Textes à thèmes : Le temps qui passe...

[Bella_s]

Salut les booknaudes,
je suis en train d'écrire un recueil de textes à thèmes et j'aimerai que ceux qui le veulent écrivent quelques textes sur les thèmes que je donnerai.
En me répondant, mettez si cela vous dérange que je les mettes par écrit chez moi, sachant que personne ne les lira. Si j'ai besoin de faire une publication, je vous demanderai d'abord l'autorisation.
Merci beaucoup d'avance!!

LE premier thème est "le temps (minutes, heurs, mais pas le temps qui fait)"

[takiko]

premier thème le temps c'est ça ? Et on propose plusieurs textes ?

[Elya]

Donc... le temps qui passe, en clair ! Je devrais avoir la capacité d'éventuellement produire un texte sur ce genre de temps, mais est-ce que c'est grave si c'est pas très long ???

[Elo971]

Bonsoir
J'en poste déjà un. A toi de voir si cela te convient
Je l'ai écrit vite fait. Pardonnez moi s'il n'est pas beaucoup travaillé ^^'
Si j'en ai l'occasion j'y reviendrais

"Tic-Tac fait l’horloge.
Tic-Tac. Tic-Tac. Tic-Tac.
Encore et encore.
En temps normal, cette vieille pendule ne me dérange pas.
Mais là …
Tic-Tac.
Tic-Tac.
Tout me montre que je suis en retard. Que je ne peux échapper au retard que j’ai pris. Que je prends encore. A chaque seconde qui passe. En retard sur quoi me direz-vous ? Et bien … sur la vie, sur mes devoirs, dans mes lectures, dans mes écrits …. Qu’en sais-je ? Qu’avez-vous besoin de le savoir ? Après tout, chacun ses retards …
Mais vais-je pourtant aller faire ce qui m’attend ? Oh que non !
Une perte de temps, me dîtes-vous ? Je perds mon temps ? Oh non… Je le prends.
Je prends le temps de regarder la vision qui s’offre à moi … ce petit bout de jardin que j’aperçois par la baie vitrée … les pies qui se promènent sous mes yeux émerveillés.
Je prends le temps de m’occuper de moi … je me mets du vernis …. Démêle ma tignasse …
Je prends le temps de rêver, d’imaginer, de penser.
Je prends le temps de débattre, de rire, de pleurer, de sourire, d’ouvrir les yeux, de les fermer, de me lever le matin, de me coucher le soir.
Je prends le temps de lire.
Mais j’ai beau faire, il m’en manquera toujours. Toujours, pour des choses qu’on pourrait appeler « corvées » alors qu’elles sont juste moins attirantes que celles que je fais.
Vais-je changer de pièce, ou même arrêter cette vieille horloge ?
Non. Car pour prendre le temps et apprécier ce temps, il faut pouvoir le voir s’écouler."

Je vous laisse donc et vais prendre le temps de travailler
Bonne soirée

[Elya]

j'aime beaucoup ! Je trouve ça très reposant d'être comme ça mais honnetement, je n'y arrive pas !
Comme tu le dis... je prend aussi du retard sur mes écrits...

[Elo971]

C'est pas forcément ce que je ressens hein x)
Au contraire parfois ^^
Mais c'est quelque chose que j'aimerais atteindre

[Bella_s]

c'est super sympa, je peux le mettre dans mon recueil??

Au fait, si vous avez po trop d'idées essayez dans le style poésie...
vous pouvez me demander sur mon profil en cas de problème!!
merci

[Elo971]

Merci ^^'
En fait c'est quoi ton idée de recueil ? Parce que je comprends pas trop ...
Tu voudrais le faire publier ? Ou c'est juste pour toi ? ^^

[Bella_s]

c'est juste pour moi mais si je décide de faire une publication, je te demanderai avant, t'est d'accord??

[Elo971]

Aucun problème
Si jen écris un autre ça te va ? 'Fin j'veux dire on peut en écrire plusieurs ?

