Le jeu des émotions

[CapClaire]

Deux parents, un petit frère, une sœur et son copain, des amis. Un super entourage ou presque, un sport qui me passionne et cette solitude. Ce trou sentimental dans le cœur, je me sens tellement seule. Trop d'amour autour de moi, trop de joie, je suis seule au milieu de tout cela, impossible de hurler mon mal-être, car personne ne m'entendras. JE ressent ce vide en moi, il est là, immense, énorme, imposant, il me ronge depuis l'intérieur et je ne sais plus quoi faire. Même mes larmes ont trop pitié pour me montées aux yeux, du coup je me réfugié inlassablement dans mes histoires, le soir en me couchant. Dans ces histoires j'ai tous ce que je veux et je suis heureuse.
Seulement pourquoi les rêves et les histoires ne sont-elles que des histoires et des rêves?

Il y a toujours plus gaie, mais bon c'est un sujet qui inspire...

[fatou369]

désolé c'est très récent ce que je commence ( c'est a dire écrire)


un...deux....dix...vingt......quarante mille secondes j'ai toujours cette haine en moi , cette souffrance, qu'est ce que je pourrai faire pour me sentir mieux ah! je sais mais comment y procéder ? d'accord alors je prends le couteau ok ça c'est fait ,maintenant respire bon tu pointes le couteau vers toi surtout trembles pas surtout ne le lâche pas ne pense pas à ton entourage ne te dis pas qu'ils auront de la peine non dit toi qu'ils vont tenir le coup ah oui c'est mieux! inspire, respire, je vérifie que je laisse tout en ordre c'est drôle je vais bientôt partir mais pourtant je pense encore à ce ma chambre soit bien ranger enfin bref, il faut pas que change de sujet je dois revenir à mon but , bon adieu vie merdique ,adieu tout le monde , ça y est c'est fait un...deux....dix...vingt......quarante mille secondes avant que mon corps ne parte pour l'inconnu , l'autre côté comme on dit c'est drôle encore une fois je ne vois pas cet lumière comme dans GHOST WHISPERER allez j'y vais oh que c'est beau! enfin je me sens libérée ! je suis en train de sourire ,un vrai sourire depuis longtemps j'ai espéré que ça arriverait et j'y suis c'est bon

[Eolie]

Désolée si mon texte est presque similaire à celui de fatou369 mais c'est un sujet qui m'inspire quelque peu et puis j'écoutais une chanson qui m'a "lancée"

Assise sur mon lit, les bras autour de mes genoux remontés au niveau de ma poitrine, je fixe le mur devant moi. Je suis vide, une simple coquille sans émotions. Je suis dans cette position depuis combien de temps ? 10 secondes ? 10 minutes ? 1 heure ? J'ai l'impression que chaque seconde dure une éternité, que le temps ralentit ou accélère au grès de ses envies. Je n'ai aucune pensée qui tourbillonne dans ma tête, je n'ai aucune envie. Cette sensation est si bizarre. Je ne serai dire si elle est agréable ou non. Que faire ? Mon téléphone vibre à mon côté mais je l'ignore. Je veux cesser de prétendre que tout va bien. Je veux cesser de me cacher derrière un masque. Finalement, je décide de me lever et d'aller prendre un bain. Peut-être que des sensations me reviendront qui sait ?
Arrivée devant la porte, mon père en sort mais il me remarque à peine, trop occupé comme d'habitude. J'ouvre le robinet et laisse couler l'eau pendant que je me déshabille. Quand c'est chose faite, je m'immerge dans la baignoire et attend à nouveau. Une sensation ou une émotion ou n'importe quoi va peut être apparaître. Elle va peut être me sortir de cette sorte de torpeur que j'endure depuis trop longtemps. Mais rien ne vient, comme chaque soir. Alors, je sors et me dirige vers l'armoire pour prendre un objet bien précis. Le rasoir de mon père. Avec l'habitude, j'arrive à vite à le désassembler pour prendre l'objet de mes désirs. La lame. Quand je la récupère, je retourne dans mon bain pour la contempler. C'est devenue comme une sorte de rituel, voir si elle est bien brillante, quel est le côte le plus tranchant. J'étend mon bras gauche mais il est rempli de marques, récentes comme d'autres non, tout comme le droit. Il n'y a plus de place. Ma jambe fera l'affaire. J'appose la lame contre ma chair et la fait glisser lentement, voyant la peau s'ouvrir peu à peu. Je savoure la sensation qu'elle me procure. Je savoure le faire de ressentir quelque chose. Ces gouttes rouges se mêlent à l'eau. Une autre entaille, plus de rouge. Une autre entaille et une émotion apparaît. Une autre entaille et je sens ma jambe qui pulse. Je pose la lame. Puis, je sens quelque chose couler le long de ma joue. Une larme ? J'en laisse couler une autre. Une sensation retrouvée, enfin. Et je souris dans mon bain de sang, des gouttes salées dévalant mes joues.

