17 Mois - Chapitre 17 -Le 23/01/2014 - fin :'(

Postez ici tous vos écrits qui se découpent en plusieurs parties !
justy

Profil sur Booknode

Messages : 157
http://tworzymyatmosfere.pl/poszewki-jedwabne-na-poduszki/
Inscription : lun. 31 mai, 2010 2:39 pm

Re: 17 Mois - Chapitre 16 -Le 11/01/2014 - avant dernier chap !

Message par justy »

oh la la la !!! que de nouveauté depuis mon absence !!
que nous réserves-tu encore comme malheurs ??
en tout cas j'ai hate d'avoir la suite, voir comment ca se finit ! c'est si triste pour l'instant, même si elle reprends un peu gout à la vie avec la nouvelle boutique, mais j'espère que ça se finira bien ! :D
uniore

Profil sur Booknode

Messages : 151
Inscription : ven. 14 sept., 2012 7:10 pm

Re: 17 Mois - Chapitre 16 -Le 11/01/2014 - avant dernier chap !

Message par uniore »

Excuse moi pour ne pas avoir commenté tes dernières suites. Vraiment.
Mais je suis de retour et saches que je n'ai pas oublié ton histoire que j'ai continué à lire avec un grand plaisir!
Alors comme ça, tout repars à zéro. C'est triste pour les lecteurs, mais c'est aussi très intelligent de ta part, ou plutôt c'est très bien imaginée. J'espère quand même qu'ils se remettront ensemble, même si ça m'étonnerait un peu..
En tout cas, j'espère avoir l'honneur d'être une des premières à lire la fin de ton histoire, donc n'oublies surtout pas de me prévenir et, (oui je n'ai pas fini) j'ai quelque chose d'autre à dire:
Je tiens à te féliciter, car à mes yeux ton histoire a été la meilleure que j'ai lu sur booknode. Là plupart des gens qui commencent à écrire et publier des histoires sur booknode ne les finissent pas. Pourtant, toi, tu es allée jusqu'au bout (enfin presque puisqu'il n'y a pas la fin :lol: ).
Enfin je ne vais pas m'attarder plus que ça, j'ai dis ce que je voulais te dire alors j'te souhaite bon courage pour la fin et N'OUBLIE PAS DE ME PREVENIR ;DDD
bsx!
ge-choux

Profil sur Booknode

Messages : 588
Inscription : sam. 31 juil., 2010 5:02 pm

Re: 17 Mois - Chapitre 16 -Le 11/01/2014 - avant dernier chap !

Message par ge-choux »

Juin


Ceux qui suivent l'histoire sans commenter, c'est le moment de participer ;)

Le 1er Juin 2013 :

Je n’ai pas osé franchir le pas après avoir vu Erion au café de Julien. Du coup, aujourd’hui j’emménage dans mon nouvel appartement alors que je n’ai même pas dit adieu à la place Saint Louis. J’aurai passé du temps dans ce coin de la ville et aujourd’hui, je suis déjà nostalgique. C’est probablement ce qui arrive quand on a connu le bonheur parfait dans un endroit et qu’on est obligé de le quitter pour un autre.

La boutique où je vais travailler est magnifique. La devanture en bois rose porte une inscription en lettre d’or « Le Flore ». Je me sens déjà familière avec cette boutique beaucoup plus grande que l’ancienne et beaucoup moins moderne. À l’intérieur, on dirait que la décoration n’a jamais été refaite depuis les années soixante-soixante-dix. Les murs sont recouverts de papier peint rétro qui se décollent par endroit laissant apparaître des murs jaunis.

Madame Gardon, la propriétaire des lieux, adore les hibiscus ; il y en a partout dans sa boutique. Elle a également une passion pour les plantes carnivores que moi je ne vendais pas dans mon ancien magasin. Le côté vieillot donne une allure charmante et conviviale à la boutique même si celle-ci est dans un désordre complet. Je ne sais si c’est parce qu’elle prépare ses cartons mais il est très difficile de se déplacer à l’intérieur du local.

Sous une pile de carton en tout genre et de papier cadeau transparent je découvre un comptoir semblable à ceux des vieux bistros du temps où les ouvriers travaillaient douze heures par jour. Je m’imagine soudain tout un scénario où les hommes, en bleu de travail, viennent s’installer sur des tabourets en bois pour prendre des verres de rouge comme récompense de leur dure journée de labeur.

Madame Gardon arrive juste derrière moi et me prend par les épaules.

— Tu aimes, petite ?me demande-t-elle.

— Oui !je réponds. Le bar est magnifique !

— Ça faisait longtemps que je ne l’avais pas vu !s’exclame-t-elle. C’est un tel bordel ici !

Je me mets à sourire. Je n’aurais pas osé lui dire les choses de cette façon.

— C’était à mes parents, m’explique-t-elle. Mon père tenait le bar et ma mère nous gardait mes frères et moi.

Quelle belle vie devait-elle avoir à l’époque ! Cet endroit devait respirer la vie et la bonne humeur. Les gens n’étaient pas comme aujourd’hui. Ils avaient des valeurs, des vraies. Ils n’étaient pas toujours dans le système individualiste ou dans celui de la consommation. A bien des égards, je me dis qu’ils étaient finalement plus libres qu’aujourd’hui. Mais que s’est-il passé ?

L’idée de rouvrir le bar s’impose dans mon esprit. Soudain, je me dis pourquoi pas. Loin de la place Saint Louis, je ne ferais pas de concurrence à Julien. Il pourra même me prodigué quelques conseils pour que je m’installe. J’imagine très bien la scène : mes fleurs au fond de la boutique, quelques tables dans la salle et en terrasse. L’endroit respirera le café et le parfum de la rose.

Après tout, pourquoi pas ? C’est une idée comme une autre, une idée saugrenue mais une idée quand même. Ce lieu pourrait être un lieu de repos ou un lieu de festivités. J’aurais au moins un objectif dans ma vie et celui-ci aboutira peut-être.

— J’aime vraiment beaucoup !

La vieille dame me regarde avec des yeux pétillants. Malgré son âge, elle a de la malice dans le regard et beaucoup de joie à distribuer. Ses cheveux blancs sont attachés par une barrette en forme de chat qui lui donne une seconde jeunesse.

Pourtant, elle soupire, je vois que son cœur est brisé de laissé un endroit tel que celui-ci. Elle n’a plus la force de s’en occuper.

— Vous serez toujours la bienvenue ici, je la prévins.

Je vois que ça lui fait plaisir car sa boutique a été toute sa vie et peut-être que pour moi elle le sera aussi : on ne peut pas enlever une chose aussi précieuse à une personne, ce n’est pas possible et ce n’est pas humain de l’envisager. Qui suis-je pour l’empêcher d’accéder à son petit bonheur qui sent bon la lavande et le jasmin ?

Elle pose une main sur mon épaule. Et dire qu’un temps je ne supportais pas de parler aux anciens ! Je remarque qu’aujourd’hui, ils ont été d’une grande richesse pour moi. Remplis d’histoires et d’expériences, ils sont parfois plus agréables à écouter que de voir un film. Ils sont vrais, avec leurs sensibilités et leurs regrets. Ils portent la joie en eux alors que je me focalise sur mes peines. Ils me donnent ce qui ressemble à une forme d’espoir.

Madame Gardon a toujours vécu seule. Elle a été mariée autrefois mais son homme est décédé la laissant seule et sans enfant. Elle n’est plus toute jeune, mais elle reste en vie, diffusant sa joie sur moi et me contaminant par la même occasion de sa bonne humeur.

Loin de la place Saint Louis, dans ce nouvel espace, je sens que je peux être heureuse.


Le 10 juin 2013 :

La boutique est officiellement mienne. Madame Gardon vient de temps en temps voir comment avancent les travaux et me donne quelques tuyaux pour sympathiser avec les clients. Cette dame a de la tchatche et beaucoup d’humour. La plupart des clients sont des habitués, des grands-pères et des grands-mères qui aiment les fleurs.

Ma mère est venue me voir aujourd’hui pour voir le magasin. Elle est très fière de moi-même si elle regrette qu’Erion et moi soyons séparés. Elle l’appréciait. Rare sachant que ma mère n’est pas folichonne des étrangers. Mon père n’a pas pu venir jusqu’ici, il est cloué au lit à cause d’un vilain virus.

