Exercice d'écriture : racontez une de vos journées !

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Chaane

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Re: Exercice d'écriture : racontez une de vos journées !

Message par Chaane »

Cc !
J'adore ce que tu as fais ! C'est vraiment cool la façon dont tu racontes ta journée et je riais à peu près tout le temps ! :lol: Tes journées se déroulent réellement comme ça ? Ça ne doit pas être drôle tous les jours, mais je comprends certains côtés, dont écouter de la musique à longueur de journée. :D
Je ne peux pas participer pour le moment, mais je mets ça dans un coin de ma tête pour plus tard ! Ça ne sera sans doute pas aussi bien que le tien mais bon...
Bonne continuation !
Elo971

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Re: Exercice d'écriture : racontez une de vos journées !

Message par Elo971 »

Hey, j'aime carrément :)
Le sujet, auquel j'aimerais essayer de participer quand j'arriverais à me remettre à écrire, peut-être :)
Et ton texte. Chouette, en fait.
Pas de faute, un style d'écriture qui me plait beaucoup, et qui réussit à nous entraîner dans une journée à priori tout ce qu'il y a de plus banale. Et tu la rends extraordinaire :)
Good Job :)
Je continuerais à suivre le sujet, et j'essaierais peut-être de participer :)
Mensonges

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Re: Exercice d'écriture : racontez une de vos journées !

Message par Mensonges »

C'est super intéressant ça !
Je trouve ça chouette de fixer des objectifs, ça donne vraiment envie de s'y lancer !
D'ailleurs j'ai commencé à raconter une de mes journées sur un petit bout d'Open Office et... ce que c'est long ! J'ai rempli à peu près deux pages et j'en suis qu'à l'heure de midi :shock:
Mais je raconte tout dans le moindre détail, donc je vais le raccourcir, si j'ai envie de poster mon texte sur le topic.
leaszecel

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Re: Exercice d'écriture : racontez une de vos journées !

Message par leaszecel »

Bon ben je crois que je vais me lancer :oops:

6h45, premier réveil. 6h55, deuxième réveil.7h00, troisième réveil. 7h10, je me lève en trombe, me brosse les dents, sautent dans mes habits en changeant deux fois de pull et arrange mes cheveux en me rappelant que quand on coiffe des cheveux bouclés, on a 9 chances sur 10 de ressemblé à une brosse de toilette. Je descend en enfilant ma veste, attrape un yaourt et une pomme au passage et enfile mes chaussures. 7h30, timing parfait quand j'entre dans la voiture. Le trajet est trop court, j'aimerais pouvoir dormir dans la voiture, alors je ferme juste les yeux, le temps de me reposer. Quand j'arrive, je sors de la voiture et le vent glaciale me cingle le visage. Génial! Je rentre à l'étude sous le regard scrutateur de la soeur (oui il reste des soeurs dans cet ancien abbaye) et rejoins L. au fond de la salle d'étude. Quand nous pouvons enfin sortir, je monte les marches et les couloirs avec L. et O. en silence, les laissant parler entre elles. Voyant que je ne parle pas (et sûrement ma tête horrible!) Elles me demandent gentiment si tout va bien. J'aimerais leur expliquer que non, je suis de mauvaise humeur, que je déteste les matins et tout le reste... mais comme d'habitude, je me sens trop flemmarde pour expliquer tout, alors je répond que oui tout va bien, que non il n'y a rien, en essayant d'être plus ou moins convaincante. Bref en salle de jeux, mon moral remonte au fur et à mesure que nous parlons et rigolons comme d'habitude. Puis A, B et M. Arrivent les une après les autres et les minis groupes se forment. La sonnerie retentit et je me dirige vers mon casier pour prendre mes livres. Premier cours: actualité. Déjà que ce cours est barbant et en plus c'est le prof le plus énervant qui donne cour... bon, je survi. Deuxième heure de cours beaucoup plus amusante, français. Nous sommes censés présenter un texte pour un examen... arrivée devant les gens, mes mains commencent légèrement à trembler. Je respire un coup et me lance. Je sens mon visage chauffé légèrement à certain passage mais essaye de ne pas tout débiter à toute vitesse. Je réussi plus ou moins sans encombre et suis plutôt satisfaite de ce premier travail. 10h10, je retrouve L, B, M et À. A peine le temps d'un peu parler et il sonne déjà! Je ne sais plus où j'ai cours. Je regarde donc dans mon horaire et suis un peu sceptique en voyant que j'ai cours dans l'autre bâtiment. Bizarre.... arrivée devant la classe je vois une autre classe que la mienne. Merde! Je savais qu'on avait changer de local. Je me dirige donc vers une autre classe à l'autre bout de l'école et arrive devant la classe que je cherchais. En regardant par la fenêtre je me rend compte que ce n'est toujours pas la bonne. Bon. Je vais au secrétariat et poireaute 10 minutes pour entendre qu'il faut retourner dans la première classe (toujours à l'autre bout de l'école, bien sûr) pour voir dans quelle classe je suis censé me trouvée. Je retourne devant la première classe et toque. J'entre pour entendre qu'il faut que je descende au secrétariat pour demander quelle classe à permuter avec celle là. Encore bien, que R. était dans cette classe et à réussi à me dire, plus ou moins ou j'étais censée me trouvée. En marchant vers la classe que j'espérais être la bonne, je me suis mise à rire en me demandant pourquoi ce genre de chose m'arrive aussi souvent. Résultat: cette classe ci étaitla bonne, je suis aarrivée 30 minutes en retard et j'ai fait une interro bâclée. Le cours de geo enfin fini, j'avais une deuxième heure de français. C'est à ce moment là que je me suis rappeler que j'avais aussi une interro en néerlandais. Super! Je n'avais strictement rien étudier et aucune idée de la feuille qu'il fallait étudier. J'ai tout de même réussi à trouver une personne qui m'a passé sa feuille et eu le cours de français pour étudier néerlandais. Arrivée en néerlandais, direct interro. J'ai un fou rire quand je me raconte qu'à part mon nom et la date, je ne connais pas grand chose. Bref, le néerlandais et moi c'est pas trop ça. Après cette super performance, j'ai fini les cours. Encore bien qu'aujourd'hui je fini plutôt car je suis déjà lessivée. Reste les deux bus à prendre et avant de retourner chez moi je passe chez M. ma meilleure amie. Je pense que je me suis fait des abdos d'acier rien qu'en rigolant toute l'après midi. Après ça, retour chez moi, manger, laver, et je suis censée dormir, pparce que, je suis fatiguée mais je n'y arrive pas parce que je n'arrive pas à me vider la tête. Donc j'écris ça en me disant que si je relis je peux aller me cacher.Et que à 1h30 il serait tan'y de dormir.
Elfi49

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Re: Exercice d'écriture : racontez une de vos journées !

Message par Elfi49 »

