La Couronne En Détresse, Tome 1 : Sous L'Emprise Du Prince [Romance/Humour/Mystère/Suspense]
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Re: Un kidnapping princier
Chap.2 Part.3: Comment ose-t-elle ?!
PDV: Du prince sans prénom pour le moment...
Comment ose-t'elle ?! En pleine réunion ! On m'annonce que la jeune fille que j'avais sauvée me réclame ! Je sais que ma beauté l'a toute retournée la veille, mais elle sait attendre tout de même ?! Mes domestiques sont des bonnes à rien, vu qu'elle se trouve dans mon bureau ! Dans mon bureau ! Alors qu'elle devait rester dans la chambre que je lui ai désignée !
Après avoir fermé la porte avec violence, je m'avance vers mon secrétaire, m'assieds sur mon siège et fais signe à la fille de prendre place sur une chaise en face de ma personne. (J'adore )
_Pourquoi n'est-elle pas dans la chambre que j'ai mise à sa disposition ? Demandé-je d'une voix un peu trop calme -vu mon humeur- aux domestiques qui se font discrètes.
_Elle voulait vous parler, votre altesse, me répond craintivement la petite Louise.
Je pourrais faire qu'une bouchée d'elle. Je pourrais lui crier dessus, jusqu'à ce qu'elle en pleure ou bien la virer pour qu'elle me supplie de la prendre. Mais je suis un prince, je dois me maîtriser !
_Ne vous avais-je pas donné un ordre ? Di(t) s-je froidement
_C'est que...
Mon poing cogne contre le bois du vieux bureau. Elles sursautent à mon emportement. Mais c'étaient les mots de trop, avec toute la pression que j'ai sur le dos.
Je me mets debout et fais signe aux domestiques d'avancer.
_Plus près, approchez, n'ayez crainte, leur dis-je doucement, une fois qu'elles sont à quelques centimètres de moi. Je croyais avoir dit qu'elle ne pouvait pas sortir. Et où est-elle en ce moment ?! Je me le demande bien ! Elle est dans mon bureau !
J'avais commencé par parler calmement mais je n'ai pu m'empêcher de finir en criant.
_C'est de votre faute, m'accuse la voix de Lisa Anne Bazangeon d'après la carte d'identité que nous avons trouvée dans ses affaires.
_Ah oui, c'est de ma faute ? Lui demandé-je en me tournant vers elle.
_Parfaitement, me dit-elle avec assurance, son regard fixé sur le mien.
Je vois du défi dans ses yeux bleu clair. Elle m'intrigue. Elle aussi, s'est levée. Je m'avance pour m'arrêter à vingt centimètres d'elle.
_Puis-je savoir pourquoi ?
_Vous n'aviez pas précisé !
De quoi me parle-t- (')elle ?!
_De quoi parlez-vous ? La questionné-je, intrigué.
_De l'endroit que je ne suis pas autorisée à quitter. Vous avez dit que je pouvais avoir tout ce que je voulais. Et moi, c'est vous que je souhaitais voir. Il faudra être plus explicite la prochaine fois, votre Altesse, me dit-elle en se moquant de moi ?! en me narguant ?!
_Je vois, m'exclamé-je. Laissez-moi seul avec mademoiselle Bazangeon, ajouté-je à l'attention des soubrettes.
Elles nous laissent seuls avec un regard désolé pour la demoiselle. À nous deux maintenant !
_Sous quel prétexte m'avez-vous dérangé en pleine réunion ? Je vous préviens, cette raison doit être valable ! Je n'ai pas tout mon temps à vous consacrer.
Je n'ai déjà pas de temps pour moi, alors pour autrui... Encore moins.
_Comment pouvez-vous dire ça ! Vous m'avez enlevée et vous n'avez pas tout votre temps à me consacrer ?! Ce n'est pas vous qui vous êtes réveillée en chemise de nuit avec deux filles aussi surprises qu'apeurées de se faire virer, dans un endroit inconnu ! Et on me dit que ce foutu prince a jeté ou encore brûlé mes vêtements ! De plus, il veut que je porte ces vêtements atroces ! Alors, oui ! Je crois que j'ai de bonnes raisons !
Heureusement que c'est une fille et aussi que ce n'est pas digne d'un prince ou elle aurait eu mon poing dans la figure ! Comment cette grue peut-elle me manquer de respect comme elle le fait ?! Insinue-t'elle que je l'ai enlevée ? Quelle bêtise !
_Ah bon, vraiment ? Tout ça est plus important qu'une réunion qui concerne tout le royaume ? Vous m'avez fait interrompre une discussion qui me concerne, qui vous concerne, qui concerne tout un peuple ! Et pourquoi ?! Pour des enfantillages !
Et flûte, je n'ai pas pu m'empêcher de crier. Ce n'est pas bon pour mon karma !
_Bien sûr ! Que c'est plus important ! Le pays ne va pas s'effondrer si son Altesse rate une réunion ! (Se moque-t-elle de mon rôle de prince ?!) Alors, que moi, j'ai failli faire une crise cardiaque ! Ah non, bien plus qu'une même: quand je me suis réveillée, au moment où j'ai pensé que vous m'aviez vu nue, en voyant vos vêtement, "car monsieur le prince à jeté les miens et qu'il veut que je porte les siens", quand je me suis vue dans le miroir avec cette chose affreuse...
Je ne peux m'empêcher de rire, c'est dingue ça ! Pour qui se prend-t-elle ? Je suis un prince, et elle vient me parler de telle futilité ? Je ne suis pas son psychologue; si elle veut avoir une oreille attentive qui la plaint du grand méchant que je suis, qu'elle aille voir ailleurs ! Je dois tout arrêter car une pauvre fille ne s'est pas se tenir tranquille et faire ce qu'on lui dit... J'ai demandé qu'elle reste dans la chambre et non de l'avoir dans mon bureau, de se plaindre et de se moquer de mon rôle de prince héritier.
_J'ai l'air de quoi, moi ? Quand j'interromps une réunion pour une folle hystérique cardiaque ?! (Ne sépare pas ces deux phrases, car la deuxième n'est qu'une proposition subordonnée et elle ne veut donc rien dire toute seule)
Celle là, je ne l'ai pas vue venir mais ma joue l'a bien senti. Comment se permet-elle de me gifler ?! Elle veut recommencer sauf que cette fois-ci, j'ai le temps d'attraper son poignet et de le serrer. Elle commence à se débattre. Je veux la lâcher mais je n'y arrive pas, je ne peux pas, je suis beaucoup trop furieux. Sans regarder, avec ma main de libre, j'appuie sur le bouton du micro. C'est Niles qui répond.
"Oui, votre Altesse ?"
_Niles, dites à James de venir dans mon bureau. Qu'il ramène quelque chose de cassable, j'en ai besoin, marmonné-je.
"Bien, il arrive, monsieur votre Altesse !"
_Vous me faîtes mal, là ! C'est bon, vous pouvez me lâcher !
Ces paroles me rendirent rendent (attention concordance des temps)encore plus furax qu'avant ! Elle me donne des ordres ! Elle n'est pas mon supérieur, ce n'est pas mon père, seul lui et ma mère ont le droit de me donner des instructions. Je sens sur mon magnifique visage des fourmillements. Je continue de serrer ma poigne. Elle essaie de me donner des coups, surtout dans mes bijoux de famille ! Elle veut me castrer pour que je n'aie pas de descendance, la teigne !
_Aie, lâche moi, enfoiré ! s'exclame-t'elle au même moment, on frappe à la porte, qui s'ouvre sans mon accord.(Phrase trop longue qui n'a plus de sens, plusieurs propositions: "s'exclame-t-elle au moment où l'on frappe à la porte. Puis, celle-ci s'ouvre sans mon accord." / "s'exclame-t-elle quand on frappe à la porte et que celle-ci s'ouvre sans mon accord")
James entre avec une caisse dans les bras, il la met pose (peut-être, non !?) sur le sol et prend une assiette qui se trouve dedans. Je sens sa main sur mon épaule.
_Lâche-la, Édouard ! Tu vois bien que tu lui fais mal, dit-il avec douceur, tout en exprimant un avertissement caché.
Il me fait réaliser ce qui se passe, je finis par lui lâcher le poignet. James me donne l'assiette que je prends plaisir à balancer par terre. Le fracas qui en résulte me fait le plus grand bien. Mais mon humeur est toujours aussi mauvaise ! Lisa me regarde avec de grands yeux tout en se massant le poignet. Je pourrais la briser, comme je viens de le faire avec l'assiette.
_James, enferme moi cette personne dans la chambre que je lui ai attribuée, elle ne peut pas en sortir !
Une deuxième assiette rejoint bientôt la première.
_Elle recevra son dîner dans sa chambre et tout ses désires(,) devront m'être communiqués et recevront mon consentement !
Une troisième assiette valse. Avec une quatrième dans la main qui n'attend qu'à être jetée, je me retourne vers Lisa, celle-ci à l'air complètement choquée !
_Est-ce assez clair et explicite maintenant ? Dis-je en fracassant le quatrième plat au sol.
_Emmène-la dans sa chambre, tout de suite !
James la tire par le bras.
_Venez, mademoiselle, dit-il en marchant sur les débris.
Lisa ne me lâche pas du regard jusqu'à ce que la porte se referme derrière eux et qu'une assiette va s'éclater contre la porte fermée.
Pas mal, pas beaucoup de fautes dans ce chapitre !
PDV: Du prince sans prénom pour le moment...
Comment ose-t'elle ?! En pleine réunion ! On m'annonce que la jeune fille que j'avais sauvée me réclame ! Je sais que ma beauté l'a toute retournée la veille, mais elle sait attendre tout de même ?! Mes domestiques sont des bonnes à rien, vu qu'elle se trouve dans mon bureau ! Dans mon bureau ! Alors qu'elle devait rester dans la chambre que je lui ai désignée !
Après avoir fermé la porte avec violence, je m'avance vers mon secrétaire, m'assieds sur mon siège et fais signe à la fille de prendre place sur une chaise en face de ma personne. (J'adore )
_Pourquoi n'est-elle pas dans la chambre que j'ai mise à sa disposition ? Demandé-je d'une voix un peu trop calme -vu mon humeur- aux domestiques qui se font discrètes.
_Elle voulait vous parler, votre altesse, me répond craintivement la petite Louise.
Je pourrais faire qu'une bouchée d'elle. Je pourrais lui crier dessus, jusqu'à ce qu'elle en pleure ou bien la virer pour qu'elle me supplie de la prendre. Mais je suis un prince, je dois me maîtriser !
_Ne vous avais-je pas donné un ordre ? Di(t) s-je froidement
_C'est que...
Mon poing cogne contre le bois du vieux bureau. Elles sursautent à mon emportement. Mais c'étaient les mots de trop, avec toute la pression que j'ai sur le dos.
Je me mets debout et fais signe aux domestiques d'avancer.
_Plus près, approchez, n'ayez crainte, leur dis-je doucement, une fois qu'elles sont à quelques centimètres de moi. Je croyais avoir dit qu'elle ne pouvait pas sortir. Et où est-elle en ce moment ?! Je me le demande bien ! Elle est dans mon bureau !
J'avais commencé par parler calmement mais je n'ai pu m'empêcher de finir en criant.
_C'est de votre faute, m'accuse la voix de Lisa Anne Bazangeon d'après la carte d'identité que nous avons trouvée dans ses affaires.
_Ah oui, c'est de ma faute ? Lui demandé-je en me tournant vers elle.
_Parfaitement, me dit-elle avec assurance, son regard fixé sur le mien.
Je vois du défi dans ses yeux bleu clair. Elle m'intrigue. Elle aussi, s'est levée. Je m'avance pour m'arrêter à vingt centimètres d'elle.
_Puis-je savoir pourquoi ?
_Vous n'aviez pas précisé !
De quoi me parle-t- (')elle ?!
_De quoi parlez-vous ? La questionné-je, intrigué.
_De l'endroit que je ne suis pas autorisée à quitter. Vous avez dit que je pouvais avoir tout ce que je voulais. Et moi, c'est vous que je souhaitais voir. Il faudra être plus explicite la prochaine fois, votre Altesse, me dit-elle en se moquant de moi ?! en me narguant ?!
_Je vois, m'exclamé-je. Laissez-moi seul avec mademoiselle Bazangeon, ajouté-je à l'attention des soubrettes.
Elles nous laissent seuls avec un regard désolé pour la demoiselle. À nous deux maintenant !
_Sous quel prétexte m'avez-vous dérangé en pleine réunion ? Je vous préviens, cette raison doit être valable ! Je n'ai pas tout mon temps à vous consacrer.
Je n'ai déjà pas de temps pour moi, alors pour autrui... Encore moins.
_Comment pouvez-vous dire ça ! Vous m'avez enlevée et vous n'avez pas tout votre temps à me consacrer ?! Ce n'est pas vous qui vous êtes réveillée en chemise de nuit avec deux filles aussi surprises qu'apeurées de se faire virer, dans un endroit inconnu ! Et on me dit que ce foutu prince a jeté ou encore brûlé mes vêtements ! De plus, il veut que je porte ces vêtements atroces ! Alors, oui ! Je crois que j'ai de bonnes raisons !
Heureusement que c'est une fille et aussi que ce n'est pas digne d'un prince ou elle aurait eu mon poing dans la figure ! Comment cette grue peut-elle me manquer de respect comme elle le fait ?! Insinue-t'elle que je l'ai enlevée ? Quelle bêtise !
_Ah bon, vraiment ? Tout ça est plus important qu'une réunion qui concerne tout le royaume ? Vous m'avez fait interrompre une discussion qui me concerne, qui vous concerne, qui concerne tout un peuple ! Et pourquoi ?! Pour des enfantillages !
Et flûte, je n'ai pas pu m'empêcher de crier. Ce n'est pas bon pour mon karma !
_Bien sûr ! Que c'est plus important ! Le pays ne va pas s'effondrer si son Altesse rate une réunion ! (Se moque-t-elle de mon rôle de prince ?!) Alors, que moi, j'ai failli faire une crise cardiaque ! Ah non, bien plus qu'une même: quand je me suis réveillée, au moment où j'ai pensé que vous m'aviez vu nue, en voyant vos vêtement, "car monsieur le prince à jeté les miens et qu'il veut que je porte les siens", quand je me suis vue dans le miroir avec cette chose affreuse...
Je ne peux m'empêcher de rire, c'est dingue ça ! Pour qui se prend-t-elle ? Je suis un prince, et elle vient me parler de telle futilité ? Je ne suis pas son psychologue; si elle veut avoir une oreille attentive qui la plaint du grand méchant que je suis, qu'elle aille voir ailleurs ! Je dois tout arrêter car une pauvre fille ne s'est pas se tenir tranquille et faire ce qu'on lui dit... J'ai demandé qu'elle reste dans la chambre et non de l'avoir dans mon bureau, de se plaindre et de se moquer de mon rôle de prince héritier.
_J'ai l'air de quoi, moi ? Quand j'interromps une réunion pour une folle hystérique cardiaque ?! (Ne sépare pas ces deux phrases, car la deuxième n'est qu'une proposition subordonnée et elle ne veut donc rien dire toute seule)
Celle là, je ne l'ai pas vue venir mais ma joue l'a bien senti. Comment se permet-elle de me gifler ?! Elle veut recommencer sauf que cette fois-ci, j'ai le temps d'attraper son poignet et de le serrer. Elle commence à se débattre. Je veux la lâcher mais je n'y arrive pas, je ne peux pas, je suis beaucoup trop furieux. Sans regarder, avec ma main de libre, j'appuie sur le bouton du micro. C'est Niles qui répond.
"Oui, votre Altesse ?"
_Niles, dites à James de venir dans mon bureau. Qu'il ramène quelque chose de cassable, j'en ai besoin, marmonné-je.
"Bien, il arrive, monsieur votre Altesse !"
_Vous me faîtes mal, là ! C'est bon, vous pouvez me lâcher !
Ces paroles me rendirent rendent (attention concordance des temps)encore plus furax qu'avant ! Elle me donne des ordres ! Elle n'est pas mon supérieur, ce n'est pas mon père, seul lui et ma mère ont le droit de me donner des instructions. Je sens sur mon magnifique visage des fourmillements. Je continue de serrer ma poigne. Elle essaie de me donner des coups, surtout dans mes bijoux de famille ! Elle veut me castrer pour que je n'aie pas de descendance, la teigne !
_Aie, lâche moi, enfoiré ! s'exclame-t'elle au même moment, on frappe à la porte, qui s'ouvre sans mon accord.(Phrase trop longue qui n'a plus de sens, plusieurs propositions: "s'exclame-t-elle au moment où l'on frappe à la porte. Puis, celle-ci s'ouvre sans mon accord." / "s'exclame-t-elle quand on frappe à la porte et que celle-ci s'ouvre sans mon accord")
James entre avec une caisse dans les bras, il la met pose (peut-être, non !?) sur le sol et prend une assiette qui se trouve dedans. Je sens sa main sur mon épaule.
_Lâche-la, Édouard ! Tu vois bien que tu lui fais mal, dit-il avec douceur, tout en exprimant un avertissement caché.
Il me fait réaliser ce qui se passe, je finis par lui lâcher le poignet. James me donne l'assiette que je prends plaisir à balancer par terre. Le fracas qui en résulte me fait le plus grand bien. Mais mon humeur est toujours aussi mauvaise ! Lisa me regarde avec de grands yeux tout en se massant le poignet. Je pourrais la briser, comme je viens de le faire avec l'assiette.
_James, enferme moi cette personne dans la chambre que je lui ai attribuée, elle ne peut pas en sortir !
Une deuxième assiette rejoint bientôt la première.
_Elle recevra son dîner dans sa chambre et tout ses désires(,) devront m'être communiqués et recevront mon consentement !
Une troisième assiette valse. Avec une quatrième dans la main qui n'attend qu'à être jetée, je me retourne vers Lisa, celle-ci à l'air complètement choquée !
_Est-ce assez clair et explicite maintenant ? Dis-je en fracassant le quatrième plat au sol.
_Emmène-la dans sa chambre, tout de suite !
James la tire par le bras.
_Venez, mademoiselle, dit-il en marchant sur les débris.
Lisa ne me lâche pas du regard jusqu'à ce que la porte se referme derrière eux et qu'une assiette va s'éclater contre la porte fermée.
Pas mal, pas beaucoup de fautes dans ce chapitre !
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- Inscription : mer. 28 oct., 2015 8:29 pm
Re: Un kidnapping princier
Merciiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! Tant mieux, tu as moins à corriger ! Merciiiiii en tout cas, c'est adorable !
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- Messages : 35
- Inscription : mar. 31 oct., 2017 2:50 pm
Re: Un kidnapping princier
Chap.3 Part.1: Le roux
PDV:Lisa
Voilà trois jours (,) que monsieur le dictateur m'a cloîtrée dans cette chambre. Trois jours ! Je ne peux pas dire que je suis maltraitée, loin de là ! Je pourrai même dire que je suis traitée comme une princesse. Après la "petite" crise de colère mémorable du prince, pas grand chose ne s'est passé.
Le lendemain matin, en sortant du lit pour me diriger vers la salle de bain, j'aperçois à ma grande surprise, mon sac scolaire et mes vêtements soigneusement pliés sur l'une de mes commodes de nuit avec un petit mot !
"Son Altesse m'a demandé de vous remettre ceci:"
À la fin du papier, il est écrit en petit, en bas de la page:
"PS: C'est une manière à lui de s'excuser.
Signé J.Lewis"
Je ne sais pas trop quoi penser de ce message. Le mot est écrit élégamment (dans de) à l'encre bleu. Je prends le papier et le fourre dans mon cartable après avoir regard(er)é qu'il ne me manquait rien. Ouf, tout y est, je remarque tout de même que ma boite à tartine à été vidée et nettoyée. Je ne vais pas m'en plaindre, au moins, je ne la retrouve pas avec de la pourriture. Il y en a déjà tellement autour de moi de la pourriture -je parle bien sûr des sales types.
(Ici, essaie de mettre une transition)
Il faut le dire, mes appartements sont d'une grande classe. On pourrait facilement dormir à cinq dans ce somptueux lit à baldaquin blanc. Un petit bureau blanc et doré assorti au reste de la pièce est placé devant la fenêtre. Près de la porte menant à la salle de bain, se trouve une coiffeuse. Trois grandes armoires à vêtements et quelques petits canapés sont répartis ici et là. Simple et efficace, on voit bien que c'est là, une chambre d'invité, décorée pour être aimée par tout ceux qui devraient occuper cette chambre.
Malgré la beauté de la pièce, j'enrage toujours ! Déjà, que monsieur se permet de me kidnapper et de prendre ses aises à mon sujet ! Les seuls moments où j'ai pu sortir de ma chambre, c'est pour aller dans la pièce attenante: la salle de bain... Cette pièce a beau être fabuleuse, ce qu'on y fait est moins glorieux...
Monsieur Devos se trouvant être le jeune homme qui m'a auscultée dans la voiture est venu me rendre visite pour savoir comment j'allais. Ce qui est très aimable à lui.
_Bonjour, mademoiselle. Comment vous portez-vous ? Puis-je regarder votre crâne ?
Je le laisse faire, il fait preuve de douceur; il regarde ma bosse puis, m'observe.
_Comment vous appelez-vous et quel jour sommes-nous ? Le nom complet, s'il-vous-plaît.
