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Histoire :
Mon enfance remonte à tellement loin que j’en ai sûrement oublié des bouts. Le visage de ma mère, son rire, son odeur. Vivre plusieurs siècles vous apporte une certaine relativité sur le temps. Aujourd’hui, on dirait que j’ai perdu ma mère jeune. Même moi je le considère comme ça. J’avais 12, 13 ans ? Ce qui me semble infime aujourd’hui était à l’époque presque le quart de l’espérance de vie de quelqu’un. Et à 13 ans, j’étais en âge d’avoir un époux et de porter des enfants.
J’ai vu le jour au sein d’une tribu Kanienkehaka, sur les rivages du lac Erié, à l’époque où les hommes blancs n’avaient pas encore souillés cette terre. Enfin si, quelques uns avaient déjà fait le voyage dont l’homme que la génétique voudrait que j’appelle père. Il disait venir de contrées froides au-delà de la grande étendue d’eau à l’est de nos terres. Les Kanienkehaka avaient peu à peu accepté cet étrange homme qui ne venait les voir que la nuit, passant ses journées dans une grotte où les rayons du soleil ne pouvaient l’atteindre. Il a passé des centaines de lunes avec eux, voyageant parfois seul pendant des mois sans donner de nouvelles avant de revenir et de reprendre le cours de sa vie. Ceux qu’il appelait désormais ses frères ont fini par remarquer qu’il ne vieillissait pas comme toute chose vivante sur Terre le fait. Bien que cela rentrait en contradiction avec leurs croyances sur le cycle de la vie, ils ne l’ont pas rejeté. Une des femmes de ce peuple a même fini par décider d’unir sa vie à la sienne. Nhiòte. Ma mère. Pour les siens, elle était une “rateshents”, celle qui rêve. Si elle était née quelques siècles plus tard, les Européens qu’elle aurait rencontrée l’aurait appelée “chamane”. Pour les créatures surnaturelles, elle était une sorcière, capable de manipuler l’énergie alentour et les forces de la nature. C’est d’elle que je tiens mes pouvoirs, alors que tout le reste, je le dois au sang vampirique de mon père. Longévité, force, vitesse,... Au départ, j’ai apprécié cette puissance, battre n’importe lequel de mes camarades quand il s’agissait d’épreuves physiques. Puis j’ai fini par comprendre que je resterais la même à jamais, que je verrais vieillir et mourir les personnes que j’aimais. Et j’en ai voulu à mon père. Déjà que nos rapports n’étaient pas bons…. Des années auparavant, je l’avais vu échouer à transformer ma mère, la tuant et me laissant seule. Parce qu’il n’est pas resté s’occuper de moi. Il était fou amoureux de ma mère, à en crever. Sa mort l’a tué un petit peu je crois. Il est parti sans un mot, sans un regard en arrière. Sans m’emmener avec lui. J’ai été bien entourée par le reste de la tribu et j’ai grandi sans problèmes mais je n’ai jamais réussi à oublier qu’il m’avait abandonnée sans scrupules. Je suis partie à mon tour quelques années après, revenant parfois dans ma tribu d’origine, ne me rendant compte du temps qui passait qu’au vieillissement de mes amis. J’ai voyagé jusqu’aux confins de nos terres et au-delà. J’ai découvert l’océan, le désert aride, des peuples à la peau plus sombre que la mienne vivant bien plus au sud, à des endroits dont j’ignorais jusqu’alors l’existence. Puis les Européens ont débarqué et rien n’a jamais été plus pareil. Ils se sont accaparés nos terres, les ont pillées, ont tué les miens. De leur continent, ils ont amenés, sans forcément le savoir, les vampires et les loups-garous. Je les ai haï si fort, de se croire les maîtres du monde, de s’approprier ce qui nous appartenaient, de massacrer mon peuple. Après des années à les combattre de l’intérieur, profitant de mon métissage et de mon white-passing, que j’appréciais presque pour une fois, j’ai fini par comprendre que c’était vain et je suis partie. La seule chose que j’ai apprécié à l’époque dans l’arrivée de ces envahisseurs, c’étaient leurs bateaux et la possibilité qu’ils m’offraient d’aller au-delà de l’Océan, voir ces terres dont me parlait mon père quand j’étais enfant. J’ai visité l’Europe