Ma vie s'est arrêtée. Brusquement, presque sans que je m'en aperçoive. Je n'avais alors que 32 ans. C'est jeune pour mourir vous me direz... Oui, vous avez raison. Mais ainsi est la vie, que puis-je dire de plus ? On naît, on vit, on meurt. Je n'appellerais pas cela une fatalité, mais telle est la Nature. Nous ne pouvons rien à cela.
ζ Sexe ζ
Pour ceux qui ne l'auraient pas encore remarqué... Je précise que je suis un homme. Je pense que ce n'est pas la peine de remettre cette affirmation en question.
ζ Annexe ζ
Aile gauche (à la charge d'Angelica)
ζ Chambre et colocataires ζ
---**--- A venir... ---**---
ζ Matière enseignée ζ
J'enseigne désormais à l'Angel Academy la fabuleuse matière de la Lévitation. A vrai dire, dès mon arrivée (en tant qu'élève la première fois), j'ai trouvé cette capacité de faire voler des objets fantastique ! Je dois quand même avouer que voir des objets voler dans les airs dépasse largement toutes les lois la physique que j'ai apprises jusqu'à aujourd'hui. Mais après tout, ce n'est plus le monde que je connaissais avant. Je suis passé à une autre étape, dans un nouveau monde. Donc je me suis habitué. Et désormais, c'est un grand honneur que de pouvoir enseigner cette discipline à d'autres élèves.
ζ Pégase ζ
Mon Pégase blanc comme neige. Bien que les animaux ne soient pas mon point fort, j'aime sa compagnie. Il n'est pas rapide comme l'éclair, mais est très agile. Je l'ai nommé Hippolyte.
ζ Caractère ζ
Cela ne m'arrive pas souvent de me décrire comme cela, je vous préviens... Enfin, je vais faire ici un effort, puisque vous insistez.
Ma sœur disait souvent que j'étais sérieux. Très sérieux. Bon, elle exagérait certainement sur le "très", mais je pense qu'en règle générale, je suis effectivement quelqu'un de sérieux. Attention, j'ai dit sérieux, et non ennuyeux, ce qui n'est pas du tout la même chose ! Cela ne veut pas dire que je n'aime pas les blagues. Au contraire, je les aime beaucoup... si elles ne viennent pas de ma part. Je suis effectivement très mauvais pour faire rire les autres. J'apprécie cependant que l'on me fasse rire. Enfin, dans la limite du raisonnable tout de même.
Je suis également quelqu'un de persévérant. Je n'abandonne pas facilement - pour ne pas dire jamais - une tâche qui m'est confiée, ou un but que je me suis fixé. Je vais utiliser tous les moyens à ma disposition pour arriver à mes fins. Je déteste les lâches. Ainsi, c'est dit. Je ne supporte pas les personnes qui disent qu'elles ne vont pas y arriver, alors qu'elles n'ont même pas essayé. C'est vrai, comment peuvent-elles en avoir conscience alors qu'elles ne connaissent même pas ce dont il est question ?
Il m'arrive parfois d'être... insistant. Quand je cherche à savoir quelque chose et que je n'obtiens pas de suite une réponse, je n'irais pas jusqu'à dire que je suis harcelant, mais j'insiste envers la personne, pour qu'elle me donne l'information que je recherche. On me l'a souvent reproché. Mais est-ce vraiment un défaut ? Pour certains, oui. Pour moi, non. Après tout, on peut le voir aussi comme une marque de persévérance et de détermination, non ?
Je suis également quelqu'un de pragmatique, et aime beaucoup mener des petites expériences. Ne me regardez pas comme ça, je ne suis pas le savant fou avec les cheveux tout ébouriffés, qui se donne à ses expériences bizarres seul dans son laboratoire... Enfin, quoique... qui sait ? Peut-être suis-je effectivement fou ?
Certains disent que je suis souvent pessimiste. Personnellement, je ne pense pas. Je ne suis pas pessimiste. Je suis simplement réaliste. Avoir de grands rêves, c'est bien, mais si on n'a pas la capacité de les réaliser, à quoi bon ? On n'en sera que trop déçu à la fin...
Je suis également quelqu'un de très ordonné et rigoureux. On me le répète souvent. J'aime que tout soit bien rangé, chaque élément à sa place. Je ne suis pas non plus psycho-rigide à ce propos, mais avoir toutes ses affaires bien organisées, c'est bien mieux n'est-ce pas ?
ζ Histoire ζ
Je vais maintenant vous conter mon histoire. Enfin, vous conter... Ma vie est loin d'être un conte de fées, que l'on raconte aux enfants avant de s'endormir. Comme toutes histoires, elle a un début, mais aussi une fin.
Tout a commencé un soir d'hiver, le 31 décembre de l'année 1905, dans la ville de Tver (Тверь), en Russie. Il tombait de légers flocons de neige ce soir-là, parait-il. Un cri, une larme de joie, un sourire... Tout cela a marqué cette soirée si spéciale et symbolique à la fois, car après tout, elle marquait la fin d'une année et le début d'une autre. C'est également ce soir-là que j'ai ouvert pour la première fois les yeux, que j'ai poussé mon premier cri. Mes parents avaient affirmé, paraît-il, que j'étais leur cadeau le plus précieux, étant leur premier enfant et premier fils. Ils exagéraient certainement, car je ne me considère moi-même pas comme un cadeau, mais qu'il en soit ainsi, s'ils le pensaient.
Les années passèrent, tout allait au mieux, et je grandissais toujours un peu plus. Quand j'étais enfant, j'aimais me mettre à la fenêtre et regarder l'horizon au loin, m'imaginer ce qu'il s'y trouvait. Je croyais encore aux histoires de mondes imaginaires que ma mère me racontait le soir, avant de m'endormir, et je rêvais un jour les explorer.
Puis vint la naissance de ma petite sœur. Un grand jour aussi. J'étais alors âgé de 5 ans. Tout ne me revient pas en mémoire, mais je me souviens un peu de cette matinée d'automne. Je regardais par la fenêtre les feuilles qui tombaient des arbres. Des personnes dont je ne connaissais pas les visages étaient venus à la maison, et ma mère était dans la chambre. Mon père attendait dans le salon, mais paraissait très nerveux. Quand on a autorisé mon père et moi à monter dans la chambre, mon père s'y est précipité, moi sur ses talons. Ma mère était allongée dans le lit et tenait dans ses bras un tout petit être. Elle sourit de plus belle en disant : "C'est une petite fille. Regarde la, Isaak. Regarde comme elle est belle."
Quand je regardais ce nourrisson dans les bras de ma mère, je ressentais un peu de compassion. Je pensais que cet être était si petit et si fragile que le moindre coup de vent le ferait tomber. Et cela me faisait peur. Je me demandais aussi si j'étais comme ça, moi aussi ? Non, c'était différent. Elle était une fille, et j'étais un garçon (arbitrairement, mais c'est une vérité).
Mes parents semblaient être aux anges à ce moment-là. Et bien que je ne comprenais pas tout, je souris aussi. Ils avaient décidé de l'appeler Tatyana (Татьяна en russe). Je trouvais que c'était un beau prénom, et qu'il lui allait bien.
Malheureusement, toute cette joie prit rapidement fin. Je m'en souviens parfaitement, bien que je n'avais alors que 11 ans, et ma sœur en avait seulement 6. J'étais en train de lire un livre, tandis que Tanya (c'est ainsi que je l'appelais) jouait dans sa chambre. C'est alors qu'on a entendu de forts coups frapper à la porte. Je n'avais même pas eu le temps de me demander ce qu'il se passait que mon père s'est dirigé vers moi et m'a ordonné de me cacher. Ma mère a fait de même, et a été cherchée Tanya. Nous nous sommes tous les trois réfugiés au sous-sol, dans la sorte de petite cave que nous avions.
"Surtout, quoi qu'il arrive, promettez-moi de ne pas sortir d'ici. Sous aucun prétexte. Restez bien cachés. Dès que vous n’entendrez plus aucun bruit, alors seulement à ce moment-là, vous pourrez sortir.", nous a dit notre père, avec un ton autoritaire que je ne le lui connaissais pas.
"Que se passe t-il ?", demandai-je d'une petite voix.
Les frappements à la porte, en haut, commençaient à devenir de plus en plus insistants et de plus en plus violents. Mon père a regardé ma mère d'un air anxieux, mais m'a tout de même répondu ces quelques mots :
"Je suis désolé... Je ne peux pas tout t'expliquer Isaak, mais... Sache que je t'aime, que je vous aime tous, et que je tiens très fort à vous. Je te les confie."
Puis il a fermé la porte, ce qui nous a laissé dans le noir total. On entendait encore la porte en haut, puis des bruits de pas. Des hommes qui parlaient, mais je ne saisissais pas le sens des mots. On entendait à peine nos respirations. Nous étions tous effrayés, mais ne disions pas un mot, pour ne pas se faire remarquer.
Nous avons attendu ce qu'il m'a semblé être une éternité avant de ne plus rien entendre du tout. Le silence absolu. A cet instant, je m'attendais à ce que mon père ouvre de nouveau la porte, en nous disant que c'était bon, tout était fini. Mais je n'entendais pas ses pas dans l'escalier. Je n'entendais pas sa voix derrière la porte. Ma mère a lentement ouvert la porte, et nous sommes sortis prudemment avant de nous avancer dans les escaliers.
Nous sommes arrivés au rez-de-chaussée, mais il n'y avait personne. Personne. Pas même mon père. Je voulais crier son nom, mais je n'en avais pas la force. J'ai alors remarqué avec horreur que la porte d'entrée était ouverte. Grande ouverte. Ma mère l'a rapidement refermée, avant de s'assurer que personne ne se trouvait encore dehors. Je ne comprenais pas bien la situation, mais assez pour me rendre compte que quelque chose n'allait pas. J'ai commencé à chercher dans toute la maison la présence de mon père. Mais rien. Absolument rien. Les larmes ont commencé à couler le long de ma joue d'enfant. Je me réalisais malheureusement qu'il était parti. Non, on l'avait emporté. On nous l'avait volé.
Des années se sont écoulées depuis ce terrible incident. J'espérais chaque jour le voir revenir, le sourire aux lèvres, sur le seuil de la porte d'entrée. J'espérais chaque jour entendre à nouveau sa voix, en nous disant qu'on pouvait mieux faire. J'espérais. Mais espérer n'a pas suffit à le faire revenir. Ma mère ne cessait de nous répéter ces quelques paroles : "Il était brave, votre père, vous savez. Il vous aimait de tout son cœur et tenait beaucoup à vous. Il ne faut pas lui en vouloir."
Pourquoi lui en voudrais-je ? A t-il fait quelque chose de mal ? Quoi qu'il ait pu faire, ce n'était pas une raison pour le séparer de nous, selon moi. Nous ne savions même pas ce qu'il était devenu, et cela me terrifiait de plus en plus. Je finissais presque à croire qu'il n'était plus de ce monde. Cette idée me révoltait. Il n'avait rien fait pour mériter cela !
¤ Partie IV ¤
J'ai ensuite décidé de me lancer dans l'écriture. Cette activité m'avait toujours passionné. Elle me permettait d'exprimer ce que je ressentais et ce que je pensais. J'écrivais quelques petites histoires par-ci et par-là, les publiant dans quelques magazines. Ces histoires étaient principalement des intrigues policières. En multipliant les publications, j'ai fini par me faire remarquer par une compagnie de journalisme, qui m'a de suite offert un poste.
Quelques mois plus tard, on m'a fait une proposition des plus inattendues. On m'a proposé de me rendre en Europe pour écrire un article qui s'intitulerait : "Cultures d'Europe". Pourquoi si soudainement ? Je ne le saurais le dire. Cependant, je ne pouvais laisser ma famille seule ici. Je me devais de rester avec ma mère et ma sœur, comme je l'avais promis à mon père. Mais quand je leur ai parlé de cette proposition, ma mère m'a dit avec un sourire : "Va, Isaak. D'autres chances comme celles-là, tu n'en auras plus. Saisis-la, et ne la laisse pas s'envoler. Ne laisse pas le train partir sans toi."
