☾The Originals☽ • Saison II [Abandonné ?] — Supp le 01.12

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Jadyna

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Re: ☾The Originals☽ [Abandonné ?] Supp le 09.02

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Sommaire

Contexte
Espèces

Clans et Meutes

Lieux
Objets Spécieux
Résumé Saison 1
Règlement
Modèles de Fiches
Personnages et Pages importantes




⚜ Contexte ⚜


Cinq ans plus tôt...

« Voilà bientôt une centaine d’années que j’ai quitté la Nouvelle-Orléans, dans les années 1920 pour être exact. Cette ville créée par ma famille et dont j’ai été obligé de partir quand elle a entièrement brûlé par la faute de mon très cher père, Mikael. Depuis que ma mère, une puissante Sorcière, nous a transformés, moi et mes frères et sœurs, faisant de nous les tous premiers Vampires, dont un Hybride pour ma part, notre père s’est mis en tête de nous tuer. Mais, aujourd’hui, j’ai décidé de revenir et je suis déterminé à récupérer ma ville pour y régner à nouveau… et à tout prix. Je serai le seul et unique roi de cette ville. Mais, je vais bientôt réaliser que beaucoup de choses ont changé en mon absence. Comme le fait que les Sorcières n'aient plus le droit de pratiquer la magie, que les Loups-garous ont été exclus de la ville et que les Vampires règnent à présent à ma place. Chacun voulant aussi gouverner la ville. Certains ont choisi leur camp, d'autres non, et ils apprendront bien assez tôt que se battre contre moi n'est pas une bonne idée et qu’il vaut mieux faire de moi son allié plutôt que son ennemi. La Nouvelle-Orléans est plus sombre et dangereuse qu’il n’y paraît. Partout dans l'ombre, la mort et le sang règnent en maître. C'est le temps de faire des alliances, d'être le plus rusé et surtout de montrer sa valeur et son envie de vivre ! La Nouvelle-Orléans aussi belle et fabuleuse soit-elle est plus dangereuse et impitoyable que jamais ! Ce qui n’en sera que plus amusant… »

[right]Klaus Mikealson[/right][/i]


Mais Maintenant...

« Cinq ans... Cela fait cinq ans qu'on m'a envoyé en exil, banni loin de ma propre ville, maintenant gouvernée par un fou en quête de sang et de pouvoir, et toute une bande de barbares, qui ne vont réussir qu'à la transformer en un champ de bataille.
Il y a cinq ans, j'avais tout. J'avais le pouvoir, la paix, l'équilibre, une belle ville. J'étais le chef, j'étais le Roi. On m’obéissait, on m'écoutait, on me craignait. Je dictais les règles à suivre. Tout allait bien. Nous étions tous en sûreté.
Mais c'était sans compter sur l'arrivée de Klaus Mikealson...
Il a décidé de reprendre "son" territoire, a fait des alliances contre moi, et a laissé ses larbins me bannir, sûrement trop lâche pour m'affronter.
Cinq ans... Cinq longues années de travail acharné, à fuir le danger, tout en exerçant mon œuvre dans l'ombre.
Désormais, c'est l'heure de la revanche. Niklaus va payer l'affront qu'il m'a fait. Je vais récupérer ma ville, reprendre mon trône, et éliminer tous ceux qui s'opposeront à moi. Je ne laisserais personne se mettre sur mon chemin.
L'heure est à la vengeance.
L'heure est venue, où le sang doit couler. »


[right]Dimitri Williams[/right][/b][/i]



⚜ Espèces ⚜



Les Vampires

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Les Vampires ont une apparence humaine. Mais lors de crises durant lesquelles ils se laissent aller à leur côté inhumain, leur peau pâlit, leurs yeux s’assombrissent ou au contraire deviennent plus clairs, et leurs crocs poussent.
Les premiers Vampires ont été créés au Moyen-âge par une Sorcière qui voulait rendre ses enfants plus forts. On les appela les Originels. Ils créèrent ensuite d’autres Vampires.
Pour être transformé en Vampire, il faut suivre quatre étapes :

Boire du sang de Vampire
Mourir
La période de transition, entre la vie et la mort, où le futur Vampire ressent une soif immense
Se nourrir de sang afin de finir sa transformation en Vampire

Il faut savoir que si un individu en période de transition ne boit pas de sang avant la fin de cette période, il mourra pour de bon.

Les Vampires se nourrissent comme des humains normaux, mais ont aussi besoin de sang, sinon ils meurent. Le sang animal leur permet de rester en vie, mais le sang humain peut en plus de ça leur redonner des forces. C’est pour cela que les Vampires préfèrent le sang humain. Seulement, pour éviter tout problème avec la police, les Vampires ne font que boire du sang, sans tuer l’humain qui leur sert de repas, et effacent ensuite leur mémoire à l’aide de l’hypnose (cf voir plus bas).
Les Vampires craignent le soleil, car il les brûle. C’est pour cela que ceux de la Nouvelle-Orléans sont divisés en deux groupes : les Rôdeurs de Jour et les Rôdeurs de Nuit. Les Rôdeurs de nuit sont des Vampires normaux, qui ne peuvent pas sortir le jour. Ils sont, généralement, les plus bas dans la hiérarchie, et s’occupent des sales besognes. Les Rôdeurs de Jour, eux, peuvent sortir sous le soleil à l’aide d’un objet magique appelé « bague de jour ». Cela leur permet de ne pas être brûlé par le soleil. Ce sont souvent les privilégiés, les plus proches du chef des Vampires, sa garde rapprochée, qui en possèdent.

Les Vampires ont des capacités supérieures aux humains sur de nombreux points. Par exemple, ils sont immortels. Pas dans le sens où on ne peut pas les tuer, mais dans le sens où ils vivent éternellement, et ne vieillissent pas. Les Originels, eux, par contre, ne peuvent ni mourir (exception : pieu en chêne blanc, cf voir faiblesses), ni vieillir, et ils vivent éternellement.
Ils ont aussi une force surhumaine. Ils sont beaucoup plus rapides, et peuvent se déplacer à une vitesse impressionnante. Leurs sens sont surdéveloppés, ainsi l’ouïe, la vue, l’odorat, le goût et le toucher d’un vampire sont beaucoup plus sensibles que ceux d’un humain. Ils sont aussi très agiles, mais moins que les Loups-garous.
Les Vampires ont un excellent système de régénération. Leurs blessures se referment et cicatrisent d’elles-mêmes en très peu de temps.
Les Vampires peuvent, également, se couper de tout sentiment, c'est-à-dire ne plus rien ressentir pendant une durée limitée. Cela les coupe de leur humanité, et cela peut être pratique en combat.
Enfin, les Vampires ont un don qu’on appelle l’Hypnose. C’est un don très puissant qui leur permet de contrôler les humains. Pour cela, il suffit de regarder un humain dans les yeux, et de lui donner des ordres. Attention, il faut être précis. Les Vampires ne peuvent pas s’hypnotiser entre eux, mais un Originel peut hypnotiser humains comme vampires. Si un humain veut éviter de tomber sous l’emprise de l’hypnose, il faut qu’il boive de la verveine, aussi appelée « veine de Venus ». Cette plante sous forme d’infusion empêche aux Vampires d’hypnotiser l’humain qui en boit.

Mais le Vampire a aussi des faiblesses, car il est à l’origine le symbole même du déséquilibre de la nature. Les Sorcières disent que l’équilibre de la nature dépend d’une règle simple : tout ce qui vit doit mourir. Les Vampires sont donc l’exception de cette règle, le dérèglement de l’équilibre naturel. Par exemple, comme dit plus haut, le Vampire ne peut pas sortir sous le soleil s’il ne possède pas de bague de jour, ou s’il n’est pas Originel, ou bien un Hybride. Un Vampire peut aussi être tué à l’aide d’un pieu en bois enfoncé dans le cœur. Cette technique ne marche pas sur les Originels, car ils ne peuvent pas mourir, sauf si on leur enfonce un pieu en chêne blanc dans le cœur, car cela leur enlève leur immortalité. La « veine de Venus » ou verveine brûle les Vampires qui la touchent, et affaiblit ceux qui en boivent. Cela les empêche aussi d’hypnotiser les humains. Un Vampire peut être tué par décapitation. On peut aussi le tuer en lui arrachant le cœur hors du corps. Les Vampires sont aussi sensibles aux morsures. Par exemple, une morsure d’Hybride provoque des douleurs atroces, des hallucinations, et peut même conduire à la mort. Pour se soigner d’une morsure d’Hybride, il faut boire du sang d’Hybride. La morsure de Loups-garous affaiblit le vampire si le loup en question était sous forme humaine, mais dans le cas ou la morsure survient lors de la pleine lune, quand un le loup est transformé, le vampire en mourra, excepté s'il boit du sang d'Hybride.
Enfin, les Vampires, afin de les empêcher de tuer n’importe qui, n’importe quand, ne peuvent pas entrer dans la demeure d’un humain s’ils n’y ont pas été invités. Cette règle fonctionne aussi pour certains lieux habités par des Sorcières, comme par exemple le cimetière.
Il faut aussi savoir que les Vampires ne peuvent pas se reproduire, que ce soit entre eux ou avec des humains, Sorcières, ou Loups-garous.
Les Vampires ont une autre faiblesse, tout autre cependant, mais très dangereuse. Car quand un vampire meurt (définitivement) tous les vampires qu’il a crées en leur faisant boire son sang meurt aussi, ainsi que tous les vampires que ceux qu’il a crées ont crées etc… Donc si un vampire tue le vampire qui l’a transformé, alors il mourra lui aussi.



Les Loups-Garous

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Les Loups-garous existent depuis très longtemps, plus longtemps même que les Vampires Originels. Nous ne savons pas exactement comment ils ont été créés, mais on suppose que c’est une Sorcière qui leur aurait jeté une malédiction.
Autrefois, ils vivaient en harmonie avec les humains. Jusqu’à ce que l’homme commence à exterminer les Loups-garous, les comparant à des monstres. Mais les humains ne furent pas les seuls à les rejeter. Les Loups-garous et les Vampires se détestent depuis très longtemps, et ont du mal à cohabiter ensemble.

On ne devient pas Loup-garou, on naît ainsi. Le gène du Loup-garou se transmet, même si seulement un des parents est un Loup-garou. Ils peuvent s’accoupler entre eux, et avec des humains, Hybrides, Sorcières, mais pas avec les Vampires.

Les Loups-garous vivent en meute. La hiérarchie est simple : Il y a un Alpha, éventuellement un et une Alphas, et les autres loups. Parfois, l’Alpha est désigné, dans les meutes les plus sauvages, par la loi du plus fort. C'est-à-dire que les loups s’affrontent, jusqu’à trouver le meilleur, désigné pour être Alpha. Et les plus faibles sont rejetés de la meute. Mais pour la majorité des tribus, le rôle d’Alpha passe de génération en génération. Les familles d’Alpha sont considérées comme des familles de sang royal. Les membres de ses familles « royales » possèdent une tâche de naissance particulière, symbole de leur famille. Pour la famille Gray par exemple, famille royale de la meute des Loups Noirs, leur symbole est une tâche de naissance en forme d’étoile grise dans le cou.

A la naissance, un Loup-garou est un humain, tout ce qu’il y a de plus normal. Jusqu’à ce qu’il active la malédiction du loup, c'est-à-dire le fait de se transformer à chaque pleine lune en loup. Ce gène s’active à partir du moment où le Loup-garou tue pour la première fois. Donc, cela peut arriver n’importe quand. Il existait, il y a longtemps, un rite de passage pour les jeunes Loups-garous appelé « Le Rite de la Lune de Sang ». Lors de ce rite, les jeunes enfants de la meute devaient tuer quelqu’un afin d’activer le gène du Loup-garou. Cette pratique est moins répandue aujourd’hui.

La transformation en Loup-garou se fait uniquement les soirs de pleine lune, quand elle est visible. La première transformation - autrement dit la première pleine lune après l’activation du gène du loup - est extrêmement douloureuse et très lente. Elle dure, généralement, plusieurs heures, durant lesquelles le nouveau Loup-garou entend ses os se briser, éclater. S’ensuivent les poils qui poussent, jusqu’à ce que l’homme se soit entièrement transformé en loup. Les pleines lunes suivantes, la transformation sera de moins en moins douloureuse, et de plus en plus rapide. Il arrive pour les premières transformations que le Loup-garou ne se souvienne pas de ce qu’il a fait en tant qu’animal. Il faut attendre d’avoir plus d’expérience pour garder le contrôle de son esprit lors de la transformation et se souvenir, avoir conscience de ses actes. Il faut aussi savoir que les Loups-garous, quand ils deviennent agressifs, qu’ils soient sous forme humaine ou animale, ont les yeux qui deviennent dorés, et les crocs qui poussent. De plus, une louve enceinte ne se transforme pas en Loup-garou à la pleine lune jusqu’à la fin de sa grossesse.

Comme les Vampires, les Loups-garous ont des capacités différentes des humains. Ils sont beaucoup plus forts, notamment sous forme de loup, parfois même plus que les Vampires. Ils sont aussi extrêmement rapides, autant que les Vampires, sous leur forme animale. Ils ont les sens très développés, surtout l’ouïe, l’odorat et la vue. Ils peuvent par exemple, même sous forme humaine, reconnaître une personne Loup-garou ou même un Vampire grâce à leur odeur. Ils possèdent aussi une capacité de régénération supérieure à la normale, qui leur permet de cicatriser et de guérir d’une blessure grave (hormis une blessure à la nuque) de manière plus rapide que les humains, mais moins vite que les Vampires. Leur morsure affaiblit les Vampires et leur est souvent fatale, hormis pour les Originels, auxquels elle provoque juste une grosse douleur et des hallucinations. Le remède à une morsure de Loup-garou est de boire du sang d’Hybride. Ils ont aussi une résistance naturelle à l’Hypnose des Vampires, sans avoir besoin de prendre de la « veine de Venus ». Ils sont aussi d’une agilité surprenante, grâce à leur côté animal.
Certains Loups-garous peuvent aussi, grâce à une bague appelée « bague de Lune », contrôler leur transformation. Elle leur permet de se transformer à volonté, et pas forcément lors de la pleine lune, mais aussi d’enlever la sensation de douleur que provoque la transformation. Ces bagues sont faites à partir de pierre Cyanites, qui doivent être ensorcelées par une Sorcière.

Mais comme toute créature surnaturelle, les Loups-garous ont leurs faiblesses. Par exemple, ils peuvent mourir si on leur brise la nuque, si on les décapite, ou si on leur arrache le cœur. Il existe aussi une plante qui affaiblit considérablement les loups, et qui les brûle : l’Aconit. Elle est mortelle pour les bébés loups.
Enfin, contrairement aux Vampires, les Loups-garous vivent longtemps, mais meurent de vieillesse.



Les Sorcières

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Les Sorcières sont des humaines normales, si on exclut le fait qu’elles pratiquent la magie. Elles représentent une communauté majoritairement féminine, mais il existe l’équivalent des Sorcières chez les hommes : les Mages. Toutefois ils sont beaucoup moins nombreux.
Les Sorcières vivent en groupe et respectent un code strict, dicté par les ancêtres. Elles ont été créées pour maintenir l’équilibre de la nature et pour rétablir l’ordre. Mais au fil du temps, certaines ont employé cette Magie à mauvais escient, faisant naître des magies beaucoup plus noires.

Les Sorcières n’ont pas de chef officiel, mais respectent les doyennes, les plus anciennes des Sorcières, car ce sont elles qui font le lien avec la Magie des ancêtres. Elles sont donc très respectées.

Les Sorcières puisent leur Magie en elle-même, et dans la nature. Pour le deuxième cas, la Sorcière canalise l’énergie de la nature afin d’amplifier son propre pouvoir. Les Sorcières peuvent utiliser différentes types de Magie, dont voici les principales :

La Magie Naturelle : Cette forme de Magie est la plus pure et la plus naturelle. Elle ne s'appuie ni sur les pouvoirs de la Sorcière ni sur les esprits mais tire son pouvoir d'éléments naturels tels les plantes. Elle peut être employée par tout individu ayant des connaissances sur les plantes et leurs propriétés magiques.
La Magie Personnelle : Transmise de génération en génération, ce pouvoir est à la base de toute Magie. Elle puise sa force dans l'énergie personnelle de la Sorcière et lui permet de se connecter aux esprits et à la nature.
La Magie Blanche : Contrôlée par les esprits de la nature, elle est utilisée pour le bien et a pour but le maintien de l'équilibre de la nature.
La Magie Noire : Très puissante, cette forme de magie est rejetée et punie par les esprits. Sa pratique perturbe l'équilibre de la nature (elle fut employée pour créer les premiers Vampires).
La Magie d’Expression : Cette forme de Magie est totalement indépendante du contrôle des esprits. Le pouvoir d'expression est sous la maîtrise totale de la Sorcière qui l'emploie et est une manifestation de sa propre volonté. C'est la forme la plus puissante de Magie puisqu'elle semble n'avoir aucune limite et permet à la Sorcière de canaliser une énergie mystique si puissante qu'elle n'est pas présente dans la nature. Généralement, la puissance de cette Magie dépend des émotions de la Sorcière.
La Magie Ancestrale : Une forme de magie couramment utilisée par les Sorcières de la Nouvelle-Orléans. Elle permet de puiser directement dans le pouvoir des ancêtres. Toutefois, en quittant le lieu où reposent les ancêtres, la Magie s’attenue jusqu’à disparaître.
La Magie Sacrificielle : Une forme très puissante et très ancienne de Magie Noire qui permet à celui qui la pratique de canaliser la force et les pouvoirs des êtres qu'il sacrifie.
La Magie de Représentation : Forme complexe de Magie utilisant une représentation totémique des individus visés par le sort. La Magie vaudou en fait partie, avec par exemple la fabrication de poupées en lien avec une personne.

Les Sorcières possèdent aussi des pouvoirs qui leur sont propres. En voici quelques-uns :

Sorts et Rituels : L'acte de réaliser des changements par une influence magique (le rituel de la moisson par exemple consiste à sacrifier 4 jeunes Sorcières tous les 300 ans afin de renouveler la Magie des Sorcières ; les jeunes Sorcières renaissent ensuite après avoir passé un moment dans les limbes).
Potions : Capacité de créer divers breuvages et élixirs possédant des propriétés magiques.
Mise en Réseau : Capacité de se connecter et de canaliser l'énergie de la nature, des éléments, des évènements célestes ou d'une autre Sorcière.
Contrôle des Eléments : Capacité de contrôler et de manipuler les éléments (Feu, Eau, Air, Terre).
Télékinésie : Pouvoir de déplacer les objets par la pensée.
Dons spéciaux : Certaines Sorcières reçoivent à la naissance des dons spéciaux (clairvoyance, prémonition, …).

Toutefois, les Sorcières redoutent certaines choses. Elles peuvent faire des overdoses, ou utiliser trop de pouvoir en une seule fois, et cela conduit à un gros affaiblissement, en plus d’une douleur physique, et même parfois à la mort. Elles ont aussi hérité de toutes les faiblesses humaines, car elles sont humaines, si on exclut leur Magie. De plus, une Sorcière transformée en Vampire perd ses pouvoirs, et est souvent rejetée de sa communauté. Elles craignent aussi de décevoir les esprits ancestraux, car ils ont le pouvoir de punir les Sorcières en les tuant. Enfin, la plante « Lobelia » perturbe la concentration des Sorcières, et donc leur magie.

Vous trouverez ici les différents sorts utilisés par les Sorcières, et à la fin, les rituels auxquels elles sont soumises.



Les Hybrides

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Les hybrides sont le mélange de deux races, plus précisément, celui des loups-garous et des vampires. Le premier hybride connu est Klaus Mikealson. Il est né loup-garou car sa mère a trompé son mari avec l’un d’entre eux mais il ne le savait pas encore. Puis, quand sa mère a décidé de faire de lui et de ses frères et sœurs des vampires, et quand Klaus tua sa première victime, le gène du loup-garou s’activa, et il devint un hybride, mi-loup-garou et mi-vampire.

Les premiers hybrides (autres que Klaus) ne sont apparus que très récemment, crées par lui-même. Effectivement, Klaus a trouvé un moyen de créer d’autres hybrides que lui en mélangeant son sang avec celui d’une fille très spéciale, une double Petrova (déf : être surnaturel, ayant une ressemblance physique identique à une autre personne venant d'une même lignée) avant de le faire boire à une meute de loup-garou, ne voulant plus être le seul de son espèce. Mais en les créant, les hybrides étaient liés à Klaus et de ce fait, obligés de lui obéir. Ne voulant plus lui être assouvis, les hybrides ont trouvé un moyen de briser ce lien en déclenchant leur transformation de nombreuses fois (ce qui était très douloureux). Klaus en apprenant cela, fous de rage, a voulu tous les tuer. La plupart sont morts, d’autres ont eu la chance de lui échapper, et vous, hybrides, vous faites parties de ceux-là…

Cependant, il existe une autre façon de devenir un hybride, découverte elle aussi très récemment. Et cette façon est simple : de naissance. Si un hybride couche avec un loup-garou, il est possible de tomber enceinte d’un hybride.
Les Hybrides possèdent toutes les capacités des loups-garous, et des vampires. Ils sont donc plus forts que la plupart des êtres surnaturels. Mais ils ont aussi hérité des faiblesses des deux espèces.

Être hybride donne toutefois certains avantages par rapport aux vampires et aux loups-garous. Par exemple, les hybrides contrôlent leur transformation. Ils peuvent se transformer en loup à volonté, et même ne pas se changer en loup lors des nuits de pleines lunes. De même que les hybrides ne craignent pas le soleil, même sans bague de jour.



⚜ Clans ⚜


Sorcières et Sorciers


Clan Anaveranne
[Complet]



Le Clan Anaveranne est originaire du sud de l'Irlande, l'un des premiers clans de sorcières a avoir vu le jour. Le temps leur a fait gagner en puissance et en magie. Siobhán, la cheffe de clan de l'époque a décidé d'établir leur Clan dans le Nouveau Monde. Les Sorcières arrivèrent au début du XIXème Siècle à New York et elles firent le voyage jusqu'à la Nouvelle-Orléans pour s'établir dans cette ville. Les premières pour être exact mais loin d'être les dernières. Le clan prospérait, usait de la magie sans restriction en toute liberté comme toutes les sorcières de la ville. Mais l'arrivée de Dimitri a changé tout ça. Elles se sont vues interdire de pratiquer la magie sous peine d'être punies. La punition signifiait la mort. Il a fallu attendre plus d'un Siècle pour qu'elles recouvrent leur liberté et puissent à nouveau utiliser la magie comme elle l'entendait. Aujourd'hui, le Clan Anaveranne est le plus puissant de la Nouvelle-Orléans. Il se compose d'une soixantaine de membres dont la majorité vit dans la demeure de la matriarche, Aslinn. Celle-ci se situe en périphérie de la ville et elle est protégée par de nombreux sortilèges. La tradition est une chose essentielle pour le Clan, raison pour laquelle chaque enfant porte un prénom irlandais afin de se rappeler de leur origine et de leur racine. Il n'y a pas que la tradition qui est essentielle mais le respect de leurs ancêtres aussi. Il ne faut pas oublier que la magie est intrinsèquement liée à eux. Leur don reste secret et se transmet de génération en génération. Ils peuvent voir les liens, même ceux liés par le destin, qui unissent deux personnes entre elles. A la tête du clan se trouve, actuellement, Litha. L'ancienne, Aslinn, sa grand-mère, lui a passé le flambeau il y a cinq ans.



Membres

Personnages :

• Litha [Cheffe du clan] (Yumeko)
• Aedan (Yumeko)
• Seán (Jadyna)

PNJ Principaux :

Aslinn : Doyenne et ancienne cheffe du clan
Eireen : Fille d'Aslinn et mère de Litha
Leary : Fille d'Aslinn, Tante de Litha et mère d’Ailisa
Cassidan : Fils d'Aslinn
Eanna : Fille d'Aslinn
Caitlinn : Fille d'Aslinn et mère d'Aedan, Seán et Ciara
Andrew : Père d'Aedan, Seán et Ciara
Ciara : Fille de Caitlinn et Andrew, et soeur d'Aedan et Seán
• ...


Clan Dita


Le clan Dita est arrivé récemment au Vieux Carré. En effet, à l'avènement de Dimitri, les sorcières et sorciers de ce clan avaient préféré se déraciner, pour aller s'implanter au cœur de la Nouvelle-Orléans, de l'autre côté du fleuve, où ils seraient protégés de la menace du dirigeant vampire, et de ses lois anti-magies.
Ils ne revinrent que très tardivement, lors du retour de Klaus Michaelson, y voyant un moyen de regagner leur droit, et de revenir vivre au Vieux Carré sans danger. Certains aidèrent les loups à exiler les vampires hors de la ville.
Ils sont désormais de retour, et logent dans leur ancienne résidence, une demeure en bordure du quartier.
Le Clan Dita est à l'origine un clan de Sorcières Européennes, plus précisément Nordique, qui se sont enfuies en Amérique avant la fin du Moyen Âge, pendant la période des Grands Massacre de Sorcières. La plupart des membres des premières générations sont d'ailleurs d'origine nordique. Ils ont tenté de garder certaines traditions, pratiques et rituels de leur contrée natale, et les ont transmis aux générations suivantes.
La devise du clan est "Sagesse, Protection, Force", en référence au nom du clan, raccourci de trois noms nordiques signifiants : Celle qui est sage, celle qui protège, celle qui combat.




Membres

Personnages :

• Elwing Denissov (hidaelo)

PNJ Principaux :

• ...



Autres Clans éventuels à venir

Afin de créer un ou des nouveaux clans de sorcières, nous invitons ceux qui le souhaitent à postuler comme chef d'un clan qu'il aura créé. Pour cela, veuillez envoyer un message privé à moi, ou Yumeko, en indiquant le nom de votre clan, lequel de vos personnage serait le dirigeant, ainsi qu'une brève explication, sur l'histoire du clan, ses origines, ses habitudes, etc...





Loups-garous



Meute des Loups Noirs


Cette meute issue d'une branche des Premiers Loups étant venue s'installer en Louisiane il y a des siècles, lorsqu'il s'agissait encore d'une contrée sauvage, et sans danger pour les loups-garous.
La meute s'est véritablement installée dans le Vieux Carré au début du XVIIIème siècle, puisque ce quartier était une sorte de refuge pour surnaturel.
En dehors de certaines périodes de transition, la grande et unique lignée d'Alpha de la meute, descendante des premiers loups, est la lignée des Gray. On reconnaît les membres de cette lignée par une caractéristique précise : une tâche de naissance en forme d'étoile, ou de rose des sables, de couleur légèrement grisâtre, dans le cou.
Toutefois, lors de l'arrivée du vampire Dimitri, et de ses nouvelles lois contre les autres surnaturels, beaucoup de loups de la meute ont péri. Que ce soit en se rebellant contre son autorité, ses lois, ou dans l'attaque menée par le vampire dans le but de décimer les loups.
Désormais les loups ont vaincu les vampires, ont retrouvé leur place dans le Vieux Carré et la meute s'est étendue. Une partie du bayou et de la forêt sont restés son territoire, auquel s'est ajouté la partie nord est du quartier, où habitent la plupart des familles de la meute.
Ainsi, la meute possède deux grandes habitations, et lieu de réunion. Leur Grande Maison dans la forêt, ancienne demeure d'un gérant de plantation, et plus récemment, un très vieil hôtel en ville, réaménagé dans les années 40.



Membres

Personnages :

• Heather [Alpha] (Jadyna)
• Charly (Yumeko)

PNJ Principaux :

Mia : Guérisseuse et cheffe des soigneurs
Charley : Membre de la meute, douée au combat, d'une famille ancienne de loup-garou
Marius : Membre de la meute, ayant perdu sa femme pendant la guerre contre les vampires.
Aude et Maria : Deux plus anciennes membres de la meute. Très comères, mais toujours prête à aider.
Myriam : Cheffe Cuisinière
Joshua et Matthew : Jumeaux de 5 ans, ayant activé leur transformation à la naissance
Teresa ✝ : Mère des jumeaux Matthew et Joshua
Violet et Noah : Deux enfants de 11 et 13 ans
Lena ✝ : Mère de Violet et Noah, morte pendant la guerre contre les vampires
Jonas ✝ : Jeune homme mort pendant la guerre contre les vampires
Gérard : forgeron et chef de la manufacture
Lola : Soigneuse (29 ans)
Clara : Nourrice (22 ans)
Ana : Nourrice (32 ans)
Julia : Prêtresse louve
Chris : (21 ans)
Hugo : (21 ans)
Lucia : (28 ans)
Daniel : (36 ans)
Marcus : (27 ans)
Lydia : (27 ans)
Lucas : Enfant (16 ans) attaqué par la meute de loups maudite
Mercy : Mère de Lucas (39 ans)
Dany : (28 ans)
Léa : (13 ans)
Thomas : (15 ans)
Harris : (34 ans)



Meute des Croissants de Lune
[Complet]


La meute du Croissant de Lune est née dans l'ex-U.R.S.S sous le règne de Vladimir I. Les traces sont peu nombreuses mais lors des soirées autour d'un feu, les gens se mettent à chuchoter. Les histoires
changent à chaque fois mais ont le même point central : ce fut lors d'une nuit d'amour que la meute vit le jour.
La raison de la migration de la meute reste vague également. Les Loups ont beau avoir une longévité importante, tous meurent un jour ou l'autre. On dit que c'est par curiosité. D'autres disent que c'est parce que la meute fut chassée du territoire.
La meute se déplaça activement durant de nombreuses années. Après s'être installée en Europe vers le début du XXème siècle, et finit son long voyage ici, à la Nouvelle-Orléans. Depuis que la meute s'y est installée, beaucoup de surprises (bonnes comme mauvaises) ont vu le jour. Les Alphas se sont succédés. Et la particularité de cette meute ne fut pas sa puissance reconnue mais le fait que seulement des femmes Alphas voyaient le jour en premier lieu dans la famille Snaft. Suivaient après des enfants garçons ou bien filles, peu importait. Mais le premier nourrisson d'une nouvelle génération était toujours une femme... Et comme si le destin s'acharnait sur les Snaft, chacune d'entre elles connut un amour dévastateur. Et certaines allaient jusqu'à en mourir...
Il y a des centaines d'années, Clarke Snaft dirigeait cette meute qui ne portait alors pas le nom qu'elle a aujourd'hui. C'était tout simplement "la meute". Clarke Snaft fut une Alpha attentionnée mais impitoyable avec ses ennemis. Une mère exemplaire et une leader née.
Elle fut assassinée lors d'une nuit. La lune n'était qu'un croissant cette soirée-là.
Mais alors qu'elle souffrait de la mort d'un de ses enfants (sa fille aînée), son amant en profita pour lui arracher son cœur meurtri par le chagrin. On raconte que son cœur était aussi pur que son âme, mais que malheureusement, il s'était épris d'un homme arrogant et malsain.
Sa meute fut prise par cet homme cruel durant dix ans avant qu'un des fils de Clarke Snaft, ayant alors dix-huit ans, se rebelle et tue à son tour l'amant fou de sa défunte mère.
Aujourd'hui, la meute du Croissant de Lune est dirigée par une Clarke Snaft mais une plus jeune et plus méfiante également. Pour elle, il est inenvisageable de s'abandonner dans les bras d'un homme sans réserve. Grâce à sa meute soudée, la meute a pu reprendre leur terre et repenser au futur sans avoir des craintes. Son territoire s'étend à des kilomètres, des hectares à la ronde même. Des maisons ont été construites mais au centre de leur territoire se trouve un bâtiment fait uniquement de bois. Les membres de la meute l'appellent "Le Chalet". Là-bas, on y trouve les célibataires ne souhaitant pas avoir une maison à eux seuls, habitant alors une petite chambre dans la grosse villa. On y accueille également des festivités, des dîners en gros comité et des réunions. On y trouve également le centre d'apprentissage pour les soldats.

Ce qui fait la force de cette meute n'est pas d'ordre physique. Cette meute tient son pouvoir grâce à l'union de ces membres.





Membres

Personnages :

• Clarke [Alpha] (Vampire-Academy)

PNJ Principaux :

• (A venir)
• ...





Autres Meutes éventuelles à venir

Afin de créer une ou des nouvelles meutes de loups-garous, nous invitons ceux qui le souhaitent à postuler comme Alpha d'une meute qu'il aura créée. Pour cela, veuillez envoyer un message privé à moi, ou Yumeko, en indiquant le nom de votre meute, lequel de vos personnage serait le dirigeant, ainsi qu'une brève explication, sur l'histoire de la meute, ses origines, ses habitudes etc...







⚜ Lieux ⚜



Le Vieux Carré est un quartier français de la Nouvelle-Orléans. C’est une ville assez grande, florissante, touristique, et très fêtarde. Un petit coin de paradis, si on omet les êtres surnaturels qui y vivent…


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Voici une rue du Vieux Carré. La ville y organise de nombreuses fêtes traditionnelles, auxquelles les touristes peuvent assister.


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Ici, le Rousseau, l’un des meilleurs bars de la ville. Il est tenu par les Sorcières.


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Pas très loin du Rousseau se trouve la boutique de Sorcellerie Vaudou « Le Jardin Gris » tenu par des Sorcières. Les touristes y trouvent des objets souvenirs, et les vraies Sorcières viennent ici pour acheter les ingrédients nécessaires à leurs sorts.


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Voici l’ancienne maison des Mikaelson, la famille Originelle. Elle appartient désormais à Klaus Mikaelson, qui la partage avec Keilan Firth, son égale hybride, qui dirige la ville avec lui. Elle sert également de lieu de réunion au Conseil des espèces surnaturelles.


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Dans les sous-sols de la maison des Mikaelson, se trouve ce que l’on appelle le « Jardin ». Les Vampires qui enfreignent les règles de leur chef sont emmurés ici, et y pourrissent pendant une éternité.


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Ici, l’Eglise Sainte-Anne, l’église de la ville. Elle est spacieuse, mais il y règne une atmosphère sinistre, car elle cache de lourds secrets. Elle possède aussi un grenier.


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La ville possède un Cimetière, mais ne croyez pas qu’il est comme les autres. Beaucoup de Sorcières ont été enterrées ici, et c’est pour cela que les Sorcières viennent faire leurs rites importants ici, afin de bénéficier du pouvoir de leurs ancêtres.


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Le Bayou est un endroit reculé du Vieux Carré, entre forêts et marécages. C’est ici que les Loups-garous avaient trouvé refuge après avoir été chassés. Désormais, malgré leur libération, cela reste un endroit leur appartenant.


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La Plantation date du XIXème siècle. C’est une grande maison construite pour un gouverneur qui exploitait des esclaves. Elle est aujourd’hui inhabitée, mais elle a été, selon les rumeurs, la demeure de la famille Originelle pendant plusieurs années.



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⚜ Objets Spéciaux ⚜



Rosaire de la Folie

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Bijoux créé par des sorcières en 1914 permettant de rendre son porteur fou.

Localisation : Inconnue



Aiguille de la Désolation

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Aiguille à l'origine tout à fait normale, qui fut maudite par une sorcière en 1860. Son but est de provoquer la mort d'un bébé dans le ventre de sa mère. Pour cela, le sang de l'enfant augmente de température, provoquant sa mort, ainsi qu'une fausse-couche. L'aiguille fait effet la nuit ayant suivie la piqûre.

Localisation : Appartient au Clan Anaveranne des sorcière de la Nouvelle Orléans, qui le garde pour éviter que des personnes malintentionnées s'en emparent.



Etoile de Satan

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L'étoile de Satan fut créée en 1914, par des sorcières, ayant utilisé des connaissances magiques venant des pays orientaux. Elle fut créée à l'occasion d'une guerre opposant deux clans de sorcières, chacun des clans étant soutenu par un des quatre frères Originaux : d'un côté Klaus, l'Hybride, et de l'autre Kol, ce vampire Originel s'intéressant à la magie. Cette étoile avait la capacité de tuer quelqu'un, en lui imposant milles entailles.
Très peu utilisée, elle fut perdue de vue avant le début du XXIème siècle, et fut finalement retrouvée par une sorcière de la Nouvelle-Orléans.

Localisation : Possédées par les Sorcières du Clan Dita.



Bracelet d'obéissance

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Bracelet créée en 1914 par des sorcières, il permet d'imposer l'obéissance. Seule une sorcière peut l'activer, car cela nécessite un sort. Il fonctionne sur n'importe quel espèce, même les Originels.