Ma mère trouve l’idée du bar originale et m’encourage a tenté le coup. Elle me dit qu’aujourd’hui j’ai reçu assez de leçons de la vie pour ne plus faire d’erreur. Mais des erreurs, tout le monde en fait, même les meilleurs. J’ai fait les miennes et je les regrette, mais sans elles je ne serais pas qui je suis aujourd’hui, je ne serais pas ici, à diriger une boutique.

Je n’aurais peut-être pas d’enfants, de toute façon, je suis trop déçue par les hommes depuis Erion. Quand je pense qu’il m’a lâché comme ça. Certes nous ne communiquions plus, mais j’aurais aimé avoir une explication.

J’ai cru que nous étions amoureux dès le premier jour. J’aimais déjà son frère comme j’aurais aimé mon fils. Tant pis ! A croire que tous les cœurs ne sont pas faits pour recevoir d’amour. Au moins, j’aurais cette boutique, cette magnifique boutique à la façade rose. Pour le moment je m’en contente et suis heureuse. Mais dans combien de temps je regretterai ?


Le 12 Juin 2013 :

Je vois une tête que je connais aujourd’hui à la boutique. Grégoire, mon collègue de travail quand j’étais à Séphora vient à ma rencontre. J’avais oublié qu’il n’était pas vilain. Pourquoi l’avais-je repoussé autrefois ? Je ne m’en rappelle plus du tout.

— On m’avait dit que tu travaillais là, m’explique-t-il. Je voulais te revoir.

— Après tout ce temps ?je me renseigne.

— Oui, je n’ai jamais eu le courage de m’excuser après la soirée. Et puis, je t’ai perdu de vue. Je ne savais plus où tu habitais, où tu travaillais. Je n’ai même pas ton numéro de téléphone. Pourtant, le courant passait bien entre nous.

Etait-ce la roue qui tournait de nouveau ? Je ne sais pas. Ce que je savais, c’est qu’il fallait que je rebondisse tôt ou tard. Lui ou un autre, je ne peux pas arrêter ma vie à Erion. Je me suis assez lamentée sur moi-même. Je dois aller de l’avant, même si je souffre encore. J’ai peut-être l’opportunité de construire quelque chose de sérieux avec un homme. Pourquoi ne tenterais-je pas le coup après tout ?

Mieux vaut ce garçon à Erion qui m’a quitté une fois les papiers en poche, non ? J’ai encore de l’amertume. Je la sens dans mon esprit.

— Tu voudrais qu’on aille boire un verre après le travail ?je demande.

Ses yeux s’illuminent lorsqu’il refuse pour proposer un diner. Après tout pourquoi pas ? Juste après la fermeture, il me retrouve devant la boutique et m’emmène avec lui dans un petit restaurant très intimiste et charmant.


Le 13 Juin 2013 :


J’ai plutôt bien accroché avec Grégoire. J’ai l’impression qu’il a murie depuis le temps où je l’ai connu. Il est plus posé, plus calme. Il a des projets plein la tête, bref, il est comme moi.

Comme moi il voit le temps qui passe. Il est plus âgé que moi et se trouve un peu paumé. Ses amis sont tous casés, certains ont des enfants, d’autres des carrières mirobolantes. Lui n’a qu’un poste de manager. Alors certes, je ne suis qu’une fleuriste et il n’est pas bien riche, mais à deux nous pourrions peut-être construire quelque chose de grand.

Je ne sais pas, la vie c’est ça, des hauts et des bas. Je ne suis pas amoureuse de lui comme je l’ai été d’Erion au premier jour mais vu où cette dernière ma relation m’a menée, je me dis que je serais bête de ne pas donner sa chance à Grégoire.


Le 20 Juin 2013 :

Ça y est, je suis plus ou moins avec Grégoire. Nous nous voyons presque tous les jours et nous nous sommes embrassés. Ce baiser n’a pas éveillé en moi le moindre frisson, mais tant pis. Si c’est le goût de la banalité. Grégoire est très gentil avec moi et me comprend parfaitement. J’ai de la chance d’être tombée sur quelqu’un comme lui. Avec ma boutique qui marche plutôt bien et sa présence à mes côtés, je me sens plus sereine, plus sûre de moi. Pourquoi ne pas avoir d’enfants avec Grégoire, il a l’air près à en avoir. Bon ok, c’est peut-être trop tôt, mais c’est un projet que je garde en mémoire. Sait-on jamais.

Si mon histoire devait se terminer là, on pourrait croire que je suis heureuse.C’est vrai, j’ai tous les éléments pour atteindre le bonheur. Avec Grégoire, nous pourrions nous mettre à l’abri de tout ce qui nous fait peur : solitude, perte d’emploi, rupture familiale,… A deux nous serons plus solides face aux risques de la vie. J’envisage notre vie de couple comme une sécurité qui quelque part me réconforte.


Le 30 Juin 2013 :

Petit retour à la place Saint Louis. Julien m’a appelé en urgence pour que je lui rendre visite. Il ne m’a rien dit de plus. Après avoir circulé pendant près d’une demi-heure dans les transports en commun, j’arrive à proximité de la place. Je descends à l’arrêt de bus à côté de la boulangerie et en profite pour saluer mon ancien patron.

Il a l’air très heureux de me voir et me souhaite beaucoup de succès. Ça me fait vraiment chaud au cœur qu’il continue de penser à moi malgré tout ce temps. Je n’ai pas trop le temps de m’attarder car mon téléphone sonne dans ma poche. Julien m’appelle. Il me crie dessus parce que je suis en retard. Je ne l’ai jamais entendu si énervé !

Je sors de la boulangerie avant de traverser la place à grandes enjambées. Qu’est-ce qu’il me veut ?

— Je suis là !je m’exclame essoufflée en rentrant dans le café.

Julien s’approche de moi pour me prendre à part. Il m’entraîne dans une salle interdite au public où le silence règne. Me regardant avec insistance, je vois qu’il ne sait pas par où commencer.

— Qu’est-ce qu’il y a ?je m’agace.

— Je crois que tu devrais t’assoir.

Je l’observe interloquée, sans rien dire de plus.

— Tu vas de nouveau être papa ?je me renseigne pour rompre son silence.

— C’est au sujet d’Erion.

Etrangement, cela m’énerve. Que vient-il me parler d’Erion alors que je suis plus ou moins calée avec Grégoire. Toutefois, ne voulant pas l’agiter davantage, je me tais.

— Il est parti.

Je hausse le sourcil. Evidemment que je sais qu’il est parti. Je ne l’ai plus revu depuis le mois dernier. Il n’avait plus besoin de rien dans cette ville, il n’avait pas besoin de moi !

— En Albanie. Ils sont venus le chercher ce matin et ils les ont renvoyés à la frontière.

L’image des CRS venus pour Vrej et Nazélie me revient en mémoire. Je ferme les yeux en les imaginant embarquer Miran. Comment a dû réagir Erion ?

— Mais ils ont leurs papiers, je relève.

— Je le croyais aussi, me répond Julien.

Comment ça, il le croyait ? Le préfet a dû commettre une erreur, c’est lui qui ordonne les expulsions d’ordinaire, non ? Peut-être que je me trompe, je ne suis pas assez renseignée sur le sujet pour développer ma pensée davantage.

— Comment tu le sais qu’ils partent là-bas ?je demande.

— Où veux-tu qu’ils soient ?

Je n’y croyais toujours pas. Il avait reçu la lettre, il m’a dit que c’était bon, alors pourquoi étaient-ils venus le chercher ? Je me précipite dehors pour reprendre le bus suivi de près par Julien.

— Qu’est-ce que tu fais !?

— Je vais à l’association qui l’a aidé à faire les démarches.

Je continue de marcher comme une dingue, cela m’empêche de trop réfléchir. Une fois sur place, je passe à côté de la superette pour regarder la file d’attente qui s’allonge devant l’association. Je ne peux pas attendre, il y a trop de monde !

Je m’impatiente trottant d’un pied sur l’autre alors que Julien a l’air de se poser plein de questions.

— Où on est ?me demande-t-il.

— A l’endroit où Erion faisait ses courses, je lui explique. Il faisait ses démarches ici aussi. Ils sauront peut-être ce qu’il se passe avec Erion.

