Les voleurs d'âme, Tome 1 : Les Profondeurs [Fantasy/Steampunk]

Postez ici tous vos écrits qui se découpent en plusieurs parties !
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ShadowKnight

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Les voleurs d'âme, Tome 1 : Les Profondeurs [Fantasy/Steampunk]

Message par ShadowKnight »

Bonjour, je vous présente mon deuxième projet d'écriture :

Résumé : Dans une époque plongée dans une technologie avancée ,Les Inventeurs ont tout fait pour puiser dans l'énergie du Cosmos afin de créer une ville qui s'alimente dans les nuages.
La magie n'existe plus et Gérard, haut membre du conseil apportera des terribles nouvelles.
Des corps sont retrouvés dépourvus de leurs âmes et les assassins masqués, se sont enfuis dans Les Profondeurs. Monde sous terrain inexploré qui recèle de nombreux dangers.Gérard fera appel à son ami très cher, Edward qui devra partir en mission et découvrir les projets de ces envahisseurs.
Seul , il arpentera ces confins ténébreux.

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Dernière modification par ShadowKnight le mar. 10 avr., 2018 3:20 pm, modifié 4 fois.
ShadowKnight

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Re: Les voleurs d'âme, Tome 1 : Les Profondeurs [Fantasy/Steampunk]

Message par ShadowKnight »

Prologue :

Une ville flottait dans les nuages grâce à une technologie très avancée. Elle surplombait de son immensité le vaste ciel. La Grande Ville était un titan bâti par des créateurs fous. Chaque habitation s'organisait en diverses bulles. Les plus grands architectes avaient conçu d'impressionnantes hélices qui tournaient sans arrêt et s'alimentaient par l'énergie du Cosmos. Tout son centre se stabilisait par une plateforme d'un métal rare constituée de quatre piliers. Ses nerfs lumineux s'enfonçaient en son intérieur et l'approvisionnaient à l'infini en électricité.

La magie avait été éradiquée car les Hommes l'utilisaient à des fins de destruction. Pour les punir, celui qu'on appelle « Le Contemplateur « entité divine, s'est manifestée et a absorbée toute la magie qui était contenue dans l'univers. Les récits anciens évoquent un sacrifice ultime et ils furent condamnés à exploiter les ressources de ce monde pour subsister.

Au-dessus des rues, flottaient des dirigeables et des vaisseaux. Dans la capitale, les nobles se rendaient régulièrement à la place du conseil et rendaient compte des dernières nouvelles de la cité. L'Assemblée des Architectes, autre institution politique, était le plus haut siège et votaient régulièrement les nouvelles lois. Le Magistrat était le chef suprême et seules quelques personnes étaient autorisées à le côtoyer.

Dans les bas-fonds, les musiciens jouaient régulièrement afin de divertir les passants. Les Horlogers avaient un rôle capital dans le maintien du temps et de la météorologie. Les artistes dessinaient la nature et la ville était à moitié végétale, recouverts des gigantesques arbres et de plantes étranges.C'était un endroit animé par la fête et des troupes de danseurs y faisaient des tournées. Mais fréquemment, dans les recoins se tramait des échanges illégaux.



Un homme marchait, une canne à la main et était vêtu d'un haut de forme. De grossières lunettes cachaient son visage. Il était élégamment habillé et avait une démarche pressée. Il traversait plusieurs chemins puis contournait des bâtiments. Des commerces s'alignaient un peu partout et vendaient des armes, de la nourriture etc... Il s'arrêta devant une double porte en métal et les gardes accoururent l'ouvrir.

Deux statues étaient disposées devant le bâtiment. A l'intérieur, il avançait dans un long couloir. Plusieurs tableaux d'hommes d'Etat décoraient les murs. Il tournait à gauche et se ruait dans une salle. De nombreuses silhouettes le dévisageaient et il prit place autour d'une table circulaire. Le silence s'installait et l'homme prit la parole :

- Cher conseil, je me permets de prendre la parole aujourd'hui afin de vous informer d'un drame d'une grande ampleur. Plusieurs corps ont été retrouvés près des zones souterraines de la ville. Ces assassins ont réussi à percer la surveillance de nos gardes. J'ai pris le soin d'en faire part à nos scientifiques. D'après les résultats, les victimes ont été vidées de leur âme.

Plusieurs réactions surprises se firent entendre dans la salle et d'autres criaient au scandale et à l'absurdité totale. Un autre homme un peu plus âgé, réagit subitement :

- C'est ridicule Gérard! Depuis des centaines d'années, la ville fait preuve d'une protection hors norme. Vos révélations sont d'une pitoyable ironie. La magie a disparu depuis des décennies déjà.

Gérard croisait les bras et rétorquait calmement :

- Je suis tout aussi surpris que vous. Mais les preuves sont irréfutables et nous devons au plus vite en faire part au Magistrat.

Une jeune femme se passait la main dans les cheveux et se questionnait :

- Qui se chargera d'enquêter et de retrouver ces fameux meurtriers ?

Gérard réfléchissait beaucoup et une idée lui vint à l'esprit :

- Je ne vous pas tout dit mais des pistes indiquent que nos hommes se sont enfuis dans Les Profondeurs. Constituer une équipe en cette période est complexe et peu d'hommes sont compétents pour cette tâche ardue. Il me reste d'envoyer un message à notre ami Edward.

Le nom résonnait et des visages offusqués se dessinaient. Un noble s'engageait dans la mêlée :

- C'est un fou et un homme instable. Je refuse catégoriquement cette solution.

Gérard serrait les poings et argumentait furieusement :

- Je me fiche bien de votre avis ! Si vous êtes assez courageux pour aller arpenter ces contrées inconnues, je vous y invite. Quel que soit l'homme qui l'es, il nous sera d'une grande aide contre une offre généreuse. Si l'un d'entre vous à une analyse pertinente qu'il en fasse part dans ce conseil sinon qu'il se taise.