Je le regarde perplexe. On a appris à connaitre notre prénom, qui on est, comme une définition de nous même. Tout le monde a un patronyme. Pendant deux secondes, je ne sais pas quoi lui répondre. Non que je ne m'en rappelle pas mais en faite qui suis-je ? Moi même, je n'en suis pas sûre, surtout après cette soirée.
_Je m'appelle Lisa Anne Bazangeon et on est jeudi.
Il continue à me poser des questions, j'y réponds d'une voix monocorde.
_Je pense qu'il n'y a pas de séquelles ni de trouble de la mémoire. Je vous demanderai juste de vous ménager. Si, vous voyez quelque chose d'anormal, dites-le.
_Vous êtes médecin ? lui demandé-je septique. Vous êtes trop jeune !
Il me sourit puis, me fait un clin d’œil.
_C'est tout comme, mademoiselle Bazangeon, dit-il en même tendant la main avec professionnalisme.
Je la serre puis regarde avec regret le jeune homme quitter la pièce; au moins quand il me posait des questions même si elles étaient farfelues, elles m'occupaient.
Passer ses journées, enfermée dans une chambre avec le mot d'un certain J. Lewis m'a fait penser à des souvenirs auxquels je n'avais pas envie de me rappeler. Pas du tout envie ! Juste sa présence dans mes pensées m’horripile. Qu'est-ce-qu'il fait là ?! Qu'il dégage de ma tête, je ne l'ai pas invité à y entrer !
Je suis avec Grégoire et ses amis au Quick. Ça fait un mois que nous sortons ensemble. Grégoire voulait l'annoncer à ses copains, d'où la raison de ma présence dans un Quick fast food (peut-être !? Pour éviter la répétition) rempli d'adolescents qui font la queue ou qui parlent bruyamment. Je ne me sens pas à ma place.
_Les gars, je vous présente ma meuf.
Je n'aime pas quand il m'appelle comme ça, je suis sa petite copine, pas sa... meuf. Ils me dévisagent tous, je me recroqueville contre Grégoire qui a un bras autour de mes épaules.
_Alors c'est elle, la sœur ? Tu te l'es faite ? Demande un des garçons en croisant les bras sur sa poitrine.
Je suis rouge de honte et de colère. Comment ose-t-il ?! Premièrement: je suis vierge ! Alors non, il ne s'est pas fait la sœurette ! Je n'aime pas qu'on fasse allusion à mon frère de manière péjoratif, qu'on le laisse en dehors de tout ça ! (Où est le deuxièmement ?)
_Ferme là, Théo ! dit un autre en lui donnant un coup de coude.
Je le connais lui, il s'appelle Matthieu. Je n'aime pas ce gars, je l'ai vu se moquer de mon frère. Qu'est-ce-que je fais ici au juste ? Je suis sûre que plus de la moitié du groupe méprise mon grand frère. Évidemment, quand Greg m'a dit qu'il voulait me présenter ses potes, même si je n'étais pas folle de joie, j'ai accepté. Le dénommé Théo prend rageusement son hamburger et se lève.
_Je n'aime pas ça, dit-il en jetant un regard mauvais à quiconque croise son regard.
Il part vers la sortie quand une fille du groupe le hèle.
_Tu vas où ?
_Je me casse ! crie-t-il.
La blonde en question va lui parler. Elle le poursuit en lui courant après. À travers la vitre, on peut voir qu'elle l'attrape le bras et qu'ils parlent ensemble; on dirait qu'elle essaie de le raisonner. Mais le raisonner de quoi ? De ne pas m'aimer ? De mépriser mon frère ? Ou pour qu'il vienne s'excuser ? Il y a un grand silence à table. Je dis à Grégoire que je vais au wc. Quand il me demande si ça va, je lui mens en lui répondant que c'est sûr que je vais bien ! Pourquoi ça n'irait pas ? Son pote vient juste de dire que je suis son plan cul et il ne l'a pas démenti, en fait; il n'a rien dit, mais tout va bien ! Je me regarde dans le miroir et souffle. Qu'est-ce-que voulait dire le garçon ? Pourquoi il n'aimerait pas ça ? Notre relation. Je ne comprends pas. Grégoire et moi, n'avons pas couché ensemble. Je finis par me reprendre, je me fais des idées, je suis beaucoup trop nerveuse. Je sors et regagne les autres à table.
Au moment où je veux m'asseoir, je sens les mains de Grégoire me soulever et me faire asseoir sur ses genoux puis me faire un baiser dans le cou. Je rougis surtout en sentant le regard des autres sur nous. C'est sûr qu'avec ça, j'aurai beau dire que je ne fais rien avec lui, tout le monde va s'imaginer plus. Qu'est-ce-que je fais sur ses genoux ? Je m'assieds sur ma chaise en lui faisant un bisou pour ne pas qu'il le prenne mal. Je mange mon hamburger en les écoutant parler et répondant aux questions qu'ils me posent. Ils me regardent comme une bête de foire et lancent des coups d’œils étranges à mon copain. Je savais que c'était une mauvaise idée de venir... Théo a fini par revenir avec la fille et pendant tout le repas, il évite de croiser mon regard interrogateur sur lui.
Après avoir terminé de manger, le garçon qui a demandé à Théo de se taire et Grégoire partent se mettre plus loin pendant que les autres rigolent ensemble. Je reste dans le groupe sans savoir quoi dire. Dois-je parler avec eux comme si de rien n'était ? J'ai vu certains d'entre eux maltraiter mon frère, alors non. Ils ont beaux l'air d'être gentils, je sais comment ils ont été avec Lucas, comment il en a souffert. Je veux rentrer chez moi... Greg et l'autre garçon se chuchotent des choses en me regardant, voyant que je les observe à mon tour; ils s'approchent.
_Bien joué ! dit le garçon à Greg en me détaillant de la tête aux pieds.
Il a un regard... mauvais ? Je ne sais pas mais il me met mal à l'aise. Je me colle contre mon copain. Il lui dit "Bien joué !" comme si j'étais un objet, quelque chose à acquérir. Il tape sur l'épaule de Grégoire et rejoint les autres. J'essaie de capter les pensées de mon petit copain mais il m'embrasse, j'en oublie bien vite tout ce qui s'est passé.
Si seulement j'avais compris à ce moment là, si seulement j'avais fait plus attention, si j'avais essayé de comprendre ce qui n'allait pas... Mais je n'ai rien vu, je n'ai pas voulu voir, j'ai chassé ces événements louches d'un revers de main, comme une mouche qui se pose sur votre bras...
Pendant tous ces jours, Louise et Marie, les soubrettes, étaient froides et m'évitaient à longueur de journée. J'ai eu un petit pincement au cœur, les seules personnes qui prêtent attention à moi et qui sont gentilles me nient complètement. Elles ont dû se faire taper sur les doigts, les pauvres. J'ai occupé mon temps avec des mots croisés que j'ai dû mander au kidnappeur-casse-assiette via les domestiques. J'ai fini par lancer les carnets contre un mur. Louise et Marie m'ont regardée étrangement et m'ont rendu avec crainte le carnet de mots croisés. Comme si j'allais le leur lancer dessus. N'ayant rien à faire, toute la journée, je ne faisais que penser à ce que je ressentais, à la haine que j'ai contre Grégoire et l'envie de meurtre que je ressens. C'est une mauvaise idée de laisser quelqu'un enfermé sans rien faire car pendant tout ce temps, on réfléchit à des plans pour assassiner son geôlier: à savoir le prince Édouard. Dans ma liste à éliminer, le prince est en premier, en deuxième position il y a Grégoire si toutefois, je réussis à m’échapper.
Je suis toujours furieuse contre le prince Édouard ! En plus ma famille doit être super inquiète ! Savent-ils seulement qu'on me retient prisonnière ? Je me demande ce qui va advenir du pays quand il le gouvernera ! Le chaos ? Probablement ! Je ferai bien de vite changer de nationalité tant qu'il en est encore temps... si j'arrive un jour à sortir d'ici, bien sûr.
Il faudrait peut-être que je me résous à me montrer. James est venu me prévenir, que le prince a enfin décidé de me faire sortir de cette prison de luxe. Il veut que je dîne avec lui. Génial ! Notez l'ironie ! Je sors de la salle de bain avec un tel enthousiasme ! (J'adore aussi le sarcasme, un de mes passe-temps favoris.).
James sort avec moi, dans le couloir. Il est très beau: roux, avec des yeux brun-doré, il commence à avoir une légère barbe mais vu son jeune âge, il n'en a pas encore partout. James est bien bâti, s'il ne balançait pas des jeunes filles dans des voitures sans ménagement et qu'il n'était pas complice d'un kidnapping... Je me serai jetée à son cou ! Il dégage quelque chose de spécial, d'assez bestial. Ma mère dirait qu'il a du sex-appeal, je ne pourrai pas lui donner tord...
James sort un talkie walkie.
_Ici, le garde du corps Lewis.
Lewis ?! Comme le J.Lewis ? C'est lui qui a signé le petit mot ?
"Salut le roux, ici la fourmi."
_Monsieur Maes, je suis en compagnie, dit James en me regardant du coin de l’œil.
"Tu es au lit ? Avec qui ? Elle est bonne ?"
James Lewis rougit jusqu'à la racine de ses cheveux. Comme il est roux et qu'il rougit... il a la même teinte partout ! C'est assez marrant et mignon. (J'imagine très bien ! )
_Maes ! Je suis avec mademoiselle Bazangeon ! dit-il d'un air indigné. Et elle entend tout..., ajoute-t-il pour lui faire comprendre que je suis juste à côté de lui.
"Bonjour, mademoiselle Bazangeon ! C'est un plaisir de..."
_Maes ! C'est pour dire que nous sommes devant la chambre de mademoiselle. Nous allons nous diriger vers la salle à manger.
"Bien, Lewis !"
Il range son appareil.
_C'était qui ce type ? demandé-je amusée.
Ce garçon à l'air d'être le plus normal de tout ceux que j'ai rencontrés au château et le plus drôle aussi !
_Ce "type" est monsieur Julien Maes.
On se met à marcher côté à côté, lentement à travers les couloirs.
_Il a l'air sympa, dis-je pour meubler la conversation.
_Il est de compagnie agréable, effectivement, confirme-t-il.
Il faut que je réussisse à mettre James dans ma poche pour qu'il m'aide à m'enfuir. Si je réussis à l'avoir dans mon camp, ça pourrait faciliter la chose. Comment m'y prendre est un autre problème.
_James, lui dis-je en m'arrêtant sur place, je ne vais pas manger toute seule avec le prince, hein ?
La carte de la petite chose effrayée pourrait fonctionner avec un peu de chance mais comme je ne suis pas particulièrement chanceuse, je ne compte pas trop là dessus. Il se retourne vers moi en me regardant bizarrement.
_Non, bien sûr que non ! Pourquoi cette question ?
_Je n'ai pas très envie de me retrouver qu'avec lui, dans la même pièce, lui avoué-je.
La seule fois où je suis restée quelques minutes seules avec lui, il m'a fait un mal de chien au bras, je dois dire que j'ai eu une peur bleu. Il fronce les sourcils et se frotte la mâchoire.
_Il vous fait peur ? Pourtant, il vous a sauvée !
_Kidnappée plutôt !
Sauvée et puis quoi encore ?! C'est comme si on disait que tout ce que les élèves de mon école ont fait à mon frère est pour lui faire plaisir !
_On peut aussi le voir comme ça, admet-il avec réticence, comme s'il avait peur que j'utilise ses paroles contre lui.
Bon, je ne l'ai pas encore dans la poche mais il y a un mieux. James jette un coup d’œil à sa montre.
_Nous devons nous remettre en route pour être à l'heure, ou sinon, le prince vous fera peur, dit-il en souriant.
Est-ce bien une pointe d'humour ?! Nous repartons vers notre destination: la salle à manger.
_Mais vous me protégerez, hein ? lui demandé-je en lui donnant un coup de coude, comme si nous étions amis.
Je le fait ricaner, c'est pas mal comme approche.
_Je ne voudrais pas me mettre le prince à dos. Ça ne sert à rien de s'échapper, il vous retrouvera où que vous soyez !
Mince ! Il lit dans mes pensées ! Nous arrivons devant plusieurs portes protégées par des gardes. James les salue tous mais quelques gardes lui lancent des regards hostiles.(Au début, je croyais qu'il saluait les portes ) Oui, hostiles. Arrivés dans un couloir sans gardes, je lui demande pourquoi certains le regardaient avec haine et dédain comme d'autres avec sympathie et respect.
_J'ai certains privilèges en tant que fils du conseiller militaire du roi mais aussi d'être le garde du corps du prince et un de ses meilleurs amis.
Son meilleur ami ? Du prince ! Si j'étais en train de boire, j'aurai tout recracher sur son visage.
_Vous êtes le meilleur ami de ce monstre ?! crié-je en m'immobilisant.
Oups ! C'est sorti tout seul...
_Vous savez, il peut être très agréable quand on le connait comme moi, je le connais. Allez, venez ! Nous n'avons pas le temps de s'arrêter toutes les deux secondes !
Agréable ?! Je ne crois pas non.
_Ah oui ?! Vous ne devez pas connaitre beaucoup de gens...
_Vous ne pouvez pas le juger ! Vous ne le connaissez pas ! dit-il abruptement sans me regarder.
Je suis surprise par le ton qu'il emploie. J'ai le droit de penser ce que je veux tout de même ! Merci bien !
_Pourtant mon poignet le connait assez bien ! répliqué-je.
_Il ne voulait pas le faire. Il s'en est voulu, vous savez, dit James dans un soupir en mettant une de ses mains dans sa poche.
Raconte moi des bobards ! Pour ce que j'ai vu, c'est un vrai tyran.
_Ça s'est vu, il n'est même pas venu s'excuser ! m'exclamé-je.
_Vous croyez qu'Édouard, je veux dire que le prince va... va s'excuser ?! Il est trop fier pour ! dit-il en pouffant de rire.
_Ben, oui ! répondis-je naturellement.
Ce qui le fait rire davantage ! Je le regarde faire, il ne se retient pas, ça résonne dans le couloir. Je ne peux retenir un sourire en le voyant plier en deux. Il réussit enfin à reprendre son souffle.
_Il ne faut pas rêver, me dit-il avec un grand sourire.
_C'est vous qui avez laissé le mot avec mes affaires ? demandé-je enfin.
Il esquisse un sourire, (répondant à ma question) (Un peu bizarre, mets plutôt "en guise de réponse"). Alors c'est lui ! Ses yeux s'attardent sur sa montre.
_Il nous reste cinq minutes avant de se mettre à table.
Les derniers mètres que nous parcourons se font en silence. Deux gardes ouvrent majestueusement la porte à double battant.
James passe devant moi en soufflant de soulagement.
_Il n'est pas encore là ! Donc pas de prince qui fait peur, dit-il narquoisement (James) avec un clin d’œil.
Un peu plus de fautes dans ce chapitre que dans le dernier mais en général, elles ne sont pas trop graves, il s'agit surtout d'accents. J'admire Lisa, elle a beaucoup d'humour et ne se laisse pas démonter !
PDV:Lisa
Voilà trois jours (,) que monsieur le dictateur m'a cloîtrée dans cette chambre. Trois jours ! Je ne peux pas dire que je suis maltraitée, loin de là ! Je pourrai même dire que je suis traitée comme une princesse. Après la "petite" crise de colère mémorable du prince, pas grand chose ne s'est passé.
Le lendemain matin, en sortant du lit pour me diriger vers la salle de bain, j'aperçois à ma grande surprise, mon sac scolaire et mes vêtements soigneusement pliés sur l'une de mes commodes de nuit avec un petit mot !
"Son Altesse m'a demandé de vous remettre ceci:"
À la fin du papier, il est écrit en petit, en bas de la page:
"PS: C'est une manière à lui de s'excuser.
Signé J.Lewis"
Je ne sais pas trop quoi penser de ce message. Le mot est écrit élégamment (dans de) à l'encre bleu. Je prends le papier et le fourre dans mon cartable après avoir regard(er)é qu'il ne me manquait rien. Ouf, tout y est, je remarque tout de même que ma boite à tartine à été vidée et nettoyée. Je ne vais pas m'en plaindre, au moins, je ne la retrouve pas avec de la pourriture. Il y en a déjà tellement autour de moi de la pourriture -je parle bien sûr des sales types.
(Ici, essaie de mettre une transition)
Il faut le dire, mes appartements sont d'une grande classe. On pourrait facilement dormir à cinq dans ce somptueux lit à baldaquin blanc. Un petit bureau blanc et doré assorti au reste de la pièce est placé devant la fenêtre. Près de la porte menant à la salle de bain, se trouve une coiffeuse. Trois grandes armoires à vêtements et quelques petits canapés sont répartis ici et là. Simple et efficace, on voit bien que c'est là, une chambre d'invité, décorée pour être aimée par tout ceux qui devraient occuper cette chambre.
Malgré la beauté de la pièce, j'enrage toujours ! Déjà, que monsieur se permet de me kidnapper et de prendre ses aises à mon sujet ! Les seuls moments où j'ai pu sortir de ma chambre, c'est pour aller dans la pièce attenante: la salle de bain... Cette pièce a beau être fabuleuse, ce qu'on y fait est moins glorieux...
Monsieur Devos se trouvant être le jeune homme qui m'a auscultée dans la voiture est venu me rendre visite pour savoir comment j'allais. Ce qui est très aimable à lui.
_Bonjour, mademoiselle. Comment vous portez-vous ? Puis-je regarder votre crâne ?
Je le laisse faire, il fait preuve de douceur; il regarde ma bosse puis, m'observe.
_Comment vous appelez-vous et quel jour sommes-nous ? Le nom complet, s'il-vous-plaît.
Je le regarde perplexe. On a appris à connaitre notre prénom, qui on est, comme une définition de nous même. Tout le monde a un patronyme. Pendant deux secondes, je ne sais pas quoi lui répondre. Non que je ne m'en rappelle pas mais en faite qui suis-je ? Moi même, je n'en suis pas sûre, surtout après cette soirée.
_Je m'appelle Lisa Anne Bazangeon et on est jeudi.
Il continue à me poser des questions, j'y réponds d'une voix monocorde.
_Je pense qu'il n'y a pas de séquelles ni de trouble de la mémoire. Je vous demanderai juste de vous ménager. Si, vous voyez quelque chose d'anormal, dites-le.
_Vous êtes médecin ? lui demandé-je septique. Vous êtes trop jeune !
Il me sourit puis, me fait un clin d’œil.
_C'est tout comme, mademoiselle Bazangeon, dit-il en même tendant la main avec professionnalisme.
Je la serre puis regarde avec regret le jeune homme quitter la pièce; au moins quand il me posait des questions même si elles étaient farfelues, elles m'occupaient.
Passer ses journées, enfermée dans une chambre avec le mot d'un certain J. Lewis m'a fait penser à des souvenirs auxquels je n'avais pas envie de me rappeler. Pas du tout envie ! Juste sa présence dans mes pensées m’horripile. Qu'est-ce-qu'il fait là ?! Qu'il dégage de ma tête, je ne l'ai pas invité à y entrer !
Je suis avec Grégoire et ses amis au Quick. Ça fait un mois que nous sortons ensemble. Grégoire voulait l'annoncer à ses copains, d'où la raison de ma présence dans un Quick fast food (peut-être !? Pour éviter la répétition) rempli d'adolescents qui font la queue ou qui parlent bruyamment. Je ne me sens pas à ma place.
_Les gars, je vous présente ma meuf.
Je n'aime pas quand il m'appelle comme ça, je suis sa petite copine, pas sa... meuf. Ils me dévisagent tous, je me recroqueville contre Grégoire qui a un bras autour de mes épaules.
_Alors c'est elle, la sœur ? Tu te l'es faite ? Demande un des garçons en croisant les bras sur sa poitrine.
Je suis rouge de honte et de colère. Comment ose-t-il ?! Premièrement: je suis vierge ! Alors non, il ne s'est pas fait la sœurette ! Je n'aime pas qu'on fasse allusion à mon frère de manière péjoratif, qu'on le laisse en dehors de tout ça ! (Où est le deuxièmement ?)
_Ferme là, Théo ! dit un autre en lui donnant un coup de coude.
Je le connais lui, il s'appelle Matthieu. Je n'aime pas ce gars, je l'ai vu se moquer de mon frère. Qu'est-ce-que je fais ici au juste ? Je suis sûre que plus de la moitié du groupe méprise mon grand frère. Évidemment, quand Greg m'a dit qu'il voulait me présenter ses potes, même si je n'étais pas folle de joie, j'ai accepté. Le dénommé Théo prend rageusement son hamburger et se lève.
_Je n'aime pas ça, dit-il en jetant un regard mauvais à quiconque croise son regard.
Il part vers la sortie quand une fille du groupe le hèle.
_Tu vas où ?
_Je me casse ! crie-t-il.
