Désolée pour mon léger retard,
hida.
Mon gif pour Josh n'a presque rien avoir, mais bon
Il va peut-être se faire tuer par son directeur de Maison pour faire une scène devant tout le monde
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Colin Russel
Tout en essayant d'ignorer le sourire amusé de Peter, j'écoute le « merci » de Victoire. J'ai l'impression qu'elle en a encore gros sur le coeur concernant cette histoire. Depuis les six années qu'elles fréquentent l'école, j'ai bien appris à connaître mon élève et elle est loin d'être du genre à rester les bras croisés, tant au sujet de l'étude que des petites injustices ou autres qui arrivent à l'occasion. Comme ce journal, par exemple. Je lui répond rapidement:
-
C'est une bonne chose que vous en ayez conscience, Miss Weasley.
Je lance un regard agacé en direction de Peter lorsqu'il s'invite sans demander dans la conversation. Toutefois, ce qu'il dit est légitime. Et sans doute la vérité. McGonagall n'est pas idiote non plus, quand même. Ce qui signifie qu'elle a probablement négocié que le journal soit remis aux élèves, en même temps, le matin avant les cours. Enfin, ce n'est que supposition. Une fois que mon collègue a terminé son intervention, je me permet quelques mots à mon tour, car il vaudrait mieux qu'elle fasse un peu plus attention dans le choix de ses mots et de ses phrases.
Une fois que j'ai terminé, elle affirme qu'elle ne remet pas notre autorité en doute, ni celle de McGonagall. Elle ne fait que se poser des questions concernant l'ajout de cette femme parmi l'équipe de Poudlard. Moi aussi, moi aussi, je soupire intérieurement. Elle ajoute qu'elle prend son rôle au sérieux. Je n'ai aucun mal à le croire, elle prend tout ce qui est d'ordre académique très au sérieux. Je finis par lui dire, sans me préoccuper du soupir résigné de Peter:
-
Je suis rassuré de l'entendre, Miss Weasley. J'ai été l'un de ceux qui vous a proposé comme Préfète-en-Chef auprès de McGonagall. J'aurais été très déçu si vous n'aviez pas pris ce rôle au sérieux.
Un peu plus tard, Peter répond à Victoire concernant les farces, et me contredit un peu par le fait même ce qui me fait lever les yeux au ciel avec exaspération, il ne vieillira donc jamais? Oh, bien sûr, je dois avouer qu'il réussit très bien à faire passer ses élèves et à les tenir concentré tout en prenant les choses avec plus de légèreté. Et j'ai aussi conscience qu'il n'a pas eu une vie facile non plus. Et c'est pourquoi je le respecte quand même. Un peu. Il reste énervant, à la longue. Et sa petite allusion ne m'a pas échappé. Je n'étais pas particulièrement enthousiaste à l'idée d'avoir un stagiaire cette année. Mais je ne pouvais pas dire à McGonagall de le renvoyer, ça aurait été grossier. D'autant plus qu'en tant qu'élève, Ted Lupin avait quand même été plutôt sérieux pendant ses cours. Ceux avec moi, en tout cas. Toutefois je m'inquiète un peu à son propos... en particulier à cause de celle qui se trouve juste devant moi.
Avant que je n'aie plus ajouter quoi que ce soit après la réponse de Victoire, Peter reprend:
-
Oh, certes, certes... Les stagiaires ont plus de liberté que les élèves. Mais... Ils ont plus de responsabilité aussi. Ils ne peuvent pas faire ce qu'ils veulent, comme ils le veulent. D'autant plus qu'ils sont souvent jeunes. Près de l'âge de nos septièmes années. Concernant ceux qui s’intéresseraient à un pareil journal...
Mon collègue me coule un regard et sans trop comprendre comment je peux en être aussi sûr, je sais déjà ce qu'il a en tête. Alors lorsqu'il ajoute sur un ton mystérieux:
-
Ça peut donner des idées à certains. Des idées pour contrecarrer ce qui est dit dans ce journal. Vous n'avez pas à être les seules victimes .
