Histoire à poursuivre, besoin de volontaires !

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vermeils

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Inscription : jeu. 27 juin, 2013 5:56 pm

Histoire à poursuivre, besoin de volontaires !

Message par vermeils »

Bonjour,
Je trouve la section imagination et création un peu vide...
Je relance alors un nouveau sujet d'histoire à plusieurs !

Pour ceux qui ne connaissent pas le principe, il faut tout simplement continuer le texte ci-dessous.

Merci de modifier votre message, et non en reposter un autre ! (pour le flood)
Merci de suivre le thème et ne pas écrire n'importe quoi !
Et enfin, merci de relire vos posts et ne pas hésiter à utiliser un Bescherelle pour une lecture agréable et fluide !


Copiez le texte intégral du message précédent et écrivez en gras ou en couleur votre ajout.

Ce texte est d'un point de vue masculin.

Pour ceux qui vienne d'arriver, lisez le texte suivant pour comprendre l'histoire !

Elle entre dans la pièce. Une bouffée de parfum frais et floral arrive jusqu'à moi. Sa silhouette traverse agilement la salle pour aller s'asseoir sur la chaise voisine à la mienne. Je la dévisage quelques secondes qui me paraissent interminables. Son regard est fixé sur le tableau. Elle rejette ses cheveux en arrière et me surprend en train de la regarder. Elle arbore alors un grand sourire dévoilant une rangée de dents blanches étincelantes.
- Salut, me lance t-elle timidement.
Tout d'abord,je n'ose répondre. Je la regarde droit dans les yeux, et ils sont purement... inimaginables. L'un est rose, l'autre est vert.
Je finis par balbutier:
- Je m'appelle Nathan.
- Moi, c'est Alicia.
Elle se retourne vers le tableau. Je me sens tout drôle, tout chamboulé. J'ai presque envie de caresser ses longs cheveux bruns, juste pour m'assurer qu'elle est bien réelle. Je finis par secouer la tête et me reconcentrer sur le cours.
Mais je ne peux m'empêcher de lui lancer quelques regards furtifs de temps à autre. Je constate avec étonnement que ses yeux colorées m'observent gravement. Je suis tenté de lui lancer une réplique cinglante mais je me retiens. Je lui rétorque à la place:
-Est ce que...est-ce que se sont des lentilles ?
Je me sens un peu stupide.
Elle sourit à nouveau, rejette ses longs cheveux en arrière. Et répond simplement:
- Qu'est-ce que ça change ?
Son ton est doux, mais avec une pointe de défi dedans. Je balbutie:
- Rien, rien.
J'ai l'impression de perdre tous mes moyens. Lorsqu'elle plante à nouveau ses étranges yeux dans le moins, c'est comme s'il n'existait rien d'autre que nous deux.
- Mademoiselle Alicia, Monsieur Nathan, puis-je savoir en quoi bavarder allègrement en croyant que je ne vous vois pas vous aidera à écouter le cours ?
Elle se reconcentre sur le tableau encore une fois. Mais quesque j'ai ! Pourquoi je m’intéresse temps à cette parfaite inconnue ? D'un coup je me rend compte que moi aussi on me fixe. C'est Juny ma petite amie, un peu agaçante mais populaire. Elle se met à battre des cils. J'y fais pas attention. On sort ensemble juste parce que les autres le voulais. J'ai souvent tenté de rompre avec elle mais elle fait toujours sa petite mine de chien battu. Alicia regarde qui je fixe.
-C'est ta petite amie ? elle me demande
-Pourquoi tu est jalouse ?
Elle rougit
-Bien sur que non c'est juste une question.
Son attitude est un peu déconcertante. Je croise les bras sur mon torse, et hausse les sourcils pour lui demander de s'expliquer.
- Quoi ? Râle t-elle en me voyant insistant. Qu'est ce que tu as cru ? Que j'allais tomber amoureuse de toi directement en rentrant dans cette classe ? Tu sais que c'est cliché, ça ? C'est juste que ta petite amie me paraît un peu... peste.
Je fronce les sourcils, et m'exclame :
- Désolé. Je voulais pas te fâcher. Mais Juny n'est pas peste. Je suis sûr que vous vous entendrez bien.
C'est un pur mensonge. Elle paraît le savoir aussi bien que moi, puisqu'elle lâche un petit soupir méprisant. L'air de dire : "Dans tes rêves."
Cette fille est une énigme vivante ! Je n'arrive pas à la cerner, et ça m'énerve. J'ai tendance à bien deviner le caractère des gens, et cette... parfaite inconnue ne cesse de me montrer des facettes en totale contradiction. Je me concentre une énième fois sur le cours, sans plus de succès. Mais Alicia s'est totalement désintéressée de moi, à présent, et recopie studieusement. La pointe de son stylo érafle la feuille, la mord avec violence. Mais son écriture est toute en arabesques, en courbes.
Non, franchement, je ne la comprends pas.
Je finis pas réussir à détacher mes yeux d'elle et a m'intéresser aux courts, enfin jusqu'à ce que la cloche sonne, fin des cours, contrairement aux trois quart de la classe qui se jette dehors en faisant tomber trousses et cahiers, elle, ne se presse pas et rassemble ses affaires avec patience et calme, la encore je ne peux pas m'empêcher de la regarder. Juny finit par me prendre par la main et me tire hors de la classe, son geste m'arrache un cri de surprise, et je vois Alicia avoir un petit rictus. Ma petite amie me plaque contre le mur et me lance son regard le plus noir, je ne peux pas m'empêcher d'avoir quelques sueurs froides :
-A quoi tu joues ?
- Je joue, répond t-elle, car je vois qu'on s'éloigne. J'ai vu que tu regardais cette fille. Je vais te faire passer l'envie de recommencer!
Elle m'adresse un de ces sourires malins que je déteste, et m'embrasse à pleine bouche. Elle ne m'avait jamais embrassé comme ça. Elle me roule un énorme patin, devant tout le monde, et déjà je vois mes amis qui ricanent en lançant des "Houuuu !" Mais le pire, ce n'est pas ça. Le pire, c'est Alicia.
Elle choisit ce moment même pour sortir de la classe, et lorsqu'elle nous aperçoit, Juny littéralement collée contre moi, les traits de son visage s'étirent en une expression de victoire. Et elle s'en va.
Agacé, je repousse ma petite amie.
Je parviens a me décoller du mur en poussant Juny le pluśfort possible, si fort qu'elle percute le mur. Je pars en courant, dans sa direction, A la sortie, je finis par la retrouver, elle allait s'en aller. Je cours de toutes mes forces et parvins a prendre sa main avant qu'elle ai pue faire un geste. Elle se retourne surprise, mais sans perdre son air de superiorité qui la caractérise :
-Tiens, tu n'est pas avec ta sansue ?
-C'est pas ma sansue, arrête avec ca, c'est elle qui veut être avec moi, moi j'ai essayer de rompre mais a cahque fois..
-C'est ca, me coupe t'elle, c'est la faute des autres, c'est ca ?
-Quoi ? Mais pas du tout !Qu'est ce que tu raconte ?
Elle ne me répond pas et pousse un soupire las, comme si ma bêtise l'agaçait. Je sais très bien que dans le fond elle n'a pas si tort que ça... STOP! je repousse ces pensées car je sais très bien où elles vont me menées, où elles me mènent à chaque fois mais je n'y arrive pas. Dès que cette fourbe de Juny me fait ses petits yeux larmoyants et toujours en publics bien sûr, je n'arrive pas à lui dire. Mais cette fois je sens qu'elle est allée trop loin et j'espère qu'elles l'ont toutes les deux compris. Je lâche donc la main d'Alicia brutalement et me dirige à grandes enjambées vers Juny. Celle-ci est palote et commence à préparer ses larmes car elle sait que cette fois elle à dépassé la ligne jaune. Je lui souris doucement et vois les larmes disparaître aussi vite qu'elle sont apparues, son visage se décrispe. Je lui prends doucement la tête entre mes mains et me penche vers elle. Mais au lieu de l'embrasser, je me dirige vers son oreille et lui murmure tendrement:
-Nous deux, c'est fini. Trouve toi une autre proie, ma sangsue.
Elle me dévisage avec une expression peinée et court en retenant tant bien que mal quelques sanglots étouffés. Je la regarde s'éloigner et me tourne vers ma camarade.
- Quoi ? je lui lance.
Elle arbore un large sourire.
- Rien, rien.
Alors qu'elle s'apprête à tourner les talons, je m'élance vers elle et la retient par le bras.
- Tu veux...tu veux que je te ramène ? dis-je le rouge aux joues.
Elle hausse les épaules d'un air désinvolte et dis d'une voix nonchalante:
- Si tu veux. Je ne connais pas bien le quartier.
Nous nous éloignons à petit pas du lycée.
D'abord très silencieux, aux abords du lycée, faisant de petits signes à toutes les connaissances, nous arrivons enfin dans un quartier plus calme sans lycéen chahutant et se bousculant tous les deux mètres, on commence un peu à parler et je la vois se dérider. J'arrive même à la faire rire, ce qui me fait moi-même rire. Je suis d'excellente humeur quand je me rends compte que nous sommes près du petit bois où je viens quand je me sens étouffé. En me rendant compte de l'endroit désert et isolé où nous sommes je devient rouge comme une pivoine et essaye de lui expliquer:
-Heu je... enfin,... je ne veux... je ne voulais pas...
Elle éclate de rire et ses yeux tantôt, l'un vert tendre, l'autre rose quartz sont désormais vert pomme et rose bonbon:
-Ne t'en fait pas, me dit-elle, c'est de ma faute, je ne t'ai même pas dit où j'habitais.
Mon visage a repris une teinte normale, je crois et nous poursuivons notre chemin, cette fois Alicia en tête. De tout le trajet, pas une seule fois ces yeux n'ont perdu de leur intensité, toujours aussi brillants et lumineux.
Je ne sais pas pourquoi, je m'étais attendu à ce que la maison d'Alicia soit une sorte de manoir, ou au contraire, une cabane délabrée. Dans tous les cas, quelque chose d'aussi extraordinaire que la fille qui l'habitait.
Je cachais donc mal ma déception lorsque nous arrivons devant une charmante demeure, entourée d'un joli jardin on ne peut plus normal.
- Qu'est ce qu'il y a ? Demande Alicia, qui avait remarqué mon air perplexe.
- Rien. Non, rien. C'est là que tu vis ?
- Oui, avec mes parents et mes deux frères. On a un chien, aussi. Il s'appelle Bill.
- Comme dans Boule et Bill ?
- Oui.
- Ah.
Je ne sais pas quoi dire d'autre.
Nous nous observons un long moment, dans un silence gêné. Elle me dévisage et détourne rapidement les yeux quand nos regards se croisent. Je soupire et m'apprête à partir, mais elle me retient.
- A...attend. Tu (elle se mord la lèvre)...tu veux venir boire un truc ? Je ne connais personne dans le quartier, et je n'ai rien à faire.
Je me prépare à accepter mais elle me coupe précipitamment.
- Ne te sens pas obligé ! C'était stupide laisse tomber.
Et elle tourne les talons. Je lui lance sans réfléchir:
- J'aimerai beaucoup !
Elle se retourne. Lentement. Ses yeux, si beaux, me lancent un regard interrogateur. Elle hausse les épaules d'un air désinvolte, mais je peux voir, malgré le soleil, que ses joues sont en feu.
- Bon, si tu veux. Suis moi.
Nous rentrons. Elle me mène directement à la cuisine, impeccablement décorée. Elle sort deux verres d'un tiroir, et demande :
- Tu veux du Coca ?
- Oui, s'il te plait.
Je préférerai mourir plutôt que de dire qu'habituellement, je préfère boire du jus mangue - abricot.
Elle me tend mon verre et une canette, et verse dans le sien un étrange liquide ambré.
- C'est quoi ? Dis-je.
- Un... soda aux agrumes.
Elle trempe ses lèvres dedans, et à cet instant, je jure que ses iris virent au rouge. La seconde d'après, ils sont à nouveau vert, et rose. Elle pousse une petite exclamation de plaisir.
Je commence à la trouver bizarre. J'ai du mal à croire qu'un simple soda puisse provoquer autant de bonheur.
Je termine mon verre en silence, le regard rivé sur le liquide gazeux. Malgré cela, je peux sentir ses étranges yeux qui m'observent. Je me décide à relever la tête pour lui faire face et lui dis sur le ton de la conversation :
- Où sont tes parents ? Ils travaillent ?
Elle se fige, pose son verre sur le plan de travail et répond quelques secondes plus tard :
- Mes parents ? (elle hésite à poursuivre) Je.... Ils sont dans un autre pays, pour leur boulot. Alors je vit avec ma tante, ici.
Elle grimace et poursuit :
- Elle a besoin d'aide, elle est très vieille maintenant. Donc je me suis portée volontaire pour rester dans cette ville et vivre avec elle.
Je ne peux m'empêcher de lui demander :
- Pourquoi vouloir vivre ici ?
Elle me regarde. Et à cette instant, un éclat anormalement violet traverse ses yeux. Je frissonne mais prend un air indifférent. Elle s'apprête à me lancer une réponse, mais la porte s'ouvre.
c'est une vielle dame en déambulateur qui se présente devant nous. Ederriere elle, je peux voir une vielle chambre au papier peint déchiré et sal.
-Ha... Tanti, tu ne devrais pas te lever, dis Alice avec un regard plein d'arprehension, Tu dois encore te reposer...
Elle se leve et dans sa confusion fais tomber un verre qui éckate en milles morceaux. Ses traits se plissent sous la surprise, elle a l'air de plus en plus mal a l'aise. Elle s'approche de sa tante, mais quand elle s'apprête a poser sa main sur la sienne, celle-ci lui crache :
-Ne me touche pas toi, je ne peux pas avoir a me laver ensuite. Et qui est cet homme ? Tu ramenne des hommes a la maison maintenant ? Petite ingrate va !
-Tanti, s'il te plait... murmura Alicia, au bords des larmes, Va te recoucher, je t'expliquerais apres...
-JE T'AI DIS DE NE PAS ME TOUCHER ! Hurla la vielle femme, Et ma bonbonne d'oxygène est vide, ramène m'en une autre, tu b´es bonne qu'a ca de toute façon !
-Oui, oui Biensur, j'y vais tout de suite Tanti.
La vielle femme finit enfin par rentrer dans sa chambre. Alicia ouvrit un placard sous l'évié, ou on rengais des bouteilles d'oxygène. J'en avais déjà vue des comme ca, chez oin grand-père, lorsqu'il était mourant...
-Tu... Tu veux que je t'aide ?
-Non. Dit elle en sortant une des bonbonne. Un larme coula sur son visage lorsqu'elle la souleva de terre.
Je n'ose rien n'ajouter. Alicia se redresse et se dirige vers la chambre.
Je reste immobile, pendant un moment. J'entends la voix de la vieille femme d'ici. Alicia est en train de se faire remonter les bretelles, mais que puis-je faire ?
Soudain, pris d'une impulsion, j'ouvre le placard d'où elle a sorti le liquide ambré et en prend une petite bouteille. C'est qu'elle en a tout un stock ! Je le cache sous mon manteau et referme le placard au moment où Alicia quitte la chambre. Je fais mine de rien, mais je suis mortellement excité. J'ai hâte brusquement hâte d'être chez, pour vous si c'est vraiment un soda aux agrumes qu'elle boit...
- Désolée, dit-elle avec un air sincèrement navré.
- Pas grave. Mais... t'es sûre que tu t'es portée volontaire pour t'occuper d'elle ? Ou on t'a obligée ?
Je rigole. Bêtement. Et je m'arrête dès que je rends compte que ses yeux ont pris une teinte bleu glacé.
- Elle n'était pas comme ça, avant. Crache t-elle.
- Avant quoi ?
- Ça ne te regarde pas.
Je ne devrais pas insister, mais, par fierté, peut être, j'ajoute :
- Quand même, elle n'est pas commode. Tu as vu la façon dont elle te parle ? Sincèrement, Ali, c'est de l'esclavagisme.
Elle serre les poings. Sa mâchoire est tendue. Elle tremble de colère.
- Qui t'a donné le droit de m'appeler Ali ? Tu ne sais rien de ma vie ! Tu ne peux pas te permettre de me juger ! C'était une mauvaise idée de t'avoir amené ici.
Je la regarde dans les yeux. Moi aussi, je suis agacé. Pour qui se prend t-elle ?
- Oui, tu as raison. Je vais partir.
Elle ne me retient pas. Et je m'en vais, en rage.
J'arrive sur un grand carrefour remplis des cafés et de bar. A l'un d'eu, je vois mon ex petite amie avec sa bande de copine. Je soupire et met la capuche de mon sweat. Avec un peu de chance, elle ne me remarqura pas. J'enfourne mes mains dans mes poches et marche d'un pas pressé jusqu'a la rue en face de moi.
-Hé, mais c'est mon con de petit ami ! Viens par ici qu'on rigole ! Hurle la vois nasillarde de cette megere. Je me retourne et réplique :
-Je ne suis plus ton petit copain, tu as du mal à le digérer, ou quoi ?
-Hoooo. C'est vrai, monsieur m'a plaqué, dit elle en se levant, et pas pour n'impote qui en plus !
Je me raidis. Elle sortit du bar et avança nonchalamment vers moi avec un sourire carnacié.
-Si tu ose dire du mal d'Alicia... Murmurais je entre mes dents..
Elle fis mine de ne pas entendre :
-Parce que oui, monsieur m'a plaqué pour la petite nouvelle, oui oui, la gitane qui porte des lentilles fluo immonde ! C'est bien ça !
Mon sang se mit a bouillir, je lui attrapais le poignet et le serais avec force, un instant son visage se raidis vers la panique. Puis elle se repris :
-Quoi ? Qu'est ce que tu va faire ? Frapper une fille ? Avec toute l'école qui nous regarde ? Quel courage !
Elle n'avais pas tors, toute l'école nous regardais et même certains filmaient avec leur téléphone.
Je prends une grande inspiration: "Calme-toi Nathan, me dis-je, tu sais très bien garder ton sang-froid. Alors respire."
Je me rend compte que je tiens toujours le poignet de cette sangsue et je le lâche comme s'il me brûlait soudain. Un petit air contrarié passe sur le visage de Juny, aussi furtif qu'un éclair, mais pas assez pour que je l'ignore. Elle sait qu'elle ne gagnera pas:
-Non, tu as raison. Je n'irais pas aussi bas que toi. Parler sur une fille qui n'est même pas là pour se défendre. Avec toute l'école qui nous regarde? Quel courage, dis-je en la singeant!
Ses joues rosisses de colère. Les gens autour de nous s'éparpillent en chuchotant et en pouffant.Je la laisse sur place et m'éloigne tranquillement, le pas léger, le sourire aux coins des lèvres. Elle l'avait bien cherché cette fois. Mais je sais qu'elle n'abandonnera pas ici. Oh que nenni! Alicia et moi devrions la supporter jusqu'à ce qu'elle m'oublie (que se soit Alicia ou Juny) et tout ça parce que j'avais fait ce que toute l'école attendais de moi, j'étais sorti avec une sangsue qui me répugnait et m'exaspérait, tant par sa bêtise que par sa méchanceté.
Je rentre chez moi avant que la nuit ne tombe. Quelques lampadaires sont déjà allumés. J'accélère le pas. J'ai une étrange sensation...Je regarde autours de moi, essayant de me repérer, mais une vision me glace le sang. Près d'un arbre, se tient une....ombre ? Ce n'est qu'une silhouette, dont je ne peux apercevoir que les contours. Mais ce qui me déstabilise le plus, ce sont ses yeux. Ses yeux, la seule partie de cette chose que je peux distinguer. L'un bleu électrique, l'autre...d'une couleur indéfinissable. Doré ? Vert ? Un mélange sans doute. Son regard me transperce, et je ne peux m'empêcher d'émettre un petit cri. Je m'élance sans réfléchir dans la direction opposée, mais la petite bouteille prise plus tôt dans l'après-midi s'échappe de ma poche et roule, roule, roule.
Jusqu'aux "pieds" de l'ombre.
Celle-ci ramasse lentement la fiole, me lance un dernier regard furtif et menaçant puis s'éloigne, sous les lumières de lampadaires. Je l'observe, pétrifié. A chacun de ses pas, une lumière crépite puis disparaît.
Je rentre chez moi, tel un automate. Ma mère est n'est pas encore rentrée, me dis,je machinalement, ne voyant pas son sac sur une chaise. Je monte en haut, enlève mes baskets d'un coup de pied, me met torse nu, en boxer et me glisse entre mes draps frais. Le lendemain, je me réveille en sursaut et me rend compte que je suis tombé de mon lit. Je me relève en pestant et m'habille en quatrième vitesse. Je descends en me trébuchant quatre ou cinq fois et en évitant toute surface réfléchissante, même si j'arrive en bas indemne ou mon petit-déjeuner m'attend avec maman qui se prépare à partir. Elle me souhaite une bonne journée en recoiffant une mèche sur ma tête et je grogne que je n'ai plus cinq ans même si au fond, j'aimerais bien.