Bien évidemment, j'étais heureux de pouvoir partir d'ici. Mais au fond de moi, je savais que laisser ma famille serait une fatale erreur. Mais finalement, comme un bon garçon, j'ai écouté ma mère, et je me suis entraîné dans ce périple.
J'ai vu beaucoup de villes, de pays différents, tous aussi somptueux les uns que les autres. J'arrivais à me débrouiller en anglais, donc tout allait bien. Chaque jour, j'écrivais à ma famille pour leur donner de mes nouvelles. Mais je ne vais relater que le moment qui a le plus marqué mon existence. Ce fut en Angleterre, à Londres. Cela faisait déjà quelques mois que j'étais parti de Russie, et suis arrivé à Londres un après-midi pluvieux.
Un soir se tenait un concert de musique classique. Je ne m'y connaissais pas tellement en musique, mais j'y suis tout de même allé par simple curiosité. Quand je suis rentré, la salle était déjà pleine. J'ai pu me frayer un chemin vers une place au milieu. La scène était encore vide, mais des chaises étaient déjà installées. C'était la première fois que j'assistais à un concert de musique. Les musiciens avec leurs instruments de musique, plus ou moins imposants, sont alors entrés dans la salle sous les applaudissements du public, et se sont installés sur les chaises. Le chef d'orchestre, habillé élégamment, s'est placé face aux musiciens et a commencé à agiter sa baguette, comme s'il allait prononcer une incantation magique. Et la musique a commencé. Au début très calme, puis de plus en plus rapide et énergique. J'étais totalement pris par cette ambiance que je ne connaissais jusqu'alors pas. A chaque fin de morceaux, des torrents d'applaudissements surgissaient des spectateurs. Puis quand revint le silence, ils se préparaient pour la prestation suivante. A un moment, une jeune femme vint sur la scène, avec son instrument. Un violon resplendissant, qui dégageait un son magnifique. Elle émanait elle-même une telle douceur, et semblait faire corps avec son instrument. Le son était si harmonieux et si pur, que c'en était touchant. Les notes aiguës étaient tels des chants d'oiseaux, et les notes graves étaient remplies d'une chaleur réconfortante. Ce fut le moment du concert où j'ai été le plus emporté. J'ai été littéralement envoûté par le charme de cette musique, et de cette femme qui jouait merveilleusement bien. A la fin de cette musique, il y eût un moment de silence, comme si on revenait peu à peu à la réalité. Durant ces quelques minutes, nous nous sommes envolés au-delà des nuages.
A la sortie du concert, je me suis demandé si je pouvais apercevoir l'artiste qui avait si bien joué. Je me suis alors faufilé dans les loges, pour tenter de la retrouver. Je sais, cela est normalement réservé aux proches, mais je n'ai pas pu m'empêcher. C'est alors que je l'ai croisée, dans les couloirs. Elle portait un bouquet de fleurs et s'apprêtait certainement à rejoindre sa loge. Elle m'a regardé dans les yeux et m'a transpercé l'esprit. Elle était si élégante dans cette robe rouge flamboyante, avec ses yeux clairs et ses cheveux dorés qui contrastaient avec cet ensemble. C'est alors qu'elle m'adressa la parole, certainement pour me demander ce que je voulais. Mais je n'ai entendu que quelques bribes de sa phrase. Je me ressaisis alors, en la félicitant pour sa magnifique prestation. Puis elle est rentrée dans sa loge. Je pus uniquement connaître son nom, écrit sur la porte : Melody Levinson.
¤ Partie V ¤
Depuis ce soir-là, je ne cessais de ne penser qu'au concert, et plus particulièrement à cette femme, Mademoiselle Levinson. Pourtant, je ne connaissais absolument rien d'elle. Mais quelque chose m'attirait vers elle, comme une force supérieure à la mienne. Par un étrange hasard, je l'ai un jour retrouvée. Je me souviens, il pleuvait ce soir-là. Je l'ai trouvée à la sortie d'une bibliothèque, mais elle n'avait rien pour se protéger de la pluie qui tombait sur Londres. Elle semblait bien embêtée, d'autant plus qu'elle portait un sac certainement rempli de livres, et un étui, certainement celui de son violon. Presque instinctivement et sans trop réfléchir, je me suis avancé vers elle et lui ai proposé de lui prêter mon parapluie. Tel un bon gentleman anglais. Elle m'a regardé et dévisagé de ses yeux clairs. Peut-être parce que mon accent anglais n'était pas excellent. Ou bien parce qu'elle n'avait pas l'habitude qu'un étranger lui propose de venir avec lui sous son parapluie. J'opterais plutôt pour les deux options à la fois. Elle a finalement accepté, pensant qu'elle n'avait pas d'autres choix.
Je n'étais pas le style de personne à bavarder durant des heures, d'autant plus avec des personnes que je ne connaissais pas, mais il me semblait préférable de lui adresser ne serait-ce que quelques paroles, afin d'effacer ce silence vide. Je me lançais alors dans une remarque des plus inutiles :
"Quel temps, c'est bien triste. Je suis désolé de vous avoir pris de court, mais avec ces circonstances, il semblait difficile pour vous de ne pas endommager vos biens. Puis-je vous déposer quelque part en particulier ?"
"Je vous remercie beaucoup, Sir. Mais je ne veux nullement vous déranger dans vos affaires. Je me rendais à la Kensington High Street.", me répondit-elle avec un léger sourire.
Je devais certainement la gêner. Evidemment, nous ne nous connaissions pas du tout, et nous étions tous les deux sous le même parapluie. Situation peu commune, je dirais... Je décidais alors à ce moment-là lui faire un retour sur le concert auquel j'avais assisté il y avait de cela quelques jours, afin de la remettre en terrain connu, si je puis dire.
"Puis-je me permettre de vous dire que j'ai assisté à votre prestation au violon dernièrement. C'était splendide ! Je n'avais encore jamais eu l'occasion d'assister à de telles représentations, mais votre musique a capté mon attention et m'a beaucoup touchée."
"Je vous remercie de ce compliment, je suis heureuse de savoir qu'il a été à la hauteur de vos espérances. Cette musique est une des mes préférées. Il s'agit d'un Concerto pour Violon en Mi mineur de Mendelssohn. Mais bien évidemment, tant d'autres morceaux sont magnifiques !"
Nous marchâmes ainsi sous la pluie quelques minutes durant, discutant principalement de nos centres d'intérêts. J'aurais tant voulu que le temps cesse d'avancer, qu'il se fige à cet instant précis. Malgré le mauvais temps, une étincelle de chaleur envahissait tout mon être. Je me sentais bien, sous ce parapluie, à discuter avec cette jeune Anglaise que je ne connaissais qu'à peine.
***
Durant les jours qui suivirent, nous nous voyions souvent. Nous nous croisions principalement dans la rue, ou bien parfois dans la bibliothèque où je l'avais un jour rencontrée. Nous discutions la plupart du temps de nos centres d'intérêt, ou bien de notre vie plus professionnelle. Elle était sincèrement passionnée par la musique. Cela se voyait et se sentait. Sa voix était aussi harmonieuse que le son d'un violon et ses yeux s'illuminaient lorsqu'elle en parlait. Elle en jouait souvent, et je l'écoutais ainsi, attentivement. C'était toujours un plaisir de se voir. Nous avons peu à peu appris à nous connaître. Oui, je l'avoue. Je l'aimais. Et je l'aime toujours. En réalité, dès la première fois que je l'ai aperçue, sur cette scène, resplendissante, j'en ai été touché, bien que je ne parvenais pas à l'exprimer avec des mots précis. Je voulais tant lui avouer ce que je ressentais pour elle. C'est alors que j'eus une idée. Je n'étais pas assez sûr de moi pour l'avouer en face d'elle, donc j'allais lui écrire un texte. Un texte où j'exprimais ce que j'éprouvais envers elle. J'espérais qu'elle le comprendrait.
Avez-vous déjà aperçu un ange ? Un ange resplendissant sous la lumière des étoiles. Un ange qui réchauffe le cœur des adultes et des enfants. Personnellement, oui. Je suis tombé sous le charme de cet ange. Sa voix cristalline est si harmonieuse et son sourire si chaleureux. Sa chevelure est aussi dorée que le plus beau des Palais. Je ne saurais trouver les justes termes pour représenter une telle perfection. Elle est impossible à décrire précisément. Tout ce que je sais, c'est que cet ange m'est très précieux. Pour rien au monde je ne voudrais perdre cette perle si rare et si exceptionnelle. Un tel trésor mérite d'être admiré. Un tel trésor mérite d'être aimé...
De la part de l'écrivain-scientifique
C'est ainsi qu'elle m'appelait la plupart du temps, de par mes intérêts pour l'écriture et les sciences. Je me suis donc dit qu'elle me reconnaîtrait ainsi.
Je lui ai glissé ce message dans ses affaires sans qu'elle ne s'en rende compte, et ai patiemment attendu de la revoir pour découvrir sa réaction.
***
Nous nous sommes revus, encore par hasard, dans un parc public. Je prenais alors l'air pour pouvoir me rafraîchir les idées, quand j'entendis un son venant de quelques mètres. Je me suis dirigé vers ce son que je reconnaîtrais désormais entre mille : celui du violon de Melody. Quelques personnes portaient déjà leur attention sur elle, mais elle continuait de jouer son morceau. Une musique enjouée et chaleureuse. Lorsqu'elle finit sa dernière note, tous ont applaudi avec enthousiasme. J'ai attendu quelque peu que la foule parte, puis je me suis dirigée vers elle. Elle sourit quand elle me vit, et me dit sur un ton aussi enjoué que sa musique : "Bien le bonjour, Monsieur l'écrivain scientifique ! Comment allez-vous en cette belle journée ?" "Bien le bonjour. Eh bien oui, tout va pour le mieux on dirait..."
Elle semblait de si bonne humeur. Cela faisait plaisir à voir. Elle semblait hésiter avant de m'annoncer : "J'ai... J'ai bien reçu votre message. Vous savez, votre description de l'ange parfait..."
A ce moment, mon cœur se serra. L'avait-elle compris ? L'avait-elle accepté ? Ou au contraire trouvait cela ridiculement sentimental (ce que je comprendrais, d'un côté), et s'apprêtait à me dire qu'elle ne voulait plus me voir. Tant d'interrogations !
C'est alors qu'elle se rapprocha de moi et qu'elle me chuchota à l'oreille : "Vous m'aimez ?"
Ce fut la question qu'il ne fallait pas poser. Pas à un tel moment ! J'étais si confus que j'arrivais à peine à respirer, ni à produire le moindre son. Ce qui eu l'air d'amuser la chère demoiselle. Je me sentais tellement ridicule que je désirais plus que tout m'enfouir au centre de la Terre !
Elle s'approcha un peu plus de moi et me chuchota à nouveau ces quelques paroles : "Moi aussi, vous savez..."
Elle me fixa alors de ses yeux bleus, et sourit de plus belle. Ces quelques mots seulement ont éveillé en moi une sorte de satisfaction et de soulagement étranges. J'étais assurément inquiet par rapport à la réponse qu'elle allait me donner. Et savoir désormais qu'elle partageait les mêmes sentiments que moi... C'était presque improbable... !
L'amour est si imprévisible. Jamais je n'aurais imaginé tomber amoureux d'une violoniste, anglaise qui plus est. Si je n'avais pas saisi ma chance de pouvoir me rendre en Angleterre, jamais je ne l'aurais rencontré. L'amour frappe à notre porte, sans prévenir. Il entre sans demander de permission, mais nous apporte au final tant de bonheur.
Nous passions tant de bons moments ensemble. Melody était comme un rayon de soleil. Elle gardait toujours le sourire, presque en toutes circonstances. Elle savait parler aux autres, et leur remonter le moral, même avec sa musique. Elle n'était pas aussi compliquée que d'autres femmes que j'ai pu rencontrer. Elle avait tout simplement la joie de vivre.
Puis un jour, elle est tombée enceinte. Ce fut une grande nouvelle, et nous étions si heureux ! Moi, devenir père ! Cependant, des souvenirs de mon propre père remontaient à la surface, et me rendaient si tristes. Ce père qui me manquait tant. Je m'étais dit que je serais un bon père, présent et aimant envers son enfant. Je m'en étais fait la promesse.
