[Jeu RP/MV] Le trône de Fer - Fin : L'héritage de Briselance [Pause stratégique]

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DorianGray

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Re: [Jeu RP/MV] Le trône de Fer - Tour 9 : La bataille du Nid du Faucon

Message par DorianGray »

La même

Harwyn Tully, Main du Roi, Tour 6

Derrière ses allures de forteresse imprenable avec ses nombreuses enceintes, ses imposantes murailles et sa citadelle trônant sur un sommet escarpé, le Donjon Rouge contemplant une ville animée et très peuplée. Au cœur de la ville, plusieurs petites places arborées relient les différents quartiers. De nombreuses échoppes parcouraient la ville, et les tavernes n'étaient jamais désertes ; tandis que d’imposantes statues rappellent le prestigieux passé des Targaryens.
Les rares privilégiés ayant l’autorisation d’entrer dans la citadelle, ont droit, du haut de celle-ci, à une vue imprenable sur la cité et les larges plaines du domaine royal.

Cela faisait plusieurs semaines qu’Harwyn restait enfermé dans ses appartements. De ses fenêtres, les lueurs des flammes trahissaient sa présence souvent jusqu’à tard dans la nuit. Il rappelait souvent ses conseiller à des heures improbables et bien que ces derniers soient tenu au secret, il était évident que le premier serviteur du trône était en plein préparatif d’un ambitieux projet.
Nos soupçons furent bien vite confirmés lors qu’enfin, l’ordonnance décrétée par le seigneur de Vivesaigue fut placardé sur les murs de la ville. En substance, l’ordonnance prévoyait l’érection d’une imposante enceinte au sud de la ville, qui devrait alors abriter un port et des arsenaux. A date, ce serait deux nouveaux quartiers qui feraient leur apparition au sud de la ville, pour acceuillir une population d'ouvriers et de soldats, de marins et de commerçants. Il faudrait une vingtaine d'années pour finir le projet, mais l'enceinte et le port devraient être fini d'ici un an, et les arsenaux commenceront à produire des vaisseaux d'ici huit mois.

Ainsi, Harwyn comptait bien poursuivre l’œuvre de son père à Port Réal et marquer à son tour la ville de son emprunte. Ce projet rencontrait deux objectifs, à la fois combler la demande de place d’une population devenant bientôt à l’étroit derrière l’enceinte actuelle, qui était gangrenée par la pauvreté et les taudis compliquant la tâche au Guet. Ensuite, attirer en ville une population d’artisans qualifiés susceptible de faire profiter la région de leur habilité. En effet, Harwyn prévoyait de faire de cet annexe sud, un quartier largement dédié à la production et au commerce une fois que la partie militaire serait assurée.

Rapidement, le projet pris place dans le paysage où les travaux débutaient. Les premières pierres furent acheminées. Ouvriers et artisans de toutes sortes s’affairaient sous l’œil avisé de la Main du Roi. Ce vaste projet prendrait certes des mois voire des années à être concrétisé mais les fondations des murailles évoquaient déjà la future enceinte qui allait considérablement augmenter le rayonnement de la ville. L'audacieux projet nécessitait la participation de soldats de l'armée régulière du Conflans, d'habitants et de sans le sou engagés, et d'ouvriers professionnels. Nombre des crève la dalle allaient mourir de fatigue et de froid, mais cela arrangerait bien la Couronne ; seuls les survivants seront payés. Il faudra déplacer de grandes quantités de terre dans l'eau pour créer une enceinte extérieure au port, et abriter un maximum de vaisseaux. De plus, créer un pont était exclu, le quartier devait donc pouvoir vivre par lui même en cas de siège ; là était le problème de la population apportée à cet édifice, elle risquait de mourir de faim si un siège se prolongeait, et de compromettre la sécurité de la flotte entretenue dans le port.

Heureusement, le rayonnement agricole du Conflans créait chaque saison des surplus toujours plus importants, qui allaient être stockés à l'intérieur et à l'extérieur de la ville. Ainsi, un siège malvenu de la ville serait moins dévastateur, les réserves permettant de nourrir largement les populations les plus importantes de la ville. Cependant, il fallait pour cela vider nombre de sous bassement et de comble encore secrète de la ville, parfois peuplés de rats, autrement de miséreux. Le peuple digérait parfois mal ce genre de grands travaux, mais seuls les pauvres et les oubliés étaient réquisitionnés de force sur le chantier, et personne ne se souciait réellement d'eux.
DorianGray

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Re: [Jeu RP/MV] Le trône de Fer - Tour 9 : La bataille du Nid du Faucon

Message par DorianGray »

Arthur Tully, Héritier de Château Rosière, Tour 8


Au crépuscule de la bataille, Elbert Corbray fut amené – ou plutôt devrait-on dire traîné – par deux vigoureux sergents devant leur commandant. On l’avait retrouvé errant parmi les cadavres, tentant en vain de s’extraire du charnier ambiant.
— Alors, vous avez eu ce que vous vouliez ? demanda-t-il.
Quoique surpris par son aplomb, mais confiante en ce soir de victoire, le jeune capitaine mit pied à terre et, découvrant sa claire chevelure, lui répondit :
— Tout ceci n’eût pas été nécessaire si vous aviez respecté les termes de notre accord…
— Notre accord ?! l’interrompit-il, avant de lâcher un crachat devant lui. Je sais tout : La flotte du Roi, votre agent, la trahison de Elston.
Un vol de corbeaux passa au-dessus d’eux. Tandis qu’à l’ouest les dernières lueurs du jour achevaient de s’éteindre, Arthur aperçut un sourire dément sur la bouche ensanglantée de son adversaire défait.
— Mais le Nord aussi sait. Il n’oublie pas. Il ne pardonne pas !
Avant qu’il ne pût réagir, l’intéressé se libéra de l’emprise de ceux qui le retenaient captif, puis dégainant un poignard qu’il gardait dissimulé dans son vêtement, il se jeta sur lui. Un coup de pied l’accueillit, le projetant au sol - à nouveau.
A la vérité, Arthur Tully était en ébullition : jamais de mémoire d’homme on avait vu de victoire si écrasante remportée contre une forteresse. En une grande soirée, des myriades d’ennemis avaient péri sous un déluge de flèches et de feu qui n’avait rien à envier aux conquêtes d'Aegon. Minutieusement préparé, l’affrontement avait englouti les forces pourtant très nombreuses de Corbray en quelques dizaines de minute. C’en était fini de la grande invasion du Nord ; tout juste restait-il cette fausse bataille à gagner. Avant même la guerre, Harwyn avait tout prévu. Harwyn prévoyait toujours tout. Arthur fut gratifié du commandement de cette bataille, et ce fut une délicieuse victoire pour lui. Mais frapper ce fou de Corbray ne faisait qu'ajouter à la beauté de la victoire.


Saluant les nobles gens de sa maison, en leur demandant d’excuser l’indécence de sa tenue, marchant d'un pas sur vers la tente de son oncle, la voix d’Arthur s’étrangla lorsque ce dernier vit au centre de la pièce le corps gisant de son petit frère.
— Il vivra, dit alors le Mestre, brisant le silence qui avait suivi l’irruption du jeune et zélé capitaine.
— Que lui est-il arrivé ? s’enquit l’intéressé dans un murmure.
— Une pierre de taille s’est décrochée des remparts, tandis qu’il pénétrait dans l'enceinte, l'arme au poing et ses hommes à sa suite. Il s'en remettra en quelques mois.
Harwyn Tully, le puissant intendant du royaume, acquiesça d’un air grave, puis ajouta :
— Nous avons immédiatement interrogé les chevaliers l'accompagnant ; pareil accident ne pouvait survenir, à moins d’une intervention extérieure. On soupçonne donc que ce soit là l’œuvre de quelqu'intelligence ennemie ayant su repérer le noble porteur du drapeau de Château Rosière, qui avançait sans son casque, et accompagné de porteurs de torche. La forteresse, même sans la majeure partie de ses défenseurs, avait encore nombre de soldats, et ils surent tirer parti de l'usure subie par les murs à cet endroit là.
— Nous avons un assassin dans nos prisonniers, cela ne fait aucun doute ! coupa le jeune homme, qui portait envers son frère une grande amitié.
Harwyn ne se renfrogna pas, mais son ton prit un air plus écrasant.
— Jeune homme, plutôt que de t'emporter, tu devrais tirer nombre de leçons de cet événement. Nous n'aurions pas fait bien différent. Ton frère s'est senti galvanisé de l'honneur que je lui ai conféré, et c'est donc également ma responsabilité. Mais les casques sont là pour de bonnes raisons, et se découvrir est aussi motivant pour tes hommes que pour tes adversaires. Leurrer l'adversaire pour le faire sortir du château fut aisé, et massacrer les rares restés à l'intérieur le fut encore plus ; mais une bataille n'est jamais gagnée. Même quand on en connait le déroulement à l'avance, même quand la victoire est acquise en elle même, soit toujours sur tes gardes, mon neveu.
Indéniablement, l'exemple était frappant ; en usant du sceau Frey mêlé à une reproduction de celui Corbois, ils avaient fait porter un courrier à l'intérieur de la forteresse, sommant les forces Corbray de prendre à revers l'armée Tully, qui se trouvait dans les environs. Les communications avaient été coupées autour du château depuis longtemps déjà, substituées par de fausses nouvelles venues du camp Frey. Attaquer de nuit ne pouvait être l’œuvre que de guerriers expérimentés, aussi Elbert ne flaira pas le piège. A peine l'armée était elle sortie, pensant se mouvoir à la faveur de l'obscurité pour arriver au plus vite, qu'un déluge de flèche était tiré. Les archers longs Tully faisaient un carnage, tandis que les maraudeurs du conflans avançaient en tirant. Des reitres en grand nombre étaient cachés un peu partout, à la faveur des rugosités du terrain, et prirent à revers l'ennemi, avant de se lancer à l'assaut du château, guidés par Elias et trente chevaliers qui s'étaient dissimulés dans les douves, à peine boueuses. Pour chaque Tully qui mourut, sept Corbray l'accompagnaient au sol.
Judas_Cris

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Re: [Jeu RP/MV] Le trône de Fer - Tour 9 : La bataille du Nid du Faucon

Message par Judas_Cris »

Dorne, tour 11 : l’Apaisement

Meenah Martell - la Princesse d’Ébène


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La vie à Port-Réal suivait son cour. Penchée à sa fenêtre, la Princesse d’Ebène, Meenah Martell, observait les jardins du Donjon Rouge et, par-delà les remparts, les lueurs du soleil couchant inonder les toits de la capitale des Sept Couronnes. Elle-même en portait une, de Couronne, mais ici c’était comme si elle n’était qu’une politicienne de plus. Dorne était lointaine, trop lointaine… La mer s’étendait à l’horizon, s’écoulant de l’embouchure de la Nera, serpentant entre les fiers navires de la flotte Royale, le long des quais des nouveaux quartiers de la rive droite, indifférente aux gens qui y chiaient, y faisaient leur lessive, qui s’y pavanaient… Elle s’était entretenue avec Lord Frey, venu à la capitale prendre ses fonctions de Bailli de Port-Réal. Ses projets de réorganisation de la cité lui plaisait, assurément. Des rues propres, des égouts modernes, tout ce dont une capitale devait se doter alors que le pays s’engageait doucement mais surement vers un âge d’or. Pouvait-elle en dire de même de Lancehélion ? Dorne manquait de véritables cités, mais Lancehélion avait ce charme si particulier, cette architecture et cette intimité qu’aucune ville ne pouvait égaler. Quel dommage qu’elle ne soit si loin, par-delà la mer… Allons bon, la voilà mélancolique.

Elle observait les jardins, donc, et cela suffisait à lui étirer un sourire lascif. Le Roi et la Reine s’y promenait, s’arrêtant devant les parterres de fleurs et les arbustes élégants. Elle était heureuse de les voir ainsi. D’autant plus heureuse que les dernières rumeurs donnent sa nièce pour grosse... Voilà que sa sœur serait bientôt grand-mère ! Comme cela était amusant ! Et elle-même dans tout ça ? Sa relation avec Rowan était stimulante, agréable dans son propre style, et elle s’amusait bien. Mais de nouveau-né, point encore. Devait-elle mourir sans enfant ? C’était une crainte légitime. La question de sa succession était alors ardue : sa sœur avait trois enfant, l’ainée épouse du Roi, la cadette venait de sortir des Jardins aquatiques et entrait dans le monde, quant au petit dernier, son caractère était encore incertain. La Reine pouvait-elle devenir la Princesse de Dorne et prendre sa succession si Meenah et Trud passaient l’arme à gauche ? Elle devrait penser à poser la question à un mestre compétent sous peu.