Elfi49


Ce matin-là, je me suis levée à 6h15. Je n'ai jamais été du réveil, alors j'attends que cinq minutes passent avant d'allumer la lumière. Deux autres petites minutes pour laisser à mes yeux le temps de s'habituer à l'agression de l'éclairage. J'émerge enfin et je me lève. Un petit vent frais hérisse les poils que j'ignore. Je troque rapidement mon pyjama pour un jean et un tee-shirt simple. Un rapide brossage et un chignon rapide de mes cheveux longs. Une paire de chaussette et je pars dans la cuisine mettre en route le micro-onde comportant une tasse de café, le fond de cafetière de la veille.
Une minute quarante, c'est le temps que j'ai pour faire un tour sur le trône. Je saisis ma paire de shoes en passant dans l'entrée et récupère mon café à la sonnerie du micro-onde, dans lequel je fais couler deux sucres et un cuillère.
Moment de plaisir. Assise sur ma chaise dans la cuisine, je profite du silence, pour déguster mon café qui réchauffe mes mains. Une gorgée, puis une autre et ainsi de suite. Pour l'accompagné, une petite cigarette.
Comme chaque café, je garde un fond que je bois rapidement après avoir terminé ma clope.
6h35. Il est l'heure pour enfiler mes chaussures. Je pose ma tasse sur le rebord de l'évier, car elle me servira pour mon retour. Je suis une accroc du café, et utilise donc la même tasse pour la journée, ou sinon, je risque de faire toutes mes tasses, et j'en ai pas des masses.
Je vérifie si j'ai tout, mon badge, mes clopes, un briquet, mon portable. Parfait.
6h40, je pars, verrouillant derrière moi. Je remonte le chemin non éclairé, vivant à la campagne, jusqu'à l'arrêt de bus. J'ai le temps d'en griller une avant que ma collègue arrive. Je monte côté passager et elle démarre après un bonjour rapide.
Le trajet se fait en silence, je ne suis pas bavarde en trajet. Je fixe la route car j'ai le mal des transports.
15 minutes de voitures et nous voilà sur le parking de notre travail. Je laisse mon portable dans sa boîte à gant et la suit jusqu'au vestiaire. Bonjour souriant avec les collègues, pointage et c'est parti pour sept heures de taf répétitif. L'usine. Les mêmes gestes, petite pause à 9h30, le temps d'ôter la tunique, de fumer deux clopes avec un café du distributeur et c'est reparti pour la suite.
13h, la relève arrive, et nous partons, notre lieu de travail propre. Je me presse pour ne pas faire attendre ma collègue. C'est bon, je suis prête, et après un au revoir général, nous partons.
Rebelotte, voyage silencieux avec cette fois quelques anecdotes et plaintes de la matinée. Je suis réveillée, mais fatiguée.
A la maison, mon frère a préparé la cuisine, mon assiette est déjà prête, j'ôte rapidement mes chaussures et va m'asseoir déguster le repas. Steak pâtes, je rajoute de la crême fraîche et j'ai un super déjeuner.
Je discute avec mon frère de tout et de rien, rit avec mon neveu de 7 ans et taquine ma belle soeur.
Je cède à mon neveux pour une partie de basket, je mène un moment, il pleure, mais me dépasse rapidement. Il est bon pour son âge. Pas besoin de tricher. Je l'adore, c'est mon chouchou. Je l'embête et il se venge. Nous rentrons exténuer, c'est l'heure du goûter. Je monte prendre ma douche, me change et nous partions en voiture tous ensemble faire les courses.
Je hais ça, le peuple dans les magasins, me faire bousculer, j'étouffe, mais mon neveu s'amuse à vouloir pousser le chariot. Je l'aide pour ne pas percuter des gens ou des rayons. Enfin, nous nous dirigeons vers les caisses.
Mon frère et moi plaçons les courses dans le coffre et m'installe avec mon neveu derrière pendant que son père ramène le chariot.
Et de retour à la maison, il faut encore ranger les courses avec des nombreux allers-retours pour les remettre à leur place, frigo, placards...
Finis, je suis crevée, moment film avec mon neveu, un disney, Toy Story. Le dîner est prêt, le film aussi, on mange, et à 21h, je pars me coucher pour me reposer et recommencer une autre journée.
Elo971

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Re: Exercice d'écriture : racontez une de vos journées !

Message par Elo971 »

Bonsoir.
J'avais dit que je posterais quelque chose. Et ce soir, je n'ai vu que l'écriture pour réussir à m'empêcher d'étouffer. Donc voilà, un petit texte sans prétention, à peine relu. Donc si vous avez des corrections à y apporter, n'hésitez pas.