Les jours, les semaines et les mois passèrent. Au bout de neuf mois exactement, notre enfant vit le jour. C'était un petit garçon. Notre petit garçon ! Nous étions si heureux. La joie d'une mère et d'un père. Nous avons décidé de l'appeler Nathaniel, un beau prénom qui nous convenait à tous deux. Nous avions désormais le rôle de le faire grandir et de l'élever avec toute la sagesse qui soit, pour qu'il devienne un jour capable de voler de ses propres ailes. C'était notre objectif. Et nous tenions à l'accomplir.
Le temps passait beaucoup plus vite que ce que j'aurais imaginé. Le petit Nathaniel grandissait toujours un peu plus, prononçant ses premiers mots et apprenant ses premiers pas. Je poursuivais mon activité d'écriture aussi bien dans le domaine journaliste que dans le domaine plus littéraire. Cette occupation me prenait la plupart de mon temps, mais je tentais de trouver des moments à passer avec Melody et Nathaniel, qui étaient toujours remplis de bonheur.
Cependant, une lettre a changé tout le cours des événements. Une lettre porteuse d'une affreuse nouvelle. Elle venait de Russie, de ma famille. Je continuais d'envoyer des nouvelles à ma mère et ma sœur bien évidemment, mais elles se faisaient moins régulières. Au travers de ce message, ma mère m'informait de l'état de santé critique de ma sœur, atteinte d'une grave maladie : la tuberculose. Mais comment allaient-elles payer les soins ? Nous n'étions pas suffisamment riches pour cela, et elles ne sont plus que deux ! Les frais étaient extrêmement chers pour nous. Et moi, qui étais à l'autre bout du monde ! Qu'allais-je bien pouvoir faire ?! Plus que jamais, je ne savais quoi faire. Je devais venir en aide à ma sœur, assurément, mais cela ruinerait toutes les économies que j'avais placées, par le simple trajet. Et une autre famille demeurait désormais également en Angleterre.
Lorsque j'en ai discuté avec Melody, elle me dit d'une voix calme :
"Rejoins-les, Isaak. Tu ne peux pas les laisser dans une telle situation. Tout ira bien pour nous, ne t'en fais pas. Je ferai tout pour t'aider, je te le garantis. A nous deux, nous arriverons à sauver ta sœur. Je sais à quel point la famille est importante..."
Elle paraissait si confiante en disant de telles paroles. Au fond de moi, je savais qu'elle avait raison. Je n'avais pas d'autres choix. Je devais respecter la promesse faite à mon père il y avait quelques années de cela. "Je te les confie.", avait-il dit. C'était mon rôle depuis ce jour-là.
Je décidai donc de retourner en Russie, afin d'aider Tanya à guérir. Nathaniel m'a aperçu faire mes valises, et m'a demandé : "Mais tu vas où papa ?"
Je me suis avancé vers lui et lui ai répondu d'une voix calme : "Ne t'inquiète pas, Nathaniel. Papa doit partir pour une affaire importante, mais il sera bientôt de retour à la maison. Alors sois gentil, et attends moi sans trop faire de bêtises, d'accord ?" "D'accord, je t'attends alors papa !"
Je suis ensuite parti, mes valises à la main, accordant un dernier signe de main à Melody et Nathaniel, qui m'observaient depuis le seuil de l'entrée. Ils souriaient, tous les deux, et je leur souriais en retour. Tout ce que j'espérais, c'était de ne pas les laisser seuls trop longtemps. Oh, si seulement tout s'était passé comme nous l'avions convenu ! En désirant respecter une promesse, nous en détruisons une autre...
Le trajet m'a semblé durer une éternité. Me rendant d'une ville à une autre, d'un pays à un autre, j'ai finalement rejoint la Russie. Ces paysages et ce climat froids ne m'avaient pas manqué, à vrai dire. Je m'apprêtais à présenter mon ticket à la gare de Moscou quand trois hommes en uniforme m'ont barré le chemin.
"Isaak Echman ?"
Je haussai la tête comme toute réponse, et il m'annonça en pointant mon ticket du doigt : "Venez-vous de vous rendre en Angleterre ?"
"Oui c'est bien cela. Que voulez-vous ?", répondis-je le plus calmement possible. "Très bien, veuillez nous suivre." "Je suis navré mais je n'ai pas de temps à perdre. Mon prochain train part dans seulement quelques minutes, et c'est une affaire très importante dont il est question !", m'exclamai-je avec détermination.
Je tentai de m'échapper de leur emprise, mais un autre homme se trouvait derrière moi et m'a empêché de partir. L'homme en face de moi repris avec un ton strict : "Oui effectivement, c'est une affaire des plus importantes. Vous devez nous suivre, c'est un ordre. Vous êtes en état d'arrestation."
Je les regardai, interloqué. "Pardon ?!"
Les hommes ne semblaient pas plaisanter. Cependant, comme je l'avais dit, je n'ai absolument pas de temps à perdre, je devais me rendre à Tver pour aider ma famille !
"Je ne le répéterai pas une troisième fois. Vous êtes en état d'arrestation et vous devez nous suivre, maintenant !"
Sur ces mots, les deux autres hommes derrière moi m'ont alors fermement saisi les bras. Je n'eus pas mon mot à dire. J'eus à peine le temps de protester qu'un énorme coup m'a assommé. Ma vision se fut de moins en moins distincte, à ne plus voir du tout. Ces hommes m'ont pris au piège, et ne m'ont pas laissé le temps de prononcer un mot qu'ils m'avaient déjà assommé. Je perdis alors connaissance, mais ne savais pas que ce qu'il allait se produire ensuite était pire...
Au bout de je ne sais combien de temps, je rouvris finalement les yeux. Cependant, il faisait sombre, je voyais à peine à quelques mètres. Une douleur me prit le crâne, et je sentais encore le coup violent qu'ils m'avaient porté. Je sentis que j'étais assis sur ce qui m'a semblé être une chaise, à laquelle j'étais solidement attaché par les mains et les pieds. Oh, il ne manquait plus que cela... J'essayais de m'en défaire, mais rien à faire. Les liens étaient bien trop solides... Je me demandais ce que j'avais bien pu faire pour mériter un tel sort.
Soudain, la petite lumière de la pièce s'alluma et un homme rentra, celui qui m'avait annoncé que j'étais en état d'arrestation. En état d'arrestation ! Mais pourquoi donc ?! Je n'avais absolument rien fait de mal !
Je ne reconnaissais absolument rien. Tout ce dont j'étais certain, c'est que je ne me trouvais pas à la gare. Ces hommes avaient du m'emporter ailleurs. J'étais également certain d'avoir raté mon train.
L'homme portait toujours son uniforme, et avait l'air sévère. Il était assis derrière le bureau qui me séparait de lui. Il me regardait de ses yeux perçants, et me dit d'une voix ferme :
"Savez-vous pour quelle raison vous êtes ici ?"
Je relevai la tête et le fixa droit dans les yeux. Je n'étais pas effrayé, et n'avais aucune raison de l'être. Je ne devais pas me laisser intimider. Je sais à quel point ces gars-là sont autoritaires, mais je ne me laisserais pas impressionner.
"Non, absolument pas.", répondis-je sèchement.
"Vous êtes accusé de haute trahison envers la nation, ainsi que d'espionnage au profit de l'ennemi."
Je le regardai, interloqué. Espionnage et collaboration avec l'ennemi... Mais de quoi parlait-il ?! Je ne savais quoi répondre à de telles accusations, que je considérais fausses. Qu'elles en étaient les preuves ? Mais surtout, comment pouvais-je prouver mon innocence ? Le combat semblait presque perdu d'avance. Pourtant, ma famille comptait sur moi ! Je ne pouvais, je ne devais pas laisser tomber !
"Je suis navré, mais je ne vois absolument pas ce dont il est question, et ces accusations sont totalement fondées ! Alors, s'il vous plaît..."
"Mais nous ne vous demandons pas votre avis, Isaak Echman. Ceci est une affirmation. Vous ne pouvez contester cette accusation. Et vous devez être exécuté pour vos crimes.", me coupa t-il en s'appuyant sur le bureau.
Ces dernières paroles sonnaient telle une malédiction. J'étais absolument certain d'être totalement innocent. Absolument. Aucune raison n'était envisageable, et encore moins celles qu'il a énoncé. Mais je ne pouvais leur montrer aucune preuve de mon innocence, je n'en avais pas. A peine eus-je le temps d'ouvrir la bouche que d'autres hommes sont entrés dans la salle, armés jusqu'aux pieds.
"Ne vous en faites, tout s'exécutera dans la discrétion absolue. Personne ne se doutera de rien..."
"Non... Je... Je suis innocent ! Complètement innocent ! Et... Et ma famille ! Laissez-moi revoir au moins une fois ma famille... Ils ont besoin de moi... Elle va mourir ! Ma sœur... malade...", ai-je eu le courage de crier. Les mots se mélangeaient dans mon esprit, et je n'arrivais pas bien à articuler. Je détestais supplier les autres, mais c'était un cas extrême.
L'homme m'arrêta brusquement dans mes paroles avec un ton très strict : "Je regrette, mais les ordres sont les ordres."
Et d'un geste de main, les autres hommes ont enlevé mes liens de la chaise et m'ont brutalement pris par les bras et ligoté mes mains derrière le dos.
Tout était fini. Je n'avais plus aucun espoir de leur échapper. Ma vie se terminerait-elle ainsi ?! Misérablement, dans un petit cagibi miteux ? Assassiné par des soldats ? Pour une raison totalement fausse ? Et ma famille, qu'allait-elle devenir ! Ma mère, ma sœur... Melody et Nathaniel ! Oh, ma douce Melody ! Mais qu'ai-je fait pour mériter un tel sort ?! Je repensais à la promesse que j'avais faite à mon père. Je te les confie... J'entends encore sa voix prononcer ces quelques mots... Mais j'ai manqué à mon devoir. Je ne les ai pas protégé. Je n'y suis pas parvenu... Ma sœur risque de mourir par ma faute... Pardonne-moi, papa..., pensai-je.
Je m'en vais tout droit vers la mort. Quelle idée horrible. Mon cœur se glace complètement. Dans quelques instants, il cessera de battre. Toute vie n'est plus à espérer.
Les hommes me mettent contre le mur, et prononcent des paroles incompréhensibles. Mais je ne les entends pas.
Je repense alors à mon fils. Mon petit garçon, Nathaniel... A lui aussi, je lui avais fait une promesse. Celle de revenir bientôt... Et je ne l'ai également pas respectée. Il doit certainement m'attendre, croire dur comme fer que je reviendrais. Comme moi, enfant, j'attendais à chaque instant revoir mon père resurgir de l'entrée de la maison et me prendre dans ses bras. Je m'étais promis d'être un père digne, d'être présent pour lui... Oh, pardonnez-moi...
Quand j'étais petit, ma mère disait souvent quand je me blessais : "Tu sais, Isaak, quand tu as mal, fais en sorte de penser à autre chose. Quelque chose de plaisant, que tu aimes beaucoup. Comme ça, tu auras moins mal..."
Je décidai alors de suivre son conseil. Je repensais quelque chose de plaisant. Je m'imaginais assis autour de la table, tout le monde réuni. Mon père, ma mère, Tanya, Melody, et Nathaniel. Nous partagions un plat préparé avec amour par ma mère, et nous parlions un peu de tout et de rien. Il faisait froid, et mon père avait préparé un feu de cheminée pour nous réchauffer. Et Melody, qui jouait un morceau au violon. Une mélodie si harmonieuse et douce... Quel beau moment de bonheur ! Le sourire de tous me réchauffait le cœur. Ainsi, j'avais l'impression d'être encore avec eux, de ne jamais les avoir abandonné...
Y a t-il une vie après la mort ? C'est bien la question que l'on se pose, n'est-ce pas ? Cette interrogation à laquelle tout le monde tente de répondre...
Je suis bel et bien mort, en Russie, en 1937. Mais j'ai atteint un autre... niveau de vie, si je puis dire. Je me suis retrouvé à Angel Academy, une école où l'on apprend à devenir un ange pendant une année. Oui, un véritable ange, avec des ailes... J'y ai appris notamment comment me servir de nouvelles capacités à ma disposition... assez déconcertante, je dois l'avouer. Mais tout de même extrêmement passionnante ! Une fois ma scolarité terminée, je me suis finalement spécialisé pour devenir professeur de lévitation, une matière fort sympathique, vous verrez. Oui, nous nous reverrons donc bientôt...
