Ravenswood School - Quartier Libre

[VedaBd]

Tout le monde : Je ferai mes réponses samedi sans faute (Carmilla, Gabrielle, Gabriel et Aldaron) ! J'ai été un peu occupée cette fin de semaine.

D'accord, ne t'inquiète pas

[Nithael]

Gabrielle Benson
18 ans - Loup-Garou - Réfectoire - Adanedhel

Malgré la confiance que je dégage lors de ma demande, je ressens tout de même un léger stress monter en moi alors que j'attends sa réponse. Cela n'est pas dû à mes sentiments pour Adanedhel, plutôt à une fierté mal placée. Après tout, personne n'aime se voir recaler lorsqu'il fait sa demande, et je ne fais pas exception à la règle. Ceci dit, même s'il en vient à refuser ma proposition, je ne lui en voudrai pas et ferai bonne figure. Tout d'abord, car Adanedhel est une personne que j'adore, et vu son caractère, il est très difficile de lui en vouloir pour quoi que ce soit. Ensuite, nous sommes en plein milieu du réfectoire, alors je me dois de garder toute ma contenance, qui ne serait en vérité que très légèrement ébranlée si je devais repartir de cette table avec une réponse négative. Mon soulagement se fait tout de même sentir lorsque je souris à sa réponse, qui s'avère positive. Il ne devait pas s'attendre à ce que je lui propose de m'accompagner, parce que nous ne nous fréquentons pas énormément en dehors de la bibliothèque. Pourtant, il semble enthousiaste à l'idée de passer la soirée à mes côtés, ce qui me fait plaisir.

- Génial, on se rejoint à l'entrée des dortoirs après le début du bal alors !, je lui réponds en me levant de ma chaise.

Je l'embrasse sur la joue, lui adresse un dernier sourire plein d'enthousiasme et m'en vais déposer mon plateau à la gestionnaire de la cantine. Je n'aime pas laisser traîner mes restes à table, c'est un manque de respect envers tout le boulot qu'elles font déjà pour nous satisfaire chaque jour de l'année. Je salue donc la cantinière, fais un signe de la main à Adanedhel et sors du réfectoire, sans un regard pour mon frère. Je n'ai pas envie de me déprimer davantage, j'aurai tout le loisir de penser à lui dans mon bain, lorsque le silence de la pièce m'obligera à faire face à mes démons. Je frissonne à cette idée, et m'élance d'un pas gracile dans les couloirs de l'école, d'une attitude mêlant la froideur et la fierté. Cette carapace m'a permis, pendant sept années maintenant, de me frayer un passage dans cette école sans devoir subir les taquineries de pervers un peu trop ambitieux, qui se sont vite retrouvés contre le carreau lorsqu'ils ont parfois tenté le diable.

Une fois arrivée dans ma chambre, je jette un regard sur les affaires d'Elane, à qui je n'ai encore jamais adressé la parole. Nous n'avons pas cours ensemble, et elle est assez solitaire dans son genre. Nous n'avons jamais eu aucun cours en commun, je ne sais même pas si elle pratique un sport quelconque. A vrai dire, je ne sais pas grand-chose d'elle, cette fille est un mystère selon moi. Enfin, ce n'est pas comme si je m'étais déjà intéressée à elle. Je détourne donc mon regard, me déshabille d'un geste et laisse mes vêtements traîner sur mon lit. J'aime profiter des moments où je suis seule pour laisser libre cours à ma nudité. Je me dirige donc d'un pas nonchalant vers la salle de bains et me fais couler un bain. J'allume également quelques bougies et me laisse glisser dans l'eau brûlante, qui serait insupportable pour un être humain, mais qui, pour moi qui suis un Loup, me permet de réellement me détendre. Je prends mon lecteur MP3, que j'avais laissé sur le rebord de la baignoire, et me bouche les oreilles afin de laisser Aretha Franklin me relaxer. La porte qui mène à notre chambre est grande ouverte, mais cela ne me dérange guère, car je ne suis pas des plus pudiques.

[Nithael]

https://www.youtube.com/watch?v=mh8MIp2FOhc


Un sourire carnassier se dévoile sur mon visage à sa réponse, car je commence à réellement apprécier cette fille. Elle a de l'humour, et de l'autodérision, deux qualités que je considère comme primordiales pour que je vous supporte. Nikky, c'est encore différent, parce qu'elle cache une sensibilité que je trouve adorable, même si vous ne m'entendrez jamais le dire à haute voix, sous peine de me faire étriper vite fait bien fait. Toujours est-il que Buda m'apparaît fort sympathique, et j'espère la recroiser durant l'année, en dehors du réfectoire bien entendu. Je n'y suis jamais que pour manger, et j'ai tendance à expédier mes repas à la vitesse de l'éclair pour retourner vaquer à mes occupations, généralement bien plus intéressantes que de me nourrir d'un substitut au sang. A cette pensée, j'entrevois la jugulaire de Buda se contracter, et cela me hérisse les poils. Ce n'est qu'un mouvement involontaire de notre corps, lorsque l'on fait un clin d'oeil, et il pourrait passer pour invisible à l'oeil nu. Mais pour les Vampires, ce mouvement est tellement plein de sens qu'il pourrait nous rendre dingue.

Heureusement, au fil des années dans cette école, j'ai appris à me contrôler, même si en vérité, j'ai toujours eu plus de mal à gérer mes accès de colère plutôt que ma soif de sang. C'est pourquoi je me reprends rapidement avant que mes yeux ne changent de couleur et qu'elle remarque ce petit interlude, et m'appuie contre le chambranle de la porte en croisant les bras. Je hausse les épaules à ce qu'elle me répond sur les livres, et jette un oeil autour de nous. "Les livres ont des secrets ..." J'aimerais qu'il en soit autrement, même si je ne peux que reconnaître qu'elle ait raison sur ce point. Mais comme tout livre a ses secrets, chacun d'eux peut-être percé à jour, c'est pourquoi personnellement, je ne cache rien ... Enfin, à peu de choses près. Je me détourne donc d'elle dans un sourire et entreprend notre voyage à travers les couloirs, lui faisant un signe du doigt par derrière.

- Bon, tu me suis ?

Sur ce, je lui fais découvrir les méandres de Ravenswood, du moins la part qui se trouve être sur notre chemin. J'aurais pu m'attarder à lui montrer le Boudoir, mais j'ignore à quel point elle s'avère être "large d'esprit". Et puis, ce coin n'est pas connu de tous, ce serait con que tout d'un coup n'importe quel nouveau puisse s'y balader ou ramener ses conquêtes. Après, si un jour elle consent à s'amuser avec moi, peut-être l'apercevra-t-elle sur le trajet. Mais ça, on en reparlera un autre jour ... Je souris à cette pensée et me retourne vers elle pendant que nous marchons. Je n'ai pas de problème à marcher en sens inverse, car j'ai appris à sentir du sang à des dizaines de mètre à la ronde. Je sais donc, à quelques centimètres près, si quelqu'un manque de me bousculer.

- Sinon, comment ça se fait que tu n'arrives à Ravenswood que cette année ? Tu dois avoir mon âge, à quelques mois près. Perso, je suis arrivée ici il y a six ans, mais c'est parce que mes parents ne voulaient plus de moi !

Je ponctue cette dernière remarque d'un rire que je veux sincère, car cela ne me fait plus autant d'effet d'en parler. a vrai dire, aujourd'hui, je discute de mes relations familiales comme du beau temps. Tous ceux qui me connaissent savent que je ne sais rien sur ma famille, et que je suis le vilain petit canard. Pourtant, ça ne m'a jamais dérangé, peut-être à cause du fait que j'ai rapidement fait la connaissance d'Angie. Je ne suis pas restée longtemps au banc des nouveaux, et aujourd'hui, je me fais suffisamment remarquer que pour être appréciée. Car pour moi, il faut faire entendre parler de nous un minimum si l'on désire être aimé des autres. Ne pas apprendre à se connaître équivaut à fermer à double tour toute barrière qui nous sépare des autres.

- Sinon, on t'a forcément attribué un dortoir, je n'ai encore jamais vu quelqu'un coucher dehors, j'enchaîne en riant tandis que nous traversons la grande salle dans laquelle les employés de l'école s'affairent depuis ce matin pour préparer la soirée, qui s'annonce prometteuse.

Je fais signe à Buda de me suivre rapidement quand j'aperçois un professeur qui nous a remarquées, alors que nous n'avons pas l'autorisation de nous trouver ici pour l'instant. Je ris en voyant la surprise sur le visage de Buda, qui me suit malgré elle à travers les méandres de l'établissement. Elle l'ignore sans doute, mais elle n'est pas tombée sur le meilleur des guides. Je serais capable de l'attirer en retenue dès sa première journée, tout comme Angel m'a fait tomber avec elle à l'époque. Ce souvenir me remet toujours du baume au coeur quand je suis parfois moins enjouée qu'à mon habitude, allez savoir pourquoi. N'importe qui lui en aurait voulu, mais moi j'ai gravé cet événement dans ma mémoire et dans mon coeur, comme l'un des plus précieux joyaux que je possède.







Aldaron Icebranch - Carmilla Stone - Gabriel Benson - Gabrielle Benson

[Nithael]

Lea et Camille : Je dois aller m'apprêter, je ferai Aldaron et Gabriel en revenant ce soir, probablement après 23h ! Mais je ne vous oublie pas !

[camillelol]

Pas de problèmes Nitha
Et Sora ça y'est j'ai changé !

[Soragame]

Alex Wetsonne
-Elfe-
-Traînée de Ravenswood-

Comme pour m'en convaincre...même en le répétant sans m'arrêter je n'arriverais pas à m'en convaincre. Je la regarde avec un sourire crispé sur le visage, sans répondre. J'ai chaud. J'ai envie d'air. J'en ai marre d'être assise sur cette chaise. Je veux bouger. Je veux disparaître. Je veux que Sara s'en aille. Je veux bouger d'ici. Je veux être seule. Je veux disparaître. Disparaître. Disparaître. Disparaître. Disparaître. Peut-être que si je pense assez fort à ce mot, mon vœu exhaussera. Disparaître. Après une trop longue pause je réponds enfin.

-Non, non je sais pas j'ai juste répéter, mais moi ça va très bien.

Quand je lui de mande si elle a faim elle me réponds que oui. Disparaître. Peut-être que si j'insiste assez sur ce point elle va allez manger. Disparaître. Que je vais enfin pouvoir être seule, allez dans ma chambre. Disparaître. Même si moi aussi j'ai faim, je ne vais pas prendre le risque d'aller au réfectoire, je ne suis pas folle à ce point. Disparaître. En plus tout le monde s'est rué là-bah après le discours de la directrice. Disparaître. Je ne mangerais pas ce midi, tant pis, de toute façon ce n'est pas la première fois que je fais cela. Disparaître. Ce n'est pas sauter un repas qui me fera courir à ma perte, malheureusement. Disparaître.