Tout le monde se tut et le chef du conseil conclu la réunion.

- Bien. Mes confrères, puisque le débat a été exposé, nous clôturons la réunion. Nous nous référons à l'avis de Gérard et une fois l'approbation du Magistrat, la mission pourra débuter dans les meilleurs délais.

*

Gérard ajustait son col et se rendit de suite au palais. Il avait une mine épuisée suite à l'affrontement oratoire face à ces intellectuels prétentieux. Il s'était fait une belle place dans le conseil grâce à sa réputation familiale. Ce Edward lui était un ami très cher et il l'invitait souvent à sa demeure. Mais un jour il avait fait du grabuge et s'était rebellé contre plusieurs gardes. Il avait un caractère dérangeant. Ce n'était pas étonnant qu'il se retrouve alcoolisé au fond d'une ruelle.

Un individu buvait lentement une décoction et se cramponnait à son fauteuil. Un pendentif ornait son cou et le portrait d'une femme rousse y était gravé. Il était plutôt jeune et il avait des cheveux sombres très courts. Ses yeux vers étincelaient dans la lumière du soleil. Il reposait délicatement sa tasse et soupirait. Quelqu'un avait frappé à sa porte.

Il se levait et s'étirait. Il ouvrit et un homme masqué se présentait devant lui. Il s'exprimait :

- L'heure du thé est terminée. Veuillez repasser plus tard s'il vous plait

Rapidement, l'homme l'empoignait et il marmonnait une incantation. L'individu aux cheveux noirs le repoussait et le frappait au bon endroit, qu'il se pliait en deux et profitait d'une occasion pour s'enfuir.

*

Gérard attendit quelques minutes et pu enfin être reçu par le Magistrat. Il était très tendu à chaque entretien avec lui.

Un hall était jonché d'immenses vitraux et le sol était recouvert par de nombreux motifs. Le Magistrat était tranquillement assis et il avait une carrure surprenante. C'était un très vieil homme marqué par la guerre. Il avait une grande cape et son deuxième œil le faisait défaut. Son bras droit était d'acier et il portait l'un des titres comme « L'arracheur ».

Gérard s'inclinait et fit part des terribles nouvelles. Le Magistrat se levait et baissait la tête.

-J'espère que vos dires sont fondés Gérard. Je crains malheureusement que cette menace ne doit pas être écartée. Mais mes hommes sont occupés par une autre affaire importante. J'ai le sentiment que vouliez ajouter quelque chose.

Gérard reprit son souffle et envisageait sa réaction :

- Cela est très juste Magistrat. Je voulais contacter un ami très cher qui pourrait contourner notre problème. J'évoque bien évidemment Edward malgré ses nombreux actes de fourberie.

Le Magistrat changeait vite de ton et frappait dans un pilier qui se fissura

- Cet homme s'est rebellé contre plusieurs de mes gardes ! Il bafoue les lois de cette cité et il est loin du parfait homme qu'on recherche !

Gérard ne laissait pas s'impressionner et cherchait un répit :

- Je le conçois, mais si vous m'accordez quelques minutes pour le convaincre, je pense qu'il sera idéal pour cette expédition. Personne ne s'est encore aventurer dans Les Profondeurs et il pourra se racheter grâce à cette quête.

Le Magistrat croisait les mains et expirait

- Fort bien. Je vous laisse jusqu'à l'aube pour me le ramener. Mais si vous échouez, je choisirais quelqu'un d'autre pour cette exploration.

Le noble fît des remerciements gracieux puis se retirait.

Gérard espérait trouver son ami chez lui et reprit sa promenade habituelle dans la ville. Il saluait les passants qui s'habillaient de vêtements légers. Il passait près d'une place bondée par les allers retours incessants des habitants. Il se faufilait à travers la foule en dégageant ses épaules et en évitant de se faire entasser. Une troupe de danseurs animait la place de La Fontaine. Leurs mouvements étaient fluides et ils exécutaient leurs pas avec perfection.

Soudain, il aperçut un visage familier à quelques mètres de lui. L'homme courait à vive allure et ne manquait pas de le percuter. Il le reconnu et criait son prénom. L'individu s'arrêta et tournait son visage vers Gérard qui le réprimandait.

- Edward ! Mais enfin que se passe-t-il encore ? Qu'est-ce qui vous agite ainsi ?

Edward tentait de reprendre son souffle et s'expliqua

- Pas ici...Parlons en privé... Urgent

Gérard était confus et posait sa main sur l'épaule de son ami

- Puisque vous insistez, nous discuterons chez moi.

Les deux hommes se tenaient assis autour d'une table et Edward prit la parole le premier

- Un homme masqué s'est introduit chez moi. C'est étrange, c'était comme si il avait utilisé la magie. Il récitait une incantation très ancienne et je sentais mon corps faiblir progressivement. Par chance, j'ai pu lui échapper par la ruse.

Gérard ne cachait pas son inquiétude et tapotait la table de ses doigts

- Je ne sais pas pourquoi il s'en prendrait à vous mais le plus douteux c'est que je croyais qu'ils s'étaient enfuis. Peut-être que ce sont plusieurs groupes organisés ou d'autres ennemis plus dangereux. En tout cas, ils attaquent maintenant le jour et s'introduisent dans les demeures des gens.

- Je suis perdu mon ami. Quels ennemis évoquez-vous ? Je n'ai pas été informé des dernières affaires.

- Et bien ces hommes sont la justification que la magie coule encore dans les fluides de cet univers. J'en viens d'ailleurs à une proposition.