La blonde en question va lui parler. Elle le poursuit en lui courant après. À travers la vitre, on peut voir qu'elle l'attrape le bras et qu'ils parlent ensemble; on dirait qu'elle essaie de le raisonner. Mais le raisonner de quoi ? De ne pas m'aimer ? De mépriser mon frère ? Ou pour qu'il vienne s'excuser ? Il y a un grand silence à table. Je dis à Grégoire que je vais au wc. Quand il me demande si ça va, je lui mens en lui répondant que c'est sûr que je vais bien ! Pourquoi ça n'irait pas ? Son pote vient juste de dire que je suis son plan cul et il ne l'a pas démenti, en fait; il n'a rien dit, mais tout va bien ! Je me regarde dans le miroir et souffle. Qu'est-ce-que voulait dire le garçon ? Pourquoi il n'aimerait pas ça ? Notre relation. Je ne comprends pas. Grégoire et moi, n'avons pas couché ensemble. Je finis par me reprendre, je me fais des idées, je suis beaucoup trop nerveuse. Je sors et regagne les autres à table.
Au moment où je veux m'asseoir, je sens les mains de Grégoire me soulever et me faire asseoir sur ses genoux puis me faire un baiser dans le cou. Je rougis surtout en sentant le regard des autres sur nous. C'est sûr qu'avec ça, j'aurai beau dire que je ne fais rien avec lui, tout le monde va s'imaginer plus. Qu'est-ce-que je fais sur ses genoux ? Je m'assieds sur ma chaise en lui faisant un bisou pour ne pas qu'il le prenne mal. Je mange mon hamburger en les écoutant parler et répondant aux questions qu'ils me posent. Ils me regardent comme une bête de foire et lancent des coups d’œils étranges à mon copain. Je savais que c'était une mauvaise idée de venir... Théo a fini par revenir avec la fille et pendant tout le repas, il évite de croiser mon regard interrogateur sur lui.
Après avoir terminé de manger, le garçon qui a demandé à Théo de se taire et Grégoire partent se mettre plus loin pendant que les autres rigolent ensemble. Je reste dans le groupe sans savoir quoi dire. Dois-je parler avec eux comme si de rien n'était ? J'ai vu certains d'entre eux maltraiter mon frère, alors non. Ils ont beaux l'air d'être gentils, je sais comment ils ont été avec Lucas, comment il en a souffert. Je veux rentrer chez moi... Greg et l'autre garçon se chuchotent des choses en me regardant, voyant que je les observe à mon tour; ils s'approchent.
_Bien joué ! dit le garçon à Greg en me détaillant de la tête aux pieds.
Il a un regard... mauvais ? Je ne sais pas mais il me met mal à l'aise. Je me colle contre mon copain. Il lui dit "Bien joué !" comme si j'étais un objet, quelque chose à acquérir. Il tape sur l'épaule de Grégoire et rejoint les autres. J'essaie de capter les pensées de mon petit copain mais il m'embrasse, j'en oublie bien vite tout ce qui s'est passé.
Si seulement j'avais compris à ce moment là, si seulement j'avais fait plus attention, si j'avais essayé de comprendre ce qui n'allait pas... Mais je n'ai rien vu, je n'ai pas voulu voir, j'ai chassé ces événements louches d'un revers de main, comme une mouche qui se pose sur votre bras...
Pendant tous ces jours, Louise et Marie, les soubrettes, étaient froides et m'évitaient à longueur de journée. J'ai eu un petit pincement au cœur, les seules personnes qui prêtent attention à moi et qui sont gentilles me nient complètement. Elles ont dû se faire taper sur les doigts, les pauvres. J'ai occupé mon temps avec des mots croisés que j'ai dû mander au kidnappeur-casse-assiette via les domestiques. J'ai fini par lancer les carnets contre un mur. Louise et Marie m'ont regardée étrangement et m'ont rendu avec crainte le carnet de mots croisés. Comme si j'allais le leur lancer dessus. N'ayant rien à faire, toute la journée, je ne faisais que penser à ce que je ressentais, à la haine que j'ai contre Grégoire et l'envie de meurtre que je ressens. C'est une mauvaise idée de laisser quelqu'un enfermé sans rien faire car pendant tout ce temps, on réfléchit à des plans pour assassiner son geôlier: à savoir le prince Édouard. Dans ma liste à éliminer, le prince est en premier, en deuxième position il y a Grégoire si toutefois, je réussis à m’échapper.
Je suis toujours furieuse contre le prince Édouard ! En plus ma famille doit être super inquiète ! Savent-ils seulement qu'on me retient prisonnière ? Je me demande ce qui va advenir du pays quand il le gouvernera ! Le chaos ? Probablement ! Je ferai bien de vite changer de nationalité tant qu'il en est encore temps... si j'arrive un jour à sortir d'ici, bien sûr.
Il faudrait peut-être que je me résous à me montrer. James est venu me prévenir, que le prince a enfin décidé de me faire sortir de cette prison de luxe. Il veut que je dîne avec lui. Génial ! Notez l'ironie ! Je sors de la salle de bain avec un tel enthousiasme ! (J'adore aussi le sarcasme, un de mes passe-temps favoris.).
James sort avec moi, dans le couloir. Il est très beau: roux, avec des yeux brun-doré, il commence à avoir une légère barbe mais vu son jeune âge, il n'en a pas encore partout. James est bien bâti, s'il ne balançait pas des jeunes filles dans des voitures sans ménagement et qu'il n'était pas complice d'un kidnapping... Je me serai jetée à son cou ! Il dégage quelque chose de spécial, d'assez bestial. Ma mère dirait qu'il a du sex-appeal, je ne pourrai pas lui donner tord...
James sort un talkie walkie.
_Ici, le garde du corps Lewis.
Lewis ?! Comme le J.Lewis ? C'est lui qui a signé le petit mot ?
"Salut le roux, ici la fourmi."
_Monsieur Maes, je suis en compagnie, dit James en me regardant du coin de l’œil.
"Tu es au lit ? Avec qui ? Elle est bonne ?"
James Lewis rougit jusqu'à la racine de ses cheveux. Comme il est roux et qu'il rougit... il a la même teinte partout ! C'est assez marrant et mignon. (J'imagine très bien ! )
_Maes ! Je suis avec mademoiselle Bazangeon ! dit-il d'un air indigné. Et elle entend tout..., ajoute-t-il pour lui faire comprendre que je suis juste à côté de lui.
"Bonjour, mademoiselle Bazangeon ! C'est un plaisir de..."
_Maes ! C'est pour dire que nous sommes devant la chambre de mademoiselle. Nous allons nous diriger vers la salle à manger.
"Bien, Lewis !"
Il range son appareil.
_C'était qui ce type ? demandé-je amusée.
Ce garçon à l'air d'être le plus normal de tout ceux que j'ai rencontrés au château et le plus drôle aussi !
_Ce "type" est monsieur Julien Maes.
On se met à marcher côté à côté, lentement à travers les couloirs.
_Il a l'air sympa, dis-je pour meubler la conversation.
_Il est de compagnie agréable, effectivement, confirme-t-il.
Il faut que je réussisse à mettre James dans ma poche pour qu'il m'aide à m'enfuir. Si je réussis à l'avoir dans mon camp, ça pourrait faciliter la chose. Comment m'y prendre est un autre problème.
_James, lui dis-je en m'arrêtant sur place, je ne vais pas manger toute seule avec le prince, hein ?
La carte de la petite chose effrayée pourrait fonctionner avec un peu de chance mais comme je ne suis pas particulièrement chanceuse, je ne compte pas trop là dessus. Il se retourne vers moi en me regardant bizarrement.
_Non, bien sûr que non ! Pourquoi cette question ?
_Je n'ai pas très envie de me retrouver qu'avec lui, dans la même pièce, lui avoué-je.
La seule fois où je suis restée quelques minutes seules avec lui, il m'a fait un mal de chien au bras, je dois dire que j'ai eu une peur bleu. Il fronce les sourcils et se frotte la mâchoire.
_Il vous fait peur ? Pourtant, il vous a sauvée !
_Kidnappée plutôt !
Sauvée et puis quoi encore ?! C'est comme si on disait que tout ce que les élèves de mon école ont fait à mon frère est pour lui faire plaisir !
_On peut aussi le voir comme ça, admet-il avec réticence, comme s'il avait peur que j'utilise ses paroles contre lui.
Bon, je ne l'ai pas encore dans la poche mais il y a un mieux. James jette un coup d’œil à sa montre.
_Nous devons nous remettre en route pour être à l'heure, ou sinon, le prince vous fera peur, dit-il en souriant.
Est-ce bien une pointe d'humour ?! Nous repartons vers notre destination: la salle à manger.
_Mais vous me protégerez, hein ? lui demandé-je en lui donnant un coup de coude, comme si nous étions amis.
Je le fait ricaner, c'est pas mal comme approche.
_Je ne voudrais pas me mettre le prince à dos. Ça ne sert à rien de s'échapper, il vous retrouvera où que vous soyez !
Mince ! Il lit dans mes pensées ! Nous arrivons devant plusieurs portes protégées par des gardes. James les salue tous mais quelques gardes lui lancent des regards hostiles.(Au début, je croyais qu'il saluait les portes ) Oui, hostiles. Arrivés dans un couloir sans gardes, je lui demande pourquoi certains le regardaient avec haine et dédain comme d'autres avec sympathie et respect.
_J'ai certains privilèges en tant que fils du conseiller militaire du roi mais aussi d'être le garde du corps du prince et un de ses meilleurs amis.
Son meilleur ami ? Du prince ! Si j'étais en train de boire, j'aurai tout recracher sur son visage.
_Vous êtes le meilleur ami de ce monstre ?! crié-je en m'immobilisant.
Oups ! C'est sorti tout seul...
_Vous savez, il peut être très agréable quand on le connait comme moi, je le connais. Allez, venez ! Nous n'avons pas le temps de s'arrêter toutes les deux secondes !
Agréable ?! Je ne crois pas non.
_Ah oui ?! Vous ne devez pas connaitre beaucoup de gens...
_Vous ne pouvez pas le juger ! Vous ne le connaissez pas ! dit-il abruptement sans me regarder.
Je suis surprise par le ton qu'il emploie. J'ai le droit de penser ce que je veux tout de même ! Merci bien !
_Pourtant mon poignet le connait assez bien ! répliqué-je.
_Il ne voulait pas le faire. Il s'en est voulu, vous savez, dit James dans un soupir en mettant une de ses mains dans sa poche.
Raconte moi des bobards ! Pour ce que j'ai vu, c'est un vrai tyran.
_Ça s'est vu, il n'est même pas venu s'excuser ! m'exclamé-je.
_Vous croyez qu'Édouard, je veux dire que le prince va... va s'excuser ?! Il est trop fier pour ! dit-il en pouffant de rire.
_Ben, oui ! répondis-je naturellement.
Ce qui le fait rire davantage ! Je le regarde faire, il ne se retient pas, ça résonne dans le couloir. Je ne peux retenir un sourire en le voyant plier en deux. Il réussit enfin à reprendre son souffle.
_Il ne faut pas rêver, me dit-il avec un grand sourire.
_C'est vous qui avez laissé le mot avec mes affaires ? demandé-je enfin.
Il esquisse un sourire, (répondant à ma question) (Un peu bizarre, mets plutôt "en guise de réponse"). Alors c'est lui ! Ses yeux s'attardent sur sa montre.
_Il nous reste cinq minutes avant de se mettre à table.
Les derniers mètres que nous parcourons se font en silence. Deux gardes ouvrent majestueusement la porte à double battant.
James passe devant moi en soufflant de soulagement.
_Il n'est pas encore là ! Donc pas de prince qui fait peur, dit-il narquoisement (James) avec un clin d’œil.
Un peu plus de fautes dans ce chapitre que dans le dernier mais en général, elles ne sont pas trop graves, il s'agit surtout d'accents. J'admire Lisa, elle a beaucoup d'humour et ne se laisse pas démonter !
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- Inscription : mer. 28 oct., 2015 8:29 pm
Re: Un kidnapping princier
Hahaha merciiiiiiiiiiiiiiiiiiii beaucoup ! Comme je te l'ai dit c'est adorable de corriger mes chapitres ! Merci ! Ah tant mieux !
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- Messages : 1132
- Inscription : lun. 10 nov., 2014 12:23 am
- Localisation : Dans mon imagination
Re: Un kidnapping princier
J'étais TeamJamie, mais là, j'ai complètement changé de camp!!! J'adore le prince désormais! <3 OMD, dès que James à parlé des fesses du gars dans les vestiaires, j'étais genre: C'est fini Lisa, James est gay!!! J'avais raison! J'AI ADORÉ CE CHAPITRE. Jusqu'à maintenant, c'est LE MEILLEUR que j'ai lu.
P.S: J'ai vraiment aimé en apprendre plus sur le passé de Lisa, cela nous permettait de mieux la cerner! Et sur le passé du prince aussi!
P.S: J'ai vraiment aimé en apprendre plus sur le passé de Lisa, cela nous permettait de mieux la cerner! Et sur le passé du prince aussi!
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- Messages : 12993
- Inscription : mer. 28 oct., 2015 8:29 pm
Re: Un kidnapping princier
Hahaha ! Tu es passé du côté obscure !NightMoon a écrit :J'étais TeamJamie, mais là, j'ai complètement changé de camp!!! J'adore le prince désormais! <3 OMD, dès que James à parlé des fesses du gars dans les vestiaires, j'étais genre: C'est fini Lisa, James est gay!!! J'avais raison! J'AI ADORÉ CE CHAPITRE. Jusqu'à maintenant, c'est LE MEILLEUR que j'ai lu.
P.S: J'ai vraiment aimé en apprendre plus sur le passé de Lisa, cela nous permettait de mieux la cerner! Et sur le passé du prince aussi!
Ah ! Tant mieux !
Hahaha ! c'était flagrant ! Merciiiiiiiiiiiiiiiiii ça me fait vraiment super plaisir ! Merciiiiiiiiii !!!
Ah tant mieux ! On en sera encore plus, plus tard !
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- Messages : 136
- Inscription : mer. 21 oct., 2015 3:48 pm
Re: Un kidnapping princier
Lisa et le prince vont terminer ensemble (y a intérêt, j'espère que tu ne vas pas détruire tout mes rêves), je suis hyper contente ! Bon, c'est pas très sympa pour James mais après le coup dans le vestiaire, il ne pouvait pas en être autrement... J'ai bien aimé qu'on en sache un peu plus sur le passé de Lisa. Par contre, est-ce qu'on saura un jour qui est (ou était) exactement Jordan et ce qu'il s'est passé par rapport à Édouard ? Ah oui, tant que j'y pense : est-ce que le prochain chapitre sera du point de vue d'Edouard (parce que j'aime bien quand c'est le cas mais je trouve que ça n'arrive pas assez souvent) ?
P.S : Si je me souviens bien, à la fin du chapitre d'avant le roi a dit à Édouard un truc du style "je sais que tu as voulu faire tuer ton frère et ta sœur"... On pourrait en savoir un peu plus ? Je sais que c'est malpoli de demander plus quand quelque chose est déjà très bien mais ça me turlupine depuis un bon moment déjà alors j'aimerai bien savoir... S'il te plaît !
P.S : Si je me souviens bien, à la fin du chapitre d'avant le roi a dit à Édouard un truc du style "je sais que tu as voulu faire tuer ton frère et ta sœur"... On pourrait en savoir un peu plus ? Je sais que c'est malpoli de demander plus quand quelque chose est déjà très bien mais ça me turlupine depuis un bon moment déjà alors j'aimerai bien savoir... S'il te plaît !
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- Messages : 12993
- Inscription : mer. 28 oct., 2015 8:29 pm
Re: Un kidnapping princier
Hahaha ! Ils sortent pas encore... ils vont peut-être pas finir ensemble...ombreuse a écrit :Lisa et le prince vont terminer ensemble (y a intérêt, j'espère que tu ne vas pas détruire tout mes rêves), je suis hyper contente ! Bon, c'est pas très sympa pour James mais après le coup dans le vestiaire, il ne pouvait pas en être autrement... J'ai bien aimé qu'on en sache un peu plus sur le passé de Lisa. Par contre, est-ce qu'on saura un jour qui est (ou était) exactement Jordan et ce qu'il s'est passé par rapport à Édouard ? Ah oui, tant que j'y pense : est-ce que le prochain chapitre sera du point de vue d'Edouard (parce que j'aime bien quand c'est le cas mais je trouve que ça n'arrive pas assez souvent) ?
P.S : Si je me souviens bien, à la fin du chapitre d'avant le roi a dit à Édouard un truc du style "je sais que tu as voulu faire tuer ton frère et ta sœur"... On pourrait en savoir un peu plus ? Je sais que c'est malpoli de demander plus quand quelque chose est déjà très bien mais ça me turlupine depuis un bon moment déjà alors j'aimerai bien savoir... S'il te plaît !
Tant mieux !
Ah, pour Jordan, on en sera un peu plus sur sa disparition mystérieuse dans ce tome. Mais je réserve beaucoup de surprise pour le tome 2 et 3.
Je préfère personnellement quand c'est du point de vue d'Édouard mais le problème c'est que la plus part des scénario que je m'imagine, sont mieux du point de vue de Lisa ! Donc je ne sais pas encore quand je vais placer le point de vue d'Édouard, surtout qu'on arrive à la fin du tome 1. Mais quoi qu'il arrive, il va y a avoir encore un flashback du prince plus l'épilogue ou ce sera lui le narrateur !
Pour ce qui est du "Je sais que tu as voulu faire tuer ton frère et ta soeur..." on en sera pas beaucoup plus. Mais à la fin du tome 1 ou 2 je ne sais pas encore trop on sera la vérité sur l'attaque à l'école.
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- Messages : 136
- Inscription : mer. 21 oct., 2015 3:48 pm
Re: Un kidnapping princier
Laisse moi rêver ! Vivement la suite alors... C'est ton histoire, tu fais comme tu veux avec tes points de vue . Par contre, j'espère que tu vas publier les tomes 2 et 3 parce que je ne veux pas rester sur ma faimLucieP a écrit : Hahaha ! Ils sortent pas encore... ils vont peut-être pas finir ensemble...
Tant mieux !
Ah, pour Jordan, on en sera un peu plus sur sa disparition mystérieuse dans ce tome. Mais je réserve beaucoup de surprise pour le tome 2 et 3.
Je préfère personnellement quand c'est du point de vue d'Édouard mais le problème c'est que la plus part des scénario que je m'imagine, sont mieux du point de vue de Lisa ! Donc je ne sais pas encore quand je vais placer le point de vue d'Édouard, surtout qu'on arrive à la fin du tome 1. Mais quoi qu'il arrive, il va y a avoir encore un flashback du prince plus l'épilogue ou ce sera lui le narrateur !
Pour ce qui est du "Je sais que tu as voulu faire tuer ton frère et ta soeur..." on en sera pas beaucoup plus. Mais à la fin du tome 1 ou 2 je ne sais pas encore trop on sera la vérité sur l'attaque à l'école.
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- Messages : 395
- Inscription : lun. 23 mai, 2016 12:54 pm
Re: Un kidnapping princier
Waou les 3 trois dernier chapitres que tu as écrit sont très mouvementé. La fin du chapitre 14 et juste génial j'adore vivement la suite !!
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- Messages : 12993
- Inscription : mer. 28 oct., 2015 8:29 pm
Re: Un kidnapping princier
Oui x)ombreuse a écrit :Laisse moi rêver ! Vivement la suite alors... C'est ton histoire, tu fais comme tu veux avec tes points de vue . Par contre, j'espère que tu vas publier les tomes 2 et 3 parce que je ne veux pas rester sur ma faimLucieP a écrit : Hahaha ! Ils sortent pas encore... ils vont peut-être pas finir ensemble...
Tant mieux !
Ah, pour Jordan, on en sera un peu plus sur sa disparition mystérieuse dans ce tome. Mais je réserve beaucoup de surprise pour le tome 2 et 3.
Je préfère personnellement quand c'est du point de vue d'Édouard mais le problème c'est que la plus part des scénario que je m'imagine, sont mieux du point de vue de Lisa ! Donc je ne sais pas encore quand je vais placer le point de vue d'Édouard, surtout qu'on arrive à la fin du tome 1. Mais quoi qu'il arrive, il va y a avoir encore un flashback du prince plus l'épilogue ou ce sera lui le narrateur !
Pour ce qui est du "Je sais que tu as voulu faire tuer ton frère et ta soeur..." on en sera pas beaucoup plus. Mais à la fin du tome 1 ou 2 je ne sais pas encore trop on sera la vérité sur l'attaque à l'école.
Ouais mais même moi, personnellement je préfère les pensées du prince, elles sont mieux écrites... sauf que quand je m'imagine des trucs, je le fais toujours du point de vue de Lisa... x) Et je viens de me rappeler que dans le prochain chapitre, la moitié est du point de vue du prince x) Donc il y aura encore minimum trois fois le point du vue du prince dans le tome 1 !
Ouais, ben logiquement je publierais le suite su booknode... mais je compte tout de même peut-être un jour publié en papier, et rajouter plein de partie à l'histoire ! Donc si je publie un livre, ce ne sera pas exactement la même chose que ce que je publie sur booknode !
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Re: Un kidnapping princier
Hahaha, je suis contente que ça te plaise ! MerciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiNa09 a écrit :Waou les 3 trois dernier chapitres que tu as écrit sont très mouvementé. La fin du chapitre 14 et juste génial j'adore vivement la suite !!
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Re: Un kidnapping princier
Coucou LucieP !! J’ai lu les deux derniers chapitres il y a quelques jours mais je n’ai pas dis ce que j’en pensais !
