pas être évident, surtout depuis qu'elle pense que Rose s'est fichue d'elle à la fin de l'activité En tout cas, ça fait plaisir de retrouver notre naine naïve et crédule préférée

Moy: Je réponds un peu tard mais personnellement, le rp d'Erin ne m'a posé aucun problème ^^ En tout cas la fin du rp de Blake m'a bien fait rire, j'aime beaucoup ses pensées négatives sur les cours, on voit toute sa motivation et l'élève modèle qu'il est

Summer

Lorsque Bouffie me rappelle le surnom dont il s'est lui-même affublé - et que j'avais bien évidemment oublié, comme un peu toutes les choses ridicules et sans intérêt qu'il me confie -, je roule intérieurement des yeux et me contente de sourire en essayant de ne pas avoir l'air trop blasée, ne répondant ni à son clin d’œil, ni à cette intervention plus agaçante qu'autre chose. Puisque cet idiot se rappelle notre marché, pourquoi ne m'a-t-il toujours rien appris au sujet de Blake et de Rose ? Pourquoi semble-t-il consacrer son temps libre à imaginer les futures histoires fantasmagoriques qu'il me racontera d'un air hautain au lieu d'espionner nos deux cibles ? En fait, pourquoi a-t-il l'air de faire tout sauf son boulot d'espion ?
Ces interrogations me brûlent les lèvres et ne demandent qu'à sortir de ma bouche, mais je me retiens à la dernière seconde de les laisser s'échapper, de peur que Bouffie ne se vexe et ne prenne le parti de Rose, me laissant complètement seule et sans aucun allié dans cette école de fous. Je ne lui reprocherai rien aujourd'hui, mais si jamais je m'aperçois qu'il ne me renseigne pas une seule fois de la semaine sur leurs relations et leurs occupations, je prendrai les choses en main dès le lundi suivant, et l'obligerai à effectuer les tâches qui semblaient tant le réjouir à la bibliothèque.
Notre sujet de conversation dévie ensuite sur Blake, et quand Barney gobe mes paroles et essaie d'enfoncer le démon comme s'il était jaloux de savoir que ses prétendus souvenirs étaient en train de lui revenir en mémoire, je ne peux pas m'empêcher de ricaner intérieurement. Comment ai-je pu être assez stupide pour croire que ce gamin était en train de se moquer de moi ? Il est tellement naïf et crédule que je ne serais pas étonnée d'apprendre qu'il croit à ses propres mensonges.
Enfin, toujours est-il que je n'apprécie que très peu ses sous-entendus au sujet du démon et de la naine. Je n'ai pas besoin d'imaginer ce que font Blake et Rose ensemble, et encore moins si c'est Bouffie qui m'incite à y réfléchir. De toute manière, même si cette première tentative s'est couronnée d'un échec lamentable, je ne perds pas espoir de remplacer ma camarade de chambre dans le cœur de son petit-ami actuel. Ce serait injuste qu'elle se garde tous ces beaux-gosses rien que pour elle, après tout. Et puis, ce n'est pas comme si elle manquait de prétendant. Si elle perd Blake, elle pourra toujours pleurer dans les bras de Shawn ou se faire consoler par le blond décoloré.
Heureusement, la sonnerie coupe court à notre conversation et me permet ainsi de ne pas répondre aux propos déplacés de mon interlocuteur. Je lui désigne les toilettes et m'engouffre dans celles réservées aux femmes, patiente quelques instants à l'intérieur, cachée derrière la porte, et après m'être assurée que la voie est libre, je me précipite vers les escaliers - et me félicite au passage d'avoir choisi d'enfiler des baskets ce matin. Une fois arrivée à l'étage, je tourne à gauche comme indiqué sur le plan que j'ai fini par mémoriser à force de l'examiner et d'y gribouiller des annotations tous les soirs, et me retrouve face à la salle d'histoire dans laquelle j'entre rapidement, avant de saluer la prof d'un signe de la tête et d'un "Bonjour" digne d'élèves modèles, bien que je n'en ai jamais été une. Je détache ensuite mes yeux de son bureau et parcourt la salle du regard afin de dénicher une place libre. Mes yeux se posent alors aussitôt sur deux brunes, assises l'une devant l'autre et que je n'ai pas l'impression d'avoir déjà croisé dans les couloirs, mais avant même que je puisse fouiller dans mes souvenirs, je repère Blake et en oublie aussitôt les filles. Bien sûr, j'aurais rêvée passer le cours à ses côtés, histoire de tenter une nouvelle approche, mais quand je remarque qu'il est déjà entouré de toute sa bande, je détourne la tête et m'installe vers le fond à droite, sans un signe faussement amical pour la naine. La voir assise à la place que je convoitais m'exaspère, et je ne me sens pas capable de feindre la gentillesse avec la fille qui m'a poussé dans les bras de Barney et qui s'est bien fichue de moi la dernière fois en me laissant terminer l'activité seule pour aller prendre du bon temps avec son copain. Je me contente donc de sortir ma trousse et mon trieur, en espérant que n'importe quel élève s'installera rapidement à côté de moi, histoire que Bouffie ne puisse pas me rejoindre quand il débarquera dans la classe.
À chaque fois que quelqu'un s'approche, je lève donc la tête dans sa direction en priant presque pour qu'il remarque la chaise vide à ma droite, mais la plupart de mes camarades ne prêtent même pas attention à moi et ceux qui me retournent mon regard préfèrent retrouver leurs amis ou s'isoler dans un coin plutôt que de faire connaissance avec moi. Je suis presque tentée de héler le prochain élève à passer près de moi, quitte à paraître complètement désespérée, lorsque je m'aperçois de la présence de Shawn, qui me fixe comme s'il comptait exaucer mon souhait. Pleine d'espoir, je lui adresse un sourire radieux, on ne peut plus satisfaite d'être le centre de son attention, et quand il se penche vers moi pour me glisser quelques mots à l'oreille, je ne peux pas m'empêcher de frissonner. Toutefois, au lieu de s'arrêter et de déposer ses affaires sur la table, il continue son chemin comme si de rien n'était. Ses paroles résonnent encore dans ma tête lorsque je me retourne pour l'observer, mais je n'ai pas le temps d'y réfléchir plus amplement, puisque la scène qui se déroule sous mes yeux balaie toutes mes pensées et m'emplit de jalousie et de frustration. Shawn prend place à côté de Rose, comme si elle n'était pas déjà bien assez entourée, et lorsque j'entends le surnom qu'il lui attribue, je serre les poings sous mon bureau afin que personne ne remarque cet accès de colère, et je dois me mordre la lèvre inférieure pour ne pas fusiller la naine du regard. Que peuvent donc lui trouver tous ces mecs ? Pourquoi se concentrent-ils tous sur cette fille au physique pourtant banal lorsque d'autres élèves bien plus attirantes leur font comprendre qu'ils les intéressent ? Seraient-ils hypnotisés ? Rose serait-elle donc une sorcière capable d'agir sur leurs émotions et leurs désirs ?
Non. Bien sûr que non. User d'un tel don au sein de l'établissement serait forcément prohibé, n'est-ce pas ? Et puis, ce n'est pas comme si je croyais en l'existence des sorcières. Jusqu'à maintenant, je n'ai pas été confrontée à un grand nombre de phénomènes paranormaux - si on exclut les mouchoirs volants et la crise d'Irana bien sûr - et je n'arrive toujours pas à réaliser que je suis censée côtoyer des surnaturels à longueur de journée. Dans tous les cas, que Rose soit capable d'ensorceler les mecs qu'elle convoite ou qu'elle se révèle aussi douée que moi dans la maîtrise de ses dons, je ne peux définitivement pas lui faire confiance. Une naine aussi admirée et désirée cache forcément quelque chose, et il me tarde de découvrir ce qu'elle dissimule derrière ses airs de fille joyeuse et inoffensive.