Un sourire amusé effleure mes lèvres, ce qui est plutôt rare, et je décide de suivre le fil de Peter en disant:
-
À Poudlard, une aide est toujours apportée à ceux qui la demande. Si jamais vous deviez, vous, les élèves, avoir une idée ingénieuse pour qu'il y ait une balance... Venez nous voir.
Mon collègue de Gryffondor me regarde en hochant la tête avec un sourire amusé, mais plein de fierté. Il me donne ensuite une bourrade sur l'épaule en disant:
-
Je savais bien que tu ne pouvais pas être toujours aussi sérieux!
Malgré moi je lève de nouveau les yeux au ciel. Mais je me dis que l'idée de Peter n'est pas mauvaise. Si les élèves devaient se faire leur propre journal... Breeta Skeeter n'aurait pas autant de pouvoir, car elle n'aurait plus l'exclusivité. Et elle pourrait bien se retrouver à la une.
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Joshua Flint
Pendant que je lui donne quelques conseils agrémenter de confessions demi-voilées, je le sens pensif. J'ignore si c'est à cause de ce que je dis et qu'il trouve que ça fait du sens, et que donc, il y réfléchit. Ou si je suis simplement en train de parler dans le vide, car il ne m'écoute pas et pense à autre chose. Ça ne serait pas très différent de ce qu'il m'arrive parfois avec mes cousines, particulièrement Mae. Elle a le don de faire comme si elle m'écoutait puis de... faire l'exact opposé de ce que je lui demandais de faire.
Quand je me tais, je le vois qui réfléchit à ce que je dis et ça me rassure sur un point: il m'écoutait réellement. Lorsqu'il prend finalement la parole, c'est pour me dire qu'il ne croit pas, en effet, que je sois malintentionné. C'est toujours ça de gagner, pensai-je avec un demi sourire. Toutefois, il ajoute que nous ne nous connaissons pas suffisamment pour pouvoir parler de ce qui ne va pas, mais qu'il se souviendra de ma proposition. Je ne peux m'empêcher d'avoir envie de soupirer. Mais il a fait son choix. Malgré tout, j'ai horreur de voir quelqu'un que je pourrais aider ne pas accepter mon aide. D'autant plus qu'il est dans
ma Maison. Et malgré toutes ses années, nous ne sommes toujours pas réputé pour être très agréable, compréhensif et désireux d'aider notre prochain. Toute faiblesse visible est plutôt une invitation à l'exploiter pour plusieurs membres de ma Maison. C'est pourquoi je lui répond:
-
C'est comme tu le sens. Sache seulement que parfois, c'est plus simple avec un étranger bien intentionné, comme moi. Car tu n'as pas à avoir peur de mon jugement. Je ne suis personne d'important à tes yeux. Par ailleurs, il n'y a pas le facteur affectif qui pourrait biaisé mon jugement si tu me demande mon opinion sur un sujet qui te préoccupe. Et tu ferais mieux de te débarrasser de tes démons le plus tôt possible... notre Maison n'est pas réputée pour sa... grandeur d'âme.
Sur ce, j'hausse les épaules comme si ce que je venais de dire était à prendre ou à laisser. Et en un sens, ça l'est. Mais j'aurais vraiment aimé pouvoir éviter à quelqu'un ce que j'ai... un peu connu en arrivant. Quand tu ne vas pas avec le décor, tu deviens une cible. De choix. Je secoue légèrement de la tête. N'y pense pas. N'y pense
plus.
Quand je me met à lui raconter la vérité au sujet de la farce chez les Serpentards, notre Maison, je crois que je fais s'écrouler toutes ses certitudes, car il s'arrête brusquement, hébété. Je m'arrête à mon tour, deux pas plus loin en en prenant conscience. Je vois immédiatement qu'il commence à saisir que les choses qu'il a dîtes à son frère ne collait plus avec le scénario. Je me sens désolé pour lui, mais je ne dis rien. Le laissant digérer tout ça, tout seul.
