La Guerre des Clans - Refonte - [Abandonné ?] — Supp le 01.12

[Springbloom]

Bonjour à tous !

Je viens de lire la fiche de Ruvie et elle est magnifique comme toujours @Nithael
Très contente de ce démarrage de RPG, je suis impatiente de RP' !
Pour ceux que ça peut intéresser, j'ai Kenna et Tek de dispo

Merci Liv, je suis ravie qu'elle t'ait plu !
Sinon, pour Tek, il reste chez les Moines où il part en expédition avec nous ?

Et bien si tu me le suggère, il peut bien sur se joindre à vous, je suppose qu'il a des talents intéressants pour un voyage de ce type

Hey Liv', ça te dit un petit Rp' entre Tek et Cyrus ?

[Florance]

Salut. Désolée pour le ratas. Le bac est pour bientôt mai je tenterai de passer. Quelqu'un pour RP.

[Deby-1]

Je le vois arriver. Je sais qu'il m'observe et sa démarche tente de me prouver de son rang. Je sens que je vais adorer notre entrevu. Je n'ai pas perdu mon titre ici. Je suis plutot satisfaite de cela, je garde mon identité. Contrairement à l'officier qui ne me nommer que Marsh, j'ai le droit avec lui au "docteur"

Ils m'invitent à entrer. Je les suis dans le bureau. Je reste debout mon sac entre les bras. Il me parle d'un phénomène que je n'ai pas vraiment constaté.

"Je suis désolée, mais, je ne comprends pas ce que vous me demandez ? de quoi parlez vous? "

Je me déplace dans ce bureau jusque la fenêtre au store baisé. La lumière est poignante. Je pensais que des spots éclairaient la cours. Je constate qu'il n'en ai rien et que c'est réellement le rayonnement solaire qui a gagné en intensité. Je referme d'un geste brusque le store. Je reprends ma place devant le bureau. Qu'attend-il de moi ? Je ne suis pas venue ici pour faire des recherches sur un désastre climatique mais pour jouer mon rôle au sein de la guerre, je veux aider et apprendre à me battre. Je n'ai plus besoin de prouver à qui que ce soit mes connaissances scientifiques et encore moins à moi-même.

"Comme vous le dites si bien, j'étais chercheuse. Aujourd'hui en intégrant les rangs, je suis soldat. Je peux, si vous me l'ordonner faire des recherches sur ce phénomène. Mais, je ne vous serais pour l'heure aucunement utile. J'ai besoin de données et d'un espace de travail, de matériel. Le coté scientifique reprends le dessus. Ma curiosité également. Je me souviens lors de mes voyages dans les différentes cité avoir entendu ce genre de mythe. Un groupe parlait de fin du monde, de lumière. Ils parlaient entre eux. Je n'entendais pas bien et je dois dire, je ne prends parti de ce genre de simagré. J'ai juste entendu que les moines étaient au courant. "J'ai eu connaissance d'un mythe rapporté par d'autres peuples. Mais cela est approximatif. Je ne sais pas si il est avéré ou non. Et apparemment, les moines sont au courant. C'est tout ce que je peux vous dire pour l'heure." J'en ai marre d'attendre. Mon sac me pèse, je sens la sueur perler sur mon front, mes muscles commencent à se tétaniser. Je reste droite devant le bureau. Je regarde les deux hommes.

Je tourne ma tête vers cette fenetre et sa lumière mystérieuse "J'aurai préféré votre spitch habituel et devenir un simple soldat. Mais, j'ai l'impression que ce n'est plus votre intention. " Je laisse échapper mon sac de mes bras. Il tombe à terre à mes pieds.

[Nithael]

Morgane : Oui bien sûr, Cyrus peut avoir été de garde pendant la Lune rouge.
Et Liv, je note que Tek est du voyage !

[Springbloom]

Qui aimerait RP' avec Cyrus ? Ou Zhihui d'ailleurs, à Ost ?







Ｃｙｒｕｓ ☯ Ｇｕａｎｇ

☯ Orsien ☯ Moine ☯ 29 ans ☯ Dans les marais ☯ Avec le groupe de Ruvie ☯



Je tremblais. Chaque parcelle de mon corps tremblait, terrifiée à l'idée de poser pied à terre. C'était trop pour moi, trop difficile. Qu'est-ce que je trouverais dehors ? Qu'est-ce qui m'attendais au-delà des murs de la Citadelle ? Je ne voulais pas le savoir. Tout ce que je voulais, c'est retourner avec les autres moines, retourner lire des livres toute la journée, cultiver mon savoir, apprendre notre histoire.

Mais c'était justement pour ça que j'avais fait la promesse de venir. Il était de mon devoir de garder l'Histoire intacte, de la transmettre au reste du monde. J'avais dit à Ruvie que je viendrais, parce que Baba lui avait fait comprendre que je serais un allié. Alors il fallait que je me comporte comme tel, que je ne sois pas le poids du groupe. Et Amara et Tek étaient là avec nous, et je refusais qu'ils me prennent pour une chose fragile et instable qui serait incapable de défendre le groupe.

Je pris une grande inspiration et posai mon pied à terre. J'étais dehors. J'avais franchi la frontière. Trop tard pour faire demi-tour. Il était temps pour moi de faire face au monde réel, et d'enfin quitter celui des mots auquel je me retenais depuis déjà trop longtemps.

☯-☯-☯-☯-☯-☯-☯-☯

Notre début de voyage vers Vélia s'était déroulé sans accro. J'avais réussi à garder mon calme et mon sérieux durant tout le trajet pour ne pas laisser transparaître mes émotions. C'est d'ailleurs probablement pour ça que les gens me disent froid : je n'exprime la plupart du temps rien, mais c'est par crainte d'être faible. Car là est la vérité : chaque pas qui m'éloignait de la Cité-Mère me rendait plus inquiet, plus anxieux à l'idée de ce que l'on pourrait trouver. La peur m'envahissait, me tétanisait, mais je faisais ce que je peux pour la surmonter, en faire abstraction, rester fort. Ce qui n'empêchait pas que la plupart de mes pensées étaient tourner vers une zone de repli potentielle que je ne trouvais malencontreusement pas. Tout pouvait nous arriver maintenant que nous étions hors des murs de la Citadelle. J'avais même entendu dire qu'une amie de Ruvie avait été tué par des maîtres de l'air.
Je ne pouvais avoir confiance en personne hors les moines de notre groupe.

Pendant que montions nos tentes, nous décidâmes des tours de garde. Afin que les Sentinelles puissent avoir une nuit décente, je décidai de prendre le dernier quart, le dernier avant l'aube, qui était également celui où l'on verrait le mieux et où les talents d'hypersensibilité ne seraient pas requis.

Malgré toute la logique de cette réflexion, il faut croire que je m'étais trompé. Alors que j'observais les alentours, si sombre dans la nuit, Ouki s'était mis à piailler de panique. Cherchant dans quelle direction il regardait, j'ai rapidement saisi où était le problème : le paysage se tissait de nuances rouges, terrifiantes. J'entendais tous les animaux des marais et des sous-bois s'agiter, leurs cris montant dans la nuit sanglante. Je ne pouvais m'empêcher de scruter ces ténèbres enflammées, de crainte de ne voir en surgir n'importe quelle créature terrifiante. A ce moment là, je ne réfléchissais même plus, j'étais tendu, le corps chargé d'adrénaline, prêt à faire face à n'importe quelle menace afin de protéger notre groupe. Et, puis, au bout de quelques secondes, une étincelle jaillit et je me retournais, découvrant une lune irréelle. Une Lune rouge, LA Lune rouge. Celle qui annonçait le retour de Vaatu, celle qui me fit comprendre que notre mission était bel et bien réelle.