[Bella_s]

bien sur que tu peux...
en voila un de moi:

Le temps, le temps qui s'écoule
le temps qui part et nous échappe
Pourquoi s'en va-t-il quand on en a besoin, pourquoi reste-t-il quand on ne le veux pas?
C'est une bonne question mais ce temps si précieux me manque pour y répondre.
Il est toujours présent, invisible et indétectable mais il s'enfuit aussi, trop rapidement pour qu'on le remarque.
Quand on le cherche, il n'est pas là et quand c'est lui qui nous cherche, il nous trouve... toujours!
Je ne le vois plus, tant il passe vite et je ne le vois que trop dans les mauvais moments.
Il est notre meilleur allié mais aussi notre pire ennemi, et il le sera jusqu'à notre mort, quand ce temps cessera pour nous et nous emportera loin, vers...l'infini et pour toujours.

voili,voila!!

[Elo971]

Un autre pour toi cette fois sous forme de poème
C'est très rare que j'écrive sous cette forme là mais j'étais inspirée

Défier le temps.

Tourne, tourne, le temps,
Eloigne donc mes tourments,
Et mes amis, Et mes amants.

Coule, coule, le sang,
A flots et à torrents,
Celui, ami ; celui, amant.

Espère, espère, passionnément,
Rediriger le vent
Et remonter le temps.

Attend, attend, et patiemment,
Défie le temps
En le prenant.

Voilà

[Jundow]

Le temps,

Cet allié qui passe si vite durant nos moments de pur bonheurs,
Cet ennemis qui s'étire a l'infinis durant nos instants de douleurs,
Deux heures passés dans les bras de mon àme soeur,
Me sembles si court, je vais y rester encore une heure,
Mon amour est partie, depuis un quart d'heure,
Pourquoi ça me semble si long, pourvu qu'elle rentre a l'heure,

[nohya]

Bon j'ai un texte qui se la joue à la "jefaisgenrequejesuisdanslethèmemaisc'estpasvraimentlecas" si tu veux...
Ben et puis si tu veux pas ça change rien, je le poste quand même!

Décompte

Deux bonnes heures. Puis la libération. Enfin. Prisonnier depuis un mois dans cette contrée méconnue, c’en était trop pour un homme d’une vingtaine d’années à peine. La vision d’un seul grain de sable, ne serait-ce que d’un inoffensif sablier, me semblait inconcevable. Je n’osais pour cela ouvrir les yeux de peur d’être submergé par une vague immobile de grains qui, je le savais bien trop, m’entourait depuis les premiers instants de mon arrivée. On m’apporte une cruche. Plus qu’une heure. Je n’ai qu’à attendre, tandis que tentent de se prolonger les minutes, on pourrait croire que celles-ci se prélassent dans l’espace pour être les plus longues possibles, comme si elles souhaitaient que je n’oublie aucunes d’entre elles à l’avenir. Les minutes n’ont pas à s’inquiéter, j’ai en mémoire chacune des soixante lentes secondes de chacune d’elles maintenant. Quelque chose bat la mesure d’un bruit étouffé. Les petits coups alternent entre un légèrement grave et un à la note juste au-dessus. Ils sont parfaitement réguliers, presque autant que mes minutes à moi ; et ils le sont. J’ai finalement ouvert les yeux. Avant l ‘arrivée de l’eau, j’étais seul à compter de secondes en secondes. Maintenant, autre chose trouble mon compte, qui se délite et se perd. Le sable à mes pieds me nargue, principale présence dans ma cellule exiguë. J’entends au-dessus de moi, au plus loin que peuvent ouïr mes oreilles, ce sable, Satané sable, se soulever et modeler des dunes sous l’action du vent. Mais le médiator qui accompagne mon décompte des minutes est plus proche que la surface. J’observe. Je ne vois rien d’anormal, si on oublie ce petit boitier noir dans un coin. Que, tout compte fait, je décide de ne pas oublier. Il a pour face un écran à cristaux liquides où défilent des chiffres en ordre décroissant : 16 ; 15 ; 14 ; 13 ; 12… Je m’approche du boitier. Tic, Tac, Tic, Tac, Tic. C’est ce qui a causé le bruit qui m’a troublé ! Tac, Tic, Tac, puis le son augmente, TIC, TAC, TIC. Stop.
Dans le désert, un énième attentat rase un énième bâtiment, à la fin d’un énième décompte.
________________
Donc après relecture, oui, c'est un texte HS...