Ce matin, j'ai passé mon code. Vous savez, l'examen de code à 40 questions, où il y a des pièges et où il faut apprendre plein de trucs. Celui-là, oui, le seul et l'unique. Et j'étais pas (trop) stressée. Enfin, au début.
A mon réveil, il était 7h30. J'avais largement le temps de paresser un peu. Ce que je ne me suis pas gênée de faire. Une fois levée, j'ai pris un petit déj' rapide, comme toujours, décrochant à peine deux mots à ma grand-mère, et me précipitant ensuite sous la douche. Comme souvent, j'y ai passé un peu de temps, mon esprit se mettant à vagabonder.
Vers 9h, les choses ont commencé à se précipiter. Mon père a débarqué, et nous sommes partis rapidement. Heureusement, j'avais préparé mes affaires la veille.
Dans la voiture, on a discuté, un peu. Puis il m'a déposée devant le centre d'examen. Il avait cet air incertain sur le visage, comme s'il ne savait pas quoi dire. Cet air qu'on n'aime pas voir sur le visage de ses parents. Cet air qui reflétait sûrement ma propre incertitude, mes propres doutes que je cachais précieusement, en particulier à ma famille. Alors, j'ai souri, fait comme si ce n'était rien.
Après tout, ce n'est qu'un petit examen, même pas oral, et je l'ai déjà réussi une fois, non ? Pas besoin d'avoir peur.
En sortant de la voiture, j'ai eu un frisson. Arrivée devant l'entrée du parking, je me suis retournée pour voir sa voiture partir. Avec une profonde inspiration, j'ai fait face à ceux qui attendaient déjà.
Et l'attente a commencé.
Bien sûr, je ne connaissais personne. Comment aurais-je pu ? Je n'étais pas d'ici, après tout. Je n'étais même pas de la région. Il fallait juste que j'attende la monitrice de l'auto-école, et tout se passerait bien. Au fond de moi, de manière insidieuse et brusque à la fois, la peur a ressurgi. Pas grave, je suis habituée.
Peur des autres, de ce qu'ils pensaient de moi. Je n'étais pas spécialement bien coiffée, pas spécialement bien habillée. J'avais beau savoir qu'ils avaient autre chose à penser, cette peur qui ne me quitte quasiment jamais me dévorait de l'intérieur.
Peur que la monitrice de l'auto-école ne vienne pas, ou n'arrive pas à temps. Peur que mon dossier ne soit pas complet. Cette méfiance envers le monde, elle ressortait souvent.
Et par dessus tout, peur de rater ce fichu examen. Je devais avoir le permis, c'était devenu vital. Non seulement par besoin matériel, mais également et surtout pour ma propre santé mentale. Je devais me prouver que j'étais capable de quelque chose, de réussir quelque chose. Que je n'étais pas inutile.
Même maintenant, surtout maintenant, dans l'attente des résultats, cette peur reste terrifiante et paralysante.
Les gens venaient, partaient, et j'observais, en silence, et apeurée. Sans livre, sans musique, je n'avais que ça à faire. Le gars mignon en face de moi. Ce petit jeune en scoot qui se met à quelques mètres à ma droite. Ces deux jeunes filles qui se ressemblent et qui ne cessent de glousser. Cette jeune fille bien habillée qui vient de regarder partir sa mère et sa sœur. Cette femme plus âgée que moi qui sort d'une session précédente. Cet examinateur qui fume une cigarette avant de partir en examen de conduite. Le jeune homme qui s'apprête à passer ce même examen et qui se retient visiblement de s'enfuir en courant.
