☾The Originals☽ • Saison II [Abandonné ?] — Supp le 01.12

[naji2807]

Texte toujours un peu à caractère choquant

William Lancaster

Vu tous les cris et gémissements qu'elle a poussé, soit ça lui a vraiment plu, soit ça lui a fait mal, mais je me connais assez bien pour savoir que ce sont des cris de plaisir, j'ai pris assez de précaution pour lui faire le moins de mal possible. Bien sûr, selon sa fragilité, peut être aura-t-elle un peu mal demain matin, mais j'en doute, et de toute façon, la douleur est en général supportable, en tous cas jusqu'à présent, je n'ai pas eu de retour négatif, et je ne vois aucune raison d'en avoir.
Je la laisse s'essuyer et m'allonge à ses côtés, ignorant les draps sales, car après tout, ils ne sont sales que de nos fluides, et ce n'est pas une telle chose qui risque de me rebuter. Tourné vers elle, je caresse ses cheveux et apprécie du regard son corps vraiment agréable à regarder maintenant qu'elle a enlevé son horrible survêtement.
- Tu es beaucoup plus belle comme ça.
Je laisse mes mains descendre, caresser ses épaules, certes nous avons déjà couché ensemble, mais certaines femmes apprécient que l'on s'occupe encore d'elles après l'acte et qu'on ne parte pas comme un goujat, or je suis bien élevé, et surtout, je suis un gentleman, je ne vais pas partir comme un voleur après avoir baisé une femme, tout comme je ne m'en vais pas soudainement après m'être repu auprès d'elle.

[Aveeno]

« Attention, âmes sensibles s'abstenir! »



Ambre



Lorsque je finis d'essuyer la semence qui a coulé entre mes jambes, je jette les mouchoirs dans la poubelle près de la porte. Mon lancé fut précis et ils tombèrent dans ceci.
À l'intérieur de la chambre, la chaleur est accablante et je ne dirais pas non pour reprendre un bain ou une douche.
J'ai l'impression qu'il se trouve encore en moi, il ne l'est plus, pourtant j'ai toujours la sensation de le sentir se déplacer, et me défoncer, pour le faire entrer totalement dans mon corps.
Nos vêtements se trouvent désormais sur le plancher.
Tout à coup, il s'allonge sur ma droite, nu et ne laissant plus place à l'imagination... Il passe sa main dans mes cheveux bouclés. Je lève le regard plus haut afin d'y plonger mes yeux dans les siens et cesser de fixer ce qui pend plus bas, rapetissant pour retrouver sa forme habituelle.
J'ai davantage le feu aux joues de son compliment. Je suis à deux doigts de lui retourner sa flatterie, quand on frappe à la porte de mon appartement.
Silence total, et puis;
— Madame Hodgkin... Est-ce que tout va bien?
Oh, c'est mon nouveau voisin. Ce n'est pas dans mes habitudes d'avoir de tels comportements, il a peut-être cru que j'étais en danger?
Honteuse, je saute douloureusement hors du lit et marche dos à lui vers mon peignoir pour l'enfiler.
— Attendez-moi ici, ce ne sera pas long.
Il va peut-être m'écouter, cette fois-ci, mais j'en doute fort.

[naji2807]

William Lancaster

Elle me regarde et je sais qu'elle doit admirer ma beauté, je la laisse profiter de cette vue magnifique et caresse doucement ses cheveux en lui disant qu'elle est plus belle comme ça. Elle rougit, ce qui accentue sa beauté, et je m'apprête à m'approcher plus prêt pour l'embrasser quand on toque à la porte. Je me fige et tend l'oreille, curieux mais aussi sur le qui vive. C'est peut être sa fille, elle rentre assez tard je trouve, mais après tout ça nous aura laissé le temps de prendre du plaisir à deux.
Mais ce n'est pas sa fille, c'est une voix d'homme qui se fait entendre. Pendant quelques secondes, je me demande pourquoi cet homme a l'air si inquiet, puis je ris légèrement en comprenant que les cris de ma partenaire ont peut être alerté le voisinage.
Elle se lève et enfile une peignoir en me demandant de rester là. Je pousse un soupir, elle pourrait tout simplement ignorer la requête et rester couchée avec moi, elle rate clairement quelque chose... Mais j'ai bien compris que cette femme avait un don pour rater ses chances. Je me lève à mon tour et enfile mon caleçon et mon pantalon avant de sortir de la chambre. Je décide de rester assez loin pour qu'on ne puisse pas me voir de l'entrer et attend qu'elle ait répondu, adossé contre un mur, les bras croisés sur mon torse nu, je l'observe en regrettant qu'elle ait enfiler son peignoir.

[Aveeno]

Salut, je rp' ce soir, si j'ai le temps.

[naji2807]

Salut aucun soucis prends ton temps

[Aveeno]

Ambre





Je quitte la chambre et me dirige lentement vers la porte d'entrée de l'appartement. Avant de l'ouvrir, je regarde par habitude dans le judas optique.
J'y vois des cheveux roux en pagaille et le visage d'un jeune homme, où l'âge se situerait entre vingt à vingt-cinq ans. Des yeux bleus, un front et un menton un peu boutonneux, un nez fin, et le regard soucieux...
J'ouvre la porte, mais ne touche pas à la chaîne de sécurité, ce qui fait qu'il voit la moitié de moi.
Il est en pyjama. Enfin, ça m'en a tout l'air...
Oh le pauvre, il devait probablement dormir lorsque mes cries, mes hurlements, et je ne sais quels autres sons que j'aurais pu pousser, l'ait réveillé...
— Oui oui..., merci, tout va très bien, Elliott. Je suis désolée de t'avoir dérangé, d'autant plus qu'à cette heure de la nuit.
Certes, je ne lui dis pas les raisons de tout ce bruits, je trouve cela déjà très gênant qu'il ait pu m'entendre à travers les murs...
Je lui fais un sourire navrée et assurée, que j'espère le fera rebrousser chemin.
— Êtes-vous sûr que tout va bien? J'ai cru que...
— Oui, parfaitement sûr, le coupée-je un peu sèchement.
— Bon, d'accord... Dans ce cas, je vous souhaites une bonne nuit.
Je lui dis bonne nuit, le regarde s'en aller et referme la porte.
C'est un bon garçon. Parfois, il nous aide à monter nos courses dans les escaliers ou, pour réparer quelque chose dans notre appartement. Je crois qu'il me voit comme sa mère. Aussi, je pense qu'il fait tout cela pour en mettre plein la vue à Amelia. Ma fille de seize ans s'est métamorphosée en une ravissante jeune femme aux attributs beaucoup trop généreux pour son âge. Et, j'ai bien remarqué la façon dont il la lorgne.
Je me retourne et constate qu'un bel homme, torse nu et en pantalon, m'épiait pendant tout ce temps-là.