Ma famille me manque t-elle ? Bien évidemment. Je pense à eux chaque instant qui passe. Cependant, il est impossible de remonter dans le temps, et encore moins de revenir à la vie. Cela a du laisser une marque profonde et douloureuse sur Terre, et je m'en veux toujours autant de les avoir abandonné de la sorte - c'est ainsi que je le ressens. Mais se laisser submerger par les remords n'amènera à rien de bon en tout cas. Il faut donc continuer d'avancer, malgré les souffrances que l'on a laissé derrière nous. Le temps est cruel, sans regret, et nous vole chaque minute qui passe... Nos peines, nos joies, tout est absorbé à un moment ou un autre. Chaque instant nous est pourtant offert, et c'est à nous de décider ce dont nous voulons en faire...
Que dire d'autre ? Quels sont mes centres d'intérêt ? En plus d'être passionné par l'écriture, je suis également très intéressé par les sciences, et plus particulièrement par la physique. Vous trouvez cela compliqué ? Peut-être, mais avouez que c'est fascinant ! Je me souviens avoir dévoré littéralement des livres scientifiques très intéressants. Et encore, depuis mon époque, la science a énormément avancé, j'ai entendu dire ! Je regrette un peu de ne pas l'avoir connu... Enfin, j'ai connu bien d'autres belles choses aussi.
J'apprécie également la lecture bien sûr. Cela permet de me détendre après une longue et difficile journée. Enfin, pas n'importe quelles lectures non plus. Mes préférences sont plutôt tournées vers le policier et la science fiction (dans la limite du raisonnable, pour ce dernier). Les enquêtes policières, les nouvelles technologies... Tout cela est très passionnant. Et bien évidemment, les livres de science sont toujours les bienvenus sur mes étagères !
J'aime aussi beaucoup boire du thé. Vous pensez qu'il ne s'agit que d'un détail ? Détrompez-vous. Cela m'aide à réfléchir. Oui, aussi étrange que cela puisse paraître. J'ai retenu cette idée de mon voyage en Angleterre. Je n'ai malheureusement pu y aller qu'une seule fois, qui en valait la peine, mais j'aurais tant aimé y retourner... Juste pour les revoir, une dernière fois...
Mes ailes sont blanches, ce qui montre que je suis prêt à devenir un ange. Théoriquement. Je les ai reçues à la fin de ma scolarité à l'Angel Academy.
ζ Physique ζ
J'ai les cheveux noirs, assez... ondulés, je dirais. Mes yeux sont bleus clairs. J'ai déjà entendu dire que les yeux étaient le miroir de l'âme. C'est une belle conception, bien que je ne sache pas vraiment si elle s'applique à moi personnellement.
Sinon, j'étais un homme assez grand pour mon époque, avec mes 1 m 83. Aujourd'hui, j'ai remarqué que les hommes et même les femmes sont plus grands... Enfin, ce n'est qu'un détail.
Dernière modification par Arwen14 le lun. 08 janv., 2018 5:56 pm, modifié 3 fois.
Voilà ma fiche *enfin XD* ! Je suis vraiment désolée pour le retard, mais avec tout ce qu'il y avait à faire... c'était super chaud ! '^^
Mais maintenant, je suis en vacances ! Donc je serai normalement plus libre
Voilà voilà, n'hésitez pas à dire ce que vous penser d'Isaak
Sur ce, je vous souhaite à tous de Joyeuses Fêtes !
@ Arwen : Fiche acceptée ! Assez touchante, c'est vrai, j'ai pas trop compris pourquoi il s'est fait arrêté (sûrement en rapport avec son père) mais ton écriture est remarquable ! ^^
Je comprends que tu n'aies pas eu le temps, moi aussi je n'ai pas eu beaucoup de temps ces dernières semaines ^^
Ashley Aaron Singer 18 ans|1m68|Ailes Rouge Bordeaux|Bipolaire Avec Seth - Dans l'Auditorium
Il me rend mon sourire et soupire. A quoi pense-t-il ? Son comportement attise de plus en plus ma curiosité. J'aimerais savoir ce qui lui est arrivé. Vraiment. Son histoire. Elle a l'air... Haute en couleurs. Longue et douloureuse. En total contraste avec son air de gars totalement débile qui se sent supérieur. La personne qui se cache là-dessous. Seth me fait un sourire éclatant, mais je vois désormais pas mal de failles. Il me sort qu'il ne voit pas de jolie fille dans le coin et je plisse le nez avec un air du genre "GNA GNA GNA". Puis je lui assène une tape sur le bras et tire la langue.
- Petit c*n va !
Seth reprend tout à coup tout son sérieux et me dit qu'il avait du mal à prendre bien sa mort comme tout le monde, et qu'il a eu besoin de s'adapter, d'où les trois ans... Je hausse les sourcils. Ah ouais... Monsieur qui se prend pour un dieu égyptien est moins "dur à cuire" qu'il ne le laisse paraître. Puis il me dit que s'il est venu me voir, c'est parce que j'avais l'air sympa. Que parmi tout le monde ici c'est moi qu'il a choisi. Sur la ligne, il me fais aussi quelques éloges sur mon caractère -enfin, ce que je prendrais pour des compliments. Il me sourit à la fin de sa phrase. Je me contente d'un sourire crispé. Ces belles paroles sont celles qui font chavirer le coeur de beaucoup de filles. Je fais partie de celles sur lesquelles ça ne fait aucun effet. J'avale difficilement ma salive. Le genre de remarques que me faisait Alex au début de notre relation. J'inspire discrètement et décide de ne pas faire retomber mon moral à zéro, maintenant que je suis ici, maintenant, il faut que j'arrête de penser au passé. Je hausse donc un sourcil et réponds d'un air moqueur :
- Comment ne pas se sentir flattée en entendant ça ? T'as mal choisi la personne apparemment, parce que tes belles paroles n'ont aucun effet sur moi.
Je hausse un sourcil.
- C'est c*n hein ? Parmi toutes les personnes se trouvant ici, t'as réussi à choisir la seule que t'arriveras jamais à mettre dans ton lit. Des gars comme toi j'en ai connu pas mal.
Je vois qu'Ashley a compris mon humour et elle me sort même un : “ Petit con va ! „
Je ris. D'un rire franc et chaleureux.
Bizarre venant de moi. Chaleureux ?
On ne m'avait pas dit “ petit con „ - je cite - depuis bien longtemps. Ce n'est pas si mal. C'est vrai quoi... Un peu de franchise dans ce monde d'hypocrites...
Je sens qu'elle m'analyse. Oh là... Si elle veut se lancer dans l'analyse de Seth, je crois que ça pourrait durer une éternité...Ou pas...
Après tout, je ne suis qu'un gosse qui a été rejetté par sa mère, battu par son père et qui essayait de dominer les autres pour contrer sa soumission face à son père. C'est pas si compliqué que ça à comprendre. Je suis le mec qu'on a toujours envie de claquer mais que parfois il faut prendre dans ses bras... Ah... Toute la complexité de “ petit con „ - je cite encore.
Je sens qu'à un moment, j'ai faillit perdre la Ashley drôle et moqueuse pour laisser place à la Ashley tourmentée et dotée d'une carapace de 10 mètres de béton armé et de surcroît blindé contre les sourires charmeurs...
Eh bah... Je vais commencer à croire l'expression qui dit :“ qui se ressemble, s'assemble „ n'est pas si fausse...
Mais heureusement, je crois que la douce Ashley - façon de parler - se bat pour ne pas perdre contre ses tourments.
Ashley : 1 Tourments : 0
Bon ce que j'ai appris grâce à mes petites connaissances des âmes tourmentées, c'est qu'il y a toujours un déclencheur de la mauvaise humeur. Toujours. Reste à savoir lequel.
J'avoue ce n'est pas la tâche la plus facile... Mais bon la plus dur c'est que quand on l'a trouvé, il faut pouvoir aider la personne en face soit en abordant le sujet, soit en le contournant...
Bon reconcentrons-nous le plus important arrive.
Elle hausse son arcade sourcilière et me lance de son ton le plus moqueur :
“ Comment ne pas se sentir flattée en entendant ça ? T'as mal choisi la personne apparemment, parce que tes belles paroles n'ont aucun effet sur moi. „
Puis elle enchaîne, toujours le sourcil pointé vers dieu - enfin le ciel. Tu as compris la vanne ? Hum hum... Elle dit donc :
“ C'est c*n hein ? Parmi toutes les personnes se trouvant ici, t'as réussi à choisir la seule que t'arriveras jamais à mettre dans ton lit. Des gars comme toi j'en ai connu pas mal. „
Je vois dans son regard que ces tourments ne va pas tardé à revenir... Trouve quelque chose. Trouve quelque chose. Vite!
“ Ouh là... Ashley, ce n'est pas pour te paraitre comme un goujat mais tu n'es pas trop mon type... J'aime les personnes un peu... Musclées... Viriles... Masculines... Si tu vois ce que je dire... En gros, tu n'as pas de soucis à te faire ! „
J'ai dans mon regard la petite lueur espiègle et mon sourire laisse transparaître le fait que j'assume complètement.
Je viens de dire à une fille que je ne connais que depuis... quoi, une heure, que j'aime les hommes et je crois que j'ai plutôt bien assuré.
C'est la première fois que je le dis à quelqu'un... Bah faut dire que ma mère s'en foutait mais royalement, mon père trop ivre pour essayer de m'écouter. Mes amis, je ne leur ai même pas dit, en même temps je crois que ça s'est vu. Du jour au lendemain, je passais tout mon temps avec Sly... Et Sly, bah il me semble qu'on n'a besoinde faire de coming-out à son petit ami... Faut pas en faire, on est d'accord ?
“ Oh et je ne suis pas si sûr que toi, que mes paroles n'ont aucun effet sur toi... Peut-être pas l'effet escompté mais je le vois bien à ton regard, ton attitude. Tu es déjà accro à moi... „
En fin de compte j'ai choisi l'option numéro 3 : La confronter au problème. Guérir le mal par le mal !
Et bah dis donc aujourd'hui, on aura vu que les expressions sont plutôt justes !
Animia8 a écrit :Fiche acceptée ! Assez touchante, c'est vrai, j'ai pas trop compris pourquoi il s'est fait arrêté (sûrement en rapport avec son père) mais ton écriture est remarquable ! ^^
Je comprends que tu n'aies pas eu le temps, moi aussi je n'ai pas eu beaucoup de temps ces dernières semaines ^^
~~~~~~ JOYEUX NOEL A TOUS ! ~~~~~~
Merci beaucoup, je suis contente qu'elle te plaise ! En plus, j'avais déjà fait un truc, mais j'ai voulu tout recommencer par manque d'inspi XD
(Et sinon, oui, c'est un peu en rapport avec son père... ^^ en fait il y a pleins de facteurs qui rentrent en compte XD)
Du coup, comment on doit faire entrer en scène les professeurs ? ^^
Arwenn : Très belle fiche ! J'aime beaucoup ton écriture, comme Animia a dit, je la trouve remarquable aussi. Bon, j'ai pris le temps de la lire car c'est vrai qu'elle est longue, très longue. Enfin bref, je ne suis pas déçue et j'aime bien ton personnage. Hâte de voir son entrée en scène ! ^^
Mouton : Désolée d'avoir répondu aussi tard. Enfin avec le réveillon, les vacances, Noël et toutou, j'ai pas trop eu le temps de rp'. Alors c'est bon pour Naly ? Si ça ne te dérange pas je commence. Et je posterais un petit résumé de sa fiche dans quelques jours. Le temps... D'avoir le temps justement.
Je souhaite à tout le monde d'avoir passé un très bon réveillon et un très beau Noël !