Un groupe de personnes en début de file m’aperçoivent faire la queue et se mettent à parler entre eux dans la langue d’Erion. Soudain, l’un d’entre eux se détache du groupe pour venir à ma rencontre.

— Tu es la femme d’Erion ?me demande l’homme.

La femme ? Comment sait-il que je le connais, je ne l’ai jamais vu ?

— Vous savez où il est ?je me renseigne.

— Je ne l’ai pas vu depuis trois semaines, me répondit-il.

— J’ai besoin de savoir !je m’exclame.

L’homme sans un mot retourne vers son groupe pour leur parler. Il me fait alors un signe de la main pour que je vienne les rejoindre.

— Tu passeras avant nous, m’informe-t-il.

Je le remercie de grâce de cœur. Sa générosité me fait comprendre la situation. Une larme coule sur ma joue ; voilà que je retombe dans le torrent. Je ne peux pas m’en empêcher. C’est à mon tour. Je rentre dans la structure et rencontre une bénévole assise derrière un bureau. Au total, elles sont trois pour gérer tout ce monde. Je me demande comment elles y arrivent. Un homme sort d’un bureau un peu plus loin et me demande ce que je veux.

— Un homme est venu vous voir pour une demande d’asile.

— Il y en a beaucoup, me fait-il remarquer en regardant sa montre.

— Erion, il s’appelle Erion.

Il me fait une moue de la bouche pour me dire qu’il ne le connait pas.

— Si, Erion, un jeune Albanais aux yeux bleus.

— Oh ! Erion ! Je ne l’ai plus revu depuis le rejet de sa demande, je suis désolé.

Ça y est, le coup est tombé. Je sors de l’association tête basse, brusquée et en sal état. Voilà, c’est bel et bien fini. Julien m’attend à la sortie et je pleure dans ses bras. Il ne sait pas trop comment faire pour me réconforter, mais il le fait tout de même.

L’étranger à qui j’ai parlé tout à l’heure revient vers moi, un coli alimentaire dans la main.

— Il vous aimait beaucoup. Il nous le disait à chaque fois qu’il nous voyait. Il disait que vous étiez quelqu’un de bien.

Je pleure encore et encore. Et dire que pendant plusieurs mois, je m’étais persuadée qu’il ne me parlait plus à cause des papiers ! Je l’ai mal considéré et je m’en veux tellement. Comment ai-je fait pour être aussi stupide ? Pourquoi s’est-il enfuit de chez moi ? Avait-il peur ? Je ne sais plus comment faire pour le contacter. Il est trop tard. Je l’ai perdu pour toujours. Le monde est tellement vaste ! Je ne pourrais jamais le retrouver.

Sur le trajet du retour, je suis silencieuse. Tellement silencieuse que Julien en est gêné. Je sais que pour lui Erion était un ami, mais il ne peut pas souffrir autant que je souffre. J’ai l’impression d’avoir été stupide et naïve. J’aurais dû creuser la question avec lui, nous aurions pu trouver une solution.

Mon nouvel appartement me semble vide. Posée sur mon lit, je regarde l’étui à guitare d’Erion que je n’ai pas osé me débarrasser. Doucement, comme si une bête féroce était cachée à l’intérieur, j’ouvre la fermeture éclair. Sur la guitare, coincée entre les cordes, je remarque un bout de papier. Il m’a écrit et je ne l’ai même pas vu.

« Eleonore, je suis parti. J’ai menti, je n’ai pas le papié. Pardon ».

Je ne sais combien de temps il lui a fallu pour écrire ceci mais ces mots m’atteignent comme s’il m’avait rédigé une missive de cents pages. Il a fait des fautes mais je m’en fou. Il a pensé à moi.

Sous le texte, il y a un petit dessin de Miran. Un homme tient la main à un autre beaucoup plus petit. De l’autre côté se tient une femme aux cheveux bruns. Sur chaque personnage est écrit une lettre « E », « M », « E ». Cela me fait sourire car phonétiquement cela donne « aime ». Je me souviens alors qu’il ne me l’avait jamais dit en face.

Comme si nos esprits étaient coordonnés, je retourne le bout de papier et vois inscrit en toute lettre et sans faute : « Je t’aime, Erion. ».

Je pleure encore et encore sans pouvoir m’arrêter. Je suis une véritable guimauve. Me réfugiant au milieu des paquets de mouchoirs, je me blottis dans ma couverture en tentant de calmer mon chagrin. Ma culpabilité reste avec moi. C’est de ma faute s’il est parti, j’aurais dû plus le protéger, j’aurais dû voir qu’il n’allait pas bien !

Grégoire sonne à la porte et monte les escaliers. Je n’ai pas fermé la porte. Séchant mes yeux et coiffant mes cheveux, je le rejoins dans le salon. Il me regarde et vois mes yeux rougis.

— Tu vas bien ?me demande-t-il.

Je hoche la tête difficilement. Je ne veux pas voir que je suis dans un état catastrophique. C’est lui mon avenir à présent, je ne dois pas le contrarier. J’ai tout maintenant pour être heureuse : une boutique à mon nom, des projets plein la tête et un copain qui est prêt à s’engager. Pourquoi m’éloigner de tout ce que j’ai toujours voulu ?

Sans savoir d’où elle venait, la phrase de la mère des garçons lui revint en mémoire. Ce jour-là, Erion avait demandé à Miran de la traduire pour lui : « Quand on tient la flamme, on ne doit pas l’éteindre ». Je ne sais pas pourquoi mais cela m’a fait l’effet d’un électrochoc. Suis-je prête à quitter ce pourquoi je me suis toujours battue pour aller le rejoindre là-bas alors que je ne suis même pas sûre de le retrouver un jour ?

Le dilemme se pose dans ma tête et me torture. Aurais-je la vie que j’ai toujours imaginé avoir ou dois-je tout quitter pour retrouver ce garçon que j’aime encore ?

— Grégoire, je bredouille. Je crois que tu ferais mieux de partir.

— Partir ? Mais partir où ?

— Chez toi, où tu veux, je m’en moque. Je pars en Albanie.

Il me regarde troublé, sans comprendre ce qu’il m’arrive. Je ne peux pas laisser notre flamme s’éteindre. J’aime Erion comme je n’ai jamais aimé personne et s’il faut vivre en Albanie, même sous les menaces, alors je vivrais avec lui. Je l’aime, je l’aime et je ne peux l’abandonner.

***


Epilogue :

Une demande d’asile met en moyenne vingt mois à aboutir, mais ce n’est qu’une moyenne. Nous sommes le pays des droits de l’homme mais nous ne laissons aucune dignité. Ceci n’est pas un manifeste, c’est une histoire concrète. Toutes les situations peuvent être vécues par vos proches, vos amis ou même par vous.

Je défends des valeurs qui ne sont peut-être pas les vôtres, mais elles sont les miennes. Parce que je crois en l’humain et que j’ai peur des dérives qu’il peut exister. Le climat n’est pas très accueillant et ça me dérange. Non nous n’accueillons pas toute la misère du monde, mais prenons les hommes pour ce qu’ils sont et non pour des objets. A peine arrivé et voilà qu’on les traite de menteurs. Mais tous ne le sont pas et il faut le souligner car si chacun à ses problèmes, dans certaines situations des vies sont en jeu. La demande d’asile n’est pas une échappatoire économique pour celles et ceux qui voudraient améliorer leurs conditions de vie, non. Elle existe pour celles et ceux qui veulent espérer une vie. Et à ce jour, très peu y parviennent. Leurs demandes sont rejetées et que deviennent-ils ? Des sans-papier, ceux qu’on pointe de doigt parce qu’il ferait couler le pays. Mais qui sommes-nous, des enfants de l’Etat ou des enfants de la Terre ?

Les mots ne semblent pas assez forts pour dire ce que des familles vivent tous les jours, accueillies en France comme s’ils étaient des problèmes. On se fiche pourtant de leur identité, on se fiche de leurs enfants, on se fiche de leur dignité car ce qu’il faut c’est les évacuer.

