@Naji : Haha, ouais! XD Merciii! <3
Et haha, elle est tenace, ton chat! Je n'ai jamais douté d'elle pour l'être, cela dit, elle fait le job à merveille.
(Je me moque, mais mon chat fait pareil...)
@Mika d'amour : Tes vœux étaient plus que corrects, voyons! <333
Encore merci, vraiment, merci pour tous ces compliments auxquels je ne sais que répondre, car je ne sais toujours pas comment exprimer ma joie. *-*
@Chap' : Merci beaucoup X2.
Et voici un nouveau gif, toujours dans l'espoir de me faire pardonner à chaque fois que je te fais attendre.
@Ma grande (qui se reconnaîtra, n'est-ce-pas ;p) : Tes RPs sont tellement touchants et me serrent le cœur! Ca me rend trop triste quand je les lis, j'en viens même à m'en vouloir de faire autant de mal à ton perso. T_T La pauvre chérie, sniiif...
Kyrill
A peine lui adressé-je la parole sous forme de deux interrogations, que Jay White sursaute soudainement à l’entente de ma voix et lâche le gobelet qu’il tenait à deux mains. Cependant, son choc passé, il se reprend assez vite et me sourit tandis que, sans m’en formaliser, je me penche en avant et ramasse le gobelet qui lui a malencontreusement faussé compagnie, avant de le lui tendre, le regardant un instant dans les yeux, bien en face.
Jay White me rend mon bonjour et me répond, me précisant qu’il n’est pas très stressé ni angoissé, mais plutôt gêné, et je songe tout à coup à mon propre état, qui est somme toute anxieux, mais pas dans le sens premier du terme. Il s’agit surtout d’un trouble émotionnel, dans lequel je suis plongé contre mon gré sans que ce ne soit visible et ni ne transparaisse accidentellement sur les traits fermés de mon visage saillant, d’un indéfinissable sentiment d’insécurité, car au beau milieu de tous ces gens affairés, je n’ai pas l’impression d’être protégé par la foule compacte qu’ils forment, et de m’y fondre, bien au contraire, d’autant plus dans un lieu tel que le commissariat de Manhattan, qui donnerait de l’urticaire à n’importe quel mafieux qui oserait s’y risquer, y entrer ou même ne serait-ce qu’y déposer un pied ou le bout d’un orteil. Un mafieux de ma trempe aurait déjà attaqué frontalement le commissariat et l’aurait pris d’assaut, prêt à le dévaliser, mais ce n’est pas pour cela que je suis ici, mais pour voir Elle, parce que j’ai des choses extrêmement importantes à lui transmettre, des choses dont le motif ne peut pas attendre afin d’être explicité, et je n’ai qu’une possibilité et aucun choix, celle de les lui faire parvenir directement, et à Elle seule.
Néanmoins, mes yeux dérivent de nouveau sur les gens, et mon anxiété s’accroît imperceptiblement même si je la contrôle, mes mâchoires palpitant légèrement, lorsque Jay White me dévoile la raison de sa venue. Evidemment, il est venu au commissariat témoigner, ce qui est loin d’être étonnant, mais la suite de ce qu’il me confie l’est davantage, alors qu’il me fait part du fait qu’il s’était rendu compte qu’il n’avait été le témoin de quoi que ce soit. Dois-je en déduire qu’il ne s’était pas trouvé sur Times Square durant l’annonce du discours de Culverton, qui n’a finalement jamais eu lieu ? Je n’hésite pas à l’en questionner tout en économisant mes mots :
-Vous n’étiez pas sur Times Square ?
Il est inutile que j’ajoute d’autres informations, Jay White saura immédiatement de quoi je veux parler. Par ailleurs, il n’a pas perdu contenance et me sourit toujours, et je le discerne grâce à ma vision périphérique, concentré sur mon environnement et non sur mon interlocuteur, ce qui ne m’empêche absolument pas d’être attentif à lui, quand il me prend au dépourvu en me demandant si je vais bien. Aussitôt, je darde mes orbes noisette sur lui, l’observant et le détaillant sous tous ses angles et coutures, à la fois surpris et dérangé, car s’il me fait une remarque concernant l’air que j’arbore, cela signifie que je laisse filtrer mes réels sentiments. Cela a pour conséquence de me renfermer totalement sur moi-même, mes mains gantées se serrant l’une dans l’autre pendant qu’il enchaîne et m’interroge à son tour au sujet de ma volonté. Suis-je donc si lisible ? Je n’apprécie guère cela et plisse les yeux, Jay White me souriant éternellement et terminant : « on étouffe » à l’intérieur, dans le hall. Hum… Je comprends rapidement sa manœuvre, fine, subtile, et, après un long moment écoulé, gardant le silence sans me détacher de lui pour autant, je me détourne et hoche brièvement de la tête, approbateur :
-… Certes.
Il ne me sert à rien que de le démentir : il a parfaitement raison, et sans plus patienter, je sors du commissariat, l’air frais me fouettant chaque parcelle de ma peau nue. Je devrais m’acheter une écharpe, parce que le col de mon manteau n’est pas assez haut pour qu’il puisse cacher dans leur intégralité mes tatouages dorsaux remontant jusque sur mes épaules, et le froid est mordant et pourrait me nuire : ce n’est certainement pas le moment de tomber malade, je me dois d’être en forme olympique et en pleine possession de toutes mes capacités sans être perturbé d’une quelconque manière, car l’enjeu actuel est trop grave pour que je me permette de flancher même une fraction de seconde. Sans ciller, je continue, me doutant que Jay White m’a suivi :
-L’étouffement est dû à la chaleur. Contrairement à elle, le froid ne ment pas.
Lorsqu’on a froid, on a franchement froid. Mais lorsqu’on a chaud, on peut avoir chaud pour de mauvaises raisons.