Aimy Sylls
J'observe Alexis qui semble réfléchir beaucoup beaucoup. En fait, je ne sais pas à quoi penser moi. Ben, je suis morte apparemment. Mais c'est quoi la mort ? Est-ce que je dois être triste ? Toute façon, tant que je revois tati, je serais pas malheureuse. Et je suis sûre qu'elle va arriver dans cette grande salle, tati. Alexis approuve ce que j'ai dit. C'est vrai que c'est chiant d'attendre. Oh ! Je pose ma main sur ma bouche. Tati m'a toujours défendu de dire ce mot. Je crois que c'est un gros mot. Bon, ça va je ne l'ai pas dit à voix haute. Si elle était arriver, la mine en colère et elle m'aurait gronder, j'aurais pleuré tout de suite... Comme un bébé. Et moi, je suis une grande fille ! Chef Aimy !
Je fronce les sourcils.
- Sadique ? Languir ? Ça veut dire quoi ?
Puis je pense à qui a pu inventer tout ça.
- Tu crois que les gens qui ont crée ça, ils ont des énormes ailes jusqu'au plafond ?
Naly Yun
Je soupire, détendue. Cela va faire deux, trois jours que je suis ici. A Prangélia. Oh, je n'ai pas mis longtemps pour m'habituer à ce nouveau monde. Au contraire, dès l'instant où j'ai ouvert les yeux, j'y ai cru. De tout mon être. Je n'ai jamais été aussi heureuse et rassurée de ma vie. Tout est beau ici. Tout est gentil. Tout est parfait. Je m'y sens tellement bien que pas une seconde je n'ai pensé à ma vie d'avant. Et pas une fois, je ne regretterais celle-ci. Je ne sais pas combien de fois j'ai remercié je ne sais qui pour tout ça ? Qui aurait cru qu'après la mort, il existait un monde sans violence, sans préjugés, sans moqueries, sans tous ces défauts de la vie. Et puis la solitude m'a paru pour la première fois, magnifique. J'ai profité pleinement de ces instants, heureuse sans personne pour me viser du doigt. Peut-être que ça semble exagéré, peut-être que ça semble dramatisé. Mais je en pourrais jamais décrire ce sentiment de soulagement intense qui ma pris quand j'ai découvert la dame aux ailes d'ange dans la grande salle blanche.
Et puis aujourd'hui, tout a basculé. J'ai été sélectionnée à Angel Academy. Oui, j'ai peur. Tellement. C'était trop court. Ça se trouve là-bas, ça recommencera et je serais à nouveau martyrisée. Enfin, ça ne peut pas être pire qu'avant. Quand j'étais encore en vie. Et puis peut-être pourrais-je retrouver mon frère ? Jungkook. Le seul à me comprendre. Est-ce qu'il réessayera de me défendre si ça recommence ? Je suis sa grande-soeur, ça devrait être l'inverse. Mais je n'ai jamais été à la hauteur. Tout ce que je sais, c'est que je resterais toujours impassible extérieurement. Et puis me reconnaîtra-t-il ? J'ai quand même beaucoup changé depuis... sa mort. Je suis devenue K-pop idole comme je m'étais promis. On m'a métamorphosée. Avec mes cheveux blonds, et mon visage plus lisse que jamais, je ne pense pas être reconnaissable. Et si ...? Si jamais il me reconnaissait. Est-ce qu'il serait fier de moi ? Ou au contraire il me reprocherait d'avoir laissé des gens me changer tout entière ? Je soupire. Trop de questions. Et pourquoi pas lasser aller... Je vide mon esprit et entre dans une petite salle lorsqu'on appelle mon nom. On me demande de choisir une couleur. Dans un état second, je prends prune. Car ça a toujours été ma couleur préférée.
Je ressors quelques minutes plus tard. Enfin je n'en sais rien. J'ai du dormir. Je ne me rappelle pas beaucoup après avoir choisi. Je longe un couloir magnifique. Il aurait beaucoup plu à Jungkook. Je souris et commence à courir vers le bout pour ouvrir les portes brusquement dans un éland indéfinissable. D'une joie intense, j'observe la salle d'un oeil distrait. Puis soudain, tout se stoppe. Je m'immobilise d'un seul coup, tous mes membres se crispent. Je ne peux plus détourner le regard. J'ai l'impression que le temps s'est arrêté. Il est là. A quelques mètres de moi. Celui qui m'a manqué pendant trois ans. Celui qui aurait du être là à mes côtés mais qui a choisi la mort pour une fille que je connais même pas. Celui que j'ai admiré aimé pendant si longtemps et en une seconde, celui qui m'a fait souffert le plus. Je titube. Ce n'est pas possible. Même si je m'y suis préparée, je ne peux pas y croire. Mon frère est là.
Je me mords la lèvre. Il faut que j'aille le voir, que je lui dise combien je l'aime, combien il m'a manqué. Je veux le pendre dans mes bras. Je me précipite vers lui d'un pas mal assuré. Mais soudain, je percute quelqu'un dans ma trajectoire. Le choc me fait aussitôt reprendre mes esprits. Je ne peux pas aller le voir comme ça. Il aurait un arrêt cardiaque de me voir ici. Et puis ce n'est pas comme si il serait fier de moi. J'ai quand même abandonné. Je le sais, je ne suis pas à la hauteur. Je marmonne un peu avant de regarder cette personne qui s'est dressée devant moi juste à temps pour m'éviter de faire une énorme bêtise.
- Merci, merci..
Réalisant ce que je viens de dire, je me reprends aussitôt :
- Bonjour. Désolée de vous avoir bousculé...
Alors, concernant le premier évènement qui aura lieu, avec Animia, nous aimerions avant poster les fiches d'Angelina et Angelica. Mais comme on n'arrive pas trop à ce voir, on n'avance pas trop. En tout cas, ça viendra bientôt quand même. Enfin on espère. Ça peut vous laisser du temps pour rp'. Bon on essaye faire vite en tout cas. Désolée si ça fait attendre vos persos...
Joyeux Noëlà tous ! (un rien en retard mais on m'excusera^^)
Yun Jungkook 23 ans | Sur^ris | Dans l'auditorium | Avec Lou Sora
Toujours en colère au fond de moi,j la regarde intensément. Peut-être qu'avec ça, elle va regretter. J'attends sa réaction avec impatience. Est-ce qu'elle va oser encore hausser le ton ? Tout à coup, quelque chose attire mon attention plus loin. Quelqu'un a ouvert la porte brusquement. Je plisse les yeux. Mais bien vite, je reporte mon regard sur Lou. De toute façon, je m'en fiche de qui a pu vouloir attirer l'attention de la sorte. Et puis, il y a bien plus intéressant. Je souris malicieusement quand elle me présente ses excuses. Je le savais. Elle ne peut pas aller si loin parce qu'elle sait que ce n'est pas elle. Elle avoue que sa réaction été stupide. Je hoche la tête :
- Oh que oui.
Bon je devrais peut-être réfléchir à ma réaction aussi. Je devrais arrêter de forcer surtout. C'est bon elle a compris. Alors je me tais et écoute ce qu'elle a à dire. Parce qu'elle ne peut pas se taire comme ça. Si elle s'est excusée ce n'est pas pour rien. Je me reproche intérieurement d'être aussi sadique. Lou tremble. Ses mains se sont crispées sur son pantalon. Je ne suis pas comme ça non-plus. Elle m'a peut-être énervée, mais je n'avais pas à lui en vouloir autant et à l'engueuler comme ça. Elle commence à nier quelle se fiche de mes réponses à moi. Ah bon ? Elle me bafouille une réponse pas très assurée que je prends entièrement en compte. Bon, ce n'est pas très compréhensible mais j'acquiesce quand même quand elle me demande si je comprends. C'est vrai que ça doit être dur pour elle de parler autant d'elle à un inconnu. Et moi qui m'énerve. Je suis vraiment sadique en fait. Et puis je regrette encore plus lorsqu'elle me dit qu'elle se sent obligée de répondre maintenant.
Elle respire un grand coup puis murmure. Je n'avais pas encore réfléchis à ça. C'est vrai que si on n'oublie pas, on souffre sûrement. Mais ce n'est pas une raison. Se rappeler est la meilleure façon pour aimer la vie. Sans ses souvenirs, elle serait malheureuse. Et puis je suis sûr qu'au fond d'elle, Lou aimerait qu'elle se souvienne de tous ces bons moments qu'elles ont passé ensemble.En fait, je ne sais pas de qui je parle mai je suis certain que c'est une amie.
- Je ne pense pas qu'elle serait heureuse de t'oublier. Mais ne fais pas attention à mon avis.
De toute façon que je lui dise de ne pas prendre en compte ce que j'ai dit ou pas, elle va le faire. Parce u'elle est sensible à tout. Je réalise avec surprise, qu'elle répond à ma deuxième question. Je la laisse parler. Et j'hoche la tête parce que je comprends. Peut-être que je ne suis pas d'accord mais je comprends. Un jour ou l'autre, ça devait arriver. C'est comme ça. Voilà.
UneOmbreEternelle : Merci beaucoup ! Oui je sais, désolée, mais je suis contente qu'elle te plaise XD
Oui je vais bientôt le mettre en scène
(Par contre, certainement pas demain car je ne suis pas là, désolée... Après demain peut-être ^^)
Non... Arrêtez, s'il-vous-plaît. Je n'ai pas envie de supplier et je ne le ferais pas mais arrêtez.
Et je disparaîtrais de votre vue. Ce n'est pas ce que vous voulez ? Alors cessez ça et je cesserais d'être là. Je cesserais d'exister. S'il-vous-plaît...
• Caractère •
Je ne sais pas si je changerais un jour mais j'ai toujours été comme ça. Renfermée sur moi-même, incapable de me défendre, aucune répartie, presque soumise à tous les autres et timide, oui, très timide. Sans l'image que je laisse voir extérieurement, je ne serais rien qu'une faible. Et il n'y a pas de place pour les faibles dans ma famille. Alors j'ai bien vite appris à ne rien exprimer de tout ça. Personne ne peut briser cette carapace que je me suis faite. À part peut-être mon frère... Mais sinon je reste impassible tout le temps, un peu froide et hautaine, et peut-être un peu trop fière. Mais ce n'est pas moi. J'ai souvent du mal à mettre de l'ordre dans mes idées. Il y a des gens rarement qui savent lire dans les yeux. J'ai très peur de ceux-là. Ils me voient malheureuse, apeurée et faible comme je suis. C'est horrible. Comme une mise à nue...
• Histoire •
Je ne ferais pas long pour mon histoire. Je haie les souvenirs alors les raconter m'arrache le coeur. Déjà, ça a commencé avec un malheureux jour où un bébé pas désiré est né a Los Angeles. J'ai vu le départ de mon père. Il n'est jamais revenu. Maman disait qu'il travaillait beaucoup mais je sais très bien qu'il n'a jamais voulu être père. Cependant, je me rappelle très bien du plus beau jour de ma vie, je n'avais jamais été aussi heureuse. Le 1 septembre 1997, la naissance de mon frère. A partir de ce jour, je n'étais plus seule. Il a vite grandi et appris à défendre sa famille. Je l'ai regardé s'entrainer nombre de fois. Je l'admirais tellement. Oh comme j'aurais voulu être comme lui. A toujours trouver les mots justes pour nous protéger. Peut-être que si j'aurais été un garçon, ç'aurait été plus facile. Je regrette. Tout ce que je suis. Et je me suis excusée tellement de fois pour cela. J'aurais voulu offrir plus digne à ma famille. Mais malheureusement, je n'ai jamais réussi. Et toute ma vie, ce fut ça. Je ratais tout ce que j'entreprenais. De toute façon, si personne ne m'aime, qui pourrait me féliciter de ce que j'ai accompli ? Alors avec cette idée incrustée dans ma tête, je n'ai jamais rien gagné.
Je me suis longtemps confiée à Jungkook. Lui racontant mes malheurs, mes passions, mes objectifs... Parce que j'avais bien une petite bulle à moi. Je lâchais tout dans la musique.
Ça me permettait d'évacuer et de partir dans un autre monde le temps d'un instant ou des jours entiers. Mais je ne pouvais pas m'évader éternellement, il fallait retourner au lycée tous les jours. J'ai trouvé tellement d'excuses pour sécher les cours, tellement que je n'en avais plus à chaque fin de semaine. Mais je m'en fichais. Le week-end, je l'attendais tout le temps avec impatience. Tellement que ma mère s'est demandé si je n'étais pas folle. Maman... Elle est toujours restée forte. Je l'admirais aussi, beaucoup. Je ne pardonnerais jamais mon père de l'avoir abandonnée comme ça. Malgré cette a absence, Jungkook et maman ont toujours réussi à défendre notre famille, nos origines. Et moi ? Pourquoi n'ai-je jamais été à leur hauteur ?