[Aveeno]

Oui, Lucas.
Et au fait, juste comme ça, j'adore vos rp's! Vos personnages sont excellents!!

[Cassy33]

Aveeno: OK parfait, je l'ai intégré à mon rp du coup Merci, moi aussi je m'éclate à lire tous les rps, et d'ailleurs j'ai beaucoup aimé la confrontation entre Vaena et les sœurs vampires, la pauvre, elle se fait carrément persécuter dès son arrivée et maintenant qu'elle est dans le collimateur de Lucas, ça ne risque pas d'aller en s'arrangeant

Moy: Au fait, je pense que tu le comprendras en lisant mon rp, mais la personne sur laquelle Lucas envoie le carnet et le stylo plume de Shawn à la fin, c'est Irana

Lucas



Lorsque Blake m'explique qu'il n'est pas prêt de renier son existence puisqu'une personne lui rappelle constamment l'espèce à laquelle il appartient, j'ignore à qui il fait référence et j'en viens même à me demander si c'est de moi qu'il parle. Ne jugeant toutefois pas cette information très importante, je ne lui pose aucune question à ce sujet et me contente de récupérer mon sac que j'avais fourré dans un casier, juste avant notre pause déjeuner. À vrai dire, je pourrais tout aussi bien le laisser là, puisque je n'ai jamais eu pour habitude de prendre des notes en cours, mais je me dis qu'avoir des feuilles et de quoi écrire pourrait toujours me servir, non pas pour étudier mais pour faire passer le temps. Lorsque Blake m'annonce que nous avons histoire, je lâche un soupir, peu impatient de retrouver cette prof qui me déteste autant qu'elle admire ce crétin de Shawn, et franchement pas pressé d'assister à ce cours qui semble durer une après-midi entière à lui seul.
N'ayant néanmoins pas d'autre choix que de m'y rendre, je suis Blake d'un pas traînant jusqu'à notre salle, et une fois à bon port, nous nous installons comme d'habitude au fond, afin de disposer d'une vue d'ensemble sur nos camarades et de pouvoir persécuter ceux qui auront le malheur de prendre place autour de nous, sans toutefois être grillés par la prof que nous n'avons bien entendu pas pris la peine de saluer en rentrant.
Peu de temps après notre arrivée, deux filles prennent place devant nous, séparées seulement par une table, et je me demande alors si de là où nous nous trouvons, je réussirai à les déconcentrer en leur envoyant des boulettes de papier dans les cheveux, même lorsque des élèves occuperont les sièges situés juste devant les nôtres. Bien sûr, je pourrais me contenter de perturber nos camarades les plus proches, mais pour survivre à ce genre de cours, il faut savoir viser large, et donc cibler un maximum de personnes à tourmenter.
Je suis d'ailleurs sur le point de sortir ma trousse, déjà remplie de projectiles, lorsqu'une fille passant juste derrière moi frappe - involontairement ou non - le haut de mon crâne à l'aide de son sac à main. Agacé par sa maladresse et par son excuse rapidement expédiée, je me retourne aussitôt vers elle et la foudroie du regard. Cette idiote doit être arrivée récemment et ne doit pas encore être au courant de ma mauvaise réputation, malgré la baston que j'ai déclenché à midi, puisqu'elle ne m'adresse aucun regard effrayé et se contente de s'asseoir devant une brune qui m'est elle aussi inconnue. Je les fixe un instant d'un air impassible avant qu'un rictus vienne étirer les commissures de ma bouche. Nouvelle ou non, je vais faire en sorte que cette malapprise retienne rapidement mon nom et me craigne dès son premier jour de cours au chalet.
Je n'ai toutefois pas le temps d'y songer davantage, puisque Rose débarque à son tour et s'assoit juste devant Blake, après nous avoir salué de la main. Je ne lui rends pas son signe, n'étant pas très friand de ce genre de marques d'affection, et me contente de me pencher vers Blake, un sourire moqueur aux lèvres.

- Alors, tu ne vas pas embrasser ta dulcinée ? je lui demande en haussant les sourcils, d'un ton sarcastique.