Alooooors déjà pour James je m’en doutais déjà et ça s’est confirmé dans le chapitre 13 (si je ne me trompe pas). J'étais morte de rire d’ailleurs Du coup comme je suis #teamÉdisa bah évidemment j’étais trooop contente mddddr xD
Bref voilà sinon j’adore l’histoire et comment ça avance entre Lisa et Édouard c’est *-*
Alooooors déjà pour James je m’en doutais déjà et ça s’est confirmé dans le chapitre 13 (si je ne me trompe pas). J'étais morte de rire d’ailleurs Du coup comme je suis #teamÉdisa bah évidemment j’étais trooop contente mddddr xD
Bref voilà sinon j’adore l’histoire et comment ça avance entre Lisa et Édouard c’est *-*
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Re: Un kidnapping princier
Coucou !!!
Hahaha okay !
Hahaha ben c'était méga flagrant et fait exprès aussi !
Hahaha okay ! contente que tu sois contente !
Hahaha merciiiiiiiiiiiiiiiiiiii et tant mieux ! *-*
Hahaha okay !
Hahaha ben c'était méga flagrant et fait exprès aussi !
Hahaha okay ! contente que tu sois contente !
Hahaha merciiiiiiiiiiiiiiiiiiii et tant mieux ! *-*
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Re: Un kidnapping princier
Salut! Ça fait quelques mois déjà que tu m'as mis un message sur mon profil pour me présenter ton histoire. J'ai enfin eux le temps d'y jeter un coup d’œil et je dois dire que je ne suis pas déçu!
En une soirée j'ai dévoré les chapitres!
Je suis pas vraiment assez doué pour te corriger sur des fautes de syntaxe ou d'orthographe éventuelle mais je dois dire que c'est une très belle histoire qui m'a bien tenu en haleine et on sent une belle progression de ton écriture au fil de la lecture.
C'est très prometteur!
J'attends la suite avec impatience et j'aimerai beaucoup être prévenu.
Merci
En une soirée j'ai dévoré les chapitres!
Je suis pas vraiment assez doué pour te corriger sur des fautes de syntaxe ou d'orthographe éventuelle mais je dois dire que c'est une très belle histoire qui m'a bien tenu en haleine et on sent une belle progression de ton écriture au fil de la lecture.
C'est très prometteur!
J'attends la suite avec impatience et j'aimerai beaucoup être prévenu.
Merci
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Re: Un kidnapping princier
Coucou ! C'est fort possible, je m'en souviens plus ! AH tant mieux !Melan74 a écrit :Salut! Ça fait quelques mois déjà que tu m'as mis un message sur mon profil pour me présenter ton histoire. J'ai enfin eux le temps d'y jeter un coup d’œil et je dois dire que je ne suis pas déçu!
En une soirée j'ai dévoré les chapitres!
Je suis pas vraiment assez doué pour te corriger sur des fautes de syntaxe ou d'orthographe éventuelle mais je dois dire que c'est une très belle histoire qui m'a bien tenu en haleine et on sent une belle progression de ton écriture au fil de la lecture.
C'est très prometteur!
J'attends la suite avec impatience et j'aimerai beaucoup être prévenu.
Merci
Hahaha oki !
Oh pas de problème !
Merci, ça me fait super plaisir, c'est un très beau compliment ! Merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
Oki, pas de problème, je t rajoute à la liste des prévenus !
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Re: Un kidnapping princier
Hello!
Cela fait longtemps que je suis ton histoire, et que j'attends avec impatience tes publications!
Je veux aujourd'hui contribuer en te donnant mon avis, pour évidemment améliorer ton récit!
Au début j'ai accroché parce que je trouvais ça original, les petites remarques belges, le scénario et les personnages... J'ai souvent remarqué néanmoins qu'il y avait quelques phrases inutiles, qui n'ajoutent rien à ton histoire.
Du point de vue de la romance, c'est ton style et c'est ce que le public aime, donc je ne ferais pas de commentaires là-dessus.
Ce que j'aimerais voir par la suite, c'est un peu plus d'originalité comme au début de l'histoire et moins de choses trop "déjà vues" ou "habituelles". Dans tous les cas je continuerais de lire parce que ça me plaît bien, ça fait passer le temps et il y a du suspens qui nous donne envie de lire la suite!
Bonne continuation!
Cela fait longtemps que je suis ton histoire, et que j'attends avec impatience tes publications!
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Au début j'ai accroché parce que je trouvais ça original, les petites remarques belges, le scénario et les personnages... J'ai souvent remarqué néanmoins qu'il y avait quelques phrases inutiles, qui n'ajoutent rien à ton histoire.
Du point de vue de la romance, c'est ton style et c'est ce que le public aime, donc je ne ferais pas de commentaires là-dessus.
Ce que j'aimerais voir par la suite, c'est un peu plus d'originalité comme au début de l'histoire et moins de choses trop "déjà vues" ou "habituelles". Dans tous les cas je continuerais de lire parce que ça me plaît bien, ça fait passer le temps et il y a du suspens qui nous donne envie de lire la suite!
Bonne continuation!
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Re: Un kidnapping princier
Coucou !uniore a écrit :Hello!
Cela fait longtemps que je suis ton histoire, et que j'attends avec impatience tes publications!
Je veux aujourd'hui contribuer en te donnant mon avis, pour évidemment améliorer ton récit!
Au début j'ai accroché parce que je trouvais ça original, les petites remarques belges, le scénario et les personnages... J'ai souvent remarqué néanmoins qu'il y avait quelques phrases inutiles, qui n'ajoutent rien à ton histoire.
Du point de vue de la romance, c'est ton style et c'est ce que le public aime, donc je ne ferais pas de commentaires là-dessus.
Ce que j'aimerais voir par la suite, c'est un peu plus d'originalité comme au début de l'histoire et moins de choses trop "déjà vues" ou "habituelles". Dans tous les cas je continuerais de lire parce que ça me plaît bien, ça fait passer le temps et il y a du suspens qui nous donne envie de lire la suite!
Bonne continuation!
Oki ! x)
Merci, c'est gentille.
Okay, j'essaierais de faire attention à ça
Niveau romance, quand je fais sortir Lisa et James ensemble ou embrasser Édouard et Lisa ce n'est pas pour faire plaisir à mes lecteurs, c'est moi qui le veut comme ça.
Okay, au début de l'histoire, c'est assez originale effectivement mais ça sort un peu trop du "réel" c'est ça le petit problème. Car après avoir écrit le début, je me suis dit que ça sortait un peu trop du réel et j'aime quand les choses peuvent être réaliste tout de même donc je peux faire de l'originalité mais pas trop. Et puis, pas tout le monde n'a le même point de vue du mot: originalité. Alors peux-tu m'éclairer et me dire ce que toi, dans mon histoire tu trouves originale ? Quel moment est originale pour toi ? Comme ça, je peux comprendre ton point de vue et essayé de faire "plus original" !
Oki ! Merci pour ce commentaire constructif !
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Re: Un kidnapping princier
Tu as tout à fait raison! J'avoue que j'aurais dû être plus précise dans mon commentaire..LucieP a écrit :Coucou !uniore a écrit :Hello!
Cela fait longtemps que je suis ton histoire, et que j'attends avec impatience tes publications!
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Au début j'ai accroché parce que je trouvais ça original, les petites remarques belges, le scénario et les personnages... J'ai souvent remarqué néanmoins qu'il y avait quelques phrases inutiles, qui n'ajoutent rien à ton histoire.
Du point de vue de la romance, c'est ton style et c'est ce que le public aime, donc je ne ferais pas de commentaires là-dessus.
Ce que j'aimerais voir par la suite, c'est un peu plus d'originalité comme au début de l'histoire et moins de choses trop "déjà vues" ou "habituelles". Dans tous les cas je continuerais de lire parce que ça me plaît bien, ça fait passer le temps et il y a du suspens qui nous donne envie de lire la suite!
Bonne continuation!
Oki ! x)
Merci, c'est gentille.
Okay, j'essaierais de faire attention à ça
Niveau romance, quand je fais sortir Lisa et James ensemble ou embrasser Édouard et Lisa ce n'est pas pour faire plaisir à mes lecteurs, c'est moi qui le veut comme ça.
Okay, au début de l'histoire, c'est assez originale effectivement mais ça sort un peu trop du "réel" c'est ça le petit problème. Car après avoir écrit le début, je me suis dit que ça sortait un peu trop du réel et j'aime quand les choses peuvent être réaliste tout de même donc je peux faire de l'originalité mais pas trop. Et puis, pas tout le monde n'a le même point de vue du mot: originalité. Alors peux-tu m'éclairer et me dire ce que toi, dans mon histoire tu trouves originale ? Quel moment est originale pour toi ? Comme ça, je peux comprendre ton point de vue et essayé de faire "plus original" !
Oki ! Merci pour ce commentaire constructif !
Alors en fait quand je dis "originalité", je pense aux moments qui m'ont marqué et dont je me souviens même des mois après avoir commencé l'histoire.
Je vais te donner des exemples: d'abord le fait qu'on se trouve dans le royaume de la "Lucianie", c'est vraiment quelque chose d'inhabituel. La scène où ils se sont disputés dans son bureau m'a également étonné parce qu'Edouard a dégénéré mais d'une manière totalement inédite aux yeux de l'héroïne et du public! On peut aussi penser aux personnages dont l'un est gay, un autre est complètement "sex addict" ahah ou encore le fait qu'elle soit devenue la "nounou" des enfants, en échange de ses nouvelles études.
Il y a aussi la reine qui a une vie totalement déséquilibrée entre un mari violent et son devoir de maintenir une bonne réputation aux yeux de son peuple.
Ne te méprends pas, je ne suis pas contre le réalisme des histoires, au contraire moi aussi j'aime bien ça, mais parfois la touche d'humour, d'amour, d'inédit ou encore de folie est le secret de la réussite d'un récit, parce que c'est ce qui fait sa différence avec les autres récits!
En tout cas je voulais pas que tu le prennes mal quand je t'ai dis pour la romance que c'était simplement pour plaire aux lecteurs, c'est juste que l'histoire d'amour pour moi ne mérite pas de commentaires de ma part, enfin c'est toi qui choisit son déroulement et comment tu veux l'inventer.
J'ai l'occasion de te faire une dernière petite appréciation! J'aime beaucoup quand les chapitres sont longs et j'espère vraiment que tu iras jusqu'au bout de ton histoire parce que beaucoup de récits sur booknode ne sont pas achevées!..
Voilà voilà!
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Re: Un kidnapping princier
Oki je vois ! Les moments ou les gens risque plus de se rappeler du style quand Édouard est souale.uniore a écrit :Tu as tout à fait raison! J'avoue que j'aurais dû être plus précise dans mon commentaire..LucieP a écrit :Coucou !uniore a écrit :Hello!
Cela fait longtemps que je suis ton histoire, et que j'attends avec impatience tes publications!
Je veux aujourd'hui contribuer en te donnant mon avis, pour évidemment améliorer ton récit!
Au début j'ai accroché parce que je trouvais ça original, les petites remarques belges, le scénario et les personnages... J'ai souvent remarqué néanmoins qu'il y avait quelques phrases inutiles, qui n'ajoutent rien à ton histoire.
Du point de vue de la romance, c'est ton style et c'est ce que le public aime, donc je ne ferais pas de commentaires là-dessus.
Ce que j'aimerais voir par la suite, c'est un peu plus d'originalité comme au début de l'histoire et moins de choses trop "déjà vues" ou "habituelles". Dans tous les cas je continuerais de lire parce que ça me plaît bien, ça fait passer le temps et il y a du suspens qui nous donne envie de lire la suite!
Bonne continuation!
Oki ! x)
Merci, c'est gentille.
Okay, j'essaierais de faire attention à ça
Niveau romance, quand je fais sortir Lisa et James ensemble ou embrasser Édouard et Lisa ce n'est pas pour faire plaisir à mes lecteurs, c'est moi qui le veut comme ça.
Okay, au début de l'histoire, c'est assez originale effectivement mais ça sort un peu trop du "réel" c'est ça le petit problème. Car après avoir écrit le début, je me suis dit que ça sortait un peu trop du réel et j'aime quand les choses peuvent être réaliste tout de même donc je peux faire de l'originalité mais pas trop. Et puis, pas tout le monde n'a le même point de vue du mot: originalité. Alors peux-tu m'éclairer et me dire ce que toi, dans mon histoire tu trouves originale ? Quel moment est originale pour toi ? Comme ça, je peux comprendre ton point de vue et essayé de faire "plus original" !
Oki ! Merci pour ce commentaire constructif !
Alors en fait quand je dis "originalité", je pense aux moments qui m'ont marqué et dont je me souviens même des mois après avoir commencé l'histoire.
Je vais te donner des exemples: d'abord le fait qu'on se trouve dans le royaume de la "Lucianie", c'est vraiment quelque chose d'inhabituel. La scène où ils se sont disputés dans son bureau m'a également étonné parce qu'Edouard a dégénéré mais d'une manière totalement inédite aux yeux de l'héroïne et du public! On peut aussi penser aux personnages dont l'un est gay, un autre est complètement "sex addict" ahah ou encore le fait qu'elle soit devenue la "nounou" des enfants, en échange de ses nouvelles études.
Il y a aussi la reine qui a une vie totalement déséquilibrée entre un mari violent et son devoir de maintenir une bonne réputation aux yeux de son peuple.
Ne te méprends pas, je ne suis pas contre le réalisme des histoires, au contraire moi aussi j'aime bien ça, mais parfois la touche d'humour, d'amour, d'inédit ou encore de folie est le secret de la réussite d'un récit, parce que c'est ce qui fait sa différence avec les autres récits!
En tout cas je voulais pas que tu le prennes mal quand je t'ai dis pour la romance que c'était simplement pour plaire aux lecteurs, c'est juste que l'histoire d'amour pour moi ne mérite pas de commentaires de ma part, enfin c'est toi qui choisit son déroulement et comment tu veux l'inventer.
J'ai l'occasion de te faire une dernière petite appréciation! J'aime beaucoup quand les chapitres sont longs et j'espère vraiment que tu iras jusqu'au bout de ton histoire parce que beaucoup de récits sur booknode ne sont pas achevées!..
Voilà voilà!
Oki. Hhaahha "Sex addict" x) J'adore x) Okay, quand tu me dis que tout ça est originale, je le comprends car tu me le fais remarquer mais moi quand je l'écris, je ne me dis pas "ça s'est originale" donc si on me le dit, je me fais "Ah oui, c'est vrai !" mais sinon je remarque pas forcément x)
Oki je vais essayer de mettre plus "d'originalité" mais j'avoue ne pas trop savoir comment m'y prendre x) Mais je vais essayer. Qui ne tente rien n'a rien ^^ x)
Oki ! Non, t'inquiète je ne l'ai pas pris mal. C'est juste que je disais que personne influencera dans mes choix amoureux ou autre. On peut me donner des idées mais je ne vais pas écrire de la manière que les gens veulent, c'est mon histoire, elle doit d'abord me plaire avant de plaire aux autres ^^
Hahaha j'essaie de les diminuer un peu x) Pour publier plus souvent et aussi pour pas que les gens lisent une montagne non plus ^^ Car perso j'aime écrire de long chapitres mais je n'aime pas lire de long chapitre x)
Ben j'espère vraiment terminer mon livre même si ça prend dix ans ! Mais c'est dur parfois vu que je n'ai pas du tout d'expérience, c'est ma première histoire et certaine révélation j'ai peur de ne pas les mettre au bon moment... ! ça prend du temps aussi puis parfois tu as complètement blasé... Mais j'espère vraiment terminé cette série. Logiquement, il y aura 3 tomes et même un 4 avec un personnage qui apparaîtra dans le 2eme tome.
Mais si un jour je publie mon livre, je changerais pas mal de chose dans mon histoire ^^
Merci en tout cas ! Je te mets dans la liste des prévenus, si ça ne te dérange pas
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Re: Un kidnapping princier
J'ai bien aimé le prologue, j'ai vraiment hâte de lire la suite ! Je n'ai pas trop de temps pour l'instant, mais tu peut être sûre que je continuerais à lire ton histoire !
Je trouve que tu écris vraiment bien, ta manière d'écrire est vraiment sympa !
Bisous !!
Je trouve que tu écris vraiment bien, ta manière d'écrire est vraiment sympa !
Bisous !!
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Re: Un kidnapping princier
Merciiiiiiiiiiiiiiiiii beaucoup ! Oki, pas de problème ! Génial, je te mets dans la liste des prévenues alors ! Merciiiiiiiiii ♥Sice a écrit :J'ai bien aimé le prologue, j'ai vraiment hâte de lire la suite ! Je n'ai pas trop de temps pour l'instant, mais tu peut être sûre que je continuerais à lire ton histoire !
Je trouve que tu écris vraiment bien, ta manière d'écrire est vraiment sympa !
Bisous !!
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Re: Un kidnapping princier
Chap.15: La Comtesse De Silicone
PDV: Du prince Édouard
Après avoir pris un déjeuner rempli de protéines et de vitamines, c'est vers la voiture que je me dirige. Le sac de sport sur les épaules, je prends la route avec mes gardes. Lisa n'est pas dans la même automobile. Il vaut peut-être mieux... James a l'air complètement à l'ouest. Hier, quand je l'ai vu assise sur les marches des escaliers en pleurs, j'ai hésité de lui passer à côté, faire celui qui n'a rien vu. Qu'est-ce que ça pouvait me faire après tout ? Elle n'est rien pour moi. Enfin, c'est ce que je me disais. Je n'ai pas pu, je ne supportais pas de la voir comme ça, j'ai fait demi-tour. Je n'ai pas réfléchi, je lui ai tendu la main. J'aurais pu la laisser, j'aurais pu faire le lâche mais j'ai toujours eu quelqu'un pour moi quand j'étais triste. Toujours. Une personne devait être là pour elle et c'était moi. J'aurais bien voulu qu'elle m'explique son passé, mais comment demander ça à quelqu'un quand tu n'es toi-même pas capable de le faire ? Pas capable de dire tes secrets ? J'en ai beaucoup, certains plus sombres que d'autres... Je ne savais pas comment me comporter mais je trouve que je me suis bien débrouillé pour un débutant. Je ne sais toujours pas, si c'était une bonne idée de l'embrasser. Sur le moment, je me suis dit que c'était la meilleure chose à faire, comme dans les films. Mais en prenant du recul, je me dis que je n'aurais peut-être pas dû... Non que je le regrette, loin de là ! J'ai même adoré, surtout notre dernier échange mais j'en voulais tellement plus. Je n'ai jamais ressenti cette sensation... Pourtant, je ne suis pas à ma première embrassade et j'ai déjà rencontré du désir pour une femme.
Nous arrivons enfin à la salle. Après avoir salué tout le monde, on part trottiner, faire des fondamentaux, se faire des passes... James, notre gardien va dans le goal, on commence à l'échauffer en faisant des tirs au but. L'équipement de gardien est constitué de sabots, de guêtres, d'un plastron, d'un short, d'une coquille, de protèges bras et mains, d'un casque de gardien et pour finir un stick de hockey avec une crosse différente des joueurs. Si le gardien est si bien protégé, c'est parce qu'il doit arrêter des balles, avec son corps, allant parfois à plus de cent kilomètre heure ! Nous, nous avons juste des protèges tibias, mains et dents, plus notre stick. En salle, les règles changent et l'équipement aussi, comme les chaussures aux semelles blanches ou le stick plus fin. Je jette un coup d'œil à l'équipe adverse. J'ai le déplaisir de constater que Guillaume est bien présent. On se met en place sur le terrain. En temps normal, je suis un attaquant milieu et le capitaine de l'équipe, ce qui me vaut un brassard au bras, Julien est aussi un attaquant quant à Steven, il est défenseur milieu. Comme nous sommes en salle, le terrain est plus petit et on ne peut être que cinq par équipe plus le gardien. Le match commence avec Steven sur le banc et d'autres garçons de l'équipe.
La rencontre débute mal, James laisse passer deux balles dans son goal. Il a l'air complètement dépassé et plonge pour intercepter une balle avec beaucoup de retard. Le deuxième but, il le met lui-même dedans ! C'est vraiment étonnant de sa part, il fait des fautes de débutant ! Est-ce que c'est sa rupture qui le fait souffrir au point qu'il soit complètement désarçonné ? Je peux comprendre mais il ne peut pas se laisser bouffer par ça, pas maintenant ! Un attaquant essaie de se rapprocher de notre goal, je réussi à lui reprendre la balle et cours dans l'autre sens. Je dribble les défenseurs qui me bloque l'accès. Julien se met à ma droite, je lui fais une passe qu'il me renvoie aussitôt. Je vise le but et fait un flick. La balle monte en l'air mais le gardien l'intercepte, je fonce à l'endroit où elle tombe et tire à revers. Je cri de joie, deux à un, enfin ! Je cours vers mes coéquipiers pour taper dans leurs mains.
L'arbitre siffle enfin la mi-temps. On rejoint le coach pour écouter ses conseils. J'enlève mon protège dents rempli de bave pour boire de la boisson énergisante. Je mords dans un quart d'orange que me tend un coéquipier et suce le jus. Malgré mes efforts, j'ai du jus plein le menton et les mains collantes. Avant de repartir sur le terrain, je me lave les mains et coince James.