Localisation : Inconnue



Chaîne de la Malédiction

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Chaîne créée en 1914 par des sorcières, ayant pour but de bloquer toute magie de la sorcière qui est enchaînée, la rendant ainsi impuissante.

Localisation : Possédée par les Sorcières du Clan Anaveranne.



Pieu en Chêne Blanc

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Le pieu en chêne blanc est la seule arme au monde capable de tuer un Originel.
Le sort ayant permis de créer les Originels contenait du chêne blanc. Ils ont ainsi découvert qu'il s'agissait aussi de leur unique faiblesse. Ils brûlèrent donc le seul chêne blanc qui poussaient, mais leur père, Michael, en a récupéré une branche, et y a taillé un pieu, capable de tuer les Originels.
Ce pieu a servi à la mort de Finn, et de Kol, deux frères Originels.

Localisation : Possédé par Klaus, quelque part dans la maison Mikaelson.



Dagues

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Ces dagues ont étés créées par les sorcières, peu de temps après la création des Originels.
Les sorcières, ayant appris que la seule chose permettant de tuer les Originels - le chêne blanc - avait été brûlés, sont entrées dans une vive colère. Etant protectrice de l'équilibre de la nature, elles ne pouvaient pas accepter l'existence de ces êtres inhumains et immortels, sans une arme pour leur nuire. Elles ont donc recueilli les cendres du chêne blanc, et avec, ont créé des dagues. Ces dagues ne peuvent pas tuer définitivement un Originel, mais peuvent le plonger dans un sommeil comme la mort. Il suffit de planter la dague dans le cœur de l'un d'eux. Mais à partir du moment où on retire la dague du corps de l'Originel, celui-ci se réveille. Il existe cinq dagues.
Klaus, de par sa qualité d'Hybride, est immunisé contre ces dagues.

Localisation : Possédées par Klaus, dans la maison Mikaelson



Bagues de Jour

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Les bagues de jours sont des objets créés par des sorcières, permettant aux vampires de ne pas craindre la lumière du soleil. Ce n'est pas nécessairement une bague, bien que ce soit souvent le cas, il peut aussi s'agir d'autre bijoux, tels qu'un bracelet, un collier...
La bague est créée à l'aide d'une pierre : le lapis-lazuli, qui est ensorcelé par une sorcière pour la rendre magique.

Localisation : Tous les vampires n'en n'ont pas, seulement ceux qui l'on mérité. On les appelle les Rôdeurs de Jours. Le Clan Anaveranne en possède une vingtaine qu’il garde caché dans un lieu tenu secret.



Bagues de Lune

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Ces bagues sont assez similaires aux Bagues de Jour, si ce n'est qu'elle profite, non pas aux vampires, mais aux Loups-garous.
Ces bagues, extrêmement rares, permettent aux loups trois choses :
- Ils ne sont plus sous l'influence de la pleine lune. Ainsi, ils peuvent se transformer à volonté, à n'importe quel moment, sans que la transformation ne soit douloureuse. Ils ne sont donc pas obligés de se transformer à la pleine lune.
- Ils acquièrent la même force, vitesse et agilité que sous leur forme animale, même sous forme humaine. Cela fait donc d'eux l'égal des vampires voire leur supérieur.
- La bague permet de rendre leur morsure mortelle, non pas uniquement à la pleine lune, mais à tout moment, même sous forme humaine.

Ces bagues sont également créées par des sorcières, et nécessite une pierre : La cyanite noire.

Localisation : Inconnue



Lame de Papa Tunde

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Cette lame a été ensorcelée en 1919 par Papa Tunde, un puissant et dangereux sorcier utilisant la magie sacrificielle. Grâce à sa magie, il récupérait l'énergie des êtres qu'il sacrifiait, et la stockait dans la lame.
Cette lame, si elle est plongée dans le ventre d'un surnaturel, va s'enfoncer doucement en lui jusqu'à être entièrement dans son corps. Elle va alors le plonger dans un sommeil infernal, pire que la mort, où la victime subira des douleurs atroces, jusqu'à ce que quelqu'un lui ouvre le ventre ou la poitrine, et en ressorte la lame.
Cette arme marche contre les Originels, mais ne les tue pas.

Localisation : Inconnue





⚜ Résumé de la saison I ⚜


Dans la saison précédente, le calme du Vieux Carré a été soudainement perturbé par l'arrivée d'une personne bien connue de tous les surnaturels : Klaus Mikaelson, un des vampires Originel, et premier Hybride.
Après avoir quitté la Nouvelle-Orléans presque cent ans auparavant, il décida d'y retourner pour reprendre ce qu'il estimait être sien.
Mais c'était sans compter sur les changements qui s'étaient opérés au cœur du Vieux Carré, depuis sa fuite.
Un vampire était arrivé, Dimitri Williams, et avec son étoffe de leader, avait bien vite pris le contrôle du quartier.
Devenu chef des vampires et de la ville, il décida de punir tous ceux qui tenteraient de s'opposer à lui. Ainsi, les sorcières étaient soumises à une interdiction de pratiquer la magie, sous peine de mort, et les loups-garous avaient étés décimés, et forcés à quitter le quartier pour s'enfoncer au cœur du Bayou, reclus et bannis.
L'arrivée de Klaus bouleversa tout cela.
L'Originel commença par former des alliances avec les victimes du régime arbitraire de Dimitri : Les sorcières, et les loups-garous. Il s'entoura également de Keilan, une hybride qui, tout comme Klaus, voulait voir le règne de Dimitri tomber, toutefois, pour des raisons moins personnelles, et avec des intérêts plus pacifistes.
Cela fait, Klaus déclara publiquement la guerre à Dimitri lors d'un bal organisé par ce dernier, ayant pour but de démontrer à toutes les espèces la puissance du système mis en place, et les dommages qui pourraient suivre de son effondrement.
Peu impressionné, Klaus continua son œuvre en secret, et Dimitri ayant peur de ce qui pourrait advenir, décida de prendre des mesures radicales, pour empêcher son ennemi de reprendre sa ville. Ainsi, après une tentative d'intimidation sur les loups en leur volant un de leur Alpha, Dimitri passa à l'acte, et engagea de nouveau le combat contre eux. Toutefois, l'issue du combat ne fut pas la même que celui qui avait forcé les loups à se réfugier dans le bayou. Au contraire, les vampires furent battus, notamment à l'aide de l'hybride Keilan, et les survivants furent chassés de la ville, à moins de se soumettre à Klaus.
Pendant ce temps, quelqu'un d'autre conspirait dans l'ombre. Une sorcière revenue de la mort, belle-sœur de Dimitri et dangereuse meurtrière en quête de vengeance. Cette dernière décida d'utiliser la fille de Dimitri comme moyen de pression sur lui, et Klaus profita de cette occasion pour lui faire également du chantage, et reprendre le contrôle de sa ville, ainsi que son trône.
Dimitri, doublement vaincu, décida de fuir loin de la ville accompagné des quelques vampires lui étant encore fidèles.
Klaus put reprendre entièrement le contrôle du Vieux Carré et de la Nouvelle-Orléans. Il accorda à Keilan le droit de libérer les sorcières et les loups-garous de l'oppression dont ils étaient victimes, et accepta de créer un Conseil formé des représentants de chaque espèce et de chaque clan.
Désormais, les quelques vampires restant son fidèles à Klaus et Keilan, les sorcières peuvent pratiquer leur magie librement, et les loups-garous peuvent de nouveau vivre dans le quartier.
Le Vieux Carré a retrouvé l'équilibre et la tranquillité.

Mais cela va-t-il durer... ?



⚜ Les Règles ⚜

I. En vous inscrivant, (Le sang) vous vous engagez à être présent au moins un minimum. Si vous avez un empêchement, signalez-le si vous le pouvez.

II. Pour compléter la règle précédente, nous vous demanderons d'être tolérant. Nous avons tous une vie en dehors des rpg, et des occupations autres, donc si votre partenaire ne vous répond pas tout de suite, inutile de vous impatienter, ou de vous énerver, laissez-lui le temps de répondre (se lave). Bien sûr, si jamais l'absence est beaucoup trop longue et injustifiée, nous vous donnerons éventuellement l'autorisation de laisser de côté ce rp', pour libérer votre personnage.

III. Evidemment, pas de disputes, de règlements de compte ou insultes entre les joueurs (avec). Nous sommes là pour nous amuser.

IV. Le Flood est interdit, et le HS toléré à petite dose (des). Evitez tout de même, même quand le RPG n'est pas encore commencé. Si vous voulez dire quelque chose qui n'a pas de rapport avec le RPG, ou si c'est pour parler de la série, faites-le sur vos murs respectifs ou par MP.

V. INTERDICTION de reprendre un personnage de la série, ou même un acteur. Il est aussi interdit de reprendre l'histoire d'un personnage, car ce RPG est différent de la série (larmes).

VI. Nous vous demanderons de faire de belles fiches avec un minimum de contenu, et surtout détaillées (et). Vous pouvez (c'est même fortement conseillé) mettre des images pour aller avec votre fiche, mais interdiction de prendre une image de manga.

VII. Faites de beaux posts, avec le nom de votre personnage en haut, en gras, italique, surligné, ou grand, c'est à vous de voir, du moment qu'il est mis en évidence (non), et essayez de faire attention aux fautes d'orthographe. On ne vous demande pas de n'en faire aucune, mais d'essayer de faire attention aux plus fréquentes.

VIII. Si vous dites un gros mot (avec), mettez une petite étoile, pour rester poli, comme ceci : m*rde.

IX. Ne faites pas de personnages trop puissants (du). Personne n'est invincible. De même qu'il est formellement interdit de faire un Originel.

X. Et enfin (sang), la règle que vous préférez, le but de notre RPG : AMUSEZ-VOUS !


Fonctionnement des Inscriptions :

Lors de votre demande de réservation d'un personnage, veuillez ajouter les dix mots clés (en bleu marine) formant un phrase, présent dans les règles ci-dessus, pour prouver que vous avez lu, et accepté ses règles.

Pour vous inscrire, réservez votre place, en précisant l'espèce et le sexe de votre personnage. Pour votre fiche, important, postez là ici tout d'abord. Un des gérants de ce rpg la lira, et vous dira si elle est acceptée, ou refusée. Si elle est refusée, vous serez priez d'effectuer des modifications pour la rendre valide. Au bout de plusieurs demandes, et d'un refus de votre part, votre fiche pourra être refusée définitivement. Une fois votre fiche validée, vous devrez allez la copier, et la poster sur le sujet The Originals sur lequel nous jouerons, qui se trouve ici.

En plus de cela, nous vous demanderons, une fois votre fiche finie et validée, de télécharger ce document , et de le remplir. Toutes les instructions y sont inscrites.



⚜ Les Fiches ⚜



Les Vampires :

Nom, Prénom :
Âge : Vous devez donner votre âge réel (pas plus de 900 ans) et l'âge que vous faites physiquement, qui correspond en général à l'âge où vous vous êtes fait transformer en Vampire.
Place sociale : Êtes-vous un Rôdeur de Jour ou de Nuit ?
Histoire : Racontez l'histoire de votre personnage, avant, et après sa transformation en Vampire. Vous pouvez aussi dire depuis combien de temps il vit au Vieux Carré.
Caractère : Décrivez les principaux traits de caractère de votre personnage. Essayez de développer un minimum.
Description : Vous devez ici mettre une ou des images de votre personnage, et/ou une description physique.

Les Loups-garous :

Nom, Prénom :
Âge :
Meute : À quel meute appartient votre personnage ?
Position dans la meute : Alpha, Second, ou simple loup (Bêta) ?
Histoire : Racontez l'histoire de votre personnage. Précisez à quel âge il a activé le gêne du loup-garou, et dans quelles circonstances.
Caractère :
Description : Vous devez ici mettre une ou des images de votre personnage, et/ou une description physique. Mettez aussi une description et/ou une photo de votre apparence sous forme de loup.

Les Sorcières :

Nom, Prénom :
Âge :
Clan : À quel clan appartient votre personnage ?
Histoire :
Caractère :
Description :
Don particulier : Un don particulier que vous avez, depuis la naissance, et qui se transmet de génération en génération, comme par exemple l’empathie, les prémonitions, savoir si une femme est enceinte,... Attention, ce ne doit pas être un don très puissant, et vous mettez du temps à le maîtriser.
Magie(s) utilisées : Le ou les type(s) de Magie(s) que vous utilisez le plus couramment.

Les Hybrides :

Nom, Prénom :
Âge :
Histoire : Racontez l'histoire de votre personnage, le moment où il a été transformé par Klaus, et quand vous avez briser votre liens avec lui avant de fuir. Ce que vous avez fait depuis et ce qui vous a emmené à la Nouvelle Orléans.
Caractère :
Description :



Une vengeance se prépare dans l'ombre, pour mieux éclater à la lumière.
De quel côté serez-vous...?
Dernière modification par Jadyna le lun. 11 juin, 2018 10:24 pm, modifié 4 fois.
Jadyna

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Re: ☾The Originals☽ [Abandonné ?] Supp le 09.02

Message par Jadyna »

¤ Les Personnages ¤


Les Vampires

Filles :
- Mavis Blanche Williams, 17 ans (183 réel), Rôdeuse de Nuit - Jadyna
- Vivienne Pompadour, 25 ans (415 ans), Rôdeuse de Jour - naji2807
- Lucy Hamilton, 22 ans (115 ans réel), Rôdeuse de nuit - Elfi 49
- Elynn Dubois, 22 ans (113 ans réel), Rôdeuse de nuit - Maevachr
- Antonia Sørensen "Toni", 22 ans (environ 50 ans), Rôdeuse de Nuit - Mary-P

Garçons :
- Owen Forbes, 21 ans (817 réel), Rôdeur de Jour - fruitbasket
- Valkan Wilkins, 25 ans (125 réel), Rôdeur de Jour - Amnesia-x
- William Lancaster, 29 ans (647 ans) Rôdeur de Jour - Naji2807


Les Loups-Garous

Filles :
- Heather Gray, 25 ans, meute des Loups Noirs Alpha - Jadyna
- Clarke Snaft, 20 ans, meute du Croissant de Lune Alpha - Vampire_academy
- Nokomis Roads, 21 ans, meute du Croissant de Lune, guérisseuse - LeaGugu
- Amelia Hodgkin, 16 ans, Sans meute - Aveeno

Garçons :
- Juan Wilsor, 27 ans, meute des Vents, Alpha - Analia
- Charly Lauren, 28 ans, meute des Loups Noirs, Second de l'Alpha - Yumeko
- Adam, 23 ans, Loup Solitaire - naji2807
- Fenrir Börg, 18 ans, Loup Solitaire - fleur_de_saule
- Aden Hayter, 23 ans, meute des Loups Pélerins Alpha - Amnesia-x
- Jamie Antosh, 25 ans, meute des Loups Pélerins Second de l'Alpha - Amnesia-x
- Declan Lannon, 18 ans, meute des Loups Pélerins - Amnesia-x


Les Sorcières

Filles :
- Litha Caliane Anaveranne, 27 ans, Vision des liens Magie personnelle et Elementaire •Clan Anaveranne - Yumeko
- Achille Buttons, 26 ans, Vraie Vue - LeaGugu
- Elwing Denissov, 22 ans, Don d'Empathie, Magie Blanche et Ancestrale • Clan Dita - hidaelo


Garçons :
- Aedan Anaveranne, 29 ans, Vision des liens, Magie Blanche et Naturelle • Clan Anaveranne - Yumeko
- Seán Anaveranne, 27 ans, Vision des liens, Magie Naturelle et Expressive • Clan Anaveranne - Jadyna
- Legba, 24 ans - fleur_de_saule
- Requiem, 29 ans, Bouclier impénétrable, Magie Naturelle - Eparm12


Les Hybrides

Filles :
- Keilan Firth, 26 ans - Analia
-
-


Garçons :
- Klaus Mikealson, 29 ans (1000 ans réel), Originel - fruitbasket
-


Les Humains

- Zola Parks, 20 ans - Happiness
- Ambre Hodgkin, 32 ans - Aveeno


¤ Les Pages Importantes ¤


Résumé n°1 Saison 1

Résumé n°2 Saison 1

Résumé n°3 (FIN) Saison 1

Message d'Introduction Saison 2

1er Message de Klaus/Début Saison 2

Résumé n°1 Saison 2
Dernière modification par Jadyna le mer. 30 mai, 2018 6:46 pm, modifié 7 fois.
Jadyna

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Re: ☾The Originals☽ [Abandonné ?] Supp le 09.02

Message par Jadyna »

Récapitulatif des inscriptions


- cristalkamigami (H, Loup-Garou, Les Loups Noirs + F, Humain) =) en attente des fiches
- Soragame (F, Vampire, Rôdeuse de Nuit, Troian Bellisario) =) en attente de la fiche
- Horange (F, Sorcière, Clan Dita, Télékinésie, Chloé Moretz) =) Fiche 1 en attente
- camillelol (H, Vampire, Rodeur de nuit, Gaspard Ulliel) =) en attente de la fiche
- Eparm12 (F, Sorcière, Veerle Baetens) =) en attente de la fiche
- naromnie (F, loup-garou, Natalia Dyer + H, hybride, Taron Egerton) =) en attente des fiches
Dernière modification par Jadyna le mer. 30 mai, 2018 11:43 pm, modifié 2 fois.
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Re: ☾The Originals☽ [Abandonné ?] Supp le 09.02

Message par Jadyna »

Information :

Vous êtes dès à présent inviter à poster vos fiches sur ce topic. Elle seront repertoriés parmi les personnages existants dans le message prévu à cet effet, ci-dessus.
Yumeko

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Re: ☾The Originals☽ [Abandonné ?] Supp le 09.02

Message par Yumeko »

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♪♫ ♪♫♪♫ ♪♫ ♪♫ ♪♫ ♪♫♪♫ ♪♫ ♪♫ ♪♫ ♪♫

On dit souvent que le temps guérit toutes les blessures. Je ne suis pas d’accord. Les blessures demeurent intactes. Avec le temps notre esprit afin de mieux se protéger, recouvre ses blessures de bandages, et la douleur diminue… mais elle ne disparaît jamais.

Nom et Prénom

Mon nom est Anaveranne,
Je me prénomme Litha en référence au solstice d'été,
je porte un deuxième prénom, Caliane, comme le nom de mon arrière-grand mère.

Âge

J'ai 27 ans, j'ai poussé mon premier cri, le jour du solstice d'été, par une chaude journée ensoleillée.

Histoire

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Je suis née dans un clan très ancien de sorcière. Mes ancêtres sont originaires d'Irlande, terre de magie. Ils sont arrivés au XIXème Siècle aux Etats-Unis où ils se sont établis rapidement dans l'Etat de Louisiane, dans la ville de la Nouvelle Orléans. De nos ancêtres, nous avons gardé nos cheveux roux, nos noms à consonances irlandaises et notre magie. Ma mère Eireen était une sorcière très puissante et mon père, Thomas, un simple humain. Malgré tout, il connaissait l'existence de la magie et des êtres surnaturels. Je n'ai jamais su comment il l'avait découvert, mais c'était bien avant la rencontre avec ma mère.
J'ai grandi dans un environnement protecteur et matriarcal où la place de la femme est plus importante que celle de l'homme. Mon père a toujours eu des difficultés à trouver sa place dans cette famille si particulière pour un simple humain. Mais, il m'a toujours aimé d'un amour fort et inconditionnel tout comme ma mère. Nous étions pour lui, ces deux merveilles. J'ai toujours vu le regard qu'ils se portaient tous les deux, un regard que je leur enviais un peu parce que j'avais l'impression que plus rien ne comptait au monde, comme s'ils étaient dans leur bulle de bonheur. Ma mère me disait qu’un jour aussi, je trouverais cette personne que le destin me réservait. Mon père était professeur d'histoire à l'université de la Nouvelle Orléans et il aimait me parler de ses recherches et de ses cours. Il était toujours passionné et c'est ce qui rendait ses récits intéressants et vivants. Le soir avant de me coucher, il aimait me raconter des récits passés de cette ville où je l’écoutais, les yeux grands ouverts jusqu’à m’endormir le sourire aux lèvres. Il était, aussi, intéressé par les secrets de cette ville. Et des secrets, la Nouvelle Orléans en avait beaucoup. Ma mère l'a mis de nombreuses fois en garde car il n'était pas bon de déterrer certaines choses très dangereuses. Malheureusement, un soir, mon père a été trop curieux et il l'a payé de sa vie. Ma mère, folle de chagrin, a appris que son meurtrier était un vampire haut placé dans la hiérarchie vampirique à l’époque où ils gouvernaient cette ville. Pourtant, cela ne l'a pas arrêté et elle a voulu venger sa mort. Elle a, finalement, réussi à le tuer mais elle a perdu complètement l'esprit, elle n'était plus elle-même comme si son esprit avait complètement disparu, ne restant d'elle qu'une coquille vide. A l'âge de 13 ans, ma vie a volé en éclat, j'ai perdu mon père... puis ma mère.

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A partir de ce moment, j'ai été recueillie par ma tante Leary, tandis que ma grand-mère, Aslinn, s'occupait de ma mère. Ma tante m'apprenait et me transmettait tout son savoir en secret puisque la magie nous était bien évidemment interdite sous peine de mort. Après l’école, je trainais très souvent dans sa librairie située dans le Vieux Carré sur Ursulines Street. Toutes les deux sommes devenues vraiment très proches, je la considère comme une seconde maman. Un lien fort s'est tissé entre nous et elle est l’un de mes piliers, une personne sur laquelle je peux réellement compter et elle est toujours de bon conseil. A cette époque-là, je ne souriais pas beaucoup et lorsque je me sentais oppressée dans cette grande maison où je vivais avec mon clan, je partais me promener vers le bayou. C’est là que j’ai fait la connaissance de Charly, faisant partie du clan des Loups Noirs. La première fois, il fut surpris de me voir dans le coin sachant que j’étais à la limite de son territoire. Si ça avait été un autre que lui, je ne pense pas que les choses se seraient passées aussi bien pour moi. Je ne m’étais pas rendue compte de l’endroit où je me trouvais réellement. Il me détailla longuement comme s’il essayait de me jauger et il finit par m’adresser un grand sourire en se présentant. Le mien fut imperceptible avant que je ne me présente à mon tour. Je m’étais contentée de le fixer sans rien dire mais je sentais qu’il ne me ferait pas de mal, qu’il ne m’attaquerait pas. Etonnement, j’ai eu tout de suite confiance en lui. Au fil du temps, une solide amitié est née entre nous. Lui et moi n’avons pas été qu’amis, nous sommes devenus un couple pendant deux ans avant que nous réalisions tous les deux que nos sentiments étaient plus proches de celui d’un frère et d’une sœur. Cela pourrait paraître étrange aux yeux des autres mais pas pour nous. J’aime profondément Charly, notre relation, ce que nous avons vécu et je sais tout comme lui que nous serons toujours présents l’un pour l’autre.

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Il l’a été à de nombreuses reprises. Quand j’ai failli me faire tuer par un vampire qui m’avait obligé à utiliser ma magie contre lui mais surtout quand j’ai dû prendre la décision la plus difficile de ma vie. Je suis sortie pendant plusieurs mois avec Tyler, le cousin d’Heather et je suis même tombée amoureuse de lui malgré nos caractères diamétralement opposés et nos visions de la vie. Mais comme on dit, l’amour ne s’explique pas, on ne choisit pas, ça nous tombe dessus. J’ai appris au bout de six mois de relation que j’étais enceinte de lui. Je n’avais pas besoin de lui dire pour connaître sa réaction. Il ne voudrait jamais de cet enfant et moi, je refusais de l’élever seule. Pour moi, un enfant ça a besoin d’une mère et d’un père. Alors, j’ai pris la décision de me faire avorter en secret et de rompre avec lui. Charly m’a accompagné à l’hôpital, il a été présent du début à la fin, il m’a soutenu et il est le seul à connaître mon secret.
Le grand tournent de ma vie est arrivé à l’âge de 22 ans. Ma grand-mère m’a nommé chef du clan Anaveranne bien malgré moi. Je n’avais jamais voulu de ce rôle, je n’étais pas prête à assumer cette tâche. Mais dans la vie, on n’a pas toujours ce que l’on veut comme je m’en étais rendue compte très jeune. Quelques jours plus tard, quand Dimitri a organisé un bal chez lui, j’y étais pour représenter mon clan et Klaus a choisi ce moment pour lui déclarer la guerre. Ce jour-là, j’y ai fait la connaissance de Juan, le second de la meute du Croissant de Lune à l’époque. Puis, nous avons passé la nuit ensemble. Oui, j’ai une légère tendance à n’être attirée que par les loups garous mais ne me demandez pas pourquoi. Je ne le sais pas moi-même. Mais mon histoire avec lui fut seulement celle de quelques nuits, rien d’autre hormis une amitié naissante. Pour lui, une nouvelle vie l’attendait en tant qu’Alpha à Chicago. La partie rationnelle de mon cerveau l’acceptait, lui souhaitait de trouver sa place là-bas et d’être heureux. Mais mon cœur n’était pas du même avis. Sans m’en rendre vraiment compte, je m’étais attachée rapidement à cet homme plus que je ne l’aurais dû.

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La guerre fut courte entre les Surnaturels, elle ne dura que quelques jours et à l’issue, nous les sorcières gagnâmes le droit d’utiliser à nouveau la magie sans restriction depuis presque un siècle. Nous avions eu de la chance, nous n’avions pas eu de pertes parmi les nôtres. Keilan et Klaus formèrent un Conseil où je devins la représentante des Sorcières aux côtés, également, d’Heather et de Clarke. Je vivais en plein cœur du Vieux Carré, au-dessus de la vieille librairie de ma tante sur Ursulines Street et je travaillais avec elle. C'est une librairie réservée exclusivement aux sorcières et aux mages, contenant de vieux grimoires et manuscrits. Tout à trait sur la magie. Après mon arrivée à la tête du clan et au sein du Conseil, mon temps passé là-bas s’est vu réduire à cause de mes nouvelles responsabilités. Mais dès que j’ai un moment, je n’hésite pas à y revenir. J’ai décidé de déménager, pas pour revenir à la Demeure parce que j’aime mon indépendance et ma tranquillité malgré tout. Je me suis installée dans une maison au bord du lac où je peux profiter de la vue en prenant mon petit-déjeuner le matin, en regardant le coucher du soleil le soir, les gouttes de pluie à l’automne s’écraser sur l’eau… En cinq ans, je dois dire que les choses ont bien changé dans ma vie. J’ai créé, avec l’ensemble des sorcières de la Nouvelle Orléans, une coalition et un réseau d’information. Cela marche comme pour le Conseil. Nous nous réunissons de temps en temps pour discuter de magie, échanger des informations, régler les problèmes, nous entraider et je porte parfois au Conseil des éléments dont on souhaite parler avec les autres Surnaturels. Nous n’avons pas besoin de nous cacher ou de nous réunir au cimetière comme cela avait pu être le cas dans le passé. En général, nous nous réunissons au bord du lac, chez moi. Je ne pensais pas que ce nouveau rôle me conviendrait autant. Pour moi, je n’étais pas faite pour ça, pour un rôle de meneur mais il faut croire que je me trompais. Finalement, cela me plaît bien surtout si je peux améliorer nos conditions en tant que sorcière après autant d’années d’interdit. C’est comme un renouveau, comme respirer à nouveau, se sentir entière. Parce que c’est ce que nous sommes, des sorcières et la magie fait partie intégrante de nous. Mais, ce qui ne change pas, c’est l’état dans lequel se trouve ma mère. Elle ne parle pas, elle ne bouge presque pas, aucune conscience du monde qui l’entoure. Avant la fin de cette guerre, elle ne sortait pratiquement jamais de sa chambre, à la Demeure, cachée afin qu’aucun vampire ne la tue. La voir comme ça m’est toujours aussi douloureux. Presque 15 ans… Mais depuis que j’habite près du lac, il m’arrive très souvent de l’emmener passer une journée chez moi, installée dans un rocking chair, face au lac. Je lui parle de mes journées. Parfois, j’ai l’impression de voir son regard changer mais cela ne dure qu’un bref instant comme si sa conscience revenait. Je sais que ce n’est qu’une illusion, un rêve perdu.

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Et l’amour dans tout ça me direz-vous ? Le départ de Juan m’a fait plus de mal que je ne le pensais. Je crois que j’ai un cœur trop tendre. Et, ce sont les cœurs trop tendres qui souffrent le plus. Je suis tombée amoureuse de lui mais je ne lui ai jamais avoué. Nous avions profité des derniers jours ensemble parce que nous savions tous les deux que cela ne durerait pas. Puis, il est parti. Au début, nous nous appelions régulièrement au téléphone, nous prenions des nouvelles l’un de l’autre, nous nous envoyions des messages presque chaque jour. Puis les appels et les messages se sont espacés jusqu’à presque disparaître. Comme on dit, loin des yeux loin du cœur. Je savais qu’il allait bien, qu’il semblait heureux mais je ne savais plus rien d’autre. Charly m’a conseillé de commencer une autre histoire, de l’oublier, de trouver une personne qui m’aimerait et me chérirait. J’ai eu quelques histoires mais qui ne duraient jamais longtemps. Difficile de se plonger totalement dans une nouvelle relation quand votre cœur n’est pas prêt à faire de même. Puis, j’ai fait la connaissance d’Aden, un loup-garou et membre des Croissants de lune, il y a quelques mois. La première fois que je l’ai vu, c’était après une réunion du Conseil tandis qu’il rejoignait Clarke. Je discutais avec Heather quand j’ai senti qu’on m’observait. J’ai tourné la tête pour rencontrer ses yeux en amande couleur chocolat. Je l’ai regardé quelques instants avant de détourner le regard en premier mais je sentais le sien toujours posé sur moi. Au bout de quelques temps, il a commencé à me faire des avances pour m’inviter au cinéma, au restaurant, se promener, aller à la plage… mais je déclinais systématiquement toutes ses invitations. Il était patient avec moi comme s’il espérait que je changerais d’avis. Pourtant, il y avait toujours cette hésitation en moi qui ne voulait pas partir. Charly a remarqué qu’Aden me tournait autour et il me taquinait souvent avec ça. Et un jour, il a fini par me conseiller de sortir avec, que je n’avais rien à perdre et qu’il serait peut-être cet homme capable de me faire oublier Juan même après toutes ces années. J’ai écouté mon meilleur ami et quand Aden m’a, de nouveau, invité à sortir, j’ai dit oui. Je n’ai pas vu de lueur triomphale dans son regard mais une grande surprise. Je crois qu’il ne s’attendait pas à une réponse positive et je pouvais le comprendre. Entre nous, les choses se sont faites en douceur. Le premier baiser échangé, le premier câlin, la première nuit passée ensemble… nous prenions notre temps. Aden s’est toujours montré très patient pendant toute la durée de notre relation. On peut dire que j’étais plutôt heureuse avec lui, j’essayais de m’épanouir mais il y avait toujours le fantôme de cet homme que je n’arrivais pas à oublier. Parfois, je me disais et je me le dis encore que je suis un cas désespéré. Aden était loin d’être idiot et même s’il avait une patience infinie avec moi, elle est arrivée au bout. Il a fini par s’éloigner petit à petit et il a pris la décision pour nous deux. Il est parti. Il m’aimait et je crois qu’au fond, je l’aimais aussi, à ma manière.

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Caractère

Douce sauf quand on me titille trop, je ne me laisse pas marcher sur les pieds facilement même face à un vampire ou un garou. Il ne faut pas trop me chercher comme on dit. Si j’ai quelque chose à dire, je le dis surtout quand ça ne me plaît pas.
Je suis une personne déterminée qui ne manque pas de courage surtout quand cela concerne les personnes auxquelles je tiens. Je suis prête à aider les autres si elles sont en difficulté, n’hésitant pas à faire des sacrifices s’il le faut.
Je suis d'une nature indépendante et je n'aime pas qu'on me dicte ma conduite. Tout ce dont j'ai envie, c’est de vivre la vie qui me plaît mais cela devient compliqué quand on est chef de son clan.
Je déteste les leçons de morale qui ont le don de me faire sortir de mes gongs, faisant remonter mon côté susceptible et ma colère.
En revanche, je suis quelqu'un de discrète et très secrète surtout concernant mes propres sentiments ainsi que mon passé. Je ne me confis pas facilement. Il n’y a qu’une seule personne qui connait mon passé, toutes les choses que j’ai vécu.
Je suis sensible, parfois une sensibilité à fleur de peau que je cache derrière une carapace. Certaines choses me touchent plus qu'elle ne le devrait mais je ne le montre jamais. Je me montre toujours forte devant les autres car je ne veux donner aucune clé dont les autres pourraient se servir contre moi.

Description

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La première chose que l’on remarque chez moi, c’est la couleur de mes cheveux. Une teinte que l’on retrouve chez beaucoup de membres de ma famille. Je suis rousse, d’un roux profond et flamboyant qui rappelle le feu. On ne peut pas dire qu’ils passent inaperçus. Ils sont longs, fins et ondulés. La seconde chose que l’on remarque, ce sont mes grands yeux verts qui ressortent sur mon visage fin et à la peau claire. Mon nez est droit et parsemé de taches de rousseur qui ressortent au soleil. J’ai une peau de rousse, je ne bronze pas beaucoup. C’est déjà bien si j’arrive à avoir un teint légèrement halée. J’arrive plus souvent à avoir des coups de soleil. Je suis mince, de taille moyenne, je mesure 1 m 68. Et je porte un tatouage sur le bas de la nuque, une locution latine Luctor et emergo.

Don particulier

J'ai hérité d'un don très particulier, que seule ma famille possède et qui reste secret. Personne ne doit le connaître, jamais. Je peux voir les fils du destin qui relient deux personnes entre elles. Je peux connaitre les relations, les sentiments entre deux personnes. Sans le vouloir, sans que les autres ne le sachent, je connais plus de secrets que la plupart des gens.

Magies utilisées

Magie personnelle et contrôle des éléments.

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Yumeko

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La vie ne tient qu'à l'espoir qu'on lui accorde.


☼ Prénom et Nom ☼

Je m’appelle Charly Lauren

☼ Âge ☼

28 ans

☼ Meute ☼

La meute des Loups Noirs, ma famille tout simplement.

☼ Position dans la meute ☼

Bêta mais pas un simple Bêta, je suis le second de Heather Gray, notre Alpha.

☼ Histoire ☼

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Je suis né en plein mois d’hiver à la Nouvelle Orléans mais l’hiver là-bas n’est jamais rigoureux. Je n’ai même jamais vu la neige de ma vie. Mes parent, Judith et Mickael, faisaient partie de la meute des Loups Noirs et ils étaient très proches, amis et seconds, des Alphas de l’époque, Kira et Jared Gray. J’ai peu de souvenirs de cette époque qui n’était pas encore entachée par le sang et les larmes. Je me souviens de l’odeur de ma mère, ses câlins, ses histoires avant de m’endormir le soir, de mon père qui m’emmenait partout avec lui.
Je me rappelle, également, d’un souvenir en particulier lorsque mes parents m’ont amené voir Heather, le fruit de l'amour de nos deux Alphas. Je suis rentré dans la chambre en lâchant la main de mes parents et j’ai marché jusqu’au berceau. Je me suis mis sur la pointe des pieds, les deux mains posées sur le berceau et j’ai regardé à l’intérieur pour voir un tout petit bébé avec plein de cheveux noirs. Il parait qu’à ce moment-là, j’ai souri. Mon père s’est approché de moi et s’est accroupi puis il m’a chuchoté à l’oreille. Ton rôle sera de la protéger. J’ai hoché la tête, ces quelques mots gravés à jamais dans ma mémoire.
Mais quelques jours plus tard, alors que j'avais à peine 4 ans, j’ai perdu mon innocence et ma famille à cause d’une attaque de ces suceurs de sang. Ils ont massacré mes parents, les Alphas et presque tous les membres de ma meute. Le petit garçon que j'étais à l'époque, était inconsolable et ne comprenait pas pourquoi on lui avait pris ses parents. Il m'a fallu des années pour en comprendre les raisons.
Les années ont passé et j'ai grandi parmi les miens, élevé par ma meute qui est devenu ma famille. Nous n'étions que peu d'enfants à avoir survécu au drame mais nous n'étions pas chouchoutés pour autant. Je ne dis pas que j'ai manqué d'amour mais on ne pourra jamais comparer l'amour de mes parents que j'ai perdu à ceux que la meute m'a transmis. Je crois que c'est ce qui m'a fait grandir plus vite, mûrir et donné cette envie de protéger les autres plus que tout. Il n'y a rien de plus important que les liens de la meute. Moi, c'est ce qui me maintient en vie chaque jour qui passe.