-Non mais j'ai pas trop faim, j'ai pris un gros petit déjeuner en même temps, mais va manger toi, de toute façon faut que j'aille dans ma chambre moi, et puis bon je me préparerais pour le bal, je dois me faire belle parce que là ça va pas du tout.

Cette phrase m'a coûté en énergie. Disparaître. J'ai l'impression qu'on m'a arraché les mots de la bouche. Disparaître. J'en ai marre de proférer de telles ineptie à longueur de journée. Disparaître.

[naji2807]

Comme tu l'auras sans doute compris Deby, j'ai choisi d'aborder Nixie ^^

Adanedhel Isil, dit Adan
Elève, Elfe



La question de Gabrielle m'a pris au dépourvu, j'étais persuadé qu'elle voulait y aller seule, ou bien qu'elle irait avec ce Tadji, mais ça ne m'empêche pas de lui répondre par l'affirmative, et puis en plus ça m'arrange, y aller avec elle m'épargnera un mensonge à Erlina. Bien sûr ce n'est pas la seule raison pour laquelle j'accepte, je lui ai notamment dit oui parce que Gabrielle est quelqu'un que j'apprécie, et évidemment parce que je n'avais aucune raison de lui dire non.
Je hoche la tête, et la laisse poser un léger baiser sur ma joue avant de sourire en pensant que ce serait exactement le genre d'Erlina de faire ça. Puis je me lève à mon tour après avoir terminé mon dessert et dépose mon plateau comme elle l'a fait quelques minutes plus tôt.
Je sors enfin, quittant le brouhaha du réfectoire pour me diriger... en fait je ne sais pas vraiment où aller, il est trop tôt pour que je commence à me préparer, j'ai largement le temps de flâner, vu que j'ai juste mon costume à enfiler. Je ne pense pas faire quelque chose de particulier avec mes cheveux, de toute façon la plupart du temps, soit je les laisse libre, soit je les attache négligemment en queue de cheval, et souvent j'ai droit à un regarde désapprobateur d'Erlina qui me dit que comme j'ai des cheveux long, je devrais en prendre soin. Et à chaque fois je la rabroue gentiment en lui rappelant que de nous deux c'est moi le plus vieux et que je n'ai pas de leçons à recevoir d'elle. Mais en vérité, elle est bien plus attentive que moi à ses tenues et à ses coiffures, je pense que si elle ne développe pas de grands talents en magie, elle exercera peut être dans la mode, ou quelque chose comme ça, mais après tout elle a le temps de décider. Alors que moi non, je ne sais pas encore ce que je vais faire après l'école, pourtant c'est ma dernière année, je devrais savoir non? Mais dans ce sujet comme en amour, j'ai l'impression d'être perdu... Peut être que je tenterai la fac, chez les humains, il faudra juste que je cache mes oreilles, ces fichues oreilles...
Perdu dans mes pensées, je percute quelqu'un au détour d'un couloir et dans un réflexe j'attrape la personne par les épaules pour l'empêcher de tomber. C'est une fée que je n'ai jamais vu, mais comme j'ai pu le voir un peu plus tôt dans la journée, je ne connais pas grand monde malgré mon ancienneté.
- Excuse moi, je suis vraiment désolé de t'avoir bousculer, j'espère que je ne t'ai pas fait mal.

[Soragame]

Maxon Sing
-18 ans-
-Dhampir-

Ailany est une charmante jeune femme, je rougis légèrement en repensant au contact de ses lèvres sur ma joue. J'aurais pu la retenir et lui dire que je pouvais manger avec elle, mais je l'ai juste regarder partir dans la queue du self, c'était probablement idiot de ma part. Finalement je fais demi tour, j'irais manger d'ici quelques instants peut-être, pour l'instant il vaut mieux que j'aille rentrer mes affaires. Dans le couloir je croise des filles qui discute du bal, c'est LE sujet de discussion, cela me fait doucement sourire. Je sais que ça en agace certain, qu'ils trouve cela superficielle, mais chacun ses centres d’intérêt après tout et puis cela fait du bien de se décontracter de temps en temps.

-Il faut absolument que je me trouve un cavalier, l'année dernière j'y suis allée avec Alice, et l'année d'avant avec toi, enfin bref jamais avec un mec, alors que cette pimbêche de Samantha ramène toujours les plus beaux.

Je passe devant les trois filles en souriant, cela me fait quand même rire cette pression qu'elles se mettent. Pour ma part je ne sais pas avec qui j'irais et cela m'importe peu à vrai dire, si quelqu'un me demande je suppose que j'accepterais, mais sinon tant pis. Je verrais bien de toute manière. Une fois devant la chambre d'Aldaron je constate avec soulagement que mes valises sont toujours là, je les attrapent et me rend dans la chambre d'en face, sans me tromper cette fois-ci. Il n'y a personne pour l'instant. Je m'installe et hésite à commencé à ranger mes affaires, je devrais probablement le faire mais je dois admettre qu'un soudain manque de motivation m'assaille. Je choisis finalement de sortir et de errer dans les couloirs sans réellement savoir ce que je cherche. C'est un petit peu bête. Je vais peut-être me rendre à la bibliothèque. j'empreinte les couloirs qui mène à celle-ci faute de trouver un meilleur endroit ou me rendre.

[Hypermnestra]

Naji : je suis vraiment désolée pour le retard… je vais essayer d’être plus régulière. Et le souvenir que t’as écrit est sympa. Enfin, c’est sympa d’en savoir un peu plus sur Nikita même si elle me fait de la peine. Si Olly savait ce qu’il se passe…
Nithael : j’adore ce que tu as écrit pour Olly. Faudrait peut être que je fasse mon petit paragraphe pour Carmilla xD

⸙ Olympia Lloyd ⸙ 17 ans ⸙ Loup-garou ⸙

Olly esquisse un sourire moqueur. Evidemment, Nikita est toujours pleine d’espoir. Et c’est franchement marrant à voir parce qu’elle n’arrête pas d’espérer. Bien sûr, cela fait longtemps qu’elle a compris qu’elle ne peut pas gagner face à Olympia mais c’est marrant de la voir quand même rêver.
La Lloyd ne peut s’empêcher d’acquiescer, joyeusement. C’était certain que Nikita ne voudrait pas retourner dans sa chambre, juste pour ne pas croiser sa colocataire. Donc bien entendu qu’elle va trouver une robe pour son amie. De toute façon, jamais Olly ne la laisserait s’habiller seule. Certes, elle ne critique pas souvent le style vestimentaire de l’autre louve parce que celle-ci a le droit de s’habiller comme elle veut pas mais pas pour ce genre d’évènement. C’est comme ça tous les ans et ce n’est pas prêt de changer.

Il parait que l’espoir fait vivre, rit doucement Olly, un peu moqueuse. Et oui, t’inquiètes pas, je vais te trouver quelque chose, comme tous les ans. Et non, moi vivante, tu n’iras jamais à un bal en jean ! S’exclame-t-elle en secouant la tête. Mais oui, ne sois pas si tendue, je vais te trouver quelque chose à ta taille et pas trop court.

Evidemment, elle ne va pas prêter à Nikita une de ses robes parce que ça serait beaucoup trop petit. Nikita ne pourrait même pas les enfiler. Et Olly sait aussi que même si elle a réussi à convaincre son amie de porter une robe, cette dernière peut encore refuser de les mettre si elles ne lui plaisent pas. Mais Olympia n’essaiera jamais de lui faire enfiler quelque chose de ridiculement court. Après tout, ça n’irait pas à Nikita. Enfin, elle va bien lui trouver quelque chose. Elle lui trouve toujours quelque chose.

De toute façon, je ne t’ai jamais mal habillé ! Alors, ça ne va pas commencer. D’ailleurs, je suppose qu’il va aussi falloir te trouver des chaussures ?

Evidemment, pour ça aussi, Olly va devoir aller fouiller dans d’autres armoires que la sienne. Parce qu’elle a aussi des petits pieds. Donc aucune de paires de chaussures n’ira à son amie. Mais encore une fois, elle trouvera bien une paire de talon autre part. Et puis, sa cousine et Carmilla seront là pour l’aider. Donc, elle ne se préoccupe pas plus que de ça pour l’instant.

Les deux jeunes femmes évoquent ensuite leur conception différente sur l’espace vital. Elles ne seront jamais d’accord sur ce point mais ça ne pose pas de problème à Olympia parce qu’elle sait que c’est normal d’avoir un espace vital bien défini, même si celui de Nikita est un peu trop grand aux yeux d’Olly. Mais bon, ça compense avec l’absence du sien.

Et la seconde louve évoque alors sa nouvelle colocataire. Olympia éclate de rire quand Nikita lui demande si Ailany est tactile. Elle se demande qu’elle tête ferait son amie si elle lui répondait que oui. Olly essaie de ne pas éclater de rire alors qu’elle imagine l’expression de son amie.
Cependant, pendant quelques instants, elle devient sérieuse parce qu’elle ne sait pas trop quoi lui répondre. Car elle n’a pas revu Ailany depuis le discours de la directrice. Elle ne sait pas ce que cette dernière a prévu. Olly se mord la lèvre inférieure inconsciemment alors qu’elle réfléchit. Aila ne connait personne dans l’établissement à part deux ou trois personnes. Et puis, elle ne les connait pas réellement. Elle semblait tellement perdue lors de leur première rencontre. Alors, la louve arrête de réfléchir.

Je ne sais pas trop. Je ne l’ai pas revu donc je ne sais pas ce qu’elle en pense. Mais elle est nouvelle ici alors bon, je vais pas la laisser seule. J’ai envie qu’elle passe une bonne soirée et qu’elle découvre de nouvelles personnes. Donc ouai, je vais l’entrainer avec nous. Mais faudrait que je la recroise, peut-être dans notre chambre. Et ne t’inquiètes pas, elle n’est pas franchement tactile, même si elle est gentille, sourit la louve, rassurante. Et pas aussi bavarde que moi, plus timide. En tout cas, tu n’as pas intérêt à lui faire peur.

