Je m'inscris pour le mode classique, en anglais.
Ce post me servira de récapitulatif :
Janvier 2018 :
1- The shade of the moon (Susan Beth Pfeffer) en anglais : lecture terminée le Lundi 8 Janvier 2018
Commentaire (c'est celui que j'ai posté sur la page booknode du livre, attention il contient des spoilers)
Spoiler
Alors que j’avais adoré les trois premiers tomes de cette saga, « the shade of the moon » a été une véritable déception. Ce livre n’ayant pas été traduit en français, je l’ai lu en VO, c’est à dire en anglais. J’ai trouvé l’écriture absolument déplorable. Un anglais très basique, aucune poésie, aucune métaphore, aucune beauté dans l’écriture quoi. Des personnages fades, peu travaillés, manichéens, avec aucune profondeur de pensée.
Le scénario de ce tome était plutôt intéressant, en tout cas l’auteure a su se renouveler vis à vis des tomes précédents. Toutes les tragédies ne sont désormais plus liées à la nature et à la lune comme c’était le cas auparavant, mais au nouveau système que les humains ont mis en place : une société de classe où s’opposent les « clavers », les privilégiés aux « grubs » dont les conditions de vie sont à peine meilleures que des esclaves. Cependant, à part ce système qui nous pousse à une légère réflexion, le reste du livre n’a pas grand intérêt.
Dans ce tome, nous percevons essentiellement les pensées de Jon, le frère de Miranda, qui se révèle être un gamin exécrable, égoïste et prétentieux.
Mai 2018 :
2 - A midsummer night's dream (Shakespeare), en anglais : lecture terminée le 28 mai 2018
Juin 2018 :
3 - Death of a Salesman (Arthur Miller) : lecture terminée le 28 juin 2018
Décembre 2018
Hamlet (Shakespeare) : lecture terminée le 18 décembre 2018
Total : 4/4 livres lus en anglais
Le scénario de ce tome était plutôt intéressant, en tout cas l’auteure a su se renouveler vis à vis des tomes précédents. Toutes les tragédies ne sont désormais plus liées à la nature et à la lune comme c’était le cas auparavant, mais au nouveau système que les humains ont mis en place : une société de classe où s’opposent les « clavers », les privilégiés aux « grubs » dont les conditions de vie sont à peine meilleures que des esclaves. Cependant, à part ce système qui nous pousse à une légère réflexion, le reste du livre n’a pas grand intérêt.
Dans ce tome, nous percevons essentiellement les pensées de Jon, le frère de Miranda, qui se révèle être un gamin exécrable, égoïste et prétentieux.
Spoiler
Alors même qu’il a bénéficié d’un pass qui ne lui était pas destiné pour être dans l’enclave, il se permet de mépriser tous les « grubs ». C’est quelque chose que je n’ai pas compris, du début à la fin. Que les « clavers » se sentent supérieurs, je peux le concevoir. Mais comment Jon peut-il penser comme les autres alors que sa famille est à l’extérieur de l’enclave, et alors que lui même est illégitime à être à Sexton ?
On note une petite évolution à ce niveau au fil de l’histoire grâce à Sarah, sa petite amie. Elle ne méprise pas les « grubs », et parvient à donner à Jon un peu d’empathie envers eux. Mais bon, ça reste très faible. Quand Carrie et Val disparaissent, il n’éprouve pas grand-chose. Certes, il finit par aider Ruby, mais c’est aussi largement pour sauver sa propre vie donc c’est pas totalement désintéressé.
Même vis à vis de sa propre famille, Jon paraît égoïste et indifférent. Il perd ses proches uns à uns, et on ne ressent rien. On a l’impression qu’il ne ressent rien. Aucune émotion. Je ne sais pas si c’est un défaut d’écriture ou du personnage, mais il y a un problème quelque part.
Quant à sa vision du système, il ne semble pas se formaliser plus que cela des inégalités et des injustices. À de rares moments il semble comprendre que c’est un système corrompu et mauvais, mais la seconde d’après, il ne s’en préoccupe plus.
Au final donc, l’écriture est basique, les personnages sont mauvais, incohérents, et il n’y a pas grand-chose à dire de plus. Le scénario aurait pu être bon mais il a été gâché par tous les autres défauts du livre.
