Petit texte à partir d'une photo

[LandrieLandry]

Voici le but de cet article : je vais vous montrer une photo, et, à partir de celle-ci, vous devrez écrire une nouvelle. Ce que la photo vous inspire, tout simplement. Votre nouvelle peut autant être un poème qu'une petite histoire, avoir une phrase aussi bien que quarante. Evidemment, je vais participer aussi.
Si les nouvelles sont plus que quatre, je mettrai une nouvelle photo.


J'ai trouvé cette photo sur Google.

[LandrieLandry]

Il y a le lac. Il y a la montagne. Il y a la neige. Il y a les sapins. Il y a la pierre. Et il y a moi. Je monte, je descends, je m'amuse. Je saute de pierre en pierre, je saute dans le lac, je m'affale dans la neige. J'ai l'impression de rêver.
Il y a la chambre. Il y a le lit. Et il y a moi. Encore un rêve... Qui sait, peut-être un jour deviendra-t-il réalité ?

Dîtes-moi ce que vous pensez de mon texte !

[leaszecel]

J'ouvre les yeux. J'en ai le souffle coupé. C'est magnifique ! En fond la montagne, de l'autre le lac, sans une ride, paisible,la forêt, immense masse verte et enfin le ciel, infini, ça m'en donne le vertige. Et moi, créature insignifiante me trouve au milieu de ces immensités. Je me sens si petite, si infime par rapport à tout ceci. Si la montagne disparaissait, ça

[Arwen14]

Je trouve le principe sympa, donc je vais essayer...

On arriva enfin au sommet. J’étais très fatiguée de cette longue et dure montée ; mais je ne fus pas déçue d’avoir effectué tant d’efforts, loin de là ! La vue qui s’offrait à moi était juste splendide : l’imposante montagne se dressant au-dessus d’un lac reflétant le ciel bleu comme l’azur, et le soleil illuminant ce paysage. Tout cela me rappelait mon enfance, quand mon frère et moi nous amusions au bord des montagnes enneigées à faire du ski ou de la luge, ou encore à nous lancer dans une bataille de neige infernale ! Que de beaux souvenirs... Je m’assieds sur le bord d’un rocher, et resta un bon moment à observer ce paisible paysage...

[LaetitiaG]

Illusion ou réalité ? Je ne saurais le dire…tant de beauté… Et cette atmosphère…L’air de la terre peut-elle être aussi fraiche, aussi saine ?
Il me fallut encore plusieurs minutes avant de réaliser que tout était bel et bien réel. La forêt de sapin à l’odeur enivrante, le lac à l’eau si pure qu’elle reflétait mon reflet aussi parfaitement qu’un miroir, les montagnes, la neige qui croquait sous mes pieds.
Mon regard balaya le paysage.
Il n’y avait qu’un seul coin d’ombre.
Une ombre qui apparaissait presque comme une erreur dans toute cette splendeur.
J’avançai.
Comme cette étrange… pourquoi ce besoin d’avancer vers le coin le plus sombre alors que la beauté et la lumière s’étale aussi loin que porte le regard ?
Je ne saurai répondre mais continuai à avancer.
Puis le soleil disparu et l’ombre m’englouti.

[LittleDarkRaven]

J’arrivais enfin au pied du pin que je cherchais. Pour un inconnu, ils se ressemblaient tous, mais pour moi, celui-ci était unique. J’y montais depuis toujours, prenant appui sur les mêmes branches, m’élevant toujours plus haut jusqu’à la cime. Alors pourquoi celui-là ? Parce que c’était le plus grand, et que de son sommet, je pouvais observer toute la vallée. Les grandes montagnes au fond formaient comme un rempart, captant le regard en son sein, l’obligeant à dévier sur les merveilles qu’elles entouraient. Que ce soit ce lac azur qui reflétait ces colosses de pierres couverts d’une neige immortelle, ou cette forêt d’émeraude resplendissante de jeunesse, tout était fait pour nous éblouir. Cet endroit était mon préféré, loin de l’agitation, d’une beauté sans pareille, et surtout, le même, inchangé, seul repère stable de mon monde. Je respirais l’air pur de cet endroit et fermais les yeux, laissant les chants des oiseaux me bercer tandis que le vent me prenait dans son étreinte. Je goûtais une dernière fois le doux parfum de la forêt et m’assoupis, calé entre deux branches de mon pin.