Après lui avoir révélé mon nom, je vois une étincelle de compréhension éclairer son regard. J'ai conscience qu'il vient de faire le lien avec le journal... Mais je m'en moque. Enfin, j'aimerais. Car malgré que je ne crois pas que ce petit bonhomme du nom d'Al puisse être du genre à s'en prendre aux autres, j'ai toujours en tête mes cousines. Et s'il devait me mettre dans le panier des personnes qu'il n'apprécie pas, il pourrait aussi bien y ajouter mes cousines. Et s'il y a bien une chose que je ne veux pas, c'est que mes cousines aient des problèmes. D'autant plus qu'il a l'air de posséder une certaine fougue en lui et je ne veux pas,
du tout, que Mae et lui se retrouvent en confrontation.
En voyant qu'il ne dit rien, je suis à la fois soulagé et inquiet. Car j'ignore ce que cela signifie. Il pourrait y avoir plusieurs
scénarios bien différent pour expliquer son mutisme. Et je ne suis pas devin, alors j'ignore lequel est le bon.
Je le vois qui s'apprête à dire quelque chose, mais du bruit provenant de la Grande Salle l'interrompt. Je fronce les sourcils en tournant mon visage dans la direction. Merlin, pour qu'on l'entende jusqu'ici... Le silence se fait quelques instants avant que des éclats de voix furieuses résonnent à nouveau. Je me fige en comprenant de qui il s'agit. Apparemment, Al en a aussi conscience, car il dit le nom de son frère, d'un ton affligé.
J'avais bien reconnu son frère, moi aussi. Mais j'ai aussi reconnu la voix du second agitateur. Spencer. Un grondement m'échappe. J'aurais dû m'en douter. Celui-là il ne peut pas s'empêcher de s'en prendre à tout le monde quand il se sent « attaqué ». Et il est clair qu'il n'a pas dû être content de la farce de Roxanne et Potter. Je pousse un soupir découragé. Il s'en prend à plus jeune que lui, en plus. Plus jeune de plusieurs années, s'entend. Je blêmis soudain en me souvenant que Mae est à Gryffondor. Et qu'elle a tendance à mettre son nez là où il ne le faut pas.
Je ne suis pas très surpris quand Al m'annonce qu'il doit y aller et qu'il me désigne la direction de la Grande Salle. Il n'attend pas ma réponse avant de se lancer, mais je suis déjà parti, moi aussi. Pourvu que Mae reste tranquille, par Merlin, je ne le supporterais pas...
Quand on arrive aux portes, le première année ne fait qu'entrouvrir une des deux pour regarder à l'intérieur, sauf que je suis moins discret et j'ouvre les deux en grand. Je constate rapidement que Potter et Spencer sont légèrement... en confrontation. Et que l'aîné des Potter semble très en colère. Ça fait bizarre de le voir comme ça, normalement il sourit toujours, moqueusement, mais c'est quand même un sourire.
Je repère rapidement ma cousine Gryffondorienne qui a déjà un pied de l'autre côté du banc et qui s'apprête à faire passer l'autre de l'autre côté. Son sourire taquin et l'étincelle de malice dans ses yeux ne m'inspirent pas confiance, d'autant plus qu'elle ne lâche pas Spencer du regard. Et qu'elle se trouve dans son dos. J'aperçois ensuite Amy qui a tourné le visage vers moi. Je lui fais un petit signe pour lui dire de venir avant de me concentrer sur sa soeur à nouveau et je hurle:
-
MAE AYLIN! VIENS ICI TOUT DE SUITE!
Je me fous des dizaines de regard qui se sont tournés vers moi. Dans un réflexe je me décale d'un pas pour cacher Al derrière moi. Pas besoin d'attirer à nouveau l'attention sur lui. Autant qu'ils se concentrent sur moi. La moitié doit déjà croire que je suis fou, de toute manière...