Il fallait dire que les affaires du Royaume la préoccupait bien assez… Elle était maitresse des Espions, cela voulait dire que tous les rapports inquiétant lui arrivaient personnellement. Alors qu’elle épluchait ces-dits rapports, l’un d’eux attira son attention. Des navires Westerosi avaient été vus en partance pour les îles d’Eté… Qui pouvait donc avoir intérêt à financer une si couteuse expédition ? Les marchands des îles d’Eté voyageaient et commerçaient dans les ports d’Essos et de Westeros quotidiennement, mais que des Westerosi aillent les trouver dans les îles, voilà qui tenait plus de l’extraordinaire. De son propre aveu, Meenah s’était assez peu intéressé à la culture des îles d’Eté. Sa mère en était originaire, mais plutôt que de cultiver la différence de ses origines, la jeune Meenah avait préféré s’intégrer pleinement à la société Dornienne. Elle avait grandi avec les Daynes, les Forrests, les Allyrions, les Ullers, et n’avait que peu considéré les liens filiaux de sa mère : Jalah Qo. La famille Qo était une très noble famille, mais Meenah n’avait jamais vraiment compris le système de royauté des îles d’Eté qui faisaient que certains de ses ancêtres étaient Rois quand d’autres n’étaient que courtisans. Pour en revenir à ces navires prenant le large… Bah, ce serait sans doute un nouveau mystère qu’elle ne percerait jamais ! Un de plus…

Voilà des mois qu’elle essayait de trouver le fin mot de l’histoire à propos de cette guilde des voleurs. Pas qu’elle souhaite l’éradiquer (ils avaient en quelque sorte rendu service à la Couronne car c’étaient eux qui se cachaient derrière les combattant ayant tranché la gorge des derniers Feunoyrs lors du tournoi précédant) mais elle détestait ne pas avoir de contact avec eux. Leur dirigeant, dont elle taisait le nom, ne semblait pas avoir confiance en elle. Une maitresse des chuchoteurs à qui l’on refuse de chuchoter, voilà qui était cocasse… C’était l’une des deux ombres aux tableaux de sa fonction.

L’autre étant sa relation tendue aux Tully, bien entendu. Concernant ce versé-là, elle pensait avoir arrangé les choses. En y repensant, le royaume était passé d’une guerre civile par leurs actions respectives… C’était comme si elle était l’huile, et qu’il était l’eau : ils se repoussaient quand bien même ils essayaient de travailler ensemble. Car c’était là son souhait : pour le Roi. Ce qu’il s’était passé, pendant la campagne du Vall, avait été confus : les rapports de ses espions signalaient bien que Lord Frey était courtisé par les Nordiens, et qu’il était entendu qu’il se retourne ; quand bien même Frey informait Lord Tully de tout cela, si bien qu’Harwyn était persuadé que son vassal ne se retournerait pas et écraserait les forces Stark. Ce que le Sud n’était pas arrivé à déterminer, c’était si Frey était réellement fidèle à Tully. A la lumière des évènements qui suivirent, la Dame de Lancehélion se trouvait sotte d’avoir douté, mais objectivement la situation s’y prêté parfaitement. Quoi qu’il en soit, dans l’éventualité d’une trahison Frey et d’une victoire Nordienne dans le Vall, Dorne et le Bief avaient mobilisé à la hâte une armée, qu’ils avaient fait avancer vers Port-Réal, officiellement pour prêter allégeance au Roi, officieusement pour intervenir dans le Conflant en cas d’une guerre généralisée Tully-Lannister contre Stark-Frey. Si Meenah fut soulagée lorsqu’elle apprit la victoire Tully sans accrocs dans le Vall, elle fut mise sous pression par Harwyn lorsque le Roi l’informa qu’il refusait que l’armée du Sud s’avance plus loin, et que la Main menace d’une guerre. Du point de vue de l’homme fort de Westeros, les choses étaient simples : le Sud s’était allié au Nord pour renverser la Main du Roi. Tout le monde était sur le pied de guerre et, si Meenah et Logan n’avaient pas fait faire demi-tour à leurs troupes, les choses se seraient embrasées très rapidement. Ils étaient passés à un cheveu de ce qui aurait été la guerre la plus dévastatrice du siècle, elle en était persuadée.

Depuis, les choses s’étaient tassées. Apaiser les choses avec un Harwyn persuadé qu’elle était son ennemi n’avaient pas pu se faire sans une volonté unilatérale de mettre ces tensions de côté. La Princesse d’Ebène savait que la Main ne la portait pas dans son cœur, et ne pouvait pas prétendre sincèrement l’apprécier non plus, mais tous deux étaient liés par une fidélité commune : le Roi.

Les dernières réformes le prouvaient : la nomination de la famille Tully au titre de Surintendant du Royaume. C’était là quelque chose… d’intéressant. Meenah avait été inquiète en premier lieu, bien entendu, mais en examinant les clauses de la réforme, trouvait qu’elle apportait une solution intelligente aux problèmes politiques du Royaume. Rendre le titre de Main du Roi héréditaire empêcherait les rivalités pour sa désignation, et les postes des multiples Intendants permettraient d’unifier le Royaume autour de missions communes. C’était une bonne réforme, mais le danger était autre part : beaucoup y verraient un regain du pouvoir Tully, et craindraient une prise de pouvoir au dépend du Roi… Elle-même avait longuement discuté avec ses vassaux, et avait eu du mal à les convaincre que cette interprétation était erronée. Il fallait seulement que la plupart des Lords s’assoient sur leur fierté et acceptent de voir une famille suzeraine s’élever un peu au-dessus des autres. Les Lords devront tirer une croix sur leurs espoirs d’être désignés Main du Roi un jour, et cela créerait sans aucun doute des tensions dans les prochaines années, compensé par une stabilité sur le long terme.

Ce genre de raisonnement (créer de l’instabilité sur le moment, pour un bénéfice futur), Meenah le connaissait bien, c’était ce qui avait dirigé les réformes du Bief. Elle espérait seulement qu’une révolte ne vienne pas réduire à néant tous ses efforts d’unification du Sud… C’était aussi un risque qu’avait dû calculer Harwyn : risquer la guerre sur le court terme. Par conséquent, lancer une telle réforme à peine au sortir d’une période de tension extrême entre bloc méridional et bloc du Sud, c’était à la limite de l’inconscience ! A moins que ce ne soit une provocation délibérée ? Elle n’arrivait jamais à savoir avec Harwyn, cela expliquait sans doute leur froid.

Elle referma ses dossiers, et arrêta de rêvasser. Le soleil s’était couché, nimbant la baie de la Nera d’une douce lumière rose. La Princesse d’Ebène jeta un dernier coup d’œil à sa nièce et à Aenar, qui rentraient au Palais, et lança un dernier regard vers l’horizon, vers sa Dorne lointaine.

Allumant ses bougies, elle appela ses courtisanes pour l’habiller pour la nuit. Peut-être Logan viendrait-il lui rendre une petite visite nocturne, comme il en prenait parfois la permission depuis qu’ils logeaient tous deux dans le Donjon Rouge ? Il lui fallait être prête dans cette éventualité, préparer ses encens, ses huiles, ses cordes…

Un jeune Dornien vint cependant interrompre ses préparatifs. Essoufflé, le visage camousis et le turban défait, il bafouilla quelques mots. Les courtisanes de Meenah l’assirent immédiatement, et lui apportèrent une pleine cruche d’eau. Il répétait une phrase, comme s’il mémorisait encore le message qu’on lui avait chargé de transmettre :

— Il s’est passé quelque chose à Villevieille… Il s’est passé quelque chose à Villevieille…

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Pièces jointes
Les nouveaux quartiers de Port-Réal
Les nouveaux quartiers de Port-Réal
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DorianGray

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Re: [Jeu RP/MV] Le trône de Fer - Tour 9 : La bataille du Nid du Faucon

Message par DorianGray »

Ce vieux cliffangher xD
DorianGray

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Re: [Jeu RP/MV] Le trône de Fer - Tour 9 : La bataille du Nid du Faucon

Message par DorianGray »

Registre Ethnique

Je vais prendre en compte ici les RPs fait par chacun, en comptant les RPs courts (moins de dix lignes), les RP moyens et les RP longs. Je n'aime pas faire des sanctions mais c'est important que chacun soigne son personnage, vous n'avez pas besoin de faire un BON travail, juste de décrire un peu votre perso, sa famille, ses agents, etc... L'objectif étant juste d'enrichir le jeu de détails supplémentaires.

Rowan : 8 longs
Ulysse : 2 court - 2 moyen - 2 longs
Vincent : 7 long - 2 très long - 3 moyen -1 court
Tully : 2 longs - 5 moyens
Frey : 4 long - 4 moyen - 1 très long
Whent : 2 longs
Hightower : 6 moyen
Lebel : 5 moyens - 3 longs
Tyrell : 3 longs - 1 court - 3 moyen
Targaryen : 2 courts - 3 moyens - 1 très long (avec participations)
Baratheon : 2 moyens
Qorgyle : 2 courts - 2 moyens - 2 longs
Lannister : 6 moyens
Dernière modification par DorianGray le jeu. 12 janv., 2017 1:49 pm, modifié 1 fois.
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Re: [Jeu RP/MV] Le trône de Fer - Tour 9 : La bataille du Nid du Faucon

Message par Dracnor »

Elston Frey : Le Nid du Faucon

« Il est des batailles qu'on gagne à la pointe des piques et des épées, d'autres à la pointe de la plume et avec des corbeaux. », avait lu Elston dans sa jeunesse. La citation était bien évidemment hypocrite : dans tout conflit, tôt ou tard quelqu’un perdait sa vie le le fil de la lame de l’épée d’un autre. Il s’agissait rarement des protagonistes, d’ailleurs : les sous-fifres étaient bien plus menacés par les couteaux dans l’ombre que les importants. Cependant, il y avait aussi quelque chose de vrai : la plume peut renverser les prédictions de l’épée. Voilà, somme toute, quel était son rôle dans la campagne du Val : changer la donne. Les nordiens le courtisaient depuis bien longtemps, et son suzerain commençait à sentir que si le Lord des Jumeaux acceptait leur offre, s’en était fini de lui. Quel que soit le choix de Frey, il serait déterminant. Toutefois, ne considérer que Frey serait insultant pour ses deux pairs, Lord Whent et Lord Reyne. Si Lord Reyne n’était venu que pour soutenir Frey dans sa défense des intérêts de la Dame du Val, Lord Whent était lui aussi courtisé par les deux camps.
Ces derniers temps, de plus en plus de missives arrivaient pour Lord Elston Frey. Il s’agissait au début seulement de messages que Stark réussissait le Père savait comment à lui faire parvenir aux Jumeaux, mais d’autres acteurs étaient récemment entrés en jeu : la Maitresse des Chuchoteurs, Sa Majesté et même Lord Lannister. Le second était avant tout arbitre et menaçait d’un terrible sort quiconque s’en prendrait aux intérêts du Val, le troisième cherchait à défendre les intérêts de Lord Tully, mais la position de la première était bien plus intéressante. Lady Martell offrait, ni plus ni moins, à Lord Frey de lui permettre de trahir son suzerain en assurant ses arrières. Le Bel l’avait testé, entamant même des négociations avec elle pour voir ses limites, mais rien n’y changeait : elle et Lord Rowan étaient prêts à permettre à Reyne, Whent et Frey de trahir Lord Tully. Etait même sous-entendu que cela servirait plus leurs intérêts.
Dans une telle situation, il va sans dire que les deux vassaux du Conflans essayaient de faire monter les enchères entre le Nord, le Sud et la Main, sans pour autant reconnaître à une quelconque partie la vérité : ils savaient d’ors et déjà qu’ils allaient rester loyaux, car seul Lord Tully pouvait leur offrir ce qu’ils attendaient sans leur passer une corde autour du cou.
Lord Corbois était donc persuadé que Frey, Reyne et Whent se retourneraient contre Tully, offrant ainsi une victoire écrasante aux bâtards Corbray, et le Sud s’apprêtaient à lever leurs bans et marcher vers la capitale.
Le plus comique serait sans doute qu’Elston Frey y gagnerait une réputation de traître, alors justement que sa loyauté était mise à dure épreuve par les offres montantes de leurs voisins.
Dernière modification par Dracnor le ven. 13 janv., 2017 2:28 pm, modifié 1 fois.
DorianGray

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Re: [Jeu RP/MV] Le trône de Fer - Tour 9 : La bataille du Nid du Faucon

Message par DorianGray »

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DorianGray

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Re: [Jeu RP/MV] Le trône de Fer - Tour 9 : La bataille du Nid du Faucon

Message par DorianGray »

DorianGray a écrit :Registre Ethnique

Je vais prendre en compte ici les RPs fait par chacun, en comptant les RPs courts (moins de dix lignes), les RP moyens et les RP longs. Je n'aime pas faire des sanctions mais c'est important que chacun soigne son personnage, vous n'avez pas besoin de faire un BON travail, juste de décrire un peu votre perso, sa famille, ses agents, etc... L'objectif étant juste d'enrichir le jeu de détails supplémentaires.

