Ravenswood School - Quartier Libre

Forum dédié à tous les jeux qui sont des RPG (Role Playing Games) en français : Jeux de rôle
Hypermnestra

Profil sur Booknode

Messages : 317
http://tworzymyatmosfere.pl/poszewki-jedwabne-na-poduszki/
Inscription : sam. 15 avr., 2017 7:26 pm

Re: Ravenswood School - Inscriptions ouvertes - Cours de sport

Message par Hypermnestra »

⸙ Olympia Lloyd ⸙ 17 ans ⸙ Loup-garou ⸙

Olympia sourit, contente que Zinna soit d’accord avec elle. En même temps, elle ne peut rien dire contre la vérité. Mais elle a raison quand même. Elle sait aussi s’en débarrasser rapidement. Ce qui est une bonne chose d’ailleurs. La surveillante titille alors sa curiosité. Quelle aventure dans la bibliothèque ? Non, elle n’est pas au courant. Si c’est une rumeur, alors très peu pour elle. Elle aodre entendre les ragots et c’est vrai qu’elle se mêle toujours de ce qui ne la regarde pas. Mais elle préfère les vraies histoires, celles qui sont véridiques et justifiées, mêmes si elle apprécie aussi savoir toutes les rumeurs qui courent sur tout le monde. Mais là, elle n’en a aucune idée. Et ça ne peut pas rester comme ça. Elle a envie de toute savoir. Quelle aventure dans la bibliothèque ? Qui était avec qui ? Que s’est-il passé exactement ? Olly esquisse un énorme sourire à Zinna. Elle espère que cette dernière a des choses vraiment intéressantes à lui apprendre et surtout que ce ne sont pas juste deux ou trois informations vagues. Ça n’aurait aucun intérêt.

Mais non ! Je suis pas au courant ! Faut que tu me racontes ! S’exclame-t-elle joyeusement tout en se retenant de sautiller d’impatience. Que s’est-il passé ? Quelle aventure ? Dans la bibliothèque en plus ! C’était qui ? D’ailleurs, ils étaient combien ? Enfin, deux, je suppose. Je suis bête. En tout cas, c’était qui ? A quelle heure ? Je veux tout savoir.

Mode fouineuse et un peu commère activé. Enfin, pas qu’un peu. Olly s’emballe sûrement trop mais la vampire en face d’elle a l’habitude et elle est certaine qu’elle ne lui en tiendra pas rigueur. En tout cas, cette conversation va devenir encore plus intéressante. Elle espère juste que les infos de Zinna en valent franchement la peine. Sinon, elle va être déçue. Elle a l’habitude maintenant mais elle préférerait quand même que la surveillante lui dise des choses croustillantes ! En tout cas, certains semblent s’être bien amusés lors du bal. C’était un peu le but quand même mais ils ont eu plus de chance qu’Olly. Parce que même si elle s’est amusée, elle a déjà vécu de meilleures soirées.

Elle n’est pas au courant de cette aventure mais il est certain que les murs et même les livres de la bibliothèque le sont. De toute façon les murs ont déjà vu et entendu pire. Ce sont eux qui renferment tous les secrets des élèves. C’est vrai qu’Olly aimerait savoir tout ce qu’ils gardent sous silence. Et Zinna a raison, il faudrait qu’ils ne parlent qu’à elles. C’est sûr que s’ils se mettaient à tout raconter à tout le monde, ça ne sera pas génial. Non, ce n’est pas une très bonne optique. La louve éclate alors de rire, se moquant gentiment de la surveillante. C’est vrai que si la secrétaire apprend qu’elle préfère dormir plutôt que de bosser, ça va aller très mal. Olympia essaie de compatir parce qu’elle n’aimerait pas être à sa place mais elle ne peut s’empêcher de rire quand même.

Ça c’est certain que tu te ferais virer ! Rit Olly avant de se reprendre doucement. Pas franchement sûre qu’elle soit d’accord pour que tu roupilles pendant tes heures. Donc oui, t’as raison. Pour ta sécurité et ton emploi aussi, les murs ne doivent pas parler à tout le monde mais seulement à nous. En tout cas, je suis ravie d’apprendre que tu dors dans la bibliothèque. Je sais pas si c’est l’endroit le plus idéal mais bon, au moins, tu te feras pas choper.

La conversation dérive sur le fait que Zinna ne fait pas peur. Celle-ci a du mal à l’admettre mais Olly lui dit qu’elle fait quand même peur aux petites fées. Mais c’est sûr que la surveillante ne pourra jamais atteindre le niveau de Mlle Winstood. Personne ne pourra jamais.
En tout cas, Zinna reprend rapidement la parole et ses mots font sourire Olly. Elle la rassure un peu. Evidemment, la jeune femme n’est pas du genre à stresser. Elle ne sait pas vraiment ce qu’est le stress et ce n’est certainement pas l’école qui lui fait ressentir ça. Mais pour sa famille, et surtout sa mère, les études sont importantes et parfois, ça pèse sur Olympia qui n’aime pas plus que ça l’école. Et on ne peut pas dire que sa mère soit très conciliante sur ça, même si Olly a l’habitude de son caractère maintenant. Et ce qui lui dit la surveillante lui fait du bien. Elle sourit en réponse à son clin d’œil. Voila au moins une capacité qu’elle a. Elle est plutôt douée dans les interactions sociales. Elle est peut être un peu trop sociable pour certains. Mais bon, on ne peut pas lui reprocher non plus, les gens sont bien trop secrets de nos jours.

Oui, je sais mais tu ne connais pas ma mère. Et j’espère que tu ne la rencontreras pas. Pas que tu sois pas présentable mais elle est juste… Enfin, ce n’est pas le sujet. Je suis contente que tu me dises tout ça, sourit doucement Olly. C’est vrai que mes capacités d’interaction sont au top ! Voila un point positif pour moi ! Mais tu as raison aussi. Tout le monde n’est pas comme moi, et j’admire ceux qui font de longues études et évoluer le monde. Tout le monde doit suivre sa voie et faire ce qui lui plait et si cela implique de continuer à étudier, et bien tant mieux. Et c’est vrai aussi que certaines personnes n’ont pas besoin de faire des études pour réussir et faire ce qui leur plait. La diversité est une chose précieuse qu’on doit continuer de cultiver, quelque soit le domaine.

Les deux femmes continuent de discuter tranquillement quand elles sont interrompues par une dispute entre Nikita et une autre personne. Olly ne peut s’empêcher de s’inquiéter pour son amie. Et la remarque de Zinna ne passe pas non plus. On ne touche pas à Nikita et Olympia lance une remarque à la surveillante. Elle ne veut pas être méchante mais Nikita, c’est Nikita. C’est son amie et personne n’a le droit de dire du mal d’elle, même si la surveillante plaisantait peut-être. Mais ce n’est pas un sujet de plaisanterie pour Olly. Son amie a vraiment du mal à sourire et la Lloyd a souvent du mal à la dérider. Alors, on ne rigole pas sur le sujet. Zinna lève les mains en signe de reddition et s’excuse simplement. Olly secoue doucement la tête. Elle a peut-être un peu surréagi. Puis elle hausse les épaules, elle a l’habitude que Nikita soit de mauvaise humeur, même si ça semble un peu plus mauvais aujourd’hui.

Non, tu ne la connais pas assez. J’ai peut-être un peu trop réagi. Mais Nikita, c’est Nikita. Et ce n’est pas un sujet sur lequel on peut plaisanter. En tout cas, merci, je vais en avoir besoin pour la dérider parce que ça semble vraiment mauvais aujourd’hui.
naji2807

Profil sur Booknode

Messages : 8790
Inscription : sam. 05 févr., 2011 7:53 pm

Re: Ravenswood School - Inscriptions ouvertes - Cours de sport

Message par naji2807 »

Zinna Mickaels
Surveillante, Vampire

Image
Image
Image

Mon sourire s'élargit quand Olympia me pose milles et une questions. Moi qui pensais qu'elle en avait peut être entendu parler, je suis ravie d'être celle qui lui apprend la nouvelle. Malheureusement, je n'ai pas tous les détails croustillants que je voudrais... et ce n'est pas faute d'avoir essayé de soudoyer Tania... Mais elle n'a rien voulu me dire, même si j'ai pu en lire beaucoup sur son visage.
- Crois-moi, j'aimerai bien tout savoir moi aussi, je soupire légèrement avant de poursuivre plus enjouée, mais je sais au moins que ça s'est passé le soir du bal, et que c'était bien deux personnes, et qu'il y avait au moins un mec dans l'histoire. Mlle Celeanar était rouge de honte, et je l'ai cuisinée autant que j'ai pu, mais apparemment elle ne connait pas les coupables, elle a constaté les dégâts le lendemain matin... et c'était du joli! Elle n'a pas tout voulu me dire, mais, je me penche et parle plus bas, il parait que certains substances ont été retrouvé sur une table... honnêtement ça me donne encore moins envie d'aller travailler là-bas, je termine en riant.
Voilà encore une histoire dont j'aimerai bien connaître les détails croustillants! A commencer par les deux protagonistes, toujours inconnus au bataillon... Si les murs pourraient parler, je pourrais les cuisiner à ce sujet, mais malheureusement, ce n'est pas demain la veille que ça arrivera. Enfin, malheureusement et heureusement, parce que si ils en disent trop, je risque de perdre mon job, surtout quand Mlle Winstood apprendra que je passe une bonne partie de mon temps de travail à dormir dans des endroits confortables et discrets.
- Mais si c'est l'idéal! j'énumère sur mes doigts. C'est calme, il n'y a pas beaucoup de monde, on est pas trop déranger, et il y a tellement de rayonnage que le temps que Mlle Winstood me retrouve, je suis tranquille un moment! Et puis la preuve c'est que des petits cachottiers ont pu y faire leur affaire sans que personne ne vienne les déranger!
J'aime bien plaisanter avec Olympia, lui raconter des ragots, et parler simplement avec elle, en bref, je l'aime bien, et c'est donc normal que je veuille la rassurer sur son futur après Ravenswood. Parfois, les profs et les parents mettent trop la pression aux élèves, et c'est vrai bien sûr que les études sont utiles pour trouver un travail, mais les études ne sont pas faites pour tout le monde, et ce n'est pas parce qu'on ne fait pas 15 d'études après Ravenswood qu'on est complètement raté et qu'on a aucune chance dans la vie. Je hoche la tête à sa réponse et lui souris, heureuse qu'elle ait compris l'idée que je voulais lui faire passer.
- Oui c'est exactement ça, il faut que tu suives la voie qui te plait. Et tu as raison, tu as de supers qualités relationnelles, tu pourrais faire du social, et même faire des études, pas longtemps mais un ou deux ans, pour faire plaisir à ta mère, je dis avec un clin d'oeil, puis faire un métier avec du relationnel.
Parce que c'est vrai qu'Olympia est douée avec les gens, elle est sympathique et souriante, et j'ai parfois l'impression qu'elle peut se mettre n'importe qui dans la poche. La preuve avec Nikita, une autre louve, très différente d'Olympia, et pourtant elles sont amies toutes les deux. Moi en tous cas, je ne pourrais pas être amie avec cette Nikita, elle fait tout le temps la tête et elle a l'air si souvent en colère que ça doit être invivable. Enfin en tous cas, c'est ce qu'il semblerait, surtout quand on la voit comme elle est aujourd'hui... Mais Olympia semble penser le contraire, et après tout, elle la connait sans doute mieux que moi. Je grimace légèrement et lui adresse un sourire compatissant en entendant sa dernière phrase :
- Rien ne t'oblige à aller la voir tout de suite...
Mon regard toujours sur la louve en colère, je la vois frapper un pauvre élève qui n'avait rien demandé et je grimace, hésitant à intervenir. Voyant que les choses se tassent néanmoins, je décide de rester sur place, mais poursuis :
- Je crois que personne ne devrait croiser son chemin avant un petit moment.
Eparm12

Profil sur Booknode

Messages : 1674
Inscription : mer. 02 janv., 2013 12:10 pm

Ravenswood School : Elias Pereira de Barros-Fonseca

Message par Eparm12 »

« Là où le sang a coulé, l’arbre de l’oubli ne peut grandir. » Proverbe brésilien



Superstar



Image
Image
Image



Grateful


Image
Image
Image


Fed Up Pt. 2



Identité :


Mon nom de famille composé est un lourd tribut, un héritage et un legs souillés, profanés, noircis, qui me pèsent sur les épaules, tandis que je les porte courageusement alors qu’ils ne sont plus miens ni plus rien à mes yeux : il s’agit de ceux de mes ancêtres, certes, cependant au travers d’un nom dont je ne veux plus, que je répudie, exècre et abhorre, abject, qui me répugne, me blesse et me torture, un nom que je hais, chacune de ses lettres me transperçant perpétuellement. C’est le nom d’un déchu, d’un pécheur, d’un meurtrier, d’un assassin. Je m’appelle Elias Davi Benjamin Joao Pereira de Barros-Fonseca, et suis un dhampir-sorcier de dix-huit ans, mon ancêtre étant donc Figueiredo Pereira de Barros par mon père, Fausto Pereira de Barros-Fonseca, un vampire cupide issu de sa lignée, avide de pouvoir et de sang. Un barbare.
Autrefois, les Fonseca étaient une famille patricienne originaire du Portugal, qui habitait Venise et a fait fortune dans le commerce en Espagne. Figuereido Pereira de Barros vint s’installer à Venise en 1634 et y acheta son agrégation à la noblesse vénitienne en 1664, redorant ainsi son blason et ses armureries poussiéreuses, tombées en désuétude. Deux siècles plus tard, les descendants de cette noble lignée vénitienne migrèrent au Brésil et firent ensuite partie de l’Ordre impérial de la Rose, un ordre de chevalerie du Brésil, créé par l’empereur Pierre Ier le 17 octobre 1829, pour commémorer son mariage avec la princesse Amélie de Leuchtenberg. Il comprend six grades : chevalier, officier, commandeur, dignitaire, grand dignitaire et grand-croix.
Cet ordre récompensait les militaires et civils nationaux ou étrangers, qui se distinguaient par leur fidélité à la personne de l’empereur du Brésil, et la famille Pereira de Barros-Fonseca devint grande dignitaire, car elle se distinguait elle-même par sa fidélité à la personne de l’empereur du Brésil. Notre patrimoine, accumulé sur des centenaires, est exceptionnel et nous en étions les légitimes héritiers, ce que nous ne sommes plus à l’heure actuelle. Le « nous » inclut mon grand frère Jardel et ma petite sœur Rosana. Jardel a vingt ans et Rosana quinze, et ce sont des dhampir-sorciers comme moi : notre mère se prénommait Nabia et était une sorcière de sang-pur.


