Écrivons sur les 7 pêchés capitaux !

[Rose]

envie, nom féminin
Sens 1 Sentiment de frustration face au bonheur d'autrui ou à ses avantages. Synonyme jalousie Anglais envy
Sens 2 Désir. Ex Avoir envie de danser. Synonyme désir Anglais desire
Sens 3 Besoin organique. Ex Avoir envie d'uriner. Synonyme besoin
Sens 4 Tache de naissance sur la peau. Synonyme tache

C la définition je donne le lien ^^
http://www.linternaute.com/dictionnaire ... ion/envie/

Vous en penser ?? Et bonne question Calisto on a jusqu'a ... Attend je vais réfléchir ^^

Oui mais nous on parle du désir sexuel!

[Calisto]

Il y a aussi ce désir la mais moi je parais du désir dans le sens vouloir quelque chose, en avoir très envie:
désir, nom masculin
Sens 1 Envie, fait de vouloir quelque chose. Synonyme souhait
Sens 2 Chose désirée.
Sens 3 Attirance, appétit sexuel.

Donc en gros toi tu parles du sens 3 et moi du 2 (ou même du 1)

[xxchipiexx]

Heu ... Bon on garde le désir pour la luxure ou on le met pour les deux ?

[Leah]

Je vote pour le laisser dans la luxure (du moins pour le sens sexuel)

[Rose]

Je vote pour le laisser dans la luxure (du moins pour le sens sexuel)

Oui moi aussi !!!

[Calisto]

Pour moi, c'est comme vous voulez!

[xxchipiexx]

Bon alors le désir ne peut pas être pour l'envie ^^ il sera dans la luxure sa vous va mes chéri ^^

[anninou]

j'ai hâte de lire tout ça moi

[xxchipiexx]

[Leah]

Je continurais bien sur ma lancée des contes... Mais en trouver un en rapport avec l'envie :O

Si quelqu'un peut m'aider je lui offrirais des miliers de bisous virtuels :p

[Calisto]

Tu pourrais te baser sur les contes de Grimm! Ils en ont fait beaucoup!

[Leah]

En effet (Blanche-neige étant déja un conte des frères Grimm) mais je devrais alors repasser les contes en revu. (je sais qu'il a fait raiponce aussi)
Mais j'y est réflechie et il est vrai que l'envie est deja pas mal présente dans les versions originales des contes (la petites sirènes, envie les humain/ raiponce, veut sortir de sa tour/ Barbe bleu, sa femme a envie de connaitre le mystere de la porte fermée a clée... Etc etc...) Bref il est deja difficile d'écrire sur l'exageration d'un trait alors qu'il est déja pas mal présent dans la VO !


MAis merci

[Leah]

Voila voila... Vos commentaires sont comme toujours les bienvenues... Je ne demande qu'a m'améliorer !
Bonne lecture !


Je n'ai pas de Raiponce...


J’étais belle ce soir-là.
(Et j’en avais envie et j’en avais envie)
Comme toute les belles de nuits ma robe brillait à la lumière des réverbères. Mon sang frappait dans mes tempes et tout était flou autour de moi.
(Et j’en avais envie et j’en avais envie)
Mes longs cheveux blonds était attaché en une grande natte qui trainait sur le sol. On me regardait, on m’enviait, elles me détestaient, ils me désiraient.
Et je connais la chanson, le soir quand elles s’endorment je prends le relais, et ils m’aiment pour un prix exorbitant.
(Et j’en avais envie et j’en avais envie)
Ils saisissent mes cheveux qui brillent sous leurs doigts, je les guéris de leurs perversions. Je suis un remède comme tant d’autre sur le bord du trottoir.
Je n’aurais pas dû m’échapper de ma tour, mais qu’est-ce que j’en avais envie.
Je ne suis qu’un emballage pour leur pulsion, qu’un joli corps aux cheveux étincelants. Je les impressionne et je les rends toute jalouse. Je suis la plus pauvre des princesses, la plus dévergondée.
(Et j’en avais envie et j’en avais envie)
J’aurais dû garder cette fleur précieuse pour un homme exceptionnel… Mais l’amour m’a aveuglé, j’ai fait confiance à un brigand, un homme sans foi ni loi. Il m’a prise, il m’a eu, il me l’a enlevée… Il est parti avec une honorable cendrillon où qui sais-je encore…
Je voulais d’une vie palpitante, d’un peu de fête et d’imprévue…
(Et j’en avais envie et j’en avais envie)
Je n’ai eu droit qu’au clair de la nuit et aux drogues de tout genre… Le sexe, l’alcool, la danse, l’héroïne…
Avant c’était moi… C’était moi l’héroïne. Celle d’un conte, celle d’un héros qui n’existait qu’en rêve. Il était écrit pour que ce soit moi la drogue d’un homme…
(Et j’en avais envie et j’en avais envie)
Je n’ai pas la réponse… Je n’ai aucune réponse. Réponse… Réponse… Raiponce !
Je suis devenue leur Raiponce, la réponse d’un désir inavouable, sale….
Je ne voulais pourtant que vivre l’histoire de mon conte…
J’en avais envie…. Tellement…