_Je sais que ce n'est pas facile pour toi en ce moment mais essaie de te concentrer. Lisa m'a dit pour vous deux, dis-je ne lui tapant l'épaule.
Nous changeons de côté, les adversaires prennent notre place et nous, le leur. Les cinq premières minutes se passent bien jusqu'à ce qu'un adversaire perce notre défense. Il s'approche dangereusement du goal.
_Steven, à gauche ! Marc, ne le laisse pas passer ! Steven, tiens ta place ! ordonné-je.
En tant que capitaine, j'ai le droit de donner des ordres. L’entraîneur et le gardien aussi. Deux garçons s'approchent trop près du but. James fonce sur celui qui a la balle, il le takle. Le temps qu'il se relève, l'autre a repris la balle et marque ! Je pousse un cri de rage en abattant ma main sur ma cuisse.
_Heureusement que tu as eu de bon point à ton bulletin, ça rattrapera ta défaite, dit une voix qui ne m'est pas inconnu.
Je me retourne pour me retrouver nez à nez avec l'air supérieur de Guillaume.
_Ferme-là, Van Hasse ! m'exclamé-je.
Je suis moi-même étonné de mon vocabulaire mais je ne peux plus le supporter. J'espérais vraiment qu'il soit sur la touche pendant tout le match.
_C'est comme ça que tu parles à ton futur beau-frère ? Tu me déçois, Édouard.
Futur beau-frère ? Qu'est-ce qui lui passe par la tête ?
_Oh, ton père ne te l'a donc pas dit... ? Nous avons eu une petite discussion, hier.
Je n'ai pas le temps de lui demander ce qu'il raconte qu'il part après la balle. Qu'a-t-il pu raconter à mon père ? Il semblait de bonne humeur ce matin. Je lui jette un coup d'œil, il n'a pas l'air ravi de notre jeu désastreux... J'essaie de trouver une occasion de me rapprocher de Guillaume. Je suis sûr qu'il meurt d'envie que je lui pose des questions. Quand j'arrive enfin à son côté, je m'empresse de lui demander.
_Tu veux dire quoi par beau-frère ? Qu'est-ce que tu faisais avec mon père ?
_Ton père m'a généreusement promis à ta très chère petite sœur, dit-il en se délectant de ma réaction.
Il a fumé quoi ?! Je regarde son visage, il a l'air maître de ses moyens. Il jubile pour être exacte ! Ce n'est pas possible, il ment !
_Si tu ne me crois pas, demande à ton père. J'attends notre mariage avec impatience, surtout la nuit de noce...
Le sang quitte mon visage, je n'écoute même pas ses provocations. J'ai juste envie de le détruire. Je suis dans un autre monde, dans un état second. Je n'entends pas vraiment l’entraîneur me crier dessus, ni les goals défilés. Il n'a pas pu faire ça ! C'est sa fille ! Dans un instant de rage, je frappe la balle d'un mouvement élancé de la crosse à la balle. L'arbitre siffle faute, on n'a pas le droit de faire un tir en salle. Mon entraîneur réagit enfin et me fait sortir du terrain. Ça ne change rien, je suis en train de bouillir en regardant mon équipe perdre. Quand le sifflement de fin de match résonne, c'est un soulagement. Nous avons perdu sept à un, c'est la honte. Les équipes se mettent en file pour taper dans les mains des adversaires. Arrivé à Guillaume, je tape plus fort que nécessaire. Il attrape ma main et la presse, je lui renvoi la pareille.
_Tu ne vas pas me dire que tu boudes, Édouard ?! Vous feriez mieux la prochaine fois.
Je repousse sa poignée et passe à l'arbitre derrière lui. Après un tour au vestiaire pour me laver avec les garçons et me changer, je rejoins ma famille. Et qui vois-je ?! Guillaume fait le lèche botte à mon père ! Je m'approche d'eux et l'entend saluer le roi puis se tourner vers ma sœur.
_Bonjour, Charlotte. Vous devenez de jour en jour plus éblouissante qu'hier. Vous êtes une magnifique jeune femme, la salue-t-il avec un sourire éclatant qui m'est surtout destiné pour me faire rager.
J'ai une folle envie d'éclater ce visage réjoui contre le sol jusqu'à ce qu'il n'ait plus de dents pour me servir ces petits sourires arrogants. Il peut se sentir chanceux, il pourra toujours les mettre sous son oreiller en espérant que la petite souris passe et lui offre un dentier. Charlotte rougit de plaisir sur les belles paroles de mon futur beau-frère. Je pense surtout que s'il continue comme ça, il n'aura tout simplement pas de futur. Je l'aurais tué avant.
_Charlotte, voulez-vous bien allez voir James ? Il n'est pas dans son assiette.
Elle s'exécute. Voilà, je l'ai éloignée de ce petit crétin. Elle a quatre ans de moins que lui ! Dans tous les cas, même s'ils avaient le même âge, je ne le laisserais jamais s'approcher d'elle, c'est un vicieux, un enfoiré de première. Je suis sûr qu'il ment, mon père n'aurait pas pu accepter ! Enfin, j'espère... Maintenant, que sa proie est partie, il reporte son attention sur William. Pendant tout le voyage de retour, je me retiens de poser la question à mon père. Mais je dois attendre d'être seul avec lui pour le faire.
***
Une fois au château, je m'isole. Je vais aux écuries voir comment se porte mon cheval : Jolly Jumper. J'ai choisi ce cheval car il me faisait penser à celui de la bande-dessinée. Jordan et moi avons toujours aimé Lucky Luke. Je le fais sortir de son box, je le brosse et lui donne des friandises. Je vérifie que tout est propre, qu'il ne manque de rien. Ma petite inspection finie, je le renferme avec une pointe de regret. Ça fait un moment que je ne l'ai plus chevauché. Je demanderais à un écuyer de le balader pendant mon absence. Si je suis venu voir Jolly Jumper, c'est surtout pour me détendre avant d'affronter mon père. Car si Guillaume dit vrai, je ne peux pas les laisser faire. Je n'ai jamais aimé être en confrontation avec mon père, ça fini toujours mal. Pas pour lui, mais pour moi. Je rentre au château en prenant tout mon temps, je crains déjà le moment où je rentrerai dans son bureau... Je frappe à la porte, la voix froide de mon père me répond. Je respire à fond et entre dans la gueule du loup. Il est penché sur des papiers, ses lunettes sur le bout du nez. Il ne me jette pas un regard jusqu'à ce que j'atteigne son bureau. Après un signe de la main m'indiquant qu'il m'écoute, je me lance.
_Père, Guillaume Van Hasse m'a informé s'être entretenu avec vous. Non, pas que ça me regarde, bien entendu mais le sujet de conversation m'a plus que troublé. Vous savez comme beaucoup voudrait la main de ma sœur et pourrait exagérer vos propos. Avez-vous promis Charlotte à Guillaume ? Dis-je de la voix la plus posée que j'ai en réserve pour l'heure.
J'attends avec beaucoup d'espoir qu'il me dise que Guillaume fabule et pas à... ce qu'il hoche la tête ! Il n'a pas pu faire ça ! Non, la vraie question est : Comment et pourquoi a-t-il fait ça ?!
_Rassurez-moi, père. Vous n'y pensez pas vraiment ? Demandé-je la voix tremblante. Devant son sérieux, j'enchaîne ; Père, vous ne pouvez pas !
Il se lève d'un bond en repoussant sa chaise qui tombe à la renverse. Je sursaute devant la démonstration de son courroux. Je n'aurais peut-être pas dû lui parler comme ça. Bientôt, sa colère sera marquée sur moi, sur ma peau, dans mon cœur, dans mes larmes, les cris et les coups sans oublier l'humiliation et les insultes. Je ne peux plus faire marche arrière mais je peux faire un pas en avant pour qu'au moins, qu'il m'écoute. Je ne suis plus à quelques coups près...
_Ce n'est pas toi, une aberration qui va me dire quoi faire, tu entends ?! Pourquoi selon toi, je ne devrais pas ? Je t'écoute, fils ! hurle-t-il le visage menaçant.
_Désolé, père. Vous avez raison. Guillaume est malsain, il n'est pas fait pour elle, il... il est quatre ans plus âgé qu'elle. Je pense père, qu'on peut lui trouver un meilleur parti qu'elle aimera, avec qui elle sera heureuse. Mais Guillaume ne pourra jamais la satisfaire à ce niveau-là. S'il vous plaît, père.
Il s'approche de moi, il se positionne de manière agressive. Son regard me donne des sueurs froides.
_Je ne vois pas où est le problème. Elle apprendra à l'aimer et même s'il n'est pas noble, il est très riche, c'est tout ce qui compte. En attendant de trouver mieux, Guillaume est le mari idéal pour ta sœur.
Je suis soulagé que son choix ne soit pas définitif. Je vais tout faire pour que Guillaume ne rentre jamais dans ma famille. Jamais. Mon père me regarde pendant une longue minute. Il est sûrement en train de se demander ce qu'il va faire de moi, je suis une cause perdue, sa cause perdue.
_Tu sais que tu as été trop loin, fils, dit-il doucereusement, trop doucereusement. Je n'accepte aucune contestation de ta part, c'est moi le roi !
Je vois la baffe venir mais ne fait rien pour l'arrêter. Après tout, je la mérite, non ?
***
PDV: Lisa
Ce matin, après avoir bouclé mes valises avec l'aide de mes soubrettes, je me dirige avec un peu de retard dans un des petits salons. En entrant, je remarque avec malheur que je suis la dernière... La gouvernante tirée à quatre épingles dans son tailleur esquisse un sourire de contentement.
_Vous voyez que cette jeune femme n'a pas le sens du temps. Peut-être flânait-elle ou s'est-elle perdue en chemin ? Fait-elle remarquer avec manifestement une pointe de satisfaction. Vous savez madame que mes valises sont prêtes pour ma semaine de congé. Si vous le souhaitez, je pourrais vous accompagner pour aider cette jeune étourdie avec vos enfants, Majesté.
Dis plutôt que tu veux passer tes vacances dans un lieu paradisiaque à la place de ton bled pourri qui te sert de maison de vacances... Depuis qu'elle sait que je fais partie du voyage à sa place, elle ne fait que me rappeler comme elle serait plus à même de s'occuper des petits. Je ne réagis pas aux autres défauts qu'elle me trouve. Elle prend plaisir à les rapporter à la reine. À la place d'écouter cette peste, je m'effondre dans un canapé entre Édouard et Emmanuel. Je fais un rapide tour visuel de la pièce, la reine à l'air folle de joie de partir, le roi : aucune idée. Julien quant à lui, parle avec Steven. James s'est mis à part, il a l'air fatigué comme s'il n'avait pas dormir depuis plusieurs jours. Il relève la tête et croise mon regard. Je lui renvoie un regard noir. Mystérieusement, il prend ses chaussures en contemplation... Tout de suite après, je me trouve nulle de chez nul. Édouard semble lui aussi, fatigué. Charlotte jette des regards soucieux vers son frère et son cousin. William, lui a l'air complètement blasé. Je prête l'oreille à la discussion.
_Résumons, le trajet en voiture durera deux heures et demi. Steven, William, Charlotte et James iront dans la première voiture, Édouard, Lisa, Emmanuel et Julien dans la seconde. Pour ce qui est des chambres, votre père et moi logeront dans un autre bâtiment. Vous savez que je préfère que vous dormiez à plusieurs par chambre pendant les vacances. C'est pourquoi, il n'y a que cinq chambres. Emmanuel et Julien dormiront ensemble, les autres pourront choisir.
Julien semble scandalisé. À mon avis, il n'était pas au courant qu'il allait devoir dormir dans la même chambre que le petit. Surtout qu'à nous, elle nous laisse le choix de notre partenaire de chambre.
_Attendez... Pourquoi dois-je dormir avec Emmanuel alors que les autres peuvent décider de la personne qui va partager leur couchette ?!
_Oh, Julien chéri ! Nous te connaissons, nous savons tous que tu voudras ramener des filles dans ton lit et ça, il n'en n'ait pas question. Par contre, en la présence d'Emmanuel, tu resteras sage.
Julien ouvre grand la bouche devant l'ingéniosité de la reine. Moi, je ne peux m'empêcher de glousser. Elle l'a bien eu !
_Vous, vous servez d'Emmanuel comme ceinture de chasteté ?! S'exclame-t-il estomaqué.
_Exactement, répond avec légèreté la reine, un sourire aux lèvres.
À présent, tout le monde rit gentiment de son malheur.
_C'est injuste ! dit-il la mine boudeuse.
Le pauvre chéri, une semaine à ne rien faire... Emmanuel adorable comme il est, lui fait une liste de tout ce qu'ils pourront faire... Julien gémit en prenant sa tête entre ses mains: Il va souffrir ! Aussi mignon soit le petit, il est fatiguant. Charlotte et moi décidons de dormir ensemble de même pour Steven et James.
_William, tu pourrais dormir avec Édouard, suggère la reine. Ça fait longtemps.
Ses espoirs de réunir ses deux fils ensemble disparaissent aussi vite que la réponse de William.
_C'est hors de question, je ne veux rien avoir à faire avec ce pisse-froid !
Hein ? Pisse-froid ? Ça veut dire quoi ? Je pense être la seule à ne pas comprendre... J'ai la forte impression que c'est souvent le cas. Édouard se renfrogne, quoi qu'a pu dire son frère, l'insulte le touche droit au cœur.
_William, c'est quoi ces manières ?! S'exclame le père de James en faisant interruption dans la pièce.
Le roi qui jusque-là n'avait rien dit, se lève pour faire face à son beau-frère.
_Damien, ce n'est pas à vous d'intervenir. C'est moi, l'homme de la maison !
Monsieur Lewis se tourne vers lui, quand il pose son attention sur le roi, son regard se transforme en haine pure et dure. Ça ne fait aucun doute, il déteste le père d'Édouard et c'est réciproque.
_Il faut bien que quelqu'un intervienne et ce n'est certainement pas vous, les mains dans les poches, bien trop content que William continue votre raison de vivre ; celle de blesser par tous les moyens Édouard qui aidera en quoique ce soit.
Le roi piqué au vif s'approche à grand pas de Lewis, ne s'arrêtant qu'à quelques centimètres.
_Que dites-vous là ?!
Je sens que cette discussion va mal tourner. Sa majesté prend une position agressive, Damien n'a pas l'air intimidé.
_Qu'il faut bien que quelqu'un soit là pour protéger vos enfants.
Damien fait preuve d'un sang-froid extraordinaire pendant que le roi s'échauffe sur place, son visage a une vilaine coloration.
_Qu'insinuez-vous ? Que je fasse mal mon rôle de père ?! Grogne-t-il en bombant la poitrine.
_Mais rien, monsieur ! Je n'ai absolument pas besoin de l'insinuer, il suffit de demander à Édouard de montrer les signes de l'affection profonde que vous lui témoignez, en lui enlevant en toute intimité quelques habits qui cachent votre amour paternel, soigneusement marqué de taches bleues.
Oh ! Je retiens mon souffle. Est-ce que tout le monde est au courant mais ne fait rien, absolument rien ?! Instinctivement, je me tourne vers Édouard. Il est très pâle. Discrètement, je me glisse à ses côtés. Quand je glisse ma main dans la sienne, il relève la tête, surpris. Ses paupières sautent, me fait-il un clin d'œil ? C'est en me rendant compte qu'il ne contrôle pas ce qu'il fait que je comprends qu'il a un début de crise.
_Ce que je fais avec mon fils ne vous regarde en aucun cas ! grince le roi, comme une vieille porte.
_Plus pour très longtemps, rétorque Damien la voix forte.
Il faut que je fasse sortir Édouard d'ici, loin de toute cette nervosité.
_Vous me menacez, monsieur Lewis ?! Rugi-t-il.
_Arrêtez, arrêtez ça tout de suite ! crie la reine en s'interposant avant que ça ne dégénère. Léopold, va voir si les voitures sont prêtes, s'il te plaît.
Il s'exécute après avoir lancé un regard venimeux à son beau-frère. Monsieur Lewis ne le quitte pas des yeux. Une fois le roi parti, il prend Emmanuel dans les bras et lui colle un bisou sur la joue. La reine le sermonne sur son comportement irresponsable en présence des enfants. Personne ne prête attention au prince. Personne ne le voit se frotter le visage au bord du malaise, à part moi. Édouard se lève en me tenant toujours la main, je ne suis même pas sûre que dans son état, qu'il l'ait remarqué. Il fait un pas et manque de se casser la figure, il se rattrape au fauteuil, ce qui enfin attire l'attention sur lui. Il continue son chemin. Il va vite mais on dirait que sa jambe gauche l'énerve, que quelque chose le dérange. Son parrain fait un pas pour venir à notre rencontre.
_Édouard, je...
Le prince fait brusquement volte-face. Je me fais projeter contre son torse. Je rougis de la proximité de nos corps. Tout le monde nous regarde, donc tout le monde me voit avachi contre lui.
_Lâche-moi la grappe ! dit-il en appuyant bien sur chaque mot, la voix vibrante de colère.
Il parle à moi, là... ? Un peu honteuse et fâché, je me détache de lui. À mon plus grand étonnement, il pose sa main sur le bas de mon dos, m'empêchant de reculer. Il faut savoir ce qu'il veut ! Je lève la tête pour regarder son visage, et comprends que sa mauvaise humeur ne m'est pas destinée mais elle est dirigée vers son oncle. Quelle biesse, il ne parlait pas à moi ! Le prince me tire littéralement à sa suite.
_Édouard, je sais que je n'aurais pas dû mais...
_Non, tu n'aurais pas dû ! réplique-t-il en sortant de la pièce.
Je dois trottiner pour suivre son allure. Ses chaussures claquent bruyamment le sol de marbre. Je ne peux pas me dégager de son étreinte, son emprise se resserre tel un étau. Je le laisse faire, entre temps, il ne tue personne mise à part un vase qui a eu le malheur de croiser son chemin... J'espère que ce n'était pas une pièce rare. Arrivés au parking, un garde nous ouvre la portière de la voiture, quelque peu étonné de notre empressement.
Il me traîne dans la voiture sans un mot. Il me lâche enfin dans l'habitacle avec un soupir de soulagement. Je plie et déplie les doigts douloureusement. Ma grimace n'échappe pas à l'œil attentif du prince. Il me prend la main d'un air désolé.
_Ça va, ce n'est pas grave, le rassuré-je.
Il secoue la tête pas convaincu et dépose un doux baiser dessus. Son geste me fait fondre. Il masse délicatement ma paume de main. Sa respiration se calme, il se concentre juste sur moi. Il tire de temps en temps sur mes doigts, me faisant frissonner. Je sursaute quand la portière s'ouvre. Édouard fait semblant de rien et croise les bras sur sa poitrine. Avec regret, je mets ma main sur ma cuisse, en essayant de ne pas penser à sa peau contre la mienne. Julien nous regarde intrigué et s'assoit en face du prince, Emmanuel à ses côtés. Le moteur de la voiture gronde, indiquant qu'elle est sur le point de partir. Manue met ses écouteurs et regarde un film sur l'ordinateur posé sur une petite table. C'est parti pour deux heures et demi de voyage. Au moins, les sièges sont confortables. Je me cale bien dans le cuir. Ça fait bizarre de partir sans ma famille. Julien boude toujours.
_Vous vous rendez compte, la reine dit que les vacances sont faites pour s'amuser et elle me prive de mon activité préférée, le sexe ! râle-t-il.
Je voudrais compatir avec lui, vraiment mais j'ai juste envie de rire. Il me jette un regard dégoûté.
_C'est ça, vas-y, rit ! Imagine que tu ne peux plus utiliser une de tes jambes, tu serais complètement désorientée, anéantie, perdue ! C'est la même chose ! Une semaine sans rien faire... c'est la mort ! se lamente-t-il.
Cette fois-ci, je ne peux m'empêcher d'éclater de rire devant son air abattu. Je n'ai aucune compassion tout compte fait ! Il croise les bras sur sa poitrine vexé.
_Aller, Julien ! Je suis sûre que vous allez réussir à tenir une semaine et ceci sans vous jeter sur tout ce qui bouge, dit Édouard pince sans rire.
Juju lui lance un regard hargneux.
_Ne t'en fais pas, Ed. Tu seras le dernier sur une longue liste que je me ferais en cas de crise. Mais je serai ravi que tu m'aides à me soulager.
Soulagé ? Dans quel sens... ? Vu que c'est Julien qui parle...
_Oh, bien sûr ! Nous nous mettrons à deux dans le fauteuil devant la télé, nos mains occupées, ironise-t-il en se déridant légèrement.
La tension quitte ses épaules. Il est beaucoup plus relâché. Je ne veux même pas savoir ce qu'ils feraient de leurs mains. Rien que d'y penser, le rouge me monte aux joues.
_Ah, oui ? Qu'est-ce qu'on regarderait ? Nos mains seraient occupées à quoi ? Dit Julien d'un ton salace.
Édouard loin d'être mal à l'aise comme l'espère Julien, esquisse un sourire et rentre dans le petit jeu de Juju.
_Nous regarderions un Disney en mangeant des pop-corn. Je suis sûr que ça te détendrait, plaisante-t-il en écartant les jambes pour trouver une meilleure position.
_Tu me désespères, tu ne portes pas assez d'importance à la grande chose qu'est le plaisir charnel, se navre Julien.