Je suis resté pantois face à ce spectacle, horrifié. Les serres d'Ouki me perçaient l'épaule, mais j'étais incapable de réagir, paralysé par un sentiment que je ne comprenais pas, bien plus fort que la peur : l'angoisse. Qu'est-ce qui nous attendait maintenant ? La nuit était déjà effrayante et obscure, qu'arriverait-il lorsque le Soleil Aveuglant se lèverait ? Il fallait que nous partions immédiatement, que je réveille les autres, qu'ils comprennent également la menace qui planait sur nous.

J'ai réveillé Ruvie en premier, parce que, bien que parmi les plus jeunes, elle était notre guide dans notre quête, et Baba lui aurait certainement dit quoi faire dans cette situation.

☯-☯-☯-☯-☯-☯-☯-☯

J'ai l'impression de mourir de l'intérieur.

La chaleur qu'impose le Soleil détruit chaque parcelle de mon corps. L'air est si sec autour de moi qu'il pèse d'autant plus lourd. Avec les affaires sur mon dos, j'ai parfois l'impression que chaque pas pourrait me faire m'effondrer. Pour autant, je ne montre rien aux autres, qui souffrent probablement autant que moi. Aucun maître de l'air ne sait rester insensible aux chaleurs intenses, à la sécheresse. Je respire avec difficulté, mais je continue de suivre le groupe, l'air de rien, le front en sueur malgré mon couvre-chef qui empêche les rayons de m'achever.

Le Soleil Aveuglant porte bien son nom. Chaque fois que ma curiosité me pousse à lever les yeux, je m'arrête à mi-chemin, incapable de garder les paupières ouvertes plus longtemps. Tout comme la Lune Rouge de cette nuit, il provoque en moi une terrible anxiété, encore plus forte même que la Lune, car j'étais capable de voir de quoi il s'agissait. En cet instant, j'ai juste l'impression de nager dans l'inconnu, dans un territoire inconnu, dans une situation inconnue, et je déteste ça. A l'origine, les premières fois où j'étais descendu de la Cité-Mère, j'adorais comme un enfant toutes les découvertes que je faisais En-Bas. Là, incapable de penser comme un enfant, j'aimerais juste avoir tous les livres de la région sous la main, la moindre ligne qui pourrait me renseigner sur les lieux. Mais je n'ai rien, si ce n'est mes yeux aveuglés par la lumière solaire.

Comme n'importe quel érudit, je déteste être plongé dans l'ignorance. Et cette situation me dépasse, j'ai l'impression de n'être d'aucune aide pour le groupe.

[Nithael]

Morgane : Si tu veux, Cyrus peut RP avec Ruvie, mais je ne pourrai répondre que dans quelques jours. Qu'en penses-tu ?

[Springbloom]

Morgane : Si tu veux, Cyrus peut RP avec Ruvie, mais je ne pourrai répondre que dans quelques jours. Qu'en penses-tu ?

Vu que je me lance dans les révisions de bac, pourquoi pas, le temps m'importe peu ^^

[Nithael]

Vu que je me lance dans les révisions de bac, pourquoi pas, le temps m'importe peu ^^

Parfait !
Et bon courage pour ton BAC !

[Livreetvivre]

Elle semble perdue. Après s'être dirigée vers la fenêtre elle observe l'extérieure quelques secondes puis rabaisse rapidement le store. D'après elle, les Moines pourraient être au courant mais elle ne sait pas grand chose de plus. A sa réaction je comprends qu'elle est venue ici pour changer de vie comme c'est souvent le cas. Cependant elle est intelligente et pourrait nous être bien utile au vue de la situation. Elle lâche enfin son sac et se retrouve là, devant mon bureau, les bras ballants, décontenancé et peut-être déçue.

" Malheureusement soldat, la situation est bien trop particulière aujourd'hui pour qu'on puisse suivre la routine. Je suis navré que vous arriviez parmi nous dans ces circonstances mais il faut affronter, c'est ce que j'attends de mes soldats. "

Elle a cru qu'elle ne me serait d'aucune utilité. Mais elle m'en a appris bien plus en quelques phrases que nous avons pu en apprendre le reste de la journée.
J'ai déjà entendu parler des Moines, mais cela ressemble plus à une légende qu'à une vérité. On raconte qu'ils vivent au fin fond de la forêt, mais personne ne pourrait survivre là-bas.
Et il y aurait donc plus de mythe encore. Dont un surtout qui parlerait de la croissance du soleil.

" Sachez soldat Marsh que vous avez déjà été bien plus utile que ne pourriez le croire. Ce mythe dont vous parlez mérite qu'on se penche dessus. Mais trouver les Moines, s'ils existent, est loin d'être chose aisée. "

Peut-être pourrais-je envoyer une mission traverser la forêt. Il faut en discuter avec le Conseil.
Marsh pourrait nous être bien utile. Mais elle n'est pas prête à aller sur le terrain. Et surtout elle est venue ici en tant que médecin, elle ne saura peut-être pas se défendre.

" Dans tous les cas, vous avez raison de croire que vous ne serez pas un simple soldat. Cependant vous allez devoir suivre l'entraînement, peut-être de manière un peu plus intensive. Vous devez être prête à aller sur le terrain rapidement au cas ou nous trouvons un endroit où il serait possible de trouver des informations. "

J'attends quelques secondes pour voir sa réaction.

" D'ailleurs, vous l'ignorez peut-être également, mais en plus de ce soleil surpuissant, nous avons remarqué que la lune était entièrement rouge cette nuit. "

Je m'éloigne de mon bureau pour me diriger vers les étagères, j'y attrape une carte de l'île et l'ouvre sur la table à manger. D'un geste j'invite Marsh à s'approcher.

" Est-ce que par hasard vous sauriez m'indiquer l'endroit où vous avez entendu parler de ce mythe, l'origine des personnes qui en parlaient, ainsi que l'endroit approximatif où se trouve les Moines ? "

Je lui en demande beaucoup. Elle ne sait peut-être rien de tout cela. Mais si je ne la questionne pas à fond cette entrevue n'aura pas été entièrement utile. Je ne peux pas me permettre de laisser des informations de côtés. Nous devons tout savoir. Et je ne tiens pas à envoyer une patrouille dans la forêt trouver les Moines à l'aveuglette avec le soleil qui se joue de nous.

[Nithael]

J'ai bien aimé ta fiche, l'histoire de Ruvie est touchante, mais je crois ne pas avoir compris pourquoi Rina est morte ^^'.

(Et donc pour mes PNJ, je les ferais plus tard, mais il y aura donc Harald Gyllen de Calpe (et je réserve Chris Pine, ah ouais x)) et Tiki Kuva de Vélia

Sinon Morgane, j'ai oublié de te répondre pour tout ça parce que j'avais juste retenu la question sur la Lune rouge ! >.<

IMPORTANT :

Rina est morte à cause de la peur de l'étranger. Elles se sont retrouvées au mauvais endroit, au mauvais moment, dans l'obscurité d'une forêt qui effraie le reste de la population de l'île, face à une Sentinelle de l'Armée qui a pris peur et s'est donc défendue par ce qu'elle savait faire de mieux : la violence. Mais je ne l'ai pas mis dans la fiche, parce que Ruvie ne peut savoir tout ça. Du coup je viens de penser, mais si ça intéresse quelqu'un de jouer la Sentinelle (qui est un homme) en PNJ, j'aimerais la faire intervenir plus tard dans l'histoire.

PS : Je te réserve tout ça !
Ah et aussi, Lüriel, le personnage de Florance, est également avec nous pour l'expédition.

[Livreetvivre]

" Réveilles-toi Kenna ! Dépêche toi, faut que tu vois ça. "
Il est bien trop tôt... Même pas, ça doit être le milieu de la nuit là... Je jette un coup d’œil à mon horloge, et en effet il n'est même pas 4 heures du matin. Qu'y a-t-il de si urgent pour me réveiller maintenant...

