Sora: Je me demandais quand j'allais pouvoir utiliser ce gif et tu m'as donné l'occasion idéale sur un plateau
J'aime bien Spencer, même si je ne l'aime pas trop quand il s'en prend à James... ou Josh. Sauf que les rp's sont drôles, donc on s'en fout
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Colin Russel
Je relève un peu la tête, dans un effort pour éviter de lever les yeux au ciel lorsque Mr Taylor, qui semblait avoir envie de parler avec Miss Anders-Selwyn et Miss Weasley, me répond qu'il est présent et ce semble-t-il à ma grande déception. Je serre un peu les dents, mais je ne peux pas ne rien dire. Il doit apprendre que son arrogance n'a pas sa place dans ma classe. L'arrogance est une chose que j'exècre grandement et qui malheureusement est souvent l'apanage des trois autres Maisons de Poudlard. Je le regarde alors dans les yeux et lui dit:
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Apprenez à tenir votre langue, Mr Taylor. Où vous pourriez bien perdre vos quelques responsabilités que vous possédez dans cette école.
J'aurais bien aimé lui dire de tout simplement la fermer, mais ce n'est pas vraiment digne d'un professeur. J'espère pour lui qu'il ne cherchera pas à argumenter, ou sinon il ira faire la rencontre de la directrice en ce lundi matin, premier jour de classe de l'année. Ce qui est très mal parti pour un Préfet-en-Chef. D'autant plus après la petite esclandre qu'il a causé un peu plus tôt avec le jeune Potter. Enfin, avec James Potter. Ils sont deux, désormais. Par Merlin, j'espère que le cadet sait se tenir, sinon l'école risque de partir en fumée avant même les vacances de Noël...
Je plonge à nouveau mon regard sur la liste et je nomme Valdez, Abel. Ce dernier se contente de redresser la tête et de me dévisager du regard. Je retiens un soupir et le coche présent. Au moins il est là. Pour le moment, je suppose. J'ai l'impression qu'éventuellement il va se
perdre quelque part dans le château pour
éviter l'un de mes cours... Je passe donc au nom suivant:
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Weasley, Roxanne.
Je sais déjà qu'elle est présente. Elle est plutôt difficile à rater avec ses cheveux passés de roux à bleu. Je trouve toujours étonnant qu'elle soit à Poufsouffle. Elle ressemble beaucoup à son père et son oncle, les jumeaux. Et tous deux étaient à Gryffondor. Enfin, le Choixpeau devait savoir ce qu'il faisait. Je suppose. J'attends patiemment de voir si elle entendra son nom, ou si je devrai le répéter, car elle est dans une conversation trop intéressante avec l'une des élèves les moins bavardes de toute l'école réunie. Chose que je ne désapprouve pas, loin de là. Les longues conversations, je laisse ça à Gaby et Logan.
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Joshua Flint
Un frisson me traverse la colonne lorsque j'entends le professeur Longbottom appeler un certain Seraphin Lestrange. Toutes les conversations silencieuses cessent aussitôt et tous les élèves se tournent vers le Lestrange en question. Par curiosité, sans doute. Ou par peur. Ou pour faire des bêtises, si je me fie aux sourires en coin qu'échange Dylan Avery avec certains de ses amis. Mes mâchoires se crispent. Je ne l'aime pas celui-là. Il cherche toujours à m'intimider et j'en ai marre. Pas que j'aie peur de lui, non, il est plus jeune que moi et il est loin d'être le pire de mes maux entre mon oncle, ma tante et mes « camarades » de dortoir. Non, en fait, je crois que s'il recevait mon poing une fois sur la gu*ule et il cesserait de m'énerver. Sauf que je n'en viens aux mains que lors de circonstances particulières. Par exemple s'il devait lever la main sur mes cousines. Là, en fait, il est mort.
J'observe attentivement le nouveau venu et je me dis que, décidément, les cinquièmes années ont bien des nouveaux cette année. Deux, d'un coup. C'est quand même incroyable... Enfin, peu importe. Je connais la réputation de cette famille. Ce n'est pas comme si pendant ma tendre enfance je n'avais pas entendu mon oncle ou ma tante vanter la « vertue » de cette famille. Leur force, leur... blablabla. Contrairement aux Lestrange, je n'avais aucun réel proche qui avait fait partie des Mangemorts. Et c'était, pour une fois, une bonne chose. Une partie de moi serait porté à vouloir me méfier de lui et à émettre certaines pensées préconçues dues à son nom de famille. Sauf que la plus grande part de moi sait très bien que cela ne veut rien dire. Qui suis-je pour pouvoir le juger alors même que je porte aussi un nom de famille que certains considéraient comme à connotation négative? Et positives pour d'autres, mais ceux-là ils peuvent bien aller voir ailleurs si j'y suis...