Image
Image
Image


Histoire :


« Là où le sang a coulé, l’arbre de l’oubli ne peut grandir. » Un abominable paradoxe, quand on sait qu’un feijoa trônait au beau milieu du jardin entourant la maison de notre enfance, son pied peu épais perçant et sortant de terre, se frayant un chemin parmi les brins d’herbe tondue et ses branches s’élançant joliment vers le ciel, son feuillage étant dense, ses fleurs blanches aux pistils rouges éclosant sous l’influence des rayons brûlants du soleil ardent et ses fruits mûrs chutant tranquillement sur le sol. Sans doute que ce goyavier était annonciateur non pas des beaux jours du printemps ni de l’été, mais de ce sang qui fut sauvagement versé sous nos yeux, devant ceux de Dieu, atrocement répandu par la main du père, inhumain.
On vivait tous trois avec notre mère à Mogi das Cruzes, dite « la Ville Kaki », située à quarante-cinq kilomètres de Sao Paulo, soit dans son agglomération, au sein d’une de ses nombreuses couronnes urbaines. Notre maison était immense et s’ouvrait sur un jardin fleuri et parfaitement entretenu, tout comme l’était toujours la maison, que ce soit son extérieur ou son intérieur, impeccables. Plusieurs jardiniers attitrés, soigneusement sélectionnés par notre mère, que nous connaissions bien, s’en occupaient consciencieusement et méticuleusement, pendant que des femmes de ménage s’assuraient que pas le moindre grain de poussière ne demeurasse à un quelconque endroit. Ma mère, quant à elle au foyer, qui était déchargée de ces corvées domestiques, prenait soin de nous, la petite fratrie, qui a eu une enfance heureuse à défaut d’être parfaite, et pour cause : nous ne voyions jamais notre père, parce qu’il n’était jamais là, excepté lors des jours de fête chrétienne, ou plutôt était-il là le reste du temps sans l’être : nous percevions dans la maison sa présence, tout nous rappelait son absence, et nous avions l’étrange et désagréable sensation, dérangeante et éprouvante, presqu’effrayante, que l’œil paternel nous suivait du regard, nous observait et surveillait nos plus petits faits et gestes, regard qui s’avérait perturbant, menaçant, coercitif : perçant, sévère, contraignant, il nous épuisait, harassés. Si nous tentions de l’ignorer, nous savions au plus profond de nous que nous ne pourrions nous y soustraire si nous ne nous trouvions pas hors de la maison et même en dehors de la riche et luxueuse propriété de nos parents : nous ne voulions rien avoir à faire avec notre père.
C’est pourquoi nous évoluions dans la crainte, en étant très bien éduqués par notre mère, qui nous canalisait, car nous étions trois jeunes dhampir-sorciers, et que notre mère se devait de nous encadrer, de nous apprendre à faire la part des choses, de nous discipliner, ce qui se produisit très tôt : à sept ans concernant Jardel et cinq pour moi, Rosana n’étant encore qu’un bébé à ce moment-là, notre mère nous révéla, nous fit assimiler, intégrer et incorporer ce que nous sommes, notre nature, que nous n’avions aucun droit de la dévoiler si ce n’était pas entre ces murs, qu’elle nous l’interdisait formellement, et elle nous fit prendre conscience de l’existence de la magie sommeillant et que nous refermons en chacun d’entre nous. Elle nous enseigna ses usages, à commencer par la manipulation des éléments et leur maîtrise, notamment de l’eau et de la terre, avant de nous initier à la magie solaire, la matérialisation et tout ce qu’elle savait. Au-delà de ça, parce qu’elle ne plaisantait pas durant nos séances magiques qu’elle supervisait, elle était laxiste et cédait à n’importe lequel de nos caprices, la seule chose qui importait étant d’avoir de bonnes notes, d’être sérieux, assidu, studieux, et nous avions effectivement d’excellents résultats : nous faisions chaque année partie des meilleurs de nos classes respectives et nous en étions régulièrement les meilleurs, ce qui faisait que nous avions aisément le champ libre ou presque : plus ça allait et plus ça empirait, jusqu’à ce que ça se dégrade et dégénère au collège.
Lorsque Jardel fut en âge d’entrer au collège, on déménagea au cœur de Sao Paulo, dans un quartier résidentiel huppé, semblable à celui qu’on avait quitté, sauf qu’il était plus austère ; ce n’était pas notre véritable maison, mais nous n’avions pas eu notre mot à dire, le choix avait été fait pour nous, que nous soyons d’accord avec ou non, et nous nous y sommes rapidement adaptés et avons été placés dans le meilleur collège de la capitale. Avec mon frère, j’y devins vite populaire grâce à mon don pour le football, la capoeira et le beach volley, trois sports qui règnent en maître dans notre pays : je m’étais inscrit dans ces disciplines à l’école et en club, et suivais des entraînements intensifs chaque semaine. Dans le même temps, je me mis à boire, fumer et me droguer, ma condition de dhampir-sorcier faisant que je n’en étais pas affecté au contraire de mes copains humains, les répercussions physiologiques étant négligeables ; avec l’argent de poche que ma mère me donnait tous les mois, une généreuse somme, je sortais beaucoup et me fis faire mon premier tatouage, celui sur ma nuque, une croix chrétienne ornée d’ailes d’ange, et en-dessous le mot « Blessed », qui ne déborde pas sur mes omoplates. Les prochains furent le portrait de Rosana sur mon épaule gauche et celui de Jardel sur l’intérieur de mon avant-bras gauche, quand il était plus petit. Je me fis faire encore et toujours plus de tatouages, transgressif : je franchis sans scrupule les limites que je pouvais franchir. Ma première fois fut mémorable, et il y eut par la suite des plans variés, avec des filles, des garçons, les deux d’un coup : des orgies, des soirées, des boîtes, des clubs privés. Inconsciemment, je m’y perdais afin d’être exposé, admiré, sous le feu des projecteurs, l’acteur principal d’un spectacle malsain, ma côte de popularité explosant, même si je ne recherchais que le soutien de mon père. Néanmoins, mes résultats demeuraient excellents et j’étais tranquille, jusqu’à ce que ce soit l’année de mes quinze ans.


Image
Image
Image


Fraîchement débarqué au lycée, je me rendis compte que c’était les mêmes personnes qui m’entouraient depuis quatre ans que j’y retrouvais, tandis que je rêvais de renouveau, croyant que le lycée serait synonyme de ce renouveau que j’imaginais sans cesse et dans lequel je me projetais. J’en discutais avec Jardel et Rosana, car plus j’y réfléchissais et plus je comprenais que je ne connaissais rien d’autre que ces gens aisés et ces lieux, pourtant, selon mes cours de géographie, le Brésil recouvre un gigantesque territoire, que d’après notre ancien président Lula, « Dieu doit être brésilien », mais je n’en avais strictement aucune idée, je n’en avais pas fait l’expérience et ne le concevais pas, ne me le représentais ni ne me le figurais. Nous étions déconnectés de la réalité, au sein d’un monde de privilégiés, un microcosme non compatible avec mes envies d’ailleurs, oiseaux en cage, une cage dorée. Nous étions contrôlés par notre père depuis le jour de notre naissance, mais nous avions fermé les yeux sur ce fait, dans le déni et nous berçant d’illusions.
Alors, révoltés, nous décidâmes de fuguer tels les enfants que nous étions, de conquérir le vrai monde, de découvrir ce qui nous avait été caché, et nous prîmes les transports en commun pour la première fois de notre vie, qui étaient saturés, trop peu nombreux et en mauvais état, dégradés. Nous parcourûmes Sao Paulo de long, en large et en travers, et vîmes des choses que nous n’aurions jamais crues si nous ne les avions pas vues : la pauvreté, la misère, la souffrance, dont le corps était la favela de la ville, étendue, géante, colossale. Nous n’aurions pas dû, mais nous nous permîmes d’y pénétrer. L’accueil de ses résidents fut à oublier : nous vécûmes notre premier traumatisme. Nous nous fîmes rejeter et tirer dessus, avant que des hommes, des employés de notre père, ne surgissent de nulle part et nous sauvent de ce piège à trappe sanguinaire. Ils nous avaient retrouvés et nous ramenèrent sanguinolents à la maison, là où notre père était fou de rage.
En dépit de notre tort évident, nous le confrontâmes et l’interrogeâmes : d’où venait cet argent ? Nous avions entendu cet ordre : « Ne tirez pas, ce sont les gamins du grand patron ! ». Trop tard, la rafale de feu s’était déclenchée. Ils nous avaient reconnus ; le grand patron ne pouvait être que notre père. Que faisait-il avec eux ? N’était-il pas à la tête d’une entreprise immobilière ? Il nous frappa, nous giflant, nous administrant un soufflet qui aurait pu faire se dévisser nos têtes de nos épaules, et nous laissa sans se retourner, silencieux et fulminant de colère, courroucé. Notre mère était complètement affolée, paniquée, retournée et bouleversée par notre fuite. Finalement, ce fut elle qui nous avoua que Fausto était ambitieux, corrompu, gangréné et pourri jusqu’à la moelle : qu’il avait créé un réseau, puis bâtit un empire fondé sur le trafic d’armes, qu’il avait quadrillé Mogi das Cruzes, que son lobbying était puissant, qu’elle s’était sacrifiée pour lui, qu’elle l’aimait et qu’elle était sa complice en ces termes. L’argent que nous dépensions était de l’argent sale. Ce fut le début de la fin.
J’eus dix-sept ans et mon cadeau d’anniversaire fut notre second traumatisme. La nuit du 5 février au 6, nous nous fîmes brusquement réveiller, parce que nous étions attaqués par un groupe armé d’hommes en noir, un rival ennemi d’un cartel qui s’oppose à celui de notre père, le Premier Commando de la Capitale, une organisation mafieuse brésilienne opérationnelle dans le milieu carcéral. Notre mère se précipita en bas et les tua jusqu’au dernier. C’était soit ça, soit être tué. A l’étage, Jardel m’avait confié Rosana et je m’étais recroquevillé dans la penderie de notre petite sœur avec Rosana dans les bras tandis que Jardel s’était rué au rez-de-chaussée seconder notre mère. Si Rosana et moi étions privés de la vue, le bruit d’éclats magiques faisant leur œuvre nous parvint distinctement, un supplice. A la fin du carnage, un massacre, une hécatombe, notre mère appela notre père, le prévenant de la gravité de la situation. Il revint promptement à la maison, qui était saccagée, dévastée, ensanglantée, et aida notre mère à se débarrasser des corps. Rosana et moi descendîmes à cet instant où notre père posa le pied dans le salon et la vision de la scène de crime s’imprima définitivement sur mes rétines.
Notre mère pensait que ce n’était plus possible, que nous survivions dans la violence, d’autant plus que des membres du groupe avaient été des créatures surnaturelles et que le PCC ne s’arrêterait pas là, qu’il se renforçait, mais notre père ne l’écoutait pas, obtus. Notre mère attendit deux mois avant qu’un soir, un cousin de notre père, dont nous étions proches, et un homme de main nous épaulèrent : notre mère avait prévu de nous enlever avec elle et de se réfugier aux Etats-Unis, plan dont elle nous avait fait part la veille et que nous avions approuvé, plan qui échoua : notre père en avait été mis au courant par l’homme de main, qui nous avait trahis. Il entra dans une colère noire et disputa notre mère pendant que l’homme égorgeait le cousin. Nous étions brutalisés, tétanisés, glacés, vidés. Réagissant instinctivement, nous eûmes un élan dans le fol espoir de protéger notre mère de son mari, de faire barrage, mais l’homme nous retenait sans effort, et j’assistais à un cauchemar éveillé : mon père battait ma mère. Neutralisés, nous étions impuissants, et, emporté par la furie, il la battit jusqu’à la mort. Notre mère… Notre mère… Elle… Il nous fit face, Jardel le pria de nous épargner et notre père nous abandonna auprès du cadavre de Nabia. Sous le choc, dans l’incapacité de nous mouvoir, Jardel prit les choses en main : nous repartîmes sèchement avec nos affaires et de l’argent liquide que notre mère avait dérobé à notre père et nous nous envolâmes pour l’Angleterre. Ca fait quelques mois que nous y avons atterri, et Jardel y a déjà déniché un travail. Dans le chagrin, la peine, la douleur, le deuil, deux frères et une sœur essaient tant bien que mal de reconstruire leurs cœurs et leurs vies brisés, ruinés, détruits.


Caractère :


Image
ImageImage
Image



Avant, j’étais expansif, de nature rebelle et imprévisible, au caractère fort : une grande gueule. Allègre, plein d’entrain et de vitalité, énergique, j’allais aisément vers les autres, étant bavard et fanfaron, jovial et fougueux, à la fois léger et piquant. Je n’hésitais surtout pas à donner mon avis, puisque j’avais un avis sur tout et ne tournais pas sept fois ma langue dans ma bouche avant de l’exprimer, et m’imposais de manière à ce que ça aille dans mon sens. Je respirais l’envie et la joie de vivre, et adorais être remarqué et au centre de l’attention.
Aujourd’hui, mon visage est fermé, je n’ai pas l’air avenant, agréable ou accueillant, affable, et suis très méfiant, mais lorsqu’on me parle, qu’on m’adresse sympathiquement la parole, je peux m’ouvrir et être moins sur la défensive, bien que je reste à l’affût, aux aguets, sur mes gardes. Malgré ça, il subsiste des traits de ce caractère fort, que j’étouffe : on a l’impression que je suis extrêmement sûr de moi et vaniteux, ce que j’étais et suis toujours dans une moindre mesure. En réalité, je suis devenu timide, derrière quoi se tapit cette méfiance que mon histoire explique.
Je suis quelqu’un de froid et de distant, de la neige qui fondra au soleil si on ose m’approcher, car ce n’est plus moi qui engagerai le premier contact à présent. Pas forcément responsable ni autonome, je me débrouille, parce que j’en ai l’obligation, mais me repose inconsciemment sur mon frère, mon pilier, entretenant une relation fusionnelle avec lui et notre petite sœur. Ayant bien travaillé durant ma courte vie sans me tuer à la tâche pour autant étant donné que j’ai de grandes facilités, je travaille de moins en moins et reporte tout au lendemain maintenant que je peux souffler, sans que la pression paternelle ne m’enserre et m’étrangle.
Parfois enfantin et immature, car j’ai conservé un avis tranché sur les choses, catégorique, j’accepte le débat, tends l’oreille et demeure sérieux. S’amuser, c’est tout un art, et je savais m’amuser ; quelque part, je dois encore le savoir, mais refuse strictement de me débrider comme au collège, parce que j’en ai terriblement honte lorsque j’y repense. Réservé, secret et discret, je manque de confiance par rapport à ce qui s’est brisé en moi et ne se réparera pas, pessimiste.
Un de mes nombreux défauts est que je suis trop protecteur à l’égard de ma sœur : j’ai constamment peur qu’il ne lui arrive quelque chose, quoique ce soit, après ce qui est arrivé à… A notre mère. C’est pourquoi je suis envahissant avec elle et mes proches, les personnes auxquelles je tiens, ce qu’on me reproche, mais je n’y peux rien, c’est plus fort que moi, et ma jalousie n’a d’égal que ce sentiment-là.
Endurci, entêté, tenace, je ne reconnais plus d’autorité excepté celle de mon frère, ai énormément d’orgueil et de fierté, et s’il en faut beaucoup pour m’énerver, quand je m’énerve, il vaut mieux ne pas être dans les parages, ou à ses risques et périls, car je suis patient, néanmoins, cette patience n’est pas extensible à l’infini. Cette qualité a beau être essentielle, je ne suis plus capable d’accorder mon pardon, rancunier amer : je ne pardonnerai jamais notre géniteur pour ce qu’il a fait à notre mère, et ne supporte pas la trahison, je ne la tolère pas, peu importe la forme ou l’habit qu’elle revêt.
Dans le fond, je suis un peu naïf et mélancolique : je regrette tristement ce temps où la vie était belle et sans souci.


Image
Image
Image
ImageImage
Image


Autres :


Je parle couramment le portugais, ma langue maternelle, l’espagnol et l’italien en raison de mes origines, et l’anglais.

Je suis un chrétien catholique affirmé et possède un collier en argent auquel pendent une croix, trois pendentifs en or et l’alliance de ma mère, que je ne retire jamais de mon cou : il est mon bien le plus précieux. Sur le premier pendentif y est gravé Saint Jean, sur le second mes prénoms et, de l’autre côté, les armureries de mon ancêtre, et sur le dernier mon signe astrologique du Zodiaque, à savoir le Verseau.


Image
Image
Image


Physique :


Je mesure un mètre soixante-quinze. La taille moyenne d’un homme étant le mètre quatre-vingt, je suis donc plus petit que la moyenne sur constat, mais non pas excessivement, ce qui me convient tout à fait : je n’ai jamais été complexé concernant mon physique ou mon apparence, puisque je n’ai eu aucune raison de l’être ni auparavant ni maintenant ; on ne me l’a pas fait une seule fois ressentir de la sorte. Je suis métis, parce que ma mère était blanche et mon père est un typé latino, en conséquence, ma peau est mate, mes cheveux bouclés et châtain foncé au naturel, cependant, je les décolore souvent et ai essayé toutes les coupes possibles et imaginables : de simples bouclettes coiffées à des dreadlocks, en passant par des dégradés et des crêtes de taille diverse, sans oublier les motifs rasés sur le crâne. Mes yeux sont couleur chocolat et s’éclairent à la lumière : ils deviennent vert d’eau. Selon mon humeur, je me laisse pousser la barbe ou non, qui encadre alors mes lèvres pleines. Mon corps est fin, élancé et délicatement musclé et tracé grâce au foot et à la capoeira. Je suis beau et le sais, autrement, je n’aurais pas eu autant d’histoires d’un soir, d’aventures et de liaisons écourtées.
Côté vêtements, on peut affirmer que je suis fashion. Au collège, encore plus qu’aujourd’hui, j’adorais m’occuper de moi, me bichonner, me chouchouter, me dorloter, et j’ai gardé cette facette de ma personnalité, celle d’être tendance : à la pointe de la mode. Néanmoins, si mon style était coloré et extravagant, il est désormais sobre et je mise davantage sur l’élégance. J’ai un sérieux faible pour le streetwear, et les bandanas et les casquettes, même si j’en porte moins. Mes poignets sont cerclés d’une multitude de bracelets dits brésiliens, ceux qui sont tressés, ou d’autres brillants, car j’aime en avoir, ou j’aurais l’impression d’être nu si j’en étais dépourvu. Il ne s’agit pas des seuls bijoux que j’affectionne : ma collection de boucles d’oreilles est, je pense, assez impressionnante. J’ai plusieurs trous aux oreilles, deux au niveau du lobe, et des piercings. Je les préfère à des écarteurs, que j’ai remplacés par ces piercings, les bijoux en argent étant mes favoris, à l’image des bagues.