Néanmoins, mon amusement est de courte durée car la sangsue ne tarde pas à faire lui aussi son apparition, et rien qu'en le suivant du regard d'un air arrogant, je sens que je vais avoir beaucoup de mal à ne pas le cogner de nouveau pendant le cours. Je le vois d'abord se pencher vers Barbie, certainement dans le but de ne pas se faire oublier par ses nombreuses admiratrices, et il s'approche ensuite de nous, jusqu'à se glisser derrière Rose tout en bousculant ma table. Je ne dis rien pour le moment, et le laisse se retourner dans notre direction. Quand il nous adresse un air faussement penaud accompagné d'excuses complètement ridicules, je ne peux pas m'empêcher de ricaner. Il veut jouer à ce petit jeu là ? Parfait. Je me disais justement que j'aurais bien besoin d'un peu de distraction pour m'empêcher de somnoler durant cette heure interminable.

- Mais non voyons, je réplique à la place de Rose, sur un ton ironique et d'une voix suffisamment forte pour que la majorité de nos camarades entende mon intervention. Elle mourait d'envie de te revoir et de subir la même humiliation que celle que tu lui as infligée au Nouvel-An. D'ailleurs, elle espère même que tu sautes de nouveau à la gorge d'un pauvre innocent, histoire d'apporter un peu de piment à ce cours ennuyeux. En parlant de ça, je me demande quelle sera ta prochaine victime... La blonde à qui tu viens de parler, peut-être ?

Je fais mine d'y réfléchir avant de faire voler le bloc-notes et le stylo plume du suceur de sang pour qu'ils aillent se fracasser contre le dos de la fille située juste devant lui.

- Oh voyons Shawn, j'ajoute d'un air faussement désapprobateur. Ce n'est pas parce que ce que je te dis t'énerve que tu dois balancer tes affaires contre le premier venu. Notre camarade n'a rien avoir avec cette histoire, et je te croyais tout de même plus respectueux que ça...

Je roule des yeux comme si j'étais vraiment en train de lui faire la morale mais ne peux tout de même pas m'empêcher de sourire lorsque je remarque que des dizaines de paires d'yeux sont désormais braquées sur nous.
Alors Shawn, es-tu toujours aussi satisfait d'avoir choisi cette place ?

[Moyreen]

Cassy: Mais pourquoi, Irana va commettre un meurtre elle est déjà dans tout ses états et tu viens de lui donner une bonne raison de se tourner à nouveau. Du coup je vais attendre que Rose et peut-être Shawn répondent avant de faire intervenir Blake et Irana. Je sens que mes rps vont se compliquer

[Cassy33]

Cassy: Mais pourquoi, Irana va commettre un meurtre elle est déjà dans tout ses états et tu viens de lui donner une bonne raison de se tourner à nouveau. Du coup je vais attendre que Rose et peut-être Shawn répondent avant de faire intervenir Blake et Irana. Je sens que mes rps vont se compliquer

Désolée, j'avais trop envie d'embêter un peu Irana, après tout Lucas n'a pas encore eu le plaisir de faire sa connaissance C'est clair que plus ça va aller, plus ça va être le b*rdel mais c'était à prévoir vu toutes ces fortes têtes réunies
N'empêche pauvre Rose, ça va être impossible pour elle d'appliquer le conseil d'Irana au sujet des garçons

[Moyreen]

Désolée, j'avais trop envie d'embêter un peu Irana, après tout Lucas n'a pas encore eu le plaisir de faire sa connaissance C'est clair que plus ça va aller, plus ça va être le b*rdel mais c'était à prévoir vu toutes ces fortes têtes réunies
N'empêche pauvre Rose, ça va être impossible pour elle d'appliquer le conseil d'Irana au sujet des garçons

Par contre je vous préviens par avance, je vais faire deux ou trois, personnages qui parlent dans un rp. Ca sera bien séparé mais au cas où ça pose un problème à quelqu'un dite le moi. Parce que mes trois sont presque tous à côtés (oui je l'ai décidé) mais j'aime les défis et puis ça me permet de passer d'un point de vue à l'autre sans écrire quinze message qui se passe tous au même moment ^^
Mais effectivement eux ensembles, ça promet un cours d'enfer. Pauvre Rose coincé au milieu de tout ça

[Moyreen]

Bon pour que tout le monde soit d'accord sur mon poste vous ne les prenez en compte que quand Lucas accuse Shawn, car c'est l'unique chose qu'elle comprend et comme aucune des deux sœurs ne parlent vous êtes libres d'écrire comme bon vous semble. Sauf la fin vous devez prendre en compte le pétage de plomb de ma sorcière.
Du coup je m'excuse de ne pas avoir attendu que vous répondiez, j'étais très très inspirée

Erin

Après avoir giflé Irana celle-ci, tente de se calmer du mieux qu’elle peut je le sais, je le sens, une partie de mon esprit est toujours dans le sien. Je ne veux pas qu’une certaine personne se serve de ce moment de faiblesse pour pénétrer son esprit, comme à la bibliothèque en soi D’autant plus que là nous sommes en cours, les répercussions seraient trop grandes. Il m’aura déjà fallu un certain temps avant de convaincre mes parents que c’était la meilleure solution pour leur unique fille encore en vie. Alors si par malheur ils apprenaient qu’Azraël avait réussi à reprendre le contrôle du magnifique cerveau détraqué de ma frangine ils me tueraient à nouveau je pense. Ses yeux n’ont toujours pas repris une teinte « normale », oui car leur vraie couleur est bleu électrique mais comme nous tous elle a appris à les faire apparaître d’une couleur moins voyante et criarde pour le commun des mortels. Moi depuis que je suis morte mes yeux sont semblables à l’ambre, mais comme la moitié du temps personne ne me voit leurs couleurs importent peu.
La main gauche d’Irana se mit à trembler sous la table, je dus appliquer une pression conséquente dessus pour que cela ait un infime impact. Elle ne me regarda pas et continua de fixer son point invisible, mais une légère pression de sa part m’indiqua sa gratitude. Comme je m’efforce de lui faire comprendre mon but est de la protéger et de l’aider, c’est selon moi le moins que je puisse faire. Sa respiration était normale uniquement car elle basait tous ses efforts là-dessus, aux yeux des autres elles avaient juste l’air d’une folle sortie de l’asile, mais moi, je savais qu’il y avait un vrai combat intérieur qui se jouait. Je le sais, j’y étais.