Rowan : 8 longs
Ulysse : 2 court - 2 moyen - 2 longs
Vincent : 7 long - 2 très long - 3 moyen -1 court
Tully : 2 longs - 5 moyens
Frey : 4 long - 4 moyen - 1 très long
Whent : 2 longs
Hightower : 6 moyen
Lebel : 5 moyens - 3 longs
Tyrell : 3 longs - 1 court - 3 moyen
Targaryen : 2 courts - 3 moyens - 1 très long (avec participations)
Baratheon : 2 moyens
Qorgyle : 2 courts - 2 moyens - 2 longs
Lannister : 6 moyens
Les factions Whent et Baratheon sont priés d'atteindre les 5 RPs avant le tour 14, sans quoi je lancerais un jet de malus.
A partir de maintenant je sanctionnerais tout joueur ne faisant pas de RP sur un tour (vous n'avez pas à faire plus de trois lignes) sur un tour (deux semaines à chaque fois). Ceci ne concerne pas les factions Lannister, Qorgyle, Targaryen et Frey qui ont d'ores et déjà un emploi du temps assez compliqué, cela dit je les encourage à faire des mini-rp, le tout étant juste de décrire un peu mieux leurs personnages pour enrichir le jeu.
Cendregue

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Re: [Jeu RP/MV] Le trône de Fer - Tour 12 : Le calme après la tempête

Message par Cendregue »

L'odeur nocturne de la sueur mêlée au bruit systématique du choc régulier de l'acier contre le valyrien, les passes s’enchaînaient depuis moins d'une minute et la montagne de chair Tully semblait inébranlable. Malgré son âge avancé le cygne noir ne donnait pas de signes de fatigues et continuait de danser autour de la brute qui tenait sa poutre d'une main et semblait las de ce combat. Soudain un coup de poing violent frappa le cygne dans les côtes et le fit se tordre en deux, le colosse posa sa lame sur la base de son cou et murmura de sa voix gutturale :
« -Vous êtes vaincu sir, ce fut un beau combat mais le poursuivre serait folie »
Il avait raison et ça blessa de façon bien plus brutale le vaincu. Il était devenu vieux. Vieux et faible. Mettre sa fessée à ce petit con de Hightower ne semblait pas difficile mais face à des chevaliers d’exception il n'avait pas une chance. La vérité le frappa comme une griffe noire:il était devenu vieux. Il plia le genoux et promit de ne pas tenir de griefs contre le seigneur du phare occidental. Le géant sembla satisfait de cette promesse et lui tendit la main pour l'aider à se relever.
Il était vieux et seul. Voilà qui était triste, heureusement il restait le bordel dornien pour oublier...
« -Messire le représentant officiel de la guilde du commerce vous attend dans vos bureaux... »
En fait non.
DorianGray

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Re: [Jeu RP/MV] Le trône de Fer - Tour 12 : Le calme après la tempête

Message par DorianGray »

RP invalidé, la description de Tytos Tully ne ressemble pas à celle faite par son joueur, et l'épisode de la poutre en acier valyrien n'était qu'une plaisanterie de Sieur Whent, pas une VRAIE arme.
DorianGray

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Re: [Jeu RP/MV] Le trône de Fer - Tour 12 : Le calme après la tempête

Message par DorianGray »

La Lance de Justice

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Port Réal était crasseuse, mais une autre odeur pouvait parfois suppléer à celle de la saleté ambiante qui se logeait jusque dans le cœur des habitants de la ville ; celle de l'acier. Les maîtres armuriers de la ville était à peu près tout ce qui donnait une forme d'attachement à Konrad pour cet endroit répugnant. Mais si l'acier avait cette odeur bien particulière de charbon et de métal fondu quand on passait dans le quartier des forgerons, c'était aujourd'hui un chant plus qu'une senteur. Un chant d'acier qui parcourait les rues de Culpucier.
Dans la soirée, une bagarre avait éclaté dans une taverne, incluant un sergent du guet et deux personnes qui étaient vraisemblablement des mouchards. Sur leur cadavre, on trouva quelques pièces d'or et une bourse de sable. Chat interpréta ça comme un signe distinctif des espions Martell. Le truc, c'était que le capitaine en question avait salement morflé, lui aussi, du coup Balin savait pas trop quoi faire. On décida donc d'embarquer le tout et de boucler au passage l'aubergiste en attendant qu'un homme de la Main vienne s'en occuper. Mais visiblement, le conflit éclata pour de bon quand le sergent en question avoua être payé par la Guilde des Voleurs pour transmettre des infos à celle ci. Un bataillon complet de soldats du guet menés par le capitaine de la porte de la Gadoue voulu mettre aux fers le supérieur du sergent en question, le capitaine de la porte du Dragon, mais la troupe en question tomba dans une embuscade menée par une troupe de mercenaires aux environs de Culpuciers, avant que des archers et sergents Martell ne se décident d'intervenir, le combat ayant gagné les environs du bordel tenu par les Martell. La situation dégénéra dans un bain de sang qui embrasa Culpucier ; les mercenaires se tapaient avec le Guet, des mendiants s'en prenaient au Guet, les Martell tapaient sur les mendiants, une bande de chevaliers du Bief de passage tapa sur les Martell, et les Housecarl Tully intervinrent en tapant sur tout le monde. Il fallut l'intervention des réservistes du Guet et de la Garde Grise pour mâter la situation, et ce occasionnant une dizaine de morts supplémentaires et trois bras coupés. Au total, trente cadavres, le double de blessés, une douzaine de bougres amputés, et une vingtaine de gars qui ne passeraient pas la nuit.
Cela faisait longtemps qu'une petite émeute n'avait pas éclaté à Port Réal, et ça avait quelque chose de rafraichissant de se balader la hallebarde sur l'épaule en se disant qu'on allait peut être avoir l'occasion de casser quelques bras. Balin, en tout cas, ne cessait de triturer sa hache nerveusement ; s'il avait peur ou hâte, on ne saurait le dire. En tout cas, Konrad avait bien fait de rester dans son coin ; Chat avait une vilaine éraflure sur le bras, Petit Ricket avait l’œil gonflé pour s'être prit une caillasse dans la face, et même Souris avait failli passer un sale quart d'heure. Konrad les avait réprimandé ; il avait réuni dans sa section une douzaine de brutasses allant du vulgaire au raffiné, mais tous experts dans leurs domaines, ce n'était pas pour les perdre à la moindre petite émeute.
En réalité, les conséquences allaient être quasi nulles pour les camps en lice ; le Capitaine de la Gadoue avait été remis à sa place, celui de Dragon devait désormais se calmer sur les activités suspectes, les Tully avaient castagnés à leur bon vouloir, les Martell avaient tenu leur périmètre, et la Guilde le sien. Quant aux habitants, on avait pu les voir observer le combat avec un mélange d'excitation et de frénésie spectatrice ; comme quoi Port Réal avait ses propres arènes de combat. Cela manquait presque à la population, et n'aurait été ce petit affrontement passager, on aurait rapidement eu une émeute ou autre. Bon, quelques mendiants étaient morts, mais il faut dire que ceux là n'étaient pas en reste dans les affrontements, tentant de se mettre en groupe pour dépouiller les victimes, voir même parfois assommer un gars un peu distrait pour lui piquer ses fringues.
Cela dit, la ville se périmétrait de plus en plus ; des zones étaient dédiés aux Martell, d'autres à la Guilde, certaines à des mercenaires de passage. Un secteur assez large pouvait être considéré comme contrôlé par les marchands, et deux ou trois autres étaient partagés par le Guet. Seul la garde du palais tentait de contenir la situation partout.
Qui sait, peut être que quand il aurait fini d'examiner les cadavres, Konrad lui aussi irait provoquer une bagarre de rue...

EVENEMENT


Pour ceux qui sont tentés, on va prochainement organiser des "batailles de rues" entre différents acteurs de la pègre de Port Réal, chacun jouant un PNJ qui se castagne avec des objectifs persos. Ce seront des mini parties sur Discord pour voir qui contrôle la ville. Il y a donc : Les Martell, la Guilde des voleurs, le Guet (les corrompu), le Guet (Palais Royal), les mercenaires, la Guilde des Voleurs, etc... Tout le monde joue un chef de la pègre et chacun défend son bifteck !
DorianGray

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Re: [Jeu RP/MV] Le trône de Fer - Tour 12 : Le calme après la tempête

Message par DorianGray »

Règles du jeu (à finir, à peine commencé)


Pour participer, vous devez poster votre fiche, avec comme info :

Le nom de votre bande :
Le chef de votre bande :
Son bras droit :
Votre région d'origine :
La classe sociale de votre groupe :
La catégorie de votre groupe :



Votre objectif est de contrôler les différents quartiers de Port Réal, pour augmenter votre revenu et la sécurité de votre position. Ceux si sont classés en quatre catégories selon leurs habitants, respectivement Bourgeois, Religieux, Pauvres, Artisans, Rebuts. Chaque quartier a ses propres bâtiments et ses propres spécificités.
Vous jouez avec de l'Or, la ressource essentielle du jeu, qui permet d'acheter des bâtiments, des hommes de mains, de corrompre et de négocier. Les revenus et les intérêts des Quartiers différent selon la classe sociale qui les habite, et c'est là aussi que joue votre classe à vous.

On distingue plusieurs catégories de Bande :
- Hors la loi : Vous êtes rejetés par la société, recherchés activement. Port Réal est l'endroit idéal pour se cacher... et pour s'acheter une nouvelle vie.
- Pègre : Bandits endurcis, votre objectif, c'est l'or, l’appât du gain, vous n'avez de compte à rendre à personne, et vous ne souhaitez que gagner de l'or, contrôler un territoire.
- Guilde : Assassins et voleurs de tout genre, vous vivez de vos contrats, pas de vos territoires. L'art du meurtre, mais aussi de l'information, vous guide.
- Mercenaires : Venus de Westeros ou d'Essos, vous connaissez le potentiel de la ville, et désirez prêter vos épées pour des contrats épisodiques... Mais pourquoi ne pas s'établir dans le coin?

Chaque quartier a ses propres spécificités :
Bourgeois - On parle ici de quartiers marchands, solidement défendus par le Guet, et taxé par celui ci. S'y établir est garant de sécurité, le quartier étant hautement surveillé, et les bordels et tavernes peuvent y rapport gros.
Religieux - Il s'agit en fait du Grand Septuaire, qui accueille une population assez diverse... Un endroit inaccessible pour la plupart d'entre vous, mais intéressant pour les nobles.
Pauvres - Un endroit plein de sans le sou, de racle le sol, de crève la dalle... Essentiellement, des échoppes, des taudis, des tavernes, parfois des bordels. Très peu surveillé par le Guet.
Artisans - Plus classique, à mi chemin entre les commerçants riches et les pauvres, les artisans travaillent et dorment dans leurs quartiers, et dépenseront bien souvent leur argent dans l'auberge la plus proche.
Rebuts - Les hors la loi, les brigands, les petites frappes et toutes les racailles viennent s'y entasser. Un lieu dangereux, mais riche en potentielles recrues, et à l'abri des incursions du Guet.

Vous pourrez donc y acheter des bâtiments, des informateurs, etc...

Votre Bande

Selon votre choix, vous commencerez avec une troupe de marauds à vos côtés pour vous accompagner dans vos sombres tâches... Il y a plusieurs types d'agents.

Les homme de main : Bon à rien sinon à taper, escorter ou racketer, ils se déclinent en cinq catégories, du moins bon au plus efficace ; Petite frappe -> Truand -> Brute -> Malandrin -> Spadassin
Certaines classes spéciales peuvent être recrutées à l'occasion d'événements ou dans certaines Bandes, tel que les Pirates, les Danseurs d'Eau, les Épées à Louer et les Déserteurs, qui ont un niveau égal à celui du Malandrin. Notez également que le Guet disposera d'Hommes d'armes et de Sergents, respectivement du même niveau que les Malandrins et les Spadassins. Si vous devez affronter des Chevaliers, notez également qu'ils sont un niveau au dessus du spadassin.

