La cité des Zeppelin [ Steampunk, Enquête]

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La cité des Zeppelin [ Steampunk, Enquête]

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Résumé :

Dans un XIXE siècle alternatif, les créatures imaginaires commencent à envahir la capitale de France ! Grâce aux nouveaux matériaux, un groupe d'inventeurs visionnaires construisent une cité volante entourée de dirigeables permettant ainsi aux plus aisés de s'installer dans le ciel à l'écart d'un Paris sous l'emprise de la magie !

Elisabeth de Baumont n'a qu'un seul rêve : devenir une enquêtrice de renom ! Pour cela, elle intègre la seule agence de la Cité Zeppelin tenue par le sarcastique Enoch et son secrétaire un gnome du nom de François. Mais très vite, la jeune femme remarque que ce n'est pas une agence ordinaire ! Pas plus ordinaire que les meurtres qui se multiplient en Haut comme en Bas et que les trois enquêteurs vont être chargé de résoudre....

Liste des Prévénus (si vous voulez en faire partie ou si je vous ai oublié, prévenez moi)

Athena11

Chloe7

Shizi

Isallya

Fervantelectrice

Lilylafouine

Viflyanka37

Miss35

Leslivresetlavie

Poudlardette51

Soeli

ysaya

Charmimnachirachiva
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Lettre d'Elisabeth

Message par Wonderbooks »

Chère Mère,
Au moment où tu liras cette lettre, je serai déjà dans le bus libellule en direction de la banque. Je crois que la vie de femme mariée n'est pas faite pour moi, il me faut de l'action. Tu m'as toujours dit qu'une femme ne pouvait pas devenir détective. Mais moi je suis sûre que si ! Père disait toujours que si on veut aider notre monde, il faut mettre la main à la pâte et c'est bien ce que je compte faire. Ce qu'il a toujours voulu. Que je sois indépendante, cultivée et heureuse.
Sur ce je vous embrasse, je passerai vous rendre visite si mon nouveau travail ne m'occupe pas trop ou du moins si vous ne me reniez pas.
Lisbeth
Dernière modification par Wonderbooks le lun. 18 juin, 2018 7:54 pm, modifié 1 fois.
Isallya

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Re: Lettre d'Elisabeth

Message par Isallya »

Wonderbooks a écrit :Chère Mère,
Au moment où tu liras cette lettre, je serais => serai déjà dans le bus libellule en direction de la banque. Je crois que la vie de femme mariée n'est pas faite pour moi, il me faut de l'action. Tu m'as toujours dit qu'une femme ne pouvait pas devenir détective. Mais moi je suis sûre que si ! Père disait toujours que si on veut aider notre monde, il faut mettre la main à la pâte et c'est bien ce que je compte faire. Ce que père a toujours voulu il manque quelque chose dans cette phrase à mon goût... Peut-être écrire : "c'est ce que père..." Ensuite, "père" fait redondance avec la phrase précédente où tu l'as déjà employé. Pourquoi pas "il" ? Donc, si je récapitule ma proposition : "c'est ce qu'il a toujours voulu.". Que je sois indépendante, cultivée et heureuse.
Sur ce, je vous embrasse, j => je verrai plutôt : . Je passerai...e passerai vous rendre visite si mon nouveau travail ne m'occupe pas trop ou du moins si vous ne me reniez pas.
Lisbeth
C'est court, mais ça donne envie de savoir la suite. Ce n'est pas souvent que je lis des histoires de détective dans un monde différent du nôtre, mais j'aime bien l'idée.
Ensuite, rien qu'avec la mention du "bus libellule" tu commences déjà à introduire ton univers et je trouve ça bien -j'espère en avoir une description précise, d'ailleurs ! C'est une métaphore ou ça ressemble vraiment à une libellule ?

Tu verras que je vais beaucoup chipoter si tu continues d'écrire aussi bien : vu que tu ne fais pas beaucoup de fautes d'ortographe (voire aucune x)), il faut que je me montre plus pointilleuse.^^

Bref, je ne peux pas dire grand-chose de plus pour le moment, à part que j'espère avoir la suite rapidement. (:

(Et oui, mon commentaire part dans tous les sens... :lol: )
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Re: Lettre d'Elisabeth

Message par Wonderbooks »

Isallya a écrit :
Wonderbooks a écrit :Chère Mère,
Au moment où tu liras cette lettre, je serais => serai déjà dans le bus libellule en direction de la banque. Je crois que la vie de femme mariée n'est pas faite pour moi, il me faut de l'action. Tu m'as toujours dit qu'une femme ne pouvait pas devenir détective. Mais moi je suis sûre que si ! Père disait toujours que si on veut aider notre monde, il faut mettre la main à la pâte et c'est bien ce que je compte faire. Ce que père a toujours voulu il manque quelque chose dans cette phrase à mon goût... Peut-être écrire : "c'est ce que père..." Ensuite, "père" fait redondance avec la phrase précédente où tu l'as déjà employé. Pourquoi pas "il" ? Donc, si je récapitule ma proposition : "c'est ce qu'il a toujours voulu.". Que je sois indépendante, cultivée et heureuse.
Sur ce, je vous embrasse, j => je verrai plutôt : . Je passerai...e passerai vous rendre visite si mon nouveau travail ne m'occupe pas trop ou du moins si vous ne me reniez pas.
Lisbeth
C'est court, mais ça donne envie de savoir la suite. Ce n'est pas souvent que je lis des histoires de détective dans un monde différent du nôtre, mais j'aime bien l'idée.
Ensuite, rien qu'avec la mention du "bus libellule" tu commences déjà à introduire ton univers et je trouve ça bien -j'espère en avoir une description précise, d'ailleurs ! C'est une métaphore ou ça ressemble vraiment à une libellule ?

Tu verras que je vais beaucoup chipoter si tu continues d'écrire aussi bien : vu que tu ne fais pas beaucoup de fautes d'ortographe (voire aucune x)), il faut que je me montre plus pointilleuse.^^

Bref, je ne peux pas dire grand-chose de plus pour le moment, à part que j'espère avoir la suite rapidement. (:

(Et oui, mon commentaire part dans tous les sens... :lol: )
Merci pour toutes ces corrections ! Pour le bus libellule, c'est vraiment une libellule mécanique mais il y aura plus de précisions dans la suite de l'histoire !
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Re: Chapitre 1

Message par Wonderbooks »

Elisabeth referma son livre. Cela faisait à peine cinq minutes qu'elle était dans le bus libellule mais elle pouvait déjà apercevoir la Ville mère derrière une mare de nuages. Construite grâce aux nouveaux matériaux, la Ville mère était considérée comme le centre de la Cité des Zeppelins. Avec ses petites rues pittoresques, ses boutiques artisanales et ses toits pointus, vue du bas, elle vendait du rêve. Elisabeth n'était jamais allée en Bas. Elle était née en Haut et y avait vécu toute sa vie. Sa mère et son père avaient déménagé à la Cité Zeppelin peu avant sa naissance et n'avaient jamais daigné lui en parler. La jeune fille soupira, depuis qu'elle s'était enfuie du dirigeable familial, elle flottait sur un petit nuage au sens propre comme au figuré car le bus libellule en traversait un en ce moment ! Elle était angoissée et heureuse à la fois. Elle allait enfin pouvoir réaliser ce rêve qu'elle nourrissait depuis l'enfance. Tout à coup, le bus libellule atterrit et les portes s'ouvrirent. La jeune fille sourit, elle était arrivée à la Ville mère !
Dernière modification par Wonderbooks le mer. 20 juin, 2018 4:15 pm, modifié 1 fois.
Isallya

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Re: Chapitre 1

Message par Isallya »

Wonderbooks a écrit :Elisabeth referma son livre. Cela faisait à peine cinq minutes qu'elle était dans le bus libellule mais elle pouvait déjà apercevoir la Cité mère derrière une mare de nuages => j'aime bien l'image. Construite grâce aux nouveaux matériaux, => j'allais demander "lesquels" ? mais j'ai réalisé que c'était peut-être trop technique... la Cité mère était considérée comme le centre de la Cité des Zeppelins. Avec ses petites rues pittoresques, ces => ses boutiques artisanales et ces toits pointues => ses toits pointus, vue du bas, elle vendait du rêve. Elisabeth n'était jamais allée en Bas. Elle était née en haut=> peut-être mettre une majuscule à "haut" ? et y avait vécu toute sa vie. Sa mère et son père avait => avaient déménagé à la Cité Zeppelin peu avant sa naissance et n'avaient jamais daigné à => tu peux supprimer lui en parler. La jeune fille soupira, depuis => . Depuis qu'elle s'était enfuie du dirigeable familiale => familial, elle flottait sur un petit nuage au sens propre comme au figuré car, en ce moment, le bus libellule en traversait un en ce moment => supprime celui que tu veux ! Elle était angoissée et heureuse à la fois. Elle allait enfin pouvoir réaliser ce rêve qu'elle nourrissait depuis l'enfance. Tout à coup, le bus libellule freina et les portes s'ouvrirent. La jeune fille souris => sourit, elle était arrivée !
C'est très court mais je n'ai pas grand-chose à redire en-dehors de ça. Tu fais assez peu de fautes, c'est appréciable. C'est peut-être juste sur la fin que j'aurais une question : est-ce que le bus libellule vole ? Quand on lit le chapitre, on dirait que oui, mais le fait qu'il "freine" et que les portes "s'ouvrent" sans transition me perturbe un peu. S'il était dans les airs l'instant d'avant, peut-être qu'il faudrait introduire une ou deux phrases sur l'atterrissage à proprement parler. Et je suppose que tu parleras de l'endroit où il s'est posé (une gare ? Aéroport ? Libelloport ? xD) dans le chapitre suivant ?

Hâte de lire la suite (:
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Re: Chapitre 2

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Elisabeth tournait en rond depuis une heure. C'était dans ce genre de situation qu'elle maudissait grandement celui qui avait construit la Ville Mère ! Cette dernière n'était composée que de petites ruelles pittoresques et sans noms qui se ressemblaient toutes. La jeune fille soupira : avant de partir, elle avait pris le temps de soigner son apparence mais maintenant elle ne ressemblait plus à rien. Des mèches de cheveux roux s'échappait de son chignon, son visage avait rougi à force de courir de long en large et ses habits tout juste propres collaient à sa peau à cause de la sueur. Enfin, après des heures de recherches, elle finit par trouver son adresse. Avant de sonner, Elisabeth pris soin d'arranger ses cheveux car c'était du moins la seule chose qu'elle pouvait faire dans la rue sans attirer le regard des passants. Une fois prête, elle sonna. Deux minutes plus tard, la porte s'ouvrit sur un homme en livrée, sûrement un domestique vu sa posture :
- Mademoiselle, veuillez me suivre... dit-il sans le moindre bonjour.
Un peu outré par cette attitude mais par peur d'être mise à la porte à cause de son sale caractère, Elisabeth fit bonne figure et suivit le majordome silencieusement. Après avoir longé un très long corridor, ils entrèrent dans une pièce, un bureau sans doute. L'homme ordonna à la jeune femme de s'asseoir. Cette dernière s'exécuta sans rechigner. Le majordome sortit un papier et commença un petit interrogatoire :
- Votre Nom ?
- Elisabeth de Baumont, répondit la jolie rousse du tac au tac.
- Votre âge ?
- 22 ans
- Baumont ? Le nom de votre mari ?
- Je ne suis pas mariée, répondit Elisabeth qui commençait à s'énerver.
- Ah oui ? Pourtant ma fille à votre âge... mais ce n'est pas le sujet. Je ne suis pas là pour faire un procès à vos parents. Sortons maintenant, vous allez rencontrer votre coéquipier.
- Quel coéquipier ? On m'avait dit que je travaillerai seule ! s'exclama Elisabeth intriguée.
Le majordome ne répondit pas et ouvrit la porte du bureau, laissant passer devant lui une Elisabeth impatiente d'avoir une réponse à sa question.
Dernière modification par Wonderbooks le sam. 23 juin, 2018 3:17 pm, modifié 1 fois.
Lilylafouine

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Re: Chapitre 2

Message par Lilylafouine »

Wonderbooks a écrit :Elisabeth tournait en rond depuis une heure. C'était dans ce genre de situation qu'elle maudissait grandement celui qui avait construit la Ville Mère ! Cette dernière n'était composée que de petites ruelles pittoresques et sans noms qui se ressemblaient toutes. La jeune fille soupira : avant de partir, elle avait pris le temps de soigner son apparence mais maintenant elle ne ressemblait plus à rien. Des mèches de cheveux roux s'échappait de son chignon, son visage avait rougi à force de courir de long en large et ses habits tout juste propres collaient à sa peau à cause de la sueur. Enfin, après des heures de recherches, elle finit par trouver son adresse. Avant de sonner, Elisabeth pris soin d'arranger ses cheveux car c'était du moins la seule chose qu'elle pouvait faire dans la rues sans attirer le regard des passants. Une fois prêtes, elle sonna. Deux minutes plus tard, la porte s'ouvrit sur un homme en livrée, sûrement un domestique vu sa posture :
- Mademoiselle, Veuillez me suivre... dit-il sans le moindre bonjour.
Un peu outré par cette attitude mais par peur d'être mise à la porte à cause de son sale caractère, Elisabeth fit bonne figure et suivie le majordome silencieusement. Après avoir traversé un très long corridor, ils entrèrent dans une pièce. L'homme ordonna à la jeune femme de s'asseoir. Cette dernière s'exécuta sans rechigner. Le majordome sortie un papier et commença un petit interrogatoire :
- Votre Nom ?
- Elisabeth de Baumont, répondit la jolie rousse du tac au tac.
- Votre âge ?
- 22 ans
- Baumont ? Le nom de votre mari ?
- Je ne suis pas mariée, répondit Elisabeth qui commençait à s'énerver.
- Ah oui ? Pourtant ma fille à votre âge... mais ce n'est pas le sujet. Je ne suis pas là pour faire un procès à vos parents. Sortons maintenant, vous allez rencontrer votre coéquipier.
- Quel coéquipier ont m'avait dit que je travaillerai seule ! dit Elisabeth intriguée.
Le majordome ne répondit pas et ouvrit la porte du bureau, laissant passer devant lui une Elisabeth impatiente d'avoir une réponse à sa question.
Magnifique, beaucoup de suspense mais peut être pourrais tu faire en sorte que tes chapitres soient un peu plus long, en rallongent les phrases par exemple, cela nous fait patienter encore plus et nous donne encore plus de lire la suite, mais ce n'est qu'une proposition ! Il est très bien comme ça, sinon !
À bientôt pour le chapitre 3 ;-) ;-)
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Re: La cité des Zeppelin [ steampunk]