[Jujudesiles]

Couleur. Non. Elle peignait tout de noir de gris et de couleurs agressives au regard, rien de doux ne semblait émanait de son cœur. Elle semblait sombrer en ce moment dans le flot de ces émotions indéterminées mais présentes. La maison semblait triste, empreinte de regret dans ces couleurs décolorées. La rage et les ténèbres s’emparaient de ce petit cœur perdu autrefois si avenant et doux. La peine, la douleur et l’incertitude s’étalait sur le foyer à chaque coup de pinceau qu’elle donnait. Seul note joyeuse au tableau, un tapis multicolore dans le salon laissant l’espoir, le bonheur et la confiance s’immiscer de temps en temps dans cette obscure atmosphère aux tensions étouffantes.

[emmanju]

"Et il était temps. La pluie commençait à tomber, nous sentions les gouttes d'eau glisser le long de nos cheveux. Un éclair fracassant apparu dans le ciel, suivi presque aussitôt d'un énorme grondement de tonnerre. Nos pieds glissaient sur le gazon mouillé, mélangé à la terre devenue boue. Ce petit moment de gloire, je le savourai de tout mon être. L'eau coula sur ma main, nettoya le sang séché, et la purifia. Je plongeai dans le lac de poisson d'argent. Puis, immergée dans l'eau, je m'endormi tel un enfant."

[Mimori]

Bon sujet.
Par contre j'ai très peur parce que la majorité des gens, moi y compris, ont l'air d'expérimenter beaucoup de tourments en ce moment, souvenez-vous qu'il y a de la lumière même dans les plus profondes ténèbres!

J'ai peur. J'ai ce sentiment de répulsion qui me serre les tripes. Dès qu'une main s'approche pour serrer la mienne, je panique. Papa dit que je suis bizarre. Que je devrais embrasser mes grands-parents. Que je ne devrais pas reculer quand on vient m'enlacer. Il dit que ça ne se fait pas, que ce n'est pas poli. Dans quel monde vivons nous? Je ne vais pas me forcer, non plus! Je n'aime pas que l'on me touche. J'ai horreur de ça, famille ou pas famille. Parfois, j'ai la nausée dans le bus tant je me sens comprimée dans une boîte de sardines. Quelque chose doit clocher chez moi. Beaucoup de choses clochent chez moi, en fait. Mais si je le comprends parfaitement, l'expliquer aux autres est une toute autre chose. J'ai peur d'en parler. Je ne suis pas dingue. Pas même zinzin. J'ai vécu des choses qui font que certains gestes du quotidien me révulsent. Mais si un jour j'en parle, il faudra que je parle du reste. Alors je me tais et je fais en sorte d'avoir peur en silence.

[ikram18]

Je suis sur une colline et j'attends. Je regarde à l'horizon. De la lumière, au loin, tellement loin. Attendre, attendre, attendre. Quoi donc? Je l'ignore. Cette lumière semble si lointaine, si rayonnante et chaleureuse. Je ne ressens rien, ni bonheur, ni colère, ni tristesse, ni peur. Rien. Tout ce que je fais, c'est attendre en haut de cette colline, jours après jours. Mais au fond, tout au fond, j'aimerai que quelqu'un attende à mes côtés, me réconforte, et me fasse sentir cette émotion que tout le monde appelle "bonheur". Je perds pieds depuis que mon piller, mon roc s'est écroulé, et tout s'est effondré autour de moi. Cette lumière me paraît si lointaine, je voudrai l'atteindre, être heureuse, trouver ma voie, mais je n'y arrive pas.

L'avenir me paraît trouble, mais j'attendrai le monde de la lumière.

(Voilà pour moi! ^^ Je ne sais pas si vous comprendrai tout. Il faut lire entre les lignes. J'ai fait du mieux que j'ai pu, c'est pas très folichon, mais voilà )

[Enchanteresse]

Il fait noir à l'intérieur de moi. Je ne vois pas où je vais ni quel chemin j'emprunte. Je n'ai plus de rage, plus de haine. Juste ma mélancolie. Juste l'impression de me battre pour du vide. Ce vide, ce gouffre en moi, je n'arrive pas à le remplir. Je me sens seule alors que je suis entourée. Je suis gelée et le monde brûle.