- Je n'attendais pas moins de vous. Je vous écoute

- Ca ne sera pas une mission banale. Les Profondeurs sont des terres inconnues et vous devez y partir afin de trouver des réponses.

- Je vous ai déjà dit, les affaires du conseil ne me concernent pas. Je n'ai que faire que risquer ma vie pour une poignée de gens ! Trouvez-vous un autre homme et ne venez plus m'importuner !

- Vous êtes plus entêté que je ne le pensais ! Vous vous morfondez dans votre solitude et dans l'alcool. Votre femme aurait vu un héros en vous, un idéaliste mais vous brisez toutes ces valeurs. J'ai été bête de vous formuler une telle proposition. J'ai bien peur à mon retour de vous retrouver dépouillé de votre âme.

Edward serrait son médaillon et les souvenirs d'une femme qui n'existait plus l'assaillaient.

Gérard se levait, furieux et s'apprêtait à partir. Seulement après quelques secondes de réflexion, Edward émit une affirmation.

- Vous avez raison, je suis arrogant et de tout ce que j'ai entrepris, a échoué. Je ne ferais pas ça pour l'argent. J'ai essayé de changer mais l'abîme qui était devant moi, était bien profond pour que je remonte à la surface. Rien ne me retient ici et elle seule est un espoir infini qui me submerge. J'affronterais mes doutes et j'en percerais la vérité.

Gérard esquissait un rare sourire et montrait sa joie

- Je vous préfère mille fois comme ça. Je suis content que vous acceptiez ma proposition. Elle aurait été très fière de vous. J'envoie rapidement une missive au Magistrat.

- Vous ne serez pas contre l'idée que j'invite quelques compagnons.

- Des partenaires ne seront que bénéfique pour ce voyage !

- En attendant, que dites-vous de déguster ces délicieux biscuits que vous avez apportés

Gérard opinait et ils continuèrent à débattre sur divers sujets politique voir artistiques.

*

Les Profondeurs... dans ces terres désolées, un vaisseau atterrissait et ses ailes se replièrent. Le moteur cessait son vrombissement et une passerelle se déployait sur la falaise. Edward se fondait dans le brouillard ténébreux et débutait sa quête en solitaire dans le monde souterrain.

Quels dangers devra-t-il affronter ?
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Re: Les voleurs d'âme, Tome 1 : Les Profondeurs [Fantasy/Steampunk]

Message par ShadowKnight »

Chapitre 1 :

Je vagabonde dans l'inconnu. Dans un autre monde dont les hommes de la cité volante n'avaient pas connaissance jusqu'à présent. J'espère découvrir des nouvelles formes de vie.

Une plaine dévastée se présentait et la végétation était grisâtre. Une brise calme soufflait. Aucune créature n'arpentait ces contrées. Le sol était boueux et des marécages sillonnaient les reliefs. Des immenses montagnes se dessinaient et des cratères creusaient l'humus.

Edward traversa ce désert infini et le froid lui donnait des frissons. Il portait un sac lourd qui ralentissait son ascension. A sa ceinture, une rapière était attachée. Il était équipé de lunettes de protection.

Ses pieds s'enfonçaient dans la bourbe au fur à et à mesure de ses pas. Le chemin se traçait en lignes complexes. Il avait l'impression de marcher depuis des heures. Il observait l'horizon qui dansait devant lui. Il sortit un gadget qui analysa toute la zone. Les données se brouillèrent et il ne put recevoir aucunes informations. Il cria :

- Foutu appareil ! Perdu au milieu de nulle part.

Soudainement, un cri sourd retentit. Il se mettait sur ses gardes et commençait à porter sa main droite sur son arme. Il se déplaçait avec furtivité dans les buissons. Une forme se mouvait près d'Edward. Une créature surgit rapidement devant lui. Elle avait des lianes tranchantes et ressemblait à une fleur mais avec des dents et toxique.

Il recula précipitamment et dégaina sa lame. Ses tiges se lancèrent sur l'homme et l'enserra violemment. Il les entailla une par une mais elles repoussèrent. La fleur cracha un liquide visqueux et il roula au même moment sur le côté. Il s'exclama :

- Il manquait plus que ça. Une fleur mutante ma parole

La fleur bondissait dans tous les sens et il avait du mal à l'attaquer. Il se contenta de parer tous les assauts de la créature. Il réfléchit un instant puis passa en dessous de la fleur. Sa lame la trancha en deux. Il se releva et fût soulagé. Il affirma :

- Pfiou j'ai eu chaud. Et t'envisage plus de revenir !

Il s'enfouit dans la forêt. Seulement des arbres à perte de vue. Il traversait un amas de branchages et déboula sur un lac dont l'eau était rougeoyante. Il contourna la berge et parcourra des sentiers en pente. Il faillit glisser mais se rattrapa sur ses appuis.

Il arriva près d'une grotte et s'arrêta en entendant des voix. Il s'accroupit derrière un rocher et observa d'un œil discret.

Deux hommes masqués discutaient et près d'eux, une femme était attachée. Elle avait des cheveux roux très long et vêtu d'une robe déchirée et sale.

- Nous devons veiller à ce qu'elle ne s'enfuit pas. Elle est primordiale pour l'expérience

- Haha personne ne risquerait de s'opposer à nous.

La jeune femme s'agitait et jeta un regard de haine sur les hommes

Edward murmura :

- Des hommes par ici ? Je dois à tout prix découvrir ce qu'ils trament.

Il songea à une attaque par surprise et finalement décida de les prendre de front. Il se leva et fonça dans la mêlée. Les deux individus se retournèrent vers lui :

- Tiens voilà de la compagnie. Un fou qui croit faire les héros.

- Laisse-moi montrer à cet arrogant qui domine

Edward ne prit pas la peine de juger leurs aptitudes et tira la lame de son fourreau.