Image
Image
Image
Image
Image
Image
Image
Image
Image
Image
Image
Image
Image
Image
Image
Dernière modification par Eparm12 le lun. 08 juil., 2019 7:23 pm, modifié 6 fois.
naji2807

Profil sur Booknode

Messages : 8790
Inscription : sam. 05 févr., 2011 7:53 pm

Re: Ravenswood School - Inscriptions ouvertes - Cours de sport

Message par naji2807 »

Eparm j'aime beaucoup ta fiche qu'évidemment je valide :) comme tu le sais déjà, tu es en coloc avec Sebastian le dernier perso de Yumeko :)
Eparm12

Profil sur Booknode

Messages : 1674
Inscription : mer. 02 janv., 2013 12:10 pm

Re: Ravenswood School - Inscriptions ouvertes - Cours de sport

Message par Eparm12 »

@Naji : Merci beaucoup. :P ♥ Oui, en effet, et on se demande bien pourquoi. :mrgreen:

@Amne : J'ai enfin lu tes deux dernières fiches et elles sont très sympas, surtout que ce sont des demi-frères. ^^ Les vavas sont évidemment au top (en même temps, quand on choisit Lucky Blue Smith et Sam dans Glee, il n'aurait pu en être autrement.)
Nithael

Profil sur Booknode

Messages : 1280
Inscription : sam. 25 nov., 2017 7:33 pm
Localisation : In the Shallowness of the Abyss
Contact :

Re: Ravenswood School - Inscriptions ouvertes - Cours de sport

Message par Nithael »

Image
Image
Image
Image
[https://www.youtube.com/watch?v=PVjiKRfKpPI]
Image

« Si tu ressens la moindre douleur, dis-le-moi. »

Douleur ... Non. Chaleur ... Un peu, énormément. Embarras ... A la folie. Douleur ... Pas du tout. A vrai dire, j'avais déjà commencé à guérir avant de franchir le pas de cette porte. Mais je me suis laissé prendre au piège par mon manque d'expérience face à d'autres hommes. J'ai engagé la conversation alors que j'aurais simplement pu refermer la porte et m'en aller. Courir aussi vite que possible avant qu'il ne comprenne qu'un étudiant se baladait dans les couloirs. J'aurais pu trouver une excuse par la suite, expliquer, du moins si j'étais capable de lui adresser la parole sans m'embrouiller, à Mr Dal'Varek que j'étais tombé dans les pommes sur le trajet mais que tout allait pour le mieux. J'aurais très mal menti, certes, mais cela m'aurait évité la gêne que je ressens en cet instant. Pourtant, il a fallu que je me laisse tenter par une conversation avec cet inconnu, que je ne connais ni d'Eve, ni d'Adam, et pour quelle raison ? Parce que j'avais besoin d'ouvrir mon sac auprès de quelqu'un de confiance, quelqu'un qui a disparu de mon champ de vision et qui ne s'y pointera sans doute plus jamais. Se pourrait-il qu'il en ait eu marre de nos conversations ? Suis-je si indésirable ?

Reprends-toi, Gabriel. Tu n'es pas assez important que pour peser, ne serait-ce qu'un peu, dans une telle décision. Concentre-toi davantage sur ces mains qui palpent chacune de tes côtes et te procurent de nombreux frissons : de désir mais, également, de dégoût. Ce dégoût envers toi-même que tu ressens depuis que tu as réalisé ton affront envers Dieu. Focalise-toi sur lui et peut-être, je dis bien peut-être, trouveras-tu la force de ne pas bander devant ce très, très bel homme, aux cils bien trop longs pour un tel physique, qui te touche sans ton consentement. Evite de penser à ses larges mains, à son odeur, à ses cheveux gominés dans lesquels tu aimerais sans doute passer tes longs doigts si fins. Tente plutôt de retrouver la raison pour laquelle tu désirais parler à cet Infirmier qui t'a maintenant délaissé. Quel était son nom déjà ? Tu ne te rends même pas compte que tu es en train de perdre tous tes moyens, simplement parce que tu refuses d'accepter que ton comportement soit considéré comme normal. Si tu refuses de te considérer comme un être semblable à tous ces hétérosexuels, pourquoi donc te considéreraient-ils comme tel ?

Evite ce regard qui te scrute, attendant que tu répètes un peu plus fort ton prénom. Evite de lui donner une raison de déceler ton mal-être, même si tu étais venu te confier ... sur ta discussion avec Elane. Concentre-toi sur elle et, surtout, évite de le regarder dans les yeux. Bien qu'il semble chercher le contact, lorsque je parviens à élever un peu plus fort la voix. Rauque, maladroite et précipitée, elle me correspond tout à fait en cet instant. J'ai envie de fuir, telle une proie que nous serions en train de poursuivre au fin fond de la forêt, Gabrielle et moi. Elle a toujours été bien plus douée pour la chasse que moi. Je n'aime pas tuer d'être vivant, encore moins si cet être vivant ne s'appelle pas Gabriel. Est-ce que j'aime me donner la mort ? J'imagine que je ne peux pas le dire puisque je n'ai pas réussi, la seule fois où j'ai essayé. Mais que se passerait-il si je tentais à nouveau cette grande Faucheuse ? Se poserait-elle sur ma tête ? Agripperait-elle mes épaules afin de m'emmener avec elle ? M'arracherait-elle à cette enveloppe charnelle dans laquelle je ne parviens pas à élire domicile, après dix-huit années de lutte ?

« Alors Gabriel Benson, je pense aussi que tu te remettras de cette petite blessure. Tu n'as rien de grave après tout. Je ne suis pas, non plus, médecin, mais infirmier. Mais, cela ne t'empêche pas de faire un bon diagnostic à ton sujet. »

Que répondre à cela ? Maintenant qu'il a enfin retiré ses mains de mon corps frêle, de mes bras trop maigres pour représenter ma race, de ma peau pâle comme la neige, puis-je enfin respirer ? Cet homme a les mains très chaudes, presque autant que mon corps en ébullition. Son sourire fait instantanément fondre la glace que j'essaie, tant bien que mal, de former autour de mon coeur et de mon cerveau. Je ne suis pas aussi doué que Gabrielle pour éloigner les autres, je ne leur fais pas assez peur. Auparavant, elle irradiait d'une tel feu que Dieu lui-même n'aurait pu l'éteindre. Aujourd'hui, lorsque je la croise, je sens l'air se geler avant même de l'approcher. Elle est entourée mais, au fond de mon âme, je la sens très seule. D'une certaine manière, elle est devenue aussi solitaire que moi et j'ai eu beau retourner l'interrogation dans ma tête, je ne trouve aucune raison à son changement de comportement. Je n'ose espérer lui manquer, je n'ose espérer en être la raison car je sais qu'il me serait impossible de revenir en arrière, de retirer ces mots qui ont à jamais changé nos existences. Je n'ose espérer son amour car mon coeur est aujourd'hui devenu aussi fragile que mon corps.

« Si ... Hum », je commence d'une voix bien trop aiguë pour être naturelle. « Si vous avez déjà parcouru mon dossier, vous avez dû remarquer ma présence récurrente à l'Infirmerie », je reprends après m'être raclé la gorge. « Je vous assure pourtant que je ne suis pas un squatteur et que je suis assidûment tous les cours qui me sont donnés. Seulement ... »

Je sens alors mon corps se contracter à mesure que j'hésite à lui révéler la suite de mes idées. J'ai beau être quelqu'un d'honnête, je n'ai pas pour habitude de m'épancher sur mes problèmes. De toute manière, il y a fort peu à parier qu'il s'y intéresse et rien ne me dit qu'il ne va pas refuser de me laisser poursuivre le chemin que j'avais entrepris jusqu'à présent. Si Mr Harris était du genre compréhensif, rien ne me dit que ce soit le cas pour Mr Evenson. Pourtant, cette bienveillance que j'ai cru déceler dans son regard ne peut venir de nulle part. A défaut d'être un nouveau confident, me laisserait-il au moins me réfugier dans ce lieu qui est devenu pour moi un sanctuaire, un No Man's Land dans lequel je peux me laisser aller à être qui je suis sans avoir peur du regard des autres, sans crainte de recevoir des coups, sans besoin de me cacher de ma propre soeur. Ce havre de paix, ce jardin d'Eden que les Hommes n'ont su conserver, à cause de leurs pêchés, me sera-t-il enlevé à moi aussi pour avoir espéré être accepté par un homme qui était un simple ami, un véritable ami ?

« Eh bien ... », j'entame après une longue hésitation. « Disons que, lorsque j'en ressentais le besoin, en dehors des cours, Mr Harris m'autorisait à venir ici pour ... réfléchir. »

Un rire nerveux s'empare alors de moi tandis que je passe nerveusement une main moite dans ma chevelure rouquine, le regard baissé vers le sol.

« Mais j'imagine qu'il serait temps pour moi de chercher un autre endroit ... », je conclus, à la fois ridiculisé et dépité, en remettant précipitamment ma chemise dans mon pantalon, soudain attiré par cette porte que j'ai fait l'erreur de franchir.
Dernière modification par Nithael le dim. 17 févr., 2019 10:16 pm, modifié 1 fois.
Nithael

Profil sur Booknode

Messages : 1280
Inscription : sam. 25 nov., 2017 7:33 pm
Localisation : In the Shallowness of the Abyss
Contact :

Re: Ravenswood School - Inscriptions ouvertes - Cours de sport

Message par Nithael »

Image
Image
Image
Image
[https://www.youtube.com/watch?v=JxPj3GAYYZ0]
Image

Qui se soucie du vent qui vient doucement nous caresser la peau ? Qui se soucie du bruissement des feuilles, de la chaleur du soleil en cette période de l'année qui s'entame, à l'affût d'un hiver rude et bien plus long ? Je préfère porter mon attention sur lui, m'y préparer afin de ne pas me laisser surprendre. Par moments, je me rends bien compte qu'en agissant tel le garde de ma propre cellule, je passe à côté de nombreuses expériences. Ma mère me l'a suffisamment répété pour que j'aie ancré cette information profondément dans ma chair. Je me suis pourtant empressé de la reléguer là où mon esprit ne pourrait jamais la retrouver. Pourtant, pour une raison que j'ignore encore, cette sensation de rater l'avenir qui me sourit m'est revenue en pleine figure, depuis que j'ai foulé le pied de cet établissement. Elle me rend malade mais, j'ai beau lutter pour la faire disparaître, elle revient au galop et pousse mon subconscient à prendre le dessus sur ma raison. Je sais, je sens, dans mes tripes et dans mon sang, que l'Homme n'est pas fait pour vivre seul. Il n'est pas fait pour être malheureux, encore moins solitaire. Insatisfait de son existence, désireux de changement constant, peut-être ... Mais certainement pas seul. Je déteste être sujet à mes désirs les plus profonds car ils ne représentent pas ce que je suis, ce que je désire devenir.

Pourtant, il m'est impossible d'ignorer le regard d'Evangeline alors qu'elle cherche à me calmer. Elle s'inquiète pour moi et paraît si triste. Je ne parviens pas à détourner le regard, piqué au vif et désireux d'approfondir chaque parcelle de son inconscient afin de comprendre les raisons de sa douleur. Ce que je décèle dans ses yeux me laisse perplexe : tristesse, compassion, charité, tant de sentiments que j'ai autrefois ressenti, pour tout le monde hormis pour moi-même. Je me suis toujours montré si dur envers moi-même, si exigeant envers mon coeur et mon âme que mon esprit et mon corps ont fini par suivre le rythme. Il aura donc suffi d'une discussion avec une personne plus mal en point que moi pour que ces émotions que je croyais refoulées me reviennent en pleine face et me rappellent que je m'accable trop, qu'il est temps de laisser tomber car, à quelques mètres de moi, se trouve une personne au fardeau bien plus lourd et qui trouve la force de se battre. Pour la première fois, durant ce laps de temps qui aura suffi à me faire perdre pied, j'aurai ressenti autre chose que de la culpabilité : une forme de honte. Ce regard qu'elle pose sur moi et qui me fait repartir dix ans en arrière, alors que je n'étais qu'un petit garçon apeuré par les conséquences de son silence. Je la hais pour ses yeux d'un bleu océan, aussi perçants qu'une flèche et qui me lit comme dans un livre ouvert : ce regard que j'ai tant de fois osé poser sur d'autres afin de déceler leurs moindres secrets, au sein de cette école, pour éviter qu'ils n'agissent de même avec moi.

« Respire profondément, et lentement, surtout ne respire pas trop vite, tu risques d'entrer en hyperventilation, et ton cerveau va être suroxygéné, et tu risques d'aller encore plus mal. »

Ses mots n'ont aucun impact sur moi, contrairement à la curiosité maladive qui m'enserre désormais tel un étau et me fait oublier ma situation actuelle. Elle ne peut me voir pourtant, elle semble savoir exactement comment je me sens et ce qu'il convient de faire en pareille situation. S'est-elle déjà sentie prise au piège par ses propres démons ? Ce désespoir que je décèle au fond du bleu de ses yeux, semblable à celui qui pèse sur mes épaules depuis tant d'années maintenant, est-il réel ou bien le fruit d'un mirage ? Le manque d'oxygène me donne-t-il des hallucinations ou bien ai-je entrevu une peine identique à la mienne ? Je la vois très clairement et pourtant ne perçoit rien de concret chez elle, tandis qu'elle semble me percevoir si clairement malgré sa condition. Avant même que je ne m'en rende compte, elle comprend manifestement que je me suis calmé, que les battements de mon coeur ont retrouvé un rythme régulier et que ma respiration s'est apaisée. Loup-Garou ? Vampire ? Qu'ai-je donc lu à leur sujet ? Ils peuvent ressentir les réactions physiques à plusieurs mètres de distance. Concentration, Aldaron, car elle a exprimé son envie d'en croiser ... Il ne serait pas logique qu'elle soit de leur race. Une Fée ? Je l'aurais remarqué et immédiatement senti, de la même manière que si elle avait fait partie de la race des Elfes. Que me reste-t-il donc de concret à exploiter ?

« Sorcière ... », je finis par lâcher, davantage pour moi-même que pour elle. « Tu es une Sorcière, n'est-ce pas ? », j'achève en relevant la tête vers elle, scrutant la moindre de ses réactions.