Je ne pleure pas. Aucune larme ne coule sur mes joues, sèches comme un désert. Je regarde le ciel dans l'espoir d'y trouver un réconfort. J'aimerais qu'il pleuve, comme il pleut en moi. J'aimerais qu'il neige pour ne pas me sentir froide. J'aimerais que quelqu'un me comprenne pour ne plus sentir ma solitude.

J'avance dans la brume mais j'avance. Je ne cesserai jamais d'avancer. C'est ma façon d'exister.
(Je me sens d'humeur mélancolique ce soir... Au moins, écrire me redonne le sourire!)

[sandrapocket]

Je quitte la pièce pour la dernière fois. La pièce où j'ai passé chaque samedi après-midi a chanter, danser, rire et à jouer un rôle fantastique. La pièce qui renferme des souvenirs. Je me rappelle la première fois où j'ai mis les pieds dans cet endroit, ignorant tous les aventures qui allaient m'arrivés et maintenant je pars avec un sentiment de nostalgie, heureuse et satisfaite de toutes ces belles expériences vécues.

[Hylla]

Douleur

La douleur, écrasante, fulgurante, s'abattit brutalement sur mon corps. Elle m'étouffait, m'empêchait de crier. Mon champ de vision s'assombrit, je tombais. Je luttais pour ne pas m'évanouir. Une vague déferlante de sentiments m'assaillit. Un hurlement silencieux puis plus rien. Vide.
Puis, une force incontrôlable. Comme une lumière au fond du gouffre, un rayon de soleil perçant les nuages. C'était une lueur qui naissait en moi. Une lueur d'espoir. Une lueur qui me guidait au bout du tunnel sombre dans lequel je me noyais. Avec une force surhumaine, dépassant mes limites, oubliant tous mes maux, je me suis relevée. Le monde autour de moi n'existait plus. Je me sentais enfin libre. Je souris.
Espoir. Liberté.

(J'avoue que mon texte n'est pas très poétique et n'est pas aussi beau et harmonieux que le votre mais j'ai fait du mieux que j'ai pu. Sinon c'est vrai qu'il est assez incompréhensible, et excusez-moi si j'ai fait des fautes d'orthographe.)

[leaszecel]

Je change un peu de répertoire

Vous connaissez cette sensation? LA sensation ? Celle que vous avez quand vous allez aux toilettes alors que votre vessie va exploser? Celle que vous avez quand vous sentez l'eau chaude rouler sur votre peau en prenant une douche? Celle que vous avez quand vous vous couchez dans l'herbe? Que vous sentez le soleil chauffer votre peau? Celle quand vous vous balader en forêt et que vous sentez toutes sortes d'odeurs vous rappelant des souvenirs heureux? Celle que vous avez quand vous éteignez votre réveil et vous rendormez en souriant et en vous rappelant que c'est congé? Celle que vous avez quand vous rigolez à en avoir mal aux ventre avec votre meilleur amie? Celle que vous avez quand vous vous couchez après une dure journée? Celle que vous avez quand vous glissé votre main dans une personne pour la réconforter? Celle d'un gros câlin? D'un bon film sous la couette? D'un chocolat chaud d'hiver? Celle que vous avez quand vous prenez votre livre préféré ? Celle de tous ces souvenirs, de toutes ces petites choses qui font que vous tenez à la vie? Non, vous n'avez jamais fais attention à ça ? La douce sentation qui par de votre coeur pour enflammer votre gorge et vous donner envie de hurle que vous êtes heureux. Alors, je vous en prie, faites-y attention. Car ce sont toutes ses petites choses qui peuvent vous faire souvenir que la vie en vaut la peine, qu'elle vaut d'être vécue à fond! Que même si on n'est pas honteusement riche, populaire pour deux sous ou qu'une énorme tuile nous tombe dessus, les petites choses que la vie met sur notre chemin (un bon livre, une odeur d'enfance, un rêve...) sont là pour nous aider à continuer à avancer, nous aider à nous relever quand on tombe.

Désolée pour les éventuelles fautes.

[Fantastyk]