Message par Wonderbooks »

Merci beaucoup ! Oui c'est vrai que mes chapitres sont cours. Je tâcherai à les allonger un peu !
Isallya

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Re: Chapitre 2

Message par Isallya »

Wonderbooks a écrit :Elisabeth tournait en rond depuis une heure. C'était dans ce genre de situation qu'elle maudissait grandement celui qui avait construit la Ville Mère ! Cette dernière n'était composée que de petites ruelles pittoresques et sans noms qui se ressemblaient toutes. La jeune fille soupira : avant de partir, elle avait pris le temps de soigner son apparence mais maintenant elle ne ressemblait plus à rien. Des mèches de cheveux roux s'échappait de son chignon, son visage avait rougi à force de courir de long en large et ses habits tout juste propres collaient à sa peau à cause de la sueur. Enfin, après des heures de recherches, elle finit par trouver son adresse. Avant de sonner, Elisabeth pris soin d'arranger ses cheveux car c'était du moins la seule chose qu'elle pouvait faire dans la rues => la rue sans attirer le regard des passants. Une fois prêtes => sans -s, elle sonna. Deux minutes plus tard, la porte s'ouvrit sur un homme en livrée, sûrement un domestique vu sa posture :
- Mademoiselle, Veuillez => sans majuscule me suivre... dit-il sans le moindre bonjour.
Un peu outré par cette attitude mais par peur d'être mise à la porte à cause de son sale caractère, Elisabeth fit bonne figure et suivie => suivit le majordome silencieusement. Après avoir traversé => plutôt "suivi" ou "longé" (même si ça peut faire répétition avec "long"...) un très long corridor, ils entrèrent dans une pièce. Même en une phrase, il peut y avoir moyen de nous renseigner sur ce qu'est cette pièce... par exemple : "Ce devait être un [salon ?] au vu de..." ou "ils entrèrent dans une pièce, probablement un [salon]". Bref, caractérise la pièce comme tu le sens^^ L'homme ordonna à la jeune femme de s'asseoir. Cette dernière s'exécuta sans rechigner. Le majordome sortie=> sortit un papier et commença un petit interrogatoire :
- Votre Nom ?
- Elisabeth de Baumont, répondit la jolie rousse du tac au tac.
- Votre âge ?
- 22 ans
- Baumont ? Le nom de votre mari ?
- Je ne suis pas mariée, répondit Elisabeth qui commençait à s'énerver.
- Ah oui ? Pourtant ma fille à votre âge... mais ce n'est pas le sujet. Je ne suis pas là pour faire un procès à vos parents. Sortons maintenant, vous allez rencontrer votre coéquipier.
- Quel coéquipier point d'interrogation ont=> on m'avait dit que je travaillerai seule ! dit => il y a moyen de mettre un verbe plus fort... s'exclamer ? Elisabeth intriguée.
Le majordome ne répondit pas et ouvrit la porte du bureau, laissant passer devant lui une Elisabeth impatiente d'avoir une réponse à sa question.
Lilylafouine m'a devancée pour la longueur du chapitre donc je ne reviendrai pas dessus. Mais sinon, rien à dire sur ce passage, j'attends de voir la suite (:
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Chapitre 3

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Elisabeth était outrée. Un assistant ! Et puis quoi encore ! Pourquoi lui avoir promis qu'elle serait seule pour au final lui attribuer un assistant ? Peut-être parce qu'elle était une femme.
- Et Olympe de Gouges, George Sand, ce n'était pas des femmes elles ? pensa-t-elle rageusement
Elle bannit ces pensées de son esprit sentant les larmes lui monter aux yeux. Mais elle ne pouvait s'empêcher de songer à cet assistant sûrement plus âgé qu'elle, qui passerait son temps à lui faire la morale et à qui on voudrait la marier à la fin. Elle n'osait pas poser des questions au majordome de peur qu'il ne la mette à la porte. Soudain, ce dernier qui, depuis le début ouvrait la marche, s'arrêta et la jeune femme manqua de lui rentrer dedans. L'homme frappa à la porte. Pas de réponse. Le majordome n'insista pas et entra dans la pièce, Elisabeth sur ses talons.
*

La pièce dans laquelle ils venaient de pénétrer était très grande. Le murs étaient couverts d'un papier peint bleu foncé. Au fond de la pièce trônait une large cheminée en pierre au dessus de laquelle était disposé un énorme tableau représentant un homme moustachu en costume militaire. Trop captivée par cet intriguant salon, Elisabeth n'avait pas remarqué les deux individus qui se tenaient en face de la peinture. Le premier, qui était aussi le plus petit des deux, était assis sur un tabouret. Il était de dos , Elisabeth ne pouvait donc pas voir son visage et déterminer si c'était un enfant ou un adulte. Le deuxième était également de dos mais par sa taille, on pouvait facilement deviner que c'était un adulte. La chose qui interpella le plus la jeune femme fut sa silhouette. Il avait beau être grand, il n'en était pas moins fin. On aurait dit un squelette en costume ou encore un phasme qui portait une veste grise et un pantalon noir. Cette pensée absurde la fit immédiatement sourire. Elle aurait aimé pouvoir éclater de rire mais ça ne se faisait pas de se moquer de son futur assistant. Le majordome qui se tenait à côté d'elle depuis tout à l'heure mais dont elle avait totalement oublié la présence toussota pour interpeller les deux hommes. Mais ils restèrent de dos. Elisabeth remarqua que son futur associé était en fait en train de lancer des fléchettes sur le tableau du vieux général et que le petit homme non identifié comptait les points. Le majordome désespéré décida d'utiliser une manière plus classique :
- Monsieur, appela-t-il de sa voix la plus neutre possible.
Le phasme se tourna vers eux, planta son regard dans celui de la jeune fille et lui jeta un regard noir bien senti. Le deuxième individu se tourna alors vers elle et la gratifia d'un sourire qu'elle ne lui rendit pas. D'ordinaire très solide, la jeune femme sentir son pouls s'accélérer. Cet homme non identifié n'étais ni un enfant ni un adulte : c'était un gnome ! Un gnome comme ceux qui figuraient dans les légendes bretonnes que son père lui racontait quand elle était plus jeune. Ayant l'impression d'être emprisonnée dans un cauchemar, Elisabeth ferma les yeux et s'évanouit.
Dernière modification par Wonderbooks le lun. 25 juin, 2018 3:33 pm, modifié 1 fois.
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Re: Chapitre 3

Message par Isallya »

Wonderbooks a écrit :Elisabeth était outrée. Un assistant ! Et puis quoi encore ! Pourquoi lui avoir promis qu'elle serait seule pour au final lui attribuer un assistant ? Peut-être parce qu'elle était une femme.
- Et Olympe de Gouges, George Sand, ce n'était pas des femmes elles ? pensa t- elle => pensa-t-elle (petit problème d'espace^^) rageusement. Bien pensé !
Elle bannit ces pensées de son esprit sentant les larmes lui monter aux yeux. Mais elle ne pouvait s'empêcher de penser => je n'ai pas mis le "pensa-t-elle" en rouge pour éviter la confusion avec mon autre commentaire^^ Il doit y avoir moyen de caser au moins un synonyme à la place d'un des trois à cet assistant sûrement plus âgé qu'elle , => juste un problème d'espace, qui ne devrait pas exister entre le "elle" et la virgule (oui, je chipote) qui passerait son temps à lui faire la morale et à qui on voudrait à la fin la marier => la formulation est bizarre... Je ne sais pas si inverser "à la fin" et "la marier" peut suffire à rendre la phrase plus correcte ?. Elle n'osait pas poser des questions au majordome de peur qui => qu'il ne la mette à la porte. Soudain je verrais bien une virgule ici... ce dernier qui, depuis le début ouvrait la marche, s'arrêta et la jeune femme manqua de lui rentrer dedans. L'homme frappa à la porte. Pas de réponse. Le majordome n'insista pas et entra dans la pièce, Elisabeth sur ses talons.
*

La pièce dans laquelle ils venaient de pénétrer était très grande. Le murs étaient couverts d'un papier peint bleu foncé. Au fond de la pièce trônait une large cheminée en pierre au dessus de laquelle était disposé un énorme tableau représentant un homme moustachu en costume militaire => j'aime bien cette description.. Trop captivée par cet intriguant salon, Elisabeth n'avait pas remarqué les deux individus qui se tenaient en facede => problème d'espace, le retour :lol: la peinture. Le premier et => je vais encore chipoter, mais j'aimerais bien le remplacer par autre chose... Genre : "le premier, qui était aussi le plus petit des deux, était assis sur le tabouret." Mais c'est toi qui vois. le plus petit des deux était assis sur un tabouret. Il était de dos donc => pareil^^ Et je ne trouve pas ça très littéraire. Pourquoi pas : "Il était de dos, Elisabeth ne pouvait donc pas..." Elisabeth ne pouvait pas voir son visage et déterminer si c'était un enfant ou un adulte. Le deuxième était également de dos mais par sa taille, on pouvait facilement deviner que c'était un adulte. La chose qui interpella le plus la jeune femme fut sa silhouette. Il avait beau être grand, il n'en était pas moins fin. On aurait dit un squelette en costume ou encore un phasme qui portait une veste grise et un pantalon noir => cette comparaison... :lol: . Cette pensée absurde la fit immédiatement sourire. Elle aurait aimé pouvoir éclater de rire mais ça ne se faisait pas de se moquer de son futur assistant. Le majordome qui se tenait à côté d'elle depuis tout à l'heure mais dont elle avait totalement oublié la présence toussota pour interpeller les deux hommes. Mais ils restèrent de dos. Elisabeth remarqua que son futur associé était en fait en train de lancer des fléchettes sur le tableau du vieux général et que le petit homme non identifié comptait les points. Le majordome désespéré décida d'utiliser une manière plus classique :
- Monsieur, dit-il => un peu trop neutre à mon goût. Pourquoi pas : "appela-t-il" ? de sa voix la plus neutre possible.
Le phasme se tourna vers eux , => problème d'espace, 3e épisode planta son regard dans celui de la jeune fille et lui jeta un regard noir bien senti. Le deuxième individu se tourna alors vers elle et la gratifia d'un sourire qu'elle ne lui rendit pas. D'ordinaire très solide, la jeune femme sentir son pouls s'accélérermanque le point Cet homme non identifié n'étais ni un enfant ni un adulte : c'était un gnome ! Un gnome comme ceux qui figuraient dans les légendes bretonnes que son père lui racontait quand elle était plus jeune. Ayant l'impression d'être emprisonner => -ée dans un cauchemar,pour le coup, l'espace manque entre la virgule et Elisabeth (ça change xD)Elisabeth ferma les yeux et s'évanouit.
J'adore ce chapitre, particulièrement la deuxième partie. Je crois que tu n'aurais pas mieux introduit le futur assistant ! (vraiment, la comparaison avec le phasme m'a fait rire... (je dois avoir trop d'imagination xD) Et le coup des fléchettes... Pourquoi tant de haine ? x) )
Au niveau des fautes, il n'y en a quasiment aucune, c'est toujours et encore très appréciable. Pour les espaces, je suppose que c'est plus de l'inattention qu'autre chose^^

A quand la suite ?
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Chapitre 4

Message par Wonderbooks »

