Synesthésie : Aventure/Sci-Fi/Héros Adolescents [Histoire terminée]

[15Lina15]

Bonjour à tous ceux qui suivent ce forum !
Je pense avoir prévenu les principaux concernés mais juste au cas où, je laisse un message pour prévenir que j'ai mis actuellement l'écriture de Syn en pause. Bien que certaine de reprendre (cela fait maintenant 1an que je travaille dessus et j'ai abandonné 1fois face à l'ampleur du projet, il n'est pas question que j'arrête), je ne sais pas encore très bien la date de reprise.
Cette pause était devenue nécessaire, le temps que je retrouve le goût de l'écriture et que de nouvelles idées aient le temps de germer. Alors bien que je n'ai toujours pas repris l'écriture, je recommence à y penser, avec de meilleures idées pour mettre en place la suite et apporter le développement qu'elle mérite. J'en profiterai par ailleurs pour prendre un peu d'avance pour avoir le temps de publier les chapitres et de les relire correctement.
Je vous préviendrai tous lors de la reprise, qui ne devrait pas être dans six mois !
À bientôt, et encore merci pour votre soutient

[Na09]

Désolé du retard, je viens de lire les chapitres 15,16 et 17 et c'est juste génial. Lina développe sa synesthésie j'attendais ça depuis un moment, sinon hâte de lire la suite

[15Lina15]

Désolé du retard, je viens de lire les chapitres 15,16 et 17 et c'est juste génial. Lina développe sa synesthésie j'attendais ça depuis un moment, sinon hâte de lire la suite

Merci, c'est vraiment gentil !

[15Lina15]

Bonjour à tous ceux qui suivent ce forum !
Je pense avoir prévenu les principaux concernés mais juste au cas où, je laisse un message pour prévenir que j'ai mis actuellement l'écriture de Syn en pause. Bien que certaine de reprendre (cela fait maintenant 1an que je travaille dessus et j'ai abandonné 1fois face à l'ampleur du projet, il n'est pas question que j'arrête), je ne sais pas encore très bien la date de reprise.
Cette pause était devenue nécessaire, le temps que je retrouve le goût de l'écriture et que de nouvelles idées aient le temps de germer. Alors bien que je n'ai toujours pas repris l'écriture, je recommence à y penser, avec de meilleures idées pour mettre en place la suite et apporter le développement qu'elle mérite. J'en profiterai par ailleurs pour prendre un peu d'avance pour avoir le temps de publier les chapitres et de les relire correctement.
Je vous préviendrai tous lors de la reprise, qui ne devrait pas être dans six mois !
À bientôt, et encore merci pour votre soutient

Salut à tous !!
Et si, cela fait plus de 6 mois , veuillez m'excuser .
Je vais décider très prochainement si l'histoire continue, si c'est le cas, les nouveaux chapitres arriveront à la rentrée.
Je conclue le sondage, et les résultats :
100% veulent que je développe les nouvelles technologies --> je ferai attention à ne pas l'oublier cependant je suis dans une optique de simplifier mon récit, je ferai de mon mieux, promis
Je vous souhaite de bonnes vacances

[15Lina15]

Bonjour

Me voilà de retour, après tout ce temps. Pour vous aider à vous remémorer et éviter de tout relire, j'ai écrit un résumé plus ou moins complet (le mieux si vous avez des doutes est de relire les chapitres en question ou de me demander directement). Le nouveau chapitre, à la suite des précédents, donc le 18, se trouve juste après. Bien-sûr, pour lire le 19 il faudra attendre dans 2 semaines, la sortie des chapitres étant redevenue comme avant, si tout se passe bien.
S'il-vous-plaît, n'hésitez pas à répondre pour commenter les chapitres ou soulever certains points ou idées, tout ce qu'il vous plait en fait, mais en rapport avec le sujet (pour éviter de se faire striker ).
Merci d'être revenu surtout, et bonne lecture


Résumé des derniers chapitres de Synesthésie

Lina est une jeune adolescente de 15 ans qui a fugué de chez elle où son père était violent avec elle.
Elle s’est découvert une sensibilité des 5 sens depuis une chute à ski. De ce fait, elle cherche à comprendre à les maîtriser. Elle mélange les sons et les couleurs, les mouvements avec les odeurs… On appelle cela la Synesthésie. Elle commence à voyager seule, puis elle fait la rencontre de quatre jeunes de son âge : Tia (un peu plus jeune), Rangsei (sorte de génie de la biologie), Gabrielle (avec qui il est en couple, cheffe de la bande) et Idris (le solitaire, et coach de Lina). Ils lui expliquent qu’ils travaillent pour une organisation qui les paient notamment pour accomplir des missions en s’aidant de leur capacité.
Lina vient d’apprendre que ses sensations avaient été décuplées suite à la chute, mais que pour éveiller complètement ses pouvoirs de Synesthète, il lui faudrait s’entraîner ardemment, et pas que physiquement. Idris commence par pousser au maximum ses capacités dont elle en ressort perturbée.
Entre-temps, Gabrielle reçoit un ordre de mission. Voyant Lina incapable, elle prend la responsabilité de poser le camp dans les montagnes en attendant qu’elle s’améliore et devienne apte à les suivre dans leur mission.
Dans le dernier chapitre, Lina fait de la gymnastique et en voyant la bienveillance des adolescents, elle prend un peu plus confiance en elle.

[15Lina15]

Chapitre 18
— — Paumée — —

Depuis la veille, le soir où j’ai fait mon soi-disant spectacle, je me sens mal à l’aise. Je n’arrive pas à en déterminer la cause. Peut-être que c’est dû au fait que l’on n’a toujours pas bougé, ou ce sont peut-être mes rêves.
Je ne dors pas beaucoup. Ils reviennent toujours, mes cauchemars. Je n’arrive pas à les tenir à distance ; je pense à autre chose, les ignore et redoute le moment où ils pourront surgir, plus inventifs et effrayants encore qu’avant. Certains sont tellement lourds de sens, que je les revois en boucle toute la matinée.
Mon père, ma fugue, les hommes de mon père, le groupe de Synesthète. Je les vois chacun leur tour, si ce n’est tous en même temps depuis que j’ai senti pour la première fois ces ombres me suivre. Je pensais que c’était le groupe, mais quand j’ai demandé à Gabrielle depuis quand ils me suivaient, cela ne collais pas.
Cette petite sueur me poursuit et je crains de plus en plus l’heure du coucher. Il arrive que je rêve de celui qui peut gérer d’une telle organisation, de l’imaginer avant de m’endormir.
J’ai compris au bout de quelques semaines qu’ils ne partiraient pas, alors j’essaie de faire comme si plus rien ne m’atteignait, que c’étaient les rêves de quelqu’un d’autre et que je ne devais surtout pas y penser. Ça marche de mieux en mieux, je suis fréquemment victime d’amnésie nocturne. C’est à la fois grisant et effrayant. Je sais, je le sens, que mes nuits sont encore agitées, mais je n’en ai pas le contenu.
Parfois, je me réveille le matin en sueur, les vêtements collés et le sang chaud, je sens mon esprit dans le brouillard et je sais seulement que j’ai rêvé. C’est un de ces matins-là.

Malgré les nuages sombres et le vent qui se lève, la chaleur n’a pas cessé de s’alourdir. Cet été va encore être tenace, j’espère qu’on pourra se poser à l’abri quand le soleil sera insupportable. Avec le réchauffement climatique, il est devenu vital de pouvoir se rafraîchir. Je n’ai jamais passé les deux mois à l’extérieur, le gouvernement le déconseille très vivement. L’attention que l’on porte à la météo me rappelle celle que l’on porte aux problèmes, elle n’en vaut la peine qu’une fois que l’on se retrouve dos au mur.
Je suis partie à l’écart du groupe juste après le moment de malaise gymnastique pour m’isoler un peu. Je prends la direction de bois profonds. Mes mains me démangent, je ne peux plus attendre. Je me retourne pour m’assurer d’être assez loin puis réalise que je n’ai plus besoin de le faire. Cette habitude me fait sourire. C’est bon, je suis suffisamment loin pour être tranquille tout en restant à leur portée pour ne pas les inquiéter et qu’ils viennent me récupérer.
Je sors le couteau que j’ai pris en passant devant le camp, le déplie et l’ajuste pour l’avoir bien en main. Je baisse la tête, pas rassurée par mon geste, mais assez pour tenter le coup. Je prends une touffe de cheveux et passe la lame affinée juste en dessous, collée à la peau de mon crâne. Il faut que je reste concentrée. Crrup.
Mèches après mèches, je me soulage d’un poids. Je m’éclaircis à la fois l’esprit et le visage en le faisant avec mon mon cuir chevelu. C’est assez étrange, je les sens en moi et dès que je les coupent, ils ne font plus partie de moi et deviennent corps étranger.
J’essaie d’égaliser, histoire qu’il n’y ait pas de touffes éparses et retourne au camp. Tia est en train de s’entraîner avec Idris, Gabrielle et Rangsei en train de… discuter façon couple. Je détourne les yeux pour effacer cette image de ma tête quand la brune aux sourcils parfaits lance des yeux choqués. Elle se lève brusquement et commence à s’approcher de moi.
— Ça va pas ? Qu’est-ce que t’as fait à tes cheveux ? Dit-elle sincèrement préoccupée.
— Je les ai coupés, annonce-je en haussant les épaules.
— Tu aurais dû me demander, je t’aurais aidée, j’ai l’habitude de couper les cheveux de Rangsei, Idris veut pas que je le touche donc ils ont poussé mais… Ça va être compliqué à rattraper à ce point.
— Non mais c’est bon, je m’en fous.
— Ouais, répond-elle sceptique.
Je vois sa main monter comme si elle voulait me baisser la tête pour regarder de plus près, mais elle ne le fait pas, merci. Elle se tourne puis repars.
— Heu… Gabrielle ?
Elle tourne la tête, toujours avec sa grâce naturelle et son expression douce sur le visage.
— Tu peux m’appeler Gaby.
Non merci, je n’aime pas les surnoms.
— Laisse-la tranquille, intervient Idris au loin d’un ton lugubre.
Je remarque qu’il accorde un moment de repos à la petite qui est essoufflée, puis elle repart à la charge. Je le vois se désintéresser promptement de nous, obligé de se concentrer sur elle.
— Bon, tu viens avec nous…
— L’Immerseur arrive quand ?
J’ai hâte de voir à quoi cela peut ressembler.
— Justement, fait-elle en souriant de sa frimousse, il vient d’arriver, tu vas le monter avec moi. Ça te dit ?
J’acquiesce et entreprends de la suivre et découvre le gros colis posé plus loin.

On s’assoit dans l’herbe et elle pose son emprunte digitale pour déverrouiller le paquet. Il s’ouvre avec à l’intérieur un appareil en pièces détachées.
— Comment tu vas faire pour le monter ? Sans la puce ? m’enquis-je interdite.
Elle tend le bras et en ressort une notice. Elle me sourit bêtement.
— Je vais la lire.
— C’est chiant, fais-je en ouvrant de grands yeux. D’habitude, il suffit de suivre les flèches et instructions, on va mettre trois heures, dis-je en soufflant.
— Si ça te fait tant chier, tu prends tes affaires et tu casses. Parce que tu commences à me gonfler avec tes attitudes de Madame et ton comportement irrespectueux. Alors, soit tu es GENTILLE et tu restes m’aider, histoire qu’on se connaisse mieux, soit tu continues à balancer des conneries comme ça, à t’énerver pour un rien. Dans ce cas, je t’emmène, je te traîne jusqu’à notre patron, t’inquiète pas de ton plein grès ou pas, je t’y emmènerais, mais tu resteras dans ton coin et on te parlera seulement quand on en aura besoin…
— C’est bon, c’est bon. Excuse-moi, je suis désolée. Je vais le faire.
— On lit la notice et tu vas m’aider à comprendre, parce que c’est ce qu’on fait, annonce-t-elle.
J’acquiesce de la tête avant de prendre la chose entre les doigts.
Mon cœur pulse, j’ai eu peur, et encore maintenant. Je la regarde en biais tout en me concentrant sur la notice. Je ne l’aurais jamais cru pouvoir s’énerver comme ça, une vraie bombe à retardement, je ferai plus attention à l’avenir. Moi qui croyais que c’était elle que j’avais le moins à craindre…

Il ne nous a fallu que dix minutes pour le monter, c’est long, mais pas tant que ça. Je m’en veux de m’être comportée comme une gamine. J’ai l’impression d’être souvent comme ça, ça doit être compliqué à supporter, d’autant que j’ai bien aimé le monter en plus. Il faut que j’arrête de me dire que je ne suis pas faite pour les relations sociales. Tout est dans la volonté. La volonté de s’investir. Seulement, je ne sais pas comment faire. Je me suis isolée au point d’oublier les bases essentielles : la politesse, l’empathie, la gentillesse, la patience…
L’Immerseur est posé dans l’herbe, je crois que c’est une sorte de casque à réalité augmentée. Je ne vois pas encore ce qui le différencie des autres. Gabrielle est partie chercher Idris, elle préfère que ce soit lui. Je pense qu’elle aurait très bien pu le faire, mais qu’elle en a marre de moi. Je la comprends, moi-même, j’en peux plus de moi. Je sais pas s’il me faut trouver un moyen de me faire pardonner ou si je dois simplement oublier, je suis un peu paumée.
Idris qui arrive avec son flegme habituel. Je sens bien qu’il sait et a l’air de se ranger de l’avis de son amie, normal.

— Lève les yeux, fait une voix grave. Non pas comme ça, regarde à ta droite.
Je tourne la tête, l’Immerseur sur le nez, et aperçois une cible.
— C’est bon, je la vois.
— Ok, maintenant tu prends le couteau et tu vises, si tu n’y arrives pas du premier coup, tu réessaies une deuxième fois et tu passes à la prochaine. N’oublie pas d’avancer, il y a un temps.
— Ok j’ai compris.
Avec mon gant, je saisis le couteau virtuel et coche l’option automatique qui le fait revenir dans ma main. Je le balance en essayant de me l’approprier. Il doit y avoir une technique. J’effectue plusieurs essais et comprends mieux le système. Je dois caler la lame face coupante contre ma peau en suivant la ligne majeure de ma main. Le bras cassé, couteau derrière le dos, les yeux doivent se fixer sur la cible et le bras être leur prolongement. Tout en lançant, il y a une légère inflexion du poignet, ce qui fait que la lame se plantera droite sur la cible. Dès que je l’ai mis acquis, je peux accélérer progressivement.
Je ne sais pas à quoi cet entraînement sert, il me parait inutile, mais au moins je m’amuse. Le décor est une ville abandonnée, parfois c’est sombre et j’ai du mal à repérer les cibles — qui maintenant ressemblent à des ombres. Je ne comprends pas pourquoi ils ne m’apprennent pas à me servir d’armes, de véritables armes si c’est pour m’apprendre à me battre ; quel est l’intérêt ? Finalement, j’arrête la session et demande à prendre ma pause. Comme il est concentré à régler l’appareil pour le prochain exercice, il me laisse partir. J’en profite pour retrouver Rangsei qui est toujours sur sa tablette, il a l’air du genre sérieux. Je le vois lever le nez de temps en temps pour réfléchir.
— Pourquoi je fais ça ?
Il me regarde soudain, les yeux verts encore plongés dans son étude. Il se gratte la gorge et se touche nerveusement le sourcil droit.
— Pardon, tu veux parler de…?
— L’Immerseur, l’entraînement, votre job, tout ça, c’est pour me préparer à me battre, c’est bien ça ?
L’adolescent à la peau douce et mate se met à froncer les sourcils.
— Non. Enfin, ce n’est pas prévu. Pourquoi tu penses cela ? Tu as dû mal comprendre, si on veut que tu aies une bonne condition physique, c’est pour que tu puisses développer correctement tes sens. Tu sais, Gabrielle a été vexée de la façon dont tu lui as parlé, tu voudrais qu’on en parle ?
— Non, c’est bon, fais-je en faisant signe de la main.
— Ce n’est pas pour t’aider, je voudrais seulement qu’on communique autrement que par des ordres, tous ensemble. Je sais que je ne suis pas un spécialiste et toi non plus, alors si on pouvait partager ce qu’on a appris au fil de l’eau, on pourrait peut-être apprendre plus. Ce serait un échange, tu m’explique ta manière de gérer tes relations avec autrui dans telle ou telle situation, j’apporte mon avis, et inversement. Qu’est-ce que tu en penses ?
— Ça me va. En échange tu me parlera plus de l’entrainement et les types de missions que vous faites, comme celle qu’on va faire avec le vieux.
J’aimerais savoir beaucoup plus de choses, comme quand Idris a dit que Gabrielle devait me faire une démonstration, je n’ai toujours pas compris de quoi.
Il fait la grimace pour me faire croire qu’il ne va pas accepter et hésite, puis il me fait signe qu’il est d’accord. Plutôt fière de mon chantage, je repars vers Idris. Je sens derrière moi Rangsei sourire, je ne comprends pas pourquoi. Il y a encore tellement de choses qui m’échappent, cela m’énerve. En arrivant, c’est mon coach qui est content, parce que quand je suis sur les nerfs, je suis bien plus efficace.

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[louji]

Holà !

Déjà, bravo pour la reprise de Syn Je sais que c'est pas forcément facile de reprendre l'écriture d'une histoire après une pause, alors félicitations ^^

Et aussi merci pour le résumé, ça permet de se remettre le contexte, les personnages, les lignes narratives...

J'attaque le chapitre 18 ! ^^ (D'ailleurs, j'aime bien l'esthétique des nouveaux chapitres (les tirets cadratins !! ♥), mais, pour la police, ce gris ne facilite pas vraiment la lecture... Je préférerais l'ancienne couleur, plus sombre )

Chapitre 18
— — Paumée — —
Depuis la veille, le soir où j’ai fait mon soi-disant spectacle, je me sens mal à l’aise. Je n’arrive pas à en déterminer la cause. Peut-être que c’est dû au fait que l’on n’a toujours pas bougé, ou ce sont peut-être mes rêves.
Je ne dors pour ainsi dire que quelques heures par nuit, trois ou quatre tout au plus. Ils reviennent toujours, mes cauchemars. Je n’arrive pas à les tenir à distance ; je pense à autre chose, les ignore et redoute le moment où ils pourront surgir, plus inventifs et effrayants encore qu’avant.
Certains sont tellement lourds de sens, que je les vois éveillées et ils me poursuivent tout au long de la matinée et parfois pendant des jours entiers. La phrase est peu lourde, et je ne l'ai pas trop comprise... Relis-la à voix haute, je pense que tu verras le souci Mon père, ma fugue, les hommes de mon père, le groupe de Synesthète. Je les vois chacun leur tour, si ce n’est tous en même temps. Cette petite sueur me poursuit et je crains de plus en plus l’heure du coucher. Il arrive que je rêve de celui qui peut gérer d’une telle organisation, de l’imaginer avant de m’endormir et le voir avec une tête-de-loupPourquoi avoir mis des tirets ? Comme si le mot existait en lui-même ainsi ? m’attaquer dans mon sommeil.
Depuis peu, je fais comme si plus rien ne m’atteignait, que c’étaient les rêves de quelqu’un d’autre et qu’ils ne valaient pas la peine d’être souvenu Souvenu ??? Je ne suis pas sûre qu'on puisse l'utiliser ainsi Ça sonne vraiment bizarre... Je ne l'ai jamais vu à l'écrit ni entendu à l'oreille ^^ Essaie plutôt quelque chose dans ce genre : "Depuis peu, je fais comme si plus rien ne m’atteignait, comme si c’étaient les rêves de quelqu’un d’autre ; des rêves qui ne valaient pas la peine qu'on s'en rappelle" J'ai modifié un peu la phrase, mais c'est pour te montrer comment on pourrait la tourner, tu n'es pas du tout obligée d'aimer ma tournure Ça marche de mieux en mieux, je suis fréquemment d’amnésie nocturne Il manque un mot là C’est à la fois grisant et effrayant. Je sais, je le sens, que mes nuits sont encore agitées, mais je n’en ai pas le contenu. Parfois, je me réveille le matin en sueur, les vêtements collés et le sang chaud, je sens mon esprit dans le brouillard sans en connaître la raison. Mmh, est-ce que tu pourrais peut-être préciser qu'elle ne se rappelle parfois pas ce qui lui arrive, car, avec ce qu'elle dit avant (ses rêves qui la hantent chaque nuit), ça fait un peu contradiction, car elle sait ce que ce sont des cauchemars qui l'empêchent de dormir sereinement ^^

Idris avait dit que l’on attendait l’Immerseur, et d’après Gabrielle, il devrait arriver dans la journée, ensuite, nous pourrons changer de position. Relis, petits problèmes de temps Plus-que-parfait, imparfait, conditionnel, futur... Ça fait un peu beaucoup pour une seule phrase
Malgré les nuages sombres et le vent qui se lève, la chaleur n’a pas cessé de s’alourdir. Cet été va encore être à peine supportable, j’espère qu’on pourra se poser à l’abri quand le soleil sera insupportable Répétition ^^ et se rafraîchir parce que je n’ai jamais passé les deux mois à l’extérieur, le gouvernement le déconseille très vivement. Ta phrase fait très "oral", avec des ajouts de subordonnées les unes après les autres alors que tu pourrais couper le tout en plusieurs phrases distinctes et alléger le texte =) (N'hésite pas à relire tes phrases à voix haut lorsque tu vois qu'elles sont longues pour entendre comment ça sonne et si ça fait pas un peu lourd) Pendant ce temps-là, l’économie roule au ralenti. Pourquoi ? La phrase toute seule fait un peu comme une tache... Si tu précisais en quoi l'été ralentit l'économie, cette info serait une valeur ajoutée, mais seule ? Ça fait un peu bizarre =D L’attention que l’on porte à la météo me rappelle celle que l’on porte aux problèmes, elle n’en vaut la peine qu’une fois que l’on se retrouve dos au mur.
Je suis partie à l’écart du groupe juste après le moment de malaise gymnastique pour m’isoler un peu. Je prends la direction de bois profonds. Mes mains me démangent, je ne peux plus attendre. Je me retourne pour m’assurer d’être assez loin puis réalise que je n’ai plus besoin de le faire. Cette habitude me fait sourire. C’est bon, je suis suffisamment loin pour être tranquille tout en restant à leur portée pour ne pas les inquiéter et qu’ils viennent me récupérer.
Je sors le couteau que j’ai pris en passant devant le camp, le déplie et l’ajuste pour l’avoir bien en main. Je baisse la tête, pas assuré pEU assuréE de mon geste, mais assez pour tenter le coup. Je prends une touffe de cheveux et passe la lame affinée juste en dessous, entre la peau de mon crâne entre la peau de son crâne et quoi d'autre ? Pas la peine d'utiliser "entre" si tu n'ajoutes rien de plus avant "et reste concentrée" et reste concentrée. Mèches après mèches, je me soulage d’un poids et m’éclaircis l’esprit en le faisant avec mon visage et mon cuir chevelu. C’est assez étrange, je les sens en moi et dès que je les coupe, ils ne font plus parti partiE de moi et deviennent corps étranger.
J’essaie d’égaliser, histoire qu’il n’y ait pas de touffes éparses et retourne au camp. Tia est en train de s’entraîner avec Idris, Gabrielle et Rangsei en train de… discuter façon couple. Je détourne les yeux pour effacer cette image de ma tête quand la brune aux sourcils parfaits lève des yeux choqués. Elle se lève répétition =) brusquement et commence à s’approcher de moi.
— Ça va pas ? Qu’est-ce que t’as fait à tes cheveux ? Dit-elle sincèrement préoccupée.
— Je les ai coupés, dis-je en haussant les épaules. N'hésite pas à varier les verbes de dialogue... J'en avais fait une liste il y a quelques années un jour où je m'ennuyais, je peux te la donner si tu veux
— Tu aurais dû me demander, je t’aurais aidé aidéE, j’ai l’habitude de couper les cheveux de Rangsei, Idris veut pas que je le touche donc ils ont poussé mais… Ça va être compliqué à rattraper à ce point.
— Non mais c’est bon, je m’en fous.
— Ouai OuaiS , répond-elle sceptique.
Je vois sa main monter comme si elle voulait me baisser la tête pour regarder de plus près, mais elle ne le fait pas, merci. Je la vois se tourner et partir. N'hésite pas à changer la construction de tes phrases pour faire changer le rythme et les sonorités
— Hey… Gabrielle ?
Elle tourne la tête, toujours avec sa grâce naturelle et son expression douce sur le visage.
— Tu peux m’appeler Gaby.
Non merci, je n’aime pas les surnoms. Cette phrase fait presque plus "pensées de Lina" que réelle narration... Tu pourrais peut-être y mettre en italique
— Laisse-la tranquille, intervient Idris au loin d’un ton lugubre. Idris s'adresse à Lina, là ? Ce n'est pas bien clair...
Je remarque qu’il accorde un moment de repos à la petite qui est essoufflée, puis elle repars reparT à la charge et il est obligé de se concentrer sur elle. Idem, ici, une phrase qui fait très "oral" et que tu pourrais transformer en plusieurs phrases ^^ C'est assez amusant, j'ai le ressenti que tu essaies d'aller vite dans la narration, de tout décrire rapidement pour passer à la scène suivante... N'hésite pas à prendre ton temps, à détailler les actions et émotions =)
— Bon, tu viens avec nous…
— L’Immerseur arrive quand ? Ohlala, je me rappelle plus du tout ce que c'est
— Justement, fait-elle en souriant de sa frimousse, il vient d’arriver, tu vas le monter avec moi. Ça te dit ?
J’acquiesce et entreprends de la suivre et découvre le gros colis posé plus loin.

On s’assoit dans l’herbe et elle pose son emprunte digitale pour ouvrir le paquet. Il s’ouvre Répétition avec à l’intérieur un appareil en pièces détachées.
— Comment tu vas faire pour le monter ? Sans la puce ? M’enquit-je "m'enquiS-je sans majuscule (jamais de majuscule aux verbes de dialogue ). Et tu pourrais peut-être préciser une intonation ou une action secondaire de la part de Lina, parce que ton verbe n'apporte rien autrement Par exemple : "Comment tu vas faire pour le monter ? Sans la puce ? m'enquis-je avec perplexité/en observant avec interdiction le paquet" ... Tu vois ?
Elle tend le bras et en ressort une notice. Elle me sourit bêtement.
— Je vais la lire.
— C’est chiant, fais-je en ouvrant de grands yeux. D’habitude, il suffit de suivre les flèches et instructions, on va mettre trois heures, dis-je en soufflant.
— Si ça te fait tant chier, tu prends tes affaires et tu casses. Parce que tu commences à me gonfler avec tes attitudes de Madame et ton comportement irrespectueux. Alors, soit tu es GENTILLE et tu restes m’aider, histoire qu’on se connaisse mieux, soit tu continues à balancer des conneries comme ça, à t’énerver pour un rien. Dans ce cas, je t’emmène, je te traîne jusqu’à notre patron, t’inquiète pas de ton plein grès ou pas, je t’y emmènerais, mais tu resteras dans ton coin et on te parlera seulement quand on en aura besoin… Bon, j'avoue, pour le coup, Gabrielle a plutot raison... Lina se plaignait pas mal pour un rien et a été plutôt hâtive de jugement envers Gabrielle qui ne voulait que l'aider... Donc elle a eu plutôt raison de la remettre à sa place
— C’est bon, c’est bon. Excuse-moi, je suis désolée. Je vais le faire.
— On lis liT la notice et tu vas m’aider à comprendre, parce que c’est ce qu’on fait, annonce-t-elle.
J’acquiesce de la tête avant de prendre la chose entre les doigts.
Mon cœur pulse, j’ai eu peur, et encore maintenant. Je la regarde en biais tout en me concentrant sur la notice. Je ne l’aurais jamais cru pouvoir s’énerver comme ça, une vraie bombe à retardement, je ferai plus attention à l’avenir. Moi qui croyais que c’était elle que j’avais le moins à craindre…

Il ne nous a fallu que 10 dix ^^ minutes pour le monter, c’est long, mais pas tant que ça. Moins qu'un meuble Ikea Je m’en veux de m’être comportée comme une gamine. J’ai l’impression d’être souvent comme ça, ça doit être compliqué à supporter, d’autant que j’ai bien aimé le monter en plus. Je me sens mal, il va falloir que ça passe.
L’Immerseur est posé dans l’herbe, Gabrielle est partie chercher Idris, elle préfère que ce soit lui. Je pense qu’elle aurait très bien pu le faire, mais qu’elle en a marre de moi. Je la comprends, moi-même, j’en peux plus de moi. Je sais pas si faut que je trouve un truc pour m’excuser ou si je laisse tomber, je suis un peu paumée. Bap, Bap, relis-toi, Lucie Au pire, tu mets la phrase en italique pour signifier la pensée de Lina, autrement... c'est vraiment trop "oral" comme phrase
Idris qui arrive avec son flegme habituel. Je sens bien qu’il sait et a l’air de se ranger de l’avis de son amie. Normal.
J'ai trouvé ce dernier paragraphe un peu maladroit... Raide, sans profondeur, comme si tu commençais quelque chose, touchait la surface, mais n'y plongeait jamais vraiment... Pour la construction de tes phrases, tu alternes entre des phrases complexes lourdes aux multiples subordonnées pour enchaîner sur des phrases très (trop?) simples qui coupent un peu le lecteur... Est-ce que tu t'es forcée à écrire ce chapitre, Lucie ? On sent que tu as eu du mal, que certains passages t'ont contrainte... Je trouve que tu t'étais grandement améliorée sur la fluidité du récit sur les derniers chapitres, mais que tu as repris les petits défauts de tes premiers chapitres en te remettant à l'écriture... Peut-être as-tu besoin de replonger dans le bain des mots et du rythme narratif Ne le prends pas comme un reproche, je te dis tout ça dans une pure volonté d'aide... J'ai le sentiment que je peux te dire les choses sans trop de couches de diplomatie, mais, si ce que je te dis t'a blessée, je suis prête à mieux expliquer mon ressenti, tenter de t'aider... Je suis Syn depuis le début, j'ai eu le plaisir de te voir t'améliorer, prendre confiance et grandir avec ton récit, donc je sais que tu peux faire mieux et plus fort !
De même, j'ai le sentiment que, même en tant que créatrice, tu n'arrives pas à cerner Lina et es toi-même étonné de ses réactions au moment où tu les écris... N'hésite pas à décortiquer ton héroïne, à chercher ses défauts pour les transformer en qualités (une personne dite obstinée peut être vue comme quelqu'un de persévérant, par exemple !), à trouver ses ambitions, ses désirs et envies, ses faiblesses, ses sautes d'humeur et son contrôle émotionnel... Je sais bien qu'il faut toujours une part de créatif et de surprise quand on écrit, mais il ne faut pas non plus se laisser emporter

— Lève les yeux, fait une voix grave. Non pas comme ça, regarde à ta droite.
Je tourne la tête, l’Immerseur sur le nez, et aperçois une cible.
— C’est bon, je la vois.
— Ok, maintenant tu prends le couteau et tu vises, si tu n’y arrives pas du premier coup, tu réessaies une deuxième fois et tu passes à la prochaine. N’oublie pas d’avancer, il y a un temps.
— Ok j’ai compris.
Avec mon gant, je saisis le couteau virtuel et coche l’option automatique qui le fait revenir dans ma main. Je le balance en essayant de me rappeler comment je faisais avant (parce que j’aimais bien faire ça chez moi petit hobby du samedi matin ), et mets plusieurs coups à retrouver le geste. Dès que je l’ai mis mieux ? acquis, je peux accélérer progressivement. Je ne sais pas à quoi cet entraînement sert, il me parait inutile, mais au moins je m’amuse. Le décor est une ville abandonnée, parfois c’est sombre et j’ai du mal à repérer les cibles. Je ne comprends pas pourquoi ils ne m’apprennent pas à me servir d’armes, de véritables armes si c’est pour m’apprendre à me battre ; quel est l’intérêt ? Finalement, j’arrête la session et demande à prendre ma pause. Comme il est concentré à régler l’appareil pour le prochain exercice, il me laisse partir. J’en profite pour retrouver Rangsei qui est toujours sur sa tablette, je le vois lever le nez de temps en temps pour réfléchir. Là, ça mériterait d'être une 2ème phrase
— Pourquoi je fais ça ?
Il me regarde soudain, les ses ? yeux verts encore plongés dans son étude. Il se gratte la gorge et se touche nerveusement le sourcil droit.
— Pardon, tu veux parler de…?
— L’Immerseur, l’entraînement, votre job, tout ça, c’est pour me préparer à me battre, c’est bien ça ? L'immerseur, c'est un casque à réalité augmentée, c'est ça ?
L’adolescent à la peau douce et matte mate ^^ se met à froncer les sourcils.
— Non. Enfin, ce n’est pas prévu. Pourquoi tu penses cela ? Tu as dû mal comprendre, si on veut que tu ai aiES une bonne condition physique, c’est pour que tu puisses développer correctement tes sens. Tu sais, Gabrielle a été vexée de la façon dont tu lui as parlé, tu voudrais qu’on en parle ?
— Non, c’est bon, fais-je en faisant signe de la main.
— Ce n’est pas pour t’aider, je voudrais seulement qu’on communique autrement que par des ordres, tous ensemble. Je sais que je ne suis pas un spécialiste et toi non plus, alors si on pouvait partager ce qu’on a appris au fil de l’eau, on pourrait peut-être apprendre plus. Ce serait un échange, tu m’explique m'expliqueS ta manière de gérer tes relations avec autrui dans telle ou telle situation, j’apporte mon avis, et inversement. Qu’est-ce que tu en penses ?
— Ça me va. En échange tu me parlera parleraS plus de l’entrainement et les types de missions que vous faites, comme celle qu’on va faire avec le vieux. Rho, et le respect des personnes âgées, Lina ? En vrai, je me rappelle plus qui c'est "le vieux"
J’aimerais savoir beaucoup plus de choses, comme quand Idris a dit que Gabrielle devait me faire une démonstration, je n’ai toujours pas compris de quoi.
Il fait la grimace pour me faire croire qu’il ne va pas accepter et hésite, puis il me fait signe qu’il est d’accord. Plutôt fière de mon chantage, je repars vers Idris. Je sens derrière moi Rangsei sourire, je ne comprends pas pourquoi. Il y a encore tellement de choses qui m’échappent, cela m’énerve. En arrivant, c’est mon coach qui est content, parce que quand je suis sur les nerfs, je suis bien plus efficace.

retour sommaire ->

Boooon, j'espère ne pas t'avoir traumatisée avec tous mes commentaires Je fais pas ça d'habitude, mais, là, j'avais pas mal de choses à dire ! Et j'espère qu'avec ce que j'ai relevé, tu vas pouvoir cibler tes petites fautes d'inattention et les maladresses ^^
En revanche, si tu n'aimes pas que je commente ainsi, n'hésite pas à me le dire

Alors, comme j'ai expliqué plus haut dans mon mini-roman, j'ai le sentiment que ce chapitre a été un peu laborieux pour toi, que tu t'es un peu forcée à l'écrire... Tu retournes dans tes phrases très "orales" qui décrivent des pensées et actions très simples sans réelle profondeur, alors que je sais que tu es capable d'aller bien plus loin ^^
Personnellement, j'ai beaucoup de mal, mais il paraît que la relecture à voix haute est top pour tester la sonorité et le rythme de ton texte... Si tu n'as pas honte de lire Syn à voix haute, n'hésite pas Autrement, ton œil est ton ami ! Dès que tu aperçois une phrase un peu longue, relis-la. Mot par mot, lentement, pour voir si tout s'enchaîne, si les sujets et verbes sont bien reliés, les virgules bien positionnées...
Tes fautes d'orthographe, c'est de l'inattention, alors je ne m'inquiète pas pour ça

Autrement, je suis contente que Lina prenne conscience de son mauvais caractère et de son râlements un peu gratuits, même si je désole le manque de communication totale dans ce groupe et qui n'aide sûrement pas Lina Je veux bien croire que Lina n'est pas hyper sociable, introvertie et a du mal à s'ouvrir, mais les autres sont un peu des casos aussi Ils pourraient lui tendre plus facilement la main, l'amener à parler d'elle, de ses sentiments... Y'en a pas un capable d'être civilisé ? Bref, je suis contente du coup que Rangsei lui propose ce marché, car il devrait y avoir plus d'échanges amicaux dans le groupe et qui commençaient à cruellement manquer

Bref, je suis impatiente que les choses sérieuses arrivent ! (car tu nous fais bien attendre depuis un moment là )

A bientôt ^-^

[15Lina15]

Holà !

Déjà, bravo pour la reprise de Syn Je sais que c'est pas forcément facile de reprendre l'écriture d'une histoire après une pause, alors félicitations ^^

Et aussi merci pour le résumé, ça permet de se remettre le contexte, les personnages, les lignes narratives...

J'attaque le chapitre 18 ! ^^ (D'ailleurs, j'aime bien l'esthétique des nouveaux chapitres (les tirets cadratins !! ♥), mais, pour la police, ce gris ne facilite pas vraiment la lecture... Je préférerais l'ancienne couleur, plus sombre )

Chapitre 18
— — Paumée — —
Depuis la veille, le soir où j’ai fait mon soi-disant spectacle, je me sens mal à l’aise. Je n’arrive pas à en déterminer la cause. Peut-être que c’est dû au fait que l’on n’a toujours pas bougé, ou ce sont peut-être mes rêves.
Je ne dors pour ainsi dire que quelques heures par nuit, trois ou quatre tout au plus. Ils reviennent toujours, mes cauchemars. Je n’arrive pas à les tenir à distance ; je pense à autre chose, les ignore et redoute le moment où ils pourront surgir, plus inventifs et effrayants encore qu’avant.
Certains sont tellement lourds de sens, que je les vois éveillées et ils me poursuivent tout au long de la matinée et parfois pendant des jours entiers. La phrase est peu lourde, et je ne l'ai pas trop comprise... Relis-la à voix haute, je pense que tu verras le souci Mon père, ma fugue, les hommes de mon père, le groupe de Synesthète. Je les vois chacun leur tour, si ce n’est tous en même temps. Cette petite sueur me poursuit et je crains de plus en plus l’heure du coucher. Il arrive que je rêve de celui qui peut gérer d’une telle organisation, de l’imaginer avant de m’endormir et le voir avec une tête-de-loupPourquoi avoir mis des tirets ? Comme si le mot existait en lui-même ainsi ? m’attaquer dans mon sommeil.
Depuis peu, je fais comme si plus rien ne m’atteignait, que c’étaient les rêves de quelqu’un d’autre et qu’ils ne valaient pas la peine d’être souvenu Souvenu ??? Je ne suis pas sûre qu'on puisse l'utiliser ainsi Ça sonne vraiment bizarre... Je ne l'ai jamais vu à l'écrit ni entendu à l'oreille ^^ Essaie plutôt quelque chose dans ce genre : "Depuis peu, je fais comme si plus rien ne m’atteignait, comme si c’étaient les rêves de quelqu’un d’autre ; des rêves qui ne valaient pas la peine qu'on s'en rappelle" J'ai modifié un peu la phrase, mais c'est pour te montrer comment on pourrait la tourner, tu n'es pas du tout obligée d'aimer ma tournure Ça marche de mieux en mieux, je suis fréquemment d’amnésie nocturne Il manque un mot là C’est à la fois grisant et effrayant. Je sais, je le sens, que mes nuits sont encore agitées, mais je n’en ai pas le contenu. Parfois, je me réveille le matin en sueur, les vêtements collés et le sang chaud, je sens mon esprit dans le brouillard sans en connaître la raison. Mmh, est-ce que tu pourrais peut-être préciser qu'elle ne se rappelle parfois pas ce qui lui arrive, car, avec ce qu'elle dit avant (ses rêves qui la hantent chaque nuit), ça fait un peu contradiction, car elle sait ce que ce sont des cauchemars qui l'empêchent de dormir sereinement ^^

Idris avait dit que l’on attendait l’Immerseur, et d’après Gabrielle, il devrait arriver dans la journée, ensuite, nous pourrons changer de position. Relis, petits problèmes de temps Plus-que-parfait, imparfait, conditionnel, futur... Ça fait un peu beaucoup pour une seule phrase
Malgré les nuages sombres et le vent qui se lève, la chaleur n’a pas cessé de s’alourdir. Cet été va encore être à peine supportable, j’espère qu’on pourra se poser à l’abri quand le soleil sera insupportable Répétition ^^ et se rafraîchir parce que je n’ai jamais passé les deux mois à l’extérieur, le gouvernement le déconseille très vivement. Ta phrase fait très "oral", avec des ajouts de subordonnées les unes après les autres alors que tu pourrais couper le tout en plusieurs phrases distinctes et alléger le texte =) (N'hésite pas à relire tes phrases à voix haut lorsque tu vois qu'elles sont longues pour entendre comment ça sonne et si ça fait pas un peu lourd) Pendant ce temps-là, l’économie roule au ralenti. Pourquoi ? La phrase toute seule fait un peu comme une tache... Si tu précisais en quoi l'été ralentit l'économie, cette info serait une valeur ajoutée, mais seule ? Ça fait un peu bizarre =D L’attention que l’on porte à la météo me rappelle celle que l’on porte aux problèmes, elle n’en vaut la peine qu’une fois que l’on se retrouve dos au mur.
Je suis partie à l’écart du groupe juste après le moment de malaise gymnastique pour m’isoler un peu. Je prends la direction de bois profonds. Mes mains me démangent, je ne peux plus attendre. Je me retourne pour m’assurer d’être assez loin puis réalise que je n’ai plus besoin de le faire. Cette habitude me fait sourire. C’est bon, je suis suffisamment loin pour être tranquille tout en restant à leur portée pour ne pas les inquiéter et qu’ils viennent me récupérer.
Je sors le couteau que j’ai pris en passant devant le camp, le déplie et l’ajuste pour l’avoir bien en main. Je baisse la tête, pas assuré pEU assuréE de mon geste, mais assez pour tenter le coup. Je prends une touffe de cheveux et passe la lame affinée juste en dessous, entre la peau de mon crâne entre la peau de son crâne et quoi d'autre ? Pas la peine d'utiliser "entre" si tu n'ajoutes rien de plus avant "et reste concentrée" et reste concentrée. Mèches après mèches, je me soulage d’un poids et m’éclaircis l’esprit en le faisant avec mon visage et mon cuir chevelu. C’est assez étrange, je les sens en moi et dès que je les coupe, ils ne font plus parti partiE de moi et deviennent corps étranger.
J’essaie d’égaliser, histoire qu’il n’y ait pas de touffes éparses et retourne au camp. Tia est en train de s’entraîner avec Idris, Gabrielle et Rangsei en train de… discuter façon couple. Je détourne les yeux pour effacer cette image de ma tête quand la brune aux sourcils parfaits lève des yeux choqués. Elle se lève répétition =) brusquement et commence à s’approcher de moi.
— Ça va pas ? Qu’est-ce que t’as fait à tes cheveux ? Dit-elle sincèrement préoccupée.
— Je les ai coupés, dis-je en haussant les épaules. N'hésite pas à varier les verbes de dialogue... J'en avais fait une liste il y a quelques années un jour où je m'ennuyais, je peux te la donner si tu veux
— Tu aurais dû me demander, je t’aurais aidé aidéE, j’ai l’habitude de couper les cheveux de Rangsei, Idris veut pas que je le touche donc ils ont poussé mais… Ça va être compliqué à rattraper à ce point.
— Non mais c’est bon, je m’en fous.
— Ouai OuaiS , répond-elle sceptique.
Je vois sa main monter comme si elle voulait me baisser la tête pour regarder de plus près, mais elle ne le fait pas, merci. Je la vois se tourner et partir. N'hésite pas à changer la construction de tes phrases pour faire changer le rythme et les sonorités
— Hey… Gabrielle ?
Elle tourne la tête, toujours avec sa grâce naturelle et son expression douce sur le visage.
— Tu peux m’appeler Gaby.
Non merci, je n’aime pas les surnoms. Cette phrase fait presque plus "pensées de Lina" que réelle narration... Tu pourrais peut-être y mettre en italique
— Laisse-la tranquille, intervient Idris au loin d’un ton lugubre. Idris s'adresse à Lina, là ? Ce n'est pas bien clair...
Je remarque qu’il accorde un moment de repos à la petite qui est essoufflée, puis elle repars reparT à la charge et il est obligé de se concentrer sur elle. Idem, ici, une phrase qui fait très "oral" et que tu pourrais transformer en plusieurs phrases ^^ C'est assez amusant, j'ai le ressenti que tu essaies d'aller vite dans la narration, de tout décrire rapidement pour passer à la scène suivante... N'hésite pas à prendre ton temps, à détailler les actions et émotions =)
— Bon, tu viens avec nous…
— L’Immerseur arrive quand ? Ohlala, je me rappelle plus du tout ce que c'est
— Justement, fait-elle en souriant de sa frimousse, il vient d’arriver, tu vas le monter avec moi. Ça te dit ?
J’acquiesce et entreprends de la suivre et découvre le gros colis posé plus loin.

On s’assoit dans l’herbe et elle pose son emprunte digitale pour ouvrir le paquet. Il s’ouvre Répétition avec à l’intérieur un appareil en pièces détachées.
— Comment tu vas faire pour le monter ? Sans la puce ? M’enquit-je "m'enquiS-je sans majuscule (jamais de majuscule aux verbes de dialogue ). Et tu pourrais peut-être préciser une intonation ou une action secondaire de la part de Lina, parce que ton verbe n'apporte rien autrement Par exemple : "Comment tu vas faire pour le monter ? Sans la puce ? m'enquis-je avec perplexité/en observant avec interdiction le paquet" ... Tu vois ?
Elle tend le bras et en ressort une notice. Elle me sourit bêtement.
— Je vais la lire.
— C’est chiant, fais-je en ouvrant de grands yeux. D’habitude, il suffit de suivre les flèches et instructions, on va mettre trois heures, dis-je en soufflant.
— Si ça te fait tant chier, tu prends tes affaires et tu casses. Parce que tu commences à me gonfler avec tes attitudes de Madame et ton comportement irrespectueux. Alors, soit tu es GENTILLE et tu restes m’aider, histoire qu’on se connaisse mieux, soit tu continues à balancer des conneries comme ça, à t’énerver pour un rien. Dans ce cas, je t’emmène, je te traîne jusqu’à notre patron, t’inquiète pas de ton plein grès ou pas, je t’y emmènerais, mais tu resteras dans ton coin et on te parlera seulement quand on en aura besoin… Bon, j'avoue, pour le coup, Gabrielle a plutot raison... Lina se plaignait pas mal pour un rien et a été plutôt hâtive de jugement envers Gabrielle qui ne voulait que l'aider... Donc elle a eu plutôt raison de la remettre à sa place
— C’est bon, c’est bon. Excuse-moi, je suis désolée. Je vais le faire.
— On lis liT la notice et tu vas m’aider à comprendre, parce que c’est ce qu’on fait, annonce-t-elle.
J’acquiesce de la tête avant de prendre la chose entre les doigts.
Mon cœur pulse, j’ai eu peur, et encore maintenant. Je la regarde en biais tout en me concentrant sur la notice. Je ne l’aurais jamais cru pouvoir s’énerver comme ça, une vraie bombe à retardement, je ferai plus attention à l’avenir. Moi qui croyais que c’était elle que j’avais le moins à craindre…

Il ne nous a fallu que 10 dix ^^ minutes pour le monter, c’est long, mais pas tant que ça. Moins qu'un meuble Ikea Je m’en veux de m’être comportée comme une gamine. J’ai l’impression d’être souvent comme ça, ça doit être compliqué à supporter, d’autant que j’ai bien aimé le monter en plus. Je me sens mal, il va falloir que ça passe.
L’Immerseur est posé dans l’herbe, Gabrielle est partie chercher Idris, elle préfère que ce soit lui. Je pense qu’elle aurait très bien pu le faire, mais qu’elle en a marre de moi. Je la comprends, moi-même, j’en peux plus de moi. Je sais pas si faut que je trouve un truc pour m’excuser ou si je laisse tomber, je suis un peu paumée. Bap, Bap, relis-toi, Lucie Au pire, tu mets la phrase en italique pour signifier la pensée de Lina, autrement... c'est vraiment trop "oral" comme phrase
Idris qui arrive avec son flegme habituel. Je sens bien qu’il sait et a l’air de se ranger de l’avis de son amie. Normal.
J'ai trouvé ce dernier paragraphe un peu maladroit... Raide, sans profondeur, comme si tu commençais quelque chose, touchait la surface, mais n'y plongeait jamais vraiment... Pour la construction de tes phrases, tu alternes entre des phrases complexes lourdes aux multiples subordonnées pour enchaîner sur des phrases très (trop?) simples qui coupent un peu le lecteur... Est-ce que tu t'es forcée à écrire ce chapitre, Lucie ? On sent que tu as eu du mal, que certains passages t'ont contrainte... Je trouve que tu t'étais grandement améliorée sur la fluidité du récit sur les derniers chapitres, mais que tu as repris les petits défauts de tes premiers chapitres en te remettant à l'écriture... Peut-être as-tu besoin de replonger dans le bain des mots et du rythme narratif Ne le prends pas comme un reproche, je te dis tout ça dans une pure volonté d'aide... J'ai le sentiment que je peux te dire les choses sans trop de couches de diplomatie, mais, si ce que je te dis t'a blessée, je suis prête à mieux expliquer mon ressenti, tenter de t'aider... Je suis Syn depuis le début, j'ai eu le plaisir de te voir t'améliorer, prendre confiance et grandir avec ton récit, donc je sais que tu peux faire mieux et plus fort !
De même, j'ai le sentiment que, même en tant que créatrice, tu n'arrives pas à cerner Lina et es toi-même étonné de ses réactions au moment où tu les écris... N'hésite pas à décortiquer ton héroïne, à chercher ses défauts pour les transformer en qualités (une personne dite obstinée peut être vue comme quelqu'un de persévérant, par exemple !), à trouver ses ambitions, ses désirs et envies, ses faiblesses, ses sautes d'humeur et son contrôle émotionnel... Je sais bien qu'il faut toujours une part de créatif et de surprise quand on écrit, mais il ne faut pas non plus se laisser emporter

— Lève les yeux, fait une voix grave. Non pas comme ça, regarde à ta droite.
Je tourne la tête, l’Immerseur sur le nez, et aperçois une cible.
— C’est bon, je la vois.
— Ok, maintenant tu prends le couteau et tu vises, si tu n’y arrives pas du premier coup, tu réessaies une deuxième fois et tu passes à la prochaine. N’oublie pas d’avancer, il y a un temps.
— Ok j’ai compris.
Avec mon gant, je saisis le couteau virtuel et coche l’option automatique qui le fait revenir dans ma main. Je le balance en essayant de me rappeler comment je faisais avant (parce que j’aimais bien faire ça chez moi petit hobby du samedi matin ), et mets plusieurs coups à retrouver le geste. Dès que je l’ai mis mieux ? acquis, je peux accélérer progressivement. Je ne sais pas à quoi cet entraînement sert, il me parait inutile, mais au moins je m’amuse. Le décor est une ville abandonnée, parfois c’est sombre et j’ai du mal à repérer les cibles. Je ne comprends pas pourquoi ils ne m’apprennent pas à me servir d’armes, de véritables armes si c’est pour m’apprendre à me battre ; quel est l’intérêt ? Finalement, j’arrête la session et demande à prendre ma pause. Comme il est concentré à régler l’appareil pour le prochain exercice, il me laisse partir. J’en profite pour retrouver Rangsei qui est toujours sur sa tablette, je le vois lever le nez de temps en temps pour réfléchir. Là, ça mériterait d'être une 2ème phrase
— Pourquoi je fais ça ?
Il me regarde soudain, les ses ? yeux verts encore plongés dans son étude. Il se gratte la gorge et se touche nerveusement le sourcil droit.
— Pardon, tu veux parler de…?
— L’Immerseur, l’entraînement, votre job, tout ça, c’est pour me préparer à me battre, c’est bien ça ? L'immerseur, c'est un casque à réalité augmentée, c'est ça ?
L’adolescent à la peau douce et matte mate ^^ se met à froncer les sourcils.
— Non. Enfin, ce n’est pas prévu. Pourquoi tu penses cela ? Tu as dû mal comprendre, si on veut que tu ai aiES une bonne condition physique, c’est pour que tu puisses développer correctement tes sens. Tu sais, Gabrielle a été vexée de la façon dont tu lui as parlé, tu voudrais qu’on en parle ?
— Non, c’est bon, fais-je en faisant signe de la main.
— Ce n’est pas pour t’aider, je voudrais seulement qu’on communique autrement que par des ordres, tous ensemble. Je sais que je ne suis pas un spécialiste et toi non plus, alors si on pouvait partager ce qu’on a appris au fil de l’eau, on pourrait peut-être apprendre plus. Ce serait un échange, tu m’explique m'expliqueS ta manière de gérer tes relations avec autrui dans telle ou telle situation, j’apporte mon avis, et inversement. Qu’est-ce que tu en penses ?
— Ça me va. En échange tu me parlera parleraS plus de l’entrainement et les types de missions que vous faites, comme celle qu’on va faire avec le vieux. Rho, et le respect des personnes âgées, Lina ? En vrai, je me rappelle plus qui c'est "le vieux"
J’aimerais savoir beaucoup plus de choses, comme quand Idris a dit que Gabrielle devait me faire une démonstration, je n’ai toujours pas compris de quoi.
Il fait la grimace pour me faire croire qu’il ne va pas accepter et hésite, puis il me fait signe qu’il est d’accord. Plutôt fière de mon chantage, je repars vers Idris. Je sens derrière moi Rangsei sourire, je ne comprends pas pourquoi. Il y a encore tellement de choses qui m’échappent, cela m’énerve. En arrivant, c’est mon coach qui est content, parce que quand je suis sur les nerfs, je suis bien plus efficace.

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Boooon, j'espère ne pas t'avoir traumatisée avec tous mes commentaires Je fais pas ça d'habitude, mais, là, j'avais pas mal de choses à dire ! Et j'espère qu'avec ce que j'ai relevé, tu vas pouvoir cibler tes petites fautes d'inattention et les maladresses ^^
En revanche, si tu n'aimes pas que je commente ainsi, n'hésite pas à me le dire

Alors, comme j'ai expliqué plus haut dans mon mini-roman, j'ai le sentiment que ce chapitre a été un peu laborieux pour toi, que tu t'es un peu forcée à l'écrire... Tu retournes dans tes phrases très "orales" qui décrivent des pensées et actions très simples sans réelle profondeur, alors que je sais que tu es capable d'aller bien plus loin ^^
Personnellement, j'ai beaucoup de mal, mais il paraît que la relecture à voix haute est top pour tester la sonorité et le rythme de ton texte... Si tu n'as pas honte de lire Syn à voix haute, n'hésite pas Autrement, ton œil est ton ami ! Dès que tu aperçois une phrase un peu longue, relis-la. Mot par mot, lentement, pour voir si tout s'enchaîne, si les sujets et verbes sont bien reliés, les virgules bien positionnées...
Tes fautes d'orthographe, c'est de l'inattention, alors je ne m'inquiète pas pour ça

Autrement, je suis contente que Lina prenne conscience de son mauvais caractère et de son râlements un peu gratuits, même si je désole le manque de communication totale dans ce groupe et qui n'aide sûrement pas Lina Je veux bien croire que Lina n'est pas hyper sociable, introvertie et a du mal à s'ouvrir, mais les autres sont un peu des casos aussi Ils pourraient lui tendre plus facilement la main, l'amener à parler d'elle, de ses sentiments... Y'en a pas un capable d'être civilisé ? Bref, je suis contente du coup que Rangsei lui propose ce marché, car il devrait y avoir plus d'échanges amicaux dans le groupe et qui commençaient à cruellement manquer

Bref, je suis impatiente que les choses sérieuses arrivent ! (car tu nous fais bien attendre depuis un moment là )

A bientôt ^-^

Salut !! (enfin re)
Je voulais te répondre à chaud pour te rassurer rapidement. J'ai commencé à lire tes commentaires mais n'ai pas eu le temps de tout lire. Déjà tu as dû passer tellement de temps dessus, c'est fou, je suis confuse. Je sais que c'est le but du forum, mais j'ai l'impression de t'avoir fait beaucoup trop travaillé XD.
Alors, pour te "rassurer", je le mets bien entre guillemets parce je ne veux pas me chercher d'excuses mais peut-être que tu comprendra mieux. Au début j'ai eu énormément de mal à reprendre, j'avais oublié comment écrire. C'est d'ailleurs pour ça que j'ai tant hésité. Et puis, je me rappelle la 1ere fois comment c'était dur et à la fin où j'en étais. Biensur je vais faire des efforts, mais j'espère simplement qu'avec le temps ça reviendra. Je croise les doigts pour qu'en continuant cela devienne plus clair.
C'est brouillon comme façon de faire, je sais, mais je n'en ai pas trouvé de meilleure. Ton avis me confirme donc quelque chose dont je n'étais pas encore sure. La seule chose que je sais c'est que je tiens à raconter ce que j'ai imaginé, je veux enfin la libérer.
Je relierait tout tes commentaires au calme, je prendrai le temps et pareil pour le prochain chapitre. Je ne veux pas bâcler pour tout recommencer à zéro. Et surtout j'aimerais que ça te plaise, que ce soit lisible tout de même XD.
Merci infiniment pour tout ce temps passé dessus. Au fond je trouve ça drôle parce que je ne sais pas si je dois m'excuser ou non XD.
Encore merci et à bientôt

P.S. : tu déchires !

[louji]

Salut !! (enfin re)
Je voulais te répondre à chaud pour te rassurer rapidement. J'ai commencé à lire tes commentaires mais n'ai pas eu le temps de tout lire. Déjà tu as dû passer tellement de temps dessus, c'est fou, je suis confuse. Je sais que c'est le but du forum, mais j'ai l'impression de t'avoir fait beaucoup trop travaillé XD.
Alors, pour te "rassurer", je le mets bien entre guillemets parce je ne veux pas me chercher d'excuses mais peut-être que tu comprendra mieux. Au début j'ai eu énormément de mal à reprendre, j'avais oublié comment écrire. C'est d'ailleurs pour ça que j'ai tant hésité. Et puis, je me rappelle la 1ere fois comment c'était dur et à la fin où j'en étais. Biensur je vais faire des efforts, mais j'espère simplement qu'avec le temps ça reviendra. Je croise les doigts pour qu'en continuant cela devienne plus clair.
C'est brouillon comme façon de faire, je sais, mais je n'en ai pas trouvé de meilleure. Ton avis me confirme donc quelque chose dont je n'étais pas encore sure. La seule chose que je sais c'est que je tiens à raconter ce que j'ai imaginé, je veux enfin la libérer.
Je relierait tout tes commentaires au calme, je prendrai le temps et pareil pour le prochain chapitre. Je ne veux pas bâcler pour tout recommencer à zéro. Et surtout j'aimerais que ça te plaise, que ce soit lisible tout de même XD.
Merci infiniment pour tout ce temps passé dessus. Au fond je trouve ça drôle parce que je ne sais pas si je dois m'excuser ou non XD.
Encore merci et à bientôt

P.S. : tu déchires !

Haha, t'inquiète, prends le temps de tout lire, pas de soucis ^-^
Bwarf, j'avais envie de le faire, alors je m'en fiche XD Ben... question but du forum, il n'y a pas énormément de personnes qui font de retours aussi détaillés, et je le fais que de temps en temps perso ^^' Et ce n'est pas un reproche, car le moindre retour compte à mes yeux, que ce soit un "Salut, j'aime bien" ou de la bêta-lecture
Tu as le droit de te justifier ! Oui, mais, comme tu dis, ça va te revenir Je n'ai jamais fait de longue pause d'écriture, alors je ne sais pas trop ce que ça fait, mais j'imagine ta situation ^^
Et, évidemment, j'espère que tu vas persévérer et aller jusqu'au bout avec Lina ! Parce que je suis certaine que tu vas retrouver tes marques de chapitre en chapitre jusqu'à redevenir vraiment confiante =)

Oh, c'est lisible, c'est moi qui suis un peu pointilleuse (et parce que je sais que tu es capable de mieux !)

Haha, de rien, si ça peut te permettre de comprendre où ça coince ^^

A plus

[15Lina15]

Haha, t'inquiète, prends le temps de tout lire, pas de soucis ^-^
Bwarf, j'avais envie de le faire, alors je m'en fiche XD Ben... question but du forum, il n'y a pas énormément de personnes qui font de retours aussi détaillés, et je le fais que de temps en temps perso ^^' Et ce n'est pas un reproche, car le moindre retour compte à mes yeux, que ce soit un "Salut, j'aime bien" ou de la bêta-lecture
Tu as le droit de te justifier ! Oui, mais, comme tu dis, ça va te revenir Je n'ai jamais fait de longue pause d'écriture, alors je ne sais pas trop ce que ça fait, mais j'imagine ta situation ^^
Et, évidemment, j'espère que tu vas persévérer et aller jusqu'au bout avec Lina ! Parce que je suis certaine que tu vas retrouver tes marques de chapitre en chapitre jusqu'à redevenir vraiment confiante =)

Oh, c'est lisible, c'est moi qui suis un peu pointilleuse (et parce que je sais que tu es capable de mieux !)

Haha, de rien, si ça peut te permettre de comprendre où ça coince ^^

A plus

Merci ^^
Oui mais je déteste rendre des travaux bâclés au point de trouver autant d'erreurs (je l'ai pas bâclé mais je n'y ai pas mis mes tripes quoi).
C'est cool je commence un semestre entier sur le scénario en audiovisuel et le prof a dit que si l'écriture nous intéressait il pouvait nous donner des astuces.
À plus

[louji]

Merci ^^
Oui mais je déteste rendre des travaux bâclés au point de trouver autant d'erreurs (je l'ai pas bâclé mais je n'y ai pas mis mes tripes quoi).
C'est cool je commence un semestre entier sur le scénario en audiovisuel et le prof a dit que si l'écriture nous intéressait il pouvait nous donner des astuces.
À plus

Ah, mais, ça se sentait que ce n'était pas bâclé, t'inquiète pas ! Juste que, comme tu dis, tu n'avais pas tout mis
Ooooh, chouette ! J'espère que ça va pouvoir t'aider =)

[15Lina15]

Salut ^^
Je t'ai relu et j'ai retravaillé le texte en allant jusqu'à enlever ou rajouter certains éléments (même si je n'ai pas tout réécrit, je voulais garder le schéma narratif de base).
Comme tu as fait plus que soulever mes erreurs et nOMbreuses répétitions, je te réponds .


"N'hésite pas à varier les verbes de dialogue... J'en avais fait une liste il y a quelques années un jour où je m'ennuyais, je peux te la donner si tu veux" --> toute aide est la bienvenue ^^ ça peut être cool !

"Bon, j'avoue, pour le coup, Gabrielle a plutot raison... Lina se plaignait pas mal pour un rien et a été plutôt hâtive de jugement envers Gabrielle qui ne voulait que l'aider... Donc elle a eu plutôt raison de la remettre à sa place " --> euhhh… ouai !

"L'immerseur, c'est un casque à réalité augmentée, c'est ça ?" --> oui, je comprends de plus en plus que je prends la plupart des éléments de l'histoire (bien trop) comme évident (puisqu'ils le sont dans ma tête) et je ne prends pas assez en compte l'une des obligations qui est d'expliquer comment fonctionnent les inventions et éléments que je créée. C'est bien un casque VR et j'en ai profité pour le préciser dans le chapitre. C'est un point auquel je veillerai particulièrement désormais, merci.

"Rho, et le respect des personnes âgées, Lina ?" --> il n'y en a paaaas.

Encore merci beaucoup pour ton implication dans un projet qui n'est pas le tien et ton soutien amical. J'ai vraiment l'impression d'avoir une coéquipière plus qu'une lectrice dans ces cas-là et c'est vraiment génial parce que je ne pense pas que j'aurai été aussi loin sans toi.
Je travaille sur le prochain chapitre qui, comme prévu sortira la semaine prochaine, et je te dis : "à bientôt pour de nouvelles aventures !"

[louji]

Salut ^^
Je t'ai relu et j'ai retravaillé le texte en allant jusqu'à enlever ou rajouter certains éléments (même si je n'ai pas tout réécrit, je voulais garder le schéma narratif de base).
Comme tu as fait plus que soulever mes erreurs et nOMbreuses répétitions, je te réponds .


"N'hésite pas à varier les verbes de dialogue... J'en avais fait une liste il y a quelques années un jour où je m'ennuyais, je peux te la donner si tu veux" --> toute aide est la bienvenue ^^ ça peut être cool ! Je t'y mets en PJ alors


"L'immerseur, c'est un casque à réalité augmentée, c'est ça ?" --> oui, je comprends de plus en plus que je prends la plupart des éléments de l'histoire (bien trop) comme évident (puisqu'ils le sont dans ma tête) et je ne prends pas assez en compte l'une des obligations qui est d'expliquer comment fonctionnent les inventions et éléments que je créée. C'est bien un casque VR et j'en ai profité pour le préciser dans le chapitre. C'est un point auquel je veillerai particulièrement désormais, merci. On finit par vite comprendre, mais c'est vrai qu'une petite précision, histoire d'être sûr(e), n'est pas de trop Je comprends que tu puisses oublier ce genre de choses, c'est évident pour toi ^^ Et c'est cool que tu y penses pour les prochaines fois =)


Encore merci beaucoup pour ton implication dans un projet qui n'est pas le tien et ton soutien amical. J'ai vraiment l'impression d'avoir une coéquipière plus qu'une lectrice dans ces cas-là et c'est vraiment génial parce que je ne pense pas que j'aurai été aussi loin sans toi. Haha, avec plaisir ! Tes petits (ou longs !) commentaires m'aident aussi beaucoup pour The Debt, et c'est vrai que le terme "coéquipières" est plutôt bien trouvé ^^
Je travaille sur le prochain chapitre qui, comme prévu sortira la semaine prochaine, et je te dis : "à bientôt pour de nouvelles aventures !"

Verbes dialogue.pdf

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[15Lina15]

Merci beaucoup ^^
Ça me sera surement utile

[15Lina15]

Chapitre 19
— — Ne Laisse Pas La Peur Décider — —
— Accélère, répète sa voix implacable. Encore.
Je garde la tête baissée parce que je sais que si je le regarde il va me faire travailler encore plus. Et très franchement, je commence à en avoir marre. Je sais que je dois m’entraîner, et des fois c’est sympa. Devenir plus forte, m’endurcir, c’est vraiment mon truc. Mais là je n’en peux plus, j’ai la flemme, tout ce que je veux c’est m’allonger. Vivement demain, c’est mon jour de libre. J’en ai un tous les quatre jours. Ces gens sont tellement déconnectés qu’ils ne suivent pas les jours de la semaine correctement. En conséquence, je ne sais jamais quel jour on est. C’est très perturbant, j’ai peur de m’y perdre.
— Qu’est-ce que tu fais, me demande Idris en s’approchant.
Je ralenti et me redresse un peu, le corps en sueur. Je suis au bout de la 3e série infernale de renforcement musculaire qu’il m’a prévu. Je n’en peux plus, je veux juste une pause. Non, une pause ça ne va pas. Je veux ralentir, faire quelque chose de plus facile pour changer.
— Non, j’m’en fout, continue.
Il voit que je vais protester, comme j’adore le faire. Il proteste car il commence à me comprendre mieux. Je crois qu’il connaît mieux mes limites que moi-même.
— Encore une série et t’aura le droit de te reposer.
— Merci, soufflais-je.
— C’est bientôt ton anniversaire, me s'enquit-il soudainement.
Surprise par sa question, je perds l’équilibre et me rattrape sur les mains. Je me redresse, hésite à lui répondre. Si je commence à réfléchir à ce que je peux ou non lui confier, cela va prendre trop de temps. Je ne m’accorde pas ce moment d’hésitation et prends un risque.
— En février.
D’un air songeur, il acquiesce pour dire qu’il a bien reçu l’information, rien de plus. Ça me va. De toute manière, on est fin juin. Je ne vois pas ce qu'il pourrait faire ni à quoi ça va lui servir.

Je prends un bain dans une rivière que j’ai repéré à sa lueur grise, au loin pour être tranquille. J'adore la sensation de l'eau sur mon corps. Maintenant encore plus qu'avant, je sens les bulles rouler comme de l'eau gazeuse.
Les cheveux mouillés, les vêtements collés, je me retire. Au loin, je me rapproche de Rangsei à l’odeur de cannelle poivrée. Il tient dans la main une fleur rouge avec des piquants épais aux extrémités.
— Qu’est-ce que tu fais ? m’étonnais-je par curiosité.
Il se retourne et glisse sur une pierre bancale en voulant se relever. Je ne peux m’empêcher de sourire mais ne fais aucune remarque pour ne pas le gêner. Il se remet debout en un geste en se frottant le coccyx.
— On traverse une nature protégée, ainsi j’en profite pour relever certaines espèces. Je vérifie qu’elles ne sont pas nouvelles en m’aidant du tableau analytique dont je suis l’auteur. Je les trie pour m’éviter à vérifier de manière significative les registres. J’ignore si tu te rappelles, je suis chercheur botaniste. Bien que ce ne soit pas la mission capitale qui me soit confiée, il m’arrive d’aider la recherche, en l’occurence pour des organisations environnementales. Tu es venue pour qu’on parle ?
— …oui.
J’ai encore un peu de mal à le suivre, j’espère que la communication va s’améliorer.
— Ça te dérangerai si je continuai, pendant qu’on parle ?
— Non, pas du tout, vas-y.
Il m’emmène au camps pour analyser sa plante avec la tablette et je m’assois sur une pierre en tailleur.

— … l’entraînement est là pour renforcer ton physique et plus particulièrement ton esprit. Plus tu mettra d’effort, plus ta progression dans les cycles sera exponentielle. Il faut que tu te donnes à 300% pour atteindre ton but. Enfin, si tu veux toujours développer ta Synesthésie. C’est quelque chose d’encore trop complexe pour pouvoir la définir clairement et la condenser en un discours d’un quart d’heure. Tu pourrais le voir comme un muscle intérieur, pour l’instant cela devrai suffire à t’aider à le visualiser.
Ça doit faire genre cinq minutes qu’il parle tout seul, et je crois qu’il commence à peine. Je n’aurai peut-être pas dû poser autant de questions, ça va le fatiguer.
— Ah pardon, je parle trop.
Je le regarde en rougissant, gênée.
— Non, non, je m’empresse de répondre. En fait, si, peut-être un peu.
— Excuse-moi, je t’en prie. Le fait est, que j’ai du mal à discuter normalement avec les gens. Il n’y a que toi en face de moi, alors c’est plus facile, mais il n’empêche que je ne sais jamais comment m’exprimer de telle manière à intéresser mon public.
Il me sourit, maladroit, comme pour s’excuser.
— Je sais et comprends que l’écrit et le parler sont à différencier, cependant je n’arrive pas à l’appliquer. J’emprunte de temps en temps des expressions à Gab mais… ce n’est pas pareil, je ne suis nullement à l’aise. Je ne suis jamais libre, naturel en parole, exprime-t-il en faisant des gestes. En tout cas, pas comme toi, remarque-t-il malicieusement.
Je fais une grimace de désaccord.
— Je ne suis pas à l’aise avec les gens, j’essaie juste de faire passer mes idées pour ne pas me faire manger. En règle général, je ne suis pas avec les gens.
Quand je le regarde, j’ai l’impression d’être face à un miroir. Cette gêne et incompréhension de l’autre, une sensation inconfortable.
— Je n’aime pas ce que je ne peux pas faire ou contrôler, alors comme je préfère éviter ce genre de… situations compliquées, je reste moi-même et ne parle que quand j’en ai vraiment besoin.
— D’où les nombreux malentendus et la tension avec Gab. S’il y a une chose que j’ai appris, avance-t-il en posant sa tablette, ses cheveux bruns quasi noirs relevant dans le vent, c’est que tu ne peux pas te couper des autres. Si l’humanité est l’espèce qui a le plus évolué et est parvenue au sommet de la chaîne alimentaire, ce n’est pas comme je l’aurai voulu, grâce à la science. Ce n’est pas en manipulant, contrôlant chaque centimètre de son environnement ; c’est dû à la solidarité du groupe. En s’entre-aidant, développant de plus en plus de modes de communication pour se développer et s’élever ensemble. C’est ainsi que nos ancêtres ont réussi à bâtir des nations et concevoir des nouvelles technologies dépassant nos propres imaginations.
C’est facile à dire, comment faire confiance ? Je… je sais que j’avais pris une décision, celle de changer et commencer à me fier à d’autres personne que moi, de partager. Pourtant, j’ai encore des résistances, mon instinct me dit de ne pas me fier à eux.
Ils m’ont kidnappée et arrachée la seule chose qui comptait pour moi. Je revois encore le livre posé sur la table du Faraday Coffee. Bien sûr, ils m’ont aussi retiré la puce, elle était comme une partie de moi. Je ne pensais pas que quelqu’un pourrait un jour l’arracher de mon corps et que je puisse continuer à vivre sans.
Redresse-toi, vide-toi l’esprit.
Les techniques de méditation de Gabrielle commencent à rentrer si profondément, qu’elles reviennent, dans un coin de ma tête.
Respire, ne pense plus à ce que tu dois faire ou penser. Isole-toi, pense dehors et pense intérieur ; ressent ton corps et toute chose qui t’entoure, puis endors-toi, met ton corps et ton esprit en veille.

— … et vivre sans la puce peut s’avérer tout autant dangereux. C’est pourquoi tu dois t’entraîner, et puis, nous ne pouvons pas nous permettre de présenter une novice au grand patron. C’est une personne avec un caractère… comment dire… plutôt difficile on va dire.
— D’accord, le coupais-je en réalisant que j’ai loupé une partie de son explication en réfléchissant.
— Je te ferai un signe quand tu dira des phrases déplacées, et en échange tu m’aidera à être plus simple et naturel, à l’aise, ça marche ? me propose-t-il.
— Ok ça marche.
Ça me parait honnête, surtout si je ne veux pas tous me les mettre à dos.
Une idée me vient, il a été plutôt sincère et gentil avec moi. Je vais essayer de m’entendre avec lui, il pourra m’aider. J’aimerais que ce ne soit pas calculé, je sens que je pourrai vraiment bien m’entendre avec lui. Il faudrai que je me sente plus puissante et confiante pour m’ouvrir.
— Comment vous vous êtes rencontrés avec Gabrielle ? Sans vouloir être intrusive !
— Non, non ça va, me rassure-t-il de sa voix grave. C'est vrai que j'oublie que tu ne sais rien de nous. Je ne peux, hélas, parler pour les autres. Mais je peux te raconter mon histoire. C’était… il y a presque deux ans maintenant, fait-il en souriant. Je venais d’être diplômé de l’institut de Phnom Penh, là où j’habitais dés lors. Il me semble que c’est la première semaine où j’ai intégré le domaine des recherches qu’elle m’a contacté pour la première fois. Elle était déjà blindée, mais je sentais encore un peu d’innocence dans son regard. Ça et le fait qu’elle était particulièrement belle et du même âge m’a convaincu à faire un effort pour l’écouter et converser avec elle.
— Elle m’a alors montré son talent, sans s’en servir contre moi. Je me souviens de la sensation que j’ai ressenti, elle était tellement forte et rayonnante pour son âge, alors que manifestement elle était seule. Je voyais bien qu’elle sortait d’une longue période, qu’elle n’avait pas vu d’autres individus avec qui discuter depuis. Elle a ainsi commencé à expliquer ce qu’elle faisait là, m’a raconté son histoire et sollicité pour la rejoindre. J’étais perdu et je ne voulais pas laisser ma famille derrière. Elle est donc restée, plus longtemps que prévu et on est très vite devenus amis,… puis amoureux. Je ne comprenais pas ce que je devais faire, tu comprends, je n’étais jamais sorti avec aucune fille. À l’université, elles étaient toutes plus âgées et quoi qu’il en soit j’étais absorbé par les études…
— Je ne sais plus très bien ce qui m’a poussé à la suivre précisément, mais je sentais qu’elle était sensible et je ne voulais pas l’abandonner. Un jour, après un violent désaccord avec mes parents, j’ai pris la décision de partir de mon propre gré. C’est comme ça qu’elle m’a emmené jusqu’à l’organisation qui a découvert mes talents et m’a embauché non seulement en tant que Synesthète mais aussi en tant botaniste. Ils savaient de toute manière que je n’arrêterai pas de travailler et je leur ai fait comprendre, ils m’ont seulement donné une direction plus précise. Si jamais je ne lui avais pas fait confiance, jamais je n’aurai su tout ce que je sais aujourd’hui, jamais je n’aurai vécu et vu tout ce que mes yeux ont vu.
— Ne laisse pas la peur décider. Ne laisse pas la peur de l’échec décider de qui tu es ou de ce que tu pourrais être, parce que si tu la laisse te diriger, tu le regrettera. J’en suis presque sûr. Je ne doute pas de ton courage, je parle de ta force de conviction et de suffisamment de confiance en soi pour affronter et croire ceux qui t’entourent. De temps en temps, prends du temps pour toi, médites. Ou autre, peu importe, mais accorde-toi du temps, pour te recharger, à la manière des plantes.
Prépare-toi, et affronte tes peurs. Sans hésitation.

— Tu as dit qu’elle avait un talent, une spécialité… tout le monde en a une ? Des Synesthètes, je parle.
— Oui, bien-sûr. C’est une évidence, on ne peut pas être doué en tout. Comme dans tout, on a toujours une préférence, un domaine dans lequel on brille un peu plus. Il arrive que ce soit parfois plus facile à trouver, quand on domine le sujet.
Je jette un regard de côté, il est marrant lui, on est pas tous de remarquables scientifiques à… je ne sais plus à quel âge il a obtenu son diplôme. Bref, il n’y a pas longtemps apparemment, donc proche du mien, dans tout les cas.
— Et c’est quoi comme genre de spécialité ?
— Les sens. Chacun a un sens prédominant, un sens avec lequel il est plus à l’aise et avec lequel il jongle plus rapidement avec plus en profondeur.
— Vous êtes quoi ? Idris, Gabrielle, toi, Tia, c’est quoi votre spécialité ?
— Je ne peux pas te le dire.
Je fronce les sourcils.
— Devine, me lance-t-il.
J’essaie de me rappeler de chaque moments passé avec eux, des détails et un chemin se trace dans mon esprit.
— Gabrielle, je dirai l’ouïe, parce que c’est elle qui a empêché Tia de faire du bruit quand… Idris, vous m’avez fait ce truc qui a amplifié mes sens…
— Quand tu es devenue Synesthète, me coupe-t-il.
— On m’avait dit que j’en étais déjà une, mais bon, je marmonne pour moi.
— Comment, demande-t-il.
— Non, rien, fais-je en me grattant l'oreille. Je propose que Tia c’est le toucher, vu l’aisance qu’elle a à se battre et à grimper, j’annonce en repensant à la Tour. Tu dois être plus doué à l’odorat, étant donné ton caractère. Je sais pas, j’ai l’impression que tu sens les choses arriver.
Il acquiesce.
— Humhum, pas faux.
— Et par élimination, Idris la vue, trouvais-je.
En réalité, je l’aurai dit en premier si mon seul argument n’était pas la profondeur de son regard, quand il daigne le lever.
— Loupé. Tu es totalement tombée à côté, à chaque fois ; enfin excepté pour ma part, plaisante-il. Tu as vu clair, en effet, je suis plus doué pour les odeurs et les goûts. Je peux à l’odorat ou en gouttant des éléments de mon environnement, prédire certains évènements. Mais cela reste expérimental, quoi que je ne me sois trompé une seule fois. Après, je peux aussi faire des choses beaucoup plus simples et qui relèvent moins de la magie, plus de la sensibilité. Comme par exemple, ressentir quand une odeur ou un goût te sied ou te dérange.
Mon esprit s’éclairci.
— C’est pour ça que tu as deviné le plat que je préférerai au F. Coffee et ma boisson préférée, je m’exclame.
— Le Chai Tea Latte avec une feuille de menthe. C’est un don plus ou moins utile, rit-il.
— Dans ce cas, quel est celui des autres, je l’interroge.
— Si tu devines, je te donnerai plus d’informations sur la mission. Gabrielle ne veut pas que je t’en parle, elle a trop peur de te révéler des informations confidentielles et que tu ne sois pas par la suite acceptée dans l’organisation. J’ai confiance en toi, je sais que tu ne dira rien mais surtout que tu y arrivera. Je la convaincrai, ne t’inquiète pas. Et puis, ça ne devrai pas être trop difficile, elle t’aime déjà.
Ma tête fait un mouvement de recul, je n’arrive pas à y croire. Elle a toujours été celle qui m’encourageai, je croyais que c’était celle qui me soutenait le plus dans le groupe. Avec ce qui s’est passé dernièrement, je me demandais si ce n’était uniquement professionnel parce que, il paraissait clair qu’elle ne m’aimait pas. C’est incroyable ce que je peux me tromper sur les gens, il faut que je fasse vraiment plus d’efforts pour les comprendre. Je repense à ce qu’il m’a dit encore plus tôt. Ne laisse pas la peur décider. Je ne comprends pas encore bien ce qu'il a bien voulu dire. De quelle peur parle-t-il ?

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[louji]

Holà ! ~
J'ai trouvé ce chapitre très intéressant au niveau des personnages, car tu daignes enfin nous donner quelques infos sur les camarades de Lina qui, jusqu'ici, ressortaient un peu brumeux, car décrits très succinctement, et assez peu marqués de caractère. Du coup, c'est plutôt chouette d'en savoir plus sur Gabrielle et Rangsei
Après, c'est clair que ça se sent dans leur dialogue qu'ils ne sont pas à l'aise à l"oral (d'ailleurs, j'ai relevé 2-3 expressions qui faisaient peut-être un peu trop soutenues pour de l'oral durant leur conversation ^^)

Autrement, j'ai trouvé ton écriture mieux maîtrisée que le précédent chapitre, même s'il y a encore quelques passages maladroits où la narration ressemble énormément aux pensées de Lina. Je ne sais pas trop comment expliquer... peut-être que tu colles les mots pour raconter l'histoire un peu trop à ton héroïne ? Peut-être pourrais-tu essayer de te détacher un peu d'elle ? Je sais que c'est le principe du PDV interne 1ère personne, mais, je sais pas, j'ai vraiment l'impression qu'on est dans ses pensées, qu'elle nous parle comme si elle se parlait à elle-même, et non à un spectateur ^^


Quelques petites remarques sur la forme :

- Pour les dialogues, j'ai remarqué que tu avais tendance à oublier les points d'interrogation aux questions ^^ Ce n'est pas parce que tu utilises un verbe de dialogue interrogatif que tu dois l'enlever

- De même, toujours dans les dialogues, à la première personne, les verbes en "-er" se conjuguent "é-je" lors d'une dialogue. Par exemple :
"— Merci, soufflais-je.
— C’est bientôt ton anniversaire, me s'enquit-il soudainement."
Ce passage devient comme ceci (et il y a un mot en trop sur la deuxième phrase, une petite inattention ) :
"— Merci, soufflé-je.
— C’est bientôt ton anniversaire ? me s'enquit-il soudainement."

- J'ai relevé quelques petites fautes d'inattention, mais rien de grave ! ^^


D'ailleurs, je crois pas te l'avoir déjà dit, mais je vois bien Lina en couple avec Idris, je les ship ensemble depuis le début

Courage pour la suite !
A bientôt

[15Lina15]

Holà ! ~
J'ai trouvé ce chapitre très intéressant au niveau des personnages, car tu daignes enfin nous donner quelques infos sur les camarades de Lina qui, jusqu'ici, ressortaient un peu brumeux, car décrits très succinctement, et assez peu marqués de caractère. Du coup, c'est plutôt chouette d'en savoir plus sur Gabrielle et Rangsei
Après, c'est clair que ça se sent dans leur dialogue qu'ils ne sont pas à l'aise à l"oral (d'ailleurs, j'ai relevé 2-3 expressions qui faisaient peut-être un peu trop soutenues pour de l'oral durant leur conversation ^^)

Autrement, j'ai trouvé ton écriture mieux maîtrisée que le précédent chapitre, même s'il y a encore quelques passages maladroits où la narration ressemble énormément aux pensées de Lina. Je ne sais pas trop comment expliquer... peut-être que tu colles les mots pour raconter l'histoire un peu trop à ton héroïne ? Peut-être pourrais-tu essayer de te détacher un peu d'elle ? Je sais que c'est le principe du PDV interne 1ère personne, mais, je sais pas, j'ai vraiment l'impression qu'on est dans ses pensées, qu'elle nous parle comme si elle se parlait à elle-même, et non à un spectateur ^^


Quelques petites remarques sur la forme :

- Pour les dialogues, j'ai remarqué que tu avais tendance à oublier les points d'interrogation aux questions ^^ Ce n'est pas parce que tu utilises un verbe de dialogue interrogatif que tu dois l'enlever

- De même, toujours dans les dialogues, à la première personne, les verbes en "-er" se conjuguent "é-je" lors d'une dialogue. Par exemple :
"— Merci, soufflais-je.
— C’est bientôt ton anniversaire, me s'enquit-il soudainement."
Ce passage devient comme ceci (et il y a un mot en trop sur la deuxième phrase, une petite inattention ) :
"— Merci, soufflé-je.
— C’est bientôt ton anniversaire ? me s'enquit-il soudainement."

- J'ai relevé quelques petites fautes d'inattention, mais rien de grave ! ^^


D'ailleurs, je crois pas te l'avoir déjà dit, mais je vois bien Lina en couple avec Idris, je les ship ensemble depuis le début

Courage pour la suite !
A bientôt

Salut,
Oui j'avais prévu de les faire parler plus tard.
J'ai compris ce que tu voulais dire sur la façon de raconter à la 1ère personne. J'ai aussi cette impression, sans comprendre comment m'y prendre ni d'où ça vient. Je suis trop dans mon personnage --' XD.
J'ai du mal pour la forme comme j'ai eu des exemples contradictoires, je vais faire des recherches et y réfléchir.
Je me suis relise plusieurs fois, mais il m'arrive trop souvent de laisser passer des fautes comme ça
Quant à Idris... le développement de ce personnage va attendre
Merci beaucoup pour ton message, toujours aussi affiné ^^
À bientôt !

[louji]

Salut,
Oui j'avais prévu de les faire parler plus tard.
J'ai compris ce que tu voulais dire sur la façon de raconter à la 1ère personne. J'ai aussi cette impression, sans comprendre comment m'y prendre ni d'où ça vient. Je suis trop dans mon personnage --' XD.
J'ai du mal pour la forme comme j'ai eu des exemples contradictoires, je vais faire des recherches et y réfléchir.
Je me suis relise plusieurs fois, mais il m'arrive trop souvent de laisser passer des fautes comme ça
Quant à Idris... le développement de ce personnage va attendre
Merci beaucoup pour ton message, toujours aussi affiné ^^
À bientôt !

Ah, tant mieux, j'avais peur que ce soit pas très clair ce que je racontais XD

Ben, tout ce que je peux te dire, ce sont les règles suivantes :

- Tu peux laisser des points d'interrogation et d'exclamation avant un éventuel verbe de dialogue, mais pas point. Attention, toujours laisser la première lettre du verbe de dialogue en minuscule. Càd :

"Il est fou d'y aller ! s'exclama Truc."
"Il est fou d'y aller, souffla Truc"
"Il est fou ? s'enquit Truc"

- Au passé, et si ta narration est en PDV interne 1ère personne, les terminaisons des verbes en -er se font en "ai" :

"Diantre, jurai-je tout bas"

Et, au présent, les terminaisons des verbes en -er se font en "é" :

"Diantre, juré-je tout bas"


Pour les fautes, ne t'inquiète pas, c'est dur de les repérer soi-même quand on a le nez dessus !

J'attends, j'attends alors

De rien

En espérant avoir pu t'aider =)

[15Lina15]

Merci beaucoup, je vais me baser dessus pour la prochaine fois.

[15Lina15]

Chapitre 20
— — Fleurs Sauvages — —
Les escaliers sont verts. Je monte les marches, une par une et jamais elles ne cessent. Je grimpe, encore et encore sans voir le bout. Je ne sais pas où je suis, où je vais, qui je suis. Je sais que je dois monter, c'est tout.
Il n'y a personne et les vitres sont éblouissantes, je ne vois pas dehors. Un léger brouhaha de fond colore mon ascension, mais je suis seule. L'anxiété bloque mon cœur et m'empêche de respirer tranquillement, qu'est-ce qu'il se passe ? Qu'est-ce qu'il m'attend tout en haut ?
Je débarque soudainement dans des toilettes. Une créature bleue et maléfique de mon enfance est là. Les sourcils gras, le sourire carnassier, elle m'attaque violemment et je reçois un coup dans les côtes. Ce monstre rit et prend du plaisir tandis que je me débat. Je me débat tellement que je reprends le dessus, attrape sa tête et lui fracasse sur la cuvette blanche.
Elle bouge encore, inconsciente de ce que je fais, je réagis instinctivement en frappant plusieurs fois. Le sang coule, je recule. Elle a le corps affalé sur les toilettes, les yeux éteints. Ses dents sont déchiquetées et le visage déformé, plus noir désormais que bleuté. La panique me saisit et je me met à hurler sans sortir aucun son.
Je me redresse en sueur, cherchant mon souffle.

J’entends les insectes crépiter et les animaux cesser peu à peu leurs activités, signe que le soleil va se coucher. Tout est calme, la nature m'apaise. Je n'aurais pas dû faire de sieste. Comme d'habitude, je me convainc de penser à autre chose.
Tia passe devant moi en sautillant, comme à son habitude. Ses cheveux clairs entremêlés en dread forment une méduse sur sa petite tête. La peau claire, le corps frêle et pourtant solide. Elle a un physique plutôt atypique.

Je cherche encore des réponses, j’ai l’impression que plus je creuse, moins je comprends.
S’ils sont réellement payés par une personne pour accomplir des tâches comme me retrouver ou participer à des « missions », pourquoi ont-ils acceptés, à la base ? Ceux que j’ai côtoyé jusqu’à maintenant m’ont toujours montré à quel point ils tenaient à la stabilité et la famille (même si je ne comprends pas ce qu’il y a de si passionnant là-dedans). Je sais mieux que quiconque je devrais le comprendre, cela me fait plaisir de ne plus me sentir si seule, mais j’ai des doutes.
Je ne peux m’empêcher de me demander comment une fillette d’à peine dix ans peut se retrouver sans parents ou adulte responsable pour s’occuper d’elle. Quand je pense aux circonstances qui ont fait que je me trouve ici, des images sombres me viennent à l’esprit en pensant à eux. Quant à l’organisation, parvenir à réunir quatre adolescents, venant de milieux totalement étrangers avec un même talent, je me demande où elle peut être, sa taille, son importance et ses financements. Rangsei a dit faire parti de leurs recherches, ils doivent être une entreprise entre un centre de recherche scientifique et une organisation criminelle (le sport de combat qu’ils pratiquent est une invention de leur part, et je doute que le lancer de couteau soit autorisé dans la région.
La médecin m’avait prévenu qu’aucune étude n’avait été suffisamment prise au sérieux pour apporter de véritables réponses en la matière. Alors comment cela se fait qu’ils en sache autant ? S’ils ont leur propre laboratoires, comment cela se fait qu’ils parviennent à garder le secret ? D’ailleurs, je ne vois pas non plus la raison qui les pousserait le faire.
Rangsei m’a dit qu’ils avaient tous une spécialité, que j’ai une spécialité. Je me demande bien qu’elle est la mienne. Il faudrait que je trouve le moyen de le savoir, j’aurai une longueur d’avance sur eux, cela me rassurerai.
Je sais. Je n’oublie pas ce qu’ils m’ont dit sur leur histoire de cycles. Je dois commencer par l’entraînement. Sur ce point, je n’ai pas d’autre choix que de les croire sur parole.

J’enfile l’Immerseur, cette fois-ci il est en veille. Aucune animation, simplement le noir, le vide. Seul mon nez est libre.
Le vent s’est calmé, je peux respirer. Je sens encore des frissons se lever. Avec ma sensibilité, ils sont devenus douloureux et c’est très désagréable du coup, de les sentir venir. Je serre les dents attends que ça passe, je n’aime pas ce qui me rend vulnérable.
Je compte jusqu’à vingt, comme Idris me l’a demandé, tout en réfléchissant à la manière d’opérer. Dix-sept…Seize, je dois retrouver une bougie allumée à plusieurs kilomètres, Quatorze…Treize, en n’utilisant qu’un seul sens, Dix… Neuf… Huit… Sept… Six… Cinq… Quatre, l’odorat, Trois… Deux, et c’est chronométré… Zéro.

Je pars en courant.

Après quelques mètres parcourus dans la précipitation, je me hâte d’enlever mes chaussures pour sentir le sol au contact de ma peau. Je sens la terre s’incliner et ma boussole interne revenir pour me recadrer. Une cartographie mentale des alentours les plus proches se trace. Je reste une minute sur place pour plus de détails et pars dans une direction en suivant mon instinct. J’essaie de me rappeler l’odeur du feu et plus précisément d’une bougie qui brille. Je sens des picotements vers la droite. Je me décale et la sensation s’approfondit. Un rire sort de moi, et les yeux pétillants, je fonce droit devant. Le paysage est de plus en plus rocailleux, je peux sentir la taille et la lourdeur des pierres les plus proches. Grâce à mes pieds nus, je peux sentir le moindre obstacle arriver, si je me concentre bien, je peux continuer à la même allure. C’est grisant. Je cours littéralement dans le noir.
Une feuille m’effleure, sans que je perçois la branche. Elle me déconcentre et je ne prédis pas le rocher qui se place devant ma jambe et me bloque. Emportée par mon élan, je passe par dessus et me ramasse par terre, le visage s’écrasant sur les cailloux.
— Aaahhye, fais-je.
Je crache des bouts de fleurs sauvages et de terre.
— Putaain ! C’est pas vrai, putain.
Je m’essuie les mains, le visage et les genoux, en détachant des saletés collées. Je profite de la douleur de la chute pour reprendre mon souffle.
Soudain, je repense au timer. Je suis partie depuis longtemps déjà et ce salopart m’avait dit que si je ratai encore une fois, je n’aurait pas à manger ce soir. C’est vrai que j’ai besoin d’être motivée mais pas la bouffe quoi. J’ai faim. Le temps passe. Trop vite. Je repars, plus vite. Je veux y arriver. Pas cette fois-ci, c’est la quatrième fois que je recommence cet exercice. Je veux lui clouer le bec, qu’il ai enfin un peu de respect pour moi.
Après de longues minutes de panique à courir, je sens la bougie devenir plus réelle.
Mes genoux, ma joue droite et mon nez me brûlent, mes poumons sont vides mais je cours. Je monte une colline d’herbe sauvages et derrière je sens la lueur briller. Idris n’est pas là, pour ne pas laisser son odeur et son poids le trahir. Je pousse sur mes jambes avec mes dernières forces, la sueur perlant sous les vêtements.
Je m’arrête. Tout d’un coup. Le cœur frappant dans ma poitrine, le goût du sang dans la bouche. Je passe mon bras sur le front pour enlever la transpiration et saute de joie. Elle est là, devant moi. Je sais que je suis loin, mais je la sens comme si je pouvais la toucher. J’enlève l’Immerseur, regarde le temps et cours jusqu’à elle. Toute petite, perdue dans le chemin et un peu fondue, elle m’attends. Je souffle et la prends pour crier ma victoire. Je saute et hurle en riant. C’est la première fois que je la trouve, et dans les temps !
— Ouhaii ! Putain ! J’l’ai fait ! Youhouu…, hurlé-je.

La cire colle à ma peau. Calée dans ma main, je cours avec la bougie. Plus facile de revenir sur ses pas que de partir. Je prends le même chemin qu’à l’aller (sans les détours), en cherchant la pression de leurs corps sur le sol, ou n’importe quoi d’autre qui puisse les identifier. Je retrouve la clairière qui nous sert de camp. Ils sont tous là, excepté Tia. Gabrielle et Rangsei s’entrainent, assis à méditer. Idris lit. Je regarde son livre, il a l’air en papier véritable. C’est un matériau noble, je suis étonnée qu’il ai un tel objet et pourquoi il le lit. S’il ne lit qu’un livre, il doit être vraiment spécial. Peut-être un truc sur la religion. J’hausse les épaules et m’approche vers lui. Il lève le doigt tout en restant concentré sur sa page. Je comprends qu’il ne faut pas le déranger. Je soupire en attendant qu’il daigne finir.
Il se redresse du rocher sur lequel il s’appuyait et s’avance vers moi. Arrivé à une certaine distance je commence doucement à reculer, mais il continue. Je m’aperçois à quel point il est grand, et son corps semble vouloir encore s’étendre. Massif, je parait toute petite et frêle face à lui. Il tend son bras pour effleurer mon épaule et s’en va.
— C’était quoi ça ?!, je m’offusque en brandissant une main.
— Tu as la bougie, mais tu n’as pas gagné pour autant. T’as triché, m’annonce-t-il posément.
— Triché ! Moi j’ai triché ! D’où tu dis que j’ai triché, tu n’en sais rien. Et en plus, ce n’est même pas vrai.
— Je le sais c’est tout, marmonne-t-il en reprenant son livre.
— Et ?, je demande. C’est tout ? Tu décides que j’ai triché, tout à fait arbitrairement et je n’ai pas le droit de manger.
— Non.
— Comment ça, non ? C’est possible de développer.
Il fait la personne qui n’entend pas en continuant à lire. Je m’avance pour lui retirer. Il recule mais je parviens à le saisir brusquement. Maintenant que je l’ai entre les mains, je suis plus hésitante, j’ai peut-être dépassé les limites. Tant pis, c’est fait, je vais jusqu’au bout.
Évidemment, il n’est content. Pourtant, je sens autre chose, comme s’il était inquiet. Il doit beaucoup y tenir à ce bouquin. Je baisse donc un peu ma prise, pour lui montrer que je suis calme. Alors, il arrête seulement de chercher à le reprendre.
— Non, tu as triché. En te touchant j’ai vu que tu avais retiré l’Immerseur avant d’avoir touché la bougie.
Vu ? Comment ça vu ? J'ai peur de comprendre. Il pourrait me faire une blague, se moquer de moi, mais ce n'est pas son genre. Mon cerveau bug. Comment c'est possible qu'il ai réellement VU !
— Excusez-moi, je viens vous prévenir qu'on part, intervient une voix féminine.
Et puis, je n'ai pas triché. Je l'ai trouvé à la régulière, je n'ai pas enlevé l'Immerseur avant de me savoir à quelques pas de la bougie. Ça ne compte pas, à cette distance n'importe quel idiot aurait vu la bougie.
— Lina, tu as entendu ?
— Hein, fais-je. Oui.
— Et du coup, tu sais quoi faire, me teste malicieusement Gabrielle.
J'affiche une mine déconfite avant de lui répondre. Je ne le fais pas exprès, je suis prise par mes pensées et…
— En fait, non. Je n'ai pas tout écouté.
— On pars à la tombée de la nuit, la mission à été confirmée. C'est assez urgent, donc je te demanderais de nous suivre et surtout faire très attention. On ne pourra pas toujours veiller sur toi.
Elle me fait un sourire gentil et un clin d'œil avant de partir ranger ses affaires.

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[louji]

Holà ! D'abord, désolée pour mon retard, j'ai pris mon temps avant de me poser pour lire ton chapitre... x')

Oh, le passage du rêve est sympa, bien décrit et rythmé, j'ai été plongée dans la peur et l'incompréhension de Lina !

La région Rhône-Alpes ?? Mais c'est chez moi Nan, en vrai, tu n'avais jamais mentionné l'endroit où ils se trouvent, sans compter qu'ils ont beaucoup voyagé, alors comment Lina sait-elle où ils sont ??
(Et maintenant, c'est Auvergne-Rhônes-Alpes huhuhu )

"Je sens la terre s’incliner et ma boussole interne revenir dans le game." "game" m'a fait un peu tilter, c'est du langage familier, et il détone dans ce paragraphe en langage courant...

"Je cors littéralement dans le noir." Et elle fait corps avec les ténèbres ? XD J'arrête de me moquer, petite faute de frappe

Ouch, la tronche dans les cailloux Je compatis...
XD J'adore Lina, elle m'a fait bien rire avec la bougie ! C'est une bonne idée comme exercice, c'est original ^-^ Et c'est vrai que ce serait cool qu'Idris soit plus sympa avec elle (d'ailleurs, je les shipe toujours XD)
Mmmh, je comprends pas trop les agissements d'Idris M'enfin, on finira bien par le comprendre x)

Sur la forme, j'ai trouvé ce chapitre assez inégal : il y a des passages très bons, où l'on sent que tu as travaillé, où ton niveau d'écriture revient en force ! Puis d'autres un peu plus maladroits... j'ai remarqué que c'était assez souvent lors des dialogues... Je ne les trouve pas toujours hyper naturels, les pensées de Lina se mélangent à son discours, ça perturbe et ça détache des échanges entre personnages... Je sais pas si tu comprends

Courage pour la suite !

[15Lina15]

Holà ! D'abord, désolée pour mon retard, j'ai pris mon temps avant de me poser pour lire ton chapitre... x')

Oh, le passage du rêve est sympa, bien décrit et rythmé, j'ai été plongée dans la peur et l'incompréhension de Lina !

La région Rhône-Alpes ?? Mais c'est chez moi Nan, en vrai, tu n'avais jamais mentionné l'endroit où ils se trouvent, sans compter qu'ils ont beaucoup voyagé, alors comment Lina sait-elle où ils sont ??
(Et maintenant, c'est Auvergne-Rhônes-Alpes huhuhu )

"Je sens la terre s’incliner et ma boussole interne revenir dans le game." "game" m'a fait un peu tilter, c'est du langage familier, et il détone dans ce paragraphe en langage courant...

"Je cors littéralement dans le noir." Et elle fait corps avec les ténèbres ? XD J'arrête de me moquer, petite faute de frappe

Ouch, la tronche dans les cailloux Je compatis...
XD J'adore Lina, elle m'a fait bien rire avec la bougie ! C'est une bonne idée comme exercice, c'est original ^-^ Et c'est vrai que ce serait cool qu'Idris soit plus sympa avec elle (d'ailleurs, je les shipe toujours XD)
Mmmh, je comprends pas trop les agissements d'Idris M'enfin, on finira bien par le comprendre x)

Sur la forme, j'ai trouvé ce chapitre assez inégal : il y a des passages très bons, où l'on sent que tu as travaillé, où ton niveau d'écriture revient en force ! Puis d'autres un peu plus maladroits... j'ai remarqué que c'était assez souvent lors des dialogues... Je ne les trouve pas toujours hyper naturels, les pensées de Lina se mélangent à son discours, ça perturbe et ça détache des échanges entre personnages... Je sais pas si tu comprends

Courage pour la suite !

Salut ! j'avoue que j'ai cru que tu arrêtais de lire parce que me lire te saoulais
J'hésite à situer où elle se trouve, je vais plus y réfléchir, j'ai balancé ça, ça sort de nul part, tu as entièrement raison. Ils ont encore changé le nom des régions !
"dans le game" Oui, je voulais l'enlever et puis je l'ai laissé je ne sais plus pourquoi, ça n'a pas de sens avec le texte, je vais l'enlever définitivement
Oui c'est ça, il manque un 'u' à cours.
Je sens moi aussi que ce n'est pas encore ça les dialogues, je les crains un peu mais je sais que c'est ce qui rend vivant les perso alors…
Malheureusement, tu n'en saura pas beaucoup tout de suite sur Idris …
Je me trompe peut-être, mais c'est possible que par moments, je ne sois pas assez concentrée quand j'écris et d'autres fois où je suis totalement transportée. Il me semble qu'après un certain temps à pratiquer, j'arriverai à redevenir égale dans tout ce que j'écris, à trouver une certaine unité dans le ton.
Merci beaucoup pour tes conseils, ils m'aident énormément !
À très bientôt …

[louji]

Salut ! j'avoue que j'ai cru que tu arrêtais de lire parce que me lire te saoulais
J'hésite à situer où elle se trouve, je vais plus y réfléchir, j'ai balancé ça, ça sort de nul part, tu as entièrement raison. Ils ont encore changé le nom des régions !
"dans le game" Oui, je voulais l'enlever et puis je l'ai laissé je ne sais plus pourquoi, ça n'a pas de sens avec le texte, je vais l'enlever définitivement
Oui c'est ça, il manque un 'u' à cours.
Je sens moi aussi que ce n'est pas encore ça les dialogues, je les crains un peu mais je sais que c'est ce qui rend vivant les perso alors…
Malheureusement, tu n'en saura pas beaucoup tout de suite sur Idris …
Je me trompe peut-être, mais c'est possible que par moments, je ne sois pas assez concentrée quand j'écris et d'autres fois où je suis totalement transportée. Il me semble qu'après un certain temps à pratiquer, j'arriverai à redevenir égale dans tout ce que j'écris, à trouver une certaine unité dans le ton.
Merci beaucoup pour tes conseils, ils m'aident énormément !
À très bientôt …

Non, pas du tout !! Puis je me serais pas permise de partir sans prévenir... J'irai jusqu'au bout, rassure-toi ^-^

Je vois ! Pas de problème ^^ (Bah, c'est le nouveau nom, qu'on a depuis quelques années quoi =) )

Je crois que tu m'avais déjà dit que tu craignais ça les dialogues... Le meilleur entraînement, c'est d'en écrire ! Au pire, tu pourrais essayer de faire un brouillon avec juste des dialogues où les personnages échangent ^^

Oui, je pense que c'est ça, ça me semble bien correspondre à mon ressenti =D Oui, on y croit ! C'est pas toujours facile d'être égal(e) dans son écriture... On peut avoir l'inspiration, la motivation, mais... faire quelque chose d'assez maladroit !

De rien, j'ai pas l'impression d'être très claire, mais bon

[15Lina15]

Non, pas du tout !! Puis je me serais pas permise de partir sans prévenir... J'irai jusqu'au bout, rassure-toi ^-^

Je vois ! Pas de problème ^^ (Bah, c'est le nouveau nom, qu'on a depuis quelques années quoi =) )

Je crois que tu m'avais déjà dit que tu craignais ça les dialogues... Le meilleur entraînement, c'est d'en écrire ! Au pire, tu pourrais essayer de faire un brouillon avec juste des dialogues où les personnages échangent ^^

Oui, je pense que c'est ça, ça me semble bien correspondre à mon ressenti =D Oui, on y croit ! C'est pas toujours facile d'être égal(e) dans son écriture... On peut avoir l'inspiration, la motivation, mais... faire quelque chose d'assez maladroit !

De rien, j'ai pas l'impression d'être très claire, mais bon

D'accord, non tu es très clair rassure-toi ! Encore merci

[15Lina15]

Chapitre 21
— Mouvement Ondulant —
La fraicheur et douceur du linge m’emplit. Le tissu m’enroule et je suis habillée, prête à marcher, escalader des montagnes. Je rejoins le groupe, en prenant soin de récupérer mon sac, quasiment vide. J’aimerais avoir des trucs à moi. Un bracelet, un appareil photo, quelque chose de personnel. Peut-être que c’est déjà trop. Je ne sais pas ce que je peux ou pas faire ou avoir. Où sont les limites ?
— Je n’avais pas remarqué, tu t’es blessée ? remarque Idris en se baissant.
Je prends conscience de mon corps et ressens d’un coup les bleus et coupures faites lors de ma course. 
— Ce n’est pas grave, fais-je. Ça ne me fait pas mal. 
— T'étais en train de la regarder, intervient Tia, rieuse.
— Et alors, réplique-t-il, un peu pour lui-même.
Celle-ci, l'attaque gentiment en s'agrippant sur ses épaules.
— Ça ira ? s’assure Idris.
— Mais oui, aller on y va, j’insiste gênée de tant d’attention.

Nous sortons de notre zone et traversons entre les montagnes. Je souffre moins de la chaleur avec les vêtements que Gabrielle m’a commandé. C’est vraiment pratique d’avoir un tissu qui s’adapte à mon corps et mes efforts physiques. Je me sens plus à l’aise, j’arrive mieux à prédire les racines qui vont me gêner, une branche que Rangsei va lâcher devant moi accidentellement. On marche en file indienne pour éviter de devoir ouvrir chacun un chemin. La partie de la montagne dans laquelle nous nous enfonçons est très dense, c’est plus difficile de circuler. La quantité d’insectes commence à grimper et il sera bientôt insoutenable de rester dehors. J’utilise l’écharpe qui est sensée cacher ma cicatrice au niveau du front, pour me cacher la bouche. Cela évite aux moucherons et autres volatiles d’instituer une colonie à chaque inspiration. 
Je suis avant dernière et Gabrielle ferme la marche. Elle a donné la direction à Idris et il nous guide depuis maintenant trois heures.

Apparemment, nous en avons pour deux jours et demi de marche pour arriver à destination. Nous devons rejoindre la maison d’un certain. Il a lancé un appel à l’aide, et d’après ce que j’ai compris, nous sommes aptes à l’aider. Nous sommes plus forts et plus sensibles que les gens normaux, ce qui nous permet de nous sortir de situations compliquées plus facilement. Moi qui ai toujours voulu être une sorte de héros, mettre ma force à disposition pour aider les gens, n’importe qui, faire quelque chose de bien... je suis plus que ravie d’être tombée sur ce groupe.
Ils m’avaient prévenu que la végétation serait bien plus importante, mais je ne pensais pas que cela rendrait les choses si compliquées. J’ai l’impression que des milliers de particules circulent et rentrent en moi à chaque seconde. J’essaie de me détendre sans pour autant oublier de rester ouverte pour saisir et traiter toutes les informations que je reçoit. C’est pratiquement impossible. 
Totalement obsédée par ma tâche, j’en oublie de penser ou parler. De temps en temps je les entends rigoler et plaisanter, je ne cherche pas à comprendre et me concentre sur ce que je fais pour ne pas tomber ou devenir folle. Noir, rouge, piquants, hard rock, tout vient m’agresser avec violence et douceur à la fois, tablant sur toutes les sensations. Ils ont eu raison de m’entraîner si durement, c’est un enfer pour moi de me déplacer si vite et de changer de lieu, entourée de tellement de vies.

Je sens au loin un vide au milieu de ce pleins. Quelque chose de gris et très calme. Je sens les pas du groupe piétiner et quelques mètres plus tard, je les voient se regrouper.
Les bretelles de mon sac à dos collent, je le retire et au moment de m'étirer les épaules douloureuses, ma vue est impitoyablement attirée par le paysage. L'eau s'étend en cercle dans une dimension presque indéterminable. La surface est aussi lisse que du plastique, on y voit le reflet des nuages, du soleil et des feuillages aux abords. La forêt s'arrête sur un bout de plage boueux sur laquelle sont amarrées trois barques dont une plus petite.
Celles-ci semblent être laissées à l'abandon, pas étonnant on est dans une région protégée. Depuis la crise verte, l'Etat a défini des zones protégées dans tout le pays interdites au public, sans technologies. C’est une mesure qui a été prise dans la plupart de l’Europe. D’après Gabrielle on est obligé de traverser l'une d'elle puisque c'est là où se trouve la personne qu'on doit aider.
Tia est déjà installée dans la plus petite, à trépigner d'impatience, les rames en main, son sac à dos à ses pieds. Rangsei tente de la faire descendre en négociant tandis que Gabrielle reste concentrée sur la tablette en me dépassant par la gauche.
— Ça va ? me demande-t-elle gentiment. C'est parfois dur le premier voyage, Idris a commencé à t'entrainer donc ça devrait aller, mais dis-le si tu as du mal à suivre, on pourra ralentir ou porter tes affaires. Malheureusement, on ne peut pas se permettre de faire de pauses, sauf pour le soir, on pourrait mettre encore plus en danger la personne qui nous a contactée
— Non mais il y a pas de souci, fais-je en remuant la tête. Tu as entièrement raison, et si vous trouvez que je suis trop lente, partez devant. Je voudrais surtout pas faire échouer la mission et risquer la vie du vieux.
— On ne va pas t'abandonner, me sourit la grande brune aux yeux amandes, tu es importante pour nous.
Elle me laisse bouche bée.
— Bon allez, on fait les équipes, engage-t-elle d'une voix forte sans être agressive.
— Moi, j'veux être toute seule, s'exclame Tia en se relevant d'un bon.
— Je ne sais pas, réfléchis la patronne tout haut.
— Mais pourquoi ?? rechigne-t-elle avec une mine de chien battu.
— Tu pourrais te perdre… lance vainement Gabrielle en sachant pertinemment que la seule raison qui l'en empêche est le manque de responsabilité de la petite fille et non son autonomie.
— C'est ça ou Elle se retrouve toute seule, intervient Idris en sortant de nul part. Le bois des barques est vieux, il a commencé à se faire manger à certains endroits, ce ne serait pas sûr de monter à plus de deux.
— J'te fais confiance là-dessus, répond Gabrielle. Et on ne peut pas non plus les laisser toutes les deux.
— C'est ça, ajoute le grand blond aux yeux clairs.
— Ehh, ça va, je suis pas non plus une incapable. Je peux faire avancer une barque toute seule. Ce serait mieux, Tia est la plus jeune, j’insiste.
— Oui mais pas la plus fière, glisse Rangsei.
— Hey ! je réplique inutilement.
Je cherche quelque chose à dire alors que mes idées me quittent.
— C'est bon, je monte avec elle, déclare Idris en détachant la dernière embarcation. On va pas y passer la journée.
— Pff, c'est n'importe quoi, elle a douze ans, fais-je ronchon en obéissant.
— Qu'est-ce que tu marmonnes ? Dans dix minutes tu sera déjà tombée à l'eau, alors arrête de répliquer, répond-il.

Un insecte se pose sur le rebord de notre barque. Je tends la main pour le dégager quand Idris intervient.
— Attention, c’est une coccinelle qui pique ! Tu vas avoir une cloque.
Je le vois ralentir et froncer les sourcils comme quand je foire de simples exercices.
— Comment tu as fait pour survivre jusqu’à maintenant ? C’est un miracle qu’on t’ai récupérée avec toutes les parties du corps intacts.
À sa remarque, je repense au nombre de bleus que j’avais le jour où ils m’ont kidnappée, ou encore de l’état de ma cheville après avoir grimpé une certaine Tour… Je ne peux m’empêcher de baisser les yeux et de sourire discrètement. 
Soudain un poisson apparait sous l'opacité dense de l'eau. Gris avec de grosses écailles aux reflets verts parfois jaunes. Des courbes nettes, un mouvement ondulant, rappelant un bruit de violon.
— Regarde, je m'exclame en montrant du doigt la zone où je l'ai aperçu. Il y a des poissons. Il avait l'air gros, je me demande si on peut pêcher.
— Vu la couleur du lac, l'eau n'a jamais été traitée et le taux pollution très élevé. Tu mourra intoxiquée.
— Je croyais que tous les cours d'eau étaient nettoyés depuis la loi… Oh ! Un jaune, m'écriais-je en me penchant pour le regarder filer en vitesse.
Ma tête est au-dessus de l'eau, mes mains sur le rebord, je tiens à peine. Je vais pour me rééquilibrer et m'asseoir quand Tia nous frôle sans prévenir. Elle nous envoie une petite vague, j'essaie de me rattraper mais je ne vois déjà plus rien.

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[louji]

Hello ! J'espère que ça va
Aller, je me lance dans ce chapitre 21 (21 déjà ! Ça passe vite )

Dis donc, même s'habiller relève d'une expérience sensorielle unique du coup ?
(Oh yes, Idris qui a une petite action sympa envers Lina... )

"une branche que Rangsei va lâcher devant moi." C'est un peu fourbe ça On prévient normalement XD

"la quantité d’insectes commence à grimper et il sera bientôt insoutenable de rester dehors." J'ai trouvé la formulation un peu maladroite ^^ "Nombre" plutôt que "quantité" me semble plus juste

"Nous devons rejoindre la maison d’un certain." D'un certain quoi ? qui ?

"Moi qui ai toujours voulu une sorte de héros, mettre ma force pour aider les gens, n’importe qui, faire quelque chose de bien. Je suis plus que ravie d’être tombée sur ce groupe. " Il y a un petit souci d'articulation entre ces phrases... Il manque le verbe "être" je pense à la première phrase aussi
Tu pourrais transformer ce passage ainsi : Moi qui ai toujours voulu être une sorte de héros, mettre/donner ma force pour aider les gens, n’importe qui, faire quelque chose de bien... je suis plus que ravie d’être tombée sur ce groupe.

"je les aperçoivent se regrouper." Tiens, c'est original comme conjugaison

"Je voudrais surtout pas faire échouer la mission et risquer la vie du vieux." Quel vieux ? Au passage, pas très respectueux ce langage, Lina

J'ai pas bien compris la fin, elle tombe à l'eau ? D'ailleurs, pourquoi ils se retrouvent avec des barques moisies alors qu'il y a sûrement des bateaux bien moins vieux ? Et d'où sortent ces barques ?

Il y a quelques fautes d'inattention Tu peux facilement les corriger je pense ^^

Ce chapitre est assez sympa, il fait transition, et on sent les liens se resserrer un peu plus entre les personnages J'ai trouvé les dialogues intéressants, bien qu'il y ait toujours une ou deux maladresses (notamment sur qui prend la parole, c'est pas toujours bien clair ^^), mais on sent que tu t'améliores !

Courage pour la suite et à bientôt ^-^

[15Lina15]

Hello ! J'espère que ça va
Aller, je me lance dans ce chapitre 21 (21 déjà ! Ça passe vite )

Dis donc, même s'habiller relève d'une expérience sensorielle unique du coup ?
(Oh yes, Idris qui a une petite action sympa envers Lina... )

"une branche que Rangsei va lâcher devant moi." C'est un peu fourbe ça On prévient normalement XD

"la quantité d’insectes commence à grimper et il sera bientôt insoutenable de rester dehors." J'ai trouvé la formulation un peu maladroite ^^ "Nombre" plutôt que "quantité" me semble plus juste

"Nous devons rejoindre la maison d’un certain." D'un certain quoi ? qui ?

"Moi qui ai toujours voulu une sorte de héros, mettre ma force pour aider les gens, n’importe qui, faire quelque chose de bien. Je suis plus que ravie d’être tombée sur ce groupe. " Il y a un petit souci d'articulation entre ces phrases... Il manque le verbe "être" je pense à la première phrase aussi
Tu pourrais transformer ce passage ainsi : Moi qui ai toujours voulu être une sorte de héros, mettre/donner ma force pour aider les gens, n’importe qui, faire quelque chose de bien... je suis plus que ravie d’être tombée sur ce groupe.

"je les aperçoivent se regrouper." Tiens, c'est original comme conjugaison

"Je voudrais surtout pas faire échouer la mission et risquer la vie du vieux." Quel vieux ? Au passage, pas très respectueux ce langage, Lina

J'ai pas bien compris la fin, elle tombe à l'eau ? D'ailleurs, pourquoi ils se retrouvent avec des barques moisies alors qu'il y a sûrement des bateaux bien moins vieux ? Et d'où sortent ces barques ?

Il y a quelques fautes d'inattention Tu peux facilement les corriger je pense ^^

Ce chapitre est assez sympa, il fait transition, et on sent les liens se resserrer un peu plus entre les personnages J'ai trouvé les dialogues intéressants, bien qu'il y ait toujours une ou deux maladresses (notamment sur qui prend la parole, c'est pas toujours bien clair ^^), mais on sent que tu t'améliores !

Courage pour la suite et à bientôt ^-^

Bonjouuur !
Merci pour ton commentaire très constructif .
Je remarque qu'il y a beaucoup de fautes d'inattention (je n'y arriverai jamais !! XD)
J'ai essayé de mettre l'accent sur le côté humain, et de toute manière on va de plus en plus découvrir les personnages puisque cela représente l'évolution de Lina qui s'ouvre à eux. Dans le prochain chapitre, il y aura enfin une cassure, ils vont devenir un groupe petit à petit.
Oui, tu as raison j'aurai dû préciser d'où venaient les barques ça fait un peu 'Deus Ex Machina' XD. Je vais relire les dialogues pour mettre l'accent sur la répartition qu'on sache qui parle, merci de l'avoir pointé du doigt.

Tes encouragements me "revigorent" et m'aident énormément. Toi aussi à bientôt ! ^^

[louji]

Bonjouuur !
Merci pour ton commentaire très constructif .
Je remarque qu'il y a beaucoup de fautes d'inattention (je n'y arriverai jamais !! XD)
J'ai essayé de mettre l'accent sur le côté humain, et de toute manière on va de plus en plus découvrir les personnages puisque cela représente l'évolution de Lina qui s'ouvre à eux. Dans le prochain chapitre, il y aura enfin une cassure, ils vont devenir un groupe petit à petit.
Oui, tu as raison j'aurai dû préciser d'où venaient les barques ça fait un peu 'Deus Ex Machina' XD. Je vais relire les dialogues pour mettre l'accent sur la répartition qu'on sache qui parle, merci de l'avoir pointé du doigt.

Tes encouragements me "revigorent" et m'aident énormément. Toi aussi à bientôt ! ^^

De rien !
(Haha, t'inquiète, je comprends )
Oui, c'est assez logique comme évolution ! Après tant de chapitres, ce serait quand même bien que Lina s'intègre pour de bon dans le groupe =)
Pas de soucis XD Ce sont des détails auxquels on pense pas forcément au moment de l'écriture

Oh, tant mieux !

[15Lina15]

Chapitre 22
— Plaie Béante —
Tout est dense. Je suis enroulée et complétée par une matière chaude et confortante. J'ai l'impression de sentir le lac en entier, ressentir ses extrémités et les êtres vivants qui y vivent. La moindre particule semble perceptible et pourtant rien ne m'agresse. Les bulles rebondissent et me chatouillent légèrement. Les courants passent à travers mon corps. L'ensemble est harmonieux, silencieux et calme.
Il n'y a plus de couleurs, pas de bruit. Les mouvements sont ralentis et je semble tout contrôler. Mes sens sont apaisés et unifiés. Le lac est une partie de moi, un nouveau membre et je suis intégrée dans cet univers. À demi-consciente, totalement éveillée et en même temps endormie, je suis en paix.

Une odeur de madeleines sorties du four me revient en mémoire. Celle-ci est si forte qu'elle comble le lac et me fait réagir.
Les moments de joie passés avec ma mère, ces moments de répit me reviennent comme des souvenirs fragmentés, comme un miroir que l'on aurait cassé, que personne ne pourrait réparer.
Je regrette, je regrette tellement d'être partie, de l'avoir laissée. Je ne sais pas si j'ai bien fait de partir. Le remord me ronge et arrache mon cœur à coups de pelles. Des larmes sortent sans que je puisse les contrôler, comme si elles faisaient partie d'un corps étranger. Elles sortent et coulent sans que je puisse les sentir, entourée d'eau que je suis.
J'ai envie de crier, hurler pour faire partir cette violence et cette rage en moi. Mon âme est une plaie béante qui s'est ouverte. J'ai désormais froid, mais l'eau et les poissons sont là pour moi.
Je suis à l'abri ici.
Je n'ai pas envie de remonter. Je vais rester, me reposer.

Un bras fait irruption dans l'unité de ce petit univers. Il s'agite et trouble l'eau.
Je veux qu'il cesse, que cet intrus s'en aille. Je lui donne un coup mais il me saisit et m'entraîne avec lui, hors de ce refuge.
Je me débat, gesticule et griffe ce bras qui me veut m'éloigner de ce calme apaisant. Ferme, il tient bon et mes doigts sortent de l'eau pour entrer en contact avec le vent.
La main entière, puis le bras et enfin la tête. Je réalise que j'ai les yeux fermés. J'essaie de les rouvrir sans y parvenir. J'entends une voix affolée qui parle et la planche raide me soutenant. L'esprit embrumé, je veux dormir mais une petite partie de moi lutte. Cette partie est curieuse et veut rassurer cette voix grave si inquiète.
Ne t'en fais pas, je vais bien.
En un éclair de seconde, je reçoit une main percutante sur le visage et une nausée violente surgit. Je régurgite une quantité astronomique d'eau qui ne peut tenir dans ma bouche. Je tousse sur le côté, en proie à l'étouffement tandis qu'on me tape le dos. Cela semble durer beaucoup trop longtemps, enfin, ma gorge est dégagée et je peux respirer.
Je me rallonge sur le dos, en reprenant de l'air et regarde le ciel pour m'apaiser. Le sol tangue, je réalise que je suis sur une embarcation. Je redresse la tête et voit un adolescent aux cheveux longs qui gouttent, quelques boutons et le visage fermé. Le tee-shirt trempé collé sur sa peau, il a le regard tourné vers l'horizon. Envieuse, je suit la direction et aperçoit deux barques similaires.
Je percute enfin et me rappelle de qui sont ces gens. Je me trouve aussi dans une barque et je sais pourquoi je suis ici.
J'ai la tête qui tourne un peu, je la repose lourdement sur le sol en attendant d'aller mieux.
— Tu m'as fait peur, putain, Lina, surgit Idris en manque d'air. J'ai cru, j'ai cru… Refais jamais ça, énonce-t-il sérieusement.
— Ça quoi ? je réponds, surprise de ma voix roque.
— « ça quoi ? » tu es restée au moins dix minutes sous l'eau ! Tu allais te noyer. Qu'est-ce que tu foutais ? J'ai essayé de te trouver mais tu t'étais enfoncée loin et profond. J'ai dû plonger mais on voit rien là-dessous.
— Désolée, fais-je.
— C'est tout ce que tu trouves à dire, s'énerve-t-il. J'étais sûr que ça allait se terminer de cette manière.
Brusquement, il me saisit et m'encadre de ses bras. Il fait un mouvement de recul et l'air de rien, reprend les rames.
Prise de court, je n'ai pas eu le temps de le repousser et je suis un peu vexée qu'il ai reculé. J'essaie de ne penser à rien pour oublier ce moment gênant. Soulagée d'être sous ce soleil, sentir la chaleur, j'enlève certains vêtements pour les faire sécher.

Idris avance à bon rythme, pourtant la rive semble interminable. Nous nous relayons tout les quarts d'heure. Les insectes sont moins virulent au-dessus de l'eau, me permettant de laisser de la peau à l'air libre. La lente répétition des rames m'apaise et favorise ma réflexion.
Je n'arrive pas à croire qu'il m'ai encore sauvée. Je suis vexée d'être la fille en détresse qui doit être secourue. En même temps, je me sens légère. Pleurer m'a fait énormément de bien. Je n'avais pas réalisé à quel point j'en avais besoin, que je devais faire sortir toute cette anxiété, cette peur et cette solitude.
Mon attention revient souvent aux profondeurs que nous survolons. C'était quelque chose d'extraordinaire, j'aimerais y retourner mais cette fois sans me noyer. Je pense en être capable, sentir mon corps s'affaiblir, se vider d'oxygène.
Un poids a disparu, je me sens libre. Libre de sauter, courir, danser et rire. Un sourire me vient, puis je m'éclate, hilare, sans pouvoir m'arrêter malgré les remarques d'Idris.

Nous débarquons sur une berge quelques temps plus tard. Les bras lourds et durs, nous tirons la barque sur le bord pour l'amarrer juste à côté des deux autres. On est arrivés dernier, j'aurais dû m'en douter.
Je me dépêche de ramasser mes affaires et récupère le rythme du groupe en pistant les chocs de leur pas sur le sol, Idris derrière moi.

Quand je les retrouve, je vois Gabrielle se pencher pour prendre un brin d’herbe. Je suis fascinée en voyant sa couleur.
— Je n’ai jamais vu d’herbe aussi verte. C’est épatant ! fais-je un peu essoufflée.
Soudain, je la vois manger le brin. Elle est en train de mastiquer puis après elle grimace, elle recrache tout le contenu.
— C’est dégueulasse !
— C’est de la fausse. Regarde, fait-elle en pointant du doigt le sol.
— Quand même, c’était pas la peine d’en manger.
— La nature a été domestiquée par ici, ça prouve qu’on approche de la maison d’Ernesto.

Nous continuons à marcher jusqu'à ce qu'il fasse noir. Pour une fois, tout le monde s'écroule en s'asseyant. Tout le monde, excepté Gabrielle. Elle n'est ni très grande, ni très musclée, mais elle est d'une résistance. En tout cas, plus que nous quatre, elle est vraiment impressionnante.
— Lina, tu peux venir s'il te plaît ? m'appelle Rangsei.
Répartissant dans un coin mes affaires pour dormir, je les trouve en cercle autour de la tablette et d'un feu de camp.
— On prépare le super plan, s'exclame Tia.
— Quel plan, je demande en me faisant une petite place, encore un peu timide.
— Cela fait part de la mission que de se préparer à la manière d’opérer pour quand nous serons sur place. C’est uniquement préventif, au cas où nous nous ferions prendre par surprise ou que nous soyons sur écoute. Dans le message, Ernesto a signifié qu'ILS étaient là. Tu ne les connais pas encore, mais sache que s’ILS te prennent, tu risques… comment dire, en fait c’est quasiment certain qu’ILS te tuent.

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[louji]

Salut ! =D

Désolée, j'ai mis un peu de temps avant de venir... :v Mais me voilà ! ^^'

Tu entends quoi par "extrémités du lac" ?
J'aime bien le paragraphe de description du lac, c'est très serein ! Et les sentiments de Lina très bien exploités, tu as su retransmettre sa douleur et ses remords ^-^

Allons, Lina, te laisse pas mourir Et Idris, rassure-la ! (Oui, il est pas content, héhé !)

10 min sous l'eau ? Mais elle serait bel et bien morte, là (et, si encore vivante, dans le coma avec dommages cérébraux irréversibles )
Dis donc, il se laisse aller aux sentiments Idris ? En vrai, ça me fait plaisir qu'il l'ait prise dans ses bras, même si c'était rapide et un peu "instinctif"
(Lina qui enlève des vêtements après un câlin avec Idris... You see what I mean )

Lina, je comprends que tu sois vexée qu'on ait dû de te sauver, mais c'était ça ou mourir, donc faut relativiser

J'sais toujours pas qui c'est Ernesto ?

Bon, on a un "ils" assez mystérieux pour conclure ce chapitre, j'espère que tu nous en diras plus au prochain chapitre et pas laisser ça en plan !
(Juste, petit chipotage sur la mise en page : il vaut mieux mettre en italique les mots que tu veux accentuer, ici "ils", qu'en gras ^^)

A bientôt !