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C'est à l'âge de 17 ans, que je me suis transformé pour la première fois de ma vie. Qu'est-ce qui a déclenché ma transformation ?
Tout simplement en voulant jouer les héros.
C'était un vendredi soir, je sortais avec une bande d'amis dans le Vieux Carré. Et en rentrant, une de mes amies, Amy, s'est fait chahuter par une bande de mecs un peu trop éméché. J'ai voulu intervenir mais ça a dégénéré quand une bagarre a éclaté et j'ai perdu le contrôle de moi-même. J'ai fini par tuer un des mecs en protégeant mon amie. Ce que je ne savais pas, c'est qu'ils faisaient partie d'une meute ayant l'interdiction de venir à la Nouvelle Orléans et c'est ce qui m'a sauvé au final sinon je ne suis pas sûr que j'aurais été là pour en parler.
La pleine lune suivante, ce qui devait arriver, arriva et je me suis transformé. Je m'en rappelle encore comme si c'était hier. Je me souviens de chaque seconde, de toute la souffrance ressentie, je n'avais jamais rien vécu de tel. Une telle douleur qui vous donnait l'impression de mourir, de vouloir mourir pour que ça s'arrête. Je sentais mes os craquer les uns après les autres, je les ai tous compter alors que j'avais dû mal à respirer jusqu'à devenir un loup.
La suite, je ne m'en souviens pas et je crois que je préfère ne pas m'en rappeler parce que j'avais tué un homme même si c'était de la légitime défense et que j'avais protégé Amy mais c'est une chose avec laquelle j'avais dû vivre à l'époque.
J'ai appris à contrôler le loup en moi grâce à l'Alpha de l'époque Frederik qui est devenu mon mentor, la personne que je respectais, l'homme en plus de l'Alpha. C'était un homme juste faisant toujours passer le bien du clan avant tout le reste. Et après, ma transformation, je l'admirais d'autant plus. Il représentait la figure paternelle qui m'avait toujours manqué. Je suis devenu un loup accompli, j'ai monté les échelons et je me suis hissé parmi les lieutenants les plus forts de la meute.

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Cependant, tout a changé deux ans plus tard.
Une nuit, notre Alpha a ramené une jeune fille, une adolescente âgée d'une quinzaine d'années, inconsciente. Son regard était pénétrant et je savais qu'il y avait quelque chose de grave. Après avoir déposé la jeune fille, dans une chambre libre, il nous a raconté qui il avait trouvé et son importance. Oui parce qu'elle n'était pas n'importe qui mais la fille des anciens Alphas de la meute.
Le vent du changement était venu, nous a-t-il dit.
Cette nuit-là, je n'avais pas pu fermer l'œil et sans que je sache comment les mots de mon père me sont revenus en mémoire.
Ton rôle sera de la protéger.
Le jour suivant, nous étions tous attablés dans la grande cuisine quand elle est arrivée. Les questions ont fusé, sans aucune surprise, alors que les autres répondaient avec entrain à ses questions. Quant à moi, je préférais l'observer afin de me faire ma propre opinion de cette fille dont la vie venait de voler en éclat.
Le premier sentiment qu'elle m'a inspiré était de la protéger, comme quoi mon père avait eu raison.
Les semaines qui suivirent, toute la meute était en effervescence par cette nouvelle du retour de l'enfant prodigue. Puis, au bout de trois mois, elle a fini par vivre parmi nous et c'est à partir de ce moment, que j'ai appris à la connaître et à la protéger. Quand Frederik a pris la décision de la nommer Alpha, plusieurs personnes ont contesté son choix mais pas moi, parce que c'était son héritage et qu'elle avait cette force en elle. Elle l'a même prouvé en les battant tous en duel. J'étais fière d'elle et que notre ancien Alpha ne s'était pas trompé.
Rapidement, nous sommes devenus très amis, je l’ai rapidement considéré une petite sœur que je n'avais jamais eu, sans pour autant remettre en question son rôle d’Alpha. Je ne remets jamais en cause ses décisions mais je n'hésite pas à lui donner mon avis et des conseils. Je n’ai réalisé que bien plus tard qu’Heather était bien plus qu’une amie. Tout le monde s’en était rendu compte sauf les principaux intéressés. Le proverbe, l’amour rend aveugle s’adressait particulièrement à nous deux. Le jour de son vingtième anniversaire, j’ai réalisé que je l’aimais. J’étais même fou de cette fille. Et le plus beau dans tout ça, c’est qu’elle m’aimait aussi. Les évènements se compliquèrent ensuite et je faillis tout perdre. Heather et ma meute, ma famille. Son cousin, Tyler tricha quand il me défia en duel, duel que je perdais. Mais grâce à Mia, notre guérisseuse, mais aussi avec l’aide de Litha et Keilan, je repris ma place de second dans ma meute, je revins auprès de ma famille et surtout auprès d'Heather. Le plus dur contrairement à ce qu'on pourrait penser n'avait pas été de rendre la monnaie de sa pièce à Tyler mais d'être auprès d'elle. Je peux vous dire que j'ai dû me montrer déterminé.
Les semaines, les mois, les années passèrent et je sus construire avec Heather un équilibre entre notre relation de couple et notre relation Alpha/Beta. Il n'est pas toujours facile de faire la part des choses entre les deux. Parfois la frontière devient floue. La paix apportée nous a rendu plus heureux, plus libre. Je n'avais jamais vraiment connu ça et je dois dire que c'est un changement plus que positif. J'aime pouvoir me déplacer librement avec les membres de ma meute dans le Vieux Carré, sortir le soir, boire un verre et profiter de la vie. Le mieux reste avec Heather. Des choses simples mais qu'avant nous n'aurions jamais pu faire. Allez au cinéma, manger au restaurant, écouter un concert de jazz... Les choses les plus simples sont les meilleurs, il paraît et je suis plutôt d'accord avec cette idée.
Du plus loin que je me souvienne, j'ai toujours aimé les enfants, passer du temps avec eux, leur apprendre tout ce que je sais et ce qui pourra leur être utile plus tard. Il n'est pas rare qu'une bande de gamins me suivent quand je suis en forêt et la ballade dans les bois devient un cours sur la nature. Je les vois heureux, curieux et intéressés et c'est tout ce qui compte pour moi. Nous avions deux jumeaux, Matthew et Joshua, devenus orphelins et je les ai pris sous mon aile. Dès leur naissance, je crois qu'un lien s'est créé entre nous. Je les considère comme mes propres fils et je les ai élevés comme s'ils l'étaient. J'adore passer du temps avec eux même s'ils ne sont pas toujours de tout repos. Ils ont beaucoup d'énergie à revendre et ils courent partout. J'essaye de leur apprendre à canaliser cette énergie mais ce n'est pas toujours facile. Je dois souvent me montrer patient avec eux.
J’espère qu’un jour, je pourrais fonder ma propre famille avec Heather.

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☼ Caractère ☼

Le premier trait de ma personnalité qui me caractérise est mon besoin de protéger les autres quelle qu'en soit la raison. C'est ancré en moi depuis tout petit, comme mes parents avant moi. C'est peut-être dans mes gênes après tout... Je suis quelqu'un de franc, qui n'hésite pas à dire ce qu'il pense même quand ça ne plaît pas. Pour autant, je ne cherche pas à blesser les autres, je peux très bien y mettre les formes. Je vais facilement vers les autres, je suis plutôt sociable et on me dit souvent que je suis de bon conseil. J’essaye de l’être en tout cas. Je suis quelqu’un de patient et il est difficile de me mettre à bout, en colère. Il faut vraiment me pousser dans mes retranchements. J’adore les enfants et ils me le rendent bien. J’aime passer du temps avec eux, leur enseigner ce que je sais, leur donner des conseils quand je le peux et que j’ai le temps de le faire malgré mon rôle de second.

☼ Description ☼

Je suis plutôt grand, je mesure 1 m 83. Grâce à ma condition de loup-garou et au fait que je m'entretiens, je suis musclé. J'ai les cheveux châtains clairs, épais et dès qu'ils poussent un peu trop, ils ont tendance à boucler. Raison pour laquelle je les coupe très souvent. J'ai les yeux marrons, le nez droit, la mâchoire carrée. Je passe mon temps plus souvent dehors qu'à l'intérieur, gardant un teint toujours halé.

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Yumeko

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Nom et Prénom

Je suis Aedan du clan Anaveranne.
Mon prénom signifie le feu.

Âge

Âgé de 29 ans, j’aurais 30 ans le 1er novembre prochain.

Histoire

Je suis né dans un clan de sorcière à l’époque où toute magie était proscrite. Mon clan n’est pas petit, on peut même dire qu’il est conséquent et ça fait de grandes réunions de famille. Allez réunir une soixantaine de membres pour un repas. Il est composé principalement de femmes mais nous sommes quelques exceptions. Les hommes ne représentent qu’un quart de notre clan. C’est peut-être pour ça que j’ai toujours aimé les femmes. Mes parents étaient tous deux des Sorciers, Caitlinn et Andrew. Je suis l’aîné d’une fratrie de trois enfants. Ensuite vient, mon petit frère Seán (Dieu a fait grâce), né trois ans après moi et la petite dernière Ciara (brune), née trois ans après Seán. A cette époque, je vivais dans la grande demeure entouré de tout le clan et de toute ma famille. D’aussi loin que je me souvienne, il y avait toujours des bruits dans cette maison. Le bois qui craque, les ronflements dans la chambre d’à côté, des chuchotements dans le couloir, des disputes parfois et des réconciliations derrière, la grande pendule dans le salon sonnant chaque heure. Si vous aimez le silence, je vous déconseille de vivre ici. C’est toujours vivant, du matin au soir, du milieu de la journée comme en pleine nuit. Je me suis habituée très tôt à tous ces bruits devenus familiers comme à mon frère ou ma sœur rentrant dans ma chambre comme dans un moulin pour qu’on joue.
Je n’avais pas encore neuf ans quand mon petit frère est tombé malade, gravement malade. La médecine humaine était incapable de faire quoi que ce soit. Mes parents ont agi comme tout parent aimant profondément leur enfant et ils ont utilisé la magie pour le guérir. Sauf que cet acte avait un double prix et il a coûté la vie à mes deux parents. Ils ont été tués par des vampires puisqu’ils n’avaient pas le droit d’user de la magie même si c’était pour sauver Seán. Les vampires n’ont aucune pitié, ils n’ont jamais fait preuve de miséricorde. Et je ne suis pas le seul à avoir connu pareille tragédie dans mon clan. Mais ça, c’est une autre histoire. Je n’ai pas perdu que mes parents, j’ai aussi perdu mon petit frère. A peine, avais-je enterré mes parents que Seán a disparu. Il avait voulu venger la mort de nos parents mais quand on a neuf ans, on ne fait pas le poids. Les vampires ont refusé de nous rendre le corps de mon frère. Il nous a fallu de nombreuses années pour comprendre pourquoi. Ciara et moi avons été confiés à notre oncle, Cassidan et à ma tante, Acinla. Malgré ce qu’il m’est arrivé, je n’ai jamais été malheureux, ni ne me suis laissé abattre. Les événements me glissent souvent dessus même les pires comme on dit, je suis plutôt détaché. Ma petite sœur a vécu les choses beaucoup plus difficilement et s’est renfermée sur elle-même.
Arrivée à l’adolescence, mon passe-temps préféré, c’était les filles. Je ne compte pas le nombre de filles avec lesquelles je suis sorti. On peut me traiter de Don Juan ou de dragueur invétéré, je ne dirais jamais le contraire mais j’ai toujours été franc avec elles. Je n’ai jamais recherché autre chose que de l’amusement, passé un bon moment sans attache derrière. Les histoires d’amour ne m’ont jamais intéressé et encore moins l’engagement. On peut même dire que j’y suis allergique. Cela m’a toujours convenu.
A ma majorité, j’ai déménagé dans le Vieux Carré, dans un appartement au dernier étage. L’avantage de devenir indépendant, c’est que j’ai gagné en intimité ce qui n’était pas pour me déplaire, bien au contraire. Et c’était beaucoup plus facile de ramener des filles chez soi.
Il y a cinq ans, j’ai rencontré Clarke pendant le bal organisé par Dimitri et nous avons passé le reste de la nuit ensemble. Lors de la guerre contre Dimitri, j’ai aidé sa meute contre les vampires en lançant des sorts et en soignant les blessés. Par la suite, nous sommes devenus amants sans que notre relation ne devienne autre chose. Chacun vit de son côté. Je ne me mêle pas des affaires de sa meute et elle n’intervient pas dans celles de mon clan. Il n’y a pas d’amour, pas d’engagement. Il n’y a que les avantages d’une relation sans les inconvénients qui vont avec et ça nous convient à tous les deux. J’aime trop ma liberté pour ça et elle, son indépendance.
Après la chute de Dimitri, j’ai eu la surprise de ma vie, j’ai retrouvé mon petit-frère que je pensais mort. On peut même appeler ça un choc. Pendant des années, il avait été fait prisonnier. Un secret qui fut bien gardé parmi les intimes de Dimitri. Seán avait bien changé et il n’avait plus rien du petit frère que j’avais connu. Je me rappelle de nos retrouvailles, de mon regard interrogatif en le voyant puis en le reconnaissant malgré toutes ces années. C’est Ciara qui a fait le premier pas et qui l’a pris doucement dans ses bras comme si elle avait peur de le casser alors qu’il fait deux fois sa taille. Je n’ai jamais été très proche de ma sœur depuis la mort de nos parents et la disparition de mon frère. C’est nos retrouvailles qui nous ont rapprochées. Nous avons passé beaucoup de temps tous les trois puisque nous avions beaucoup à rattraper. Seán avait besoin d’espace mais surtout de profiter d’une liberté retrouvée. Il est parti faire le tour du monde. Mais avant de partir, je lui ai demandé de me faire une promesse, qu’on garde toujours contact même s’il était à l’autre bout du monde. Depuis, je reçois régulièrement des cartes postales des lieux qu’il visite.

Caractère

Quand on nait dans le clan de Sorcière Anaveranne, il est difficile pour les hommes de se faire une place au soleil. Ce que je veux dire par là, c’est que le pouvoir appartient aux femmes. Ce sont elles qui deviennent cheffe de clan. Mais, personnellement, ça ne m’a jamais dérangé. Je devrais même dire que ça ne m’intéresse pas. Quant aux responsabilités, je choisis de leur dire bye-bye. A choisir, je préfère draguer et mettre les femmes dans mon lit ou dans le leur, je n’ai pas de préférence tant qu’on couche ensemble. Les relations sérieuses, tomber amoureux, fonder une famille, ça ne m’intéresse pas vraiment. Je préfère m’amuser et profiter de la vie. Même s’il est vrai que j’ai changé en cinq ans. La vie est trop courte pour se prendre la tête. Quand on perd ce qu’on aime, on relativise sa propre vie, ses propres choix, ses propres envies. Si j’ai envie de quelque chose, je le fais. Je ne me pose pas de questions, je ne tergiverse pas des heures. Il m’arrive de faire des choix sur un coup de tête. Les regrets, regarder le passé, ce n’est pas mon truc. Je préfère profiter de la vie à fond, vivre chaque jour comme si c’était le dernier que de regarder derrière moi. Je ne veux pas me dire qu’un jour, j’aurais dû faire telle chose ou telle chose. Mon leitmotiv serait mordre la vie à pleine dent. Pour autant, je ne prends pas les choses avec légèreté. J’ai même la tête sur les épaules. J’ai plutôt le sens de l’humour et de l’autodérision, je peux me moquer de moi-même sans problème.

Description

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On dit souvent que je ne fais pas mon âge, on me donne facilement quelques années de moins. Mais tant qu’on ne me demande pas ma carte d’identité quand je commande une bière, ça me va. J’ai hérité des cheveux bruns-roux de mes ancêtre irlandais contrairement à ma sœur et à mon frère bien qu’ils ne soient pas aussi flamboyant que ceux de ma cousine Litha. Je n’ai rien contre les cheveux roux mais je ne tiens pas à ce que ma tignasse ressemble à un feu de joie. Ils sont de nature épaisse et courte à tendance indomptable. Du coup, j’ai décidé de ne plus me coiffer sauf si la situation l’exige. J’ai les yeux bleus claires tirant vers le gris, le nez droit, la mâchoire carré, le sourire franc. Je suis plutôt du genre flemmard et je traine souvent une barbe de plusieurs jours.

Don particulier

Comme tout mon clan, je possède la faculté de pouvoir voir les liens invisibles entre les personnes. Dans cette ville, je sais qui couche avec qui, qui sort avec qui, qui est amoureux de qui. Je connais chaque relation et ça a parfois ces avantages.

Magies utilisées

J’utilise la magie naturelle et la magie blanche.


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naji2807

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Je m’appelle Vivienne Pompadour, c’est le nom qui m’a été donné il y a 415 ans, quand je suis née. 415 d’existence c’est long, aussi, je vais essayer de les résumer du mieux que je peux, cependant je ne peux faire l’impasse sur ma jeunesse, c’est elle qui m’a forgée, et m’a amenée à devenir elle que je suis.

Je suis née en France, à Versailles pour être précise, mes parents étaient des bourgeois, mon père était commerçant, il achetait et revendait des tissus venus de tous les pays, il avait développé un commerce fructueux, qui nous permettait de vivre plus qu’aisément.

Ma mère avait été dans sa jeunesse une simple paysanne, puis elle avait rencontré mon père qui l’avait prise comme coutrière, le temps passant, ils se sont rapprochés, la suite vous pouvez aisément la deviner.
Mon père étant très fortuné, ma mère avait cessé toute activité, n’ayant plus besoin de gagner le moindre sous. J’avais alors 5 ans, et j’étais fille unique, ce que je resterai toujours, ma mère ayant eu par la suite un accident l’empêchant d’enfanter à nouveau.

Etant sa seule enfant, ma mère plaça tous ses espoirs en moi, en effet, comme toute bonne bourgeoise qui se respectait, ma mère aspirait à un rang plus élevé par l’intermédiaire d’un mariage, le mien bien évidement. Quand elle cessa de travailler, la pression qu’elle me faisait subir s’accentua, n’ayant plus pour occupation que de me façonner à être la jolie petite épouse parfaite d’un noble. Mon père n’étant jamais là pour prendre ma défense, si il l’eut jamais fait même étant présent, ma mère disposait de tous les moyens qu’elle avait pour me faire entrer de gré ou de force toutes les règles à connaître.

C’est ainsi que je grandis avec pour règle primordiale : « Fais tout ce qui est en ton pouvoir pour avoir encore plus de pouvoir, tous les moyens sont bons ». D’après Freud, c’est l’enfance qui nous forge en tant qu’adulte, donc si vous voulez me reprochez quelque chose, vous n’avez qu’à faire un petit bon dans le temps, et dire tous le bien que vous pensez de son éducation à ma mère.

Bref, vint donc inévitablement le jour, à mes 20 ans, (oui, ma mère a attendu longtemps avant de me présenter des prétendants, elle pensait que ma maturité les attirerait plus que ces « gamines sans intérêt » comme elle disait) où je fus présenter au duc de Versailles. Cela se fit lors d’un bal, où nous étions toutes alignées telles des potiches, attendant une once d’intérêt de la part du noble qui paradait devant nous. Je fus « sélectionnée » si on peut dire, pour faire partie des courtisanes du duc. Ma mère était très fière, mais ce furent les 5 années les plus ennuyeuses de ma vie, à croire que je cumulais la malchance entre une enfance difficile, et un début de jeunesse sans intérêt. Cet ennui alimentait au fond de moi une certaine colère. Tant d’efforts pour si peu de résultats.

Mais, l’année de mes 25 ans fut celle qui changea ma vie. Il arriva à la cours un nouvel homme, il se disait lointain cousin du duc. Il était séduisant, mystérieux, bref, tout ce dont pourrait rêver une fille de mon âge, davantage encore une fille qui n’avait connu que sévérité et ennui. Naïve comme j’étais, je recherchais sa compagnie, et ce fut lui qui m’apprit les plaisirs de la chair, il m’enleva mon innocence en même temps que la vie.

Enfin c’est ce que je cru, mais je me réveillai, différente, le cou encore douloureux d’avoir été brisé. Pourquoi m’avait-il transformé, je ne le saurai jamais, à mon réveil il était parti, laissant dans son sillage les cadavres de 3 courtisanes.
Etant la seule survivante, on me renvoya chez ma mère pour que je me repose de l’attaque de ce « démon ». Ma mère était furieuse de me voir revenir, elle voulut me battre comme elle le faisait jadis, mais cette colère qui dormait en moi était cette fois nourri par une faim indescriptible, et elle eut à peine le temps de lever la main sur moi que, sans comprendre par quel mystère, je me retrouver sur son corps sans vie, la nuque brisée, à boire son sang jusqu’à la dernière goutte.
Voilà comment je devins vampire. Personne ne m’avait rien expliqué, j’étais seule et perdue, obligée de fuir, comprenant grâce aux douloureuses brûlures qu’il m’infligeait, que le soleil me serait fatal.

C’est ainsi que je passais les 100 premières années de ma vie, tapie dans l’ombre, me nourrissant seulement d’humain solitaire, vivant la nuit, me cachant le jour. J’apprenais peu à peu à me contrôler, à appréhender cette nouvelle vie qui s’offrait à moi, avec son lot d’inconfort, mais aussi d’avantages, tel que la vitesse, les sens plus développé, et surtout cette capacité avantageuse que je mis du temps à découvrir, mais que je ne lâcherais plus par la suite : l’hypnose. Grâce à elle, je découvris que d’autre créature différente, autres que les vampires peuplaient le monde. Je tombais notamment sur une sorcière, elle aussi fugitive semblait-il, que je cherchais à hypnotiser, sans succès (c’est ainsi que je connu sa véritable nature). Rassembler par notre statut de fugitive, nous passèrent quelques années ensembles, elle m’aidait à me cacher, je la protégeais. C’est elle qui me fabriqua la bague que désormais je ne quitte jamais. Elle faisait partie de sorcière qui connaissent le secret des bagues de jours, elle me fit cadeau de l’une d’entre, ce qui, disons-le, me facilita grandement la vie. Nos chemins se séparèrent quand elle décida qu’elle était trop vieille pour continuer à se cacher, je tentai de la convaincre de me laisser la transformer depuis longtemps, mais elle refusait de perdre ses pouvoirs, alors, sachant que qu’elle ne changerait pas d’avis, et pour le bien de ma propre survie, je la quittai.

Forte de ma capacité à sortir en plein jour, et du meilleur contrôle de mes capacités que j’avais acquis en 150 d’existence vampirique, je me mis à voyager dans toute l’Europe, m’amusant de ci de là, à terrifier ou à tuer, à me nourrir surtout, de tous ceux qui me tombaient sous les crocs. Je commençai à me faire un peu trop remarquer, et de plus l’Europe m’ennuyait, c’est ainsi que j’en vins à explorer ce nouveau continent, qui ne l’était déjà plus vraiment, à l’âge de 400 ans.

Arrivée aux Etats-Unis, je me suis dirigée presque instinctivement vers le quartier français de la Nouvelle Orléans, encore une fois, je suppose que l’enfance vous laisse des traces indélébiles qui restent dans votre inconscient.
C’était alors le régime de Dimitri qui était en place. Je ne suis pas du genre à créer des embrouilles, aussi, je me suis docilement placée à son service en tant que rodeuse de jour, ayant déjà une bague. Mais ne vous méprenez pas, je ne suis pas du genre à prendre partie, je ne joue pas à la gueguerre, et surtout, je suis une solitaire.
Je suis restée au service de Dimitri tout le temps où son règne a prospéré, comme un fidèle petit soldat. Mais à l’arrivée de Klaus, j’ai préféré ne pas prendre partie. Sans désobéir explicitement à Dimitri, je ne me battais pas non plus pour lui. Et aussitôt que Klaus a pris l’avantage, j’ai viré de bord. Depuis 5 ans, je suis donc rodeuse de jour mais cette fois-ci sous le règne de Klaus.


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Mon histoire m’a forgée telle que je suis, froide, distante, et surtout très égocentrique. J’ai appris que je ne pouvais compter que sur moi pour survivre et parvenir à mes fins. Je suis du genre à être du côté des vainqueurs, quel qu’ait été mon clan à la base. Je ne suis donc certes pas loyale, mais c’est peut être simplement parce que je n’ai rencontré personne digne de ma loyauté. Au vu de mon histoire, on pourrait croire que je n’aime pas les hommes, et que je préfère les femmes, mais détrompez vous, je préfère les hommes (ils ont un goût si délicieux…). Mais revenons-en au sujet, si je n’ai jamais eu d’histoire avec un homme au cours de ma longue vie de vampire, c’est que je ne veux plus connaître ce rôle de fille objet que j’ai été, sous le contrôle de ma mère, puis de ce duc ennuyeux, puis de ce vampire mystérieux, aussi je suis difficile en amour et je prend souvent un air hautain et supérieur pour parler aux personnes du sexes opposés, c’est pour moi une manière de m’en distancer.
En tous cas je reste une personne calme et réfléchit qui ne s’échauffe pas, et surtout qui a un œil critique. Il m’arrive d’être manipulatrice et d’user de mes charmes pour arriver à mes fins. Malgré tout cela, je ne suis ni inhumaine, ni dénuée de toute compassion, cependant je suis lâche, alors sachez que, si je dois choisir entre moi et vous, qu’importe qui vous êtes, ce sera toujours moi qui passerait en premier, surtout si il s’agit de ma survie.
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Je fais 1m65, avant, j’étais blonde, mais finalement je trouve que le brun me va mieux, aussi je me suis teins les cheveux. Je n’ai pas un physique particulièrement extraordinaire, mais il parait que petite, j’étais jolie, et je sais que le vampirisme m’a rendu sexy.

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De par mon caractère distant, je n’entretiens de lien étroit avec personne pour le moment. Je n’entretiens pas non plus de lien avec les autres communautés surnaturelles tel que les sorcières, les loups, ou les hybrides. (Cependant même si mon personnage parait inatteignable, sachez que je suis ouverte à toute proposition de lien).

¤ Quelques temps après que Klaus ait assis son pouvoir en ville, j’ai compris que je devais faire quelque chose et vite. En effet, depuis son arriver en ville, j’avais compris que Klaus, de part sa nature d’originel, pouvait à tout moment hypnotiser n’importe lequel d’entre nous. Je ne voulais pas, je ne pouvais pas rester ainsi, comme une potentielle marionnette qu’il pourrait faire jouer à sa guise. Je m’étais battue pour son camp, mais pas question d’être un pion qu’on peut manipuler. Aussi, je me mis en quête d’un moyen de contrecarrer l’hypnose, qui ne me forcerait pas à ingérer de la veine de vénus chaque jour. Je voulus tout d’abord aller voir les sorcières, mais je pensais très vite qu’étant en faveur du règne de Klaus qui les avait libérer, elle pourrait voir ma demande comme une traitrise, il me fallait quelqu’un de neutre. C’est ainsi qu’en fouillant, en cherchant, j’appris qu’un sorcier qui se faisait appeler Requiem, et qui s’était retiré du monde magique, vivait encore à la Nouvelle Orléans, mais n’avait pas pris part aux combats.

Je le trouvais à l’université où il enseignait. Je n’avais jamais mis les pieds dans ce genre d’endroit, mais j’avais appris tout ce que j’avais besoin de savoir toute seule. En le voyant, j’ai tout de suite compris que je pourrais l’apprécier. De toutes les communautés que j’ai connues, celle dont j’ai été la plus proche fut celle des sorcières, en grande partie grâce à ma rencontre avec cette sorcière qui m’avait donné un grand atout dans ma vie vampirique, et avait été pendant longtemps comme une sœur pour moi. C’est un peu ce que je retrouvai en Requiem, qui, comme mon amie d’antan, il avait fuit son clan, et il vivait désormais seul.

Je lui fis part de mon problème, et il y trouva une solution. Il me confectionna un collier, une sorte de talisman, dans lequel se trouvait de la veine de venus, mais la plante, n’entrant pas en contact avec ma peau, me protégeait sans me brûler. Depuis ce jour, nous nous côtoyons de plus en plus souvent. Il est comme le frère que je n’ai jamais eu, et je le suis redevable pour le bijou. Il me raconte des brides de son histoire un peu chaque jour, et je lui raconte la mienne. Je suis la seule à connaître son vrai nom, et je ne vous ferai pas le plaisir de vous le dire.


J’ai appris il y a peu que c’était grâce à elle que j’avais toujours ma bague, qu’elle avait convaincu Klaus de me la laisser. Je peux comprendre qu’il y ait cherché à me l’enlever, comme je n’avais pas été vraiment fidèle depuis le début, mais je ne l’aurai de toute façon pas laissé faire. Je serais partie avec même que quiconque ait pu essayer de me la retirer, je ne me fuirai plus jamais la lumière du soleil comme j’ai dû le faire pendant plus d’un siècle. Et plus qu’une bague, ce bijou me venait d’une amie, d’une sœur presque. Aussi, je suis reconnaissante à Keilan d’avoir plaider en ma faveur, mais je dois avouer ne pas trop comprendre pourquoi elle aurait fait ça.

Entre elle et moi, il n’y a rien, on ne se parle presque jamais. Ce n’est pas que je l’ignore, simplement, je n’ai rien à lui dire. Enfin… bon d’accord, j’admets que j’éprouve pour elle une sorte de pitié. Enfin pas exactement, simplement, elle a beau être forte, notamment en sa qualité d’hybride, elle n’en est pas moins jeune et, je trouve, naïve. Elle est aux côtés de Klaus, et je ne peux m’empêcher de penser qu’elle se fait surement manipuler par celui-ci. Quand j’en ai parlé à Requiem, il m’a dit que je projetai ma propre peur d’être manipulée sur elle, que je revivais à travers sa jeunesse ce que j’avais subie dans ma propre jeunesse. Moi je pense qu’il lit beaucoup trop de livre sur la psychanalyse, mais au fond, c’est peut-être lui qui a raison, peut-être que je suis parano et que je vois tous les hommes comme des manipulateurs… De toute façon je ne m’en mêle pas, ce sont ses histoires, et ce sera sont problèmes si il s’avère que mes doutes sont fondés. Et puis, je connais les jeunes, si je vais la voir et que je lui fais part de mes doutes, elle va se draper dans son orgueil, comme le font les jeunes, et se rire de moi. C’est comme ça, les jeunes sont naïfs, imbus d’eux-mêmes, trop sur d’eux, et pourtant tellement crédules et naïfs…

Mais je sais, à mon grand damne, que malgré tout ceci, si il s’avérait effectivement que mes doutes étaient fondés, et si elle n’était, comme je le pense, qu’un pion sur l’échiquier, je sais que je l’aiderai à se sortir de ça, parce que je sais que moi, j’aurai aimé qu’on m’aide il y a longtemps, et que je n’ai pas eu cette chance.
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Adam, 23 ans



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Histoire



Je suis né quelque part à la Nouvelle-Orléans, où exactement, je ne l’ai jamais su. Je ne connais pas ma mère, et encore moins mon père. Après avoir accouché sous X, ma mère m’a déposé devant l’orphelinat Nicolas Girod, où j’ai passé une bonne partie de mon enfance. Ce sont les dames de l’orphelinat qui m’ont nommé Adam, je n’ai pas de nom de famille, je n’en ai pas besoin, et puis de toute façon, on n’allait pas m’en inventer un.

J’ai toujours senti que j’étais différent des autres enfants, renfermé sur moi-même, solitaire et peu joueur, je me montrais même souvent agressif avec les rares gamins qui essayaient de sympathiser avec moi. Mon mauvais caractère me valait souvent d’être puni, aussi, je passais le plus clair de mes temps libres enfermé dans ma chambre, ou bien forcé de faire les corvées. Les autres enfants se moquaient souvent de moi, comme le font souvent les enfants quand quelqu’un est différent. Mais je le leur rendais bien, en effet, je me battais souvent et avec tout le monde, sans distinction d’âge ou de sexe, au moins je ne fais pas de discrimination envers les filles.

Mais un jour, tout a dérapé… Je vous dirai bien que je ne l’ai pas fait exprès, mais je vous mentirai. C’était un vendredi, tous les enfants étaient impatients, car ils devaient fêter l’anniversaire de l’un d’entre eux, oui je dis « ils » et pas « nous » car je n’étais évidemment pas convié à l’événement. J’étais dans mon coin, n’embêtant personne, quand il est arrivé, avec ses chienchiens comme j’aimais à les appeler, le « caïd » de l’orphelinat, vous savez, celui qui se prend pour le chef, qui se croit mieux que tout le monde, et qui le montre bien. Ce n’était pas la première fois qu’il venait me provoquer, mais ce serait la dernière. J’avais alors 8 ans. Nous nous sommes battus, trop près de l’escalier, et l’inévitable est arrivé. Je l’ai poussé, il est tombé, se brisant la nuque sur la dernière marche, mort sur le coup. A ce moment là, comprenant ce que j’avais fait, et, malgré mon âge, tous les ennuis qui m’attendaient, je me suis enfui.

J’ai couru aussi vite que j’ai pu, m’échappant grâce à la panique général qui avait pris d’assaut l’établissement. Avant même que quiconque ait pu réagir, j’étais déjà loin, je courais, échappant à cette vie, m’enfonçant dans le bayou, loin, très loin.

J’étais parti sans penser à la suite, et je n’avais rien sur moi, hormis quelque piecettes qui me permirent de payer un allée simple en bus vers Gretna, une petite ville au sud de la Nouvelle-Orléans. Arrivé là-bas cependant, je me retrouvais seul, à la rue, obligé de faire la manche pour gagner de quoi me nourrir, et encore.

Cependant, quelques jours seulement après mon arrivée, une horrible chose m’arriva. C’était un soir de pleine lune, le premier depuis l’accident, mais ça je ne m’en suis rendu compte que longtemps après. J’étais seul dans une ruelle sombre, quand mon corps s’est mis à vibrer d’une douleur sourde. La douleur s’est propulsée en quelques secondes à tous mes membres, tous mes muscles. Je hurlais à la mort, sans personne pour m’entendre, ou tout du moins personne pour s’en soucier dans ce quartier mal fréquenté où les cris de douleurs étaient devenus un bruit de fond auquel on ne fait guère plus attention. Cela dura toute la nuit, toute la nuit mes os de brisèrent en mille morceaux, comme si on me battait un million de fois, toute la nuit mes muscles se déchirèrent pour se reformer, et recommencer à l’infini. Je crus que ça ne s’arrêterai jamais, que la douleur durerait toujours, mais enfin, tout cessa, je m’évanoui et oubliai.

Le lendemain, je me réveillai dans une forêt non loin de la ville, couvert de sang, une biche déchiqueter gisant à mes côtés. La violence de la scène était trop intense pour mon jeune âge, aussi, je vomis toutes mes tripes, et fis des cauchemars durant plusieurs nuits. Je ne savais pas, alors, ce qui s’était passé, je ne comprenais rien de ce qui m’étais arrivé, ni de pourquoi je m’étais réveillé couvert du sang de ce pauvre animal, tout ce que je savais, c’était que pour la première fois en plusieurs jours, j’étais repu.

Je me remis à faire la manche, essayant au mieux d’éviter la prostitution qui faisait rage dans cette ville. De part ma jeunesse et ma beauté, j’étais apparemment très prisé par les dames de la ville, moi je continue de trouvais ça glauque, mais chacun ses goûts. Les pleines lunes s’enchaînaient, de moins en moins douloureuses, mais toujours trop à mon goût, et alors je commençais à comprendre. Au départ, je ne voulais pas y croire, je me répétais comme pour me convaincre, que les loups-garous n’existaient que dans les contes pour enfants, mais je fus forcé d’admettre que mon monde n’était pas celui de la plupart des gens, et que j’avais le pouvoir, bien que ne pouvant pas le contrôler, de me transformer en loup les soirs de pleine lune. J’en profitais alors pour me nourrir, et rattraper les repas que je n’avais pas pu me payer.

Très vite, je compris que je devrais recourir au vol pour alimenter tout ce corps qui se développait plus vite que je ne le pensais. Je ne volais jamais beaucoup, et surtout, jamais assez pour me faire prendre. J’étais vif, et j’utilisais à mauvais escient je le concède, ma faculté à me déplacer rapidement.