Le soleil venait de se coucher lorsqu' Élisabeth ouvrit les yeux. Elle était allongée sur un lit dans une chambre qu'elle ne connaissait pas. C'était une petite pièce aux murs blancs avec une salle d'eau juste à côté. Bien qu'elle ne ressemblât guère à son ancienne chambre, la jeune femme commençait déjà à s'y sentir bien. Elle remarqua également que sa valise était vide : quelqu'un avait rangé ses affaires. Soudain, la porte s'ouvrit et une espèce de machine entra en suffoquant. C'était un Mekaman ! Elisabeth avait déjà entendu parler de ces petits bijoux de technologie, comme les surnommaient ses contemporains. Il suffisait de leur apprendre à faire quelque chose pour qu'ils le reproduisent simultanément. Le Mekaman ne semblait guère se préoccuper de sa présence et commença à nettoyer les meubles.
-Impressionnant, n'est-ce pas ?
Elisabeth se tourna et vit le gnome adossé contre le mur en train de la regarder.
- Vous... êtes un gnome ? demanda t- elle d'une voix anxieuse.
- Exactement, je suis un gnome ! Vous avez l'air impressionné, vous n'en avez donc jamais vu ? C'est vrai qu'il y en a très peu à Paris mais vous pouvez quand même en trouver quelques-uns en Bas. Ne me dites pas que c'est à cause de moi que vous vous êtes évanouie, tout de même ?
La jeune fille déglutit. C'était dans ce genre de situation qu'elle se sentait mal. Ces moments où elle avait l'impression d'être une petite fille apeurée et ridiculement petite face aux autres.
- Mais vous ne pouvez pas être réel. La magie n'existe pas ! Vous ne pouvez pas être ce que vous êtes, c'est impossible ! s'écria t- elle
-La magie n'existe pas ! s'offusqua le gnome. Alors là, c'est la meilleure ! La magie n'existe pas ! N'importe quoi ! De toute ma vie, c'est la première fois que j'entends une telle... abomination ! La magie pullule, elle est partout ! Sur Terre, dans l'air... Ce grain de poussière qui s'est collé sur votre robe là ! dit la créature en pointant du doigt la manche d' Elisabeth,C'est un grain de magie. Ah, vous êtes bien gratinée, vous ! Je vais vous en donner, moi, de la magie.
Il s'approcha d'elle, prit sa main et fit apparaître une fleur. Elisabeth eut l'impression que sa vie n'était plus qu'un mensonge.
-Mais... comment ça se fait que je ne le sache pas ? dit elle en bégayant
- Je n'y suis pour rien moi ! s'énerva le gnome. Demandez à vos parents ! Peut-être que dans le milieu auquel vous appartenez, les gens sont tous aussi ignorants que vous l'êtes vous - même.
Elisabeth piqua un fard. Il commençait à lui taper sur les nerfs celui-là.
-Mais d'abord, vous êtes qui vous ? Je ne suis pas le genre à me laisser commander par une personne, qu'elle soit humaine ou pas !
- Je suis François, le secrétaire de Monsieur Enoch et donc le vôtre à partir de maintenant.
Il s'appelle Enoch. pensa Elisabeth. C'est bon à savoir.
Même si ils ne s'étaient pas encore présentés, la jeune fille ne pouvait guère s'empêcher d'être curieuse et de vouloir en apprendre plus sur cet assistant très "phasmique". François lui tendit la main :
-Allez, venez. Je vais vous faire visiter !
Elisabeth se leva et ils sortirent de la pièce.
*

François insista pour faire visiter toute la maison à Elisabeth. Le plus étrange fut le fait qu'ils n'aient croisés personne même pas le phasme. Ce dernier devait sûrement se trouver dans sa chambre, le seul endroit que son guide touristique de petite taille ne lui avait volontairement pas montré. Après la fin de la visite, le gnome regarda sa montre :
- Il faut aller dîner. dit-il
- Il est beaucoup trop tard pour manger ! s'exclama Elisabeth en sortant sa propre montre gousser.
-Vous avez une montre ? C'est rare pour une femme de votre rang
- Elle appartenait à mon père. Mais bon, cela n'a pas d'importance. Allons dîner !
[*]
Alors qu'Élisabeth et son guide se dirigeait vers la salle à manger, Enoch était déjà attablé depuis un peu plus d'une heure. Il regarda encore une fois sa montre, il était tard. Mais ici on soupait tard car en saison estivale, le garçon détestait se coucher alors qu'il faisait encore jour. Une minute plus tard, François et la jeune fille entrèrent dans la pièce et s'assirent à la table. La jeune fille pris place à l'autre bout de la table en face de lui. Elle avait attaché ses cheveux et changé de robe. De son côté, Elisabeth remarqua que Enoch (autant utiliser son prénom maintenant) avait troqué sa veste grise et son pantalon noir contre un peignoir bordeaux qui accentuait encore plus sa maigreur. Maintenant qu'elle pouvait voir son visage, elle pouvait constater qu'il était moins vieux qu'elle ne l'imaginait. Il avait un visage fin et des traits juvéniles. Ces yeux semblaient petillér à cause de la lumière.
-Pourquoi me regardez vous ainsi ?
Elisabeth sursauta et manqua de s'étouffer avec sa nourriture.
- Je ne vous regardais ! mentit t- elle Je suis en face de vous.
- Pourtant, j'avais comme l'impression que vous me sondez du regard. dit-il amusé.
- Tu es un tenace toisongea Elisabeth. Mais de peur de déclencher une dispute interminable elle ajouta simplement: « vous m'excuserez Messieurs mais je suis très fatiguée, je vais donc rejoindre ma chambre. Bonne nuit. »
Le sympathique François lui adressa un signe de main mais Enoch semblait avoir totalement oublié sa présence et regardait les flammes s'agiter dans l'âtre. Sur ce, Elisabeth quitta la pièce fatiguée et assez impatiente de découvrir ce que la journée de demain allait lui réserver.
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Lilylafouine

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Re: Chapitre 4

Message par Lilylafouine »

Wonderbooks a écrit :Le soleil venait de se coucher lorsqu' Élisabeth ouvrit les yeux. Elle était allongée sur un lit dans une chambre qu'elle ne connaissait pas. C'était une petite pièce aux murs blancs avec une salle d'eau juste à côté. Bien qu'elle ne ressemblait guère à son ancienne chambre, la jeune femme commençait déjà à s'y sentir bien. Elle remarqua également que sa valise était vide : quelqu'un avait rangé ses affaires. Soudain, la porte s'ouvrit et une espèce de machine entra en suffoquant. C'était un Mekaman ! Elisabeth avait déjà entendu parler de ces petits bijoux de technologie, comme les surnommaient ses contemporains. Il suffisait de leur apprendre à faire quelque chose pour qu'ils le reproduisent simultanément. Le Mekaman ne semblait guère se préoccuper de sa présence et commença à nettoyer les meubles.
-Impressionnant, n'est-ce pas ?
Elisabeth se tourna et vit le gnome adossé contre le mur en train de la regarder.
- Vous... êtes un gnome ? demanda t- elle d'une voix anxieuse.
- Exactement, je suis un gnome ! Vous avez l'air impressionné, vous n'en avez donc jamais vu ? C'est vrai qu'il y en a très peu à Paris mais vous pouvez quand-même en trouver quelques-uns en Bas. Ne me dites tout de même pas que c'est à cause de moi que vous vous êtes évanouie, tout de même ?
La jeune fille déglutit. C'était dans ce genre de situation qu'elle se sentait mal. Ces moments où elle avait l'impression d'être une petite fille apeurée et ridiculement petite face aux autres.
- Mais vous ne pouvez pas être réel. La magie n'existe pas ! Vous ne pouvez pas être ce que vous êtes, c'est impossible. dit-elle
-La magie n'existe pas ! Alors là, c'est la meilleure ! La magie n'existe pas ! N'importe quoi ! De toute ma vie, c'est la première fois que j'entends une telle... abomination ! La magie pullule, elle est partout ! Sur Terre, dans l'air... Ce grain de poussière qui s'est collé sur votre robe là ! dit la créature en pointant du doigt la manche d' Elisabeth,C'est un grain de magie. Ah vous êtes bien gratinée vous ! Je vais vous en donner moi de la magie.
Il s'approcha d'elle, pris sa main et fit apparaître une fleur. Elisabeth eut l'impression que sa vie n'était plus qu'un mensonge.
-Mais... comment ça se fait que je ne le sache pas ? dit elle en bégayant
- Je n'y suis pour rien moi ! s'énerva le gnome. Demandez à vos parents ! Peut-être après tout que dans le milieu auquel vous appartenez, les gens sont tous aussi ignorants que vous l'êtes vous même.
Elisabeth piqua un far. Il commençait à lui taper sur les nerfs celui-là.
-Mais d'abord, vous êtes qui vous ? Je ne suis pas le genre à me laisser commander par une personne, qu'elle soit humaine ou pas !
- Je suis François, le secrétaire de Monsieur Enoch et donc le votre à partir de maintenant.
-Il s'appelle Enoch, pensa Elisabeth. C'est bon à savoir !
Même si ils ne s'étaient pas encore présentés, la jeune fille ne pouvait guère s'empêcher d'être curieuse et de vouloir en apprendre plus sur cet assistant très "phasmique". François lui tendit la main :
-Aller, venez. Je vais vous faire visiter !
Elisabeth se leva et ils sortirent de la pièce.
*

François insista pour faire visiter toute la maison à Elisabeth. Le plus étrange fut le fait qu'ils n'aient croisés personne même pas le phasme. Ce dernier devait sûrement se trouver dans sa chambre, le seul endroit que son guide touristique de petite taille ne lui avait volontairement pas montrer. Après la fin de la visite, le gnome regarda sa montre :
- Il faut aller dîner. dit-il
- Il est beaucoup trop tard pour manger ! s'exclama Elisabeth en sortant e sa montre à gousset.
-Vous avez une montre ? Il est rare pour une femme de votre rang
- Elle appartenait à mon père. Mais bon, cela n'a pas d'importance. Allons dîner !
[*]
Alors qu'Élisabeth et son guide se dirigeait vers la salle à manger, Enoch était déjà attablé depuis un peu plus d'une heure. Il regarda encore une fois sa montre, il était tard. Mais ici on soupait tard car en saison estivale, le garçon détestait se coucher alors qu'il faisait encore jour. Une minute plus tard, François et la jeune fille arrivèrent dans la pièce et s'assirent à la table. La jeune fille pris place à l'autre bout de la place en face de lui. Elle avait attachée ses cheveux et changé de robe. De son côté, Elisabeth remarqua que Enoch (autant utiliser son prénom maintenant) avait troqué sa veste grise et son pantalon noir contre un peignoir bordeaux qui accentuait encore plus sa maigreur. Maintenant qu'elle voyait son visage, elle pouvait constater qu'il était moins vieux qu'elle ne l'imaginait. Il avait un visage fin et des traits juvéniles. Ces yeux semblaient petillés ( je crois qu'il manque un accent )à cause de la lumière.
-Pourquoi me regardez vous ainsi ?
Elisabeth sursauta et manqua de s'étouffer avec sa nourriture.
- Je ne vous regardait pas ! mentit t- elle Je suis en face de vous.
- Pourtant j'avais comme l'impression que vous me sonder (sondez, non ?) du regard. dit-il
- Tu es un tenace, toi. songea Elisabeth mais de peur de déclencher une dispute interminable elle ajouta simplement, vous m'excuserez Messieurs mais je suis très fatiguée, je vais donc rejoindre ma chambre. Bonne nuit.
Le sympathique François lui adressa un signe de main mais Enoch semblait à voir totalement oublié sa présence et regardait les flammes s'agiter dans l'âtre. Sur ce, Elisabeth quitta la pièce fatiguée et assez impatiente ce que la journée de demain allait lui réserver.
Un super quatrième tome, qui donne envie d'en savoir encore plus !
J'ai hâte d'avoir la suite, quelques problèmes d'orthographe mais sinon, super.
À bientôt pour le chapitre 5
Isallya

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Re: Chapitre 4

Message par Isallya »

Wonderbooks a écrit :Le soleil venait de se coucher lorsqu' Élisabeth ouvrit les yeux. Elle était allongée sur un lit dans une chambre qu'elle ne connaissait pas. C'était une petite pièce aux murs blancs avec une salle d'eau juste à côté. Bien qu'elle ne ressemblait guère à son ancienne chambre, la jeune femme commençait déjà à s'y sentir bien. Elle remarqua également que sa valise était vide : quelqu'un avait rangé ses affaires. Soudain, la porte s'ouvrit et une espèce de machine entra en suffoquant => un peu bizarre... Surtout venant d'une machine^^ Je verrais plutôt ce verbe dans une situation où quelqu'un vient de se faire étrangler ou autre. A voir si tu peux le remplacer.. C'était un Mekaman ! Elisabeth avait déjà entendu parler de ces petits bijoux de technologie, comme les surnommaient ses contemporains. Il suffisait de leur apprendre à faire quelque chose pour qu'ils le reproduisent simultanément. Le Mekaman ne semblait guère se préoccuper de sa présence et commença à nettoyer les meubles.
-Impressionnant, n'est-ce pas ?
Elisabeth se tourna et vit le gnome adossé contre le mur en train de la regarder.
- Vous... êtes un gnome ? demanda t- elle d'une voix anxieuse.
- Exactement, je suis un gnome ! Vous avez l'air impressionné, vous n'en avez donc jamais vu ? C'est vrai qu'il y en a très peu à Paris mais vous pouvez quand-même => sans tiret en trouver quelques-uns en Bas. Ne me dites tout de même pas que c'est à cause de moi que vous vous êtes évanouie, tout de même ?
La jeune fille déglutit. C'était dans ce genre de situation qu'elle se sentait mal. Ces moments où elle avait l'impression d'être une petite fille apeurée et ridiculement petite face aux autres.
- Mais vous ne pouvez pas être réel. La magie n'existe pas ! Vous ne pouvez pas être ce que vous êtes, c'est impossible. dit => pourquoi pas un verbe plus fort ? (s'exclamer, accompagné d'un point d'exclamation après "impossible")-elle
-La magie n'existe pas ! pareil, j'aimerais bien voir la réaction du gnome. Par exemple, tu pourrais écrire : "La magie n'existe pas ? s'offusqua le gnome", mais tu fais comme tu veux (:Alors là, c'est la meilleure ! La magie n'existe pas ! N'importe quoi ! De toute ma vie, c'est la première fois que j'entends une telle... abomination ! La magie pullule, elle est partout ! Sur Terre, dans l'air... Ce grain de poussière qui s'est collé sur votre robe là ! dit la créature en pointant du doigt la manche d' Elisabeth,C'est un grain de magie. Ah virgulevous êtes bien gratinée virgule vous ! Je vais vous en donner moi de la magie.deux virgules autour du "moi"
Il s'approcha d'elle, pris => prit sa main et fit apparaître une fleur. Elisabeth eut l'impression que sa vie n'était plus qu'un mensonge.
-Mais... comment ça se fait que je ne le sache pas ? dit elle en bégayant
- Je n'y suis pour rien moi ! s'énerva le gnome. Demandez à vos parents ! Peut-être après tout => tu peux le supprimer que dans le milieu auquel vous appartenez, les gens sont tous aussi ignorants que vous l'êtes vous même tiret entre "vous" et "même".
Elisabeth piqua un far => fard. Il commençait à lui taper sur les nerfs celui-là.
-Mais d'abord, vous êtes qui vous ? Je ne suis pas le genre à me laisser commander par une personne, qu'elle soit humaine ou pas !
- Je suis François, le secrétaire de Monsieur Enoch et donc le votre => vôtre à partir de maintenant.
- => pas de tiret vu que c'est une pensée^^ En revanche, tu peux mettre la phrase en italique.Il s'appelle Enoch, pensa Elisabeth. C'est bon à savoir !
Même si ils ne s'étaient pas encore présentés, la jeune fille ne pouvait guère s'empêcher d'être curieuse et de vouloir en apprendre plus sur cet assistant très "phasmique". François lui tendit la main :
-Aller => allez, venez. Je vais vous faire visiter !
Elisabeth se leva et ils sortirent de la pièce.
*