Je pourrais être reconnaissant pour son geste car, d'une certaine manière, elle m'a aidé à retrouver mon souffle et à mettre un bandage sur mes plaies. Mais je me suis rapidement souvenu que ce qui m'a sauvé, à savoir son regard, est la cause de la réouverture de ces blessures, bien décidées à se frayer un chemin vers l'extérieur par l'intermédiaire de chaque pore de ma peau. Les sentiments qui m'assaillent à son égard sont extrêmement partagés entre la haine, la curiosité, la reconnaissance et, pour une fois, le malaise. Il m'est arrivé de me sentir dérangé par la présence d'un autre être humain mais c'est la première fois qu'une personne me met à ce point mal à l'aise. Echo était parvenue à me tirer quelques vers du nez mais, à tout moment de notre discussion, j'avais le contrôle sur mes réponses et mes émotions ... Ce qui ne fut pas le cas avec Evangeline. Je reste persuadé qu'une information essentielle me manque : est-ce l'absence de vide dans son regard, auquel n'importe qui s'attendrait ? Est-ce sa compassion envers un étranger ? Est-ce sa capacité à me sonder malgré des yeux vitreux ? Evangeline me met mal à l'aise et j'ai presque envie de l'applaudir pour cet exploit.
naji2807

Profil sur Booknode

Messages : 8790
Inscription : sam. 05 févr., 2011 7:53 pm

Re: Ravenswood School - Inscriptions ouvertes - Cours de sport

Message par naji2807 »

Evangeline Zickerman
Sorcière, empathe, aveugle de naissance
16 ans, née le 21 mars

Image
ImageImage
Image

Je n'aurai jamais dû le toucher. Je le sais pourtant, je l'ai appris depuis longtemps, mais c'était plus fort que moi, sa détresse était tellement intense... Je la sentais courir sur ma peau, envahir mon esprit... Je ne pouvais pas le laisser paniquer sans agir, sans seulement essayer de l'aider, de le soulager, d'une manière ou d'une autre. Mais maintenant c'est moi qui suis submergée, par des sentiments qui ne sont pas les miens, comme trop souvent à mon goût. Cette tristesse, cette douleur, cette culpabilité... et maintenant cette honte? Pourquoi? Pourquoi de la honte? Je ne comprends rien, je ne peux même pas réfléchir, je n'ai pas les raisons de ces sentiments, j'ai seulement les émotions vives et sans retenues, qui me traversent de part en part, que je n'arrive pas à gérer, pour la simple et bonne raison qu'ils ne viennent pas de moi mais d'Aldaron.
Alors il faut que lui se calme, que lui se reprenne, et je le lui intime, lui expliquant comme mieux prendre son souffle, pour éviter d'avoir le cerveau trop oxygéné. Je ne sais si ce sont mes mots qui ont eu un effet, mais je sens sa panique refluée, remplacé par... Je fronce les sourcils, de la curiosité? Pourquoi? Comment? je ne comprends rien à ces changements d'émotions, mais c'est toujours ainsi, je n'ai que les sensations, pas les cognitions, et c'est souvent complètement déroutant.
Je retire ma main de son bras, et recule très légèrement, reprenant mon souffle, soulagée de ne plus me sentir mêlée à lui, pouvant enfin mettre une barrière physique et mentale entre nous. Je retrouve mes propres émotions, qui se constituent pour le moment de soulagement et de déstabilisation. Ce qui me déstabilise, c'est sa curiosité. Ces autres émotions n'ont pas totalement disparues, évidemment, mais elles sont redevenues diffuses et moins prégnantes qu'il y a quelques instants.
Quand il prend finalement la parole, je suis si concentrée pour tenter de découvrir les raisons de sa curiosité que je sursaute. Oui bien sûr que je suis une sorcière. Je ne le lui ai pas dit? Peut être pas en effet, mais en quoi est-ce si étrange? Oh non... il a senti quelque chose? Peut être... Sûrement, sinon il n'aurait pas si facilement deviné n'est-ce pas? Il y a beaucoup d'espèces dans cette école parait-il, alors comment a-t-il su ce que j'étais si ce n'est parce que mon pouvoir m'a trahi? J'aurai voulu le garder secret plus longtemps, parce que j'ai peur maintenant, d'être encore plus stigmatisé qu'avec mon seul handicap. J'ai peur aussi qu'Aldaron m'en veuille d'avoir été si intrusive.
Mais je me fais peut être des idées, peut être a-t-il deviné autrement? Je ne peux pas en être sûre, alors je réponds prudemment :
- Oui je suis une sorcière, pourquoi? Et toi qu'es-tu?
Eparm12

Profil sur Booknode

Messages : 1674
Inscription : mer. 02 janv., 2013 12:10 pm

Re: Ravenswood School - Inscriptions ouvertes - Cours de sport

Message par Eparm12 »

@Tout le monde : J'espère de tout mon petit cœur que la fiche de mon dernier (définitivement mon dernier XD) bébé vous plaît, et je tenais à vous poster ici que j'y ai apporté quelques modifications, en sachant que je me suis fait un kiff total concernant la partie "Physique" : avec un tel vava, je n'ai pas pu m'empêcher d'illustrer quelques-uns de ses innombrables changements de look, et c'est pourquoi j'y ai ajouté des liens, si ça vous intéresse d'y jeter un coup d’œil, pour voir. :lol: :D
Yumeko

Profil sur Booknode

Messages : 10122
Inscription : mar. 19 nov., 2013 12:04 pm
Localisation : Là où je peux rêver

Re: Ravenswood School - Inscriptions ouvertes - Cours de sport

Message par Yumeko »

Emma : tu sais déjà de ce que je pense d'Elias 8-)

Micah│Britannique│16 ans│179 cm│Fée│Bibliothèque ǀ Zakarya


Image


Nos recherches sont jusqu'à présent infructueuses, ni l'un ni l'autre ne trouvons un ouvrage qui pourrait l'aider à solutionner son problème. Mais il reste encore d'autres rayons à parcourir. La bibliothèque est très grande et il existe des milliers de livres ici. Et certains ouvrages ne nous sont pas accessibles sauf autorisation exceptionnelle d'un professeur. Je peux le comprendre, il y a des écrits dangereux voire même interdits. Moi-même, je n'ai jamais eu accès à ces ouvrages mais je n'ai jamais cherché à les lire ou à les étudier. Ce genre de magie ne m'a jamais intéressé, ni attiré contrairement à certains de mes camarades de classe. Ce n'est pas cette magie que je souhaite pratiquer. Même si je n'ai rien trouvé, je propose une autre solution à Zakarya en demandant de l'aide à la bibliothécaire mais il refuse poliment ma proposition. Il m'avoue qu'il continuera ses recherches à un autre moment, ajoutant qu'il doit m'ennuyer, et il finit par me remercier. Il m'adresse un soupçon de ce que je crois être un sourire avant de s'éloigner. Il ne me laisse pas le temps de répondre qu'il a déjà tourné les talons pour prendre la direction de la sortie. Je reste à le regarder jusqu'à ce qu'il disparaisse de ma vue. Cela ne me dérangeait pas de l'aider dans ses recherches. C'est même moi qui le lui ai proposé. Et même après ce qu'il m'a révélé, je tiens à l'aider d'une manière ou d'une autre. Il ne peut pas rester comme ça, c'est impossible de vivre de cette manière. Je lâche un soupir des questions dans la tête mais sans aucune réponse pour le moment. Mon regard se porte sur les livres, alors que je marche à travers les rayonnages. Puisque je suis à la bibliothèque, autant y rester et étudier. Je vois des ouvrages sur les invocations et l'un d'eux s'intitule "invoquer l'imaginaire". Intrigué, je le prends et trouve une table avec l'intention de le lire. Je m'y installe, et après quelques secondes de lecture, je découvre que celui-ci ne pourra pas aider Zakarya, mais cela devrait plaire à Sio' si j'arrive à faire prendre vie à mes dessins. Le sourire aux lèvres, je me plonge dans ma lecture.

Attention texte à caractère explicite


Callie│Américaine│17 ans│175 cm│Elfe│Boudoir ǀ Tadji


Image


J'ai envie de lui, j'ai envie de Tadji alors qu'il ne fait qu'attiser mon désir et jouer avec mon corps, avec des zones particulièrement sensibles chez moi. Et il ne se fait pas prier pour nous unir avec une certaine douceur, afin de m'habituer à sa présence en moi. Ses mouvements sont lents, je le sens m'emplir tout entier jusqu'au fond de mon intimité. Ses mouvements me font gémir, tout comme sa main sur ma poitrine qu'il aime toucher, caresser, jouer, titiller... Mon désir grandit petit à petit, gonfle dans mon bas-ventre et il me fait gémir doucement. J'écarte les cuisses lui laissant un plus libre accès et il continue ses mouvements, les approfondissant alors que mes gémissements sont rejoints par ses râles de plaisir. J'aime l'entendre prendre du plaisir autant que j'aime qu'il devienne plus brutal. Ses mouvements sont plus vifs, plus puissants, plus durs aussi. Et j'aime le rythme qu'il nous impose, me laissant complètement aller au plaisir qui grandit de plus en plus. Mon corps réagit, il se tend, s'arc-boute légèrement, mes ongles se plantent dans son dos, mes doigts tirant sur ses cheveux, puis descendent pour se poser dans le bas de son dos, à la limite de ses fesses. Lui aussi réagit, il malmène ma poitrine, la serre, ressentant un mélange entre douleur et plaisir qui m'excite davantage. J'aime la douceur autant que j'aime la brutalité. Les deux me donnent du plaisir, mais à cet instant, c'est la brutalité qui me fait gémir davantage. Ses mouvements deviennent de plus en plus amples, de plus en plus rapides, de plus en plus profonds, de plus en plus durs. A chaque coup de rein, je gémis un peu plus fort. A chaque coup de boutoir, je sens le plaisir grimper un peu plus. Sa main sur ma poitrine ne fait qu'enfler la vague de plaisir qui menace de me submerger. Les râles de Tadji sont de plus en plus forts, mes gémissements se mélangent à sa voix, de plus en plus fort également. Puis, je sens le plaisir exploser en moi...
Eparm12

Profil sur Booknode

Messages : 1674
Inscription : mer. 02 janv., 2013 12:10 pm

Re: Ravenswood School - Inscriptions ouvertes - Cours de sport

Message par Eparm12 »

@Grande Prêtresse : En effet. *Wink* ♥
naji2807

Profil sur Booknode

Messages : 8790
Inscription : sam. 05 févr., 2011 7:53 pm

Re: Ravenswood School - Inscriptions ouvertes - Cours de sport

Message par naji2807 »

Attention texte à caractère très explicite

Tadji Saeed, aussi appelé Prince Tadji
Né le 18 Mars, 18 ans, Dhampir

Image

Mes mouvements sont peut être lents au départ, parce que je ne veux pas la brusquer, parce que je ne la connais pas et que je ne peux pas savoir ce qu'elle aime ou n'aime pas. Mais quand elle répond positivement à mes coups de reins, ses jambes s'écartant et ses gémissements s'accentuant, je prends plus de liberté. Ma main, toujours sur sa poitrine, la caresse avec davantage d'ardeur, et mes coups de rein devienne plus violents, plus accentués. Mes râles se font alors plus forts et plus profonds, je sens le plaisir monter par vagues, de plus en plus intense. Les gémissements de plaisir de Caliane sont en rythme avec les miens, et ils s'accentuent aussi, au fur et à mesure que je bouge en elle, augmentant son plaisir. Le plaisir devient si intense que mes yeux se ferment pour de bon, et après quelques coups de reins supplémentaires, je laisse ma tête repartir en arrière alors que l'orgasme me traverse et je m'enfonce aussi profondément que possible en elle.
Je finis par me retirer au bout de quelques secondes, tremblant et le corps recouvert d'une fine couche de transpiration. Mes yeux sont certainement beaucoup plus sombres, mais un sourire ravi reste gravé sur mes lèvres. Je n'ai pas pensé à me protéger parce que ce n'était pas nécessaire, c'est une elfe, elle ne tombera pas enceinte de moi, et je ne peux pas lui transmettre la moindre maladie, je doute même qu'elle puisse en attraper.
Encore tremblant, je m’assoie sur le bord d'une sofa et prend la parole d'une voix marquée par l'effort :
- J'espère que je ne t'ai pas déçu... et je n'en ai pas vraiment l'impression.
Je termine ma phrase avec un petit sourire. Ses seuls gémissements étaient suffisamment expressifs, et je doute qu'elle ait simulé quoi que ce soit.
Dernière modification par naji2807 le mer. 27 févr., 2019 7:46 pm, modifié 1 fois.
Soragame

Profil sur Booknode

Messages : 1451
Inscription : dim. 13 nov., 2016 10:54 pm

Re: Ravenswood School - Inscriptions ouvertes - Cours de sport

Message par Soragame »

naji2807 a écrit :
Elros Lomion
Elève, Fée, 17 ans

Image

Alex est vraiment un soutien pour moi, et je sais bien qu'elle ne s'en rend pas compte, et c'est ce que je trouve terrible... Pourtant elle a toujours été là pour moi, depuis la première fois où je lui ai parlé, je veux dire vraiment parlé, quand je lui ai raconté mon histoire. Elle en m'a pas jugé, et elle ne s'en rend peut être pas compte, mais ça a beaucoup compté pour moi. Si je n'avais pas eu quelqu'un à qui parler ici, je me serais peut être à nouveau renfermé sur moi-même, et même si c'est encore un peu le cas aujourd'hui, ça l'est beaucoup moins qu'avant.
- Je l'espère aussi, merci Alex, je lui réponds sincèrement.
J'ai parfois l'impression de ne pas être un aussi bon soutien pour elle que ce qu'elle est pour moi, et c'est sûrement le cas. Elle est si triste parfois, si blessé, elle est l'ombre du rôle qu'elle joue, même plus que son ombre, son opposé total. Et j'ai beau voir cette souffrance qui l'habite, je n'en connais pas vraiment l'origine, et même si je la connaissais, j'ai l'impression que je ne pourrais pas l'aider.
Mais je fais de mon mieux, et quand je vois que la vision de Falcon lui est si douloureuse, je la déplace légèrement, pour qu'elle ne le voit plus. Je ne comprends pas bien ce qu'il se passe entre eux, même si elle m'en a révélé une partie. Elle a fait sa première fois avec lui, alors je peux comprendre que ça compte mais... Je ne sais pas... Quelque chose effraie Alex, et même si elle m'a dit que ce n'était pas Falcon, elle semble lui accordé tant d'importance que je ne comprends pas comment il pourrait ne pas être lié à ses peurs. Mais je n'arrive pas à tout décortiquer, à tout comprendre...
Et finalement, Alex semble aussi perdu que moi. Je scrute ses yeux, à la recherche d'une réponse à la question qu'elle semble me poser, car je suis sûr que cette réponse se trouve au fond d'elle. Mais je n'y trouve pas les réponses que je cherche, je vois juste sa détresse, qui me peine toujours autant. Alors je secoue légèrement la tête, la main toujours sur l'épaule d'Alex, en signe de réconfort, je l'espère, et réponds doucement :
- Je ne comprends pas tout non plus tu sais, mais tu te trompes quand tu dis que tu ne devrais en avoir rien à faire comme de l'avis des autres. C'est plutôt ça que je trouve étrange, c'est normal de s'en faire de l'avis des autres, c'est normal que ça te blesse. Enfin je ne veux pas dire que c'est normal qu'ils te traitent comme ça, je m'exprime mal... je soupire légèrement avant de reprendre, ce que je veux dire, c'est que c'est normal si tu ressens de la colère ou de la tristesse face à leur propos. Tu en as le droit, et eux, ils n'ont pas le droit de te traiter comme ça.
Je sais qu'elle ne m'écoutera pas, pas vraiment, mais je me dis que peut être, à force de lui répéter qu'elle vaut quelque chose, ça va rentrer... Enfin c'est sûrement idiot, parce que je fais ça, mais en face, il y en a des dizaines qui lui répètent le contraire... J'ai vraiment l'impression de pédaler dans la semoule... Malgré tout, je poursuis, revenant sur Falcon lui-même.
- Quand à Falcon... Je peux comprendre que son avis compte pour toi parce qu'il a été important à un moment de ta vie, mais lui non plus n'a pas le droit de te traiter comme ça... Si c'est un idiot, comme les autres, il faut le lui dire.
Et c'est toi qui va aller le faire peut être?
Je rosis à cette pensée, je ne crois pas en être capable...
Alex Wetsonne
-Elfe-
-Traînée de Ravenswood-

Image

Dirais-tu cela Elros si tu savais? Les autres ont raisons après tout, comment appelé quelqu'un qui traite son corps comme je le fais? Une salope, une traînée, voilà comment on l'appelle. Alors je ne peux pas les contredire, je ne peux pas les empêcher de me traiter comme un objet quand moi même je me comporte ainsi. Je dois faire honte à certaine. Certaine, qui se battent pour qu'on les respecte pour leur compétence et pas qu'on ne voit en elle que ce qu'elles ont entre les jambes. Moi je n'ai aucune compétence et je donne l'impression de n'être qu'un vagin ambulant. Non, vraiment, je ne peux pas me permettre de faire des reproches à qui que ce soit. Même à Falcon, qui suis-je pour exiger quoi que ce soit de lui? Pour même espérer quoi que ce soit de lui?

-C'est moi qui leur donne l'occasion de me traiter comme ça Elros, j'en suis bien consciente. C'est de ma faute, comment les blâmer alors que j'ai toujours agis comme si c'est ce que je voulais?

Cela ne m'a jamais fait du bien, et pourtant c'était l'objectif de base non? Je ne sais même plus. Je ne sais plus si je voulais juste me détruire encore plus ou essayais de l'oublier en me noyant sous des millier d'autres. Cela n'a plus d'importance maintenant, ce qui est fait est fait, je ne pourrais pas me sortir de ce cercle vicieux de toute manière. J'ai cru entrevoir de l'espoir, avec Thor, mais à l'instant où il est parti, ou j'ai oublié la sensation de ses yeux sur les miens, de son corps sur le mien, ce maudit espoir est partit sans l'ombre d'un remord. Je parle ensuite de Falcon. Je devrais arrêter avec ma fixette. Laisser Falcon tranquille, il n'a rien demandé, il fait ce qu'il veut, comme les autres. Est-ce que c'est un idiot comme Elros semble le dire? Pourtant il l'a moins été que la plupart des gens ici non? Donc c'est moi qui le fait passer pour un idiot. Me suis-je bien regardée? Non, évidemment, je n'y arrive pas. Elros ne devrait pas penser que Falcon est un idiot, c'est moi l'idiote, c'est tout.

-Non...Ce n'est pas un idiot, c'est lui qui a raison, je ne suis pas fréquentable, et puis au moins lui ne m'a jamais touché...