Quand le calme revient dans la classe, dès que ce Seraphin Lestrange répond présent et que le professeur Longbottom demande à tout le monde de regarder ailleurs, j'attends patiemment qu'elle se concentre sur autre chose et je prends un morceau de parchemin dans mes affaires et j'y écris quelques mots. Après quoi, je sors ma baguette et me penche un peu vers l'avant et fait lentement voler mon bout de parchemin jusqu'à lui. Quand il se dépose gentiment sur le bureau juste devant lui, sans un bruit. Je ne sais pas s'il le verra, mais si tel est le cas, il pourra lire ceci:
« Si tu veux mon avis, tu ne devrais pas te mettre au centre, ni en avant. La dernière rangée c'est mieux quand on cherche à éviter les ennuis. Ou les gens. »
Je m'enfonce ensuite à nouveau dans mon siège en rangeant soigneusement ma baguette, sans me préoccuper du fait qu'il puisse vouloir me répondre. Ça m'étonnerait quand même un peu, dans un sens. J'ai plus l'impression que le sentiment qui vient de lui c'est le « je n'ai pas envie d'attirer l'attention ». Évidemment je me trompe peut-être. Et puis, je dois avouer que c'est un peu curieux que je lui parle, comme ça, alors que je ne le connais pas. Sauf que je connais ce qu'est le fardeau d'un nom de famille et c'est sans doute ce qui m'a poussé à lui donner un coup de pouce. Et si, finalement, il est un sal*pard... bah, tant pis. Ce n'est pas comme si je n'avais pas l'habitude. Toujours est-il que la même mise en garde ira pour lui, il touche à mes cousines ou se montre méchant avec elles et il est... mort. Enfin... peut-être pas littéralement, mais il va avoir des ennuis, disons. Malgré tout, je me doute bien que les ennuis ne viendront pas seulement de moi et que Mae risque bien d'y mettre son grain de sel...
Je soupire légèrement en me disant que cette année ne sera pas de repos avec elle, car elle sera parfaitement capable de se mettre dans les ennuis, qui me retomberont inévitablement dessus, car 1. Ses parents refuseront de croire qu'elle ait fait ça sans une quelconque manigance de ma part et 2. Que je ne pourrai pas faire autrement que me faire porter le chapeau comme d'habitude. Je jette un coup d'oeil à côté de moi et constate qu'il y a un élève que je ne connais pas vraiment. Probablement un cinquième année et comme il est à Serdaigle, je suppose que ça explique le fait que je ne le connaisse pas vraiment. C'est quand même bizarre toute cette histoire... Mélanger les années ensemble... Cela signifie donc que je vais revoir des choses que j'ai déjà vu durant mon année des BUSEs? Et qu'eux vont de la matière du niveau supérieur? Comment est-ce que ça va marcher exactement pour rentrer tout ça dans le programme? Ne risquons-nous pas de tourner en rond? Je fronce les sourcils à cette réflexion. Je ne peux pas me permettre de tourner en rond, j'ai un but à atteindre et plutôt compliqué à atteindre. Je suppose que s'il le faut, je prendrai des devoirs supplémentaires... Pour avancer. Et ne pas perdre de temps. Enfin, je verrai, je suppose. Je lâche, un peu pour moi-même, mais en regardant un peu autour pour voir où sont mes chers adversaires qui ne me sont pas cher du tout:
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Je me demande comment ça va marcher, tout ça... Les sixième et les cinquième ensembles...
Puis, songeant qu'un point de vue extérieur ne pouvait pas faire de mal, je me tourne vers mon voisin pour lui demander:
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Tu en penses quoi?
Il ne m'a peut-être pas compris, non plus. À voir comment il est avachi dans son siège et qu'il semble plutôt ronger son frein, il n'était peut-être pas très attentif à ce que pouvait dire un voisin qu'il ne connaît pas. Enfin, j'espère qu'il ne me connaît pas, puisque j'ignore totalement qui il est. Et je me sentirais vraiment mal si, au bout du compte, on s'est déjà rencontré... et que j'ai oublié son nom. Ouais, ça serait pas sympathique du tout de ma part.
Humm... j'espère que Mae n'est pas en train de causer des problèmes à son cours avec le professeur Eulaith... Pas encore. Je ne veux même pas m'imaginer la réaction de Spencer si Mae venait à faire perdre des points à Gryffondor. En tout cas, il est mieux de ne rien lui faire, car si je ne réagis pas quand il s'en prend à moi, c'est autre chose avec mes cousines. Comme beaucoup le sauront très rapidement. Et certains le savent déjà, évidemment.