Après un bon petit déj', j'enfile mon sweat à capuche de la veille... Tient, je l'ai laissé sur les marches de l'escalier. En refermant la porte derrière moi, je porte machinalement la main à ma poche de sweat pour vérifié que je n'ai rien oublié.... Je pousse un cri perçant: Sur ma main se retrouve une matière gluante et ambrée colle à mes doigts. Je n'ai alors VRAIMENT PAS rêvé??!
J'arrive au lycée en retard, et m'installe à ma place en ignorant les représailles du professeur. Juny et sa bande pouffent en me voyant. Mes amis, compatissants, me gratifient d'une tape dans le dos. La seule à ne pas ciller à mon arrivée est Alicia. Elle assise à côté de moi, mais ne semble pas me voir. A la regarder, on dirait qu'elle est passionnée par l'évolution de l'émigration irlandaise au cours du dix huitième siècle.
- Alicia... Je chuchote.
Je ne sais même pas pourquoi je l'appelle. Après tout, c'est de sa faute si on s'est disputés. Le problème, c'est que je n'ai pas envie qu'on se dispute.
Elle se tourne vers moi, me dévisage de haut en bas, et soupire, lenteur et grâce combinées. Je n'en reviens pas. Je n'ai jamais vu une fille se prendre à ce point pour la reine du monde.
-Qu'est ce qu'il y a ? Demanda t'elle avec patience.
-Je... Non, rien, je détournais la tête, quel imbécile.
Elle soupira de nouveau et recommenca a prendre des notes. Vers la fin du cours, elle me murmura sans lever les yeux de sa copie :
-Alors ? C'étais bon, mon soda ?
Mon sang se glaca. Elle savait que j'en avais pris. Je lui jetais un coup d'oeil, et vis ses prunelles passer du vert au noir pendant une petite seconde.
-N... Non... Je... Enfin, je veux dire... La bouteille s'est... Elle s'est cassée alors...
J'hésitais a lui raconter se qui s'était passer dans la ruelle. Et puis, pourquoi pas ? En se moment Alice est un peu la seule personne en qui je peux me confier.
Je me penchais vers elle :
-Tu sais, hier, quand je suis rentré, il y...
-Vous allez bien, les deux du fond ? On vous dérange pas trop.
Je me raidis au contact du regards du prof sur moi et me remis sur ma chaise, la tete baissé. Alice, elle, ne sia meme pas, et continua d'ecrire comme ci il n'avait rien dit.
La cloche finnit par sonner et les eleves se ruerent dans la cour, tandis que j'atendais Alice au coin de la porte.
Mais ce que je n'avais pas prévu, c'est qu'avant Alicia, il y a Juny qui devait sortir.Je la vois arriver mais il est déjà trop tard, je ne peux pas reculer, je ne veux pas lui laisser la moindre parcelle de terrain! Je reste donc là, en modifiant légèrement ma pose, plus provocante, agressive. Elle se plante devant moi, sa petite cour autour collée à ses basques.
-Alors, Nathi-chou, tu attends ta gitane aux lentilles douteuses, me balance-t-elle avec un sourire immonde ?
-Arrête un peu avec ce surnom dégueu. Et, je sais très bien que tu es vraiment mal élevée mais ça te dérangerait d'utiliser le prénom des gens pour les nommer? Si tu ne le savais pas c'est à ça que ça sert, les prénoms. A nommer les gens, dis-je, parlant comme à une simple d'esprit.
-Excuse-moi, mon chééééri mais son nom m'écorche la bouche tellement il est moche. Il va très bien avec celle qui le porte.
Son air est plus ignoble que jamais. Je m'apprête à lui répondre quelque chose de pas très poli, mais une voix chantante s'en charge à ma place:
-C'est de moi qu'on parle ici ?
Alicia. Un éclair passe sur le visage de Juny, si bien que je cherche le regard d'Alicia pour voir si on a bien vu la même chose. Étrangement, elle arrive à me faire comprendre que oui. Juny prend un air supérieur de reine devant un déchet:
-Et alors? Ça te pose un problème qu'on parle de toi avec mon am-ou-reux ?
-Généralement, non. Mais les filles aussi bêtes que toi me dérangent. Tu es tellement bête que tu te permets de parler de quelque chose dont tu ignores tout. Non, je ne suis pas gitane, j'ai des origines Celtes, c'est tout.
Juny se tait, choquée. Jamais personne n'a osé lui tenir tête aussi fermement et explicitement dans tout le lycée. Alicia ajoute, tellement que je ne suis pas sûr de ne pas l'avoir imaginé:
-Et puis, qui te dis que se sont des lentilles ?
Elle la regarde, un oeil jaune vif et l'autre rouge feu, ses longs cheveux bruns s'agitant doucement sous une douce brise. Sauf que nous sommes à l'intérieur.
Juny ouvre la bouche et la referme comme un poisson hors de l'eau. Elle croise les bras contre sa poitrine et arbore une moue d'enfant gâtée.
- Tu veux dire quelque chose, peut être ? Ricane Alicia. Non ? Alors on s'en va.
Elle me tire par le bras, et, chose étrange, Juny ne me suit pas. Elle m'entraîne jusque derrière le lycée, et me lance :
- Alors, je n'avais pas raison ? Elle est pas bête, ta petite copine ?
Avant que je n'ai pu réagir, elle tourne les talons.
- Alicia ! On a pas fini les cours ! Je crie.
Je me sens très bête, mais je voudrais qu'elle reste.
- Je m'en fiche ! Répond t-elle sans me jeter un regard. Viens avec moi, si ça te chante.
Je ne devrais pas. Si mes parents apprennent que j'ai séché, ils vont me tuer. Et pourtant, je le fais quand même.
-Ha... Attends moi ! Dis je, en la rattrapant.
Elle me jette un coup d'oeil et leve les yeux aux ciel avec un air exaspéré. Mais j'ai vue un minuscule sourire naitre sur son visage pendant quelques secondes.
-Et ta tante ? Elle ne va pas être en colère, elle ? Répliquais je, a ses talons.
-Elle ? Elle s'en fout ! Tant que je rentre assez tot pour lui faire à manger...
Je ne réponds pas. Une drole de sensation m'envahit. Comme des papillons dans mon ventre, ma tete, mes jambes. Je suis mort de trouille et monstrueusement excité. Je la suis sans rien dire. Il n'y a que le bruit des voitures et des passants. Et ses magnifiques cheveux blonds toujours flottant dans cette mystérieuse brise que personne d'autre ne sens.
Je remarque tout a coup qu'on s'éloigne des grandes rues pour prendre les ruelles sombres. Je vois de plus en plus de gens pas nets, et une forte odeur de joint impregne les lieux.
-Heu... Alicia ? T'es sur d'ou tu vas ?
-Mais oui, qu'est ce qui se passe, t'a peur ? Dit elle avec un sourire narquois.
-Moi, peur ? Mais pas du tout ! Je demande juste ou on va !
-Tu verra bien...
Nous arrivame dans une toute petite rue, j'entendis une voix derrier nous.
-Hé ! Hé, vous deux la !
Je m'arretais plus par reflexe qu'autre chose et me retournais, un homme surgit de nul part et nous barra la route. Il était très grand, peut etre un metre 90, avec une casquette qui cachait ses yeux, et un joging crade et usé. Je commençais a trembler. Il faisait une tete de plus que moi, et je n'ai jamais pratiqué un seul sport de combat. J'étais pétrifié. Je pris Alicia par la main pour lui faire signe de courir. Mais celle ci ne pris pas ma main.
-Hey ! Jihad, comment tu va, mon grand !? S'écria Alicia en se jetant dans les bras de l'homme.
-Salut, princesse, qu'est ce que t'a grandi depuis le temps ! La dernière fois que je t'ai vue, t'étais petite comme ca !
Il la lacha de son étreinte et afficha un sourire rempli de dents manquantes ou carié. Moi, j'étais toujours pétrifié, et je ne comprenais rien.
-Depuis quand t'es la, princesse ?
-Une semaine, je sais pas teop combien de temps je vais rester... Je suis tellement contente de te voir ! Comment elle va ta fille, Akima ?
-M'en parle pas, elle fait ses dents, c'est un horreur ! Tu le presente ton ami ?
Alice se souvenut de mon existance et se tourna vers moi :
-Ha oui, biensur, C'est un ami a moi, du lycée, mais je pourrais te le presenter une autre fois ? Demanda t'elle, J'ai un truc urgent a lui montrer !
-Biensur princesse, tu sais ou me trouver !
-Super ! A la prochaine alors !
Elle me pris par la main, et se mit a courir. Elle avait un truc important a me montrer ?...
Je la suis, un peu dérouté. Nous nous enfonçons dans la ruelle, un peu plus loin de la circulation. La panique me gagne. Nous finissons par arriver dans un cul-de-sac. Le mur qui nous bloque est en briques rouges, mais l'on peut observer de très nettes tâches violettes en bas à droite... Qu'est ce que je fais là ? Alors que je m'apprête à lui lancer une excuse pour pouvoir partir, elle se retourne et me dit:
- Reste là, je m'occupe du reste.
Elle s'avance vers le mur et pose sa main légèrement sur les tâches. Celles-ci se mettent à s'illuminer.
Un spectacle des plus déroutant s'affiche sous mes yeux :le mur s'écarte doucement, laissant un petit trou assez grand pour pouvoir laisser passer une personne. Une lumière éblouissante en sort. Alicia s'y engage et se retourne pour me tendre la main.
- Tu viens ?
Je lui prends la main. Elle est chaude. Encouragé par ce contact, je passe dans le trou, et je me retrouve de l'autre côté. Je n'en crois pas mes yeux. Un immense jardin s'étant là, avec des arbres à perte de vue et une végétation luxuriante. Un oiseau dont la taille est beaucoup plus grande que la normale nous frôle. Elle rit. Je ne l'imite pas. J'ai besoin d'explications.
- Alicia, c'est quoi, ce truc ?
- Ça s'appelle un oiseau, au cas où tu ne le savais pas.
- Non, je parle de cet endroit.
- C'est à moi.
- Tout ça ?
- Ben oui. C'est mon refuge.
Elle chasse d'un geste une mouche imaginaire, et s'écrie :
- Allez, viens. J'ai encore beaucoup de choses à te faire voir.
Je résiste un peu. Le soda, l'homme dans la rue, et maintenant ça. J'aimerais comprendre ce qui se passe.
- Nathan, tu sais pourquoi je t'aime bien ? Dit elle, un brin irritée.
- Non.
- Parce que t'es simple d'esprit. Les autres auraient posé des questions.
Je n'ai pas le temps de répliquer, elle court déjà droit vers dédale d'allées en fleurs. Je ne la retrouverai jamais si je ne la suis pas. Vexé, mais la curiosité piquée au vif, je trottine derrière elle.
Au bout de deux minutes, elle ne se retourne pas et j'en ai marre de la suivre, marre d'être le pigeon. Je m'arrête aussi sec et prend une autre direction, vers la gauche. Je m'éloigne de plus en plus, sans me retourner, moi non plus. Je sais que c'est futile mais trop de choses se sont passées et je n'aime pas qu'on me prenne pour un con. Je regarde les magnifiques fleurs noires sur ma gauche. Je tends la mains pour les toucher et mes yeux s'écarquillent: les fleurs s'illuminent de l'intérieur et deviennent bleu nuit. Magnifique, tout simplement! Un papillon vert pâle vient se nourrir sur cette fleur et de nouveau la magie opère. Au fur et à mesure, il devient bleu turquoise. Je ne sais plus où poser les yeux maintenant que je me rends compte de toute cette beauté autour de moi.
Je ne sais pas combien de temps je suis resté dans le jardin d'Alicia. J'avais perdu toute notion du temps. Comme si les parfums des fleurs m'avaient enivré. Je serai incapable également de dire ce que j'ai fait pendant que j'étais là. J'avais la sensation d'avoir l'esprit vidé, et ce n'était pas désagréable.
Ce n'est que lorsqu'Alicia m'a attrapé par la main que j'ai "repris conscience".
- Ah, tu es là ! A t-elle râlé. Tu ne m'as pas suivie ! C'est dangereux, ici !
Hébété, je l'ai fixée. Elle était belle. Agacée, elle m'a tiré par la main.
Je la regarde me guider vers un nouvel endroit, mais je secoue la tête et dégage ma main de la sienne. Elle s'arrête sans se retourner, sans me faire face. Sa respiration devient lente et irrégulière.
- Alicia.
Ma voix est plus sévère que je ne l'aurais cru. Tant pis, au moins je suis sûr d'avoir toute son attention.
- Je ne vais pas me répéter, alors écoute moi bien : Où est-on ? Je ne sais pas ce que l'on fiche ici, mais ne m'entraîne pas dans tes magouilles.
Elle se retourne lentement. Ses yeux ont changé de couleur : ils sont désormais d'un noir profond et terrifiant. Elle semble regarder devant elle sans pour autant me voir. Effrayé, je recule d'un pas, de deux, avant de me ruer vers le sens inverse. Je passe devant les fleurs noires, le grand oiseau vole au-dessus de moi. Je lève les yeux au ciel pour le voir une dernière fois : je ne reviendrai pas ici, c'est certain. Le temps de me remettre en route, une ombre passe devant moi, me bloquant le passage.
C'est la silhouette de la dernière fois, j'en mettrai ma main à couper.
Ses yeux ne sont plus de la même couleur, mais d'un blanc laiteux et inquiétant.
- Al...Alicia ?
Je ne sais pas pourquoi. Pourquoi j'ai pensé pendant un instant que c'était elle. Peut-être que son regard, qui s'est fait attendrissant durant un court instant, m'a persuadé que cette créature n'était pas méchante...
L'ombre sourit, sa bouche est blanche, il n'y a pas de dents ou de gencive. Juste blanche. Comme dans les dessins animés.
Je pousse un cri, incapable de me contenir, lorsqu'elle s'avance et me prend la main.
Tout devient flou, tout devient noir.
"Cet endroit est magnifique. Les fleurs ont une couleur tellement éclatante... j'en ai presque mal aux yeux. Une jolie fleur rose côtoie une autre, verte. Les fleurs.... non, ce sont des yeux. Les yeux d'une jeune fille brune. Elle est magnifique, même si je ne vois pas son visage, juste ses yeux! A ces pieds une fleur bleu nuit, éclairée de l'intérieur.Quelque chose ne tourne pas rond. Elle la cueille avec violence. La fleur cesse immédiatement son "éclairage interne" et redevient noir. Je commence à paniquer. La fille n'a pas cueilli la fleur, elle l'a arrachée avec un sourire cruel. La fleur noir a disparu, remplacée par des yeux noirs profonds, menaçants. Puis tout devient blanc, les yeux aussi; une bouche, dépourvue de dents, de gencives... Puis une explosion de rose bonbon et de vert pomme. Alicia!"
Aliciaaaaaaaa!! Je me réveille en hurlant son prénom. Un lit de fer argenté, joliment torsadé, m'accueil avec un beau couvre lit lilas et taupe. Ah les filles et leur couleur!
Je me trouve dans une chambre de couleur beige, sur le coté il y a un bureaux avec énormément de livre.J'avais du mal a imaginer Alicia en lectrice elle qui était si mystérieuse.Dans ma tête les question se bousculer pourquoi m'avait elle emmener dans se jardin ? Qui est-elle vraiment ?
Mes celle qui m'intriguer le plus était: Qui est cette ombre qui a l'air de me suivre. Et c'est la que je l'ai vu tapie dans l'ombre elle m'observer.
Je vois deux billes colorées, l'une verte sapin et l'autre presque pourpre. Je veux sauter hors de ce lit, m'éloigner de cette folle. Je suis sûre qu'elle m'a drogué ou autre. C'est ça! Elle a du me faire boire le truc dans sa petite bouteille ambre, à mon insu! Malheureusement un violent mal de crâne me terrasse et mes jambes cèdent, à peine debout. Je retombe lourdement sur le lit et je vois qu'elle fait un geste vers moi mais le regard que je lui lance l'en dissuade aussitôt. Ses mains retombe le long de son corps. Un lourd silence s'installe et elle me sourit tristement. Elle sort de la pièce et laisse la porte ouverte comme pour me montrer que je ne suis pas captif. Je ferme les yeux et la tempête sous mon crâne se calme. Jusqu’à ce que réapparaissent ces deux yeux blancs laiteux, mauvais, morts. Sans une hésitation, je me lève, titube jusqu'à la porte et me retient au chambranle. Après que le monde ce soit stabilisé autours de moi je m'enfuis en courant. La maison est déjà loin derrière moi quand j'ose me retourner, m'attendant à voir Alicia derrière la fenêtre. Ce n'est autre que son horrible tante qui me fixe de son regard dur. Lorsque j'arrive chez moi, je suis en nage. Ma mère est toujours au boulot, vu l'heure matinale que l'horloge affiche. Bien que je sois déboussolé, je sais que si je rate les cours je peux dire adieu à ma liberté. Je ne prends même pas de douche, me change juste, attrapé ce que je peux dans le réfrigérateur, mon sac à dos et pars en cours.
Je suis nerveux lorsque j'attend à ma place en cours d'histoire, comme la première fois qu'on s'est rencontré. Au fur et à mesure que les élèves arrivent, je comprends qu'elle ne viendra pas. Je suis un peu déçu mais me fit qu'elle doit sûrement se remettre de ses émotions. Mais bon sang, qu'est ce qui ne va pas chez moi?! Cette fille m'a droguée et je m'en fait encore pour elle! Malgré ça, j'attend tous les jours son retour.
Après une semaine je comprends qu'elle ne reviendra pas.
Alors après ce septième jour sans Alicia je me précipite dehors sans entendre les appels de Juny derrière moi. Je ne sais que faire. Est-ce que je la laisse partir ou vais-je la chercher moi-même?
A la sortie du lycée, j'hésite. Je la connais à peine, pourtant le souvenir de ses yeux si différents et de ses fragiles cheveux bruns suffisent à me donner envie de la revoir. Mais où aller? Lorsqu'elle a parlé avec le très grand homme dans la ruelle, il y a quelques jours, il me semble qu'elle a précisé ne pas savoir combien de temps elle resterait. Enfin... Pourquoi si tôt, et juste après m'avoir infligé une période "dans les vapes"? Parce qu'elle risquait quelque chose (c'est vrai que j'aurais passé ma colère sur elle le lendemain si elle s'était pointée au lycée...), ou parce qu'elle ne supportait plus sa tante? A cause de quelque chose de très louche?
Perplexe, désorienté, irrésistiblement attiré par Alicia, je prends le chemin de chez elle. Si je ne l'y trouve pas, je pourrais au moins demander aux voisins ou aux nouveaux locataires ce qu'ils savaient d'elles - et de ses frères. Et tant pis si je me conduis comme le plus stupide des amoureux...
Essoufflé, j'arrive devant l'endroit banal qui m'avait déçu la première fois. J'essaie d'oublier comment s'était terminée cette visite-là, mais depuis tout à l'heure l'appréhension et le doute montent en moi. "Calme-toi, Nathan, ne renonce pas maintenant, tu peux le faire, demande juste des nouvelles" me dis-je. Je m'approche de la façade, fixe une fenêtre. Les volets sont fermés.
Je regarde désespéramment autour de moi. Aucune vie ne semble présente. Je ne peux m'empêcher de crier:
-Alicia!
Mais rien ne me réponds. De toute façon, à quoi tu t'attendais? Qu'une voix te réponde, sa voix venant du néant, qu'elle surgisse de nulle part dans toute sa splendeur et qu'elle t'explique tout de A à Z. Peut-être. Peut-être que je m'attendais à ça. J'aimerais juste recevoir un seul, tout petit signe pour savoir. Alicia... Ce prénom me fait frissonner de plaisir, de peur... Elle m'intrigue. Je voudrais la connaître, la découvrir.
Et elle est partie, parce qu'il faut voir la réalité en face. Elle ne m'a pas laissé le temps. Peut-être que si j'en avais eu, du temps, peut-être qu'on serait... Arrêtes! Tu te drogues, rien qu'à penser à elle. Mais en même temps, comment ne pas penser à une si belle créature? Ses longs cheveux bruns qui scintillent au soleil, son petit sourire en coin tout craquant et surtout...Ses yeux si étrange d'une couleur magn...
- Ne fantasmes pas trop, hein!
Cette voix me sort de ma torpeur et je me retourne en sursaut. Une ombre sort de derrière l'arbre. Ses beaux yeux me regardent, l'un vert pomme et l'autre rose quartz. Elle me sourit. C'est elle.
-Eh! Ça fait combien de temps que t'es là?
-Assez pour te voir rester là, à rêver avec un sourire niais. Trop drôle à voir! Ricane-t-elle.
Je rougis jusqu'aux oreilles. Puis croise les bras avant de la regarder sévèrement, enfin j'essaye.
Je lance avec le plus de répartie que je puisse avoir:
-Ce n'est pas moi qui reste là à admirer le premier qui passe.
Elle rougit un peu mais garde son air de supériorité. Elle cherche une réplique et ses iris éclaircissement pendant un moment. Je m'approche un peu et elle sourit.
-Qu'est-ce que t'as? On dirait que tu es amoureux.
Sans prévenir, je la prends dans mes bras et la serre fort. Surprise, elle me repousse d'un seul coup et ses yeux virent au noir. Pris de peur, je m'apprête à m'enfuir dans le sens inverse mais elle se radoucit aussitôt et arbore un petit sourire en coin.
-Je vois que je t'es manqué.
Je ris. Puis Alicia me prend par la main et nous repartons vers la ville.