[Marie-A]

Je me réveille. Je suis allongée sur un lit que je ne connais pas, dans une pièce qui ne me dit rien du tout. Une angoisse subite me saisit. Où suis-je ? Puis, les souvenirs viennent. Je suis sortie du bar, dans lequel j'avais retrouvé mes amis pour une soirée "Drink", comme on les appelle. J'avoue que je n'étais pas très fraîche... J'ai commencé à remonter la rue en titubant. Un bruit derrière moi. Je me retourne tant bien que mal et tombe nez à nez avec un homme de haute taille. Il me fixe. Son visage est de marbre. Je prends peur et veux m'enfuir. Il me rattrape, m'entraîne vers une camionnette stationnée non loin de là. Je me débats. Une douleur puis plus rien.
Et me voilà dans ce grand dortoir, sans aucune idée de là où je me trouve. La panique me noue la gorge tandis que je me relève. Je fais quelques pas hésitants puis d'autres, plus assurés. La porte est verrouillée. J'aurais dû m'en douter... Je jette un œil par la fenêtre et reste coite devant le paysage qui s'offre à mon regard. Une allée perce une forêt de conifères, qui me semblent aussi haut qu'un immeuble de dix étages. Au bout de ce chemin, j'aperçois une étendue d'un bleu cristallin. Un lac. Ou une rivière, peut-être. Au fond, des montagnes dont les pics enneigés resplendissent au soleil.
Mais où m'a-t-on emmené ?

[Arwen14]

Coucou !

Cela fait longtemps que le sujet n'est plus actif, donc je me permets de le relancer avec une nouvelle image qui, j'espère, vous donnera de l'inspiration

A vos plumes !

[LadyEnjolras]

Manque de chance ! Encore moi qui va aller voir un lieu inconnu, en tant que simple matelot, je double ma prudence, j'avance tout doucement dans cette mystérieuse grotte dont elle prétend qu'elle cache un objet légendaire. Bon je ne suis pas très rassuré d'entendre cela. enfin bref, je marche lentement avec es pieds nus. Les rochers me font mal et dégagent une odeur répugnante, dont impossible de la décrire. Je remonte mon foulard sur mon visage afin de ne pas respirer cet ignoble odeur. Quelque chose m'arrive, je sens quelque chose de grandiose derrière moi, je sors de la cette stupide grotte immonde. Mon Dieu... Qu'est ce qui s'est passé ? Là je vois un grand navire abandonné. L'épave est presque troué, les voiles déchirées, et aucune présence humaine. Ce navire flotte sur l'eau sinistre. A mes pieds, je retrouve des cadavres sans âmes. Je contemple cette scène glauque et insolite. Je m'agenouille et je fais signe comme si ce navire était vivante et était une femme avant devenir un navire.

[Kelly_pft]

Ça fait déjà quelque jour qu'on n'a plus de provisions, qu'on est à la dérive, qu'on avance sans même savoir où on va, qu'on manque d'eau douce et qu'on ne boit plus que de l'eau de vie.
On était parti pour 2 mois avec comme objectif traverser l'Atlantique au lieu de ça on se retrouve ici. Ça fait peut-être 2 mois qu'on dérive ou peut-être 3, ça fait déjà longtemps que j'ai perdu le fil du temps.
Les voiles sont déchirés, la coque abîmée, la peinture écaillée, les cordages cassés, plus rien ne va.
Les rochers éraflent la coque faisant un bruit à en briser une fenêtre et après ça, on entend plus que le vent souffler dans nos oreilles.
Ça ne va pas durer longtemps l'eau de vie manque, les poissons sont de plus en plus rares, les rochers de plus en plus nombreux, et il n'y a plus âme qui vive sur ce bateau.
Je bois une dernière gorgée d'un liquide que je ne reconnais pas et je quitte ce monde qui nous fait vivre des choses que l'on a pas demandé, mais après tout c'est ça la vie.

[Eadlyn]

La tempête était enfin passée. Nous savions pertinemment que les dégâts étaient considérables. Le pire, je pense, est la perte de certains marins. Le rythme de la houle en avait fait basculé plus d’un par-dessus bord. En tant que capitaine du navire, je devais faire un bilan : les voiles réduites en miettes, la coque dévastée, des provisions perdues au fond de l’océan, un mat fissuré et quatre pertes humaines. Tous les matelots se regardaient sonnés et j’étais certain que beaucoup entendaient encore résonner le bruit de la tempête dans leurs tympans.
Après que la mer se soit calmée, les marins ont pris l’initiative de rassembler ce qu’il nous restait. Pendant ce temps, je me mis à observer les alentours mais le brouillard peinait à se lever. On distinguait des rochers escarpés tout autour du navire ainsi qu’une grotte à bâbord. Mon instinct me soufflait qu’il ne fallait pas nous attarder dans cet endroit.