Puis ce fut le jour de trop. J'en avais marre.
J'en pouvais plus. Ça vous arrive à vous qu'on dépasse les bornes ? Que vous avez tellement contenu en vous qu'à un moment, ça explose ? Depuis toute petite, j'ai l'impression d'avoir une bombe à retardement dans le ventre. Et cd jour,
elle arriva à 0. Et tout bascula. Ils étaient allés trop loin. Vraiment trop loin. J'avais eu tellement mal que les mots que je contenait en moi depuis 17 ans sont sortis d'un coup. Boum ! La bombe avait explosé. Je n'étais plus qu'un tas de débris et de fumée. Détruite de l'intérieur, réduite à néant. Je n'aurais pas dû dire tout ça. Mais j'étais dans un état second, je ne pouvais rien contrôler. C'est comme ça la vie. Les plus forts s'acharnent sur les plus faibles qui ont pas les droit de s'exprimer, de dire ou tenter quoi que ce soit. En effet, on ne peut pas dire qu'ils ont apprécié. J'ai pensé à toute ma vie pendant qu'on me frappait sans pitié. J'ai vraiment cru que j'allais mourir. Mais je n'ai pas pleuré. Je ne montrerais jamais à personne combien je suis faible. J'avais tellement...tellement peur. Je n'avais pas le droit d'abandonner ma famille ainsi. Alors j'ai tenu le coup sans parer les coups parce que ça ne servait à rien de me tordre le poignet pour avoir encore plus mal. C'est comme ça que je suis revenue en sang à la maison. J'avais encore plus peur. Vous ne savez pas combien je suis lâche. J'avais peur de ce que dirait maman et Jungkook. Me trouveraient-ils faible au point de me haïr ? Mais non, comme j'aurais dû m'y attendre, ils n'ont fait que maudire les gens qui m'ont fait ça et me soigner avec bienveillance. Je les aime tellement. Mais je n'en ai rien dit. Après ce que j'avais souffert,
je n'avais rien envie de dire. Je me suis tu comme toujours.
C'est alors que maman nous a annoncé notre départ pour la Corée. Au début, je n'ai pas réalisé l'importance de la chose. Puis j'ai découvert en un instant un sentiment nouveau. L'espoir. Mais ça n'a pas duré très longtemps. J'y ai à peine goûté le temps du voyage. C'était pareil là-bas. Même peut-être pire. Car là-bas,
ce n'était plus par rapport à mes origines mais moi-même, tout simplement. Je ne suis pas comme tout le monde alors on m'exclue et on me pointe du doigt. Mais cette fois, je ne passais plus pour une victime mais pour une folle. Je n'ai vraiment pas de chance. Mais est-ce qu'on peut parler de chance ? C'est peut-être la vie qui a juste décidé de s'acharner sur moi au final. Donc je me suis encore plus raccrochée à la musique. Je n'arrêterai jamais.
Car si je ne reussissais pas dans ça, où est-ce que je trouverais le sens de la vie ? À mon plus grand bonheur, maman m'a inscrite à des auditions de K-pop. Devenir une artiste était la seule chose qui restait à faire dans ce monde de fou. Les premières furent une catastrophe. Je savais peut être chanter, jouer des instruments, rapper. Mais la danse était bien loin de mes compétences. Alors je me suis entraînée encore et encore. Comme autrefois,
Jungkook l'avait fait pour atteindre son niveau en taikwendo. Et plus je progressais, plus je me détachait de ce monde qui ne m'acceptait pas comme j'étais. J'ai raté nombre de fois mes auditions. Mais je persévérais. Ma famille m'encourageait énormément aussi. J'aurais peut-être un jour le mérite d'honorer ma famille.
J'étais tellement dans ma bulle à m'entraîner tous les jours que je n'avais même pas remarqué que Jungkook était tombé amoureux.
Et cela me coûta très cher. Dans ma lancée pour atteindre mes objectifs, j'ai zappé mon petit frère. Et sans que je m'en rendre compte, il a trouvé l'amour. Enfin, je ne sais pas si c'est le seul le vrai. Et je ne saurais jamais. Parce que sans que je ne comprenne quoi que ce soit, c'est arrivé comme ça. Alors que je connaissais à peine ladite fille, il est mort pour elle. Comme ça. D'un coup. Sans prévenir. Je ne peux pas décrire autrement. Mais à cette nouvelle si brusque, j'ai tout de suite haï cette fille qui m'a retiré mon frère d'une seconde à l'autre en prétendant être son vrai amour. Méritait-elle ce titre ? Méritait-elle Jungkook ? Je ne sais pas, je ne saurais jamais. C'est arrivé si soudainement que je ne pouvais pas y croire. Non, ce n'était pas possible. J'avais toujours vécu dans la peur de mourir et d'abandonner ma famille mais je n'avais jamais imaginé que mon frère meure avant moi. Et pour une fille que je connais même pas ! J'ai eu une période où je m'en suis voulu de ne pas avoir remarqué, de ne pas avoir rencontré Dahyun. De ne pas les avoir regardés tomber amoureux. D'avoir tout raté dans ma vie. Je voulais lâcher prise. Sans Jungkook, tout n'avait plus aucun sens. Sans Jungkook, j'étais prise d'une telle solitude que j'ai souvent voulu le mettre sur ma tempe. Histoire de voir ce que ça fait d'enfin quitter ce monde. Mais je ne pouvais pas. Pour ma mère, je me devais de vivre. De me battre. Pour Jungkook. Je devais être forte. Mais qu'est-ce qu'on ne me demande pas ? Après tout ce qu'on m'a fait enduré, j'étais obligée de tenir le coup. Pourquoi ? Ce serait tellement plus facile d'arrêter. D'arrêter tout. Et de cesser d'exister. Il y en a qui seraient contents. Rien qu'à cette idée, j'ai renoncé à sauter du balcon. Rien qu'à cette idée, j'avais envie de persévérer. Alors j'ai continué. Je n'ai pas abandonné les auditions. Je me suis entraînée. Tellement que je croyais mourir d'épuisement. Maman avait peur. Peur de me perdre. Peur que je sois déçue de la vie. Mais non, je devais continuer. Même si c'était trop intense, de toute façon, sinon qu'est-ce qui me maintiennerai en vie ? Après tout Jungkook n'était plus là.
Au bout d'un an, mes efforts si nombreux ont payés. J'avais été prise dans un groupe de J-Pop qui se prénommait Loona. Jamais je n'avais été fière de moi. Jamais. Et c'était la première fois. J'avais réussi. J'avais gagné. Peut-être que Jungkook ne me voyait pas de là haut mais au moins j'avais été à la hauteur. J'avais pu prouver que j'étais bien de la famille Yun. L'émerveillement dans les yeux de ma mère m'avait tellement émue que pour la première fois depuis tellement longtemps, j'avais pleuré. Parce que malgré cette victoire, je n'en pouvais plus. J'étais épuisée. Physiquement comme mentalement. Ma mère était fière de moi et je n'avais pas la force de continuer pourtant. J'ai tenu quand même. Essayant de tout mon être de ne pas craquer. On m'a toute changée physiquement pour être à la hauteur d'une idole. Mes yeux ont étés bridés d'avantage. À ce détail, j'ai eu une frayeur. Les préjugés ne feraient qu'empirer. Je ne me rendais pas compte que j'allais être une artiste de musique. Mon nez a été un peu amélioré pour cacher mon défaut. Ça va encore. Le visage n'a pas été si changé que ça par rapport aux autres membres du groupe. La chirurgie n'a pas pris le dessus sur moi. Cependant on a teint mes cheveux en blond, d'habitude noir profond. Pour cela ma mère a eu du mal mais a finalement accpeté. Je me suis laissée chouchouté à bout de forces, mais ne laissant paraitre aucune douleur. Je me devais de rester impassible. Et quand ce fut fini, j'étais métamorphosée. Je pouvais prendre ça comme un nouveau départ. Au début, on a eu du mal à composer nos chansons. Pendant ce temps, je me suis plus ou moins attachée à trois filles du groupe. Vivi, Kim Lip et Choerry. Les autres sont restées assez distantes mais plutôt sympas. On avait l'air de se comprendre sans trop se confier. Puis on a tourné le premier clip. C'était génial. Mais je n'ai pas réussi longtemps à faire semblant. J'avais mal. Très mal. Je me sentais tellement fausse. Dans mon univers mais pas moi-même. J'ai vécu ainsi six mois dans le doute. Et le succès de Loona ne faisait qu'augmenter. J'étais devenue très bonne amie avec les membres et on s'était habituées à ce nouveau mode de vie. Les tournages, les photoshoots, les fanmeetings, les concerts... Toute une vie d'idole.
Puis un jour, j'ai craqué. Je me suis mise à pleurer sans m'arrêter. J'avais envie de me noyer dans mes larmes. Je ne pouvais pas voir ses fans qui me demandaient des autographes sans même savoir qui je suis. Et tout ces gens qui m'admirent alors qu'un an auparavant, j'étais détestée, exclue et haïe. Je ne pouvais pas. Ils étaient gentils mais... C'en était trop pour moi. Cette fois rien ne pourrait me sauver. M'accrocher à l'idée de maman ne servait plus à rien. Je la déceverais toujours et je n'y peux rien. Et puis le succès était allait peut-être grandissant mais les critiques racistes y étaient aussi. Des gens qui ne prenaient même pas la peine d'écouter une chanson de K-pop se permettaient de juger comme ça. D'une telle violence que les idoles hésitaient à continuer. Je me suis assise simplement dans la baignoire de notre appartement à Séoul au groupe. Je ne savais pas ce qu'il fallait que je fasse. Je voulais tout lâcher, toute abandonner. J'ai fait couler un bain d'eau froide. Je suis aller chercher les poissons qui nageaient tranquillement dans l'aquarium de l'agence. Il faisait nuit. Personne ne m'a vu. J'étais retournée dans la salle de bain et avait renversé le bocal rempli de poissons déconcertés. Je me suis dit que de mettre des être vivants respirant dans l'eau dans mon bain l'aiderait à cesser de respirer. Je me suis déshabillée sans aucun regret, aucun remord. Alors en ne pensant plus à rien, je me suis glissée dans l'eau glaciale. Seul le visage dépassant toujours, j'ai souris à ce monde que je m'apprêtais à quitter. Peut-être était ce une énorme bêtise ? Peut-être que beaucoup aurait voulu ma vie alors que je m'en retirais volontairement ? Peut-être... Mais je ne pouvais plus vivre alors que les souvenirs m'envahissaient tous les jours. Je me suis mise à respirer profondément. Je sentais les poissons me caresser la peau, ou me pincer. Ces sensations se faisaient si fortes que j'ai tout lâché d'un coup. J'ai plongé entière dans l'eau. Restant ainsi, j'ai savouré cette eau glaciale qui me brûlait la peau. La souffrance ne me faisait plus aucun effet. C'était même peut-être agréable. Les dernières bulles d'air remontèrent à la surface. Et je ne suis jamais sortie de l'eau. Jamais.
Les poissons multicolores nageaient tranquillement, inconscients qu'ils virvoltaient dans la même eau qu'une morte.
Bon ben, j'étais partie pour faire un résumé mais au final j'ai fais ma fiche entière Voilà contente d'avoir fini. Bon ma Naly peut vous paraître un peu spéciale (ce qu'elle est XD) mais soyez gentils avec elle
J'adore les nouveaux persos, l'histoire d'Isaak me touche assez, j'ai envie d'en savoir plus !
J'étais entrain de rp avec Sarah (le perso de Milov) malheureusement on est bloqué depuis plusieurs semaines car elle est surbooké et ne trouve pas de temps pour répondre..
Du coup nous en avons discuté et j'aimerais débloquer mon perso pour pouvoir rp avec d'autres en attendant qu'elle trouve du temps pour elle.
Alors je vous demande votre avis, est-ce que je recommence à rp avec un autre perso comme si de rien n'était (un peu comme si je venais de débarquer dans l'auditorium) ? Ou est-ce que j'invente un truc (du style : elle est tellement perdue dans ses pensées que je me lève discrètement et que j'entame une conversation avec quelqu'un d'autre) ?