[naji2807]

Aucun soucis Hypermnestra, je suis moi-même pas mal occupée avec mes cours ^^' et merci pour tes compliments peut être que Nikita finira par se confier à Olly

Nikita Roy
Elève, Louve-Garou

Olympia se moque gentiment de moi, et je lève les yeux au ciel. L'espoir fait vivre ouais, mais il ne semble pas faire grand chose d'autre... En plus je ne vois pas ce qu'elle a contre les jeans, c'est très classe un jean, enfin tout dépend du jean, mais je suis sûr qu'un jean noir ça peut faire très classe, et puis ça a au moins le mérite d'être confortable. Vraiment je ne comprends pas pourquoi on fait porter des robes aux filles alors qu'en plus on leur demande de danser, c'est complètement contradictoire...
- Ne te moque pas trop, je pourrais bien venir en jogging juste pour t'ennuyer, je suis sûre que c'est pire qu'un jean à tes yeux, je lui dis avant de lui tirer la langue.
Pour le coup je ne peux rien dire, un jogging ça n'a rien de classe, mais c'est officiellement le vêtement le plus confortable du monde, on ne peut pas rêver mieux sur terre qu'un jogging associé à des baskets, dommage que le confort ne soit pas un critère de mode...
Je soupire quand elle dit qu'elle ne m'a de toute façon jamais mal habillée, car évidemment que non, mais à mes yeux ça fait encore un argument en sa faveur et c'est injuste... Je hoche cependant la tête avant de lui rétorquer :
- C'est toi qui voit, mais je peux très bien venir avec mes baskets, en plus elles sont noires, et le noir c'est classe non?
Je lui désigne mes chaussures noires, qui jureront sûrement avec n'importe quelle robe malgré leur couleur. Il faut dire que ça reste des chaussures de sports, pas des chaussures de soirées.
J'interroge ensuite Olly sur sa colocataire, et bien qu'elle semble amusée au début, son expression change et devient presque soucieuse, ce qui me fait froncer les sourcils. Est-ce que ça se serait mal passé avec sa colocataire? J'ai pourtant cru comprendre que non, si je ne me trompe pas elle voulait l'inviter à venir avec nous ce soir, elle ne l'aurait pas fait si elle s'éteint mal entendu avec elle. Ou alors elle a peur que ça se passe mal avec moi? Est-ce que j'ai l'air si monstrueuse que ça?
J'ai la réponse à mes interrogations quand Olly prend enfin la parole, et je soupire bruyamment.
- Olly... C'est une grande fille ta coloc non? Même si elle est timide, c'est pas un petit chiot abandonné... regarde ta tête, on dirait que tu es aussi soucieuse que... qu'une mère, je tique un peu sur ce mot mais essaie de passer à autre chose, et puis je ne suis pas une bête non plus, je ne vais pas la manger, on est même pas un soir de pleine lune, je lui dis en dévoilant toutes mes dents dans un sourire carnassier pour essayer de détendre l'atmosphère.
J'espère qu'elle n'aura pas remarqué mon malaise, mais il faut dire que ma mère n'a rien d'une mère soucieuse, elle ne s'inquiète que quand c'est trop tard, elle n'est jamais là, enfin si, elle est là physiquement, mais elle n'est jamais vraiment là.

[Nithael]

Finalement je suis rentrée tard donc je suis allée dormir direct ! >.<
Je m'y attelle tout de suite !

[Nithael]

Gabriel Benson
18 ans - Loup-Garou - Réfectoire - Mr Harris

Je me ressaisis lorsque je remarque que Mr Harris est soucieux de me voir ainsi. Je devrais davantage penser aux gens autour de moi et me contenir ... Si seulement je savais faire comme Gabrielle. Je le remarque bien quand je la croise parfois, je vois la détresse dans son regard, même si le reste du monde n'y voit que du feu. Je l'observe s'éloigner de la cafétéria, sûre d'elle, comme à son habitude, insouciante des regards que l'on peut porter sur elle. Je suis tout de même soulagé de savoir qu'elle a gardé cette nonchalance, après tous les événements qui lui sont arrivés. J'ai toujours admiré cette part d'elle, cette faculté à occulter les avis des autres sur sa façon d'être ou de se comporter.

Je fronce néanmoins le regard lorsque j'entends Mr Harris me parler de Gabrielle, et du fait que je pourrais lui offrir un dessin. Je baisse les yeux vers la table et tords mes doigts entre eux, afin qu'il ne remarque pas mon désespoir. J'y ai pensé bien sûr, à la dessiner, car après tout, elle est magnifique et rendrait tellement bien sur du papier. Mais j'ai trop peur de la réaction qu'elle pourrait avoir si je lui offrais ensuite ce présent. Si elle venait à refuser mon amour pour elle, je crois que je ne le supporterais pas. C'est d'ailleurs pour ça que nous ne nous sommes plus parlé depuis trois ans maintenant ... Enfin pour ma part, je l'évite pour ne pas qu'elle me rejette définitivement de sa vie. Bien que je ne doute pas un seul instant qu'elle vienne me trouver le jour où elle l'aura décidé.

- Peut-être ... Je ne sais pas ..., je parviens tout de même à lui répondre. Ce serait bizarre d'aller la trouver simplement pour un bout de papier.

Quand Mr Harris me répond qu'il trouve l'histoire de ma rencontre avec Lorella touchante, cela me redonne le sourire. Dans une situation normale, on ne se serait jamais adressé la parole, elle et moi. Pourtant, maintenant que nous avons finalement franchi le pas, je sens que je serais passé à côté d'une rencontre merveilleuse. Car Lorella est un être doux, gentil, un être que l'on a envie de protéger malgré nous. J'ai du mal à supporter les personnes qui s'amusent à la provoquer et à la taquiner, car elle mérite qu'on la laisse s'exprimer et être elle-même. Pourtant, je suis bien trop lâche que pour aller l'aider ... Cette pensée me déprime à nouveau, mais je tente cette fois de n'en rien laisser paraître. Mr Harris a eu sa dose d'énergie négative pour la journée, et puis je n'aime pas spécialement me morfondre. C'est un des rares points que nous avons toujours eu en commun, Gaby et moi.

- Voyons Mr Harris, vous savez bien que je suis au bas de la chaîne dans cette école, et ce n'est pas pour rien !, j'ajoute en riant légèrement à sa remarque sur mes aptitudes. Ce n'est pas pour me rabaisser que je dis cela, c'est un fait observé depuis bien longtemps.

Je n'ai jamais été doué en quoi que ce soit : j'ai toujours été le dernier à être choisi pour la balle au prisonnier, j'ai toujours été le dernier à être choisi en binôme pour un travail de sciences, le dernier dans notre famille à avoir su maîtriser ma transformation (sur ce point d'ailleurs, je ne suis toujours pas à jour). Ce n'est pas m'apitoyer sur mon sort que de l'avoir admis, car cela m'a permis d'avancer, en me souciant moins de mes performances. Aujourd'hui, à part en sport quand j'essaie de satisfaire les exigences de Mr Dal'Varek, je ne réfléchis plus trop au fait que je suis nul. J'essaie au contraire d'en changer, c'est pourquoi j'ai demandé à mes professeurs s'il était possible d'avoir des cours particuliers.

[Mikasa_Ackerman]

Δ ANGEL HELL Δ
17 ANS Δ DHAMPIR Δ ANGLAISE Δ ÉLÈVE


Il m'explique que, « avant », il « aimait » s'amuser, « rigolait », « adorait » sortir, etc, confirmant qu'il ne s'agissait pas, précédemment, d'un mauvais choix de mots, et qu'il signifiait bien qu'il n'est plus attiré par les fêtes.
D'après ce qu'il dit, je comprends que ce Zahir dont il parle est son frère, et qu'il a probablement à peu près le même âge que lui.
Il évoque ses parents, me faisant penser aux miens, qui semblent être assez différents d'eux. Les fois où je me suis éclipsée en douce de la maison, Maman paniquait tellement qu'elle était à deux doigts d’appeler la police, les pompiers, les ambulances, les médias, et même la reine. Et, vraiment, je crois que seul le fait que je sois une dhampir la retenait, puisqu'elle avait trop peur que les humains découvrent ma vraie nature, sans quoi elle n'aurait probablement pas hésité à faire de mes « disparitions » un scandale porté à l'échelle nationale.
Je finissais par revenir toute seule, ou alors Papa, et même Maman si elle n'était pas trop occupée à tourner en rond dans l’appartement en tentant de se calmer, venaient me chercher, puisque je leur disais généralement où j'étais lorsqu'ils m'appelaient et que je jugeais être restée assez longtemps dehors ; enfin, c'est surtout à Papa que je voulais bien le dire, puisque du moment que je ne trainais pas dans un coin malfamé et me baladais juste pour le plaisir d'être seule dehors, il se taisait sur l'emplacement et me laissait y rester un peu plus longtemps en faisant mine de me chercher ailleurs.
Après, Maman me grondait gentiment, mais elle était tellement heureuse que j'aille bien qu'elle s'empressait de me serrer dans ses bras sans toutefois me laisser la possibilité de ressortir juste après, veillant au grain pendant tout le reste des vacances.
Papa était plus cool à ce niveau-là. Bien sûr, lui aussi se faisait du souci pour moi, et il n'appréciait pas que je sorte sans leur permission, mais après m'avoir réprimandée, il reprenait toujours son sourire malicieux et me faisait un clin d’œil me signifiant que j'étais pardonnée.
D'après ce que m'ont raconté mes grands-parents, il avait fait pas mal de conneries quand il était jeune, contrairement à ma mère qui a toujours été un diamant d'innocence, ce qui explique sûrement pourquoi il est plus facile pour lui de laisser couler quand je fais une bêtise. Et puis, il sait à quel point ma mère peut être protectrice en raison du fait que je suis une dhampir, et je pense que ça lui fait de la peine de savoir que je m'ennuie tellement à la maison que Ravenswood devient un genre d’échappatoire qui me laisse plus de liberté que chez moi, où je suis obligée de rester dans l'appartement, spacieux certes, mais lassant au bout d'un moment, et ne sortir qu'avec un membre de ma famille, sans quoi ma mère s'affole, alors que des personnes d'autres espèces plus voyantes que la mienne arrivent bien à vivre parmi les humains sans jamais se faire repérer. Mais bon, c'est une mère, j'imagine que même si j'étais humaine, elle aurait ses peurs.
-Ça devait être sympa, je commente en souriant une fois qu'il a fini son récit.
Du coup, je ne comprends pas pourquoi il n'aime plus faire la fête, alors qu'il semblait bien s'amuser avec son frère.
-Mais pourquoi tu vas pas au bal avec Zahir, alors ? Il est pas à Ravenswood ?
Ce qui pourrait expliquer qu'il ne veut pas aller au bal ; peut-être que le fait de ne pas y aller avec son frère, alors qu'ils ont l'habitude de s'amuser ensemble, le chagrine, alors il préfère ne pas y aller du tout.