[Nawel65]

Qu'est ce que le temps? Ce n'est pas une pensée, ce n'est pas un sentiment, ce n'est pas un objet. Mais qu'est ce donc? Est-ce bien plus? Est-ce bien moins?
Les années, les mois, les semaines, les minutes, les secondes... mais qu'est ce que tout cela? Ce ne sont que des mots, rien que des mots. Qu'est ce que le temps?
Je crois que j'ai la réponse. Le temps n'est qu'un leurre. Car s'il n'existait pas, que serions nous? Sans date, sans montre, nous ne serions rien, incapable de prévoir le futur et de mesurer le passé.
Le temps n'existe pas. Il fixe une limite, alors que tout est infini.
L'infini existe. Car il n'a pas de commencement ni de fin.
Mais...
Qu'est ce que l'infini?

Voilà voilà, j'espère que ça plaira.

[Allis]

21h01
Je me mets au boulot. Pfiou, beaucoup de devoirs à faire! Je n'en ai pas envie...
21h06
Toujours pas au boulot. Et il me nargue... "Tant pis!". Je le prends, je l'allume, je me connecte sur Booknode.
"Allez, juste 5 minutes, pour voir si..."
21h30
"Zut!"
Je me déconnecte, sort une feuille, ouvre ma trousse, prend mon stylo plume. Il fuit. Vite, vite, l'effaceur!
21h37
"Bon, maintenant j'y vais!"
Trois malheureuses lignes sur le papier. Je fatigue.
21h46
"Et si...?"
Je ne peux pas m'en empêcher, je dois vérifier.
Bienvenue Allis
21h53
"Ah bah non..."
Je commence à lire les textes, commenter...
22h18
"ça suffit maintenant! Au travail!"
Trois autres petites lignes sur la feuille. Je change de devoir et de feuille. Je me motive, je me concentre.
22h44
Retour sur booknode.
"Tiens tiens... un thème sur le temps..."
J'ouvre une page word (ou l'équivalent). L'idée germe dans mon esprit, de développe, s'étend... J'écris, me relis, me corrige.
22h58
"Et bien, c'est pas si mal!"
23h00
"Oups... j'ai à peine commencé mes devoirs..."
Mon père passe la tête par la porte.
"Tu travailles depuis 20h30? Quelle bosseuse, c'est bien!"
Sourire gêné.
"Oui oui bien sûr. J'ai presque finis..."
23h04
Tout ceci pour vous montrer à quel point le temps peut passer vite. Bon, je vous laisse, j'ai de l'histoire-géo et de la littérature à faire pour demain 8h.
23h07
Allis se relit, envoie et se déconnecte.

[Elinae]

Le temps qui passe

Il a disparu il y a tellement longtemps, des jours, des semaines, peut-être. Je ne sais plus, le temps qui passe n'est plus rien pour moi. Les jours, ou les semaines, sont tous identiques, je dort, je mange, je n'ai plus conscience de rien, je ne vis plus. Parfois, quelqu'un passe devant ma fenêtre, quand on s'approche de ce lieu maudit, on se dépêche, on change de trottoir. Et quand on aperçoit mon visage blafard, on pousse un cri d'horreur et on s'éloigne en trébuchant. J'aimerais qu'il revienne, mais c'est trop tard, peut- être qu'un jour on me tendra la main, mais j'en doute. Mes seules pensées vont vers lui, des pensées pleines de mélancolie. Mais je l'attendrai toujours... Le temps qui passe.

Voili, voilou!!!