Voilà, en espérant que ce sujet vous plaît !
Dernière modification par vermeils le mer. 15 févr., 2017 12:24 am, modifié 11 fois.
Lil5061

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Re: Histoire à poursuivre, besoin de volontaires !

Message par Lil5061 »

Elle entre dans la pièce. Une bouffée de parfum frais et floral arrive jusqu'à moi. Sa silhouette traverse agilement la salle pour aller s'asseoir sur la chaise voisine à la mienne. Je la dévisage quelques secondes qui me paraissent interminables. Son regard est fixé sur le tableau. Elle rejette ses cheveux en arrière et me surprend en train de la regarder. Elle arbore alors un grand sourire dévoilant une rangée de dents blanches étincelantes.
- Salut, me lance t-elle timidement.
Tout d'abord,je n'ose répondre. Je la regarde droit dans les yeux, et ils sont purement... inimaginables. L'un est rose, l'autre est vert.
Je finis par balbutier:
- Je m'appelle Nathan.
- Moi, c'est Alicia.
Elle se retourne vers le tableau. Je me sens tout drôle, tout chamboulé. J'ai presque envie de caresser ses longs cheveux bruns, juste pour m'assurer qu'elle est bien réelle. Je finis par secouer la tête et me reconcentrer sur le cours.
vermeils

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Re: Histoire à poursuivre, besoin de volontaires !

Message par vermeils »

Elle entre dans la pièce. Une bouffée de parfum frais et floral arrive jusqu'à moi. Sa silhouette traverse agilement la salle pour aller s'asseoir sur la chaise voisine à la mienne. Je la dévisage quelques secondes qui me paraissent interminables. Son regard est fixé sur le tableau. Elle rejette ses cheveux en arrière et me surprend en train de la regarder. Elle arbore alors un grand sourire dévoilant une rangée de dents blanches étincelantes.
- Salut, me lance t-elle timidement.
Tout d'abord,je n'ose répondre. Je la regarde droit dans les yeux, et ils sont purement... inimaginables. L'un est rose, l'autre est vert.
Je finis par balbutier:
- Je m'appelle Nathan.
- Moi, c'est Alicia.
Elle se retourne vers le tableau. Je me sens tout drôle, tout chamboulé. J'ai presque envie de caresser ses longs cheveux bruns, juste pour m'assurer qu'elle est bien réelle. Je finis par secouer la tête et me reconcentrer sur le cours.
Mais je ne peux m'empêcher de lui lancer quelques regards furtifs de temps à autre. Je constate avec étonnement que ses yeux colorées m'observent gravement. Je suis tenté de lui lancer une réplique cinglante mais je me retiens. Je lui rétorque à la place:
-Est ce que...est-ce que se sont des lentilles ?
Je me sens un peu stupide.


J'aime beaucoup ton originalité Lil ! ;)
Lil5061

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Re: Histoire à poursuivre, besoin de volontaires !

Message par Lil5061 »

Merci beaucoup :D

Elle entre dans la pièce. Une bouffée de parfum frais et floral arrive jusqu'à moi. Sa silhouette traverse agilement la salle pour aller s'asseoir sur la chaise voisine à la mienne. Je la dévisage quelques secondes qui me paraissent interminables. Son regard est fixé sur le tableau. Elle rejette ses cheveux en arrière et me surprend en train de la regarder. Elle arbore alors un grand sourire dévoilant une rangée de dents blanches étincelantes.
- Salut, me lance t-elle timidement.
Tout d'abord,je n'ose répondre. Je la regarde droit dans les yeux, et ils sont purement... inimaginables. L'un est rose, l'autre est vert.
Je finis par balbutier:
- Je m'appelle Nathan.
- Moi, c'est Alicia.
Elle se retourne vers le tableau. Je me sens tout drôle, tout chamboulé. J'ai presque envie de caresser ses longs cheveux bruns, juste pour m'assurer qu'elle est bien réelle. Je finis par secouer la tête et me reconcentrer sur le cours.
Mais je ne peux m'empêcher de lui lancer quelques regards furtifs de temps à autre. Je constate avec étonnement que ses yeux colorées m'observent gravement. Je suis tenté de lui lancer une réplique cinglante mais je me retiens. Je lui rétorque à la place:
-Est ce que...est-ce que se sont des lentilles ?
Je me sens un peu stupide.
Elle sourit à nouveau, rejette ses longs cheveux en arrière. Et répond simplement:
- Qu'est-ce que ça change ?
Son ton est doux, mais avec une pointe de défi dedans. Je balbutie:
- Rien, rien.
J'ai l'impression de perdre tous mes moyens. Lorsqu'elle plante à nouveau ses étranges yeux dans le moins, c'est comme s'il n'existait rien d'autre que nous deux.
- Mademoiselle Alicia, Monsieur Nathan, puis-je savoir en quoi bavarder allègrement en croyant que je ne vous vois pas vous aidera à écouter le cours ?
cielle

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Re: Histoire à poursuivre, besoin de volontaires !

Message par cielle »

Elle entre dans la pièce. Une bouffée de parfum frais et floral arrive jusqu'à moi. Sa silhouette traverse agilement la salle pour aller s'asseoir sur la chaise voisine à la mienne. Je la dévisage quelques secondes qui me paraissent interminables. Son regard est fixé sur le tableau. Elle rejette ses cheveux en arrière et me surprend en train de la regarder. Elle arbore alors un grand sourire dévoilant une rangée de dents blanches étincelantes.
- Salut, me lance t-elle timidement.
Tout d'abord,je n'ose répondre. Je la regarde droit dans les yeux, et ils sont purement... inimaginables. L'un est rose, l'autre est vert.
Je finis par balbutier:
- Je m'appelle Nathan.
- Moi, c'est Alicia.
Elle se retourne vers le tableau. Je me sens tout drôle, tout chamboulé. J'ai presque envie de caresser ses longs cheveux bruns, juste pour m'assurer qu'elle est bien réelle. Je finis par secouer la tête et me reconcentrer sur le cours.
Mais je ne peux m'empêcher de lui lancer quelques regards furtifs de temps à autre. Je constate avec étonnement que ses yeux colorées m'observent gravement. Je suis tenté de lui lancer une réplique cinglante mais je me retiens. Je lui rétorque à la place:
-Est ce que...est-ce que se sont des lentilles ?
Je me sens un peu stupide.
Elle sourit à nouveau, rejette ses longs cheveux en arrière. Et répond simplement:
- Qu'est-ce que ça change ?
Son ton est doux, mais avec une pointe de défi dedans. Je balbutie:
- Rien, rien.
J'ai l'impression de perdre tous mes moyens. Lorsqu'elle plante à nouveau ses étranges yeux dans le moins, c'est comme s'il n'existait rien d'autre que nous deux.
- Mademoiselle Alicia, Monsieur Nathan, puis-je savoir en quoi bavarder allègrement en croyant que je ne vous vois pas vous aidera à écouter le cours ?
Elle se reconcentre sur le tableau encore une fois. Mais quesque j'ai ! Pourquoi je m’intéresse temps à cette parfaite inconnu ? D'un coup je me rend compte que moi aussi on me fixe. C'est Juny ma petite amie un peu agaçante mais populaire. Elle se met à battre des cils. J'y fais pas attention. On sort ensemble juste parce que les autres le voulais. J'ai souvent tenté de rompre avec elle mais elle fait toujours sa petite mine de chien battu. Alicia regarde qui je fixe.
-C'est ta petite amie ? elle me demande
-Pourquoi tu est jalouse ?
Elle rougit
-Bien sur que non c'est juste une question.
Son attitude est un peu déconcertante. Je croise les bras sur mon torse, et hausse les sourcils pour lui demander de s'expliquer.
- Quoi ? Râle t-elle en me voyant insistant. Qu'est ce que tu as cru ? Que j'allais tomber amoureuse de toi directement en rentrant dans cette classe ? Tu sais que c'est cliché, ça ? C'est juste que ta petite amie me paraît un peu... peste.
Je fronce les sourcils, et m'exclame :
- Désolé. Je voulais pas te fâcher. Mais Juny n'est pas peste. Je suis sûr que vous vous entendrez bien.
C'est un pur mensonge. Elle paraît le savoir aussi bien que moi, puisqu'elle lâche un petit soupir méprisant. L'air de dire : "Dans tes rêves."
Lil5061

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Re: Histoire à poursuivre, besoin de volontaires !

Message par Lil5061 »

Elle entre dans la pièce. Une bouffée de parfum frais et floral arrive jusqu'à moi. Sa silhouette traverse agilement la salle pour aller s'asseoir sur la chaise voisine à la mienne. Je la dévisage quelques secondes qui me paraissent interminables. Son regard est fixé sur le tableau. Elle rejette ses cheveux en arrière et me surprend en train de la regarder. Elle arbore alors un grand sourire dévoilant une rangée de dents blanches étincelantes.
- Salut, me lance t-elle timidement.
Tout d'abord,je n'ose répondre. Je la regarde droit dans les yeux, et ils sont purement... inimaginables. L'un est rose, l'autre est vert.
Je finis par balbutier:
- Je m'appelle Nathan.
- Moi, c'est Alicia.
Elle se retourne vers le tableau. Je me sens tout drôle, tout chamboulé. J'ai presque envie de caresser ses longs cheveux bruns, juste pour m'assurer qu'elle est bien réelle. Je finis par secouer la tête et me reconcentrer sur le cours.
Mais je ne peux m'empêcher de lui lancer quelques regards furtifs de temps à autre. Je constate avec étonnement que ses yeux colorées m'observent gravement. Je suis tenté de lui lancer une réplique cinglante mais je me retiens. Je lui rétorque à la place:
-Est ce que...est-ce que se sont des lentilles ?
Je me sens un peu stupide.
Elle sourit à nouveau, rejette ses longs cheveux en arrière. Et répond simplement:
- Qu'est-ce que ça change ?
Son ton est doux, mais avec une pointe de défi dedans. Je balbutie:
- Rien, rien.
J'ai l'impression de perdre tous mes moyens. Lorsqu'elle plante à nouveau ses étranges yeux dans le moins, c'est comme s'il n'existait rien d'autre que nous deux.
- Mademoiselle Alicia, Monsieur Nathan, puis-je savoir en quoi bavarder allègrement en croyant que je ne vous vois pas vous aidera à écouter le cours ?
Elle se reconcentre sur le tableau encore une fois. Mais quesque j'ai ! Pourquoi je m’intéresse temps à cette parfaite inconnue ? D'un coup je me rend compte que moi aussi on me fixe. C'est Juny ma petite amie, un peu agaçante mais populaire. Elle se met à battre des cils. J'y fais pas attention. On sort ensemble juste parce que les autres le voulais. J'ai souvent tenté de rompre avec elle mais elle fait toujours sa petite mine de chien battu. Alicia regarde qui je fixe.
-C'est ta petite amie ? elle me demande
-Pourquoi tu est jalouse ?
Elle rougit
-Bien sur que non c'est juste une question.
Son attitude est un peu déconcertante. Je croise les bras sur mon torse, et hausse les sourcils pour lui demander de s'expliquer.
- Quoi ? Râle t-elle en me voyant insistant. Qu'est ce que tu as cru ? Que j'allais tomber amoureuse de toi directement en rentrant dans cette classe ? Tu sais que c'est cliché, ça ? C'est juste que ta petite amie me paraît un peu... peste.
Je fronce les sourcils, et m'exclame :
- Désolé. Je voulais pas te fâcher. Mais Juny n'est pas peste. Je suis sûr que vous vous entendrez bien.
C'est un pur mensonge. Elle paraît le savoir aussi bien que moi, puisqu'elle lâche un petit soupir méprisant. L'air de dire : "Dans tes rêves."
Cette fille est une égnime vivante ! Je n'arrive pas à la cerner, et ça m'énerve. J'ai tendance à bien deviner le caractère des gens, et cette... parfaite inconnue ne cesse de me montrer des facettes en totale contradiction. Je me concentre une énième fois sur le cours, sans plus de succès. Mais Alicia s'est totalement désintéressée de moi, à présent, et recopie studieusement. La pointe de son stylo érafle la feuille, la mord avec violence. Mais son écriture est toute en arabesques, en courbes.
Non, franchement, je ne la comprends pas.
Louison_Wolf

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Re: Histoire à poursuivre, besoin de volontaires !

Message par Louison_Wolf »

[quote="Lil5061"]Elle entre dans la pièce. Une bouffée de parfum frais et floral arrive jusqu'à moi. Sa silhouette traverse agilement la salle pour aller s'asseoir sur la chaise voisine à la mienne. Je la dévisage quelques secondes qui me paraissent interminables. Son regard est fixé sur le tableau. Elle rejette ses cheveux en arrière et me surprend en train de la regarder. Elle arbore alors un grand sourire dévoilant une rangée de dents blanches étincelantes.
- Salut, me lance t-elle timidement.
Tout d'abord,je n'ose répondre. Je la regarde droit dans les yeux, et ils sont purement... inimaginables. L'un est rose, l'autre est vert.
Je finis par balbutier:
- Je m'appelle Nathan.
- Moi, c'est Alicia.
Elle se retourne vers le tableau. Je me sens tout drôle, tout chamboulé. J'ai presque envie de caresser ses longs cheveux bruns, juste pour m'assurer qu'elle est bien réelle. Je finis par secouer la tête et me reconcentrer sur le cours.
Mais je ne peux m'empêcher de lui lancer quelques regards furtifs de temps à autre. Je constate avec étonnement que ses yeux colorées m'observent gravement. Je suis tenté de lui lancer une réplique cinglante mais je me retiens. Je lui rétorque à la place:
-Est ce que...est-ce que se sont des lentilles ?
Je me sens un peu stupide.
Elle sourit à nouveau, rejette ses longs cheveux en arrière. Et répond simplement:
- Qu'est-ce que ça change ?
Son ton est doux, mais avec une pointe de défi dedans. Je balbutie:
- Rien, rien.
J'ai l'impression de perdre tous mes moyens. Lorsqu'elle plante à nouveau ses étranges yeux dans le moins, c'est comme s'il n'existait rien d'autre que nous deux.
- Mademoiselle Alicia, Monsieur Nathan, puis-je savoir en quoi bavarder allègrement en croyant que je ne vous vois pas vous aidera à écouter le cours ?
Elle se reconcentre sur le tableau encore une fois. Mais quesque j'ai ! Pourquoi je m’intéresse temps à cette parfaite inconnue ? D'un coup je me rend compte que moi aussi on me fixe. C'est Juny ma petite amie, un peu agaçante mais populaire. Elle se met à battre des cils. J'y fais pas attention. On sort ensemble juste parce que les autres le voulais. J'ai souvent tenté de rompre avec elle mais elle fait toujours sa petite mine de chien battu. Alicia regarde qui je fixe.
-C'est ta petite amie ? elle me demande
-Pourquoi tu est jalouse ?
Elle rougit
-Bien sur que non c'est juste une question.
Son attitude est un peu déconcertante. Je croise les bras sur mon torse, et hausse les sourcils pour lui demander de s'expliquer.
- Quoi ? Râle t-elle en me voyant insistant. Qu'est ce que tu as cru ? Que j'allais tomber amoureuse de toi directement en rentrant dans cette classe ? Tu sais que c'est cliché, ça ? C'est juste que ta petite amie me paraît un peu... peste.
Je fronce les sourcils, et m'exclame :
- Désolé. Je voulais pas te fâcher. Mais Juny n'est pas peste. Je suis sûr que vous vous entendrez bien.
C'est un pur mensonge. Elle paraît le savoir aussi bien que moi, puisqu'elle lâche un petit soupir méprisant. L'air de dire : "Dans tes rêves."
Cette fille est une égnime vivante ! Je n'arrive pas à la cerner, et ça m'énerve. J'ai tendance à bien deviner le caractère des gens, et cette... parfaite inconnue ne cesse de me montrer des facettes en totale contradiction. Je me concentre une énième fois sur le cours, sans plus de succès. Mais Alicia s'est totalement désintéressée de moi, à présent, et recopie studieusement. La pointe de son stylo érafle la feuille, la mord avec violence. Mais son écriture est toute en arabesques, en courbes.
Non, franchement, je ne la comprends pas.