[mae29]

Le navire avance, il fend les vagues pour essayer tant bien que mal de rentrer sans se fracasser sur des rochers... Les matelots sont effrayés, ils n'osent pas s'imaginer mourir, de peur que cette vision se concrétise... Ils ont peur d'arrêter d’espérer revoir leur famille en entier... Ils ont peur de ce vaisseau qui les conduis sûrement à la perte...
Mais malgré cela, ils s'acharnent contre ce destin de malheur qui les a fait montés sur ce bateau de malheur pour entreprendre ce voyage de malheur... Et tout ça pour quoi? Pour ramener un coffre soit disant avec un trésor en lui sauf que, non, pas d'argent, pas d'or, pas de bijoux, pas de perles, pas de magot à ramener sur terre... Le coffre était vide... Une boite vide! Voila tout ce que cette expédition leur a rapporter! Cette "aventure" comme disait le capitaine! Ha! Il les a bien eu, le capitaine! "Vous allez vivre un grand moment! Vous aurez tellement d'argent que vous ne saurez plus où mettre toutes vos pièces!" qu'il disait, le capitaine!
Mais voilà où les avaient menés cette maudite odyssée: sur une caraque qui ne tenait plus que par la grâce du Seigneur, sans voiles et plus qu'avec son capitaine et 6 matelots, tous en mauvais état et avec des moments d'égarements passagers qui leur rongeait le cerveau petit à petit, jusque devenir fous!

Voila, j’espère que ce mini-texte vous plaira! En tout cas je trouve le concept super!

[Thitilde]

En des terres lointaines, de nombreux navires tentent de traverser cet endroit maudit. Il est la fascination des hommes, leur rêve, comme leur pire cauchemar. De nombreuses rumeurs courent en ce lieu, et ce ne sont pas les légendes qui manquent ! Nombre d'hommes sont partis à la conquête de cette chose, mais combien ont pu revenir ? Combien ont pu élever la voix et crier victoire ? Personne n'en revient. Lorsque certains bateaux se risquent à approcher de l'endroit, il ne ramassent que des épaves, des morceaux de bois et quelques objets. Témoins de la vie de ceux qui ont osé profaner ce lieu sacré, témoins des terribles massacres qui eurent lieu. Tel une vague sournoise, elle instaurait dans les cœurs des femmes et des fils une peur sourde qui s'élevait comme un murmure. Comme s'ils avaient peur de dire tout haut ce qu'il pensait être vivant. C'était la terreur des épouses et le rêves des enfants. Malheureusement, ce n'était que cela. Un rêve. Personne ne saura jamais ce qui s'y cache. Mais les bateaux, eux, seront les derniers témoignages de cette chose qui hante, depuis toujours, cet endroit du bout du monde.

[Arwen14]

Bonjour !

Voici une nouvelle photo, qui j'espère vous inspirera

[leaszecel]

Merci à toi pour cette photo, tu m'as inspiré, ça faisait un bail.
J'observe le soleil passer entre les barreaux. Même la lumière ne peut passer au travers. Quelle ironie pour quelque chose d'aussi insaisissable et puissant que des particules qui sont aussi de ondes. Alors comment est-ce que moi, simples cellules, je pourrais passer au travers. Je respire à fond. Un. Je repense à toutes les personnes que j'ai côtoyé. Au fond qu'est-ce qui nous relie? Je commence à escalader la grille, et arrive aux barbelés. Des larmes roulent sur mes joues quand je poigne dedans. Deux. Rien n'est jamais à sens unique
À partir du moment où le coeur se met en marche, les poumons inspirent, il est trop tard. Trop tard pour ne jamais avoir à connaître le chagrin, la douleur, la colère. Je suis ce sac de noeuds, quelque chose d'instable, de fêlé, un funambule maladroit. J'arrive enfin en haut et là, j'explose. Je me donne entièrement au soleil, face à lui. Il m'innonde de sa chaleur intense, corrosive. Je comprends maintenant. Trois. Je me laisse tomber dans le vide les bras légèrement écartés. Je sais ce qui nous relie. Un flux d'énergie invisible, suivant le principe de Newton. Lorsqu'on donne une certaine force à un corps, il nous la renvoie. C'est pareil. Plus j'envoie d'amour, d'attachement, plus j'investis de force dans le fil me reliant à cette personne, plus la déception, la joie, la colère, l'émotion sera forte. Je souris en voyant l'énorme câble partant du côté gauche de mon thorax me reliant à un sourire. Quatre. Je sens l'impact.