[jeregardelemonde]

Le temps passe très vite. Trop vite. Je n'ai ni le temps de retenir les visages, ni les voix, ni les rires. Et quand je n'en ai le moins besoin il s'allonge à l'infini. Le temps est parfois lent tellement lent que je m'ennuie. Il ne me permet pas de profiter de ce que j'aime le plus et m'offre du temps quand je n'en veux plus. Il est tellement tentant de demander au temps de voler plus patiemment. Mais le temps est trop abstrait pour qu'on lui pose des questions alors on subit le temps sans pour autant qu'il n'en fasse autant. Le temps à tellement de chance d'être ce qu'il est car il dirige le monde. Nous sommes des pions dans son jeu. AAAh quand j'en parle on dirait que le temps est un dieu. Mais le temps n'est rien, rien que de la poussière du vent et c'est un démon.
Tu entends cher temps tu es un démon et je te hais, je te hais car je suis obligé de me dire que la vie est courte. Et je te hais car tu nous diriges alors que tu n'est rien, rien que du vide et nous t'attachons beaucoup trop d’importance.
Alors cher temps tu vas retourner là d'où tu viens et ne plus jamais revenir.

Mais? Mais? Mais si le temps n'existe plus, alors je ne suis plus là moi non plu?

Je veux bien que tu le mettes dans ton recueil mais je doute qu'il ne soit assez bon. Très bon sujet en tous cas.
Bisous

[DarkHug]

Vole le temps

Le temps n'est pas un ami, pas un cœur tendre,
Il passe, il court sans relâche, sans vous attendre.
Que vole, que vole le temps,
Celui qui jadis a fait pleurer les rangs.

Le temps ne t'attendra jamais, n'espère pas,
Il est là, il bat, il s'en va.
Que vole, que vole le temps,
Celui qui jadis a tué nos enfants.

Le temps n'est pas doux, pas sincère, pas joyeux,
Ce n'est qu'une âme triste, perdue, tombée des cieux.
Que vole, que vole le temps,
Celui qui jadis a fait couler le sang.

Le temps n'est qu'une entité désespérée,
Sans but et qui cherche en vain une vérité.
Que vole, que vole le temps,
Celui qui jadis a supprimé nos chants.

Le temps, en fait, n'est qu'une virgule de la vie,
Un point de suspension, une chose indéfinie.
Que vole, que vole le temps,
Jamais ne sera oublié notre tourment.

[CamAndFinnick]

Coucou ! Voici un petit texte que j'ai écrit récemment, justement en rapport avec ce thème, enfin, plus ou moins x)


Elles coulent sur ton corps, meurtrières, elles glissent lentement dans un silence à faire fuir les âmes condamnées des Enfers, elles se mêlent aux gouttes rouges de tes mains, elles t'inondent et te noient.

Tic-Tac.

Tu cries dans les ténèbres, tu craches sur cet immonde monde, tu le dédaignes et il le sait, tu le méprises comme un vulgaire animal et il te punit pour ta haine que tu peines à retenir. Tu n'es pas née pour le servir à genoux, esclave torturé et bafoué, tu n'es pas née pour courber l'échine et faire profil bas, non, tu n'es pas née pour cette vie-là.

Tic-Tac.

Elles passent, tournent, s'allongent, et plus elles s'écoulent, plus la mort se rapproche. Tu la sens faire un pas, puis un autre, tu la sens venir vers toi et elles continuent de s'égrener, insatiables, inlassables.

Tic-Tac.

La douleur qui te faisait grimacer s'estompe peu à peu, tu ne la sens plus, tu ne sens plus rien en toi, tes flammes ne sont plus que des cendres, tes rêves des poussières et il ne reste que des lambeaux d'espoir que tu continues de déchirer et de détruire.

Tic-Tac.

A chaque passage, elles t'éraflent, te coupent, te frappent, te brûlent et te cassent. Et la tête te tourne, le sol tangue et tes jambes lâchent sous ton propre poids, tu faiblis mais elles s'en moquent, rien ne les arrête.

Tic-Tac.

Toi, tu coules depuis ta toute première inspiration, et eux, ils respirent. Toi, tu te noies dans les abysses et eux, ils flottent. Toi, tu rampes dans la boue et eux, ils volent dans les nuages. Toi, tu meurs en ayant peur de la vie, et eux, ils vivent en ayant peur de la mort..