" Qu'est-ce que tu me veux Quincy ?"
Mon frère m'enjoint encore à le rejoindre sur notre minuscule balcon de notre salon. Il a l'air tout excité et impressionné en même temps. Et bien que je me dis qu'il ne réagirait jamais ainsi s'il y avait quelque chose de grave, son impatience m'inquiète tout de même un peu.
J'enfile rapidement un gilet pour sortir le rejoindre. Il regarde le ciel, alors j'en fait de même.
Et c'est époustouflant... Étrange, angoissant, d'une certaine beauté. Un tas d'adjectifs pourraient qualifier ce spectacle.
Une lune parfaitement rouge.
Tout cela me donne une impression bizarre, comme si ça n'avait rien de naturel. Mais Dame Nature est capable de tellement de chose.
J'aperçois quelques voisins dans la rue, à droite ou à gauche, entrain d'admirer notre lune eux aussi.

Après avoir quelque peu commenté le phénomène avec mon frère, nous sommes tout deux retourné nous coucher. Lui commence tôt demain, moi je n'ai cours qu'en après-midi mais je veux profiter de la matinée pour m'entraîner.
Alors allongé dans le noir de ma chambre, je me demande tout de même si cette lune rouge serait annonciatrice de quelque chose... Quoi que cela peut-être je ne suis pas sure que ça nous plaira. Ce rouge sang ne me donne pas une impression de réussite ou de bonheur.

Je me lève à l'aurore, bien sûr Quincy est déjà parti, en avance comme d'habitude. Et comme d'habitude il a trouvé le temps de préparer mon petit-déjeuner. Il sait que ce genre de petites attentions me touchent. Bien que nous ne pouvons que rarement passer du temps ensemble, il trouve toujours un moyen pour bien s'occuper de moi.

Au départ je pensais me rendre à la salle de sport de l'école, mis à disposition des élèves. Mais finalement j'ai pris la décision de rester à la maison pour une séance de musculation intensive, mais également pour avancer dans nos corvées. La lessive et le ménage ne se font pas tout seuls.

En milieu de matinée j'entends la porte d'entrée claquer. C'est bizarre, Quincy ne devrait pas rentrer avant ce soir. D'instinct je me colle contre le mur, juste à côté de la porte de ma chambre, afin de me faire discrète. J'écoute les pas de l'inconnu qui est entrée chez moi. Il se débarrasse de ses affaires dans l'entrée puis se dirige directement vers ma chambre. Je vois la poignet tourner et me prépare à bondir. J'arrive à m'arrêter en dernière minute lorsque le visage de mon frère apparaît.

" Mais qu'est-ce que tu fous Kenna ? "

" T'es bête ! Pourquoi tu n'as rien dit lorsque tu es entrée ?! J'ai cru que c'était un étranger. Je m’apprêtais à t'attaquer. "

" En fait je venais voir comment tu allait. Il se passe des phénomènes bizarres dehors. Le soleil est brûlant et il fait particulièrement chaud. On y voit rien et impossible de sortir sans couvrir chaque millimètre de peau. "
Il me raconte ce qu'il a vu mais également entendu. Donc en gros, rien du tout. On ne peut rien y voir sans se protéger les yeux, mais surtout personne ne comprend, personne ne sait rien, personne ne dit rien.
Aucun supérieur de mon frère ne semble au courant de quoi que ce soit et le Conseil des Généraux s'est enfermé aux premières lueurs du jour ce matin et n'est pas encore sortis.
Les cours sont annulés pour aujourd'hui et mon frère m'enjoint à ne sortir sous aucun prétexte.

Après son départ je vais à la fenêtre et j'ouvre et ferme les rideaux à plusieurs reprises. Comme si ça allait atténuer quoi que ce soit. Je penses à nos troupes qui doivent être perdues sous cette luminosité. Je penses également à nos ennemis, s'ils trouvent un moyen de s’accommoder de ce nouveaux paramètres avant nous, la guerre pourrait être grandement compromise.

Je ne peux pas rester ici les bras croisés malgré les ordres de mon frère. Je dois aider.

[Livreetvivre]

Je n'ai encore rien de prévu de particulier pour Kenna, donc si jamais quelqu'un veut RP' elle est prête

De plus, je suppose que j'ai loupé cette information quelque part mais je n'arrive pas à mettre la main dessus (un peu aveugle aujourd'hui...). Donc la troupe de Ruvie est partie de chez les moines, mais ils se dirigent vers où en premier ?
Avec cette info je pourrais préparer le démarrage de Tek également

Hey Liv', ça te dit un petit Rp' entre Tek et Cyrus ?

Je te réponds un peu tard Morgane, je suis navrée >.< Je sais que tu as prévu de faire RP' Cyrus et Ruvie ensemble. Mais comme Nithael semble occupée quelques jours, on pourrait effectivement faire RP' Cyrus et Tek ensemble jusqu'à l'arrivée de Ruvie dans la conversation, si ça te vas bien sur ? Et si tu as le temps malgré ton bac évidemment

Sinon Nithael, je peux m'occuper de préparer rapidement un PNJ pour la sentinelle si personne ne se dévoue
Son histoire ne sera pas du grand art mais elle aura le mérite d'exister ^^

[Springbloom]

Je n'ai encore rien de prévu de particulier pour Kenna, donc si jamais quelqu'un veut RP' elle est prête

De plus, je suppose que j'ai loupé cette information quelque part mais je n'arrive pas à mettre la main dessus (un peu aveugle aujourd'hui...). Donc la troupe de Ruvie est partie de chez les moines, mais ils se dirigent vers où en premier ?
Avec cette info je pourrais préparer le démarrage de Tek également

Hey Liv', ça te dit un petit Rp' entre Tek et Cyrus ?

Je te réponds un peu tard Morgane, je suis navrée >.< Je sais que tu as prévu de faire RP' Cyrus et Ruvie ensemble. Mais comme Nithael semble occupée quelques jours, on pourrait effectivement faire RP' Cyrus et Tek ensemble jusqu'à l'arrivée de Ruvie dans la conversation, si ça te vas bien sur ? Et si tu as le temps malgré ton bac évidemment

Le groupe part d'abord vers Vélia, et, si tu es libre cet après-midi, je veux bien Rp' ^^ Nithael pourra tout de même nous rejoindre à un moment ou à un autre ^^

[Livreetvivre]

Je n'ai encore rien de prévu de particulier pour Kenna, donc si jamais quelqu'un veut RP' elle est prête

De plus, je suppose que j'ai loupé cette information quelque part mais je n'arrive pas à mettre la main dessus (un peu aveugle aujourd'hui...). Donc la troupe de Ruvie est partie de chez les moines, mais ils se dirigent vers où en premier ?
Avec cette info je pourrais préparer le démarrage de Tek également

Hey Liv', ça te dit un petit Rp' entre Tek et Cyrus ?

Je te réponds un peu tard Morgane, je suis navrée >.< Je sais que tu as prévu de faire RP' Cyrus et Ruvie ensemble. Mais comme Nithael semble occupée quelques jours, on pourrait effectivement faire RP' Cyrus et Tek ensemble jusqu'à l'arrivée de Ruvie dans la conversation, si ça te vas bien sur ? Et si tu as le temps malgré ton bac évidemment

Le groupe part d'abord vers Vélia, et, si tu es libre cet après-midi, je veux bien Rp' ^^ Nithael pourra tout de même nous rejoindre à un moment ou à un autre ^^

Parfait ! Alors je prépare le premier Rp' de Tek tout de suite

[Nithael]

Morgane et Liv : Je n'y vois pas d'inconvénient ! Je vous rejoindrai dès que je le pourrai et on continuera à trois. Sinon, pour la Sentinelle, j'attends la réponse de quelqu'un, mais je te tiens au courant Liv.