en long, en large et en travers, puis je suis partie sur les chemins d’Afrique et d’Asie. Je n’en avais jamais assez, j’étais avide de savoir, accro à la connaissance comme certains le sont à l’alcool ou au tabac. J’ai fait de merveilleuses rencontres, connus et perdus des personnes chères, amassé je ne sais combien d’objets de toutes origines dans différentes résidences. Je ne me suis jamais vraiment posée avant les années 1800, préférant visiter le monde. Puis la Brigade a été créée, sorte de police pour créature surnaturelle. Je les ai observé de loin pendant, ayant de mauvais souvenirs avec les soldats et autres forces de l’ordre. Puis je me suis rendue compte que ça pouvait être une bonne chose de me servir de mes capacités pour aider mes semblables, les protéger. J’ai intégré les rangs de la Brigade au milieu du 19ème siècle. J’aurais pu monter les échelons mais je ne désirais pas un poste de prestige et la bureaucratie me rebutait. J’aimais être au centre de l’action, sur le terrain. Je me suis attachée à mes collègues, les aient vu fonder des familles, vu grandir leurs enfants, certains devenant eux-même des membres de la police. Elle était principalement constitué de dhampir, elfe et loup-garou, en raisons de leurs constitutions physiques. Nous avions aussi quelques sorciers et elfes parmi les membres, pour s’occuper des blessés et gérer toute la partie scientifique et analyse des enquêtes. Enfin, nous avons toujours ça. La Brigade a grandi au fil des années, développant des antennes à travers le monde entier. Et moi je restais là, ne changeant pas mais pour une fois entourée de personnes me ressemblant, vivant aussi longtemps que moi. Et ça faisait du bien.
Comprend à ce que veut l’adage, l’âge n’apporte pas forcément la sagesse. Il y a de nombreuses choses qui me font partir au quart de tour et je ne suis pas à l’abri d’un excès de zèle dans mon boulot. C’est d’ailleurs ça qui m’a amené à la Ravenswood School. L’affaire était pourtant simple. Une forte proportion de personnes retrouvées presque mortes, sans aucun souvenirs et en anémie, dans les rues d’Edimbourg, avait poussé le bureau de Londres auquel mon collègue et moi prêtions main forte à ce moment, à nous envoyer enquêter. Alors que nous avions bien avancé sur l’affaire, nos supérieurs nous ont subitement demander d’arrêter l’investigation. Si Marek a accepté de se plier aux directives, je suis pour ma part bien trop bornée pour mon propre bien, et je déteste laisser des choses en plan, surtout une enquête. J’ai fini par retrouver l’autrice de toutes ses attaques, une jeune vampire visiblement récemment transformée, qui se planquait dans un appartement bien trop luxueux pour qu’elle ait pu se le payer seule. Je l’ai embarquée. Heureusement pour elle, aucune de ses victimes n’étaient mortes, ce qui lui évitait une exécution ou un emprisonnement à vie. Mais sa place était dans un établissement conçu pour accueillir les jeunes surnaturels comme elle. Malheureusement pour moi, il s’est avéré qu’elle était liée à l’un des plus puissants clans vampiriques, siégeant au Conseil, et que c’est eux qui avaient pression sur mes patrons pour que l’affaire soit classée. J’ai été suspendue pour avoir désobéi aux ordres, et envoyé pendant mes congés à la Ravenswood School, autant pour escorter leur nouvelle élève que pour y prendre place en tant que surveillante. Bien que je sois officiellement relevée de mes fonctions pour plusieurs mois, mon chef m’a demandé d’être ses yeux et ses oreilles là-bas. Il fait parti de ceux qui n’ont jamais vraiment cru que la Ravenswood School était utile pour la paix entre les espèces et craint toujours que rassembler en un lieu clos des jeunes créatures aux dons instables et parfois héritières de décennies ou de siècles de rancoeur ne cause un jour des dégâts. Pour ma part, je ne suis pas vraiment ravie d’être reléguée au rang de nounou mais je connais deux des élèves avec lesquels je serais contente de passer un peu de temps, et pouvoir surveiller de près aussi.