[VedaBd]

Buda
Loup-garou ~ 16 ans

Un silence s’installe entre nous, elle semble prise à ses pensées. Son œil dévie doucement vers ma gorge mais elle se ravise très vite. Je ne suis pas surprise par ce qu’elle vient de faire. Après tout elle est un vampire, et même si les gens qui intègre cette école sont censés se contrôler, leur vraie nature finit toujours par reprendre le dessus. Je ne préfère pas faire de remarque sur ce qu’il vient de se passer. Une relation proche de l’amitié s’installe entre nous et elle semble m’apprécier, je ne vais pas tout gâcher en mettant le point sur ses faiblesses. Ce sera pire qu’une trahison. & pour la trahison je sais ce que c’est. Quand j’y pense, mon téléphone n’a pas vibré depuis que je suis arrivée ici. Ce qui signifie que n’y ma famille, ni mes amis ne semble s’inquiéter de ma soudaine disparition. Ou alors ma mère leur a donné une très bonne excuse. Mais quand même, peut importe l’excuse qu’elle leur a donné, il pourrait quand même m’envoyer des messages pour prendre de mes nouvelles. Je me rends compte maintenant que ma vie d’avant elle définitivement terminée. J’espère qu’ici se sera différent, mais je ne dois pas trop me faire d’illusion.
A la demande de Carmilla, je la suis. Je découvre alors les recoins de cette école. Immense, magique, magnifique, sont les mots qui me viennent à l’esprit quand je découvre les lieux. Bien sûr je ne laisse rien paraître, autant évité de faire la gamine écervelée. Je la suis en silence, le long des couloirs. Elle se retourne alors vers moi pour marcher en arrière. Etrange comme démarche, mais je n’ai pas le temps de lui faire remarquer que sa question me cloue le bec. Pourquoi je suis ici ? Je crois que même moi je ne serais pas capable de répondre à cette question. Je n’en ai aucune idée. Sa question m’a tellement perturbée que je me suis arrêtée. Mais elle semble elle aussi avoir été abandonnée par ses parents alors je me décide à lui avouer.

- Alors que j’étais bébé ma mère à quitté mon père car elle a su qu’il était un loup-garou. Sauf qu’en partant il a omis de lui dire que c’était héréditaire. Quand elle l’a découvert, elle a tout fait pour m’empêcher de développer ce côté de ma personnalité. Mais dernièrement, je ne pouvais plus cacher qui j’étais. Elle m’a donc envoyé ici. On est deux à avoir été abandonnés par nos parents alors. Je me sens moins seul.

Je lui dis tout ça avec un sourire qui se veut joyeux mais qui sonne faux. En effet, contrairement à Carmilla, je n’ai été abandonné il n’y a que quelques jours. La blessure est fraîche et encoure douloureuse. Elle finit par changer de sujet et me reparle de mon problème de dortoir.

- Ça me rassure alors. Je retournerai demander à l’administration, en espérant qu’ils n’aient pas oublié, lui dis-je souriante.

J’espère sincèrement que leur administration est mieux organisée que celle que j’avais dans mon collège. Sinon, la journée risque d’être longue avant qu’on m’attribue un dortoir.
Nous traversons la grande salle dans laquelle aura lieu le bal, elle est grandiose, mais tellement grande que je me doute qu’il y aura énormément de monde ce soir. Je suis encoure plus heureuse de ne pas y aller, je déteste la foule. Apparemment nous n’avons pas le droit d’être ici car Carmilla me fais signe d’avancer plus vite afin d’éviter un professeur. Cela me surprend, je ne la voyais pas du genre « hors la loi ». Mais cela ne me dérange pas, suivre les règles n’a jamais été mon fort non plus. Je sens que l’on va bien s’entendre elle et moi.

[naji2807]

Zakarya Ahmès
Elève, Loup Garou

En lui racontant mes jours heureux en compagnie de Zahir, je retombe dans mes souvenirs, et mes lèvres frémissent en formant l'ombre d'un sourire. Pendant un instant, la bête a disparu. Pendant un instant, Zahir est à côté de moi et sourit. Pendant un instant, ma mère est aux côtés de mon père et ils nous regardent tous les deux, heureux. Elle dit que ce devait être sympa, c'était mille fois plus que ça, c'était la paradis. Le soleil, les bateaux, les soirées passées à jouer au ballon dans la rue, à courir jusqu'à en perdre haleine, entourés de nos amis. Les bêtises dans lesquelles j’entraînais Zahir, comme la fois où l'on avait fait sauter des pétards devant la maison d'un vieux ronchon qui nous avait ensuite poursuivi en hurlant. Toutes ses journées à se prélasser au soleil, à rire, à s'amuser tous les deux... Jamais je ne retrouverai de telle chose, jamais plus je ne serai heureux comme je l'ai été, mais tout est de ma faute, je l'ai bien mérité...
La réalité me revient en pleine face, je reprend un bouffée de drogue, espérant replonger à nouveau, oublier à nouveau, mais la magie ne fonctionne plus vraiment, la fatigue est toujours là, et la bête dort toujours, mais désormais, la lassitude est venue remplacée la nostalgie.
La question d'Angel, même si elle ne l'a sans doute pas fait exprès, ne fait que raviver ma peine, mon coeur est à nouveau poignardé par la culpabilité. Non Zahir n'est pas ici, il ne sera jamais ici, ni nulle part ailleurs, et c'est de ma faute, de sa faute, à elle, à la bête, de notre faute, à nous deux... Moi je n'ai pas été assez fort, et elle... elle c'est un monstre.
- Zahir n'est pas ici, Zahir n'est plus nulle part.
Mon regard se perd dans l'horizon, fouille le ciel des yeux, dans l'espoir de le trouver quelque part. Père dit qu'il est au ciel, avec ma mère, dans un endroit meilleur, et il a sans doute raison, désormais Zahir est dans un endroit où je ne pourrais pas le blesser, un endroit où je n'irai jamais. Et moi, un jour, j'irai dans un endroit où je mérite d'aller, dans un endroit fait pour les monstres comme moi, je ne verrai plus jamais Zahir... Je me déteste encore plus quand je pense à cela, je n'ai pas le droit d'espérer le revoir, je n'ai pas le droit d'être triste en pensant à notre séparation éternelle, je mérite ce qui m'arrive, et il est de toute façon certain que lui, peu importe où il se trouve, ne voudra jamais me revoir.

[Deby-1]

.°•. °•. °•. °•.Nixie Adams .•° .•° .•° .•°.
16 ANS
FÉE EN DEVENIR
Dans le couloir


J'ai enfin trouvé le masque. Heureusement que j'ai eu l'idée de le customiser car ils sont banals. J'ai toujours plus d'un tour dans mon sac. Tout à ma réflexion de savoir comment donner à ce loup un peu de moi, je me dirige joyeusement vers ma chambre. Quand dans un couloir, un jeune homme plutôt grand me bouscule. Je ne vois au départ qu'une masse chevelu sur une tête.

"Quelle rencontre renversante, heureusement que je n'ai pas de milk-shake dans les mains." Je dis cela d'un air faussement en colère. Je souris franchement lorsque je remarque une pointe d'oreille sortir de cette masse chevelue... Je ramasse mon masque que j'ai fait tomber plus par la peur que par la bousculade... "Ouf, il n'a rien." Une douleur se fait ressentir dans mon épaule...

"Hé bien quelle poigne, tu as du me briser un ou deux os en me rattrapant, mais ça devrait aller." J'ai toujours été sensible au contact physique. Grand-mère me disait que c'est une protection pour ne pas être parasiter. Je commence à comprendre pourquoi après mon Flash d'avec Carmilla...

"Je remets toute la faute à tes cheveux !!! De les avoirs dans les yeux, on ne voit pas les dangers dans les couloirs... Je m'appelle Nixie, Je suis une fée..." A ces mots, je fais frétiller ma petite paire d'aile... Ayant eu comme ami des elfes de par chez moi, je sais parfaitement les reconnaître...Et je sais aussi que généralement, ils n'aiment pas qu'on leur rappelle la grandeur de leurs oreilles... " Et toi... Non, laisse moi deviner..." Je prend une pose exagérer de réflexion en faisant des huuuumm ... " Je vois, je vois que tu es un Elfe... Je l'ai tout de suite remarqué... Par ta beauté mystique..."

[naji2807]

Adanedhel Isil, dit Adan
Elève, Elfe

La jeune fée que je viens de bousculer semble tout de même un peu contrariée, même si je ne vois pas ce qu'un milk-shake vient faire là-dedans. Elle a évidement tout à fait le droit d'être en colère contre moi, étant donné que je suis totalement coupable, je ne faisais pas assez attention à ce qu'il se passait autour de moi et c'est moi qui l'ai percuté, lui faisant d'ailleurs lâché ce qu'elle avait dans la main, heureusement en effet que ce n'était pas un milk-shake.
Je la lâche et la laisse ramasser ce qui semble être un masque, sans doute celui qu'elle a choisit pour le bal, d'ailleurs il faudrait peut être que j'aille jeter un coup d'oeil à ceux qu'ils proposent moi aussi.
- Je suis vraiment désolé encore une fois, et je suis heureux que ton masque n'ait rien, c'est celui que tu vas mettre pour le bal j'imagine?
Je me sens encore plus ennuyé d'apprendre que je l'ai serrée trop fort au point de lui avoir fait mal à l'épaule, c'est vrai que dans ma peur qu'elle ne se casse la figure, j'ai peut être eu une poigne un peu trop forte.
- Je suis navré, vraiment, si tu as trop mal je peux t'accompagner à l'infirmerie.
Je souris légèrement cependant quand elle dit qu'elle remet toute la faute sur mes cheveux, cela me détend un peu, si elle est capable de plaisanter c'est sans doute que je ne lui ai pas fait trop mal. Et puis cette remarque sur mes cheveux me fait à nouveau pensé à Erlina, et ses critiques sur mes soins capillaires. Elle se présente sous le nom de Nixie, puis me dit être une fée, ce que j'aurai aisément deviner tout seul, même si elle n'avait pas bougé ses petites ailes. A force de côtoyer des fées, il m'arrive de réussir à percevoir leurs essences même quand elles utilisent un sort d'illusion sur leurs ailes. Elle fait mine de chercher mon espèce, mais je suis certain que mes oreilles sont parfaitement visibles, elles sont l'indicateurs numéro un quand il s'agit de reconnaître un elfe. Néanmoins, elle me fait sourire à nouveau quand elle m'assure que c'est ma "beauté mystique" qui m'a trahie. Il paraît que les elfes sont plus beaux que la moyenne, mais moi je n'ai jamais trouvé que ça se vérifiait.
- Enchanté Nixie, je m'appelle Adanedhel, mais tu peux raccourcir par Adan, et oui je suis un elfe, mais tu es toi aussi très jolie, pourtant tu n'es pas une elfe.