Au fil des années, j’appris à me débrouiller seul, et surtout, je commençais à travailler, de manière légale bien sur, pour un bucheron des environs, qui avait besoin d’hommes pour l’aider dans sa tâche. Je n’avais alors que 12 ans, mais déjà j’étais fort et assez costaud pour ce travail difficile. Je dormais toujours dans la rue, mais au moins, je mangeais à ma faim. Comme je me faufilais partout, et que j’écoutais tout, il m’arriva à quelques reprises d’entendre les conversations de gens de mon espèce. Je pris bien sur grand soin de ne pas me faire remarquer, mais j’appris néanmoins quelques choses, et notamment que le pouvoir de se transformer en loup se transmettait génétiquement.

C’est donc pour retrouver des traces de ma famille que je décidai, à 17 ans, de retourner à la Nouvelle-Orléans. Je me fis tout d’abord discret, apprenant bien vite que l’homme (je ne sus qu’au bout d’un certain temps que c’était un vampire, et quelle ne fut pas ma surprise d’apprendre qu’il existait vampires, sorciers, et hybrides…) qui régnait sur la ville, c’est tout du moins ainsi que je le compris, était très hostile envers ceux de mon espèce. De plus, ne connaissant personne, je préférai rester en bordure de la ville, caché, mais épiant, à l’affut du moindre indice sur mon histoire.
Je n’appris rien, ou en tous cas rien pour l’instant. Mais quand Klaus a voulu reprendre le pouvoir à la Nouvelle-Orléans, je me suis battu avec les loups, comprenant bien que c’était pour moi peut-être l’occasion de sortir de l’ombre, mais surtout d’apporter mon soutien à des gens qui, peut être faisait parti de ma famille. Depuis que Klaus est au pouvoir, je vis de nouveau seul, mais plus caché, dans un petit appartement, dans le quartier français de la Nouvelle-Orléans.


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Caractère



Je suis quelqu’un de solitaire, de renfermé, et de pas très sociable on peut le dire. Comme je l’ai dit plus tôt, enfant, j’étais très agressif, mais avec le temps, j’ai appris à me contrôler, et je suis plutôt méfiant maintenant, moins dans la confrontation. Je peux être très loyal envers ceux qui parviennent à briser mon mur de solitude, mais rares sont ceux qui y parviennent, ou surtout qui en ont l’envie.
Du côté des filles, il parait que je leur plais, aussi, je l'utilise un peu à mon avantage, séduisant celles qui me plaisent pour les emmener dans mon lit et passais une nuit agréable.Je n'ai que des coups d'un soir, entre les filles et moi, il n'y a que du sexe, rien d'autre, et en dehors de mon lit, je n'aime pas beaucoup les cotoyer. Ce n’est pas vraiment ma faute, c’est juste qu’elles sont trop sensibles, trop émotives, trop curieuses, à toujours poser trois millions de questions, enfin bref, elles sont trop… Alors je préfère rester seul et tranquille, ça ne m’intéresse pas de sortir, que ce soit avec une fille ou avec des amis, j’ai passé trop de temps tout seul pour vraiment apprécier la compagnie des gens, mais qui sait, peut être que ça reviendra, il parait que l’Homme est sociable par nature… mais après tout, je ne suis pas totalement un Homme.


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Physique


Je suis brun aux yeux marron, tout ce qu’il y a de plus commun. J’ai tendance à me laisser pousser les cheveux, même si il parait que les loups-garous n’aiment pas ça parce qu’après c’est embêtant sous la forme animal, mais moi je m’en fiche, un pelage épais ça tiens chaud en hiver, et surtout, c’est un bouclier naturel contre les attaques. J’ai, comme beaucoup de gens de mon espèce, une musculature plutôt bien développée, il parait que c’est ça qui plait aux filles (bah si je pouvais en changer, je le ferai…).
Sous ma forme de loup, je suis totalement noir, pas très pratique pour se fondre dans le paysage, mais bon, je fais avec, c’est pas comme si je pouvais teindre ma fourrure.


Lien



Lien avec Toni (Mary)

Comme je le disais, il m’arrive de fréquenter des filles, mais seulement quand il s’agit de les mettre dans mon lit ou d’aller dans le leur. Je revois rarement ces filles, mais Toni est une exception. Alors je vous arrête tout de suite, non il n’y a rien de plus que du sexe entre nous, je ne l’aime pas, au mieux, je l’apprécie.
Je l’ai rencontrée dans le bar où elle travaille. Il se situe pas loin de chez moi alors j’y vais quelques fois, mais souvent aux heures creuses, pour éviter de croiser d’autres gens. C’est comme ça qu’on a commencé à se fréquenter, rien de plus simple, après quelques verres, on a eu une aventure d’un soir, et de temps en temps, on se retrouve et on remet ça.
L’avantagea avec Toni, c’est qu’elle ne ressemble pas aux autres filles, bien sur physiquement elle ressemble à une fille, mais elle n’agit pas comme la plupart des filles. Quand on se voit, elle ne me demande rien, elle ne veut pas savoir ce que j’ai fait depuis la dernière fois, avec qui j’ai couché, pourquoi je ne suis pas revenue la voir plus tôt ou quelque chose comme ça. Je dis ça parce qu’il m’ait arrivé une seule fois de faire l’erreur de revoir une fille, et elle a immédiatement pris ça pour un engagement à long terme, elle s’est mise à me fliquer, et je déteste ça.
Par moment je me retrouve en Toni, ce n’est pas une louve non, bien qu’elle soit aussi une créature surnaturelle. C’est plutôt qu’elle ne se prend pas la tête avec tous ces conflits à l’extérieur, et elle ne cherche pas à tous pris à régenter ma vie, ni même à en faire partie.
Au fond, je sais que je ne l’admettrai ni ne lui dirai jamais, mais ça me fait du bien d’avoir un visage familier parmi tous ces inconnus, la solitude à ses avantages bien sur, mais aussi parfois quelques inconvénients.
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hidaelo

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⌘ Identité ⌘

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Je me nomme Elwing, ce qui signifie pluie d’étoiles en elfique. Ma mère est un peu une inconditionnelle de ce genre de choses, je pense qu’elle a lu bien trop de livres sur les elfes dans sa vie. Mais j’aime mon prénom, il est original au moins. Et il a une belle signification.

Mon nom de famille est Denissov et j’ai actuellement 22 ans, je suis plutôt jeune.



⌘ Clan ⌘

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J’appartiens au clan Dita. Et je suis très fidèle à mon clan, je suis en total osmose avec notre devise. Mon clan passe toujours avant le reste, il fait partie de moi.



⌘ Histoire ⌘

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J’ai grandis au cœur de la Nouvelle Orléans avec ma mère. Je n’ai jamais connu mon père en fait, mais ça ne m’a jamais dérangé. Je n’ai manqué de rien avec une mère aimante comme la mienne. J’ai eu une enfance super. A l’école j’avais des amis, je m’entendais avec tout le monde. Je ne suis pas très difficile. Alors tout se passait bien pour moi. Quand je rentrais j’avais le droit à des petits goûters que me préparait ma mère, toujours fait maison bien sûr. Et on mangeait toutes les deux en parlant de nos journées respectives. Tradition que nous n’avons d’ailleurs pas perdue. Nous avons toujours continué à prendre notre goûter toutes les deux autour de la table de la cuisine.

Puis je suis entrée au collège et là encore je n’ai pas eu de gros soucis. J’étais une élève studieuse. J’aime apprendre de nouvelles choses alors j’allais avec plaisir à l’école. Je m’en sortais bien. Très bien même. J’étais aussi devenue déléguée de classe et ça me plaisait bien. Ma mère était fière de moi et c’est ce qui me rendait le plus heureuse. Bien sûr j’étais différente des autres du fait de ma condition de sorcière, mais ma mère m’a toujours dit ce que j’avais à savoir. Elle m’aidait à m’entraîner chaque week-end.


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Je passais mon temps libre à lire, ce qui peut paraitre ennuyant pour d’autres jeunes de mon âge mais moi ça m’a toujours plût. Je tiens sûrement cela de ma mère qui tenait une librairie à la Nouvelle Orléans. Elle a toujours été plongée dans les bouquins, et moi avec elle par conséquent. Les livres sur les sorcières, les livres de potions, d’incantations ou de créatures surnaturelles me passionnent. Je pourrais passer mon temps à lire de vieilles légendes ou de vraies histoires là-dessus.

Bien sûr être plongée dans les livres, les cours et la magie ne m’a pas empêché de vivre ma vie d’adolescente. J’avais des amis avec qui je sortais, une petite bande. J’ai même eu un petit ami, Quentin. Un garçon adorable avec qui je suis restée très longtemps d’ailleurs. Entre nous c’était l’harmonie parfaite. Aucune dispute, pas d’éclats de voix. Juste une complicité incroyable. Je ne regrette pas du tout notre relation qui a duré trois ans. Elle aurait sûrement continué si je n’avais pas dû déménager avec le reste du clan. Mais je ne voulais pas lui imposer la distance, je n’avais pas envie que ça instaure des tensions alors d’un accord commun on s’est séparés. Ça aura été une belle histoire dont je garde de beaux souvenirs.


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Comme je vous le disais j’ai donc dû déménager avec tout le clan. En effet, il a été décidé que nous allions retourner au Vieux Carré. Endroit où je n’avais jamais vécu puisque le clan était parti depuis plusieurs générations déjà. Alors nous avons tout plaqué, ma mère a revendu sa librairie et j’ai laissé mes amis humains. J’étais triste, mais en même temps j’étais curieuse de découvrir cet endroit où logeaient tant de créatures. Je pensais pouvoir en apprendre encore plus.

Maintenant je vis ici depuis cinq ans environ. J’ai déménagé à mes 17 ans, j’ai donc fait ma dernière année de lycée au Vieux Carré. J’ai toujours gardé un niveau scolaire impeccable et j’ai obtenu haut la main mon diplôme. Finalement aujourd’hui j’étudie par correspondance l’histoire. Je prépare ma thèse à mon rythme tout en me concentrant aussi sur mon apprentissage de la magie. Je vis avec Jenny une sorcière de mon clan, un peu plus jeune que moi. On s’entend très bien toutes les deux et notre vie à deux se passe bien. On s’aide parfois pour les cours.


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Du coup j’ai laissé ma mère en m’installant avec Jenny. Elle vit dans la petite maison qu’elle avait achetée à notre arrivée ici. Et elle a pris sa retraite, faisant des critiques de livres de sa maison. Toujours au milieu des bouquins. Je passe encore parfois prendre le goûter avec elle, mais je n’ai plus autant le temps qu’avant malheureusement. Entre mes cours et mon travail à la bibliothèque. J’ai décidé d’aller travailler là-bas, être entourée des livres me plait, tout comme ma mère. Et j’en profite pour bosser ma thèse.

J’ai aussi rencontré certaines des sorcières de la ville. Et notamment Litha qui est à la tête du clan Anaveranne et qui siège au sein du Conseil. Une personne vraiment très gentille, c’est une bonne chef de clan. Je l’apprécie beaucoup.



⌘ Caractère ⌘

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Je crois pouvoir dire que je suis sage, je réfléchis avant d’agir. Je suis plutôt le genre de fille qui passe son temps dans les bouquins à lire des sorts, des incantations, des recettes de potions et d’autres choses de ce genre. Je me document sur tout ce que je peux trouver en rapport avec le monde surnaturelle. Tout ce qui peut m’aider à me défendre et à protéger mon clan et mes amis.

Je suis donc du genre à tout prévoir comme vous avez dû le comprendre. Etudier et apprendre sont deux choses qui me plaisent beaucoup. Surprenant à mon âge mais c’est le cas. Je suis très perfectionniste et appliquée dans tout ce que je fais. Pour autant j’aime m’amuser et sortir. Je suis juste calme en général, mais je sais rire sans être extravertie pour autant.

Je suis aussi extrêmement loyal, je donnerais tout pour ceux à qui je tiens. Tout comme faire du mal ne me plaît pas, mais si je n’ai pas le choix je n’hésite pas. Je fais ce qui me semble le plus juste dans toute circonstance, en particulier pour ceux de mon clan et de mon espèce en général. Le sens de l’honneur est très important pour moi.

Je crois aussi pouvoir dire que je suis généreuse et assez souriante. J’aime discuter, sans forcément être un moulin à parole. Je suis polie et bien élevée. J’ai des valeurs, ce qui, à mon sens, est essentiel.




⌘ Don particulier ⌘

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J’ai un don de perception des sentiments, je suis ce qu’on peut appeler une empathe. Je ne vais pas forcément ressentir le moindre petit sentiment chez chacun, mais en me concentrant j’y arrive. Et je ressens sans efforts les émotions les plus fortes. Il suffit que je croise une personne en colère pour ressentir toutes ces mauvaises ondes, tout comme je me sens légère avec une personne heureuse. Il arrive que ça soit dur à supporter, les émotions des autres jouent sur mes propres sentiments, mais j’aime mon don.



⌘ Magies utilisées ⌘

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J’utilise principalement la magie blanche. Et il peut m’arriver si c’est nécessaire d’employer la magie ancestrale, mais seulement dans certaines situations car je n’aime pas en abuser et je ne maîtrise pas trop cette magie, je manque encore d’entraînement.



⌘ Description ⌘

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Je suis assez grande puisque je mesure 1m73, je suis mince et je n’ai pas énormément de formes, pour autant ça m’importe peu. J’ai les cheveux châtains foncés et des yeux bruns. Je vous laisse constater le reste sur les photos.


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Elfi49

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Re: ☾The Originals☽ [Abandonné ?] Supp le 09.02

Message par Elfi49 »

Lucy Hamilton
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La neige tombant lentement et silencieusement sur ma peau était si froide, et pourtant si belle. La nuit étoilée de l’hiver me refroidit mais je ne pouvais lui en vouloir car elle restait si douce quand elle m’englobait. Ce jour de Décembre, où je sentais mon sang s’échapper de mon corps perdant peu à peu sa chaleur, restait magnifique par la beauté du paysage que mes yeux pouvaient encore voir durant ses quelques secondes avant ma mort. C’était noël, et je pensais à mon frère qui m’attendait près de la cheminée avec une tasse fumante de chocolat chaud et un livre entre ses mains.
Je ne le reverrais plus.
Ce fut ma première pensée quand cet inconnu avait surgi de l’obscurité pour m’attaquer. Le temps semblait se ralentir, et des images de ma vie, mes souvenirs me revenaient peu à peu. A travers les flocons de neige, un sourire naissant sur mes lèvres, je la contemplais avec nostalgie.


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Une Lady est comme une poupée de porcelaine.

Fille de Comte. Petite sœur d’un frère de trois ans. Comme si cela était un signe avant-coureur de mon destin, il faisait nuit noire quand je suis née. Le 22 Janvier 1901, peu après que la Reine Victoria eut donné son dernier souffle, je poussais mon premier cri, et alors qu’Edouard VII eut reçu le titre de Sa Majesté, j’héritais du prénom de Lucy. Lucy provenait du mot Lucia qui signifiait lumière en latin. Comme si mon père souhaitait apporter de bonheur en ce jour funeste pour l’Angleterre.
Ayant déjà un héritier, je n’avais pas la responsabilité de devoir épouser un homme de bon parti pour reprendre le domaine et les affaires de mon père. Cela était à mon frère Louis. Mais étant de bons parents fiers d’avoir deux enfants, nous étions choyés. L’argent ne manquant pas, nous avions tous les présents que nous souhaitions et bien plus encore. Les domestiques nous servaient avec perfection, et j’avais la robe que je souhaitais rapidement. Ceux qui ne répondaient pas à temps à nos demandes, pouvaient passer la porte pour la dernière fois.
Je me souviens de ce manoir sur trois étages, aux pièces infinies et gigantesques, ce qui donnait de longs couloirs dans lesquels, Louis et moi aimions courir jusqu’à perdre haleine. Ce terrain aux grands hectares, abritant un lac et une forêt, permettant de nager ou de faire des promenades à cheval, accompagnant parfois mon père à la chasse. Ou de ce jardin avec un labyrinthe où nous faisions des cache-cache qui ne se finissaient jamais, et qui avaient le don d’énerver notre nourrice toujours à nous pourchasser d’un bout à l’autre.
Il y avait à côté, les soirées ennuyeuses, au début nous devions rester au deuxième, car nous étions trop jeunes, ce qui arrangeait notre gouvernante qui avait moins d’espace pour nous surveiller. Ils nous arrivaient d’échapper à sa surveillance pour se faufiler à l’entrée de la salle de bal et cacher derrière les grands et épais rideaux rouges, nous observions les adultes danser, converser, manger, sous les lumières étincelantes des lustres. La musique résonnait majestueusement et entrainait beaucoup de partisans au milieu de la piste qui tournaient et faisaient voler leurs robes aux milles couleurs dans de merveilleuses ondulations gracieuses. Petite, je rêvais d’être à l’âge fleurissante de participer aux bals, pour danser avec grâce avec ces hommes aussi nobles que les chevaliers ou princes de mes livres, porter ses robes qui trainaient sur le sol et brillaient dans la lumière.
Mon frère partageait mon ressentis, et dans l’entrée, à l’abri des regards, nous nous amusions à les imiter, parlant comme si nous tenions une flûte de champagne ou un four, et tournions en rythme de la musique, avec nos pauvres habits d’enfants. Chaque soirée mondaine nous motivait à assimiler nos leçons rapidement. Ce qui avait le don de rendre encore plus fiers nos parents.


Ce temps-là était bien loin. L’époque où nous n’étions des enfants naïfs et ignorant de la cruauté du monde était bien révolu. Une larme coulait le long de ma joue à la pensée de n’avoir jamais eu le plaisir de participer à un bal de printemps.


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Il fallait avoir seize ans, et quand je les avais atteint, nous étions en pleine guerre. Un étudiant avait trouvé bon de tuer des personnes importantes et, par cet acte, de provoquer une guerre mondiale. Je ne le connaissais pas, mais je le haïssais pour m’avoir enlevé mon père. Je n’avais que quatorze ans quand mon père avait dû aller sur le front pour diriger une compagnie.
Je revois encore son visage attristé mais souriant, je ressens encore ses mains sur mes joues qui essuyées mes larmes incessantes, et sa voix au timbre vibrant et grave.
Je reviendrais. Un Comte est à un bon poste pour échapper à la mort. Je te le promets ma douce lumière, je reviendrais. Attends-moi Princesse,
Son dos est gravé dans ma mémoire à jamais. Cette silhouette dans cet uniforme de militaire passant cette porte, ce corps droit s’éloignant au loin, jamais, je n’oublierais jamais son départ.
Et je l’avais attendu. Je lui avais écrit des lettres jusqu’à m’en faire des cloques. Tous les jours, je lui racontais ma journée, je lui rappelais cette promesse qu’il m’avait faite. Tous les jours, j’épuisais l’encre de ma plume sur les plus beaux papiers qu’ils pouvaient exister, que je parfumais et postais moi-même. Chaque jour, j’attendais à la porte pour me protéger des vents forts du printemps, j’attendais sur les marches de l’entrée du domaine lors des jours ensoleillés, j’attendais à la fenêtre pendant que la pluie de l’automne tombait avec les feuilles des arbres, j’attendais près de la cheminée enroulée dans une couverte durant les froids d’hiver. J’attendais impatiemment chacune de ses lettres qui étaient moins fréquentes que les miennes, mais je m’en fichais tant que j’en avais une.
Je l’attendais, au point que je me refusais de quitter le manoir, de peur de louper son retour. Je voulais être présente pour l’accueillir. Je n’étais, certes, plus une enfant idiote, mais mon père était ce qui m’était précieux, celui qui m’avait donné le plus d’amour, le parent le plus proche. Ma mère était bien plus stricte que lui car elle me dictait les manières d’une lady et attendait plus d’espoir de son fils que moi. Avec ma beauté, elle avait la certitude que j’épouserais un bon parti et m’emmènerait loin d’ici. Mais depuis la guerre, même si je devais répondre à des invitations de fête, de goûter ou autres des amis pour effectuer cette tâche d’une parfaite lady, ma mère n’avait jamais fait un seul reproche de mes refus, car elle était la mieux placée pour connaître mon besoin d’attendre le retour du comte.
Avec mon frère, elle sortait pour faire tenir les affaires de mon père, le remplaçait et se présentait en son nom dans différentes soirées, réunions, afin que le domaine ne soit pas perdu. Même en son absence, elle agissait encore en tant que Comtesse, et je l’admirais pour cela.


Un gloussement naissait dans ma gorge, presque étouffé par la prise de mon meurtrier, en me souvenant qu’il neigeait aussi ce jour-là.

Je l’avais vu au loin, s’approcher lentement sur son cheval combattant le vent, arriver devant la porte de notre domaine. Les jambes tremblantes, je m’étais déplacée jusqu’à celle-ci pour la lui ouvrir avant même qu’il n’ait levé sa main. Il n’avait pas eu besoin de dire un seul mot. Le contact entre nos deux yeux disait tout.
Mon père qui m’avait fait promettre de revenir était parti encore plus loin, un endroit que je ne reverrais plus jamais. Je l’avais haï à cet instant, par cette trahison qu’il m’avait faite. Moi qui l’avait attendu comptant chaque jour, heure, minute, et même seconde qui passait depuis son départ, moi qui comptait ses lettres et calculait le temps qu’il fallait pour qu’elles arrivent jusqu’à moi, venait d’apprendre qu’il n’allait pas revenir.
La lettre que je recevais aujourd’hui m’apprenait sa mort au combat, et pourtant, elle était accompagnée de sa dernière lettre écrite de sa main. Je n’avais pas pu la lire ce jour-là. Ni le jour d’après, et encore ceux qui suivirent. Je ne voulais pas accepter sa disparition. Pas encore.
En voyant son corps, dans ce cercueil sur mesure, allongé sur un drap en soi blanche, il semblait dormir, et cela me mit encore plus dans la confusion. J’avais seize ans, je n’étais plus une idiote. Même si la guerre ne m’avait pas atteint dans mon domaine de noble, en pleine compagne, à plusieurs kilomètres de Londres, par les nouvelles dans les journaux, par l’effort que mon père faisait pour ne pas parler de ce qu’ils voyaient, je compris, qu’il n’y avait de paradis nulle part. La mort était là, près de nous, avec sa faux, elle attendait sagement que le jour où elle prendra notre âme lors d’un dernier soupire arrive. Comme j’aurais voulu danser avec mon père dans une sublime robe rouge en soie, moulant ma silhouette, comme j’aurais voulu qu’il voit mon bronzage que j’avais eu en attendant ses lettres, comme j’aurais voulu qu’il voit mon sourire lors de son retour, comme j’aurais voulu qu’il serre mon corps devenu celui d’une femme, maintenant. Il y avait encore tant de chose que j’aurais souhaité lui dire, mais la guerre, ce monde empestant la mort et la peur, ne m’avait pas laissé ce vœu, emportant mon père avec elle.
Devant cette pierre froide où le nom de mon père y était inscrit, devant ce trou où reposait ce cercueil en bois de chêne et contenait le corps de mon père, devant cette tombe, serrant la main de mon frère, je me faisais la promesse, d’être une lady digne du Comte Hamilton.
Louis et moi avions toujours été proches, comblant ses trois années qui nous séparèrent par notre complicité, et nous le fions encore plus après la mort de mon père. Notre mère, en tant que Comtesse avait repris le plus grand des affaires, car nous avions encore des choses à apprendre. Il n’était plus question pour moi d’épouser un homme, désormais. Je ne voulais plus quitter mon domaine, ma famille, je me sentais en sécurité, loin des horreurs à l’intérieur de ses murs.
Même quand la guerre fut finie, même si je reprenais les invitations à droite et à gauche et accompagner mon frère ou ma mère aux fêtes, soirées, garden party, je restais accroché au manoir qui me liait à mon défunt père.
Il était simple d’être une lady, il suffisait juste de sourire et d’écouter. Telle une poupée de porcelaine, j’enregistrais tous ce qui se disait, les ragots, les rumeurs sur les relations, ceux qui étaient en déclin, et ceux que nous devions côtoyés. En tant que lady, je flirtais avec les hommes qui s’imaginaient pouvoir m’épouser, mais il n’y en avait qu’un qui me rendait vraiment heureuse, mon frère. Quand nous n’étions que tous les deux, nous rions à grand éclats, c'était les seuls moments où j’étais vraiment moi. Je retardais mon deuil exprès pour éloigner les partis qui voulaient profiter de nous pour nous voler nos titres et notre maison. Mais nous étions des Hamilton et notre père nous avait appris à nous défendre contre les vautours et à contre-attaquer si besoin.


Je me souviens encore des gens que nous avions tous trois ruiné pour avoir osé insulté notre père. Lui qui avait donné sa vie pour la paix, pour son pays ne méritait pas outrage, et il fallait punir ses gens ignobles. Plus le temps passait, plus je côtoyais, plus je voyais que l’ambiance qui me semblait merveilleuse, n’était en fait qu’une cour de harpies crachant sur les gens et attendant le bon moment pour attaquer. Si les premières fois, j’étais surprise par ce que j’entendais, j’avais appris à me fondre dans la masse, agissant telle une poupée, amassant les infos pour les poignarder dans le dos.
Quand on grandit, on change de jouet. Dans un monde cruel, il fallait être armé. Mais en tant que femme, je n’avais jamais songé qu’il m’en aurait fallu une pour me défendre, ici, dans ce lieu paradisiaque. Si j’avais eu plus que des mots ou des oreilles, j’aurais peut-être pu sauver ma vie à cet instant.

Alors que j’atteignais mes dix-huit ans, et que je m’apprêtais enfin à remplacer le gris pour vêtir ma robe rouge que j’avais tant rêvé durant mon enfance, ma mère faillit. Deux ans. C’était le temps qu’elle avait tenu loin de celui qu’elle aimait plus que sa vie. Elle était encore jeune, tout comme mon père, à peine la quarantaine, mais son cœur était vide. C’était en les regardant que j’avais pu voir le vrai amour, celui d’un homme et d’une femme qui avait échangé leur cœur. Dans les yeux de mon père, il y avait le reflet de ma mère, et dans celui de cette dernière celui de son mari. Si mon père était parti avec son cœur, il était normal qu’elle s’éteigne peu après. Malgré la profonde tristesse que je ressentais de perdre encore un proche, je ne pouvais lui en vouloir de nous laisser, contrairement à mon père. Je ne pouvais que comprendre son envie d’avoir rendu l’âme. Louis et moi avions pu remarquer ses soupires lassent, sa fatigue prendre plus d’ampleur jour après jour, son goût des choses disparaître petit à petit, jusqu’à laisser un corps vide. Elle avait eu le courage de tenir jusqu’à ce que nous soyons grands, jusqu’à ce que Louis ait l’âge de reprendre le flambeau, jusqu’à ce qu’elle nous apprenne tous ce que devait enseigner une mère à ses enfants.
Entendant mes larmes s’écraser contre la neige avec quelques gouttes de sang, je pouvais encore lui dire merci de nous avoir donné la vie et de nous avoir élevé.


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Porter le deuil trop longtemps aurait été contraignant pour garder la tête haute, et notre fortune. Onze mois après sa mort, je délaissais le violet pour porter, enfin, cette robe rouge. Ce soir-là, une soirée était organisée au manoir Hamilton. Des hommes d’affaires et leur femme avaient été convié. Mon frère et moi voulions agrandir le domaine et ce dîner permettrait de le faire. Un peu plus loin, après le lac, il y avait un champ de fleurs avec une serre au milieu qui m’intéressait. Après quelques recherches, il appartenait à un voisin inconnu jusqu’ici du nom de Peter Clayton. Peter avait repris le terrain de son père mort il y avait quelques mois de cela. Selon mes sources, il avait trois ans de plus que moi. Je n’avais qu’à le séduire et à marchander pour qu’il me cède ses terres, un jeu d’enfant. Depuis toujours, quand je voulais une chose, il me fallait absolument l’avoir. Je ne lâchais rien jusqu’à ce que je l’obtienne, comme cette magnifique robe longue en soie rouge, qui suivait mes formes et s’échancrait sur ma jambe gauche. Un décolleté sur le devant non provocant, mais assez pour laisser deviner aux hommes que j’avais ce qu’il fallait pour les satisfaire, elle s’attachait sur ma nuque et de longues bandes venaient tomber derrière comme une écharpe. Cette couleur faisait ressortir mon ton halé. Pour cette soirée, j’avais opté pour un chignon lâche et compliqué, quelques mèches s’échappaient pour retomber sur mon visage donnant un p’tit air séducteur.
Avec mon frère, nous avions concocté un plan qui se devait être parfait, mais il y avait une chose que nous n’avions pas prévu, que nous n’avions pas pensé possible, que le Lord Clayton fasse battre mon cœur.


Mon premier amour. Une brise venait fouetter mon visage sans qu’il ait effet car je ne sentais plus mon cœur. Je n’aurais pas à l’épouser.

Il n’était pas de loisir de partager le lit avant un mariage. Mon frère n’avait pas encore connu l’amour comme moi et ramenait une putain ou une femme mariée qui aiderait à enrichir notre compte encore plus. Nous n’avions jamais assez, il nous fallait encore plus. Plus d’argent, plus de terrain, plus de tenues, de fêtes, de nourriture... nous n’avions plus de limite et n’étions jamais satisfait. Nous ressentions toujours un manque.
J’eus le coup de foudre pour Peter, nous nous côtoyons souvent, il me faisait la cour, j’acceptais ces cadeaux, et n’avait toujours pas son champ et sa serre. Cela ne me dérangeait pas, car en l’épousant, je savais que ce bout de terrain serait à moi, et bien plus encore, le reste de son domaine, sa maison son argent, tout ce qu’il avait, même son nom, m’appartiendrait. Mais le temps défilait, et son amour pour moi ne me comblait plus autant. Je commençais à m’ennuyer, et je souhaitais plus. Un jour, il me fit une proposition qu’une lady n’aurait pas dû accepter. Je contredisais mon rang, et le soir venu, je me faufilais dans son lit, où je devins une femme entière. Le plaisir de la chair était bien plus que je ne l’aurais cru, ses doigts caressant ma peau, son souffle hérissant mes poils, nos corps dégoulinant de sueurs se collant et se déhanchant pour être de plus en plus serré, pour nous donner de plus en plus de plaisir jusqu’à un point culminant qui me fit décoller haut dans le ciel. Une extase indescriptible. Cela commençait par une montée de chaleur, de plus en plus ardente au point où j’avais l’impression de fondre, et puis soudainement, une douleur quand il avait pénétré, détruit la barrière de mon enfance, et continuant à me brûler, il avait transformé toute cette chaleur, ces petits plaisirs qui se succédaient en une explosion. Comme s’ils s’étaient tous regroupés, pour m’attaquer en une seule fois. Et cette sensation était restée bien longtemps après.
Avec le sexe, je pensais avoir ravivé la flamme entre nous, mais j’avais tors. Ça n’avait duré que deux mois, durant cette adrénaline que j’avais en allant en cachette dans sa chambre, ou inversement, la peur d’être pris devenait ennuyante, et j’en parlais à mon frère.
Il n’avait bien évidemment pas été choqué, qu’une lady comme moi avait sauté le pas avant le mariage. Quant à être corrompu, autant l’être par celui qu’on aime. C’était les mots qu’il m’avait sorti avec un sourire amusé. Un compromis s’ensuivit, une promesse avec Peter. Je l’épouserais à deux conditions, s’il me donnait ses terres et s’il devenait un associé de mon frère. Il accepta car il m’aimait vraiment.
Mon amour avait fané, mais il n’en savait rien. Il m’ennuyait, tous se ressemblait avec lui, et n’avait plus rien à m’apporter.
J’avais vingt-deux ans et la vie était ennuyante, tout ce qui m’entourait était monotone, sans vie. J’avais tous ce que je voulais et je me demandais ce qui pouvait bien me faire palpiter désormais. Mais je ne pensais pas recevoir un tel châtiment.
Noël approchait, les fiançailles avec Peter encore rallongées, mon frère trouvant n’importe quel contexte pour l’envoyer à l’étranger. Cette fête était importante dans la famille Hamilton, le jour des miracles. Chaque année, on l’attendait, car on nous avait inculqué que le 24 Décembre, la magie de noël faisait toujours son œuvre. Certes nous n’étions plus enfant, mais cette période était celle où nous pouvions encore croire au père-noël et espérer un p’tit miracle, un p’tit bonheur qui comblerait le vide que nos parents avaient laissé en partant bien trop tôt.
Le sapin était déjà installé et décoré depuis deux semaines déjà. Le rituel des Hamilton était d’acheter le cadeau le dernier jour et de rentrer afin de boire un chocolat chaud près de la cheminée, enveloppé sous une couverture en laine. Nous nous attendions tous devant cette cheminée aux armoiries des Hamilton représentant un coucher de soleil sur l’océan. Nous étions donc partis chacun de notre côté à des heures différents faire nos achats de noël.
C’était au bout du quatrième magasin que je trouvais une magnifique montre gousset en or aux gravures rocambolesques. Le sac pendouillant à ma main, je descendais la rue pour retrouver ma voiture où mon chauffeur m’attendait, la nuit était tombée depuis une bonne heure et j’imaginais déjà la tête de mon frère en découvrant son présent. Sur le chemin, un homme m’interpelait, son visage caché par son chapeau et sa tête légèrement baissée. Je ne cherchais pas plus loin, gardant une certaine distance ne sachant si c’était un mendiant ou pas. Mais un simple coup d’œil, me permettait de voir qu’il n’en était pas un, il était trop bien habillé pour cela, un aristocrate, voilà comment je le voyais. Me demandant au final l’heure, je sortais ma montre pour la lui donner, trouvant étrange qu’un homme de son envergure n’en possédait pas, mais peut-être avait-il été volé durant sa sortie. Le quittant des yeux pour observer le placement des aiguilles, une simple seconde qu’il utilisa pour qu’une chose froide vienne transpercer ma peau, créant une vive douleur. Dans un dernier effort, l’homme prit mes biens et me poussa dans la ruelle adjacente, sombre et peu fréquentée.


La neige tombant lentement et silencieusement sur ma peau était si froide, et pourtant si belle. La nuit étoilée de l’hiver me refroidit mais je ne pouvais lui en vouloir car elle restait si douce quand elle m’englobait. Ce jour de Décembre, où je sentais mon sang s’échapper de mon corps perdant peu à peu sa chaleur, restait magnifique par la beauté du paysage que mes yeux pouvaient encore voir durant ses quelques secondes avant ma mort. C’était noël, et je pensais à mon frère qui m’attendait près de la cheminée avec une tasse fumante de chocolat chaud et un livre entre ses mains.
Je ne le reverrais plus.
C’était ma première pensée quand cet inconnu avait surgi de l’obscurité pour m’attaquer. Le temps semblait se ralentir, et des images de ma vie, mes souvenirs me revenaient peu à peu. A travers les flocons de neige, un sourire naissant sur mes lèvres, je la contemplais avec nostalgie. Mes forces me quittaient de plus en plus me plongeant dans l’obscurité.
Sans pouvoir ouvrir mes yeux, je sentis mon corps être secoué sans que je puisse donner un coup de main à mon sauveur. Des lèvres chaudes vinrent se plaquer contre les miennes qui étaient frigorifiées, un liquide chaud et épais vint se glisser dans ma bouche, se faufilant dans ma gorge, et réchauffait lentement mon corps sur son passage. Un arrière-goût de fer restait sur ma langue alors que je retrouvais le froid de la neige sur mon visage. Un dernier baiser avant que je ne parte rejoindre mes parents, sur les battements de mon cœur de plus en plus lent jusqu’à son arrêt.


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L’oiseau finit toujours par quitter le nid.