[Plume-d-encre-et-d-amour]

Super photo ^^

Je sais qu'il est la. De l'autre coté, il m'attend, je le sens. Mes mains s’agrippe au barreaux et mes points se serre jusqu’à devenir rouge, les veines palpitantes. La colère monte en moi, puis viens la tristesse d'une grandeur incommensurable. Je le cherche du regard, mon amour, mon ami, mon amant. Me cherche t'il aussi ? Ou regarde t'il le crépuscule ?
Cela fait trop longtemps que cette barrière nous sépare, qu'elle sépare les grand building brillant de l’accumulation d'appartement sale et douteux. Malgré ce que les gens pense de notre histoire, je sais qu'il m'attend.

Bon c'est pas bien long mais j'aurais tenté

[Florabooks]

ça y est , il est parti.
Il est reparti loin de moi .
Je doit encore attendre le moment ou il reviendra , en espérant qu'il revienne de ce monde , si dangereux derrière cette barrière qui délimite nos deux territoires .
Il est des leurs et moi je suis différente , je dois rester ici et espérer qu'un jour , il changera les choses , qu'un jour il le dira au monde entier et que ce sera simple.
Nous pourrons admirer le coucher du soleil ensembles sans se soucier du reste du monde puisqu'on sera là l'un pour l'autre quoiqu'il arrive . Nous n'aurons plus jamais peur .
Cependant , ce n'est pas le cas ,je regarde le soleil se coucher , seule , derrière cette fichue barrière.
Je dois rester forte pour moi même et tenir le coup , je n'ai pas le choix.
Je dois le faire pour lui , pour nous , pour le futur avenir que nous pourrions avoir un jour , pour le rêve que nous pourrions réaliser.

[Wendigo]

Je crie de ne pouvoir tendre les bras
Me saisir du soleil, entre mes doigts
Et serrer fort en mon sein,
Cet astre brillant à mes desseins

La rivière de couleurs,
Tombe des nuages qui meurent
C'est le soir qui impose,
Le tumulte de ses proses

Et le sang du poète bouillonne,
Ses pensées, libre, s'adonnent
Aux pillages de son âme érodé,
Qui frémi d'amour enflammé

Alors du bout de sa plume,
Perce ses mots et fument
Les déboires de sa vertu
Et grave le papier, le marbre,

D'un bûcher d'éternel savoir.


Le poème n'est pas a prendre au sens littérale par rapport à la photo (très jolie s'il n'en faut).

[Raymi]

Tiens, il est joli ce poème, félicitation !

[lisagarcia]

Je la vois, au loin, cette ombre, toujours la même. Une silhouette, la silhouette d'une jeune fille qui se définit à mesure que j'avance vers elle. Mais, est-elle seulement réelle ? Elle semble hors du temps. Les cheveux au vent, elle contemple le coucher de soleil, l'air pensif. Derrière ces barreaux de fer, la liberté s'offre à elle. L'orange crépusculaire du ciel aux reflets d'or baigné dans ce bleu infini, n'est qu'utopie. Elle sait que le temps viendra où la lumière ne sera plus. Que la lumière, quelle qu’elle soit, est éphémère. Comme cette douce et chaleureuse clarté, elle s'estompe, disparaît, petit à petit, jusqu'à ne devenir qu'obscurité. Et pourtant, la voilà qui revient, plus brillante, plus éclatante; elle revient sans cesse parce qu'elle est éternelle.

[delphinesmith]

Les montagnes entouraient le lac. Elles étaient splendides, immenses, et majestueuses. De la neige y était restée. Un peu en contrebas se trouvaient des sapins bien verts parfaitement rangés. On aurait dit une rangée de bons petits soldats. C’était une magnifique forêt. J’en avais vu beaucoup au cours de ma longue vie, mais celle-ci était tout particulièrement impressionnante du fait de sa taille et son alignement incroyable. Dans le lac se reflétaient les montagnes. Le lac les avait avalées, il retenait leur reflet prisonnier. Des cymes de sapins semblaient dépasser, imposantes par rapport aux autres arbres de l’autre côté du lac. Le ciel était d’un bleu très pur. C’était une très belle journée.