Les spécialistes : Les hommes de guilde font un boulot assez précis en général, et sont donc plus dur à acquérir.
- On a les voleurs, dont le job est dépouiller les gens un peu trop bien fournis de leur bourse
- Les oreilles, des gars assez doués pour récolter des rumeurs, obtenir des informations et donc vous fournir tenir informés
- Les coureurs de rue, des gamins qui peuvent servir tantôt de voleur tantôt d'espion
- Les assassins, des génies dans l'art du meurtre

Le personnel : Des gars plutôt utiles quand vous avez les bâtiments qui vont avec
- Le resquilleur
- La prostituée
- Le tavernier

Les bâtiments

Le Bordel : Un investissement un peu cher, mais un revenu constant
Dernière modification par DorianGray le ven. 13 janv., 2017 7:18 pm, modifié 3 fois.
Lebelum

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Re: [Jeu RP/MV] Le trône de Fer - Tour 12 : Le calme après la tempête

Message par Lebelum »

La Guerre de Succession du Val, Chênes-en-fer (point de vue nordien)

Ce fut une bien belle journée pour les forces nordiennes pro-Arryn, en effet au petit matin l'armée dirigé par Ambel Arryn, Rodrik Stark, Osric Omble et Cedrik Corbois se présentait face aux forces des rebelles Royces et de leurs alliés, une armée de renforts avait d'ailleurs débarquée la veille; ce second camp était confiant, il avait en effet choisi le lieu de la bataille à son avantage et une armée qui compensait une légère infériorité numérique avec la présence d'une puissante cavalerie lourde. "Comment pourrait-on perdre ?" se demandait-ils, le soucis étant que le premier camp avait choisi le lieu du combat et les autres paramètres de celui-ci, quand à la cavalerie lourde un plan était déjà prêt pour s'en débarasser.
Ainsi les armées se mirent en formation, chaque corps prit place, chaque commandant rejoignit son affectation. Le temps était bien nuageux. Les nordiens étaient détendus et peu pressé pour une fois, mais c'était sans compter sur la nervosité des ennemis...
Et la bataille débuta ainsi, les forces Sunderland chargèrent le flanc droit commandé par Corbois et dans un grand fracas les reitres de chaque camp se mirent à s'entre tuer tandis que leur cavalerie tenta de déborder les nordiens qui avaient laissés un énorme trou sur leur flanc, mais quel piètre stratège il faut être pour penser les Ours si stupide; alors que les sergents montés Royce allaient pénétrer la zone brousailleuse les forces de Reed se révélèrent et mitraillèrent la cavalerie ennemie avant qu'un sanglant corps à corps ne s'engage, néanmoins les hommes du Neck furent mit en difficulté et Cedrik parti à leur rescousse à la tête de 500 hommes d'armes de Corbois. Arrivé aux broussailles Cedrik hurla "les Reeds sont en mauvaise posture, allons les sauvers les gars et morts à nos ennemis !" et les corbois chargèrent les cavaliers adverses tandis que le Borgne et quelques hommes se frayèrent un chemin dans la mêlée jusqu'à Robert Reed, mais à peine ils furent réunis les ennemis se replièrent, ne pouvant soutenir le choc. Alors ils s'échangèrent quelques politesse avant que Corbois et ces hommes ne retournent au pas de course dans leur position initiale car, loin vers le centre, un vaste nuage de poussière apparut.

Armond Karstark était le commandant de la cavalerie et devait rester en réserve, mais il décida d'aller en première ligne avec la petite troupe de reitres montés qui avait pour but de stopper la charge Royce; il ne pouvait tout simplement pas laissé ces pauvres âmes seules. C'est alors que le moment tant attendu arriva, les chevaliers faucons chargeaient.
"Tenez bon soldats, vous êtes ici pour protéger vos camarades ! La situation est simple, soit nous mourrons soit nous les condamnons à mort ! Je ne sais pas vous, mais moi j'ai déjà fais mon choix." alors Armond dégaina son épée et se tourna vers les chevaliers qui les chargeaient, soupira une dernière prière et décéda avec ses braves hommes.
Du point de vue d'Arryn cela était un mal nécessaire et de sa position excentré il put observé la charge des chevaliers faucons se faire oblitérer par ces quelques péons, à présent ils progressaient désunis vers les différentes positions nordiennes et s'écrasent sur les murs de boucliers.
Alors Cedrik revient en position et trouva ses reitres hésitants, il forma alors une ligne avec ses réguliers pour empêcher toute retraite; ainsi les reitres commencèrent à refluer mais se firent bloquer par la ligne, un groupe tenta alors de s'en prendre au Borgne lui même et s'élancèrent avec leurs armes contre lui, ce dernier fit signe à ses hommes de rester en place et s'avança vers les quelques mutins, volèrent alors 3 bras, 1 jambes et 2 têtes. Corbois hurla une nouvelle fois à ses hommes de se battre, ceux-cis firent volte face et se battèrent encore plus hardemment contre les Sunderland, alors les Sunderlands entrèrent en déroute.

Le combat durait depuis un certains temps et seul le flanc Corbois et Reed avait réellement vu de l'action, et les deux armées se retrouvèrent dans une phase de reformation et préparation au combat final alors que les Royce avancent au pas rapide dans la plaine vers les lignes Stark et que les Corbois grimpent sur les flancs de ces derniers.
A ce moment précis l'oeil de faucon d'Ambel prit forme, une faille se trouvait dans la formation ennemie: il plaça Rodrik à la tête de la cavalerie lourde nordienne, sans commandant depuis la mort d'Armond Karstark, et lui demanda de charger le flanc ennemi, délaissé de toute protection. Alors Rodrik Stark prit place à la pointe de la cavalerie, dégaina Glace, fit sonner le cors et chargea dans toute sa fureur et sa puissance tandis qu'a pieds Osric Omble faisait de même, Harmond en ses mains et l'infanterie lourde nordienne derrière lui.
Nul ne peut décrire, ne serait que concevoir la violence du choc qui était et est toujours à un niveau non-atteint: les soldats Royces apprirent à voler, éphémèrement, et les piétons faisaient autant si ce n'est plus de dégâts que les cavaliers.
Rodrik Stark découpait, Osric Omble tranchait et Cedrik Corbois dévalait le flanc gauche Royce à la tête de ses hommes d'armes afin de bloquer à l'ennemi la retraite et l'espoir.
C'est alors que Donnel Royce, à la tête des quelques chevaliers faucons restants, chargea droit sur la cavalerie nordienne et tandis que ses hommes attaquaient les chevaliers lui chargeait Rodrik; il l'avait presque atteint, dans son flanc, lorsque Jon Flint le vit et hurla à Rodrik qu'il approchait, l'Ours se retourna et eut à peine le temps de parer l'épée de son adversaire mais la force de ce petit contact suffit à les faire tomber tout deux de cheval, Jon tenta d'intervenir mais fut engagé par d'autres chevaliers: cela allait se régler en duel, Rodrik Stark contre Donnel Royce. Les deux guerriers s'entre attaquèrent et combattirent avec grande agilité tandis qu'autour d'eux le carnage continuait, les coups et les parades fusaient depuis un certains temps lorsque Donnel, visiblement épuisé, chargea une énième fois Rodrik mais cette fois-ci le Stark saisit le pommeau de l'épée de Royce avec sa main gauche, ils se regardèrent dans les yeux et Rodrik dit "Ce combat est terminé." avant de le couper en deux au niveau du bassin d'un coup sec. Rodrik s'essuyait le visage après son aspersion par le sang de Donnel quand Osric arriva tranquillement, l'armure plus rouge que son blason, ainsi que Cedrik, dont c'est le visage qui était rouge d'épuisement, et Ambel, qui était lui tout impeccable; les 4 hommes se regardèrent un instant avant qu'un fou rire ne les prennent lorsque Jon Flint glissa et failli tomber dans les entrailles de Donnel Royce... oui, ces nordiens ne sont pas connus pour leur finesse.

Ainsi se termina la bataille, l'armée Royce avait été massacrée et ses débris fuyaient tandis que les nordiens n'avaient subis que des pertes superficielles.

Ce fut une bien belle journée pour le Nord et les Arryn, mais il reste désormais à traiter le problème Tully, celui ci est opposé à toute négociation et les Frey assurent ne pas cautionner cet intervention allant à l'encontre des accord passés 3 mois plus tôt.
Dracnor

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Re: [Jeu RP/MV] Le trône de Fer - Tour 12 : Le calme après la tempête

Message par Dracnor »

Pour le jeu de la pègre, c'est ici. Ne cassez pas tout, c'est moi qui taxe pour réparer après. Et j'aime pas l'argent qui sort.
Glasnost

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Re: [Jeu RP/MV] Le trône de Fer - Tour 12 : Le calme après la tempête

Message par Glasnost »

Harwyn Tully, RP du Tour 1

https://www.youtube.com/watch?v=haseluAw20M

Même en ce torride été, le Conflans exhalait d'une odeur qui, si elle n'avait pas les délices printaniers de Hautjardin, recelait en elle tout ce que la beauté des territoires riverains avaient à offrir. Ce n'était pas une simple mélancolie que lui projetait ces eaux d'affluents, parfumées par les roches, la vase et les roseaux qui l'habitaient, mais un réel envoûtement pour ce territoire qui était le sien. Les canaux de Braavos n'avaient pas la même discrétion dans leurs senteurs, la marque des êtres humains s'y faisant trop présente. Le Conflans avait la qualité de rendre discrète sa présence, créant une magnifique harmonie entre la nature et ses habitants.
Une enfance à Braavos, ce n'est pas forcément commun pour tous les lords des 7 Couronnes. En général, un tour des cités libres n'intervient que plus tard. Mais l'oeuvre d'Edmund Tully nécessitait bien quelques exotisme, non? Au final, leur père était mort trop jeune, et Hoster trop tôt... Rien ne comblait autant le vieux lord que d'avoir un fils au moins aussi grandiose que lui. Harwyn avait toujours montré les traits du génie ; Tytos était un bretteur inégalable, Jonos était une ombre parmi les ombres, Hoster pouvait convaincre n'importe qui de n'importe quoi, et Lysana avait un don pour la gestion. Mais Braavos avait ses tares. Une ville qui se voulait une initiation à l'art, au développement, au combat et à la politique d'exception. Elle remplit cette office, et bien plus encore. Mais elle tua une partie de la fratrie.
Ce souvenir de violence marqua profondément Harwyn. Dès lors, la seule beauté qu'il pouvait encore dépeindre, outra celle de sa région natale, était les aprés midis passés sur les canaux avec sa fratrie, avec Karyl Vance et Lymond Lychester, avec le Maître Elyrio. L'air salé mais emprunt de cette petite brise que seul les affluents connaissent, le murmure des gondoles sur les eaux de Braavos, la figure du Titan qui contemplait les jeunes hommes encore naïf et emprunt de cette douce ambition de la jeunesse.
Harwyn ne saurait dire si il était encore habité par cette ambition. Cette naïveté, il ne l'avait jamais connue, sauf peut être à une occasion, et celle ci l'hantait à chaque fois qu'il revoyait le visage de son fils Edmure. Quand il y repensait, il se demande si ça en valait la peine. Sa seconde femme avait toujours adorée Edmure. Elle l'avait accueilli comme un fils, peut être même plus que Edmond, qui ne manifestait pas ce trait de génie qu'avait le père. Mais Harwyn ne pouvait pas lui pardonner de ne pas manifester l'amour qu'elle devait à Edmond, et il l'avait congédiée. Du moins, ce fut une des raisons qui motiva son geste. Parfois, Edmond lui rendait visite chez les Sœurs du Silence. Il avait trouvé en lui la force de lui pardonner.

De Braavos, une grande souffrance devait naître, pour habiter le cœur de la fratrie. Mais ce fut aussi la naissance d'un Clan, l'un de plus influent et des plus infaillible qui soit. Quand il regardait derrière et devant lui, Harwyn ne voyait qu'un long tracé de souffrance, de haine, et de cadavres. Mais il sentait aussi, sur ses épaules, les mains empruntes de confiance de ce Clan si solide, réuni derrière son ambition et sa personne. Ils étaient le seul à le nommer "Harwyn". Pour le reste, il était tantôt l'homme de fer, tantôt le magnifique, tantôt l'insidieux, tantôt le brumeux, tantôt lord tully, d'autres fois juste tully, parfois même le diable du conflans, mais jamais Harwyn. Cette humanité qui était en lui, dissimulée par son infaillible et convaincu caractère, elle ne le quittait jamais. Mais auprès de ce Clan, il sentait renaître en lui la naïveté Braavienne, il revoyait les germes de son ambition, les débuts de la grandeur... Ce regard mélancolique n'avait d'égal dans son intensité que l'amour qu'il portait pour sa famille, et la dureté avec laquelle il traiterait ses ennemis.