François insista pour faire visiter toute la maison à Elisabeth. Le plus étrange fut le fait qu'ils n'aient croisés => sans -s personne virgule même pas le phasme. Ce dernier devait sûrement se trouver dans sa chambre, le seul endroit que son guide touristique de petite taille ne lui avait volontairement pas montrer => montré. Après la fin de la visite, le gnome regarda sa montre :
- Il faut aller dîner. dit-il
- Il est beaucoup trop tard pour manger ! s'exclama Elisabeth en sortant e sa pour éviter la répétition, pourquoi ne pas rajouter "propre" ? ([sa propre montre à gousser])montre à gousset.
-Vous avez une montre ? Il est => C'est rare pour une femme de votre rang
- Elle appartenait à mon père. Mais bon, cela n'a pas d'importance. Allons dîner !
[*]
Alors qu'Élisabeth et son guide se dirigeait vers la salle à manger, Enoch était déjà attablé depuis un peu plus d'une heure. Il regarda encore une fois sa montre, il était tard. Mais ici on soupait tard car en saison estivale, le garçon détestait se coucher alors qu'il faisait encore jour. Une minute plus tard, François et la jeune fille arrivèrent => plutôt "entrèrent" dans la pièce et s'assirent à la table. La jeune fille pris => prit place à l'autre bout de la place => table, non ?^^ en face de lui. Elle avait attachée => sans -e ses cheveux et changé de robe. De son côté, Elisabeth remarqua que Enoch (autant utiliser son prénom maintenant) avait troqué sa veste grise et son pantalon noir contre un peignoir bordeaux qui accentuait encore plus sa maigreur. Maintenant qu'elle voyait => je verrais plutôt : "maintenant qu'elle pouvait voir" son visage, elle pouvait constater qu'il était moins vieux qu'elle ne l'imaginait. Il avait un visage fin et des traits juvéniles. Ces yeux semblaient petillés => pétiller à cause de la lumière.
-Pourquoi me regardez vous ainsi ?
Elisabeth sursauta et manqua de s'étouffer avec sa nourriture.
- Je ne vous regardait => regardais pas ! mentit t- elle Je suis en face de vous.
- Pourtant virgule j'avais comme l'impression que vous me sondez du regard. dit-il tu pourrais écrire : "dit-il, amusé", ou "sourit-il", ou ce que tu veux plutôt que ce verbe un peu trop neutre^^
- => comme avant, pas utile ici Tu es un tenace, toi. songea Elisabeth point mais de peur de déclencher une dispute interminable elle ajouta simplement,deux points suivi de guillemets avant "vous" et après "bonne nuit" vous m'excuserez Messieurs mais je suis très fatiguée, je vais donc rejoindre ma chambre. Bonne nuit.
Le sympathique François lui adressa un signe de main mais Enoch semblait à voir => avoir totalement oublié sa présence et regardait les flammes s'agiter dans l'âtre. Sur ce, Elisabeth quitta la pièce fatiguée et assez impatiente manque "de" ce que la journée de demain allait lui réserver.
Pas mal comme chapitre. Mais à mon goût, ça manque un peu de descriptions. Par exemple, concernant la visite de la maison, tu aurais pu ajouter une phrase ou deux pour nous aider à nous situer (même simplement en écrivant le nombre d'étages ou les pièces traversées, avec ce que pense Elisabeth de sa nouvelle demeure).

Pareil pour la conversation avec le fameux Phasme (désolée, je préfère l'appeler comme ça même si j'adore son prénom :lol: ), je l'ai trouvée un peu trop courte. Même si Elisabeth est fatiguée, ça m'étonne un peu qu'elle ne harcèle pas son hôte de questions -genre, pourquoi il devra^être son assistant, qui il est, pourquoi il a un gnome, etc. Ou si tu ne veux pas rallonger le dialogue, tu pourrais simplement écrire qu'Elisabeth a plein de questions à poser mais qu'elle se sent trop fatiguée pour ça et qu'elle remettra tout au lendemain.^^ (rien que pour rendre la scène un peu plus crédible et "vivante")

Pour le reste, rien à dire, je continue toujours d'aimer ton histoire. (:
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Re: Chapitre 4

Message par Wonderbooks »

Isallya a écrit :
Wonderbooks a écrit :Le soleil venait de se coucher lorsqu' Élisabeth ouvrit les yeux. Elle était allongée sur un lit dans une chambre qu'elle ne connaissait pas. C'était une petite pièce aux murs blancs avec une salle d'eau juste à côté. Bien qu'elle ne ressemblait guère à son ancienne chambre, la jeune femme commençait déjà à s'y sentir bien. Elle remarqua également que sa valise était vide : quelqu'un avait rangé ses affaires. Soudain, la porte s'ouvrit et une espèce de machine entra en suffoquant => un peu bizarre... Surtout venant d'une machine^^ Je verrais plutôt ce verbe dans une situation où quelqu'un vient de se faire étrangler ou autre. A voir si tu peux le remplacer.. C'était un Mekaman ! Elisabeth avait déjà entendu parler de ces petits bijoux de technologie, comme les surnommaient ses contemporains. Il suffisait de leur apprendre à faire quelque chose pour qu'ils le reproduisent simultanément. Le Mekaman ne semblait guère se préoccuper de sa présence et commença à nettoyer les meubles.
-Impressionnant, n'est-ce pas ?
Elisabeth se tourna et vit le gnome adossé contre le mur en train de la regarder.
- Vous... êtes un gnome ? demanda t- elle d'une voix anxieuse.
- Exactement, je suis un gnome ! Vous avez l'air impressionné, vous n'en avez donc jamais vu ? C'est vrai qu'il y en a très peu à Paris mais vous pouvez quand-même => sans tiret en trouver quelques-uns en Bas. Ne me dites tout de même pas que c'est à cause de moi que vous vous êtes évanouie, tout de même ?
La jeune fille déglutit. C'était dans ce genre de situation qu'elle se sentait mal. Ces moments où elle avait l'impression d'être une petite fille apeurée et ridiculement petite face aux autres.
- Mais vous ne pouvez pas être réel. La magie n'existe pas ! Vous ne pouvez pas être ce que vous êtes, c'est impossible. dit => pourquoi pas un verbe plus fort ? (s'exclamer, accompagné d'un point d'exclamation après "impossible")-elle
-La magie n'existe pas ! pareil, j'aimerais bien voir la réaction du gnome. Par exemple, tu pourrais écrire : "La magie n'existe pas ? s'offusqua le gnome", mais tu fais comme tu veux (:Alors là, c'est la meilleure ! La magie n'existe pas ! N'importe quoi ! De toute ma vie, c'est la première fois que j'entends une telle... abomination ! La magie pullule, elle est partout ! Sur Terre, dans l'air... Ce grain de poussière qui s'est collé sur votre robe là ! dit la créature en pointant du doigt la manche d' Elisabeth,C'est un grain de magie. Ah virgulevous êtes bien gratinée virgule vous ! Je vais vous en donner moi de la magie.deux virgules autour du "moi"
Il s'approcha d'elle, pris => prit sa main et fit apparaître une fleur. Elisabeth eut l'impression que sa vie n'était plus qu'un mensonge.
-Mais... comment ça se fait que je ne le sache pas ? dit elle en bégayant
- Je n'y suis pour rien moi ! s'énerva le gnome. Demandez à vos parents ! Peut-être après tout => tu peux le supprimer que dans le milieu auquel vous appartenez, les gens sont tous aussi ignorants que vous l'êtes vous même tiret entre "vous" et "même".
Elisabeth piqua un far => fard. Il commençait à lui taper sur les nerfs celui-là.
-Mais d'abord, vous êtes qui vous ? Je ne suis pas le genre à me laisser commander par une personne, qu'elle soit humaine ou pas !
- Je suis François, le secrétaire de Monsieur Enoch et donc le votre => vôtre à partir de maintenant.
- => pas de tiret vu que c'est une pensée^^ En revanche, tu peux mettre la phrase en italique.Il s'appelle Enoch, pensa Elisabeth. C'est bon à savoir !
Même si ils ne s'étaient pas encore présentés, la jeune fille ne pouvait guère s'empêcher d'être curieuse et de vouloir en apprendre plus sur cet assistant très "phasmique". François lui tendit la main :
-Aller => allez, venez. Je vais vous faire visiter !
Elisabeth se leva et ils sortirent de la pièce.
*

François insista pour faire visiter toute la maison à Elisabeth. Le plus étrange fut le fait qu'ils n'aient croisés => sans -s personne virgule même pas le phasme. Ce dernier devait sûrement se trouver dans sa chambre, le seul endroit que son guide touristique de petite taille ne lui avait volontairement pas montrer => montré. Après la fin de la visite, le gnome regarda sa montre :
- Il faut aller dîner. dit-il
- Il est beaucoup trop tard pour manger ! s'exclama Elisabeth en sortant e sa pour éviter la répétition, pourquoi ne pas rajouter "propre" ? ([sa propre montre à gousser])montre à gousset.
-Vous avez une montre ? Il est => C'est rare pour une femme de votre rang
- Elle appartenait à mon père. Mais bon, cela n'a pas d'importance. Allons dîner !
[*]
Alors qu'Élisabeth et son guide se dirigeait vers la salle à manger, Enoch était déjà attablé depuis un peu plus d'une heure. Il regarda encore une fois sa montre, il était tard. Mais ici on soupait tard car en saison estivale, le garçon détestait se coucher alors qu'il faisait encore jour. Une minute plus tard, François et la jeune fille arrivèrent => plutôt "entrèrent" dans la pièce et s'assirent à la table. La jeune fille pris => prit place à l'autre bout de la place => table, non ?^^ en face de lui. Elle avait attachée => sans -e ses cheveux et changé de robe. De son côté, Elisabeth remarqua que Enoch (autant utiliser son prénom maintenant) avait troqué sa veste grise et son pantalon noir contre un peignoir bordeaux qui accentuait encore plus sa maigreur. Maintenant qu'elle voyait => je verrais plutôt : "maintenant qu'elle pouvait voir" son visage, elle pouvait constater qu'il était moins vieux qu'elle ne l'imaginait. Il avait un visage fin et des traits juvéniles. Ces yeux semblaient petillés => pétiller à cause de la lumière.
-Pourquoi me regardez vous ainsi ?
Elisabeth sursauta et manqua de s'étouffer avec sa nourriture.
- Je ne vous regardait => regardais pas ! mentit t- elle Je suis en face de vous.
- Pourtant virgule j'avais comme l'impression que vous me sondez du regard. dit-il tu pourrais écrire : "dit-il, amusé", ou "sourit-il", ou ce que tu veux plutôt que ce verbe un peu trop neutre^^
- => comme avant, pas utile ici Tu es un tenace, toi. songea Elisabeth point mais de peur de déclencher une dispute interminable elle ajouta simplement,deux points suivi de guillemets avant "vous" et après "bonne nuit" vous m'excuserez Messieurs mais je suis très fatiguée, je vais donc rejoindre ma chambre. Bonne nuit.
Le sympathique François lui adressa un signe de main mais Enoch semblait à voir => avoir totalement oublié sa présence et regardait les flammes s'agiter dans l'âtre. Sur ce, Elisabeth quitta la pièce fatiguée et assez impatiente manque "de" ce que la journée de demain allait lui réserver.
Pas mal comme chapitre. Mais à mon goût, ça manque un peu de descriptions. Par exemple, concernant la visite de la maison, tu aurais pu ajouter une phrase ou deux pour nous aider à nous situer (même simplement en écrivant le nombre d'étages ou les pièces traversées, avec ce que pense Elisabeth de sa nouvelle demeure).