[Horange]

Bonjour tout le monde ^^
@Eparm : Désolée pour ma réponse beaucoup plus tardive que la tienne ^^

Angélica Del Castillo
18 ans † Mexicaine † Vampire de sang pur † Garce à temps plein † Chieuse patentée

Kholer me provoque, toujours plus. Vilaine, ma langue entame une danse endiablée avec la sienne dans l'unique but de faire monter l'excitation de nos deux esprits. Son souffle s'accélère, nos halètements s'accentuent, la température de nos corps grimpe. Ma langue agile danse avec la sienne, mène un ballet fiévreux. Sa langue fusionne à la mienne, exigeante et affamée. Il a soif de moi presque autant que moi de lui. Je me perds dans son baiser, profitant plus que de son goût et de sa chaleur. Une joute sensuelle pleine de salive et de gémissements. Nos corps enhardis par la passion s'échauffent jusqu'à brûler, désespérés à l'idée de ne faire plus qu'un. Puis il joue avec ma poitrine, tandis que je me cambre, gémis, le corps suintant, excité, impatient, fiévreux. Puis impatiente je cherche à le frustrer davantage afin d'obtenir ce que je veux, et si ses gémissements me procurent d'abord une satisfaction vengeresse, il parvient néanmoins à lutter et me débarrasse à mon tour de ce dernier tissu dont j'étais vêtue qui était de trop. Kholer est un mâle dominant, loin de lui l'idée de perdre les rênes, et aussitôt il saisit mes deux mains qu'il tient fermement au dessus de ma tête, tandis qu'il me provoque, encore plus.
-Pourquoi vouloir m'entendre le dire ? Pour gonfler ton ego ? Et je croyais que tu commençais à me connaître après toutes ces années...tu sais que je peux être très têtue quand j'en ai envie...
L'obstination, un gêne transmis de génération en génération dans ma famille. Plus têtue qu'une Del Castillo, je ne suis pas sûre que ça existe.
Puis son sexe pénètre dans mon intimité, et nous retenons notre souffle sous l'extase perfide de cette sensation enivrante. Ses vas et vient sont lents et je savoure chaque étape de la pénétration, les sensations frémissantes de son sexe, ce membre fort, grand, preuve de ce que je peux inspirer. Je le supplie d'aller plus vite, plus fort, plus loin, et je me cambre pour accélérer la pénétration. Mes mains se plaquent contre ses fesses masculines pour ne faire qu'un avec lui, tandis que nos râles se joignent, que nos respirations s'accordent et s'accélèrent. Je suis chaude, étroite et mouillée et mes muscles internes le mettent au supplice en se contractant spasmodiquement autour de son sexe.
-Kholer... le supplié-je malgré moi.
Mon pouls s'agite comme un forcené. Je penche la tête en arrière, mon visage n'exprime rien d'autre que l'extase et le désir. Je le sens en moi, long et dur, chaud et humide. Je suis tellement excitée que j'ai l'impression d'être en feu. Son rythme s'accélère, son sexe est chaque fois plus profondément enfoui en moi. Mes ongles s'enfoncent dans la chair ferme de ses fesses. Je crie, je crie, je tourne le visage et je plonge mes yeux possédés, délirants dans les siens. Il m'emplit parfaitement, me comble. Nous ne faisons plus qu'un, il est l'épée et je suis son fourreau.

[Deby-1]

.°•. °•. °•. °•.Nixie Adams .•° .•° .•° .•°.
16 ANS
FÉE EN DEVENIR
Dans le couloir


Je triture mon loup. Il évoque le fait que cela va être mon masque pour le bal. " Oui, cela va être plus ou moins mon loup. Ceux proposer par l'école sont plutôt banal, alors je me suis dit que je pourrais peut être y ajouter une touche un peu plus personnelle..." Pour illustrer mes propos, je mets mon masque sur le visage... "Je souhaite qu'il me ressemble, vois-tu ?"

"Et c'est pour cela que je n'ai pas le temps d'aller à l'infirmerie... Trop de boulot..." Je ponctue cette phrase d'un geste très théatrale ma main sur le front exprimant l'abattement totale de ma personne. "Je te taquinais, je n'ai pas vraiment mal... Je me masse doucement l'épaule... Je suis sensible c'est tout..."

Je rougis à ce compliment. "Je suis aussi sensible aux compliments... Mais ma beauté m'a été transmise par la nature... Et peut être aussi parce que je traînais beaucoup avec un elfe quand j'étais petite... Il a du me refiler un peu de sa beauté... Et attend de me voir ce soir, je serais encore plus de toute beauté... Mais ça, ce sera grace à mon talent de maquillage... Alors Enchanté Adanedhel dis Adan. Et t'es nouveau comme moi ou t'es un ancien ? " Comme à mon habitude, je prends Adan dans mes bras. Je sais que je devrais perdre cette manie. Mais quand, je sens bien les gens, je ne peux pas m'en empêcher. Aucun flash n'est venu à moi. Je ne sais vraiment pas contrôler ce pouvoir. C'est assez déstabilisant. Et d'un autre coté, il n'y a peut être aucun contrôle.

[Eparm12]

Thorment Kollerov-Volkonski



Ca doit faire une demi-heure tout au plus que j’ai rencontré Elros, et je l’ai déjà plus ou moins bien cerné, car il est un livre ouvert, l’image étant assez ironique puisque c’est ce dont on est en train de parler. Je ne sais pas si c’est ce qu’il veut ou recherche, ce qui n’a pas vraiment l’air d’être le cas, mais il est tout à fait lisible : c’est quelqu’un de calme et de gentil au-delà de sa nature féérique, qui ne conditionne pas le caractère propre de chaque individu, et il souhaite bien faire, comme moi. Il s’applique à me guider du mieux qu’il le peut, et je me fais la réflexion que j’ai de la chance que cet établissement magique comporte une bibliothèque d’une telle envergure et d’avoir Elros pour colocataire, qui est prévenant. Je songe donc au fait qu’il faudrait que je paraisse moins nonchalant à ses yeux, parce que mes parents m’ont déjà fait remarquer que mon éternelle attitude de « je-m’en-foutiste » hippie prête à confusion, alors que je ne me fiche pourtant de rien et encore moins d’autrui, dans le sens où je suis perspicace et fais attention aux personnes qui m’entourent et les respecte. J’aimerais éviter qu’Elros croit que je n’en ai strictement rien à faire et que je ne suis là que pour mon cousin, ce qui est à la fois vrai et faux, et c’est pourquoi j’ai pris la résolution de faire des efforts et d’être plus expressif avec lui à défaut de l’être avec la majorité, et de pouvoir lui être utile, car c’est le rôle de tout colocataire digne de ce nom.
En tout cas, j’engage la conversation sur les livres, et Elros répond par la négative à mon interrogation, me développant le fond de sa pensée, que j’écoute et enregistre. Je comprends parfaitement ce qu’il raconte, c’est légitime et exactement ce que je pensais moi-même avant, en plus du fait que je trouvais ça particulièrement ennuyeux et irritant, et je hoche de la tête, approbateur :
-La mémoire peut effectivement être un problème, mais il y a des longs romans qui ne sont pas difficiles. Tout dépend de la complexité de l’œuvre. Je vois… Mon cousin dit que la poésie est le sommet de la littérature, j’ajoute distraitement en regardant devant moi, les yeux dans le vague, avant de me ressaisir et de reprendre, continuant en fixant cette fois Elros : Oui, assez. C’est important pour moi.
Euphémisme : la lecture est plus qu’importante, elle est vitale et le fondement de la relation que je pourrais nouer avec Caym si je parviens à l’approcher. Je ne peux pas me permettre de prendre ça à la légère, d’autant plus que je me passionne véritablement pour la littérature, qui est devenue une question de vie ou de mort : si Tante Lourdes est encore en vie, c’est parce que Caym est à Ravenswood et qu’il lit énormément, autrement, il aurait peut-être déjà pu commettre l’irréparable, de quoi me donner des frissons. Mon père m’a mis en garde, Caym est farouche et dangereux, et il faudra que je la joue fine.
La discussion dévie sur le cours de langue arabe, et Elros semble apprécier l’aide que je peux potentiellement lui fournir, en témoignent le sourire qu’il m’adresse et ses mots.
-Pratiquer une langue avec quelqu’un d’autre est le meilleur moyen de progresser, donc ce ne sera une perte de temps ni pour moi ni pour toi. En réalité, le tout n’est pas d’atteindre un « niveau parfait en pratique », comme tu dis, mais de pouvoir se débrouiller dans une langue qui n’est pas sa langue maternelle, ce qui est difficile, alors si tu arrives à te faire comprendre tout en faisant le moins de fautes possible, tu seras bon en pratique et c’est ce qu’on te demande, ni plus ni moins.
J’ai des facilités en langue car je descends d’une noble famille russe et que j’ai reçu l’éducation qui allait avec, d’où le fait que je parle couramment et sais écrire le russe, ma langue natale, plusieurs dialectes de l’est et scandinaves, le français, l’italien, l’allemand et l’anglais, et que j’ai des notions de mandarin et de japonais, le coréen étant proche de cette dernière langue. Mes parents ont abandonné l’idée de me faire enseigner l’espagnol à cause de Tante Lourdes, ce qui signifie que je suis incapable de m’exprimer dans cette langue, mais je suis déterminé et compte bien l’apprendre ainsi que l’arabe cette année.
Soudain, tandis qu’on marche et que je me perds dans mes pensées, m’y égarant, j’en suis tiré par la voix d’Elros, qui me mentionne le sport auquel il a choisi de s’exercer cette année, et je fronce les sourcils, pressentant une étrange sensation… De gêne ? Ce sentiment commence à m’être familier, et je détaille Elros du regard. Peut-être ai-je encore dit ou fait quelque chose qu’il ne fallait pas ? Je n’ai pas le temps de le questionner là-dessus qu’il bégaie, me précisant qu’il fera de la gymnastique, ou plutôt essaiera d’en faire. Et donc ? C’est ça qui le gêne ? Non, c’est sans doute car je lui ai posé la question… Dans l’incompréhension, ça ne m’empêche pas de lui répliquer :
-La gymnastique est un sport exceptionnel. C’est une très bonne idée.
La Russie, et plus largement le bloc de l’est, est une nation qui brille dans cette discipline, et que ce soit dans les catégories masculine ou féminine, ses champions sont nombreux, ainsi que les médailles d’or et les records accumulés, qui sont impressionnants. Les meilleurs athlètes en gymnastique sont russes ou orientaux, et Elros a toute mon admiration que de se lancer dans un tel sport. Il sera pratiqué à un niveau scolaire, mais tout de même : ça n’enlève rien à sa beauté et la force qu’il faut détenir si on désire s’y atteler.
Une fois dehors, je me mets à fumer, mais tiens à savoir ce qui passe par la tête d’Elros, et il n’est en rien dérangé par le fait qu’on mange ensemble selon ses dires.
-D’accord.
La seconde partie de sa réponse m’étonne franchement : « pas tant d’amis que ça ? ». Qu’est-ce qu’il entend par-là ? Personne n’a énormément d’amis, du moins, si on regarde dans un dictionnaire ce qu’est la définition de l’amitié, mais surtout, ce que je comprends est qu’Elros est esseulé. Pourquoi ? Ce doit être pour ça qu’il est autant gêné avec moi, parce qu’il n’a pas l’habitude de côtoyer les autres, n’ayant pas l’air à l’aise avec eux, pourtant, il est doux, une qualité qu’on devrait apprécier à sa juste valeur. Ca me titille, sauf que je me refuse à agir de manière déplacée comme tout à l’heure et faire une gaffe, alors je me tais un temps avant d’embrayer, mon joint se consumant rapidement :
-Je n’ai pas beaucoup d’amis non plus, mais ce n’est pas grave : ce n’est pas le principal.
Mon joint terminé, je me tourne vers Elros, attendant patiemment la suite.