Je finis pas réussir à détacher mes yeux d'elle et a m'intéresser aux courts, enfin jusqu'a ce que la cloche sonne, fin des cours, contrairement aux trois quart de la classe qui se jette dehors en faisant tomber trousses et cahiers, elle, ne se presse pas et rassemble ses affaires avec patience et calme, la encore je ne peux pas m'empêcher de la regarder. Juny finit par me prendre par la main et me tire hors de la classe, son geste m'arrache un cri de surprise, et je vois Alicia avoir un petit rictus. Ma petite amie me plaque contre le mur et me lance son regard le plus noir, je ne peux pas m'empêcher d'avoir quelques sieurs froides :
-A quoi tu joux ?
[quote]
cielle

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Re: Histoire à poursuivre, besoin de volontaires !

Message par cielle »

Elle entre dans la pièce. Une bouffée de parfum frais et floral arrive jusqu'à moi. Sa silhouette traverse agilement la salle pour aller s'asseoir sur la chaise voisine à la mienne. Je la dévisage quelques secondes qui me paraissent interminables. Son regard est fixé sur le tableau. Elle rejette ses cheveux en arrière et me surprend en train de la regarder. Elle arbore alors un grand sourire dévoilant une rangée de dents blanches étincelantes.
- Salut, me lance t-elle timidement.
Tout d'abord,je n'ose répondre. Je la regarde droit dans les yeux, et ils sont purement... inimaginables. L'un est rose, l'autre est vert.
Je finis par balbutier:
- Je m'appelle Nathan.
- Moi, c'est Alicia.
Elle se retourne vers le tableau. Je me sens tout drôle, tout chamboulé. J'ai presque envie de caresser ses longs cheveux bruns, juste pour m'assurer qu'elle est bien réelle. Je finis par secouer la tête et me reconcentrer sur le cours.
Mais je ne peux m'empêcher de lui lancer quelques regards furtifs de temps à autre. Je constate avec étonnement que ses yeux colorées m'observent gravement. Je suis tenté de lui lancer une réplique cinglante mais je me retiens. Je lui rétorque à la place:
-Est ce que...est-ce que se sont des lentilles ?
Je me sens un peu stupide.
Elle sourit à nouveau, rejette ses longs cheveux en arrière. Et répond simplement:
- Qu'est-ce que ça change ?
Son ton est doux, mais avec une pointe de défi dedans. Je balbutie:
- Rien, rien.
J'ai l'impression de perdre tous mes moyens. Lorsqu'elle plante à nouveau ses étranges yeux dans le moins, c'est comme s'il n'existait rien d'autre que nous deux.
- Mademoiselle Alicia, Monsieur Nathan, puis-je savoir en quoi bavarder allègrement en croyant que je ne vous vois pas vous aidera à écouter le cours ?
Elle se reconcentre sur le tableau encore une fois. Mais quesque j'ai ! Pourquoi je m’intéresse temps à cette parfaite inconnue ? D'un coup je me rend compte que moi aussi on me fixe. C'est Juny ma petite amie, un peu agaçante mais populaire. Elle se met à battre des cils. J'y fais pas attention. On sort ensemble juste parce que les autres le voulais. J'ai souvent tenté de rompre avec elle mais elle fait toujours sa petite mine de chien battu. Alicia regarde qui je fixe.
-C'est ta petite amie ? elle me demande
-Pourquoi tu est jalouse ?
Elle rougit
-Bien sur que non c'est juste une question.
Son attitude est un peu déconcertante. Je croise les bras sur mon torse, et hausse les sourcils pour lui demander de s'expliquer.
- Quoi ? Râle t-elle en me voyant insistant. Qu'est ce que tu as cru ? Que j'allais tomber amoureuse de toi directement en rentrant dans cette classe ? Tu sais que c'est cliché, ça ? C'est juste que ta petite amie me paraît un peu... peste.
Je fronce les sourcils, et m'exclame :
- Désolé. Je voulais pas te fâcher. Mais Juny n'est pas peste. Je suis sûr que vous vous entendrez bien.
C'est un pur mensonge. Elle paraît le savoir aussi bien que moi, puisqu'elle lâche un petit soupir méprisant. L'air de dire : "Dans tes rêves."
Cette fille est une énigme vivante ! Je n'arrive pas à la cerner, et ça m'énerve. J'ai tendance à bien deviner le caractère des gens, et cette... parfaite inconnue ne cesse de me montrer des facettes en totale contradiction. Je me concentre une énième fois sur le cours, sans plus de succès. Mais Alicia s'est totalement désintéressée de moi, à présent, et recopie studieusement. La pointe de son stylo érafle la feuille, la mord avec violence. Mais son écriture est toute en arabesques, en courbes.
Non, franchement, je ne la comprends pas.
Je finis pas réussir à détacher mes yeux d'elle et a m'intéresser aux courts, enfin jusqu'à ce que la cloche sonne, fin des cours, contrairement aux trois quart de la classe qui se jette dehors en faisant tomber trousses et cahiers, elle, ne se presse pas et rassemble ses affaires avec patience et calme, la encore je ne peux pas m'empêcher de la regarder. Juny finit par me prendre par la main et me tire hors de la classe, son geste m'arrache un cri de surprise, et je vois Alicia avoir un petit rictus. Ma petite amie me plaque contre le mur et me lance son regard le plus noir, je ne peux pas m'empêcher d'avoir quelques sueurs froides :
-A quoi tu joux ?
- Je joue, répond t-elle, car je vois qu'on s'éloigne. J'ai vu que tu regardais cette fille. Je vais te faire passer l'envie de recommencer!
Elle m'adresse un de ces sourires malins que je déteste, et m'embrasse à pleine bouche. Elle ne m'avait jamais embrassé comme ça. Elle me roule un énorme patin, devant tout le monde, et déjà je vois mes amis qui ricanent en lançant des "Houuuu !" Mais le pire, ce n'est pas ça. Le pire, c'est Alicia.
Elle choisit ce moment même pour sortir de la classe, et lorsqu'elle nous aperçoit, Juny littéralement collée contre moi, les traits de son visage s'étirent en une expression de victoire. Et elle s'en va.
Agacé, je repousse ma petite amie.
Louison_Wolf

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Re: Histoire à poursuivre, besoin de volontaires !

Message par Louison_Wolf »

cielle a écrit :Elle entre dans la pièce. Une bouffée de parfum frais et floral arrive jusqu'à moi. Sa silhouette traverse agilement la salle pour aller s'asseoir sur la chaise voisine à la mienne. Je la dévisage quelques secondes qui me paraissent interminables. Son regard est fixé sur le tableau. Elle rejette ses cheveux en arrière et me surprend en train de la regarder. Elle arbore alors un grand sourire dévoilant une rangée de dents blanches étincelantes.
- Salut, me lance t-elle timidement.
Tout d'abord,je n'ose répondre. Je la regarde droit dans les yeux, et ils sont purement... inimaginables. L'un est rose, l'autre est vert.
Je finis par balbutier:
- Je m'appelle Nathan.
- Moi, c'est Alicia.
Elle se retourne vers le tableau. Je me sens tout drôle, tout chamboulé. J'ai presque envie de caresser ses longs cheveux bruns, juste pour m'assurer qu'elle est bien réelle. Je finis par secouer la tête et me reconcentrer sur le cours.
Mais je ne peux m'empêcher de lui lancer quelques regards furtifs de temps à autre. Je constate avec étonnement que ses yeux colorées m'observent gravement. Je suis tenté de lui lancer une réplique cinglante mais je me retiens. Je lui rétorque à la place:
-Est ce que...est-ce que se sont des lentilles ?
Je me sens un peu stupide.
Elle sourit à nouveau, rejette ses longs cheveux en arrière. Et répond simplement:
- Qu'est-ce que ça change ?
Son ton est doux, mais avec une pointe de défi dedans. Je balbutie:
- Rien, rien.
J'ai l'impression de perdre tous mes moyens. Lorsqu'elle plante à nouveau ses étranges yeux dans le moins, c'est comme s'il n'existait rien d'autre que nous deux.
- Mademoiselle Alicia, Monsieur Nathan, puis-je savoir en quoi bavarder allègrement en croyant que je ne vous vois pas vous aidera à écouter le cours ?
Elle se reconcentre sur le tableau encore une fois. Mais quesque j'ai ! Pourquoi je m’intéresse temps à cette parfaite inconnue ? D'un coup je me rend compte que moi aussi on me fixe. C'est Juny ma petite amie, un peu agaçante mais populaire. Elle se met à battre des cils. J'y fais pas attention. On sort ensemble juste parce que les autres le voulais. J'ai souvent tenté de rompre avec elle mais elle fait toujours sa petite mine de chien battu. Alicia regarde qui je fixe.
-C'est ta petite amie ? elle me demande
-Pourquoi tu est jalouse ?
Elle rougit
-Bien sur que non c'est juste une question.
Son attitude est un peu déconcertante. Je croise les bras sur mon torse, et hausse les sourcils pour lui demander de s'expliquer.
- Quoi ? Râle t-elle en me voyant insistant. Qu'est ce que tu as cru ? Que j'allais tomber amoureuse de toi directement en rentrant dans cette classe ? Tu sais que c'est cliché, ça ? C'est juste que ta petite amie me paraît un peu... peste.
Je fronce les sourcils, et m'exclame :
- Désolé. Je voulais pas te fâcher. Mais Juny n'est pas peste. Je suis sûr que vous vous entendrez bien.
C'est un pur mensonge. Elle paraît le savoir aussi bien que moi, puisqu'elle lâche un petit soupir méprisant. L'air de dire : "Dans tes rêves."
Cette fille est une énigme vivante ! Je n'arrive pas à la cerner, et ça m'énerve. J'ai tendance à bien deviner le caractère des gens, et cette... parfaite inconnue ne cesse de me montrer des facettes en totale contradiction. Je me concentre une énième fois sur le cours, sans plus de succès. Mais Alicia s'est totalement désintéressée de moi, à présent, et recopie studieusement. La pointe de son stylo érafle la feuille, la mord avec violence. Mais son écriture est toute en arabesques, en courbes.
Non, franchement, je ne la comprends pas.
Je finis pas réussir à détacher mes yeux d'elle et a m'intéresser aux courts, enfin jusqu'à ce que la cloche sonne, fin des cours, contrairement aux trois quart de la classe qui se jette dehors en faisant tomber trousses et cahiers, elle, ne se presse pas et rassemble ses affaires avec patience et calme, la encore je ne peux pas m'empêcher de la regarder. Juny finit par me prendre par la main et me tire hors de la classe, son geste m'arrache un cri de surprise, et je vois Alicia avoir un petit rictus. Ma petite amie me plaque contre le mur et me lance son regard le plus noir, je ne peux pas m'empêcher d'avoir quelques sueurs froides :
-A quoi tu joux ?
-Je joue, répond t-elle, car je vois qu'on s'éloigne. J'ai vu que tu regardais cette fille. Je vais te faire passer l'envie de recommencer!
Elle m'adresse un de ces sourires malins que je déteste, et m'embrasse à pleine bouche. Elle ne m'avait jamais embrassé comme ça. Elle me roule un énorme patin, devant tout le monde, et déjà je vois mes amis qui ricanent en lançant des "Houuuu !" Mais le pire, ce n'est pas ça. Le pire, c'est Alicia.
Elle choisit ce moment même pour sortir de la classe, et lorsqu'elle nous aperçoit, Juny littéralement collée contre moi, les traits de son visage s'étirent en une expression de victoire. Et elle s'en va.
Agacé, je repousse ma petite amie.
Je parviens a me décoller du mur en poussant Juny le pluśfort possible, si fort qu'elle percute le mur. Je pars en courant, dans sa direction, A la sortie, je finis par la retrouver, elle allait s'en aller. Je cours de toutes mes forces et parvins a prendre sa main avant qu'elle ai pue faire un geste. Elle se retourne surprise, mais sans perdre son air de superiorité qui la caractérise :
-Tiens, tu n'est pas avec ta sansue ?
-C'est pas ma sansue, arrête avec ca, c'est elle qui veut être avec moi, moi j'ai essayer de rompre mais a cahque fois..
-C'est ca, me coupe t'elle, c'est la faute des autres, c'est ca ?
-Quoi ? Mais pas du tout !Qu'est ce que tu raconte ?
leaszecel

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Re: Histoire à poursuivre, besoin de volontaires !

Message par leaszecel »

Louison_Wolf a écrit :Elle entre dans la pièce. Une bouffée de parfum frais et floral arrive jusqu'à moi. Sa silhouette traverse agilement la salle pour aller s'asseoir sur la chaise voisine à la mienne. Je la dévisage quelques secondes qui me paraissent interminables. Son regard est fixé sur le tableau. Elle rejette ses cheveux en arrière et me surprend en train de la regarder. Elle arbore alors un grand sourire dévoilant une rangée de dents blanches étincelantes.
- Salut, me lance t-elle timidement.
Tout d'abord,je n'ose répondre. Je la regarde droit dans les yeux, et ils sont purement... inimaginables. L'un est rose, l'autre est vert.
Je finis par balbutier:
- Je m'appelle Nathan.
- Moi, c'est Alicia.
Elle se retourne vers le tableau. Je me sens tout drôle, tout chamboulé. J'ai presque envie de caresser ses longs cheveux bruns, juste pour m'assurer qu'elle est bien réelle. Je finis par secouer la tête et me reconcentrer sur le cours.
Mais je ne peux m'empêcher de lui lancer quelques regards furtifs de temps à autre. Je constate avec étonnement que ses yeux colorées m'observent gravement. Je suis tenté de lui lancer une réplique cinglante mais je me retiens. Je lui rétorque à la place:
-Est ce que...est-ce que se sont des lentilles ?
Je me sens un peu stupide.
Elle sourit à nouveau, rejette ses longs cheveux en arrière. Et répond simplement:
- Qu'est-ce que ça change ?
Son ton est doux, mais avec une pointe de défi dedans. Je balbutie:
- Rien, rien.
J'ai l'impression de perdre tous mes moyens. Lorsqu'elle plante à nouveau ses étranges yeux dans le moins, c'est comme s'il n'existait rien d'autre que nous deux.
- Mademoiselle Alicia, Monsieur Nathan, puis-je savoir en quoi bavarder allègrement en croyant que je ne vous vois pas vous aidera à écouter le cours ?
Elle se reconcentre sur le tableau encore une fois. Mais quesque j'ai ! Pourquoi je m’intéresse temps à cette parfaite inconnue ? D'un coup je me rend compte que moi aussi on me fixe. C'est Juny ma petite amie, un peu agaçante mais populaire. Elle se met à battre des cils. J'y fais pas attention. On sort ensemble juste parce que les autres le voulais. J'ai souvent tenté de rompre avec elle mais elle fait toujours sa petite mine de chien battu. Alicia regarde qui je fixe.
-C'est ta petite amie ? elle me demande
-Pourquoi tu est jalouse ?
Elle rougit
-Bien sur que non c'est juste une question.
Son attitude est un peu déconcertante. Je croise les bras sur mon torse, et hausse les sourcils pour lui demander de s'expliquer.
- Quoi ? Râle t-elle en me voyant insistant. Qu'est ce que tu as cru ? Que j'allais tomber amoureuse de toi directement en rentrant dans cette classe ? Tu sais que c'est cliché, ça ? C'est juste que ta petite amie me paraît un peu... peste.
Je fronce les sourcils, et m'exclame :
- Désolé. Je voulais pas te fâcher. Mais Juny n'est pas peste. Je suis sûr que vous vous entendrez bien.
C'est un pur mensonge. Elle paraît le savoir aussi bien que moi, puisqu'elle lâche un petit soupir méprisant. L'air de dire : "Dans tes rêves."
Cette fille est une énigme vivante ! Je n'arrive pas à la cerner, et ça m'énerve. J'ai tendance à bien deviner le caractère des gens, et cette... parfaite inconnue ne cesse de me montrer des facettes en totale contradiction. Je me concentre une énième fois sur le cours, sans plus de succès. Mais Alicia s'est totalement désintéressée de moi, à présent, et recopie studieusement. La pointe de son stylo érafle la feuille, la mord avec violence. Mais son écriture est toute en arabesques, en courbes.
Non, franchement, je ne la comprends pas.
Je finis pas réussir à détacher mes yeux d'elle et a m'intéresser aux courts, enfin jusqu'à ce que la cloche sonne, fin des cours, contrairement aux trois quart de la classe qui se jette dehors en faisant tomber trousses et cahiers, elle, ne se presse pas et rassemble ses affaires avec patience et calme, la encore je ne peux pas m'empêcher de la regarder. Juny finit par me prendre par la main et me tire hors de la classe, son geste m'arrache un cri de surprise, et je vois Alicia avoir un petit rictus. Ma petite amie me plaque contre le mur et me lance son regard le plus noir, je ne peux pas m'empêcher d'avoir quelques sueurs froides :
-A quoi tu joux ?
-Je joue, répond t-elle, car je vois qu'on s'éloigne. J'ai vu que tu regardais cette fille. Je vais te faire passer l'envie de recommencer!
Elle m'adresse un de ces sourires malins que je déteste, et m'embrasse à pleine bouche. Elle ne m'avait jamais embrassé comme ça. Elle me roule un énorme patin, devant tout le monde, et déjà je vois mes amis qui ricanent en lançant des "Houuuu !" Mais le pire, ce n'est pas ça. Le pire, c'est Alicia.
Elle choisit ce moment même pour sortir de la classe, et lorsqu'elle nous aperçoit, Juny littéralement collée contre moi, les traits de son visage s'étirent en une expression de victoire. Et elle s'en va.
Agacé, je repousse ma petite amie.

Je parviens a me décoller du mur en poussant Juny le pluśfort possible, si fort qu'elle percute le mur. Je pars en courant, dans sa direction, A la sortie, je finis par la retrouver, elle allait s'en aller. Je cours de toutes mes forces et parvins a prendre sa main avant qu'elle ai pue faire un geste. Elle se retourne surprise, mais sans perdre son air de superiorité qui la caractérise :
-Tiens, tu n'est pas avec ta sansue ?
-C'est pas ma sansue, arrête avec ca, c'est elle qui veut être avec moi, moi j'ai essayer de rompre mais a cahque fois..
-C'est ca, me coupe t'elle, c'est la faute des autres, c'est ca ?
-Quoi ? Mais pas du tout !Qu'est ce que tu raconte ?
Elle ne me répond pas et pousse un soupire las, comme si ma bêtise l'agaçait. Je sais très bien que dans le fond elle n'a pas si tort que ça... STOP! je repousse ces pensées car je sais très bien où elles vont me menées, où elles me mènent à chaque fois mais je n'y arrive pas. Dès que cette fourbe de Juny me fait ses petits yeux larmoyants et toujours en publics bien sûr, je n'arrive pas à lui dire. Mais cette fois je sens qu'elle est allée trop loin et j'espère qu'elles l'ont toutes les deux compris. Je lâche donc la main d'Alicia brutalement et me dirige à grandes enjambées vers Juny. Celle-ci est palote et commence à préparer ses larmes car elle sait que cette fois elle à dépassé la ligne jaune. Je lui souris doucement et vois les larmes disparaître aussi vite qu'elle sont apparues, son visage se décrispe. Je lui prends doucement la tête entre mes mains et me penche vers elle. Mais au lieu de l'embrasser, je me dirige vers son oreille et lui murmure tendrement:
-Nous deux, c'est fini. Trouve toi une autre proie, ma sangsue.
vermeils

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Inscription : jeu. 27 juin, 2013 5:56 pm

Re: Histoire à poursuivre, besoin de volontaires !

Message par vermeils »

Merci pour votre créativité, vous êtes supers !!
J'ai raccourci le texte, il était trop long (mais j'ai édité le premier post).