[naji2807]

William Lancaster

Je l'observe tandis qu'elle ouvre la porte et répond à une personne que je ne vois pas. Je ne pense pas que ce soit dangereux, la voix qui me parvient de derrière la porte entre ouverte est jeune et de toute façon, Ambre n'a pas complètement ouvert la porte et garde la chaîne de sécurité fermée.
Elle assure à son interlocuteur que tout va bien et je ris silencieusement, parce qu'en effet, il avait des raisons de s'inquiéter vu les cris qu'elle poussait. Elle fait partie des femmes les plus bruyantes avec lesquelles j'ai couché, mais au moins je suis sûre que ça lui a plu.
Elle referme finalement la porte et se tourne, remarquant enfin ma présence. Je lui souris, toujours amusé qu'elle ait été obligé de se justifier de la sorte.
- Ce n'est vraiment pas poli de réveiller ses voisins en criant si fort, je me moque gentiment, je dois en déduire que je t'ai fait terriblement mal? ou terriblement plaisir?
Je continue à l'observer puis ajoute :
- Alors je n'ai le droit d'apprécier la vu que lorsque l'on couche ensemble, ensuite tu caches à nouveau ton corps, c'est dommage.

[Eparm12]

Requiem



Tandis que je fixe affectueusement ma Dame du regard, cette dernière me regarde à mon tour et grimace, ce qui me fait franchement sourire alors que je porte une main à mes lèvres pincées afin de m’empêcher de rire, ce qui échoue. Je pouffe délicatement contre ma main levée sans quitter Vivienne des yeux, et, une fois calmé, lui réplique un peu plus sérieusement, ma Dame m’écoutant et finissant par rouler des yeux en même temps qu’elle me sourit légèrement, avant d’adopter une posture autoritaire pendant que je m’exprime, sans pour autant répondre à sa question épineuse, que j’ai volontairement évincée jusqu’à présent, m’assurant de choses bien plus importantes dans l’immédiat que de savoir si je compte revoir dans un jour très proche mes compagnons d’infortune. Cela exaspère profondément ma Dame, qui en est excédée. Je la sens raide et énervée, et elle me rétorque qu’elle a toujours mon collier, mais qu’il est fissuré. Elle me le tend et je le récupère dans le creux de ma paume, approchant ma tête du bijou, que j’ai conçu spécialement pour Vivienne et elle seule, sous la forme d’un triskèle en argent. Effectivement, ma Dame a raison : le cœur du bijou est fendu sur tout son diamètre, et je l’inspecte avec une extrême attention, tentant de déterminer si le collier est irréparable, mais Vivienne a l’œil, et les dégâts causés ne sont pas irréversibles. Une fois de retour dans mon local, j’y dénicherai de quoi le consolider.
-Oui, ne vous en faîtes pas, c’est tout à fait possible, et heureusement pour mon bouclier, je la rassure d’un doux sourire, mon regard se reportant sur elle et délaissant le collier.
Adroitement, je le fais glisser dans une des poches de mon costume sali par mes péripéties souterraines, et ma Dame me relate les évènements qui se sont déroulés suite à ma disparition et celle d’autres personnes. Elle évoque un certain Charly, et je comprends rapidement qu’il s’agit du compagnon de la louve Heather, puisque Vivienne précise qu’il recherchait « sa femme enceinte ». A ma connaissance, il n’y en a qu’une, Heather, et je suis soulagé de savoir que le couple est sain et sauf. Ma Dame continue son récit, me racontant qu’ils ont fait équipe et sont allés voir des sorcières afin qu’elles leur viennent en aide, et je songe un instant que cela n’a pas dû être une mince affaire que de solliciter des sorcières de la Nouvelle-Orléans. En dépit de tout, d’après Vivienne, elles nous ont localisés grâce au collier et j’en suis satisfait et fier, car ce collier est directement relié à moi, mon être et mon essence, mon âme. En somme, Vivienne porte une part de moi sur elle lorsqu’elle arbore le collier, et le fait qu’il se soit avéré efficace dans les recherches est une excellente nouvelle, dont je me réjouie.
-Ce collier est vital autant pour vous que pour moi, et je suis heureux d’apprendre qu’il vous ait été utile dans votre quête.
Cependant, ma Dame n’en reste pas là et m’assène sèchement que si la situation venait à se reproduire, elle n’hésiterait pas à m’emmener chez un clan de sorciers pour qu’ils me sauvent, mais il ne le faut surtout pas. Il en va ironiquement de ma survie, je présume.
-Ma Dame, je m’adresse alors à elle d’un ton grave, sourcils froncés. Si un clan entier de sorciers venait à découvrir mes runes, ils pourraient décider de me tuer. Je représente un pécheur aux yeux des sorciers de la Nouvelle-Orléans, un déchu, car j’ai rompu avec les Ancêtres et pratiquais des formes de magie interdites. Ma Dame, écoutez-moi et croyez-moi : vous ne me sauveriez pas ainsi, vous ne contribueriez qu’à ma mort prochaine, malgré le fait que que vous désirez seulement bien faire. Je vous en prie, je lui répète.
Si Vivienne persiste, je devrais me résigner à mourir plus tôt que prévu alors même qu’elle voudrait que je vive, mais quand ma Dame a quelque chose en tête, cela ne sert à rien que d’essayer de la raisonner. Il est vain que de s’y risquer, une perte de temps et d’énergie considérable, lorsque ma Dame capte à nouveau mon regard et répète sa précédente question, que j’ai sciemment évitée. Je pousse un discret soupir et acquiesce, approbateur, me faisant un point d’honneur à ne jamais mentir :
-Je compte bien revoir « ces gens » selon vos termes, car Heather est enceinte, et que je dois m’assurer du suivi de sa grossesse. Adam n’est pas un mauvais bougre, quant à Seán… Il n’est pas coupable de ce qui le torture… J’ai vécu la même chose que lui autrefois, vous le savez… Je ne peux décemment pas l’abandonner ainsi, pas alors qu’il se bat vaillamment contre lui-même. Je suis constamment en danger tout comme vous l’êtes, mais ce sorcier est un bien moins grand danger que Klaus Mikaelson ou encore Dimitri Williams. Ce qui le différencie d’eux est qu’il n’a pas soif de pouvoir.

[naji2807]