Sans savoir combien de temps s’était depuis ma perte de connaissance, mon cœur se mit à battre à nouveau. Mon miracle de la vie était finalement arrivé, et c’était une chance de vivre encore après ce coup de poignard de ce voleur. Il me fallut un peu de temps avant de me relever et de retirer le drap blanc que la neige avait créé sur mon corps engourdi. La nuit était encore présente, et j’espérais que nous étions encore le 24 Décembre. En face de moi, assis confortablement sur un tonneau, deux yeux me fixèrent. Autour de moi, j’entendais des cœurs battre qui n’étaient pas les miens, des respirations plus ou moins rapides des personnes dormant profondément, et cette substance qui me chatouillait le nez et m’appelait sans que je ne sache pourquoi. Je fermais les yeux pour mieux m’en délecter en ayant qu’une envie, la boire. Je la connaissais, mais n’arrivais pas à mettre un nom dessus. Soudainement, mes poils se hérissèrent, je me relevais brusquement et m’éloigne de l’inconnu qui avait profité de ma découverte sur mon environnement, pour s’approcher. Il rit devant ma réaction. Quant à moi, j’étais surprise de mon geste incontrôlé. Mon corps avait agi de lui-même, par instinct de survie. Pourquoi n’avait-il pas fait cela plus tôt ?
- Plutôt rapide pour un réveil.
Je fronçais des sourcils, confuse. Il fit un pas et je sortis les crocs. Les crocs ? Je plaquais ma main sur ma bouche me rendant compte de mon acte. L’homme soupira et leva les mains comme voulant me dire qu’il ne voulait rien me faire, mais tous mes sens étaient en alerte.
- Vampire. C’est ce que je suis, et c’est ce que tu es maintenant.
Première réaction, il délirait. Mais il semblait bien sérieux.
Deuxième réaction, je dormais encore. Pour vérifier cette hypothèse, je me pinçais, mais la douleur que je ressentais me prouvait que j’étais bien réveillée.
Alors que j’étais dans la pleine confusion, il réduisit la distance entre nous et… sortit un miroir. Quel choc ! Pas l’apparition du miroir, mais le reflet de mon visage ridé, mes yeux entièrement noirs et mes crocs. Je touchais mon visage ne pouvant croire ce que je voyais. Que m’était-il arrivé ?
- Tu es un vampire, et maintenant tu dois boire du sang. Si tu ne le fais pas, tu mourras.
Ce n’était pas une menace, mais un avertissement. Boire du sang ou mourir. Je concluais qu’il était celui qui m’avait sauvé la vie, qui m’avait donné une autre chance. Mais boire du sang… En temps normal, j’aurais été écœuré, mais c’était loin d’être le cas, cette idée me salivait en réalité, et je ne voulais pas mourir, alors le choix était rapide. Même si la situation m’était encore farfelue par le fait d’être un vampire, la peur de mourir était plus grande que la confusion. Sans attendre une réponse, il alla récupérer quelque chose d’assez gros dans le noir, et le jeta à mes pieds. Un cri d’effroi sortit de ma gorge en reconnaissant le corps d’une femme d’un âge assez avancé. Le plus effrayant était que j’entendais encore son cœur battre sans avoir l’oreille collée contre sa poitrine, et surtout, son odeur. L’odeur qui s’échappait d’elle m’attirait, une faim me tiraillait les entrailles et mes crocs se mirent à frémir sous l’envie de les planter dans sa peau. Le dégoût de cet acte était dominé par la furieuse tentation qui m’habitait. Sous l’œil de l’inconnu, je m’abreuvais comme un vampire. Je pouvais ressentir la vie de ma proie s’envoler, mais rien ne pouvait m’arrêter, j’étais totalement focalisée sur ce sang chaud qui m’apaisait ma faim. Vampire ou pas, il m’était impossible de nier que j’étais devenue un monstre.


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Après avoir mangé, mon « professeur » portant le nom d’Helmut me renseignait sur les vampires, ce qu’on pouvait faire ou non. Il y avait beaucoup d’avantage comme la force et la vitesse surhumaine, mais boire du sang et ne pas pouvoir s’exposer au soleil était une chose qui m’était le plus dur à accepter. Moi qui portait le nom de lumière, ne pouvait rayonner en plein jour, j’étais désormais vouée à vivre dans la nuit. Le fait que je ne pouvais entrer dans une maison sans y être invité était une bonne chose, cela m’éviterait de faire beaucoup de victime, car si j’agissais comme avec cette personne, je risquais de tuer un nombre incalculable de personnes. Ma vie entière allait être toute chamboulée, cela ne serait pas très grave, mais comment me comporter face à mon frère ? Devrais-je lui dire la vérité ou le rendre suspicieux de mon nouveau mode de vie, au risque de l’éloigner de moi, surtout quand Helmut me sortit que nous étions quasi immortels. Je ne vieillirais plus jamais. Comment vivre dans une ville auprès d’une personne quand votre corps ne changeait pas ?
Devant la porte de la maison, une tristesse infinie m’habitait. Il me faudrait un jour quitter ce lieu.
Minuit avait sonné depuis un heure, tandis qu’il s’affairait à savoir si j’allais bien, m’inspectant de la tête aux pieds, m’enlaçant soulagé de me revoir saine et sauve, je faisais le contre et le pour sur la question de lui dire ou pas ce que j’étais maintenant. Mais il était mon frère, qu’il le comprenne ou pas, je ne pouvais avoir de secret envers lui.
C’était donc après s’être assis avec une tasse de chocolat, que je lui avais tout raconté, l’attaque, le voleur, mon réveil, Helmut, et même mon meurtre. Il était resté un long moment à m’observer, sans dire un mot. Ce temps m’avait paru long, une éternité ou je m’imaginais plusieurs réactions. Un grand éclat de rire, une tapette sur l’épaule avec un mensonge, du style « je crois à ton histoire » ou la colère. Plusieurs émotions, mais aucunes où il me croirait. Cependant, il me surprit en me demandant tout calmement après avoir bu une gorgée de sa boisson :
- Tu as bu ? Tes yeux me disent que tu ne mens pas, donc je ne vois que ça.
- Non, je ne suis pas ivre.

Avant qu’il n'insiste ou ne proteste, je tentais de montrer ce visage hideux du monstre que j’étais. C’était en me concentrant sur son sang, ce liquide rouge et chaud que mon corps réclamait sans cesse, comme s’il était insatiable, que mon côté monstre apparut. Il était effrayé, et reculait lâchant sa tasse se brisant et répandant le liquide marron sur le tapis. La surprise passée, il se rapprocha et tâta mon visage, l’inspecta dans les moindres détails, pour finir époustouflé. Je pouvais enfin voir dans ses yeux, qu’il me croyait, et plus que tout, il semblait m’accepter.
- Je te préfère au naturel.
Une simple phrase qui avait détendu l’atmosphère et qui nous avait fait rire. Rien ne pouvait me montrer plus qu’il me voyait encore comme sa sœur. S’ensuivit une discussion qui dura toute la nuit à parler de la nature des vampires, je reportais tout ce que m’avait dit Helmut à Louis, précisant, qu’il viendrait pour m’aider à contrôler ma nature, et nous retrouvions le lit quand on sentit le crépuscule se lever. Si je ne voulais pas finir poussière, je devais m’éloigner des fenêtres.


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S’ensuivit donc une nouvelle vie. Avec seulement Louis au courant de ma nouvelle race, je dormais le jour, et ne sortais que la nuit. Les domestiques n’avaient pas autorisation de laisser les rideaux ouverts sans autorisation, ou seulement un, loin de la porte d’entrée. Même en sachant cela, je ne prenais pas de risque et vérifiais avant d’y entrer. Mes premières nuits se passaient avec Helmut, qui en tant que créateur, m’expliquait et m’enseignait le rôle de vampire étape par étape, la maîtrise de ma vitesse, de ma force, le contrôle de ma faim, boire sans tuer la personne et l’hypnose. Ces derniers points me permettaient de me nourrir sur les domestiques la plupart du temps sans les tuer, dans la plus grande précision. Mon aîné ne s’éloignait pas de moi, il passait le plus de temps avec moi, à jouer aux échecs, aux cartes, et même parfois nous retombions en enfance en faisant un cache-cache, un loup, et précision, je n’usais pas de mes capacités hors-normes. J’étais honnête avec ma famille. Pour les soirées mondaines qui commençaient parfois avant la tombée de la nuit, par chance c’était rare, nous trouvions toujours une excuse quelconque pour arriver en retard, lorsque je pouvais sortir du manoir.
Mais le temps passait et les gens se demandaient par quel produit, par miracle, j’arrivais à garder ma jeunesse. Les murmures arrivaient à mes oreilles, et je ne pouvais nier qu’ils avaient raison de se poser des questions, les femmes étaient jalouses car j’attirais les regards des hommes, eux qui ne se posaient pas vraiment de questions sur cela. Mais en voyant les rides apparaître sur le visage de mon frère aîné, je me rendais compte que la vie sociable était finie pour moi. Après dix ans de ma nouvelle vie, il m’était désormais impossible de me montrer au public sans mettre de soupçons dans la tête des gens. A partir de ce moment, Louis partait seul certains soir, souper avec nos amis, associés et autres, et moi, je restais seule. Helmut avait fini par quitter la ville, ne restant jamais trop longtemps, n’ayant plus rien à apprendre de mon « maître » ; cela me faisait encore bizarre de le dire ; il était libre de reprendre son cours de vie de vampire.
Deux années après, je remarquais un changement chez Louis, et appris par les ragots des domestiques qui ne savaient pas pour mon ouïe fine, qu’il avait était épris par une femme. Curieuse de savoir quelle femme osait m’arracher mon cher frère, un soir, je quittais le manoir pour l’espionner à la sortie de la soirée, elle se passait chez Kyle Miles. Sur le toit de sa demeure, plus petite que la nôtre, j’observais les faits et gestes de mon frère. Sa façon de courtiser cette blonde à la peau rose avait quelque chose d’attendrissant. J’avais envie d’étriper cette femme qui avait séduit mon Louis. Mais quand leurs regards se croisèrent, je restais abasourdie par la magie qui s’effectuait entre eux. On pouvait voir l’amour qu’il y avait entre eux, et je savais qu’il ne voudrait jamais l’emmener chez nous pour ne pas me frustrer, pour ne pas me blesser sur le fait que je ne pourrais plus connaître ce bonheur de l’être humain. Aimer et vieillir avec lui. A ce moment, je regrette de ne pas avoir épousé Peter, peut-être aurais-je pu éviter cette vampirisation ? Mais, on ne pouvait revenir en arrière, c’était une chose que j’avais bien apprise dans ma jeunesse. Pour la première fois de ma vie, Louis et moi avions tous deux un secret. Il ne m’avait pas dit qu’il aimait une femme pour ne pas me blesser, et je ne lui disais pas que je l’avais espionné et que je comptais partir.
Dix jours étaient passés avant que je ne trouve le courage de quitter mon chez moi. Une durée pour dire au revoir à l’endroit qui m’avait vu naître et renfermait tant de souvenirs importants pour moi. Je ne savais quand je pourrais revenir, peut-être jamais, car je me lançais dans un long voyage à travers le monde. L’espoir de trouver de l’amusement durant ce périple était la seule chose qui me réconfortait légèrement. Laissant une lettre sur le secrétaire de Louis, je m’en allais dans un souffle de vent, sans un bruit, et sans un bagage. Juste une bourse pour le besoin d’acheter des vêtements, même si j’avais un don pour tout avoir gratuitement. Une sécurité, en quelque sorte.
Le début de mon périple se fit calmement, je changeais de ville, tous les trois ou quatre jours, après avoir tout vu ce qu’il y avait, faisant les magasins, m’amusant à me vêtir des tenues qui me plaisaient, mangeant dans les salons de thés chics gratuitement, choisissant des hommes à mon goût. C’était une chose qui m’impressionnait depuis ma vampirisation, le fait de pouvoir manger et boire comme un humain, alors que seul le sang m’abreuvait. Je n’étais plus humaine, seulement en apparence, un jeu pour se mêler parmi eux et c’était bien amusant, de voir tout le monde autour de moi sans qu’il sache qu’ils avaient un buveur de sang près d’eux. Avec mon physique, il était facile d’attirer les gens, selon le sourire que je faisais, j’avais une lady qui souhaitait être mon ami et m’hébergeait sans même user de mon hypnose, ou un homme m’approchait pour me courtiser me permettant de finir dans son lit. Toit et nourriture gratuitement, que demander de plus. La vie était bien simple en vampire et si amusante, je ne m’ennuyais pas, et je n’avais plus à me battre ou attendre pour avoir ce que je voulais.
Mon frère me manquait, mais être seule ne me pesait pas. Une ville en Ecosse, je tombais sur un autre vampire, qui me proposa de vivre avec eux, j’acceptais pour seulement quelques jours. Une façon de me reposer avant de continuer mon tour de monde. Ils étaient tous séduisants, et même s’il y avait une p‘tite rancune entre nos deux pays datant de l’ancien temps, je n’allais pas refuser le luxe d’être si bien accompagné.
Ma plus grande erreur.
Quatre garçons pour une fille. Ce serait le rêve pour toutes, mais ce ne le fut pas pour moi. J’avais dû lire trop livres fantastiques ou était trop sûre de moi, pour croire qu’être vampire signifiait être tout puissant. Il y avait toujours plus fort que nous, et j’étais si faible. Ses quatre vampires l’étaient et ne voyaient en moi qu’une femme à utiliser. Prisonnière, je devais les servir, moi, une lady abaissée à être une servante pour quatre monstres de bas rang. Même s’ils étaient de puissants vampires, ils n’étaient que des moins que rien transformés après une famine qui leur a coûté leur vie. Mon erreur était d’avoir cru trouvé de bons compagnons de la même race que moi, mais je n’aurais pas dû oublier que j’étais une lady.
La chose qui m’avait permis de me libérer fut ce que j’avais haï tant d’année, la guerre. L’être humain pouvait être, non, il peut être si stupide et plus monstrueux qu’un vrai monstre des ténèbres comme moi. La première guerre pouvait être comprise par le décès de cet héritier, même si le monde n’aurait pas dû être autant mêlé et faire autant de ravage, cette deuxième guerre mondiale fut bien pire. Le désir d’un homme de détruire l’humanité pour la rendre à son image. Tel un Dieu, il monta sur le trône et usa de ses pleins pouvoirs pour réaliser son rêve. Blond aux yeux bleus, voilà l’image de l’être humain idéal pour cet individu qui était tout le contraire. Avec sa moustache riquiqui et sa coupe immonde, il classa les humains en différentes races, juifs, gitans, noirs, enfants, femmes, hommes, tant d’êtres qui devint des esclaves ou tués pour être inutiles. L’être humain était faible, et moi en tant que vampire, lors d’un bombardement, je fuyais mes bourreaux et me nourrissait sans limite. Dans cette bataille insignifiante, une victime de plus ne se voyait pas. Ce fut le seul bon point de la guerre. Je n’étais plus un humain, j’étais un monstre assoiffé de sang qui voyait l’opportunité de ne plus se retenir, d’être un vampire dans toute sa splendeur. J’étais si en colère d’avoir été humiliée de la sorte, que je ne voyais plus une once d’humanité en moi. Je ne souhaitais qu’être plus forte et boire du sang me semblait une bonne idée. J’avançais droit devant moi, m’éloignant de plus en plus de ces vampires devenus poussières. J’étais peut-être plus faibles physiquement, mais cela ne faisait pas de moi une imbécile. Durant toute ma vie, j’avais appris à user de mon cerveau pour obtenir ce que je voulais, et cette nuit-là, c’était leur mort. Nous étions heureusement pour moi en Allemagne, et les bombardements de la France venaient s’abattre dans la ville où nous logions. Mon plan était simple, les enfermer dans cette maison et attendre à l’abri qu’une bombe tombe sur eux. Ils avaient beau être plus forts que moi, le feu les vainquit. J’étais restée jusqu’à ce qu’il s’éteigne comme pour ne m’assurer qu’aucun d’eux ne fuient ce nid de flamme. Leur cri de désespoir, d’appel aux secours s’étaient tus depuis bien longtemps, mais la danse des flammes m’hypnotisait. C’était si beau, et la chaleur qu’il émettait me rappelait celle du soleil. Les beaux jours en tant qu’humain avait jaillit à cet instant, et voulait juste profiter de ce moment pour être nostalgique.
Quand il ne resta plus qu’un filet de fumée, je me levais et m’envolais loin de cette scène de crime. Mon cœur s’était fermé, aux sentiments et émotions. Comme si j’en étais dépourvue, j’avançais droit devant moi en laissant une traînée de cadavre derrière moi. Je buvais le sang de mes victimes jusqu’à la dernière goutte, toujours de plus en plus assoiffée, le plaisir de sentir la vie quitter le corps de ma proie fut la seule émotion qui me motivait à agir ainsi encore et encore. La guerre cacha mon massacre, et malgré le froid dans mon cœur, l’envie de tuer et d’être plus puissante, je revenais sur mes pas pour ne m’arrêter que devant la porte de mon chez moi. Il pleuvait. J’aurais voulu un jour enneigé, mais nous n’étions pas encore en hiver.


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Huit ans depuis que j’avais franchi la porte et m’étais promis de ne plus revenir, mais me voilà de nouveau sur le seuil de mon manoir. Mon frère me manquait, et cette guerre m’avait terrifié. J’avais peur que comme la première, elle ne me prenne un être cher. Louis était le seul désormais, et l’avoir quitté m’avait déjà été douloureux. Il devait me haïr d’être parti soudainement, sans un mot et ne devait plus vouloir me revoir. Peut-être même m’avait-il rayé de sa vie. Une main sur la porte, hésitant à frapper ou à entrer normalement, ne savant plus si c’était encore chez moi, ou si même la maison m’interdirait d’y pénétrer, je me demandais si mon frère était encore en vie, s’il vivait toujours là. Vu l’heure tardive, les fenêtres n’émettaient aucune lumière, et le silence régnait sur tout le domaine. Je choisis alors, voulant rester discrète, de sauter sur un balcon, celui de la chambre de mon frère et d’observer seulement. Appuyée contre la vitre, je pouvais discerner sa silhouette sous la couette, enlaçant une femme. De ma position, je ne pouvais voir son visage, mais l’odeur était bien celle de mon bien-aimé frère. La nuit fut courte, et je ne pouvais quitter cette fenêtre, profitant de chaque seconde auprès de mon frère, même si ce n’était pas vraiment ce que j’aurais souhaité. Il valait mieux que je reste loin de lui, loin de sa vie qu’il avait continuée sans moi. Tant de questions qui resteraient sans réponse pour moi, mais c’était un sacrifice qui valait le coup.
Pour la deuxième fois, je quittais ma demeure pour un monde inconnu. Et encore une fois, une part de moi me fut arrachée. La douleur de laisser une partie de mon cœur, de ma vie humaine derrière moi. Chaque fois que je reviendrais ici, je me sentirais humaine, et en dehors, je ne serais qu’un vampire sans cœur.
Malgré cette pensée, je revenais tous les noëls. Je contemplais mon frère heureux avec sa femme, ce ventre qui s’agrandissait, avant de se transformer en une magnifique nièce. Qu’elle était mignonne avec ces p’tites couettes brunes et ses yeux émeraudes. Le portrait de son père. Alors qu’ils avaient laissé une fenêtre ouverte, j’avais pu apprendre que Louis et Elsa, sa femme, avait appelé leur fille Lucia. J’étais persuadée que c’était l’idée de mon frère pour un hommage à sa sœur.
Prise de bonne volonté, chaque noël je laissais un cadeau, une robe, un peigne, des chaussures ou une poupée, sur le rebord de la fenêtre de ma nièce. Et Louis connaissant ma nature, pouvait savoir que j’étais encore en vie et allais bien. Les cadeaux se transformèrent en miroir, bijoux, gants, produits de maquillage avant de s’arrêter quand ma nièce se maria et quitta la demeure. Elle partit en plein été, et je ne pus donc pas la voir s’en aller. Et à ce moment, en Norvège où le temps était plus préférable pour moi. Je le sus en trouvant un mot sur le rebord de la fenêtre de mon frère. Un mot de sa part, m’annonçant la nouvelle, qu’elle s’était mariée à un bel homme, bienveillant qui prenait soin de la rendre heureuse. Voilà, une Lucia qui connaîtra vraiment la lumière contrairement à moi.
Je continuais de revenir à Noël, Louis changeait d’année en année, mais moi aussi. Je parcourais le monde, et apprenais toute sorte d’art du combat. Le maniement de l’épée ou du sabre par des vampires anciennement samouraïs, les arts martiaux avec des rencontres par-ci par-là. Je prenais plaisir aussi à tuer mes victimes. Helmut m’avait conseillé de ne pas le faire pour ne pas se faire remarquer, mais quand je le pouvais, en choisissant bien mes proies, je me permettais de me prendre un repas complet. Et plus jamais, je ne laissais un homme me montrait un signe d’irrespect. Je les fuyais, ou leur parler d’un ton hautain et méprisant. Les hommes n’avaient aucun droit sur ma personne, et étant une lady, il devait se courber devant moi. Louis était le seul homme de ma vie.
Le temps passait bien plus vite que moi. La vieillesse atteignit bien trop rapidement Louis et sa femme. Elle fut la première à partir, dans son sommeil. Je pus lui rendre visite sur sa tombe et la remercier d’avoir rendu mon frère heureux, d’être restée à ses côtés jusqu’à la fin, de lui avoir offert une belle vie pleine de joie. Quelque temps après, la surprise fut que sa fille, Lucia mourru d’un cancer des poumons. Etant difficile à guérir à cette époque, elle donna son dernier souffle loin de son père et dans la douleur. Je l’avais su en voyant sa tombe près de sa mère, et en allant voir mon frère, qui comme chaque noël laissait un mot pour moi, pour m’informer des grandes nouvelles. Nous discutions ainsi. J’existais sans vraiment exister, mais ce geste-là, me suffisait, car, il voulait toujours de moi malgré mon départ.
Et enfin, mon frère. Il avait tenu jusqu’à l’hiver, jusqu’à noël, jusqu’à ce que l’infirmière ne soit plus là, pour que je me glisse par la fenêtre et vienne saisir sa main si froide, comme mon corps. Je la portais à ma joue, car le voir si pâle, si faible dans ce lit, me peinait. Sa respiration sifflante me cassait les tympans, et puis sa voix se fit entendre.
- Lucy ?
- Cela faisait longtemps, Louis.
- Je t’attendais. Je savais que tu allais venir me voir.

Le destin voulait que ce soit le jour de noël. Plusieurs fois, j’avais voulu le vampiriser pour qu’il soit à mes côtés, mais je ne pouvais l’arracher à cette belle vie qu’il avait eu. Et même encore, malgré tout ce qu’il avait vécu, il m’avait attendu. Je poussais un p’tit rire mêlé à une tristesse profonde.
- Il évident que j’allais te rendre visite.
Je cachais du mieux que je pouvais ma peine de le voir défaillir. C’était le comble d’un vampire, moi qui avait tant pris de vie humaine, pleurer pour l’une d’entre elle. Mais c’était une personne qui possédait une part de moi. Si la mort de sa femme et de sa fille ne m’avaient pas atteint, était car je ne le connaissais pas beaucoup, seulement de vue ainsi, et j’étais heureuse d’avoir eu un aperçu de leur vie, mais Louis était tout pour moi.
- Je t’ai apporté ton cadeau. Celui que je n’ai pas pu t’amener, ce grand jour.
Il m’en avait fallu du temps, mais j’avais fini par retrouver la même montre qui m’avait séduit en 1923, la nuit de ma vampirisation. Ce jour-là, j’étais rentrée avec une nouvelle mais les mains vides. Mais voilà qu’aujourd’hui, je pouvais rattraper le temps perdu et la lui mettre dans sa main. Une larme coula le long de sa joue alors qu’il poussa un « merci ». Son dernier mot, son dernier souffle, sa dernière larme.
Je versais ses larmes que je n’avais plus versé depuis que j'étais un vampire. Des larmes de sang, de toutes les victimes que j’avais tué, serrant sa main morte et cette montre si fort qu’elle aurait pu pénétrer dans sa peau. Et puis, je la reposais sur sa poitrine, ainsi que la deuxième, sortais pour creuser un trou auprès de la tombe de mère et de père, de sa femme et de sa fille, et y déposais le corps de mon frère pour le reboucher. Je restais encore un moment devant toutes ces tombes, avant de regarder cette demeure qui avait tant vue et qui gardait tout pour elle.
En un battement de cil, elle avait conclu ma vie humaine, m’avait pris la dernière chose qui m’accrochait à ce bâtiment, ce terrain. Il était temps pour moi de partir définitivement. L’oiseau finit toujours par quitter le nid.


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La vie est moins ennuyante accompagnée.

Le 25 Décembre 1981, fut l’année où je perdis tout, mes proches et ma maison. Je ne revins plus sur ce sol qui m’avait donné vie, et reprit ma vie de vampire.
Je passais de discothèque en discothèque, de soirée en soirée, m’amusant, buvant alcool et sang, riait et danser jusqu’au lever de soleil. Je me terrais dans des maisons abandonnés, sombres ou chez des inconnus que j’avais hypnotisé, changeant encore et encore de ville ou pays.
Italie 1982. J’avais pu voir la société changeait si rapidement, évoluer avec tant de prouesse, que l’être humain m’impressionnait. Ils avaient le don d’inventer tant de chose pour s’amuser. Ce soir-là, encore dans une discothèque à la musique bien entraînante, je fulminais au bar car l’employé derrière le comptoir m’ignorait. Voilà bien dix minutes que je tentais d’avoir son attention pour avoir un verre, et plus il évinçait ma présence, plus je souhaitais sa mort. Il osait me rabaisser comme si ma présence ne méritait pas d’être perçu. S’il n’y avait pas autant de personnes autour, je l’aurais déjà tordu le cou. Je murmurais dans ma barbe des menaces que j’accomplirais plus tard dans la soirée, quand près de moi, une femme du même genre que moi, partageait ma colère. Ce n’était pas une première de croiser un vampire dans ce lieu où il était bon de s’amuser et de trouver nourriture, mais avec elle, un truc se passa. Pas seulement, la haine envers le barman qui ne devait pas aimer les femmes, mais le feeling passait si bien qu’on finit par discuter longuement entre nous, on s’était alliée pour séduire le barman qui enfin, nous servit nos boissons, et nous n’étions pas arrêté là. Lors de notre discussion, j’avais remarqué des similitudes dans nos caractères et l’envie de voyager pour briser l’ennui. Alors, je lui avais proposé de faire voyage ensemble, parce qu’à deux ce serait plus amusant. Elle avait dit oui, bien évidemment, et le début d’une grande amitié avait commencé.
A vrai dire, Elynn Dubois fut ma seule vraie amie. Et je suis heureuse de l’avoir encore à mes côtés.
La soirée se terminait par la vengeance sur le barman. On l’avait attendu à la sortie de la discothèque et l’avions hypnotisé pour s’abreuver de lui. Contrairement à moi, elle restait gentille en ne tuant pas ses proies, moi, je ne faisais plus de cadeau et ce barman n’avait qu’à mieux faire son job. Un cadavre, c’était le meilleur état pour un homme de son envergure. Ou pour tous les hommes tout simplement. Mais ce côté-là de moi ne l’avait pas effrayé ou dérangé.
Lors de notre voyage, nous étions tombées sur un homme quelque peu particulier, un humain qui se lançait dans du vaudou ou une magie bizarre, portant le nom de Legba. De la magie noire qui aurait pu m’effrayer il y a des années, mais ce jour-là, cela m’avait rire et je me demandais quel goût il avait. Pour le redescendre de son podium, j’avais mordu cet individu qui se pensait sûrement être un Dieu ou peut-être le diable. Une façon de montrer à ce sorcier qu’il ne pouvait rien contre un vampire comme moi. Comme toujours, j’avais bu son sang entièrement, laissant son corps inerte au sol derrière moi. Je savais que parfois, Ellyn vérifiait derrière moi mes actes, les camouflait ou je ne savais encore. Je me demandais toujours pourquoi elle prenait cette peine pour des êtres sans valeur. Cela perdait un peu de mon amusement, mais je la laissais agir comme bon lui semblait. Je n’avais pas envie de me prendre la tête avec elle. En tout cas, cet individu eut la chance d’être en vie grâce à mon amie, mais je pensais que le message était passé. J’espérais qu’il ne recroiserait pas mon chemin, parce que la prochaine fois, il perdrait vraiment sa vie.
Je n’avais pas eu tort. On avait su briser l’ennui pendant un long moment et par des rumeurs, il y avait un endroit où la fête était toujours présente. Le vieux carré fut l’endroit tant rêvé pour des personnes qui ne souhaitaient que s’amuser.
Quelques instants étaient suffisants pour nous convaincre de rester. Ici, nous n’avions pas besoin de cacher qui nous étions réellement car nous n’étions pas les seuls. J’appris qu’il y avait des vampires qui pouvait aller au soleil grâce à la magie des sorcières. Là-bas, une maison close était tenue par un vampire ayant la capacité de sortir en plein jour et cela m’irritait. Comment une maison close pouvait être tenue par un homme ? C’était l’exemple type que les hommes voyaient les femmes comme des objets faciles à utiliser à leur guise. Il m’était impossible de fermer les yeux et je me sentais obligée de remettre à sa place, ce type odieux. Le premier objectif était d’être employé à l’intérieur de l’enceinte et je l’eus facilement. Par mon corps loin d’être hideux, j’attirais de plus en plus d’hommes et me faisais une bonne réputation dans ce bordel. Le bonus de ce métier était que j’avais des hommes pour ma satisfaire, et je partageais avec ma meilleure amie. Elle les commençait, je les finissais, m’en contre fichant de laisser un tas de cadavre, sans avoir le besoin de partir car je n’étais pas le seul vampire ici, maintenant. Je me sentais libre de faire ce que je voulais, et puis, j’étais Lucy Hamilton, une comtesse qui n’avait à obéir aux ordres de quiconque.
A côté de ça, je m’amusais à séduire ce Valkan Wilkins, le dirigeant de la maison close. Je voulais lui voler sa place et le détruire si besoin, mais ce jeu du chat et la souris entre nous ne s’était pas fini comme je l’aurais pensé. Je ne saurais dire quand et comment, mais j’avais fini par succomber à son charme. Cet homme avait le don de me faire rire et de me divertir comme jamais personne n’avait réussi auparavant, excepté mon frère. Alors quand je l’avais enfin fait mien, il n’était plus question de le laisser partir. Surtout qu’il m’avait « sauvé » la vie, car tuer n’était pas permis ici, ou pas autant que je le faisais en tout cas. Avec lui et Elynn qui avaient réussi à me convaincre, j’avais décidé de calmer ma faim comme me l’avait appris Helmut, pour pouvoir rester avec mon amant. Je n’allais pas le laisser derrière moi, je n’étais pas partageuse et je ne perdais jamais une chose qui m’était précieuse. Après de nombreuses années, j’avais encore sur moi, la dernière lettre de mon père que je n’avais pas lu avec sa médaille pour être mort au combat, le peigne en argent favoris de ma mère et la montre gousset de mon frère échangé avec celle que j’avais acheté. J’avais besoin d’avoir une part de lui avec moi et comme il en avait une neuve même s’il ne l’avait jamais utilisé, il ne m’en voudrait pas.
Notre relation entre Valkan et moi ne changeait pas. Comme ces trois années à nous chamailler, nous continuions à nous prendre la tête. Nous n’avions pas un couple de tout repos, et Elynn devait souvent passée derrière pour calmer ma fureur pour ne pas tuer telle ou personne et au Vieux Carré, il y avait pas mal de femmes qui traînaient trop auprès de mon âme sœur. Pour moi, Valkan était mon âme sœur, et rien au monde ne pourrait l’éloigner de moi, même s’il avait la capacité à aller au soleil. Et, je ne laisserais même pas l’occasion de s’enfuir loin de moi.
D'ailleurs, la nuit, ne pouvant sortir le jour, je le surveille constamment, jusqu'à me cacher pour l'espionner. Il y a une fille qui est bien, mais alors, bien trop près de mon amant. Deanne Hathaway. Cette sorcière est la première sur ma liste de personne à tuer. Je connais son odeur parfaitement, que je la localise assez rapidement. Je ne peux pas la voir, elle manigance quelque chose avec Valkan, leur comportement quand ils sont ensemble ne me donne pas confiance. Quoique dise Valkan sur leur relation, je ne la vois pas d'un bon oeil, et ne pas savoir ce qu'ils font le jour m'agace. J'ai envie de lui arracher le coeur à chaque fois que je pose mes yeux sur elle.


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Une lady est d’apparence une poupée qui sait se tenir, reste immobile et écoute ce qui se dit autour d’elle. Elle est cultivée, aimable et sait recevoir en toute convenance, ne perdant jamais son sang-froid. Ne retenez que la partie cachée d’une lady pour ma part. Celle d’une enfant gâtée qui a tout et plus encore, et n’aime pas attendre, et par cela, elle est du genre très impatiente. Quand elle n’a pas quelque chose tout de suite, elle peut vite s’énerver. Elle aime le luxe et aime se sentir supérieure aux autres.
Rajoutez à ça, qu’elle est d’une grande, très grande, et le mot est encore petit, jalousie. Quand j’ai un bien, je ne le partage pas, et il ne faut pas y toucher, ou je risque de sortir les crocs et les griffes. On peut dire qu’en plus d’être jalouse, je suis très possessive. Je suis quelque peu impulsive, je sais séduire avec mon physique qui me permet d’attirer les hommes et de rendre mon amant jaloux, une façon de me venger quand il agit pour m’enrager en traînant trop avec d’autres filles au point de porter leur parfum. J’ai de la rancœur à ceux qui m’insultent, surtout avec les hommes qui pensent que les femmes sont des êtres faibles, ceux-là, je souhaite les tuer de mes propres mains.
Après, je suis du genre sociable et suis sympathique, une femme qui ne demande qu’à être connu quand on la garde de bonne humeur, et encore plus si cela me permet de taquiner mon cher amant, ou plutôt de me venger de ses retours avec le parfum d’une autre femme. Mais n’allez pas croire que mon lit est ouvert à tous non plus. Depuis que je suis en couple avec Valkan, j’ai cessé de travailler pour lui, car comme moi, il est jaloux ce qui fait que cela explose souvent entre nous. Heureusement, ma meilleure amie, Elynn est là pour me calmer et arranger les choses, avant que je ne décapite quelqu’un. Si Elynn a l’impatience d’obtenir une chose qu’elle souhaite comme moi, elle est bien plus douce que moi qui peut partir au quart de tour. Je fais souvent des caprices, je l’avoue, mais ils sont tous mérités. Tous. Même si les disputes fusent, Valkan et moi nous aimions. Nous nous sommes cherché pendant des années, et cela fait plusieurs mois que nous sommes un couple, et je sais que rien ne nous séparera car je ne le permettrais jamais. Il est lié à moi pour l’éternité, qu’il le veuille ou non, il ne pourra pas s’enfuir loin de moi. Et toutes celles qui s’approchent de lui devrait garder un œil ouvert la nuit, car on ne sait jamais quand un vampire enragé pourrait surgir pour vous planter un pieu dans le cœur. Vous êtes averti.


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Je parais avoir vingt-deux ans, car c’est l’âge auquel j’ai été vampirisé, mais en réalité, j’ai cent quinze ans.
Je mesure 1m63, et possède une souplesse à vous en décrocher les mâchoires les hommes. Une silhouette à en jalouser beaucoup de filles, sans une pointe de graisse car, une lady devait surveiller son alimentation que ce soit en soirée ou à la maison. Même si je suis une rôdeuse de nuit, ma peau est légèrement bronzée, prouvant que j’ai passé du temps au soleil durant ma vie humaine tout simplement. Des cheveux bruns, ondulant légèrement qui ne brilleront plus jamais sous les rayons du soleil, mais qui restent doux au toucher, tombant avec élégance entre mes omoplates. Ma démarche est juste celle d’une lady, lente et rapide à la fois, douce et dure à la fois, donnant une sensation de glisser à chaque pas effectué. Jamais je ne baisse la tête, et mon regard est toujours déterminé, pouvant même être meurtrier sur les hommes, il vous jugera à la première rencontre et sondera chaque geste que vous effectuerez comme pour vérifier que vous méritez de m’adresser la parole. Mes lèvres s’étirent souvent en différents sourires, ou s’ouvrent pour hurler ma colère sur mon cher amant, se refermant souvent sur un cou juteux.
Je suis simplement parfaitement belle et élégante. Je suis une comtesse Hamilton.


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Maevachr

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Re: ☾The Originals☽ [Abandonné ?] Supp le 09.02

Message par Maevachr »

Elynn Dubois
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Âge
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Je suis née en 1903 et j'ai donc 113 ans mais j'ai la chance de n'en paraître que 22 ans depuis 1925. Les rides c'est pas pour moi.

Place sociale
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Je suis une rôdeuse de nuit. C'est le moment de la journée que j'ai toujours préféré et dans lequel j'ai toujours vécu !