Je change un peu de répertoire

Vous connaissez cette sensation? LA sensation ? Celle que vous avez quand vous allez aux toilettes alors que votre vessie va exploser? Celle que vous avez quand vous sentez l'eau chaude rouler sur votre peau en prenant une douche? Celle que vous avez quand vous vous couchez dans l'herbe? Que vous sentez le soleil chauffer votre peau? Celle quand vous vous balader en forêt et que vous sentez toutes sortes d'odeurs vous rappelant des souvenirs heureux? Celle que vous avez quand vous éteignez votre réveil et vous rendormez en souriant et en vous rappelant que c'est congé? Celle que vous avez quand vous rigolez à en avoir mal aux ventre avec votre meilleur amie? Celle que vous avez quand vous vous couchez après une dure journée? Celle que vous avez quand vous glissé votre main dans une personne pour la réconforter? Celle d'un gros câlin? D'un bon film sous la couette? D'un chocolat chaud d'hiver? Celle que vous avez quand vous prenez votre livre préféré ? Celle de tous ces souvenirs, de toutes ces petites choses qui font que vous tenez à la vie? Non, vous n'avez jamais fais attention à ça ? La douce sentation qui par de votre coeur pour enflammer votre gorge et vous donner envie de hurle que vous êtes heureux. Alors, je vous en prie, faites-y attention. Car ce sont toutes ses petites choses qui peuvent vous faire souvenir que la vie en vaut la peine, qu'elle vaut d'être vécue à fond! Que même si on n'est pas honteusement riche, populaire pour deux sous ou qu'une énorme tuile nous tombe dessus, les petites choses que la vie met sur notre chemin (un bon livre, une odeur d'enfance, un rêve...) sont là pour nous aider à continuer à avancer, nous aider à nous relever quand on tombe.

Désolée pour les éventuelles fautes.

J'aime beaucoup ton texte, qui en plus met un peu de gaieté dans ce sujet qui n'est pas super joyeux ces derniers temps

[leaszecel]

J'aime beaucoup ton texte, qui en plus met un peu de gaieté dans ce sujet qui n'est pas super joyeux ces derniers temps

Merci ! C'était le but, je trouvais aussi que ce sujet était un peu triste malgré les beaux textes... donc je me suis dit: pourquoi pas changer ça moi-même ?

[Fantastyk]

J'aime beaucoup ton texte, qui en plus met un peu de gaieté dans ce sujet qui n'est pas super joyeux ces derniers temps

Merci ! C'était le but, je trouvais aussi que ce sujet était un peu triste malgré les beaux textes... donc je me suis dit: pourquoi pas changer ça moi-même ?

C'est sûr que les autres textes sont beaux, mais le tien rajoute un peu de bonne humeur, tu as bien réussi ton coup

[leaszecel]

C'est sûr que les autres textes sont beaux, mais le tien rajoute un peu de bonne humeur, tu as bien réussi ton coup

Aha merciii

[naromnie]

Tout le monde la au moins rencontré une fois dans sa vie. Certains on était surpris de savoir que leur coeur pouvait garder tant de sensation alors que d'autre l'ont salué comme une vieille amie qui refait surface brisant l'instant présent et s'improvisant machine à voyager dans le temps. C'est ce que je ressens à chaque fin d'année. Une joie d'en avoir enfin fini mais aussi une peine que ça sois justement terminé. C'est une émotion à elle seule, un paradoxe incompréhensible comme il y en a tant. Mais tout peut l'animer soudainement comme un petite chanson terree dans vos souvenirs vous ramenant à une autre époque.
Certaines fois on est déçu de ce qui est arrivé, on préférait avant et c'est là que cette nostalgie nous fait le plus mal. Mais d'autres fois on aime ce qui a changé. Et la plus part du temps c'est les deux. On pleure en souriant alors qu'un pincement se fait dans notre poitrine parce que l'on est triste et heureux. Parce que la nostalgie n'est ni négative ni positif, ni blanche ni noire. C'est une trop grand facette de gris différent pour en comprendre le sens. C'est tout et ce n'est rien. C'est ce qui nous ramène à ce qu'on fut et ce qu'on est.
Quand on termine un très bon livre on peut ressentir ça. On est content de l'avoir fini parce qu'il était quand même super ! Mais étrangement pour la même raison on est triste.
C'est ça de la nostalgie, une chose dont le sens nous échappe mais qui nous entoure. C'est comme l'Univers, la réalité, le rêve. Ce n'est qu'un sentiment mais quand il est présent il devient bien plus qu'un simple mot composé de lettre superflu qui ne nous font rien ressentir. Ce n'est plus qu'une idée. C'est un ouragan qui se mêle à un lac calme avant de faire rage juste à l'intérieur de nous, les humains qui ressente tellement de choses et en profite si peu. C'est ce qui nous raccroche à nos années passées et celles à venir, c'est nos racines pendant qu'en haut nous poussons pour devenir arbre.
Ça peut nous faire peur pour l'avenir quelques fois. On a peur de se jetter dans le vide sans filet et de tomber pour finalement être une fois de plus nostalgique. Mais il ne faut pas oublier le côté heureux de la chose. Nos erreurs ne sont pas toujours mauvaises. Elles nous aident et plus tard quand on devra recommencer on se souviendra d'avant et nous éviteront les obstacles un par un. Nous volerons de nos propres ailes et nous sourirons en pleurant quand les souvenirs briseront la surface en apparence calme pour nœud ramener à ce que nous fûmes un jour.