Tellement intéressant. Tellement. J'aurais bien sûr préféré ne pas avoir aussi peur. Mais tellement intéressant.
Enfin, la monitrice est arrivée. Un sourire est venu étirer mes lèvres sèches. J'avais encore peur, bien sûr, mais j'ai caché cette peur, je l'ai fait se cacher, au fin fond de moi. Puis à nouveau, l'attente, en compagnie de deux autres jeunes de la même auto-école. On discute un peu. Pas beaucoup. Je raconte une ou deux choses sur moi, je rigole, je souris.
Mais toujours cette peur. Ces peurs.
Et finalement, l'examen. Entrée dans la salle, distribution des boîtiers, premières questions.
J'ai compté, doucement, les questions qui risquaient de poser problème. Je me suis forcée à répondre lentement, à ne pas me précipiter. A vérifier à chaque fois que c'était la bonne question, pour ne pas décaler mes réponses. Puis ce fut terminé.
''Fini.'' C'est ce que j'ai envoyé à mon père, pour qu'il vienne me chercher. Et je suis sortie, vite, prendre l'air. Respirer, doucement. Réfléchir à mes réponses, mais pas trop. Estimer mes chances de l'avoir, mais sans être trop négative, ni trop optimiste. Et attendre mon père. Je voulais partir. Mais je ne voulais pas devoir dire comment je me sentais. Peur, là encore.
Il a mis du temps à arriver. Beaucoup. Suffisamment pour que j'ai davantage envie de partir que je n'avais peur de devoir parler. Tout irait bien.
Au retour, on est passés chez des amis. On m'a forcée à parler, gentiment. Pas beaucoup. Pas assez. Mais trop quand même. Heureusement, ils m'ont laissée, parlant entre eux. J'ai jeté des regards en coin au fils de ces amis, que je vois très peu. J'ai joué avec le chat. Enfin, je me suis fait mordre et griffer par lui, plutôt. J'ai jeté un regard à l'extérieur. Mauvais temps, mais je voulais sortir quand même. Besoin de me retrouver dehors. J'ai fait des allers-retours entre la cuisine, le canapé et la baie-vitrée. J'ai essayé de faire bonne figure aux yeux de tout le monde. Je ne sais pas si ça a fonctionné pour tout le monde. J'ai surpris un regard pensif de mon père sur moi. Ça n'a pas fonctionné sur lui. Tant pis.
Je me suis sentie vide. Vide.
Et l'après-midi est passé, comme ça. J'ai aidé ma grand-mère comme demandé, je suis passée chez ma tante régler quelque chose, j'ai fini mon diapo pour lundi.
Et quand mon père m'a appelée pour me dire qu'il ne rentrerait pas ce soir, je me suis sentie encore tellement plus vide. Abandonnée, même. C'est ridicule. Mais voilà.
Maintenant, à l'heure d'aller me coucher, à l'heure où on n'est même plus aujourd'hui, je me sens vide, triste, abandonnée et angoissée. Ça devient presque une habitude. Alors, comme d'habitude, je me répète la même chose.
Demain, ça ira mieux.