Vivienne

Je relate à Requiem toutes mes péripéties pour le retrouver, et je dois admettre que, maintenant que le danger est derrière nous, cela aura au moins eu le mérite de me sortir de mon ennui constant. Enfin bien sûr, ça ne veut absolument pas dire que je voudrais que cela se reproduise tous les jours, loin de là, je suis trop vieille pour vivre autant d'émotion en quelques heures.
Je suis assez rassurée d'apprendre que, comme je le pensais, le bijou n'est pas irréparable, c'est une protection pour moi comme pour lui, et je ne sais pas si j'aurai pu affronter à nouveau Klaus sans cette protection. Je ne connais pas assez les intentions de notre dirigeant pour lui faire ne serait-ce qu'un peu confiance, et en plus de ça, c'est de sa faute si Requiem s'est retrouvé dans tout ce chantier, c'était lui qui était visé, pas mon ami.
Quand j'assure à Requiem que je n'hésiterai pas à l'emmener chez un clan de sorcière pour le sauver, ce qu'il me répond me plonge dans un profond dilemme. Je pince les lèvres, indécise. Mais que devrais-je faire alors? Le laisser mourir ou tenter de le sauver au risque de le tuer? Ces histoires de sorciers sont bien trop compliquées...
- Si ils tentaient de te faire quoi que ce soit, je les tuerai de mes propres mains. Mais tu ne peux pas me demander de te laisser mourir sans rien faire, je n'en serai pas capable.
Et c'est la vérité, je suis désormais bien trop attachée à Requiem, bien plus que ce que j'aurai voulu... Il y a cependant peut être une troisième solution.
- Sinon, autorise moi à te transformer si un jour tu trouves aux portes de la mort.
C'est la seule autre solution à mes yeux, mais je ne suis pas certaine qu'il acceptera, c'est une décision difficile, et peu de gens se retrouvent face à un tel choix, la plupart du temps, on se retrouve devant le fait accompli, on n'y pense pas à l'avance.
Comme il n'avait pas répondu à mes questions, je la lui pose à nouveau avec un regard sévère, espérant sans vraiment y croire qu'il renoncera à sa folle idée. Mais évidemment, mes espoirs sont vains et je soupire en levant à nouveau les yeux au ciel.
- Requiem, tu n'es pas responsable de la terre entière, tu n'as pas le devoir de t'occuper de tous les êtres que tu rencontres. Je n'ai rien contre le fait que tu retournes voir cette louve, mais tu n'as pas à t'inquiéter pour sa grossesse, elle est entourée de gens qui l'aiment et s'occuperont sûrement très bien d'elle. Pour le loup taciturne, je pense qu'il est assez grand pour se débrouiller tout seul dans la vie, et il n'a pas l'air d'avoir de réels problèmes. Et enfin pour ce sorcier, je sais très bien que tu ne lâcheras pas l'affaire, mais sache que je ne cautionne pas, mais alors pas du tout. Il n'est pas toi et tu n'es pas lui, peu importe que vos histoires se ressemblent, il a une famille sur qui il peut compter et un clan qui s'occupera très bien de lui, tu n'es pas responsable de ce garçon.
Puis j'ajoute :
- Et sache que je connais très bien les deux tyrans dont tu parles, et que leur dangerosité est évidente. Mais au moins eux sont prévisibles, ils sont dangereux et ont le sait, on s'en méfie, alors que ton jeune sorcier crée certainement en toi plus d'empathie que de méfiance, et c'est ce qui le rend d'autant plus dangereux.

[Aveeno]

Bonjour! Désolé d'avoir été si long.




« Attention, âmes sensibles s'abstenir! »


Ambre



Je m'avance vers William. L'image de son corps nu, tout en le sentant me pénétrer et circuler en moi dans un va-et-vient maîtrisé, me revient telle une gifle. Je rougis, m'arrête à un mètre de lui et, non parce que je suis embarrassée que Elliott m'ait entendu, mais parce qu'il est l'un des seuls hommes - après Rachid - qui m'ait fait jouir autant et, tout ça d'une seule nuit...
J'ai ressenti un plaisir intense allant au-delà de mes attentes... Aucun homme, humain, n'ait réussi à me faire jouir, me faire jouir trois fois de suite. Je ne le connais presque pas. En fait, je ne connais rien de lui, et... tout d'un coup, je me sens un peu inconfortable.
Mon angoisse n'a pas disparu, pourtant je me sens si bien dans mon corps. Je me sens légère. J'ai l'impression de flotter. Comme si je sortais juste d'un spa. Hormis qu'il y a une certaine partie de mon corps, qui déclare que ce n'est pas le cas...
J'écoute ce que dit le vampire, avec qui je viens de coucher. Ensuite, comme un tour de magie, les pans de mon peignoir s'ouvrent et s'écartent. Dévoilant d'un coup ma nudité.
Le tissu révèle délicatement les pointes de mes seins et leurs rondeurs lourds, et puis, mon sexe, d'un triangle de petits poils bouclés.
Je suis gênée, alors qu'il a vue l'entièreté de moi...
Mais bon, j'ai comme l'impression qu'il est persuadé qu'il me prendra à nouveau.
Je décide de le taquiner moi-aussi.
– Vous savez la réponse, lui dis-je en nouant vigoureusement la ceinture du peignoir.
Bien sûr que si il le sait, sinon il aurait arrêté en me voyant souffrir, n'est-ce pas?
– Eh oui! C'est dommage, j'espère que vous avez bien profité de la vue...
Je vais à la cuisine et ouvre le congélateur. Je prends la glace au chocolat, ayant une faim de loup.
– Excepté du sang, vous voulez boire ou manger quelque chose?
Je ne sais pas s'il boit du vin, mais il y en a.

[naji2807]

Pas de soucis t'inquiète

William Lancaster

Elle s'approche et un sourire gourmand étire mes lèvres, je sais que la gourmandise est un péché, mais j'ai beau être parfait, je ne suis pas Dieu non plus, et il peut m'arriver d'être tenté, surtout quand une jolie femme que je sais nue sous son peignoir s'approche de moi en dégageant une si bonne odeur. Parce que oui, elle sent très bon, en fait elle sent le sexe, ce qui est totalement logique vue la situation, mais ça ne m'en fait pas moins sourire pour autant. Néanmoins, je ne recommencerai pas à la prendre ce soir, déjà parce que dans ce cas ce serait réellement pécher par gourmandise, mais surtout parce que je risque de lui faire sérieusement mal, et je que je suis un gentleman.
Elle s'arrête sans être assez prêt à mon goût et mon sourire se transforme légèrement en une moue boudeuse, qui s'efface à nouveau quand les pans de son peignoir s'ouvrent pour dévoiler son corps délicieux. Elle a vraiment une très belle silhouette, elle n'est peut être pas la femme la plus belle que j'ai rencontré parce que j'en ai rencontré trop pour faire un classement, mais elle n'en reste pas moins très agréable à regarder.
Sa réponse rend mon sourire plus malicieux et je franchis la distance qui nous sépare.
- Je vais opter pour le terriblement délicieux.
Elle n'est pas très gentille... Moi je lui permets de profiter de la vue de mon torse magnifique, et elle ferme son peignoir comme une malotrue.
Elle s'éloigne et je la suis, m'adossant au mur à côté de son frigo. Elle se sert une glace au chocolat et me propose de boire ou de manger, et je ris légèrement quand j'entends sa précision.
- Tu n'as rien à craindre, je ne suis pas un monstre assoiffé de sang comme la littérature impie décrit les vampires, je t'ai pris assez pour ce soir. Par contre si tu as une autre sorte de liquide rouge, que l'on trouve plus communément dans une bouteille en verre, j'en prendrai bien.
Je ne pense pas qu'elle aura du vin, enfin je n'en sais rien, mais en tous cas je doute qu'elle ait du vin rouge, que je préfère, les femmes boivent plus souvent du champagne, ou du rosé, des boissons que je n'apprécie pas particulièrement.

[Jadyna]

Cette fois-ci je n'ai ni très bonne excuse (en dehors des cours) ni de gifs, ni de longs rps x) J'espère que je me ferais excuser quand même

naji : Oui, c'est tout à fait ça, si ça te convient, rp' juste un petit peu avec Charley le pnj Ah et aussi :

- Et sache que je connais très bien les deux tyrans dont tu parles, et que leur dangerosité est évidente. Mais au moins eux sont prévisibles, ils sont dangereux et ont le sait, on s'en méfie, alors que ton jeune sorcier crée certainement en toi plus d'empathie que de méfiance, et c'est ce qui le rend d'autant plus dangereux.