[naji2807]

Adanedhel Isil, dit Adan
Elève, Elfe

Je souris et hoche la tête, oui je vois ce qu'elle veut dire, même si pour ma part, je pense que je me contenterai d'un masque classique, sans doute noir, qui ira avec ma tenue.
- C'est une bonne idée, comme ça tu pourras l'accorder avec ta tenue.
Je souris à nouveau, mais cette fois-ci davantage de soulagement, quand elle me dit qu'elle n'a pas eu si mal que ça et qu'elle est juste sensible. Peut être qu'elle n'a pas l'habitude du contact des autres, ce que je peux parfaitement comprendre, même si pour ma part je suis entouré de personne tactile, notamment ma soeur qui ne manque jamais une occasion de me sauter littéralement dessus.
- Tant mieux si tu n'as rien, et tu as tout à fait le droit d'être sensible.
Comme elle me fait un compliment, je lui rend la pareille, et elle se met à rougir ce qui me fait sourire, puis je ris légèrement à ce qu'elle dit sur un autre elfe qu'elle connait, je ne suis pas certain que ce soit l'explication de sa beauté, mais c'est tout de même amusant.
A la suite de son discours, je comprends qu'elle est nouvelle, et je secoue la tête avant de lui répondre :
- Non je ne suis pas nouveau, je suis ici depuis mes 10 ans, en clair depuis un bon bout de temps. Tu as déjà eu l'occasion de visiter?
Si ce n'est pas le cas, je pense que je pourrais lui proposer, après tout je n'ai rien d'autre à faire, il reste encore pas mal de temps avant le bal, et j'en aurai largement assez pour me préparer.

[naji2807]

Elros Lomion
Elève, Fée
Je fais de mon mieux pour présenter l'école à Thor, une discipline dans laquelle je n'ai pas beaucoup d'entraînement puisque c'est la première fois que je joue les guides. La bibliothèque me semble être l'endroit le plus important, si on omet les salles de classe évidemment.
Il me questionne sur mes goûts en matière de livres, et je lui avoue que les romans ne sont pas ma tasse de thé, mais que j'apprécie les choses courtes, comme la poésie ou le théâtre. Je hoche la tête à sa réponse, puis souris en l'entendant cité son cousin, même si je ne voyais pas les choses comme ça, je suis plutôt d'accord avec lui. Du coup je me demande vraiment qui est son cousin et si je le connais. Mais comme Thor n'avait pas l'air de vouloir m'en parler tout à l'heure, je n'ose pas poser de nouveau la question, après tout ce ne sont pas mes affaires.
En tous cas la littérature a l'air de lui plaire, il dit que c'est important pour lui, j'ai bien fait de lui parler de la bibliothèque dans ce cas, peut être que finalement je ne suis pas un si mauvais guide.
Nous discutons ensuite des langues, et j'apprends que Thorment est bien plus doué que moi dans ce domaine, ce qui, je dois l'avouer, n'est pas chose difficile. Il me propose son aide, et je le trouve vraiment très sympathique, d'abord la poterie, puis maintenant il propose de m'aider en langue, je suis vraiment tombé sur quelqu'un de sympa cette année. Je hoche la tête à nouveau, d'accord avec lui.
- Oui je sais bien que la pratique c'est ce qu'il y a de mieux, et je te remercie de bien vouloir m'aider, j'espère juste ne pas te désespérer avec mon niveau très médiocre.
Je ne suis vraiment pas le meilleur en langue, enfin sauf en anglais bien sûr, où je me débrouille bien, mais en même temps c'est ma langue natale. De toute façon, je préfère les cours de magie, je me débrouille bien en magie de guérison, peut être que j'en ferai mon métier plus tard.
Le sujet dérive quand je lui dis m'être enfin décidé à m'inscrire à un sport en question. Je n'aurai peut être pas dû le dire d'ailleurs puisque quand il me demande quel est le sport en question, je me retrouve très gêné, mais fini par avouer que c'est la gymnastique. J'ai assez peur qu'il me charrie, même si c'est juste gentiment, en disant que c'est un sport de fille, parce que c'est vrai qu'il y a quand même beaucoup plus de filles que de garçons...
Mais il n'en fait rien, au contraire, il dit que c'est une très bonne idée et qualifie la gymnastique de sport exceptionnel. Je le regarde, interloqué. Est-ce qu'il se moque de moi? Est-ce qu'il fait preuve de sarcasme? On ne dirait pas, mais j'ai un peu de mal à croire à sa sincérité. Néanmoins je réponds :
- Oui, j'espère que tu as raison.
Je lui assure ensuite que ça ne me dérange pas de manger avec lui, que de toute façon je n'ai pas tant d'amis que ça. C'est vrai que je ne pense pas que quelqu'un m'attende au réfectoire, et puis la plupart du temps, soit je mange seul, soit il m'arrive de croiser Destiny ou parfois Alex, même si c'est plus compliqué de manger avec Alex parce qu'elle est souvent sollicité, mais pas par des gens qui veulent simplement manger avec elle. Néanmoins j'arrive parfois à manger avec elle quand il n'y a pas grand mon de au réfectoire.
A nouveau Thorment me surprend, il a vraiment une drôle de façon de penser. Je hausse les épaules et lui réponds :
- Oui c'est vrai, mais je pense que c'est juste parce que tu es nouveau, dans quelques semaines tu auras sans doute plein d'amis.

[Nithael]

https://www.youtube.com/watch?v=k4V3Mo61fJM


J'écoute attentivement ses conseils sur la manière de bien s'y prendre, car je n'ai absolument pas envie de m'étouffer à nouveau. Je déteste cette sensation, qui nous donne l'impression de mourir dans d'atroces souffrances. Il paraît que le fait d'étouffer est l'une des pires morts qui soient, du moins dans les quelques secondes où l'on souffre avant de perdre connaissance. Je n'ai plus honte de dire que j'ai peur de la mort. A bien des égards, et pour bien des personnes, je suis quelqu'un de lâche, sans doute car je n'ai pas sauté pour tenter de le rattraper, même si cela aurait voulu dire mourir avec lui ... Encore aujourd'hui, je me demande tout de même ce que j'aurais fait si mes jambes n'étaient pas restées paralysées. Lorsque je revois ses yeux qui me fixent, me suppliant de l'aider, et sa bouche qui se tord dans une grimace d'effroi alors qu'il comprend ce qui est en train de lui arriver, je ressens un noeud tordre l'ensemble de mes organes. Lorsque je pense un peu trop souvent à lui, je sens mes yeux picoter, ce qui me ramène rapidement à la réalité et me pousse à retenter ma chance avec cette cigarette.

Je ne tente même pas de rebondir sur le fait qu'elle a bien voulu m'expliquer la bonne méthode, non sans s'être moquée de moi auparavant. Elle n'a rien dit, pas un bruit, pas même un souffle. Mais malgré la brume devant mes yeux, je suis parvenu à distinguer un sourire sur son visage. Il n'avait rien d'agréable ou de sympathique, uniquement destiné à me montrer qu'elle n'éprouve aucune compassion pour moi, qu'au contraire cette situation l'amuse. Pourtant, je ne peux m'empêcher d'apprécier cette vue ... Lorsque l'on s'attarde un peu sur elle, il est aisé de remarquer les quelques détails qui la rendent belle. La noblesse de son regard quand elle vous prend de haut. Les petits grains de beauté sur sa joue droite, ainsi que ceux perlant sur sa mâchoire inférieure gauche. Cette bouche qu'elle rend davantage pulpeuse lorsqu'elle tire sur son mégot d'un air si nonchalant. L'éclat enflammé dans son iris, qui m'observe en cet instant. Je ne peux affirmer qu'elle ne m'a pas surpris par son attitude, cependant je comprends ce qu'elle cherche à faire. Elle a dû remarquer mon malaise, plus tôt dans ma chambre lorsqu'elle m'a observé d'un peu trop près, et elle tente sans doute de reproduire cette scène afin que je me détourne d'elle. Je n'en ferai pourtant rien, car ici la situation est inversée, et elle n'aime pas cela. Je le vois à ces gestes qui la trahissent : son recroquevillement, ou encore le fait qu'elle ait fixé ma cigarette plutôt que de me dévisager à son tour.

Mes émotions ne sont ici pas mises à rude épreuve, et cela me permet de soutenir sans peine le regard perçant qu'elle me lance, figeant le temps pendant quelques instants. Un instant qui semble une éternité, car le silence pèse autour de nous. Pendant des années, je me suis retrouvé seul avec moi-même, à ruminer mes erreurs et mon existence entière. Je me suis enfermé dans un mutisme pendant des mois, duquel mes parents ont eu le plus grand mal à me faire sortir. Malgré tout, je n'ai jamais retrouvé cet entrain dans le fait de faire de nouvelles rencontres. Je n'ai plus jamais su apprécier une discussion, du moins pas dans son entièreté. Angel m'a fait rire, c'est un fait, mais jamais je ne me sentirai suffisamment proche d'elle que pour me détendre entièrement et me confier. Maxon est un type plutôt sympa, avec lequel je m'entends bien, du moins je le pense. Mais nous ne sommes pas assez bavards tous deux que pour nous épancher sur nos vies et nos histoires. Echo ... Elle ne me fait pas rire, c'est un fait. Elle est encore moins bavarde que moi, ce qui est pourtant difficile. Quelque chose en elle me donne envie de ne jamais plus lui adresser la parole. Ma raison me dit de m'éloigner d'elle, car elle ne fait pas partie de ces gens agréables à vivre. Mon coeur me dit de continuer à la fixer ainsi, afin qu'elle soit elle-même libre de ses choix : soutenir mon regard, ou me fuir. Cela fait bien longtemps que je ne l'ai pas écouté, et pourtant cela semble si facile aujourd'hui.

Je ne réagis même pas lorsqu'elle me souffle au visage que je devrais m'éloigner de ces saloperies, car ce n'est pas bon pour moi. Je sens ainsi toute l'ironie dont elle peut faire preuve, et par là-même la haine qu'elle semble éprouver à l'égard de toutes les Fées qui, comme moi, n'ont pas plongé au plus profond des ténèbres. Je ferme tout de même les yeux quelques secondes, afin d'éviter à une purée de pois de parvenir à me faire pleurer. Je comprends ce qu'elle ressent, à l'égard du reste du monde. Je comprends sa haine, je comprends sa jalousie, je comprends. Pourtant, une part de moi se dit qu'elle a elle-même choisi de se plonger dans la noirceur de la nuit, tout comme je l'ai fait jusqu'à aujourd'hui. Il est plus facile de se laisser aller après un drame, plutôt que de se relever et de se battre. Aujourd'hui, je tente en vain de prendre appui sur du vide, dans l'optique de me relever un jour. Je suis toujours coincé au fin fond de ce lac, mon pied pris dans des algues persistantes, qui refusent de me libérer. Ces algues sont mes propres démons, que je peine à affronter chaque jour. Mais là est la différence entre Echo et moi : alors que je tente de remonter à la surface, elle s'est laissé couler. Et c'est justement ce désespoir en elle qui me pousse à replonger au fin fond des abîmes. Je me demande encore si je désire l'aider, ou simplement l'observer et apprendre de sa détresse.