Pareil pour la conversation avec le fameux Phasme (désolée, je préfère l'appeler comme ça même si j'adore son prénom :lol: ), je l'ai trouvée un peu trop courte. Même si Elisabeth est fatiguée, ça m'étonne un peu qu'elle ne harcèle pas son hôte de questions -genre, pourquoi il devra^être son assistant, qui il est, pourquoi il a un gnome, etc. Ou si tu ne veux pas rallonger le dialogue, tu pourrais simplement écrire qu'Elisabeth a plein de questions à poser mais qu'elle se sent trop fatiguée pour ça et qu'elle remettra tout au lendemain.^^ (rien que pour rendre la scène un peu plus crédible et "vivante")

Pour le reste, rien à dire, je continue toujours d'aimer ton histoire. (:
OK j'essaierai d'appliquer toutes tes suggestions. Oui moi aussi, la dernière scène, je n'étais pas super contente du résultat :roll: Je vais voir si je peux l'améliorer !
Ysaya

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Re: La cité des Zeppelin [ steampunk]

Message par Ysaya »

Salut! Je suis tombée par hasard sur ton histoire et je trouve qu'elle commence bien! Previens moi quand tu sortirzs la suite!
DanielPagés

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Re: La cité des Zeppelin [ steampunk]

Message par DanielPagés »

Je passais sur la page sommaire du forum, et, comme souvent, je vais faire un tour sur les nouvelles histoire. Le titre a attiré mon attention, et j'ai lu ! Je suis aussi allé voir ton qui-suis-je que j'ai apprécié (me manque juste ton prénom ;) )
J'aime bien l'idée de base de la ville d'en haut composée de zeppelin et celle d'en bas... et celle d'une fille détective.
Tu as une écriture sympa avec peu de problèmes d'orthographe. A ton âge (14 ?) je dirais que tu as un joli talent pour écrire, et un bel imaginaire... et que tu dois continuer !
Après, il y a quelques maladresses et des petits problèmes, mais je vois que Isallya en corrige pas mal.
La longueur de chapitres n'est pas très importante (ok, je sais que les filles de BN aiment les chapitres bien longs !! :lol: )
Le chapitre ça sert à rythmer un roman aussi...

Deux ou trois remarques sur des choses que j'ai notées et qui ne doivent pas venir en doublon avec les autres corrections :

- Bien qu'elle ne ressemblait guère à son ancienne chambre, la jeune femme commençait déjà à s'y sentir bien. pour la concordance des temps, avec 'bien que', si ton deuxième verbe (commençait) est à l'imparfait, ressembler doit être au subjonctif, normalement imparfait mais comme on l'utilise peu de nos jours tu peux éventuellement utiliser le présent. Ce qui donne : Bien qu'elle ne ressemblât (ou 'ressemble') guère à son ancienne chambre, la jeune femme commençait déjà à s'y sentir bien.

- jeune fille/jeune femme
ce sont deux périodes un peu différentes dans la vie d'un être humain de sexe féminin. L'important c'est de fixer ce qui pour toi est la limite entre les deux... disons que pour moi une jeune fille ça dépasse pas la fin de l'adolescence, disons 20 ans maxi. Au-dessus j'utiliserai plutôt 'jeune femme'. Utiliser les deux en alternance me gêne. J'utiliserai par contre parfois 'la fille' comme terme plus générique qui ne délimite pas un âge si j'ai besoin de varier.

- tirets de dialogue
Toujours mettre une espace après ton tiret, (prends l'habitude, ton futur éditeur te remerciera !! :lol: )
ce qui permettra de remplacer facilement le tiret du 6 par un tiret cadratin (un vrai tiret long de dialogue — )


Deux histoires que je suis en ce moment et qui peuvent t'intéresser, dont la première parle aussi de ballons !!
Le temps des surplombs : https://booknode.com/forum/viewtopic.php?f=33&t=246393
Onéiris : https://booknode.com/forum/viewtopic.php?f=33&t=260785
Ce sont des jeunes écrivains un peu plus vieux que toi, mais Vincent, (un garçon qui écrit ? incroyable !! :lol: ) par exemple a commencé ici à ton âge...

Allez ! continue !! ;)
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Re: La cité des Zeppelin [ steampunk]

Message par Wonderbooks »

Ysaya a écrit :Salut! Je suis tombée par hasard sur ton histoire et je trouve qu'elle commence bien! Previens moi quand tu sortirzs la suite!
Merci pour ton soutien :D Sûre je te préviendrai !
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Re: La cité des Zeppelin [ steampunk]

Message par Wonderbooks »

DanielPagés a écrit :Je passais sur la page sommaire du forum, et, comme souvent, je vais faire un tour sur les nouvelles histoire. Le titre a attiré mon attention, et j'ai lu ! Je suis aussi allé voir ton qui-suis-je que j'ai apprécié (me manque juste ton prénom ;) )
J'aime bien l'idée de base de la ville d'en haut composée de zeppelin et celle d'en bas... et celle d'une fille détective.
Tu as une écriture sympa avec peu de problèmes d'orthographe. A ton âge (14 ?) je dirais que tu as un joli talent pour écrire, et un bel imaginaire... et que tu dois continuer !
Après, il y a quelques maladresses et des petits problèmes, mais je vois que Isallya en corrige pas mal.
La longueur de chapitres n'est pas très importante (ok, je sais que les filles de BN aiment les chapitres bien longs !! :lol: )
Le chapitre ça sert à rythmer un roman aussi...

Deux ou trois remarques sur des choses que j'ai notées et qui ne doivent pas venir en doublon avec les autres corrections :

- Bien qu'elle ne ressemblait guère à son ancienne chambre, la jeune femme commençait déjà à s'y sentir bien. pour la concordance des temps, avec 'bien que', si ton deuxième verbe (commençait) est à l'imparfait, ressembler doit être au subjonctif, normalement imparfait mais comme on l'utilise peu de nos jours tu peux éventuellement utiliser le présent. Ce qui donne : Bien qu'elle ne ressemblât (ou 'ressemble') guère à son ancienne chambre, la jeune femme commençait déjà à s'y sentir bien.

- jeune fille/jeune femme
ce sont deux périodes un peu différentes dans la vie d'un être humain de sexe féminin. L'important c'est de fixer ce qui pour toi est la limite entre les deux... disons que pour moi une jeune fille ça dépasse pas la fin de l'adolescence, disons 20 ans maxi. Au-dessus j'utiliserai plutôt 'jeune femme'. Utiliser les deux en alternance me gêne. J'utiliserai par contre parfois 'la fille' comme terme plus générique qui ne délimite pas un âge si j'ai besoin de varier.

- tirets de dialogue
Toujours mettre une espace après ton tiret, (prends l'habitude, ton futur éditeur te remerciera !! :lol: )
ce qui permettra de remplacer facilement le tiret du 6 par un tiret cadratin (un vrai tiret long de dialogue — )


Deux histoires que je suis en ce moment et qui peuvent t'intéresser, dont la première parle aussi de ballons !!
Le temps des surplombs : https://booknode.com/forum/viewtopic.php?f=33&t=246393
Onéiris : https://booknode.com/forum/viewtopic.php?f=33&t=260785
Ce sont des jeunes écrivains un peu plus vieux que toi, mais Vincent, (un garçon qui écrit ? incroyable !! :lol: ) par exemple a commencé ici à ton âge...

Allez ! continue !! ;)
Bonjour ! Merci pour ton commentaire ;) J'appellerai tes conseils pour la suite mais en tout cas, ça m'a fait chaud au coeur. J'irais voir les deux histoires :)
Shizi

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Re: La cité des Zeppelin [ steampunk]

Message par Shizi »

Super super super.... Je suis un peu en retard par rapport aux sorties des chapitres mais maintenant que j'ai commencé je serais beaucoup plus assidue,c'est sûr. En tout cas un super début, avec une université que j'affectionne déjà et les personnages ont un potentiel aussi important que le scénario lui-même. Bref à quand la suite!!!!!!!!!! :lol: :lol: :D :D :) ;) 8-)
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Chapitre 5

Message par Wonderbooks »

Jacques Florent était un homme mauvais. On le lui avait toujours fait comprendre de différentes manières. Aujourd'hui encore, il se souvenait de la ceinture avec laquelle son père lui frappait les fesses lorsqu'il avait fait une bêtise. C'était un homme âgé d'une quarantaine d'années possédant un léger embonpoint et un visage rougeaud. Il portait constamment un manteau en fourrure et un énorme collier en or. Et en plus d'être véritablement un homme mauvais, il exerçait une profession totalement illégale. En effet, chaque soir , Jacques se rendait dans le quartier défavorisé de Paris et attirait les foules en vantant les bienfaits d'une crème ou d'un produit qu'il avait conçu lui-même. Étant un peu naïfs, les parisiens se ruaient dessus et après l'utilisation se rendait compte qu'ils s'étaient fait berner. C'était de cette façon que le vilain bonhomme s'enrichissait. Ce soir-là, il était au Germinal, une taverne du quartier malfamé qui accueillait principalement des ouvriers, perché sur une table et énonçant son discours préparé la veille :
- Je n'ai jamais travaillé à l'usine ni à la mine mais je compatis avec vous ! dit-il avec enthousiasme.
Il s'arrêta dans son discours pour observer son public. La salle était tellement silencieuse qu'on entendait très distinctement la respiration de chacun. Les ouvriers ne semblaient guère impressionnés au point que l'un d'entre eux dormait appuyé sur sa main. Jacques fut ici un peu déçu de leur réaction, lui qui s'attendait à entendre des applaudissements et des "bien parlé".Mais comme il voulait son argent, il continua :
- Je sais que votre travail est dur, dangereux mais surtout très fatiguant, je me trompe ?
Cette fois ci, les ouvriers acquiescèrent avec conviction. Certains se frottèrent les yeux pour appuyer leur parole et d'autres montrèrent leurs énormes cernes.
- Eh mon p'tit gars, dit le patron en pointant Jacques du doigt, ici c'est ma taverne ! Donc tu va te dépêcher de vendre ton truc et m'ficher le camp d'ici ! Ma devise, si tu l'savais pas c'est "si tu consommes pas, tu dégages" j'me suis bien fait comprendre ?
Le charlatan déglutit et comme l'homme derrière le bar était un véritable colosse, il enchaîna rapidement, abandonnant une partie de son discours :
- Ne vous inquiétez pas, j'ai la solution à votre problème !
Il ouvrit sa besace et en sortit une fiole remplie d'un liquide vert pomme qu'il commença à agiter sous le nez des hommes :
- Ceci, dit-il en désignant la fiole qu'il tenait dans sa main, est un produit que j'ai conçu moi même et qui permet de résister à la fatigue. En le buvant, vous n'aurez plus jamais envie de vous endormir sur les machines. J'ai moi -même testé ce produit et regardez, j'ai encore le teint frais même à cette heure tardive!
Les ouvriers applaudirent avec conviction et se levèrent pour se mettre en file avec leur pourboire à la main.
*
Il était minuit lorsque Jacques sorti du Germinal, une liasse de billets à la main. C'était la meilleure affaire qu'il avait faites depuis qu'il avait commencé sa "petite entreprise" comme il la surnommait.
Qu'est ce qu'ils sont naïfs, pensa t- il en se frottant les mains de contentement. À croire qui si j'étais plus sincère, je choisirais comme slogan "Votre naïveté fait mon bonheur"
Et il éclata de rire. Un rire gras, rauque et assourdissant qui ne manqua pas de réveiller une habitante du quartier qui lui renversa un seau sur la tête.
- Hé m'sieur là avec vot' chainette. Vous pouvez pas vous taire un p'tit peu ? Y a d'la marmaille qu'essaie de dormir la haut ! cria-elle énervée
Sur ce, elle claqua sa fenêtre. Jacques essuya son pardessus, le liquide s'accrochait à la fourrure.
- Ça va, enfin j'espère tout de même que ce n'est pas le contenu de son pot de chambre mais juste de l'eau. marmonna t-il en s'ebrouant comme un chien sorti du canal.
Alors qu'il continuait son trajet, une main tout droit sortie de l'ombre l'attrapa par la nuque. Cinq ongles crochus s'enfonçèrent dans son cou de taureau. Une goutte de sueur roula sur la tempe du charlatan, dégoulinant le long de sa mâchoire pour terminer sa course sur sa veste. Jacques essaya de se retourner tant bien que mal pour voir le visage de son "kidnappeur" mais l'homme se tenait dans l'ombre et on ne distinguait de lui que son sourire qui dévoilait des dents parfaites. C'est la dernière chose que Jacques Florent vit et la dernière chose qu'il entendit fut le son d'une lame qu'on aiguise. Deux minutes plus tard, du sang s'écoulait entre les pavés.
*
Elisabeth se réveilla en sursaut. Elle était en sueur, sa chemise de nuit lui collait à la peau. La jeune femme alluma la lumière avec précaution, comme si le cannibale qui la poursuivait dans son cauchemar était planté devant son lit. Elle jeta un coup d'œil à la pendule : elle affichait huit heures du matin. Elisabeth se leva pour fermer la fenêtre. Ces temps ci, il était coutume pour les plus aisés de dormir avec leur baie vitrée ouverte pour profiter du bon air bien que celui de Paris ne possédait pas les bienfaits apportés par celui de la campagne. Dehors, le ciel était couvert, les commerces fermés et les rues désertes. En face, une femme en chemise de nuit regarda la jeune femme avec aigreur. Elisabeth lui rendit son regard et tira légèrement les rideaux. Soudain, elle entendit un bruit. Au début, elle cru que c'était un Mekaman mais c'était en fait le monte plat. Dans son dirigeable, Elisabeth en possédait un aussi mais son père préférait qu'elle mange avec lui, ce qui ne lui déplaisait pas pour autant. Sur le plateau, il y avait un oeuf à la coque, quelques mouillettes en forme d'oiseaux, un verre contenant une espèce de compote rose et un petit papier indiquant : « Bienvenue ! J'espère que le petit déjeuner que je vous ai préparé vous plaira. Au plaisir » Elisabeth sourit. Ce mot lui faisait tellement plaisir. Peut-être que dans cette demeure, il y avait quelqu'un avec qui elle pourrait échanger sans être brimé à chaque fois. Elle s'empressa de déguster son petit déjeuner pour s'asseoir à son secrétaire et répondre au petit billet : «Merci, c'était vraiment délicieux. Vos mouillettes sont vraiment jolies et le jus était vraiment très bon. Je passerai peut-être vous voir un de ces jours. J'ai tellement envie de vous rencontrer » Elle plia le petit papier, le posa sur le plateau du monte plat avec la vaisselle sale et fit tout redescendre en cuisine. Ensuite, la jeune femme ouvrit sa garde robe, prit une robe violette en velours pour combattre le froid et se recoiffa. Puis elle ouvrit la porte pour rejoindre les autres.