Cette histoire ne dure que dix-sept mois, dix-sept mois pendant lesquels Eléonore et Erion auront fait un bout de vie mais que va-t-il se passer une fois qu’il sera retourné là-bas ? Je ne veux même pas le savoir, je vais adopter la même méthode que tous les autres, je vais l’oublier comme ça on sera tous à égalité, mais à égalité dans l’ignorance et le rejet. Nous en sommes les champions du monde alors pourquoi se renier. Et Miran, je vais faire comme vous et me dire que je ne l’ai jamais connu.

Non, vous ne pouvez pas faire ça ? Comme toutes les âmes en peine, si vous apprenez à les connaître vous ne voudrez plus les voir partir. J’ai ce putain de truc qui palpite sous mes côtes et un espèce d’organe dans mon crâne que l’on appelle le cerveau. Je ne demande pas la lune, je ne demande pas l’ouverture des frontières, je demande juste la dignité et la solidarité. Parce que si à cause de notre politique et de mentalités des personnes telles qu’Erion, Miran, Vrej, Nazélie, Sasha, Aimable, Gloria venaient à nous quitter, je clamerai haut et fort que l’Etat est complice d’un crime et complice des milliers d’autres.

Si vous ne comprenez pas où je veux en venir par ces mots, ou si vous considérez que mes paroles sont vaines puisque les étrangers n’ont pas leur place ici, je vous laisse ressortir le bon vieux « Travail, Famille, Patrie ». De toute façon, n’est-ce pas ce que vous défendez ? Vous n’êtes Français que de nom et de papiers, mais vous êtes étrangers à ce qui a constitué pour la France une fierté.

Je suis en colère contre qui nous sommes, je suis en colère contre qui vous êtes. N’est pas heureux qui veut ! Pourtant, le bonheur, ce n’est rien. Le bonheur c’est accepter les petits maux pour rejeter violemment les autres, ceux qui détruisent les vies. Le bonheur ce n’est pas se battre pour soi, c’est se battre pour tous. Parce que notre bonheur ne se reflète que dans les yeux des autres. Nous ne sommes pas des pantins, nous sommes des personnes, nous sommes six, presque sept milliards de personnes sur cette planète.

Je vous raconte cette histoire sans parler de toute la misère qui accompagne le dur trajet des demandeurs d’asile. J’ai travaillé avec eux, plusieurs fois, et à chaque fois leur précarité m’a alarmé. Ceux qui ont la chance d’avoir un toit sont les mieux lotis, mais des toits, il n’y en a pas pour tout le monde. Français, immigrés, personne ne mérite de vivre dehors.

Je vais vous parler d’un autre problème qui croit dans notre pays. En plus de l’insécurité, de la précarité et de la haine raciale, voilà que grandissent les discriminations d’Etat.

Avez-vous déjà entendu parler du prix de l’hébergement d’urgence ? Le 115 comme vous le connaissez probablement permet aux personnes sans domicile d’être hébergées pour la nuit. Si ce n’est pas en structure, elles sont hébergées à l’hôtel au compte de l’Etat.

Les demandeurs d’asile intègrent ce système, tous comme les toxicomanes, les jeunes en errance, les sans domicile fixe, … Un hôtel coûte à l’Etat environ 6000€ par mois et par famille alors qu’un appartement coûterait entre 200 et 400 € par mois et par famille. Encore mieux, dans des structures d’hébergement style CADA (centre d’accueil pour demandeurs d’asile) ou CHRS (centre d’hébergement et de réinsertion sociale) ce coût serait encore diminué avec en plus un accompagnement social. Mais non, l’Etat ne veut pas, il refuse. Pourquoi ? La réponse est pourtant simple : « on a peur qu’il y ait un appel d’air et que plus d’immigrés viennent en France ».

A l’heure actuelle, on estime qu’un demandeur d’asile sur trois peut espérer être hébergé en centre d’accueil pour les demandeurs d’asile, les autres devront se débrouiller.

J’ai envie de rire, ou plutôt non, de pleurer. L’appel d’air ? On réduit les coûts, on améliore le parcours de la demande d’asile et on leur offre un toit et la dignité qui va avec. D’où a-t-on peur de l’appel d’air ? Pire que ça : l’immigration rapporte à l’Etat. Ils n’ont qu’une aide d’un peu plus de trois cent euros mais là-dedans, l’argent repart directement dans le système : les traductions, l’alimentation, les transports pour aller jusqu’à la Préfecture (tous les trois mois) ou à Paris, et le logement, s’ils ont la chance d’en avoir un. S’ils ont des économies, elles passent aussi directement dans le circuit et ils ne peuvent pas vraiment travailler et surtout, ils font bosser ces gens dans les Préfectures qui, sans les immigrés, n’auraient même pas de travail. Triste constat lorsque l’on sait que très peu de Préfecture sont sympas avec les demandeurs d’asile (refus de délivrer le récépissé de trois mois ou l’attestation provisoire de séjour).

L'appel d'air se joue aussi entre les départements. J'ai rencontré une dame et ses enfants traumatisés à un point inimaginable qui à vécu 9 mois à la rue avec un petit de 4 ans !

Pourquoi viennent-ils en France ? Ils viennent en France parce que pour eux c’est le pays des Droits de l’Homme. Ils pensaient qu’en venant ici, ils auraient une vie meilleure, une vie plus seine où ils pourraient se reconstruire, mais on ne leur laisse même pas le temps de faire leurs preuves. Immédiatement ils sont catégorisés dans une petite boîte « étrangers bons à jeter ».

Parlons bien, parlons encore d’injustice : le 115 comme dans mon département a coulé parce que l’Etat ne voulait pas apporter les fonds nécessaires, du coup des centaines de personnes se sont retrouvées à la rue pendant plusieurs jours et aujourd’hui la situation est encore délicate. Plus de 115, plus d’hébergement d’urgence. Certaines Préfectures ont même demandé à ce que les demandeurs d’asile appellent après 18h30 pour avoir les places restantes s’il en reste, sinon ils dormiront dans la rue ! Bah oui tous ensemble autour d’un feu, ce sera beaucoup plus convivial !

Dans cette histoire, les personnages ont été aidés par une association pour leur démarche mais certains ne le sont pas du tout. Ils se débrouillent totalement de A à Z et je ne vous cache pas que leurs chances d’avoir une réponse positive sont réduites. Pour ça, je dis merci les bénévoles, merci les personnes qui aident gratuitement ces gens. Parce que pour nous, qui travaillons avec ces personnes, voir tant d’injustices nous détruit de l’intérieur, cela nous consume à petit feu.

Certains demandeurs d’asile ayant de grave problème de santé qui ne peuvent pas se soigner dans leur pays, comme l’hépatite C par exemple, font ce qu’on appelle des demandes de titres de séjour pour raisons médicales. Ce titre de séjour ne s’acquiert qu’avec expertise du médecin, mais même avec ça, les demandes sont refusées. Etant un dossier médical, seuls la justice et le corps médical pouvaient avoir accès à ce dossier. Pourtant, deux médecins se sont amusés à faire un diagnostic totalement saugrenu pour vois si la Préfecture lisait les comptes-rendus médicaux : Bingo ! Pourtant, c’est quelque chose de totalement illégal : la vie privée et surtout médicale des gens ne concernent en aucun cas les bureaucrates de la Préfecture, et pourtant ! Les médecins ont été punis, la Préfecture court toujours …

Un temps, il a aussi été question de transmettre le domaine « santé des demandeurs d’asile » au ministère de l’intérieur … Quand est-ce que le ministre de la défense nous parle de la déforestation et du réchauffement climatique avant de pondre un décret sur les conséquences de l’effet de serre sur la prolifération des bactéries en milieu aqueux ?

Et puis, doit-on parler des raisons des refus ? Quand les demandeurs d'asile arrivent en France, ils sont considérés comme des menteurs et ils doivent apporter les preuves de leur "innocence". Une dame a vu sa fille se faire tuer au pays. Dans sa lettre du refus de droit d'asile il est inscrit noir sur blanc que cette fille n'a jamais existé puisqu'il n'y a pas d'actes de naissance pouvant le prouver... Je vous laisse imaginer la tête de la mère quand on refuse son droit d'asile pour une raison telle que celle-ci alors qu'on voit de nos propres yeux qu'elle ne va pas bien et qu'il lui arrive régulièrement de pleurer en pensant à sa fille...