L'un des deux inconnus désarmé, vînt à sa rencontre et il tenta un estoc. Précis et... l'individu disparu et apparu dans son dos. Il n'eut pas le temps de se déplacer que l'homme masqué l'empoigna et des flux d'énergie circulèrent dans ses mains. Des sortes d'auras rouges. Il ricana.

- Ta morte sera lente et d'une douleur sans fin.

Edward résista de toute sa force et il retrouva son énergie. Il frappa du coude son agresseur et l'homme tomba à genoux. Son acolyte n'intervenait pas.

- C'est impossible il a résisté à mon pouvoir...

Il se retourna et enfonça sa lame dans le ventre de l'homme. Il s'écroula sur le ventre.

Edward pointa sa lame sur le survivant. Une expression de peur se souligna sur son visage et la rapière tournoya rapidement. Le coup parti dans le vide. L'assassin s'était enfuit dans l'ombre.

Edward rengaina son arme et rassura la prisonnière. Elle était recroquevillée dans un coin et tremblait.

- Vous n'avez plus rien à craindre. Je viens juste de vous sauver.

Il s'approcha d'elle et un reflet de lumière illumina son visage. Elle avait les yeux d'un bleu très clair. Elle marmonna quelques mots :

- Je vous en prie ne m'approcher pas. Laissez-moi...

Edward se baissa et tendit la main :

- Je vais vous libérer de ces chaînes.

La lame brisa efficacement les liens d'acier en morceaux. La jeune femme se leva avec difficulté mais retomba, affaiblie.

- Vous devriez me suivre. Je garantirais votre sécurité

Edward sortit des rations de son sac et tendit de la viande séchée et du pain à la jeune femme. Affamée, elle dévora la nourriture.

- Merci...

Il sourit et l'interrogea :

- Quel est votre nom ?

Elle répondit :

- Je m'appelle Ca... Cassandra

- Je suis Edward.

Il observa le soleil qui se couchait et affirma :

- Nous devons rester à l'abri ici pour la nuit.

Edward s'asseyait et déposa son sac. Cassandra ne bougeait pas et il envisageait cette femme comme la clé à ses nombreuses réponses sur cette terre inconnue et la présence d'autres hommes par ici.

Il prit soin de la questionner en douceur :

- Auriez-vous des informations sur ces hommes et cet endroit ?

Cassandra secoua la tête et répondit avec aisance :

- Je ne me souviens de rien. Je sais seulement que je me suis réveillée et j'étais retenue captive.

Edward soupira et pensa :

- Cela est problématique. J'ai bien peur que nous affronterons de grands dangers...

L'obscurité jaillie et les étoiles de la nuit recouvraient le ciel. Un rare silence s'installa dans l'atmosphère.

Edward épuisé, somnolait près d'une nouvelle rencontre qui promettait de rythmer la suite de son aventure.
Dernière modification par ShadowKnight le sam. 17 mars, 2018 4:18 pm, modifié 1 fois.
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Re: Les voleurs d'âme, Tome 1 : Les Profondeurs [Fantasy/Steampunk]

Message par ShadowKnight »

Chapitre 2 :

Cette jeune femme est l'incarnation d'une déesse. Ses yeux sont des merveilleuses reliques et dans la splendeur de son âme, un profond secret s'y loge.

Une forteresse s'érigeait sur un océan, ses piliers s'enfonçaient sous la mer. Plusieurs cercles magiques flottaient au-dessus et s'illuminaient. Une cité bâtie avec une défense qui dépassait toute technologie.

Dans une salle, se regroupait plusieurs hommes masqués en tunique rouge. Un homme immense se tenait debout et devant lui, était agenouillé un individu. Horrifié, il bafouilla :

- Maître... nous avons échoué. La femme nous a échappé... et mon acolyte a été tué.

L'homme s'énerva et étrangla d'une seule main l'individu :

- Incapables ! Votre mission était pourtant simple et les faibles que vous êtes, ne m'est plus d'aucune utilité !

L'homme pressa sa main et brisa la nuque de l'individu. Il le projetait ensuite contre le mur.

- Je veux qu'on retrouve la femme et débarrassez-vous de ce rat ! Je ne tolérais aucun échec !

L'homme serra les poings. Il s'assoit sur son trône et aspirait à un grand projet.

*

Ils avaient regagné le trajet après ce repos nocturne. Ils traversaient une prairie ensoleillée. Un champ de fleurs embellissait la nature. Une rivière coulait près d'eux et ses cours se déversaient entre plusieurs embranchements. Ils s'étaient abreuvés de cette eau pure et reprirent les sentiers abrupts.

Edward restait devant à l'affût du moindre prédateur et Cassandra avançait près de lui. Elle remarqua :

- Je profite à nouveau de la liberté. J'aime admirer les contemplations de ce paysage et je me sens revigorée et détendue.

Edward constata :

- J'en suis heureux et un jour je vous promets de vous faire découvrir une cité grandiose.

Un animal passa devant eux et il avait l'apparence d'un lapin mais en plus gros. De couleur blanc et gris, ses oreilles étaient repliées et ses yeux telles des perles dorées. Il bondissait avec élégance et émettait un doux chant.

- Je n'ai jamais vu pareilles créatures d'où je viens affirma-t-il

Cassandra retrouva sa joie au contact de cet animal et elle passa sa main sur sa fourrure épaisse. Il se blottit affectueusement contre elle puis s'en alla.

Elle resta silencieuse lorsqu'ils continuèrent leur route et Edward était pensif. Il était persuadé que des habitations avaient été bâties sur ces terres. Mais il se méfiait d'éventuelles présences humaines.