Tic-Tac.

Fidèles à elles-mêmes, elles ont poursuivi leur tache, et dans cette absence oppressante de parole, tu les entends susurrer à tes oreilles un abominable chant d'adieux. Elles seront bientôt achevées, bientôt parties en fumée, et avec minutie, elles s'empressent de bien finir leur travail.

Tic-Tac.

Les anges des cieux te tendent des grandes mains lumineuses que tu cherches à attraper vainement, tandis que les diables de l'obscurité te tirent dans un gouffre noir et profond, aux parois si lisses qu'elles n'offrent aucune prise.

Tic-Tac.

Le dernier grain est tombé, il a sonné le glas pour toi, elles ont fini de t'achever, elles ont fini leur oeuvre et elles en sont sûrement très fières. Mais jamais tu ne sauras, tu sais simplement que tu tombes, que tu tomberas pendant encore longtemps, que la paix ne viendra jamais comme ça, tu sais que le plus long des voyages vient de se commencer, et pour la première et dernière fois de ce qu'il reste de ta vie, tu sais que tu souris.

Plus de tic-tac.

Les vingt longues minutes sont écoulées. Toi, tu gis allongée dans le rouge de tes erreurs, de tes mensonges, de tes torpeurs. Les vingt longues minutes ont terminé de te dévorer. Toi, tu t'es enfin en allée d'ici. Les vingt longues et dernières minutes de ta vie avaient la douce voix d'une chorale d'ange.

[Diane-45]

Bonjour, j'ai réalisé un petit texte, il y a pas mal de temps, donc je le poste:


Tic-Tac-Tic-Tac

Tic-Tac-Tic-Tac
Arrête-toi ! Pause ! Regarde ! Regarde tout ce que tu manques ! Tu passes trop vite ! Profite de chaque instant ! Allez ! Play !

Tic-Tac-Tic-Tac
Tu mélanges passé, présent, futur et encore bien d’autres temps. Mais, LE Temps reste le temps, il passe et continue de passer. Passé, présent, futur.

Tic-Tac-Tic-Tac
Ais la patience, la patience d’attendre. Mais n’attends pas trop longtemps, tu te ferais dépasser par le temps.

Tic-Tac-Tic-Tac
Des souvenirs amers, comme les souvenirs les plus doux de l’univers peuvent revenir sans prévenir. Mais par cette surprise, ne périe pas. Reste fort.

Tic-Tac-Tic-Tac
Retiens des leçons des souvenirs amères et rappelle-toi tous les jours des souvenirs doux, ce sont tes repères.

[Erimede_Read]

Salut, j'ai écris un tout petit texte il y a longtemps mais je l'ai remis à la sauce du jour donc maintenant qu'il est finis je le poste!

Tic. Un battement de cil.
Tac. Deux yeux grands ouverts.
À l'infini.
Tic. Sur la droite les gens en retard.
Tac. Sur la gauche les gens qui prennent leur temps.
Mais rien ne dure.
Tic.Un cri.
Tac. Le silence.
Mon, cri, mon silence. Sans cesse je les contemples. Je ne ne peux plus leur échapper, leur écho me suis. Partout, à l'infini. Leur étaux ne me serre plus mais leur ombre plane. Toujours.
Tic. Plus d'air.
Tac. La corde.
Tic. Tac. Rien que ces deux mots qui ont suffit à signer mon destin. Avant je pensais que je serais libre. Maintenant je me rend compte que c'est toujours pareil. J'ai voulu lui échapper. Il m'a rattrapé. Malgré la mort, il me poursuit. Si je pouvais vous donner un conseil, se serait de l'accepter. Sous peine de finir comme moi. Le temps au trousse et le corps au bout d'une corde.

[ma-et-lys]

Le temps...
Il nous donne tout.
Il m'a donné toi.
Le temps...
Il nous donne tout.
La joie, le bonheur.
Il m'a donné toi.
Le temps...
il nous donne tout.
La joie, le bonheur.
les pleurs, la douleur.
Le temps...
Il nous enlèves tout.
Il m'a enlevé toi.
Le temps...
Il nous enlèves tout.
La joie, le bonheur.
Il m'a enlevé toi.
Le temps...
Il nous enlèves tout.
La joie, le bonheur.
Les pleurs, les douleurs.
Le temps...
Il nous donne tout.