- Je ne risque pas de mourir en fumant quelques cigarettes ..., je lui réponds dans un sourire lorsque mes yeux se posent à nouveau sur elle.

Sur ces mots, je tire un nouveau coup, et cela devient un peu plus facile à chaque bouffée. Je choisis de ne pas répondre à sa provocation, car cela voudrait dire lui avouer de nouvelles choses à mon sujet, et cela ne me plairait guère. Elle n'a pas besoin de savoir que je ne me suis pas alimenté pendant plusieurs semaines après la mort de Wil, et que depuis cette période j'ai l'estomac sensible. Elle n'a pas besoin de savoir que je suis resté enfermé dans ma chambre, à l'écart de toute nature, pendant des années. Je n'ai pas non plus envie de lui montrer ce que je sais faire. Je n'ai pas envie de me pavaner devant elle en lui prouvant que je possède des dons suffisamment puissants pour me soigner ... Car cela reviendrait à lui avouer que je choisis de ne pas réparer mes ailes, et je n'ai pas spécialement envie de la mettre à nouveau en colère. Je n'ai pas non plus envie de lui donner un quelconque espoir concernant le fait de lui rendre les siennes, car c'est tout bonnement impossible. Une fois les nerfs nous reliant à nos ailes sectionnés, il est improbable de parvenir à les rattacher à de nouvelles ailes un jour. Je dis "improbable", car en vérité je ne me suis jamais renseigné à ce sujet. Je ne sais même pas si elle choisirait de récupérer des ailes, si on lui offrait ce choix. A voir ses piercings et les tatouages qui parcourent sa peau, je dirais qu'elle préfère être altérée.

Elle me sauterait sans doute à la gorge si elle savait que ce à quoi je pense en ce moment, est de mettre son dos à nu, afin d'analyser plus en détail ses cicatrices. Je me pose des questions concernant les circonstances qui l'ont amenée à les perdre. Je me demande si elle a eu mal lorsque ce monstre lui a arrachées, s'il s'agit bien d'un monstre. Je me demande s'il l'a au moins préservée, si ses cicatrices sont nettes et sans dommages collatéraux. Je me demande si je serais capable de faire disparaître ses scarifications. Je me demande si elle voudrait que je le fasse, pour peu qu'elle connaisse mes dons. Ces pensées m'amènent à me questionner sur les cours, et sur les démonstrations que nous devrons faire au cours de l'année. J'ignore son âge, je ne sais même pas si je la croiserai à nouveau dans l'enceinte de l'école. Je ne la chercherai pas, et je sais qu'elle fera de même. Cet instant que nous vivons est le premier, et sans aucun doute le dernier. Cherche-t-elle à le prolonger ? Ou plutôt, quelle est la raison qui me pousse à le préserver ? Je sais pertinemment que mes prochaines paroles risquent fort de conclure notre conversation, car elles vont probablement un peu trop la brusquer. Je sens au fond de moi qu'elle n'appréciera pas cette phrase que je m'apprête à dire, car elle impliquera le fait de créer une brèche dans ce mur qu'elle a dressé entre elle et le reste du monde. Ce mur qui nous sépare en cet instant, alors que nous nous tenons à moins d'un mètre de distance.

- Tu m'intrigues, Echo.







Aldaron Icebranch - Carmilla Stone - Gabriel Benson - Gabrielle Benson

[Nithael]

https://www.youtube.com/watch?v=mh8MIp2FOhc


Je ne cache pas mon étonnement lorsqu'elle m'explique les raisons qui l'ont amenée à ne venir à Ravenswood que cette année. En général, les gens me disent d'aller me faire voir, ou alors que je suis bien trop curieuse. Le jour où j'ai demandé à cette fille pourquoi elle ne parlait plus à son jumeau, qu'Angie s'efforce de remuer dès qu'elle le peut, elle m'a presque arraché la tête, du moins je l'ai senti au fond de ses yeux. Je n'ai pas insisté davantage, mais ce jour-là j'ai vraiment compris que je pourrais mourir si je n'apprenais pas à la fermer un peu. Dommage pour moi, et sans doute pour le reste du monde, je suis toujours aussi curieuse. Je n'ai plus emmerdé cette fille, mais ce ne fut pas le cas pour le reste des élèves. C'est d'ailleurs ce que l'on me reproche souvent, ça et le fait d'être une petite merdeuse qui n'a aucun respect pour l'autorité et qui mériterait de finir en maison de redressement. Le pire, c'est que cette remarque a plus souvent été formulée par des élèves que par des professeurs. Toujours est-il que je ne m'attendais pas à ce que Buda se confie à moi si facilement, même si cela me fait plutôt plaisir. J'avais vu juste à son propos, elle semble vraiment être le genre de fille que j'apprécie, malgré son intérêt si bizarre pour la littérature.

- Bah, tu verras qu'il y a pas mal de gens comme toi dans cette école, je lui réponds en traînant les pieds, maintenant que nous sommes sortis de la zone de danger. Beaucoup d'entre nous ont des problèmes avec les membres de nos familles, je suis loin d'être la seule dans ce cas.

C'est pour ça que je ne m'apitoie jamais sur mon sort. Je sais qu'il y a pire ailleurs, et honnêtement, je ne peux pas dire que je suis malheureuse, car ce serait mentir. Je suis très bien, ici à Ravenswood, loin de mes géniteurs. J'ai de nombreux amis, des personnes qui sont pour moi comme des soeurs, et tout le loisir de me défouler quand j'en ressens le besoin. La seule chose qui manque dans cette école, c'est peut-être un cours de danse. Quand j'étais petite, c'était à peu près le seul sport que je daignais pratiquer, et même si aujourd'hui je n'ai plus vraiment l'occasion de pratiquer, je passe toujours ma matinée à danser sur mon lit, lorsque nous n'avons pas cours. Malgré la flemme dont je peux faire preuve en sport, qui si elle n'a pas pour but premier d'emmerder Jespar, a tout de même le mérite de l'agacer suffisamment pour qu'il me réprimande, je ressens parfois le besoin de me défouler, comme toute personne un peu hyperactive dans mon genre.

- Pas besoin, j'enchaîne alors que nous arrivons devant le panneau des dortoirs. Toutes les colocations sont affichées ici, car oui tu as normalement hérité d'une colocataire à ton arrivée ici.

Je lui dis cette dernière phrase avec un clin d'oeil et me penche un peu plus avant vers le panneau. Je mets quelques instants à trouver son prénom, suivi uniquement d'un L, ce que je trouve assez bizarre soit dit en passant. Mais lorsque je fais glisser mon doigt le long de la ligne jusqu'à m'arrêter sur le nom de sa colocataire, je suis assez choquée de voir que personne ne lui a pour l'instant été attribué. Non pas que cela me surprenne, car c'est un fait assez commun dans cette école, surtout les premiers jours, quand tous les nouveaux élèves ne sont pas encore arrivés. Mais je n'ai jamais eu la chance de me retrouver toute seule, ne serait-ce que pour une semaine, alors je suis un peu jalouse. L'administration est, si vous voulez mon avis, merdique dans cet établissement. Mais si j'ai le malheur de prononcer ça à voix haute, je pourrais me faire virer, alors j'apprends à fermer ma gueule quand c'est nécessaire. Toujours est-il que je tape gentiment dans le dos de Buda et lui adresse un grand sourire, histoire de la rassurer un peu.

- On dirait bien finalement que tu disposes d'une pièce entière pour toi seule, petite chanceuse ! Du moins jusqu'à ce qu'ils aient trouvé une autre nouvelle à caser avec toi.

Si j'avais une chambre que je n'aurais à partager avec personne, je sais déjà qu'elle serait en bordel. Mais bien plus que ça, elle serait mon repère, le lieu où je pourrais m'adonner à tous mes petits pêchés sans risquer aucun problème avec l'administration : fumer de l'herbe avec Cali, ramener des personnes sans passer par le Boudoir, rester au lit après avoir feint une grippe. Je n'ai malheureusement jamais pu appliquer la troisième idée, pas même avec une colocataire, pour la simple et bonne raison que Harris m'a à l'oeil et qu'il sait très bien que je ne tombe jamais malade. Pourtant, je me suis sans doute rendu plus souvent dans son infirmerie que la plupart des élèves, car malgré les refus incessants qu'il me donne, je persévère pour trouver une nouvelle maladie qui me permettrait de rester au lit. Un jour, j'ai essayé de lui faire croire que j'avais attrapé le choléra, sans grand succès cependant. Enfin, après six ans maintenant, je ne fais plus vraiment ça pour qu'il me laisse traîner au lit et sécher les cours. C'est devenu une sorte de petit jeu pour moi, qui me permet une fois de plus de trouver un terrain d'amusement dans un lieu qui parfois m'étouffe comme une prison. Je suis un oiseau libre de s'envoler vers les terres du Sud, alors pourquoi me mettre en cage ?







Aldaron Icebranch - Carmilla Stone - Gabriel Benson - Gabrielle Benson

[Deby-1]

.°•. °•. °•. °•.Nixie Adams .•° .•° .•° .•°.
16 ANS
FÉE EN DEVENIR
Dans le couloir


" 10 ans.... pffffff... un baille en faite, t'as quel age là? 17, 18 ans ? " Je n'ose pas imaginer ma vie ici. J'étais tellement heureuse dans ma foret entourée de ma famille et de mes amies. Tous les câlins, les gestes tendres, les éclats de rire et les consolations auprès de ma mère. Toutes les activités, les rigolades, les ballades et les confidences avec mon père. Les jeux, les secrets, les bisous avec mon frère. Tous les silences, les échanges spirituels et les conseils de mon grand-père. Je ne peux pas imaginer ma vie sans ces instants là. Et d'y penser me rend triste... " Tu es séparé de ta famille depuis si longtemps, mais, n'est ce pas trop dur? Enfin je sais qu'on les voit aux vacances... Mais quand même... " Je sais, j'ai une vision de la famille un peu idéaliste, nous n'avons pas tous une famille aimante et formidable comme la mienne...

"Je n'ai pas encore visiter l'école c'est vrai.. mais puis-je décemment me balader dans cette tenue ?" Je dis cela en effectuant un petit pas de danse et me sers de la main de Adan comme pivot afin de tourner sur moi même. "Je suis d"humeur taquine et joyeuse, et j'avoue que de connaitre un peu les secrets de cette magnifique demeure serait sympa... Surtout accompagné d'un expert... tu dois être expert... 10 ans là dedans, tu dois connaitre tous les coins et recoins. Tu seras un guide formidable. Alors bien habillée ou pas... J'accepte... Mais à une condition, me remettre à temps dans ma chambre afin que je puisse être renversante ce soir ! et customiser mon loup ! "

Je suis contente de cette rencontre. Je commence à penser qu'il n'y a que de bonnes personnes ici. Je vais passer une bonne année, j'en suis sur... Je pense à cela tout en regardant le beau Adan. Il doit forcément plaire à beaucoup de fille. Je vais surement faire des jalouses... Et ça j'adore... C'est mon coté girly des Déken qui ressort... Mes amies et leurs folies me manquent... "Ne pas craquer, ne pas craquer... " La fenêtre du couloir me renvois cette bise si familière... "Mamie.." Je dis cela d'un souffle... Elle est si bienveillante...