Elle n'a pas idée à quel point elle a raison x) Seán est totalement un danger imprévisible et sans mauvais intention, ce qui le rend presque plus redoutable que Klaus et Dimitri dans un sens x)


Eparm : Toi comment ça se passe la prépa ? Enfin si je peux te demander
Bah, je disais ça parce que je savais que mes partiels allaient mal se passer, et... bah, bingo ! xD Mais bon, j'essaye de me rattraper pour le 2ème semestre. ça suffira probablement pas, mais je fais de mon presque mieux.
Merci beaucoup pour tes bonnes ondes en tout cas ♥

Oui, tout à fait, un léger détail négligeable x) Un détail qui aurait pu coûter la vie à Requiem, mais certes, un détail xD
Tant mieux si tu es obstinée, il va nous falloir de au moins de l'obstination si on veut réussir à voir ces deux-là ensembles x)

Bah écoute, je les aimes trop :3

C'était rapide ! Mais merci, je suis rassurée. Et noooon ne re-meurs pas pitié xD

Requiem et sa Dame, ça sonne tellement bien *-* J'aime les lire tout les deux, c'est beau :3

J'étais contente aussi de trouver ce gif de Seán, pour le coup il collait bien ! x) Et merci, mais faut pas être triste, c'est pas si émouvant ^^'


Yumette : Evidemment que je ship le Jon/Cass attends Bon, je plains Cassandre tout de même, mais malgré tout, je me dit que peut être tu arriveras à ressortir un peu de bon de Jon, sait-on jamais xD


Jonathan

Nous arrivions en bordure de la Nouvelle Orléans, il serait bientôt l'heure de remettre Litha parmi les siens. Je lui avais expliqué pendant le trajet tout ce que je savais, à savoir l'enlèvement de nos loups par Dimitri. L'un des kidnappés à eu la bonne idée d'activer la géolocalisation de son téléphone. Les vampires avaient peut être tout prévus pour empêcher d'être retrouvé par la magie, mais Dimitri ne s'était apparemment pas mis au goût du jour concernant les nouvelles technologies. J'avais lancé une expédition pour les récupérer au plus vite, et était tombé sur elle en cherchant Dimitri.
Je lui expliquai aussi dans quel état on avait retrouvé les membres de notre meute kidnappés : blessés par une machine qui avait visiblement pour but de leur prélever leur salive mortelle.
Contrairement à ce qu'on pourrait attendre de moi, j'avais été entièrement honnête. Mais je n'étais pas idiot, ce qui était en train de se passer nous dépassait, et nous avions besoin de bien communiquer entre nous si nous voulions garder le peu de chance que nous avions.
Je récupérai ensuite un bout de papier et un crayon, et lui donnait avec griffonné dessus les coordonnées de la maison de Dimitri, si jamais elle voulait effectivement y retourner.
- Je doute qu'il y sera encore après ce qui est arrivé aujourd'hui, mais peut être que ça vous sera utile.
Après tout je n'ai pas conscience de tout ce que sont capable de faire les sorcières.
Je pris une inspiration et le regardait dans les yeux, très sérieusement.
- Je resterais en communication avec vous à travers Heather, et resterai disponible en cas de besoin. Je sais que vous ne me faites pas confiance - et à raison - mais le problème Dimitri ne concerne désormais plus seulement le Vieux Carré, ou la Nouvelle Orléans. Il s'en est pris à ma meute et il ne s'arrêtera probablement pas là, et je ne compte pas laisser passer cela.
Alors, est-ce que nous avons un accord ?


Charley

Je regarde le loup dénommé Adan, il n'a pas l'air très à l'aise au milieu des autres. Un solitaire il semblerait. Il me ressemble un peu, pensais-je avec amusement.
Je ne pu m'empêcher de laisser échapper un petit ricanement quand il dit ne pas avoir peur des motos.
- Ce n'est pas de la moto qu'il faut avoir peur..., Lançais-je avec un clin d'oeil
Je m'approchai et montait au volant de Maude, ma CB1100 Honda, et jetait un coup d'oeil à Adam.
- Ça ne me dérange pas, je devais rentrer dans tout les cas. Ça ira plus vite qu'à pied, on est en périphérie de la Nouvelle Orléans ici.
Je posai mon casque dispo sur la place arrière. A lui de voir.

[naji2807]

C'est pas grave Jady, les cours c'est important et ça me va pour Adam

[naji2807]

Adam

La louve dont je ne connais pas le nom, et qui à proposer de me ramener, émet un petit ricanement quand je lui dis que je n'ai pas peur des mots et ajoute que ce n'est pas de la moto que je devrais avoir peur. Je fronce les sourcils, je ne sais pas si c'est la fatigue ou quoi, mais je ne vois pas de quoi elle parle, est-ce qu'elle veut dire que je devrais avoir peur de sa conduite? Et puis même si elle conduit mal, ce n'est sans doute pas un accident à moto qui me tuera, même si je dois admettre que je préférerai éviter de nouveaux incidents pour ce soir, ou plutôt pour cette nuit.
Elle enfourche sa moto et me jette un coup d'oeil, posant son casque comme une invitation. Je hausse les épaules et l'attrape, après tout elle a raison, j'irai plus vite comme ça qu'à pied, surtout que je ne sais pas vraiment où je me trouve, même si je suppose que j'aurai fini par trouver mon chemin. J'attrape le casque que je met et me place derrière elle, mais ne sachant pas trop où mettre mes mains, j'agrippe le dessous de mon siège.
- J'habite dans le quartier français, j'espère que ça ne vous fait pas faire un trop grand détour.
Sinon ce n'est pas grave, elle n'aura qu'à me déposer n'importe où dans la Nouvelle Orléans et je marcherai, de toute façon je n'irai pas travailler demain, je poserai un congé, je sais que mon patron ne m'en voudra pas, je fais assez d'heures sup comme ça.

[Jadyna]

Oui, trop important malheureusement > < Mais c'est presque bien : le fait que vous me voyez moins souvent est une preuve de mon sérieux dans mes études... non ? xD
Chouette ! J'essaye de te faire ma réponse pas dans des mois, mais j'attendrais peut être de faire la réponse de Jon' et d'Heather en même temps, c'est plus simple
En attendant j'espère que tu va bien !

[naji2807]

Oui ça va très bien merci ^^ je suis moins studieuse que toi apparemment

[Aveeno]

« Attention, âmes sensibles s'abstenir! »



Ambre


Je mets sur mon comptoir de cuisine le pot de glace au chocolat. J'aime quand la glace devient molle, alors je la laisse dégeler un peu.
« Je vais opter pour le terriblement délicieux. », repensée-je à ses mots.
Son agréable splendeur charnelle et sa voix éloquente et virile, me font tant d'effets que s'en est saugrenus. Je suis convaincue qu'il arriverait à me faire mouiller, rien qu'en me soufflant dans l'oreille des propos vulgaires. Des choses qu'il voudrait me faire cette nuit, au lit...
En le revoyant au-dessus de moi, mon bas-ventre se crispe, le désirant à nouveau, mais dès lors que la pensée qu'il se soit vidé, et que désormais, sa semence coule au fond de ma chair, la crainte refait surface et remplace le désir.
Oh p*tain, qu'est-ce que je peux être idiote parfois... Je fais des leçons de morale à ma fille des bienfaits de l'utilisation des préservatifs, alors que moi, j'ai couché avec un homme-vampire sans protection, quelle hypocrisie.
La voix veloutée de William se fait entendre derrière moi, puis je me retourne une fois qu'il a fini de parler, regardant ses yeux et rien d'autre...
– D'accord, si vous le dites.
Je sors du réfrigérateur la bouteille de vin bon marché que j'ai achetée à l'épicerie du coin, et entamée, il y a quelques jours de cela.
– Du vin blanc français, ça vous va?
En attendant sa réponse, je dépose deux verres à vin sur le comptoir et m'en verse dans le mien. Puis, n'y pouvant plus, lui dit ce qui me tracasse :
– Est-il possible que je tombe enceinte?
Ma question pourrait lui sembler stupide. Mais bien qu'il soit un vampire, un mort-vivant, en quelque sorte, il est fait de chair et de sang – je l'espère bien –, et il n'a pas mis de capote, tandis que moi, je ne prends pas la pilule... Donc...