[Rose]

Preeeem's!
Wow! Il est spécial mais vraiment très bien!! Assez drôle aussi!
J'aime beaucoup ton idée de reprendre des contes à chaque fois, ça donne quelque chose de très intéressant!
Raiponce... Rhoooo! Je savais pas tout ça! On en apprend des choses!

[xxchipiexx]

Je suis d'aaccord avec Rose il est spécial mais sa va g bien aimer le truc ^^

[Calisto]

J'apprécie le style! ^^
Bon, c'est assez dur comme texte mais c'est ça qui fait que j'ai apprécié!

[xxchipiexx]

De mot si simple e pourtant il illumine vos yeux. A les entendre vous être heureuse ou heureux. Et bien ...
Joyeux noël.

[xxchipiexx]

Voici le résulta au sondage ♥
Leath en 1ere

en 2e place on a Elya

En 3e place on a Calisto.

Mercia toute d'avoir participer !!

[Elya]

Je suis seconde
Bah... merci !!!

[Leah]

Oh


Merci !

[xxchipiexx]

Vous êtes trop ému les filles bah alors ! Fallait si attendre vous écrivez si bien xD bravo a vous les filles ! ^^

[Calisto]

Merci beaucoup! Je suis super contente! Ça me donne envie de m'améliorer encore plus!

[nohya]

Bravo bravo!
Et vous trois méritez vos places!

[Elya]

bah bravo a toi aussi --> connection réussie !

[Calisto]

Sinon pour le sujet de l'envie... Le délai n'est pas encore dépassé?

[leaszecel]

Je ne pense pas que le sujet soit encore actif mais si c'est le cas, je voulais juste écrire quelque chose sur le thème d'un des 7 péchés capitaux car ça m'a vraiment inspiré (ce qui n'est pas arrivé depuis longtemps donc.. merci!) même si je ne suis pas du tout les règles de ce jeu. enfin si quelqu'un me relit j'aimerais savoir s'il a deviné lequel des 7 péchés capitaux est mis en avant dans ce début d'histoire.