Ce n'est pas tout a fait vrai, je baisse les yeux à ces derniers mots comme pour essayer de cacher ma gène. Peut-être qu'il va finir par faire comme les autres. Mais je ne pourrais pas lui en vouloir. Non, je ne pourrais pas lui en vouloir. Finalement c'est peut-être mieux qu'il me fuit. En faite je ne sais plus trop. C'est compliqué.
naji2807

Profil sur Booknode

Messages : 8790
Inscription : sam. 05 févr., 2011 7:53 pm

Re: Ravenswood School - Inscriptions ouvertes - Cours de sport

Message par naji2807 »

Alex me fait toujours beaucoup trop de peine :cry:
J'ai édité mon rp pour ajouter la réaction d'Elros au regard de Kholer ^^

Elros Lomion
Elève, Fée, 17 ans

Image

Je ne sais pas comment faire comprendre ce que je pense à Alex... En fait je ne comprends même pas comment les autres garçons peuvent prétendre ne pas voir sa détresse. Elle est pourtant palpable, si visible, si évidente... Peu importe qu'Alex ne s'exprime pas avec des mots, tout son corps parle pour elle, que ce soit ses yeux, de véritables fenêtres de désespoir, ou sa posture... Mais peut être n'est pas ainsi avec les autres garçons. Pourtant je n'y crois pas, je n'arrive pas à y croire en tous cas. Elle dégage forcément quelque chose, même avec eux, n'importe quoi, même juste une petite hésitation à un moment donné. Et si ils ne la voient pas, c'est parce qu'ils n'ont pas envie de la voir. Si ils ne voient pas sa détresse c'est simplement parce que ça les arrange de croire qu'Alex aime ce qu'on lui fait. Ils se mentent à eux-mêmes, comme Alex se ment à elle-même.
- Oui mais "comme si", ce n'est pas exactement le vouloir. Et même Alex, même si tu aimais vraiment ce que tu fais avec ces garçons, ça ne les autorisent pas à te traiter de quoi que ce soit.
Je ne comprends pas pourquoi Alex persiste dans ce comportement, mais je sais une chose, c'est que ce n'est pas elle la fautive. Peu importe ses raisons, Alex souffre, pas ces garçons. Je ne sais pas comment quiconque ici peut croire qu'Alex est une traînée ou que ce soit du même genre, en tous cas la jeune fille que j'ai devant moi, angoissée et dévastée, ne pourrait tromper personne...
On parle de Falcon, et je dis peut être des bêtises sur lui, je ne peux pas savoir, je ne le connais pas, mais Alex est troublée, quand elle le regarde, et quand elle parle de lui. J'ai compris qu'il était important pour elle, il a été sa première fois, mais son trouble semble plus récent... J'ai peur qu'il lui fasse du mal, elle ne mérite pas de souffrir davantage, que ce soit sur le plan physique ou psychologique. Mais elle continue de se dévaloriser, baissant la tête, ce que je prends pour un comportement de honte.
- Mais qu'est-ce que tu racontes Alex... Pourquoi tu ne serais pas fréquentable? Parce que tu as des relations avec plusieurs garçons? Déjà il faut que tu te sortes cette idée de la tête... Il y a plein de garçons qui ont des tas de relations avec plein de filles, et personnes ne leur dit rien, je ne vois pas pourquoi l'inverse est tellement étrange et dévalorisant.
Tout le long de mon discours, mon visage a pris une teinte rosé, et un léger énervement perce à la fin de ma phrase. C'est sûr qu'Alex se sent mal à cause de quelque chose, et je n'ai aucune idée de ce qu'est cette chose, mais je sais que ces idées sur les filles et les garçons ajoutent sûrement à son malaise, et c'est particulièrement révoltant...
Mon attention est légèrement détourné par une élève qui semble exploser de colère à l'entrée du gymnase, mais je ne m'attarde pas sur elle, je suis trop préoccupée par Alex. Malgré tout, je laisse mon regard dériver sur l'ensemble du gymnase pendant quelques instants, et il s'accroche sans le vouloir sur Kholer. Malheureusement pour moi, il m'a repéré aussi, et un petit sourire étire ses lèvres. Mes joues virent aussitôt au cramoisi et je suis à deux doigts de détourner le regard, mais je repère son clin d'oeil, je lui jette un regard noir, très peu convaincant, toujours aussi rouge, avant de détourner enfin mon attention de lui pour revenir sur Alex, espérant ne plus être tenté de le regarder.
Dernière modification par naji2807 le jeu. 21 févr., 2019 1:51 pm, modifié 1 fois.
Mikasa_Ackerman

Profil sur Booknode

Messages : 1716
Inscription : lun. 15 févr., 2016 12:42 am

Re: Ravenswood School - Inscriptions ouvertes - Cours de sport

Message par Mikasa_Ackerman »

Je vois qu'il y a eu de nouvelles fiches depuis mon dernier passage, c'est cool! Pour l'instant j'ai lu la tienne, Amne, et j'aime beaucoup tes deux frères ; je trouve leur histoire touchante, surtout la partie de Kyle dont la mère me fait vraiment de la peine ; mais Steeven est très attachant de par son caractère doux :3 Par contre j'ai cru comprendre que tu avais d'abord prévu de nommer Kyle Luke, car j'ai remarqué une petite erreur dans la partie de Steeven :
Amnesia-x a écrit :J'ai bien compris que cela faisait de la peine à Luke de comprendre que notre père avait eu une double vie mais je n'ai jamais su le réconforter.
Enfin c'est pas important mais je tenais à le préciser :p

Je lis les autres fiches dès que j'ai le temps :3 (Et toi Parmy j'espère ne pas tomber sur quelque chose de trop triste hein '-')


Δ ANGEL HELL Δ
17 ANS Δ DHAMPIRE Δ ANGLAISE
Image
ImageImage
Image

C'est avec frénésie que je me dirige vers les vestiaires, enfile un simple t-shirt, un pantalon de jogging et des baskets, le tout noir. J'ouvre lentement la porte donnant sur le terrain de basket, passe ma tête au-dehors et jette des coups d’œil tout autour de moi avant de sortir avec prudence et examiner tout le gymnase. C'est le premier cours de sport de l'année, et j'ai déjà un bon quart d'heure de retard. Pas que ce soit inhabituel pour moi, de ne pas être ponctuelle, mais contrairement à ce que l'on pourrait penser -à ce que je pensais, à l'époque- le fait que mon cousin soit prof ne m'aide en rien dans ce genre de situation. Il faut dire que Jess est quelqu'un de rabat-joie, ce qui apparemment, dans son langage, signifie être "juste". Je dis pas que je voudrais des traitements de faveur... Mais, étant sa petite cousine adorée, je voudrais des traitements de faveur.
C'est quand même pas cool d'être dans sa ligne de mire juste parce que je fais partie de sa famille ; au lieu d'être sympa avec moi, j'ai l'impression qu'il cherche à être encore plus rigide, comme pour me prouver que non, je ne suis pas spéciale par rapport aux autres élèves. Autant dire qu'Olly et moi étions étonnées le jour où Jespar nous a donné une retenue pour la première fois ; mais, au vu de son caractère, peut-être n'aurions-nous pas dû l'être tant que ça.
Quoi qu'il en soit, il semblerait que pour l'instant, Jespar ne soit pas encore arrivé. En retard, comme moi. Enfin, non, pas comme moi ; s'il n'est pas là, il n'a aucun moyen de savoir que je ne l'étais pas non plus il y a encore une minute. Donc je suis arrivée à l'heure, tout simplement. Ha.
Je rejoins les autres élèves déjà présents sur le terrain de basket, sereine maintenant que je ne m'attend pas à me faire saquer par Jespar pour mon retard, et entreprend de faire des échauffements.
Eparm12

Profil sur Booknode

Messages : 1674
Inscription : mer. 02 janv., 2013 12:10 pm

Re: Ravenswood School - Inscriptions ouvertes - Cours de sport

Message par Eparm12 »

@Mika d'amour : ... :mrgreen: Je t'en laisse seule juge. °-° :lol:


Elias Pereira de Barros-Fonseca
18 ans│Dhampir-sorcier│Noblesse brésilienne déchue│Etoile éclipsée et meurtrie
Image
Image
Image


God’s Plan


Mon entrée à Ravenswood fut éprouvante, et c’est bien peu de le dire ; un euphémisme. Dès qu’il en a eu l’occasion ou le temps, Jardel a fait des recherches et s’est informé et renseigné sur les différentes écoles alentours, car il voulait absolument que je reprenne les cours le plus vite possible suite à notre arrivée et notre installation en Angleterre. Il s’en est sérieusement occupé pour que je pense à autre chose, que je me change les idées, que j’aille de l’avant et ne reste pas bloqué dans le passé, incapable de faire un pas, de mettre un pied l’un devant l’autre sans vaciller, chanceler ni tomber. Sauf que, contrairement à sa volonté, je n’avais aucune envie de retourner à l’école et de mettre un pied dans ce but hors de notre petit appartement, que Jardel loue, et dans lequel nous habitons maintenant, appartement duquel Rosana a tardé à sortir, en passant d’abord timidement le nez et un orteil par la porte, avant de le quitter pour la toute première fois au bout de deux mois interminables, mornes, ternes, moroses ; une sombre éternité.
Rosana étant plus jeune, Jardel a été compréhensif et a accepté qu’elle demeure chez nous la journée durant cette année scolaire, mais il l’a prévenue qu’elle retournera également en cours l’année prochaine. En attendant, il refuse catégoriquement qu’elle vive sur elle-même, cloîtrée, et la force à prendre l’air tous les jours, que ce soit l’affaire de quelques minutes ou de plusieurs heures. Avec l’argent qu’il gagne grâce à son nouveau travail, rémunéré très convenablement en raison de ses qualifications bien qu’il n’ait pas obtenu au Brésil son diplôme d’études supérieures, Jardel paie des cours de danse à Rosana, qui, ainsi, doit se déplacer afin de s’y rendre et est toujours au contact de personnes autres que nous, puisqu’elle n’est pas la seule à faire de la danse, loin de là. Les élèves, de son âge ou non, sont assez nombreux, étant donné qu’ils sont répartis dans des groupes en fonction de leur niveau, et de cette manière, Rosana n’est plus coupée du reste du monde.
Cependant, concernant mon cas, Jardel s’est montré intransigeant et je m’y suis difficilement plié, lui cédant et me résignant au fait que c’est pour mon bien qu’il ne m’a pas laissé le choix, même si je lui en ai excessivement voulu pour ça. Nous nous sommes fréquemment disputés, des heures, des jours, des semaines, jusqu’à ce que je lui donne raison, épuisé. Combien de fois le ton est-il monté entre nous, les murs ont-ils tremblé, les portes ont-elles claqué ? Combien de fois Jardel et moi sommes partis en trombe après des désaccords, des exclamations, des cris, des insultes, des injures ? Des appels, des vociférations, des piques, des avertissements, des menaces ? Des choses que nous ne parvenions plus à entendre, à encaisser ? Nous ne nous écoutions pas et avons déjà failli en venir aux mains.
Pourtant, nous étions tous trois recroquevillés, nous pressant et nous réfugiant les uns contre les autres, dans nos bras, et nos nuits n’étaient pas reposantes : nous ne trouvions pas le sommeil et nous nous serrions dans le même lit en pleurant silencieusement, ne nous endormant qu’au petit matin, quand nos joues étaient encore humides et que Jardel devait se lever. Puis, notre affliction, alors lancinante, s’est légèrement atténuée, se muant en vive douleur à l’origine de tension. Nous étions à cran, les accrochages, collisions et conflits s’entrechoquant incessamment. Nous hurlions, nous nous effondrions, nous nous embrassions et hurlions encore et encore, nos voisins, que nous dérangions mais qui se souciaient de nous, étant déjà venus toquer afin de s’assurer qu’il n’y avait pas de danger quelconque. Depuis, nous baissions le volume sonore de nos voix, néanmoins, ce n’en était devenu que plus incisif, dur, âpre et rude, acerbe.
Nous étions revêches, mordants et blessants, mais avec le temps, qui a fait son œuvre, nous nous sommes fondés sur un équilibre, précaire, certes, mais un équilibre tout de même, le revers étant que dès que quelque chose, n’importe quoi, affecte l’un d’entre nous, ça se répercute sur les deux autres. Nos mots et nos actes sont des causes efficientes, ils touchent chacun d’entre nous et nous ne pouvons pas en faire fi. C’est pourquoi m’éloigner de Jardel et Rosana fut une terrible épreuve, une des pires que j’ai dû surmonter. Avant mon départ, pendant un peu plus d’une semaine, Rosana ne m’a pas adressé la parole, elle qui était contre le fait que je m’en aille, et j’ai essayé de l’approcher, de l’amadouer, d’engager la conversation, mais ce fut à chaque fois de cuisants échecs et Rosana se claquemurait dans sa chambre et m’ignorait tandis que Jardel s’agaçait et tambourinait sur sa porte, ce qui ne faisait pas évoluer la situation, dans un sens comme dans l’autre.
Soudain, la veille du jour fatidique, Rosana a déboulé dans le salon en pleurant et m’accusant de les trahir et de les abandonner, ce qui a fait exploser Jardel, alors que je tentais maladroitement de les apaiser en m’exprimant posément, avec calme, ébranlé sous le coup de l’émotion. Rosana était éplorée et anéantie et j’avais senti une larme rouler sur ma joue tandis que Jardel s’était détourné en se mordant le poing, si fort, que ses canines s’étaient allongées et enfoncées dans sa chair, du liquide écarlate s’en écoulant, mais j’avais fait semblant de ne pas le voir. Une fois tout le monde vidé, les pleurs et le sang taris, j’ai paisiblement et tranquillement discuté avec Jardel et Rosana, leur promettant de revenir auprès d’eux dès que je le pourrai, et Rosana s’est faite une raison. Le fameux jour de la rentrée, Jardel m’a conduit à Ravenswood avec Rosana, et nos adieux, qui auraient été déchirants si nous n’avions pas été exposés au vu et au su de tous, ont été brefs, mais intenses, et m’ont transpercé le cœur, déjà horriblement maltraité. Pour la première fois de ma courte vie, j’étais séparé au quotidien de mon grand frère et de ma petite sœur, qui ont toujours été avec moi où que je sois, ce qui fut un choc, qui m’a violemment percuté lorsque Rosana s’est précipitée sur moi et m’a plaqué sur son cœur, Jardel m’enlaçant étroitement à son tour alors que je m’accrochais fermement à eux. Nous sommes demeurés dans cette position un long moment, muets.
Me barricadant, je me suis tout de suite fondu dans la masse et ai fait en sorte de ne pas croiser mon colocataire. Je sais à quoi il ressemble et l’ai esquivé du mieux que j’ai pu dès que je pressentais que je pouvais inopinément le rencontrer ou le retrouver dans notre chambre, usant de mon ouïe surdéveloppée afin de déterminer s’il y était ou non, et me rétracter ou y rester. Il s’appelle Sebastian Marsan selon ce qui était écrit à côté de mon nom sur le tableau d’affichage des colocations, que j’ai directement consulté après avoir pénétré dans l’établissement. L’appréhendant avec méfiance, j’ai rapidement appris à m’y repérer et reconnaître les espèces dont il regorge, mais je ne suis pas dans mon élément, au point que je n’ai pas pris part au bal de rentrée. Si ce bal s’était tenu il y a quelques années, il aurait été sûr et certain que j’aurais été sur mon trente-et-un et prêt à faire la fête, au lieu de quoi j’ai préféré une balade nocturne, me promenant dans la forêt entourant l’école et y marchant, jusqu’à ce que je m’arrête à un endroit où les étoiles étaient visibles, parant le manteau de la nuit de délicats bijoux argentés scintillants. Je me suis donc allongé par terre, dans l’herbe, ai replié mes bras derrière ma tête et ai contemplé les étoiles, qui m’ont rappelé celles qui se détachent sur l’orbe bleu nuit du drapeau brésilien. Le Brésil… Malgré le fait que ce pays soit le théâtre de ma tragédie familiale, mes racines sont extrêmement importantes pour moi, j’y tiens et il me manque.
Les trois jours suivants, j’ai respecté mon emploi du temps, un exploit, et n’ai pas raté de cours, scrupuleux, en sachant qu’aujourd’hui, cet après-midi, il y a cours de sport. Si Jardel avait été là, il m’aurait conseillé de m’y inscrire même s’il sait pertinemment qu’aucun des sports proposés ne m’intéresse, puisque je n’ai jamais fait de tennis ni d’escrime et que ça ne m’attire pas, que la gymnastique, si elle a des points communs avec la capoeira, tels que la souplesse, est trop académique, et que le basket ne me passionne pas. En fin de compte, la gymnastique et le basket pourraient éventuellement être des solutions, et, en y réfléchissant, je me tournerai vers le basket pour commencer. Cependant, avant de prendre une décision définitive, j’aimerais en parler avec le professeur de sport, Monsieur Dal’Varek, ou le stagiaire sportif, Edelmiro, ou plutôt Miro, et, dans cette optique, me voilà dans le gymnase, ma casquette blanche à la main. Je ne me suis pas changé dans les vestiaires, parce que je m’étais déjà vêtu en conséquence ce matin, ayant enfilé un survêtement jaune barré de blanc et de bleu marine.
J’y admire le complexe sportif et les équipements manifestement en excellent état qui sont à disposition des élèves. Ils ont l’air neuf, le matériel étant évidemment de grande qualité, et, sans que cette admiration ne transparaisse sur mes traits, je me retourne lentement sur moi-même afin de l’éprouver, avant de me diriger vers le terrain de basket, où beaucoup d’élèves de tout âge sont en train de s’échauffer. Les mains dans les poches, je me poste au bord du terrain, une épaule nonchalamment appuyée contre un mur, le regard perçant, perspicace. Très vite, je remarque un jeune homme, un sorcier qui paraît du même âge que moi, qui est fulminant de colère, tout comme une louve, ce qui me fait discrètement grimacer. Finalement, le visage neutre, lisse et poli, mon observation se poursuit. Parcourant le gymnase du regard, j’aperçois le stagiaire sportif près de la zone réservée à l’escrime, en compagnie de quelqu’un qui m’est étrangement familier sans l’être : mon colocataire. Immobile, je songe que je verrai Miro quand il sera disponible et mes yeux se reportent sur les balles orange ou marron.
Yumeko