Histoire
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Je suis né en France à Paris où j'ai vécu une enfance assez calme au début puis tragique. En réalité tout était calme jusqu'à mes 11 ans. J'avais mes parents et un grand frère Henry. Malheureusement en 1914 la première guerre mondiale est apparu et là ce fut le drame. Mon père et mon frère d'à peine 19 ans était soldat. Ils sont tout les deux mort en 1916 à quelques semaines d'intervalle. Ma mère et moi nous avons été dévasté. J'ai tout fait pour l'aider à la maison. En réalité je n'avais plus trop le choix puisqu'elle était… comme un fantôme. Elle était là sans être réellement là. En un mois elle a perdu les deux hommes de sa vie et ça lui a brisé le coeur au point qu'elle en est morte quelques années plus tard en 1922. Après sa mort, j'étais majeur et je me suis un peu retrouvé seule face à mon avenir. J'ai réfléchit à mon parcours qui jusque là avait été de soutenir ma mère et de m'occuper de la maison. Je voulais m'amuser un peu sans pour autant être irresponsable. A ce moment là en France il y avait un vent de détente suite à la guerre. Les années folles vous connaissez ? Et bien c'est dans ce contexte que je me suis retrouvé à bosser le soir dans un cabaret. Je m'éclatais comme jamais auparavant. Je dansais, je faisais des numéros, je me sentais libre. J'ai continué ainsi pendant 3 ans jusqu'au jour crucial.

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Je m'en rappellerais toujours c'était le 22 novembre 1925. Je fête chaque année cette date avec une bonne bêtise bien mérité. Je finissais mon boulot très tard comme d'habitude. Mon appartement se trouvais à quelques rues mais je n'ai pas pu y rentrer ce soir là. En sortant du cabaret, un client régulier que j'ai souvent aperçu dans la salle attendais pas loin de là. Je me rappel encore de son regard. Sur de lui, intense. Il m'a dit qu'il voyait en moi un fort potentiel. Je ne comprenais pas. J'ai cru un moment qu'il me parlait de mon travail mais il a commencé à me parler de chose étrange. Il m'a dit que je serais une version plus parfaite de moi demain. Naturellement j'ai cru qu'il avait un petit peu trop bu et qu'il délirait pourtant il avait l'air sobre. Je n'ai pas compris ce qu'il faisait avant que ce ne soit trop tard. Je n'arrêtais pas de me répété « qu'est ce qu'il se passe ? », « il me … mord ? » « Qu'est il ? ». Je me suis évanoui, probablement une dose de sang trop conséquente en moins. À mon réveil j'étais assoiffé et je ne me sentais pas pareil. Je n'étais même pas chez moi. L'homme qui s'est présenté comme ''François'' était dans la pièce. Les volets était fermé et je pouvais voir un faible rayon de soleil entrer dans la pièce. C'est là qu'il m'a tout raconté mais je ne comprenais pas. Il m'aurais fais boire de son sang et je deviendrais un vampire d'ici peu. J'étais trop déboussolé et je n'avais qu'une envie boire quelque chose. François m'a dit qu'une ''surprise'' m'attendais dans la pièce d'à côté : une femme. Je ne savais pas ce qu'il me prenait mais quand j'ai repris mes esprit, la femme était morte, j'avais bu une bonne partie si ce n'est tout son sang et j'avais adoré ça.

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J'ai eue du mal à m'adapter au départ. J'avais soif, souvent. François avait trouvé le moyen de me ''séquestré'' et m'amenait de temps à autre de quoi me nourrir jusqu'à ce que je contrôle ce besoin de sang. Ça m'a pris presque 2 ans. Après ça j'ai repris une vie presque semblable que la précédente. J'avais trouvé un autre endroit ou travailler. Un cabaret clandestin qui était très peu regardant sur mon identité ou mes infos personnel. Je rapportais de l'argent, j'avais de l'expérience avec tout les numéros que j'avais fait précédemment c'est tout ce qui comptais. J'y suis resté 7 ans avant qu'ils ne se posent des questions. J'avais toujours la même tête. François m'avait appris l'hypnose et j'ai vite appris à m'en servir. Il s'était pris d'affection pour moi. C'est pour ça qu'il m'avait choisi apparemment. On est partit ensemble. D'abords en Espagne puis en Norvège. On a quitté l'Europe au début de la Seconde Guerre Mondial. J'en ai déjà vécu une je me passerais bien de la seconde. Je suis revenu en Europe dans les années 70 mais seule. François devenait étrange… il parlait de meurtre en masse et de supériorité des vampires. Bref je me suis tiré vite fait bien fais pour allée en Suisse avec mon nouveaux credo no règle no stress. C'est en 1982 que j'ai fais la rencontre de Lucy en Italie. On a décidé de faire un bout de chemin ensemble jusqu'à atterrir au vieux carré il y a 4 ans.

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Lucy

Je me rappel de notre rencontre comme si c'était hier. En même temps Lucy est très vite devenue ma meilleure amie. J'étais dans une discothèque (et oui à cet époque c'était ça) et m'amusais comme une folle. Je suis allée au bar pour que le barman me serve un verre mais il n'était pas très rapide et j'ai attendu 3 minutes avant de commencer à râler. Visiblement je n'étais pas la seule puisqu'une autre jeune femme commençait à sérieusement s'impatienter. On a commencer à discuter pour le critiquer et je ne sais plus comment mais de fil en aiguille on a découvert que l'on était toute les deux des vampires qui voyagent un peu partout pour s'amuser et s'occuper. On a voulu se venger du barman mollasson qui n'a pas compris qu'un vers doit être servi en moins de 2 minutes et on l'a donc attendu à la fermeture pour lui boire son sang. Lucy est plus gourmande que moi et ne lui en a pas laisser une goutte. Et voilà comment naît une belle amitié. On a un caractère assez similaire même si je suis plus posé et prudente qu'elle. Lucy n'hésite pas à tuer ses proie alors que j'évite un maximum même si les accidents arrivent. Parfois, il est arrivé que je passe derrière elle pour minimiser les dégâts et lui éviter de sacré ennuis… comme pour notre dernière destination : le vieux carré. Lucy travaillait dans une maison close et il arrivait… assez fréquemment qu'elle se délecte de tout le sang de ses clients. Je profitais également de sa clientèle mais je faisait toujours en sorte qu'il soit en vie. On a finit par avoir des ennuies même si grâce à moi certain de ses repas on eue la vie sauve. On a évité de grave conséquence grâce à son petit ami.

Valkan

Je l'ai rencontré par l'intermédiaire de Lucy qui travaillait pour lui. Après des mois et des mois ils ont finis par succombé définitivement l'un à l'autre même si leur relation n'est pas de tout repos. Je m'entend bien avec Valkan, il est cool mais quand le petit couple est en pleine dispute vaut mieux pas être dans les parages. En général ces disputes sont provoqué par la jalousie. Lucy lui fait parfois vivre un véritable enfer si elle est vexé ou si elle veut quelque chose. J'adore me servir de ça pour le taquiner. Rien de méchant bien sur. Je préfère ne pas provoquer la colère de l'un ou de l'autre… je tient encore à ma vie. En tout cas je pense que Valkan me doit des remerciement et un verre gratuit chaque semaine vu comment je parviens à calmer de temps à autre le tempérament de feu de Lucy.




Caractère
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Je suis assez impatiente. Quand je veux quelque chose ou quelqu'un il me le faut tout de suite ! J'aime mon physique et suis prête à en jouer pour obtenir ce que je veux. Je suis gentille et sociable mais si je commence à m'ennuyer je ne vais pas hésité à le faire remarquer à mon interlocuteur. Je suis très sur de moi. C'était déjà le cas avant ma transformation mais ça l'est encore plus à présent. Ma règle d'or est de ne pas me préoccupé des règles hormis des miennes. Je dois admettre que je suis un peu vaniteuse et que je peux être un peu chiante quand je n'obtient pas ce que je veux. J'ai mon p'tit caractère quoi. Heureusement je suis plus posé que ma meilleure amie.

Malgré mes petits défaut je rêve parfois d'une histoire d'amour. Une centaine d'année de célibat et de coup d'un soir ça commence à faire long. Néanmoins je ne veux pas d'un truc gnangnan ou le mec est le prince charmant qui va ouvrir la porte à la fille et lui faire une déclaration en chanson sous sa fenêtre. Berk ! Il me faut de la passion ! Des regards brûlant qui donne envie de vivre et pas des poèmes qui donne envie de vomir. Oui bon le romantisme c'est pas mon truc.

Il arrive rarement que je m'énerve. Quelques fois mais rien de bien méchant. Je préfère la vengeance aux crises de colère. Bref je suis Elynn … je trouve que ça me qualifie bien.

Physique
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Je suis assez petite du haut de mon 1 mètre 66 mais je n'en suis pas pour autant inoffensive. J'ai de long cheveux noir et de beau yeux bleu. Pour bien rendre le tout parfait, j'ai de belle forme qui attire le regard facilement.

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fleur_de_saule

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Re: ☾The Originals☽ [Abandonné ?] Supp le 09.02

Message par fleur_de_saule »

‘‘A war band lives and dies together. If you cannot trust the men to either side of you, or in front of you, you are already a dead man’’
Rollo


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Mon nom est Fenrir Börg, je suis né le 15 mars 1998 et j’ai donc 18 ans. Je viens d’arriver, il y a 3 mois aux Etats Unis, parce que je viens de Norvège. J’ai choisi la Nouvelle Orléans parce que c’est là où se trouve le plus de meutes de loups et ce sont aussi les plus puissantes des USA. J’espère qu’ils accepteront un étranger comme moi, parce que je veux vraiment trouver ma place ici.

‘‘Just stories. All things begin and end as stories’’
Ragnar


Tout d’abord commençons par le début, mon prénom vient du loup légendaire, du même nom. Ce même loup qui avait une mâchoire tellement puissante qu’elle brisait les chaînes, celui qui a tué Odin…

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C’est ainsi que peu de temps avant ma naissance, la seiðmaðr de la tribu avait entrevus mon Orlög que les Nornes avaient tracé pour moi. Elle y voyait un grand destin de loup alpha, un loup plus puissant encore que Fenrir, et c’est de là que mes parents, Bälder et Helga, m’ont appelé comme ça. Mon destin était tous tracé, je serais le futur loup alpha de la meute, ma compagne avait déjà été trouvée, tout était déjà mis en place le jour de ma naissance, mon mariage, ma vie, tout…
C’est comme ça que le 15 mars, je suis né dans la neige et déjà j’étais un cadeau de la nature, sur mes épaules reposaient le poids de tout un peuple. Je devais être le leadeur d’un nouveau Ragnarök.
Pourtant les choses ne se sont pas déroulées comme prévu, j’étais peut-être né roi mais mon enfance a été plutôt celle d’un bouffon. Tout le monde en attendait beaucoup du futur meneur, pourtant mes qualités de leadeur étaient moindres. Au lieu de diriger, j’étais plus un garçon introverti qui obéissait sagement aux ordres.

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J’ai donc eu une enfance difficile où je passais mon temps à m’entraîner, ne devenant jamais assez fort aux yeux de tout le monde. Visiblement la voyante s’est trompée, je ne suis pas l’alpha tant convoité…

Dans ma famille nous avons des traditions un peu bizarres au niveau de la société d’aujourd’hui, nous vivons en décalage total du monde et ne connaissons rien de cette société de consommation. Nous avons quelques vieux pick-up pour nous déplacer, un portable digne de l’aire préhistorique, peu de livres, pas de télé et encore moins de connexion internet. Nous vivons en marge de la société comme si le temps n’avait pas changé entre mes ancêtres et nous. Nous suivons la parole des Dieux, faisons des sacrifices pour qu’ils accordent nos faveurs. Si bien que l’histoire de ma transformation peut paraître très barbare pour des étrangers.

‘‘Our fates are already decided’’
Ragnar


Il existe un rituel ancestral pour la meute de Järnsida, pour la transformation des plus jeunes, car en effet la transformation en loup ce fait très jeune dans notre clan. Le Konungr qui est aussi l’alpha du clan annonce que c’est pour développer la force et le potentiel des plus jeunes. Pour ce rituel, les plus jeunes enfants âgés d’une dizaine d’années, apparemment c’est l’âge pour devenir un homme, sont rassemblés lors d’un long sacrifice.

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Des jeunes filles encore vierges sont présentées à chaque enfant et ces enfants doivent les sacrifier aux dieux. Ce rituel a pour but d’apporter protection et force aux futurs guerriers.
J’ai moi-même du procéder à ce rituel, pour achever ma transformation. Depuis cette nuit reste gravée dans mes souvenirs comme étant la plus atroce chose que j’ai du faire. Tuer une innocente fille qui n’avait pour destin que de mourir entre mes mains depuis sa naissance. Le pire dans tout ça est qu’ensuite nous festoyons toute la nuit, fêtant les nouveaux loups et personne ne pleure les morts.

C’est peu après ça que j’ai décidé qu’il fallait que je quitte la meute au plus vite, que je ne pouvais pas rester dans ce monde qui ne me correspondait pas. Mais je n’ai pas réussi à partir tout de suite, par manque de moyen et de maturité, j’ai donc subi toute mon adolescence le poids de la meute qui était déçu que je ne sois pas tel Fenrir. Je suis plus un omega qu’un alpha, ainsi j’ai subi de nombreuses moqueries par mes camarades et mes parents m’ont presque renié.

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C’est un matin quand nous avons décidé d’aller en ville pour les courses annuelles que j’ai mis les voiles, j’avais préparé mon coup et lorsque tout le monde était occupé, je suis simplement parti. J’ai trimé pour obtenir de l’argent, ça m’a pris presque un an, mais j’ai finalement pris un cargot qui m’a amené jusqu’à New York.

C’est là-bas que j’ai rencontré Legba, un terrible sorcier qui me fait un peu froid dans le dos, il doit être un serviteur de Hel. Je ne connais pas grand-chose de lui mais j’ai compris une chose en faisant route avec lui c’est que rien n’est gratuit, tout s’échange et qu’il réclamera toujours quelque chose en échange, quand à ceux qui ne respecte par leur part du marché se voit un sort pire que la mort.

‘‘The future is open. Trust in the gods. Live for each moment’’
Lagertha


Je suis plutôt calme pour un guerrier, je me mets souvent au milieu des conflits pour les régler, je suis souvent délaissé par les autres par manque d’intérêt. Je parle peu ou quand il faut mais je sais fuir quand le besoin se fait sentir. Je suis un parfait omega et non pas un alpha ! J’ai pas mal de défauts comme je ne sais pas parler aux filles, je suis très maladroit, je tombe facilement. Néanmoins, j’ai quelques qualités de viking, je suis droit et ne donne pas ma parole sans la suivre, je sais me battre avec une hache, d’ailleurs j’ai toujours la mienne sur moi, je n’ai pas peur du sang, je fais des sacrifices pour honorer les dieux, certains peuvent me trouver barbare mais dans le monde d’où je viens ce comportement est parfaitement normal.

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En tout bon viking que je suis bien entendu tatoué :
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Et j’ai aussi Jormungand tatoué autour de mes deux poignés, d’après mes parents c’est pour qu’il me prête sa force :
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Ce collier m’a été offert le jour de ma naissance, c’est la seule chose qu’on m’a donné et qui m’appartienne vraiment :
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‘‘Warriors don’t show their heart until the axe reveals it’’
Floki
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Re: ☾The Originals☽ [Abandonné ?] Supp le 09.02

Message par fleur_de_saule »

Dieu ne pardonna pas aux anges leurs péchés mais les précipita en enfer où livrés aux abimes, ils furent garder pour le jugement.


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Il était une fois dans un pays nommé les Etats Unis d’Amérique, vivait un jeune homme, ses parents n’avaient rien d’ordinaire et c’est précisément ce qui rendait ce garçon extraordinaire. Son père était célèbre dans le monde du hard Rock et donnait des cauchemars à tous les enfants, son nom Brian Hugh Warner n’était que peu connu, pourtant son nom de scène faisait froid dans le dos. Nommé d’un des plus grands psychopathes du XXème et d’une des plus grandes actrices américaine, il a fait sa renommé sous le nom de Marilyn Manson. Sa mère, quand à elle, n’était que peu connu, Marie Louise Laveau. Néanmoins, son ancêtre faisait sa renommée à travers les siècles dans les sciences occultes : le vaudou. En effet, elle était la descendante de la prestigieuse, Mambo.

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Ainsi pour raconter l’histoire de ce jeune garçon nous devons remonter quelques siècles en avant pour comprendre.

En effet, il faut remonter au XIXème siècle, à cette époque Marie Laveau dite Mambo est voit sa gloire à son apogée. Puissante sorcière vaudou et coiffeuse à temps perdu, elle est au sommet de la société, millionnaire et femme puissante détenant bon nombre d’informations compromettante, personne n’ose se frotter à elle. Sa renommée dépasse les frontières de la Louisiane et elle est la première femme millionnaire des Etats Unis. Elles pratiquaient bon nombre de rites dans des maisons closes et fut surnommée la reine du vaudou.
C’est de cette femme qu’est née toute une descendance de prêtresse vaudou, pratiquant la magie noire.

Ainsi, une nouvelle génération de sorcière a été crée toutes puissantes les unes que les autres. Mais l’histoire de ces sorcières est bien sombre, et bien courte, effectivement, à l’aube du XXème siècle, un génocide eu lieu, un massacre dont personne n’est au courant à part les défuntes victimes, et les commanditaires. Un clan de sorcières qui avait une grande peur pour la magie noire et le vaudou extermina toutes les sorcières Laveau. La descendance fut traquée jusqu’à ce qu’elles soient toutes mortes.
Toutes ? Et non, il y en avait une plus maligne que les autres, elle s’appelait Mary Lou et c’est l’arrière arrière grand-mère du jeune garçon. Elle a réussi à cacher ses pouvoirs aux yeux de tous, aussi bien des ancêtres, si bien qu’elle survécut au massacre et permit que la prestigieuse lignée des Laveau soit sauve.

Celui qui pèche est du diable, car le diable pèche dès le commencement. Le Fils de Dieu a paru afin de détruire les oeuvres du diable.


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C’est ainsi, que le garçon de cette histoire a hérité de ses pouvoirs, il est le premier homme à pouvoir accéder à ce cadeau du ciel.


Pourtant son histoire ne s’arrête pas là, en effet, il eu une vie difficile comme ses parents. Les autres enfants avaient bien souvent peur de lui et il se faisait rejeter, ses parents ne s’occupaient que peu de lui, son père était en permanence absent jouant à différents concert, devenant presque un enfant caché et quand à sa mère, elle passait son temps à perfectionner ses pouvoirs et en voulait énormément à son fils.
La raison est que le jour de sa naissance, Marie Louise a eu un accouchement très difficile, pour que l’enfant naisse, il a fallu pratiquer bon nombre de sacrifices pour que Erzulie Dantor accorde la vie à ses deux êtres. De ce fait, Marie Louise perdit presque tout ces pouvoirs et les transmis à son fils sans le vouloir.
C’est avec une grande force et un grand potentiel que le garçon est né.

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Durant sa jeunesse, il a passé toutes ces nuits dans les bouquins vaudou de sa mère et de ses ancêtres, apprenant des rites des plus secrets, au plus malfaisant. Il a prêté allégeance à Papa Legba et lui offre de très nombreux sacrifices. Il a ainsi découvert qu’il n’y avait pas que les sorciers qui existaient sur terre mais bon nombre de créatures mystérieuses comme les loups-garous ou les vampires.

Lorsqu’il était à peine âgé de 16 ans, il s’est fait mordre par un vampire et il a bien failli y laisser sa vie, alors quand il reprit conscience, il décida d’empoisonner son sang avec l’aide des esprits. Il concocta un puissant poison qu’il injecta dans ses veines, son âme se transforma aussi, devenant beaucoup plus sombre, avide de sacrifices et de rites.

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C’est à partir de ce moment que son existence est devenue aussi sombre que les ténèbres, dénuée de tout sentiment humain, rien ne peut arrêter sa volonté.

Mais qui sait, peut-être que quelqu’un sera capable de faire changer cet homme sombre. Il n’a pas de nom, juste un murmure, un souffle aussi froids que les enfers : Legba.
Des rumeurs circules qu’il serait entrain d’arriver à la Nouvelle Orléans ; qu’il chercherait de nouveaux pouvoirs, est-ce vrai ? Le mal va-t-il de nouveau s’abattre sur le Vieux Carré et toute la Nouvelle Orléans ?



Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fonds; car il est menteur et le père du mensonge


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Cette histoire se passe peu de temps avant que Legba rencontre Fenrir, il est alors âgé de 24 ans. Allant toujours plus loin dans ces sacrifices, Legba a franchi une barrière qui se dressait devant lui, grâce à ses poupées vaudou, il a réussi à manipuler bon nombre d’étudiants. Il les a ensuite exécuté un à un, les sacrifiant aux esprits pour acquérir plus de puissance ainsi que leur faveurs.

Pour chaque chose donnée, il en faut en donnée une autre de même valeur, c’est ce qu’on appelle l’échange équivalent, nous pensions que c’était la seule règle au monde, nous nous trompions mais pour le découvrir, il a fallu donner quelque chose en échange


Legba est très sombre, tout se monnaie avec lui, comme un alchimiste, il croit en les bases de l’échange équivalent, tout à un prix, les objets, les sentiments, les humains. Il est très froid et méchant, de ce fait, bon nombre de rumeur court que c’est le diable en personne. Il a l’apparence d’un ange mais c’est au plus profond de son être que sommeil les ténèbres, il n’a aucun lien et n’en demande aucun. Si sa mère venait à mourir, il danserait, si son père venait à mourir, il chanterait. Il est calculateur, manipulateur, froids mais il y a une chose dont on peut être sûr et que les rumeurs ne mentent pas à ce sujet, c’est que lorsqu’il donne sa parole, il la respecte quoiqu’il arrive alors ne jouez pas au plus malin avec lui. Il a hérité des bienfaits de mère nature même s’il pratique la magie noire, il est beau, pas musclé mais effilé et mince, il est puissant mais connaît ses limites, il ne laisse pas entrevoir ses points faibles et a tout fait pour les minimiser. Son sang est un acide aussi bien pour les vampires que pour les loups et les hybrides, même s’il ne tue pas les originels il peut les clouer au lit quelques jours. Il n’y a pas d’antidote connu et la mort se fait dans d’horrible souffrance, aussi douloureuse qu’une morsure de loup garou pour les vampires.

Pour sceller les pactes, il fait signer par le sang et si le pacte n’est pas respecté, les puissances vaudous s’abattent sur le malheureux et Legba peut être le seul à les stopper, en les tuant. Peu nombreux sont ceux qui ont réussi à s’échapper de Legba, car il tiendra à avoir le dernier mot.

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Quand tu manges avec le diable, il faut tenir la cuillère longue.
Jadyna

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Re: ☾The Originals☽ [Abandonné ?] Supp le 09.02

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Heather Gray – 25 ans – Meute des Loups Noirs – Alpha



I. Enfance

Je suis née de Kira et Jared Gray, deux loups-garous Alpha de la meute des Loups Noirs, et descendants de la lignée des Gray. Malheureusement j’ai vite été privée d’eux.
À l’époque où mes parents m’ont eu, les loups avaient été envoyés dans le Bayou, exilés par Dimitri, et vivaient sous la menace des vampires. Les loups ne se sont pas laissé faire, et ils en ont payé le prix de leur vie. Dimitri a commis un massacre sur ma meute quelques jours à peine après ma naissance, et mes parents sont morts, comme ceux de beaucoup d’autres enfants loups, ce soir là. Mais Dimitri m’a trouvé. Laissée de côté dans notre maison près du lac, pour plus de sûreté. Il m’a ramené avec lui, et m’a donné à un couple de vampire qui lui était fidèle, et qui aurait voulu avoir des enfants. J’ai grandi sans avoir connaissance de mes origines, de mon héritage. Je ne connaissais pas la vérité sur mes parents, pas plus que je ne savais que j’avais été adoptée. Mais j’ai grandi ainsi, comme une humaine normale, pendant près de quinze ans.




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II. Adolescence

Je ne le savais pas encore à ce moment, mais mes parents adoptifs, les Evans, étaient des vampires. Et leur condition les obligeait à se nourrir assez régulièrement pour ne pas mourir de la Faim. Ils le faisaient donc pendant mes absences, en général le soir. Et c’est la raison pour laquelle j’avais énormément de liberté. Je pouvais sortir à peu près n’importe quand, aller en soirée à mon âge, traîner dans le quartier. Il me demandait simplement d’être prudente, et de ne pas boire trop d’alcool.
Seulement mes parents, même s’ils ne voulaient pas y croire, devaient savoir que je finirais bien par apprendre la vérité un jour ou l’autre. Ils n’étaient néanmoins pas prêts lorsque ça arriva.
C’était une soirée comme les autres, si ce n’est que notre fête au Rousseau avec mes amis avait été écourtée à cause d’une bagarre qui avait eu lieu, et nous avions préféré nous éclipser pour ne pas avoir de problème, de toute façon, l’ambiance n’était plus présente.
Je suis donc rentrée chez moi avec au moins deux bonnes heures d’avance, et j’ai trouvé ma mère en train de se nourrir, c’est-à-dire sucer le sang d’un inconnu sur le canapé. Ça a fait un sacré choc à la petite humaine que j’étais à ce moment. J’ai voulu m’enfuir, réaction normale j’imagine, mais ma mère m’a entendu, et m’a vu. Je n’ai pas cherché plus longtemps, j’ai couru pour fuir celle que je considérais comme ma mère. Mais elle m’a rattrapé dans la rue, à une vitesse hallucinante. Et alors, elle m’a bloqué, et a voulu utiliser l’Hypnose sur moi, en me disant d’oublier ce que je venais de voir, et de rentrer à la maison. Ce que ma mère ne savait pas, c’est qu’en tant que Louve, j’étais indifférente à l’Hypnose. Je n’ai donc pas obéi, et elle en a été particulièrement surprise. Mais elle a finalement réussi à me ramener de force à la maison. Il s’en est alors suivi une longue discussion entre moi et mes parents, pendant laquelle ils tentèrent de m’expliquer qu’ils étaient des vampires, et qu’ils n’étaient pas les seuls dans le quartier. Ils m’ont aussi rapidement parlé des autres espèces, les loups et les sorcières. Comme je n’y croyais pas – et pour cause ! – mon père me l’a prouvé en se tailladant la main, puis m’a montré comment sa blessure se régénérait naturellement, à une vitesse improbable. Ils m’ont questionné également pour savoir si je prenais de la Veine de venus, ou Verveine. Je n’ai pas compris sur le moment, mais je sais maintenant que ma mère se demandait pourquoi l’Hypnose n’avait pas marché sur moi.
Et ils ont finis par m’avouer qu’ils m’avaient adopté. Que je n’étais pas leur fille.
Ça a été le choc de trop j’imagine.
J’ai passé une bonne partie de la nuit dehors, à errer en ville, je me souviens, avant de finalement rentré, et m’endormir, en espérant que tout ceci soit une énorme blague, et que ma vie ne s’était pas foutue en l’air en une soirée.
Mais le lendemain, quand je me suis réveillée, mes parents étant en compagnie des vampires qui devaient m’emmener. En voulant me débattre, j’ai tué l’un d’entre eux, activant – sans que je le sache à ce moment – mon gêne de loup-garou. Ils ont finalement réussi à m’amener à Dimitri, qui m’a expliqué plus en détail ce que je ne savais pas. Ma condition de louve, mes vrais parents, mon vrai prénom : Heather. Heather Gray.
Je suis restée en état de choc pendant des jours et des jours, jusqu’à ce que le moment fatidique arrive, me sortant de ma torpeur. Sur le moment, je n’ai pas compris ce qu’il m’arrivait. C’était la pleine lune, et ça a été ma première transformation. Elle fut atroce, comme tous les loups. La douleur était à la limite du supportable, et à chaque instant, on pensait mourir. Mais ça a fini par s’achever. Je ne me rappelle pas grand-chose de ma première pleine lune sous ma forme de louve, seulement quelques sensations vagues, et des impressions.
Je me suis réveillée le lendemain dans le Bayou.




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III. Alpha

À la fin de la pleine lune, je me suis retrouvée complètement nue dans une chambre inconnue. J’ai enfilé des vêtements qui semblaient avoir été laissé là pour moi, et je suis sortie de cette chambre. J’ai alors rencontré des loups-garous, comme moi. Et pas n’importe lesquels : ma meute.
Ils m’ont expliqué qu’ils m’avaient trouvé lors de la pleine lune, et ramené ici. J’ai pu faire connaissance avec eux, leur expliquer ce que j’avais récemment appris, et ils m’ont alors identifié comme étant bien la fille de leurs précédents Alpha mort il y avait quinze ans. Ils n’ont eu qu’à vérifier la petite tâche de naissance grise en forme d’étoile dans mon cou, symbole de la lignée des Gray.
C’est aussi ce jour là que j’ai rencontré Charly. Il s’est montré très discret lorsque le reste de la meute me posait des questions, ou discutait avec moi. Mais finalement, il s’est approché de moi, m’a souri, et m’a dit « Bienvenue dans la meute Heather. »
Jamais mon nouveau prénom ne m’avait paru aussi beau.
J’ai toutefois dû rentrer car j’avais peur que Dimitri ramène des vampires ici pour me chercher, et crée un nouveau massacre. Mais je savais que je les reverrais.
En effet, Dimitri était en colère de mon escapade chez les loups, et a voulu me le faire regretter en m’enfermant. J’ai vécu pendant trois mois sous surveillance des vampires, avant de finalement décidé de passer à l’acte. J’ai réussi à m’enfuir, un soir de pleine lune, et j’ai rejoint ma meute. Pour de bon cette fois.
J’ai commencé à participer à la vie de communauté, et très vite, je me suis rendu compte des dommages qu’avait causé l’attaque d’il y a quinze ans. La meute en souffrait toujours. Ils avaient besoin de renouveau.
J’ai proposé de les aider à se remettre. Nous sommes retournés près du lac, là où habitaient mes parents, là où m’avait trouvé Dimitri. Nous avons reconstruit des habitations. C’est parti de presque rien, mais on a réussi à faire notre camp. Un chez-nous.
Devant mes capacités à prendre des décisions, gérer, et aider, on m’a proposé de suivre la voie de mes parents, et de prendre la place d’Alpha. J’ai été très hésitante, sachant que cela faisait peu de temps que je faisais partie de la meute, et que je n’étais pas sûre de pouvoir prendre une telle responsabilité. Mais ils ont finis par me convaincre.
J’ai dû combattre en duel quelques loups récalcitrants qui ne souhaitaient pas de moi comme Alpha, disant que j’étais comme une vampire pour avoir grandit parmi eux. Mais j’ai réussi à les vaincre, malgré quelque blessure, dont une qui m’a valu une belle cicatrice dans le dos, de l’omoplate au coccyx.
J’étais désormais l’Alpha de la meute des Loups Noirs, comme mes parents avant moi.




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IV. Klaus

J’avais 20 ans à peine lorsque Klaus Mikaelson, l’Hybride Originel, est revenu en Nouvelle Orléans. Toutes les espèces surnaturelles ont très vite compris la raison de sa venue : Il voulait reprendre ce qui lui appartenait. Malgré le danger que représentait une alliance avec un homme aussi dangereux que lui, j’ai décidé de conclure un pacte. Je l’aidais à reprendre la ville, il nous débarrassait de Dimitri, et de la pression qu’il exerçait sur nous.
Dimitri en comprenant qu’il perdait le contrôle de la situation à tenté de trouver un arrangement avec Klaus, et voyant que c’était inutile, il s’est résolu à se battre. Cela a failli tourner en bain de sang. Mais nous nous sommes battus, pour notre liberté. Cette fois-ci, les forces étaient inversées. Avec l’aide de Keilan et de Klaus, nos deux alliés hybrides, nous avons vaincu les vampires. Nous les avons fait fuir de la nouvelle Orléans, et tués ceux qui résistaient. Mais avec Dimitri en fuite, ils sont devenus plus conciliants, et certains d’entre eux sont désormais fidèles à Klaus.
Désormais, Klaus a pu récupérer le Nouvelle Orléans, et le Vieux Carré, et il y règne désormais avec Keilan. Cette dernière, beaucoup plus pacifiste que Klaus, nous a aidés à nous relever, et à constituer un Conseil, dont je fais partie. Chaque représentant de chaque clan ou meute y a une place, et nous prenons les décisions tous ensemble. Grâce à ça, chacun à ce qu’il voulait, et le calme est revenu.





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V. Charly

J’ai déjà évoqué notre première rencontre plus tôt. Mais notre relation ne s’est pas arrêtée là. Tout d’abord, il est devenu mon second lorsque j’ai été nommée Alpha. Et je n’ai jamais eu à me plaindre de lui à ce niveau là, au contraire, il a toujours été juste, il savait toujours comment m’épauler. Et je sentais que lui aussi, cette position lui convenait. Qu’il pouvait aider la meute, comme moi, tout en me conseillant.
Très vite, nous avons commencé à passer plus de temps ensemble, et nous avons appris à nous connaître. Une amitié très forte s’est formée entre nous, et je sentais bien que j’étais à l’aise avec lui. Je le voyais un peu comme un frère à cette époque, ou du moins, c’est comme ça que j’aurais défini notre relation si complémentaire. Je ne me rendais pas compte à ce moment qu’il s’agissait de bien plus que cela.
J’ai commencé à comprendre quand j’ai réalisé que je ne pouvais plus me passer de lui, que j’avais besoin d’être à ses côtés. Et j’avais une grande peur : qu’il finisse par trouver une femme, et me laisse de côté. Dans un sens, je savais que j’aurais été heureuse pour lui, si lui l’avait été. Mais je ne pouvais m’empêcher de redouter cet instant au fur et à mesure que nous prenions des années.
Ensuite, mon inquiétude s’est transformée en jalousie. L’imaginer au bras d’une autre m’enrageait, mais je ne pouvais rien faire.
Finalement, le déclic est arrivé quand pour mes vingt ans, on m’a offert un cadeau très spécial : deux alliances, dans un coffret avec nos initiales, à Charly et moi. On m’a expliqué que nos parents voulaient nous fiancer lorsque nous étions petits, mais qu’ils sont morts avant d’avoir pu.
Ça m’a énormément surprise, mais ça m’a permis de réfléchir, de remettre beaucoup de choses en question, et j’ai fini par admettre que je me voilais la face depuis tout ce temps : J’aimais Charly. Seulement j’avais trop peur de sa réaction, j’avais peur que cela ne marche pas entre nous, et que cela brise toute la relation fusionnelle que nous avions. J’avais également peur du fait que je n’avais jamais eu de relation sérieuse avant cela, et que je n’étais pas vraiment douée pour ce genre de chose. Plutôt du genre indépendante, avec un fort caractère parfaitement indomptable. Difficile de m’imaginer tendre et romantique.
Et pourtant, j’ai montré les alliances à Charly. Je lui ai expliqué, et nous nous sommes avoué mutuellement nos sentiments.
Ça été le début d’une longue histoire qui je le sais, durera jusqu’à la fin. Ce qu’il y a entre moi et Charly, ça dépasse tout ce que je n’ai jamais connu, et ça ne peut pas être brisé.
Cela fait cinq ans que je suis sa compagne, et je n’ai jamais été aussi heureuse, que durant ces cinq années passées à ses côtés.
Il a même réussi à me faire changer, ou plutôt, à me faire évoluer. Car s’il n’a pas réussi à faire partir mon très fort caractère – certaines choses ne partent pas comme ça – il a au moins réussi à me faire changer ma vision des choses sur beaucoup de points. Il m’a rendu plus émotive, plus calme, plus sérieuse, plus mature, en bref, plus adulte. J’ai gardé encore un petit peu de cette adolescente garçon manqué forte et solitaire, mais j’ai grandi.
Il y a tellement de choses que je pourrais dire sur lui. Il représente tout pour moi. Absolument tout.
C’est une personne formidable. Il est chaleureux, drôle, et un petit peu taquin, aimant, et toujours prêt à protéger la meute, sa famille. C’est aussi un loup puissant, juste, honnête et loyal, plein de noblesse. Mais il peut également se montrer tendre, très affectueux. Ce côté de sa personnalité ressort surtout avec les enfants. Je sais qu’il les adore. Et d’ailleurs, c’est réciproque. Il affectionne tout particulièrement deux jumeaux de notre meute, qui sont orphelins, et qui ont pris Charly comme père adoptif, dès leur plus jeune âge. Je le vois dans leurs yeux, il est comme un modèle pour eux, et il représente la figure paternelle qu’ils n’ont jamais eue.






