@Nithael : Moi, ça m'a fait rire, c'est Kholer qui n'en rit pas.
Tant mieux. XD
@Horange : J'ai été trop optimiste, désolée pour cette euphémisation. XD Ca va, alors. ^^ Huuum, je ne le crois pas, mais vraiment, ce n'est pas grave. x') On verra bien, je t'en tiendrai au courant. XD
Donc voici ma réponse, un peu tardive (c'est du grand n'importe quoi, ou plutôt un flou artistique, mais bon).
Texte à caractère explicite.
Kholer
Je ne lui apprends rien. Evidemment, et je le sais pertinemment. Ca ne m’étonne pas du tout et le contraire aurait été stupéfiant, mais elle a tort, car je lui ai appris une chose en presque cinq ans, une seule et pas des moindres : les règles changent avec moi, et si elle ne l’a pas « oublié », sciemment relégué au second plan, elle paraît l’avoir momentanément occulté, optant pour la solution facile en se retranchant dans son petit confort, que je bouscule, et elle ne le rappelle pas, ne le mentionne pas, l’évinçant au profit de répliques qui la mettent en valeur, comme toujours. On n’apprend décidemment rien à Angélica Del Castillo, c’est plutôt elle qui croit nous apprendre des choses sur notre propre personne selon elle-même, mais ce n’est pas vrai, et à l’entente de l’appellation dont elle use à mon égard, je la raille, lui tirant la langue et lui faisant un clin d’œil, tout en passant nonchalamment une main dans mes cheveux châtain foncé désordonnés.
Une fois près d’elle, le moindre baiser et le moindre geste la submergent, un torrent de sensations affluant dans les deux sens. Elle est frémissante, son cœur menaçant de sortir de sa cage thoracique et d’exploser, parce que je la noie sous la déferlante dont je suis la source et que je déverse sur elle en même temps que je la renverse sous moi avec mon corps, et mon contact lui coupe le souffle, ce qui me satisfait, étant donné la vague de frustration qui l’immerge à présent. Sans encore m’immiscer dans son intimité, je la maltraite en la frottant avec mon genou, mes mains la parcourant jusqu’à abuser ses lèvres, soft, et je sens nettement Angélica frissonner de nouveau, ce que permet notre proximité : lorsqu’on se retrouve corps contre corps, le danger est qu’il est strictement impossible de dissimuler ses réactions à l’autre, les deux partenaires pouvant tout percevoir et ressentir.
Angélica me rétorque avec bien moins de force et d’assurance qu’auparavant, ce qui me fait sourire en coin face à sa détermination étiolée de résister encore et encore, refusant catégoriquement de battre en retraite la première. Il s’agit réellement d’un jeu, à celui qui craquera avant l’autre, et je pense que, sans remettre les compteurs à zéro, nous sommes à égalité : le nombre de fois où elle a flanché équivaut au nombre de fois où j’ai flanché à mon tour, un nombre incalculable, et, incrédule, remarquant qu’elle fait de son mieux pour ne pas s’infléchir, je reprends, ironisant ses mots et les retournant contre elle :
-La plus joueuse, mais pas la plus résistante… Vraiment ? J’étais loin de m’imaginer que ta mémoire était aussi mauvaise…
Néanmoins, je la désire depuis le début, le départ : mon hydre est réveillée, a été tirée de son profond sommeil, et, vivace, elle grogne, montre les crocs, rugit, étire ses ailes écailleuses dont l’envergure est impressionnante et ses multiples cous, ses têtes se balançant d’un côté puis de l’autre, ses griffes se plantant dans mon dos. Et elle remue, se débat, veut gagner l’extérieur, l’air libre, s’évader de sa prison de chair, s’en échapper et déchiqueter sa proie. Elle n’attend que ça, elle n’attend qu’un instant d’inattention, de non vigilance de ma part pour se déployer et me déchirer, et mes yeux obsidienne sont semblables à deux trous noirs, dont l’attraction est telle, qu’ils aspirent Angélica, comme ma bouche finit par aspirer la sienne après l’avoir aidée à retirer sa robe. C’est la folie qui nous prend. La folie pure.