Le prince lève un sourcil en l'analysant.
_Tout le monde n'est pas aussi obsédé que toi, je connais le sens des priorités, réplique-t-il.
Je les regarde se lancer des regards complices. Je me mords la lèvre, hésitant à faire ma blague. Je n'ai pas pour habitude à partager mes blagues perverses.
_C'est... dommage qu'il neige pas à cette période de l'année, ça aurait pu refroidir les ardeurs de Julien.
Édouard me sourit gaiement à ma vanne.
_Ce n'est pas une mauvaise idée, mais je crains qu'on aurait retrouvé deux boules de neige et un bâton congelé.
Sous le regard horrifié de Julien, on éclate de rire à n'en plus finir. Julien ronchonne de plus belle en marmonnant dans sa barbe. Je tape dans la main d'Édouard hilare. On passe le reste de l'heure à inventer toutes sortes de choses qui pourraient arriver aux précieux de Juju. J'adore entendre le son viril qui sort de la gorge du prince quand il rit. À chaque fois, qu'il se tourne vers moi après une blague, je ne peux m'empêcher de zieuter ses lèvres. Heureusement qu'on n'est pas seul ou j'aurais sauté sur sa bouche, pressée de revivre notre moment de flottage d'hier soir. Je me détourne à chaque fois, gênée que des pensées pareilles puissent m'effleurer l'esprit. J'espère que Julien n'a rien remarquer, en même temps, il était beaucoup trop occupé à pleurer sur son sort.
_Quand je pense que c'est toi, le prude qui me charrie ! Je ne suis même pas sûr que tu serais capable de montrer tes fesses à notre chère Lisa !
Me montrer ses fesses ? Je deviens cramoisie, ce qui rend Julien mort de rire. Rien que de penser au postérieur du prince, j'ai le feu aux joues. Si par hasard, je tombais sur son derrière... je ne me plaindrais pas du tout et peut-être que... je profiterais de la vue... Surtout si elles sont aussi volumineuses que laissent paraître ses pantalons de costume qui lui moule merveilleusement cette partie du corps. Non pas que j'y ai déjà jeté un coup d'œil... Ce n'est vraiment pas mon style, alors là, pas du tout ! Une petite voix dans ma tête me crie que je suis une petite menteuse éhontée.
_Mon dieu, je pense que notre chère Lisa ne serait pas contre ! se réjouit Julien.
Je glousse nerveusement en évitant le regard narquois du prince.
_Alors, Édouard ? Cap ou pas cap ?
Il semble hésiter, je pense qu'il va refuser. Il se tortillonne vers moi un sourire coquin aux lèvres. Non ! Il ne va pas faire ça tout de même ?!
_Au moins moi, je ne suis pas un libidineux, réplique-t-il. J'accepte.
Eh bien, il faut croire qu'il va le faire... La petite voix dans ma tête s'émoustille rien que d'y penser.
_Touché, dit Julien la main sur le cœur. Je demanderais peut-être aux garçons de faire le pari avec toi, Lisa pourra juger qui a les plus belles fesses.
Il me fait un clin d'œil complice.
***
Une heure plus tard, nous arrivons à la résidence. Elle est immense, sa façade est en briques blanches. Du personnel nous attend dont les propriétaires. Ils nous font visiter la maison, on passe dans un couloir pour aller dans un salon où trône une télévision digne de ce nom, à savoir gigantesque. La cuisine est moderne, assez grande. Des petits sandwichs nous sont proposés sur la table à manger, assez grande pour une famille de dix. Emmanuel en prend discrètement un, qu'il fourre dans sa bouche. Les propriétaires nous amènent dans un large couloir. Il y a huit portes ; cinq chambres et trois salles de bain. Sans demander notre reste, on choisit chacun notre chambre. Julien n'a pas son mot à dire, Emmanuel l'entraîne dans la première chambre. Édouard prend la dernière au fond du couloir, celle en face de Charlotte et moi.
Une fois dans la nôtre, je teste le lit. Il n'y a pas se plaindre, il est très confortable. Les deux lits d'une place sont identiques. Les murs sont peints d'un mauve pastel. Je suis assez étonnée, il faut le dire, ils ont beaucoup d'argent. Alors pourquoi ont-ils choisi de louer cette demeure ? C'est vrai quoi, ils auraient sûrement pu prendre une maison avec une dizaine de chambres ! Non, pas que je me plaigne, je m'interroge. Je jette un coup d'œil par la fenêtre, le jardin s'étend à perte de vue.
Je sursaute à l'entrée d'une domestique.
_Je... je suis désolée, la porte était ouverte, je pensais que... Je reviendrai plus tard.
_Je vous en prie, il n'y a pas de problème, répond Charlotte.
Nous suivons la dame dans notre dressing. Je n'avais même pas remarqué qu'on avait une deuxième pièce ! Il y a de larges armoires où sont déjà pendus des cintres. Des couvertures et des draps sont soigneusement pliés et mis à notre disposition. Une commode est disposée devant un grand miroir pour pouvoir mettre son maquillage et effet personnel. Je suis Charlotte qui veut absolument voir le jardin. Les autres sont sur la terrasse et regardent Emmanuel en train de fouiller dans un cabanon. Des vélos, balle de foot et autres sont à notre disposition. Il y a aussi une piscine couverte. La reine et le roi sortent du pavillon. Ils ont une annexe pour eux tout seuls. Leur mère a à peine le temps de faire trois pas qu'Emmanuel est sur elle, prêt à lui montré sa chambre. L'excitation est à son comble pour le petit. La reine nous indique avant de se faire entraîner par Manue que dans une heure nous partons rendre visite à des amis de la famille. J'en profite pour donner un coup de fil à mes parents et texter Lucas. Je fouille dans le dressing et prends un pull. Je me regarde dans le miroir et vais rejoindre les autres.
Cela fait plus d'une heure que nous sommes chez les Vanderberghe, une heure que je supporte notre hôtesse qui est, en passant, une vraie pouffiasse. Après m'avoir détaillé de haut en bas dédaigneusement, elle m'a tourné le dos pour parler à la reine. Sentant toujours ma présence dans son dos, elle m'a jeté un regard par-dessus son épaule en reniflant de dégoût.
_Vous pouvez disposer, si nous avons besoin de vos services, nous vous appellerons. Veuillez la conduire à la table des domestiques.
La reine a gentiment fait remarquer que j'étais une amie très proche de la famille. Avec réticence, la comtesse a demandé d'ajouter un couvert. La suite a été de pis en pis. Me trouvant devant plus de couverts que de nourriture dans l'assiette, notre chère hôtesse à qui, j'affectionne une telle... tendresse n'a pas pu s'empêcher de me faire remarquer mon manque de connaissances dans le maniement des couverts. Sa petite remarque sarcastique sur les roturiers et notre manque de savoir-vivre m'a piquée à vif. Le couteau - à viande ? à poisson ? - a faillit glisser de ma main pour se transformer en magnifique poignard... Peut-être que je ne sais pas reconnaître une fourchette à poisson d'une fourchette à salade, mais je sais reconnaître une chatte en chaleur quand je vois une. Son comportement est tout ce qu'il y a de plus indécent ! Elle ne fait que glousser et draguer le prince. Elle est dans une courte robe rouge ultra moulante avec un décolleté plongeant ne laissant aucune part à l'imagination. Ais-je précisé qu'elle a bien dû refaire septante pourcent de son corps ? Je devrais peut-être faire tomber la bougie qui trône au milieu de la table, qui est si près d'elle... Si elle fond à la chaleur, ce ne sera pas de ma faute... On dirait qu'elle essaie de me tenter à parler aussi fort...
Nous sommes assis dans la pièce à vivre. La comtesse de la silicone s'est arrangée pour se mettre à côté d'Édouard, comme par hasard... Depuis tout à l'heure, elle lui met ses seins sous la figure -comme si elle voulait lui donner la tétée. Petit à petit, du bout de ses talons aiguilles de quinze centimètres, elle commence à lui faire du pied en le regardant langoureusement. Je suis sûre d'avoir vu le prince déglutir difficilement. Son visage reste neutre, comme s'il était insensible à ce qu'il l'entoure. Comment fait-il ?! Moi, j'ai juste envie d'arracher la figure à cette garce !
_Qu'allez-vous faire comme étude votre Altesse ? Demande-t-elle.
_Quand j'aurais fini mes secondaires, j'irais sûrement à Oxford comme père pour suivre des études d'économie ou bien de sciences sociales. Sans oublier que je dois obligatoirement faire mon service militaire pour être le chef des armées, répond-t-il après quelques instants.
Oxford ? Woah !
_Tu iras aussi à Standford, ajoute le roi. Si toutefois, il t'accepte...
Édouard a l'air mal à l'aise entre madame-je-veux-me-faire-un-mineur-si-possible-sur-le trône et son père. Son mari qui n'a rien raté de la scène -à savoir que sa femme se colle à un autre homme que lui- n'a pas l'air de trouver ça dérangeant. Le roi, lui non plus ne dit rien, quant à la reine, elle la regarde d'un mauvais œil. Édouard jette un coup d'œil à l'imposante poitrine de madame la pouffiasse et déglutit bruyamment. Le feu aux joues, il regarde droit devant lui. Le pauvre, il doit être traumatisé...
_Il faudra aussi qu'il se marie, dit la nymphomane en posant sa main sur la cuisse du jeune homme, en y enfonçant ses ongles rouges manucurés dans sa chair.
Julien ricane avec son téléphone en main. Au contraire de la reine qui ne sait rien voir de là où elle est, nous, on ne rate rien de son petit manège. Serait-il en train de filmer ? Il me fait un clin d'œil complice.
_Effectivement, nous avons déjà quelques bons partis. Bien évidemment, ce sera un mariage arrangé.
_Dans tous les cas, s'il est malheureux en mariage, je ne doute pas qu'il va se trouver de nombreuses maîtresses, minaude-t-elle le regard lourd de sous-entendu.
S'il n'avait pas compris l'allusion, il ne peut que comprendre quand elle pianote ses faux ongles sur sa cuisse, remontant de plus en plus vers son entre jambe. Il regarde sa main d'un air méfiant, et il y a de quoi... ! Elle agrippe ses bijoux de famille d'une poignée ferme. Il sursaute en couinant, tel un lapin pris au piège entre les serres de l'aigle. L'aigle sourit satisfait en compressant l'objet de son désir, à savoir les testicules d'un jeune homme. Édouard est cramoisi.
_Emmanuel, si nous allions voir ce chien ? Dit précipitamment le prince d'une voix aigu en se levant.
Le petit qui s'ennuyait à mourir est plus que ravi. Julien n'essaie même pas d'être discret et éclate de rire. La garce époussette sa robe un sourire aux lèvres et va s'asseoir à côté de la reine. C'est un attouchement sur mineur ! Elle lui a... elle lui a mis la main au paquet ! Je n'en reviens pas ! Je vais la tuer ! Julien continue de s'étouffer de rire à côté de moi. Dix minutes plus tard, Manue revient seul en demandant s'ils peuvent promener le chien.
_Oh, mais quel excellente idée ! Pourquoi n'allons-nous pas faire une balade digestive ? Propose l'hôtesse de maison.
_Vous permettez ? Mademoiselle Bazangeon et moi allons-nous repomponner.
Pourquoi je... ? Okay ! Je suis la reine sans rechigner dans la salle de bain. Elle a l'air très énervée.
_Non, mais quelle roulure ! Vous avez vu comment elle se comporte devant mon fils ? Ses sous-entendus déplacés ?!
Elle sort d'un petit sac, du fard à paupière et un pinceau. Après s'en avoir mis, elle m'en étale sur les pommettes. J'éternue à cause de la poudre qui me chatouille le nez. Elle me prend le visage en main.
_Je vais lui remettre la tête au carré si elle continue de se trémousser sous le nez de mon bébé. Elle a dix ans de plus que moi et elle fait des avances à mon fils ! C'est à des jolies filles comme vous, de son âge à qui, il devrait faire la cour et non qu'une vieille qui pourrait être sa mère voir... sa grand-mère lui propose des choses toute à fait scandaleuse. Au passage, vous avez de très jolis yeux.
Elle se penche sur le lavabo pour se mettre du rouge à lèvres. Je ne peux m'empêcher d'être amusée.
_Merci, j'en connais une qui risque de se les faire arracher, répliqué-je.
Je ne dirais pas non, si elle lui arrachait les globes oculaires... Peut-être qu'en souvenir, je les mettrais dans des bocaux !
_Tout juste ! Rejoignons-les, je ne voudrais pas laisser mon fils entre les mains de cette cougar.
***
Nous retournons vers la maison de Vanderberghe. Emmanuel s'est amusé comme un fou avec le berger Allemand. On a pu lâcher le chien dans le parc, ce qui nous a permis de lui lancer des bâtons qu'il prenait à cœur joie d'aller rechercher. À mon grand malheur, notre hôtesse ne s'est pas tordue la cheville avec ses talons aiguilles... Elle a essayé d'entamer plusieurs conversations avec Édouard mais celui-ci prenait à chaque fois les jambes à son cou. Il s'est même caché derrière sa mère qui n'a pas manqué de témoigner son hostilité.
Main dans la main, Charlotte et moi marchons sur le trottoir. On entend des éclats de rire devant nous. Je mettrais ma main à couper qu'Édouard est leur principal sujet de leur raillerie.
_Tu sais, on avait un chien avant, me surprend à dire Lolotte. Il est mort, il y a bientôt deux ans déjà.
Je tourne la tête vers ma jeune amie.
_Je ne savais pas. Il est mort de vieillesse ? Demandé-je doucement.
Elle secoue la tête en se mordant la lèvre.
_Il a été tué.
Quoi ?! Je m'arrête de marcher pour la regarder incrédule.
_Je suis désolée. Il s'est fait piquer ou... ?
_Il a reçu des balles, des balles d'armes à feu.
_Mais... c'est atroce ! Je suis désolée, ma chérie. Tu devais y être attachée, dis-je en lui embrassant le front.
Comment se fait-il qu'il se soit pris des balles ? Qu'il se soit fait écraser, d'accord. Mais fusiller...
_C'était le chien d'Édouard mais ne lui en parle pas. Il n'aime pas parler du passé.
C'est pour cela qu'il regarde bizarrement le berger Allemand ? Car il a perdu le sien et ce d'une manière horrible. Elle me laisse là, pour rejoindre son petit frère. Ses pas claquent sur le sol. Édouard se retourne au bruit. Il tape dans le dos de Steven et m'attend. Quand j'arrive à ses côtés, il marche en silence, avec nonchalance, les mains dans les poches. Ce n'est pas dérangeant, c'est calme. Je suis même touchée qu'il ait lâché ses amis pour me rejoindre.
À la vue de la maison, il décide enfin à parler.
_Ma mère a instauré des règles pour les vacances, interdiction de vouvoyer son entourage proche et obligation de s'amuser.
En quoi cela me concerne ?
_Je compte essayer de profiter de cette deuxième règle, fini-t-il par m'informer.
Où veut-il en venir ? Qu'il compte se faire la cougar-perverse-siliconée ? Il se penche vers moi, ses lèvres contre mon oreille. Son souffle fait voler mes cheveux.
_Je serais ravi si tu voulais bien que je m'amuse... avec toi, me glisse-t-il.
Il... ? Oh... !
Suite: Chap.16: L'homme à la hache
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Coucou mes loulous ! Je tiens avant tout, à rendre hommage à mon grand oncle Henri. Il est décédé ce vendredi. Je l'aimais énormément et j'espère qu'il a rejoint son petit-fils Émile et sa fille Marion au Paradis. Paix à son âme. À dieu. Je t'aime. ♥♥♥
Avez-vous aimer ce chapitre ? Quels sont vos réactions... ? N'hésiter pas à voter, commenter le chapitre si vous avez aimé.
Bisous :-* ♥
PDV: Du prince Édouard
Après avoir pris un déjeuner rempli de protéines et de vitamines, c'est vers la voiture que je me dirige. Le sac de sport sur les épaules, je prends la route avec mes gardes. Lisa n'est pas dans la même automobile. Il vaut peut-être mieux... James a l'air complètement à l'ouest. Hier, quand je l'ai vu assise sur les marches des escaliers en pleurs, j'ai hésité de lui passer à côté, faire celui qui n'a rien vu. Qu'est-ce que ça pouvait me faire après tout ? Elle n'est rien pour moi. Enfin, c'est ce que je me disais. Je n'ai pas pu, je ne supportais pas de la voir comme ça, j'ai fait demi-tour. Je n'ai pas réfléchi, je lui ai tendu la main. J'aurais pu la laisser, j'aurais pu faire le lâche mais j'ai toujours eu quelqu'un pour moi quand j'étais triste. Toujours. Une personne devait être là pour elle et c'était moi. J'aurais bien voulu qu'elle m'explique son passé, mais comment demander ça à quelqu'un quand tu n'es toi-même pas capable de le faire ? Pas capable de dire tes secrets ? J'en ai beaucoup, certains plus sombres que d'autres... Je ne savais pas comment me comporter mais je trouve que je me suis bien débrouillé pour un débutant. Je ne sais toujours pas, si c'était une bonne idée de l'embrasser. Sur le moment, je me suis dit que c'était la meilleure chose à faire, comme dans les films. Mais en prenant du recul, je me dis que je n'aurais peut-être pas dû... Non que je le regrette, loin de là ! J'ai même adoré, surtout notre dernier échange mais j'en voulais tellement plus. Je n'ai jamais ressenti cette sensation... Pourtant, je ne suis pas à ma première embrassade et j'ai déjà rencontré du désir pour une femme.
Nous arrivons enfin à la salle. Après avoir salué tout le monde, on part trottiner, faire des fondamentaux, se faire des passes... James, notre gardien va dans le goal, on commence à l'échauffer en faisant des tirs au but. L'équipement de gardien est constitué de sabots, de guêtres, d'un plastron, d'un short, d'une coquille, de protèges bras et mains, d'un casque de gardien et pour finir un stick de hockey avec une crosse différente des joueurs. Si le gardien est si bien protégé, c'est parce qu'il doit arrêter des balles, avec son corps, allant parfois à plus de cent kilomètre heure ! Nous, nous avons juste des protèges tibias, mains et dents, plus notre stick. En salle, les règles changent et l'équipement aussi, comme les chaussures aux semelles blanches ou le stick plus fin. Je jette un coup d'œil à l'équipe adverse. J'ai le déplaisir de constater que Guillaume est bien présent. On se met en place sur le terrain. En temps normal, je suis un attaquant milieu et le capitaine de l'équipe, ce qui me vaut un brassard au bras, Julien est aussi un attaquant quant à Steven, il est défenseur milieu. Comme nous sommes en salle, le terrain est plus petit et on ne peut être que cinq par équipe plus le gardien. Le match commence avec Steven sur le banc et d'autres garçons de l'équipe.
La rencontre débute mal, James laisse passer deux balles dans son goal. Il a l'air complètement dépassé et plonge pour intercepter une balle avec beaucoup de retard. Le deuxième but, il le met lui-même dedans ! C'est vraiment étonnant de sa part, il fait des fautes de débutant ! Est-ce que c'est sa rupture qui le fait souffrir au point qu'il soit complètement désarçonné ? Je peux comprendre mais il ne peut pas se laisser bouffer par ça, pas maintenant ! Un attaquant essaie de se rapprocher de notre goal, je réussi à lui reprendre la balle et cours dans l'autre sens. Je dribble les défenseurs qui me bloque l'accès. Julien se met à ma droite, je lui fais une passe qu'il me renvoie aussitôt. Je vise le but et fait un flick. La balle monte en l'air mais le gardien l'intercepte, je fonce à l'endroit où elle tombe et tire à revers. Je cri de joie, deux à un, enfin ! Je cours vers mes coéquipiers pour taper dans leurs mains.
L'arbitre siffle enfin la mi-temps. On rejoint le coach pour écouter ses conseils. J'enlève mon protège dents rempli de bave pour boire de la boisson énergisante. Je mords dans un quart d'orange que me tend un coéquipier et suce le jus. Malgré mes efforts, j'ai du jus plein le menton et les mains collantes. Avant de repartir sur le terrain, je me lave les mains et coince James.
_Je sais que ce n'est pas facile pour toi en ce moment mais essaie de te concentrer. Lisa m'a dit pour vous deux, dis-je ne lui tapant l'épaule.
Nous changeons de côté, les adversaires prennent notre place et nous, le leur. Les cinq premières minutes se passent bien jusqu'à ce qu'un adversaire perce notre défense. Il s'approche dangereusement du goal.
_Steven, à gauche ! Marc, ne le laisse pas passer ! Steven, tiens ta place ! ordonné-je.
En tant que capitaine, j'ai le droit de donner des ordres. L’entraîneur et le gardien aussi. Deux garçons s'approchent trop près du but. James fonce sur celui qui a la balle, il le takle. Le temps qu'il se relève, l'autre a repris la balle et marque ! Je pousse un cri de rage en abattant ma main sur ma cuisse.
_Heureusement que tu as eu de bon point à ton bulletin, ça rattrapera ta défaite, dit une voix qui ne m'est pas inconnu.
Je me retourne pour me retrouver nez à nez avec l'air supérieur de Guillaume.
_Ferme-là, Van Hasse ! m'exclamé-je.