Je m'appelle Anna, de mon vrai nom, Annabelle. J'ai 33 ans (17 environs, en âge humain) et je suis esclaves des Draes. Je suis semi Draes, semi démone, ce qui explique le fait que je sois esclave et mon côté impulsif. Depuis que je sais comprendre mes maîtres on me répète que je finirais maléfique et mauvaise si l'on ne me "dresse" pas. Que je dois être reconnaissante envers mes maîtres Draes, si généreux, qui me fournissent un toit et me tiennent éloignés des tentations. Tu parles! Le mot esclave est un euphémisme! Je me lève à 5h30 pour préparer la maison avant que mes maîtres se lèvent et n'ai jamais le droit de me retirer avant 23h00. On me nourri avec une nourriture infâme, qui pourrait aussi bien être de l'écorce d'arbre, bien qu'en quantité suffisante pour être sûr que je puisse m'acquitter de toutes mes tâches. Enfant, je savais ce que mon maître voulait c'est pourquoi je me cachais toujours lorsque ma maîtresse partait. Mais l'inévitable fini par arriver et, un jour, il réussi à me coincer. Malheureusement pour lui, j'avais bien grandi depuis mon arrivée et, à force de travaux harassants, j'avais gagné en puissance. C'était la première fois que je ressentais ça. Résultat: un bras réduit en miettes, avec plusieurs fractures ouvertes, des côtes cassées et un visage lacéré. Étant semi-démone, je possède des crocs assez tranchants, semblables à ceux des vampires du folklore humain. J'ai été punie pour ça. Fouettée en public jusqu'à l'évanouissement. Je n'oublierais jamais le visage de tous ces Draes et ce qu'ils pensaient. Je les revois encore "Nous, nous sommes les bons, les Draes. Si nous nous employons à des manières aussi barbares c'est parce qu'ils nous y obligent. Eux ces démons, ces monstres. Nous devons montrer l'exemple avec cette petite peste." Sachant pertinemment que j'allais être tuée après cette séance de torture, j'ai eu cette pensée, l'esprit enfivré par la douleur: je veux tout! Tout ce qu'il ont. JE LEUR PRENDRAIS TOUT!
Cette dernière phrase fut hurlée si fort à mes oreilles que je m'évanoui (ou peut être était ce juste dû à la douleur cuisante de mon dos ouvert en de nombreux endroit.) Quel ne fut pas ma surprise lorsque un fulgurant mal me réveilla. Je voulu me relever mais la douleur de mon dos me cloua au sol avec un rugissement d'animal blessé. Je regardais autours de moi et compris que j'étais dans un chariot d'esclaves. Avant de sombrer dans un état de semi conscience je remarquais un petit groupe au fond du chariot. Ils avaient l'air d'avoir... peur de moi ?! Plusieurs langues fusèrent et il me sembla comprendre "offense", "mort", et un autre mot, dont le sens m'échappait bien que je sente qu'il était important...
Lorsque je me réveillais, j'étais couchée sur un matelas. Bien loin d'être confortable, il était cependant bien mieux que les vieilles paillasses faites de pailles et de feuilles que j'avais déjà connues. A côté de moi se trouvait un Draes. Je le su grâce à ses traits caractéristiques. Longs cheveux blonds presque lisses, peau mate. Ils ressemblent à des créatures descendues des cieux, avec leurs traits graciles et leurs manières délicates. Le seul éléments témoignant de leur véritable apparence sont leurs yeux. Allant du bleu glacier au gris acier, ils sont froids et durs. Cette vieilles légendes disant que ce sont là fenêtre de l'âme ne me paraît jamais aussi réelle que quand je croise le regard d'un de ces Draes.
Bref, après que j'ai émergé, ce Draes me regarde, et pour la première fois, je ne me sens ni salie, ni méprisée. Ses yeux sont biens bleu, mais ils ressemblent à deux océans. J'en suis à cette observation lorsqu'il commence à me parler, d'une voix neutre et calme. Il m'explique que, même si j'aurais du finir tuée sur la place publique, il a payé une grasse somme pour m'acheter et me ramener chez lui. Qu'il est au courant de ce que j'ai fait à mon dernier maître et je devine du dégoût lorsqu'il parle de lui. Ce qui m'est confirme lorsqu'il m'affirme qu'il n'a pas les mêmes... penchants que lui. Désormais, je travaillerais pour lui. Josie, la gouvernante en chef me donnera des instructions dès que je serais remise. Et qu'il est tant de dormir.
Même si ce Draes me paraît plus rassurant que les autres je ne lui fait pas confiance. C'est pour cette raison que lorsqu'il approche une petite pastille blanche de ma bouche, je veux violemment repousser sa main de ma bouche mais mes muscles refusent de répondre. Ces fils de chienne, ils m'ont sûrement administré un puissant relaxant musculaire! Il glisse de force la pastille entre mes lèvres et je me sens dériver vers un sommeil profond.


