Emrys98 a écrit :Je passe maintenant à la consigne
38b : "Lire un livre dont la couverture est : orange" avec
Les Chavaliers d'Antarès, tome 1 :
Descente aux enfers d'Anne Robillard.
Voilà voilà !
J'avoue que je ne sais pas trop quoi penser de cette nouvelle série... Bon déjà quand j'ai vu débarquer cette histoire de monde parallèle dans les Héritiers, je me suis demandée si on pouvait vraiment partir encore plus en cacahuète... La réponse est oui !
C'est reparti avec un nouvel univers, de nouveaux personnages, de nouveaux pays, de nouveaux dieux, etc. Et pourtant tout est à la fois différent et familier. Je m'explique : le principe même des Chevaliers d'Antarès semble être le copié-collé de celui des Chevaliers d'Emeraude. Si je dis "un envahisseur à moitié insecte, une armée commune pour défend le continent, une fille issue du peuple ennemi qui combat à leur côté, une prophétie..." à votre avis je parle de la première ou de la troisième série ?
C'est vraiment dommage parce qu'avec beaucoup de second degré j'avais fini par apprécier les Héritiers, mais l'ambiance Chevaliers me manquait. Et là, on retrouve suffisamment cette ambiance pour être à la fois nostalgique et frustré.
Et puis les personnages !! Sauf Wellan et Nemeroff, tout le monde est nouveau. Donc encore plus de prénoms à retenir d'un seul coup (impossible) sans qu'on ait pour autant le temps de comprendre leur psychologie. On a droit qu'à un portrait en surface. Mais bon, on a 11 tomes pour remédier à ça (même si Ilo m'agace déjà). J'espère que certains de nos Chevaliers et enfants de Chevaliers vont réussir à passer dans le monde parallèle, ou alors qu'on aura au moins leur point de vue dans un prochain tome, parce que là, ils me manquent... Et puis ce ne serait pas absurde qu'ils se bougent étant donné qu'ils ont quand même perdu le roi d’Émeraude. Bref, l'espoir fait vivre. Et enfin Wellan a compris que son job c'est la guerre, pas la science !!! J'ai cru que ce moment n'arriverait jamais. Donc mon cher, même si tu n'aimes pas ça et vu que tu risques de redevenir un personnage de premier plan, continue sur cette lancée.
On voit tout de même qu'Anne Robillard tente d'innover, ce qui est plutôt positif. Puisqu'elle crée un autre univers, elle a en effet carte blanche. Donc l'idée d'introduire de la technologie sur Alnilam n'est pas complètement absurde. Sauf que ça ne prend pas... On se retrouve dans un monde qui est un mélange de Moyen-âge (cadre de la fantasy) et de notre époque. Alors l'inventeur fou, pourquoi pas. Mais y'a que moi que ça perturbe quand il latinise le nom de ses inventions ? Parce qu'à moins que leurs ancêtres parlent latin, ça n'a strictement aucun sens. Elles n'ont pas l'air d'avoir été inventée dans le même sens que chez nous, ce qui pour le coup n'est pas sans sens vu qu'on n'a pas eu la même histoire (donc pas les mêmes besoins), mais j'ai du mal à trouver les scientifiques crédibles lorsqu'ils parlent leurs expériences.
Après, je me rappelle avoir eu du mal à accrocher aux Héritiers d'Enkidiev (entre les multiples enfants des Chevaliers, les nouveaux et les arbres généalogiques intraçables, c'était assez loufoque). Donc voilà, je considère que ce tome n'était qu'une mise en bouche et que je vais par la suite m'habiter à tout ça (utopie).
Je m'inscris maintenant à la consigne
51 : "Lire un livre se déroulant en huis clos (dans un seul lieu peu étendu)" avec
Huis clos de Jean-Paul Sartre.
Par ailleurs, j'avais fait une faute de frappe sur le titre de la consigne que je viens de valider: c'est "Chevaliers" et pas "Chavaliers" ^^'