Irana

Erin m’attrapa la main, ce simple contact me permit de garder les pieds sur Terre. Enfin de ne pas me retrouver à projeter mon esprit aux quatre coins du monde. Une fois cela m’est arrivé, je ne vous explique pas l’horreur pour que tout revienne à la place, je parlais un mélange de quatre langues différentes. Si bien que personne ne savait où j’avais atterri, il avait fallu trois jours complets pour reconstituer complètement mon esprit. Quand j’avais repris connaissance j’étais alité dans un lit d’hôpital. Lit que je n’ai pas quitté durant une semaine complète, par mesure de précaution. Ils avaient surtout peur que cela m’est complètement grillé le cerveau et donc que je ne leur soient plus d’aucune utilité. Pour une fois le problème est ailleurs, il est avec ma deuxième habilitée, la création du mirage, un cadeau autant qu'un fléau. S'insinuer dans l'esprit d'autrui pour lui imposer notre vision c'est jouissif parfois, sauf qu'actuellement je regrettais de pouvoir créer un nombre impressionnant de mirage coincé dans mon propre esprit réduit à une simple masse d'énergie qui s'accumule. Il ne fallait pas me provoquer vraiment pas.
C'est là que je reçois un cahier dans le dos, moi qui n'écoutais absolument pas les conversations environnantes, je ne réussis qu'à capter un seul mot, enfin un prénom Shawn. Il. va. le. regretter. J'ai serré les dents, mais avant d'agir laissé moi vous expliquer quelque chose.
Vous le savez certainement, les connexions dans nos cerveaux sont de nature électrique. Ce sont des signaux et moi j’ai la capacité de contrôler ses signaux, de modifier leurs messages créant ainsi une illusion qui embrouillera la personne momentanément. Le côté bien plus sombre de son pouvoir, hormis se pouvoir complètement griller le cerveau de quelqu’un ou de le pousser à la folie, je peux tout simplement décider d’absorber tous les signaux résultats : mort cérébrale. Une seule et unique fois je fus forcé à le faire, une seule et unique fois suffirent à me traumatiser. Voir un corps se calciner intérieurement jusqu’à ce qu’il ne reste qu’une enveloppe charnelle aussi active qu’un légume. La dernière des choses que j’ai découvertes avec ce pouvoir, c’est ma capacité à emmagasiner une quantité impressionnante d’énergie que je peux transmettre avec un simple contact. Ah oui j’oubliais, pour que cela fonctionne il me faut soit toucher la personne directement, soit des matériaux conducteurs en contact avec la victime. Où voulais-je en venir ? C’est simple, qu’est-ce qui conduit bien le courant ? L’eau, la peau et les métaux. Et qui a les mains posées sur un bureau en partie métallique ? Tout juste, Shawn.
Alors le projectile que je reçus, fut la goutte d’eau. Je me retournai presque immédiatement, ma sœur me tenait toujours. C’est avec un sourire mauvais que j’apposai une main sur le rebord dudit bureau. Assez d’énergie me quitta pour que ses cheveux se hérissent sous le coup de l’électricité statique, et qu’une petite décharge inoffensive le secoue un minimum. Ce n’est qu’une fois ça fait que mes yeux redevinrent verts et que mon agacement disparu un peu, me laissant à la place un incroyable sentiment de satisfaction.
Je pris alors conscience des autres personnes qui m’entouraient, à commencer par ma sœur qui avait volontairement absorbé la majorité de ma surcharge, sa nature de fantôme l’empêche de ressentir la moindre douleur. Et heureusement car une autre personne qu’elle serait déjà en train de convulser à terre avec la décharge qu’elle a reçue, en revanche ses cheveux ont subi le même phénomène que ceux de Shawn. Je ne peux me retenir de pouffer devant le regard courroucé de ma sœur qui dénotait complètement avec sa coiffure improbable.
Mon regard finit par couler vers Rose, c’est vrai qu’elle aussi était à la même table, enfin elle était vu que visiblement une personne -devinez qui- l’avait reculé juste à temps, heureusement pour elle. Non pas qu’elle aurait eu mal, quoi que cela aurait peut-être piqué un peu, mais elle n’était pas la cible de mon agacement. Je n’osais pas regarder Blake. Je me contente alors d’observer un peu son voisin, celui qui avait visiblement parlé avant que je ne me retourne. C’est un démon, je le sais, c’est aussi clair que le nez au milieu de la figure. Je ne sais pas quoi penser de lui, il ne m’inspire ni crainte, ni sympathie. Je finis par regarder Shawn et je ne pus contenir mon fou rire devant sa tête. Ok je sens que le karma va me le rendre puissance mille ce coup-là, mais reconnaissez-le, c’était marrant.

[cielle]

Pauvre Rose effectivement Elle va faire un arrêt cardiaque avec toute cette agressivité N'empêche que vos rp me font trop rire, c'est excellent

Cassy : Les pauvres, il va y avoir une grosse incompréhension entre elles Mooooh :3 Ça fait plaisir aussi de retrouver Lucas et Summer, ils m'avaient manqué ! Comme tous les autres persos de ce rpg, d'ailleurs