BY MAITRE CHENE ET LEO AU DEBUT DU JEU

Harwyn le Radical, Tour 12, Braavos

Le voyage à Myr avait été bref. Au final, les choses s'étaient mieux passées que prévu, mais n'avaient pas eu le même impact que prévu. Les Myriens se montrèrent très accueillant, mais ne l'écoutèrent pas aussi bien qu'ils auraient du. Karyl lui avait envoyé une lettre il y a peu, il ne devrait pas tarder à arriver à Norvos. Edwyn, pour sa part, avait montré plus de témérité que ce qu'Harwyn pensait. L'homme était un digne membre pour la quatrième génération du Clan, si il devait y en avoir une. Il ne cessait de montrer des qualités toujours plus importantes. Une autre lettre, plus personnelle, cette fois, lui avait été envoyé par Edmond. On sentait au travers de sa plume la difficulté avec laquelle il voyait venir devant lui le rôle de Surintendant et de Lord du Conflans. Harwyn aurait pu être triste du caractère de son fils, qui n'avait pas la volonté d'un grand seigneur, mais il en était en fait heureuse. La graine maléfique qu'avait implanté Edmund dans sa famille touchait peut être à sa fin... Edmure, lui, avait au contraire un côté proche du fanatisme dans sa loyauté totale à son père. Il manifestait cela dit ce même côté "hors du monde", mais chez lui, cette distance avec la réalité des choses se manifestait par le cynisme.
Harwyn aimait ses deux fils, il les appréciait comme ils étaient. Mais il savait aussi que sa dynastie devait perdurer. Braavos, sa prochaine destination, était à ce sens très symbolique. Arold Tyrell s'y trouvait déjà, préparant le terrain.
Quand Harwyn arriva à proximité de la ville, il prit un temps pour contempler longuement le Titan. Tant de souvenirs affluaient par la simple vue de ce colossal soldat... Mais des affaires autrement plus pressantes l'attendaient, la quatrième génération et les souvenirs de ses jeunes années pouvaient attendre.
Zannen

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Re: [Jeu RP/MV] Le trône de Fer - Tour 12 : Le calme après la tempête

Message par Zannen »

RP Tour 12 : Tywald Lannister

Les cris de Lewys Lannister résonnèrent dans tout Castral-Roc et réveillèrent le Lord alors que les premiers rayons de soleil ne perçaient pas encore. Tywald poussa un grognement mécontent avant de se lever, puisqu'il n'était pas question de rester à traîner au lit. Lanna passa à côté de lui, le visage fatigué mais un sourire sur les lèvres. Cette vision chassa un peu de la mauvaise humeur de Tywald. Depuis son retour de Port-Réal, il avait constaté que la naissance de leur nouveau fils avait rendu un peu de sa joie de vivre à sa femme qui avait été particulièrement attristée par le départ de Joanna, et cela le rassurait de la voir de nouveau ainsi.
Si Tywald n'avait jamais été réellement affectif avec sa famille, il se souciait pourtant beaucoup d'eux, mais seulement Lanna semblait en avoir toujours eu conscience. Son titre de seigneur, et même lorsqu'il n'était encore qu'hériter, lui conféraient des devoirs importants, et pour les remplir il s'était toujours vu endosser un rôle qui avec le temps lui était devenu comme une seconde peau. Ses enfants l'avaient longtemps craint à cause de son attitude, et plus particulièrement Tytos lors de ses jeunes années. Étant son fils héritier, il s'était montré plus exigeant et dur avec celui-ci, et seulement lors de cette dernière année le père et le fils avait commencé à se comprendre et voir plus loin que les apparences. Quant à Joanna et son plus fort tempérament que celui de son frère, il lui avait fallu seulement une dizaine d'année pour entrevoir le véritable caractère de son géniteur. Lewys apprendrait certainement aussi en grandissant, mais avant tout son père lui enseignera l'honneur et le respect de la famille Lannister, comme il l'avait fait avec les deux précédents, c'est tout ce qui importait réellement aux yeux de Tywald.

Le temps que son fils soit prêt pour les activités qui les attendaient dans cette journée, Tywald se rendit dans son office afin d'écrire une lettre. Voilà longtemps qu'il n'avait pas prit des nouvelles de sa fille résidant à Vivesaigues avec son époux, et Lanna serait surement ravie de lire la réponse qu'enverrait Joanna. La lettre fut brève, mais le Lord n'aimait pas s'étaler dans les futilités. De toute manière, il pouvait déjà entendre des pas s'approcher et reconnut les rires de Tytos et d'Adele, l'épouse de celui-ci. Les deux jeunes gens semblaient beaucoup s'apprécier, et Tywald en était satisfait car ce mariage avait été organisé par Harwyn Tully et lui-même et rien ne promettait que les deux époux soit réellement heureux. Les choses avaient bien tournés. En revanche, ce qui chagrinait Tywald était toujours l'absence d'héritier après maintenant deux années de mariage. Il faudrait qu'il en touche un mot à son fils, mais à un autre moment car celui-ci entrait dans l'office annonçant être prêt pour leur tour à Port-Lannis.

La ville en question avait changé énormément depuis que les deux hommes étaient partis pour le mariage royal. Les bâtiments pour beaucoup étaient rénovés, et les rues bien plus propre qu'avant. Mais le changement le plus remarquable aux yeux du Lord de Castral Roc était les gens. Cette foule grouillante, sale et incivilisée qui n'était pas étonnant de croiser auparavant se faisait de plus en plus rare pour le plus grand soulagement de Tywald. La population évoluait, et dans le bon sens, et tous saluaient avec beaucoup de respect leur seigneur et son héritier lorsqu'ils passaient devant eux. Tywald tirait une certaine fierté du résultat qui s'offrait sous ses yeux après de long mois de travail, et cela était encore loin d'être fini. Aujourd'hui, lui et son fils n'étaient pas venus seulement pour constater par eux-même les changements de Port-Lannis mais aussi discuter d'un nouveau projet auquel ils avaient pensé depuis quelques mois. Il était grand temps selon eux que la ville est des murailles digne de ce nom.
Après une affaire plus que satisfaisante, les deux hommes prirent le chemin du retour sans oublier de passer par le site de construction du septuaire qui serait bientôt une fierté pour tout l'Ouest de Westeros. C'était tous ce que souhaitait Tywald, faire de l'Ouest une région puissante et mémorable dans toute l'histoire des Sept Couronnes sous la bannière Lannister.

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DorianGray

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Re: [Jeu RP/MV] Le trône de Fer - Tour 12 : Le calme après la tempête

Message par DorianGray »

Comment recruter, et faire un mail correct en général?

"Je recrute trois érudits" -> Bad
"J'envoie mon marchand recruter trois érudits à Port Réal avec 1 PR" -> Good
"Je demande à mon marchand de se rendre et de visiter les marchés, les tavernes fréquentées par les riches et instruit, et de tisser des liens avec la guilde des ingénieurs. Il faudrait qu'il repère trois personnes bien instruites, capable de lire, d'écrire, de parler correctement la langue de Pentos, et qui soient achetable par l'or à défaut d'être loyal à ma couronne. Leur donner des ressources, et les faire parvenir chez moi pour leur détailler leur mission dans le futur." -> Best

Le recrutement ne se fait pas naturellement dans un pays ou les instruits sont principalement les nobles, les Mestres et quelques bourgeois (dont les plus capable seront rarement volontaires).
Souvent, les fils de nobles sont tutorés par un Mestre et par un maître d'arme, voir même se forgent eux même un savoir (Littlefinger, Varys, Tyrion, auront eux même acquis une bonne partie de leur instruction).
Il n'existe pas de ressource inépuisable en agent d'élite très capable ; il faut savoir chercher correctement, mandater les bonnes personnes et trouver les bons moyens. Faire de vous un centre de gravité peut être une autre solution, comme l'aura fait Léo avec la guilde des ingénieurs, ou Zannen avec son septuaire. Recruter en mandatant est en tout cas le minimum syndical pour espérer trouver les bonnes personnes, n'oubliez pas cela ; les professionnels sont rares si on ne sait pas comment les chercher, mettez y donc toutes vos connaissances, quelques recherches sur wikipédia et sur les bouquins valent mieux que rien. D'autant plus que je mettrais toujours en valeur un post détaillé, même si vous avez tout faux, mais que vous me mettez vos sources et votre recherche, je récompenserais le travail accompli.
CadmosConquest

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Re: [Jeu RP/MV] Le trône de Fer - Tour 12 : Le calme après la tempête

Message par CadmosConquest »

"En cette fraîche soirée d’été, Logan Rowan était mélancolique. Il avait à peine touché à son assiette, et n’avait fait que boire un vin amer, le corps renversé sur sa chaise, en face d’une fenêtre ouverte, qui laissait entrer l’air glacial. Comme à son habitude, il faisait un bilan des évènements les plus importants avenues dernières semaines. Seulement, ce jour-ci était spécial, et il s’était mis dans des conditions particulières : à savoir qu’il avait descendu déjà des cruches entières de mauvais vinasse… L’air froid de l’au-dehors le prenait aux tempes, et aidait à faire agir l’alcool dans son cerveau, comme un bouillon en ébullition. Logan porta le verre à moitié vide qui résidait dans sa main à sa gorge, et but d’un trait, avant de jeter nonchalamment le verre par terre. Le tintement du verre sur le parquet résonna en écho dans l’esprit du Lord, et souleva les évènements les plus importants de son cerveau embrumé.

Beaucoup de choses s’étaient passé, ces derniers temps. Le tournoi de Port-Réal, déjà, avait tenu ses promesses en offrant à Logan son lot de frissons. Il avait arraché fièrement, et à sa propre manière, la troisième place du tournoi, avant de prendre le poste de Maîte des lois, selon le vœu qu’il avait formulé. Fier de sa performance, surtout face au Corbois, Logan avait continué sur cette lancée avec la charge contre l’Orage, où il avait désarçonné 4 des 7 adversaires à coup de bouclier. Dans le dos. C’était fourbe, il le savait, il s’en vanterait presque, mais il s’en foutait et tout le Bief, sa fille et les autres lords, étaient plus que satisfaits de leur prestation. L’équipe secondaire du Bief, qui affrontait la seconde équipe du Conflans, était déjà remerciée à titre posthume dans l’esprit de leurs compagnons. Cependant, en suivant la stratégie simple et efficace de Logan, qui était la suivante : « Bon, mes chers Lords, vous avez aucune chance, alors dès que ça commence, vous tournez tous vers la droite comme une gondole et vous vous arrangez pour tous les foutre à terre) la seconde équipe avait miraculeusement arraché la victoire au Conflans. Puis, lors de la deuxième charge de l’équipe principale du Bief, l’affrontement s’était fait contre l’équipe principale du Conflans, et le résultat fut… Oh, de toute façon, il ne s’en souvenait pas, cela importait peu. Quoi qu’il en soit, ce fut un évènement passionnant que cette charge ! Le tournoi l’avait, de manière générale, mis de très bonne humeur, surtout lorsque Tully avait demandé sa fille en mariage. La demande d’Harwyn l’avait surpris, et il aimait la surprise, et trouvait un côté amusant de faire de ce fou de Tully son gendre, et il avait accepté. Sa fille s’était donc fiancée à Tully, et était partie avec lui à Braavos, pour une lune de miel : à leur retour, un mariage se ferait en bonne et due forme, et les familles Rowan et Tully seraient liées… Cette note joyeuse ricochait avec un autre évènement, bien plus sombre : la mort d’Eddard Hightower. Alors que le mariage de sa fille avec Tarek Quorgyle, deux lords du bief, Gregor Tarly et Mullendore, le vassal de VilleVieille et maître de Hautesterres, étaient venus prendre Eddard en otage, l’accusant de trahison, avant que Quorgyle et le guet n’engagent le combat, menant à la mort de plusieurs hommes, dont le maître VilleVieille. L’évènement fut une tragédie pour la famille, et une perte pour le Bief, qui fut surpris lorsque la trahison de Hightower fut confirmée. En réalité, il était convenu qu’Hightower devait jouer un rôle d’agent double pour Rowan, et attirer les dissidents qu’étaient Tarly et Mullendore. Cependant, Eddard avait mal joué, c’était le cas de le dire : il avait pris des risques, et ceux là même qu’il était chargé d’arnaquer étaient venus le prendre en otage, dans son propre château, VilleVieille, l’une des villes les plus importantes de Westeros… La présence de son futur gendre, Tarek Quorgyle, ne fit qu’empirer la confusion : dans la mêlée, Eddard avait reçu une flèche en plein cœur, avant que Gregor Tarly, responsable de ce bordel (original et amusant étant donné qu’à Villevieille, tous les bordels venaient de Quorgyle, mdr) ne soit capturé tandis que son complice, Mullendore, fuyait la queue entre les jambes. Quand Logan avait appris la nouvelle, il s’était précipité à VilleVieille, et était arrivé à temps pour les obsèques de son ancien vassal. Lors de la cérémonie, bien plus funèbre que celle prévue à l’origine, Logan avait pardonné à Eddard, publiquement :

« Sa trahison est certaine, et comme toutes les trahisons, elle est vile. Cependant il ne méritait pas de finir ainsi : suivre sa voie jusqu’au bout pardonnerait presque n’importe quel crime, et je suis sûr qu’il en valait de même pour Eddard… Les deux Lords auraient dû me prévenir de leurs investigations, particulièrement Mullendore, responsable de la mort de son propre vassal. Bien qu’ils aient accompli leur devoir, honte sur eux et leur famille, pour avoir eu autant de jugement qu’un bambin de six ans ! Ma justice aurait été clémente envers Eddard, qui fut toujours pour moi un ami. C’est avec une profonde tristesse que je lui dis au revoir, et, bien que traître, je le voudrais mille fois mieux vivant ! Puissent son noble fils, Jason Hightower, et sa fille, promise au sieur Quorgyle, accomplir leur tâches en prenant pour modèle le cœur flamboyant de notre regretté Eddard. »

Logan se remémorait également sa descente aux prisons de la ville juste après le discours, accompagné de Mullendore et de plusieurs gardes prêts à découper le traître au moindre mouvement. Une fois arrivé, dans les prisons, Logan avait fait ouvrir la cellule dans laquelle se trouvait Gregor Tarly. A l’arrivée de son suzerain, Tarly se releva de sa couchette, heureux de voir sa libération proche, mais il fut vite déconfit devant les gardes et l’air renfrogné de Mullendore. Rowan fit signe à Mullendore de venir devant lui, et le lord s’exécuta, poussé par un chevalier lourdement équipé. Logan laissa planer un instant de silence alors que le regard des deux lords oscillait entre leur maître, leurs pieds et le visage de l’autre. Après un certain temps, Logan brisa le silence :