Caractère :
Se décrire est un exercice que je trouve complexe. Il est dur de trouver les mots juste, sans se déprécier ou ne pas assez voir ses défauts. Malgré 7 siècles d’existence, j’ai réussi à ne pas développer cette profonde lassitude qui prend parfois mes semblables, immortels. Ne jamais vieillir peut être un fardeau plus lourd à porter que les mortels ne l’imaginent. Je suis heureuse d’avoir trouvé des personnes qui donnent un sens à ma vie, malgré la courte durée de la leur, qui arrivent à me faire voir encore un peu les beautés de ce monde.
Je suis profondément attachée à mes convictions que je défends envers et contre tout, tout comme mes proches. Comme dit précédemment, je peux me montrer assez obtus quand je suis persuadée d’avoir raison, ce qui m’a apporté des ennuis plus d’une fois.
Je suis facile à aborder, j’aime beaucoup faire de nouvelles rencontres et discuter, quelque soit l’âge de mon interlocuteur. Je ne compte pas me la jouer gardienne de prison avec les élèves de l’établissement, je sais déjà que plusieurs d’entre eux ne sont pas forcément contents d’y être. Je pense que sympathiser avec eux reste le meilleur moyen de les connaître et de les encadrer. Cependant, je n’hésiterais pas à sanctionner quand il le faudra et à botter les fesses des récalcitrants.
Je tiens beaucoup à ma forme physique : je cours un peu tous les matins et je m’exerce aux sports de combats deux ou trois fois par semaine, quand j’ai le temps.
J’ai emmené avec moi plusieurs objets auxquelles je tiens comme à la prunelle de mes yeux, notamment mes armes qui me suivent pour certaines depuis des décennies : un katana, un Glock et plusieurs poignards de lancer. Ils resteront évidemment la plupart du temps dans ma chambre, il serait embêtant qu’ils tombent entre de mauvaises mains (que leurs propriétaires ne garderaient pas longtemps s’ils osaient toucher à mes affaires, encore faudrait-il qu’ils arrivent à y accéder)
Autres :
Au cours de mes très longues années de vie, j’ai pu apprendre une soixantaine de langues et dialectes différents. Ce qui n’est pas grand chose quand on sait que l’ONU reconnaît 141 langues officielles et que les spécialistes estiment qu’il y aurait 3000 à 7000 langues dans le monde
Je mesure 1m78 et j’ai une silhouette musclée par une pratique sportive très fréquente. Mon métissage m’a donné une apparence plutôt caucasienne avec de longs cheveux châtain foncé que j’attache souvent pour éviter qu’ils ne me gênent et des yeux bleu-vert.
Je suis une amasseuse compulsive. Au cours de ma longue vie, je n’ai cessé d’acquérir des objets à l’utilité parfois discutable, qui s’entasse chez moi. J’apprécie notamment les livres, et je vais certainement parcourir autant que possible les rayonnages de la bibliothèque de l’école.
Niveau vêtements, je parcours un peu toute la période entre 1940 et nos jours, selon les moments
Liens :
Vikram → Il est mon filleul. Je connais sa famille depuis très longtemps et son pèr est mon coéquipier depuis près de 15 ans. J’ai conçu et apposé les runes sur son corps qui contiennent les risques de transformation lorsque ses émotions sont trop vives.
Jax → son meilleur ami. Une vraie teigne ce gosse là, qui a toujours été un peu méfiant avec ma magie et à qui j’ai souvent bossé les fesses gamin quand il faisait des bêtises mais pour qui j’ai de l’affection.