J'adore les nouveaux persos, l'histoire d'Isaak me touche assez, j'ai envie d'en savoir plus !
J'étais entrain de rp avec Sarah (le perso de Milov) malheureusement on est bloqué depuis plusieurs semaines car elle est surbooké et ne trouve pas de temps pour répondre..
Du coup nous en avons discuté et j'aimerais débloquer mon perso pour pouvoir rp avec d'autres en attendant qu'elle trouve du temps pour elle.
Alors je vous demande votre avis, est-ce que je recommence à rp avec un autre perso comme si de rien n'était (un peu comme si je venais de débarquer dans l'auditorium) ? Ou est-ce que j'invente un truc (du style : elle est tellement perdue dans ses pensées que je me lève discrètement et que j'entame une conversation avec quelqu'un d'autre) ?
Il me semble que normalement, on invente quelque chose, donc c'est peut-être mieux si tu invente, ce serait dommage de recommencé son arrivé, non ?
Après, je fais des RPG's que depuis le mois d'août/juillet alors je me considère toujours comme une nouvelle mais j'ai observé les autres rps et je les ai tous vu faire comme ça.
J'adore les nouveaux persos, l'histoire d'Isaak me touche assez, j'ai envie d'en savoir plus !
J'étais entrain de rp avec Sarah (le perso de Milov) malheureusement on est bloqué depuis plusieurs semaines car elle est surbooké et ne trouve pas de temps pour répondre..
Du coup nous en avons discuté et j'aimerais débloquer mon perso pour pouvoir rp avec d'autres en attendant qu'elle trouve du temps pour elle.
Alors je vous demande votre avis, est-ce que je recommence à rp avec un autre perso comme si de rien n'était (un peu comme si je venais de débarquer dans l'auditorium) ? Ou est-ce que j'invente un truc (du style : elle est tellement perdue dans ses pensées que je me lève discrètement et que j'entame une conversation avec quelqu'un d'autre) ?
Il me semble que normalement, on invente quelque chose, donc c'est peut-être mieux si tu invente, ce serait dommage de recommencé son arrivé, non ?
Après, je fais des RPG's que depuis le mois d'août/juillet alors je me considère toujours comme une nouvelle mais j'ai observé les autres rps et je les ai tous vu faire comme ça.
Merci pour ton retour, c'est aussi ce qui me semblait.
Du coup je vais effectivement inventer quelque chose.
Du coup, si quelqu'un a un perso disponible pour rp avec Clarke, j'attends votre retour avant de démarrer
Livreetvivre : Je trouve aussi que c'est mieux que tu invente. C'est vrai que ça arrive souvent qu'il y est des membres surbookés (dont moi bien sur mais en ce moment ça va ^^) donc on est obligés "d'abandonner" leur perso. Bon bref si tu veux,
j'ai mes deux profs libres. Mais si tu préfère RP' avec un élève, je comprends.
UneOmbreEternelle a écrit :Livreetvivre : Je trouve aussi que c'est mieux que tu invente. C'est vrai que ça arrive souvent qu'il y est des membres surbookés (dont moi bien sur mais en ce moment ça va ^^) donc on est obligés "d'abandonner" leur perso. Bon bref si tu veux,
j'ai mes deux profs libres. Mais si tu préfère RP' avec un élève, je comprends.
Je veux bien rp avec un prof, ça peut être intéressant de les inclure tout de suite dans l’histoire Du coup je vais inventer quelque chose et démarrer une conversation avec une de tes profs, mais ce ne sera sûrement que demain dans la matinée
- En y pensant, moi je n'ai pas tout oublié, alors peut-être que lui non plus. Il pourrait très bien se rappeler de toi s'il se retrouvait en face de toi. Enfin je suppose... Qu'est-ce que t'en penses ?
J'attends un retour de Sarah en observant la scène devant nous. Au bout de quelques minutes je me retourne vers elle. Elle semble toujours perdue dans ses pensées. Elle observe autour d'elle, mais elle ne semble plus s’apercevoir de ma présence. Je penses qu'elle n'a même pas entendu ma question.
Au bout d'un instant je recommence à m'ennuyer. Je me dis qu'elle ne s’apercevra de rien si je m'en vais doucement.
Il va certainement lui falloir encore un peu de temps avant de pouvoir revenir parmi nous.
Je décide donc de me lever délicatement et de m'éloigner. En tout cas je ne perds pas Sarah de vue, je reviendrais la voir plus tard afin de m'assurer qu'elle va mieux.
Finalement je m'éloigne un peu des rangées de siège. Et en arrivant presque au fond de la salle je me rends compte que d'autres anges sont là. Mais ils ont les ailes blanches eux.
Des surveillants ? Et pourquoi devrions nous être surveillé ?
Ma curiosité l'emporte et j’aperçois un ange qui me semble sympathique. Je lui donnerais une soixantaine d'année, elle a de magnifique yeux bleu. Alors je m'approche afin d'entamer la conversation.
Je me retourne tout de même une énième fois vers Sarah, elle n'a pas bougé et continue de regarder autour d'elle.
Je me tourne alors à nouveau vers l'ange que j'ai aperçu.
- Bonjour, excusez-moi. Je m'appelle Clarke. J'ai vu la couleur blanche de vos ailes et je me demandais si vous aviez plus d'informations sur ce que nous attendons ici ?
Coucou, bon alors désolée si je ne réponds pas tout de suite. C'est pas que je manque de temps mais que j'ai pas une très bonne connexion. Donc je vais essayer de répondre. Mais du coup Livreetvivre ça ne te dérange pas si c'est après les fêtes ? Si j'y arrive avant je le ferais mais c'est pas très probable avec ce que j'ai en wifi. Désolée vraiment, ce n'était pas prévu. Sinon bonne année à tous !!!!Tant que je peux vous le souhaiter.
Nalune: Le gif que tu as choisis me fais trop rire
Lou Sora
~17 ans • 1m65 • Ailes Beige • Accident de voiture~
Quand il répondit "Oh que oui" mon corps se crispa un peu plus. J'ai envie de m'enfuir. Pourquoi j'ai peur ? Il va pas me manger ? Non, je sais très bien pourquoi j'ai peur. J'ai peur que ça recommence.
Quand il me donna son avis, sa voix avait l'air plus calme et posé que tout à l'heure, enfin, c'est l'impression que j'eus. Je le regarda un long moment en fronçant les sourcils. Je n'y comprends plus rien. Je suis perdu. Je détourna le regard en rougissant. Il a sûrement raison mais est-ce que Jessica apprécié autant que je l'apprécié ?
- Sûrement. Mais de toute façon, m...même si elle ne m'oublie pas, i...il faudra quand même qu'elle oublie la douleur et qu'elle aille de l'avant. E...Et le plus vite et le mieux, par...parce que plus tu attends, plus c'est difficile à ce relevé. Si on ne se relève pas, on n'a plus q...que des idées noirs et notre vie en est assombrie. O...On est rongé par les regrets. Et il arrive qu'on en finit en pensant que cela ne verra de la peine à personne, alors que c'est c...complètement faut, qu'il y a toujours quelqu'un qui sera toucher et ça créé un cercle visieu. A...Alors que si on saurait accrocher, on aurait trouvé une raison de vivre et n...notre vie en serait que plus riche. C...C'est triste à dire mais des fois, il faut un chamboulement qui nous demande d...d'être fort pour pouvoir trouvé enfin ou d'à nouveau le bonheur. C...C'est en quelque sorte une épreuve que la vie met sur notre route. B...Bien-sûr, on se rappelle toujours de ce qu'on a perdu et ça peut toujours nous rendre nostalgique, on peut toujours être blesser ou en colère ou autres. C...Cette épreuve peut nous changer surement à vie mais elle nous en rend que plus fort.
Je repense à tout ce que je viens de dire. D'une certaine façon, moi aussi j'ai eus un chamboulement dans ma vie mais je ne crois pas que j'ai fini de l' "affronté". Ou alors, j'ai pas l'impression d'en être plus forte.
- Quoi qu'il en soit. T...Tout ce que je veux, c'est qu'elle est sa chance. Qu...Qu'elle soit heureuse.
Je me mis à rougir toute seule.
Il hôcha à ma réponse et en le regardant dans les yeux, je lui demanda, toute rouge:
Ashley Aaron Singer 18 ans|1m68|Ailes Rouge Bordeaux|Bipolaire Avec Seth - Dans l'Auditorium
Il rit quand je le traite de petit con. Je me demande si son cerveau n'a pas été monté à l'envers parce qu'en général, quand on traitre quelqu'un de c*n, c'est une insulte, mais un compliment. Mais ça a l'air de lui faire plaisir. Je me contente de lever les yeux vers le haut plafond de l'auditorium. Puis après avoir entendu ma phrase, il réagit d'une manière à laquelle je ne m'attendais pas vraiment : il a l'air totalement paniqué. Je souris. Dis-donc, si ça le met dans cet état... Il me sort alors subitement que je suis pas son genre de fille (je rigole à ce moment) et qu'il aime les personne viriles, masculines... Mes yeux s'agrandissent de sorte à faire deux grosses soucoupes, au point que mes pupilles finissent par loucher légèrement. Je m'imagine immédiatement une femme de deux mètres de haut, avec de gros muscles et qui te regarde d'un air mauvais, du genre les énormes boxeuses américaines. Je murmure, les yeux toujours grands ouverts :
- Oui... Je vois... Je n'ai aucun soucis à me faire.
Je tourne un oeil incrédule vers lui ; il me sourit espièglement. Je ne m'étais pas, mais alors pas du tout attendue ça... Puis il me dit qu'il n'est pas si sûre du fait que je sois insensible à son charme, il va même jusqu'à dire que je suis accro à lui. Je lui jette un regard noir.
- J'ai appris à m’immuniser contre les personnes dans ton genre, Seth...
Je ne cherche même pas à savoir si c'est une blague ou pas.
Dahyung Kim
김다현 23ans|Ailes Blanches|Professeure des Arts
« Dahyung Kim : que doit-on savoir sur elle ?
- Elle est belle.
- Oh, arrête. Je te parle sérieusement ! Bon, je note quand même un au cas où. Hihi…
- Elle est trop mignonne.
- Oui, bon, ça rejoint le « elle est belle », et euh non, attends ! On avait dit sérieusement !
- Elle est tout-le-temps joyeuse…
- Euh… Ouais bon OK, ça passe. Mais trouve autre chose, Jungkook, là !
- Elle dessine trop bien, elle danse trop bien, elle chante trop bien.
- Bon, j’arrête là, c’est vraiment pas drôle. Je te demande des infos sur moi, pas ce que je suis !
- Tout ce que je viens de dire, c’est ce que tu es.
- Oh là là… J’abandonne… »
Le rouge aux joues, Dahyung lui avait tiré la langue et était partie avec son notebook.
Je suis née dans une riche famille de coréens, en plein centre de Séoul. Mon père était chef d’une grande entreprise, et ma mère était couturière chez une célèbre marque de vêtements sur-mesure. Et moi, je ne rêvais que d’entrer dans une grande école d’arts.
Dahung Kim, 0 mois.
김다현 Je poussai mon premier cri. Ma mère me regardait d’un air enchanté, quoique un peu fatiguée, tandis mon père souriait faiblement, en disant pourtant d’une voix forte : « elle s’appellera Kim Dahyun et travaillera comme femme d’affaire dans une entreprise, autre que la mienne ». C’est ainsi que mon destin fut sellé, avant même d’avoir ouvert les yeux pour la première fois de ma vie.
Dahyung Kim, 8 ans.
김다현
J’avais enfin terminé le dessin d’une grande robe à fleurs, épaules nues, avec un magnifique collier de perles. J’étais allée le montrer à ma mère, et elle me félicita, bien qu’elle ait reconnu une des robes qu’elle avait gribouillé une fois sur un cahier. Mon père nous regarda d’un air mauvais, de l’autre côté de la table, un verre de vin à la main, puis m’ordonna d’un ton sec d’aller mettre la table. J’obéis, me demandant pourquoi ce n’était pas la servante qui s’en occupait, comme à chaque dîner.
Dahyung Kim, 9 ans.