[Illy04]

Je suis
Là depuis toujours
Tout le monde me connait
Personne ne m'est indifférent
On voit mes ravages
Partout où je passe

Je suis
Ce que certains redoutent
M'implorant de ralentir
Tandis que d'autres
Rêvent que je passe plus vite
Mais je poursuis ma route
Insensible aux voeux de tous

Je suis
Ce qu'on essaie de berner
Ce qu'on essaie d'accélérer
Ce qu'on essaie d'arrêter

Je suis
Peut-être votre pire cauchemar
Et causerai votre perte
Mais je peux aussi amener
Votre bonheur

Je suis
La plus puissante des choses
Sans moi rien n'existe

Je suis
Les minutes
Les secondes
Les heures
Les années

En un mot comme en cent
Je suis le Temps

[Animia8]

Ok ! A mon tour !


Cache-cache, cache le temps

Le temps qui passe, ne passera
Que si le rire s’évanouit.
Et puis, quand un jour vient la pluie,
Il est là, une seconde fois.

Cache-cache, cache le temps,
Ne s’y cachera pas ma mort,
Cache-cache, cache le temps,
N’y restera que des remords.

Dans le jour qui soudain noircit,
La tendresse et la douceur
Sont remplacée par le labeur
C’est ainsi, l’histoire de la vie.

Cache-cache, cache le temps,
Ne s’y cachera pas ma mort,
Cache-cache, cache le temps,
N’y restera que des remords.


Voilà !

[Coco3]

Trop beau ton poème ^^

[leaszecel]

Tout est noir autour de moi. Un chemin s'éclaire. Papa, maman et mon frère. Que font-ils là? On rigole, on parle, on s'aime et sans m'en rendre compte, nous marchons sur un petit sentier dans la forêt. Nous arrivons à une intersection. Mon frère mon père et moi prenons le chemin de gauche. Maman? Arrête! Tu trompes de chemin, reviens! J'ai beau m'époumoner, elle ne se retourne pas et marche d'un pas décidé sur le chemin qui va vers la droite. Elle disparaît avec les arbres. Nous continuons de marcher, ils nous faut un peu de temps pour que la conversation se relance, qu'elle redevienne joviale, nous finissons même par rire tous les trois. Je ne sais pas combien de temps passe mais à certains moments nous croisons certaines personnes qui marchent un peu avec nous, rigolent, pleurent. Mais à chaque fois nous nous retrouvons inéluctablement à trois. Sauf qu'un jour nous retombons sur cette intersection. Cette fois-ci, c'est mon frère qui prend le chemin de droite alors que mon père et moi prenons le chemin de gauche. Je m'apprête à lui crier de revenir quand mon père pose une main sur mon épaule. Je vois qu'à travers ses larmes il sourit. Alors je souris à mon frère en lui faisant des signes énergiques, malgré mes larmes. La différence avec ma mère est tranchante. Là où elle marche hésitante et perdue, il marche déterminé et heureux. Un peu peureu bien sûr, mais heureux. Là où elle a laissé colère et peine, il laisse un sentiment doux-amer.
Ensuite sans m'en rendre compte un jeune homme commence à faire un long chemin avec nous. Il arrive qu'il nous fasse rencontrer d'autres gens en prenant des chemins que nous ne connaissions pas. Sur ce chemin il nous arrive de rigoler, de nous disputer, de nous chamailler et de nous taquiner mais toujours avec amour, le sentiment prédominant sur tout ce chemin. Sans m'en rendre compte, encore une fois, je remarque que mon père commene à marcher derrière, je le perd parfois de vue à force de parler avec ce garçon. Mais à chaque fois que je commence à paniquer et que je l'appelle, il est toujours là rassurant,aimant. Tiens, il me semble apercevoir quelque chose au loin. Est ce que ce ne serait pas... une intersection ?
Je me réveille en sursaut. Quel drôle de rêve !