[delphinesmith]

Il avait les voiles déchirées. Il avait dû en traverser, des tempêtes. Sa coque était trouée de toutes parts. C’était triste, comme fin, pour un bateau. Il était encore à flots, semblant se demander comment c’était possible, avec tous les dommages qu’il avait subis. L’équipage était parti depuis bien longtemps. Il avait rencontré un vent fort peu sympathique, n’avait pas su y résister, avait été pratiquement détruit, et personne ne s’était donné la peine de le réparer, ne pensant pas une seconde qu’il puisse être utile, à présent. Il était bien trop vieux. Il avait vécu sa vie. Elle était terminée. C’était la raison pour laquelle il avait été abandonné à cet endroit. C’était un lieu qui était triste mais magnifique. Tout était sombre et déprimant, mais une petite ouverture laissait voir la vie en dehors, celle que le bateau avait quittée pour toujours. On y voyait des arbres, une forêt toute neuve et verdoyante contrastant fortement avec la couleur lugubre de l’endroit où le bateau finissait ses jours avec morosité. Il avait jadis été le géant des mers, et que restait-il de lui, à présent ? Rien. Il tombait en morceaux, c’était fini pour lui. Il avait au moins cette vision du dehors qui lui réchauffait le cœur. Son vieux cœur de bateau qui avait tourné à plein régime par le passé et qui se mourait à présent dans la pénombre grandissante. Car il y avait déjà eu un éboulement et les grosses pierres qui avaient roulé lui avaient en partie caché sa source de lumière. La terre était vivante et elle évoluait sans cesse. Le bateau, lui, avait fini sa course.

[delphinesmith]

Elle la voyait enfin ! La ville… Elle était exactement comme elle se l’était imaginée. Quand sa mère lui avait dit qu’elle allait un jour pouvoir voir une véritable ville et non plus un minuscule petit village à moitié détruit et désolé, elle n’avait certainement pas imaginé devoir faire le chemin seule. Et elle avait encore moins pensé qu’elle devrait rester derrière cette barrière pour la contempler de loin. Elle avait cru qu’elle pourrait y entrer, fouler le pavé des rues anciennes, admirer les immeubles de près, voir les beaux magasins aux vitrines illuminées le soir. Courir dans les quartiers, voir défiler les habitations à toute vitesse lorsqu’elle prendrait le taxi avec sa mère. Mais ce qu’elle voyait aujourd’hui, même si c’était tout à fait ce qu’elle avait imaginé, ce n’était pas ça. Non. Il manquait sa mère. Elle était seule pour voir ce magnifique paysage. Elle n’avait pas pu venir. Et puis cette barrière….Cela l’empêchait de voir de plus près , de pouvoir toucher cette ville à laquelle elle avait tant pensé. Alors que la ville, elle, ne pensait absolument pas à cette fillette en habits usés. Elle n’était rien et la ville immense était tout. Le soleil se couchait derrière les immeubles, c’était magnifique. Le vent soulevait ses cheveux, et elle était enfin devant cette ville. Mais sans maman. Et pas vraiment dedans. Mais cela lui suffisait. Le moment était magique. Même avec les barreaux qui l’empêchaient d’entrer.

[Charmimnachirachiva]

Un dernier rayon de soleil vint chatouillé mon bras rependant sa chaleur bienfaitrice par ce jour d'hiver. Puis il se coucha, une fois que la pénombre rassurante fut tomber, une fois que les ombres prirent vie, je me glissais silencieusement derrière cette barrière, pour certains, elle représentait l'emprisonnement, mais pour moi c'était la liberté, pure et claire, c'était ma seul échappatoire à cette vie faite de misère, un jour je m’échapperais, je serais libre, véritablement mais en attendant, je me raccroche à cette pensée pour ne pas sombrer.

Un jour...

[Lumione]

Très belle image.

Mon texte: je me tenais devant les grilles de l'ancienne prison embellie par le coucher de soleil. Je trouvai ça triste car je pensai qu'une prison et surtout celle-ci ne devrait pas etre embellie. Je trouve que cela rend moins grave les choses qu'il s'y sont passées. Néanmoins le coucher de soleil etait très beau et faisait passer mes mèches blondes pour une chevelure noire. Le coucher de soleil etait d'apres moi la chose magique de chaque journée car il est éternel et indifférent face aux événements du monde.