Je suis moi-même étonné de mon vocabulaire mais je ne peux plus le supporter. J'espérais vraiment qu'il soit sur la touche pendant tout le match.
_C'est comme ça que tu parles à ton futur beau-frère ? Tu me déçois, Édouard.
Futur beau-frère ? Qu'est-ce qui lui passe par la tête ?
_Oh, ton père ne te l'a donc pas dit... ? Nous avons eu une petite discussion, hier.
Je n'ai pas le temps de lui demander ce qu'il raconte qu'il part après la balle. Qu'a-t-il pu raconter à mon père ? Il semblait de bonne humeur ce matin. Je lui jette un coup d'œil, il n'a pas l'air ravi de notre jeu désastreux... J'essaie de trouver une occasion de me rapprocher de Guillaume. Je suis sûr qu'il meurt d'envie que je lui pose des questions. Quand j'arrive enfin à son côté, je m'empresse de lui demander.
_Tu veux dire quoi par beau-frère ? Qu'est-ce que tu faisais avec mon père ?
_Ton père m'a généreusement promis à ta très chère petite sœur, dit-il en se délectant de ma réaction.
Il a fumé quoi ?! Je regarde son visage, il a l'air maître de ses moyens. Il jubile pour être exacte ! Ce n'est pas possible, il ment !
_Si tu ne me crois pas, demande à ton père. J'attends notre mariage avec impatience, surtout la nuit de noce...
Le sang quitte mon visage, je n'écoute même pas ses provocations. J'ai juste envie de le détruire. Je suis dans un autre monde, dans un état second. Je n'entends pas vraiment l’entraîneur me crier dessus, ni les goals défilés. Il n'a pas pu faire ça ! C'est sa fille ! Dans un instant de rage, je frappe la balle d'un mouvement élancé de la crosse à la balle. L'arbitre siffle faute, on n'a pas le droit de faire un tir en salle. Mon entraîneur réagit enfin et me fait sortir du terrain. Ça ne change rien, je suis en train de bouillir en regardant mon équipe perdre. Quand le sifflement de fin de match résonne, c'est un soulagement. Nous avons perdu sept à un, c'est la honte. Les équipes se mettent en file pour taper dans les mains des adversaires. Arrivé à Guillaume, je tape plus fort que nécessaire. Il attrape ma main et la presse, je lui renvoi la pareille.
_Tu ne vas pas me dire que tu boudes, Édouard ?! Vous feriez mieux la prochaine fois.
Je repousse sa poignée et passe à l'arbitre derrière lui. Après un tour au vestiaire pour me laver avec les garçons et me changer, je rejoins ma famille. Et qui vois-je ?! Guillaume fait le lèche botte à mon père ! Je m'approche d'eux et l'entend saluer le roi puis se tourner vers ma sœur.
_Bonjour, Charlotte. Vous devenez de jour en jour plus éblouissante qu'hier. Vous êtes une magnifique jeune femme, la salue-t-il avec un sourire éclatant qui m'est surtout destiné pour me faire rager.
J'ai une folle envie d'éclater ce visage réjoui contre le sol jusqu'à ce qu'il n'ait plus de dents pour me servir ces petits sourires arrogants. Il peut se sentir chanceux, il pourra toujours les mettre sous son oreiller en espérant que la petite souris passe et lui offre un dentier. Charlotte rougit de plaisir sur les belles paroles de mon futur beau-frère. Je pense surtout que s'il continue comme ça, il n'aura tout simplement pas de futur. Je l'aurais tué avant.
_Charlotte, voulez-vous bien allez voir James ? Il n'est pas dans son assiette.
Elle s'exécute. Voilà, je l'ai éloignée de ce petit crétin. Elle a quatre ans de moins que lui ! Dans tous les cas, même s'ils avaient le même âge, je ne le laisserais jamais s'approcher d'elle, c'est un vicieux, un enfoiré de première. Je suis sûr qu'il ment, mon père n'aurait pas pu accepter ! Enfin, j'espère... Maintenant, que sa proie est partie, il reporte son attention sur William. Pendant tout le voyage de retour, je me retiens de poser la question à mon père. Mais je dois attendre d'être seul avec lui pour le faire.
Une fois au château, je m'isole. Je vais aux écuries voir comment se porte mon cheval : Jolly Jumper. J'ai choisi ce cheval car il me faisait penser à celui de la bande-dessinée. Jordan et moi avons toujours aimé Lucky Luke. Je le fais sortir de son box, je le brosse et lui donne des friandises. Je vérifie que tout est propre, qu'il ne manque de rien. Ma petite inspection finie, je le renferme avec une pointe de regret. Ça fait un moment que je ne l'ai plus chevauché. Je demanderais à un écuyer de le balader pendant mon absence. Si je suis venu voir Jolly Jumper, c'est surtout pour me détendre avant d'affronter mon père. Car si Guillaume dit vrai, je ne peux pas les laisser faire. Je n'ai jamais aimé être en confrontation avec mon père, ça fini toujours mal. Pas pour lui, mais pour moi. Je rentre au château en prenant tout mon temps, je crains déjà le moment où je rentrerai dans son bureau... Je frappe à la porte, la voix froide de mon père me répond. Je respire à fond et entre dans la gueule du loup. Il est penché sur des papiers, ses lunettes sur le bout du nez. Il ne me jette pas un regard jusqu'à ce que j'atteigne son bureau. Après un signe de la main m'indiquant qu'il m'écoute, je me lance.
_Père, Guillaume Van Hasse m'a informé s'être entretenu avec vous. Non, pas que ça me regarde, bien entendu mais le sujet de conversation m'a plus que troublé. Vous savez comme beaucoup voudrait la main de ma sœur et pourrait exagérer vos propos. Avez-vous promis Charlotte à Guillaume ? Dis-je de la voix la plus posée que j'ai en réserve pour l'heure.
J'attends avec beaucoup d'espoir qu'il me dise que Guillaume fabule et pas à... ce qu'il hoche la tête ! Il n'a pas pu faire ça ! Non, la vraie question est : Comment et pourquoi a-t-il fait ça ?!
_Rassurez-moi, père. Vous n'y pensez pas vraiment ? Demandé-je la voix tremblante. Devant son sérieux, j'enchaîne ; Père, vous ne pouvez pas !
Il se lève d'un bond en repoussant sa chaise qui tombe à la renverse. Je sursaute devant la démonstration de son courroux. Je n'aurais peut-être pas dû lui parler comme ça. Bientôt, sa colère sera marquée sur moi, sur ma peau, dans mon cœur, dans mes larmes, les cris et les coups sans oublier l'humiliation et les insultes. Je ne peux plus faire marche arrière mais je peux faire un pas en avant pour qu'au moins, qu'il m'écoute. Je ne suis plus à quelques coups près...
_Ce n'est pas toi, une aberration qui va me dire quoi faire, tu entends ?! Pourquoi selon toi, je ne devrais pas ? Je t'écoute, fils ! hurle-t-il le visage menaçant.
_Désolé, père. Vous avez raison. Guillaume est malsain, il n'est pas fait pour elle, il... il est quatre ans plus âgé qu'elle. Je pense père, qu'on peut lui trouver un meilleur parti qu'elle aimera, avec qui elle sera heureuse. Mais Guillaume ne pourra jamais la satisfaire à ce niveau-là. S'il vous plaît, père.
Il s'approche de moi, il se positionne de manière agressive. Son regard me donne des sueurs froides.
_Je ne vois pas où est le problème. Elle apprendra à l'aimer et même s'il n'est pas noble, il est très riche, c'est tout ce qui compte. En attendant de trouver mieux, Guillaume est le mari idéal pour ta sœur.
Je suis soulagé que son choix ne soit pas définitif. Je vais tout faire pour que Guillaume ne rentre jamais dans ma famille. Jamais. Mon père me regarde pendant une longue minute. Il est sûrement en train de se demander ce qu'il va faire de moi, je suis une cause perdue, sa cause perdue.
_Tu sais que tu as été trop loin, fils, dit-il doucereusement, trop doucereusement. Je n'accepte aucune contestation de ta part, c'est moi le roi !
Je vois la baffe venir mais ne fait rien pour l'arrêter. Après tout, je la mérite, non ?
PDV: Lisa
Ce matin, après avoir bouclé mes valises avec l'aide de mes soubrettes, je me dirige avec un peu de retard dans un des petits salons. En entrant, je remarque avec malheur que je suis la dernière... La gouvernante tirée à quatre épingles dans son tailleur esquisse un sourire de contentement.
_Vous voyez que cette jeune femme n'a pas le sens du temps. Peut-être flânait-elle ou s'est-elle perdue en chemin ? Fait-elle remarquer avec manifestement une pointe de satisfaction. Vous savez madame que mes valises sont prêtes pour ma semaine de congé. Si vous le souhaitez, je pourrais vous accompagner pour aider cette jeune étourdie avec vos enfants, Majesté.
Dis plutôt que tu veux passer tes vacances dans un lieu paradisiaque à la place de ton bled pourri qui te sert de maison de vacances... Depuis qu'elle sait que je fais partie du voyage à sa place, elle ne fait que me rappeler comme elle serait plus à même de s'occuper des petits. Je ne réagis pas aux autres défauts qu'elle me trouve. Elle prend plaisir à les rapporter à la reine. À la place d'écouter cette peste, je m'effondre dans un canapé entre Édouard et Emmanuel. Je fais un rapide tour visuel de la pièce, la reine à l'air folle de joie de partir, le roi : aucune idée. Julien quant à lui, parle avec Steven. James s'est mis à part, il a l'air fatigué comme s'il n'avait pas dormir depuis plusieurs jours. Il relève la tête et croise mon regard. Je lui renvoie un regard noir. Mystérieusement, il prend ses chaussures en contemplation... Tout de suite après, je me trouve nulle de chez nul. Édouard semble lui aussi, fatigué. Charlotte jette des regards soucieux vers son frère et son cousin. William, lui a l'air complètement blasé. Je prête l'oreille à la discussion.
_Résumons, le trajet en voiture durera deux heures et demi. Steven, William, Charlotte et James iront dans la première voiture, Édouard, Lisa, Emmanuel et Julien dans la seconde. Pour ce qui est des chambres, votre père et moi logeront dans un autre bâtiment. Vous savez que je préfère que vous dormiez à plusieurs par chambre pendant les vacances. C'est pourquoi, il n'y a que cinq chambres. Emmanuel et Julien dormiront ensemble, les autres pourront choisir.
Julien semble scandalisé. À mon avis, il n'était pas au courant qu'il allait devoir dormir dans la même chambre que le petit. Surtout qu'à nous, elle nous laisse le choix de notre partenaire de chambre.
_Attendez... Pourquoi dois-je dormir avec Emmanuel alors que les autres peuvent décider de la personne qui va partager leur couchette ?!
_Oh, Julien chéri ! Nous te connaissons, nous savons tous que tu voudras ramener des filles dans ton lit et ça, il n'en n'ait pas question. Par contre, en la présence d'Emmanuel, tu resteras sage.
Julien ouvre grand la bouche devant l'ingéniosité de la reine. Moi, je ne peux m'empêcher de glousser. Elle l'a bien eu !
_Vous, vous servez d'Emmanuel comme ceinture de chasteté ?! S'exclame-t-il estomaqué.
_Exactement, répond avec légèreté la reine, un sourire aux lèvres.
À présent, tout le monde rit gentiment de son malheur.
_C'est injuste ! dit-il la mine boudeuse.
Le pauvre chéri, une semaine à ne rien faire... Emmanuel adorable comme il est, lui fait une liste de tout ce qu'ils pourront faire... Julien gémit en prenant sa tête entre ses mains: Il va souffrir ! Aussi mignon soit le petit, il est fatiguant. Charlotte et moi décidons de dormir ensemble de même pour Steven et James.
_William, tu pourrais dormir avec Édouard, suggère la reine. Ça fait longtemps.
Ses espoirs de réunir ses deux fils ensemble disparaissent aussi vite que la réponse de William.
_C'est hors de question, je ne veux rien avoir à faire avec ce pisse-froid !
Hein ? Pisse-froid ? Ça veut dire quoi ? Je pense être la seule à ne pas comprendre... J'ai la forte impression que c'est souvent le cas. Édouard se renfrogne, quoi qu'a pu dire son frère, l'insulte le touche droit au cœur.
_William, c'est quoi ces manières ?! S'exclame le père de James en faisant interruption dans la pièce.
Le roi qui jusque-là n'avait rien dit, se lève pour faire face à son beau-frère.
_Damien, ce n'est pas à vous d'intervenir. C'est moi, l'homme de la maison !
Monsieur Lewis se tourne vers lui, quand il pose son attention sur le roi, son regard se transforme en haine pure et dure. Ça ne fait aucun doute, il déteste le père d'Édouard et c'est réciproque.
_Il faut bien que quelqu'un intervienne et ce n'est certainement pas vous, les mains dans les poches, bien trop content que William continue votre raison de vivre ; celle de blesser par tous les moyens Édouard qui aidera en quoique ce soit.
Le roi piqué au vif s'approche à grand pas de Lewis, ne s'arrêtant qu'à quelques centimètres.
_Que dites-vous là ?!
Je sens que cette discussion va mal tourner. Sa majesté prend une position agressive, Damien n'a pas l'air intimidé.
_Qu'il faut bien que quelqu'un soit là pour protéger vos enfants.
Damien fait preuve d'un sang-froid extraordinaire pendant que le roi s'échauffe sur place, son visage a une vilaine coloration.
_Qu'insinuez-vous ? Que je fasse mal mon rôle de père ?! Grogne-t-il en bombant la poitrine.
_Mais rien, monsieur ! Je n'ai absolument pas besoin de l'insinuer, il suffit de demander à Édouard de montrer les signes de l'affection profonde que vous lui témoignez, en lui enlevant en toute intimité quelques habits qui cachent votre amour paternel, soigneusement marqué de taches bleues.
Oh ! Je retiens mon souffle. Est-ce que tout le monde est au courant mais ne fait rien, absolument rien ?! Instinctivement, je me tourne vers Édouard. Il est très pâle. Discrètement, je me glisse à ses côtés. Quand je glisse ma main dans la sienne, il relève la tête, surpris. Ses paupières sautent, me fait-il un clin d'œil ? C'est en me rendant compte qu'il ne contrôle pas ce qu'il fait que je comprends qu'il a un début de crise.
_Ce que je fais avec mon fils ne vous regarde en aucun cas ! grince le roi, comme une vieille porte.
_Plus pour très longtemps, rétorque Damien la voix forte.
Il faut que je fasse sortir Édouard d'ici, loin de toute cette nervosité.
_Vous me menacez, monsieur Lewis ?! Rugi-t-il.
_Arrêtez, arrêtez ça tout de suite ! crie la reine en s'interposant avant que ça ne dégénère. Léopold, va voir si les voitures sont prêtes, s'il te plaît.
Il s'exécute après avoir lancé un regard venimeux à son beau-frère. Monsieur Lewis ne le quitte pas des yeux. Une fois le roi parti, il prend Emmanuel dans les bras et lui colle un bisou sur la joue. La reine le sermonne sur son comportement irresponsable en présence des enfants. Personne ne prête attention au prince. Personne ne le voit se frotter le visage au bord du malaise, à part moi. Édouard se lève en me tenant toujours la main, je ne suis même pas sûre que dans son état, qu'il l'ait remarqué. Il fait un pas et manque de se casser la figure, il se rattrape au fauteuil, ce qui enfin attire l'attention sur lui. Il continue son chemin. Il va vite mais on dirait que sa jambe gauche l'énerve, que quelque chose le dérange. Son parrain fait un pas pour venir à notre rencontre.
_Édouard, je...
Le prince fait brusquement volte-face. Je me fais projeter contre son torse. Je rougis de la proximité de nos corps. Tout le monde nous regarde, donc tout le monde me voit avachi contre lui.
_Lâche-moi la grappe ! dit-il en appuyant bien sur chaque mot, la voix vibrante de colère.
Il parle à moi, là... ? Un peu honteuse et fâché, je me détache de lui. À mon plus grand étonnement, il pose sa main sur le bas de mon dos, m'empêchant de reculer. Il faut savoir ce qu'il veut ! Je lève la tête pour regarder son visage, et comprends que sa mauvaise humeur ne m'est pas destinée mais elle est dirigée vers son oncle. Quelle biesse, il ne parlait pas à moi ! Le prince me tire littéralement à sa suite.
_Édouard, je sais que je n'aurais pas dû mais...
_Non, tu n'aurais pas dû ! réplique-t-il en sortant de la pièce.
Je dois trottiner pour suivre son allure. Ses chaussures claquent bruyamment le sol de marbre. Je ne peux pas me dégager de son étreinte, son emprise se resserre tel un étau. Je le laisse faire, entre temps, il ne tue personne mise à part un vase qui a eu le malheur de croiser son chemin... J'espère que ce n'était pas une pièce rare. Arrivés au parking, un garde nous ouvre la portière de la voiture, quelque peu étonné de notre empressement.
Il me traîne dans la voiture sans un mot. Il me lâche enfin dans l'habitacle avec un soupir de soulagement. Je plie et déplie les doigts douloureusement. Ma grimace n'échappe pas à l'œil attentif du prince. Il me prend la main d'un air désolé.
_Ça va, ce n'est pas grave, le rassuré-je.
Il secoue la tête pas convaincu et dépose un doux baiser dessus. Son geste me fait fondre. Il masse délicatement ma paume de main. Sa respiration se calme, il se concentre juste sur moi. Il tire de temps en temps sur mes doigts, me faisant frissonner. Je sursaute quand la portière s'ouvre. Édouard fait semblant de rien et croise les bras sur sa poitrine. Avec regret, je mets ma main sur ma cuisse, en essayant de ne pas penser à sa peau contre la mienne. Julien nous regarde intrigué et s'assoit en face du prince, Emmanuel à ses côtés. Le moteur de la voiture gronde, indiquant qu'elle est sur le point de partir. Manue met ses écouteurs et regarde un film sur l'ordinateur posé sur une petite table. C'est parti pour deux heures et demi de voyage. Au moins, les sièges sont confortables. Je me cale bien dans le cuir. Ça fait bizarre de partir sans ma famille. Julien boude toujours.
_Vous vous rendez compte, la reine dit que les vacances sont faites pour s'amuser et elle me prive de mon activité préférée, le sexe ! râle-t-il.
Je voudrais compatir avec lui, vraiment mais j'ai juste envie de rire. Il me jette un regard dégoûté.
_C'est ça, vas-y, rit ! Imagine que tu ne peux plus utiliser une de tes jambes, tu serais complètement désorientée, anéantie, perdue ! C'est la même chose ! Une semaine sans rien faire... c'est la mort ! se lamente-t-il.
Cette fois-ci, je ne peux m'empêcher d'éclater de rire devant son air abattu. Je n'ai aucune compassion tout compte fait ! Il croise les bras sur sa poitrine vexé.
_Aller, Julien ! Je suis sûre que vous allez réussir à tenir une semaine et ceci sans vous jeter sur tout ce qui bouge, dit Édouard pince sans rire.
Juju lui lance un regard hargneux.
_Ne t'en fais pas, Ed. Tu seras le dernier sur une longue liste que je me ferais en cas de crise. Mais je serai ravi que tu m'aides à me soulager.
Soulagé ? Dans quel sens... ? Vu que c'est Julien qui parle...
_Oh, bien sûr ! Nous nous mettrons à deux dans le fauteuil devant la télé, nos mains occupées, ironise-t-il en se déridant légèrement.
La tension quitte ses épaules. Il est beaucoup plus relâché. Je ne veux même pas savoir ce qu'ils feraient de leurs mains. Rien que d'y penser, le rouge me monte aux joues.
_Ah, oui ? Qu'est-ce qu'on regarderait ? Nos mains seraient occupées à quoi ? Dit Julien d'un ton salace.
Édouard loin d'être mal à l'aise comme l'espère Julien, esquisse un sourire et rentre dans le petit jeu de Juju.
_Nous regarderions un Disney en mangeant des pop-corn. Je suis sûr que ça te détendrait, plaisante-t-il en écartant les jambes pour trouver une meilleure position.
_Tu me désespères, tu ne portes pas assez d'importance à la grande chose qu'est le plaisir charnel, se navre Julien.
Le prince lève un sourcil en l'analysant.
_Tout le monde n'est pas aussi obsédé que toi, je connais le sens des priorités, réplique-t-il.
Je les regarde se lancer des regards complices. Je me mords la lèvre, hésitant à faire ma blague. Je n'ai pas pour habitude à partager mes blagues perverses.
_C'est... dommage qu'il neige pas à cette période de l'année, ça aurait pu refroidir les ardeurs de Julien.
Édouard me sourit gaiement à ma vanne.
_Ce n'est pas une mauvaise idée, mais je crains qu'on aurait retrouvé deux boules de neige et un bâton congelé.
Sous le regard horrifié de Julien, on éclate de rire à n'en plus finir. Julien ronchonne de plus belle en marmonnant dans sa barbe. Je tape dans la main d'Édouard hilare. On passe le reste de l'heure à inventer toutes sortes de choses qui pourraient arriver aux précieux de Juju. J'adore entendre le son viril qui sort de la gorge du prince quand il rit. À chaque fois, qu'il se tourne vers moi après une blague, je ne peux m'empêcher de zieuter ses lèvres. Heureusement qu'on n'est pas seul ou j'aurais sauté sur sa bouche, pressée de revivre notre moment de flottage d'hier soir. Je me détourne à chaque fois, gênée que des pensées pareilles puissent m'effleurer l'esprit. J'espère que Julien n'a rien remarquer, en même temps, il était beaucoup trop occupé à pleurer sur son sort.