[Yselda]

Juste une dernière cigarette, je me laisse submerger par la fumée qui entre et sors de mes poumons, ne plus rien penser, juste se laisser porter par le vent qui caresse ma peau et mes cheveux, je sens la vie autour de moi, les arbres, l'herbe fraîche sous mes pieds nus, j'entend la vie dans le ciel et je croise le regard de cet aigle qui me suis depuis des jours.
J'oublie un instant la douleur, la souffrance et je me sens délivrée de se sort qu'on m'a jeté.

[TiliaFox]

Pas une seule personne ne se promène, pas un seul éclat de rire ne provient d'une maison voisine, pas un brin d'air, pas de couleurs, pas de vie, pas d'actions. Mon quartier est vide, sans souffle.Mort.
Et moi, au milieu de ce néant, je cherche quelque chose à observer. En vain.

[Nihal_Oksa]

Le blues du samedi soir ou message d'espoir

Au vagues qui nous transpercent, et aux rires oubliés un peu plus loin.. Je te vois, toi, resurgir et disparaître à nouveau, tel une ombre que j'aurai peut être imaginée.. Assez divagué, je m'adresse maintenant a tous ceux qui ont peur d'eux même, qui font tout pour s’affirmer, faites en sorte de ne jamais laisser tomber. Car après tout nos larmes unissent nos cœur mal baisés, mal aimés, et nous savons bien qu'un jour il faudra se libérer de nos chaînes qui nous font mal. Si mal.
Parce que bordel, tout ce qu'on a c'est la vie. La vie de tout, la vie qui nous fait souffrir. Une sale amie, la vie..

[Alooceans]

Je suis là, et elle est toujours là. Son corps est présent, mais son âme s'est déjà envolée. Très loin, vers les abysses, et je suis incapable de l'a récupérer. Je l'a regarde de mes yeux verts, mais tout ce que je vois, c'est un corps sans vie. Un corps qui reste maintenu par des fils invisibles, que j'essaie d'attraper, mais je suis encore incompétente. Je lui parle, elle me répond sans réfléchir. Elle est juste devenue une marionnette qui répète ce qu'on veut entendre. Et je reste là, à l'a regarder de mes yeux verts, et être inapte à l'a ramener des profondeurs. En fait, je suis juste incapable de m'engloutir dans les eaux profondes, car j'ai peur ne plus remonter, et de me noyer comme elle s'est noyait. Je ne veux pas perde mon âme, et je ne veux pas essayer de récupérer la sienne, car je sais qu'elle essaiera de me noyer avec elle. Alors, je reste là, à regarder son corps pourrir sur place, et ce qu'il reste, c'est cette odeur. L'odeur de mon incapacité à l'a sauver.

[dragon1]

le Mal me ronge de l'intérieur.
Il s'insinue en moi comme le venin d'un serpent. Il me perce jusqu'au dernier souffle.
Il se nourrit de mon désespoir et rit de mon chagrin.
Il m'insuffle la peur, la colère, la tristesse et la haine.
Il me corrompts et gagne du terrain un peu plus chaque jour.

[manounette38]