Rose



A peine suis je installée que Shawn me remercie de lui avoir "gardé la place". Je lève les yeux au ciel, et lui fais signe de s'asseoir -parce que, ne rêvons pas, même si je ne lui donne pas la permission, il va le faire-. En revanche, le "mon coeur", me gêne un peu plus.
Je lui chuchote :
- Shawn, je sais que tu as un gros complexe d'infériorité, et que faire ton intéressant en public t'aide à te sentir mieux dans ta peau, mais tu devrais quand même éviter de m'appeler "mon coeur" si tu ne veux pas manger la poussière comme la dernière fois.
En venant s'installer à côté de moi, il ne résiste pas à l'envie de bousculer la table de Blake et Lucas, et je soupire, lassée. Vraiment, ces garçons sont impossibles. Les laisser se chamailler entre eux, c'est bien ce que disait Irana ? Je crois que ni elle ni moi n'allons réussir à appliquer son conseil.
Shawn me demande comment je vais, le tout en se plaignant que je l'évite, et j'allais lui répondre que ce n'était pas le cas, lorsqu'Irana se retourne brusquement vers nous. Elle fixe Shawn, et change la couleur de ses yeux, les faisant passer à un bleu électrique qui me fait frissonner. Shawn a probablement dû l'embêter, comme à son habitude. Je lui adresse un regard noir, et m'apprête à lui dire qu'il ne devrait pas provoquer les gens comme ça, sauf que Lucas intervient à ma place.
Il déclare, sur un ton ironique, que je mourrais d'envie "de subir la même humiliation qu'au Nouvel-An", et je ne peux m'empêcher de baisser la tête, gênée par ce souvenir. Enfin, ça ne se reproduira pas, Shawn s'est excusé. Et puisqu'il s'est excusé, c'est qu'il a conscience de son geste, non ?
- Il a fait une erreur, Lucas, mais il va mieux se comporter maintenant que...
Je ne termine pas ma phrase, trop occupée à regarder le bloc note de Shawn frapper Irana dans le dos. C'est l'oeuvre de Lucas, évidemment.
Je me raidis sur ma chaise, inquiète. Il n'y a que moi dans cette salle qui soit en mesure de comprendre que provoquer Irana n'est pas la meilleure des idées ?
D'ailleurs, celle-ci se retourne, pose les mains sur notre table, et avant que je ne puisse réagir, les cheveux de Shawn se hérissent, et j'aurais probablement eu le droit à la même chose, si on ne m'avait pas tirée en arrière.
Un peu sonnée, je regarde tour à tour Blake, puis Lucas, Shawn, et enfin Irana.
Pourquoi est ce que j'ai la désagréable impression que les ennuis commencent ?

[Amnesia-x]

Salut à tous ! ^^

Je commence par Jonnathan et Bouffie afin de pouvoir les installer le plus rapidement possible auprès de Vaena et Elvina après le prochain post de Cassy pour Summer. Horange je m'excuse encore à l'avance de te retarder pour placer Katarina.... ^^"
Pour Shawn, je sens que ça va être comique tout ça !! ;p Par contre je vais avoir un très long post à travailler, et comme je suis prise aussi sur d'autres rpgs, ça va être chaud pour moi. Du coup je ne sais pas si je vais pouvoir le faire auj', je ne promets rien. Tout dépend si j'avance bien dans ce que j'ai à faire Mais en tout cas, ça m'éclate bien tout ce qui se passe



Quand la sonnerie retenti dans tout le chalet, je quitte la salle de musique pour me diriger vers les casiers afin de récupérer mon sac à dos . Je ne sais que dire de ce que je pense des cours enseignés ici. C'est différent de ce que j'avais l'habitude d'apprendre, c'est à la fois intéressant et palpitant pour certain cours mais ça peut être aussi barbant et lourd à assimiler pour d'autre. Tout dépend du cours et du prof.
En récupérant mon sac, je croise Matthew, que tout le monde appelle Mat. Il fait parti de l’espèce des anges et c'est un chic type. Il est patient, tranquille et très à l'écoute. C'est lui qui m'a guidé à mon arrivé et depuis il m'arrive très souvent de passer du temps avec lui.
Nous nous dirigeons en parlant du départ de la directrice qui nous étonne tous. Ce sujet dévie sur le prochain événement qui a pour but de rassembler les familles. Je lui fais part de ma hâte de revoir mes proches, il me dit la même chose. C'est à ce moment là que je croise le petit Barney dans le couloir qui semble perdu. Je lui demande alors si il cherche la salle mais apparemment ce n'est pas le cas, sauf que je soupçonne le môme de ne pas vouloir d'aide et de faire un peu sa tête de mule. Je lui donne alors quand même le numéro de notre classe mais celui-ci se braque et me répond d'un ton qui me montre combien je l'agace, qu'il le sait déjà...
Je hausse les épaules gardant le sourire car après tout ce n'est qu'un gamin. Je ne vais pas lui en vouloir même si j'ai comme l'impression qu'il a une dent contre moi mais je m'en demande encore la raison car je ne lui ai rien fait qui pourrait lui avoir porté préjudice ou qu'il aurait pu mal prendre.
Je fais signe à Mat qu'on peut y aller et nous reprenons notre route pour rejoindre la classe E14. Une fois devant, je continu à parler un peu avec Mat, vu que tout le monde n'est pas encore arrivé. Mat n'a pas cours avec nous, il va en cours de psychologie. C'est une option qu'il a prise et je trouve que ça lui correspond parfaitement.
Je jette un petit coup d'oeil à l'intérieur et aperçois deux filles que j'ai déjà croisé plusieurs fois mais dont je ne connais pas le nom. Elles ont l'air sympa. Au fond de la classe ça semble plus agité et je comprends de suite la raison de cette agitation quand je vois Lucas avec Blake et Shawn devant eux. Je ne les côtoie pas mais j'ai quand même bien compris que ce petit monde ne s'entendait pas trop. Je me demande bien pourquoi le vampire est assit près d'eux, je sens que le cours va être mouvementé. Mat me questionne en voyant ma tête et je lui fais part de ce que j'ai vu. Il me sourit et me fait comprendre qu'il vaudrait mieux que j'évite de me placer près de ce groupe. Je lui réponds que j'en avait pas l'intention. Je pense plutôt opter pour m'asseoir devant auprès de l'une des deux filles déjà présentes quand mon regard capte des cheveux blonds, c'est Summer. Je sais où je vais aller m'asseoir. Cette fille est cool, ça devrait aller.
Mais alors que je commence à dire à Mat que je le retrouve ce soir après les cours, une fusée passe près de nous me bousculant au passage et part se fracasser, oui c'est bien le mot, dans un boucan pas possible sur la chaise à côté de Summer. L'impact a poussé les deux tables et je me rends compte que c'est Barney. Il me regarde de façon indéterminé car je ne sais pas ce que son regard veut dire. Je ne préfère pas y porter jugement mais je n'ai pas l'impression que ce n'est pas très amicale. Il se met à parler fort.
- Prem's ! J'y suis, j'y reste !
Je ne sais absolument pas ce que cela peut vouloir dire mais bon c'est encore l'une de ses lubies de gamin un peu trop expressif. La voix de la prof s'élève de façon agacée.
- Monsieur Cohen, je vous prierais de vous tenir correctement pendant mon cours. J'espère que c'est bien compris ?
- Oui oui Madame c'est compris ! Reçu 5/5 !
J'entends la prof soupirer et je ne peux m'empêcher de sourire devant la couardise du môme. Je reporte mon attention sur mon pote et nous échangeons nos derniers mots dans le couloir.