Profil sur Booknode

Messages : 10122
Inscription : mar. 19 nov., 2013 12:04 pm
Localisation : Là où je peux rêver

Re: Ravenswood School - Inscriptions ouvertes - Cours de sport

Message par Yumeko »

Sebastian│Américain│17 ans│188 cm│Elfe│Complexe sportif │Edelmiro


Image


Franchement, Miro est super sympa pour un professeur stagiaire, le genre à pouvoir discuter sans problème comme si nous étions deux égaux. Même s'il est vrai que nous avons un rapport élève et professeur. Mais il n'a pas l'air de se prendre la tête, il accepte qu'on le tutoie, et qu'on l'appelle Miro, et non Edelmiro. Prénom d'origine latine que je ne connaissais pas du tout. Les gens viennent des quatre coins du monde j'ai l'impression. Europe, Afrique, Amérique, Asie... Quant à l'Océanie peut-être aussi. Mais c'est chouette, ça élargit les horizons et cultive les différences. Cela me change de le Nouvelle Orléans bien qu'il existe plusieurs cultures différentes qui se mélangent dans ma ville où les Etats-Unis côtoient la France et Haïti par exemple. Et ça, on ne le voit pas beaucoup, mais la Louisiane est riche en histoire. Et rien que mon prénom montre que ma famille à des origines françaises. Remercions mon ancêtre car grâce à lui, je parle assez bien français, même si celui-ci est un peu différent du français que l'on parle en France et au Canada. Je crois que Miro souhaite mettre en place une confiance réciproque, et ça me plait bien. C'est la première fois que j'ai ce genre de rapport avec un professeur, même mon coach au lycée n'était pas comme ça du tout. Le vouvoiement était de rigueur, et on l'appelait coach, pas par son prénom. Et puis, avec Miro, je ne me gène pas pour plaisanter comme avec mes potes, et même rire. Je ne suis pas le seul dans ce cas là puisqu'il en fait autant. J'aime bien ce mec, et je vais sûrement m'inscrire à l'un des cours proposés même si je ne sais pas encore lequel. Ça sera soit basket, soit tennis.
C'est vrai, je suis étonné qu'il y ait une piscine mais pas de cours de natation, et je trouve ça vraiment dommage. Je ne comprends pas qu'on n'utilise pas les infrastructures alors qu'elles sont faites pour. Ce n'est pas dans tous les lycées qu'on a la chance d'en avoir, et s'il n'y en avait pas eu une dans mes anciens établissements, je n'aurais jamais fait de natation. C'est un sport qui m'a toujours plu, et je me sens bien quand je nage. Il y a ce silence sous l'eau, l'impression de se sentir libre et léger à la fois. J'aime la sensation de plonger, de rester de nombreuses secondes sous l'eau avant de remonter à la surface. C'est comme se retrouver dans un autre monde. Mais j'avais vraiment envie de continuer une année supplémentaire puisque je suis inscrit ici avant de ne faire je ne sais quoi après. Je n'ai pas décidé, et j'en ai même aucune idée. Mais je compte bien en profiter pour connaître des choses, des personnes, faire du sport et m'amuser, et pas forcément dans cet ordre là. Et avec un peu de chance, je pourrais pratiquer la natation comme en club. Mais encore faut-il que Miro en parle avec la direction, et que celle-ci accepte de mettre en place des cours. En attendant, je compte bien profiter de la piscine, si ça se trouve, je l'aurais pour moi tout seul.
Je parle des réactions des parents comme j'en discuterai avec mes potes mais Miro ne s'en formalise pas, au contraire, il semble lui aussi avoir connu ça. Et sa réponse me fait rire. Les parents et leur super pouvoir ? Je n'avais pas vu ça comme ça, mais c'est assez vrai. Ça ou l'autorité. A moins que ça ne soit la même chose. Mais super pouvoir ça reste plus drôle qu'autorité. Il me tire la langue et rit de sa blague.
- Si c'est pour attirer l'attention, je dois avouer que c'est super efficace. Quand j'entends Sebastian, je me retourne direct, genre sur le qui-vive. Je me sens moins seul, car ça fonctionne aussi très bien sur moi. Drôle de super pouvoir, ce n'est pas le plus amusant. Enfin peut-être pour eux mais carrément pas pour nous.
Miro est très expressif et il a un côté gamin qui me rappelle mon frère Maxence qui passe son temps à blaguer, ne peut rester sérieux plus de cinq minutes. Et puis des conneries, il en fait mon frère et il m'entraîne la plupart du temps dans les siennes. Et comme un c*n je le suis, mais qu'est-ce qu'on se marre bien quand on est tous les deux. Ce qui désespère à la fois mes parents et mon frère ainé. Ils vont être peinard pendant une année même si mon frère est toujours présent et n'a pas besoin pour continuer même s'il est adulte. Je ne crois pas qu'on puisse le changer. Et c'est tant mieux.
- Pour tout t'avouer, l'escrime, je n'y connais rien du tout, mais je préfère regarder les autres jouer que participer. Ça ne me tente pas. Et la gymnastique, comment te dire que faire des sauts sur une poutre, c'est pas mon truc. Et pour tout avouer, le justaucorps, ça ne me vas pas du tout, blagué-je. Merci pour l'information. Je n'ai jamais vraiment joué au tennis, mais j'ai envie d'essayer. Quant au basket, j'ai déjà joué au lycée donc c'est un sport que je connais assez bien. C'est dommage, que vous ne soyez que deux mais si ça fonctionne très bien de cette façon, tant mieux. D'accord, je vois, c'est une bonne idée. Je pense que je ferai des essais pour le cours prochain.
Pour le moment, j'ai très envie de découvrir la piscine et pouvoir nager une bonne heure parce que ça me manque. Et puis, rien ne m'empêche de rejoindre l'un des cours plus tard. Ce n'est pas comme s'il y avait une obligation, enfin je ne pense pas... Je marche de concert avec Miro, observant les autres élèves au passage. J'y vois arriver une élève rejoindre le terrain seule. Elle est de la même année que moi mais ce n'est pas une elfe. J'aperçois aussi mon colocataire Elias de l'autre côté du terrain ou plutôt devrais-je l'appeler fantôme. Je n'ai pas eu l'occasion de lui adresser la parole depuis la rentrée et il n'est jamais dans la chambre quand j'y suis. Je vais finir par croire qu'il m'évite. Enfin, on finira bien par se voir dans la chambre à moins que je ne le fasse tomber dans un guet-apens. Je souris amusé par cette pensée. Le pire, c'est que je serai bien capable de le faire. Il y a aussi quelques duos dont Siofra et son partenaire de basket mais ça n'a pas l'air d'être la joie entre l'absence de sourire de la première et le regard assassin du second. Miro me fait sortir de mon observation
- C'est déjà ça alors je ne vais pas me plaindre, et puis, au moins, tu auras essayé. Dans le meilleur des cas, il y aura des cours, et dans le pire des cas, je continuerai de le faire pour le simple plaisir de nager. Oui, j'imagine ne pas être le seul à aimer nager et à vouloir des cours de natation. Cela laissera plus de possibilité aux élèves, et ça donnera peut-être envie à certains à pratiquer un sport.
Eparm12

Profil sur Booknode

Messages : 1674
Inscription : mer. 02 janv., 2013 12:10 pm

Re: Ravenswood School - Inscriptions ouvertes - Cours de sport

Message par Eparm12 »

Edelmiro Jarogniew-Ignacio
21 ans│Loup-garou│Argentino-italien│Stagiaire sportif│Diamant brut
Image
Image
Image
Image
Image


Et nous sommes incontestablement deux égaux : ce n’est pas parce que je suis un « professeur de sport » stagiaire que je suis de fait supérieur ou inférieur à ces personnes qui sont mes élèves ; c’est même tout le contraire. Certes, il convient de distinguer ma propre personne de la fonction que j’exerce : en tant qu’individu, je suis effectivement l’égal d’Elliot, de Bastian et de tous les gens, d’autres individus, qui vivent sur cette Terre ; je considère qu’il n’y a rien qui fasse que je leur sois donc supérieur ou inférieur. Par exemple, peut-être que je suis plus intelligent que certains, et encore, mais d’autres le sont davantage et pourtant, je n’en ai aucun complexe, ni d’infériorité ni de supériorité, car nous sommes tous des êtres humains, nous sommes tous humains, et que notre humanité nous positionne sur le même plan. Il a existé et il y a toujours des génies parmi nous qui, tout d’un coup, au sein d’une civilisation, d’une société à une époque, éclosent et fleurissent, mais même s’ils sont différents du commun des mortels, ils en demeurent, des mortels : ils restent des êtres humains, en étant l’incarnation de ce que le meilleur de l’humanité a à offrir, et c’est ce qu’ils conçoivent, créent, engendrent qui peut être hiérarchisé et à estimer supérieur à ce que ceux qui ne sont pas des génies produisent et qui n’atteint pas la grandeur, la beauté ou que sais-je de l’œuvre d’un génie, au sens large du terme, que ce soit des concepts, des idées, des inventions, de l’art et bien d’autres.
Aussi, nous vivons dans un monde où la hiérarchie est manifestement essentielle à la coexistence, et dans l’école, une hiérarchie y a été instaurée, présente et indéniable : des professeurs enseignent leur savoir à des élèves, et en raison de ce savoir, ils leur sont supérieurs et font figure d’autorité, tandis que les élèves, en tant qu’élèves, se soumettent à cette hiérarchie imposée, que ce soit aux professeurs ou à eux. Cette hiérarchie ne me choque pas, parce que je juge que le travail du professeur est de faire en sorte que ses élèves, comme ce nom commun l’indique, s’élèvent grâce à son enseignement et le rejoignent, se placent à côté de lui et deviennent ses égaux, parce qu’ils auront assimilé, intégré et incorporé ce savoir transmis. Lorsque le professeur n’aura plus rien à apprendre à ses élèves, alors ils seront égaux et je ne crois pas qu’il faille diaboliser ce rapport et affirmer qu’un professeur est un dictateur ou quoique ce soit de cet ordre. Le travail de l’élève est d’apprendre, il consiste en l’apprentissage, et celui du professeur de faire apprendre, d’enseigner. L’élève doit en tirer les enseignements et pour que ce soit possible, il faut que le professeur s’humilie devant l’élève, au sens où il doit non pas s’abaisser vers lui, mais demeurer là où il est afin de l’élever jusqu’à lui. Au milieu de tout ça, le respect et la confiance mutuels sont fondateurs et, par principe, tout le monde a droit au respect de son intégrité physique et morale, car nous sommes des êtres dignes. Je pense que vues ainsi, les choses sont positives et fonctionnent.
C’est pourquoi mes élèves me tutoient, et pour cause. Tous mes anciens surnoms me reviennent en tête, et ma mère et ses parents, ou plutôt les parents de mon père, qui sont comme des parents de substitution par rapport à ma mère, qui n’a plus de parent depuis sa petite enfance, et je m’amuse avec Bastian, jusqu’à ce que la conversation redevienne sérieuse dans une moindre mesure, puisque Bastian aborde la natation : Ravenswood est dotée d’une piscine, mais aucun cours de natation n’est compris dans la formule regroupant seulement quatre sports, qui en évince évidemment beaucoup et notamment la natation, ce qui est surprenant et pas qu’un peu. Je comprends tout à fait qu’on ne puisse pas dispenser de cours dans tous les sports possibles et imaginables, sinon, ça serait absurde, mais je crois humblement que le faire dans les sports les plus populaires tels que le foot, le hand ou le rugby, entre autres, n’aurait pas été de trop ni insurmontable, mais il ne faut pas oublier que nous ne sommes que deux et que diviser notre temps et surtout notre attention en quatre s’avère déjà assez difficile, ce qui n’avait pas l’air de poser de problème à Monsieur Dal’Varek avant que je ne le seconde : Monsieur Dal’Varek est un véritable professeur de sport et sait comment s’y prendre. J’espère qu’il acceptera de me conseiller, en attendant, je songe que je ne serais d’aucune utilité si des cours de natation venaient à voir le jour.
Je ne sais pas nager ; je me débrouille tant bien que mal, mais je ne suis absolument pas à l’aise dans l’eau, et ça s’explique par le fait que dans le village où nous habitions avec les membres de la meute, il n’y avait pas d’infrastructure sportive, si ce n’était des cages de foot, que nous dressions nous-mêmes, et des paniers de basket. Plus j’ai évolué en Italie, en France et désormais en Angleterre, plus je me suis rendu compte en chemin que j’ai vécu dans une pauvreté relative. Notre région est voisine de celle de Buenos Aires, là où se situe la capitale éponyme de l’Argentine, mon pays, mais, en conséquence, dans la nôtre, ont été reléguées les activités industrielles et de la manufacture. Je n’ai pas le souvenir que la vie en Argentine soit chère, mais c’est parce que nous n’y sommes pas aisés, loin de là : la meute fait en réalité partie de ce qu’on appelle la classe moyenne, avec les économies qu’elle a faites sur des centaines d’années, un patrimoine consistant, ce qui n’empêche pas que je n’ai jamais quitté Córdoba et que le littoral n’est accessible qu’en passant par Buenos Aires. En Sicile, je n’ai pas pu m’y baigner beaucoup de fois par manque de temps, et en France et en Angleterre, j’étais encore et toujours focalisé sur mes études. Si j’ai vu la mer pour la première fois de ma vie en Sicile et l’ai touchée du bout des doigts, puis y suis entré petit à petit en tentant fébrilement de me mouvoir dans l’eau sans couler, je ne sais définitivement pas nager correctement et laisserai le soin à Monsieur Dal’Varek de prendre en charge les cours de natation, s’ils sont mis en place, parce que je ne suis pas qualifié pour montrer aux élèves la marche à suivre, ici la nage.
Bastian et moi continuons de bavarder au sujet des parents et de ce qu’ils nous infligent à cause de nos prénoms, et je fais part à Bastian de ma vision enfantine, mais révélatrice de la chose : au lieu de s’en saisir comme d’une vulgaire épée, les parents ont un super-pouvoir qui se déploie dans cet usage du prénom entier, qui correspond à l’autorité, imagée, et Bastian en rit, ce qui me fait largement sourire. Je trouve ça évocateur, que d’employer des images pour donner corps à ce qui est abstrait, et Bastian y paraît réceptif. Je lui tire la langue et rit à mon tour, Bastian m’approuvant et la suite me fait franchement éclater de rire, car j’ai cette fois la vision de Bastian à l’esprit qui fait subitement volte-face en entendant son prénom, comme si ce n’était pas le sien, suspicieux, ce qui m’est également arrivé un nombre incalculable de fois. Si je tenais mes affaires contre ma poitrine d’un bras, qui les presse sur mon torse, je suis forcé de rajouter l’autre afin d’éviter que tout ne m’échappe et tombe tandis que je rabaisse la tête et m’oblige à étouffer mon rire. Il m’achève avec le fait qu’il se sente moins seul et je rétablis le contact visuel en soufflant et creusant les joues, ne pouvant que lui donner raison. Il y a une multitude de super-pouvoirs qui sont bien plus drôles que l’autorité, mais on ne peut pas l’imputer aux parents, et j’ai soudain une seconde vision, celles de parents qui, simplement dans l’optique de satisfaire un penchant sadique, se concertent, se lancent un défi et hèlent leur enfant, pour se délecter de son air déconfit. Malheureusement pour moi, ça me fait repartir de plus belle et j’explose de rire en plaquant mon visage contre mon dossier, hilare. Une fois calmé, je souffle encore, des résidus de rire visibles dans mes yeux et sur mes traits.
-Je t’ai imaginé dans cette situation et ça m’a tué ! On est deux, c’est déjà ça et je crois que j’ai paradoxalement gagné quelques minutes de vie grâce à toi, alors merci beaucoup. Mais j’ai mal aux côtes… Je feins de me plaindre, avant d’en rire légèrement. Je confirme, mais on ne peut pas aller contre et c’est ça qui fait sa force. Il ne faut pas noircir le tableau, parce que ça part généralement d’une bonne intention : nous faisons des bêtises et les parents nous reprennent pour ne plus qu’on les fasse, un principe de l’éducation. Eh, tu vois, c’est exactement ça et j’ai encore imaginé des parents qui complotent, parient et font exprès d’appeler leur enfant juste dans le but d’admirer son visage se décomposer !
Au niveau de l’expressivité, je suis l’un des meilleurs, et Bastian nous réoriente sur le sport, mais me déride de nouveau alors qu’il me confie sa vision de la gymnastique, qui est réductrice, sa plaisanterie me faisant lever les yeux au plafond tandis que je ris doucement. Sa tirade coule de source.
-Je vois, et si jamais, à tout hasard, tu reviens dessus, tu pourras toujours tester. Faussement indigné, je poursuis : Mais voyons, Sebastian, la gymnastique ne se résume pas à la poutre, et je lui fais un clin d’œil, reprenant décemment en souriant : au-delà de la poutre, il existe d’autres agrès, et s’ils ne te plaisent pas non plus, il reste le sol. Et tu n’as pas forcément besoin d’être en justaucorps. Je ne sais pas s’il est imposé ici, mais quand je faisais moi-même de la gymnastique, à savoir du sol, je ne portais pas de justaucorps. Le justaucorps permet aux jurys de ne pas manquer le moindre positionnement des muscles, mais étant donné que nous ne vous préparons pas à une quelconque compétition, vous pouvez vous habiller comme vous le voulez, à partir du moment où les vêtements sont souples et ne vous gênent pas dans vos mouvements, car l’amplitude de mouvements requise par la discipline est très importante. Mais, rassure-toi, je comprends que le justaucorps ne soit pas ton style. De rien, et tu le peux parfaitement et quand tu le veux. C’est génial, ça, et vous aviez la possibilité de vous inscrire à quel sport dans ton ancien lycée ? Je ne sais pas non plus pourquoi nous ne sommes que deux, mais j’ai cru comprendre qu’il n’y a jamais eu de difficulté concernant la gérance des cours. Ca marche.
En même temps que nous parlons, nous nous rapprochons de la porte qui donne sur la piscine, et je suis concentré sur Bastian et mon objectif, qui est de lui montrer où est le bassin, tout en maintenant mes sens en alerte, mais je ne sens rien qui aurait pu nécessiter mon intervention. Je jette un coup d’œil à Bastian, qui semble plongé dans la contemplation des élèves. Suivant discrètement la ligne de son regard, je remarque un jeune homme adossé à un mur, ses pieds chaussés de basket bleu foncé étant croisés et son menton redressé. Son visage est illisible, inexpressif, et il tient dans ses mains une casquette blanche, lorsqu’il en lève une, qui joue maintenant machinalement avec quelque chose de non apparent. Sans doute que cette chose est cachée sous son survêtement. Il paraît… Ailleurs, là sans l’être, mais ce qui me frappe sont ses tatouages : ses mains en sont recouvertes, et je suppose que ce ne sont pas les seuls qui ornent son corps. Son regard est rivé sur le terrain de basket et mes yeux y glissent, notant que Kholer et Siofra y sont toujours, quand je fronce les sourcils : de l’endroit où je me trouve, je suis à même d’apercevoir le visage de Kholer, qui n’est plus d’une blancheur immaculée, mais taché de rouge sombre, Siofra tenant dans sa main un paquet de mouchoirs. Il saigne ? De fatigue ? Ou est-ce une conséquence de sa magie ? Il a l’air particulièrement robuste, mais ça ne me plaît pas et je décide de conduire Bastian jusque la piscine avant de m’occuper de ça, parce qu’il n’est pas question qu’un élève saigne sans qu’il n’y ait de raison que je ne sache pas. Soucieux, je ne ris plus et le retiens dans un coin de mon esprit. Inopinément, une flèche se fiche sur le terrain, une jeune fille, un dhampir, et mes yeux s’agrandissent sensiblement : le jeune homme en survêtement jaune est un dhampir comme elle, mais pourquoi est-ce que je perçois une aura magique qui émane de lui ? J’en suis intrigué, mais ce n’est pas le moment de se poser des questions.
-En tout cas, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour ça, compte sur moi. Voilà, comme ça, tu n’es pas perdant dans l’histoire. Je suis entièrement d’accord avec toi, tu as parfaitement raison. Dans l’idéal, j’aimerais que tout le monde y trouve son compte et s’épanouisse dans le ou les sports qu’il aura choisis.
Enfin, nous nous arrêtons face à une porte, que j’ouvre, et derrière laquelle s’étend une piscine de taille olympique, dont l’eau est d’une transparence exceptionnelle.
-Tadam ! Je m’exclame en m’approchant du rebord et en me tournant en direction de Bastian afin de jauger sa réaction, tout sourire.
Dernière modification par Eparm12 le lun. 25 févr., 2019 9:25 am, modifié 1 fois.
Yumeko