*
Quand elle entra dans le bureau, Enoch était déjà assis dans son fauteuil en train de feuilleter le journal. Il ne leva même pas la tête pour lui dire bonjour. Elisabeth voulu se pencher au dessus de son épaule pour lire mais il la repoussa :
-Votre bureau est là bas dans l'angle. dit-il
Elisabeth fit semblant de ne pas s'en être rendu compte et alla à s'asseoir à son secrétaire. C'était un petit meuble en bois peint avec trois petits tiroirs aux poignées dorées. Il y avait aussi un ecritoire, des feuilles de papier mais également un exemplaire du journal. La jeune femme le prit : à la une, il y avait une photo du maire de Paris en compagnie de trois hommes avec comme titre " Le maire du Paris rencontre l'un des inventeurs de la Cité Zeppelins". Ensuite, le périodique contenait d'autres faits divers comme des enlèvements d'enfants, des photos de nouveaux prototypes de Mekaman et l'annonce d'ouverture d'un troisième salon de thé à la Cité Mère. Bref, rien de très réjouissant. La jeune femme jeta un coup d'œil à son assistant. Ce dernier avait revêtu un pantalon noir extrêmement moulant qui faisait ressortir sa maigreur
et un grand pardessus marron avec des boutons rouges et or.
- Il n'y a quasiment rien dans ce journal. se plaignit t- il. En tout cas, rien qui soit à la hauteur d'une enquête de Sherlock Holmes.
- Qui est Sherlock Holmes ? lui demanda Elisabeth
Cette question sembla ravir Enoch qui ne se fit pas prier pour expliquer :
- C'est le personnage d'un roman d'Arthur Conan, A Study in Red. Il est détective consultant et c'est son assistant John Waston qui relate leurs enquêtes. raconta t- il avec enthousiasme
- Vous lisez en anglais ? demanda Elisabeth sentant que c'était le moment idéal pour bombarder son assistant de questions.
- Oui ! Les oeuvres de Conan Doyle n'ont pas encore été traduites mais vu leur succès, cela ne saurai tarder. Vous comprenez l'anglais ?
- Pas le moins du monde ! En plus, aucune femme de notre siècle n'est censé savoir parler plusieurs langues autres que le français, vu qu'elles ne sont bonnes qu'à pouponner et à s'occuper de leurs ménages. répondit Elisabeth en grinçant des dents.
Le jeune homme acquiesa.
-Dommage car je pense que cela pourrait vous plaire. Maintenant vous m'excuserez mais je dois aller ranger ce journal dans mes archives.
Sur ce, il disparut dans la cage d'escalier. Elisabeth se trouva seule jusqu'à que François déboula dans la pièce, une pile de dossiers dans les bras. La jeune femme lui proposa son aide mais le gnome la refusa d'un geste de main. Il finit par poser l'énorme tas dans un coin de la pièce et rejoignit Elisabeth :
- Il vous a bassiné avec son Sherlock Holmes vous aussi ? Dès qu'on le lance sur le sujet, il ne peut plus s'arrêter !
Elisabeth acquiesa mais changea de sujet aussi vite.
- Combien de gens vivent ici, au juste ?
François réfléchit et repris la parole :
- Six personnes : déjà nous trois avec Enoch puis David, le majordome que vous avez rencontré hier, la cuisinière et enfin Kellan, le petit frère d'Enoch.
- Enoch a un frère ? demanda Elisabeth surprise.
- Si, mais on ne le voit jamais. Il est souvent dans sa chambre ou dans la bibliothèque. Après tout, ce n'est qu'un enfant.
Soudain, il se tut car Enoch venait d'entrer dans la pièce, le sourire aux lèvres :
- De quoi parliez - vous ? demanda t- il d'un ton enjoué
- Elisabeth me demandait combien de gens vivaient ici. répondit François
- On est six mais tu peux faire comme si on était que cinq car Kel ne descend quasiment jamais et la cuisinière, je ne l'ai pas vu depuis mes dix ans et...
Il fut coupé dans sa phrase par un coup de sonnette.
- Enfin un client ! s'exclama le détective en bondissant de son siège. François, va ouvrir la porte à notre invité !
Dernière modification par Wonderbooks le lun. 23 juil., 2018 5:47 pm, modifié 1 fois.
Isallya

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Re: Chapitre 5

Message par Isallya »

Wonderbooks a écrit :Jacques Florent était un homme mauvais. On le lui avait toujours fait comprendre de différentes manières. Aujourd'hui encore, il se souvenait de la ceinture avec laquelle son père lui frappait les fesses lorsqu'il avait fait une bêtise. C'était un homme âgé d'une quarantaine d'années possédant un léger embonpoint et un visage rougeau=> rougeaud. Il portait constamment un manteau en fourrure et un énorme collier en or. Et en plus d'être véritablement un homme mauvais, il exerçait une profession totalement illégale. En effet, le soir => là, c'est du chipotage à fond mais je verrais mieux "chaque soir", pour accentuer la régularité de cette activité... , Jacques se rendait dans le quartier défavorisé de Paris et attirait les foules en criant => chipotage bis^^ "Crier" est un peu neutre, pourquoi pas "vanter" ? (ou "clamer", etc.) les bienfaits d'une crème ou d'un produit qu'il avait conçu lui-même. Étant un peu naïfs, les parisiens se ruaient dessus et après l'utilisation se rendait compte qu'ils s'étaient fait berner. C'était de cette façon que le vilain bonhomme s'enrichissait. Ce soir-là, il était au Germinal, une taverne du quartier malfamé qui accueillait principalement des ouvriers, perché sur une table et énonçant son discours préparé la veille :
- Je n'ai jamais travaillé à l'usine ni à la mine mais je compatis avec vous ! dit-il avec enthousiasme.
Il s'arrêta dans son discours pour observer son public. La salle était tellement silencieuse qu'on entendait très distinctement la respiration de chacun. Les ouvriers ne semblaient guère impressionnés virgule ici... ou alors, parce que cette phrase fait un peu trop "oral", tu pourrais écrire : "Les ouvriers ne semblaient guère impressionnés, au point que l'un d'entre eux..."même que l'un d'entre eux dormait appuyé sur sa main. Jacques, => j'anticipe sur le reste de la phrase, dont la fin est franchement bizarre. Au lieu d'une virgule, tu devrais mettre "fut" ici un peu déçu de leur réaction, lui, => à supprimer qui s'attendait à entendre des applaudissements et des "bien parlé" (suite de mon comm' sur le début de la phrase) Point ici, du coup : je pense qu'il faudrait faire deux phrases plutôt qu'une, autrement le sens n'est pas très clair mais comme il voulait son argent, il continua :
- Je sais que votre travail est dur, dangereux mais surtout très fatiguant, je me trompe ?
Cette fois ci, les ouvriers acquiescerent => acquiescèrent avec conviction. Certains se frottèrent les yeux pour appuyer leur parole et d'autres montrèrent leurs énormes cernes.
- Eh mon p'tit gars, dit le patron en pointant Jacques du doigt, ici c'est ma taverne ! Donc tu va te dépêcher de vendre ton truc et m'ficher le camp d'ici ! Ma devise, si tu l'savais pas c'est "si tu consomme => consommes pas, tu dégages" j'me suis bien fait comprendre. => point d'interrogation (et bien dit, au passage^^)
Le charlatan déglutit et comme l'homme derrière le bar était un véritable colosse, il enchaîna rapidement, abandonnant une partie de son discours :
- Ne vous inquiétez pas, j'ai la solution à votre problème !
Il ouvrit sa besace et en sorti => sortit une fiole remplie d'un liquide vert pomme qu'il commença à ajouter => agiter, j'imagine ? sous le nez des hommes :
- Ceci, dit-il en désignant la fiole qu'il tenait dans sa main, est un produit que j'ai conçu moi même et qui permet de résister à la fatigue. En le buvant, vous n'aurez plus jamais envie de vous endormir sur les machines. J'ai moi même => manque juste le tiret entre testé ce produit et regardez, j'ai encore le teint frais même à cette heure tardive!
Les ouvriers applaudirent et se levèrent pour se mettre en fil => file avec leur pourboire à la main. je chipote : tu pourrais ajouter une ou deux précisions concernant l'enthousiasme des ouvriers, genre : "Les ouvriers applaudirent, certains marquèrent oralement leur approbation [c'est peut-être un peu moche, mais si tu vois l'idée tu pourras peut-être l'améliorer^^], et tous se levèrent..."
*
Il était minuit lorsque Jacques sorti du Germinal, une liasse de billets à la main. C'était la meilleure affaire qu'il avait faîtes => faite depuis qu'il avait commencé sa "petite entreprise" comme la surnommait t- il => comme il la surnommait.
- Qu'est ce qu'ils sont naïfs, pensa t- il => du coup, pas de tiret, mais plutôt des guillemets vu qu'il s'agit d'une pensée et non d'une réplique de dialogue (ou tu peux mettre la phrase en italique, comme tu préfères) en se frottant les mains de contentement. À croire qui si j'étais plus sincère, je choisirai => choisirais comme slogan "Votre naïveté fait mon bonheur,"
Et il éclata de rire. Un rire gras, rauque et assourdissant qui ne manqua pas de réveiller une habitante du quartier qui lui renversa un seau sur la tête.
- Hé m'sieur là avec vot' chainette. Vous pouvez pas vous taire un p'tit peu ? Y a d'la marmaille qu'essaie de dormir la haut ! cria-elle énervée
Sur ce, elle claqua sa fenêtre. Jacques essuya son pardessus, le liquide accrochait dans => s'accrochait à la fourrure. (bien fait pour lui !)
- Ça vavirgule enfin j'espère tout de même que ce n'est pas le contenu de son pot de chambre mais juste de l'eau. => ou trois points dit => un peu trop neutre. "Marmonner", peut-être ?-il en s'ebrouant comme un chien sorti du canal.
Alors qu'il continuait son trajet, une main tout droit sortie de l'ombre l'attrapa par la nuque. Cinq ongles crochus s'enfonçèrent dans son cou de taureau. Une goutte de sueur roula sur la tempe du charlatan, dégoulinant le long de son pantalon => un peu bizarre ? Peut-être que, plutôt que "pantalon", tu voulais dire "joue" ou "mâchoire" ? pour terminer sa course sur le pavé => peut-être pas alors^^ C'est du chipotage, mais à mon sens une seule goutte ne peut pas couler jusqu'au sol à moins que l'homme ne soit penché en avant, et encore... S'il s'était transformé en fontaine, je n'aurais rien dit, mais j'ai l'impression qu'il n'en est pas encore là^^. Jacques essaya de se retourner tant bien que mal pour voir le visage de son "kidnappeur" mais l'homme se tenait dans l'ombre et on ne distinguait de lui que son sourire qui dévoilait des dents parfaites. C'est la dernière chose que Jacques Florent vit et la dernière chose qu'il entendit fut le son d'une lame qu'on aiguise. Deux minutes plus tard, du sang s'écoulait entre les pavés. je me préparais psychologiquement à devoir le supporter pendant toute ton histoire... C'est pas plus mal que tu t'en débarasses dès maintenant xD
*
Elisabeth se réveilla en sursaut. Elle était en sueur, sa robe de chambre => elle dort en robe de chambre ? Ôo Peut-être plutôt "chemise de nuit" ? lui collait à la peau. La jeune femme alluma la lumière avec précaution virgule comme si le cannibale qui la poursuivait dans son cauchemar était planté devant son lit. Elle jeta un coup d'œil à la pendule : elle affichait huit heures du matin. Elisabeth se leva pour fermer la fenêtre. En ces temps ci => pas très français... "Ces temps-ci", pourquoi pas, il était coutume pour les plus aisés de dormir avec leur baie vitrée ouverte pour profiter du bon air bien que celui de Paris ne possédait pas les bienfaits apportés par celui de la campagne. Dehors, le ciel était couvert, les commerces fermés et les rues désertes. En face, une femme en chemise de nuit regarda la jeune femme avec aigreur. Elisabeth lui rendit son regard et tira légèrement les rideaux. Soudain, elle entendit un bruit. Au début, elle cru que c'était un Mekaman mais c'était en fait le monte plat. Dans son dirigeable, Elisabeth en possédait un aussi mais son père préférait qu'elle mange avec lui, ce qui ne lui déplaisait pas pour autant. Sur le plateau, il y avait un oeuf à la coque, quelques mouillettes en forme d'oiseaux, un verre contenant une espèce de compote rose et enfin => ça alourdit un peu la phrase, tu peux le supprimer un petit papier indiquant : « Bienvenue ! J'espère que le petit déjeuner que je vous ai préparé vous plaira. Au plaisir » Elisabeth sourit. Ce mot lui faisait tellement plaisir. Peut-être que dans cette demeure, il y avait quelqu'un avec qui elle pourrait échanger sans être brimé => brimée à chaque fois. Elle s'empressa de déguster son petit déjeuner pour s'asseoir => "pour" me convient moyen... Plus simplement, pourquoi pas : "et s'assit" à son secrétaire et répondre => là, tu peux mettre ton "pour", il me paraît mieux placé ici^^ au petit billet : «Merci, c'était vraiment délicieux. Vos mouillettes sont vraiment jolies et le jus était vraiment très bon. Je passerai peut-être vous voir un de ces jours. J'ai tellement envie de vous rencontrer » Elle plia le petit papier et le posa sur le plateau du monte plat avec la vaisselle sale et => répétition fit tout redescendre en cuisine. Ensuite, la jeune femme ouvrit sa garde robe et pris => prit une robe violette en velours pour combattre le froid et => idem se recoiffa. Puis, => à supprimer elle ouvrit la porte pour rejoindre les autres.