Fort caractère Un peu impulsive Très protectrice Aimante Tendre Réfléchie Stratège Têtue Émotive Dévouée Franche





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Jadyna

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27 ans Capacité à percevoir les liens Magie Naturelle et Magie d’Expression




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I. L’enfant malade et la Faucheuse


J’ai tendance à penser que la Vie est une sorte de femme machiavélique habillée en joker, qui se nourrit de la souffrance des Hommes et qui aurait un faible pour l’ironie poussée et le whisky bien fort. Que voulez-vous, mon imagination.
En tout cas, j’ai vite compris que cette vie, peu importe la forme qu’elle a, ne vous fait pas de cadeau. C’est plutôt tout l’inverse. Elle semble aimer jouer avec nous, comme on jouerait avec des pions sur un gigantesque plateau de jeu.
C’est ce qui me pousse à croire que ma vie est une énorme plaisanterie, de très mauvais goût. De l’humour noir, teinté de beaucoup d’ironie.
Pourtant, au début, tout allait bien. J’étais plein d’énergie, plein de vie, un enfant presque hyperactif qui aurait voulu tout tester, tout comprendre, tout découvrir, tout vivre.
Toujours à jouer avec mon grand frère, Aedan, ou à observer ma petite sœur, Ciara, essayer de marcher, de parler.
J’étais un enfant, j’étais insouciant, j’étais heureux.
Mais ça ne pouvait pas durer. Le bonheur, ça dure rarement. Un peu comme un os qu’on agiterait devant un chien. On finirait par lui donner, lui laisser le temps d’y prendre goût, puis on lui retirerait brusquement, pour l’agiter devant son nez de nouveau, en le regardant essayer vainement de l’attraper.
Qu’est-ce que je vous disais, la vie est une garce sadique.
C’est arrivé alors que j’avais à peu près six ans. Un petit rhume. Un peu de fièvre, de la fatigue. On me donne des décoctions, et surtout beaucoup d’attention, de petits soins. Ne riez pas trop vite. Pour moi, comme pour mes parents, c’était une simple passe, quelque chose de tellement furtif sur l’échelle d’une vie entière. Après tout, on a tous déjà eu un rhume une fois.
Mais le rhume est devenu une grippe. Un peu plus d’inquiétude, mais ça restait un événement passager. Mais la grippe ne voulait pas s’en aller, les symptômes persistaient, plus forts, plus tenaces.
Pour mes parents, l’inquiétude éphémère est devenue réelle angoisse. S’ensuivi alors une visite à l’hôpital, des tests, des examens de santé. Et une réponse, totalement abstraite pour l’enfant que j’étais.

« - Votre fils semble présenter des signes de pneumonie avancée.
- Qu’est-ce que vous voulez dire par avancé ? Vous pouvez le soigner, n’est-ce pas ?
- C’est difficile à dire. Nous essayons actuellement d’extraire le liquide inflammatoire, mais nous nous sommes rendu compte lors des examens que l’infection avait déjà touché le deuxième poumon... Et se propage actuellement dans le sang. À ce stade, la maladie progresse beaucoup plus vite, et ne mettra pas longtemps à s’étendre. De multiples complications pourraient apparaître, une déficience du système respiratoire, des problèmes cardiaques, musculaires, une sous-oxygénation du cerveau... Ce que je veux dire, c’est qu’à ce niveau de l’infection, nos capacités d’action sont quasiment nulles. Tout ce que nous pouvons faire, c’est soulager sa douleur, et continuer à retirer le liquide inflammatoire qui emplit ses poumons en espérant retarder l’échéance.
»

L’échéance. Voilà ce qui m’attendait. Une corde qui se resserrait petit à petit autour de mon cou, me privant d’air.
Le petit garçon insouciant que j’étais a eu un sacré choc en comprenant cela.
Fini de rire pour un rien, de sourire à tout le monde, de courir et de gambader partout. Désormais je devais économiser chaque petite parcelle d’air, car il m’était compté.
La maladie est quelque chose d’horrible. Ça vous prive de vie, de tout. Vous souffrez, mais vous devez quand même vous battre, supporter, essayer de survivre encore un peu, en sachant pertinemment qu’il existe un petit compte à rebours invisible au-dessus de votre tête, qui ne manquera pas de vous exploser à la figure le moment venu.



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J’ai finalement été renvoyé chez moi avec ma famille, l’hôpital ne pouvant pas garder un malade infectieux et condamné, qui demanderait trop de soins, et qui serait un potentiel danger de propagation de bactérie.
Dans un sens, ce n’était pas plus mal. Être chez moi avec quelque chose de plus rassurant. Même si je ne m’étais toujours pas fait à l’idée de ma fin.
J’ai entendu dire que les malades incurables acceptent leur mort prochaine, et s’y résignent.
Je ne suis pas d’accord. À ce moment-là, je n’étais pas prêt à mourir. J’étais terrifié, et je refusais d’y penser, de l’envisager. À six ans, la mort est un concept abstrait, lointain. Le genre de monstre trop éloigné pour que tu voies réellement l’horreur qu’il représente, à moins de le voir en face. Malheureusement, c’est ce qui allait m’arriver, prochainement. Plus les jours passaient, plus mon état se détériorait, et plus mon sablier s’écoulait.
Jusqu’au jour où mes parents ont pris une décision.

« - Il dort, ça y est.
En vérité, je ne dormais pas, ayant trop de mal à respirer pour véritablement trouver le sommeil. Mais je ne pouvais pas inquiéter mes parents plus qu’ils ne l’étaient déjà.
- Il était tellement mal en point aujourd’hui... Je ne sais plus quoi faire Caitlinn. Ça s’empire de jour en jour... Si on ne fait rien, on va le perdre très bientôt.
- Je sais ! Je sais... Mais qu’est-ce que tu veux faire ? Même les médecins ne peuvent plus rien pour lui...
Elle pleurait. Encore. Je me sentais tellement mal d’entendre ma mère pleurer.
- Tu sais ce qu’on peut faire. La magie de guérison est très développée dans votre famille, et je suis moi-même plutôt doué. Si on unit nos forces, on peut le soigner.
- Non, Andrew... Si on fait ça, si on utilise la magie, tu sais bien ce qui se passera...
- Je suis prêt à me sacrifier si c’est pour sauver la vie de mon fils. Pas toi ?
- Bien sûr que si ! Mais et Ciara ? Tu as pensé à Ciara ? Ce n’est qu’un bébé ! Qui s’occupera d’elle hein ? Et Aedan...
- Le clan s’occupera d’eux. Ils pourront compter sur leurs oncles et leurs tantes, et même Aslinn. Ce sera comme une grande famille. Caitlinn, je ne pourrais plus me regarder en face dans le miroir en sachant que j’ai laissé mon enfant mourir, alors que j’aurais pu le sauver.
Ce fut le silence. Ma mère ne répondit rien, et seuls ses sanglots résonnaient dans la pièce.
»

Le lendemain, je me rendis bien compte, de par leur attitude, qu’ils avaient fait un choix, un choix radical. Ils restèrent avec nous toute la journée, nous couvrant d’attentions. Et toute la journée, je me demandais si je devais faire quelque chose, essayer de prévenir quelqu’un que quelque chose de grave allait se passer.
Mais j’ai eu trop peur. Je n’ai pas osé. Si bien que quand ils nous ont souhaités bonne nuit, avant de nous répéter qu’ils nous aimaient, j’ai su qu’il n’y aurait pas de possibilité de retour en arrière. C’est ce genre de moment où tu prends conscience que tes choix vont avoir une influence énorme.
Mais je n’avais que six ans, une peur bleue de ma mort prochaine, et aucune conscience de ce que mes choix impliqueraient.
Il ne s’est pas passé un instant dans ma vie sans que je me maudisse pour cette erreur.
Le lendemain matin, l’horrible faucheuse était passée. Mais pas pour moi.
Je me souviens de m’être réveillée à cause des pleurs de Ciara. Je ne me levai pas tout de suite, certaine que ma mère irait bientôt la bercer, et la rassurer de sa voix apaisante. Mais rien ne vint.
J’attendis longtemps, jusqu’à ce que Aslinn, ma grand-mère, entre dans notre chambre. Elle était suivie par une de mes tantes, qui alla directement s’occuper de Ciara, tandis qu’Aslinn se dirigeait vers moi. Elle ne disait rien. Elle se contenta de vérifier mon état.
C’est à ce moment que je pris conscience de ma condition. J’étais guéri. Ma respiration s’était apaisée, les brûlures dans mes poumons avaient disparu.
Ce fut Aedan, après s’être levé, qui posa en premier la question fatidique.

« - Où sont Papa et Maman ?
Aslinn devint immobile. Ses yeux vides semblaient refouler quelque chose derrière.
- Partis. Répondit-elle d’une voix neutre
L’inquiétude commença à se former en moi, au fur et à mesure que je faisais le lien entre ma guérison miraculée, leur discussion que j’avais surprise, et leur soudaine disparition.
- Partis où ? Demandais-je fébrilement en me redressant pour la première fois depuis des jours
- Seán, recouches-toi, me dit-elle un peu sévèrement
- Partis où ?! Répétais-je plus fort
Elle ne répondit pas tout de suite. Elle se leva, et sans nous regarder, finit par nous dire :
- Ils ne pouvaient pas te laisser mourir. Ils t’ont sauvé, malgré le prix à payer. Ils ne reviendront pas.
J’éclatai en sanglots en hurlant, devant les yeux stupéfaits et anéantis de mon grand frère.
- Non ! Ce n’est pas vrai ! Ce n’est pas vrai... !
»

Et pourtant, ça l’était. Je ne le savais pas encore, mais durant cette nuit, mes parents m’avaient endormi, et avaient uni leurs forces pour me soigner, avant de fuir de la maison, épuisés, pour aller affronter Achille et ses vampires dans un combat perdu d’avance.


Car si la Vie est une horrible garce, la Mort l’est tout autant. Elle n’a même rien à lui envier. L’une vous maintient dans un éternel cauchemar, l’autre vous retire lentement tout ce à quoi vous tenez.
Elle joue avec vous. S’approche lentement, vous faisant croire qu’elle vous a pour cible, alors qu’elle n’est en réalité pas là pour vous soulager de votre existence, mais au contraire pour vous accabler de nouveaux cadavres, toujours plus nombreux, autour de vous.



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II. Le vengeur et la prison de briques


En apprenant ce que qui était arrivé, ce que j’avais causé, moi, mon premier réflexe fut le déni total. Toute la journée qui suivit cette terrible nouvelle, je me butai dans l’espoir vain que ce n’était qu’un mensonge, un cauchemar, n’importe quoi. Tout était bon pour ne pas croire à cette vérité atroce et inacceptable.
Puis peu à peu, mon esprit d’enfant, qui n’en était plus vraiment un, trop mature pour son âge, et pourtant trop jeune pour cette vie, se mit à assimiler la chose, et peu à peu, mon refus se transforma en désespoir. Arrivé au soir, je refusai de voir quiconque, pas même mon propre frère. Même le petit garçon que j’étais avait bien compris que je ne pourrais plus jamais le regarder en face, pas après ce que j’avais fait.
La tristesse et la culpabilité me rongeaient, et ces sentiments donnèrent naissance à un autre, bien différent, et pourtant si complémentaire. Une rage, une haine sans nom.
Tous ces sentiments négatifs auraient dû être tournés contre moi, qui suis le coupable dans cette affaire, mais je ne pouvais pas, je tentai de refouler ma culpabilité, mon dégoût de moi-même, avant que ça ne me ronge tout entier jusqu’à prendre possession de moi.
Alors toutes ces émotions se tournèrent vers le seul autre fautif que je put trouver. Celui qui nous faisait vivre dans la peur, celui qui nous imposait ses lois, qui nous opprimait et nous tuait.
Dimitri, autoproclamé chef des vampires, et du Vieux Carré tout entier.
Par sa faute, et celle de sa sorcière traîtresse, mes parents sont morts.
Pas à cause de moi. À cause d’eux.
Voilà ce que je me répétais sans cesse, pour me convaincre. Et plus j’y pensais, et plus ça me paraissait vrai, et plus ma haine grandissait.
Et c’est cette haine qui prit le dessus, cette haine qui allait détruire une bonne partie de ma vie.
Ce soir-là, je sortis de la maison, en passant par une fenêtre du rez-de-chaussée, dans la main, un poignard que j’avais trouvé dans la bibliothèque d’objets. Normalement je n’ai pas le droit d’y aller, c’est même formellement interdit. Selon Aslinn, il y a plein d’objets très dangereux, que même des adultes doués et prudents ne pourraient manipuler sans risque. Moi tout ce qui m’intéressait, c’était une arme. Celle-là ne me semblait pas trop lourde, ni trop grande. Je pus la glisser dans ma poche, après m’être légèrement coupé en l’attrapant.
Je me dirigeai donc en centre-ville, avec une idée très précise en tête, mon petit poignard, et pour toute motivation, une colère sans limite.
On dit que les jeunes sont souvent insouciants et téméraires. Pourtant, j’avais perdu mon insouciance lorsque la maladie à commencer à me ronger.
Non, ce qui me perdit ce soir-là, c’est que je n’ai pensé à rien d’autre. Ni au moyen, ni aux conséquences, seul le but comptait. Aveuglé par la rage, je me laissai porter par ce sentiment, sans vraiment en avoir conscience.
J’y arrivai enfin, cette maison maudite remplie de toute la monstruosité de ce monde. La maison de Dimitri, et de ses vampires.
Je n’avais pas de plan, rien de concret, de préparé. Je suis rentré en passant par-dessus le portail, et alors j’ai couru vers l’étage, en espérant atteindre Dimitri avant que les vampires ne sentent ma présence. C’était peine perdu. Un des vampires m’intercepta juste avant que je ne passe ce qui semblait être son bureau.
Je tentai de me débattre, ma détermination ne s’étant pas émoussée.
Dimitri, sûrement alerté par l’agitation devant sa porte, sortit de la pièce et vint se placer face à nous.
Le voir provoqua d’intenses frissons en moi. Ma haine redoubla. C’est comme si je voyais la scène, comme si je le voyais tuer mes parents… Oui, j’avais mon coupable sous la main, et je refusai de rater une telle occasion.
Ma hargne pour le vampire qui me tenait devint plus vive encore, et je réussis à le surprendre en le mordant très fort. Il me lâcha un court instant, et j’en profitai pour filer, et foncer vers ma cible. Mon poignard bien calé au creux de ma main, j’étais prêt à le planter au plus profond de son cœur.
Mais parfois, même toute la volonté du monde ne suffit pas. Pas face à ces créatures.
Il ne lui fallut qu’un geste, pour me balayer, et me bloquer contre le mur.
De mes petits bras, je tentai désespérément de lui donner des coups de couteau, mais c’était peine perdu.

« - Où l’as-tu trouvé ? J’ai déjà dit qu’on ne se nourrissait pas des enfants ! fit –il en s’adressant au vampire qui m’avait intercepté
- Il est venu tout seul. Il courait vers votre bureau quand je l’ai récupéré.
Dimitri se tourna vers moi.
- Peux-tu me dire qui es-tu, et ce que tu es venu faire ici ? Ce n’est pas un endroit pour un enfant de ton âge.
Sa désinvolture m’enragea encore plus.
- Taisez-vous ! Je vous déteste, je vous hais !
Il me regarda avec plus d’attention, et je ne lâchai pas son regard.
- Vous avez tué mes parents ! Vous les avez tué, je le sais ! Vous êtes un monstre !
Il comprit enfin qui j’étais.
- C’est un sorcier. Sûrement le fils de ceux que nous avons trouvés hier soir...
- Qu’est-ce que vous voulez faire de lui ? demanda le vampire à côté de moi
Dimitri me dévisagea un long moment, pendant que je tentai toujours de me débattre.
- Je ne peux pas le tuer. Mais je ne peux pas non plus lui laisser la vie sauve...
Il sembla réfléchir un instant.
- Appelle Achille. Je veux qu’elle me prépare l’appartement au deuxième. Dit lui que je veux qu’elle isole totalement cet endroit.
»

À ce moment-là, je n’avais aucune idée de ce qui m’attendait.
Seulement le désespoir de n’avoir pas pu venger mes parents, et la peur affolante de me faire tuer par ces monstres.
Or, ce que je m’apprêtai à vivre était bien pire que tout cela.
Ils m’ont pris la vie, sans pour autant me faire mourir. Ils m’ont fait cesser d’exister.
Voilà que commençait ma nouvelle vie, une vie dénuée de sens, une vie qui n’en était pas vraiment une, ou j’étais vivant, sans vraiment subsister réellement.
Dimitri avait fait courir la rumeur que j’étais effectivement venu le voir, et que ses vampires m’avaient déchiqueté.
Je compris que son but n’était pas de réellement me tuer, mais de me faire passer pour mort, tout en me gardant prisonnier.
Un bon exemple pour les autres Sorcières selon lui.
Dans un sens, j’aurais préféré mourir. Ce qu’il m’a fait est de loin, bien plus inhumain que de me donner la mort.
Au début, j’étais déterminé à sortir de là, m’échapper de cette chambre, et rejoindre ma famille.
C’était sans compter sur les moyens qu’avait utilisé Dimitri, ou plutôt Achille, pour m’enfermer.
Immédiatement, le studio avait été enchanté. Personne à l’extérieur ne pouvait me voir où m’entendre. Je ne pouvais pas sortir, sauf si Achille décidait d’enlever le sort.
Vous me direz, ça n’aurait pas dû être un problème pour un sorcier, même jeune.
Mais évidemment, il ne s’est pas arrêté là.
Le bracelet d’obéissance appartenant anciennement aux Sorcières fut placé à mon poignet. Achille pouvait me demander n’importe quoi, malgré toute la volonté du monde, impossible d’y échapper. De même qu’il lui était facile de me mettre des interdits.
Comme si tout cela n’était pas suffisant, Dimitri à pensé plus judicieux de me retirer mes pouvoirs. Ou plutôt, de les enfouir, de les enfermer, pour m’empêcher de les utiliser.
Je me retrouvais donc totalement démuni.
Les premières semaines furent plus simples en quelques sortes. J’avais encore beaucoup d’énergie à rendre, je n’avais pas encore perdu tout espoir.
Un mois s’écoula. Un deuxième. Puis les suivants.
Toujours la même routine. Je me réveillai le matin, j’avais à manger sur la table. De même le midi et le soir. Au départ, j’ai émis l’hypothèse d’un serveur particulièrement discret. J’y ai donc vu un possible moyen de m’échapper. Jusqu’à ce que je comprenne, après plusieurs nuits blanches à épier, que mes repas apparaissaient automatiquement à des heures précises par un système de transfert d’objets, sûrement créer avec soin par Achille.
Je pourrais vous dire que j’ai compté les jours avec des petits traits sur les murs, mais ce n’est pas vrai. Je n’en ai pas eu le courage. Non, le temps filait sans que je m’en rende compte, pendant que j’étais pris dans une spirale infinie, qui me faisait me réveiller chaque jour dans le même cauchemar, chaque jour dans cette même prison.



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Et ce qui devait arriver arriva. Au bout de ce que j’estime être ma première année de détention, je me rendis compte que je n’agissais plus. J’étais devenu passif. Je mangeai ce qu’on me donnait, me lavait lorsque l’eau de la baignoire passait au chaud, dormait lorsque le soir arrivait...
Je m’étais fait à cette vie, et tout espoir m’avait quitté.
Ce qui ne m’empêchait pas, la nuit, de pleurer à chaude larmes, en regrettant mes parents, en regrettant mes actes.
Ma seule occupation était de lire, J’avais une armoire immense pleine de livres, uniquement pour moi. Mes préférés étaient ceux qui parlaient d’histoire. Je m’imaginai à la place des chevaliers, des princes, des voleurs, je me mettais dans la peau de ces personnages anciens, et laissais voguer mon imagination.
C’était un peu mon échappatoire, mon moyen de me dire que je n’étais plus tout à fait enfermé.
Même si je savais bien ce qui m’attendait, à la fin de chaque page. Un dur retour à la réalité. La vérité qui venait me frapper en pleine face, me disant que je n’étais ni un noble, ni un pirate. Je n’étais qu’un enfant, stupide et désespéré, qui ne pourrait jamais s’échapper de cette cage.
On aurait pu penser que j’aurais été sauvé. Que quelqu’un n’aurait pas cru à ma mort, et serait venu me secourir, ou bien que la cruauté de Dimitri aurait pris fin, et qu’il m’aurait libéré.
Mais ce n’était pas un de mes contes, où tout finit toujours bien. Ça ne l’a jamais été. Nous sommes justes aveugles de ne pas nous en rendre compte.

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Mais, alors qu’il me semblait que je n’étais plus qu’un simple fantôme errant dans ses pièces vides, elle arriva.
La jeune fille derrière la porte.
Je ne connaissais pas son nom, et je ne le connais toujours pas. J’avais 9 ans je crois. Elle est apparue comme ça, un jour, sans que je m’y attende. Elle était inespérée, et c’est un peu elle qui m’a permis de rester en vie jusqu’à la fin.
Elle était la seule à m’avoir remarqué, tous les autres m’avaient oublié, en dehors de Dimitri. Je savais que c’était sûrement une vampire, mais je m’en moquais.
Malgré le sort d’Achille, son ouïe lui avait permis de m’entendre. Bien sûr, elle ne pouvait pas entrer, ni me faire sortir, même si elle avait de nombreuses fois essayées au départ, avant que je lui fasse comprendre que je n’en avais pas besoin. Je voulais juste qu’elle me parle, l’écouter, et discuter avec elle. Cela donnait un sens à mes jours, me donnait une raison de me réveiller.
C’est ainsi qu’elle a commencé à venir me voir, chaque jour.

« J’entendis toquer discrètement, et su qu’elle était arrivée. Je courut jusqu’à la porte, et m’assis en tailleur devant.
- Déjà réveillé ? fit-elle de sa voix espiègle
- Toujours ! Tu va bien ? Demandais-je avec enthousiasme
- Je vais toujours bien. Et toi ? Qu’est-ce qu’ils t’ont donné cette fois pour manger ?
- Ça va, j’ai eu des pancakes. Je ne m’en plains pas, la cuisine est bonne.
- La mienne est bien meilleure. Tu devrais voir mes crêpes, un régal !
J’eus un léger sourire, et posai ma main contre la porte.
- Tu me les feras goûter un jour n’est-ce pas ?
Il y eut un léger silence, et je l’imaginai en train de sourire elle aussi de l’autre côté de la porte.
- Évidemment. Peu- être même que tu aurais le droit d’en reprendre.
Je rigolai avec elle. Dans quelques minutes, ce serait l’heure pour elle de partir. Elle ne pouvait jamais rester longtemps, par risque de se faire découvrir. Mais peu importait. Elle était là, maintenant, et je me sentais mieux.
»

Mais comme toujours, ce moment de légèreté fut de courte durée.
Tout s’arrêta, soudainement. Encore une fois, sans que je m’y attende.
Un jour, elle ne vint plus. Je l’attendis tout le jour, et les jours suivants, avant que je prenne finalement conscience que c’était fini. Elle ne viendrait plus.
Nos moments perdus, son absence, récréèrent en moi le vide que je pensais parti à tout jamais. Même mes livres ne m’apportaient plus autant de plaisir.
Je redevenais une coquille, avec le néant à l’intérieur. Rien qu’une succession d’action banale, manger, dormir, et de nouveau, ce vide. L’impression d’être une chose ridicule dans une infinité, d’être simplement perdu, ne plus savoir à quoi se raccrocher.
Juste le néant. Et moi.
J’étais seul.
Pendant seize ans. J’étais seul.



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III. Le jeune homme et la Lumière


Puis vint la rupture. Le retour à la réalité, à la vraie vie.
J’avais vingt-deux ans.
Cette fois, j’avais vu le coup venir. Dimitri ne venait me voir qu’une fois tous les quelques mois. Et lorsqu’il est venu, alors que nous étions vers la fin de l’été, j’ai vu à son attitude que quelque chose n’allait pas. Il semblait tellement plus vulnérable.
Je ne m’étais pas trompée.
Un jour je me suis réveillée, à cause de beaucoup de bruit. Trop de bruit. C’était anormal. Je me suis levée, me suis lavé, comme tous les jours. Et puis je suis allé écouter à la porte.
J’ai entendu des voix enthousiastes, et même si je ne comprenais pas tout, j’avais saisi qu’il se passait quelque chose.
J’ai alors soudainement senti un changement dans l’air. Infime, pour qui n’y aurais pas prêté attention.
Mais voilà, cela faisait seize ans que j’habitais ici, et je connaissais cet endroit par cœur.
Quelque chose avait changé, était... Parti.
Par réflexe sûrement, je posai ma main sur la poignée de la porte. Une toute petite impulsion du poignet. Et je me rendis compte que la porte était ouverte.
Je reculai brusquement et tombais en arrière, comme si je m’étais brûlé.
Je me rappelle bien de ce moment.
Je me rendis alors compte qu’en effet, le sort était parti. Tout le sort. L’appartement n’était plus verrouillé, le bracelet d’obéissance ne réagissait plus, mes pouvoirs n’étaient plus enfouis...
Certains auraient sûrement sauté sur l’occasion, ce seraient défoulés, auraient couru dehors...
Mais pas moi.
Je restai tout le jour, et toute la nuit suivante dans le salon, à attendre. Attendre quoi ? Je ne savais pas. Un déclic. Quelque chose qui me pousse à sortir.
Malheureusement, après avoir passé autant de temps ici, je ne savais pas quoi faire. J’étais... déboussolé.
Rien ne me retenait ici. Et pourtant, j’avais l’impression que rien ne m’attendait dehors. Ma vie n’a jamais eu de sens dans ce studio, mais en aura-t-elle plus à l’extérieur ? Je n’avais aucune assurance de ça.



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Le lendemain matin, je compris que ce qui me retenait ici, au-delà de l’ignorance de ce qui m’attendait, c’était la peur. La peur dévorante de ne plus savoir quoi faire. J’avais toujours eu une routine, inchangée depuis seize ans, et ce jusqu’à aujourd’hui.
Et c’est cette peur qui entraîna un sentiment tout à fait inverse : la curiosité, l’envie, le désir.
Ce désir s’infiltra discrètement dans mon cœur, pour grossir au fil des heures, si bien que je finis par céder.
Je retournai jusqu’à la porte, et sortis.
Je fus relativement surpris de voir que rien n’avait changé, depuis que je m’étais retrouvé ici, des années auparavant.
Je pouvais encore me revoir, petit garçon, mon poignard à la main, avec toute la haine du monde dans le cœur.
Cela me paraissait tellement loin...
Je pris mon temps, je ne voulais pas me brusquer. Tout ça... c’était comme si je redécouvrais le monde. Comme si je revenais dans la lumière.
Au bout d’un moment, je finis par sortir dehors. L’animation et le bruit me surprirent au tout début, et je dus me contenter de longer le mur de petites ruelles pour ne pas paraître totalement désorienté.
Voir autant de gens réunis dans un même endroit me redonna quelque chose que j’avais perdu il y a très longtemps.
La peur était toujours présente évidemment, et m’empêchait d’aller vers les autres. Mais la curiosité était toujours là elle aussi, et grâce à elle, je m’émerveillais de chaque petite chose, d’un air de jazz dans la rue, du bruit des pas des passants, des couleurs absolument partout, des voix, des visages... J’observais tout ce que je pouvais, écoutais tout ce que je pouvais entendre. J’aurais voulu tout capturer, tout ce que ces choses provoquaient chez moi, et les goûter un petit peu une par une, comme on dégusterait chaque bouchée d’un gâteau.
C’est lorsque mon chemin s’arrêta que je me rendis compte où mes pas m’avaient conduit, inconsciemment.
Je me trouvais devant l’entrée de la demeure Anaveranne.
Je m’arrêtais devant ce portail imposant et ancien qui laissait deviner derrière, au bout de l’allée, la large maison qui habitait ma famille.
Ma famille.
Qu’étaient-ils devenus ? Je m’étais souvent posé la question lorsque j’étais enfermé. Je m’amusai à les imaginer.
Mais cela n’était qu’un passe-temps. Je n’aurais jamais pensé qu’un jour, je me poserai sérieusement la question, dans cette situation.
Encore une fois, la peur revint, et j’eut l’impression de retomber en plein cœur du néant.
Que faire ?
Peut-être sont-ils partis ailleurs. Et même s’ils étaient là...
Je me rendis compte de la triste réalité.
Seize ans. Seize ans d’absence, pendant lequel ils m’ont pensé mort.
Je ne pouvais pas revenir comme ça, soudainement.
Et ce qui s’est passé il y a seize ans...
Pas une seconde je n’avais oublié ce qui s’était passé.
Ils m’en voulaient toujours, assurément.
C’est cette pensée qui m’habitait alors que j’étais décidé à tourner les talons.
Jusqu’à ce que je l’entende.

« - Vous voulez voir quelqu’un ?
Je me figeai en reconnaissant sa voix. Elle avait changé pourtant, c’était celle d’un homme, plus du petit garçon que j’avais connu. Mais c’était toujours lui, j’en étais sûr.
Sans réfléchir, je me tournai, pour voir mon frère, devant moi. Il avait tellement changé... Quel âge avait-il maintenant ? Vingt-cinq ans ?
Mais malgré tout ce changement, je le reconnaissais. Il était resté ce beau garçon téméraire.
- Ae-...Aedan ? fis-je, la voix tremblante d’émotion
Je vis alors son expression changé, et devenir totalement ébahie.
Soudain, une fois féminine l’interpella derrière lui. Quand je vis ses cheveux bruns, ses grands yeux clairs, et son apparence fluette, je reconnus ma sœur, ma petite sœur. Elle n’était qu’un bébé lorsque je l’ai quitté...
- Ciara... !
Elle semblait elle aussi déconcertée.
- C’est... C’est... ? demanda-t-elle
Aedan acquiesça lentement.
Je marchais vers eux, et arrivé devant elle, elle me prit doucement dans ses bras. Je la serrais fort, et ne put retenir mes larmes bien longtemps. Je pleurais silencieusement, l’étouffant presque dans mes bras.
Elle me lâcha un instant pour me regarder et je me sentis rougir.
Je vis Aedan s’approcher, et je lui tendis les bras, pour l’enlacer également.
Je les avais enfin retrouvés...
»

Contrairement à ce qu’on aurait pu penser, je ne put pas directement aller retrouver les autres pour des retrouvailles émouvantes. Aslinn, qui avait été prévenue, m’avait tout de suite pris à part pour un examen complet.
Je le comprenais dans un sens. Revenir après seize ans d’absence et cela alors qu’on m’avait cru mort, ça tenait plus du miracle que de la réalité.
Elle devait s’assurer que tout ce que je disais était bien vrai, que c’était bien moi, et que je n’étais pas une copie qu’on aurait créée pour piéger ma famille.
Ça peut paraître irréaliste comme idée, mais ma famille, très puissante parmi les sorcières, n’a malheureusement pas que des alliés. Et utiliser les points faibles de quelqu’un est le meilleur moyen de le faire tomber.
Toujours est-il qu’après de nombreux tests, elle confirma bien mon authenticité, et me souhaita de nouveau bienvenu parmi eux.
Les revoir me fit un sacré choc, et peut-être encore plus pour eux je crois. Mais ce fut un également un moment de bonheur.
Cela se fit sans trop d’effusion. Il n’y eut pas de cris partout, pas de rire, pas de festoiements... Juste des larmes silencieuses et une émotion profonde.
J’étais de nouveau chez moi.




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Jadyna

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Message par Jadyna »


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IV. Le Voyageur et l’Ombre Pourpre


Malheureusement, mon retour à la société ne fut pas si simple. En effet, après avoir passé tant de temps enfermé, seul, je me comportais comme un enfant sauvage qui découvrirait la civilisation.
Je commençai donc à devenir intenable, tant ma curiosité et mon énergie décuplaient de jour en jour.
J’aurais pu rester là, après tout, j’étais chez moi maintenant, de nouveau en sûreté avec ma famille. Le quartier était sauvé, car comme on me l’avait expliqué, c’était Klaus qui avait mis fin au régime de Dimitri, et par la même occasion, m’avait libéré, sans le savoir.
Mais j’avais besoin de plus, j’avais besoin de tout découvrir, absolument tout.
Devant cette envie de plus en plus insatiable, je décidai de partir en voyage, presque sur un coup de tête.
Cela ne plus pas trop à Aslinn, qui me disait encore trop insouciant et pas assez mature pour me protéger.
Mais ma décision était prise, et je ne voulais plus revenir en arrière. J’allai découvrir le monde, j’en avais besoin.
Comprendre ce qui m’entoure, tout redécouvrir...
Après avoir passé tant de temps dans un endroit si petit, si clos... J’avais besoin de m’échapper, d’aller partout, jusqu’aux limites du monde, si limite il y avait.
C’était tout un univers qui me paraissait dès à présent accessible, et je n’allai pas m’en priver.
Ce fut très triste bien sûr de les quitter après les avoir à peine retrouvés... Mais Aedan m’a fait promettre de rester en contact, et c’est ce que je fis.
C’est ainsi que commença ma grande aventure.
Je commençai par parcourir l’Amérique, déjà pleine de mystères et d’histoire. Ce fut absolument passionnant, c’était un regroupement de diversités, de cultures toutes différentes, de climat également.
Je put visiter la Smithsonian Institution, et son Musée National d’Histoire, celui d’Art, et enfin celui de l’Espace.
Je ne restai jamais bien longtemps, de peur de m’attacher à un endroit et ne pas vouloir partir.
Je restai juste assez longtemps pour me trouver un petit emploi, et me payer le voyage suivant.
Si bien qu’après avoir parcouru tous les Etats des Etats Unis, je m’étais décidé à quitter le pays, et partir vers l’Asie. J’avais réussi à collecter assez d’argent pour mes billets d’avion.
Mon voyage continua, toujours plus loin. D’abord l’Asie de l’Est, la culture chinoise, japonaise, l’aridité des plateaux d’Australie, les îles et leurs forêts tropicales, le froid des plaines du Tibet...
Vint ensuite la Russie, Moscou et ses architectures, le Moyen Orient et ses climats plus chauds...
Je quittai alors l'Asie pour me diriger vers l’Afrique. Tout était différent là-bas. Les gens, les choses, la façon de penser. Ce fut très dépaysant, mais ça me fit beaucoup de bien.
J’entamais ma quatrième année de voyage quand je commençai l’Europe.
Je fus impressionnée de découvrir que chaque pays avait une culture et une Histoire débordante. Ce fut le rêve pour moi, petit passionné que j’étais.
Je passai ainsi des semaines à retracer l’épopée de l’empire romain, celle des anciens grecs, les vikings et les nordiques, les Anglais et leurs manières...
Je traversai les grandes capitales, baignées à la fois de tradition et de modernité.
Mon anglais aidant, je put facilement me faire comprendre, dans presque tous les pays que j’ai visités, ce qui m’aidait bien à m’installer et à trouver du travail.



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Finalement, après avoir passé un long moment en Angleterre à étudier l’Histoire et la littérature britannique, je me décidai à partir vers ma toute dernière destination. La cerise sur le gâteau.
La France.
Un pays qui promettait tellement. Une culture si riche, une Histoire si complexe, des habitudes étonnantes...
J’étais bien décidé à finir ce long voyage en beauté.
Je commençai par parcourir le sud, et leur accent très prononcé, pour remonter doucement. Ce qui était amusant, c’est que chaque région semblait avoir sa particularité, les mœurs n’étaient pas toujours les mêmes, et les habitudes culinaires non plus, c’était le moins qu’on puisse dire !
Je finis mon aventure en m’arrêtant à Paris. Ville de l’amour et de l’art. Du moins ce qu’on en dit. La réalité est différente, mais ne m’attendant à rien, je n’ai pas été particulièrement déçu. Et puis ayant vu des villes bien plus grandes et bien moins entretenues, je n’ai pas été particulièrement choqué.
Toutefois j’y ais fait de très belles découvertes. Des vieilles librairies, de très beaux monuments et architectures... Et bien sûr, il y a eu les musées.
C’est là que je l’ai rencontré, durant une énième visite au Louvre.
J’étais en train d’observer un buste romain, quand il est arrivé, son calepin en main, ses lunettes trop grandes pour lui qui lui tombaient sur le nez.
Étant concentrée sur l’œuvre qui me faisait face, et étant peu attentif à ce qui se trouvait autour de moi, je pris à peine conscience de sa présence. Jusqu’à ce moment.