Cela fait plusieurs années que je t'attends, que ce soit derrière mon bureau, derrière mon ordi ou derrière une voiture à me cacher, de peur que tu ne me vois. Puis j'ai pris une petite part de ma confiance qui s'était terrée au fond de moi et je t'ai tout avoué, tout expliqué. Je n'ai même pas été triste, quand tu m'as répondu par la négative. Car pour moi ce n'étais pas un refus. C'était une perche tendue, c'était une possibilité d'accès au bonheur.
Alors, suite à ta demande, et à la mienne, on est redevenus amis, comme avant. Cependant, j'étais invisible à tout autre endroit que sur l'ordinateur. Au début tu étais distant et sec, je n'existait pas beaucoup. Mais petit à petit, au fil des mois tu t'es dévoilé, tu m'as montré ton vrai "toi". Parce que depuis le temps que je te connais, je sais très bien que tu n'es pas la personne "odieuse" et "supérieure" que tout le monde pense connaître. Non, tout le monde te décrivait comme cela, et je savais que te défendre ne servais à rien.
Mais je ne sais pas trop, quand on a commencé à réellement se parler, tu as changé, tu es devenu plus accessible aux personnes extérieures. Plus ouvert, et ça m'a rendue heureuse.
Pourtant, pendant plus d'un an de conversation par ordi, j'étais toujours invisible à tes yeux en public. Plus le temps passait et plus je t'aimais, plus j'avais besoin de toi, et voir ton regard me traverser sans jamais me voir était désoeuvrant.
Pourtant, au fur et à mesure, tu te dévoilais et me parlais vraiment. Je t'ai découverts, et je ne t'ai que plus aimé. Et petit à petit tu m'as montré que je n'étais pas n'importe qui. Que j'étais quelqu'un de spécial pour toi, ou au moins que je commençais à le devenir. Des fois, je surprenais un de tes coups d'oeil dans ma direction, puis nos regards se sont croisés plusieurs fois.
Un minuscule sourire de temps en temps, mais rien de vraiment concret.
On a commencé à se voir en dehors des cours, rien que nous deux. Et c'est là que tu n'étais plus distant, tu étais vraiment toi, et des papillons on volé dans mon ventre sans jamais s'arrêter.
Chaque fois que je pense à............ j'ai tellement envie de pleurer, mais ce n'est pas à moi de pleurer. Pleurer ne la ramènera pas, ça tu l'as compris depuis longtemps ,hein !
Et à cette rentrée, par manque de courage, dès que je te voyais je me "cachais". Je baissais les yeux. Je n'osais pas aller te voir, aller te dire bonjour, aller te parler. Pourtant tu m'avais toi même certifié avec ta gentillesse habituelle que si je voulais venir te parler, je pouvais.
Puis, un jour, pendant une fête du village, je t'ai vu entouré de tes amis, et je me suis dit : Je ne vais pas y arriver.
Mais j'avais tellement envie de te voir, de te parler, de t'aprocher. J'ai pris mon courage à deux mains et je suis venue te voir. Bien sur, ça a beaucoup étonné mon amie qui étais avec moi, parce que notre amitié, entre toi et moi, peu de gens étaient vraiment au courant.
J'étais tellement heureuse d'avoir osé ! Puis le soir on était réellement connectés, il y a eu plusieurs regards, une rigolade en plein défilé musical...
Maintenant on se dit bonjour pratiquement tous les jours, mais il m'arrive de voir mon courage se dégonfler brusquement, et je baisse la tête, honteuse.
Mais mon coeur bat toujours autant pour toi, toujours plus fort. Chaque jour où tu fais preuve de gentillesse, chaque jours où je te vois, fais que je t'aime encore plus. Je sais que tu n'y peux rien et qu'on est tout simplement amis, mais l'espoir fait vivre.
Moi, ça me suffit je suis heureuse comme ça.
J'ai les jambes en coton, dans le ventre une sensation bizarre, comme des grenouilles jouant des claquettes dans mon estomac, mes joues se réchauffent et je sors des atrocités verbales.
Mais je n'en suis que plus heureuse devant ton sourire.
A toutes les personne qui sont affreusement amoureuses, ne jamais au grand jamais abandonner espoir. Toujours voir le bon côté des choses et se contenter de ce que l'on a.
Moi je ne vis que autour de toi, tu es mon centre de gravitation, tout le jour et toute la nuit mes pensées sont tournées vers toi. MOn corps sait que tu es près de moi, je sais toujours à quel endroit tu es, je sais quand tu vas surgir de derrière un mur ou par une porte.
Ma vie se résume à toi parce que c'est juste toi qui compte. Ne me demande pas pourquoi c'est toi que j'ai choisi, je ne sais pas, parce que tu n'es pas le plus parfait. Mais je t'aime comme tu es, et c'est tout. C'est mon corps et mon esprit qui a décidé que c'était toi. Et j'en suis bien contente parce que tu es quelqu'un d'extraordinaire.
Et je sais aussi que tu ne verras jamais ce message, mais que sais déjà tout ça, parce que pour moi l'honnêté est la meilleure des choses. Je n'ai pas honte de ce que je ressens pour toi.

[Alooceans]

Un autre texte... une nouvelle fois ;

Je suis bien ici, dans mon cocon. Je me sens... assez bien. Je ne veux pas partir. Je veux rester ici, et ne jamais en sortir. Je veux pas que ça change, mais c'est bien obligé. Je sais qu'à la fin de l'année, je devrais me prendre en main, avoir des responsabilités, et c'est plaisant de se dire qu'on va enfin être seul et indépendant, mais j'ai pas vraiment envie. C'est pas que je me sens incapable, ou que j'ai peur, c'est juste que je suis vraiment bien là, dans mon petit espace à moi, dans mon monde. Pourtant j'ai des rêves, j'ai envie de faire des projets, et de voyager, mais je veux pas bouger. Parce qu'une fois que j'aurais franchis la barrière, je vais devoir grandir.

Et j'en ai pas envie. Un peu comme tout le monde.