*
Quand elle entra dans le bureau, Enoch était déjà assis dans son fauteuil en train de lire le journal. Il ne leva même pas la tête pour lui dire bonjour. Elisabeth voulu se pencher au dessus de son épaule pour lire mais il la repoussa :
-Votre bureau est là bas dan => dans l'angle. dit-il
Elisabeth fit semblant de ne pas s'en être rendu compte et alla à s'asseoir son bureau. C'était un petit meuble en bois peint avec trois petits tiroirs aux poignées dorées. Il y avait aussi un ecritoire => écritoire, des feuilles de papier mais également un exemplaire du journal. La jeune femme le prit : à la une, il y avait une photo du maire de Paris en compagnie de trois hommes avec comme titre " Le maire du Paris rencontre l'un des inventeurs de la Cité Zeppelinsles guillemets finaux ont pris la fuite, on dirait^^. Ensuite, il y avait d'autres faits divers comme des enlèvements d'enfants, des photos de nouveaux prototypes de Mekaman et l'annonce d'ouverture d'un troisième salon de thé à la Cité Mère. Bref, rien de très réjouissant. La jeune femme jeta un coup d'œil à son assistant. Ce dernier avait revêtu un pantalon noir extrêmement moulant qui faisait ressortir sa maigreur et un grand pardessus marron avec des boutons rouges et or.
- Il n'y a quasiment rien dans ce journal. se plaigna t- il => se plaignit-il. En tout cas, rien qui soit à la hauteur d'une enquête de Sherlock Holmes.
- Qui est Sherlock Holmes ? lui demanda Elisabeth
Cette question sembla ravir Enoch qui ne se fit pas prier pour expliquer :
- C'est le personnage d'un roman d'Arthur Conan, A Study in Red. Il est détective consultant et c'est son assistant John Waston qui relate leurs enquêtes. raconta t- il virgule visiblement enjoué => chipotage ter, je verrais plutôt "enthouasiaste", ou carrément : "raconta-t-il avec enthousiasme" (pour le rythme de la phrase et parce que ce verbe me semble plus fort, ou en tout cas plus approprié)
- Vous lisez en anglais ? demanda Elisabeth sentant que c'était le moment idéal pour bombarder son assistant de questions.
- Oui ! Les oeuvres de Conan Doyle n'ont pas encore été traduites mais vu leur succès, cela ne saurai => saurait tarder. Vous comprenez l'anglais ?
- Pas le moins du monde ! En plus, aucune femme de notre siècle n'est censé savoir parler plusieurs langues autres que le français. Vu qu'elles => soit tu mets une virgule avant, soit tu transformes le "vu qu'" ne sont bonnes qu'à pouponner et à s'occuper de leurs ménages. répondit Elisabeth en grinçant des dents.
Le jeune homme acquiesa.
-Dommage car je pense que cela pourrait vous plaire. Maintenant vous m'excuserez mais je dois aller ranger ce journal dans mes archives.
Sur ce, il descendit dans la cage d'escalier. => "descendit" me paraît maladroit dans cette phrase... "disparaître" peut suffire, on pourra comprendre qu'il descend vu que les archives sont généralement situées en bas... Elisabeth se trouva seule jusqu'à que François déboulent => déboule dans la pièce, une pile de dossiers dans les bras. La jeune femme lui proposa son aide mais le gnome la refusa d'un geste de main. Il finit par poser l'énorme pile dans un coin de la pièce et rejoint => rejoignit Elisabeth :
- Il vous a bassiné avec son Sherlock Holmes vous aussi ? Dès qu'on le lance sur le sujet, il ne pourra => peut plus jamais => à mon sens, il est en trop, tu peux le supprimer s'arrêter !
Elisabeth acquiesa mais changea de sujet aussi vite point ou deux points
- Combien de gens vivent ici, au juste ?
Lucien => Lucien ? O_O François ne te plaisait plus comme prénom ? xD réfléchit et repris la parole => plutôt "répondit" (pour une fois qu'il paraît plus juste de faire simple^^) :
- Six personnes : déjà nous trois avec Enoch virgule puis David, le majordome que vous avez rencontré hier, la cuisinière et enfin Kellan, le petit frère d'Enoch. la => des choses bizarres se passent depuis quatre lignes xD
tu n'as pas loupé une réplique par hasard ? O_O- Si, mais on ne le voit jamais. Il est souvent dans sa chambre ou dans la bibliothèque. Après tout, ce n'est qu'un enfant.
Soudain, il se tu => tut car Enoch venait d'entrée => d'entrer dans la pièce, le sourire aux lèvres :
- De quoi parliez tiretvous ? demanda t- il d'un ton enjoué
- Elisabeth me demandais => demandait combien de gens vivaient ici. répondit François
- On est six mais tu peux faire comme si on était que cinq car Kel ne descend quasiment jamais et la cuisinière, je ne l'ai pas vu depuis mes dix ans et...
Il fut coupé dans sa phrase par un coup de sonnette : => point
- Enfin un client ! dit => trop neutre^^ "S'exclama", "se réjouit", etc. le détective en bondissant sur son siège => Sur ? O_O Plutôt "de", non ? (quoique ça donnerait un petit côté comique, mais je ne pense pas que tu voulais ça^^'). François, va ouvrir la porte à notre invité !
Vraiment un très bon chapitre, et d'autant plus que sa longueur est vraiment très appréciable.

Jacques Florent avait de quoi faire un excellent antagoniste, même si on le voit peu, tu as réussi en quelques lignes à le rendre vraiment détestable... Mais peut-être que tu nous réserves une petite surprise le concernant ? Sinon, pourquoi aurais-tu choisi de lui réserver une moitié de chapitre ? (je suis curieuse, oui^^)

Pour le reste, ça bouge assez peu mais ce n'est plus mal, ça nous laisse le temps de nous familiariser avec les personnages.

En terme de fautes, il s'agit surtout de répétitions et de fautes d'inattention, c'est compréhensible... Par contre, tu as dû avoir un coup de fatigue vers la fin, non ? xD (cf mes remarques en violet)

Hâte de savoir qui est ce client ! (Jacques Florent, qui sait ? En finalité, ce n'est pas dit explicitement que c'est lui qui meurt... (cette théorie est foireuse, je sais xD) Ou alors quelqu'un en lien avec lui ou le meurtre ? Ou peut-être que ça n'a aucun lien, en fait ?)
Ysaya

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Re: La cité des Zeppelin [ steampunk]

Message par Ysaya »

Salut! Un chapitre sympathique, en même temps dès que ça part sur du Sherlock Holmes je ne peux qu'approuver ! A la prochaine!
Lilylafouine

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Re: Chapitre 5

Message par Lilylafouine »

Wonderbooks a écrit :Jacques Florent était un homme mauvais. On le lui avait toujours fait comprendre de différentes manières. Aujourd'hui encore, il se souvenait de la ceinture avec laquelle son père lui frappait les fesses lorsqu'il avait fait une bêtise. C'était un homme âgé d'une quarantaine d'années possédant un léger embonpoint et un visage rougeaud. Il portait constamment un manteau en fourrure et un énorme collier en or. Et en plus d'être véritablement un homme mauvais, il exerçait une profession totalement illégale. En effet, chaque soir , Jacques se rendait dans le quartier défavorisé de Paris et attirait les foules en vantant les bienfaits d'une crème ou d'un produit qu'il avait conçu lui-même. Étant un peu naïfs, les parisiens se ruaient dessus et après l'utilisation se rendait compte qu'ils s'étaient fait berner. C'était de cette façon que le vilain bonhomme s'enrichissait. Ce soir-là, il était au Germinal, une taverne du quartier malfamé qui accueillait principalement des ouvriers, perché sur une table et énonçant son discours préparé la veille :
- Je n'ai jamais travaillé à l'usine ni à la mine mais je compatis avec vous ! dit-il avec enthousiasme.
Il s'arrêta dans son discours pour observer son public. La salle était tellement silencieuse qu'on entendait très distinctement la respiration de chacun. Les ouvriers ne semblaient guère impressionnés au point que l'un d'entre eux dormait appuyé sur sa main. Jacques fut ici un peu déçu de leur réaction, lui qui s'attendait à entendre des applaudissements et des "bien parlé".Mais comme il voulait son argent, il continua :
- Je sais que votre travail est dur, dangereux mais surtout très fatiguant, je me trompe ?
Cette fois ci, les ouvriers acquiescèrent avec conviction. Certains se frottèrent les yeux pour appuyer leur parole et d'autres montrèrent leurs énormes cernes.
- Eh mon p'tit gars, dit le patron en pointant Jacques du doigt, ici c'est ma taverne ! Donc tu va te dépêcher de vendre ton truc et m'ficher le camp d'ici ! Ma devise, si tu l'savais pas c'est "si tu consommes pas, tu dégages" j'me suis bien fait comprendre ?
Le charlatan déglutit et comme l'homme derrière le bar était un véritable colosse, il enchaîna rapidement, abandonnant une partie de son discours :
- Ne vous inquiétez pas, j'ai la solution à votre problème !
Il ouvrit sa besace et en sortit une fiole remplie d'un liquide vert pomme qu'il commença à agiter sous le nez des hommes :
- Ceci, dit-il en désignant la fiole qu'il tenait dans sa main, est un produit que j'ai conçu moi même et qui permet de résister à la fatigue. En le buvant, vous n'aurez plus jamais envie de vous endormir sur les machines. J'ai moi -même testé ce produit et regardez, j'ai encore le teint frais même à cette heure tardive!
Les ouvriers applaudirent avec conviction et se levèrent pour se mettre en file avec leur pourboire à la main.
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Il était minuit lorsque Jacques sorti du Germinal, une liasse de billets à la main. C'était la meilleure affaire qu'il avait faites depuis qu'il avait commencé sa "petite entreprise" comme il la surnommait.
Qu'est ce qu'ils sont naïfs, pensa t- il en se frottant les mains de contentement. À croire qui si j'étais plus sincère, je choisirais comme slogan "Votre naïveté fait mon bonheur"
Et il éclata de rire. Un rire gras, rauque et assourdissant qui ne manqua pas de réveiller une habitante du quartier qui lui renversa un seau sur la tête.
- Hé m'sieur là avec vot' chainette. Vous pouvez pas vous taire un p'tit peu ? Y a d'la marmaille qu'essaie de dormir la haut ! cria-elle énervée
Sur ce, elle claqua sa fenêtre. Jacques essuya son pardessus, le liquide s'accrochait à la fourrure.
- Ça va, enfin j'espère tout de même que ce n'est pas le contenu de son pot de chambre mais juste de l'eau. marmonna t-il en s'ebrouant comme un chien sorti du canal.
Alors qu'il continuait son trajet, une main tout droit sortie de l'ombre l'attrapa par la nuque. Cinq ongles crochus s'enfonçèrent dans son cou de taureau. Une goutte de sueur roula sur la tempe du charlatan, dégoulinant le long de sa mâchoire pour terminer sa course sur sa veste. Jacques essaya de se retourner tant bien que mal pour voir le visage de son "kidnappeur" mais l'homme se tenait dans l'ombre et on ne distinguait de lui que son sourire qui dévoilait des dents parfaites. C'est la dernière chose que Jacques Florent vit et la dernière chose qu'il entendit fut le son d'une lame qu'on aiguise. Deux minutes plus tard, du sang s'écoulait entre les pavés.
*
Elisabeth se réveilla en sursaut. Elle était en sueur, sa chemise de nuit lui collait à la peau. La jeune femme alluma la lumière avec précaution, comme si le cannibale qui la poursuivait dans son cauchemar était planté devant son lit. Elle jeta un coup d'œil à la pendule : elle affichait huit heures du matin. Elisabeth se leva pour fermer la fenêtre. Ces temps ci, il était coutume pour les plus aisés de dormir avec leur baie vitrée ouverte pour profiter du bon air bien que celui de Paris ne possédait pas les bienfaits apportés par celui de la campagne. Dehors, le ciel était couvert, les commerces fermés et les rues désertes. En face, une femme en chemise de nuit regarda la jeune femme avec aigreur. Elisabeth lui rendit son regard et tira légèrement les rideaux. Soudain, elle entendit un bruit. Au début, elle cru que c'était un Mekaman mais c'était en fait le monte plat. Dans son dirigeable, Elisabeth en possédait un aussi mais son père préférait qu'elle mange avec lui, ce qui ne lui déplaisait pas pour autant. Sur le plateau, il y avait un oeuf à la coque, quelques mouillettes en forme d'oiseaux, un verre contenant une espèce de compote rose et un petit papier indiquant : « Bienvenue ! J'espère que le petit déjeuner que je vous ai préparé vous plaira. Au plaisir » Elisabeth sourit. Ce mot lui faisait tellement plaisir. Peut-être que dans cette demeure, il y avait quelqu'un avec qui elle pourrait échanger sans être brimé à chaque fois. Elle s'empressa de déguster son petit déjeuner pour s'asseoir à son secrétaire et répondre au petit billet : «Merci, c'était vraiment délicieux. Vos mouillettes sont vraiment jolies et le jus était vraiment très bon. Je passerai peut-être vous voir un de ces jours. J'ai tellement envie de vous rencontrer » Elle plia le petit papier, le posa sur le plateau du monte plat avec la vaisselle sale et fit tout redescendre en cuisine. Ensuite, la jeune femme ouvrit sa garde robe, prit une robe violette en velours pour combattre le froid et se recoiffa. Puis elle ouvrit la porte pour rejoindre les autres.