Ils gravissaient des collines et la montée se faisait rude. Le climat était plus chaud que l'anormal. Les rayons du soleil se faisaient brûlants et ils s'épuisaient beaucoup. Le panorama laissait place à un mélange de falaises et de pics rocheux. Les deux compagnons longèrent une vallée et tout à coup, un spectacle inouï s'offrit à eux.

De petites habitations étaient nichées dans les hauteurs de ce paysage. Un village qui se formait de maisons en briques et en bois solide. Les pensées d'Edward étaient donc justes et il laissa place à une réflexion :

- A partir d'ici, nous devons rester prudents. Il ne faudrait pas qu'ils connaissent notre véritable identité.

En guise de réponse, Cassandra opina et resta toujours muette.

Ils continuèrent tout droit jusqu'au village et ils firent face à une tribu inconnue. Un homme avec de très longs cheveux les accueillit et il avait une étoile gravée sur le bras. Il parla avec un dicton particulier :

- Le ciel nous apporte deux êtres venu de terres inconnues. Oh, étrangers quelles sont les raisons de votre voyage ?

Edward répondit :

- Ma compagne et moi, venons du sud et nous sommes des marchands. Malheureusement quelques créatures nous ont posé problème et nous avons dû les échapper.

L'homme reprit :

- Oh, prenez du temps pour récupérer vos forces Hommes du sud. Suivez-moi

Ils suivirent l'homme et une foule se rassembla autour d'eux. Des enfants et des femmes peu vêtu et une particularité, leurs yeux étaient tous d'un jaune scintillant. Ils s'assoient dans une des habitations et reçurent un breuvage.

Edward prit un temps pour interroger l'homme :

- Quel est donc cet endroit et qui êtes-vous ?

L'homme leva les mains vers le haut et répliqua :

- Oh ces terres sont les contrées des « Délaissés « .Ceux qui ont été abandonnés et vivent désormais reclus loin des hommes des cités. Ils sont dangereux et dominent tout. Oh nous nous sommes la tribu des étoiles. Les étoiles apportent la sagesse et sont la lumière dans les âmes.

Edward bu le breuvage exquis et se renseigna :

- J'en suis surpris. En autre, auriez déjà vu des hommes masqués en tunique rouge ?

L'homme s'emporta :

- Malédiction ! Oh tu ne dois plus jamais parler d'eux ! Leur cœur est souillé par la mort et la destruction.

Edward demanda :

- J'en suis navré, pardonnez-moi. Mais pourquoi inspirent-ils tant la crainte ?

L'homme se justifia :

- Oh un jour ils ont venu instaurer la peur avec leurs pouvoirs ténébreux. Une secte des plus dangereuses. On les appelle les « Chimérique « .Des êtres cruels qui n'ont aucune limite pour assouvir leur soif de puissance.

Edward baissa la tête et remercia l'homme :

- Merci pour vos réponses.

Il allait se reposer au lit de fortune préparé pour lui. Cassandra se tenait un peu plus loin et émit une remarque :

- Votre compagne ? N'exagérons rien mais nous nous connaissons à peine.

Edward affirma :

- Nous devions ne pas éveiller les soupçons de ces hommes. J'ai dû agir dans l'improvisation

Cassandra sourit et dit :

- Je le sais bien. Dire que j'étais votre sœur aurait pu être aussi à notre avantage.

Edward se tût et savait qu'elle avait raison. Elle avait peut-être perdu la mémoire mais dotée d'une intelligence fine.

Cassandra ferma les yeux lentement et était envahie par une soudaine migraine. Elle posa les mains sur son front puis la douleur cessa.
Florance

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Re: Les voleurs d'âme, Tome 1 : Les Profondeurs [Fantasy/Steampunk]

Message par Florance »

L'intrigue n'a pas l'air trop mal ou du moins j'ai tenu jusqu'au chapitre deux. Le style en revanche... J'ai l'impression que les dialogues ne sont pas naturel et que les scènes se succèdent anormalement vite. Lors de la demande de Gérald par exemple : Edward refuse et Gérald s'énerve tout de suite alors qu'en tant qu'ami il devrait primo assez le connaitre pour s'attendre à cette réaction, ce genre de chose. Il me semble regarder un dessin animé pour enfant un peu baclé (sans vouloir trop te blesser).
Au lieu de parler, même à voix basse, n'est pas plus naturel de penser lorsque nous nous cachons ?
Tu devrais peut-être aussi prendre ton temps pour te relire et revoir la tounure de tes phrases. Le "une plante mutante ma parole" dans ce contexte la sonne étrangement à mes oreilles par exemple.
Sinon, bravo pour avoir commencé une histoire quand même et surtout pour avoir osé la poster.
J'espère que tu ne regrettes pas trop que j'ai pris le temps de commenter. Bonne continuation.
ShadowKnight

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Re: Les voleurs d'âme, Tome 1 : Les Profondeurs [Fantasy/Steampunk]

Message par ShadowKnight »

Merci d'avoir pris le temps de lire et de commenter. Pour tout te dire, j'ai préféré faire certains chapitres plus courts pour le début et actuellement y'a en d'autres plus long et développé. Peut être est ce du au manque de descriptions ou attitude des persos pour l’enchaînement spontané des scènes.
Au contraire ton avis ,ça m'aide à m'améliorer et dans ce cas je reverrais les dialogues en plus du style lors des modifications.
Le " une plante mutante ma parole " a été rajouté et n'était pas là au début. J'aurais dit peut être laisser ce Edward muet à ce moment et jouer sur les expressions de visage.
ShadowKnight

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Re: Les voleurs d'âme, Tome 1 : Les Profondeurs [Fantasy/Steampunk]

Message par ShadowKnight »

La Grande ville : Révolution (Partie I)

Les révolutions sont faites pour le renversement du pouvoir et sans révolution, il y a soumission.