[naji2807]

William Lancaster

Je suis certain qu'elle me désire encore, et ma tenue n'arrange certainement rien pour cette pauvre âme ayant succombé à mon charme divin. Et pourtant, alors que je m'approche d'elle, par derrière, je sens sa peur, une émotion que je ne m'attendais pas vraiment à sentir ici, surtout pas après l'avoir mise si à l'aise.
Je lui assure que je ne suis pas un monstre comme la littérature impie décrit les vampires, après tout je suis sûr que ce sont des adorateurs du démon qui ont écrit des horreurs pareilles. Elle se retourne et me regarde dans les yeux, sans prêter une once d'attention à mon corps parfait, pourtant exposé à sa vue. Cela m'étonne, mais je ne dis rien me contentant de faire légèrement la moue, ne comprenant pas vraiment pourquoi je ne lui fais pas plus d'effet.
Elle sort une bouteille de son frigo et je lève les yeux au ciel. Du vin blanc, je le savais, est-il donc impossible qu'une femme possède une bouteille de vin rouge où que ce soit dans le monde? Quel est cet attrait pour ce vin si fade en comparaison du vin rouge plus fort, plus goutu? Elle se sert un verre, et comme je ne vais tout de même pas la laisser boire seule, je répond en soupirant :
- Oui, puisque apparemment tu n'as que ça.
La question qu'elle pose ensuite me fait sourire, et me rend un peu triste, les deux à la fois. Rire parce qu'elle s'inquiète pour rien, parce qu'elle n'a aucune chance de tomber enceinte, même si nous n'avons utiliser aucune protection. Et cela me rend triste parce qu'il est vrai que si je dois avoir un seul regret dans ma vie, c'est peut être celui de n'avoir jamais pu transmettre mes merveilleux gènes à un fils courageux et fort, qui serait devenu un honorable chevalier à son tour, perpétuant le nom des Lancaster. Je lui répond avec un petit sourire triste :
- Tu n'as rien à craindre de ce côté là, et encore, la grossesse n'est pas un malheur, c'est un cadeau de Dieu. Mais je n'ai pas la possibilité de te donner un enfant, le Seigneur n'offre pas l'immortalité gratuitement, tout à un prix, et celui de la vie éternelle est de ne jamais pouvoir avoir de descendance.
Je respecte le choix du Seigneur et jamais je ne plaindrai de ce sort, mais... J'aurai aimé avoir un fils.

[Eparm12]

Hellooow! ^^

@Naji et @Jady : Je ferai Requiem dans pas très longtemps, la semaine prochaine, normalement, si tout va bien, et répondrai au HS en même temps.

[Aveeno]

Ambre


Tout d'abord, je vois dans ses yeux un désappointement pour mon choix de vins, pourtant il accepte de prendre un verre. Le pauvre... Il le sera davantage lorsqu'il le goûtera. Ce n'est pas un mauvais vin, néanmoins le goût n'est pas assez prononcé, et je comprends maintenant pour quelle raison le prix de cette bouteille de vin était si bas.
Ensuite, je lis dans son regard une légère tristesse, et je crois que la question que je lui ai posée en est la cause. Lui ai-je fait rouvrir une vieille blessure dans son cœur?... Il rit, mais je vois bien que la tristesse est toujours présente dans ses yeux noisette.
J'ai envie de le consoler, envie de tendre la main vers son visage carré et lui effleurer lentement et délicatement la joue, et puis, lui déposer un baiser sur ses lèvres... mais je me retiens. Ce serait un acte beaucoup trop intime. Coucher avec un inconnu qui a bu mon sang, c'est déjà quelque chose que je n'aurais jamais cru faire, et du reste, je ne veux pas développer des sentiments pour une personne qui se nourrit de sang, et qui peut enjôler un esprit selon sa volonté et à sa guise. Ma conscience me dit que ce serait trop risqué, que je dois penser à Amelia. Je ne tiens pas à ce qu'elle court à un quelconque danger.
Il me répond que je n'ai rien à craindre, soulagée je verse dans le verre de William le vin blanc bon marché, puis prend une lampée de mon verre à vin. Je le repose sur le comptoir, ravie, cependant en ne disant rien de plus à ce sujet, voyant le déplaisir dans son regard. Par-contre, ça m'hérisse le poil quand il dit que la grossesse n'est pas un malheur, mais un cadeau de Dieu. Pas toujours dans certaines situations, mon cher. Le fait que les hommes ne pourront jamais connaître ce que ça fait de porter un bébé dans son ventre, de voir son corps se métamorphoser pendant la grossesse et d'éprouver cette douleur pendant l'accouchement, est contrariant. Bien que je ne regrette jamais d'avoir eu Amelia, – enfin, cela dépend des jours... – j'ai détesté être enceinte, d'autant plus que le père de mon enfant avait disparu.
– Tout va bien? Vous m'avez l'air un peu... triste.

[naji2807]

William Lancaster

J'accepte un peu de mauvaise grâce le verre de vin qu'elle me sert, le vin blanc n'est pas mon préféré, loin de là, c'est un vin trop fade, trop féminin, je préfère le vin rouge, plus riche et bien meilleur.
Elle m'interroge, semble inquiète quand à une grossesse potentielle, je ris tristement à cette idée, concevoir des enfants ne m'aient pas possible, il n'y a plus en moi une once de fertilité, et ce depuis des années. Je n'en voudrais jamais au seigneur pour cette impossibilité de devenir parent, je crois que c'est une juste contrepartie, l'immortalité est déjà un grand cadeau, en demander plus aurait été pêcher par gourmandise. Mais je dois admettre que l'idée de ne jamais avoir de fils m'a toujours assez attristé...
Apparemment ma tristesse est assez perceptible pour qu'elle m'interroge dessus. Je ne m’épanche pas, en générale, en sentiments nostalgiques lorsque je suis en si charmante compagnie, mais puisqu'elle m'a interrogé, je ne vois pas pourquoi je ne répondrai pas.
- Ce n'est pas grand chose, mais vois-tu, je n'ai pas eu comme toi la chance d'avoir un enfant avant, pas même avant ma transformation. J'aurai aimé avoir un fils, lui transmettre mes valeurs, le voir devenir un grand chevalier.
Je pousse un soupir, quelle belle époque c'était...
- Enfin je suppose que les enfants de maintenant sont moins enclin à ce genre d'apprentissage, quelle perte.