« -Je ne vous félicite absolument pas, messieurs, pour ce que vous avez fait. Certes, il me faut saluer votre dévotion, votre décision à vous mettre de mon côté plutôt que celui des traîtres. Cependant, vous avez agis n’importe comment. Quoi, s’introduire dans le château d’un Lord, l’accuser sans preuves, de trahison, le prendre en otage, devant son futur gendre, Quorgyle, un représentant dornien ! Et que pensiez-vous faire, hein ? Qu’il vous laisse rentrer tranquillement avec le père de sa future femme, sans laisser cet affront impuni ?! Il aurait fallu me prévenir moi, ou bien que sais-je, jouer le jeu d’Eddard, découvrir d’éventuels traîtres ; mais forcer le passage avec juste quelques péquenauds, de votre propre initiative, c’est de la bêtise pure ! Je ne sais ce qui fait le plus honte au Bief, entre la tentative de trahison d’Eddard et votre comportement imbécile… Je ne sais pas si ces mauvaises habitudes vous viennent de l’ancienne régence de Tyrell, mais je pense que lui-même n’aurait pas apprécié que les fidèles tuent les présupposés traîtres sans qu’il n’en sache rien. Mettez vous bien ça en tête : je reconnais votre bonne foi, mais il ne faut pas faire passer cette dernière avant votre valeur de cœur ; les deux ne sont pas incompatibles, au contraire : l’une alimente l’autre. Ne dites rien ! Vous pensiez bien agir, je n’en doute pas ; et bien, vous pensiez mal ! La prochaine fois, réfléchissez quelques minutes de plus à la manière dont les choses doivent être prises. Particulièrement vous, Mullendore : quand bien même vous étiez certain de sa trahison, causer la mort de son propre maître, ce bon Eddard, sans l’aval de votre suzerain, c’est jeter l’opprobre sur votre nom. J’espère que Jason vous punira de manière exemplaire pour votre fourberie. En attendant, voilà la mienne… »

Logan fit un geste au chevalier le plus proche, celui lourdement armé, et celui-ci s’avança d’un pas vers Mullendore avant de lui décocher un coup de poing qui le fit s’écraser contre le mur de la prison avant de ployer le genou, sonné. Puis, sur un geste de Logan, le chevalier recula d’un pas, pour revenir à l’endroit précis où il se tenait quelques instants auparavant. Le suzerain, de son côté, avait observé la scène d’un œil totalement neutre et ferme, cet soutint le regard de Mullendore, duquel jaillissaient des éclairs de rage. Il s’en souviendrait, c’est sûr…

« -Réjouissez-vous, Ser-fit Logan dont les yeux ne ployaient pas face au feu de ceux de son vassal, d’avoir encore une tête sur les épaules pour pouvoir me toiser de telle manière… Maintenant, je vais vous laisser reprendre vos esprits, et vous raccompagner à votre chez-vous. »

Certains gardes du fond s’approchèrent et invitèrent Mullendore à les suivre, et celui-ci obtempéra, renfrogné, les mâchoires et les poings serrés jusqu’au sang. Il en restait que Rowan et Tarly, l’un face à l’autre. Alors que Tarly allait prendre la parole, Logan l’interrompit :

«-J’espère que cela vous aura servi d’exemple, Lord Tarly. J’espère -et je suis sûr, même- que vous ne me pousserez jamais à de telles actions, comme celle-ci ce sans cervelle de Mullendore. Malgré nos anciennes dissidences, je suis certain que vous êtes un homme de confiance, et de talent, et en tant que suzerain, je ferai évidemment au mieux pour veiller à la postérité de votre maisonnée. Cela a déjà commencé, d’ailleurs, non ? Allons, maintenant que je sais que vous ne reproduirez plus les mêmes erreurs, continuons sur nos bons termes, et oublions la mort de ce regretté Eddard. Je suis sûr que son fils, un homme encore plus valeureux que son père, saura agir de la manière la plus juste possible, et réussira là où son père a malheureusement failli. »

Lorsqu’ils sortirent de la prison, et alors que Tarly était reconduit ailleurs, Logan prit un instant pour respirer l’air frais… Puis, il lança :

« Alors… Je pense que cela en valait le coup, n’est-ce pas ? »

Il s’adressait au garde qui avait eu la chance de frapper Mullendore. Ce dernier jeta un coup d’œil aux alentours avant de relever son heaume, révélant le visage de Jason Hightower :

« Très certainement ; j’ai même réussi à le faire s’écraser contre son épaule blessée ! J’aurais aimé lui faire payer un peu plus cher pour sa fourberie, mais je me contenterai de cela pour l’instant, Lord Rowan. »


Au souvenir de cette visite à Tarly, de la face déformée par la rage et l’humiliation de Mullendore, et celle ravie de Hightower, Logan eut un petit rire mesquin, qui s’évanouit aussi vite qu’il était venu. Il n’avait pas le cœur à rire, après tout, sinon il ne serait pas là, assis sur sa chaise dans la même position depuis maintenant une heure entière… Il se foutait, finalement de tous ces évènements, qui paraissaient divertissant dans ses souvenirs, mais qui n’éveillaient maintenant en lui que de l’indifférence. Même à l’annonce de la mort d’Hightower, Logan avait soufflé de dépit, se fichant éperdument de son vassal qu’il n’avait jamais considéré comme un ami. Alors pourquoi ressentait-il un tel sentiment d’absence ? Inopinément, un vide creusa la poitrine de Logan. Pourquoi donc ? Il saisit en lui, ce vide, avec la force de toute sa volonté, afin de l’étudier au mieux, et d’en retrouver la cause… Petit à petit, il cueillit quelques morceaux de son âme, de ses souvenirs, dans lesquels était enfermée la réponse. Sa fille, maintenant mariée, allait partir pour Braavos, avec Tully, pour lequel il éprouvait un sentiment entre la rivalit et l’affection… Son fils, lui, s’était désormais complètement approprié son ancien domaine, qu’il avait quitté depuis maintenant des mois… Et des mois… Avant ce laps de temps, qui lui paraissait maintenant si long, il vivait sa vie à BoisDoré, il avait pour projet de vivre des aventures avec le jeune Cendregué, qui lui semblait de la même veine que lui, et comptait toujours servir son ami et maître, Arold Tyrell, qu’il n’avait cessé de respecter. Puis, il l’avait lui-même exilé dans l’Est, avant d’investir son château et prendre sa place. Pourquoi l’avait-il trahi, déjà ? Il ne s’en souvenait même plus... Une pointe de regret lui perça le cœur : une sensation nouvelle pour lui… En repensant à la conquête de ces murs inconnus, ces murs qui n’étaient pas les siens, mais qui seraient ceux de sa famille pour l’éternité, et au fait que cela avait été possible grâce à la mort de Cendregué, un homme qu’il n’aurait vraiment demandé qu’à connaître plus, a douleur se fit encore plus vive. Ah, Cendregué, tué par sa propre bêtise et celles de ses ennemis et de ses compagnons, parmi lesquels Logan lui-même, qui se sentait, parmi tous les autres protagonistes de cette histoire, comme responsable de la mort de Cendregué. Logan porta la main à sa poitrine et se remis droit sur sa chaise ; il avait l’impression de suffoquer… Il s’en voulait, il s’en voulait à lui-même pour la mort du Lord, mais il l’avait nié, il se l’était caché, et voilà maintenant que devant la perte de Hightower, tout faisait écho et remontait à la surface… La connerie, c’était elle la cause de tout ! La connerie de Cendregué et de Hightower, certes, mais la sienne aussi, celle aveugle de Tarly et Mullendore, des autres vassaux du Bief, la connerie généralisée de ce royaume qui gangrénait les vies de milliers de personnes, dont la sienne Logan Rowan, qui baignait dans cet océan d’imbécilité… Pourquoi ces terres, pourquoi ces domaines, ces châteaux, ces titres, valent-ils le fait que nous portions en sacrifice nos amis et notre famille ? Peu de gens s’en rendent compte, mais chacun d’entre eux, chacun des puissants, tirent indifféremment ceux qu’ils aiment et ceux qui sont leurs jusqu’à l’autel du pouvoir, un couteau à la main. Logan n’avait jamais vraiment aimé personne : l’annonce de la mort d’Hightower l’avait laissé de marbre, car il lui avait toujours été indifférent, certes, mais même la mère de Lloyd et d’Evelyne, en y songeant… Il l’avait adorée, admirée… mais de l’amour ? Le nom même de son ancienne épouse s’évapora sur ses lèvres alors qu’il espérait désespérément de le prononcer, et il sentit presque les larmes lui monter aux yeux, furieux contre lui-même… Il ne ressentait pas non plus d’amour sincère pour ses enfants, pour sa femme ; et il chercha à compter ceux qu’ils considéraient vraiment comme ses amis. Il ne put même pas commencer le décompte. Etait-ce pour autant une excuse pour avoir pris par les cheveux des personnes qu’il appréciait et, s’en rendre compte, tranché leur gorge pour s’amuser à en boire le sang ? Il sentait ce goût, maintenant, tatoué au fond de sa langue, mêlé à celui du vin, et cela lui donnait envie de vomir ses tripes entières… Il s’en rendait compte, seulement maintenant… Sa femme, ses enfants, leur mère, Arold, Hightower, Ulysse, Phylostos -le fidèle Phylostos-, et même ses agents, son marchand, son espion, son stratège, son maître d’armes, ses gens de BoisDoré, son domaine, les gens qu’il protégeait et qui foulaient la même terre que lui, et même ceux qui étaient ses ennemis… tous lui semblaient si loin de lui, lui, Logan Rowan, homme parmi les hommes, qui s’était toujours éloigné de ses semblables, qui s’était complaint dans la voie que personne n’avait jamais empruntée afin d’en retirer un sentiment d’originalité.. Quand bien même avait-il fait tout ça avec la plus grande sincérité, il se rendait compte à présent, de ce qu’il en était vraiment : il n’avait fait que creuser sa tombe, loin des autres, inutilement, et il était trop tard pour remonter… Logan était seul, encore plus au fond du trou qu’un cendreguisé. Dévasté, le Lord, pour lequel se titre n’avait plus aucun sens dans le moment présent, se laissa tomber moelleusement à terre, sur le tapis. Il ne voulait plus rien faire, plus rien savoir… Il avait toujours pensé être dans cet élément dans ce jeu du plus fort toujours jouer sans chercher à gagner, mais sans jamais perdre, et chercher la plaisir du jeu ailleurs que dans la victoire totale… Ce « jeu », c’en était bien un : une illusion, un fantasme monté de toutes pièces par son esprit et celui de tous les autres puissants de ce monde. En deux mots, une hallucination collective. Sur ette image d’hallucination, Logan Rowan s’endormit à même le sol.

A son réveil, tout était flou et gris. Il n’avait sommeillé qu’une heure ou deux, tout au plus. La lumière des étoiles et de la lune lui donnaient le sentiment d’être réchauffé. Il réussit à se relever, péniblement, avant de s’affaler de nouveau sur son siège. Il se sentait plus tranquille, après ce temps de repos, bien que le corps et l’esprit engourdis par l’alcool. Son angoisse avait disparu ; le vide était toujours là, mais mon vif ; logé dans un coin de sa poitrine, il ne la cachait plus maintenant. Il savait qu’il ne retournerait jamais à la réalité, à la préoccupation des choses réellement essentielles, car il ne s’y’était jamais dirigé, et que personne dans ce monde moderne de merde n’y pensait jamais. Alors, tant pis ! Si nous étions dans un jeu, une simulation, alors autant jouer jusqu’au bout. Il avait plongé dans cette affaire depuis sa naissance ; il se savait incapable d’en ressortir. Il plongerait plus profond, toujours plus loin, jusqu’à s’étouffer s’il le faut, mais sans se mentir à soi-même, désormais : cela ferait au moins un changement… Davantage lassé que dévasté ; il prit le temps de reprendre tranquillement ses esprits, le corps renversé sur son support.

Logan resta assis encore un peu de temps la tête en arrière, avant de soudainement se redresser, dans un souffle bref et tranquille. Il voyait plus clair, il était décidé. Sa perturbation avait bien failli le perdre, mais c’était lui qui avait fini par l’assimiler. Tant mieux… Il était dans le jeu, et il irait jusqu’au bout : même si la victoire n’existait pas, il se donnerait la plus belles des défaites, car rien ne serait trop beau pour un homme déterminé à accomplir une chose, aussi futile qu’elle soit. Revigré, mais toujours un peu saoul, l’envie lui vint naturellement-comme toutes ses envies- de sortir prendre l’air. Il avait, faim, mais décida de repousser l’assiette qui s’offrait à lui : le poisson était bien trop salé à son goût.