[Livreetvivre]

Nous voilà parés pour le départ. Avec nos sacs et nos provisions sur le dos, nous démarrons notre voyage observé par les autres Moines. J'ai trouvé refuge ici il y a quelques temps maintenant. Et lorsque j'ai appris que Cyrus et Ama prenaient part à ce voyage avec Ruvie à sa tête, j'ai souhaité les accompagner. C'était plus fort que moi. D'abord parce que mes amis sont du voyage mais surtout, par je ne sais quelle force supérieure, j'ai su que je devais en faire parti.
Au moment de notre départ une certaine tension rode parmi nous, mais personne n'hésite.

Avant de partir Cyrus m'avait parlé de Baba, la grand mère adoptive de Ruvie, et il m'avait raconté l'histoire de Vaatu et Raava, les deux esprits contraires et en perpétuel conflit.
Baba a confié une mission à Ruvie afin de protéger nos existences à tous le jour où Vaatu réussira à revenir semer le chaos chez nous.J'avoue ne pas avoir exactement tout compris, de plus je ne connais pas encore l'ensemble de l'histoire de notre monde sur le bout des doigts. Cependant au vue de la ténacité avec laquelle m'en parlait Cyrus, je sais que c'est très sérieux.

Alors que nous sortons de la Cité Mère, j'observe Cyrus. Il n'a jamais quitté cet endroit depuis la disparition inexpliqué de sa sœur adorée. Et au moment de poser le premier pied dehors, je le vois un peu paniquer. Mais il s'en sort parfaitement bien, mieux que je ne l'aurais jamais pensé. Il est courageux. Et il se tient la tête haute.

Je ne souhaite pas l'incommoder ou le stresser plus que cela alors je continue moi aussi à marcher droit devant moi.
De mon côté je n'ai plus quitté les marais depuis que j'ai été accueillis par les Moines. Et j'espérais secrètement ne jamais avoir à le faire. Car derrière ces marais, il y a mes souvenirs, ma famille et tout ce que j'ai abandonné.
De plus, et pour alourdir encore un peu mon poids, le destin a voulu que notre première destination serait Velia.
Malgré tout ce que j'ai cru, tout ce que j'ai espérais et tout ce que j'ai cherché à oublier, je me dirige aujourd'hui vers chez moi. Vers là où tout est arrivé.

Mais ma peine est moins grande à présent, je me concentre sur le fait que je serais un allié de taille face à mon clan pour la réussite de notre mission. J'espère pouvoir être une aide à Ruvie à ce moment.
De toute manière nous ne serons pas arrivé très vite à Vélia, le voyage est long.
Nous faisons stop aux abords du marais afin de passer la nuit et de nous reposer.
Nous sommes réveillé par Cyrus pendant son tour de garde. La lune est devenue rouge sang, apparemment en l'espace de quelques instants. On peut entendre les animaux paniquer et s'énerver. Quelqu'un m'explique que la lune rouge sang est le signe du retour imminent de Vaatu.
On peut au moins être sur que notre voyage n'aura pas lieu en vain.

Cependant le lendemain le soleil nous annonce bien plus de difficultés. La route sera bien deux à trois fois plus longue puisque la température est en hausse constante et que la luminosité nous empêche de regarder devant nous.

Je suis un maître de l'eau, le seul de notre troupe. Mon élément principal est l'eau et ce soleil est entrain de me vider de chaque petite goutte d'eau présente dans mon corps. Je bois bien plus que les autres et je sens que ma consommation d'eau est bien plus anormal que d'habitude. La route va être difficile si cette chaleur persiste.

J'ai besoin de me changer les idées, alors je me dirige vers Cyrus pour partager nos difficultés. Peut-être aura-t-il quelque chose à m'apprendre concernant cette chaleur.

" Comment tu vas Cyrus ? Pas trop chaud ?
Rassure moi, le livre qui indique l'arrivé de la lune rouge et de ce soleil écrasant, n'aurait-il pas également prédit une pluie diluvienne ensuite ? "

[Nithael]

Sinon Nithael, je peux m'occuper de préparer rapidement un PNJ pour la sentinelle si personne ne se dévoue
Son histoire ne sera pas du grand art mais elle aura le mérite d'exister ^^

Du coup Liv si tu veux faire la Sentinelle c'est ok, mais tu sais tu n'es pas obligée de sortir sa fiche tout de suite hein, te presse pas.

[Livreetvivre]

Sinon Nithael, je peux m'occuper de préparer rapidement un PNJ pour la sentinelle si personne ne se dévoue
Son histoire ne sera pas du grand art mais elle aura le mérite d'exister ^^

Du coup Liv si tu veux faire la Sentinelle c'est ok, mais tu sais tu n'es pas obligé de sortir sa fiche tout de suite hein, te presse pas.

D'accord ! Je me note de faire ça dès que possible Tu as des attentes particulières pour cette sentinelle ?

[Nithael]

D'accord ! Je me note de faire ça dès que possible Tu as des attentes particulières pour cette sentinelle ?

Juste que c'est un homme et qu'il s'en veut d'avoir tué une enfant (de 15 ans) sans motif autre que la peur (il n'était là que pour une reconnaissance à la base).
Mais on en discute par MP si tu veux !

[Springbloom]

Désolée d'avoir mi si longtemps à répondre, en plus je me rends compte que c'est très bromance Tek et Cyrus







Ｃｙｒｕｓ ☯ Ｇｕａｎｇ

☯ Orsien ☯ Moine ☯ 29 ans ☯ Dans les marais ☯ Avec Tek ☯

Malgré l'humidité habituelle des marais, le Soleil semble avoir absorbé la moindre trace d'eau autour de moi. Je ne peux m'empêcher de lancer un regard à Amara devant moi. Elle est bien plus âgée que moi, et je trouve déjà la chaleur insupportable, alors j'ignore comment elle fait pour tenir. Au fond de moi, je m'inquiète beaucoup pour elle, pour ma seconde mère d'adoption. Parfois, je crains que ce voyage soit son dernier et cette idée m'oppresse. J'ai beau essayé de la refouler, elle reste en permanence présente dans un coin de mon esprit.

- Comment vas-tu Cyrus ? Pas trop chaud ?

C'est Tek qui vient d'apparaître derrière mon épaule gauche, tout sourire. Je ne peux me retenir de le lui rendre, tout en me demandant comment il fait pour tenir avec le Soleil Aveuglant. Lui même m'a appris que les maîtres de l'eau détestaient
les fortes chaleurs, pourtant, il semble réussir à la supporter, bien que je commence à percevoir la fatigue sur son visage.

- Rassure moi, le livre qui indique l'arrivé de la lune rouge et de ce soleil écrasant, n'aurait-il pas également prédit une pluie diluvienne ensuite ?

Pour autant, il ne semble pas avoir perdu son sens de l'humour. Malheureusement, je me dois de le décevoir, même si ça ne doit certainement pas l'étonner.

- Pour ce qui est d'une pluie diluvienne, je ne peux rien te promettre, mais j'ai lu quelque part que l'on pourrait potentiellement voir un ou deux arc-en-ciel entre deux chutes de neige.

Tout semble toujours plus facile avec Tek. Il est l'un des rares avec qui je puisse me sentir à l'aise, moi-même. Malgré la chaleur, maintenant qu'il marche à mes côtés, je sens que notre périple m'est déjà bien moins éprouvant. J'ignore pourquoi il est si facile pour moi de retrouver mon âme d'enfant, mon insouciance lorsque mon ami est là, pourquoi il a cet effet là sur moi, mais je suis content qu'il m'est rejoint.

- Plus sérieusement, je crains que le temps ne soit malheureusement pas en notre faveur dans les jours qui vont suivre. Désolé.

Nous n'allons probablement pas tarder à quitter les marais, le sol se faisait moins humide sous mes pieds. Nous entrons en Vélia. Je ne suis jamais allé aussi loin de chez moi, et je ne pensais pas partir aussi loin un jour. Ca me fait comme un frisson d'excitation de savoir que je m'apprête à voir tout ce que j'ai lu pour de vrai, que je pourrais toucher, sentir, entendre tout qui n'était qu'à l'origine que des mots. Le contenu de toutes les pages, que j'ai appris pour la plupart par coeur, proviennent de choses réelles, matérielles. Rien qu'à l'idée, un franc sourire vient traverser mon visage. J'en oublierais presque ma soeur.