[comete_etoile]

7,6 milliards d'êtres humains sur Terre. Et moi, si seule, comme un oiseau enfermé dans une cage, observant tout à travers les barreaux. Il y a cette ville encore dormante, des gens qui s'enroulent, qui s'enlacent, rêvent ou soupirent de s'aimer si fort. Et au même moment, autre part, il s'agit de tempêtes, d'une autre heure, de coutumes et de personnes différentes.
Il y a ces battements de cœur qui ne cessent jamais, des gens meurent et d'autres arrivent dans ce monde merveilleux, à la fois cruel et terrifiant, beau, gracieux, aimant.
J'aime le souffle du vent sur ma nuque. Des larmes roulent sur mes joues, je ne sais pas si je suis heureuse ou attristée à ce moment, je sens que même si quelqu'un créait une ouverture dans ma prison, je ne m'enfuirais pas...

[Arwen14]

Bonsoir tout le monde !

Je vous propose une nouvelle image, qui j'espère vous offrira de l'inspiration

[Lumione]

J'avais encore une fois arrêté le temps. J'allais encore me faire grondée. D'après eux c'est un pouvoir sacré et on ne devrait pas l'utiliser pour des choses futiles telles qu'observer un volcan en éruption ou un éclair dans le ciel. Mais aujourd'hui je ne regardais ni de la lave, ni de l'électricité mais de l'eau. Un tsunami dans toute sa splendeur attendait de pouvoir s'abattre sur moi. L'arbre à mes côtés allait être détruit, je ne faisais que retarder sa chute.
A chaque fois que j'observais un phénomène telle que celui-là, je ne pouvais m'empêcher d'admirer sa beauté puissante.

[delphinesmith]

Après des jours de recherches, elle était enfin devant. Cette paroi vraiment particulière n’existait nulle part ailleurs, et on la disait impossible à traverser en raison de l’eau qui s’écoulait avec fracas depuis le ciel. C’était vraiment un endroit unique au monde, et elle venait de l’atteindre. On lui avait même dit que la paroi se trouvait au bout du bout du monde. Et voilà qu’elle se tenait devant, n’ayant pas même fait trente jours de voyage. Personne ne croyait à l’existence de cette sorte de barrière naturelle. Son aspect était bien trop invraisemblable aux yeux de beaucoup de personnes. C’était devenu au fil des siècles un véritable lieu de légende où les voyageurs arrivaient très rarement. Elle-même l’avait découvert complètement par hasard, et ce lieu ne semblait pas être aussi loin que ce que les nombreuses histoires à son sujet racontaient. Mais il était tout aussi merveilleux que les descriptions qui en avaient été faites dans tous ces récits, peut-être était-il même mieux encore. C’était tellement incroyable, de se retrouver face à cette paroi entièrement constituée d’eau, mais qui semblait être de la pierre tant le flot était dense sans jamais éclabousser les rochers autour. Elle toucha le mur d’eau. Extraordinaire. Elle n’avait jamais rien vu de tel, et elle avait déjà beaucoup voyagé. Elle sentait la puissance de ce mur. Il semblait venir du ciel lui-même, car le mur d’eau était ininterrompu jusqu’aux étoiles. C’était probablement la raison pour laquelle la plupart des gens disaient que cela venait des dieux, ou bien qu’il n’existait pas, et que tous ceux qui l’avaient vu devaient être fous. Elle retira sa main de la paroi. Elle n’était étrangement pas mouillée. C’était véritablement un mur d’eau, et non pas une cascade. Elle posa à nouveau sa main sur la paroi, tentant de passer à travers. Car cela faisait aussi partie de la légende : personne ne pouvait passer à travers, personne n’avait jamais réussi. Etant donné que personne n’avait expliqué ce qui empêchait de passer à travers non plus, elle ne savait pas à quoi s’attendre. Mais rien de magique ou bizarre ne se produisit. Bien que le fait qu’un mur d’eau tienne aussi bien fut en soi un mystère. Elle ne réussit simplement pas à passer sa main de l’autre côté. Mais y avait-il vraiment un autre côté ? Et s’il y avait un autre côté, qu’y avait-il là-bas ?