-
Je parviens a me décoller du mur en poussant Juny le pluśfort possible, si fort qu'elle percute le mur. Je pars en courant, dans sa direction, A la sortie, je finis par la retrouver, elle allait s'en aller. Je cours de toutes mes forces et parvins a prendre sa main avant qu'elle ai pue faire un geste. Elle se retourne surprise, mais sans perdre son air de superiorité qui la caractérise :
-Tiens, tu n'est pas avec ta sansue ?
-C'est pas ma sansue, arrête avec ca, c'est elle qui veut être avec moi, moi j'ai essayer de rompre mais a cahque fois..
-C'est ca, me coupe t'elle, c'est la faute des autres, c'est ca ?
-Quoi ? Mais pas du tout !Qu'est ce que tu raconte ?
Elle ne me répond pas et pousse un soupire las, comme si ma bêtise l'agaçait. Je sais très bien que dans le fond elle n'a pas si tort que ça... STOP! je repousse ces pensées car je sais très bien où elles vont me menées, où elles me mènent à chaque fois mais je n'y arrive pas. Dès que cette fourbe de Juny me fait ses petits yeux larmoyants et toujours en publics bien sûr, je n'arrive pas à lui dire. Mais cette fois je sens qu'elle est allée trop loin et j'espère qu'elles l'ont toutes les deux compris. Je lâche donc la main d'Alicia brutalement et me dirige à grandes enjambées vers Juny. Celle-ci est palote et commence à préparer ses larmes car elle sait que cette fois elle à dépassé la ligne jaune. Je lui souris doucement et vois les larmes disparaître aussi vite qu'elle sont apparues, son visage se décrispe. Je lui prends doucement la tête entre mes mains et me penche vers elle. Mais au lieu de l'embrasser, je me dirige vers son oreille et lui murmure tendrement:
-Nous deux, c'est fini. Trouve toi une autre proie, ma sangsue.

Elle me dévisage avec une expression peinée et court en retenant tant bien que mal quelques sanglots étouffés. Je la regarde s'éloigner et me tourne vers ma camarade.
- Quoi ? je lui lance.
Elle arbore un large sourire.
- Rien, rien.
Alors qu'elle s'apprête à tourner les talons, je m'élance vers elle et la retient par le bras.
- Tu veux...tu veux que je te ramène ? dis-je le rouge aux joues.
Elle hausse les épaules d'un air désinvolte et dis d'une voix nonchalante:
- Si tu veux. Je ne connais pas bien le quartier.
Nous nous éloignons à petit pas du lycée.
leaszecel

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Re: Histoire à poursuivre, besoin de volontaires !

Message par leaszecel »

black--swan a écrit :Merci pour votre créativité, vous êtes supers !!
J'ai raccourci le texte, il était trop long (mais j'ai édité le premier post).

-
Je parviens a me décoller du mur en poussant Juny le pluśfort possible, si fort qu'elle percute le mur. Je pars en courant, dans sa direction, A la sortie, je finis par la retrouver, elle allait s'en aller. Je cours de toutes mes forces et parvins a prendre sa main avant qu'elle ai pue faire un geste. Elle se retourne surprise, mais sans perdre son air de superiorité qui la caractérise :
-Tiens, tu n'est pas avec ta sansue ?
-C'est pas ma sansue, arrête avec ca, c'est elle qui veut être avec moi, moi j'ai essayer de rompre mais a cahque fois..
-C'est ca, me coupe t'elle, c'est la faute des autres, c'est ca ?
-Quoi ? Mais pas du tout !Qu'est ce que tu raconte ?
Elle ne me répond pas et pousse un soupire las, comme si ma bêtise l'agaçait. Je sais très bien que dans le fond elle n'a pas si tort que ça... STOP! je repousse ces pensées car je sais très bien où elles vont me menées, où elles me mènent à chaque fois mais je n'y arrive pas. Dès que cette fourbe de Juny me fait ses petits yeux larmoyants et toujours en publics bien sûr, je n'arrive pas à lui dire. Mais cette fois je sens qu'elle est allée trop loin et j'espère qu'elles l'ont toutes les deux compris. Je lâche donc la main d'Alicia brutalement et me dirige à grandes enjambées vers Juny. Celle-ci est palote et commence à préparer ses larmes car elle sait que cette fois elle à dépassé la ligne jaune. Je lui souris doucement et vois les larmes disparaître aussi vite qu'elle sont apparues, son visage se décrispe. Je lui prends doucement la tête entre mes mains et me penche vers elle. Mais au lieu de l'embrasser, je me dirige vers son oreille et lui murmure tendrement:
-Nous deux, c'est fini. Trouve toi une autre proie, ma sangsue.

Elle me dévisage avec une expression peinée et court en retenant tant bien que mal quelques sanglots étouffés. Je la regarde s'éloigner et me tourne vers ma camarade.
- Quoi ? je lui lance.
Elle arbore un large sourire.
- Rien, rien.
Alors qu'elle s'apprête à tourner les talons, je m'élance vers elle et la retient par le bras.
- Tu veux...tu veux que je te ramène ? dis-je le rouge aux joues.
Elle hausse les épaules d'un air désinvolte et dis d'une voix nonchalante:
- Si tu veux. Je ne connais pas bien le quartier.
Nous nous éloignons à petit pas du lycée.
D'abord très silencieux, aux abords du lycée, faisant de petits signes à toutes les connaissances, nous arrivons enfin dans un quartier plus calme sans lycéen chahutant et se bousculant tous les deux mètres, on commence un peu à parler et je la vois se dérider. J'arrive même à la faire rire, ce qui me fait moi-même rire. Je suis d'excellente humeur quand je me rends compte que nous sommes près du petit bois où je viens quand je me sens étouffé. En me rendant compte de l'endroit désert et isolé où nous sommes je devient rouge comme une pivoine et essaye de lui expliquer:
-Heu je... enfin,... je ne veux... je ne voulais pas...
Elle éclate de rire et ses yeux tantôt, l'un vert tendre, l'autre rose quartz sont désormais vert pomme et rose bonbon:
-Ne t'en fait pas, me dit-elle, c'est de ma faute, je ne t'ai même pas dit où j'habitais.
Mon visage a repris une teinte normale, je crois et nous poursuivons notre chemin, cette fois Alicia en tête. De tout le trajet, pas une seule fois ces yeux n'ont perdu de leur intensité, toujours aussi brillants et lumineux.
cielle

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Re: Histoire à poursuivre, besoin de volontaires !

Message par cielle »

Je parviens a me décoller du mur en poussant Juny le pluśfort possible, si fort qu'elle percute le mur. Je pars en courant, dans sa direction, A la sortie, je finis par la retrouver, elle allait s'en aller. Je cours de toutes mes forces et parvins a prendre sa main avant qu'elle ai pue faire un geste. Elle se retourne surprise, mais sans perdre son air de superiorité qui la caractérise :
-Tiens, tu n'est pas avec ta sansue ?
-C'est pas ma sansue, arrête avec ca, c'est elle qui veut être avec moi, moi j'ai essayer de rompre mais a cahque fois..
-C'est ca, me coupe t'elle, c'est la faute des autres, c'est ca ?
-Quoi ? Mais pas du tout !Qu'est ce que tu raconte ?
Elle ne me répond pas et pousse un soupire las, comme si ma bêtise l'agaçait. Je sais très bien que dans le fond elle n'a pas si tort que ça... STOP! je repousse ces pensées car je sais très bien où elles vont me menées, où elles me mènent à chaque fois mais je n'y arrive pas. Dès que cette fourbe de Juny me fait ses petits yeux larmoyants et toujours en publics bien sûr, je n'arrive pas à lui dire. Mais cette fois je sens qu'elle est allée trop loin et j'espère qu'elles l'ont toutes les deux compris. Je lâche donc la main d'Alicia brutalement et me dirige à grandes enjambées vers Juny. Celle-ci est palote et commence à préparer ses larmes car elle sait que cette fois elle à dépassé la ligne jaune. Je lui souris doucement et vois les larmes disparaître aussi vite qu'elle sont apparues, son visage se décrispe. Je lui prends doucement la tête entre mes mains et me penche vers elle. Mais au lieu de l'embrasser, je me dirige vers son oreille et lui murmure tendrement:
-Nous deux, c'est fini. Trouve toi une autre proie, ma sangsue.

Elle me dévisage avec une expression peinée et court en retenant tant bien que mal quelques sanglots étouffés. Je la regarde s'éloigner et me tourne vers ma camarade.
- Quoi ? je lui lance.
Elle arbore un large sourire.
- Rien, rien.
Alors qu'elle s'apprête à tourner les talons, je m'élance vers elle et la retient par le bras.
- Tu veux...tu veux que je te ramène ? dis-je le rouge aux joues.
Elle hausse les épaules d'un air désinvolte et dis d'une voix nonchalante:
- Si tu veux. Je ne connais pas bien le quartier.
Nous nous éloignons à petit pas du lycée.


D'abord très silencieux, aux abords du lycée, faisant de petits signes à toutes les connaissances, nous arrivons enfin dans un quartier plus calme sans lycéen chahutant et se bousculant tous les deux mètres, on commence un peu à parler et je la vois se dérider. J'arrive même à la faire rire, ce qui me fait moi-même rire. Je suis d'excellente humeur quand je me rends compte que nous sommes près du petit bois où je viens quand je me sens étouffé. En me rendant compte de l'endroit désert et isolé où nous sommes je devient rouge comme une pivoine et essaye de lui expliquer:
-Heu je... enfin,... je ne veux... je ne voulais pas...
Elle éclate de rire et ses yeux tantôt, l'un vert tendre, l'autre rose quartz sont désormais vert pomme et rose bonbon:
-Ne t'en fait pas, me dit-elle, c'est de ma faute, je ne t'ai même pas dit où j'habitais.
Mon visage a repris une teinte normale, je crois et nous poursuivons notre chemin, cette fois Alicia en tête. De tout le trajet, pas une seule fois ces yeux n'ont perdu de leur intensité, toujours aussi brillants et lumineux.

Je ne sais pas pourquoi, je m'étais attendu à ce que la maison d'Alicia soit une sorte de manoir, ou au contraire, une cabane délabrée. Dans tous les cas, quelque chose d'aussi extraordinaire que la fille qui l'habitait.
Je cachais donc mal ma déception lorsque nous arrivons devant une habitation on ne peut plus normale.
- Qu'est ce qu'il y a ? Demande Alicia, qui avait remarqué mon air perplexe.
- Rien. Non, rien. C'est là que tu vis ?
- Oui, avec mes parents et mes deux frères. On a un chien, aussi. Il s'appelle Bill.
- Comme dans Boule et Bill ?
- Oui.
- Ah.
Je ne sais pas quoi dire d'autre.
cielle

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Re: Histoire à poursuivre, besoin de volontaires !

Message par cielle »

cielle a écrit :Je parviens a me décoller du mur en poussant Juny le pluśfort possible, si fort qu'elle percute le mur. Je pars en courant, dans sa direction, A la sortie, je finis par la retrouver, elle allait s'en aller. Je cours de toutes mes forces et parvins a prendre sa main avant qu'elle ai pue faire un geste. Elle se retourne surprise, mais sans perdre son air de superiorité qui la caractérise :
-Tiens, tu n'est pas avec ta sansue ?
-C'est pas ma sansue, arrête avec ca, c'est elle qui veut être avec moi, moi j'ai essayer de rompre mais a cahque fois..
-C'est ca, me coupe t'elle, c'est la faute des autres, c'est ca ?
-Quoi ? Mais pas du tout !Qu'est ce que tu raconte ?
Elle ne me répond pas et pousse un soupire las, comme si ma bêtise l'agaçait. Je sais très bien que dans le fond elle n'a pas si tort que ça... STOP! je repousse ces pensées car je sais très bien où elles vont me menées, où elles me mènent à chaque fois mais je n'y arrive pas. Dès que cette fourbe de Juny me fait ses petits yeux larmoyants et toujours en publics bien sûr, je n'arrive pas à lui dire. Mais cette fois je sens qu'elle est allée trop loin et j'espère qu'elles l'ont toutes les deux compris. Je lâche donc la main d'Alicia brutalement et me dirige à grandes enjambées vers Juny. Celle-ci est palote et commence à préparer ses larmes car elle sait que cette fois elle à dépassé la ligne jaune. Je lui souris doucement et vois les larmes disparaître aussi vite qu'elle sont apparues, son visage se décrispe. Je lui prends doucement la tête entre mes mains et me penche vers elle. Mais au lieu de l'embrasser, je me dirige vers son oreille et lui murmure tendrement:
-Nous deux, c'est fini. Trouve toi une autre proie, ma sangsue.

Elle me dévisage avec une expression peinée et court en retenant tant bien que mal quelques sanglots étouffés. Je la regarde s'éloigner et me tourne vers ma camarade.
- Quoi ? je lui lance.
Elle arbore un large sourire.
- Rien, rien.
Alors qu'elle s'apprête à tourner les talons, je m'élance vers elle et la retient par le bras.
- Tu veux...tu veux que je te ramène ? dis-je le rouge aux joues.
Elle hausse les épaules d'un air désinvolte et dis d'une voix nonchalante:
- Si tu veux. Je ne connais pas bien le quartier.
Nous nous éloignons à petit pas du lycée.


D'abord très silencieux, aux abords du lycée, faisant de petits signes à toutes les connaissances, nous arrivons enfin dans un quartier plus calme sans lycéen chahutant et se bousculant tous les deux mètres, on commence un peu à parler et je la vois se dérider. J'arrive même à la faire rire, ce qui me fait moi-même rire. Je suis d'excellente humeur quand je me rends compte que nous sommes près du petit bois où je viens quand je me sens étouffé. En me rendant compte de l'endroit désert et isolé où nous sommes je devient rouge comme une pivoine et essaye de lui expliquer:
-Heu je... enfin,... je ne veux... je ne voulais pas...
Elle éclate de rire et ses yeux tantôt, l'un vert tendre, l'autre rose quartz sont désormais vert pomme et rose bonbon:
-Ne t'en fait pas, me dit-elle, c'est de ma faute, je ne t'ai même pas dit où j'habitais.
Mon visage a repris une teinte normale, je crois et nous poursuivons notre chemin, cette fois Alicia en tête. De tout le trajet, pas une seule fois ces yeux n'ont perdu de leur intensité, toujours aussi brillants et lumineux.

Je ne sais pas pourquoi, je m'étais attendu à ce que la maison d'Alicia soit une sorte de manoir, ou au contraire, une cabane délabrée. Dans tous les cas, quelque chose d'aussi extraordinaire que la fille qui l'habitait.
Je cachais donc mal ma déception lorsque nous arrivons devant une charmante demeure, entourée d'un joli jardin on ne peut plus normal.
- Qu'est ce qu'il y a ? Demande Alicia, qui avait remarqué mon air perplexe.
- Rien. Non, rien. C'est là que tu vis ?
- Oui, avec mes parents et mes deux frères. On a un chien, aussi. Il s'appelle Bill.
- Comme dans Boule et Bill ?
- Oui.
- Ah.
Je ne sais pas quoi dire d'autre.
vermeils

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Re: Histoire à poursuivre, besoin de volontaires !

Message par vermeils »

Je parviens a me décoller du mur en poussant Juny le pluśfort possible, si fort qu'elle percute le mur. Je pars en courant, dans sa direction, A la sortie, je finis par la retrouver, elle allait s'en aller. Je cours de toutes mes forces et parvins a prendre sa main avant qu'elle ai pue faire un geste. Elle se retourne surprise, mais sans perdre son air de superiorité qui la caractérise :
-Tiens, tu n'est pas avec ta sansue ?
-C'est pas ma sansue, arrête avec ca, c'est elle qui veut être avec moi, moi j'ai essayer de rompre mais a cahque fois..
-C'est ca, me coupe t'elle, c'est la faute des autres, c'est ca ?
-Quoi ? Mais pas du tout !Qu'est ce que tu raconte ?
Elle ne me répond pas et pousse un soupire las, comme si ma bêtise l'agaçait. Je sais très bien que dans le fond elle n'a pas si tort que ça... STOP! je repousse ces pensées car je sais très bien où elles vont me menées, où elles me mènent à chaque fois mais je n'y arrive pas. Dès que cette fourbe de Juny me fait ses petits yeux larmoyants et toujours en publics bien sûr, je n'arrive pas à lui dire. Mais cette fois je sens qu'elle est allée trop loin et j'espère qu'elles l'ont toutes les deux compris. Je lâche donc la main d'Alicia brutalement et me dirige à grandes enjambées vers Juny. Celle-ci est palote et commence à préparer ses larmes car elle sait que cette fois elle à dépassé la ligne jaune. Je lui souris doucement et vois les larmes disparaître aussi vite qu'elle sont apparues, son visage se décrispe. Je lui prends doucement la tête entre mes mains et me penche vers elle. Mais au lieu de l'embrasser, je me dirige vers son oreille et lui murmure tendrement:
-Nous deux, c'est fini. Trouve toi une autre proie, ma sangsue.
Elle me dévisage avec une expression peinée et court en retenant tant bien que mal quelques sanglots étouffés. Je la regarde s'éloigner et me tourne vers ma camarade.
- Quoi ? je lui lance.
Elle arbore un large sourire.
- Rien, rien.
Alors qu'elle s'apprête à tourner les talons, je m'élance vers elle et la retient par le bras.
- Tu veux...tu veux que je te ramène ? dis-je le rouge aux joues.
Elle hausse les épaules d'un air désinvolte et dis d'une voix nonchalante:
- Si tu veux. Je ne connais pas bien le quartier.
Nous nous éloignons à petit pas du lycée.
D'abord très silencieux, aux abords du lycée, faisant de petits signes à toutes les connaissances, nous arrivons enfin dans un quartier plus calme sans lycéen chahutant et se bousculant tous les deux mètres, on commence un peu à parler et je la vois se dérider. J'arrive même à la faire rire, ce qui me fait moi-même rire. Je suis d'excellente humeur quand je me rends compte que nous sommes près du petit bois où je viens quand je me sens étouffé. En me rendant compte de l'endroit désert et isolé où nous sommes je devient rouge comme une pivoine et essaye de lui expliquer:
-Heu je... enfin,... je ne veux... je ne voulais pas...
Elle éclate de rire et ses yeux tantôt, l'un vert tendre, l'autre rose quartz sont désormais vert pomme et rose bonbon:
-Ne t'en fait pas, me dit-elle, c'est de ma faute, je ne t'ai même pas dit où j'habitais.
Mon visage a repris une teinte normale, je crois et nous poursuivons notre chemin, cette fois Alicia en tête. De tout le trajet, pas une seule fois ces yeux n'ont perdu de leur intensité, toujours aussi brillants et lumineux.
Je ne sais pas pourquoi, je m'étais attendu à ce que la maison d'Alicia soit une sorte de manoir, ou au contraire, une cabane délabrée. Dans tous les cas, quelque chose d'aussi extraordinaire que la fille qui l'habitait.
Je cachais donc mal ma déception lorsque nous arrivons devant une charmante demeure, entourée d'un joli jardin on ne peut plus normal.
- Qu'est ce qu'il y a ? Demande Alicia, qui avait remarqué mon air perplexe.
- Rien. Non, rien. C'est là que tu vis ?
- Oui, avec mes parents et mes deux frères. On a un chien, aussi. Il s'appelle Bill.
- Comme dans Boule et Bill ?
- Oui.
- Ah.
Je ne sais pas quoi dire d'autre.

Nous nous observons un long moment, dans un silence gêné. Elle me dévisage et détourne rapidement les yeux quand nos regards se croisent. Je soupire et m'apprête à partir, mais elle me retient.
- A...attend. Tu (elle se mord la lèvre)...tu veux venir boire un truc ? Je ne connais personne dans le quartier, et je n'ai rien à faire.
Je me prépare à accepter mais elle me coupe précipitamment.
- Ne te sens pas obligé ! C'était stupide laisse tomber.
Et elle tourne les talons. Je lui lance sans réfléchir:
- J'aimerai beaucoup !
Elle se retourne. Lentement. Ses yeux, si beaux, me lancent un regard interrogateur. Elle hausse les épaules d'un air désinvolte, mais je peux voir, malgré le soleil, que ses joues sont en feu.
- Bon, si tu veux. Suis moi.
cielle

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Re: Histoire à poursuivre, besoin de volontaires !