[Eparm12]

Zarastro Siltiama



Moana s’est sensiblement endurcie. Ca fait deux ans que nous sommes devenus des compagnons de route et que nous vivons ensemble, deux ans que mon quotidien a changé, deux ans que je l’ai adapté, car il se partage en deux temps, celui de mon entraînement et celui libre que je passe immanquablement avec Moana. Deux ans qu’on ne se quitte plus et deux ans qu’on s’ouvre petit à petit l’un à l’autre. En deux ans, nous avons plusieurs fois fait le tour d’Aphesas, et Moana est, à ce jour, capable de se repérer dans n’importe quelle région de notre territoire, de déterminer l’heure grâce à la position du Soleil dans le ciel, si ce n’est qu’il est impossible de la lire aujourd’hui en raison de son étrange rayonnement, qui est beaucoup plus puissant que d’habitude, d’éviter les cratères et les crevasses, de reconnaître un minerai quel qu’il soit. En somme, Moana connaît plus ou moins tout ce qu’il y a à savoir d’Aphesas ; elle peut douter de certaines choses et hésiter par rapport à d’autres, mais elle les sait et a déjà séjourné à Pers avec moi, chez Vi, apprenant les mécanismes et rouages économiques et sociaux de la capitale de notre Clan, les causes et conséquences de son développement, et la géographie de la ville et du territoire entier. En ça, elle est une Aphesienne, et plus Aphesienne que certains Aphesiens de pure souche.
Elle a rencontré Calia et Fe, mes mères, Vi, ma grand-mère, mais avant elles Balrog, mon mentor, celui qui a accepté de m’entraîner durement parce que je l’ai choisi et veux absolument pouvoir maîtriser la Foudre et la créer, à son image. Il est mon modèle, et je fais ce qu’il me dicte afin de lui ressembler, suivant depuis le début ses instructions à la lettre. J’en suis encore au stade de la stabilisation de mon Feu, mais très bientôt, dans un futur proche, je pourrai m’exercer à dévier des éclairs naturels et non plus la Foudre de Balrog, ce que j’ai déjà tenté, mais qui fut un cuisant échec. Je ne m’en suis pas découragé pour autant, au contraire, et persévère avec acharnement, prêt à tout pour y parvenir et triompher, réussir à définitivement engendrer et manipuler la Foudre, mais je dois être davantage rigoureux et assidu, ce à quoi je m’applique consciencieusement du mieux que je le peux, repoussant toujours plus loin mes limites. Souvent, généralement quelques heures par jour, de deux à quatre heures, j’entraîne Moana à mon tour et à non seulement se concentrer sur son élément lorsque nous sommes à Pers, mais aussi à se battre, et même si Moana n’est pas bien épaisse ni d’une grande force, je l’aiguille et oriente son entraînement, faisant en sorte de l’accentuer sur ses potentielles rapidité et agilité, ainsi que son esquive, les mettant en valeur, ce qui l’oblige à être focalisée sur ce qu’elle est en train d’effectuer et à acquérir du souffle et donc de l’endurance. Et malgré tout ça, en dépit de ses maints et maints efforts et de sa bonne volonté, qui se mue progressivement en ténacité, Moana n’a toujours pas regagné de confiance en elle et n’a pas d’estime d’elle-même, ce qui me frustre énormément.
Je ne suis pas doué de tact, n’ayant aucun filtre et disant ce que je pense tel que je le pense, et Moana pleure à nouveau, de plus belle, ses larmes redoublant, ce qui me trouble, les vannes semblant s’être tout d’un coup rouvertes, et je ne comprends pas pourquoi, jusqu’à ce que Moana m’en fasse part et me supplie de ne pas parler de mort, de ma mort. La suite de sa supplique m’émeut, mais je n’en montre rien, quand elle ajoute qu’elle a confiance en moi et qu’elle me le jure, et je lui réplique calmement, patient :
-Nous ne sommes pas immortels et encore moins éternels. Tu le sais, ça. Il y a bien un jour où je mourrai et où tu… Mourras, je bute sur le terme. Si ce n’est pas aujourd’hui, ce sera peut-être demain, mais pour l’instant, je suis en vie, toi aussi, et je ne compte pas te quitter et disparaître, comme tu dis. Ne t’en fais pas.
Moana a beau me répéter qu’elle a confiance en moi, j’y crois, mais je sais aussi pertinemment que le vrai problème est qu’elle ne croit pas en elle-même, le nœud étant serré au point qu’il est vain d’essayer de le défaire, le mêlant plus encore, car le mauvais souvenir de son père agit sur elle et son être par la faute de son géniteur ; elle demeure ancrée dans le passé et le projette sur son présent. Les deux se superposent et se confondent, et je ne sais comment y pallier. J’en ai déjà posé la question à mes mères et Vi, et elles m’en ont toutes donné la même réponse : « Laisse faire le temps. » Il est vrai que deux ans est peu sur une vie aphesienne de soixante années, et qu’il est encore trop tôt, mais le temps est lent et long à accomplir son travail fastidieux qu’est de guérir les blessures. J’ai foi en Moana comme j’ai foi en mes mères et Vi, Balrog, mon Chef et mon Clan, et je suis sûr qu’elle arrivera à aller de l’avant, mais en ce moment, on piétine et ça me chagrine, parce qu’elle doit constamment en souffrir. Même en partageant son fardeau, Moana croule sous le poids des erreurs de son père et de ses crimes, plus lourds les uns que les autres, et de sa propre culpabilité, ce qui est injuste, mais je n’y peux rien, si ce n’est la soutenir.
Moana me délivre son cauchemar en gardant obstinément les yeux baissés, avant de les relever sur moi à la fin de son récit, et je suis enragé à cause du comportement de son père, mais me réprime, refusant de me laisser dominer par la colère, qui est à la fois une force et une faiblesse majeures, ce que j’ai déjà constaté au travers de Fe, qui est invariablement en colère. Moana s’excuse et je la contredis, mais elle renchérit en me suppliant et s’excusant encore, ce qui me fait ostensiblement froncer les sourcils et grimacer. Si je ne supporte pas la violence, je ne supporte pas non plus les suppliques et le fait que Moana se dévalorise de la sorte. Les suppliques confèrent du pouvoir à la personne suppliée tandis que la suppliante adopte une position inférieure à celle de la suppliée, ce qui ne me plaît pas du tout, et je lui coupe presque la parole :
-Arrête de me supplier et de t’excuser, tu n’es coupable de rien, tu n’as rien fait de mal. Ne me supplie plus et ne t’excuse plus, je ne cesserai jamais de te le répéter, mais tu n’es pas en tort, et arrête de t’insulter, veux-tu ? Tu n’es ni un poids, ni un boulet, ni une entrave. Tu es Moana, ma partenaire, vu ? Je ne suis pas ton père, je suis Zarastro Siltiama, et Zarastro Siltiama ne pense pas même durant une fraction de seconde que Moana Sapphire est un boulet. Il n’existe pas de boulet selon lui, alors ne redis plus jamais une chose pareille.
Finalement, après lui avoir remis le fragment de quartz qui atteste la véracité de ma version de l’histoire, Moana se met à jouer avec, ce qui me convient plutôt que lorsqu’elle pétrissait ses doigts, et je la rassure, Moana finissant par rosir, adorable, ce qui se remarque facilement puisque sa peau est pâle, et avait blêmi quand elle avait cru entrapercevoir son père, mais elle secoue de la tête et m’avoue qu’elle ne veut pas que je me mette en danger pour elle. Nous avons déjà eu cette discussion par le passé et je me tais, ne lui précisant pas que c’est déjà le cas, silencieux et contrarié, mais sans remuer le couteau dans la plaie, et je la distrais en lui évoquant le Soleil aveuglant, Moana m’affirmant qu’elle l’a ressenti, me détaillant ce qu’elle en pense et me demandant ce que j’en pense également. Je me détourne d’elle et m’avance pour la seconde fois à l’air libre, les rayons du Soleil me piquant l’épiderme comme s’ils étaient composés d’une myriade d’aiguilles, et j’en fais la moue. Ma peau est évidemment habituée au Soleil, mais il se trouve que ce matin, le rayonnement est tellement fort, qu’elle ne l’apprécie plus, et je doute que Moana l’endurera tout le temps qu’on fasse le chemin. Nous avons deux choix qui s’offrent à nous : ou nous nous rendons chez mes mères, ou chez Balrog, de toute manière, c’est ce que nous ferons, car je dois poursuivre mon entraînement, mais avant, c’est à Moana de s’exercer un peu. Je reviens vers elle et lui réponds :
-Je n’avais jamais vu ça et j’en déduis que ce n’est pas à prendre à la légère. Tiens, bois et mange, on commence. Ensuite, on ira chez Balrog, où tu pourras te reposer pendant que je m’entraînerai, parce que je ne préfère pas que tu restes trop longtemps sous ce Soleil. Prépare-toi, je t’attends.
Je lui tends sa gourde et des fruits secs, et m’éloigne, faisant réapparaître une flamme dans le creux de ma paume. Le Soleil brillant avantage le Feu de chaque Aphesien entre autres, et le mien paraît crépitant tant il est intensifié. En tout cas, j’ai hâte de retrouver Balrog et de pouvoir l’interroger à ce sujet : lui saura mettre des mots dessus et m’expliquer la nature de ce phénomène.