Je ne suis rien. Le vide, le néant. Rempli d'une haine puissante et d'une envie dévorante. Tout. Je veux tout. Je leur prendrais tout ce qu'ils ont.
Leurs biens, leur famille, leur corps, leur vie. Je suffoque. D'un coup je vois rouge et une image apparaît devant moi. Un visage mate avec des cheveux presque blancs, parfaitement lisses.
Et ces deux yeux gris perle où transparaît le vice. Je lâche les assiettes, surprise. Je ne l'avais pas entendu entrer dans le cagibi accolé à la remise de dehors, préoccupée par je ne sais plus quoi. Ses deux yeux de fouine me regardent avec envie lorsqu'il m'attrape le bras en me disant que j'ai fait une bêtise. Il me le serre plus fort en me disant que je vais devoir être punie, un sourir malsain collé à son horrible visage. Je ne saisi le sens de ces paroles que lorsqu'il me pousse dans la remise en arrachant le bas de mon t-shirt. Ce n'est qu'en le voyant, incrédule, se lécher ses longs ongles maculé de mon sang que je comprends.
Une colère sourde m'envahit, et ma vue se brouille. J'ai l'impression que ma tête va exploser. Quelque chose hurle dans ma tête,ou peut être est-cemoi, je m'en fiche je veux que ça s'arrête! Alors je me tasse sur moi même pour sauter sur la forme humanoïde qui s'avance vers moi. Elle tombe à la renverse suite au choc et attrape la première que je peux, mord dedans. Un bras. Lorsque j'entend le premier hurlement, la cacophonie dans ma tête se calme. Je sens quelque chose de chaud dans ma bouche. Quelque chose qui m'excite. J'ai envie de tordre, de casser, de briser! J'attrape ce que j'avais en bouche avec mes deux mains et le plie jusqu'à entendre un crac. Puis je le laisse tomber à terre et le piétine encore et encore. Quand ça ne fait plus de bruit, je vois deux petites billes grises encastrées dans un visage. Je les déteste, je ne veux plus les voire alors je mords dedans et les lacère avec mes ongles et mes crocs. Je commence à me calmer quand la forme à mes pieds pousse un râle. Je shoot dedans une dernière fois et sens quelque chose se briser sous mon pied. J'adore cette sensation. J'en veux encore. Je veux plus. Je veux tout.

[leaszecel]