********************



Je vois le sale pervers qui s'arrête devant une porte ouverte, ça doit être notre classe. Je ne sais pas comment faire pour entrer puisqu'il bouche complètement l'entrée avec son pote ! Tout en faisant les 100 pas dans le couloir, je réfléchi et soudain je me dis que Summer doit déjà être entrée dans la classe et que si je tarde trop, ce sale type ben il va me piquer la place à côté d'elle !
Alors là si il croit que je vais me laisser faire, il se fout le le coude dans sa tronche de cake ! Je glousse en pensant à ça, heureusement qu'il ne m'entend pas. Je me penche un peu et l'observe qui regarde dans la classe, je suis sûr qu'il cherche Summer ce pauvre naze !
Alors je décide de passer en force afin de ne pas le laisser me piquer la place. Je me rue comme une furie dans l'entrée, le bousculant lui et son pote au passage et dès que je suis à l'intérieur, je capte de suite les cheveux blonds de Summer et là je me jette sur la chaise à côté d'elle ce qui bouscule les deux tables. J'ai donné un coup de coude à Summer mais bon ce n'est pas de ma faute, j'ai un peu glissé sur ma chaise. Je crie bien fort pour que le sale pervers de la bibliothèque m'entende que je suis arrivé le premier et qu'il n'a pas intérêt de venir me virer de ma place car c'est le premier qui arrive, qui y reste ! C'est toujours comme ça que ça se passe !
Je regarde Le sale type en disant ça avec un regard bien content de lui avoir joué ce sale tour. Il ne s'y attendait pas hein que j'étais aussi rapide ! C'est bien fait, ça lui apprendra à jouer les jolis cœurs devant les filles ! C'est comme ça que mamie appelle les garçons qui font des manières devant les filles. La professeur, Madame Stewart me dit de bien me tenir. Ben oui je sais, c'est ce que je fais toujours ! Je lui réponds quand même que j'ai bien compris car tout le monde sait qu'il faut toujours bien écouter les professeurs. C'est normal on est des élèves et on doit bien apprendre nos leçons.
Je tape sur l'épaule de Summer avec un grand sourire sur les lèvres parce que je suis trop content d'être assis à côté d'elle en classe. Je lui lance d'un ton enjoué.
- Dis donc tu es une rapide pour faire pipi toi !

(N'oublions pas que mon p'tit Bouffie ne s'est pas lavé les mains.....;p)

[Aveeno]

Oula!! Le cours vient à peine de commencer qu'il y a de l'action! Génial, j'adore!
Je fais mon rp' ce soir.
Cassy: eh oui, la pauvre.

[Amnesia-x]