*
Quand elle entra dans le bureau, Enoch était déjà assis dans son fauteuil en train de feuilleter le journal. Il ne leva même pas la tête pour lui dire bonjour. Elisabeth voulu se pencher au dessus de son épaule pour lire mais il la repoussa :
-Votre bureau est là bas dans l'angle. dit-il
Elisabeth fit semblant de ne pas s'en être rendu compte et alla à s'asseoir à son secrétaire. C'était un petit meuble en bois peint avec trois petits tiroirs aux poignées dorées. Il y avait aussi un ecritoire, des feuilles de papier mais également un exemplaire du journal. La jeune femme le prit : à la une, il y avait une photo du maire de Paris en compagnie de trois hommes avec comme titre " Le maire du Paris rencontre l'un des inventeurs de la Cité Zeppelins". Ensuite, le périodique contenait d'autres faits divers comme des enlèvements d'enfants, des photos de nouveaux prototypes de Mekaman et l'annonce d'ouverture d'un troisième salon de thé à la Cité Mère. Bref, rien de très réjouissant. La jeune femme jeta un coup d'œil à son assistant. Ce dernier avait revêtu un pantalon noir extrêmement moulant qui faisait ressortir sa maigreur
et un grand pardessus marron avec des boutons rouges et or.
- Il n'y a quasiment rien dans ce journal. se plaignit t- il. En tout cas, rien qui soit à la hauteur d'une enquête de Sherlock Holmes.
- Qui est Sherlock Holmes ? lui demanda Elisabeth
Cette question sembla ravir Enoch qui ne se fit pas prier pour expliquer :
- C'est le personnage d'un roman d'Arthur Conan, A Study in Red. Il est détective consultant et c'est son assistant John Waston qui relate leurs enquêtes. raconta t- il avec enthousiasme
- Vous lisez en anglais ? demanda Elisabeth sentant que c'était le moment idéal pour bombarder son assistant de questions.
- Oui ! Les oeuvres de Conan Doyle n'ont pas encore été traduites mais vu leur succès, cela ne saurai tarder. Vous comprenez l'anglais ?
- Pas le moins du monde ! En plus, aucune femme de notre siècle n'est censé savoir parler plusieurs langues autres que le français, vu qu'elles ne sont bonnes qu'à pouponner et à s'occuper de leurs ménages. répondit Elisabeth en grinçant des dents.
Le jeune homme acquiesa.
-Dommage car je pense que cela pourrait vous plaire. Maintenant vous m'excuserez mais je dois aller ranger ce journal dans mes archives.
Sur ce, il disparut dans la cage d'escalier. Elisabeth se trouva seule jusqu'à que François déboula dans la pièce, une pile de dossiers dans les bras. La jeune femme lui proposa son aide mais le gnome la refusa d'un geste de main. Il finit par poser l'énorme tas dans un coin de la pièce et rejoignit Elisabeth :
- Il vous a bassiné avec son Sherlock Holmes vous aussi ? Dès qu'on le lance sur le sujet, il ne peut plus s'arrêter !
Elisabeth acquiesa mais changea de sujet aussi vite.
- Combien de gens vivent ici, au juste ?
François réfléchit et repris la parole :
- Six personnes : déjà nous trois avec Enoch puis David, le majordome que vous avez rencontré hier, la cuisinière et enfin Kellan, le petit frère d'Enoch.
- Enoch a un frère ? demanda Elisabeth surprise.
- Si, mais on ne le voit jamais. Il est souvent dans sa chambre ou dans la bibliothèque. Après tout, ce n'est qu'un enfant.
Soudain, il se tut car Enoch venait d'entrer dans la pièce, le sourire aux lèvres :
- De quoi parliez - vous ? demanda t- il d'un ton enjoué
- Elisabeth me demandait combien de gens vivaient ici. répondit François
- On est six mais tu peux faire comme si on était que cinq car Kel ne descend quasiment jamais et la cuisinière, je ne l'ai pas vu depuis mes dix ans et...
Il fut coupé dans sa phrase par un coup de sonnette.
- Enfin un client ! s'exclama le détective en bondissant de son siège. François, va ouvrir la porte à notre invité !
Toujours des supers chapitres !
Un plus long cette fois, qui nous fait prolonger notre envie d'en savoir plus !
Continues comme cela et bonne chance !
Shizi

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Re: La cité des Zeppelin [ steampunk]

Message par Shizi »

Encore un super chapitre, plus long que les premiers ce qui est très appréciable!!;)
Je t'avoue que Jacques Florent m'intrigue, parler de lui pendant la moitié d'un chapitre puis l'éliminer à de quoi susciter un certain suspens, donc parfait!!^^
Hâte d'avoir la suite, et puis un grand bravo d'avoir mis la référence à Sherlock c'est très bien trouvé!!
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Chapitre 6

Message par Wonderbooks »

Un peu plus tard, François revint dans le salon en compagnie d'un homme. Ce dernier était probablement âgé d'une cinquante années au vu des quelques mèches blanches dans sa chevelure de jais. Il portait une veste noir au moins aussi improbable que celle d'Enoch avec ses manches trop courtes et ses boutons multicolores. Élisabeth vit la bouche de son assistant se tordre de la même façon qu'hier, quand il l'avait vu arriver, et elle eut la certitude que les deux hommes se connaissaient. François indiqua un fauteuil à leur client qui s'y affala en soupirant de contentement.
- Décidément, Monsieur Enoch, dit-il d'une voix assez autoritaire, vous devriez engager un autre secrétaire parce qu'honnêtement, ce gnome ne me dit rien qui vaille. Non mais vous l'avez vu! s'exclama t-il en désignant François qui essayait de rester neutre même si on voyait comme une lueur de colère dans ses yeux.
L'homme vint s'accouder contre le bureau d'Elisabeth et ajouta.
- Vous savez Mademoiselle, des comme lui, j'en arrête au moins trois par jours!
La jeune femme s'apprêtait à lui répondre mais Enoch la devança .
- Inspecteur, à que je sache, je suis le propriétaire de cette demeure alors ici c'est moi et moi seul qui décide qui vit ici . Si vous n'êtes pas content, vous n'avez qu'à prendre vos petites jambes et sortir. Dit- il d'une voix doucereuse, comme si il s’adressait à un petit enfant.
Puis il se tourna vers Elisabeth et désigna son client
- Voici l'Inspecteur Legard du commissariat de Paris. Vous le verrez souvent ici car, visiblement, venir ici est devenu une de ses passions. A croire qu'il est rémunéré pour ça. dit- il en fusillant le policier du regard.
Ce dernier se leva et vint serrer la main de la jeune femme, un sourire béat aux lèvres.
- C'est un plaisir de vous rencontrer, Mademoiselle.
- De même. répondit la jeune femme en dégageant précipitamment sa main meurtrie des gros doigts du policier.
Enoch leva les yeux au ciel comme si le simple fait de voir deux personnes se dirent bonjour le répugnait. Il enchaîna.
- Bon maintenant que vous avez fait connaissance. dit-il avec une pointe de sarcasme dans la voix. Vous pourriez peut-être, Inspecteur, nous expliquer la raison de votre énième venue ici à part si cela vous paraît trop inconvenant.
Legard se rembrunit.
- Il y a eu un meurtre hier soir.
Elisabeth frissonna comme si, au moment où il avait prononcé ces mots, la température de la pièce qui s’élevait sûrement à une vingtaine de degrés était descendue jusqu'à zéro. Enoch se tourna brusquement vers l'inspecteur.
- Voilà qui est bien étonnant. s'exclama t -il, l'inspecteur Legard, qui il y a quelques jours, faisait la une du journal, vient se pointer ici pour demander notre aide, voyez vous ça...
Voyant le visage de son interlocuteur virer au rouge cramoisi, le jeune homme sourit et continua.
- Pourtant, ajouta t- il, la dernière fois que je me suis, disons, déplacé pour venir «vous aider», vous m'aviez traité de bon à rien et de jeune inexpérimenté. Pour vous rafraîchir la mémoire un peu plus, vous aviez même ajouté que je croyais beaucoup trop en mes rêves et que, très important, je devrais fermer mon agence de mon plein gré où vous m'y forcerez. Je me trompe, inspecteur ?
Le policier bafouilla quelque chose d'incompréhensible et Elisabeth ne pu s’empêcher de remarquer qu'il transpirait à grosse gouttes.
- Euh... C'est exact mais... dit- il hésitant puis il se mit à genoux devant le bureau d'Elisabeth et implora. S'il vous plaît, il faut m'aider. Je suis policier, mais je n'y connais rien en créatures surnaturelles !
- Vous avez bien dit créatures surnaturelles? Demanda Elisabeth
Legard se moucha bruyamment.
- Oui, c'est bien ce que j'ai dit. Je serais près à parier que c'est un ou une d'entre elles qui a tué ce bonhomme là bas... Et vu que c'est un peu votre spécialité ici...
Elisabeth manqua de s'étouffer: leur spécialité ! Elle qui pensait s'être engagée dans une agence de détectives des plus classiques qu'il soit.
- Pourtant, ce n'était pas écrit dans l'annonce... songea t- elle.
Alors qu'elle s’apprêtait à l'interroger, Enoch reprit la parole.
- Soit, Inspecteur, j'accepte votre offre. Mais j'aurais avant tout besoin de voir ce cadavre de mes propres yeux. Pourriez vous nous le montrer?
Legard rougit.
- Justement ! Vu que mes hypothèses ne plaisaient guère au patron, j'ai été viré ! Je n'ai plus accès au commissariat. sanglota t- il. Je ne vous serais donc pas d'une grande aide.
Enoch soupira.
- D'accord, dit-il. Heureusement que j'avais un plan B, David !
Le majordome passa la tête à travers la porte.
- Oui, Monsieur?
- Pouvez - vous sortir le matériel d'alpinisme de Père, s'il vous plaît ?
- C'est comme si c'était fait, Monsieur. répondit - il.
Sur ce, il repartit. Quelques bruits se firent entendre et, quelques secondes plus tard, David revint, un sac assez volumineux dans les mains. Enoch esquissa un sourire.
- Parfait ! Puis ils se tourna vers Elisabeth. Nous partons dans deux minutes. Préparez vous bien car nous avons beaucoup de choses à faire. François, veux tu bien raccompagner l'inspecteur chez lui, je te prie ?
Il quitta précipitamment la pièce, laissant Elisabeth seule. La jeune femme sourit et sortit à son tour de la pièce, son calepin à la main :
- Maintenant, ça va vraiment commencer ! pensa-t-elle excitée
Dernière modification par Wonderbooks le dim. 16 sept., 2018 5:39 pm, modifié 1 fois.
Charmimnachirachiva

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Re: La cité des Zeppelin [ steampunk]

Message par Charmimnachirachiva »

Wahou, vraiment bien, ton écriture est prenante et donne envie de savoir la suite, tu pourras me prévenir que tu sortira la suite stp.

Bon, comme je sais pas vraiment faire de commentaires constructifs, je vais juste dire que c'est génial !!! :D
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Re: La cité des Zeppelin [ steampunk]

Message par Wonderbooks »

Charmimnachirachiva a écrit :Wahou, vraiment bien, ton écriture est prenante et donne envie de savoir la suite, tu pourras me prévenir que tu sortira la suite stp.

Bon, comme je sais pas vraiment faire de commentaires constructifs, je vais juste dire que c'est génial !!! :D
Salut, merci beaucoup :D OK je vais créer une liste des prévenus et t'y ajouter !
Lilylafouine

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Re: La cité des Zeppelin [ steampunk]

Message par Lilylafouine »

Encore un super chapitre !
Continues comme cela, cela nous donne envie d'en savoir plus !
:D :D ;) ;)
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