Message par cielle »

Je parviens a me décoller du mur en poussant Juny le pluśfort possible, si fort qu'elle percute le mur. Je pars en courant, dans sa direction, A la sortie, je finis par la retrouver, elle allait s'en aller. Je cours de toutes mes forces et parvins a prendre sa main avant qu'elle ai pue faire un geste. Elle se retourne surprise, mais sans perdre son air de superiorité qui la caractérise :
-Tiens, tu n'est pas avec ta sansue ?
-C'est pas ma sansue, arrête avec ca, c'est elle qui veut être avec moi, moi j'ai essayer de rompre mais a cahque fois..
-C'est ca, me coupe t'elle, c'est la faute des autres, c'est ca ?
-Quoi ? Mais pas du tout !Qu'est ce que tu raconte ?
Elle ne me répond pas et pousse un soupire las, comme si ma bêtise l'agaçait. Je sais très bien que dans le fond elle n'a pas si tort que ça... STOP! je repousse ces pensées car je sais très bien où elles vont me menées, où elles me mènent à chaque fois mais je n'y arrive pas. Dès que cette fourbe de Juny me fait ses petits yeux larmoyants et toujours en publics bien sûr, je n'arrive pas à lui dire. Mais cette fois je sens qu'elle est allée trop loin et j'espère qu'elles l'ont toutes les deux compris. Je lâche donc la main d'Alicia brutalement et me dirige à grandes enjambées vers Juny. Celle-ci est palote et commence à préparer ses larmes car elle sait que cette fois elle à dépassé la ligne jaune. Je lui souris doucement et vois les larmes disparaître aussi vite qu'elle sont apparues, son visage se décrispe. Je lui prends doucement la tête entre mes mains et me penche vers elle. Mais au lieu de l'embrasser, je me dirige vers son oreille et lui murmure tendrement:
-Nous deux, c'est fini. Trouve toi une autre proie, ma sangsue.
Elle me dévisage avec une expression peinée et court en retenant tant bien que mal quelques sanglots étouffés. Je la regarde s'éloigner et me tourne vers ma camarade.
- Quoi ? je lui lance.
Elle arbore un large sourire.
- Rien, rien.
Alors qu'elle s'apprête à tourner les talons, je m'élance vers elle et la retient par le bras.
- Tu veux...tu veux que je te ramène ? dis-je le rouge aux joues.
Elle hausse les épaules d'un air désinvolte et dis d'une voix nonchalante:
- Si tu veux. Je ne connais pas bien le quartier.
Nous nous éloignons à petit pas du lycée.
D'abord très silencieux, aux abords du lycée, faisant de petits signes à toutes les connaissances, nous arrivons enfin dans un quartier plus calme sans lycéen chahutant et se bousculant tous les deux mètres, on commence un peu à parler et je la vois se dérider. J'arrive même à la faire rire, ce qui me fait moi-même rire. Je suis d'excellente humeur quand je me rends compte que nous sommes près du petit bois où je viens quand je me sens étouffé. En me rendant compte de l'endroit désert et isolé où nous sommes je devient rouge comme une pivoine et essaye de lui expliquer:
-Heu je... enfin,... je ne veux... je ne voulais pas...
Elle éclate de rire et ses yeux tantôt, l'un vert tendre, l'autre rose quartz sont désormais vert pomme et rose bonbon:
-Ne t'en fait pas, me dit-elle, c'est de ma faute, je ne t'ai même pas dit où j'habitais.
Mon visage a repris une teinte normale, je crois et nous poursuivons notre chemin, cette fois Alicia en tête. De tout le trajet, pas une seule fois ces yeux n'ont perdu de leur intensité, toujours aussi brillants et lumineux.
Je ne sais pas pourquoi, je m'étais attendu à ce que la maison d'Alicia soit une sorte de manoir, ou au contraire, une cabane délabrée. Dans tous les cas, quelque chose d'aussi extraordinaire que la fille qui l'habitait.
Je cachais donc mal ma déception lorsque nous arrivons devant une charmante demeure, entourée d'un joli jardin on ne peut plus normal.
- Qu'est ce qu'il y a ? Demande Alicia, qui avait remarqué mon air perplexe.
- Rien. Non, rien. C'est là que tu vis ?
- Oui, avec mes parents et mes deux frères. On a un chien, aussi. Il s'appelle Bill.
- Comme dans Boule et Bill ?
- Oui.
- Ah.
Je ne sais pas quoi dire d'autre.
Nous nous observons un long moment, dans un silence gêné. Elle me dévisage et détourne rapidement les yeux quand nos regards se croisent. Je soupire et m'apprête à partir, mais elle me retient.
- A...attend. Tu (elle se mord la lèvre)...tu veux venir boire un truc ? Je ne connais personne dans le quartier, et je n'ai rien à faire.
Je me prépare à accepter mais elle me coupe précipitamment.
- Ne te sens pas obligé ! C'était stupide laisse tomber.
Et elle tourne les talons. Je lui lance sans réfléchir:
- J'aimerai beaucoup !
Elle se retourne. Lentement. Ses yeux, si beaux, me lancent un regard interrogateur. Elle hausse les épaules d'un air désinvolte, mais je peux voir, malgré le soleil, que ses joues sont en feu.
- Bon, si tu veux. Suis moi.

Nous rentrons. Elle me mène directement à la cuisine, impeccablement décorée. Elle sort deux verres d'un tiroir, et demande :
- Tu veux du Coca ?
- Oui, s'il te plait.
Je préférerai mourir plutôt que de dire qu'habituellement, je préfère boire du jus mangue - abricot.
Elle me tend mon verre et une canette, et verse dans le sien un étrange liquide ambré.
- C'est quoi ? Dis-je.
- Un... soda aux agrumes.
Elle trempe ses lèvres dedans, et à cet instant, je jure que ses iris virent au rouge. La seconde d'après, ils sont à nouveau vert, et rose. Elle pousse une petite exclamation de plaisir.
Je commence à la trouver bizarre. J'ai du mal à croire qu'un simple soda puisse provoquer autant de bonheur.
vermeils

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Re: Histoire à poursuivre, besoin de volontaires !

Message par vermeils »

Je coupe le texte et édite le premier post.

Nous nous observons un long moment, dans un silence gêné. Elle me dévisage et détourne rapidement les yeux quand nos regards se croisent. Je soupire et m'apprête à partir, mais elle me retient.
- A...attend. Tu (elle se mord la lèvre)...tu veux venir boire un truc ? Je ne connais personne dans le quartier, et je n'ai rien à faire.
Je me prépare à accepter mais elle me coupe précipitamment.
- Ne te sens pas obligé ! C'était stupide laisse tomber.
Et elle tourne les talons. Je lui lance sans réfléchir:
- J'aimerai beaucoup !
Elle se retourne. Lentement. Ses yeux, si beaux, me lancent un regard interrogateur. Elle hausse les épaules d'un air désinvolte, mais je peux voir, malgré le soleil, que ses joues sont en feu.
- Bon, si tu veux. Suis moi.
Nous rentrons. Elle me mène directement à la cuisine, impeccablement décorée. Elle sort deux verres d'un tiroir, et demande :
- Tu veux du Coca ?
- Oui, s'il te plait.
Je préférerai mourir plutôt que de dire qu'habituellement, je préfère boire du jus mangue - abricot.
Elle me tend mon verre et une canette, et verse dans le sien un étrange liquide ambré.
- C'est quoi ? Dis-je.
- Un... soda aux agrumes.
Elle trempe ses lèvres dedans, et à cet instant, je jure que ses iris virent au rouge. La seconde d'après, ils sont à nouveau vert, et rose. Elle pousse une petite exclamation de plaisir.
Je commence à la trouver bizarre. J'ai du mal à croire qu'un simple soda puisse provoquer autant de bonheur.

Je termine mon verre en silence, le regard rivé sur le liquide gazeux. Malgré cela, je peux sentir ses étranges yeux qui m'observent. Je me décide à relever la tête pour lui faire face et lui dis sur le ton de la conversation :
- Où sont tes parents ? Ils travaillent ?
Elle se fige, pose son verre sur le plan de travail et répond quelques secondes plus tard :
- Mes parents ? (elle hésite à poursuivre) Je.... Ils sont dans un autre pays, pour leur boulot. Alors je vit avec ma tante, ici.
Elle grimace et poursuit :
- Elle a besoin d'aide, elle est très vieille maintenant. Donc je me suis portée volontaire pour rester dans cette ville et vivre avec elle.
Je ne peux m'empêcher de lui demander :
- Pourquoi vouloir vivre ici ?
Elle me regarde. Et à cette instant, un éclat anormalement violet traverse ses yeux. Je frissonne mais prend un air indifférent. Elle s'apprête à me lancer une réponse, mais la porte s'ouvre.
Louison_Wolf

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Re: Histoire à poursuivre, besoin de volontaires !

Message par Louison_Wolf »

Nous nous observons un long moment, dans un silence gêné. Elle me dévisage et détourne rapidement les yeux quand nos regards se croisent. Je soupire et m'apprête à partir, mais elle me retient.
- A...attend. Tu (elle se mord la lèvre)...tu veux venir boire un truc ? Je ne connais personne dans le quartier, et je n'ai rien à faire.
Je me prépare à accepter mais elle me coupe précipitamment.
- Ne te sens pas obligé ! C'était stupide laisse tomber.
Et elle tourne les talons. Je lui lance sans réfléchir:
- J'aimerai beaucoup !
Elle se retourne. Lentement. Ses yeux, si beaux, me lancent un regard interrogateur. Elle hausse les épaules d'un air désinvolte, mais je peux voir, malgré le soleil, que ses joues sont en feu.
- Bon, si tu veux. Suis moi.
Nous rentrons. Elle me mène directement à la cuisine, impeccablement décorée. Elle sort deux verres d'un tiroir, et demande :
- Tu veux du Coca ?
- Oui, s'il te plait.
Je préférerai mourir plutôt que de dire qu'habituellement, je préfère boire du jus mangue - abricot.
Elle me tend mon verre et une canette, et verse dans le sien un étrange liquide ambré.
- C'est quoi ? Dis-je.
- Un... soda aux agrumes.
Elle trempe ses lèvres dedans, et à cet instant, je jure que ses iris virent au rouge. La seconde d'après, ils sont à nouveau vert, et rose. Elle pousse une petite exclamation de plaisir.
Je commence à la trouver bizarre. J'ai du mal à croire qu'un simple soda puisse provoquer autant de bonheur.
Je termine mon verre en silence, le regard rivé sur le liquide gazeux. Malgré cela, je peux sentir ses étranges yeux qui m'observent. Je me décide à relever la tête pour lui faire face et lui dis sur le ton de la conversation :
- Où sont tes parents ? Ils travaillent ?
Elle se fige, pose son verre sur le plan de travail et répond quelques secondes plus tard :
- Mes parents ? (elle hésite à poursuivre) Je.... Ils sont dans un autre pays, pour leur boulot. Alors je vit avec ma tante, ici.
Elle grimace et poursuit :
- Elle a besoin d'aide, elle est très vieille maintenant. Donc je me suis portée volontaire pour rester dans cette ville et vivre avec elle.
Je ne peux m'empêcher de lui demander :
- Pourquoi vouloir vivre ici ?
Elle me regarde. Et à cette instant, un éclat anormalement violet traverse ses yeux. Je frissonne mais prend un air indifférent. Elle s'apprête à me lancer une réponse, mais la porte s'ouvre.

c'est une vielle dame en déambulateur qui se présente devant nous. Ederriere elle, je peux voir une vielle chambre au papier peint déchiré et sal.
-Ha... Tanti, tu ne devrais pas te lever, dis Alice avec un regard plein d'arprehension, Tu dois encore te reposer...
Elle se leve et dans sa confusion fais tomber un verre qui éckate en milles morceaux. Ses traits se plissent sous la surprise, elle a l'air de plus en plus mal a l'aise. Elle s'approche de sa tante, mais quand elle s'apprête a poser sa main sur la sienne, celle-ci lui crache :
-Ne me touche pas toi, je ne peux pas avoir a me laver ensuite. Et qui est cet homme ? Tu ramenne des hommes a la maison maintenant ? Petite ingrate va !
-Tanti, s'il te plait... murmura Alicia, au bords des larmes, Va te recoucher, je t'expliquerais apres...
-JE T'AI DIS DE NE PAS ME TOUCHER ! Hurla la vielle femme, Et ma bonbonne d'oxygène est vide, ramène m'en une autre, tu b´es bonne qu'a ca de toute façon !
-Oui, oui Biensur, j'y vais tout de suite Tanti.
La vielle femme finit enfin par rentrer dans sa chambre. Alicia ouvrit un placard sous l'évié, ou on rengais des bouteilles d'oxygène. J'en avais déjà vue des comme ca, chez oin grand-père, lorsqu'il était mourant...
-Tu... Tu veux que je t'aide ?
-Non. Dit elle en sortant une des bonbonne. Un larme coula sur son visage lorsqu'elle la souleva de terre.
[quote]
Lil5061

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Re: Histoire à poursuivre, besoin de volontaires !

Message par Lil5061 »

Nous nous observons un long moment, dans un silence gêné. Elle me dévisage et détourne rapidement les yeux quand nos regards se croisent. Je soupire et m'apprête à partir, mais elle me retient.
- A...attend. Tu (elle se mord la lèvre)...tu veux venir boire un truc ? Je ne connais personne dans le quartier, et je n'ai rien à faire.
Je me prépare à accepter mais elle me coupe précipitamment.
- Ne te sens pas obligé ! C'était stupide laisse tomber.
Et elle tourne les talons. Je lui lance sans réfléchir:
- J'aimerai beaucoup !
Elle se retourne. Lentement. Ses yeux, si beaux, me lancent un regard interrogateur. Elle hausse les épaules d'un air désinvolte, mais je peux voir, malgré le soleil, que ses joues sont en feu.
- Bon, si tu veux. Suis moi.
Nous rentrons. Elle me mène directement à la cuisine, impeccablement décorée. Elle sort deux verres d'un tiroir, et demande :
- Tu veux du Coca ?
- Oui, s'il te plait.
Je préférerai mourir plutôt que de dire qu'habituellement, je préfère boire du jus mangue - abricot.
Elle me tend mon verre et une canette, et verse dans le sien un étrange liquide ambré.
- C'est quoi ? Dis-je.
- Un... soda aux agrumes.
Elle trempe ses lèvres dedans, et à cet instant, je jure que ses iris virent au rouge. La seconde d'après, ils sont à nouveau vert, et rose. Elle pousse une petite exclamation de plaisir.
Je commence à la trouver bizarre. J'ai du mal à croire qu'un simple soda puisse provoquer autant de bonheur.
Je termine mon verre en silence, le regard rivé sur le liquide gazeux. Malgré cela, je peux sentir ses étranges yeux qui m'observent. Je me décide à relever la tête pour lui faire face et lui dis sur le ton de la conversation :
- Où sont tes parents ? Ils travaillent ?
Elle se fige, pose son verre sur le plan de travail et répond quelques secondes plus tard :
- Mes parents ? (elle hésite à poursuivre) Je.... Ils sont dans un autre pays, pour leur boulot. Alors je vit avec ma tante, ici.
Elle grimace et poursuit :
- Elle a besoin d'aide, elle est très vieille maintenant. Donc je me suis portée volontaire pour rester dans cette ville et vivre avec elle.
Je ne peux m'empêcher de lui demander :
- Pourquoi vouloir vivre ici ?
Elle me regarde. Et à cette instant, un éclat anormalement violet traverse ses yeux. Je frissonne mais prend un air indifférent. Elle s'apprête à me lancer une réponse, mais la porte s'ouvre.
c'est une vielle dame en déambulateur qui se présente devant nous. Ederriere elle, je peux voir une vielle chambre au papier peint déchiré et sal.
-Ha... Tanti, tu ne devrais pas te lever, dis Alice avec un regard plein d'arprehension, Tu dois encore te reposer...
Elle se leve et dans sa confusion fais tomber un verre qui éckate en milles morceaux. Ses traits se plissent sous la surprise, elle a l'air de plus en plus mal a l'aise. Elle s'approche de sa tante, mais quand elle s'apprête a poser sa main sur la sienne, celle-ci lui crache :
-Ne me touche pas toi, je ne peux pas avoir a me laver ensuite. Et qui est cet homme ? Tu ramenne des hommes a la maison maintenant ? Petite ingrate va !
-Tanti, s'il te plait... murmura Alicia, au bords des larmes, Va te recoucher, je t'expliquerais apres...
-JE T'AI DIS DE NE PAS ME TOUCHER ! Hurla la vielle femme, Et ma bonbonne d'oxygène est vide, ramène m'en une autre, tu b´es bonne qu'a ca de toute façon !
-Oui, oui Biensur, j'y vais tout de suite Tanti.
La vielle femme finit enfin par rentrer dans sa chambre. Alicia ouvrit un placard sous l'évié, ou on rengais des bouteilles d'oxygène. J'en avais déjà vue des comme ca, chez oin grand-père, lorsqu'il était mourant...
-Tu... Tu veux que je t'aide ?
-Non. Dit elle en sortant une des bonbonne. Un larme coula sur son visage lorsqu'elle la souleva de terre.

Je n'ose rien n'ajouter. Alicia se redresse et se dirige vers la chambre.
Je reste immobile, pendant un moment. J'entends la voix de la vieille femme d'ici. Alicia est en train de se faire remonter les bretelles, mais que puis-je faire ?
Soudain, pris d'une impulsion, j'ouvre le placard d'où elle a sorti le liquide ambré et en prend une petite bouteille. C'est qu'elle en a tout un stock ! Je le cache sous mon manteau et referme le placard au moment où Alicia quitte la chambre. Je fais mine de rien, mais je suis mortellement excité. J'ai hâte brusquement hâte d'être chez, pour vous si c'est vraiment un soda aux agrumes qu'elle boit...
cielle

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Re: Histoire à poursuivre, besoin de volontaires !