Dans la Grande Ville, les tensions politiques grimpaient de plus en plus. La question sur la sécurité militaire et la surveillance des citoyens était remise en cause. Le peuple plaidait pour un changement radical. L’Assemblée des Architectes remédiait actuellement par de nouvelles lois.
A l’intérieur d’un amphithéâtre avec plusieurs sièges bleus, les Architectes se consultaient. Le président de l’Assemblée était présent pour l’occasion. Il était debout derrière un pupitre et observait les hommes de lois. Il entama un discours pour la séance de vote :
- Chers Architectes, comme vous le savez, nous remettons en cause la sécurité de cette ville. Personne n’est plus à l’abri et malgré les lourds moyens employés par nos institutions, des failles se sont accumulées. Nous procédons aujourd’hui à un vote de deux nouvelles lois.
Premièrement, la loi pour plus de contrôle des citoyens et si nécessaire, des fouilles dans les habitations.
Deuxièmement, le déploiement de plus d’unités dans chaque recoin de rue.
C’est à vous seul maintenant d’en décider et de réfléchir avec la plus grande conscience.
Des mains se levèrent en faveur pour l’entrée en vigueur alors que d’autres ne réagissaient pas et contestaient fortement ces mesures.
Après deux heures de vote et de contre-arguments, les deux lois furent votées à l’unanimité et le lendemain, elles entraient en vigueur.
*
Gérard se cramponnait à son fauteuil et resté sans communication, il s’inquiétait pour son ami et les choses ne s’arrangeaient pas avec la politique. Il avait une idée toute placée que en politique, il y avait trois sortes d’hommes, les comploteurs, les utopistes et enfin les tyrans. Il se détendit en prenant du repos pour une fois. Pourtant un bruit le tira de sa torpeur.
Il traversa le salon jusqu’à son balcon. Il s’appuya sur la rambarde et il guetta la foule qui se rassemblait et levait les bras tout en criant.
Dans l’agitation, des protestations fusèrent :
- Mensonges ! Le Magistrat nous cache des choses !
- Nous ne sommes pas des moins que rien !
- Ne laissons pas des lois injustes nous dicter nos droits !
Des gardes étaient postés pour éviter tout débordement et calmer la colère des citoyens. Un officier vînt à leur rencontre et s’exclama :
- Du calme ! N’en venons pas aux armes chers citoyens et discutons des divergences qui rongent votre cœur.
Un gros homme chauve s’emporta :
- On n’en a plus assez que vos paroles ! Votre Magistrat se terre actuellement dans sa tour et se contrefiche de nos problèmes !
Les autres hommes et femmes derrière lui acquiescèrent ensemble. Chacun tenait une arme et n’attendrait pas pour s’en servir.
L’officier continua :
- Arrêtez immédia….
La foule couru et saccagea tout sur son passage. Les gardes tentèrent en vain de bloquer l’immense masse oppressante.
Gérard fût stupéfait par la scène et devait agir dans l’urgence. Il songea « Que faisait le Magistrat actuellement ? «.
Il sortit de sa demeure et contourna les maisons en prenant une ruelle plus sécurisée. Les débordements s’étaient pour l’instant concentrés dans le centre de la ville.
*
Dans la salle du trône, le Magistrat se tenait inquiet et attendait un répit pour agir. Lorsqu’un garde accouru dans le palais et s’agenouilla. Il avertit :
- Grand Magistrat ! La situation est catastrophique dehors ! Nos hommes sont débordés et les citoyens tentent de détruire les fondations importantes.
Le Magistrat soupira et leva la main droite :
- Prévoyez plus d’homme du côté nord de la ville et contactez immédiatement le conseiller pour une réunion d’urgence !
Le garde répondit :
- Entendu Magistrat !
Il s’inclina et se retira rapidement.
*

Le feu se propageait rapidement et brûlait les habitations alentours. Des maisons tombèrent en lambeaux à cause de l’incendie. Les gardes se servaient de leur bouclier pour parer les assauts des habitants, disposant d’un arsenal complet et d’une armure forgé solidement. Leurs ordres étaient de ne tuer personne.
D’autres gardes accoururent de tous les côtés en renforts. Certains blessés étaient à déplorer alors que la foule continua à lancer des projectiles ou faucher les gardes avec leurs armes. Malgré la solidité de leurs armures, ils prirent quelques dégâts et parfois s’étourdirent à cause d’un choc.
Heureusement que la ville technologique disposa d’un système de sécurité hors pair pour l’occasion. Des barrières invisibles bloquèrent certains accès de la ville alors que en même temps des caméras pivotèrent en quadrillant la zone et observer ou apporter de l’aide. Il fallait remercier les ingénieurs qui avaient élaboré ces systèmes. Cette ville pouvait se munir d’un bouclier qui la recouvrait entièrement en cas de guerre.
*
Gérard se pressa de rejoindre le palais à pied tout en évitant les moindres embuches. Il grimpa un escalier circulaire et entra à travers une double porte en acier.
Le Magistrat vît le conseiller et s’exclama :
- Gérard ! Cela fait longtemps que nous vous attendons.
Gérard s’inclina et se justifia :
- Pardonnez-moi pour ce retard impromptu Magistrat. Tout ce vacarme à l’extérieur ne m’est pas familier.
Un autre homme entra et s’exprima :
- Je vois que tout le monde est présent. Nous pouvons évoquer à présent les problèmes actuels.
Gérard dubitatif, s’interrogea :
- Je me demande quand préparaient-ils cette révolution et qui a bien pu les encourager ?
Le Magistrat croisait les bras et réfléchit :
- Réflexion intéressante cher conseiller. Un homme extérieur peut être voir un traître parmi nos rangs s’est immiscé et à tout organiser.
Gérard continua :
- Le point positif est pour l’instant que, nous n’avons plus revu l’un de ces assassins et Edward mène actuellement mène son enquête dans l’autre monde.
Le Magistrat conclut :
- Trouvons une solution dans les meilleurs délais avant que cela ne dégénère encore plus.
Gérard exposa une alternative :
- J’ai une merveilleuse idée mais j’ai bien peur qu’elle ne vous déplaise Magistrat.
L’homme inconnu qui était resté silencieux, s’immisça dans la réunion :
- Vous n’envisagez pas tout de même convaincre toute une foule incontrôlée ?
Gérard opina :
- Hélas je m’en vois dans l’obligation de le faire. A moins que vous avez une meilleure proposition ?
L’homme regarda dans le vide et ne dit pas un mot.
Le Magistrat se tourna vers Gérard et l’avertit :
- Je ne doute pas de vos compétences conseiller mais êtes-vous sûr que cela aboutira à un arrangement ?
Gérard le rassura :
- Je ne suis pas en meilleure position pour vous le dire mais il y a bien un essai à chaque grande épreuve.
Le Magistrat soupira et acquiesça :
- Je prévoirais des gardes pour vous escorter. Prenez garde à vous et je souhaite la réussite de cette issue.
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Re: Les voleurs d'âme, Tome 1 : Les Profondeurs [Fantasy/Steampunk]