Un gros complexe d'infériorité, moi ? Voyons ma petite Rose, te voilà bien désinvolte.. Mais bon il est vrai que c'est le rôle que je me donne vis à vis de cette jolie petite souris alors je ne peux pas lui en vouloir complètement. Mais bon retenez quand même que les femmes sont toujours là pour nous rabaisser, même les plus cruches. Je pose les bouts de mes doigts sur ma bouche et arbore une expression penaude en lui chuchotant en retour.
- Désolé, ça m'a échappé !
Par contre je crois que notre petite souris a oublié un épisode car c'est son mec qui a mordu la poussière et qui a été HS pendant une journée entière, ce qui n'a pas été mon cas. Mais bon que voulez vous, Rose ne brille pas par la qualité de ses cellules grises mais plutôt par sa maladresse et sa naïveté. Bref passons, je pars m'asseoir auprès de la demoiselle tout en bousculant par mégarde, enfin non je le fais exprès, à vous je ne peux mentir... Ce qui est bien dommage... la table de notre teigne préférée afin de pouvoir passer et lui adresse des excuses aussi fausses que le sourire que je leur renvoie à lui et à son pote la grande tige. Ceci fait ricaner notre blondinet et je me félicite au moins de réussir à le faire rire. Car voyez vous ce n'est pas chose si facile avec cet énergumène qui préfère m'insulter et qui souhaite plus que tout me défigurer à chaque fois qu'il me croise, ça en devient fatiguant même.
Je me tourne vers ma voisine car bon ils sont bien mignons les Démons mais entre nous ce n'est pas mon style. Trop virils, vous voyez l'genre ? Donc je reporte mon attention sur ma voisine beaucoup plus délicate et toujours aussi mimi avec son regard de biche et son sourire radieux, enfin sauf quand je déconne trop... Avec la p'tite souris, elle a beau être nunuche à souhait, il ne faut pas pousser le bouchon trop loin quand même.
Je la taquine gentiment tout en donnant un coup de pied dans la chaise de mon ange « non écervelée » et lui adresse un sourire des plus charmants, celui que je réserve pour les grandes occasions. Vous voyez comme je peux être agréable. Mais alors que je m'attendais à une petite pique bien placée de la demoiselle électrochoc, celle-ci se tourne vers moi furibonde et me transperce de son regard bleu électrique qui doit faire des ravages dans une boite de nuit, au lit un peu moins mis à part si on aime les trucs glauques. Je vous rassure tout de suite - car je sais que vous voulez être rassuré, ne vous mentez pas à vous même ça ne fonctionne pas avec moi - ceci ne me branche pas du tout. Je ne comprends pas sa réaction alors qu'elle m'avait quitté quelques minutes plus tôt en me faisant un clin d'oeil avant de s’éclipser dans sa chambre. Je tourne alors la tête vers Rose pensant y trouver une réponse mais celle-ci me lance un regard noir s'imaginant sûrement que j'ai commis un méfait encore une fois, sauf que là j'ai juste donné un petit coup dans sa chaise. Ahlala les femmes, je crois que je n'arriverais jamais à les comprendre mais est-ce utile ?
Je préfère laisser Irana qui visiblement a décidé de rejouer le rôle de l'aliénée sorti tout droit d'un film d'horreur et me concentre sur Melle Rose qui ouvre la bouche soit pour répondre à mes taquineries, soit pour me faire une remarque ou la morale concernant notre diablesse. Mais étrangement, bien que notre sorcière ait la bouche ouverte, c'est une voix masculine qui s'élève, une voix que je ne connais que trop bien et que quelque part je suis ravi d'entendre, même si j'avoue que sa voix a une sonorité pas des plus agréables et un peu braillarde, ne trouvez-vous pas ?
Je pivote la tête vers mon pote la teigne et souris devant ses propos tout en le fixant tout en le laissant me lyncher en public sans l'interrompre. La prof décide d' intervenir.
- Monsieur Hell, je vous demanderais de parler moins fort. J'espère que vous serez aussi véhément une fois que le cours commencera.
J'entends glousser un peu plus loin et une fois que la prof a tourné le dos, je glisse à la teigne en agrémentant ma physionomie d'un sourire en coin.
- Dis tu ne serais pas un peu sénile Démon ? Tu me répètes sans cesse la même chose, à croire que tu adores me rappeler que tu étais à terre complètement dans les vapes et que sans l'intervention d'une de mes compatriotes, c'est toi qui aurait subit mes crocs. Que dirais tu, qu'au …
Rose intervient pour calmer le jeu, me coupant par la même occasion. Je me retiens alors de lui en faire la remarque et pourtant j'ai horreur qu'on me coupe la parole, surtout quand je m'amuse autant. Mais au même moment je sens un souffle passer près de moi, venant de la teigne, qui s'engouffre jusqu'à ma table et fait valser mon beau stylo plume et mon carnet direction notre illuminée l'aliénée qui va certainement être furax. Ce geste fait même taire notre sorcière qui débitait de grosses âneries, bien plus grosses qu'elle, mais bon cela n'est pas un exploit vu le petit gabarit de la demoiselle. Pour parfaire le tout, le teigneux rajoute un peu de piment en jouant les moralisateurs alors que c'est lui le fauteur de trouble, encore une fois me direz vous. Bon oui je ne suis pas mieux, c'est vrai mais là pour le coup je ne suis aucunement fautif. Je sens les regards de nombreux de nos camarades de classes se tourner vers nous, des messes basses se font entendre, des rires aussi ainsi que de la lassitude. Tandis que je m'apprête à répondre au blondinet ce que je pense de ses petits jeux digne d'un gamin de primaire, je perçois bien trop tard un mouvement derrière moi et reçois aussitôt une mini décharge électrique assez forte pour sentir mes cheveux se dresser sur ma tête. Des rires fusent de partout et je me retourne pour constater que c'est encore mon ange qui a frappé. Mon regard sitôt se durcit en la voyant rire avec les autres. Tu peux être fière de toi ma jolie mais alors je vais te le faire regretter. Comme quoi je savais bien qu'il ne fallait pas se fier à une femme, aussi jeune soit-elle, toutes les mêmes, toutes des traîtresses qui nous poignardent dans le dos. A nouveau la voix de la prof s'élève, furieuse.
- Taisez vous ! Tous ceux que j'entends rire, écoperons d'une heure de retenue ce soir en ma compagnie !
Les rires s'arrêtent mais j'entends toujours glousser et ceci m'agace fortement comme vous pouvez l'imaginer. La prof reprend.
- Qu'est ce qu'il se passe au fond ? Monsieur Udall que vous arrive-t-il ? Pourquoi vos cheveux sont dans cet état ?
Et voilà qu'à nouveau des élèves s'étranglent de rire. Je me savais comique mais pas à ce point là quand même. J'en regarde certains d'un œil noir et me fait la promesse de le leur faire regretter.
- OH IL A UNE DROLE DE TETE COMME CA !!!
- Je vous ai dit de vous taire ! Monsieur Cohen asseyez vous ! Alors Monsieur Udall ?
Gros lardon devrait gueuler encore plus fort, si ça pouvait lui faire perdre quelques grammes, ça pourrait lui être utile.
Je prends un air alarmé par ma situation des plus incongrues pour répondre à la prof et pose mes mains sur le sommet des piquants que forment mes cheveux dressés sur ma tête et m'exclame.
- Je ne sais pas Madame Stewart, c'est un mystère autant pour moi ! Que m'arrive-t-il ? M'aurait-on jeté un sort ?
Je ne vais certainement pas accusé la teigne ou l'aliénée, car j'ai pour principe de me venger personnellement, j'en retire beaucoup plus de satisfaction. Quelques élèves continuent à rire doucement, ne pouvant s'en empêcher. Bandes d'abrutis, vous rirez moins quand je vous aurez vidé de quelques litres de sang...
- Gardez votre calme Monsieur Udall. Voulez -vous sortir pour vous rafraîchir ?
- Merci mais ça ne sera pas nécessaire, je ne voudrais pas nuire à votre cours Madame Stewart.
Je dis cela à la façon des bons élèves fayots de première catégorie mais avec cette prof, ça fonctionne plutôt bien et elle m'a à la bonne.
- Bon je ne dirais rien cette fois-ci mais je veux que vos enfantillages cessent immédiatement, j'espère que vous m'avez bien compris Monsieur Hell ? Que je ne sois pas obligée de me répéter !
Je jette un coup d'oeil au teigneux derrière moi et lui fais un signe discret que sa gorge attend l'heure d'être tranchée... Puis je récupère mon beau stylo plume qui l'est beaucoup moins maintenant ainsi que mon carnet. Je me penche alors vers ma petite souris et lui glisse à l'oreille.
- Tu vois bien qu'ils ne m'aiment pas, tout le monde me déteste ici...
Je la regarde ensuite avec un air de chien battu. Eh oui la vie est dure parfois et je me demande quand je pourrais vivre tranquillement sans être constamment persécuté et confronté à tant de méchanceté gratuite....