« D’autres le mangeront, » se dit-il avant de se lever de sa chaise et de sortir contempler le ciel nocturne."
DorianGray

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Re: [Jeu RP/MV] Le trône de Fer - Tour 12 : Le calme après la tempête

Message par DorianGray »

Event tour 12 (en attendant un dessous des cartes plus complet)

Dans la nuit du changement d'année, Theo Tyrell, membre de la Garde Royale, a été empoisonné au Corvenin durant un déjeuner en compagnie du Lord Commandant. Il est mort sans que ses confrères ne puissent rien faire, malgré une tentative de le faire vomir.
DorianGray

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Re: [Jeu RP/MV] Le trône de Fer - Tour 12 : Le calme après la tempête

Message par DorianGray »

Event mi-tour 12

https://www.youtube.com/watch?v=RcAGFgPCigw

Tarek Qorgyle avait fait de son mieux pour s'introduire discrètement en ville, prenant mille et uns chemins dérobés. Forcément, son escorte n'était pas la plus discrète, mais il fallait au moins faire l'effort de ne pas se faire voir ; le secret avait toujours quelque chose de bon. Il passait sous la porte de la Gadoue, accompagné d'une dizaine de chevaliers de sa maisonnée. Il avait laissé sa femme à Villevieille, envoyé d'urgence à Port Réal pour servir le gouvernement. L'air était frais, bien que le ciel soit légèrement grisé. Une senteur de puanteur émanait parfois d'un coin de rue. Empruntant diverses rues de moyenne taille, l'escorte se stoppa soudainement quand la douzaine d'homme se retrouva dans un coin désert, alors que la rue était étrangement grande pour être inhabité. Les habitants avaient fermés leurs volets. En face, dix hommes habillés en noir, l'un d'entre eux avec une large épée bâtard rangée dans le dos. On ne voyait pas très bien son visage sous le capuchon, mais il semblait avoir de nombreuses cicatrices. Il sortit une lettre de sa poche, et s'exprima d'une voix gutturale, qui semblait provenir du plus profond des geôles de Port Réal. Le sang de Tarek se glaça dans ses veines. C'était la lettre, la lettre que lui avait envoyé à son contact à Braavos, et qu'il n'avait jamais reçu.
"[...] Ainsi, j'ai reçu les premiers fonds nécessaires à l'achat d'un Sans Visage pour l'assassinat du SurIntendant comme vous me l'avez demandé, envoyés de la part de Cédrick Corbois. Celui ci a joint une lettre montrant clairement qu'il n'avait pas encore compris notre vraie cible.

Bla, bla bla..."
Une seconde lettre
"Messire, il m'est nécessaire de vous informer que, récemment, j'ai reçu une demande de la part de Tarek Qorgyle traitant d'une volonté d'atteindre à votre personne par le biais d'un Sans Visage, le tout requérant ma participation financière. J'ai faussement accepté la proposition, pour pouvoir vous avertir en temps et en heure et vous permettre de châtier le coupable."
L'homme encapuchonné sourit.
- Nous avons là une belle bande de traître, mon cher. Vous avez le bonjour d'Harwyn Tully, cela dit. Son message est très simple. Si vous admettez non seulement cette tentative mais en plus le meurtre de Theo Tyrell, dont vous êtes, nous en sommes convaincus, responsable, nous vous jetterons quelque seaux d'eau. Il ponctua cette fin de phrase d'un sourire.
L'escorte de Tarek eut une mine interloquée, mais celui ci, au contraire, comprit très bien de quoi il en retournait, et de quel genre d'humour macabre il s'agissait. Murmurant une insulte, il retira le foulard qui lui couvrait la bouche.
- J'ai prêté mes agents à Jason Hightower.
Quatre récipients en terre cuite s’écrasèrent contre le sol autour de l'escouade de Tarek. Des hommes en hauteurs les avaient balancés. Un liquide noirâtre, semblable à de la mélasse, se répandait sous leurs pieds.
- Voyez vous, il est venu à l'esprit de notre auguste seigneur que nulle meilleure occasion ne se prêterait pour tester l'efficacité de ces armes que vous nous avez vendus.
Sur ces mots, l'homme tira une arbalète de son sac et décocha un carreau en plein centre du poitrail du cheval de Tarek, qui s'écroula au sol avec un hennissement. Levant les yeux vers le sol, il eut le temps de voir quelques bâtons tomber des toits. Ils étaient allumés. Le premier s'éteint avant de toucher le sol ; du deuxième subsistait une mince braise. Quand le troisième toucha le sol, le pétrole s'enflamma, et le brasier se déchaina, muant le silence de la rue en un déchainement de hurlements d'agonie.
Dernière modification par DorianGray le dim. 22 janv., 2017 4:43 pm, modifié 1 fois.
Dracnor

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Re: [Jeu RP/MV] Le trône de Fer - Tour 12 : Le calme après la tempête

Message par Dracnor »

Fiançailles


Les maisons Frey et Grafton ont l'honneur de vous informer des fiançailles de leurs enfants Ser Danwell Frey et Kella Grafton. Le mariage aura lieu à Goëville dans deux mois.

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Dracnor

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Re: [Jeu RP/MV] Le trône de Fer - Tour 12 : Le calme après la tempête

Message par Dracnor »

RP Mariage
Fait par Lord Grafton

Chaque jour Petyr Grafton, Lord de Goeville, observait depuis sa fenêtre sa ville qui avait brûlée il n'y a pas encore si longtemps lors de la guerre du Val, et se trouvait satisfait de voir que les réparations arrivaient à la fin. L'attaque des Stark les avaient complètement pris au dépourvu, et ils n'avaient rien pu faire que de voir Goeville s'enflammer. Mais il fallait se concentrer sur le positif, bientôt cela ne sera plus que du passé. De plus, aujourd'hui était un jour de célébration. Petyr mariait en ce jour sa fille Kella à l'héritier Frey et frère de la régente du Val. Il marquait ainsi sa loyauté et son soutien envers sa suzeraine, et permettait aussi à sa famille de gagner un peu en influence.

Petyr se détourna de la fenêtre pour retourner aux festivités qui se tenaient dans la pièce d'à côté. A son entrée, il fut accueilli par le regard glacial que lui jeta sa femme. Celle-ci avait été furieuse d'apprendre ce mariage qui avait été planifié si vite et sans que son mari ne lui demande son avis. Elle aurait sans doute souhaité un mariage plus heureux que le sien pour Kella, mais Petyr ne voyait en ses filles seulement le potentiel pour de futurs alliances et rien de plus. Et puis, du coin de l’œil, il voyait les deux nouveaux époux échanger entre eux et apprendre à se connaître. Peut-être seraient-ils heureux, et Alys n'aurait plus rien à lui reprocher.

En plus des familles concernés, de nombreux Lords du Val étaient présents, tels que Royce, ce qui montrait bien que la paix était bien de retour dans le Val. Mais la plus grosse surprise de ce mariage avait été la présence de Meenah Martell. Petyr en avait été bien sûr honoré, et n'avait pas pu s'empêcher d'échanger quelques mots avec elle. Il aurait sans doute été ravi de discuter encore un peu avec elle, mais il jugea plus sage d'interrompre son fils. Lymond semblait trop ravi de raconter les détails qu'il avait pu voir lors de la guerre qu'il ne remarquait pas à quel point il terrorisait se invités. Petyr avait toujours eu du mal à comprendre ce qu'il se passait dans la tête de son fils, et celui-ci l'avait toujours mis mal à l'aise. Mais ici, son comportement était indigne de son héritier, et il préféra envoyer le jeune homme rappeler à sa sœur qu'il serait temps qu'elle et son nouveau mari se retirent.

En suivant du regard Danwell et Kella alors qu'ils sortaient le visage cramoisi, Petyr espérait juste que son fils n'est pas donné quelques conseils de ses goûts personnels à son nouveau beau-frère. Enfin, le plus important était que le mariage était consommé.


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Goëville, quatrième port du continent
Glasnost

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Re: [Jeu RP/MV] Le trône de Fer - Tour 12 : Le calme après la tempête

Message par Glasnost »

https://www.youtube.com/watch?v=umEDct4 ... GR1YtAYQ8B

Les armées de Westeros sont prêtes à affronter les forces Tyroshii. Les agents du Surintendant ayant infiltré Lys et Tyrosh nous ont assurés une certaine tranquillité via des opérations de sabotage, de corruption visant à la déstructuration et la déstabilisation de nos ennemis. Nous avons réussi à réduire grandement le nombre de nos adversaires et nous voyons d'ores et déjà pointer une faiblesse dans une partie de leur armée, au sein de laquelle se niche plusieurs agents doubles.

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Les seigneurs de l'Orage, de Dorne, de la Treille, de la Couronne et du Bief participeront au combat. Nos alliés Myriens et Pentosi se sont joints à nous. Soyez des plus prudents dans le combat à venir, et entourez vous de vos plus fidèles soldats.
Le centre de notre dispositif sera tenu par la flotte du Roi, le flanc droit par la flotte du Bief et de l'Orage, le flanc gauche par celles de la Treille et de Dorne. Des soldats devant participer aux abordages ont été répartis dans les vaisseaux, il s'agit de 3.000 dorniens, 4.000 orageois, 6.000 riverains, 4.000 couronnéens. La force alliée prendra l'ennemi de dos pendant la bataille.
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Re: [Jeu RP/MV] Le trône de Fer - Tour 12 : Le calme après la tempête

Message par Glasnost »

Nous avons gagné une bataille, mais pas la guerre. Nos armées vont à nouveau se diviser en trois corps pour profiter pleinement de l'avantage que nous avons obtenus à la Pointe du Kraken.
L'armée et la flotte de Dorne va prendre Myr, accompagné des Braavosien et Pentosien. 18.000 hommes, 20 galères (les dromons sont réquisitionnés ailleurs). Les Pentosien amènent 7.000 hommes et 30 galères, les Braaviens 15.000 hommes et 50 galères.
Les armées fraîchement arrivées de Greyjoy et de Lannister, accompagnés d'une énorme armée, vont être rejoint par les forces de la Tour pour prendre Lys. 60 snekkars, 45 galères, 6 dromons, 23.000 hommes. Ils seront également renforcés par une partie de la flotte capturée, composée de 40 galères. Une armée conséquente qui pourra aisément prendre la ville.
Les flottes restantes, les armées embarquées restantes, accompagnés de la flotte fraîchement capturée lors de la bataille, vont prendre Tyrosh au moyen d'astucieux stratagèmes ; la bataille s'annonce des plus violentes.
20.000 orageois, 15.000 hommes de la couronne, 5.000 du Conflans, 10.000 nordiens, 20.000 biefois, et une flotte gigantesque, à laquelle on devra soustraire bien sur les pertes de la Pointe du Kraken.
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Re: [Jeu RP/MV] Le trône de Fer - Tour 12 : Le calme après la tempête

Message par Dracnor »

Résumé du personnage:

Elston Frey est un Lord ambitieux, qui cherche à marquer son époque en faisant gagner à sa famille une noblesse autre que celle de l'argent. Il est gestionnaire, et veut pousser à leur maximum les territoires sous son contrôle. N'ayant pas le génie ou les capacités de vision à long termes d'Harwyn Tully, il accepte de servir ce dernier pour avoir l'opportunité de marquer son temps, et pour être un témoin privilégié de l'Histoire en marche. Depuis le Val, il cherche à consolider le pouvoir qu'il a acquis, tout en jugeant son nouveau poste de Bailli comme un honneur dont il se croit digne. Pour atteindre ses fins, il n'hésitera pas à tromper, manipuler ou trahir. Il est conscient de son charisme, à l'aise en société et aime se faire apprécier.
Son goût pour les femmes est moindre depuis le Val, depuis qu'il n'a plus vraiment le temps ou l'envie de prendre du bon temps.

Amis: les autres Frey (dont de Salvemer), Harwyn et Jonos Tully, Lord Grafton, Lord Rougefort, Lord Reyne, et ses vassaux directs. Il est en bonne relation avec la plupart des Tully, les Lannister, les Whent, mais ne les a pas suffisamment fréquentés pour les dire amis. Relation ambiguë avec Meenah Martell, entre confiance et méfiance, les deux s'estimant, collaborant sur Port-Réal mais ne parvenant pas à lire l'autre.

Rivaux: les Royce. Des tensions avec Dorne depuis l'incident du pétrole. Le père Hightower (décédé), mais pas le fils (pas suffisamment de contact entre les deux pour établir leurs relations). Certains membres de la guilde des marchands, toutefois très minoritaires.

Ennemis: la plupart des Lords du Nord, à commencer par Corbois. Lord Qorgyle. Les Reed, mais ça c'est héréditaire aux Frey.
Zannen

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Re: [Jeu RP/MV] Le trône de Fer - Tour 12 : Le calme après la tempête

Message par Zannen »

Résumé du personnage :


Tywald Lannister est un homme qui tire une grande fierté de ce qu'il a accompli et de sa grande richesse. Froid et distant, il est très difficile à cerner même pour ses proches, à l'exception de sa femme qui semble d'ailleurs avoir une influence sur lui. Cependant, il a toujours cherché à ce que le nom Lannister devienne mémorable et grandement respecté. Sa priorité non plus n'a pas changé : il souhaite offrir l'avenir le plus brillant qui soit à ses héritiers. C'est donc pour cela (et aussi dû à son âge grandissant) qu'il a préféré exploiter au maximum les possibilités que lui offraient ses terres pour accroître ses richesses et la popularité de sa famille, même s'il s'agit plutôt d'un homme de guerre.
Si les Lannister passent avant tout, il est aussi d'une extrême loyauté envers les gens qu'il a appris à estimer.