Message par ShadowKnight »

Chapitre 4 :

Edward et Cassandra se préparent au départ après deux jours de séjour auprès de la tribu des étoiles. L’homme qui les avait accueillis, vint leur dire ses adieux :
- Oh mes jeunes hôtes, nous nous séparons aujourd’hui mais j’espère un jour que nous nous reverrons. Oh puisse les étoiles guidaient votre chemin et prenez garde aux dangers.
Edward s’inclina et répondit :
- Je vous remercie de votre bienveillance. Ce fût un agréable moment en votre compagnie.
Cassandra sourit légèrement et opina.
Ils s’éloignèrent et reprirent leur route. Tout au loin, la tribu leur faisait des signes d’au revoir.
Les nuages recouvraient entièrement le ciel, sa couleur teintait d’un gris clair et assombrissait l’horizon. Le relief du terrain était plat et les alentours se marquaient parfois d’un souffle de vent.
Ils avançaient vers le sud. Des formes volaient dans l’azur et dansaient en dessinant des cercles parfaits.
Edward scruta ces créatures avec attention et ignora si elles étaient pacifiques. Cassandra resta passive. Il lui mit en garde :
- Attention, restez derrière moi. Je redoute qu’elles attaquent en groupe.
Ils marchaient toujours et l’une des créatures plongea subitement vers Edward. Il recula dans un réflexe et elle atterrit. Elle n’était pas agressive et sa morphologie laissait apparaitre un drôle d’oiseau. Elle avait quatre longues ailes, son plumage entièrement vert et une crête argentée.
Cassandra se moqua :
- Je crois bien que c’est juste un ridicule oisillon. Il n’y a pas de quoi avoir peur.
Edward affirma :
- En effet, je me suis trompé. Pourtant je suis surpris de voir de telles espèces d’oiseaux.
L’oiseau sautilla puis repris son envol.
Ils pénétraient entre deux parois rocheuses. La piste était de plus en plus en étroite. On pouvait apercevoir le vide en s’approchant du bord et un immense gouffre se creusait. Des amas de brouillard se dessinaient au-dessus.
Edward évitait de glisser et s’accrochait aux fentes rocailleuses. Cassandra l’imitait et ils bougeaient avec prudence. Ils longèrent les obstacles et continuèrent leur ascension. Edward avait l’habitude de ce genre d’exercices dans l’armée ou il pratiquait l’escalade.
Cassandra perdit brutalement l’équilibre et bascula dans le vide. Il réagit rapidement en la rattrapant de la justesse et la tira de toutes ses forces. Elle agrippa sa main et remonta sur le bord. Edward eut un soupir de soulagement et s’exprima :
- Accrochez-vous à moi, vous serez plus en sécurité.
Cassandra répondit :
- Quel gentleman. Mais ce n’est pas l’occasion d’en profiter.
Edward détourna la tête. Ses membres se faisaient douloureux et il avait hâte de prendre du repos.
Au bout de la falaise, un ancien pont se suspendait au-dessus du vide et des fissures se formaient dans le bois. Edward s’arrêta et signala :
- C’est la seule issue. Je passerais le premier et vous ensuite.
Cassandra rétorqua :
- Je me détends et je respire…
Edward traversa le pont qui se craqua sous pieds puis Cassandra lui emboita le pas. La structure se fendit progressivement.
Il sentit quelque chose d’anormal puis cria :
- Tout va se casser, courez !
Edward détala et les attaches du pont se détruisirent une à une. Il haleta et poursuivit sa course sans regarder derrière lui. Elle le suivit et ses cheveux volaient dans le vent.
Il s’élança au dernier moment et bondit de l’autre côté. Le pont s’écroula en morceaux dans la crevasse. Cassandra attrapa une liane qui pendait. Edward l’aida à grimper.
Ils reprirent ensemble un temps pour respirer. Edward s’écria :
- Foutu pont ! J’ai sacrément eu chaud.
Cassandra le regarda consternée et réprimanda :
- N’oubliez pas que je suis là aussi ! Quel manque d’élégance !
Edward se retourna et répliqua :
- Pardonnez-moi mais j’avais la tête ailleurs.
Cassandra s’énerva :
- Ce n’est pas une excuse ! Bon avançons !
Edward se prit la tête et soupira. Il songea que énervée elle était une force de la nature. Il évita tout simplement de répondre.
Ils franchisèrent une jungle dont les arbres ressemblaient à des séquoias. La flore exotique variait par d’épaisses herbes et des fleurs aux pétales multicolores. Les lueurs de l’astre illuminaient le paysage.
Ils ne distinguaient pas l’horizon à cause de la broussaille. Edward du faire preuve d’efficacité en tranchant les herbes avec sa rapière. Ils atteignirent une surface plus dégagée et un détail les surprit, des dirigeables en ruines étaient parsemées.
Edward réagit :
- D’après mon analyse une bataille s’est déroulée ici par le passé et ce sont les vestiges restants.
Cassandra pensa :
- Des hommes vivaient bien dans ce cas ou y vivent encore non loin de cette jungle ?
Edward répondit :
- Question pertinente. Nous devons explorer pour le savoir.
