Alice "Al" Walker
Humaine| 23 ans| Mercenaire| Alias Vivianne Charon, Hache Strange et Cuckoo| À la fête| Avec Nello
Bon, je crois que je lui fais peur. C'est compréhensible, pour peu qu'il soit un peu coinc...hum, timide, une tatouée comme moi qui commence à lui parler joyeusement, c'est assez inhabituel.
Il marmonne quelque chose. Je ne comprend pas tout, mais je crois qu'il fais le modeste.
Je lui souris:
-Nan, moi j'aime bien. Ok, mes références en dessin, c'est plutôt des BD, mais franchement, je trouve que c'est pas mal.
Il range précipitamment son carnet alors que je m’apprêtais à lui demander à jeter un coup d'oeil. Bon, tant pis. J'espère quand même qu'il va se détendre un peu, je veux bien sortir du lot par mon look un peu atypique, mais je n'ai pas l'habitude d'intimider les gens. En plus, ça casse l'image du joyeux luron sympathique que j'avais de moi-même.
Il se présente et je lui serre la main qu'il me tend, faisant attention à ne pas la broyer, pour qu'il ne parte pas en criant à l folle.
-Enchantée, moi c'est Al.
Je sais que c'est pas forcément sympa de pas lui donne mon nom complet, mais on est jamais trop prudent. Et puis je préfère quand on utilise mon surnom. Je relance immédiatement la conversation, parce que quelque chose me dit qu'il aura du mal à l'entretenir seul:
-Tu dessine souvent?
Hamill Graves
Magiciens du bien| 43 ans| Veuf| Porte une marque étrange à la place de sa rose| À la fête| Avec Élodie
Elodie à l'aire surprise quand je lui dit que je ne suis pas censé être là, et me demande si c'est illégal.
Je secoue légèrement la tête et explique:
-C'est à dire que la partie "magie" de l'école est clandestine. Si les humains l'apprenaient, il n'est pas impossible que certains d'entre eux commencent à s'inquiéter, s'imaginant que l'on monte une armée dans leur dos ou quelque chose de ce genre là...
C'est triste, mais beaucoup d'humains sont suffisamment paranoïaques pour inventer quelque chose de ce genre.
-L'école est en réalité ici pour qu'humains et magiciens arrivent à cohabiter, et la partie magie pour s'assurer que personne ne perde le contrôle de ses pouvoirs et aussi pour travailler plus spécialement sur les tensions entre magiciens.
A la moindre tension dans les rues entre habitants d'Elivia, les humains au alentour on une vision négative de nous. Ils n'ont pas forcément tord, mais les conflits inter-clans ne sont pas ingérables pour autant (enfin, selon moi) et il n'est pas la peine que les humains pensent le contraire.
Je sis ensuite surpris par sa question. Je fronce légèrement les sourcils:
-Je ne suis pas sûr que ce soit une très bonne idée, on pourrais nous voir partir ensemble...
Par "on", je sous-entends des gens du lycée qui pourrait se faire des idées en voyant un professeur s’éclipser avec une élève.
Bref, je la laisse deviner la suite de ma phrase.
Audley
Elle est très bonne actrice, la petite "Arianna". J'ai presque l'impression qu'elle est vraiment en colère. Serai-je en train de faire passer la gentille Clementia du côté du mal? Contrairement à ce que j'aurais cru, l'idée ne me plaît pas tant que ça. J'aime avoir un opposé qui me lèche les pieds pour avoir droit à ne serai-ce qu'un regard, si elle devient comme moi, la faire souffrir deviendra moins drôle, elle cessera d'être une petite victime... Et puis, je ne veux pas d'une concurrente en tant que grande prêtresse du mal, non mais! Quoi que... Elle ne sera jamais aussi méchante que moi, alors pourquoi ne pas voir jusqu'où je peux la pousser? Et puis si j'arrive à lui faire faire quelque chose de vraiment méchant, elle s'en voudra tellement...
Quand elle prend un petit ton autoritaire pathétique pour que je lui lâche la main, je la lui presse une dernière fois et j'entends presque ses os craquer. Qu'elle délice de voir qu'elle a mal, ça m'a manqué.
Je laisse échapper un rire mauvais quand elle acquiesce à mes paroles sur "mettre de l'ambiance".
-Chouette! Alors qu'est-ce que tu veux faire?
Bien sûr, ma tête à moi fourmille d'idées, mais c'est tellement plus drôle de la laisser, elle, choisir les règles du jeu. Cela revient à lui dire: Allez, petite, choisit entre faire plaisir à ta "moitié, comme tu dirais, ou t'en tenir à ton rôle de petite princesse du bien.