«J’étais en train de me questionner sur le choix de la pierre par le sculpteur, quand je l’entendis se parler à lui-même.
- Vraiment très ancien... Début de l’empire Romain, peut-être même avant Caligula ou Tibère...Je dirais environ...
Même en continuant de regarder la statue, je ne pus me retenir bien longtemps.
- Moins vingt-sept avant Jésus-Christ, lâchais-je d’une traite.
Je tournai la tête vers lui au même moment qu’il posait son regard sur moi.
- J’allai le dire, fit-il en souriant
- Je n’en doute pas.
Je souriais à mon tour, et il me tendit la main après avoir replacé ses lunettes.
- Léo.
- Seán.
»




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Après cette rencontre, il resta avec moi tout le reste de la journée, pendant laquelle nous avons discuté des heures. Il me détaillait l’histoire de son pays, je lui partageais mes voyages...
D’un commun accord, nous avons décidé de nous revoir, et c’est ainsi qu’a commencé notre amitié.
C’était également un passionné, et il était encore étudiant à la fac, tout en bossant à mi-temps dans une épicerie pas loin de chez lui.
Comme moi, il rêvait de voyager, mais il ne pouvait malheureusement pas partir loin, à cause de ses parents toujours en France.
Nous passions beaucoup de temps ensemble, trouvant toujours quelque chose à faire ou à se raconter. J’avais depuis longtemps dépassé le quota de temps que je m’étais imposé pour chaque séjour, mais je m’en fichais. Je n’y pensais pas pour l’instant.
C’est quelques mois après notre rencontre, lors d’un jour comme un autre, que je découvrir qui il était vraiment, à ma grande surprise.

« J’étais assis sur la chaise de la cuisine, dans son appartement. Il m’avait invité pour me faire goûter un plat français à l’occasion de ce qu’il appelait la Chandeleur. Il avait ainsi revêtu un tablier, et après une rapide préparation de pâte durant laquelle je n’ai fait que de l’embêter en piquant dans le saladier, il s’était mis à faire cuire le tout à la poêle.
Je regardais ses sois disantes crêpes déjà faites qui étaient posées dans une assiette devant moi. J’en pris une pour l’observer, tandis qu’il était toujours à côté à faire cuire le reste de la pâte.
- C’est censé à ressembler à ça ? Demandais-je
- Évidemment, à quoi d’autre ?
- Ca ressemble quand même beaucoup à un pancake. Mais en beaucoup plus fin, fis-je plutôt sceptique
- Tu n’es qu’une mauvaise langue, répondit-il en rigolant
Je continuai d’observer l’aliment dans mes mains.
- Vous arrivez vraiment à vous contenter de ce truc aplatit ? Il m’en faudra au moins quarante pour être rassasié !
Il rigola et me balança un torchon à la figure. Je le posai à côté en souriant.
- En plus, la première est ratée.
- C’est normal, toutes les premières sont ratées.
- C’est encore une tradition française ?
- Si on veut, dit-il en souriant
Je m’assis à l’envers sur ma chaise pour le regarder faire sauter ses crêpes avec attention.
- C’est bientôt fini ? Lui demandais-je. Pourquoi je ne peux pas commencer à les manger ? Je n’ai pas besoin d’attendre que tu ait tout fini pour goûter.
- Ça s’appelle la politesse espèce de mal-élevé. Sois un peu patient.
Comme il venait d’en finir une autre, il se tourna vers moi pour aller la poser sur les autres dans l’assiette.
Mais ses lunettes glissèrent – comme toujours – de son nez, et en voulant les remettre, sa main qui tenait la poêle trembla et la crêpe à l’intérieur glissa.
Il poussa un petit cri de panique, et soudain, tout s’arrêta.
La crêpe étant en lévitation à moins d’un mètre du sol. Je la regardai d’un air impressionné et surpris.
- Oh non, l’entendis-je dire. Attends, tout va bien, je peux t’expliquer... Non. Non, en fait je ne peux pas t’expliquer. Juste, ne panique pas s’il te plaît...
Je venais de comprendre que, tout comme moi, Léo était un sorcier. Je me tournai vers lui et son air totalement paniqué. Je lui fis un grand sourire, et en claquant des doigts – bien que ce soit juste pour la mise en scène – je rallumai la flamme de la plaque de cuisson.
Il sembla abasourdi un moment, avant de comprendre.
- C’est toi qui... C’est toi qui a... ? C’est pas vrai ! Mais alors... ?
Je ne pus m’empêcher de rire devant son air déconcerté. Pendant ce temps, j’attrapai la crêpe toujours en lévitation, et croquais dedans.
- C’est pas si mauvais finalement, déclarais-je en souriant
Et nous avons éclaté de rire ensemble.
»


Cela ne fit que renforcer le lien entre nous. Nous pouvions désormais partager autre chose que nous avions en commun.
Il m’expliqua que ce don ne lui venait pas de ses parents, mais d’une arrière-grand-mère qu’il n’avait pas connue et qui était morte très jeune. Le don de magie semblait avoir sauté quelques générations, si bien qu’il avait été obligé de cacher cela à ses parents, chose peu aisée.
Il m’avoua également qu’il se sentait plutôt seul, et le lourd secret qu’il avait à garder pour lui le pesait.
Cela accentua encore l’affection que je lui portais, et je le rassurai en lui promettant que maintenant il n’était plus le seul.
C’est donc avec cette volonté de l’aider à se sentir plus entouré, plus soutenu parmi les gens de son espèce, que je décidai, quelques semaines plus tard, de l’emmener à une soirée, un peu particulière.
Il s’agissant en réalité d’une réunion de sorciers, qui était camouflée en soirée privée typiquement parisienne.
Il fut tout d’abord très hésitant à y aller, mais je réussi à le faire céder.
Tout comme moi, il fut étonné de voir le nombre personnes réunies. Nous nous trouvions sur le toit d’un petit immeuble, aménagé comme une terrasse. Il y avait beaucoup de choses, de la nourriture, de la boisson, des sorcières et sorciers qui faisaient démonstration de leur pouvoir, d’autre qui échangeaient des produits...
Il semblait un peu hésitant à se mêler aux autres tout d’abord, mais je finis, grâce à quelques tours, et quelques pitreries dont j’avais le secret, à le faire sortir de sa timidité.
Si bien que nous avons commencer à discuté, à partager avec les autres personnes présentes.
Jusqu’à ce qu’elles arrivent.
Elles attirèrent immédiatement l’attention de tout le monde.
Cinq jeunes femmes, plus ou moins âgées, les cheveux d’un noir d’encre, et des grands yeux clairs. Elles étaient toutes habillées d’une robe écarlate qui les mettait chacune en valeur.
Je ne pus détacher mon regard avant que Léo me ramène à la réalité en claquant des doigts devant moi.
Il semblait un peux vexer que je l’ai délaissé un instant, je le voyais à sa petite moue. Je repris alors ma discussion avec lui, mais malgré tout, je ne pouvais les effacer de mon esprit.
Je pensais qu’elles allaient se joindre au gros groupe qui s’était formé en centre de la terrasse, mais au contraire, elles restèrent en retrait entre elles, discutant et dévisageant les autres.
Plusieurs fois, je croisai le regard d’une d’entre elles, sûrement d’à peu près mon âge.
Et à mon grand étonnement, alors que je pensais qu’elles allaient repartir sans n’avoir croisé personne, elles finirent par venir vers nous.

« Je me sentis tout d’un coup assez désarçonné. À côté de moi, Léo semblait plutôt gêné.
C’est celle que je regardai depuis un moment qui prit la parole en premier.
- Il me semble que nous n’avons pas été présentés. Je m’appelle Mélisandre. Mais on m’appelle Mel. Et voici mes sœurs.
Je restai un instant silencieux, avant de prendre conscience qu’elles attendaient que nous nous présentions à notre tour. Comme un idiot, je me rattrapai en bafouillant.
- Hum, Seán. Enchanté. Et lui c’est Léo.
Elle me regarda avec un sourire. Ne sachant pas quoi faire, et me sentait totalement démuni, je sortis une banalité.
- Et donc vous, vous êtes venues pour quoi ?
Ce fut Mélisandre qui me répondit encore une fois.
- Juste voir... Faire des rencontres.
Ses paroles, doublées de son regard clair et perçant posé sur moi, eurent le don de me faire perdre tous mes moyens.
»

Finalement, après une courte discussion, elle me serra la main et elles s’en allèrent.
Je les suivis du regard, et c’est Léo qui remarqua avant moi ce qu’elle m’avait laissé...
En effet, il prit ma main, et me demanda de regarder. Au creux de ma paume s’était imprimé, comme un tatouage, un numéro de téléphone, ainsi qu’un petit cœur.
Il s’agissait bien sûr d’encre magique, qui partirait au bout d’un moment. Un petit sort très utilisé chez moi. J’en fus sans voix, tandis que Léo de son côté, soupirait d’agacement.
C’est à peine si j’attendis d’être rentré pour lui envoyer un message. J’eut rapidement une réponse, et nous commencèrent à discuter. Je lui parlais beaucoup de moi, tandis qu’elle restait plus réservée sur sa vie. Mais ça ne me dérangeait pas. Elle était tellement intéressante.


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C’est comme ça que nous avons commencé à nous voir. Bien sûr, au début, elle n’était qu’une connaissance... Mais bien vite, elle réussit à me prendre dans ses filets.
Et c’est ainsi que je découvris ce que je pensais être mon premier amour.
Nous passions beaucoup de temps ensemble, que ce soit chez l’un ou chez l’autre. C’est elle également qui me fit découvrir les premiers plaisirs d’une nuit à deux.
Je me sentais totalement épanoui.
Tellement épanoui, que j’avais commencé à oublier l’essentiel.
En effet, ma relation avec Mel m’avait fait m’éloigner considérablement de Léo, sans même que j’en prenne conscience.
Nos moments ensemble s’espaçaient, de plus en plus, jusqu’à ce que je l’oublie totalement.
Mais je ne voyais rien. J’étais totalement aveuglé par l’amour que je portais à ma déesse aux cheveux sombres et aux yeux clairs.
C’était devenu un besoin, je ne pouvais plus me passer d’elle. Le moindre petit moment d’éloignement me tuait.
J’étais devenu dépendant, encore une fois sans m’en être rendu compte.
Mais le tableau n’était pas si parfait que ça. Il y avait des craquelures, des fissures cachées, des mensonges salement cachés sous une couche brillante.
Je l’ai découvert à mes dépens.
Mais là encore, je me suis montré aveugle.
C’est arrivé alors que j’étais partie chercher des cafés en bas de chez moi. J’avais laissé Mel dans l’appart.
Et quand je revins, Léo était avec elle.

« À peine avais-je refermé la porte que j’entendais déjà des effusions de voix venant du salon.
Je posai les cafés sur le bar, et me dirigeai vers l’origine du bruit.
- Tu crois que je n’ai pas vu clair dans ton petit jeu ? Tu crois que je ne vois pas que tu le manipules ?!
C’était Léo. J’arrivai dans la pièce, et séparai les deux.
- Hey ! On peut savoir ce qui se passe ici ?
- Il s’est introduit chez toi, me répondit Mel
- Je ne me suis pas
introduit, j’ai les clés. Rétorqua-t-il
J’observai Léo.
- Qu’est-ce que tu fais ici ? Demandais-je
- Je suis venu te parler. Tu aurais un moment ?
- Tu peux parler devant elle.
- Non, justement, fit-il en lui lançant un regard glacial
Je ne comprenais pas son attitude. Pourquoi semblait-il tellement en colère ?
- Qu’est-ce que tu lui veux Léo ? Elle ne t’a rien fait.
Je le vis ouvrir la bouche comme si il allait me répondre, mais il ravala soudain ses paroles, et détourna le regard en soupirant de colère.
Soudain, Mel prit la parole, alors qu’elle n’avait presque pas parlé jusque là.
- Il est jaloux.
Je la regardai avec incompréhension tandis que je sentais Léo se tendre juste à côté.
Elle continua.
- Il est jaloux de moi. Parce qu’il t’aime. Il est amoureux de toi.
Elle avait dit ça en le regardant, pendant que j’étais totalement stupéfait.
Mais je n’eu pas le temps de faire quoi que ce soit. Léo réagit au quart de tour, et s’avança brusquement vers elle, le regard plein de haine.
- Non ! Hurlais-je
N’ayant pas le temps de réfléchir, j’eus le reflexe de bloquer Léo pour protéger Mel.
Tout se passa très vite, trop vite pour que je comprenne. Déjà tout était fini.
»

C’est à ce moment que je me rendis compte de mon horreur. Dans la précipitation, et face à cette situation compliquée, mes pouvoirs, encore très instable, et surtout trop grands pour que j’arrive à les contrôler sortirent de moi d’un seul coup, sans aucun intermédiaire, sans retenue.
Et ils étaient dirigés vers Léo.
Lorsque je rouvris les yeux, je vis que Léo était affalé contre le mur, et ne bougeait plus. Il s’était pris ma décharge de magie de plein fouet.
Et il était mort sur le coup.



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Quand cette information commença à se frayer un chemin à mon cerveau, je sentis mes jambes trembler violemment, si bien que je finis par m’écrouler à mon tour. Mel tenta de me retenir, mais il était trop tard.
Le choc qui m’a pris à ce moment-là, doublé de l’incroyable dose d’énergie que je venais de libérer me fit m’évanouir sur le coup.
Lorsque je me réveillai, j’étais dans mon lit, Mel à mes côtés.
J’étais toujours sous le choc, mais elle passa toute la matinée à m’expliquer que j’avais bien agi, que j’avais fait ça pour la sauver, qu’il était devenu fou...
Je ne savais pas quoi penser. Je crois que je ne pensais plus à ce moment-là. J’étais simplement... absent.
Avec Mel à mes côtés pour me dire quoi faire, je repris ma vie normalement. Avec du recul, je sais désormais je n’étais plus vraiment conscient à ce moment là. Mais je ne m’en rendais pas compte.
Les jours et les semaines passèrent, et rien n’avait changé. Mel me dirigeait, car sinon je n’aurais pas su quoi faire. J’étais encore plus dépendant, elle influençait chacune de mes actions.
Au bout d’un moment, je crus que j’avais réussi, j’avais repris une vie normale avec celle que j’aimais.
J’y croyais vraiment. Et cet espoir avait légèrement recoloré ma vie.
Elle m’avait fait rentrer dans la tête que ce n’était pas de ma faute, que j’avais fait le bon choix. Et je l’ai cru. J’en étais intimement persuadé.
J’avais donc recommencé à vivre, et j’en étais heureux. C’est ce que je pensais du moins.
Jusqu’à ce que le voile disparaisse. Que le brouillard se lève, que le rideau s’abaisse, pour montrer toute l’horreur qui se cachait derrière. La boîte de Pandore, belle, magnifique boîte de Pandore, qui en réalité, abritait tous les maux de la terre.
La chute faillie m’être fatale.
C’était le jour de notre anniversaire de rencontre. Ce n’était pas dans nos habitudes de relevés ce genre de chose, mais cette fois-ci, elle m’avait fait une surprise.
Elle me demanda alors d’attendre toute la journée, et une fois la nuit tombée, de la rejoindre à un itinéraire donné.
J’obéis sans me poser de questions, et arrivé au soir, je pris la voiture pour me diriger à notre point de rendez-vous. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre, mais j’imaginais cela comme un rencard amoureux. J’étais vraiment loin de m’imaginer ce qui allait m’arriver.
Le point de rencontre était une petite grange dans un coin reculé de campagne.
De la lumière filtrait à l’extérieur, me prouvant que j’étais bien au bon endroit. Je rentrai à l’intérieur, et découvrir Mel qui m’attendait, dans la même robe écarlate que celle du soir où nous nous sommes rencontrés.
Elle me dit de m’approcher, et je la suivis docilement. Arrivé à sa hauteur, elle commença à m’embrasser doucement, puis plus fiévreusement.
Elle me fit alors reculer jusqu’à ce que je sente quelque chose dans mon dos. Je n’y fis pas attention.
Du moins jusqu’à ce que je sente des chaînes enserrer mes poignets.
Je lui demandai ce qu’elle faisait, mais elle ne me répondit pas, se détachant alors de moi.
Je me rendis compte que j’étais pieds et poings liés, attaché par des chaînes – sûrement d’origine magique – et maintenu contre un pilier.
C’est à ce moment que le rêve parfait dans lequel je vivais commença à se briser lentement, pour laisser entrevoir toute la pourriture, toute la noirceur et la monstruosité qui s’y cachait derrière depuis tout ce temps.




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« - Mel... Mel qu’est-ce que tu fais ? Si c’est un jeu, ce n’est pas très drôle, détache-moi...
- Seán, Seán... Tu as toujours été trop innocent pour vivre dans ce monde. Ne sais-tu pas qu’ici-bas, le seul règne est celui du sang ?
- Qu’est ce que tu racontes ? Fis-je en devenant pâle
- Tu aurais dû me fuir à la seconde où nos regards se sont croisés.
- Tu dis n’importe quoi Mel... Arrête ça tu me fais peur.
- Tu n’as toujours pas compris ? Tout de même... Je ne suis pas venu vers toi pour tes beaux yeux, ou parce que je te trouvais intéressant. J’avais besoin de toi, c’est tout.
Je la regardai rassembler des affaires autour de moi, toujours piégé, et je sentais les larmes me monter aux yeux.
- Tu mens... Ce n’est pas vrai ! Tu m’aimes, tu me l’as dit ! Et tous ces moments ensemble...
- Je n’étais pas sincère Seán. Juste bonne comédienne.
Elle semblait avoir fini de regrouper ses objets, et revint face à moi.
- Ne m’en veux pas trop. Notre monde est comme ça, et il faut être égoïste pour survivre.
Je voulus me détacher mais je ne pouvais vraiment rien faire.
- Pourquoi... ? Demandais-je finalement, à bout de forces et désespéré.
- Pour ton pouvoir. Le fait de l’avoir stocké sans l’utiliser pendant tant d’années t’a donné une source de magie quasi illimitée. Et toi tu passes à côté de cette chance incroyable. Je t’en volai régulièrement sans que tu t’en rendes compte, pendant nos étreintes ou nos ébats. Mais ce n’était pas suffisant. Cette source, elle pourrait faire de nous les plus puissantes sorcières que le monde est porté. Nous n’aurions aucune limite. Un sacrifice, ce n’est pas cher payé pour atteindre cela.
La tête renversée vers l’avant, les yeux posés sur le sol malgré ma vision brouillée par les larmes, je murmurais :
- Je t’aime... Je t’aime. Tu le sais n’est-ce pas ?
- Oui, je le sais, répondit-elle d’une voix neutre, sans émotion
- Tu me tuerais de sang-froid pour acquérir du pouvoir ?
- Oui.
Sa voix était nette, sans hésitation. Je relevai la tête vers elle, et nos regards se croisèrent, comme au premier jour. Mais cette fois-ci, le sien était froid, dénué de sentiments. Le mien était humide et attristé.
Un coup de tonnerre retentit soudain et se répercuta contre les murs de la grange.
- Il est l’heure.
Dans un dernier espoir, je la suppliai.
- Tu peux encore tout arrêter, faire marche arrière...
Pour toute réponse, elle me regarda avec une certaine pitié. Je sus que c’était fini.
»


Ces sœurs firent alors leur entrée et se postèrent autour de moi. Melissandre commença à réciter des formules, et je vis ses quatre sœurs s’emparer chacune d’une sorte de stèle. Et pendant que l’une continuait de réciter, elles se mirent à me marquer le dos avec leur stèle. Je hurlais de douleur, tandis que je sentais comme un trou béant s’ouvrir en moi. Mélissandre parlait de plus en plus vite, et s’était mise-elle aussi à tracer ses runes sur mon corps. L’orage battait son plein, et ma douleur ne cessait d’augmenter à une vitesse affolante.
C’était la mort qui m’attendant, je le savais.
Comme prévu cette bonne vieille amie vint une nouvelle fois.
Mais ce ne fut pas pour moi.
Alors que je commençai à me sentir au bout de mes forces, mes pouvoirs, par instinct de survie se déclenchèrent automatiquement, une nouvelle fois.
L’onde magique fut pourtant beaucoup plus forte à ce moment-là, puisque c’est toute la grange qui fut parcourue d’un courant de puissance pure, ce qui entraîna un feu naissant qui se propagea bien vite partout.
Incapable de bouger, ou de faire quoi ce soit, et exténué par ce que je venais de vivre et par l’énergie dépensée, je perdis connaissance.



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Quand je me réveillai un peu plus tard, alors qu’il faisait toujours nuit, j’étais au sol, mes chaînes s’étant déverrouillées. Autour de moi, un cercle de feu persistait encore, ainsi qu’à quelques autres endroits encore. Le reste de la grange n’était plus qu’un tas de cendre humide que la pluie avait sauvée des flammes.
Des morceaux de poutres à moitié consumées tombaient à un rythme irrégulier autour de moi, tandis que j’essayai péniblement de me sortir de là.
Autour de moi, cinq corps. Cinq femmes, mortes, dont le sang vermeil se confondait parmi l’écarlate de leur robe, et dont les visages à moitié brûlés reflétaient l’horreur de la scène.
Je m’enfuis, aussi vite que possible, pour ne jamais revenir.
Mais contrairement à ce que je pensais, le cauchemar ne s’arrêta pas une fois loin de cet endroit.
J’eu beau rentrer à mon appartement, l’état de choc dans lequel j’étais ne partait pas.
Je passai quelques jours dans une sorte de transe entre la conscience et le rêve, durant laquelle je ne fis rien. Absolument rien.
Les médecins appellerait ça un traumatisme j’imagine.
Malheureusement pour moi, cette phase n’était que le prequel d’une autre, bien pire.
Lorsque je repris finalement conscience de moi -même, et notamment de mon corps, à moitié mort de fatigue et de faim, ce fut le début de l’horreur.
Que ce soit dans mes rêves, ou éveillé, la scène me revenait, encore et toujours. Je me revoyais tuer Léo dans un moment de perte de contrôle, et puis détruire cette grange, Mélissandre, et ces quatre sœurs avec.
Ce fut le début de la psychose. Cela occupait mes pensées, à chaque moment, chaque seconde, sans que je puisse m’en défaire. Ça me collait à la peau, et me faisant sombrer, lentement mais sûrement, à la manière de sables mouvants cauchemardesque, dans une étendue infiniment sombre, ou j’entendais des voix, des murmures, des cris, et où parfois je pouvais apercevoir des visages qui me hantaient.
Plus rien à quoi me raccrocher, plus aucun repère, jusque cette infinie noirceur, cette prison d’épouvante, qui n’était réelle que dans mon esprit.
Tout cela me vida de l’intérieur, jusqu’à ce que, finalement, lassé de m’avoir drainé entièrement, mes démons s’éclaircissent, pour devenir de translucides souvenirs, de pâles fantômes d’un passé encore trop proche, qui me tenait compagnie, dans mon vide et mon désespoir.



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Le seul feu qui brûlait encore en moi, rougeoyant dans son immortalité, c’était celui de la culpabilité.
J’eu beau le réprimer au plus profond de moi, il finissait toujours par revenir, jusqu’à ce que je me fasse à l’idée de ne plus pouvoir m’extraire de lui.
Au bout d’un moment, je finis par me décider à aller rencontrer les parents de Léo. Je ne saurai dire si c’est un reste de courage, ou bien cette culpabilité sournoise qui me poussa à cet acte, mais toujours est-il que j’allai à leur rencontre un jour.
Ils étaient bien tels qu’ils me les avaient décrits. Même si désormais, des rides traîtres commençaient à se creuser sous leurs yeux, créés par des larmes trop lourdes, causées par la mort de leur unique fils.
Ce fils que j’avais tué.
Mais pour la police et l’hôpital, c’était une cause naturelle, une simple crise cardiaque, causée par un hasard fourbe et aveugle.
J’aurais aimé leur dire la vérité. Garder cela pour moi était un poids immense et insoutenable, mais malgré ça, je me suis tu sur les véritables raisons de sa mort. Je ne pense pas Léo aurait voulu les voir encore plus dévastés de savoir que sa mort n’était pas naturelle, mais qu’il s’agissait en fait d’un meurtre.
Leur parler me tua le cœur, un peu plus, si c’était possible.
Ils ne faisaient que de me dire que lorsque Léo les appelait, il ne parlait que de moi. Et il disait aussi qu’il voulait me présenter à eux, ses parents, mais qu’il attendait juste le bon moment.
Ma culpabilité n’avait sûrement jamais été aussi forte, aussi dévastatrice.


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Je rentrai sur Paris, peut-être encore plus dévasté que je ne l’étais en partant.
Je décidai alors de rentrer à la maison. Chez moi, en Louisianne, parmi ma famille.
J’annulai mes autres voyages, l’Islande, le Groenland, les îles de l’Atlantique.
Je n’avais plus envie de voyager.
J’ai compris que j’avais une amie, une abominable, mais très fidèle amie, qui me suivait depuis ma naissance. La plupart du temps, elle jouait les timides, préférant se cacher dans mon ombre.
Mais lorsqu’elle sortait de sa cachette, c’était pour jouer avec les gens autour de moi.
Cette amie, c’est la Mort.
Sans que je m’en rende compte, elle a toujours été là, et désormais, je ne pouvais la fuir. Elle a commencé à envahir mon être, elle faisait partie de moi. Elle était ma part de noirceur, celle que je ne pouvais pas contrôler.
J’étais devenu son meurtrier.
Et les cadavres s’entassaient autour de moi, mes parents, et maintenant Léo, Mélissandre, et ses sœurs.
Et je savais que ça ne s’arrêterait pas, pas tant que je n’aurais pas fait quelque chose.
Il fallait que j’agisse, que je m’isole, avant de voir de nouveau du sang frais couler sur mes mains.
C’est pour cela que je pris la décision de rentrer.
Cette décision ne fut pas facile à prendre. Je savais que si je retournais avec eux, je les mettais en danger. Mais ils étaient aussi les seuls à pouvoir me garder éloigner des autres, et ainsi peut être sauvé des gens.
C’est donc après cinq ans de voyage autour du monde que ma route s’arrêta. Je quittai la France, qui m’avait fait vivre les plus beaux, mais aussi les plus atroces moments de ma vie, pour rejoindre mon Amérique natale.
Et c’est ainsi que continue ma vie. Cette horrible traîtresse de vie, qui semble ne plus vouloir me quitter.


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Jadyna

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Re: ☾The Originals☽ [Abandonné ?] Supp le 09.02

Message par Jadyna »

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Nous nous trouvons dans le Vieux Carré, un quartier français de la Nouvelle Orléans, connu pour ses fêtes hors du commun, et l'univers mystérieux qui y règne...
Et vous, que vous soyez Vampire, loup-garou, sorcière, humain, ou bien un des rares hybrides encore en vie, vous êtes à présent ici, dans le Vieux Carré. Peut être y êtes vous née. Peut être venez vous d'arriver. Certains sont là pour des affaires, d'autres par nécessité, et peut être même que vous tenez juste à prendre du bon temps.
La ville est désormais réputé pour sa tranquilité, son havre de paix et de joie pour toute espèce, humains, comme surnaturels. Mais pour combien de temps...?



¤ Introduction ¤

Il y a 5 ans s'est déroulé une guerre sans merci, opposant les espèces surnaturelles opressés à Dimitri, et ses vampires. Ils furent chassés de la ville, et c'est maintenant Klaus qui à été proclamé dirigeant de la ville. Pour chacun d'entre vous, que ce soit ceux qui l'ait connu ou non, la guerre est un lointain souvenirs, et tout semble présager que le système actuel est bien ancré sur ses fondations, rendant tout ce précieux équilibre, indéstructible.

Nous commencerons, par une paisible soirée d'hiver, le 22 janvier 2017.


Voilà, c'est désormais ici que notre histoire continue. Êtes vous prêts à l'écrire...?
Jadyna

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Re: ☾The Originals☽ [Abandonné ?] Supp le 09.02

Message par Jadyna »

Klaus


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Je remplis de nouveau mon verre avec un fond de whisky, que je fis tourner doucement, avant d'en apprécier une gorgée.
Mon pinceau à la main, face à ma toile, je me trouvais actuellement dans l'incapicté totale de peindre quelque chose. Rien ne me venait. Pas que je n'ai pas de sources d'inspirations autour moi, mais aucune que je n'ai déjà exploitée en long et en large.
Il y avait bien sûr Keilan, me belle et sauvage petite Hybride, mais cette dernière était partie gérer des papiers pour son Conseil, me laissant tout seul ici.
Quant au Vieux Carré, ma ville, mon royaume... Et bien, je le trouvais un peu terne ces temps-ci, un peu vide. Depuis que les festivités de Nôel étaient passé, tout semblait triste, de mon point de vue, et l'attraction dans les rues, les airs de musiques, et les danseurs ne me ravissaient plus autant. J'avais besoin de quelque chose de neuf.
Je finis mon verre de Whisky d'une traire, et me positionai face à ma toile. Soudain, un courrant d'air passa, et fit voler les rideaux de la fenêtre. Je me tournais vers cette dernière, qui amenait sur le balcon, et donnait sur le centre-ville. Je vis quelque chose changer. Quelque chose d'infime passa dans le vent, quelque chose de rougeyant, de tragique et de secret. Une promesse à venir...
Oui, je le savais dès à présent. Le changement que j'attendais était en marche...
Et il se dirigeait vers la Nouvelle Orléans.

Soudainement inspiré, j'attrapai mon pinceau, et me mis à peindre frénétiquement.
hidaelo

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Re: ☾The Originals☽ [Abandonné ?] Supp le 09.02

Message par hidaelo »

Du coup on rp' comme on veut ? Pas d'objectifs précis pour l'instant ? ^^
Jadyna

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Re: ☾The Originals☽ [Abandonné ?] Supp le 09.02

Message par Jadyna »

Oui Hida, pour l'instant, vous pouvez seulement voir selon ce que fait votre personnage au Vieux carré s'il a un objectif précis, sinon vous pouvez simplement vous rencontrer entre vous ;)
hidaelo

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Re: ☾The Originals☽ [Abandonné ?] Supp le 09.02

Message par hidaelo »

Ok cool, bah je vais faire mon post. ^^
Et si quelqu'un est intéressé pour rp' du coup ma fille est dispo' !
naji2807

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Re: ☾The Originals☽ [Abandonné ?] Supp le 09.02

Message par naji2807 »

Moi si tu veux mon perso est dans la rue, je poste mon rp tout de suite donc tu peux venir m'aborder si tu veux ^^
hidaelo

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Re: ☾The Originals☽ [Abandonné ?] Supp le 09.02

Message par hidaelo »

Elwing Denissov
22 ans|Sorcière|Clan Dita

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J'ai passé la journée à travailler sur ma thèse, et même si j'aime énormément ce que je fais il y a un moment où je sature. Et c'est un de ces moments que je vis actuellement. Mon crâne est bourré d'infos et là il faut que je m'aère un peu l'esprit.
Je me lève donc de mon bureau et vais chercher des vêtements à mon placard. J'enfile le tout et me coiffe rapidement, me maquillant vite fait en passant. Le minimum pour ne pas avoir l'air trop négligée. J'aime bien être toujours présentable, sans être pour autant pouponnée au maximum. Je ne suis pas non plus une Barbie.
J'enfile des chaussures et attrape mon sac. Je laisse un petit mot pour prévenir Jenny, ma colocataire, que je sors faire un tour et qu'elle peut me joindre sur mon téléphone si besoin. Je prends pour finir mes clés et quitte l'appartement.
Je me promène dans la ville, l'air est frais et je ressers mon écharpe autour de mon cou. Je me décide pour me rendre au Rousseau et aller me chercher une petite boisson chaude, histoire de me réchauffer. En entrant je me dirige vers le comptoir et commande un café. Je remercie le serveur quand il revient avec et j'enlève mon manteau et mon écharpe pour m'asseoir plus loin sur une table. Je bois mon café tranquillement tout en sortant un livre.
hidaelo

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Re: ☾The Originals☽ [Abandonné ?] Supp le 09.02

Message par hidaelo »

Ah désolée je l'ai mise au bar. XD Mais ton perso' peut venir sinon. Sauf si d'autres perso' sont plus près des nôtres. x)
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Re: ☾The Originals☽ [Abandonné ?] Supp le 09.02

Message par naji2807 »

Vivienne

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Il fait froid ce soir… Bon d’accord il a fait froid tous les soirs depuis le début de l’hiver, mais ce soir, on dirait que la température est encore descendu de quelques degré, comme si on en avait besoin.
Je sais que je ne devrai pas m’en accommoder, ce n’est pas comme si j’allais attraper un rhume ou quelque chose comme ça, mais quand même, je ne peux pas m’empêcher de frissonner.
J’attrape mon collier que je tripote un bon moment avant de me détendre, comme je le fais souvent. Ça me calme, c’est comme quand je parle à Requiem.
Je sais que je ne devrai pas être dans cet état, tout va très bien, la ville est calme et ce depuis déjà un moment, il n’y a pas de danger imminent, mais c’est plus fort que moi, un tel calme ça ne me plait pas.
Ce n’est pas que j’aime l’action, oh grand dieu non, mais ce calme plat, c’est presque trop pour être vrai, on dirait une illusion, comme un lac gelé qui cacherait en ses profondeurs d’horribles monstres.
Je secoue la tête pour chasser ses idées et regarde mon chocolat à moitié entamé avant de le finir d’une traite.
Assise sur mon banc, je regarde les passants emmitouflés dans leurs gros manteaux, ils sont entre amis, ou familles, la plupart discute, d’autres rient aux éclats, et au fond de moi je les envie un peu.
naji2807

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Re: ☾The Originals☽ [Abandonné ?] Supp le 09.02

Message par naji2807 »

Hiadelo mon deuxième perso va au Rousseau, je poste bientôt :)
hidaelo

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Re: ☾The Originals☽ [Abandonné ?] Supp le 09.02

Message par hidaelo »

naji2807 a écrit :Hiadelo mon deuxième perso va au Rousseau, je poste bientôt :)
Ah bah oui alors pourquoi pas ! ^^
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Re: ☾The Originals☽ [Abandonné ?] Supp le 09.02

Message par naji2807 »

Adam

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Cela va faire au moins une semaine que je suis enfermé ici, dans mon petit studio de 20 mètre carré, je ne sors que pour faire les courses essentielles. Je n’aime pas les gens certes, mais même pour moi ça commence à faire beaucoup, il faut que je sorte, et vite.
J’enfile une veste en cuir, mes chaussures, et je sors. Mais où est-ce que je vais bien pouvoir aller, là est la question… je ne vais pas rester comme un idiot au milieu de la rue juste pour prendre l’air… On dirait un chien qui sort juste pour faire ses besoins.
Je traine des pieds sur plusieurs mètres, me maudissant d’être revenu ici. Je n’ai rien à faire à la Nouvelle-Orléans, cette ville m’a rejeté en même temps que mes parents. Qu’est ce que je pensais trouver ici ?! Des réponses sur mes origines ? C’est ça ouais, et à quoi bon de toutes façon…
Je donne un coup de pied dans une pierre qui roule un peu trop loin. Il faut que je me reprenne, que j’arrête avec mes questions bêtes, et surtout que je contrôle un peu mieux ce que je fais, je n’ai pas besoin que les humains me lancent de regard bizarre.
Après tout, j’ai fait des choses ici.
Oui super, j’ai participé à une guerre qui ne me concernait pas, je me suis battu pour des gens que je ne connaissais même pas, et qui s’en doute ne savent même pas que j’existe, quel exploit !
De toute façon maintenant, le calme est revenu, les loups sont en paix, ils ne sont plus persécuté par les vampires, en clair, je n’ai rien à faire ici.
Parce qu’ailleurs tu as des choses à faire peut être ?
C’est toujours sympa de se rappeler qu’on est inutile sur terre, merci…
Mes trainements de pieds m’ont amené jusqu’au Rousseau qui n’a pas l’air trop rempli, je disais donc d’y entrer. Je ne connais personne, mais je m’en fiche, je trouve une place dans un coin et commande un café noir. Sur le siège le plus proche, une fille que je crois avoir déjà vu quelque part, une sorcière il me semble, lit un livre surement passionnant, au moins elle ne me gênera pas.
Je bois mon café en essayant de me perdre dans la contemplation des volutes de fumée et d’oublier l’inutilité et de mon existence.
hidaelo

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Re: ☾The Originals☽ [Abandonné ?] Supp le 09.02

Message par hidaelo »

Ouh je sais pas comment je vais pouvoir aborder ton perso' vu que la mienne bouquine. x)
A moins qu'on dise qu'ils se soient déjà croisé avant et dans ce cas elle peut le remarquer et lui parler, mais sinon elle ne va pas aborder quelqu'un qu'elle ne connait pas sans raison. Surtout si elle lit. XD
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