Ca faisait quelques temps que je n'avais pas publié... Mais voilà, j'ai écrit ce texte récemment - auquel j'espère ajouter une suite d'ici peu, et j'aimerai le partager avec vous ! N'hésitez pas à me faire remarquer quoique ce soit et surtout à me donner votre avis !
Merci et bonne lecture !
Il pleut aujourd’hui. C’est un détail que je n’oublierai pas. Tout comme jamais je n’oublierai la douceur de ton regard et l’effet qu’il me procure quand je le sais posé sur moi. J’ai la forme de ton corps dans mes mains et l’écho de ta voix dans ma tête. Je sais tes manières, l’odeur laiteuse de ton cou, la douce force de tes bras. Chaque jour passé avec toi ; les heures perdues à se regarder sans jamais arrêter de faire connaissance, les moments de tendresse... La lumière sur ton visage.
J’ai conscience de la chance que j’ai eu de te rencontrer. J’ai conscience que c’est de toi que me vient l’inspiration. J’ai conscience de l’amour passionnel, inconditionnel et immortel que je te voue. J’ai conscience de tout cela. Crois-moi.
J’étais un marin, en route vers un avenir sûr, duquel je pensais que rien ne pourrait me détourner. Seulement, tu es devenu ma muse. Ton objectif est devenu le mien. Tes rêves, tes peurs, tes larmes sont dans mon cœur. Tu es moi.
Personne ne se serait lassé de toi ; et je ne cherche pas à m’excuser. Je vois les regards qu’on te lance, les sourires, les compliments choisis avec soin. J’aimerai que tu comprennes que personne ne t’aime comme je t’aime.
Te souviens-tu, l’an dernier ? A l’aube de l’été, nos journées chez toi à la campagne ? Je ne compte plus les heures passées à te regarder. Dans les rayons dorés du soleil couchant filtrés par la fenêtre. Ou dans la clarté du matin, au réveil. Et ma main sur ta joue, qui se délecte des sensations que tu me permets de ressentir. Nos journées d’insouciance, de jeunesse et de liberté. L’âge d’or de notre vie. Te souviens-tu ?
Il est de ces rêves que le temps n’efface pas. Et toi, mon rêve éveillé, je sais qu’on ne se connait pas de cette vie. La mort ne me fait pas peur. Nos âmes se sont rencontrées et se sont trouvées parmi toutes les autres. Nous ; c’est un mot d’une puissance inébranlable, inéluctable, naturelle. C’est un mot qui nous décrit que ce Nous.
Essaye de m’empêcher de t’aimer, d’empêcher les fleurs de pousser. Dans le mal et le bien, elles seront et continueront d’être. Et si par malheur quelqu’un vient à les arracher de la terre, elles y laisseront quelques racines, d’où l’essence même de cette vie germera à nouveau.
Il y a beaucoup de fleurs dans le jardin où nous aimons nous aimer, jouant avec les chiens, supportant la chaleur dans la piscine ou étendus dans l’herbe fraîchement coupée, au pied du cerisier où je nous vois encore rire de ne pas pouvoir attraper tous les fruits. Je me demande à quoi ressemble le paradis des autres... Tout s’oublie dans cette maison oubliée de la ville et de son quotidien. Chez toi tout s’oublie et je m’oublie en toi.