On note une petite évolution à ce niveau au fil de l’histoire grâce à Sarah, sa petite amie. Elle ne méprise pas les « grubs », et parvient à donner à Jon un peu d’empathie envers eux. Mais bon, ça reste très faible. Quand Carrie et Val disparaissent, il n’éprouve pas grand-chose. Certes, il finit par aider Ruby, mais c’est aussi largement pour sauver sa propre vie donc c’est pas totalement désintéressé.
Même vis à vis de sa propre famille, Jon paraît égoïste et indifférent. Il perd ses proches uns à uns, et on ne ressent rien. On a l’impression qu’il ne ressent rien. Aucune émotion. Je ne sais pas si c’est un défaut d’écriture ou du personnage, mais il y a un problème quelque part.
Quant à sa vision du système, il ne semble pas se formaliser plus que cela des inégalités et des injustices. À de rares moments il semble comprendre que c’est un système corrompu et mauvais, mais la seconde d’après, il ne s’en préoccupe plus.
Au final donc, l’écriture est basique, les personnages sont mauvais, incohérents, et il n’y a pas grand-chose à dire de plus. Le scénario aurait pu être bon mais il a été gâché par tous les autres défauts du livre.
2 - A midsummer night's dream (Shakespeare), en anglais : lecture terminée le 28 mai 2018
Spoiler
A midsummer night’s dream est la première pièce de Shakespeare que je lis. Je l’avais déjà vue au théâtre quand j’étais jeune, en anglais. À l’époque je n’avais pas tout compris, mais j’avais pu capter les grandes idées de la pièce. Et j’en ai gardé un sentiment d’émerveillement et de féérie.
Cette pièce est un savoureux mélange entre comédie, tragédie et féérie.
Bien qu’habituellement peu réceptive à la comédie, j’ai été agréablement surprise par celle-ci. La pièce montée par la bande de villageois pour le mariage de Theseus est ridicule, et a su m’amuser, fait hautement rare et improbable.
Je suis donc beaucoup plus sensible à la tragédie. Ce sont les amours impossibles d’Hermia et Lysander, Demetrius et Hermia, et Helena et Demetrius qui en forment la base. À ce socle déjà bien confus, viennent s’ajouter les esprits de la forêt, dont la pincée de sel ne fera qu’accentuer le foutoir et les quiproquos déjà présents.
Je l’ai lue en VO, vieil anglais et anglais moderne. Ça donne vraiment une saveur particulière à la pièce, un côté frais et onirique. Shakespeare, par son langage et son vocabulaire nous plonge avec facilité dans cette belle nuit d’été.
Cette pièce est un savoureux mélange entre comédie, tragédie et féérie.
Bien qu’habituellement peu réceptive à la comédie, j’ai été agréablement surprise par celle-ci. La pièce montée par la bande de villageois pour le mariage de Theseus est ridicule, et a su m’amuser, fait hautement rare et improbable.
Je suis donc beaucoup plus sensible à la tragédie. Ce sont les amours impossibles d’Hermia et Lysander, Demetrius et Hermia, et Helena et Demetrius qui en forment la base. À ce socle déjà bien confus, viennent s’ajouter les esprits de la forêt, dont la pincée de sel ne fera qu’accentuer le foutoir et les quiproquos déjà présents.
Je l’ai lue en VO, vieil anglais et anglais moderne. Ça donne vraiment une saveur particulière à la pièce, un côté frais et onirique. Shakespeare, par son langage et son vocabulaire nous plonge avec facilité dans cette belle nuit d’été.
3 - Death of a Salesman (Arthur Miller) : lecture terminée le 28 juin 2018
Décembre 2018
Hamlet (Shakespeare) : lecture terminée le 18 décembre 2018
Total : 4/4 livres lus en anglais
et tous livres lus pour le challenge seront en VO (du coup c'est un AOC? )
mais il fallait que je me rafraîchisse la mémoie pour le tome suivant ! L'écriture de McCreight - une auteure que j'aime vraiment beaucoup - n'est pas si simple et il y a quand même une série de mots qui m'ont échappé. L'histoire en soi est aussi un peu compliquée, il y a de nombreux retours en arrière et il faut s'y retrouver mais au final, on peut quand même tout comprendre si on est attentif. En dehors de la compréhension, ce livre reste un coup de coeur pour moi au niveau de l'atmosphère et de la tension. 
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