Profil sur Booknode

Messages : 10122
Inscription : mar. 19 nov., 2013 12:04 pm
Localisation : Là où je peux rêver

Re: Ravenswood School - Inscriptions ouvertes - Cours de sport

Message par Yumeko »

Finngard│Norvégien│27 ans│189 cm│Sorcier│Infirmier remplaçant ǀ Infirmerie ǀ Gabriel


Image


Mes mains le palpent, descendent lentement, centimètre par centimètre pour vérifier qu'il n'a rien de cassé, fracturé, fêlé... observant la moindre de ses réactions. Je veux être sûr qu'il n'a rien de grave, je ne veux rien rater de mon diagnostic. Je tiens à faire correctement mon travail, d'autant plus que je viens d'arriver ici. Ici, on soigne des enfants, et des adolescents, beaucoup plus rarement des adultes, même s'il peut arriver à un adulte de se blesser. Tout peut arriver surtout avec une population exclusivement surnaturelle. Il n'y a aucun humain ici. Les cours de sport, la magie, et les combats parfois sont autant de vecteurs de blessures physiques. Et mon rôle est de soigner ces blessures. Durant ces quelques jours, j'ai pu m'occuper de quelques patients, poser des diagnostics, et m'occuper de leur blessure, seulement mineure. Rien de grave. Quant aux blessures psychiques, c'est beaucoup plus difficile. Plus difficile à percevoir, et plus difficile à soigner. Cela prend plus de temps, plus de temps pour guérir. Et parfois, ces blessures ne disparaissent pas, elles laissent des cicatrices imparfaites.
Je ne sens rien de cassé, ni n'entend mon patient se plaindre ou grimacer d'une quelconque blessure. C'est que tout va bien à ce niveau là. Il semble, toutefois, gêné. Ses joues sont rouges, sa peau frissonne et sa respiration est irrégulière. Peut-être est-il très pudique et il n'aime pas se déshabillé devant des inconnus. La voix de cet élève, Gabriel me parvient, d'abord doucement, puis avec plus de force et de conviction même s'il a l'air toujours aussi gêné. Il y a quelque chose de touchant chez lui alors qu'il parait si fragile comme si la moindre chose pourrait le briser. Mais sa réaction a, au moins, le mérite de m'amuser et d'étirer très légèrement mes lèvres en un sourire. Etant parfaitement sûr qu'il n'a rien, je retire mes mains de sa peau, me redressant et je m'éloigne légèrement pour lui laisser plus d'espace. Espérant par la même occasion que sa gêne s'éloignera. J'essaye par la même occasion de le détendre, rebondissant sur ses paroles.
Sa voix me parvient à nouveau, plus aiguë, moins assurée et je l'écoute avec attention. Il semble compliqué pour lui d'exprimer ses pensées, de se confier également. Je ne le coupe pas, de peur qu'il ne s'exprime plus, qu'il ne se confie plus. J'ai lu principalement le dossier des élèves qui se sont déjà présentés à l'infirmerie, pour compléter leur dossier et expliquer la raison de leur visite à l'infirmerie. J'y ai également parcouru d'autres dossiers, à commencer par les dossiers les plus volumineux, ceux qui viennent régulièrement ici pour x ou y raisons. Il y en a quelques-uns dont celui de Gabriel. Puisque je peux mettre enfin un visage sur un dossier. A priori, il passe beaucoup de temps ici, ce qu'il me confirme. Il a peur que je le juge à cause de cela et il se justifie sur le fait de suivre assidûment les cours, qu'il ne sèche pas pour venir ici à la place. Je ne le brusque pas, j'attends patiemment qu'il me confie le reste. Je pense qu'il en ressent le besoin, et c'est aussi mon rôle de l'écouter. Certaines personnes se confient facilement à autrui, ils n'ont pas besoin de trouver les mots pour parler. Je fais partie de ces personnes qui disent ce qu'elles pensent, sans fard, ni concession. Je n'ai ressenti de difficultés à le faire, à trouver les mots.
Il me confesse avec difficulté qui aime venir ici pour réfléchir. Il existe de nombreuses pièces dans cette école à sa disposition pour réfléchir. Sa chambre, des salles de cours, une bibliothèque, des salles de repos, un réfectoire, un complexe sportif, une cour extérieure, une forêt... mais l'infirmerie n'est pas un lieu pour réfléchir ou du moins le meilleur endroit pour un élève. La raison d'une infirmerie est de soigner les élèves, et de leur permettre de discuter aussi. Je ne sais pas comment fonctionnait mon prédécesseur, je ne sais pas quel lien il formait avec ses élèves. Je ne peux que me fier à ce qu'on me raconte et les notes laissés par ses soins. Il se met à rire nerveusement et baisse le regard vers le sol embarrassé tandis qu'il se rhabille. Je prends une chaise avant qu'il ait le temps de se lever. J'ai l'impression qu'il va fuir dans les secondes qui vont arriver. Je pense que Gabriel a besoin de discuter. Sans doute, le faisait-il avec M. Harris. Je ne sais pas quelles étaient la teneur de leurs conversations, je pense qu'il les gardait confidentielles ce que je peux comprendre. Et ici, tout ce qui est dit, restera strictement dans cet infirmerie. Aucune information ne sortira, sauf s'il est question de danger ou de mise en danger de mes patients. J'installe la chaise en face de lui et m'y assoit.
- En effet, j'ai lu ton dossier et il semble que tu venais ici souvent quand M. Harris était là. Je ne me permettrai pas de juger Gabriel tes venues ici. Pourquoi choisir l'infirmerie en particulier pour réfléchir ? C'est un endroit où tu t'y sens bien ?
Yumeko

Profil sur Booknode

Messages : 10122
Inscription : mar. 19 nov., 2013 12:04 pm
Localisation : Là où je peux rêver

Re: Ravenswood School - Inscriptions ouvertes - Cours de sport

Message par Yumeko »

Attention texte à caractère explicite


Callie│Américaine│17 ans│175 cm│Elfe│Boudoir ǀ Tadji


Image


Le plaisir me submerge, vague destructrice alors que je sens Tadji au plus profond de moi, me contractant autour de son membre. Je le sens jouir en moi, me rejoindre dans le plaisir alors que râles et gémissement se rejoignent aussi. Ma respiration est saccadée alors que le plaisir s'éloigne petit à petit, écoutant nos souffles mêlés et laborieux après ce que nous venons de faire. Je relâche mes bras, mes mains posées sur le sofa. Mon petit doigt me dit que j'ai laissé de jolies marques de griffures dans son dos, sur sa peau. Je ferme les yeux, un léger sourire aux lèvres face à ce que je ressens et aux pensées qui me traversent l'esprit. Je le sens bouger, puis se retirer, ressentant une légère gène qui disparait quand je ne le sens plus. Mes paupières s'ouvrent et je vois le regard de Tadji satisfait, ses yeux noirs, ses pupilles dilatées et son sourire ravi, typiquement masculin qu'on ne voit qu'après le sexe. Il n'a pas besoin de parler pour comprendre qu'il a aimé le moment qu'on a partagé tous les deux, que cela lui a plu, tout autant qu'à moi, je dois dire. Il n'a pas menti quand il a parlé de ses talents dans ce domaine. Je l'observe se mouvoir, pour s’asseoir sur le sofa. Mon regard glisse sur son corps, profitant encore de la vue qu'il m'offre. Il est le premier à rompre le silence entre nous et lorsque j'entends ses mots, je me retiens d'éclater de rire bien qu'un grand sourire étire mes lèvres. Il sourit aussi mais pas pour les mêmes raisons.
- Tu ne doutes pas beaucoup de toi... fis-je malicieusement. Mais non, tu ne m'as pas déçu. Et je crois bien que je ne suis pas la seule à avoir aimé.
Je finis par me redresser à mon tour, pour me retrouver assise et me tourne alors que mes jambes basculent dans le vide. Je me retrouve à côté de Tadji et me lève pour partir à la recherche de mes sous-vêtements, trouvant en premier mon soutien-gorge.
- Dis-moi, vous l'appelez comment cet endroit ?
naji2807

Profil sur Booknode

Messages : 8790
Inscription : sam. 05 févr., 2011 7:53 pm

Re: Ravenswood School - Inscriptions ouvertes - Cours de sport

Message par naji2807 »

Attention texte à caractère très explicite

Tadji Saeed, aussi appelé Prince Tadji
Né le 18 Mars, 18 ans, Dhampir

Image

Mon plaisir se déverse enfin et je soupire de plaisir avant de me retirer d'elle. La tension dans mes muscles se calme enfin, alors que les hormones se diffusent dans tous mon corps et je me laisse retomber sur le sofa, enfin détendu et bien heureux. Je souris alors que le plaisir circule encore dans tout mon corps et regarde Caliane qui semble aussi heureuse que moi. Je suis sûre que ça lui a plu, ça se voit dans ses yeux, ça se lit sur tout son corps et ça se sent même dans mon dos, aux traces qu'elle m'a sûrement laissée. Malgré tout, je ne peux m'empêcher de vouloir une confirmation mise en mots, je veux l'entendre me dire qu'elle a aimé, même si j'ai eu tout le loisir de le constater de mes yeux.
Sa réponse me fait sourire plus largement et je lui réponds, les yeux mi-clos, souriant de satisfaction :
- Je n'ai aucune raison de douter de moi, et tu as raison, moi aussi j'ai beaucoup aimé, je termine en ronronnant.
Je l'observe tandis qu'elle se lève, passant ma langue sur mes lèvres, en regardant son corps magnifique se mouvoir. Elle commence à se rhabiller et et je me redresse paresseusement et enfile à mon tour mon caleçon, mais m'arrête là. J'aime bien rester tranquille après ce genre d'activité, aussi je me réinstalle confortablement sur le sofa et réponds tranquillement à Caliane, mon sourire ne m'ayant pas quitté.
- C'est le boudoir, un charmant endroit n'est-ce pas? Enfin je préfère parfois l'intimité des chambres, mais quand il n'y a personne, cet endroit est agréable.
Mimie99

Profil sur Booknode

Messages : 1763
Inscription : sam. 06 déc., 2014 10:27 pm

Re: Ravenswood School - Inscriptions ouvertes - Cours de sport

Message par Mimie99 »

Image
Image
Image
\\ Élève \\ Louve-garou \\ 17 ans \\ 1m57 \\ Gymnase \\
Image
Image
Image



Quelques jours plus tôt...


« Je grogne à l’encontre de l’autre qui conduit le véhicule qui m’emmène à cet endroit. Ravenswood. Cet endroit qui, apparemment, devrait m’aider. Mais m’aider en quoi? À quoi ça pourrait m’aider d’apprendre que la seule raison pour laquelle on m’a adoptée c’était dû à mon sexe. À ma capacité de porter des enfants. Des loups-garous pour être plus précise. Ceux qui, je le croyais, se faisait du soucis pour moi, car il m’appréciait... au final mentait. Tout ce qu’ils voulaient c’était une poulinière. Sympathique. Je l’avais compris quand ils avaient dit que leur fils ne m’avait rien fait de mal. Je l’ai compris quand ils ont dit que je devrais être reconnaissante de l’opportunité qu’ils m’offraient. Un nom. Une famille. Une réputation. En échange de quoi, je devais simplement courber l’échine, accepter de coucher avec l’autre et mettre à terme ses enfants. À seize ans, presque dix-sept à cette époque. Oh, oui! C’était le rêve de n’importe qui! Ou pas. J’étais peut-être orpheline... mais j’avais un nom. Fox. Ironique pour une louve, mais ils m’apportaient le soutien, le dernier qui m’était encore disponible. Et l’illusion que j’avais encore une famille...