Message par cielle »

Nous nous observons un long moment, dans un silence gêné. Elle me dévisage et détourne rapidement les yeux quand nos regards se croisent. Je soupire et m'apprête à partir, mais elle me retient.
- A...attend. Tu (elle se mord la lèvre)...tu veux venir boire un truc ? Je ne connais personne dans le quartier, et je n'ai rien à faire.
Je me prépare à accepter mais elle me coupe précipitamment.
- Ne te sens pas obligé ! C'était stupide laisse tomber.
Et elle tourne les talons. Je lui lance sans réfléchir:
- J'aimerai beaucoup !
Elle se retourne. Lentement. Ses yeux, si beaux, me lancent un regard interrogateur. Elle hausse les épaules d'un air désinvolte, mais je peux voir, malgré le soleil, que ses joues sont en feu.
- Bon, si tu veux. Suis moi.
Nous rentrons. Elle me mène directement à la cuisine, impeccablement décorée. Elle sort deux verres d'un tiroir, et demande :
- Tu veux du Coca ?
- Oui, s'il te plait.
Je préférerai mourir plutôt que de dire qu'habituellement, je préfère boire du jus mangue - abricot.
Elle me tend mon verre et une canette, et verse dans le sien un étrange liquide ambré.
- C'est quoi ? Dis-je.
- Un... soda aux agrumes.
Elle trempe ses lèvres dedans, et à cet instant, je jure que ses iris virent au rouge. La seconde d'après, ils sont à nouveau vert, et rose. Elle pousse une petite exclamation de plaisir.
Je commence à la trouver bizarre. J'ai du mal à croire qu'un simple soda puisse provoquer autant de bonheur.
Je termine mon verre en silence, le regard rivé sur le liquide gazeux. Malgré cela, je peux sentir ses étranges yeux qui m'observent. Je me décide à relever la tête pour lui faire face et lui dis sur le ton de la conversation :
- Où sont tes parents ? Ils travaillent ?
Elle se fige, pose son verre sur le plan de travail et répond quelques secondes plus tard :
- Mes parents ? (elle hésite à poursuivre) Je.... Ils sont dans un autre pays, pour leur boulot. Alors je vit avec ma tante, ici.
Elle grimace et poursuit :
- Elle a besoin d'aide, elle est très vieille maintenant. Donc je me suis portée volontaire pour rester dans cette ville et vivre avec elle.
Je ne peux m'empêcher de lui demander :
- Pourquoi vouloir vivre ici ?
Elle me regarde. Et à cette instant, un éclat anormalement violet traverse ses yeux. Je frissonne mais prend un air indifférent. Elle s'apprête à me lancer une réponse, mais la porte s'ouvre.
c'est une vielle dame en déambulateur qui se présente devant nous. Ederriere elle, je peux voir une vielle chambre au papier peint déchiré et sal.
-Ha... Tanti, tu ne devrais pas te lever, dis Alice avec un regard plein d'arprehension, Tu dois encore te reposer...
Elle se leve et dans sa confusion fais tomber un verre qui éckate en milles morceaux. Ses traits se plissent sous la surprise, elle a l'air de plus en plus mal a l'aise. Elle s'approche de sa tante, mais quand elle s'apprête a poser sa main sur la sienne, celle-ci lui crache :
-Ne me touche pas toi, je ne peux pas avoir a me laver ensuite. Et qui est cet homme ? Tu ramenne des hommes a la maison maintenant ? Petite ingrate va !
-Tanti, s'il te plait... murmura Alicia, au bords des larmes, Va te recoucher, je t'expliquerais apres...
-JE T'AI DIS DE NE PAS ME TOUCHER ! Hurla la vielle femme, Et ma bonbonne d'oxygène est vide, ramène m'en une autre, tu b´es bonne qu'a ca de toute façon !
-Oui, oui Biensur, j'y vais tout de suite Tanti.
La vielle femme finit enfin par rentrer dans sa chambre. Alicia ouvrit un placard sous l'évié, ou on rengais des bouteilles d'oxygène. J'en avais déjà vue des comme ca, chez oin grand-père, lorsqu'il était mourant...
-Tu... Tu veux que je t'aide ?
-Non. Dit elle en sortant une des bonbonne. Un larme coula sur son visage lorsqu'elle la souleva de terre.
Je n'ose rien n'ajouter. Alicia se redresse et se dirige vers la chambre.
Je reste immobile, pendant un moment. J'entends la voix de la vieille femme d'ici. Alicia est en train de se faire remonter les bretelles, mais que puis-je faire ?
Soudain, pris d'une impulsion, j'ouvre le placard d'où elle a sorti le liquide ambré et en prend une petite bouteille. C'est qu'elle en a tout un stock ! Je le cache sous mon manteau et referme le placard au moment où Alicia quitte la chambre. Je fais mine de rien, mais je suis mortellement excité. J'ai hâte brusquement hâte d'être chez, pour vous si c'est vraiment un soda aux agrumes qu'elle boit...

- Désolée, dit-elle avec un air sincèrement navré.
- Pas grave. Mais... t'es sûre que tu t'es portée volontaire pour t'occuper d'elle ? Ou on t'a obligée ?
Je rigole. Bêtement. Et je m'arrête dès que je rends compte que ses yeux ont pris une teinte bleu glacé.
- Elle n'était pas comme ça, avant. Crache t-elle.
- Avant quoi ?
- Ça ne te regarde pas.
Je ne devrais pas insister, mais, par fierté, peut être, j'ajoute :
- Quand même, elle n'est pas commode. Tu as vu la façon dont elle te parle ? Sincèrement, Ali, c'est de l'esclavagisme.
Elle serre les poings. Sa mâchoire est tendue. Elle tremble de colère.
- Qui t'a donné le droit de m'appeler Ali ? Tu ne sais rien de ma vie ! Tu ne peux pas te permettre de me juger ! C'était une mauvaise idée de t'avoir amené ici.
Je la regarde dans les yeux. Moi aussi, je suis agacé. Pour qui se prend t-elle ?
- Oui, tu as raison. Je vais partir.
Elle ne me retient pas. Et je m'en vais, en rage.
Louison_Wolf

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Re: Histoire à poursuivre, besoin de volontaires !

Message par Louison_Wolf »

c'est une vielle dame en déambulateur qui se présente devant nous. Ederriere elle, je peux voir une vielle chambre au papier peint déchiré et sal.
-Ha... Tanti, tu ne devrais pas te lever, dis Alice avec un regard plein d'arprehension, Tu dois encore te reposer...
Elle se leve et dans sa confusion fais tomber un verre qui éckate en milles morceaux. Ses traits se plissent sous la surprise, elle a l'air de plus en plus mal a l'aise. Elle s'approche de sa tante, mais quand elle s'apprête a poser sa main sur la sienne, celle-ci lui crache :
-Ne me touche pas toi, je ne peux pas avoir a me laver ensuite. Et qui est cet homme ? Tu ramenne des hommes a la maison maintenant ? Petite ingrate va !
-Tanti, s'il te plait... murmura Alicia, au bords des larmes, Va te recoucher, je t'expliquerais apres...
-JE T'AI DIS DE NE PAS ME TOUCHER ! Hurla la vielle femme, Et ma bonbonne d'oxygène est vide, ramène m'en une autre, tu b´es bonne qu'a ca de toute façon !
-Oui, oui Biensur, j'y vais tout de suite Tanti.
La vielle femme finit enfin par rentrer dans sa chambre. Alicia ouvrit un placard sous l'évié, ou on rengais des bouteilles d'oxygène. J'en avais déjà vue des comme ca, chez oin grand-père, lorsqu'il était mourant...
-Tu... Tu veux que je t'aide ?
-Non. Dit elle en sortant une des bonbonne. Un larme coula sur son visage lorsqu'elle la souleva de terre.
Je n'ose rien n'ajouter. Alicia se redresse et se dirige vers la chambre.
Je reste immobile, pendant un moment. J'entends la voix de la vieille femme d'ici. Alicia est en train de se faire remonter les bretelles, mais que puis-je faire ?
Soudain, pris d'une impulsion, j'ouvre le placard d'où elle a sorti le liquide ambré et en prend une petite bouteille. C'est qu'elle en a tout un stock ! Je le cache sous mon manteau et referme le placard au moment où Alicia quitte la chambre. Je fais mine de rien, mais je suis mortellement excité. J'ai hâte brusquement hâte d'être chez, pour vous si c'est vraiment un soda aux agrumes qu'elle boit...
- Désolée, dit-elle avec un air sincèrement navré.
- Pas grave. Mais... t'es sûre que tu t'es portée volontaire pour t'occuper d'elle ? Ou on t'a obligée ?
Je rigole. Bêtement. Et je m'arrête dès que je rends compte que ses yeux ont pris une teinte bleu glacé.
- Elle n'était pas comme ça, avant. Crache t-elle.
- Avant quoi ?
- Ça ne te regarde pas.
Je ne devrais pas insister, mais, par fierté, peut être, j'ajoute :
- Quand même, elle n'est pas commode. Tu as vu la façon dont elle te parle ? Sincèrement, Ali, c'est de l'esclavagisme.
Elle serre les poings. Sa mâchoire est tendue. Elle tremble de colère.
- Qui t'a donné le droit de m'appeler Ali ? Tu ne sais rien de ma vie ! Tu ne peux pas te permettre de me juger ! C'était une mauvaise idée de t'avoir amené ici.
Je la regarde dans les yeux. Moi aussi, je suis agacé. Pour qui se prend t-elle ?
- Oui, tu as raison. Je vais partir.
Elle ne me retient pas. Et je m'en vais, en rage.
Je marche sur le trottoir en shootant dans des canettes, qu'elle ce qui lui prend ? Je n'ai dit que la vérité après tout...

J'arrive sur un grand carrefour remplis des cafés et de bar. A l'un d'eu, je vois mon ex petite amie avec sa bande de copine. Je soupire et met la capuche de mon sweat. Avec un peu de chance, elle ne me remarqura pas. J'enfourne mes mains dans mes poches et marche d'un pas pressé jusqu'a la rue en face de moi.
-Hé, mais c'est mon con de petit ami ! Viens par ici qu'on rigole ! Hurle la vois nasillarde de cette megere. Je me retourne et réplique :
-Je ne suis plus ton petit copain, tu as du mal à le digérer, ou quoi ?
-Hoooo. C'est vrai, monsieur m'a plaqué, dit elle en se levant, et pas pour n'impote qui en plus !
Je me raidis. Elle sortit du bar et avança nonchalamment vers moi avec un sourire carnacié.
-Si tu ose dire du mal d'Alicia... Murmurais je entre mes dents..
Elle fis mine de ne pas entendre :
-Parce que oui, monsieur m'a plaqué pour la petite nouvelle, oui oui, la gitane qui porte des lentilles fluo immonde ! C'est bien ça !
Mon sang se mit a bouillir, je lui attrapais le poignet et le serais avec force, un instant son visage se raidis vers la panique. Puis elle se repris :
-Quoi ? Qu'est ce que tu va faire ? Frapper une fille ? Avec toute l'école qui nous regarde ? Quel courage !
Elle n'avais pas tors, toute l'école nous regardais et même certains filmaient avec leur téléphone.
leaszecel

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Re: Histoire à poursuivre, besoin de volontaires !

Message par leaszecel »

[quote="Louison_Wolf"]c'est une vielle dame en déambulateur qui se présente devant nous. Ederriere elle, je peux voir une vielle chambre au papier peint déchiré et sal.
-Ha... Tanti, tu ne devrais pas te lever, dis Alice avec un regard plein d'arprehension, Tu dois encore te reposer...
Elle se leve et dans sa confusion fais tomber un verre qui éckate en milles morceaux. Ses traits se plissent sous la surprise, elle a l'air de plus en plus mal a l'aise. Elle s'approche de sa tante, mais quand elle s'apprête a poser sa main sur la sienne, celle-ci lui crache :
-Ne me touche pas toi, je ne peux pas avoir a me laver ensuite. Et qui est cet homme ? Tu ramenne des hommes a la maison maintenant ? Petite ingrate va !
-Tanti, s'il te plait... murmura Alicia, au bords des larmes, Va te recoucher, je t'expliquerais apres...
-JE T'AI DIS DE NE PAS ME TOUCHER ! Hurla la vielle femme, Et ma bonbonne d'oxygène est vide, ramène m'en une autre, tu b´es bonne qu'a ca de toute façon !
-Oui, oui Biensur, j'y vais tout de suite Tanti.
La vielle femme finit enfin par rentrer dans sa chambre. Alicia ouvrit un placard sous l'évié, ou on rengais des bouteilles d'oxygène. J'en avais déjà vue des comme ca, chez oin grand-père, lorsqu'il était mourant...
-Tu... Tu veux que je t'aide ?
-Non. Dit elle en sortant une des bonbonne. Un larme coula sur son visage lorsqu'elle la souleva de terre.
Je n'ose rien n'ajouter. Alicia se redresse et se dirige vers la chambre.
Je reste immobile, pendant un moment. J'entends la voix de la vieille femme d'ici. Alicia est en train de se faire remonter les bretelles, mais que puis-je faire ?
Soudain, pris d'une impulsion, j'ouvre le placard d'où elle a sorti le liquide ambré et en prend une petite bouteille. C'est qu'elle en a tout un stock ! Je le cache sous mon manteau et referme le placard au moment où Alicia quitte la chambre. Je fais mine de rien, mais je suis mortellement excité. J'ai hâte brusquement hâte d'être chez, pour vous si c'est vraiment un soda aux agrumes qu'elle boit...
- Désolée, dit-elle avec un air sincèrement navré.
- Pas grave. Mais... t'es sûre que tu t'es portée volontaire pour t'occuper d'elle ? Ou on t'a obligée ?
Je rigole. Bêtement. Et je m'arrête dès que je rends compte que ses yeux ont pris une teinte bleu glacé.
- Elle n'était pas comme ça, avant. Crache t-elle.
- Avant quoi ?
- Ça ne te regarde pas.
Je ne devrais pas insister, mais, par fierté, peut être, j'ajoute :
- Quand même, elle n'est pas commode. Tu as vu la façon dont elle te parle ? Sincèrement, Ali, c'est de l'esclavagisme.
Elle serre les poings. Sa mâchoire est tendue. Elle tremble de colère.
- Qui t'a donné le droit de m'appeler Ali ? Tu ne sais rien de ma vie ! Tu ne peux pas te permettre de me juger ! C'était une mauvaise idée de t'avoir amené ici.
Je la regarde dans les yeux. Moi aussi, je suis agacé. Pour qui se prend t-elle ?
- Oui, tu as raison. Je vais partir.
Elle ne me retient pas. Et je m'en vais, en rage.
Je marche sur le trottoir en shootant dans des canettes, qu'elle ce qui lui prend ? Je n'ai dit que la vérité après tout...
J'arrive sur un grand carrefour remplis des cafés et de bar. A l'un d'eu, je vois mon ex petite amie avec sa bande de copine. Je soupire et met la capuche de mon sweat. Avec un peu de chance, elle ne me remarqura pas. J'enfourne mes mains dans mes poches et marche d'un pas pressé jusqu'a la rue en face de moi.
-Hé, mais c'est mon con de petit ami ! Viens par ici qu'on rigole ! Hurle la vois nasillarde de cette megere. Je me retourne et réplique :
-Je ne suis plus ton petit copain, tu as du mal à le digérer, ou quoi ?
-Hoooo. C'est vrai, monsieur m'a plaqué, dit elle en se levant, et pas pour n'impote qui en plus !
Je me raidis. Elle sortit du bar et avança nonchalamment vers moi avec un sourire carnacié.
-Si tu ose dire du mal d'Alicia... Murmurais je entre mes dents..
Elle fis mine de ne pas entendre :
-Parce que oui, monsieur m'a plaqué pour la petite nouvelle, oui oui, la gitane qui porte des lentilles fluo immonde ! C'est bien ça !
Mon sang se mit a bouillir, je lui attrapais le poignet et le serais avec force, un instant son visage se raidis vers la panique. Puis elle se repris :
-Quoi ? Qu'est ce que tu va faire ? Frapper une fille ? Avec toute l'école qui nous regarde ? Quel courage !
Elle n'avais pas tors, toute l'école nous regardais et même certains filmaient avec leur téléphone.

Je prends une grande inspiration: "Calme-toi Nathan, me dis-je, tu sais très bien garder ton sang-froid. Alors respire."
Je me rend compte que je tiens toujours le poignet de cette sangsue et je le lâche comme s'il me brûlait soudain. Un petit air contrarié passe sur le visage de Juny, aussi furtif qu'un éclair, mais pas assez pour que je l'ignore. Elle sait qu'elle ne gagnera pas:
-Non, tu as raison. Je n'irais pas aussi bas que toi. Parler sur une fille qui n'est même pas là pour se défendre. Avec toute l'école qui nous regarde? Quel courage, dis-je en la singeant!
Ses joues rosisses de colère. Les gens autour de nous s'éparpillent en chuchotant et en pouffant.Je la laisse sur place et m'éloigne tranquillement, le pas léger, le sourire aux coins des lèvres. Elle l'avait bien cherché cette fois. Mais je sais qu'elle n'abandonnera pas ici. Oh que nenni! Alicia et moi devrions la supporter jusqu'à ce qu'elle m'oublie (que se soit Alicia ou Juny) et tout ça parce que j'avais fait ce que toute l'école attendais de moi, j'étais sorti avec une sangsue qui me répugnait et m'exaspérait, tant par sa bêtise que par sa méchanceté.
vermeils

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Re: Histoire à poursuivre, besoin de volontaires !

Message par vermeils »

Je prends une grande inspiration: "Calme-toi Nathan, me dis-je, tu sais très bien garder ton sang-froid. Alors respire."
Je me rend compte que je tiens toujours le poignet de cette sangsue et je le lâche comme s'il me brûlait soudain. Un petit air contrarié passe sur le visage de Juny, aussi furtif qu'un éclair, mais pas assez pour que je l'ignore. Elle sait qu'elle ne gagnera pas:
-Non, tu as raison. Je n'irais pas aussi bas que toi. Parler sur une fille qui n'est même pas là pour se défendre. Avec toute l'école qui nous regarde? Quel courage, dis-je en la singeant!
Ses joues rosisses de colère. Les gens autour de nous s'éparpillent en chuchotant et en pouffant.Je la laisse sur place et m'éloigne tranquillement, le pas léger, le sourire aux coins des lèvres. Elle l'avait bien cherché cette fois. Mais je sais qu'elle n'abandonnera pas ici. Oh que nenni! Alicia et moi devrions la supporter jusqu'à ce qu'elle m'oublie (que se soit Alicia ou Juny) et tout ça parce que j'avais fait ce que toute l'école attendais de moi, j'étais sorti avec une sangsue qui me répugnait et m'exaspérait, tant par sa bêtise que par sa méchanceté.

Je rentre chez moi avant que la nuit ne tombe. Quelques lampadaires sont déjà allumés. J'accélère le pas. J'ai une étrange sensation...Je regarde autours de moi, essayant de me repérer, mais une vision me glace le sang. Près d'un arbre, se tient une....ombre ? Ce n'est qu'une silhouette, dont je ne peux apercevoir que les contours. Mais ce qui me déstabilise le plus, ce sont ses yeux. Ses yeux, la seule partie de cette chose que je peux distinguer. L'un bleu électrique, l'autre...d'une couleur indéfinissable. Doré ? Vert ? Un mélange sans doute. Son regard me transperce, et je ne peux m'empêcher d'émettre un petit cri. Je m'élance sans réfléchir dans la direction opposée, mais la petite bouteille prise plus tôt dans l'après-midi s'échappe de ma poche et roule, roule, roule.
Jusqu'aux "pieds" de l'ombre.
Celle-ci ramasse lentement la fiole, me lance un dernier regard furtif et menaçant puis s'éloigne, sous les lumières de lampadaires. Je l'observe, pétrifié. A chacun de ses pas, une lumière crépite puis disparaît.
leaszecel

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Re: Histoire à poursuivre, besoin de volontaires !

Message par leaszecel »

Je rentre chez moi avant que la nuit ne tombe. Quelques lampadaires sont déjà allumés. J'accélère le pas. J'ai une étrange sensation...Je regarde autours de moi, essayant de me repérer, mais une vision me glace le sang. Près d'un arbre, se tient une....ombre ? Ce n'est qu'une silhouette, dont je ne peux apercevoir que les contours. Mais ce qui me déstabilise le plus, ce sont ses yeux. Ses yeux, la seule partie de cette chose que je peux distinguer. L'un bleu électrique, l'autre...d'une couleur indéfinissable. Doré ? Vert ? Un mélange sans doute. Son regard me transperce, et je ne peux m'empêcher d'émettre un petit cri. Je m'élance sans réfléchir dans la direction opposée, mais la petite bouteille prise plus tôt dans l'après-midi s'échappe de ma poche et roule, roule, roule.
Jusqu'aux "pieds" de l'ombre.
Celle-ci ramasse lentement la fiole, me lance un dernier regard furtif et menaçant puis s'éloigne, sous les lumières de lampadaires. Je l'observe, pétrifié. A chacun de ses pas, une lumière crépite puis disparaît.