Injustices, quand tu nous tiens ! Je pourrais argumenter des heures et pourtant vos idées sont déjà fixées. Libre à vous de cautionner ou pas …

------------------------------------------------------------------------

FIN

------------------------------------------------------------------------


EVALUATION :

Que pensez vous :

-> Du fond ?

-> De la forme ?

-> Si cette histoire vous a fait changé de point de vue, en quoi ?

-> Libre expression : dites ce que vous avez sur le coeur ou à l'esprit ^^

Merci beaucoup d'avoir suivi cette histoire qui m'a permis de décrire le monde comme je le perçois (du moins sur beaucoup de choses). J'espère que vous êtes satisfaits =)

Merci encore,

Géraldine =)


Générique :

http://www.youtube.com/watch?v=Vu2tqT8svdM


Carry On Up The Morning

In the morning where does all the pain go
Dans la matinée là où s'envolent toutes les souffrances

The same place the fame goes straight to your head
Au même endroit où la gloire monte au cerveau

Ah, it's not easy gettin outta bed
Ah, ce n'est pas facile de sortir de son lit

It wasn't easy gettin you out my head
Ce n'était pas facile de te sortir de ma tête

So much same on the workman who blames his tools
Il y a tellement de honte sur l'ouvrier qui rejette la faute sur ses outils

Then the saying goes so it's said
Mais comme dit le proverbe tout est dit

The way you tease me, tease me outta my head
La façon dont tu m'allumes, allume-moi pour me faire sortir hors de mes pensées

I know you used to be into me now you've got it in for me
Je sais que tu m'as aimé maintenant tu t'es jointe à moi

In the morning where does all the pain go
Dans la matinée là où s'envolent toutes les souffrances

The same place the fame goes straight to your head
Au même endroit où la gloire monte au cerveau

It wasn't easy gettin outta my head
Ce n'était pas facile de te sortir de ma tête

Ah, it's too easy gettin you outta my head
Ah, c'est trop facile de te sortir de ma tête

Given up trying to explain I'll just put it in a song instead
J'ai renoncé à l'expliquer, je préfère le faire dans une chanson

Ah, it's not easy gettin outta bed
Ah, ce n'est pas facile de sortir de mon lit

Ah, it's too easy gettin outta my head
Ah, c'est trop facile de te sortir de ma tête

I know where to find, where to find you my love
Je sais où te trouver, où te trouver mon amour

At the same old place by the river, the only way in is
Au même vieil endroit à côté de la rivière, la seule route est

Through the windows, through the windows
A travers la fenêtre, à travers la fenêtre.
Dernière modification par ge-choux le jeu. 23 janv., 2014 12:28 am, modifié 3 fois.
bazinga

Profil sur Booknode

Messages : 1977
Inscription : mer. 24 avr., 2013 12:29 pm
Localisation : https://www.facebook.com/fv.estyer/

Re: 17 Mois - Chapitre 16 -Le 11/01/2014 - avant dernier chap !

Message par bazinga »

Bon maintenant que j'ai lu la fin (tu vas faire une suite du coup?) je lis le reste du chapitre...
Et j'edite ce message après!

Mais non, voila, t'es pourrie, tu nous fait même pas une fin heureuse, c'est trop te demander? :evil: Apres tout ce qu'ils ont vécus, tu veux pas leur donner une chance?

Bon, en tout cas, j'ai vraiment aimée cette histoire. Les personnages sont hypers attachants et je pens que le ton message est tres bien passe.
Bref, J'espère que tu nous feras une suite parceque j'ai vraiment envie de les voir se retrouver.
Encore une belle histoire, pleine d'amour, d'humanité et de chaleur....et Dieu sait a quel point il en manque.
loue

Profil sur Booknode

Messages : 31
Inscription : jeu. 09 févr., 2012 1:07 pm

Re: 17 Mois - Chapitre 17 -Le 23/01/2014 - fin :'(

Message par loue »

Oh,un énorme merci pour ton histoire se dernier chapitre me laisse une boule dans le ventre j'en suffoquerais presque!!!Merci pour cette belle leçon de vie et cette grande claque dans la G....que je viens de me prendre je ne m'imaginez qu'une demande d'asile est aussi compliqué a obtenir mais maintenant je le sais,merci car grâce a toi j'ouvre enfin les yeux et si il y avait plus de personnes comme toi notre monde ne serait que meilleur!!!
PS:Je ne serais pas contre une suite...
rosalinda68

Profil sur Booknode

Messages : 327
Inscription : mer. 04 juil., 2012 10:46 am

Re: 17 Mois - Chapitre 17 -Le 23/01/2014 - fin :'(

Message par rosalinda68 »

Une fin à laquelle je ne m'attendais pas. :o :cry:
Je dois avouer avoir été très surprise et heureuse que tu nous parle de se sujet.
Il est vrai que des tas de gens vives à la rue, et je trouve ça vraiment dommage parce qu'il y a toujours de la place.
C'est une fin très triste qui nous fait réfléchir et c'est ce que j'aime bien dans tes histoire, c'est qu'elles soient vrais ou pas, on en tire toujours une espèce de morale, un appelle au secoure.
Perso, si je pouvais j'aiderai tout le monde mais il est que ce doit pas être facile tout le temps.
Enfin bref j'ai été heureuse de pouvoir découvrir une autre de tes magnifique histoire.

En espérant que tu continues ta "révolution". ;)

:mrgreen:
PauRou

Profil sur Booknode

Messages : 782
Inscription : sam. 11 mai, 2013 12:59 pm

Re: 17 Mois - Chapitre 17 -Le 23/01/2014 - fin :'(

Message par PauRou »

Coucou!! Dommage que ce soit terminer... c est vraiment super bien! Ca a beaucoup de fond et de forme comme tu dit! :D
C est triste comme histoire et en meme temps cela ne l est pas...! Tu nous a fait vivre ton histoire en nous faisant pleurer ou rire, tu as tres bien retranscrit les emotions! Franchement j adore! Previens moi quand je le retrouverais en bibliotheque a cote des Borchecovik!! :D
laureette

Profil sur Booknode

Messages : 549
Inscription : sam. 30 juin, 2012 9:46 pm

Re: 17 Mois - Chapitre 17 -Le 23/01/2014 - fin :'(

Message par laureette »

pour le fond et la forme pour moi c'est super bien écrit il n'y vraiment rien à changer de se côté là! ouais se n'ai pas très pertinant mais je ne suis pas écrivain juste une simple lectrice! :D

-> Si cette histoire vous a fait changé de point de vue, en quoi ?
et bien elle m'as permis d'ouvrir les yeux plus grand sur ce qui nous entoure mais changer d'avis je ne pense pas je n'ai jamis de mauvais sentiments envers les étrangers donc elle a juste approfondie ce que je pense déjà "que la vie est mal faite"....

-> Libre expression : dites ce que vous avez sur le coeur ou à l'esprit ^^
je que j'ai sur le coeur et bien simplement que cette histoire vas beaucoup me manquer, au début j'avoue avoir eu un peu de mal car la vie n'ai pas rose pour tout le monde et si je lit c'est justement pour m'évader loin de se monde parfois ingrat puis je me suis accrochée à tes personnages et même si ce n'ai pas un happy end je dois bien avouer que cette histoire est simplement magnique et que la fin tel qu'elle est est vraiment sublime!!!

voilà, merci à toi de m'avoir permis de la lire... ;)
justy

Profil sur Booknode

Messages : 157
Inscription : lun. 31 mai, 2010 2:39 pm

Re: 17 Mois - Chapitre 17 -Le 23/01/2014 - fin :'(

Message par justy »

j'ai beaucoup aimé ton histoire même si très déçu de la fin ... je suis comme toutes les filles je crois, j'aime les histoires qui finissent bien ! lol
En tout cas bravo pour le message que tu essaies de faire passer, je suis d'accord avec pas mal de choses mais, comme il existe des gens sincères, honnêtes et généreux, il existe également tout le contraire! Evidemment on a tendance à tout stéréotypé, et c'est bien malheureux, mais il arrive que ces stéréotypes soient là pour une raison qui est que la majorité se trouve être comme ces fameux stéréotypes et que la minorité se trouve être de magnifiques personnes qui méritent bien plus que tout le bonheur du monde. Je tenais à te remercier pour ton histoire qui nous rappelle que les gens bien existe, qu'ils soient pauvres ou riches, et heureusement que les associations sont là pour les aider !
Comme toi, je crois en l'Homme, à sa générosité, à sa bonté, mais je crois aussi que l'homme (cas par cas) en a marre de payer pour tout le monde lorsque lui même ne peut pas forcément finir ses fins de mois comme il faut.
On pourrait se permettre de juger, de donner son opinion mais je trouve que beaucoup de choses sont à prendre en compte et pour finir je te dirais qu'encore une fois tu as raison ; si chacun aidait une association le monde s'en porterait beaucoup mieux.
Encore une fois merci pour cette histoire, merci de nous avoir fait connaitre à travers elle, l'expérience que tu as vécu ou que tu vis peut être encore.
Je te souhaite pleins de courage pour que ton désir de publier cette histoire aboutisse, en tout cas tu le mérites amplement.

bisous
Justy
Deia

Profil sur Booknode

Messages : 906
Inscription : jeu. 22 août, 2013 2:41 pm

Re: 17 Mois - Chapitre 17 -Le 23/01/2014 - fin :'(

Message par Deia »

*Ton histoire est géniale. Je ne savais pas qu'il y avait autant de problème en France. Je trouve qye c'est horrible. Il faudrait que notr génération se bouge et change les choses.
uniore

Profil sur Booknode

Messages : 151
Inscription : ven. 14 sept., 2012 7:10 pm

Re: 17 Mois - Chapitre 17 -Le 23/01/2014 - fin :'(

Message par uniore »

Alors là :OOO
Je suis en ADMIRATION, mais vraiment!!!!!!!!!!!!!
C'est une suite qui ne me serait même pas venu en tête!!! Une suite.. je ne sais même pas comment la qualifier!
Congratulations, you have suceed. You did very very very well :!:
Mais ce que j'ai trouvé le meilleur, c'est l'épilogue *_*
Et ce, pour trois points:
1. Une détermination à vouloir prouver au monde l'injustice de la vie,
2. Tout sort de toi comme ça, on voit vraiment que ça sort de ton cœur, c'est magnifiquement bien écrit,
3. Je n'ai pas pu arrêter ma lecture, d'une par curiosité, de deux par le style d'écriture qui n'a pas voulu que je stoppe et de trois pour ma culture personnelle. Tu m'as beaucoup appris, et j'en suis vraiment heureuse.
Tu vois ce genre d'histoires, c'est celui que je relirais dans pas longtemps, tellement elle m'a plu.
Tu es une auteure accomplie, je ne dirais jamais le contraire après ce que tu as écris.
Je ne sais pas mais moi, j'ai un pressentiment, je sens que ton avenir va être super réussi.
Pourquoi? Parce que de par ta lecture on peut voir la personnalité, les opinions/idées que tu as, les valeurs et la justice, tout ça...
Je suis curieuse de savoir ce que tu aimerais faire plus tard, peut-être dans le droit? ;) Ou autre mais en tout cas, your story was WONDERFUL. I loved it because it learnt me too much things.
Merci pour avoir partagé "17 mois", c'était tout simplement super et j'espère bientôt lire d'autres récits écris de ta main!
Sur ce, je te laisse en te félicitant pour la je ne sais combien de fois et te dit à bientôt parce que c'est obligé! :D
Adele21

Profil sur Booknode

Messages : 99
Inscription : mer. 19 juin, 2013 5:05 pm

Re: 17 Mois - Chapitre 17 -Le 23/01/2014 - fin :'(

Message par Adele21 »

Salut, le fond et la forme de ton histoire est irréprochable, remplis d'émotions : de la joie, de la passion, mais aussi de la tristesse et du désarroi. Cette histoire m'a beaucoup touché, elle m'a fait rire ( surtout quand Erion essayait de parler français, mais aussi l'innocence de Miran), elle m'a fait pleuré ( surtout au moment du départ d'Erion) et aussi elle m'a frustré ( quand la famille d'Eleonore portait des préjugés sur Erion et Miran).

Je ne peux pas dire que cela a changé mon point de vue car, avant même de lire l'histoire j'avais déjà la même opignon, mais tu l'a renforcé, tu m'a donné des raisons supplémentaires pour avoir cet avis.

J'aime beaucoup ta musique de générique !! :D

Au faite, tu as quel âge, car je te trouve très mature !

Si, tu commence une nouvelle histoire prévins-moi !!!!!!!!!
Maandy2

Profil sur Booknode

Messages : 186
Inscription : lun. 03 déc., 2012 8:07 pm

Re: 17 Mois - Chapitre 17 -Le 23/01/2014 - fin :'(

Message par Maandy2 »

Tout d'abord, je tiens à dire que ton histoire est génial. Génial pas dans le sens "ouais c'est génial elle va retrouver Erion!" mais génial dans le fond: tu nous donnes ton point de vue mais tu nous apportes aussi beaucoup "d'informations" (je ne sais pas vraiment comment l'exprimer) sur la précarité de ses personnes en difficultés. J'ai une question: dans l'épilogue tu dis être aux cotés de personnes demandeuses d'asile, pourrais tu m'en dire un peu plus? Il faut dire que, de mon point de vue, on entend pas assez parler de ce sujet (à la télé, dans les journaux) alors que c'est un problème dont nous devrions tous nous sentir concerné, merci de nous avoir permis d'en savoir plus.
lilas57

Profil sur Booknode

Messages : 111
Inscription : jeu. 05 juil., 2012 2:14 pm

Re: 17 Mois - Chapitre 17 -Le 23/01/2014 - fin :'(

Message par lilas57 »

Whaou.... Je vais d'abord répondre aux questions, mais sache que ton histoire m'a beaucoup touché...
Pour le fond et la forme, globalement ton histoire est bien écrite, c'est très réaliste, tu n'essayes pas d'enjoliver la réalité et tu le fait extraordinairement bien, bravo!
Tu ne m'as pas vraiment fait changer de point de vue, parce que j'étais déjà du même avis que toi, même si ton histoire m'a fait découvrir encore plus d'aspects de cette réalité taboue des sans papiers dont j'ai l'impression qu'on aime pas vraiment parler en France!!
La fin de ton histoire est parfaite telle qu'elle est, Erion est très touchant et j'imagine qu'Eleonore se battra pour lui^^
Je pense qu'il nous faut tous faire rien qu'un geste pour toutes ces personnes, si chacun voudrait s'y mettre, ce serait déjà pas mal!! Je trouve le comportement de l'Etat inadmissible, on est pas spécialement citoyen d'un pays mais du monde, c'est peut être un peu fort, mais c'est la réalité je pense!
Tu m'as fait pleuré tout au long de cette histoire, et je pense que tu as atteint ton objectif avec cette histoire qui est un petit bijou :D Tu nous ouvres les yeux, merci et encore bravo ;) (bon je vais m'arrêter là quand même^^)
snowwhite

Profil sur Booknode

Messages : 213
Inscription : lun. 01 avr., 2013 11:40 am

Re: 17 Mois - Chapitre 17 -Le 23/01/2014 - fin :'(

Message par snowwhite »

J'ai beaucoup aimé ton histoire vraiment très belle !!! Cependant je suissnowwhie et les fins heureuses ça me connaît... Pourquoi on a pas eu une fin Heureuse !???
Les personnages sont attachants sont beaux et ton histoire fait changer d'avis sur eux... Ai beaucoup apprécié ta phrase "Sommes nous des enfants d'états ou des enfants de la terre" je l'ai trouvé très vraie... Pas de long com tout ce que je pense est écrit ou déjà dit... Et merci d'avoir essayer d'ouvrir nos yeux pour que l'on puisse voir ton monde a toi !
Alpahard-G

Profil sur Booknode

Messages : 198
Inscription : lun. 08 juil., 2013 6:23 pm

Re: 17 Mois - Chapitre 17 -Le 23/01/2014 - fin :'(

Message par Alpahard-G »

Coucou :)
Vraiment ton histoire est bien ! Elle fait beaucoup réfléchir et modifier le point de vue qu'on peut avoir sur les immigrés !
Tu fais un super boulot ! Continue !
Tu devrais lire "Eldorado" de Laurent Gaudé si tu ne l'as pas déjà fait, je pense que cette histoire va te plaire ! ( http://booknode.com/eldorado_0689 )
Je ne sais pas quoi dire de plus ^_^
Lumos

Profil sur Booknode

Messages : 243
Inscription : lun. 26 août, 2013 6:03 pm

Re: 17 Mois - Chapitre 17 -Le 23/01/2014 - fin :'(

Message par Lumos »

Ouah, ouah, ouah ! Une fin à l'image de cette histoire, magnifique, sublime...
La forme ? Je te l'ai déjà dit, j'adore ton écriture, tu as vraiment beaucoup de talent ! Le fond ? Un des problèmes majeurs dans notre pays, pas les immigrés, mais la façon dont ils sont reçus, et perçus aussi. Je suis entièrement d'accord avec toi, et je suis admirative de ta compréhension du monde, et de la façon dont tu la partages ! Moi je n'ai pas ce talent, donc j'aurais du mal à partager mon opinion ^^ Mais je peux quand même dire que je pense comme toi, et que ça me sidère tout ce qu'on peut entendre comme conneries ! En finissant ton histoire, je me suis dit que j'avais vraiment envie de faire quelque chose pour essayer de changer les choses (si c'est possible, mais il faut bien y croire)... Car c'est bien beau de parler (d'écrire en l'occurrence ^^), mais à un moment il faut bien agir ! Bon, toutes ces paroles qui n'ont pas vraiment de sens, juste pour dire que j'ai adoré cette histoire, et ces valeurs que tu as voulu partager, ce que tu as très bien réussi à faire ! En plus, cette histoire est une des premières que j'ai lu sur Booknode, et la première qui se termine ! La nostalgie me prend déjà... ;)
Avec tout ça, j'ai oublié de parler de l'histoire elle-même ^^ Pendant que je lisais, dans ma tête je disais: Va le rejoindre en Albanie ! Va le rejoindre en Albanie !! :P
Juju88

Profil sur Booknode

Messages : 338
Inscription : mer. 12 juin, 2013 3:27 pm

Re: 17 Mois - Chapitre 17 -Le 23/01/2014 - fin :'(

Message par Juju88 »

Salut ! :D
J'ADORE!!!!!!
Mais c'est déjà finie???!!?? :cry:
Ton histoire est SUBLIME!!!!!!!!!!!
POURQUOI TA PAS FAITS UNE FIN HEUREUSE ?????!!!???!? :cry:
Je voies pas trop quoi dire d'autre...
Tu fais une suite?
En tout cas ton histoire est juste MAGNIFIQUE ET J'AI ADORE!!!!
Joey001

Profil sur Booknode

Messages : 383
Inscription : jeu. 04 juil., 2013 9:24 pm

Re: 17 Mois - Chapitre 17 -Le 23/01/2014 - fin :'(

Message par Joey001 »

Ouaww...tu m'as laissée sans voix! :cry:
La fin m'a surprise (quoique je m'y attendait.. :roll: )
et j'avais les larmes aux yeux quand Eleonore lit la lettre d'Erion.. :cry: :cry:
Vraiment...une fin à la hauteur de ton histoire! ;)

Aussi, je voulais te remercier. Pour cette si belle histoire. De m'avoir ouvert les yeux sur la cruauté de notre monde. Ton récit m'a touché et je t'en félicite. J'espère qu'un jour tu le publieras en livre pour que cette histoire soit rendue publique et accessible à tous. Et, peut-être même que ce récit est le petit pas qui fera avancer les choses pour tout ces pauvres gens qui ne veulent qu'une vie meilleure...

Et, si tu écris une nouvelle histoire (fantastique ou autre), n'hésite pas à me demander mon avis; je serai là pour t'encourager! ;)

Encore merci pour ce merveilleux récit! :D
AguasBelas

Profil sur Booknode

Messages : 243
Inscription : mer. 18 avr., 2012 5:10 pm

Re: 17 Mois - Chapitre 17 -Le 23/01/2014 - fin :'(

Message par AguasBelas »

Je sais pas quoi dire je suis bien rester au moins 30 min pour essayer de chercher quelques chose à dire donc je vais dire se qui me passe par la tête là maintenant :

Au début quand j'ai commencé à lire ton histoire je me suis dis o mon dieu mais dans quoi elle va nous emmener, c'est tellement un sujet sensible et réaliste qu'on à peur de s'y laisser entrainer et je l'ai lus parce que une fois qu'on commence à lire on à envie de connaitre la suite, on à envie de voir se petit couple heureux ensemble avec ce petit Miran qu'on à envie de protéger, ton histoire fais passer tellement d’émotions mais dans les derniers chapitre sa à été vraiment la frustration qui a pris le dessus on à envie que Eleonore bouge ses fesses pour aller lui parler essayer de comprendre se qui se passe dans sa tête et non fuir comme elle l'à fait, on à envie que Erion et Miran sois toujours présent et qu'il vivent heureux jusqu'à la fin des temps avec Eleonore comme dans un conte mais la vie n'est un pas un conte tout beau et tu nous l'à bien prouver. Rhhhaaaaaaaa je suis tellement choqué et frustré que sa se termine comme ça ><"
En tout cas merciiiiii pour ta magnifique histoire elle donne tellement à réfléchir, bravo !

Ps: J'ai quelques question ^^' : L'histoire que tu a écrite est inspiré de fait réel mais es que tu à rencontrer les personnes tel que Erion , Eleonore et Miran ou tu les à imaginer ?
ps': Et tu a dis que tu à pus rencontrer des personnes tel que Erion et Miran ... Je suppose dans le cadre de ton travail ? (parce que dans ton Épilogue il y a tellement de renseignement) si c'est le cas, dans quel branche tu est et en quoi consiste ton travail ? (je c'est pas trop si c'est indiscret de demander ça alors ne répond pas si tu n'en à pas envie ^^')
Encore merci a+ ;)
Marrie

Profil sur Booknode

Messages : 141
Inscription : mer. 10 avr., 2013 4:01 pm

Re: 17 Mois - Chapitre 17 -Le 23/01/2014 - fin :'(

Message par Marrie »

C'est une histoire très attachante(j'ai même faillit pleurer)
Ton histoire parle d'un sujet un peu tabou et c'est assez rare qu'on en parle dans des livres et je trouve ça très très bien.
Je suis triste, je regrette une belle fin où au moins le moment des retrouvailles parce que peut être qu'elle ne le retrouvera jamais en Albanie. :(
Cette histoire m'a fait prendre conscience du fait que c'est dure d'obtenir des papiers, je ne pensais pas autant.
J'ai adoré ton histoire :D
LSGI

Profil sur Booknode

Messages : 10178
Inscription : lun. 04 févr., 2013 6:31 pm
Localisation : Dans un autre monde

Re: 17 Mois - Chapitre 17 -Le 23/01/2014 - fin :'(

Message par LSGI »

Incroyablement génialissime !!!!
En fait j'suis contente d'avoir pris du retard !! Au moins j'n'ai pas eu à supporter ton horrible suspens !! Mais j'suis quant même désolé :)
Sinon l'histoire je la trouve magnifique, il n'y a pas d'autre mot. Dire qu'Erion n'avait pas les papiers !! Bon j'avais deviné (vu que tu as souligné un dialogue) Mais tout de même !!
J'aime bien ta fin, sur l'injustice et tout. J'trouve que tu as absolument raison même si je n'suis qu'une gamine de quatorze ans qui n'y connais rien à la vie !
Un truc (j'me souviens plus si j'te l'ai déjà dit) : Mon préféré c'est Miran !!!!!!

17 Mois = Histoire fantastique = Auteur génialissime ;)
ploiuiu

Profil sur Booknode

Messages : 1034
Inscription : mer. 26 déc., 2012 1:57 am

Re: 17 Mois - Chapitre 17 -Le 23/01/2014 - fin :'(

Message par ploiuiu »

Tu as bien débuté ton histoire, je trouve que ton premier chapitre a bien coulé. je vien stout jsute de lire le deuxième, il est magnifique. Je suis en train de lire ton histoire tout en te commentant. Le petit garcon est très mignon et gentil selon moi. Tu as bien mis sa perosnnalité, je trouve.


Dans ton troisième chapitre, je toruve que Laurent n'est pas le meilleur parti et je suis contente qu'Éléonore soit séparé de lui. Je ne l'aurai pas supporté. Quelle belle surprise de savoir que le petit est le frère et non le fils.