[Aveeno]

Vaena







Ah! Je me disais aussi qu'elle avait un petit accent italien. Mais je peux me leurrer... Ça pourrait être aussi un nom de famille japonais? À la suite avoir échangé une bonne poignée de main, j'apprends d'elle que nous sommes de la même espèce et que je suis la première qu'elle rencontre. Formidable! Une nouvelle amie sorcière. Et peut-être qu'on pourra s'entraider si l'une à un problème particulier?
– Enchantée également, répondis-je plaisamment.
Pendant deux à trois secondes, son attention se porte sur un individu dans la salle de classe. Elle détourne les yeux, saisi d'un frisson. À mon tour, je regarde où elle fixait. Je vois un mec. Désormais dos à nous, se dirigeant vers ce qui me semble être une chaise inoccupée. Je ne vois pas son visage, cependant j'ai une vue imprenable sur son c*l. Je ne suis pas du genre perverse reluqueuse de beau mec, toutefois mon regard s'est posée sur cet partie de son corps en premier. Soit dit en passant, qui divulgue un très joli fessier. Il est vêtu d'une chemise blanche avec un jean noir et, il a les cheveux châtains. Des gens s'installent à des bureaux dans mon champ de vision, ce qui me fait retournée à la réalité. ...à nouveau l'occasion de parler ensemble.
– Si tu n'as rien de prévu après le cours, ce qui est mon cas, on pourrait poursuivre la discussion?
Je me retourne sans pouvoir entendre sa réponse. L'enseignante proclame que le cours va commencer, d'un ton déplaisant. Je me rends compte que c'est une manœuvre pour ne pas que les deux jumelles blondasses ne m'attaquent. Elles ne risqueront pas de me mordre en présence d'un témoin. J'espère qu'elles ne sont pas aussi folles que ça... Mais en outre, cette fille est agréable et elle me semble marrante.
De plus, j'aimerai savoir pourquoi elle a eu une telle réaction en observant le bonhomme-joli-fessier.



Au secours! Y'a quelque chose qui ne tourne pas rond dans ce cours. Bon, logique, quoi... On est quand même des jeunes descendants d'espèces de tous les genres, et tout le tralala. Mais là-bas, dans le fond et un peu au milieu, y'a un truc pas net qui se passe en ce moment, et je ne suis pas la seule à l'avoir perçue. Une fille a utilisée ses pouvoirs – pour je ne sais quelle raison –, une sorte de décharge électrique. Je ne sais pas si c'est ordinaire chez les sorcières, mais le pouvoir qui a découlé d'elle m'a fait trembler et pas dans le bon sens du terme. Bon, j'en ai marre. Eh oui, déjà! Je sens que j'ai besoin de prendre l'air pour quelques minutes. Me dégourdir les jambes et regarder si j'ai reçu des messages sur les réseaux sociaux. Et, l'envie d'uriner m'est revenue.
Je dresse la main.
– Je peux aller aux toilettes? envoyée-je de mon plus beau sourire, à la vieille aigrie.
– Oui, mais dépêchez-vous.
Je me lève.
– Laissez votre portable à votre place.
La vieille peau n'est pas sotte.
Je pars en lâchant un gros mot dans ma tête. À quelques pas de la porte, dans le couloir, j'entends une voix, et celle-ci dit qu'il a une drôle de tête comme ça.



Les chiottes sont propres. Nulles traces de saleté. À croire qu'ont les laves tous les jours. Il y a même une délicieuse fragrance de lavande, suscitant une sensation relaxante, et apportant une légèreté féminine. Après avoir fait mes petites affaires personnelles, je me suis lavée les mains et je me suis inspectée dans le miroir.
J'ai pris du poids récemment. Le dos tournée, je me regarde.
J'ai le derrière un peu trop rebondie.
– Un peu de sport, ça ne me fera pas de mal.
Je sors et retourne dans la salle de classe. Je m'assieds à ma table, ouvre un cahier vierge et commence à prendre des notes du cours.
Allez, courage, ma belle! m'encouragée-je, ce n'est qu'un mauvais moment à passer, par la suite tu seras libre.


Je suis ouvert à toute suggestion..
Et s'il le faut, je la fais retourner rapidement en classe.

[Cassy33]

Coucou tout le monde!
Tous vos rps me font toujours autant rire, n'empêche je plains la prof, à sa place ça fait longtemps que j'aurais démissionné

Aveeno: Ton rp m'a bien fait rire, surtout les pensées de Vaena sur la prof et le bonhomme-joli-fessier Par contre, si tu veux toujours qu'elle soit assise entre Summer et Bouffie pendant le cours, est-ce que tu pourrais la ramener en classe ? Je suis désolée qu'on t'ait fait attendre un petit moment, mais là, il ne me reste plus qu'à écrire le rp de Summer, qui va changer de place pour se débarrasser de Bouffie, et on pourra commencer à rp ensemble Par contre, si au final tu préfères rp avec quelqu'un d'autre ou t'asseoir à côté de Jonnathan par exemple (comme ton perso est dans le couloir et qu'il y est aussi), dans ce cas-là Bouffie et Summer s’assiéront de chaque côté d'Elvina, et ils seront derrière Vaena au lieu d'être à côté d'elle. C'est comme tu veux mais dis moi assez rapidement ce que tu veux, pour que je puisse faire le rp de Summer bientôt car si tu veux toujours jouer avec eux, il faudra que tu édites ton post ou en écrive un autre pour dire que Vaena se rassoit à sa place ^^ D'ailleurs, comme tu as dit que Vaena entendait dans le couloir l'exclamation de Bouffie, je te précise juste au cas où qu'il est déjà rentré dans la salle, et qu'il est même à côté de Summer

Moy: Est-ce que tu comptes faire le rp de Blake ou pas? Parce que du coup si tu le fais, j'écrirai la réponse de Lucas après, mais si tu ne le fais pas réagir tout de suite, ça veut dire que c'est à mon tour de répondre ^^