Je rentre chez moi, tel un automate. Ma mère est n'est pas encore rentrée, me dis,je machinalement, ne voyant pas son sac sur une chaise. Je monte en haut, enlève mes baskets d'un coup de pied, me met torse nu, en boxer et me glisse entre mes draps frais. Le lendemain, je me réveille en sursaut et me rend compte que je suis tombé de mon lit. Je me relève en pestant et m'habille en quatrième vitesse. Je descends en me trébuchant quatre ou cinq fois et en évitant toute surface réfléchissante, même si j'arrive en bas indemne ou mon petit-déjeuner m'attend avec maman qui se prépare à partir. Elle me souhaite une bonne journée en recoiffant une mèche sur ma tête et je grogne que je n'ai plus cinq ans même si au fond, j'aimerais bien.
Après un bon petit déj', j'enfile mon sweat à capuche de la veille... Tient, je l'ai laissé sur les marches de l'escalier. En refermant la porte derrière moi, je porte machinalement la main à ma poche de sweat pour vérifié que je n'ai rien oublié.... Je pousse un cri perçant: Sur ma main se retrouve une matière gluante et ambrée colle à mes doigts. Je n'ai alors VRAIMENT PAS rêvé??!
cielle

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Re: Histoire à poursuivre, besoin de volontaires !

Message par cielle »

Je rentre chez moi avant que la nuit ne tombe. Quelques lampadaires sont déjà allumés. J'accélère le pas. J'ai une étrange sensation...Je regarde autours de moi, essayant de me repérer, mais une vision me glace le sang. Près d'un arbre, se tient une....ombre ? Ce n'est qu'une silhouette, dont je ne peux apercevoir que les contours. Mais ce qui me déstabilise le plus, ce sont ses yeux. Ses yeux, la seule partie de cette chose que je peux distinguer. L'un bleu électrique, l'autre...d'une couleur indéfinissable. Doré ? Vert ? Un mélange sans doute. Son regard me transperce, et je ne peux m'empêcher d'émettre un petit cri. Je m'élance sans réfléchir dans la direction opposée, mais la petite bouteille prise plus tôt dans l'après-midi s'échappe de ma poche et roule, roule, roule.
Jusqu'aux "pieds" de l'ombre.
Celle-ci ramasse lentement la fiole, me lance un dernier regard furtif et menaçant puis s'éloigne, sous les lumières de lampadaires. Je l'observe, pétrifié. A chacun de ses pas, une lumière crépite puis disparaît.
Je rentre chez moi, tel un automate. Ma mère est n'est pas encore rentrée, me dis,je machinalement, ne voyant pas son sac sur une chaise. Je monte en haut, enlève mes baskets d'un coup de pied, me met torse nu, en boxer et me glisse entre mes draps frais. Le lendemain, je me réveille en sursaut et me rend compte que je suis tombé de mon lit. Je me relève en pestant et m'habille en quatrième vitesse. Je descends en me trébuchant quatre ou cinq fois et en évitant toute surface réfléchissante, même si j'arrive en bas indemne ou mon petit-déjeuner m'attend avec maman qui se prépare à partir. Elle me souhaite une bonne journée en recoiffant une mèche sur ma tête et je grogne que je n'ai plus cinq ans même si au fond, j'aimerais bien.
Après un bon petit déj', j'enfile mon sweat à capuche de la veille... Tient, je l'ai laissé sur les marches de l'escalier. En refermant la porte derrière moi, je porte machinalement la main à ma poche de sweat pour vérifié que je n'ai rien oublié.... Je pousse un cri perçant: Sur ma main se retrouve une matière gluante et ambrée colle à mes doigts. Je n'ai alors VRAIMENT PAS rêvé??!

J'arrive au lycée en retard, et m'installe à ma place en ignorant les représailles du professeur. Juny et sa bande pouffent en me voyant. Mes amis, compatissants, me gratifient d'une tape dans le dos. La seule à ne pas ciller à mon arrivée est Alicia. Elle assise à côté de moi, mais ne semble pas me voir. A la regarder, on dirait qu'elle est passionnée par l'évolution de l'émigration irlandaise au cours du dix huitième siècle.
- Alicia... Je chuchote.
Je ne sais même pas pourquoi je l'appelle. Après tout, c'est de sa faute si on s'est disputés. Le problème, c'est que je n'ai pas envie qu'on se dispute.
Elle se tourne vers moi, me dévisage de haut en bas, et soupire, lenteur et grâce combinées. Je n'en reviens pas. Je n'ai jamais vu une fille se prendre à ce point pour la reine du monde.
Louison_Wolf

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Re: Histoire à poursuivre, besoin de volontaires !

Message par Louison_Wolf »

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Je rentre chez moi, tel un automate. Ma mère est n'est pas encore rentrée, me dis,je machinalement, ne voyant pas son sac sur une chaise. Je monte en haut, enlève mes baskets d'un coup de pied, me met torse nu, en boxer et me glisse entre mes draps frais. Le lendemain, je me réveille en sursaut et me rend compte que je suis tombé de mon lit. Je me relève en pestant et m'habille en quatrième vitesse. Je descends en me trébuchant quatre ou cinq fois et en évitant toute surface réfléchissante, même si j'arrive en bas indemne ou mon petit-déjeuner m'attend avec maman qui se prépare à partir. Elle me souhaite une bonne journée en recoiffant une mèche sur ma tête et je grogne que je n'ai plus cinq ans même si au fond, j'aimerais bien.
Après un bon petit déj', j'enfile mon sweat à capuche de la veille... Tient, je l'ai laissé sur les marches de l'escalier. En refermant la porte derrière moi, je porte machinalement la main à ma poche de sweat pour vérifié que je n'ai rien oublié.... Je pousse un cri perçant: Sur ma main se retrouve une matière gluante et ambrée colle à mes doigts. Je n'ai alors VRAIMENT PAS rêvé??!
J'arrive au lycée en retard, et m'installe à ma place en ignorant les représailles du professeur. Juny et sa bande pouffent en me voyant. Mes amis, compatissants, me gratifient d'une tape dans le dos. La seule à ne pas ciller à mon arrivée est Alicia. Elle assise à côté de moi, mais ne semble pas me voir. A la regarder, on dirait qu'elle est passionnée par l'évolution de l'émigration irlandaise au cours du dix huitième siècle.
- Alicia... Je chuchote.
Je ne sais même pas pourquoi je l'appelle. Après tout, c'est de sa faute si on s'est disputés. Le problème, c'est que je n'ai pas envie qu'on se dispute.
Elle se tourne vers moi, me dévisage de haut en bas, et soupire, lenteur et grâce combinées. Je n'en reviens pas. Je n'ai jamais vu une fille se prendre à ce point pour la reine du monde.

-Qu'est ce qu'il y a ? Demanda t'elle avec patience.
-Je... Non, rien, je détournais la tête, quel imbécile.
Elle soupira de nouveau et recommenca a prendre des notes. Vers la fin du cours, elle me murmura sans lever les yeux de sa copie :
-Alors ? C'étais bon, mon soda ?
Mon sang se glaca. Elle savait que j'en avais pris. Je lui jetais un coup d'oeil, et vis ses prunelles passer du vert au noir pendant une petite seconde.
-N... Non... Je... Enfin, je veux dire... La bouteille s'est... Elle s'est cassée alors...
J'hésitais a lui raconter se qui s'était passer dans la ruelle. Et puis, pourquoi pas ? En se moment Alice est un peu la seule personne en qui je peux me confier.
Je me penchais vers elle :
-Tu sais, hier, quand je suis rentré, il y...
-Vous allez bien, les deux du fond ? On vous dérange pas trop.
Je me raidis au contact du regards du prof sur moi et me remis sur ma chaise, la tete baissé. Alice, elle, ne sia meme pas, et continua d'ecrire comme ci il n'avait rien dit.
La cloche finnit par sonner et les eleves se ruerent dans la cour, tandis que j'atendais Alice au coin de la porte.
-
[quote]
leaszecel

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Re: Histoire à poursuivre, besoin de volontaires !

Message par leaszecel »

-Qu'est ce qu'il y a ? Demanda t'elle avec patience.
-Je... Non, rien, je détournais la tête, quel imbécile.
Elle soupira de nouveau et recommenca a prendre des notes. Vers la fin du cours, elle me murmura sans lever les yeux de sa copie :
-Alors ? C'étais bon, mon soda ?
Mon sang se glaca. Elle savait que j'en avais pris. Je lui jetais un coup d'oeil, et vis ses prunelles passer du vert au noir pendant une petite seconde.
-N... Non... Je... Enfin, je veux dire... La bouteille s'est... Elle s'est cassée alors...
J'hésitais a lui raconter se qui s'était passer dans la ruelle. Et puis, pourquoi pas ? En se moment Alice est un peu la seule personne en qui je peux me confier.
Je me penchais vers elle :
-Tu sais, hier, quand je suis rentré, il y...
-Vous allez bien, les deux du fond ? On vous dérange pas trop.
Je me raidis au contact du regards du prof sur moi et me remis sur ma chaise, la tete baissé. Alice, elle, ne sia meme pas, et continua d'ecrire comme ci il n'avait rien dit.
La cloche finnit par sonner et les eleves se ruerent dans la cour, tandis que j'atendais Alice au coin de la porte.

Mais ce que je n'avais pas prévu, c'est qu'avant Alicia, il y a Juny qui devait sortir.Je la vois arriver mais il est déjà trop tard, je ne peux pas reculer, je ne veux pas lui laisser la moindre parcelle de terrain! Je reste donc là, en modifiant légèrement ma pose, plus provocante, agressive. Elle se plante devant moi, sa petite cour autour collée à ses basques.
-Alors, Nathi-chou, tu attends ta gitane aux lentilles douteuses, me balance-t-elle avec un sourire immonde ?
-Arrête un peu avec ce surnom dégueu. Et, je sais très bien que tu es vraiment mal élevée mais ça te dérangerait d'utiliser le prénom des gens pour les nommer? Si tu ne le savais pas c'est à ça que ça sert, les prénoms. A nommer les gens, dis-je, parlant comme à une simple d'esprit.
-Excuse-moi, mon chééééri mais son nom m'écorche la bouche tellement il est moche. Il va très bien avec celle qui le porte.
Son air est plus ignoble que jamais. Je m'apprête à lui répondre quelque chose de pas très poli, mais une voix chantante s'en charge à ma place:
-C'est de moi qu'on parle ici ?
Alicia. Un éclair passe sur le visage de Juny, si bien que je cherche le regard d'Alicia pour voir si on a bien vu la même chose. Étrangement, elle arrive à me faire comprendre que oui. Juny prend un air supérieur de reine devant un déchet:
-Et alors? Ça te pose un problème qu'on parle de toi avec mon am-ou-reux ?
-Généralement, non. Mais les filles aussi bêtes que toi me dérangent. Tu es tellement bête que tu te permets de parler de quelque chose dont tu ignores tout. Non, je ne suis pas gitane, j'ai des origines Celtes, c'est tout.
Juny se tait, choquée. Jamais personne n'a osé lui tenir tête aussi fermement et explicitement dans tout le lycée. Alicia ajoute, tellement que je ne suis pas sûr de ne pas l'avoir imaginé:
-Et puis, qui te dis que se sont des lentilles ?
Elle la regarde, un oeil jaune vif et l'autre rouge feu, ses longs cheveux bruns s'agitant doucement sous une douce brise. Sauf que nous sommes à l'intérieur.
cielle

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Re: Histoire à poursuivre, besoin de volontaires !

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-Qu'est ce qu'il y a ? Demanda t'elle avec patience.
-Je... Non, rien, je détournais la tête, quel imbécile.
Elle soupira de nouveau et recommenca a prendre des notes. Vers la fin du cours, elle me murmura sans lever les yeux de sa copie :
-Alors ? C'étais bon, mon soda ?
Mon sang se glaca. Elle savait que j'en avais pris. Je lui jetais un coup d'oeil, et VIS ses prunelles passer du vert au noir pendant une petite seconde.
-N... Non... Je... Enfin, je veux dire... La bouteille s'est... Elle s'est cassée alors...
J'hésitais a lui raconter se qui s'était passer dans la ruelle. Et puis, pourquoi pas ? En se moment Alice est un peu la seule personne en qui je peux me confier.
Je me penchais vers elle :
-Tu sais, hier, quand je suis rentré, il y...
-Vous allez bien, les deux du fond ? On vous dérange pas trop.
Je me raidis au contact du regards du prof sur moi et me remis sur ma chaise, la tete baissé. Alice, elle, ne sia meme pas, et continua d'ecrire comme ci il n'avait rien dit.
La cloche finnit par sonner et les eleves se ruerent dans la cour, tandis que j'atendais Alice au coin de la porte.
Mais ce que je n'avais pas prévu, c'est qu'avant Alicia, il y a Juny qui devait sortir.Je la vois arriver mais il est déjà trop tard, je ne peux pas reculer, je ne veux pas lui laisser la moindre parcelle de terrain! Je reste donc là, en modifiant légèrement ma pose, plus provocante, agressive. Elle se plante devant moi, sa petite cour autour collée à ses basques.
-Alors, Nathi-chou, tu attends ta gitane aux lentilles douteuses, me balance-t-elle avec un sourire immonde ?
-Arrête un peu avec ce surnom dégueu. Et, je sais très bien que tu es vraiment mal élevée mais ça te dérangerait d'utiliser le prénom des gens pour les nommer? Si tu ne le savais pas c'est à ça que ça sert, les prénoms. A nommer les gens, dis-je, parlant comme à une simple d'esprit.
-Excuse-moi, mon chééééri mais son nom m'écorche la bouche tellement il est moche. Il va très bien avec celle qui le porte.
Son air est plus ignoble que jamais. Je m'apprête à lui répondre quelque chose de pas très poli, mais une voix chantante s'en charge à ma place:
-C'est de moi qu'on parle ici ?
Alicia. Un éclair passe sur le visage de Juny, si bien que je cherche le regard d'Alicia pour voir si on a bien vu la même chose. Étrangement, elle arrive à me faire comprendre que oui. Juny prend un air supérieur de reine devant un déchet:
-Et alors? Ça te pose un problème qu'on parle de toi avec mon am-ou-reux ?
-Généralement, non. Mais les filles aussi bêtes que toi me dérangent. Tu es tellement bête que tu te permets de parler de quelque chose dont tu ignores tout. Non, je ne suis pas gitane, j'ai des origines Celtes, c'est tout.
Juny se tait, choquée. Jamais personne n'a osé lui tenir tête aussi fermement et explicitement dans tout le lycée. Alicia ajoute, tellement que je ne suis pas sûr de ne pas l'avoir imaginé:
-Et puis, qui te dis que se sont des lentilles ?
Elle la regarde, un oeil jaune vif et l'autre rouge feu, ses longs cheveux bruns s'agitant doucement sous une douce brise. Sauf que nous sommes à l'intérieur.

Juny ouvre la bouche et la referme comme un poisson hors de l'eau. Elle croise les bras contre sa poitrine et arbore une moue d'enfant gâtée.
- Tu veux dire quelque chose, peut être ? Ricane Alicia. Non ? Alors on s'en va.
Elle me tire par le bras, et, chose étrange, Juny ne me suit pas. Elle m'entraîne jusque derrière le lycée, et me lance :
- Alors, je n'avais pas raison ? Elle est pas bête, ta petite copine ?
Avant que je n'ai pu réagir, elle tourne les talons.
- Alicia ! On a pas fini les cours ! Je crie.
Je me sens très bête, mais je voudrais qu'elle reste.
- Je m'en fiche ! Répond t-elle sans me jeter un regard. Viens avec moi, si ça te chante.
Je ne devrais pas. Si mes parents apprennent que j'ai séché, ils vont me tuer. Et pourtant, je le fais quand même.
Louison_Wolf

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Re: Histoire à poursuivre, besoin de volontaires !

Message par Louison_Wolf »

Juny ouvre la bouche et la referme comme un poisson hors de l'eau. Elle croise les bras contre sa poitrine et arbore une moue d'enfant gâtée.
- Tu veux dire quelque chose, peut être ? Ricane Alicia. Non ? Alors on s'en va.
Elle me tire par le bras, et, chose étrange, Juny ne me suit pas. Elle m'entraîne jusque derrière le lycée, et me lance :
- Alors, je n'avais pas raison ? Elle est pas bête, ta petite copine ?
Avant que je n'ai pu réagir, elle tourne les talons.
- Alicia ! On a pas fini les cours ! Je crie.
Je me sens très bête, mais je voudrais qu'elle reste.
- Je m'en fiche ! Répond t-elle sans me jeter un regard. Viens avec moi, si ça te chante.
Je ne devrais pas. Si mes parents apprennent que j'ai séché, ils vont me tuer. Et pourtant, je le fais quand même.

-Ha... Attends moi ! Dis je, en la rattrapant.
Elle me jette un coup d'oeil et leve les yeux aux ciel avec un air exaspéré. Mais j'ai vue un minuscule sourire naitre sur son visage pendant quelques secondes.
-Et ta tante ? Elle ne va pas être en colère, elle ? Répliquais je, a ses talons.
-Elle ? Elle s'en fout ! Tant que je rentre assez tot pour lui faire à manger...
Je ne réponds pas. Une drole de sensation m'envahit. Comme des papillons dans mon ventre, ma tete, mes jambes. Je suis mort de trouille et monstrueusement excité. Je la suis sans rien dire. Il n'y a que le bruit des voitures et des passants. Et ses magnifiques cheveux blonds toujours flottant dans cette mystérieuse brise que personne d'autre ne sens.
Je remarque tout a coup qu'on s'éloigne des grandes rues pour prendre les ruelles sombres. Je vois de plus en plus de gens pas nets, et une forte odeur de joint impregne les lieux.
-Heu... Alicia ? T'es sur d'ou tu vas ?
-Mais oui, qu'est ce qui se passe, t'a peur ? Dit elle avec un sourire narquois.
-Moi, peur ? Mais pas du tout ! Je demande juste ou on va !
-Tu verra bien...
Nous arrivame dans une toute petite rue, j'entendis une voix derrier nous.
-Hé ! Hé, vous deux la !
Je m'arretais plus par reflexe qu'autre chose et me retournais, un homme surgit de nul part et nous barra la route. Il était très grand, peut etre un metre 90, avec une casquette qui cachait ses yeux, et un joging crade et usé. Je commençais a trembler. Il faisait une tete de plus que moi, et je n'ai jamais pratiqué un seul sport de combat. J'étais pétrifié. Je pris Alicia par la main pour lui faire signe de courir. Mais celle ci ne pris pas ma main.
-Hey ! Jihad, comment tu va, mon grand !? S'écria Alicia en se jetant dans les bras de l'homme.
-Salut, princesse, qu'est ce que t'a grandi depuis le temps ! La dernière fois que je t'ai vue, t'étais petite comme ca !
Il la lacha de son étreinte et afficha un sourire rempli de dents manquantes ou carié. Moi, j'étais toujours pétrifié, et je ne comprenais rien.
-Depuis quand t'es la, princesse ?
-Une semaine, je sais pas teop combien de temps je vais rester... Je suis tellement contente de te voir ! Comment elle va ta fille, Akima ?
-M'en parle pas, elle fait ses dents, c'est un horreur ! Tu le presente ton ami ?
Alice se souvenut de mon existance et se tourna vers moi :
-Ha oui, biensur, C'est un ami a moi, du lycée, mais je pourrais te le presenter une autre fois ? Demanda t'elle, J'ai un truc urgent a lui montrer !
-Biensur princesse, tu sais ou me trouver !
-Super ! A la prochaine alors !
Elle me pris par la main, et se mit a courir. Elle avait un truc important a me montrer ?...
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