[leaszecel]

J'étouffe, je suffoque, je n'en peux plus. Je ne ressens ni amour, ni bonheur, ni joie. Je ne perçois plus les rires, les sourires, les regards. Je ne suis plus qu'une boule noire de haine. Je ne ressens rien à part un vide immense et une envie de tout casser, y compris moi. J'aimerais frapper tellement fort contre le mur que mon bras retombe telle une poupée désarticulée. J'aimerais le regarder avec cet étonnement curieux et cette fascination dégoûtante que l'on a pour les chose qui nous répugne et nous intrigue. C'est faux. Je ressens une vague glacée qui me brûle vive de l'intérieur. Je ne sais comment l'exprimer, en pleurant, en criant, en hurlant ou en frappant ? Et puis dans toute cette masse sombre de violence transperce une lumière aveuglement blanche. Cette voix qui me rappelle, qui me ramène sur les rives de moi même. C'est la seule qui peux me mettre dans ces deux états extrême. Cette seule et même voix. L'unique.

[EmilyLuce]

J'étouffe, je suffoque, je n'en peux plus. Je ne ressens ni amour, ni bonheur, ni joie. Je ne perçois plus les rires, les sourires, les regards. Je ne suis plus qu'une boule noire de haine. Je ne ressens rien à part un vide immense et une envie de tout casser, y compris moi. J'aimerais frapper tellement fort contre le mur que mon bras retombe telle une poupée désarticulée. J'aimerais le regarder avec cet étonnement curieux et cette fascination dégoûtante que l'on a pour les chose qui nous répugne et nous intrigue. C'est faux. Je ressens une vague glacée qui me brûle vive de l'intérieur. Je ne sais comment l'exprimer, en pleurant, en criant, en hurlant ou en frappant ? Et puis dans toute cette masse sombre de violence transperce une lumière aveuglement blanche. Cette voix qui me rappelle, qui me ramène sur les rives de moi même. C'est la seule qui peux me mettre dans ces deux états extrême. Cette seule et même voix. L'unique.

J'aime beaucoup! Tu arrives merveilleusement bien à retranscrire des émotions. Qu'elles soient ou non les mêmes que celles que tu as put ressentir en écrivant ce texte,ces émotions nous prennent à la gorge.

[EmilyLuce]

Je me tiens sur le bord, la pointe de mes orteils affleurant légèrement au dessus du vide. La clé est dans l'équilibre. Se tenir suffisamment près, mais sans basculer.
Et ce bruit qui m'entoure... Un vacarme étourdissant. C'est comme une bête insidieuse, m'encerclant, tentant de percer la bulle dans laquelle je me suis réfugiée. Si je n'y prend pas garde, si je laisse ma concentration fléchir, alors la bulle éclatera.
Je positionne mes mains, j'inspire un grand coup. La pression est là, écrasante.
Il est difficile de croire que se vider l'esprit puisse demander autant d'effort. Pourtant, le vrai défi est là. Le combat ce joue ici; entre ma détermination et toutes les pensées parasites qui veulent m'envahir. Si je vacille pendant quelques secondes, je perdrais la bataille.
Je ferme les yeux. Plus que quelques battements de coeur et le signal résonnera.
Mon corps se crispe alors que l'adrénaline m'envahit. Je ne suis plus qu'une flèche de volonté. Un frémissement et je décollerais. Etrange que l'on puisse accomplir tant de sacrifices en vue de cet instant. Mais c'est une émotion indescriptible.
Ces quelques micro-secondes où le silence résonne enfin. La foule se tait, la tension est à son comble. Les yeux sont braqués sur moi et si je levais la tête, je pourrais sentir le poids de leur regard.
Mais mes yeux à moi sont braqués sur la surface de l'eau. Ma bulle n'a pas éclatée. Concentration, volonté, calme: je ne ressens rien d'autre.
BIP!!! Seul ce signal métallique peut me sortir de cette étrange torpeur. Il me perce les tympans, et mon corps bien entrainé réagis. En un battement de cil, je me propulse. Mes pieds décollent du plot, mes mains se tendent devant moi, et je crève la surface de l'eau en une gracieuse parabole.

La course n'a fait que commencée.