Quand je descends finalement de la voiture, je pousse un soupir. J’ignore comment j’ai pu atterrir ici, sincèrement. Je n’ai pas d’argent et plus de famille? Alors qui a payé pour mes frais de scolarité? Aucune idée. C’est le grand mystère! Celui que j’ai bien l’intention de découvrir. Ai-je un bienteur assez cruel pour rester à l’écart? Un membre de ma famille biologique, peut-être? Après, je ne sais même pas s’ils sont morts ou vifs... Mais si le dernier cas est exacte... ça veut dire qu’ils m’ont lâchement abandonné. Grossière erreur. Ils feraient mieux d’être morts. C’est plus sécuritaire pour eux. Je crois.

Dès que je commence à m’avancer je suis envahie par pleins de stimulus sensorielles qui me donne presque envie de tomber à genoux. Et cette odeur... pourquoi ai-je le sentiment de la connaître? Je ne sais pas d’où elle me provient... mais je la connais. Ça fait longtemps, très longtemps. Je passe les portes de l’établissement les yeux fermés pour mieux me concentrer sur l’odeur. Quand j’ouvre les paupières j’ai un nom aux lèvres et un visage sous les yeux.

Peter.

Peter est là. Je n’y crois pas... C’est impossible... J’ouvre la bouche sous une exclamation muette. Il est là. Il est vraiment là... Mes yeux s’embuent immédiatement et je me rue vers lui pour l’attraper par les épaules, malgré qu'il soit bien plus grand que moi, et je m’écrie enveloppée toute entière dans la joie de le revoir après tout ce temps:

- Peter Christopher Fox! Est-ce bien toi?

Je le vois. Dans ses yeux. Cette déchirure immense. Je ne sais pas ce qu’elle veut dire. Je ne sais pas ce que ça signifie. Mais je vois aussi qu’il me reconnaît. J’aperçois même une étincelle de joie avant que son visage affiche un air dur, cruel et dédaigneux. C'est un visage que je n'ai jamais vu et la colère que je sens enfler, qui s'échappe par les pores de sa peau me sont tout aussi étranger. Je plisse les yeux et recule d'un pas. Juste à temps, car il me crache dessus avant de gronder:

- Dégage! Je ne t'ai pas sonné, espèce de louve mal léchée! Tu es une honte et l'a toujours été. On ne t'a jamais vraiment voulu, tu n'étais même pas "vraiment" de la famille. Tu n'étais guère plus qu'un animal de compagnie.

Tout l'air de mes poumons s'échappe brusquement, brutalement, douloureusement. Je n'arrive presque plus à respirer tandis que la douleur me fend en deux, me scie jusqu'à l'os et que je me retrouve dans le même état vulnérable que le jour où on m'a annoncé que mes parents étaient morts, les seuls qui aient vraiment comptés, du moins. Je ne veux pas le croire, mais la haine dans ses yeux ne me permets pas de douter de la véracité de ces propos. La rage prend la place de la douleur, la mutant en cette chose qui me brûle de l'intérieur, me donne envie de me métamorphoser et de lui arracher la gorge avec mes crocs. Mais je me contrôle. Enfin... presque. Je tremble tellement que je crois qu'un seul mot de travers va me faire exploser.

- T'es sourde, la louve? Je t'ai dit DÉGAGE. À moins que tu sois trop c*nne pour comprendre? m'assène à nouveau mon frère.

Non. Pas mon frère. J'explose sans plus me contenir. La seule chose que je retiens c'est la bête à fourrure qui sommeille en moi. Le reste... Je le laisse aller. Je le bouscule si fortement qu'il rejoint le mur derrière lui dans un bruit sourd pour des oreilles humaines, son corps reste flasque un moment et il cligne des yeux frénétiquement avant de se relever. D'essayer, du moins, car il grimace. Mais il continue...

- Et on est colérique par dessus le marché... Dis-moi, est-ce que tu as une qualité? Peut-être que tu joues encore bien le toutou de famille quand sous ton autre forme?

- Ta gu*ule! je gronde d'un ton si grave que je me doute que la bête est proche.

Nos éclats de voix ont attirés des gens. Des élèves ou des profs? Des profs ou des surveillants? J'en ai rien à faire. Du moins jusqu'à ce que l'un d'eux s'approche et me demande de me calmer. Je me tourne vers lui en grondant, mais j'ai la gentilesse de ne pas lui montrer les dents. Cette personne ne m'a rien fait. Pas encore. Mais c'est vrai qu'il faut que je me calme. Je jette un dernier coup d'oeil à la forme mollasse qui était mon frère. Une seconde. Je mémorise ses traits et réussis à me souvenir de lorsque l'on était gamins. C'est la seule raison qui m'empêche d'aller lui mettre mon poing sur la gu*ule. Je me tourne vers le surveillant et lâche en me souvenant des règles:

- Ça ne se reproduira plus.

Puis, sans attendre de réponse ou de remarque je m'éloigne en me jurant que je ne l'approcherai plus. C'est fini. Mon frère est mort. La version de lui qui est ici est amère et ne mérite pas que j'essaie de lui parler. Je sais que j'aurai envie de le secouer comme un louveteau idiot, mais je ne peux plus. Il est forcément perdu. J'ai beau me le dire, lui tourner le dos me fait un mal de chien.
»

Moment présent


J'ai réussi à l'éviter. Jusqu'ici du moins. Mais ces trois jours ont été particulièrement pénible. Premièrement quand j'ai appris l'annonce concernant le bal, j'ai grogné, sans même m'en cacher. Je n'avais aucune envie d'y aller... et je n'y suis pas allée. J'ai fait comme-ci, en retournant me balader dans les couloirs, comptant sur mon flair pour m'empêcher de me perdre. J'ai fini par retourner me coucher en essayant de ne pas prêter attention aux effluves qui me parvenaient de la soirée. Des effluves qui indiquaient que certains se livreraient à certains plaisirs bien intimes.

J'ai cogné avant d'entrer dans ma chambre. On ne sait jamais.

C'était libre alors je suis rentrée et je me suis couchée. Les jours suivants ont été aussi pénibles que le premier. Et maintenant... maintenant je bénéficiais enfin d'un moment libre sans mon frère. Un cours de sport. Apparemment il n'en avait pas pris. Tant mieux. J'avais choisi l'escrime, mais pour le moment, semble-t-il, nous n'en étions qu'aux échauffements. Je commence à m'étirer longuement dès que je me suis mise dans un coin, à l'écart des autres. Ceux qui disent que les loups solitaires ne survivent pas, ils ont tort. Ma vie a été empli de solitude et je vais bien. Après, j'avais tendance à écraser les problèmes avant qu'ils ne viennent sonner à ma porte... de manière accidentelle, bien sûr. Tout en continuant mes étirements, j'observe un peu tout autour, analysant ceux qui sont là, analysant le stagiaire. Analysant tout ce qui tombe sous mon regard. De manière à la fois discrète et pas. Suffisamment pour que ceux qui ne prête pas attention ne le remarque pas, mais pas suffisamment pour que quelqu'un d'attentif ne le remarque pas. J'essaie de me changer les idées, car j'ai toujours aussi mal. Tellement mal que je sens la rage couver, prête à enflammer mes veines. J'ai envie de frapper quelque chose. Un mannequin. Quelqu'un... Je me croise mentalement les doigts pour qu'il n'y ait aucun imbécile dans cette pièce...


Image
Image
Image
\\ Élève \\ Sorcier \\ 17 ans \\ 1m75 \\ En chemin pour la bibliothèque \\
Image
Image
Image
Image


Quelques jours plus tôt...


« En la voyant s'éloigner à grands pas après son grognement au surveillant, j'ai l'impression d'avoir le coeur dans les talons. Est-ce que la joie qu'elle avait mise dans ces mots de départ signifiait que je lui avais manqué? Autant qu'elle m'avait manqué? M'avait-elle cherché aussi longtemps que je l'avais fait? Avait-elle été heureuse, loin de moi? Je l'espérais. J'espérais sincèrement qu'elle n'avait pas connu aussi peu de chance que moi. Mais elle ne s'était jamais montrée aussi agressive avant... Je ne pense pas que ce soit uniquement dû à sa nature. Était-elle brisée, elle aussi? Sans doute pas autant que moi. Mais c'était peut-être chose faite, maintenant. Sa manière de me tourner le dos. Je retiens la surdose d'émotions qui menacent de s'échapper et je me relève, sous le regard suspicieux du surveillant. Je me contente de le foudroyer du regard. Il n'a rien à faire là. Il n'a rien à faire dans ce qui était des retrouvailles familiales. Certes... des retrouvailles violentes et virulentes, particulièrement à cause de moi... Mais tout de même des retrouvailles. La revoir est si... incroyable. Sous les yeux scrutateurs du surveillant, je m'éloigne en boitillant, pleurant intérieurement, mais sans qu'aucune larme ne quitte mes yeux. »

Moment présent


Trois jours. Ça fait trois jours qu'elle m'évite. Je le sais, car je ne l'ai pas revu depuis notre altercation. Avec ses sens, elle doit sans doute toujours me voir arriver que ce soit par ses yeux, son nez ou ses oreilles. Je suis seul sans amis et sans famille et c'est entièrement ma faute. Mais je ne peux pas endurer une nouvelle fois la perte. Je l'ai déjà perdu une fois et je ne veux pas que ça se reproduise. Et je sais que si nous redevenions proches... ce serait possible. C'est déjà arrivé une fois et depuis je ne cesse de perdre tout ce qui m'est cher. Ma soeur. Tinkle. Elle. Shadow. Ils sont tous partis à un moment. Si Artemis disparaît à nouveau...

Je préfère ne pas y penser.

En ce moment... c'est les cours de sport. Je n'ai choisi aucune option en ce sens, je n'y vois pas l'intérêt. Je me contente de courir une fois de temps en temps pour me maintenir en forme et c'est tout. Je n'ai pas eu le choix de développer mon cardio avec Shadow et je continue à le faire pour converser sa mémoire. Pour l'imaginer courir à mes côtés. Revoir son image immatérielle, même si ce n'est qu'un mirage de mon esprit.

Je suis allée à cette fête, il y a trois jours. J'espérais y voir Artemis, mais évidemment ce ne fut pas le cas. D'un autre côté, je ne sais pas comment je me serais senti de la voir discuter avec des mecs. Enfin, si elle est hétéro? Comment je pourrais le savoir? À cinq ans, c'est rare que l'on ait réellement une attirance sexuelle envers qui que ce soit. Et c'est l'âge où on a été séparé. Je me demande toujours qui est l'imbécile qui a décrété qu'il était mieux que l'on soit séparé. C'est illogique. D'autant plus qu'on n'avait plus du tout le droit de se voir. Il y a quelque chose de pas net dans tout ça. Mais comment savoir? C'est impossible.

Plongé profondément dans mes pensées je me dirige vers la bibliothèque. Ce serait très pratique s'ils avaient des informations à ce sujet, mais c'était bien trop mineur et spécifique à la méthodologie humaine pour les intéresser. Malgré tout, je vais jeter un oeil. Peut-être qu'il y a une loi contre le fait d'avoir plusieurs surnaturels différents dans la même famille? Peut-être qu'il y a des généalogies qui pourront me dire si les parents biologiques d'Artemis en sont la cause... J'ignore s'ils sont en vie, à cinq ans, mes parents ne nous jugeaient pas assez âgés pour en savoir plus que le fait que ma soeur ne l'était pas par le sang. Mais la question ne m'a jamais quitté. J'ai l'impression que toutes les questions qui me traversent l'esprit depuis que je l'ai retrouvé la concerne. C'est à en devenir dingue...
Dernière modification par Mimie99 le lun. 25 févr., 2019 9:44 pm, modifié 1 fois.
Mimie99

Profil sur Booknode

Messages : 1763
Inscription : sam. 06 déc., 2014 10:27 pm

Re: Ravenswood School - Inscriptions ouvertes - Cours de sport

Message par Mimie99 »

Tout le monde: Quelqu'un pour rp'?
Eparm12

Profil sur Booknode

Messages : 1674
Inscription : mer. 02 janv., 2013 12:10 pm

Re: Ravenswood School - Inscriptions ouvertes - Cours de sport

Message par Eparm12 »

@Grande Prêtresse : J'ai corrigé le RP de Miro parce que j'y ai écrit qu'il voit Sio' tenant un mouchoir dans sa main, alors qu'elle tient en réalité un paquet de mouchoirs, ce dont je me suis rendue compte en relisant le RP de Sio' pour faire mon propre RP de Khol. Je sais pertinemment que ça ne change pas grand-chose, voire rien, mais ça me perturbait, donc je l'ai modifié. :lol:

@Les filles : Je poste Khol aujourd'hui. :mrgreen:
Amnesia-x

Profil sur Booknode

Messages : 7121
Inscription : mer. 13 mai, 2015 12:38 pm

Re: Ravenswood School - Inscriptions ouvertes - Cours de sport

Message par Amnesia-x »

Mimie99 a écrit :Tout le monde: Quelqu'un pour rp'?
Mimie si ça te dit et afin de pouvoir te lancer dans Raven, j'ai Kieran de libre pour le moment. Il se trouve dans les estrades du gymnase avec deux potes pour encourager les filles ;p
Sora, je me rappelle que tu devais d'abord rp' avec la fée de Naji mais après tu me gardes bien Elane s'il te plaît ;)
Mimie99

Profil sur Booknode

Messages : 1763
Inscription : sam. 06 déc., 2014 10:27 pm

Re: Ravenswood School - Inscriptions ouvertes - Cours de sport

Message par Mimie99 »

Amnesia-x a écrit :
Mimie99 a écrit :Tout le monde: Quelqu'un pour rp'?
Mimie si ça te dit et afin de pouvoir te lancer dans Raven, j'ai Kieran de libre pour le moment. Il se trouve dans les estrades du gymnase avec deux potes pour encourager les filles ;p
Pourquoi pas? :D
Amnesia-x

Profil sur Booknode

Messages : 7121
Inscription : mer. 13 mai, 2015 12:38 pm

Re: Ravenswood School - Inscriptions ouvertes - Cours de sport

Message par Amnesia-x »

Ok Mimie ^^ alors dis moi avec lequel de tes persos tu veux rp avec Kieran et soit tu l'amènes au gymnase, soit tu me dis où je peux le/la trouver ;)
Soragame

Profil sur Booknode

Messages : 1451
Inscription : dim. 13 nov., 2016 10:54 pm

Re: Ravenswood School - Inscriptions ouvertes - Cours de sport

Message par Soragame »

Amnesia-x a écrit :
Mimie99 a écrit :Tout le monde: Quelqu'un pour rp'?
Mimie si ça te dit et afin de pouvoir te lancer dans Raven, j'ai Kieran de libre pour le moment. Il se trouve dans les estrades du gymnase avec deux potes pour encourager les filles ;p
Sora, je me rappelle que tu devais d'abord rp' avec la fée de Naji mais après tu me gardes bien Elane s'il te plaît ;)
Yep pas de soucis ^^
Amnesia-x

Profil sur Booknode

Messages : 7121
Inscription : mer. 13 mai, 2015 12:38 pm

Re: Ravenswood School - Inscriptions ouvertes - Cours de sport

Message par Amnesia-x »

Hey le retour de Mika ! ^^ Je suis contente de te voir rp' avec Angel !! ça faisait longtemps, j'espère pouvoir rp' avec cette demoiselle au caractère bien trempé prochainement 8-)
Merci pour mes nouveaux persos et oui je suis démasquée !! j'avais bien prévu au début d'appeler Kyle, Luke mais c'est Kyle qui me venait à l'esprit à chaque fois alors j'ai changé :D c'était pour voir si on avait bien lu ma fiche... ;p
Bon retour en tout cas ! ^^

Eparm, merci pour ma fiche. Tes nouveaux persos ne sont pas mal non plus ;)
Mimie99

Profil sur Booknode

Messages : 1763
Inscription : sam. 06 déc., 2014 10:27 pm

Re: Ravenswood School - Inscriptions ouvertes - Cours de sport

Message par Mimie99 »

Amnesia-x a écrit :Ok Mimie ^^ alors dis moi avec lequel de tes persos tu veux rp avec Kieran et soit tu l'amènes au gymnase, soit tu me dis où je peux le/la trouver ;)
Je crois que ça serait plus simple avec Artemis puisqu’ils sont dans la même pièce, mais si tu préférais Peter il se dirigeait vers la bibliothèque.
Répondre

Revenir à « RPG »