"Ivy...Oh! Ivy, tu es avec nous, oui ou merde?"
-Hein? Euh, quoi, pardn, tu disais?
Je sors de ma rêverie en essuyant le coin de ma bouche dont la bave coule, sous les railleries de Meg.
-Tu pensais encore à Jimmy, c'est ça? Ou alors à un ÉNORME Big Mac? Oh ça va, me regarde pas comme ça, tout le monde se doute que tu dois te faire vomir avec le corps que tu te tapes.
Son double menton bouge au gré de ses mouvements
Je lui souris de toutes mes dents:
-Oh oui, tu as raison, j'étais bien en train de penser à Jimmy mhhh. D'ailleurs je vais devoir y aller, j'ai encore teeeeellement de boulot.
Je pousse un soupire théâtral pour appuyer mes propos. Meg me lance un regard plein de dédain, celui qu'elle réserve aux gens qui s'investissent dans quoi que ce soit d'autre que sa petite personne. Je lui fais un petit signe de la main qu'elle ignore et pars.
Le soleil est bas dans le ciel lorsque je tourne la clef dans la serrure de mon petit studio. Je rentre et referme soigneusement la porte à double tour derrière moi. Je n'y tiens plus! J'ai bien cru que je n'y arriverai jamais. Et en plus l'autre salope m'a surprise en plein délire, en train de baver. Je me giflerai bien! J'avance lentement dans le couloir jusqu'au petit placard, juste en dessous des escaliers. J'ouvre la porte sur la petite pièce. Au milieu des balais, seau, produits ménagers, etc, trône une armoire en fer. Je presse légèrement le côté gauche contre le mur, successivement, sept fois. Je ne tiens déjà plus lorsque j'entends le petit clic libérateur.
Je ne me précipite pas pour autant et prends, encore une fois, grand soin de refermer après moi. J'avance dans le petit couloir en terre battue, passe devant la porte, grande ouverte à ma gauche, de ma petite cuisine. Les vestiges de mes repas d'hier y trônent encore. Ohlala, voilà que je recommence à saliver sans pouvoir m'en empêcher. Je vois enfin la porte au bout, unique pièce avec la cuisine. Je rentre en sifflotant et allume la lumière:
-Bonjour toi! J'espère que tu ne t'es pas trop embêté sans moi.
J'éclate de rire suite à ma blague si fine. Mais Jimmy ne me réponds pas. En même temps, pas facile avec les cordes vocales déchirées. Jimmy est juste là, étendu entièrement nu, attaché par les poignets et au cou, sur ma table chirurgicale. Je me passe la langue sur les lèvres en voyant les bandes de muscle à nu, la chair ayant été découpée par mes soins, au scalpel bien sûr. Et les tendons de ses jambes coupés! Une vraie oeuvre d'art! Je vérifie avant toute chose son baxter, qui lui procure tous les nutriments et l'hydratation dont il a besoin, jusqu'à ce que je décide qu'il n'en ait plus besoin. Je fronce le nez de dégoût en lui disant:
-Tu t'es ENCORE pissé dessus?! Tsss je vais devoir te relaver parce que le goût de la pisse, non merci.
Je me mets à l'ouvrage sans tarder. Je vais à la cuisine, prends du savon, un seau rempli d'eau, une éponge et retourne auprès de Jimmy. J'attrape ses jambes en ignorant ses gémissements enroués. Je frotte un coup la table, ses cuisses, son pénis et ses fesses. Tant pis pour le sol, ça peut attendre, parce que moi, JE N'EN PEUX PLUS! J'attrape le scalpel posé sur une petite étagère en inox où reposent tous mes autres... instruments. J'approche de lui en humant l'air, profondément. Ensuite, je lui adresse le même sourire carnassier que j'ai adressé plus tôt à Meg. L'odeur de cuivre me rend folle. L'odeur du sang. Ma main tremble lorsque je m'approche de son torse, tellement je suis excitée. Et ses pleurs! J'attrape son téton et en découpe soigneusement le contour. Les hurlements me parviennent à peine alors que je le jette à la poubelle. Je vois de la bave tomber quand je découpe de longues et fines lamelles de ses pectoraux, un peu comme du bacon, mais je m'en fiche puisque personne ne peut me voir. Je les retire ensuite avec précaution et les dépose, une par une, méticuleusement, sur un plateau. Je me retrouve ainsi avec quatre belles tranches toutes fraîches. Je reviens ensuite vers lui, ne sachant plus vraiment s'il est conscient où non et lèche ses muscles à vifs. J'adore cette sensation fibreuse! C'est presque un orgasme culinaire. Je prends mon plateau et retourne à la cuisine en fredonnant. C'est là que la magie opère. Je badigeonne la chair d'une marinade dont j'ai le secret et les jette dans une poêle bouillante avec du beurre. Après cinq minutes je les sors et passe à table. Je me jette sur mon assiette dès la première bouchée et n'en laisse pas une miette! Je rince ma vaisselle sale et la laisse sur l’égouttoir puis repars dans l'autre pièce, près de Jimmy. Je range mes affaires puis m'approche de lui,me délectant de la terreur dans ses yeux, je l'embrasse sur le front en lui disant:
-Je t'aurais bien embrassé sur la joue mais je les ai déjà mangées.
Et je ris de plus belle.
Je repars ensuite, la poubelle à la main.
Je refais le trajet en sens inverse jusqu'à arriver devant ma porte d'entrée que je ferme. Sur le chemin de la petite ferme à quelques minutes de chez moi, un petit sac poubelle à la main, je commence à réfléchir. Ce n'est que la fin du troisième jour et il ne reste déjà plus que les cuisses et les fesses de Jimmy. Il durera encore deux jours, tout au plus. Il faut que je trouve une solution. J'en suis là lorsque j'arrive enfin devant l'enclos aux cochons. Je décide d'arrêter de me tourmenter et jette les tétons et les autres parties dégueulasses en chuchotant "Bon appétit les amis!"
Je ne me soucie nullement du fermier vieil ami de mon grand-père qui sait bien que je viens régulièrement jeter mes restes ici, même s'il ne connaît pas l'origine des restes en question. Mon Dieu, je suis irrésistible ce soir ahaha! Je repars le cœur léger, en décidant de ne plus m'inquiéter pour ma viande aujourd'hui.
Je suis dans ma chambre et m'apprête à me coucher lorsque mon portable vibre. Je découvre le nom de Meg et lis "Tu es libre quand cette semaine pour m'aider avec bio? Je suis complètement paumée et ça DOIT être le plus tôt possible! Kiss kiss"
Je réponds avant de m'endormir en me pourléchant les lèvres "Vendredi, dans trois, jours, je t'invite à dîner. Je te ferai ma spécialité, tu vas a-do-rer!"
Peu avant que le sommeil m'engloutisse une inquiétude transperce la brume de la fatigue. Est-ce que la chair de femme est aussi savoureuse que celle de l'homme ?