Voilà je suis désolée d'avance pour les éventuelles fautes et je ne suis pas sûre d'avoir respecté le thème. N'hésite pas à me le dire si tu penses que c'est le cas s'il te plaît!

[Nalune22]

Bon, je regardais (lisais) ce sujet depuis déjà le premier message. J'aimais bien le sujet mais je n'avais aucune idée. Et puis, récemment, j'ai écris le début d'un roman et je me suis rendue compte que 'est bien en rapport avec le thème donc voilà. (C'est l'introduction du livre que j'écris)

L’horloge tourne, le temps passe. La vie défile, la mort arrive.
Tic-tac, tic-tac… Les aiguilles ne sont qu’un compte à rebours du temps qu’il te reste. Profite, profite de la vie. N’est-ce pas ce que l’on te dit ? La vie est belle, profites-en. Mais le temps, lui, n’en a rien à faire de la vie et il passe. Il passe si vite qu’à ta mort, tu regretteras de ne pas avoir profité et tu te maudiras. Mais ce n’est pas de ta faute, petit être, le temps se fout du monde.
Tic-tac, tic-tac… Le silence est rythmé par un bruit incessant. Le bruit du temps qui mange les secondes, minutes, heures, jours, semaines, mois, années… Il dévore, tous ces noms que tu lui donne, sans pitié et passe d’un coup sans même prévenir. Et puis, il te dévore, toi. Et personne, personne ne peut le rattraper. Personne ne le retrouve, personne ne peut l’arrêter. Il fait des ravages sans que nul n’ait le droit de le contrer. La vie est sujet et le temps est roi.

Ne réfléchis pas trop longtemps, laisse la vie se dévoiler, laisse le temps te guider.
Ne pense pas trop longtemps, laisse la vie se découvrir, laisse le temps t’éclaircir.

On te dit souvent : Ne grandis pas trop vite. Alors, oui.
Ne grandis pas trop vite, laisse la vie te porter, laisse le temps s’en occuper.
Le temps passe sans que tu ne t’en aperçoives et tu ne peux rien faire.

Voilà.

[Animia8]

Bon alors, ce que je poste ici, ce n'est pas moi qui l'ai inventé, juste un extrait d'un livre qui m'a fait pensé à ça, alors voilà :

"[...] Lui regarde derrière moi, comme s'il y avait la mer, un bateau dessus... J'imagine ça, parce que les voix autour de nous sont criardes comme des cris de mouettes. Que voit-il au-delà de moi, mon père ? Que croit-il qu'il y a ? Seulement d'autre saisons, qui ont passé comme passeront celle-ci et celles qui viendront, du temps perdu entre nous qu'on ne remontera pas,
des anniversaires manqués, des secrets bien gardés, des bonbons collés au fond des poches, des mauvaises notes qu'il n'aura pas vues, mes spectacles auxquels il n'aura pas assisté, les petit bobos qu'il n'aura pas soignés, les chansons qu'il ne m'aura pas chantées, les rues où il ne m'aura pas donné la main pour traverser, les cauchemars qu'il n'aura pas consolés, toute cette enfance qu'il ne m'aura pas aidé à quitter... Mes premières amours tues et tuées...
Je n'ai pas envie de l'aider à recoller les morceaux de nos vies... [...]"

C'est pas grave, de Jo Hoestlandt

[Arwen14]

Coucou !

Alors désolée, ce n'est pas un poème qui vient de moi, mais je l'ai découvert en cours de français et je trouve qu'il correspond très bien à ce thème Le poète parle de son amour perdu et du temps qui passe, perpétuel et qu'on ne peut arrêter... Vous connaissez sûrement, il s'agit du Pont Mirabeau de Guillaume Apollinaire. ^^
Le voici :

Le Pont Mirabeau

Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait après la peine

Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure

Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l'onde si lasse

Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure

L'amour s'en va comme cette eau courante
L'amour s'en va
Comme la vie est lente
Et comme l'Espérance est violente

Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure

Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine

Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure