D.A.D., Tome 1 : L'éveil [Fantastique - romance - secret de famille]

Postez ici tous vos écrits qui se découpent en plusieurs parties !
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Lunixa

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D.A.D., Tome 1 : L'éveil [Fantastique - romance - secret de famille]

Message par Lunixa »

Bonjour à tous !

Après deux ans à écrire dans ma petite grotte, à l'abri des regards, j'ai décidé de sortir et de me frotter à l'inconnu pour m'améliorer, quitte à m'en prendre plein la figure ! Alors n'hésiter pas à me dire exactement ce que vous pensez !

Concernant l'histoire, je vous présente D.A.D, mon tout premier bébé et avant tout chose un petit résumé :

~Tourner le prochain épisode de Manor, promouvoir Éternelle avant sa sortie au cinéma, poser pour la nouvelle collection de Louis Vuitton, jouer la publicité du dernier parfum de chez Dior dans la suite la plus chère de tout New York...
Sans oublier : aller au lycée, gérer un ancien amant soudain collant, aider ma meilleure amie à avoir son diplôme, entretenir une relation cachée, regarder le dernier épisode de Vampire Diaries, me tenir le plus loin possible de ma mère et éventuellement, dormir.

J'avais dit dormir... Pas tomber dans le coma.

Pourtant c'est bien d'un long coma que je me réveille et personne ne peut me dire ce qu'il c'est passé.
Bon, si ça ne tenait qu'à ça, j'aurais pu passer outre. Mais non !
Depuis mon réveil, il se passe des choses bizarres autour de moi, comme ce petit garçon qui court dans les couloirs de l'hôpital mais que je semble être la seule à voir.

Est-il est vraiment là ou je suis juste en train de devenir complètement folle ? ~



Voilà, voilà. Je vous remercie par avance pour l'attention que vous portez à ce récit.

Sur ce, bonne lecture !


Et hop, la petite liste des chapitres pour s'y rendre plus facilement :
Chapitre 1
Chapitre 2
Dernière modification par Lunixa le lun. 26 févr., 2018 12:00 am, modifié 2 fois.
Lunixa

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Re: D.A.D., Tome 1 : L'éveil [Fantastique - romance - secret de famille]

Message par Lunixa »

Et maintenant, le chapitre 1 :D :

1


Pour la... Cinquième fois en dix minutes, peut-être, je regardai mon téléphone. Encore une heure et demie. Excédée, je posai mon front sur la table et soupirai. Ça ne faisait qu'un quart d'heure que le cours avait commencé et j'en avais déjà ma claque. Il faut dire que la voix aussi soporifique qu'un téléfilm du dimanche soir de madame Dixon n'aidait pas à la concentration. Mais en étant tout à fait sincère, elle aurait pu avoir la voix la plus entraînante de la terre, je n'aurais pas été plus concentrée pour autant. Rien ne pouvait rendre la chimie organique intéressante à mes yeux.

Bon, comme je n'étais plus du tout attentive au cours, autant être un peu productive au lieu de perdre mon temps à jouer avec mon stylo en le faisant tourner sur mes doigts, ou à dessiner des trucs qui ne ressemblent à rien sur mes copies. Je me penchai vers mon sac, farfouillai à l'intérieur – il serait grand temps que je le range – et sortis le scénario du prochain épisode de Manor avec la ferme intention d'apprendre mes répliques.

Sauf que moins d'une minute plus tard, une petite boulette de papier rebondit sur mon texte. Je me redressai et balayai la salle du regard. Qui me l'avait envoyée ? Je tombai rapidement sur le visage de Sinéad, tournée vers moi et qui me fixait de ses beaux yeux bleus. Je soupirai. Pourquoi s'évertuait-elle à me parler « discrètement » si c'était pour être aussi remarquable après ? Et puis ce n'est pas du tout comme si nous étions à l'ère des téléphones portables et des SMS illimités, c’aurait été encore plus discret. Elle était vraiment irrécupérable, et c'était pour ça que je l'adorais.
Ses yeux s'agrandirent et son regard glissa sur la boulette pour m'inciter à lire son mot. T'inquiète Boucle de feu, j'avais compris. Un demi-sourire fendit mon visage alors que je dépliai le papier.


Reste concentrée ou tu finiras par avoir
ton diplôme à vingt ans.



C'est vrai que si je ratais mon examen, je devrais de nouveau redoubler. Je récupérai mon stylo et rédigeai une petite réponse bien cinglante :


Tu devrais te réjouir, au moins, tu ne seras
pas seule l'année prochaine.



Je repliai le papier et le renvoyai à Sinéad. Elle leva les yeux au ciel après l'avoir lu alors que je battais innocemment des cils. Se moquer de nos échecs scolaires respectifs était l'une de nos occupations favorites. Sinéad était très intelligente et contrairement à moi, elle travaillait beaucoup, mais bizarrement, ses notes ne suivaient pas. Nous savions déjà qu'elle allait de nouveau devoir se taper sa dernière année de lycée. Quant à bibi, j'avais déjà redoublé il y a trois ans, à cause d'un petit soucis médical. Et plutôt que de se lamenter sur notre sort, on préférait en rire.

Je reçus un nouveau message de Sinéad. Elle répliquait ne pas vouloir se retrouver dans la même classe que quelqu'un âgé de deux décennies, ce serait trop la honte. C'est à peu près au même moment que Madame Dixon se racla la gorge bruyamment pour nous rappeler à l'ordre. Les bouclettes de la chevelure de feu de ma meilleure amie rebondirent quand elle se tourna vers le tableau afin de suivre à nouveau le cours. J'avisai le tableau quelques secondes. Naaaan. Très peu pour moi. Je me replongeai dans mon script.

La sonnerie retentit, sonnant à mes oreilles comme celle du salut éternel. ENFIN ! Les cours étaient finis, ce n'était pas trop tôt. J'attendais que ce soit le cas depuis.... depuis que mon réveil avait hurlé à mes oreilles, en fait. Bon, maintenant que j'étais libérée de cette corvée qu'étaient les cours, j'allais enfin pouvoir passer aux choses sérieuses.

Avant de remballer mes affaires, je jetai un œil à mon agenda. J'avais une séance photo pour la nouvelle ligne de vêtements de chez Ralph Lauren, puis mes cours d'art martiaux. Oh, ce n'était pas aussi chargé que je le pensais. Ce n'était pas plus mal, ça me laisserait le temps de me reposer, pour une fois. Ça devenait de plus en plus rare dernièrement.

Je rejoignis Sinéad qui m'attendait à la porte. Nous traversâmes les immenses couloirs lumineux d'une propreté digne des publicités télévisées afin d'accéder à nos casiers. Je posai mon pouce sur le détecteur d'empreinte digitale puis ouvris la porte.

Vous vous demandez probablement pourquoi des lycéennes avaient droit à un détecteur d'empreinte digitale, dernier cri qui plus est, au lieu de ce bon vieux cadenas toujours coincé pour protéger les petits mots cachés au fond de leur casier. Et bien notre lycée, ce cher Harrington High School, était un peu spécial. Comment le dire sans paraître désobligeante... Il était réservé à une certaine... Clientèle, aux personnes très très riches. Autrement dit, les fils et filles à papa ou les célébrités, respectivement les élèves de catégorie 1 et de catégorie 2. Le lycée avait ouvert il y a quelques années pour essayer de combler le fossé entre les gens normaux et les riches et montrer que nous pouvions aussi avoir une scolarité normale. Mais ce n'était pas très réussi… pour ne pas dire complètement raté. Tout ici transpirait le luxe. Nos emplois du temps étaient modulables afin de s'adapter à notre vie professionnelle si nous en avions une – en gros, les professeurs étaient à notre disposition. Des détecteurs d'empreinte digitale verrouillaient nos casiers. De nombreux agents de sécurité parcouraient les couloirs pour repousser et virer les paparazzis qui auraient réussi à s'infiltrer ici. Nous étions à la pointe de la technologie concernant l'enseignement. Nous avions des salles de billard, de musculation, de repos, plusieurs salles de cinéma et même une de massage ! pour aller se détendre après un petit contrôle trop difficile. Notre infirmerie était digne d'un hôpital. Nous avions un parking souterrain qui ressemblait plus à un salon de l'automobile qu'autre chose et même une hélistation sur le toit. S'il y avait eu la place pour un aéroport et un port, je suis sûre qu'ils les auraient construits. Mais bon, en plein New York, c'était difficile.

Enfin bref, rien n'était normal ici. Résultat, de nombreux lycéens moins voire beaucoup moins fortunés rêvaient de venir étudier ici. Dans l'Eldorado des lycées américains. Car, toujours dans le but de montrer qu'Harrington n'était ni élitiste, ni inaccessible – comme si débourser deux cent mille dollars l'année était donné à tout le monde, du grand n'importe quoi je vous le conçois – dix boursiers étaient accueillis chaque année. Nos petits élèves de catégorie 3. C'était la première étape pour mettre un pied dans notre monde. Certains finissaient par prendre leur marque, d'autres retrouvaient une vie banale après leur diplôme.

Voilà à peu près tout ce qu'il y a à savoir sur mon lycée !

Comme je ne comptais pas réviser de la soirée, je déposai tous mes cours dans mon casier et récupérai mes affaires de sport. Sinéad fit tout le contraire, elle vida son casier dans son sac.

-–Tu ne veux pas faire des pauses de temps en temps ? Lui demandai-je.

Elle passait ses nuits à réviser. J'aurais déjà craqué depuis longtemps à sa place.

-–Avec les contrôles de la semaine prochaine ? C'est mort !

Elle prit un dernier classeur qu'elle garda dans ses bras puisque son sac était déjà prêt à exploser et elle claqua la porte d'un petit coup de fesse. Elle s'y adossa.

-–Qu'est-ce que je donnerais pas pour avoir ton cerveau, avoua-t-elle.

–-Crois-moi, vu tout ce qu'il se passe à l'intérieur, c'est mieux d'avoir le tien, rétorquai-je.

Sinéad explosa de rire, me prit par le bras et m'entraîna avec elle. Nous nous retrouvâmes rapidement emportée dans le flot des autres étudiants qui, comme nous, descendaient au parking pour retrouver leur voiture et leur liberté. Je saluai rapidement Jessica Powell, revenue au lycée pour la fin d'année après une tournée de trois mois en Europe. Je dus me farcir la blague salace de Trevor Shark, beau gosse de service, américain typique et probablement le plus grand chasseur de tout Harrington. Plus de la moitié des filles du lycée avaient dû finir sous ses draps.... Moi incluse. Que voulez-vous, j'étais une demoiselle aux mœurs légères à l'époque. Maintenant, c'était une autre histoire. Alors quand il me proposa de venir avec lui pour aller tester le nouveau loft de ses parents, je déclinai l'invitation. Il n'insista pas et se trouva une autre compagne pour la soirée en l'espace de cinq minutes, Skye Chapman. Moi qui pensais qu'elle ne voudrait plus de lui après que leur liaison eut fini à la une de People alors qu'elle était en couple avec Josh Cowell, jeune star de cinéma, je m'étais visiblement trompée. Après, ce n'était pas mon problème, ils pouvaient bien faire ce qu'ils voulaient tant qu'ils étaient tous les deux consentants. Sauf se rouler une pelle devant moi. Sérieusement ? Ils auraient au moins pu attendre d'être dans la voiture.

Arrivés à l'entrée du parking, plusieurs élèves lancèrent des tracts dans les airs. J'en attrapai un au vol. C'était une invitation à une soirée mousse, demain soir, chez Lucinda Parks. L'arrière-plan de l'invitation ne laissait place à aucun doute quant à la raison de cette fête. C'était une surprise pour sa sœur, qui venait de gagner l'Oscar de la meilleure chanson originale de l'année avec son titre As I live, il y a tout juste une semaine.

–-Tu vas y aller ? Me demanda Sinéad.

–-Humm.

Pour la fêtarde que j'étais, c'était extrêmement tentant. Il suffisait que j'entende le mot soirée pour que je me transforme en petit toutou bien dressé et m'y rende en suivant la piste, ou les bouteilles du before. En plus de ça, j'étais libre demain soir, probablement la dernière fois avant un bon moment.

-–Sûrement. Toi ?

Comme je m'en étais doutée, Sinéad rejeta l'invitation d'un mouvement de tête. Mon enthousiasme retomba. Je me renfrognai et croisai les bras sur ma poitrine. Je commençai à en avoir marre de délaisser ma meilleure amie pour des soirées où elle n'était pas là. Boire à n'en plus finir, danser ou plutôt me trémousser sur du dubstep, j'adorais ça. Mais il manquait toujours quelqu'un à mes côtés pour que la soirée soit érigée au rang de « géniale ». Je jetai un œil à Sinéad et en une seconde, ma décision fut prise :

–-OK, demain soir, rendez-vous chez toi, pour réviser et ensuite soirée tranquille devant un film.

–-Ana, je ne voudrais pas te gâcher ta soirée, fit-elle, gênée.

-–Mais tu ne me gâches pas ma soirée, au contraire. (Je passai mon bras par dessus son épaule et l'attirai contre moi). On va bien s'amuser, tu vas voir. Ça va me faire du bien d'être loin de tout ça.

J’englobai d'un geste théâtral le reste des étudiants. Sinéad ne contesta plus, mais elle posa une condition : je n'avais pas mon mot à dire sur le choix du film. Si c'était ça le prix à payer, j'achète !

Je libérai ma meilleure amie pour qu'elle puisse monter dans sa voiture. Une magnifique Mercedes Maybach décapotable rouge. Elle s'amusa à faire rugir le moteur avant de partir. Je repris mon chemin vers ma propre voiture, une « simple » Audi. Eh non, même si je n'avais pas un vrai bolide contrairement à la plupart des autres élèves, je n'étais pas boursière. J'appartenais aux deux autres catégories : une fifille avec des parents pleins aux as et une actrice à la carrière en pleine expansion, au grand dam de ma vie privée. Alors pour me déplacer, je préférais avoir une voiture plutôt discrète. Aussi, quelle ne fut pas ma surprise en découvrant sur ma place de parking une Rolls Royce noire luisante comme un sou neuf et ce gentil Logan Wittmore, mon chauffeur et garde du corps personnel depuis presque six ans. Il m'avait déjà sauvée à plusieurs reprises de paparazzis trop insistants.

-–Mademoiselle, me salua-t-il, galamment. Je vous en prie.

Il ouvrit la portière arrière. Je soupirai et montai.

–-Où est ma voiture ? M'enquis-je alors qu'il s'installait derrière le volant.

–-Dans votre garage. Il y a eu un changement dans votre emploi du temps.

Je soupirai à nouveau et allumai l'écran sur le dossier en face de moi pour consulter mes messages. Mes cours d'art martiaux avaient été remplacés par le tournage d'une publicité pour le nouveau parfum de chez Dior, puis je devais enregistrer une vidéo pour le casting d'un nouveau film. Dire que je venais tout juste d'en finir un et que la promotion n'allait pas tarder à commencer... Mon manager, Jacob Cannon, ne me laissait pas un instant de répit. J'allais bientôt devoir me transformer en Wonder Woman pour suivre le rythme. En fait ce serait vraiment pas mal, surtout si en plus d'une énergie à toute épreuve, je me retrouvais avec le physique de Gal Gadot.

Je secouai la tête pour revenir à la réalité. Je retournai sur le menu principal de ma messagerie et ouvris le mail contenant le script de la publicité. Mais finalement, je ne le consultai pas. La nuit risquait d'être longue, autant dormir un peu.

Je branchai mes écouteurs à mon téléphone, lançai le dernier album d'Ashley, accrochai mes lunettes au col de mon T-Shirt, m'enfonçai dans le siège en cuir et fermai les yeux. Je m'endormis en deux secondes.


Voilà, en espérant que ça vous ait plus^^
Lunixa

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Et voilà la suite^^

2



  Après des bouchons interminables et une bonne petite demi-heure de maquillage puis de coiffure, je m'isolai dans ma loge et enfilai la première tenue puis je rejoignis le plateau. Je pris place devant un fond noir, sous le feu des projecteurs. Je plissai les yeux et plaçai ma main en visière pour me protéger de la lumière digne d'une supernova qui m'éblouissait. Si les techniciens ne la baissaient pas dans les deux minutes, je n'allais pas tenir longtemps. J'étais très sensible à la lumière. Dieu merci, ils l’arrangèrent rapidement pendant que les assistants ajustaient ma tenue, puis mes cheveux avant de finir par augmenter la puissance du ventilateur, conformément aux instructions du directeur et du photographe. Je pris la pause.

  –C'est parfait Ana, s'enthousiasma le photographe. Tu es parfaite. Maintenant un peu plus de suffisance dans ton regard.... (Je m’exécutai et une avalanche de flashs s'abattit sur moi). Nickel. C'est dans la boîte. Tenue suivante !

  Je retournai dans ma loge pour me changer et en revenant, je m'installai sur un canapé en cuir d’un blanc immaculé, les jambes repliées sur l'assise, le coude sur le dossier pour que ma main puisse soutenir ma tête et je plantai mon regard sur l'objectif.

  –J'aime cette assurance. C'est exactement ce qu'il faut.

  Deux heures plus tard, j'étais de retour dans la voiture en direction du Four Seasons Hotel pour le tournage de la publicité. Cette fois-ci, je jetai un œil au script durant le trajet. Comme la grande majorité des publicités de parfum, l'histoire tournait autour d'un couple. J'allais jouer la femme – sans blague – sauf je n'avais aucune idée de qui allait être mon copain. J'appelai Jacob pour avoir l'info, mais le répondeur fut le seul à me répondre, encore une fois. Je roulai des yeux. À quoi lui servait son téléphone s'il ne le décrochait pas ? Voyons le bon côté des choses, ce serait la surprise.

  Un assistant m'attendait à l'entrée de l'hôtel. Il me guida jusqu'à l'ascenseur et appuya sur le bouton du 52ème étage. Le tournage avait lieu dans la suite la plus luxueuse dont je tairai le prix. Comme nous avions besoin d'attendre qu'il fasse nuit avant de commencer à tourner, je profitai du room service. Le serveur fit une drôle de tête en entendant ma commande. Ceux qui se payaient cette suite ne devaient pas souvent lui commander un Coca et des gaufres au sucre. Ils se privaient pourtant des meilleurs plaisirs au monde. Une fois servie, je m'enfonçai dans le canapé ultra confortable sur lequel j'étais assise, mis mes écouteurs et lançai un épisode de Teen Wolf sur mon portable tout en boulottant.

  –Tiens, tiens... Anastasia, fit une voix étouffée par le son que j'avais déjà dans les oreilles.

  Les joues remplies comme celles d'un hamster, je relevai la tête. Trevor était là, devant moi, son casque de moto sous le coude. Je manquai de m'étouffer en avalant ma gaufre. Qu'est-ce qu'il faisait là ? La suite était réservée pour le tournage. Il n'aurait jamais pu mettre les pieds ici, à moins que... Oh non.

  –Ne me dis pas que tu joues avec moi, fis-je en un souffle.

  –Je crois bien que si, rétorqua-t-il avec un sourire arrogant.

  Je laissai tomber ma tête contre le dossier, fatiguée d'avance par cette perspective. Je m'étais attendue à tout, sauf à lui. Un assistant le débarrassa de son casque et de sa veste de motard puis il vint s'asseoir à côté de moi et passa un bras par dessus mes épaules. Je le retirai tout de suite.

  –Trevor... Qu'est-ce que tu fais là ?

  –Tu l'as dit toi même, je joue avec toi.

  Oui, mais moi j'étais une actrice. Lui, le fils de Noah Shark, PDG de Jaguar, ce n'était pas vraiment son domaine.

  –Je suis la nouvelle égérie de Dior, m'expliqua-t-il.

  Ah... Ça prenait sens. Surtout qu'il avait la tête de l'emploi. Il était horriblement séduisant. Le combo muscles, beau blond et prunelle bleue glace faisait des ravages. Et en plus, il avait un charisme de dingue ! Quand il entrait dans une pièce, tous les regards se posaient sur lui, ou quand il marchait dans la rue, les gens se retournaient sur son passage. Et Monsieur l'aimant à femmes savait parfaitement se servir de ses charmes ! J'étais bien placée pour le confirmer. Mais on ne m'y prendra plus. Non, non. J'avais mûri, en quelque sorte.

  En tout cas, passer ses doigts dans mes cheveux et les porter à son nez pour en sentir le parfum n'y changerait rien. Je lui donnai une petite tape sur la main pour que Trevor les lâche.

  Mais il était loin d'avoir abandonné le combat.

  –Tu sais, j'ai demandé à ce qu'on nous laisse la suite après le tournage, susurra-t-il à mon oreille.

  –Je croyais que tu devais voir Skye.

  –Rien ne m'empêche de vous voir toutes les deux en même temps.

  Il me mordilla le lobe. Je m'écartai immédiatement.

  –Arrête, lui ordonnai-je. Je te l'ai déjà dit tout à l'heure, ça ne m'intéresse pas.

  –Oh allez Ana. On s'était bien amusés la dernière fois…

  Oui, c'était même une soirée mémorable. C'était l'un des meilleurs amants qu'on puisse rêver avoir, mais ce n'était pas une raison pour remettre le couvert. Et puis surtout, j'étais actuellement avec quelqu'un et c'était sérieux. Très sérieux.

  Trevor ouvrit la bouche, mais les assistants arrivèrent, interrompant sa tentative de drague. Merci les gars ! Et cerise sur le gâteau, ils venaient pour me conduire dans ma « loge » que je puisse me préparer. Je ne les fis pas répéter deux fois et les suivis en bonne petite fille que je n'étais normalement pas. Trevor m'offrit un sourire plein de promesses avant que je ne sorte du salon.

  Après un beau maquillage effet nude, je revêtis ma tenue, une simple chemise noire d'homme, puis le coiffeur arrangea mes cheveux, leur donnant une allure coiffé-décoiffé. Je jetai un coup d’œil dans la psyché. La chemise m'arrivait tout juste sous la fesse et le tissu noir accentuait la pâleur de ma peau, pas au point de me donner l’air malade, juste un peu plus fragile.

  Officiellement prête, je me rendis dans la chambre, là où allait commencer le tournage. Toutes les caméras étaient déjà en place et braquées sur le lit. Trevor discutait avec le directeur tout en me reluquant de haut en bas dès que je mis un pied dans la pièce et le metteur en scène vint me trouver pour m'expliquer ses attentes. Une fois d'accord sur les différents points, je montai sur le matelas.

  –Jolie culotte, commenta Trevor.

  –Ta gueule, Shark.

  Il rigola jusqu'à ce que le directeur impose le silence. Le tournage commençait.

  Suivant le script, je fis semblant de me réveiller et je regardai les draps défaits. Je portai le col de la chemise sous mon nez et le sentis. Mon regard pivota directement vers la porte. Je descendis du lit et sortis de la chambre. Suivie par les caméras, je fis le tour de l'appartement, à la recherche de celui à qui appartenait l'odeur imprégnée dans la chemise. Je passai dans la cuisine, dans les salons, effleurai des doigts le piano, la bibliothèque et sortis sur le balcon. Ce parfum était partout, mais ce n'était qu'une trace. Mon amant n'était plus ici. Je retournai dans la suite et suivis à nouveau les restes de parfum, cherchant l'endroit où il était le plus fort. Je me retrouvai devant la porte de la salle de bain. Incertaine, je m'arrêtai quelques instants, regardai la porte, puis enfin, je me décidai à l'ouvrir. Je posai la main sur la poignée.

  –Coupez ! C'était parfait Anastasia, on va faire deux autres prises, pour être sûr que c'est bon et avoir d'autres angles, puis on passe à la suite.

  Deux prises plus tard, je pris une petite pause dans ma « loge » le temps que Trevor tourne sa partie. La première chose que je fis en arrivant : chercher mes lunettes. Mon hypersensibilité à la lumière n'était pas mon seul souci oculaire et si je ne portais pas mes lunettes pendant une heure, une affreuse migraine me gagnait. Or, cela faisait deux heures que je n'avais rien sur le nez. Ma tête était dans le même état qu'un potiron dans une soupe : en bouillie. Et encore, c'était un euphémisme, parce qu'une bouillie ne ressent rien quand un marteau vient frapper comme un malade juste derrière ses yeux. Je serrai les dents et étouffai un gémissement après un martellement plus fort que les précédents. Je me jetai sur le petit guéridon près de la porte, récupérai mes lunettes et les mis enfin devant mes yeux. Un profond soupir m'échappa alors que je me laissai tomber sur le canapé comme un phoque sur la banquise.

  La très fine pellicule de poussière avait disparu des meubles, les traces de pinceau, des murs, les microfissures sur les fenêtres également, tous les petits détails normalement invisibles aux yeux humains avaient enfin disparu. Et après une dizaine de minute, ma migraine finit par disparaître à son tour. Mon problème de santé ? J'avais une acuité visuelle beaucoup trop élevée de 30/10, soit proche de celle des rapaces. Sauf qu'un pauvre petit cerveau humain comme le mien ne pouvait assimiler toutes les informations et détails qu'il recevait, ce qui provoquait inlassablement d'horribles migraines. Alors contrairement aux autres, mes lunettes diminuaient ma vue.

  C'était une pathologie étrange et extrêmement rare. La seule personne que j'avais jamais connue avec le même problème que moi était mon frère jumeau, Ilya. Mais depuis qu'il était mort d'une mauvaise chute dans l'escalier, j'étais seule. Nostalgique, je cherchai le dossier qui lui était consacré dans mon téléphone et l'ouvris. Je souris tristement quand sa petite bouille apparut à l'écran. Il avait regardé directement l'appareil au moment de la photo, alors j'avais un peu l'impression qu'il me regardait moi. Une petite boule d'émotion se logea dans mon ventre. Mon frère me manquait tant, dire que neuf ans étaient déjà passés. Parfois, j'avais l'impression que c'était hier…

  –Mademoiselle Baskerville, le directeur vous attend, me prévint un assistant.

  –J'arrive tout de suite.

  J'accordai un dernier regard à mon frère avant de poser mon téléphone ainsi que mes lunettes sur la table basse. Je pris rapidement une aspirine pour prévenir de ma migraine, puis je me rendis à la salle de bain.

  Le metteur en scène nous expliqua ce que nous avions à faire, ce qui me fit grimacer et sourire Trevor. Il arqua un sourcil provocateur, me mettant au défi de négocier une autre fin à la publicité. Et dieu sait que j'étais tentée de le faire ! Mais je savais faire la part des choses entre vie professionnelle et vie privée. Alors je sortis de la salle de bain et me préparai pour la suite.

  Dès que le directeur cria action, je replongeai dans mon rôle. Je devais toujours trouver mon amant, celui à qui appartenait la chemise que je portais. J'étais presque sûre qu'il était là, derrière cette porte. Alors après une légère hésitation, je l'ouvris.

  Trevor était bien dans cette splendide salle de bain tout en marbre beige, à se détendre dans la baignoire à débordement. Je m'arrêtai quelques secondes pour l'admirer. Lui, ses yeux perçants, sa plastique de rêve à demi dissimulée par l'eau... Ses yeux se posèrent sur moi, répandant un frisson de désir dans chaque parcelle de mon corps. Dans un état second, je m'approchai de lui et mis un pied dans l'eau. Trevor me prit par la main et m'attira à lui. Il passa une main derrière ma tête et me massa légèrement la nuque. Puis il m'embrassa passionnément et j'y répondis avec tout autant de fougue.

  –Coupez ! Cria le directeur. C'était très bien.

  Mais Trevor n'en avait toujours pas fini avec mes lèvres et pire que tout, je sentais clairement une certaine partie de son anatomie s'éveiller. Sérieusement ?! J'en étais sûre ! Il était incapable de faire la part des choses. Excédée par son attitude, je le mordis.

  –Aïe ! Ana, tu m'as fait mal.

  –Bien fait.

  Je me redressai et, dégoulinante d'eau, sortis de la baignoire. Un assistant m'apporta tout de suite un peignoir crème tout pilou pilou.

  –Il faut refaire la scène ? M'enquis-je en le revêtant.

  –Oui, trois fois, pour qu'on ait pleins d'angle différents.

  Génial... Je soupirai une nouvelle fois, et à juste raison. Trevor continua ses avances, approfondissant un peu plus notre baiser à chaque fois. Je comprenais mieux pourquoi il n'avait pas du tout insisté tout à l'heure, avant de descendre au parking. Contrairement à moi, il devait savoir que nous allions nous retrouver sur le plateau et que les conditions lui seraient bien plus favorables pour me proposer un coup d'un soir.

  Le tournage se termina vers minuit et après avoir bu une bonne coupe de champagne offerte par la maison – sans alcool bien évidemment, je n'en avais pas l'âge – je retournai dans ma loge et me rhabillai. J'étais crevée et ma migraine me faisait de grands signes à l'arrière de mes yeux, me prévenant de son retour imminent. J'aurais donné n'importe quoi pour aller me coucher maintenant, mais je n'avais pas encore fini. Je devais enregistrer une vidéo pour un casting dont je n'avais aucune info et seulement après, je pourrais dormir. J'appelai mon manager mais comme tout à l'heure, il ne répondit pas. Je réessayerais dans la voiture.

  J'étais encore en soutien-gorge quand on toqua à la porte. J'enfilai rapidement un T-shirt et allai ouvrir. C'était Trevor. Je m'adossai à l'encadrement.

  –Que veux-tu ? M'enquis-je avec méfiance.

  Il leva la main et agita les clés qu'il tenait juste sous mon nez. J'aurais mis ma main à couper qu'il s'agissait de celles de la suite. Il me donna gain de cause juste après.

  –J'appelle Skye ou pas ?

  Je pris une profonde inspiration pour retenir ce que j'avais vraiment envie de lui dire. Quand il n'était pas en chasse, Trevor pouvait se montrer super sympa. Alors que là, j'avais juste envie de lui exploser les rotules.

  –Fais ce que tu veux, ça ne me regarde pas.

  Je le plantai sur le pas de la porte pour récupérer mon portable laissé sur la table basse. Je le glissai dans mon sac, mis la sangle sur mon épaule et me retournai. Trevor n'avait toujours pas bougé. Je cherchai à sortir, mais il me bloqua le passage avec son bras.

  –Laisse-moi passer, lui ordonnai-je en le regardant droit dans les yeux.

  –Allez, Ana, je suis sûr que quand tu verras la bête, tu changeras d'avis.

  –Je l'ai déjà vue, je m'en souviens très bien malgré ce que j'avais bu, mais c'est toujours non.

  Comme je n'étais pas très grande comparée à lui, je me baissai pour passer sous son bras, mais il s'interposa une nouvelle fois. Légèrement agacée, je me redressai et tapai du pied. Là, il commençait sérieusement à m'énerver. Dans quelle langue étais-je censée lui dire pour qu'il comprenne ?

  Il posa sa main sur ma joue. La goutte de trop. Tout en caressant ma peau avec délicatesse, il se pencha vers moi.

  –Je te promets une nouvelle nuit inoubliable, susurra-t-il à mon oreille tout en entortillant une de mes mèches autour de son doigt.

  Je relevai les yeux vers lui. Un désir à l'état brut brûlait dans les siens. Je n'avais encore rien dit qu'il me déshabillait déjà du regard tout en s'imaginant probablement ce qu'il voulait qu'on fasse ensemble. Dommage pour lui, ça n'arriverait pas.

  Je le mis à terre.

  Une bouffée de bien-être m'envahit après coup, je me sentais même complètement revigorée, toute fatigue ayant été chassée à grand coup de pied dans l'arrière train par la montée d'adrénaline. Et voir Trevor à terre, les yeux complètement écarquillés par le choc, me procura un certain sentiment de fierté. À la base, j'avais pris mes cours d'arts martiaux afin de pouvoir réaliser moi-même mes scènes d'action, mais ils venaient de se trouver une toute autre utilité. J'allais juste devoir apprendre à me contenir car me connaissant, ça pouvait très vite dégénérer en mauvaise habitude.

  Sans être totalement remis de sa surprise, Trevor se redressa sur ses coudes. Je m'approchai de lui, le visage dénué d'émotion et m'accroupis à ses côtés. Il me dévisageait comme si un troisième œil m'avait poussé au milieu du front. Je lui offris un magnifique sourire, reflet de l'innocence pure. Ou de psychopathie, ça dépendait du point de vue.