[naji2807]

Moana Sapphire
Née le 14 Mai, 18 ans, Née à Velia, Vit à Aphesas depuis 2 ans
Entre le niveau 1 et le niveau 2 dans la maîtrise de l'eau



Je sais que c'est terriblement lâche et égoïste, mais je ne veux pas que Zara s'en aille... et je refuse d'imaginer le jour où la mort l'arrachera à ce monde, l'arrachera à la terre... me l'arrachera... Je sais bien que je suis trop dépendante de lui, même si chaque jour il essaie de me rendre autonome, même si il m'a appris tant de chose qui me serviront à n'en pas douter si je devais me débrouiller seule. Mais je ne m'en sens pas capable, je ne veux pas me retrouver seule, me débrouiller seule, et ça me rend lâche et faible, n'est-ce pas?
L'idée qu'il puisse mourir, même si ce n'est pas aujourd'hui, ni demain, me fait à nouveau pleurer à chaude larme, et j'essaie de maîtriser mes pleurs, y parvenant avec difficulté quand il me dit que nous sommes en vie et que je ne dois pas m'en faire. Je sais bien qu'il a raison, et je hoche la tête, les yeux toujours brillant, terrifiée à l'avance par la perspective de sa disparition.
Je suis consciente d'être un poids pour Z, et il a beau ne pas le dire, je suis sûr que tout au fond de lui, il le pense, au moins un peu, et qu'il est si gentil avec moi seulement parce que je lui fais de la peine... Je sais que je ne devrais pas penser comme ça, mais une petite voix au fond de moi me souffle qu'il ne peut pas en être autrement, que la seule raison qui le pousse à m'aider, qui l'a poussé à me sauver et qui aujourd'hui l'empêche de me chasser, ou de me laisser seule, c'est la pitié que je lui inspire... Pourtant, de mon côté, j'éprouve tant de sentiment à son égard. De la gratitude, de l'admiration, et... je ne sais pas, j'ai l'impression, mais peut être que je me trompe car mes sentiments sont confus, mais je crois que j'aime Zara. Pas seulement comme un ami, pas seulement comme un compagnon de route, et pas seulement comme mon sauveur, mais plus que cela.
Seulement, je ne veux pas être un poids pour lui, je ne veux pas l'empêcher de vivre, l'empêcher de faire ce qu'il souhaite juste parce que je suis là, juste parce que je suis incapable de m'en sortir seule. Et quand je lui fais part de ces réflexions, sa réponse est sans appel. Les mots qu'il prononce, j'ai envie de les croire vrais, et je maudis la voix désagréable qui me susurre qu'il veut seulement que j'arrête de pleurer, car mes larmes l'ennuient et que seule la pitié l'anime et lui fait dire de telles choses. Pourtant je sais que cette voix à tord, en tous cas j'ai envie de croire qu'elle se trompe, je la déteste de me faire penser ainsi, et je hoche la tête en rougissant légèrement quand Zara me dit que je suis sa partenaire. Je suis presque sûre que ce mot n'a pas la même signification pour moi que pour lui. Partenaire. C'est un mot fort à mes yeux, et je ne sais pas si il l'est au sien aussi, si il est associé aux mêmes sentiments de confiance. Mais je me dis que je dois avoir tord, car comment Z pourrait-il avoir confiance en moi...
Pourtant j'acquiesce, et d'une petite voix je lui réponds doucement :
- D'accord.
Car j'ai envie d'être d'accord avec tout ça. Même si j'ai du mal à y croire. Pourtant, ce n'est pas en Z que je n'ai pas confiance, bien au contraire, je le lui ai dit, et c'est un fait, j'ai une confiance indéfectible en lui, j'ai davantage confiance en lui qu'en quiconque d'autre. Mais je sais que je ne suis pas désirée par tous, et ça me conforte dans mon idée que je ne suis qu'un poids pour Zara. Je ne suis pas vraiment accepté par sa famille, Balrog ne m'apprécie pas beaucoup non plus, et les Aphesiens me regardent toujours un peu bizarrement, même après ces deux ans. Et je ne leur en veux pas, loin de là, je sais que c'est moi la fautive, moi qui n'est pas ma place ici, moi qui devrais partir, retourner à Velia... mais je ne veux pas, je ne veux pas et je ne peux pas retourner là-bas...
Z change de sujet, parle du soleil, et en effet, il n'est pas comme d'habitude, même si je me dis que ce n'est peut être rien. Je hoche cependant la tête quand Zara dit qu'il ne faut pas le prendre à la légère et attrape la gourde et les provisions qu'il me donne avec gratitude. J'avais tellement soif... La région sèche d'Aphesas est assez dure à supporter parfois, et mon cauchemars m'a fait tellement transpirer que j'ai l'impression d'avoir perdu toute l'eau de mon corps.
- Merci.
Je bois de longues gorgée, mais fais attention à en garder un peu, au cas où j'aurai à nouveau soif avant que nous n'arrivions chez Balrog. Enfin je me lève, ayant dormi tout habillée et époussette légèrement mes habits avant de rejoindre Z.
- C'est bon, on peut y aller.

[Livreetvivre]

Ouii de la bromance ! C'est exactement le terme qui convient à leur relation actuelle




- Avec Cyrus -

Il réfléchit. Cyrus réfléchit tout le temps. Je suis certain qu'il pense à ce voyage, à ce qu'il a laissé derrière lui peut-être. Mais nous ne pouvons pas laisser tout cela nous envahir, ça deviendra un poids supplémentaire à porter alors que la route s'annonce déjà bien difficile. Je préfère tenter de garder un semblant de joie. Ma question ironique arrivera peut-être à le faire sourire malgré les circonstances.

" Pour ce qui est d'une pluie diluvienne, je ne peux rien te promettre, mais j'ai lu quelque part que l'on pourrait potentiellement voir un ou deux arc-en-ciel entre deux chutes de neige. "
J'ignore s'il est sérieux ou s'il tente de faire de l'humour lui aussi. Dans tous les cas je peux le voir se détendre légèrement. Ne pas se sentir seul est plus important que tout aujourd'hui, et Cyrus et moi sommes devenus des amis très proche, nous pourrons nous soutenir l'un l'autre pendant le voyage. Je n'aurais jamais pu partir de la Cité sans lui de toute manière.