[Yumeko]

@Jady : Cass' la faiseuse de miracles. On verra comment ça se passera... pour l'instant mystère

Litha
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Sorcière ǀ Cheffe du Clan Anaveranne ǀ 27 ans ǀ 1m68 ǀ Jonathan ǀ Van



Le jus de fruits et les deux barres céréales m'avaient fait du bien, m'avaient redonné de l'énergie même si je sais que ça ne suffirait pas. Mais c'était mieux que rien. En revenant, j'avais tellement de choses à faire, à prévoir et je ne crois pas que dormir sera ma priorité. Même si l'idée était plus que tentante. Dormir et oublier ce bal, la sorcière, l'enlèvement, Dimitri... Mon dîner avec Adam et ma discussion avec Juan me paraissent si loin à présent. Tous les deux ont aussi disparu... J'espère qu'ils allaient bien.
Jonathan m'avait expliqué longuement sur le chemin du retour ce que sa meute avait subi, les faits ou plutôt atrocités commis par Dimitri. Aucun Surnaturel n'était épargné, sorcières comme loup-garou. Il avait attaqué sa meute mais il en avait peut-être attaqué d'autres aussi. Je l'écoutais avec attention, gardant le silence, sans l'interrompre une seule fois. Notre ennemi parce que c'était le cas, était très dangereux et très intelligent, il venait de nous le prouver. Mais je ne comptais pas rester sans rien faire, le laisser continuer ses agissements sans rien faire. Il devait être mis hors d'état de nuire définitivement. On ne pouvait pas le laisser en vie sinon il continuerait. Klaus avait eu tort de l'avoir laissé s'enfuir, de le laisser en vie... et aujourd'hui, on est en train de le payer. Il doit sans doute s'en moquer, ça ne le concerne pas directement. Je ne comptais pas en rester là de mon côté.
Je prends le bout de papier précieux qu'il me tend et le garde dans ma main m'expliquant qu'il contient les coordonnés de la demeure de Dimitri. C'est ce que je voulais. Je comptais bien y retourner, avec ou sans le propriétaire à l'intérieur. J'allais détruire cet endroit de malheur, le brûler jusqu'à ce qu'il ne reste plus que des cendres. Ma colère était comme un feu ardant et elle était en train de me consumer.
- Merci. Si Dimitri est aussi intelligent qu'il le laisse penser, je ne crois pas, non plus qu'il reviendra là-bas. J'ai bien peur qu'il ait de nombreuses cachettes dans toute la région ainsi que des alliés.
Son regard se fit bien plus grave à cet instant. Je comprends qu'il me propose son... aide. Ou du moins, quelque chose s'en rapprochant. Une alliance entre la meute d'Heather, la sienne et mon clan. Non, je ne lui fais pas confiance et à juste titre. La confiance ne s'acquiert pas comme cela. Elle met du temps avant de se développer. Il pourrait très bien me trahir à la moindre occasion. Mais il a raison sur ce point, tout le monde est concerné désormais, lui inclus.
- En effet, nous sommes tous concernés à présent. Il ne s'en est pas seulement pris à ta meute mais aussi à plusieurs sorcières de la région. Nous avons un objectif en commun.
Je prends quelques secondes et finis par tendre la main mais je mettais les choses au clair entre lui et moi.
- Nous avons un accord. Mais si toi ou ta meute me trahit moi ou les miens, Dimitri ne sera pas ton principal problème.

[Jadyna]

C'est beau William quand William parle du fils qu'il aurait aimé avoir. Ça me ferait me sentir mal pour lui

Charley

Le loup que je propose de raccompagner finit par hausser les épaules et venir attraper le casque. Je le laisse s'installer à l'arrière, et démarre la moto pendant ce temps. Heather s'approche de moi avec une mine soucieuse.
- Aucune requête particulière ?
- Préviens Marius qu'on arrive bientôt. Couvre-feu imposé pour la soirée, personne ne sort.
- Hey, Heather, tu sais bien qu'aucun vampire ne peut rentrer sans que quelqu'un l'y invite...
- Je sais.
Elle n'ajouta rien, le regard ailleurs. Elle envisageait toutes les possibilités, probablement. Ça faisait peur, je me sentais projetée cinq ans en arrière.
Et merde. C'est pas le moment de trop y réfléchir.
Adam me dit qu'il habitait dans le quartier français. Il me faisait presque rire avec sa politesse un peu distante. Mais ça cachait peut être autre chose.
- Notre meute loge pas très loin, ce n'est pas un détour.
Je retirais la béquille, et après un "a tout l'heure" lancé à Heather et Charly, je sortis de l'entrée des Anaveranne.
Je roulai relativement tranquillement par rapport à d'habitude, mais en même temps j'avais un passager. Et puis, même seule, j'étais certes moins prudente, mais j'avais largement assez confiance en mes réflexes aiguisés pour qu'il ne m'arrive rien.
Nous longions les berges du Mississipi, au coeur de la Nouvelle Orléans. Nous arriverions bientôt au quartier français, mais pour l'instant, nous étions arrêtés à un feu rouge. Je tournai un instant la tête et m'adressai à Adam.
- Tu as une adresse ? Promis, je ne la retiendrais pas après t'avoir déposé, plaisantais-je

Jonathan

Je réfléchis à ce qu'elle me disait. Non bien sûr, il n'y serait pas. Il est probablement déjà partit, et ses affaires avec lui. Je réfléchis à ça, et à tout ce qui a pu nous échapper sur son soudain retour.
- Il ne serait pas stupide de s'interroger sur ses potentiels alliés. Il n'avait plus rien en partant de la Nouvelle Orléans la dernière fois, il a dû faire du chemin pour en arriver là. Je vais essayer de me renseigner de mon côté. Et vous, vous feriez bien de vous méfier, je ne serais pas étonné d'apprendre qu'il en a au coeur du Vieux Carré même.
Elle finit par accepter et ma main, et mon alliance, non sans un dernier avertissement. J'eu un petit sourire en coin, presque amusé.
- Je ne suis pas assez bête pour m'attaquer aux Anaveranne. Je ne suis pas mon frère.
Cette dernière phrase n'allait probablement pas lui évoquer de très bon souvenirs, mais c'était la vérité, peu importe ce qu'elle en pense.
Il y eu soudain quelque remous dans le van, et nous nous arrêtons. "On est arrivés" lance Martha avec une certaine gravité.
Je la remercie, et ouvre la porte coulissante, avant d'aider Litha à en sortir.
Sa famille était déjà dehors, avec d'autres personnes, que je reconnus facilement malgré la faible lumière. La meute des loups Noirs. Leurs Alphas du moins.
Je rejoins tout ce petit monde avec Litha, la laissant retourner auprès de sa famille, restant un petit peu en retrait. Je ne suis pas sûr d'être très bien vu, mieux vaut éviter trop de tension surtout en ce moment.