[naji2807]

Adanedhel Isil, dit Adan
Elève, Elfe

Nixie a l'air d'être quelqu'un de très joyeux, elle exprime en tous cas beaucoup plus d'émotions que moi, mais c'est peut être moi qui ai un problème avec mes émotions, même si pour ma part je n'en ai pas l'impression. Je souris légèrement à ce qu'elle me dit, pour me part, je ne trouve pas que ça fasse si longtemps, et ma famille ne me manque pas tant que ça, mais c'est peut être parce que je ne me suis jamais vraiment beaucoup épanché en émotions, même dans le cadre familiale.
- J'ai 18 ans, mais comme tu le dis, je les vois pendant les vacances, et puis depuis 3 ans, ma petite soeur est là aussi, donc il n'y a pas trop de raisons pour qu'ils me manquent.
Mais peut être qu'elle m'a dit ça parce qu'elle a peur que sa famille lui manque. Peut être qu'elle est très attachée à eux et que comme elle vient d'arriver, elle a peur d'être triste. Moi je pense qu'elle n'a pas à s'en faire, Ravenswood est un endroit sympathique où on ne voit presque pas le temps passé, les journées sont bien remplies, surtout quand comme moi on passe ses journées dans les romans.
Elle n'a pas encore eu le temps de visiter l'école apparemment, ce qui ne m'étonne pas plus que ça, étant donné que ce n'est que le premier jour, elle a peut être seulement eu le temps d'assister au discours de la directrice. Je souris à nouveau en la voyant tournoyer, même si pour ma part je ne trouve pas que sa tenue jure, ni qu'elle soit particulièrement affreuse, au contraire. La définition qu'elle donne d'elle même correspond plutôt bien à l'idée que je m'en faisais, par certains aspects elle ressemble à ma soeur, en un peu plus mature.
- Je ne sais pas si je me qualifierai d'expert, on dit souvent que je suis trop studieux, alors je ne connais peut être pas tous les recoins les plus malfamés, mais je peux essayer de te montrer ce que je connais de l'école.
Je connais bien évidemment le boudoir, ce lieu assez controversé, où je n'ai jamais mis les pieds, mais où de nombreux élèves passent et repassent tout au long de l'année, pour se laisser aller à des activités qui n'ont rien de scolaire.
Nixie semble perdue dans ses pensées, et elle dit quelque chose que je n'entend pas bien, même si je crois entendre "Mamie", je fronce les sourcils, mais ne l'interroge pas, ne voulant pas l'ennuyer avec des questions peut être trop personnelles. A la place, et en me rappelant Gabrielle qui tout à l'heure s'accrochait à mon bras, je lui présente celui-ci, m'amusant un peu de cette galanterie démodée.
- Puis-je vous offrir mon bras?

[Deby-1]

.°•. °•. °•. °•.Nixie Adams .•° .•° .•° .•°.
16 ANS
FÉE EN DEVENIR
Dans le couloir


Il a donc une petite sœur. "Une elfe comme toi ? La compétition sera rude de ce faite ... " Parce que vu la beauté d'Adan... Elle doit être mystérieuse, magnifique, sensuelle et imbattable niveau beauté... "Je vais devoir user d'autre charme..." "Je dis cela en faisant un clin d’œil à Adan. Quand j'y pense il a de la chance, il a une part de sa famille ici. " Tu as de la chance de pouvoir partager ces moments d'études avec ta petite sœur... J'ai un petit frère aussi, mais le jour où il rentrera dans cette école, j'espère ne plus y être... Je laisse un silence, perdu dans mes pensées, je pense à notre dernière nuit ensemble. Nous avons dormis dans le même lit. Je lui lisais ses histoires préférés... Ernest et Célestine... Il a un talent avec les animaux... Il arrive à approcher tous les animaux sans peur... de leur part... Pour ma dernière nuit en sa compagnie, il a réussi à faire venir dans sa chambre la famille de rouge-gorge... On a eut le droit à notre petit concert privé. Il me manque... " Il n'a que 3 ans..."

Il me tend le bras. "Quelle galanterie, mes amies seraient vertes de jalousies tu sais." Je rentre de nouveau en contact avec lui et ouf rien ne se passe, je me sens rassurée... "Je vais t'avouer un secret, même si je parais légère... Je suis également très studieuse." Et j'ai surtout un projet d'étude qui me tient à cœur. Je veux devenir architecte. Alors, je me donne tous les moyens afin d'atteindre mon rêve. J'ai envie de devenir un architecte pour maison à énergie passive... Economique et écologique... Des maisons de luxe comme des maisons familiales... Comme celle de ma famille... Même si beaucoup dans notre région estime que nous avons construit une maison de luxe car nous avons une piscine, un sauna, un hammam... une salle de sport... Je dois dire que mes parents ne manque pas de ressource... Mais ne s'encombre pas de superflu, si ils ont installé ces espaces, c'est pour leur bien-être...

"Alors, quelle programme de visite me proposes-tu... Je pense que les lieux de première nécessité pour une étudiante telle que moi sont : la biblio, la piscine si il y en a une, les amphis si il y en a aussi... et la cantine... Je ne connais pas vraiment le système du lycée. C'est ma première année..." J'avoue cette dernière chose mettant en avant le fait que je sois jeune par rapport à lui ou par rapport aux autres...Je sais que je parais plus âgée, souvent, les garçons sont déçus de ma jeunesse. Pensant pouvoir prendre possession d'autre chose que de mes lèvres... Mais, j'ai toujours fait respecter mon age et mes choix. Je ne suis pas une fille facile... J'aime jouer, flirter mais cela s’arrête ici...

[Deby-1]

AILANY
16 ans VAMPIRE
- dans la chambre -



Je suis enfin arrivée dans la chambre. J'ai fureté dans mes nombreux habits en ma possession. J'ai opté pour une robe sobre me représentant bien... Un brin sexy... pas trop... Je me dis que j'ai bien le temps de me glisser sous la douche, me préparer, me maquiller, me coiffer... avant l'heure du bal...

Tout en pensant à ma journée épuisante, j’ôte mes habits. Je me décide à prendre une nouvelle fois une douche. Ma robe glisse sur le sol. J'enlève mes sous vêtements délicatement... Je me retrouve nue dans ma nouvelle chambre. Je n'ai jamais été pudique à vrai dire. Je regarde ma silhouette floue dans le grand miroir de nos penderie... Je suis squelettique, blanchâtre et sans forme... Mes grands cheveux cache ma toute petite poitrine... J'aime mes grands yeux... Il me font pensé à un poisson... Je suis là nue dans ma chambre à me contempler... Je me mets à penser à mes rencontres du jour... Jacki, l'homme noir corbeau, Oly le petit oiseau gai et Maxon.... Maxon... L'homme dans toute sa splendeur... Je me met à espérer de le revoir... Je m'en veux de penser à un autre homme que mon amour.... Qu'en penserait-il ? Il serait amuser, j'en suis sur... Il aimerait me voir le séduire...

[VedaBd]

Buda
Loup-garou ~ 16 ans

Je sens son regard plein de surprise se poser sur moi lorsque je lui raconte la raison de ma presence ici. Encore une fois elle part dans ses pensées. Contrairement à ce qu’elle me dit, je pense que cette jeune fille est pleine de secrets et de mystères et moi qui suis de nature si curieuse cela m’intrigue et je compte bien tout faire pour les connaître. Mais au fond, je pense surtout que pour me dévoiler ainsi et aussi facilement auprès de quelqu’un que je ne connais même pas si je puis dire c’est qu’elle a une emprise sur moi beaucoup trop rapide et importante à mon goût et cela me fait peur. La dernière personne qui a eu cette emprise sur moi c’était ma meilleure amie. Mais maintenant que je ne sens toujours pas mon téléphone vibrer dans ma poche je comprends qu’elle n’était pas mon amie dans le sens où je le pensais. En fait, elle était amie avec moi parce que la vie avait fait en sorte que l’on soit dans la même classe depuis le CP et maintenant que la vie nous sépare, elle passe à autre chose. Mais ici Carmilla semble avoir une emprise un tout petit peu différente de celle qu’avait l’habitude d’avoir Elie (ma meilleure amie) sur moi. Peut-être est-ce ce qu’elle dégage, ou tout simplement parce que je la trouve mignonne. Je ne sais pas. & puis je pense qu’au fond cela ne m’intéresse pas de le découvrir. Ici je refuse de me prendre la tête, je laisserai faire les choses comme bon leur semble sans me préoccuper de quoi que ce soit. Soudain Carmilla sort de ses pensées.

- Merci, c’est gentil de me rassurer, dis-je avec un sourire amical.

J’apprécie sa façon de me rassurer. Cela prouve que derrière cette image de fille populaire et un peu au-dessus des règles elle est gentille et protectrice, mais vaut mieux ne pas lui dire, je ne pense pas qu’elle aimerait. En fait, je n’en ai aucune idée, mais je sais que si à moi on me disait ces choses je casserai la figure à cette personne juste pour lui prouver le contraire. Oui, je sais, cette réaction est totalement nulle, mais j’aime bien. Ca me donne un petit côté badass comme les filles de mes séries préférées. Nous nous retrouvons devant le panneau des dortoirs.

- Un colocataire ? Lui dis-je inquiète.

Je n’ai jamais eu pour l’habitude de partager quoi que ce soit, encore moins ma chambre. & on m’annonce que je vais avoir un colocataire. Ouch. J’espère en tout cas qu’on s’entendra parce que sinon, mon séjour ici risque d’être plus long que prévu.

- Ouf. J’espère que cela leur prendra du temps avant de m’en trouver une, ou même qu’ils finissent par oublier que je suis seule dans mon dortoir, lui dis-je en riant.

Ouf rassurée. Je vais pouvoir être seule et tranquille. M’installer comme je veux et profiter de ma vie en toute liberté. Quelle bonheur, je crois que je viens enfin de trouver un point positif à être ici. Etre tranquille. Je n’aurais ni colocataire ni mère. La belle vie quoi. Je vois Carmilla me regarder d’un air envieux. Si elle veut on pourra la partager toutes les deux cette chambre… Je chasse au plus vite cette pensée de mon esprit. Non mais ça va pas ? Buda ! On va pas commencer l’année en flirtant avec les gens. Encore moins la fille populaire sûrement la plus inaccessible et celle que tout le monde veut. De toute façon je suis là pour étudier et profiter de ma vie seule. Aller pensons à autre chose et continuons cette visite.

[Soragame]

J'ai Maxon de libre si cela intéresse quelqu'un (meme si je pourrais pas trop rp cette semaine )