" Plus sérieusement, je crains que le temps ne soit malheureusement pas en notre faveur dans les jours qui vont suivre. Désolé. "
Mince.. Bon je n'attendais pas vraiment une réponse très réconfortante. L'arrivée de Vaatu dans notre monde ne peut pas se passer dans le plus grand confort. Nous nous y attendions tous.

" C'est inutile de t'excuser. Nous ne nous attendions pas à une balade plaisante. Mais je suis finalement content de nous approcher de Vélia. Les pêcheurs peuvent y être accueillant, nous trouverons peut-être un endroit pour nous abriter un peu de cette chaleur étouffante. "
Le soleil ardent m'empêche de regarder pleinement autour de notre petit groupe. J'ignore où nous sommes exactement, mais je sens la teneur en humidité de l'air s'amenuiser d'heure en heure. Il serait intéressant que nous trouvions un point d'eau quelque part, afin que je puisses un peu me détendre.
Je n'aurais jamais cru que le manque d'eau dans l'air ambiant me causerait autant de peur. Pour l'instant je continue d'avancer vaillamment mais si la situation continue à se dégrader encore longtemps, je ne serais plus qu'un poids pour les autres.
La seule pensée qui me rassure maintenant alors qu'il s'agissait de ma crainte au début du voyage est notre destination. Nous nous approchons de Vélia et donc des pêcheurs et de la mer. De l'eau à perte de vue.

Je me tourne vers Cyrus et voit un sourire sur ses lèvres. C'est relaxant de le voir sourire. A nouveau je me sens moins seul et moins touché par les circonstances difficiles. Cyrus, Ama, Ruvie et les autres sont à mes côtés. Ça va bien se passer.

" Je suis content de te voir sourire. Et je suis content que nous puissions faire ce voyage ensemble. Bientôt nous devrions pouvoir voir la mer, tu verras c'est un spectacle magnifique. "
Sortir de la Cité a toujours été sa plus grande crainte depuis que je le connais. La perte de sa sœur fut particulièrement éprouvante pour lui, et je me doute qu'il se sent toujours responsable.

" Dis-moi, comment te sens-tu par rapport au fait que tu ais quitté la Cité ? "
J'espère que la question n'est pas gênante. Nous sommes amis depuis longtemps maintenant mais je comprendrais qu'au vue de la difficulté de simplement mettre un pied devant l'autre, qu'il n'ai pas forcément envie d'en parler tout de suite. Cependant je tiens à lui et m'inquiète facilement.

[Tiine]

Neo Seans || 25 ans || Velien
Niveau 3 en maîtrise de l’eau

Avec Jaz
Au bout milieu de la nuit, j'entends un cri. Ma plus jeune sœur Lou est en pleurs en se cachant les yeux. Elle doit avoir fait un cauchemars, ça arrive. Mais en tournant mon regard dans la pièce, je vois Nana suffoquant, entourée de Yasmeen et Lottie.
- Qu'est ce qu'il se passe ici ?
- La lune ! Elles ont peur de la lune ! Me répond Lottie.

Qu'est ce que c'est que cette histoire ? Mes sœurs ont peur de la lune maintenant ? C'est vrai que Nana est la plus peureuse des quatre, mais de là à faire une crise d'angoisse pour la lune ?
- Comment ça elles ont peur de la lune ?
Yasmeen, visiblement agacée, pointe du doigt la fenêtre et me crie dessus :
-Mais regarde au lieu de rester là comme un idiot !
Je vais faire comme si je n'avais pas entendu la dernière partie de la phrase. Faudrait qu'elle commence à se calmer celle-là avec son insolence à deux balles.
Je me dirige alors vers la fenêtre. Et je reste bouche-bée. La lune...elle est devenue rouge !
-C'est quoi ce délire ?



Je passe alors le reste de ma nuit à calmer mes deux sœurs avec Yasmeen et Lottie. Après que mes quatre sœurs furent au pays des rêves, je réussis à mon tour à m'endormir, mais de courte durée. Très tôt, une lumière éclatante me réveille. Je décide donc de me lever et d'accrocher des couvertures aux fenêtres des chambres de mes sœurs pour ne pas qu'elles soient réveillées par cette lumière aveuglante.
Puis je leur laisse un mot disant qu'elles devaient se reposer aujourd'hui et que j'irai à la pêche seul (d'habitude, Yasmeen et Lottie m'accompagnent). Je prends des provisions et de l'eau en vue de pêcher jusqu'au soir. J'ai en tête une plage près de notre village qui sera parfait.
À peine un pied dehors, une chaleur inhabituelle me transperce le corps. Puis cette lumière...ça en ferait presque mal au crâne...

Je suis crevé par cette nuit...je porte mon sac et mon filet de pêche à bout de bras.

J'arrive enfin à la plage. Un vieux bateau à moi est encore attaché sur le rivage. Il est un peu usé par le temps mais il est petit et pratique pour pêcher seul.
Je commence à tirer sur la corde pour mettre le petit voilier à l'eau. À mis-chemin de la mer je décide de faire une pause. Vraiment je ne suis pas en forme...et ce maudit soleil qui continue à briller de milles feux !

Soudain j'entends une voix derrière moi m'interpellant. Je me retourne lentement, ralenti par la fatigue.
Le garçon est à quelques mètres devant moi, il me demande de l'eau. Je rêve..C'est ce c*nnard de Jaz Waves ! Je mets ma main au-dessus de mon front pour être sûr que la lumière du soleil ne me joue pas de tours. Pitié, faites que ce soit un mirage provoqué par la chaleur !
...Non, c'est bien lui. Super, manquait plus que de tomber sur le petit c*n qui a fait souffrir Yasmeen.

Je le regarde d'un air méprisant.
--Qu'est ce que tu fous ici, toi ?
Je jure par les esprits que si ce gamin commence à m'énerver, non seulement il pourra se gratter pour son eau mais en plus que je serais capable de lui faire boire la tasse.

[Soragame]

A Tiine te voilà ! Au faite j'ai répondu à ton mp ^^

[Tiine]

A Tiine te voilà ! Au faite j'ai répondu à ton mp ^^

Tiine, The Retour !! xD

[Soragame]

Julia Hestenhorse
-21 ans-
-Niveau 2 en maîtrise de la terre-
-Ost-

Je suis bête, je suis bête, je crois qu'il n'y a pas d'autre mots, j'aurais dû fermer les volets, mais comment je pouvais savoir aussi? D'habitude le soleil ne me dérange pas, aussi paradoxal que cela soit même si j'ai toujours préféré le silence de la nuit, j'en ai un peu peur aussi, enfin ce n'est pas lui nuit à proprement parlé qui m'effraie, c'est plutôt le noir, bien qu'"effrayé" soit un terme un petit peu exagérer. Je sais qu'avoir peur du noir est assez pathétique surtout à mon âge, mais que voulez-vous on ne contrôle pas ses peurs, enfin si on pourrait, mais c'est compliqué. Bon donc on peut contrôler ses peurs mais on ne décide pas de quoi on a peur, alors concrètement ce n'est pas de ma faute si j'ai peur du noir. Et puis "peur" aussi est un terme exagéré, disons que je ne suis pas spécialement à l'aise en sa présence quand il s'agit de dormir. Et comme dormir avec de la lumière ne me dérange pas et bien j'en profite, donc en règle général je m'endors dans le noir et quand je me réveille il fait jour dans ma chambre puisque je laisse les rayons du soleils pénétrer à l'intérieur, autrement dit je ne ferme pas les volets! Mais là c'était une erreur, déjà que j'ai sentis qu'il y avait un truc de pas net avec la lune et maintenant j'ai l'impression que le soleil s'est approché trop près de nous. Du coup j'ai fermé les volets et j'ai essayé de me rendormir et se fût un échec, je suis rester comme une conne pendant je ne sais combien de temps à attendre un sommeil qui visiblement s'était assez amusé avec moi pour la journée. Et ce soir je vais être fatigué, je fermerais les volets cette fois. Toujours est-il que j'ai dû me coltiner ma mère quasiment tout la journée, puisqu'apparement je suis destiné à faire comme elle et comme ma grand mère plus tard, ce qui à mon goût est une très mauvaise idée mais comme je n'ai pas d'autre ambition ce qui est légèrement déprimant, je m'en satisfais. Heureusement qu'il y a les entraînements avec Madenn, même si je ne pense pas être très pérformante aujourd'hui je suis fatigué, à cause de cette histoire de soleil et de volets. Enfin pas que, non, non, pas que, c'est juste que je me suis couché tard et je me suis levé tôt, hier je me suis aussi couché tard et levé tôt et avant hier je me suis couché tard et levé tôt. Donc j'ai probablement des cernes, enfin je m'en fiche d'avoir des cernes ce qui me dérange c'est la fatigue qui les accompagne. Bref mise à part cette fatigue je pense tout de même ne pas être le prof idéal pour Madenn, je ne suis pas très pédagogue et je ne suis pas une experte en maîtrise de mon élément, il me faudrait moi aussi un maître en fin de compte. Je m'arrête en poussant un soupir et me tourne vers Madenn