Son goût n’a plus de secret pour moi depuis longtemps, mais je ne m’en lasse pas et l’adore : il est épicé, piquant, prononcé, et teinte mes lèvres et m’envahit la cavité buccale. C’est bon, si bon, tellement bon, à la fois chaud, humide et savoureux, lorsque sa présence se profile jusque dans mon dos, présence qui m’attire à elle et je la percute, mon bassin heurtant le sien. Aveuglé, j’en profite le plus possible, m’aliénant à la chaleur et la luxure. Angélica participe fiévreusement au baiser, et, adroitement, j’attrape sa langue entre mes lèvres et la suce lentement, jusqu’à sa pointe, avant de la relâcher après quelques va-et-vient et de mordiller sa lèvre inférieure en échos à ce qu’elle faisait tout à l’heure en me parlant. Le volume de chaque son est déformé, et j’ai l’impression qu’ils retentissent dans mes oreilles et sous mon crâne, y résonnant et frappant les recoins de ma boîte crânienne, que ce soit ceux des vêtements éparpillés, le froissement des draps, nos respirations sifflantes, les battements de cœur affolés frénétiques et les bruits de succion…
Je ne peux pas le supporter de manière stoïque, mon ouïe en est saturée, et c’est en découvrant sa poitrine que je prends l’initiative de nous rapprocher en l’entourant d’un bras au niveau de la taille, comme quand nous étions dans le couloir, la redressant et nous collant, me fondant en elle, chaque ondulation me faisant soupirer contre ses lèvres, dont le rouge provocant n’est plus qu’un lointain souvenir, étalé sur ses commissures, et alors qu’elle m’impose un baiser contre lequel je ne me rebiffe pas, pourtant rebelle, je m’y perds et ses ongles s’enfoncent dans mon dos pendant qu’elle gémit, et un pur réflexe me secoue tandis que j’engage un premier coup de rein à travers nos vêtements : l’hydre se démène de plus en plus violemment, elle a faim, horriblement faim, lorsqu’Angélica ouvre la bouche et écarte davantage ses jambes, m’octroyant une importante marge de manœuvre, mais ce n’est pas ce à quoi je pense d’emblée : elle s’égare dans les méandres du plaisir, en témoignent ses soupirs incontrôlables, et il ne lui reste plus que sa culotte, l’ayant délestée de son soutien-gorge, que je lâche inconsciemment, trop occupé à la toucher pour me soucier de l’endroit où il va atterrir, et, dans un état de latence, je la chevauche, ayant une vue imprenable sur elle, et me lèche les lèvres, avant de me pencher en avant sur sa poitrine, la stimulant, Angélica soupirant sans arrêt de plaisir. Je m’attaque à ses seins ronds et fermes, mes yeux rivés sur elle et admirant ses réactions tandis qu’elle se mord la lèvre et manque de s’étouffer, gémissant par intermittence en fonction de ce que je lui fais, y traçant des cercles concentriques dans un sillon de salive et mordillant ses bouts de chair dressés, et elle se cabre sous mes caresses, ses ondulations de hanche reprenant de plus belle, ce qui m’arrache un faible gémissement quand elle insiste sur mon bassin, lorsqu’elle me capture le visage entre ses mains et m’embrasse.
Je réponds instinctivement au baiser, ma langue enlaçant la sienne, en harmonie, et ses gestes au niveau de mon entrejambe alors qu’elle s’acharne sur ma ceinture me font doucement sourire contre ses lèvres, mon souffle irrégulier se mêlant au sien, quand elle descend rapidement tout ce que je porte en bas sur mes cuisses, manquant de me faire rire devant tant d’impatience. Mais ses premières stimulations sur mon membre sensible me font gémir une seconde fois, et ma mâchoire palpite, serrant les dents, car je ne m’avoue pas encore vaincu, oh que non. Angélica renchérit, me demandant si je veux jouer encore longtemps, mais elle n’est certainement pas aussi crédible qu’elle l’espère, puisqu’elle gémit à la fois, et, dans un effort surhumain, je me fais violence et me recule, me détachant d’elle juste le temps d’enlever mes derniers vêtements qui me gênent, avant de les jeter par terre et de passer quelques doigts sous le tissu de sa culotte trempée et de la faire glisser le long de ses jambes, lui réservant le même sort. Entièrement nus, la partie intéressante peut commencer et je saisis son poignet, éloignant sa main de mon membre et la faisant rejoindre l’autre, les maintenant fermement d’une main sans brusquerie et faisant passer ses bras par-dessus sa tête, avant de m’humecter les lèvres, enchaînant d’une voix suave :
-Et toi ? Non, tu veux que je te dise ? Plus que de jouer, tu me veux tout de suite, et crois-moi, je ne vais pas me dérober, mais on est dans le même état, Angélica. Mets ton ego de côté et admets-le. Ce n’est pas la première fois et ne sera pas la dernière que je te prends de la sorte, parce que tu en as envie et que j’en ai envie.
Le bout de mon membre taquinait son entrée et sans plus tergiverser, je m’introduis délicatement en elle, gémissant, et une fois imbriqués l’un dans l’autre, libère ses poignets et me plaque contre elle, une main ancrée sur sa clavicule et ma bouche sur son oreille, que je titille de ma langue, démarrant une première série de coups de rein longs et lents, soupirant à chaque fois que mon membre frotte ses parois internes ; communion, fusion.