  –La prochaine fois, réfléchis-y à deux fois avant d'insister.

  Je déposai un petit baiser sur sa joue, me redressai et partis, le laissant encore plus perdu. Poussant le vice jusqu'au bout, je lui adressai un petit clin d'œil juste avant que les portes de l'ascenseur ne se referment sur moi.

  À mesure que le numéro de l'étage diminuait à l'écran, je me mis à culpabiliser. Est-ce que j'y étais allée trop fort ? Je l'avais quand même foutu par terre. Non. Je lui avais demandé plusieurs fois de se pousser et lui avais dit que je n'étais pas intéressée. Il l'avait bien cherché.

  Et voilà que j'étais irritée à présent.

  L'interminable descente terminée, je traversai le hall à toute vitesse et une fois dehors, je pris une profonde inspiration. J'avais vraiment hâte d'aller me coucher. Si Jacob ne me répondait pas, il n'y aurait pas de vidéo et tant pis pour le casting. J'aurais déjà suffisamment à faire prochainement avec la promotion d'Éternelle.

  –Tout s'est bien passé, Mademoiselle ? S'assura Logan en m'ouvrant la porte.

  –Oui, oui, marmonnai-je.

  Je m'installai à l'arrière et refermai immédiatement la petite fenêtre derrière les fauteuils avant pour m’isoler de mon chauffeur. Même si Logan était très sympa, je n'avais pas envie de faire la conversation à qui que ce soit, encore trop énervée par le comportement de Trevor. Pour me détendre, je mis mes écouteurs et lançai un album de Red Force. La voix de Michael, le leader du groupe et mon meilleur ami, m'apaisa immédiatement. L'effet qu'elle avait sur moi était magique, comme un baume lénifiant dont on aurait badigeonné mon corps. Plus calme, je rappelai Jacob et cette fois, il répondit ! Alléluia ! Faites péter le champagne !

  –Oui Anastasia, un souci ? S'enquit-il.

  –Non, du tout, je voudrais juste avoir plus d'info sur le casting. Tu as oublié de m'envoyer le dossier.

  –C'est vrai ? Mince, je suis désolé. Je m'en occupe tout de suite.

  Je l'entendis taper à toute vitesse sur le clavier de son ordinateur.

  –Voilà c'est fait. Tu penses pouvoir m'envoyer la vidéo quand ?

  –Dans la nuit, ça ira ? M'assurai-je.

  –Bien sûr. Si tu as des questions, n'hésite pas à m'appeler, j'y répondrai.

  S'il répondait autant que tout à l'heure, j'étais mal barrée. Mais je ne lui fis pas de remarque et raccrochai, j'étais habituée à sa manie de ne jamais décrocher son téléphone. Je remis la musique de Red Force en fond et jetai un œil à mes messages. Celui de Jacob était le dernier. Alors... Quel film allait sortir prochainement... J'ouvris la pièce jointe.

  Je hurlai de joie. Lux, de Jennifer L. Amentour allait être adapté ! Je n'en revenais pas ! ENFIN ! C'était le plus beau jour de ma vie ! Je pardonnai à Jacob toutes ses absences. C'était un manager en or que j'avais là.

  Oh mon dieu. Katy. Il fallait absolument que je joue Katy ! Mon dieu c'était trop génial ! J'allais tout donner pour décrocher ce rôle, c'était celui de ma vie !

  Complètement surexcitée, je rouvris avec empressement la vitre qui me séparait de Logan et me penchai vers lui.

  –Tu pourrais accélérer ? Lui demandai-je d'une voix suppliante.

–Vos désirs sont des ordres, déclara-t-il amusé tout en appuyant sur l'accélérateur.

  Heureuse, je me laissai retomber contre le dossier et envoyai un message à Michael pour l'informer. Pour une journée plutôt pénible, elle se finissait en apothéose.



N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez :D
La_petite_lectrice

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Re: D.A.D., Tome 1 : L'éveil [Fantastique - romance - secret de famille]

Message par La_petite_lectrice »

D'ordinaire je n'aime pas les histoires où les protagonistes sont des lycéens, mais là je dois admettre que le fait qu'Ana travail en plus de ses études a fait passer plus facilement la "pilule".
Ton écriture est fluide et rend la lecture simple, agréable et limpide. J'ai passé un bon moment de lecture. Hâte de lire la suite.
Sydneyy

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Re: D.A.D., Tome 1 : L'éveil [Fantastique - romance - secret de famille]

Message par Sydneyy »

Je suis un peu comme La_petite_lectrice, d'habitude je n'aime pas trop les histoires avec des lycéens mais ta façon d'écrire et cette histoire m'a fait changé d'avis. J'aime beaucoup et j'ai hâte de lire la suite :D
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