_Quand je pense que c'est toi, le prude qui me charrie ! Je ne suis même pas sûr que tu serais capable de montrer tes fesses à notre chère Lisa !
Me montrer ses fesses ? Je deviens cramoisie, ce qui rend Julien mort de rire. Rien que de penser au postérieur du prince, j'ai le feu aux joues. Si par hasard, je tombais sur son derrière... je ne me plaindrais pas du tout et peut-être que... je profiterais de la vue... Surtout si elles sont aussi volumineuses que laissent paraître ses pantalons de costume qui lui moule merveilleusement cette partie du corps. Non pas que j'y ai déjà jeté un coup d'œil... Ce n'est vraiment pas mon style, alors là, pas du tout ! Une petite voix dans ma tête me crie que je suis une petite menteuse éhontée.
_Mon dieu, je pense que notre chère Lisa ne serait pas contre ! se réjouit Julien.
Je glousse nerveusement en évitant le regard narquois du prince.
_Alors, Édouard ? Cap ou pas cap ?
Il semble hésiter, je pense qu'il va refuser. Il se tortillonne vers moi un sourire coquin aux lèvres. Non ! Il ne va pas faire ça tout de même ?!
_Au moins moi, je ne suis pas un libidineux, réplique-t-il. J'accepte.
Eh bien, il faut croire qu'il va le faire... La petite voix dans ma tête s'émoustille rien que d'y penser.
_Touché, dit Julien la main sur le cœur. Je demanderais peut-être aux garçons de faire le pari avec toi, Lisa pourra juger qui a les plus belles fesses.
Il me fait un clin d'œil complice.
Une heure plus tard, nous arrivons à la résidence. Elle est immense, sa façade est en briques blanches. Du personnel nous attend dont les propriétaires. Ils nous font visiter la maison, on passe dans un couloir pour aller dans un salon où trône une télévision digne de ce nom, à savoir gigantesque. La cuisine est moderne, assez grande. Des petits sandwichs nous sont proposés sur la table à manger, assez grande pour une famille de dix. Emmanuel en prend discrètement un, qu'il fourre dans sa bouche. Les propriétaires nous amènent dans un large couloir. Il y a huit portes ; cinq chambres et trois salles de bain. Sans demander notre reste, on choisit chacun notre chambre. Julien n'a pas son mot à dire, Emmanuel l'entraîne dans la première chambre. Édouard prend la dernière au fond du couloir, celle en face de Charlotte et moi.
Une fois dans la nôtre, je teste le lit. Il n'y a pas se plaindre, il est très confortable. Les deux lits d'une place sont identiques. Les murs sont peints d'un mauve pastel. Je suis assez étonnée, il faut le dire, ils ont beaucoup d'argent. Alors pourquoi ont-ils choisi de louer cette demeure ? C'est vrai quoi, ils auraient sûrement pu prendre une maison avec une dizaine de chambres ! Non, pas que je me plaigne, je m'interroge. Je jette un coup d'œil par la fenêtre, le jardin s'étend à perte de vue.
Je sursaute à l'entrée d'une domestique.
_Je... je suis désolée, la porte était ouverte, je pensais que... Je reviendrai plus tard.
_Je vous en prie, il n'y a pas de problème, répond Charlotte.
Nous suivons la dame dans notre dressing. Je n'avais même pas remarqué qu'on avait une deuxième pièce ! Il y a de larges armoires où sont déjà pendus des cintres. Des couvertures et des draps sont soigneusement pliés et mis à notre disposition. Une commode est disposée devant un grand miroir pour pouvoir mettre son maquillage et effet personnel. Je suis Charlotte qui veut absolument voir le jardin. Les autres sont sur la terrasse et regardent Emmanuel en train de fouiller dans un cabanon. Des vélos, balle de foot et autres sont à notre disposition. Il y a aussi une piscine couverte. La reine et le roi sortent du pavillon. Ils ont une annexe pour eux tout seuls. Leur mère a à peine le temps de faire trois pas qu'Emmanuel est sur elle, prêt à lui montré sa chambre. L'excitation est à son comble pour le petit. La reine nous indique avant de se faire entraîner par Manue que dans une heure nous partons rendre visite à des amis de la famille. J'en profite pour donner un coup de fil à mes parents et texter Lucas. Je fouille dans le dressing et prends un pull. Je me regarde dans le miroir et vais rejoindre les autres.
Cela fait plus d'une heure que nous sommes chez les Vanderberghe, une heure que je supporte notre hôtesse qui est, en passant, une vraie pouffiasse. Après m'avoir détaillé de haut en bas dédaigneusement, elle m'a tourné le dos pour parler à la reine. Sentant toujours ma présence dans son dos, elle m'a jeté un regard par-dessus son épaule en reniflant de dégoût.
_Vous pouvez disposer, si nous avons besoin de vos services, nous vous appellerons. Veuillez la conduire à la table des domestiques.
La reine a gentiment fait remarquer que j'étais une amie très proche de la famille. Avec réticence, la comtesse a demandé d'ajouter un couvert. La suite a été de pis en pis. Me trouvant devant plus de couverts que de nourriture dans l'assiette, notre chère hôtesse à qui, j'affectionne une telle... tendresse n'a pas pu s'empêcher de me faire remarquer mon manque de connaissances dans le maniement des couverts. Sa petite remarque sarcastique sur les roturiers et notre manque de savoir-vivre m'a piquée à vif. Le couteau - à viande ? à poisson ? - a faillit glisser de ma main pour se transformer en magnifique poignard... Peut-être que je ne sais pas reconnaître une fourchette à poisson d'une fourchette à salade, mais je sais reconnaître une chatte en chaleur quand je vois une. Son comportement est tout ce qu'il y a de plus indécent ! Elle ne fait que glousser et draguer le prince. Elle est dans une courte robe rouge ultra moulante avec un décolleté plongeant ne laissant aucune part à l'imagination. Ais-je précisé qu'elle a bien dû refaire septante pourcent de son corps ? Je devrais peut-être faire tomber la bougie qui trône au milieu de la table, qui est si près d'elle... Si elle fond à la chaleur, ce ne sera pas de ma faute... On dirait qu'elle essaie de me tenter à parler aussi fort...
Nous sommes assis dans la pièce à vivre. La comtesse de la silicone s'est arrangée pour se mettre à côté d'Édouard, comme par hasard... Depuis tout à l'heure, elle lui met ses seins sous la figure -comme si elle voulait lui donner la tétée. Petit à petit, du bout de ses talons aiguilles de quinze centimètres, elle commence à lui faire du pied en le regardant langoureusement. Je suis sûre d'avoir vu le prince déglutir difficilement. Son visage reste neutre, comme s'il était insensible à ce qu'il l'entoure. Comment fait-il ?! Moi, j'ai juste envie d'arracher la figure à cette garce !
_Qu'allez-vous faire comme étude votre Altesse ? Demande-t-elle.
_Quand j'aurais fini mes secondaires, j'irais sûrement à Oxford comme père pour suivre des études d'économie ou bien de sciences sociales. Sans oublier que je dois obligatoirement faire mon service militaire pour être le chef des armées, répond-t-il après quelques instants.
Oxford ? Woah !
_Tu iras aussi à Standford, ajoute le roi. Si toutefois, il t'accepte...
Édouard a l'air mal à l'aise entre madame-je-veux-me-faire-un-mineur-si-possible-sur-le trône et son père. Son mari qui n'a rien raté de la scène -à savoir que sa femme se colle à un autre homme que lui- n'a pas l'air de trouver ça dérangeant. Le roi, lui non plus ne dit rien, quant à la reine, elle la regarde d'un mauvais œil. Édouard jette un coup d'œil à l'imposante poitrine de madame la pouffiasse et déglutit bruyamment. Le feu aux joues, il regarde droit devant lui. Le pauvre, il doit être traumatisé...
_Il faudra aussi qu'il se marie, dit la nymphomane en posant sa main sur la cuisse du jeune homme, en y enfonçant ses ongles rouges manucurés dans sa chair.
Julien ricane avec son téléphone en main. Au contraire de la reine qui ne sait rien voir de là où elle est, nous, on ne rate rien de son petit manège. Serait-il en train de filmer ? Il me fait un clin d'œil complice.
_Effectivement, nous avons déjà quelques bons partis. Bien évidemment, ce sera un mariage arrangé.
_Dans tous les cas, s'il est malheureux en mariage, je ne doute pas qu'il va se trouver de nombreuses maîtresses, minaude-t-elle le regard lourd de sous-entendu.
S'il n'avait pas compris l'allusion, il ne peut que comprendre quand elle pianote ses faux ongles sur sa cuisse, remontant de plus en plus vers son entre jambe. Il regarde sa main d'un air méfiant, et il y a de quoi... ! Elle agrippe ses bijoux de famille d'une poignée ferme. Il sursaute en couinant, tel un lapin pris au piège entre les serres de l'aigle. L'aigle sourit satisfait en compressant l'objet de son désir, à savoir les testicules d'un jeune homme. Édouard est cramoisi.
_Emmanuel, si nous allions voir ce chien ? Dit précipitamment le prince d'une voix aigu en se levant.
Le petit qui s'ennuyait à mourir est plus que ravi. Julien n'essaie même pas d'être discret et éclate de rire. La garce époussette sa robe un sourire aux lèvres et va s'asseoir à côté de la reine. C'est un attouchement sur mineur ! Elle lui a... elle lui a mis la main au paquet ! Je n'en reviens pas ! Je vais la tuer ! Julien continue de s'étouffer de rire à côté de moi. Dix minutes plus tard, Manue revient seul en demandant s'ils peuvent promener le chien.
_Oh, mais quel excellente idée ! Pourquoi n'allons-nous pas faire une balade digestive ? Propose l'hôtesse de maison.
_Vous permettez ? Mademoiselle Bazangeon et moi allons-nous repomponner.
Pourquoi je... ? Okay ! Je suis la reine sans rechigner dans la salle de bain. Elle a l'air très énervée.
_Non, mais quelle roulure ! Vous avez vu comment elle se comporte devant mon fils ? Ses sous-entendus déplacés ?!
Elle sort d'un petit sac, du fard à paupière et un pinceau. Après s'en avoir mis, elle m'en étale sur les pommettes. J'éternue à cause de la poudre qui me chatouille le nez. Elle me prend le visage en main.
_Je vais lui remettre la tête au carré si elle continue de se trémousser sous le nez de mon bébé. Elle a dix ans de plus que moi et elle fait des avances à mon fils ! C'est à des jolies filles comme vous, de son âge à qui, il devrait faire la cour et non qu'une vieille qui pourrait être sa mère voir... sa grand-mère lui propose des choses toute à fait scandaleuse. Au passage, vous avez de très jolis yeux.
Elle se penche sur le lavabo pour se mettre du rouge à lèvres. Je ne peux m'empêcher d'être amusée.
_Merci, j'en connais une qui risque de se les faire arracher, répliqué-je.
Je ne dirais pas non, si elle lui arrachait les globes oculaires... Peut-être qu'en souvenir, je les mettrais dans des bocaux !
_Tout juste ! Rejoignons-les, je ne voudrais pas laisser mon fils entre les mains de cette cougar.
Nous retournons vers la maison de Vanderberghe. Emmanuel s'est amusé comme un fou avec le berger Allemand. On a pu lâcher le chien dans le parc, ce qui nous a permis de lui lancer des bâtons qu'il prenait à cœur joie d'aller rechercher. À mon grand malheur, notre hôtesse ne s'est pas tordue la cheville avec ses talons aiguilles... Elle a essayé d'entamer plusieurs conversations avec Édouard mais celui-ci prenait à chaque fois les jambes à son cou. Il s'est même caché derrière sa mère qui n'a pas manqué de témoigner son hostilité.
Main dans la main, Charlotte et moi marchons sur le trottoir. On entend des éclats de rire devant nous. Je mettrais ma main à couper qu'Édouard est leur principal sujet de leur raillerie.
_Tu sais, on avait un chien avant, me surprend à dire Lolotte. Il est mort, il y a bientôt deux ans déjà.
Je tourne la tête vers ma jeune amie.
_Je ne savais pas. Il est mort de vieillesse ? Demandé-je doucement.
Elle secoue la tête en se mordant la lèvre.
_Il a été tué.
Quoi ?! Je m'arrête de marcher pour la regarder incrédule.
_Je suis désolée. Il s'est fait piquer ou... ?
_Il a reçu des balles, des balles d'armes à feu.
_Mais... c'est atroce ! Je suis désolée, ma chérie. Tu devais y être attachée, dis-je en lui embrassant le front.
Comment se fait-il qu'il se soit pris des balles ? Qu'il se soit fait écraser, d'accord. Mais fusiller...
_C'était le chien d'Édouard mais ne lui en parle pas. Il n'aime pas parler du passé.
C'est pour cela qu'il regarde bizarrement le berger Allemand ? Car il a perdu le sien et ce d'une manière horrible. Elle me laisse là, pour rejoindre son petit frère. Ses pas claquent sur le sol. Édouard se retourne au bruit. Il tape dans le dos de Steven et m'attend. Quand j'arrive à ses côtés, il marche en silence, avec nonchalance, les mains dans les poches. Ce n'est pas dérangeant, c'est calme. Je suis même touchée qu'il ait lâché ses amis pour me rejoindre.
À la vue de la maison, il décide enfin à parler.
_Ma mère a instauré des règles pour les vacances, interdiction de vouvoyer son entourage proche et obligation de s'amuser.
En quoi cela me concerne ?
_Je compte essayer de profiter de cette deuxième règle, fini-t-il par m'informer.
Où veut-il en venir ? Qu'il compte se faire la cougar-perverse-siliconée ? Il se penche vers moi, ses lèvres contre mon oreille. Son souffle fait voler mes cheveux.
_Je serais ravi si tu voulais bien que je m'amuse... avec toi, me glisse-t-il.
Il... ? Oh... !
Suite: Chap.16: L'homme à la hache
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Coucou mes loulous ! Je tiens avant tout, à rendre hommage à mon grand oncle Henri. Il est décédé ce vendredi. Je l'aimais énormément et j'espère qu'il a rejoint son petit-fils Émile et sa fille Marion au Paradis. Paix à son âme. À dieu. Je t'aime. ♥♥♥
Avez-vous aimer ce chapitre ? Quels sont vos réactions... ? N'hésiter pas à voter, commenter le chapitre si vous avez aimé.
Bisous :-* ♥
Dernière modification par LucieP le mar. 03 avr., 2018 7:55 pm, modifié 1 fois.
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Re: Un kidnapping princier
Hey ma Grande petite belge !!!
Je suis sincèrement désolée pour ton oncle, toutes mes condoléances. Si tu as besoin de parler je suis la. :-*
Ce chapitre était vraiment très bien, je m'attendais pas à ça pour le début, entre Édouard et Guillaume. Mais quel connard ce roi, désolé mais je le supporte pas !
Julien ma beaucoup fait rire, le pauvre...
La comtesse est vraiment horrible, c'est quoi cette femme !?!
Et là fin !!!! OMG... oh j'ai vraiment hâte de lire la suite punaise !!! XD
Je suis sincèrement désolée pour ton oncle, toutes mes condoléances. Si tu as besoin de parler je suis la. :-*
Ce chapitre était vraiment très bien, je m'attendais pas à ça pour le début, entre Édouard et Guillaume. Mais quel connard ce roi, désolé mais je le supporte pas !
Julien ma beaucoup fait rire, le pauvre...
La comtesse est vraiment horrible, c'est quoi cette femme !?!
Et là fin !!!! OMG... oh j'ai vraiment hâte de lire la suite punaise !!! XD
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- Inscription : mer. 28 oct., 2015 8:29 pm
Re: Un kidnapping princier
Coucou ma Grande Dididou ! ♥♥♥Queen_of_Zombies a écrit :Hey ma Grande petite belge !!!
Je suis sincèrement désolée pour ton oncle, toutes mes condoléances. Si tu as besoin de parler je suis la. :-*
Ce chapitre était vraiment très bien, je m'attendais pas à ça pour le début, entre Édouard et Guillaume. Mais quel connard ce roi, désolé mais je le supporte pas !
Julien ma beaucoup fait rire, le pauvre...
La comtesse est vraiment horrible, c'est quoi cette femme !?!
Et là fin !!!! OMG... oh j'ai vraiment hâte de lire la suite punaise !!! XD
Merci beaucoup :-* ♥
Ah, 'était la surprise du jour, concocté par LucieP x) Hahaha envie de meurtre ? x)
Hahaha oui, pauvre petit chou ! x)
Hahaha ben... une comtesse x)
Hahaha cette dernières petites phrases étaient tentatrice et sadique, j'avoue ! Contente que tu as aimé ! =D
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- Inscription : mer. 31 mai, 2017 9:45 pm
Re: Un kidnapping princier
OMG quand tu m'avais dit que ce chapitre serait particulier, je ne m'attendais pas du tout mais alors pas du tout à ça!!!!
Pour une fois que ce n'est pas Julien qui a le monopole de la lourdeur.... Que c'est gênant ! Cette femme elle est vraiment horrible... Je suis sûre que le roi l'adore en plus et que du coup on va la revoir
Paaaaaauvre petit Julien traumatisé de partager sa chambre avec Manu choupinou
Et punaise, le roi, c'est de pire en pire... Un vrai danger pour sa famille! Comment peut-il administrer un royaume s'il se conduit comme ça avec ses proches ?
Pour une fois que ce n'est pas Julien qui a le monopole de la lourdeur.... Que c'est gênant ! Cette femme elle est vraiment horrible... Je suis sûre que le roi l'adore en plus et que du coup on va la revoir
Paaaaaauvre petit Julien traumatisé de partager sa chambre avec Manu choupinou
Et punaise, le roi, c'est de pire en pire... Un vrai danger pour sa famille! Comment peut-il administrer un royaume s'il se conduit comme ça avec ses proches ?
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- Inscription : mer. 28 oct., 2015 8:29 pm
Re: Un kidnapping princier
Hahahamielicanela a écrit :OMG quand tu m'avais dit que ce chapitre serait particulier, je ne m'attendais pas du tout mais alors pas du tout à ça!!!!
Pour une fois que ce n'est pas Julien qui a le monopole de la lourdeur.... Que c'est gênant ! Cette femme elle est vraiment horrible... Je suis sûre que le roi l'adore en plus et que du coup on va la revoir
Paaaaaauvre petit Julien traumatisé de partager sa chambre avec Manu choupinou
Et punaise, le roi, c'est de pire en pire... Un vrai danger pour sa famille! Comment peut-il administrer un royaume s'il se conduit comme ça avec ses proches ?
Hahaha ! Je voulais changé un peu ^^ que ce ne soit pas tout le temps Julien qui fait des blagues lourdes
Hhaha ouais... tu as raison ! Je sais pas encore quand on va la revoir mais... je pense la faire revenir !
Hhahah oui, pauvre chou !
Ouais, tout à fait ! Va savoir, tiens !
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- Inscription : mar. 11 juin, 2013 11:08 pm
Re: Un kidnapping princier
J'ai bien aimé la scène de la voiture Lisa et Edouard sont donc des jeunes normaux.
La reine est maligne d'utiliser Manue pour éviter les problèmes.
J'espère que la comtesse est en couple avec le roi et qu'ils vont mourir dans un accident ou en s'entretuant. Oui, je sais, c'est violent, mais ces personnages sont horribles!
Le septante me choque à l'écrit, je pense que je l'ai vu moins de 50 fois dans ma vie, alors que je l'entends tous les jours
La reine est maligne d'utiliser Manue pour éviter les problèmes.
J'espère que la comtesse est en couple avec le roi et qu'ils vont mourir dans un accident ou en s'entretuant. Oui, je sais, c'est violent, mais ces personnages sont horribles!
Le septante me choque à l'écrit, je pense que je l'ai vu moins de 50 fois dans ma vie, alors que je l'entends tous les jours
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- Messages : 12993
- Inscription : mer. 28 oct., 2015 8:29 pm
Re: Un kidnapping princier
Hahha tant mieux ! Oui ! x)BlackBeauty01 a écrit :J'ai bien aimé la scène de la voiture Lisa et Edouard sont donc des jeunes normaux.
La reine est maligne d'utiliser Manue pour éviter les problèmes.
J'espère que la comtesse est en couple avec le roi et qu'ils vont mourir dans un accident ou en s'entretuant. Oui, je sais, c'est violent, mais ces personnages sont horribles!
Le septante me choque à l'écrit, je pense que je l'ai vu moins de 50 fois dans ma vie, alors que je l'entends tous les jours
Ouais très, et pauvre Juju...
Hahaha le sadisme
Hahaha j'ai même pas réalisé que j'avais mis un Belgicisme x) Faudra que je le précise, pour moi c'est trop logique ^^
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- Messages : 22
- Inscription : dim. 18 mars, 2018 5:01 pm
Re: Un kidnapping princier
"Elle agrippe ses bijoux de famille d'une poignée ferme. Il sursaute en couinant, tel un lapin pris au piège entre les serres de l'aigle". J'aime bien la comparaison !