[naji2807]

Merci Jady ^^ mais t'inquiète, faut pas avoir de peine pour William, il va s'en remettre ^^
Au fait pour l'adresse j'ai pris une rue au hasard dans le quartier français (j'ai cherché sur Maps) j'espère que ça ira ^^ et désolée c'est un peu court

Adam

L'alpha enceinte s'approche de la louve qui a proposé de me ramener. Je demande si elle veut lui dire de se méfier de moi, ou quelque chose comme ça, mais après avoir écouté les premiers mots, je me rend compte que c'est la fatigue qui me rend un peu paranoïaque, et je cesse d'écouter. Heather avait l'air encore inquiète, alors que moi je suis juste content d'être sorti de ces souterrains, soulagé et fatigué, mais je ne m'inquiète plus de rien, le futur j'y penserai demain. Mais je suppose que la louve a beaucoup plus de chose à penser que moi, beaucoup plus de chose qui l'inquiète donc, surtout parce qu'elle est responsable de beaucoup plus de monde que moi, moi je n'ai que moi à prendre en charge, et ça me suffit largement.
Au moins, je ne lui fais pas faire un détour énorme.
Nous nous mettons en route, et sincèrement, même si je ne monte pas beaucoup à moto, ce n'est pas une expérience désagréable, et puis cette fille conduit bien.
Alors que l'on s'arrête à un feu rouge, elle en profite pour me demander mon adresse et je souris à sa remarque. Je n'ai pas vraiment peur qu'elle la retienne, en fait je m'en fiche un peu.
- 10 Dauphine Street.

[Aveeno]

Ambre




Dans son regard, j'y vois un certain regret, et j'en suis peinée d'apprendre qu'il ne pourra jamais être père. En terminant, il reprend contenance.
– Oui, en effet, dis-je avec un demi-sourire pour ces derniers mots.
Un chevalier? Cela voudrait dire qu'il remonte au Moyen Âge, bien qu'il n'a pas pris une ride, il est en quelque sorte, extrêmement vieux... Je me sens tout à coup comme une gamine, nez à nez avec un être totalement supérieur...
Comment peut-on vivre aussi longtemps? Voir ceux qu'on aime, avancer en âge et quitter ce monde... J'en perdrais l'esprit! On ne peut pas rester à jamais figé dans le temps. On naît, grandit, vieillit, et puis on meurt... C'est le cycle de la vie. Retarder sa mort n'empêchera pas tôt ou tard la faucheuse de nous trouver... Je suis convaincue que rien n'est immortel; on finit tous par passer de l'autre côté. Ce n'est qu'une question de temps.
Je pense soudainement au nombre de femmes qui ont probablement rejoint sa couche, au cours de sa longue existence en vampire. Une chaleur me monte à la tête, honteuse d'avoir pensée à cela.
Ouhla je suis puérile, j'ai devant moi un homme qui vient du Moyen Âge, et je pense en premier lieu aux nombreuses femmes avec qui il a couché avant moi.
– Je suis navrée pour vous, William.
En revanche, était-il au courant qu'en devenant un vampire, qu'il deviendrait stérile? Je trouve ça injuste et cruel que celui qui l'a transformé ne lui ai pas dit cette information. Je n'en sais trop rien, pourtant je crois qu'il aurait été un bon père...
– Toutefois, avec la science d'aujourd'hui, on fait des miracles, et puis, vous pouvez adopter... Rien n'est définitif.

[naji2807]

William Lancaster

Je ne me plonge que rarement dans ce genre de sentiments nostalgiques, non pas parce que mon passé ne me manque pas, mais parce qu'il est de toute façon révolu, que je ne dois pas avoir de regrets à son propos, et que je dois plutôt me concentrer sur le présent et le futur que le Seigneur m'offre. Malgré cela il m'arrive, comme à l'instant, d'avoir des moments de réminiscence de ma vie humaine, de cette époque bénie où la religion était respectée et où l'on cultivait la bravoure et l'honneur. A cette époque chérie, j'aurai pu élever un enfant, avoir un fils brave et honorable, mais maintenant? Même si je n'étais pas stérile, je ne suis pas sûr que j'aurai le même attrait pour la paternité, cette époque n'est pas celle que je connaissais, les valeurs enseignées aux enfants ne sont pas les bonnes, et la déchéance et le péché ravagent le monde.
Ambre est navrée pour moi, ce n'est pas le genre de sentiment que j'évoque chez une femme habituellement, je dois admettre que ça me laisse un peu surpris, mais après tout, je lui ai livré un pan de mon passé qui me rend quelque peu triste, alors ça peut se comprendre.
Elle fait ensuite des suppositions sur d'autres moyens d'être père, sans avoir besoin d'être fertile. Je fronce les sourcils et le nez, dans une expression de presque dégoût. Si je devais avoir un fils, ce serait mon fils, la chaire de ma chaire, le sang de mon sang, pas un monstre créé par les scientifiques et leurs expériences pécheresses, et pas non plus un enfant que je ne connais ni d'Adam ni d'Eve.
- Seul Dieu décide de qui peut donner la vie et de qui ne le peut pas, Il a choisit de m'ôter cette possibilité et je l'accepte, je ne chercherais pas à outrepasser sa décision.
Mais je suppose qu'elle ne comprend pas, étant une femme assez peu intelligente, et surtout vivant dans une époque où l'autorité divine n'est plus respectée.

[Aveeno]

Ambre


Je ne suis pas effarée par ses dires, je m'attendais justement à une telle réponse venant de lui. Je tenais à ce qu'il sache qu'il n'est pas trop tard pour qu'il soit le père d'un enfant.
Celui-ci est ancré à son époque et à sa façon de penser... C'est pour cela que ses propos peuvent paraître douteux et rudes.
Je me demande jusqu'où va son dévouement à Dieu. Y-a-t-il des limites pour le compte du Tout-puissant qu'il ne franchira jamais?
– Eh bien, si telle est la volonté de Dieu, alors qu'il en soit ainsi!
Je lui tourne le dos, et bois mon verre d'un seul trait, en souhaitant ne plus l'entendre prononcer à tout bout de champ "Dieu", pour le reste de la soirée en sa compagnie...
Quand je repose mon verre sur le comptoir, je sers deux boules de glaces au chocolat dans une coupe.
C'est étrange parfois la vie, il y à a peine quelques heures, j'allais lui planter mon canif dans l'œil, et désormais je mange à ses côtés de la glace au chocolat comme si de rien n'était.
Depuis nos ébats, ma température corporelle est revenue dans la norme, par contre je suis encore humide des fluides de mon corps et du sien. J'ai besoin d'une douche, mais avant cela, je veux finir cette délicieuse glace, et j'aimerais en savoir plus sur ce vampire bien foutu.
Je m'assois sur un tabouret du comptoir et lui demande :
– Vous faites quoi dans la vie?

[naji2807]

William Lancaster

C'est étrange, j'ai presque l'impression de sentir du mécontentement dans sa voix, m'enfin, elle est trop idiote pour comprendre quoi que ce soit à la grandeur de Dieu. J'ai reçu une éducation bien meilleure que celle de la plupart des gens peuplant ce monde, d'abord parce que mes parents étaient des nobles, mais aussi parce qu'ils n'étaient pas des impies et qu'ils m'ont donc appris le respect des valeurs et de la religion. Des choses qui, malheureusement, se perdent de nos jours...
Elle boit son verre d'une traite et j'en fais de même avec le mien, puisque de toute façon ce vin n'a aucun goût. Puis je la regarde se servir de la glace au chocolat en m'appuyant à nouveau contre son mur, toujours aussi décontracté même si je ne porte pas de haut. Il faut dire qu'un autre avantage de ma condition, c'est que je ne ressens pas le froid.
Elle s'assoit et me pose une question qui me fait hausser un sourcil. Ce que je fais dans la vie? Eh bien je vis et j'essaie au mieux de faire mon devoir en tant que créature divine. Mais peut être entend-t-elle par là, quelle activité professionnelle j'exerce?
- Si vous voulez parler de mon activité professionnelle, je ne suis pour le moment engagé nulle part, mais j'ai beaucoup servi dans l'armée, dans la chevalerie surtout. Et vous, quel métier exercez-vous?
Bien sûr, en ce moment, bien que je ne sois pas en exercice, j'exerce une mission de la plus haute importance, je me renseigne sur ce Klaus, et j'en apprends davantage sur cette ville, dans le but d'aider au mieux mon ami Dimitri lorsqu'il décidera de chasser ces impies, d'ailleurs il semble voir commencer ce soir, mais je ne vois pas pour le moment en quoi je pourrais lui être utile. Bien sûr un massacre géant pourrait arranger tout cela, mais peut être que certains vampires ici, quand ils ne seront plus sous l'influence du Malin et de son serviteur Klaus, seront enclin à revenir au service de Dimitri, et il serait dommage de détruire ces vies, même si ce sont des traites qui méritent un châtiment. Mais tout cela, de toute façon, Ambre n'a pas besoin de le savoir, d'abord parce qu'elle est humaine, et ensuite parce que c'est une mission secrète et que je dois être discret.

[Yumeko]

Je dois être fatiguée... j'ai lu "ma main et mon alliance", j'ai pensé direct mariage xD

Litha
✿*ﾟ‘ﾟ･✿.｡.:*✿*:.｡.✿*ﾟ’ﾟ･✿
Sorcière ǀ Cheffe du Clan Anaveranne ǀ 27 ans ǀ 1m68 ǀ Jonathan ǀ Van

Je réfléchis à sa réponse, aux réflexions que nous faisons au sujet de Dimitri et de ses potentiels alliés. Ce qu'il dit est loin d'être idiot et ça me fait prendre conscience que le danger n'est pas seulement partout mais sans doute plus près que je ne l'aurais pensé. Et cela aurait été idiot de ma part de ne pas penser à ce genre de choses. La bêtise peut coûter très chère, et je refuse de perdre tout ce pourquoi je me suis battue depuis cinq ans. Je refuse, également de perdre, les personnes auxquelles je tiens. J'ai bien trop perdu dans ma vie. Je refuse d'en perdre davantage.
- Oui, il n'avait plus rien mais en cinq ans, il peut s'en passer des choses. Je suis bien placée pour le savoir et toi aussi. Il a dû repartir de rien après avoir tout perdu, animé sans doute par la colère et la soif de revanche et de vengeance, des moteurs très forts. D'autant plus fort chez un vampire tel que lui qui a un ego presque aussi gros que celui de Klaus. Très bien je ferai des recherches de mon côté également. Quel meilleur moyen que de se cacher au milieu de ses ennemis...
Il semble s'amuser de mon avertissement à en croire le petit sourire qui étire ses lèvres. De cela, je le crois, il ne nous attaquera pas mais comme le dit si bien l'expression, il vaut mieux prévenir que guérir. Quant à son frère... Des souvenirs remontent à la surface... Cinq ans auparavant, dans une forêt, un cœur déposé dans mes mains et qui palpite encore. Je n'ai jamais pu oublié et je n'oublierai jamais ce qu'il avait fait à son frère. Parce qu'au final, ce n'était ni la meute des loups noirs, ni mon clan, ni Keilan qui avait tué Tyler, c'était l'homme qui se tenait à côté de moi.
- Je préfère que les choses soient claires, fis-je sans ajouter quelque chose au sujet de son frère.
Je sens le van s'arrêter et la conductrice nous annonce que nous sommes arrivés à destination. Je suis de retour chez moi, et ça, je le dois à Jonathan et à sa meute. Celui-ci se lève et ouvre la porte coulissante avant de m'aider à sortir du véhicule. Je sens la fraicheur de la nuit sur ma peau et je frissonne sans pouvoir m'en empêcher. Je porte toujours ma robe de bal. Je fais quelques pas pour voir quelques membres de mon clan dont Aedan, Ciara, Cassidan, Acinla et ma grand-mère. Ils ne sont pas seuls, il se tient à côté Charly, mon meilleur ami, sa compagne Heather et quelques loups que je reconnais très bien. Je m'approche d'eux, Jonathan gardant ses distances pendant que mon clan en fait tout autant. Je vois du soulagement dans leurs yeux, Acinla est la première à me prendre dans ses bras.
- Je suis contente de te revoir saine et sauve.
- Moi aussi, lui soufflé-je pendant que ma grand-mère s'adresse à Jonathan.
- Je vous remercie d'avoir ramené ma petite fille.

[Aveeno]

Bonjour, j'espère que vous allez bien!


« Attention, âmes sensibles s'abstenir! »

Ambre


Je fais glisser une cuillerée de glace au chocolat dans ma bouche et me régale, ne le quittant pas des yeux. Il boit son verre d'un coup, puis va s'appuyer contre le mur. Il semble parfaitement à l'aise, parfaitement décontracté.
Fait-il souvent ça? Aller chez une femme, la charmant pour y boire son sang, et par la même occasion, coucher avec elle? Cette idée que je sois l'une des femmes insignifiantes qu'il est baisé et qu'il oubliera le lendemain matin me déplaît fortement.
C'est rebutant, mais c'est mieux ainsi.
Je ne dois pas aller plus loin avec lui, ne pas aller plus loin qu'un simple plan cul. Je n'ai plus le droit à l'erreur. Dès qu'Amelia est née, que j'ai pu la tenir dans mes bras pour la première fois, je lui ai promis de la protéger, de veiller sur elle quoi qu'il arrive. Bien qu'il baise comme un dieu, il n'est pas question que je laisse un vampire entrer dans notre vie.
Soudain, il me répond. Sa voix m'électrise, telle une délicieuse caresse, et tout à coup, la tentation et le désir remontent crescendo.
Je ressens à nouveau, ses lèvres descendre le long de mon cou vers mes seins, rosés et durs, pointant sous le fin tissu de mon peignoir. Je ressens à nouveau, son sexe imposant et inflexible, pénétrer mes parois humides...
Je reviens à la réalité et me focalise de nouveau sur ce qu'il vient de dire. Son passé s'avère plus passionnant que le mien, qui est d'un cliché vieux comme le monde. Ce n'est pas vraiment comme ça que je voyais ma vie à trente-deux ans, mais je n'ai pas à me plaindre, il faut vivre avec ce que l'on a.
— Chevalier et soldat... vous êtes incroyable.
Les mots sont sortis tout seuls de mes lèvres.
— Eh bien, moi, je suis serveuse à temps plein! Et comme vous le savez déjà, une mère des plus banals.
Je termine de manger la glace au chocolat, et lui dit :
— Vous m'excuserez, mais j'ai besoin de prendre une douche.