Ses amis : Les Lannsiter, ses vassaux et Harwyn Tully et sa famille ainsi qu'indirectement les vassaux de celui-ci.

Ses ennemis : Pas de réels ennemis, mais quiconque songerait à menacer la stabilité de sa région ou de sa famille ainsi que celle de ses aliiés peut le devenir.

Ses rivaux-ami : Aucun.

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DorianGray

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Re: [Jeu RP/MV] Le trône de Fer - Tour 12 : Le calme après la tempête

Message par DorianGray »

Résumé du personnage


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Enghien Mormont a tenté pendant un temps de comprendre quelque chose à l'intrigue, mais le sentiment d'être perdu, mis à la tête de quelque chose qui le dépasse, l'habite de plus en plus. Au final, il ne se complait que dans le combat et la protection ; que ce soit pour le Guet ou la Guilde des Voleurs, les assassinats ou le reste, il n'a plus envie de s'atteler à une tâche pour laquelle il n'est pas à la hauteur. Protéger le Roi lui suffit. Il va bientôt avoir 30 ans, et le sentiment d'être un guerrier accompli est la seule chose totalement pleine en lui ; il a déjà eu l'occasion de s'entrainer avec Harwyn Tully, et respecte la lame de ce dernier.

Ses amis : Valek Follard, Maelys Perryn, Walder Tully, Theo Tyrell

Ses ennemis : Il hais les Rowan, les Qorgyle et les Martell pour le meurtre de Theo. Il commence d'ailleurs à respecter Harwyn pour avoir éclairci cette affaire.

Ses rivaux : Il a une certaine rivalité avec Evelyne Rowan, avec qui il a déjà livré une ou deux passes d'armes lors d'un entrainement avec Harwyn Tully. Il apprécie Maxwell Uller, et s'intéresse à sa technique peu orthodoxe de combat, mais n'apprécie pas le manque d'honneur et de charité de ce dernier.
Elwee

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Re: [Jeu RP/MV] Le trône de Fer - Tour 12 : Le calme après la tempête

Message par Elwee »

Résumé du Personnage :


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Auston Whent, Lord de Harrenhall est un homme recherche le prestige et l'aventure dans sa simple vie. Laid mais fidèle, c'est un fin tacticien et bon bretteur malgré son âge qui s'avance de plus en plus vers le jour ou il ne pourra plus porté sa lame en acier valyrien, Mortnoyr. Il à toujours cherché sans vanité ou orgueil de faire resplendir le nom de sa maison et de briser la malédiction qui pèse sur tout les lords du château maudit. Il risquerait sa vie pour vivre la plus grande des aventures et les intrigues simples de Westeros, trop complexe pour lui il s'y désintéresse ou y panique facilement.

C'est par sa plus incroyable expédition, celle ou il avait rencontré la mort et y avait survécu en ramenant de grandes richesse de cette endroit maudit qu'il avait eu sa réputation d'aventurier. Ce n'est pas un intriguant, c'est juste un homme fidèle à sa vie qui cherche la plus formidable des aventures et puisse t'il y trouvé la mort, cela ne le rendrait que plus brillant.

Ses amis : Son fils, la Famille Racin, Harwyn Tully, Elston Frey.
Ses ennemis : Auston est un homme qui ne connait pas ses ennemis, il n'a pas le temps ou l'occasion d'en avoir.
Ses rivaux-ami : Il à une certaine rivalité avec Logan Rowan depuis sa défaite au tournoi, et il est rival pour toujours d'un seul lieu légendaire; Valyria, un lieu qu'il défie et qu'il aime malgré le fait qu'il ne l'ai arpenté qu'une fois, il rêve d'y retourner.

PS; Auston Whent à toujours pris l'habitude de porté une armure gris-noir avec un casque intégral pour cacher sa laideur tout en portant l'attention sur lui. Depuis Valyria cette homme est passé d'un simple nom à légende.
Judas_Cris

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Re: [Jeu RP/MV] Le trône de Fer - Tour 12 : Le calme après la tempête

Message par Judas_Cris »

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Meenah Martell, Princesse de Lancehélion, occupe le poste de Maitresse des chuchoteurs à la Capitale. Ces dernières années de vie politiques ont achevée sa transformation : la beauté exotique, séductrice et sulfureuse de sa jeunesse enflammée s'est changée progressivement en femme de pouvoir plus discrète.

Enfant de second mariage, elle n'avait jamais été présentie pour devenir la régente de Lancehélion, mais la mort des héritiers et de son père l'obligea à prendre ses responsabilités. Durant la décennie de sa trentaine, la jeune fille libre et légère se transforma en femme mûre et tient aujourd'hui la famille Martell de sa seule main. Sa sœur lui est aveuglément fidèle, et elle prend soin de ses enfants à défaut d'avoir les siens propres. Meenah commence à sentir le poids de l'âge sur ses épaules : pour une Dornienne habituée aux exercices et au mouvement, c'est une terrible constatation. Au pouvoir, livrée à l'immobilisme, elle s'est un peu empâtée et ne peut plus espérer rivaliser avec les jeunettes sulfureuses des cours. Elle a peu à peu délaissé les armes : le grand tournoi de Port-Réal sera sans doute son dernier. Elle laisse à sa sœur cadette la joie des combats. Elle socialise également beaucoup moins, depuis la fermeture du bordel Dornien : elle fait encore venir régulièrement des courtisanes et des courtisans pour entretenir un semblant de cour, mais ne se déplace plus que rarement.

Actuellement, sa personnalité tend vers la sobriété, loin des excès de sa jeunesse. Au Donjon Rouge, elle dine souvent avec le Roi et sa nièce, avec qui elle a de bons rapports, mais du reste elle délaisse de plus en plus les affaires de la cour. Elle se consacre essentiellement à ses fonctions de Maitresse des chuchoteurs, au détriment des apparats et des fêtes. Parmi ses relations, peu peuvent être considérés comme proches de la Princesse d’Ébène : sa sœur et l'Epée du Matin, ses nièces et neveux, la Dorure, et enfin Lord Mako Forrest avec qui elle correspond quotidiennement par lettre et qui semble être son confident. Elle a donné son indépendance au Chat, sa maitresse de Dorne, et ne la voit plus que de façon épisodique.

Au niveau politique, son principal rival serait Harwyn Tuly. Ils ne sont pas ennemis, bien qu'ayant failli l'être, mais ils ne s'entendent pas bien et se voient le moins possible. Quelques affaires louches et conflits les ont opposés, mais ils ne semblent pas en garder de rancœur. Du reste, ils coopèrent librement autour du Roi, et c'est tout ce qui importe à Meenah. Elle des rapports apaisés avec les autres Lords et si elle n'a jamais ouvertement soutenu les opposants directs et francs qu'Harwyn Tuly ait pu avoir, elle s'entend cordialement avec eux, sans s'en cacher.
Dans le Bief, beaucoup de maisons la déteste, comme la Treille ou les Tarly, mais elle a le soutient des Rowan et des Florent.

Son amour avec Logan Rowan est sans doute le dernier élément qui apporte de l’inattendue, du piment, du mouvement dans la vie de la Dame de Lancehélion. Brutal, véritable et épuisant, le maitre du Bief est son plus grand allier et sa principale source de bonheur. Tout deux entretiennent leur relation en tâchant de surprendre constamment l'autre, mais la Princesse sépare à présent nettement la sphère publique (celle de la cour d'Aenar, de ses fonctions) et sa sphère privée (celle de sa famille, des péripéties de son mariage, et de ses lettres à Forrest).

D'une intrigante exubérante et interventionniste, Meenah Martell est devenue avec l'âge plus conservatrice : l'équilibre des pouvoirs ayant été trouvé lui convient, et elle a définitivement adopté le mode de vie de la cour du Roi Aenar après que son caractère se soit assagi.
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Uraguio

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Re: [Jeu RP/MV] Le trône de Fer - Tour 12 : Le calme après la tempête

Message par Uraguio »

Lord Korventin Baratheon, de la Maison Baratheon, fils d’Ormund et d’Elisabeth de Torth, Descendant des terribles Rois de l’Orage, les Durrandons, mais aussi des Targaryens ou encore des Divinités des Mers et des Vents; Seigneur d’Accalmie, Suzerain des Terres de l’Orage, et enfin brave Gouverneur de l’Est.

Et sa meilleure amie est la malchance.

Korventin est un beau jeune homme libre, qui pensait pouvoir faire ce qu’il voulait de sa vie, et notamment explorer le monde, découvrir d’autres cultures, d’autres civilisations…

Sauf que, son frère meurt d’un accident ma foi ridicule, et il est obligé de prendre la tête des Terres de l’Orage, abandonnant une partie de ses rêves. Ses premières actions sont intelligentes, il souhaite s’allier avec son principal voisin, à savoir le Bief.

Sauf que, évidemment, le hasard s’en mêle, et Tyrell est accusé de tentative de meurtre sur la personne de la Main du Roi. Encouragé par quelques seigneurs soutenant son seul potentiel allié, il prévoit un petit raid afin de récupérer le soi-disant empoisonneur qui devait être transféré par une centaine de soldats à Port-Lannis.

Sauf que, hum… il n’était pas une centaine de soldats. Ils étaient un peu plus. Un peu plus de 13 000. Il parvint néanmoins à bien s’en sortir. Entre temps, il noue un pacte avec Corbois, en lui mariant sa sœur. Celui-ci va alors le prévenir que le Conseil discute afin de déterminer qui sera le nouvel Amiral de la flotte, et qu’il le soutiendra.

Sauf que, les Terres de l’Orage sont loins d’avoir une grosse flotte, et le poste ne lui revint pas. Ce n’est pas grave : qu’on ose critiquer sa marine, et Korventin vous fera taire en faisant de ses navires les plus puissants et les plus majestueux. Vint alors le tournoi pour le mariage du Roi. Et Korventin s’était plutôt bien battu lors de la première manche.

Sauf que, la chance a tourné, et quelques temps plus tard, le voilà estropié. Beaucoup aurait déjà été pour vivre trop démotivé. Mais pas le Baratheon. La vie continue, il envoie des bateaux à tous les horizons, afin de ramener des mets et des animaux exotiques, notamment des licornes dont il a lu la description dans d’anciens grimoires. Il souhaite également renforcer sa diplomatie. Pour cela, il propose de faire alliance avec les îles de fer, et de marier son autre sœur à l’héritier Greyjoy.

Sauf que, la Guerre contre les cités esclavagistes est déclarée avant qu’ait pu avoir lieu les festivités. Korventin Baratheon part alors à la guerre sur ses dromons. Tout se passe bien, ses navires triomphent de l’ennemi !

Sauf que, ce n’est pas toujours de l’ennemi qu’il faut se méfier. Pris de bêtise ou de folie, un capitaine dornien défonce et coule son navire. Mais rien ne pourra atteindre ce héros qu’est Korventin. Il arrache son armure, se laisse plonger dans l’eau à partir du pont d’un navire se désagrégeant. En pleine bataille marine, il rejoint à la nage la galère Dornienne, il arrive sans qu’on ne comprenne comment à se hisser sur l’éperon. De sa forte voix, il appelle les matelots, qui lui balancent une corde, et il commence avec brio la difficile ascension.

Sauf que, les matelots dorniens doivent être faibles ou stupides, mais dans tous les cas, ils ont lâché la corde, et le seigneur d’Accalmie retombe sur l’éperon en se cassant un bras, et glisse à moitié dans l’eau. Mais rien ne pourra l’achever, il reprend son ascension verticale à une vitesse folle en plein milieu de la Guerre entre une centaines de géants navires. Il va jusqu’à percer la coque du navire sans outils afin d’escalader plus facilement, malgré son bras cassé, pour finalement bondir sur le pont. Après cette éprouvante bataille, il prit la décision de rentrer sur le continent afin de se reposer.

Sauf que, désormais, une vague de bandit en provenance du Bois du Roi tentait d’incendier ses châteaux, et il allait devoir agir.

Et en plus, ses navires n’ont pas trouvé de licornes, que des mammouths.
___________

Concernant sa personnalité, alors qu’il était au début timide et discret, il a su s’affirmer, se montrer innovateur et curieux. Il a de grands espoirs pour les Stormlands et pour Westeros. Aujourd’hui, il n’a plus peur de partir au combat, de faire des propositions au Roi et au Surintendant, de lancer des projets démesurés et qui peuvent sembler loufoques ! Néanmoins, malgré cette large ouverture d’esprit, il prend toujours beaucoup de temps à prendre une décision, et demande les avis à beaucoup de monde (c’est d’ailleurs pour cela qu’il n’a pas hésité à demander conseil à une paysanne pour gérer les paysans).

Alors que sa défaite, surnommée la 350VS13000, l'a longtemps suivit, il a su redorer son blason et se faire reconnaître une âme d'explorateur intrépide et survivant.

Amis : Corbois et Greyjoy sont ces alliés, Swann son fidèle vassal et soutient ; et enfin il est resté ami avec Tyrell.

Ennemis : Personne en particulier, bien qu’il y ait pu avoir par le passé quelques tensions avec Rowan ou Martell.

Rivaux-amis : Personne.
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