Le quatrième : Quelle mauvaise nouvelle, sa voisne va mourir. Oh non! Je l'aime bien cette dame âgée! Quel beau sens des autres a Éléonore!!! J'aime bien ses sentiments envers ses collègues:)


Le suivant: Je n'aime pas vraiment ce Grégoire. Il ne m'inspire pas beaucoup de sympathie. Je trouve qu'Alice est très franche avc elle!
Tu parles de fratrie. Qu'est-il arrivé à eux. Il se peu que dans tes prochians chapitres. Je vois la réponse. Je veux dire, tu as parlé de sa petite soeur mais elle avait plus qu'elle comme frère ou soeur parce que tu écris fratrie et mère jonglant entre les congés de maternité (qui habituellement dure 1 enfin au Canada) et des boulots!

J'adore son nouveua boulot. Il nous fait rêver et un bon enfin génial patron. C'est super!
Je suis bien content que l'annonce c'est bien passé avec ses parents. Je comprend la réaction de son père j'aurai réagit de la même. On s'entend aussi que la forme du bonheur n'est pas pareil pour tout le monde aussi. Comme cet homme de la soixantaine n'a aucun scrupule. Je l'aurai cetyainement reyroquer quelquechose quitte è eprdre mon tavail même si on ne peut pas changer la mentalité de tous. Comme cette femme, la fille de la vieile dame est horrible. Comme Érion est un homme bon. Je l'adore!!

Tes chapitres qui suivent son super!!

C'est triste qu'un homme de la loi. Je suis content que certaines familles ont pu échappé.
Moi aussi, je serai jalouse de cette famille. Quelle femme hautaine, aucune compassion. Elle ne gagnera pas le sens des uatres celle-là ni la fille de la dame âgée. Je suis contente que le patron lui ai trouvé une beau travail qu'elle va aimer avec grand plaisir. Enfin, une dame qui a la même passion qu'elle.

J'adore cette femme qui l'aide et lui donne des indices pour bien réussir en affaire. J'aime bien Julie sous cet angle là. Erion pas de papeir. Ce n'est pa spossible :cry: J'aime bien le fait qu'elle va essayer de le rejoindre. Ton épilogue, nous laisse réfléchir. Je crois que yon histoire mérite d'être publié ainsi qye de faire comprendre une leçon de vie. Di jamais, il est édité, préviens-moi svp.


Je n'ai pas pu commenté sur tout tes chpaitres. Parce que je sentais que j'allais me répéter tout le temps.
Lilichouchou

Profil sur Booknode

Messages : 1104
Inscription : dim. 12 févr., 2012 8:56 pm

Re: 17 Mois - Chapitre 17 -Le 23/01/2014 - fin :'(

Message par Lilichouchou »

J'ai tellement ete touche par ton histoire.. j'ai jamais pleur autant pour un roman !
Erion est tellement beau et Miran tellement mignon !
Moi aussi je trouve injuste ce refus d'accepter les etrangers en danger ! Eux qui n'ont rien demande a personne se retrouvent traites comme des moins que rien, ca me revolte
Je suis en 3e et justement on etudie un italien tous ces etrangers (albanais en particulier, de quoi me toucher encore plus) qui arrivent en italie et qui sont rejetes, en encore l'italie en accueille beaucoup ! En plus, la chanson italienne dont tu parles est juste geniale ! J'en suis a me demander si c'est pas un signe que je decouvre ton histoire en se moment
Ton histoire ma fait reflechir et meme si je l'esperais de tout mon coeur je savais que ca ne pouvait pas bien se finir.. j'ai beaucoup ris et pleure en lisant (surtout pleure en faite) et j'aimerais tellement trouver quelqu'un comme Erion !

Quoi qu'il en soit, ton sujet est admirable et ton Epilogue super, continue a exposer et argumenter tes pensees comme ca, et bon courage pour tes prochaines histoires :)
cannellita

Profil sur Booknode

Messages : 82
Inscription : lun. 27 févr., 2012 10:28 pm

Re: 17 Mois - Chapitre 17 -Le 23/01/2014 - fin :'(

Message par cannellita »

Salut !
Moi qui lisais toutes histoires qui passaient sur ce forum l'année dernière, ça faisait plus d'un an que je n'étais pas retournée sur BookNode, et je n'en étais pas pressée on va dire...
Et puis ma chère Twin adorée (Lilichouchou) m'a convaincut d'y retourner pour lire ton histoire, avec comme principale motivation je cite : ''cette histoire déchiiiiiiiire !! Tu dois absolument la lire, elle est trop mignonne, et puis moi je veux un copain comme Erion''. Je me suis dit que si elle était autant entousiaste, c'était forcément pour une bonne raison, et puis il faut avouer que je voulais voir à quoi ressemblerai mon futur gendre :lol:
Donc je me suis reconnectée pour la première fois depuis bien longtemps, et j'ai commencée à lire... Même si au début il y a quelques petites fautes d'orthographes qui traînent pas ci pas là et des formulations de phrases à revoir (tu es pardonnée, parce que j'avoue que à moi aussi ça me barbe trop ce genre de chose :D ), j'ai tout de suite accrochée. Le thème choisis est original, mais en même temps on voit que tu t'es renseignée et que tu sais ce dont tu parles, et puis il y a aussi cette magnifique histoire d'amour !! Qui ne rêverait pas d'un homme comme Erion ? (soit dit en passant, je ne laisserais pas ma soeur mettre le grappin dessus si j'en rencontre un comme ça ! Au début je ne savais pas trop à quoi m'attendre, mais maintenant que je connais l'histoire, IL SERA A MOI !)Ton épilogue est juste PARFAIT, et la moral tellement vrai...
Ton style d'écriture est super, tu prends le temps de bien raconter en détail, sans te précipiter mais en faisant quand même quelques élypses ce qui permet d'ahérer le récit, ce qui n'est généralement pas le cas dans les histoires de beaucoup de monde ! Tu arrives à mettre des sentiments, et nous sommes vraiment touchés par ce que nous lisons !

Voila voila, ce que j'ai dis est carrément barbant, mais il fallait que je le fasse :D
En résumé ton histoire est génialissime, le thème bien choisis et l'histoire d'amour parfaite !
Il ne te reste plus qu'à relire tout ça, la réécrire pour enlever les quelques imperfection, et puis elle sera définitivement finit, et plus que parfaite !
Et puis il restera encore une chose qu'il faudra absolument que tu fasses parce que sinon je vais débarquer chez toi pour te menacer dans ton lit : ECRIS LA SUIIIIIIITE ! Je t'en supplie, raconte nous comment Eleonore est allée en Albanie, comment elle a fait pour retrouver Erion et Miran, quelles seront leurs réactions, si elle reviendra en France, ENFIN LA SUITE QUOI !!!!!!!

Aller bisous bisouuuuuuus !
Cannelle
Kallik

Profil sur Booknode

Messages : 324
Inscription : ven. 22 mars, 2013 3:19 pm

Re: 17 Mois - Chapitre 17 -Le 23/01/2014 - fin :'(

Message par Kallik »

Coucou !
J'ai commencé à lire ton histoire quand j'ai vu le lien sur le sujet des Borchecoviks (malheur à moi, j'ai aussi décidé de lire les deux derniers chapitres de la première version et maintenant je m'en mords les doigts. Fichue curiosité !). J'ai mis du temps, c'est vrai, mais je suis arrivée au bout.
Ton histoire est très touchante et révoltante. Ce que j'ai le plus aimé, c'est le message que tu fais passer. Dans la petite ville où je vis, je ne connais pas de racistes ni de personnes qui regarde les immigrés avec dédain. Mais j'aimerais qu'on arrête de me dire que verrouiller les portes de la voiture quand on est stoppé à un feu rouge et que des jeunes gens mendient. J'aimerais qu'on arrête de dévisager mes amis et qu'on fasse un effort pour retenir leurs prénoms aux sonorités peu communes ici. Ces gens ne sont pas comme ces racistes. Ils valent mille fois mieux.
Je n'ai plus grand-chose à dire, à part que j'aime ta façon de voir le monde, l'Etat, les gens, tout. Avec des personnes comme toi, on changerait le monde.
Répondre

Revenir à « Essais et créations en plusieurs parties »