[Marzyciel]

Je suis posée. Assise sur le canapé, l'ordinateur sur les genoux, je réfléchis. Comment je me sens ? J'aimerais beaucoup répondre à cette question... Mais seul le vide me répond. Je ne sais pas. Je n'ai pas d'émotion particulière à cet instant précis. Mes pensées volent dans mon esprit, pareilles à de petits flocons de neige qui se posent et disparaissent. Je n'ai pas de devoir, donc le peu de stress habituel se dissout peu à peu. Je suis un peu fatiguée, mais il est trop tôt ou trop tard pour dormir. Je regarde autour de moi. Tout est calme. Je suis seule. Peut-être que je me sens seule. C'est sûrement pour cette raison que je garde mon téléphone portable allumé, à mon côté, dans l'espoir vain de l'entendre vibrer. A chaque notification, c'est la déception : Ce n'est pas le message que j'attends. Alors je réponds très vite, laconiquement, et me remets à attendre.
Il devrait déjà avoir fini les cours depuis deux heures... Est-ce qu'il pense à moi comme je pense à lui ? Je me retourne l'esprit. Qu'est-ce qui peut l'empêcher de me contacter, comme on en a l'habitude ? Peut-être qu'il lui est arrivé quelque chose ?
Ressaisis toi, il a sûrement oublié. Peut-être qu'il n'a pas internet, et qu'il ne peut donc pas t'envoyer de message, tout simplement.
Mais où serait-il si ce n'est chez lui ? Je frémis. Non... Tu te fais des idées pour si peu, arrête ça.
Vrmmmmm
Une vibration. Je jette un oeil à mon téléphone. L'écran s'est allumé, et apparaît dessus un message. Je le dévérouille pour savoir de quoi il s'agit.
Un sourire se dessine sur mon visage.
Enfin !

[leaszecel]

J'aime beaucoup! Tu arrives merveilleusement bien à retranscrire des émotions. Qu'elles soient ou non les mêmes que celles que tu as put ressentir en écrivant ce texte,ces émotions nous prennent à la gorge.

Wahou merci beaucoup ça me fait plaisir! Je t'avoue que sur le moment je cherche juste à évacuer et je n'ai pas pensé une seconde que ça aurait pu être lu et encore moins ressenti. Donc merci, vraiment, je suis contente de savoir que je ne suis pas la seule folle hystérique ici

[Nalune22]

Je ne comprends plus rien. Mes émotions me dépassent. Je suis submergée par ce sentiment de...Est-ce de la tristesse, de la peur, de la mélancolie ou de la colère? Aucune idée. Peut-être un mélange de tout ça. Tout se chamboule en moi. J'ai l'impression de tomber, tomber, tomber dans un énorme gouffre et de me noyer dans mes larmes qui ne cessent de couler.
Tous sont contre moi, tout est contre moi, la vie est contre moi. La vie m'est si difficile, me torture et y prend un malin plaisir.
Et puis ce sentiment de solitude qui me dégoutte. Une dispute, un chagrin et je me retrouve là, seule. Seule. Ce mot me fait peur. Depuis le début de ces interminables vacances, je suis... Seule. Car tu n'es pas là. Toi. Je pleure toutes les larmes de mon cœur parce que tu m'est retiré. Toi.

Le magnifique paysage autour de moi me rappelle combien je suis l'intrus, une tache sombre sur la belle toile. Le vent à l'odeur de la mer, qui m’écœure tellement il sent divinement bon, me hurle ma solitude. L'étendu bleu, si grand par rapport à moi, minuscule être insignifiant, représente toutes ces gouttes qui ne cessent de couler le long de mes joues. Et surtout, ce ciel immense et monstrueux, m'écrase de tout sa splendeur.
L'horizon, tout là-bas, loin. C'est toi. Et la distance entre toi et moi, est tellement immense et remplie de larmes, de chagrin, de souvenirs, d'avenir, de ... De vie. De vie si cruelle.

Depuis ce jour, que je retiens comme si c'était hier, où on s'est lâché la main, je compte les jours, les heures, les minutes, les secondes... Et je les compterais jusqu'au jour où tu reprendras cette main gelée que tu réchaufferas. Mais ce jour n'arrive pas, je l'attends depuis si longtemps. Au lieu de me rapprocher de lui peu à peu, j'ai l'impression de reculer et la distance entre ce jour et aujourd'hui ne fait qu'augmenter.
Est-ce qu'il existe? C'est parfois la question que je me pose. Tant pis s'il ne fait partie que de mon imagination, tant pis s'il ne viendra jamais.
Mes perles d'eau, pleines de tristesse, continueront à couler jusqu'au bout. Ma main, gelée et sale de mélancolie, continuera de chercher la chaleur jusqu'au bout. Ma solitude, immense, continuera de grandir jusqu'au bout. Mon cœur, déchirée et torturé, continuera de se serrer et de souffrir jusqu'au bout. Et moi, je continuerais d'attendre jusqu'au bout. Je continuerais de t'attendre. Jusqu'à ce jour.
Ce jour où il n'y aura plus de moi.
Ni de toi.
Mais, nous.
Je t'aime.



Merci de commenter ce petit texte qui traduit littéralement mes émotions en ce moment même.

Dans mes larmes, dans ma vie et dans mon coeur