- Bon, j'en ai pas parlé tout à l'heure mais ça me titille quand même, ce n'est pas le fruit de mon imagination débordante il y a quelque chose d'étrange avec le soleil?

Si je n'en parle pas à quelqu'un je vais finir par devenir folle, si quelque chose me perturbe il faut que j'en parle c'est tout. C'est tout. Je pense que depuis le temps de toute façon Madenn doit avoir l'habitude de mes bizarreries, et puis cette question n'avait rien d'étrange après tout alors pourquoi j'en fais tout un plat j'ai bien le droit de dire ce que je veux tant que je ne tiens pas de propos haineux ou moqueur cela ne dérange personne.

[Tiine]

Nithael: Je ne t'ai pas encore fait de retour sur ta fiche mais j'adore Ruvie *.* sa relation avec Baba est déchirante suite à la disparition de Rina T.T mais elle a l'air trop badass !

Sora: merci pour ce début de RP ! Enfin je vais pouvoir RP avec Julia ! Je te fais de ce pas la rep !

[Tiine]

Madenn Kokia
20 ans – Calpienne vivant en zone rurale
Maîtrise de la terre : début du niveau 2.
Est à Ost avec Julia


Aujourd'hui, nous nous concentrons sur la technique du bouclier rocheux, qui consiste à élever une dalle or de la terre et de s'en servir comme bouclier. C'est un peu plus difficile que de faire léviter un rocher, qui lui n'est pas totalement ancré dans le sol.
Mais je suis de bonne humeur et assez en forme pour l'entraînement. Julia, quant à elle semble crevée aujourd'hui, elle ne parle pas beaucoup. Bon en soi c'est un peu débile ce que je dis comme elle ne parle pas non plus énormément à son habitude. Mais c'est ça que j'aime chez elle. Elle ne parle pas pour rien dire. Pas comme moi qui peut être bavarde comme une pie.
Notre entraînement touche bientôt à sa fin. De toute façon il ne faut pas que je parte trop tard car nous partons d'Ost vers 18h30 pour arriver à la ferme vers 20h.

Je me concentre...Respire et contracte mes muscles. Mes pieds nus offrent à mon corps une bonne stabilité. Puis je frappe du pied le sol pour en faire jaillir une dalle du jardin de Julia. Pfffiouf ! Fatiguant cet entraînement ! Je respire doucement pour reposer la dalle délicatement à son emplacement initial. Faudrait pas non plus que je commence à abimer le jardin de Julia je pense que sa mère n'appréciera pas vraiment.

Julia s'arrête d'un coup dans son mouvement et se tourne vers moi. Quelque chose la gêne à propos du soleil.
-C'est vrai que cette journée est particulièrement belle. La lumière y joue pour beaucoup.

Je jette un furtif regard vers le soleil, je revois ma mère me grondant quand j'étais petite en m'interdisant de le faire car ça rend aveugle, mais qu'est ce que vous voulez ? Vous me dîtes de pas le faire, il y a de grande chance que ça attise mon envie de le faire. Mais la luminosité est tellement vive que je ne peux le regarder en face, même pas deux secondes.
Mes yeux sont presque en pleurs, je suis vraiment immature par moment ! Je répond à Julia en me frottant les yeux en riant de ma c*nnerie.
-En fin de compte, t'as raison, il est définitivement plus brillant que d'habitude.
Je la regarde, les yeux encore plissés par ma bêtise.
-Mais ne t'inquiète pas, il n'y a rien extraordinaire.
Je ne suis pas trop convaincu par ce que je viens de dire, mais j'ai envie de la rassurer.
- Je suis sûre que c'est de courte durée. Et puis, les beaux jours comme ça on en profite pas assez !

[Deby-1]

"Je suis venue ici pour apprendre à me battre, si une mission de terrain est prévue, je souhaite en faire partie. Je peux aider. Je le sais vous le savez, nous sommes d'accord. Mais, je ne veux pas de traitement de faveur. Je suis soldat comme les autres avant tout. Si je suis préparée, j'affronterais."

Je suis de nouveau droite devant son bureau. Il se déplace prend une carte me la montre. Je dois essayer de me rappeler ou j'ai entendu cela. Mais j'ai fait tellement de voyage pour mes conférence que j'ai peur de me tromper. J'ai pourtant une bonne mémoire. Mais, le produit qu'il m'ont injecté dans les veines avant de décoller embrouille encore mes idées. Je regarde la carte, les bras de part et d'autre.

" C'était durant une conférence. Je devais accompagner d'autres collègues. Je ne me souciais pas de l'endroit où se déroulaient mes interventions. Et puis, avec votre machin, je lui indique le pansement de l'injection, j'ai l'esprit tout embrouillé. Je me masse l’arrête du nez , je cherche à rassembler mes souvenirs. C'est un groupe de chercheurs que j'ai rencontré qui m'ont parlé de cela, apparemment ils auraient vu des écrits qui parlent de la fin du monde ou de phénomène changeant. Il y a un endroit où ils sont rassemblés mais je ne sais pas où et ils n'en ont pas parlé. Je ne m’intéresse pas expressément à l'astronomie alors je les ai laissé parler entre eux juste ils ont émis l'hypothèse que les moines sont à l'origine de ses écrits. Ils étaient orsiens me semble t-il . Je ne me souviens plus des chercheurs en question, ils étaient vieux. Ils sont surement mort ou à la retraite ou grabataires. "

Je ne suis pas de grand aide, je le conçois pour cette partie. Quand il évoque le fait d'une lune rouge. Cela m'interpelle. Nous avions déjà vu ce phénomène arrivé pas forcément sur la lune. Mais sur d'autre satellite. Sans explication aucune. Nous pensions que c'était du à une activité interne au satellite en lui même. Mais face à cet événement, il y a forcément un lien avec le soleil. "Avez vous des télescopes solaires ? Nous devons observé les activités de celui-ci. "

J'ai toujours mon corps contre la table penché vers la carte. Mon âme de scientifique prends le pas sur le reste. Je veux être un soldat à part entière mais je ne peux laisser ce mystère grandir sans y prendre part. Je prends un stylo et un papier traînant sur la table, je sais que je sors de mes droits, mais je n'ai pas le temps de faire des courbette. J'écris une liste de matérielle dont je vais avoir besoin pour observer et récolter les données et information. Je lui donne ma liste. "En attendant que vous réunissiez tout cela, je commencerais mon entrainement intensif. Mais je veux le meilleur pour me guider. Je veux faire partie de vos meilleurs éléments et pas forcément pour mon intellect. Je ramasse mon sac. J'attends vos ordres, mon général."