Merci d'avoir lu, pour ceux qui sont arrivés jusque là :)
Alohomora

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Re: Exercice d'écriture : racontez une de vos journées !

Message par Alohomora »

Je me lance étant donné que ma journée de vendredi a été particulièrement mouvementée dans le sens négatif du terme, malheureusement.

"I love myself and I don't need anybody else", voilà les paroles qui me tirèrent de mon sommeil en ce dernier vendredi de cours. J'attendais les vacances avec impatience pour rattraper mon retard conséquent de sommeil accumulé au cours du dernier mois. Après avoir traîné quelques minutes dans mon lit, je fus vite rattrapée par le temps, encore une fois et me levai en quelques secondes. Une quarantaine de minutes plus tard, j'étais fin prête, attrapant mon sac et envoyant un texto à une amie pour la prévenir que je passe devant chez elle d'ici quelques minutes.

La journée commença par un cours de dessin, la routine de tout vendredi quand le professeur était présent. Le sujet du dessin était "Une affiche pour le SIDA". Ma meilleure amie et moi n'avions pas beaucoup d'idées, des choses déjà faites par la majorité ou tout simplement trop banales, ainsi nous passions la majorité de l'heure à trouvez des slogans loufoques pour ces affiches et nous finîmes par trouver des idées, qui j'espère, nous seront propres. Après avoir testé mon niveau d'une nullité sans nom au baccalauréat en allemand, j'entamai un cours de physique-chimie. Ma partenaire pour les TP était une fille de la classe très particulière sur plusieurs points, notamment par son orgueil démesuré, son respect inexistant pour toute la population de cette Terre mis-à-part elle-même et son langage, aussi vulgaire et agressant que possible. Construire une pile avec elle n'a pas été de tout repos et je regrettai amèrement de ne pas m'être mise au yoga un jour. Mais ce n'était que le premier évènement agaçant de cette fichue journée, ou je me dis encore que j'aurais mieux fait de rester couchée. Je terminais la matinée par un cours d'anglais euro où nous regardâmes un film plutôt intéressant et touchant, malheureusement, nous écopâmes d'un questionnaire à rendre après les vacances dont les questions m'inquiétaient déjà.
Je filai chez moi à la vitesse lumière pour espérer avoir le maximum de temps pour manger, soit une dizaine de minutes.

L'après-midi commença par un cours de musique qui, sur une échelle d'ennui obtient un 10, mérité. Après les prestations rocambolesques de certains garçons de la classe qui s'improvisèrent grands chanteurs sur du Telephone, je passai la majorité de l'heure à colorier dans mon agenda ayant quand même un peu pitié pour notre professeure qui tentait de faire un cours décent mais que personne n'écoutait. Je précise évidemment qu'il était impossible d'écouter puisque les bavardages, blagues, remarques en tout genre occupèrent le temps. Interrogation surprise en cours d'anglais. Je maudis mon imagination inexistante durant une partie du test puis nous nous entrainâmes pour un concours d'anglais.

Le dernier cours de la journée était normalement le mieux: le cours de mathématiques. Permettez-moi de vous dire que j'ai révisé mon jugement depuis. Le professeur est quelqu'un de très sympa et ouvert. Je ne dis pas le contraire. Mais son ouverture m'a causé défaut. Après un autre contrôle, mon amie me fit remarquée qu'il était impossible de se concentrer dans cette classe et je hochais la tête, blasée, en regardant le tableau vers le vide. J'étais fatiguée et malade et un idiot juste à côté de moi m'avait pourri mon heure. Le combo total. Elle me demanda si c'était à cause d'elle que j'arborrais cette air blasé sauf que le professeur eut exactement la même question. Et que je répondis à ce ledit professeur "Non c'est pas toi". Je l'ai tutoyé, mais ça aurait pu passer, je me saurais excusée et l'affaire aurait été réglée, sauf que je suis dans une classe de débiles congénitaux qui ont rigolé et se sont moqués de moi pendant cinq minutes montre en main. Je n'ai jamais été aussi rouge de ma vie. Ensuite, le même idiot juste à côté de moi continua de m'énerver et je lui ai donc spoilé Star Wars espérant le faire taire. Je savais que révéler l'intrigue du dernier Star Wars était fourbe, mais j'étais au maximum -pour des raisons personnelles- et mes nerfs étaient à deux doigts de lâcher prise. Cet idiot l'a hurlé dans toute la classe. J'ai donc eu les protestations de toute la classe qui n'avait pas eu le temps de voir le film et même du professeur. Honnêtement, j'étais un peu gênée. Même si en un sens, c'était à cause de ce même idiot, ce n'était pas l'avis général et je ne pouvais pas leur en vouloir.

Je sortis du collège accompagnée d'une amie et de ma meilleure amie avec empressement, j'avais eu ma dose de honte dans la journée. En restant un peu plus dans cet établissement, j'aurais pu me fracasser dans les escaliers, me trouer mes vêtements à des endroits indésirables, enfin, avoir une honte supplémentaire mémorable. C'est dans ces moments-là que je me dis que je suis vraiment un cas à part en ce qui concerne les journées ponctuées de petits trucs particulièrement gênants.
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