김다현
Comme vous l’avez peut-être déjà remarqué, c’est mon père qui décidait de tout dans la maison. Ma mère donnait son avis, même si ça servait à rien, et parfois de bonnes idées, que mon père s’appropriait.
Et il ne voyait pas d’un très bon œil tous mes jolis dessins, figurines en pâte à modeler, ou autres. Pour lui, il n’y avait pas de place pour les loisirs créatifs. Il acceptait le métier de maman pour la simple et presque bonne raison qu’il rapportait beaucoup d’argent. C’était à peu près le seul critère que recherchait papa pour un métier. Mais maman m’avait déjà parlé de son secret : outre le fait que son travail rapportait beaucoup d’argent, elle le faisait surtout parce qu’elle aimait son métier, un métier dont elle avait toujours rêvé. Grâce à elle, je savais qu’il était possible de réaliser ses rêves, et j’en avais des étoiles plein les yeux. Et ça ne serait pas papa qui m’empêcherait de réaliser le mien.
Un jour, en me levant le matin, je ne pris même pas la peine de m’habiller et de manger. Je me jetais sur les feuilles et les crayons qui étaient toujours sur mon bureau et commençai fébrilement à dessiner. Je venais de rêver d’une robe magnifique, et je ne voulais pas l’oublier. Je mis toute la matinée et l’après-midi pour la dessiner. Je prenais soin de chaque détail, et faisais attention aux couleurs, aux ombres, aux reflets… Jamais avant je ne m’étais autant appliquée pour un dessin. Le soir, avant de manger, je finis mon dessin. Fière, j’allais le montrer à ma mère qui émergeait de son atelier. Elle en eu les larmes aux yeux. Lorsqu’on arriva dans le salon, mon père s’inquiéta de voir sa femme pleurer et examina mon dessin. Il se mit alors dans une fureur noire. Il reniait mon talent pour le dessin. Il voulait à tout prix que sa fille devienne une femme importante. Il ne comprenait pas pourquoi sa femme pouvait pleurer pour un simple crayon sur une feuille. Je ne l’avais jamais vu aussi furieux. Je m’étais réfugiée dans un coin du salon, attendant que l’orage passe, la peur au ventre. Ma mère, elle était impassible. Elle regardait mon père avec colère, puis quand il eut fini sa tirade, elle commença elle aussi à crier. Elle l’insulta, elle dit qu’il était un monstre, qu’il ne pouvait pas détester l’art à ce point, qu’il ne pouvait pas nier le talent de sa fille, qu’il ne m’appréciait pas à ma juste valeur, qu’il me considérait juste comme une élément qui allait pouvoir étendre un peu plus sa société. Mon père était blême, mais toujours fou de rage. Elle prit son manteau et son sac, me fit un câlin en me chuchotant de rester forte, et parti sans un mot. Mon père cria alors et jeta mon dessin dans les flammes qui dansaient dans l’âtre, puis parti dans la cuisine. Le visage baigné de larmes, et le corps secoué de convulsions, je m’approchais en rampant vers la cheminée. Le dessin brulait petit à petit dans le feu, et je n’osais m’en approcher. Je le vis se consumer petit à petit, devant mes yeux, sans que je ne puisse rien faire. En même temps que le dessin, je vis un moi un des espoirs qui me donnait ma joie de vivre disparaître. Avec ce dessin, une petite partie de moi s’était envolée.
Dahyun Kim, 13 ans.
김다현
« Ma chérie, je suis enceinte. » Oouich. J’avais un pris un gros coup ce jour-là. J’avais peur. Je savais que mon père s’acharnerait sur lui, encore plus que sur moi. Il lui donnerait des limites, et mon frère ne pourrait les écarter. Je m’étais promise de le protéger.
Lorsque je suis entrée au collège, ma seule ambition était d’entrer dans une prestigieuse école d’arts. Je faisais tout pour y arriver, tandis que mon père faisait tout son possible pour entraver la voie que j’avais choisie.
Il voulait que je devienne femme d’affaire, point.
Dahyun Kim, 14 ans.
김다현
Comme toute fille de mon âge, j’aimais être libre et indépendante. Je tenais tête à mes parents, et étais presque un peu rebelle. J’avais fini par me colorer les cheveux en orange et rose, juste pour le kiff.
Dahyun Kim, 16 ans.
김다현
Lorsque je suis arrivée au lycée et j’ai tout de suite voulu m’inscrire dans des clubs de dessin, danse, etc. Mon père aurait sûrement préféré que je m’inscrive dans un club de maths, ou un truc dans le genre, mais cela ne m’intéressait pas. Il me laissait faire mes clubs, tant que ce n’était rien de concret.
Au club de dessin, un jour, on nous donna pour thème de dessiner un élément en mouvement. J’y avais réfléchis toute la nuit, et le lendemain, j’arrivais de bonne heure au club de taekwondo. Il n’y avait naturellement que très peu de filles. Je m’installai sur une chaise, et commençais à gribouiller quelques croquis tandis que les garçons s’entraînaient. L’un d’eux ne cessait de ne me lancer des regards. Je ne l’avais jamais vu avant, j’étais sûre qu’il était arrivé il y a peu de temps. Il s’appelait Jungkook et j’ai vite apprécié son esprit combatif, joueur, et juste. Il avait aussi une sœur, une certaine Naly, que j’aurais bien voulu rencontrer, mais Jungkook disait qu’elle était très occupée. Elle voulait devenir k-pop Idole. Bien-évidemment, je savais que le métier de k-pop Idole était très difficile. Beaucoup de pression, des entraînements intensifs, etc. Mais elle avait fini par devenir ce qu’elle voulait, et rien que cette idée me donna un peu plus d’espoir pour réaliser mes rêves à moi aussi. Jungkook était mon amoureux, et lui aussi était là pour me soutenir dans mes projets. Il était merveilleux.
J’avais inscrit mon petit frère au club de taekwondo. Jusqu’à maintenant, j’avais réussi à le protéger de mon père. Mais j’avais toujours peur pour lui. Et l’amener à son cour de taekwondo me donnait une occasion de plus pour voir Jungkook plus souvent.
Dahyun Kim, 22 ans.
김다현
J’avais fait part de mon envie d’aller à une fac d’arts. Mon père avait refusé catégoriquement, mais il se mit dans une colère folle lorsque je lui annonçai que j’avais déjà été acceptée. Ayant prévu sa réaction je partis. Je dis au revoir à mon frère, lui promettant que je viendrais le chercher un jour, lui disant qu’il ne fallait pas se laisser faire. J’avais la majorité, je voulais partir avec toute liberté, m’installer dans un endroit avec Jungkook - parce que c’était le bon, je le savais- et réaliser mes rêves. Et puis le professeur de dessin m’avait proposé de participer à un concours de dessin. J’étais partie le cœur léger, retrouver Jungkook chez lui. Je ne m’attendais pas à ce qui allait arriver. Tout sauf ça. Je pensais être enfin libre. Je ne sais pas si ce qui m’est arrivé est une forme de liberté, mais si j’avais eu le choix, je n’aurais pas choisi celle-là. Tout simplement parce que Jungkook m’attendait et que j’avais besoin de lui et de son amour. Je ne savais pas s’il allait accepter de partir avec moi, mais je l’espérais.
Le temps était mauvais, et je frissonnais sous mon manteau. J’arrivais dans une rue quand soudain cinq personnes apparurent devant moi. Ils n’étaient pas coréens, je pense que c’était des Américains. En tout cas ils parlaient anglais. Ils s’avancèrent vers moi, et j’essayais de les ignorer mais peine perdue : l’un d’eux m’attrapa par le bras et me plaqua contre le mur. La respiration haletante, je leurs dis de dégager en anglais, mais ils rigolèrent et celui qui me tenais me murmura à l’oreille :
- Tiens-toi bien ma jolie, ça va pas faire mal, je suis sûr que tu vas apprécier toi aussi.
Il plaqua sa main contre ma bouche pour m’empêcher de crier. Terrifiée, je jetais des regards autour de moi, mais il n’y avait personne dans cette petite ruelle sombre. Le garçon commença à me déshabiller et je sentis des mains partout sur mon corps… Les yeux baignés de larmes, j’appelais Jungkook à l’aide… « Jungkook… Aide-moi ». Ils me firent faire des choses que je n’aurais jamais pu imaginer. C’était bien pire que lorsque mon père avait crié, fou de rage dans toute la maison. J’aurais préféré mourir à cet instant. L’homme enleva l’espace d’un instant sa main de ma bouche et je me mis à crier de toutes mes forces. L’homme cogna alors ma tête contre le mur en me disant de me taire. C’est alors que mon père surgit au coin de la rue. Il me vit, et de la peur et de la colère passa dans son regard. Il se jeta sur les hommes qui m’encerclaient, mais seul contre cinq personnes armées, il n’avait aucune chance. Ils l’achevèrent sous mes yeux avec une balle dans la tête. Je sentis mon cœur rentrer sous terre. J’avais peur, j’étais terrifiée. Je pensais à Jungkook et à mon petit frère. Je ne voulais pas les quitter. Quand les cinq hommes eurent fini leur petite affaire, ils sortirent leurs couteaux et je connus le pire moment de ma vie. J’aurais préféré mourir subitement, sans souffrir. Mais la vie ne m’avait pas tout-à-fait gâté. La torture dura plusieurs minutes, jusqu’au moment où l’un d’eux sorti un pistolet et me tira une balle dans la tempe. La dernière chose que j’entendis fut des rires sales, ignobles. Je détestais mon corps à présent, je me sentais salie, j’avais envie de le quitter. Les yeux entrouverts, je vis Jungkook arriver et s’arrêter devant moi. Je voulu murmurer « Jungkook » mais aucun son ne sorti. J’aurais voulu le prendre dans mes bras, mais je ne pouvais plus bouger. Et j’avais l’impression que mon corps n’était plus le mien, j’avais l’horrible impression de ne pas être digne de toucher Jungkook après ce qu’on m’avait fait.
J’ouvris les yeux dans une pièce blanche éclatante. On m’expliqua tout et quelques minutes après mon arrivée, on m’accueilli à Angel Academy. Avant d’entrer dans l’enceinte de l’école, je vis quelqu’un sortir du bâtiment de réception des morts. Mon cœur rata un saut. Oh non… Jungkook pourquoi as-tu fais ça ? Il était là, en face de moi, regardant autour de lui, essayant de se repérer dans ce nouveau monde. Le cœur brisé, j’entrais dans le bâtiment en face de moi, en me disant que c’était peut-être la dernière fois que je le voyais.
Arrivée à Angel Academy, je passais une longue et joyeuse année. Puis après ça, je me dis que je pourrais peut-être devenir professeur. C’était la seule solution qui s’offrait à moi. Peut-être que si je devenais professeur, je pourrais peut-être revoir Jungkook. Je me dis que je devais devenir professeur, et l’attendre là-bas, même si je devais y rester éternellement. Je voulais le revoir.
Je t’attendrais, Jungkook, je t’attendrais, même si je dois rester ici éternellement, je t’attendrais…
ζ¤ 32 ans | Ailes Blanches | Professeur de Lévitation ¤ζ ζ¤ Dans l'auditorium ¤ζ
Une nouvelle année à Angel Academy commence. Et qui dit nouvelle année dit changement, et nouvelles têtes. Chaque année est une nouvelle surprise si on veut. Chaque année on rencontre un peu tous types de personnes : des personnes âgées, des personnes plus jeunes, et même des enfants. Ces temps-ci, je trouvais le nombre d'adolescents et jeunes adultes augmenté, étrangement. Je ne sais pour quelle raison... Enfin, cela ne me concerne pas, ce ne sont pas mes affaires. Mais tout de même, je trouve cela plutôt triste, de devoir mourir si jeune...
Je rentre dans l'auditorium, me demandant quelles personnes s'y trouveront cette fois-ci. Beaucoup déjà était présent. Je parcourrai rapidement la salle des yeux. J'ai hâte de leur enseigner l'art de la lévitation. Ils seront certainement aussi surpris que je l'étais la première fois ! Une nouvelle vie qui offre tant de nouvelles possibilités !
Si vous voulez RP' avec Isaak, n'hésitez pas il n'y a aucune problème
Après demain peut-être ^^)