Cassandra suggéra :
- Je ne serais pas contre une pause et un bon repas.
Edward affirma :
- C’est une mauvaise idée. Des prédateurs pourraient se terrer dans ces fourrés.
Cassandra soupira et s’emballa :
- J’en ai plus qu’assez de cette promenade et je…
Edward l’interrompit :
- Cessez donc de vous plaindre. A moins que je vous abandonne seule ?
Cassandra râla et se tût.
Edward se figea précipitamment et son ouïe détecta plusieurs présences. Des silhouettes sortirent à côté deux et se rapprochèrent.
Il vit des hommes armés et il n’eut pas le temps de sortir son arme qu’il tomba et un le menaça avec une hache. Un autre plus costaud, retient Cassandra par les bras. Ils rirent et ils s’exprimèrent tous :
- C’est qu’on a de la visite par ici. Regardez-moi ce jeune couple.
- Elle est mignonne la demoiselle et si inoffensive.
- Et un butin de plus pour nous !
Edward serra les dents et les insulta :
- Relâchez moi et je vous jure que les vers que vous êtes, je vous écraserais un par un !
Un homme le frappa avec son poing et il ne broncha pas.
- On a un rigolo qui essaye de nous résister !
Cassandra se débattit avec force contre son assaillant et cela n’eut aucun effet.
Les bandits brandirent leurs armes et là, une voix cessa leur geste.
- Les chaines punissent les injustes et dévorent leurs âmes.
L’un deux disparu et fût emporté en étant attiré par une force inconnue.
- On a un héros tiens ! Ramène toi qu’on te règle ton compte.
Un individu à capuche sortit de nulle part et se posta devant les bandits. Il avait des gantelets noirs et étrangement, des chaines étaient enroulées autour de ses bras.
Un barbu avec une faux fonça sur l’inconnu et le découpa. Sa faux s’arrêta avant et il fût désarmé. Des chaines le broyèrent et ses os craquèrent nettement. Il s’effondra avant même de s’en rendre compte.
Un chauve très costaud fit tournoyer une hallebarde et une tornade d’acier attaqua l’individu. Il contra les attaques avec ses chaines et lança des sortes de serpents qui écrasèrent trois fois la brute. Une fois au crâne, une autre à la nuque et une dernière à la mâchoire. Du sang dégoulina de son visage et il chuta lui aussi.
Un homme fin dégaina deux dagues et opta pour l’agilité. Il glissa et fît un saut remarquable. Il tenta de planter ses dagues en piqué. Avant qu’il ne retombe sur ses pieds, les chaines le balancèrent contre le sol. Mais quelqu’un attaqua l’individu dans le dos en tirant plusieurs flèches. Elles fusèrent dans le vide. L’homme à capuche se matérialisa ailleurs et l’archer fût étranglé en quelques secondes.
Le survivant du groupe de bandits, s’enfuit comme un lâche. Il ne cria pas car ce fût comme une berceuse. Il mourut dans le silence total. Les chaines l’attrapèrent et son corps se brisa plusieurs fois contre le sol.
L’individu termina sa danse macabre en ramenant ses chaines et elles revinrent à leur utilisateur, ne faisait qu’un avec lui.
Edward regarda les cadavres tout autour de lui et remercia son sauveur :
- Je vous remercie. Sans vous nous ne serons pas sorti indemne.
L’individu leva la main et d’un ton sérieux, répondit :
- Inutile de me remercier. Je ne fais que chasser les veilleurs du Sud.
Cassandra conseilla :
- Vous pouvez peut être nous accompagné ?
L’inconnu affirma :
- Non. Je voyage seul mais nous nous reverrons peut être.
Edward en voulait savoir plus sur son identité :
- Quel est donc votre nom ?
L’individu retira sa capuche et se présenta :
- Je suis Aldibe.
Il avait de longs cheveux d’un gris clair et ses yeux se mélangeaient avec des teintes de rouge et de jaune. Son apparence laissait paraitre un jeune homme d’une vingtaine d’années.
Il les salua et termina par une information :
- En fait, si vous continuez tout droit vous atteindrez la cité.
Il disparut dans la nature.
Edward apprit que dans Les Profondeurs une ville s’était bâtie.
La_petite_lectrice

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Re: Les voleurs d'âme, Tome 1 : Les Profondeurs [Fantasy/Steampunk]

Message par La_petite_lectrice »

Salut,
C'est la première fois que je lis du "Steampunk" alors je ne sais pas trop quoi en penser pour le moment, mais ça me fait du bien de sortir de ma zone de confort. Pour ma pars, les dialogues ne m'ont pas parut surprenant. J'aime ta façon d'écrire je trouve ça soutenue, mais simple, sans prétention.
Bonne continuation.
La_Petite_Lectrice.
PS: j'aime beaucoup la carte que tu as faite
ShadowKnight

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Re: Les voleurs d'âme, Tome 1 : Les Profondeurs [Fantasy/Steampunk]

Message par ShadowKnight »

Salut.Merci d'avoir pris le temps de lire et de commenter. Content que ça t'ai plu.
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