Poèmes perso

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caribou33

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Re: Poèmes perso

Message par caribou33 »

3223e0cc.jpg
3223e0cc.jpg (157.93 Kio) Consulté 1330 fois
Sur un nid de paille, Marie posa
l'enfant né, qui semblait rêver.
De son visage une lumière brilla
et son front en fût éclairé
dessinant un dessin en forme de croix
annonçant une nouvelle et longue foi.
caribou33

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Re: Poèmes perso

Message par caribou33 »

post-scriptum

" Marceau,
Réunis par l'antique aïeule,
Nous aurons le sort le plus beau.
De reverdir sur le tombeau,
Toi en chêne, et moi en tilleule.


Augusta. "

prière de bien respecter le féminin de tilleule.
caribou33

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Re: Poèmes perso

Message par caribou33 »

3081-Papillon bleu dans les fleurs_maxi.gif
3081-Papillon bleu dans les fleurs_maxi.gif (83.21 Kio) Consulté 1317 fois
poème court en espagnol

La pena no es mariposa.
Jamás ella se despega




traduction en français

La peine n'est pas un papillon
Jamais elle s'envole.


ça donne moins bien en français ...
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Re: Poèmes perso

Message par caribou33 »

Poème d'un chien

C'est moi qui t'attends...
Ta voiture a un son spécial et je peux le reconnaître entre mille.
Tes pas ont une bruit magique, c'est de la musique pour moi.
Ta voix me rend heureux et parfois, il n'est pas nécessaire de se parler : je sens ta tristesse.
Si je vois ta joie, ça me rend heureux !
Je ne sais pas ce qui est bon ou mauvais, je sais juste que ton parfum est le meilleur.
Certaines présences me plaisent, parfois d'autres pas tant que ça.
Mais ta présence est ce qui motive mes sens.
Ton réveil me réveille.
Tu dors, tu es mon Dieu, je repose à la maison, et je suis ton rêve.
Ton regard est un rayon de lumière, quand je réalise ton réveil...
Tes mains sur moi ont la légèreté de la paix.
Et quand tu sors, tout est vide à nouveau...

Et j'attends toujours et toujours...
Par le son de ta voiture,
Par tes pas,
Par ta voix,
Pour ton état toujours inconstant de l'humour,
À cause de ton odeur ,
Pour ton repos sous ma veillée,
Par tes yeux,
Par tes mains.
Et je suis heureux.

Je suis celui qui t'attend :
Je suis ton chien !
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Re: Poèmes perso

Message par caribou33 »

Alors, je t'en fais la promesse,
Ensemble nous irons cueillir
Au jardin fou de la tendresse
La fleur d'amour qui va s'ouvrir
(Barbara)


Bonne nuit mes amis et amies
DcYJ3-MXkAAdTel.jpg
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Re: Poèmes perso

Message par caribou33 »

Un très beau poème de Jean Cayrol, né le 6 juin 1911 à Bordeaux, mort dans la même ville le 10 février 2005, était un poète, romancier, essayiste, éditeur et résistant français . Ce poème "J' accuse" , dénonce la guerre et ses méfaits qui n' apportent que souffrances et destructions .

http://1poeme1image.over-blog.com/article-31527024.html
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Re: Poèmes perso

Message par caribou33 »

Je viens de terminer le livre de notre ami Bernard Cazaubon et le titre de son ouvrage m'a inspiré ...

La mer a tout son temps !

Elle mange la terre, ronge les rochers,
Poli les cailloux, dessine son littoral
Avale le sable, rejette les déchets.
Voyant ses biens perdus dans un combat déloyal
L'homme abdique face à un tel acharnement
En constatant que : la mer a tout son temps.


Un exemple en image du travail perpétuel de la Mer ...
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Re: Poèmes perso

Message par caribou33 »

Je vous laisse deviner de qui est ce poème traduit en français de façon intelligente, respectant l'auteur, et de ce fait créant une traduction parfaite et agréable à lire.

Je sens bien que je meurs,et c'est inévitable,
la douleur qui me presse achève son effort:
et moi-même, après tout,j'aime bien mieux mon sort,
que de cesser d'aimer ce que je trouve aimable.

À quoi bon essayer un remède haïssable,
lequel pour me guérir, ne peut être assez fort?
Mais bravant les rigueurs, le mépris et la mort,
faisant voir à Chloris un amant véritable.

Ah!Qu'on est imprudent de courir au hasard,
sans connaître de port, sans pilote et sans art,
une mer inconnue et sujette à l' orage !

Mais pourquoi tant gémir? S'il faut mourir un jour,
il est beau de mourir par les mains de l'amour,
et mourir pour Chloris est un heureux naufrage.
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Re: Poèmes perso

Message par caribou33 »

Un deuxième du même auteur

Pendant qu'un doux sommeil dans l'ombre et le silence
délasse les mortels de leurs divers travaux,
des rigueurs de Chloris je sens la violence
et j'implore le ciel sans trouver le repos.

Quand l'aurore renaît, ma plainte recommence,
et je ressens aussi mille tourments nouveaux:
je passe tout le jour dans la même souffrance,
espérant vainement la fin de tant de maux.

La nuit revient encore, et ma plainte de même:
tout est dans le repos et le mal est extrême,
comme si j' étais né seulement pour souffrir.

Qu'es-ce donc que j' attends, de ma persévérance,
si le ciel et Chloris m' ôtent toute espérance?
N'es-ce donc pas assez d'aimer et de mourir?
caribou33

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Re: Poèmes perso

Message par caribou33 »

]Un soir, connaissant la solitude de la rose, la lune demanda :
« N’es-tu pas lassée d’attendre ?
– Peut-être. Mais je dois continuer à lutter.
– Pourquoi ?
– Parce que si je ne m’ouvre pas, je me fane.»


Dans les moments où la solitude semble écraser toute la beauté, nous n’avons d’autre moyen de résister que de rester ouvert.
– Paolo Coelho
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Re: Poèmes perso

Message par caribou33 »

URGANDE LA MÉCONNAISSABLE

Si tu t'adresses aux gens d'esprit
ô livre, il ne se trouvera
nul novice pour, de ce pas,
prétendre que tu l'as marri.
Mais si tu ne refusais point
de t'adresser à des obtus,
tu verrais bien vite leurs poings
se lever et manquer leur but,
encore qu'ils meurent d'envie
de voir reconnu leur génie.

Car l' expérience nous apprend
que quiconque élit le bon arbre
sera couvert d'une bonne ombre,
et, à Bejar, ce qui t'attend,
c'est un arbre royal qui donne
les plus grands princes comme fruits.
Là, un de nos ducs a fleuri,
le grand Alexandre en personne:
rejoins-le, la Fortune est bonne
aux audacieux en son pays.

D'un noble hidalgo de la Manche
tu conteras les aventures
inspirées d'oiseuses lectures
fatales à sa matière blanche:
dames, armes et chevaliers
l'ont à ce point tourneboulé,
que, Roland Furieux incarné,
il s'est rué sur le métier,
l'épée levée, sans bouclier,
pour reconquérir sa Dulcinée.
Sur son écu,surtout n' énonce
point de ces devises obscures,
car quand on n'a que des figures,
avec peu de point on annonce.
Plus modeste la dédicace,
moins tu permettras aux railleurs
te dire:" Quel est-ce seigneur
Hannibal de Carthage, Arsace
le Parthe, ce fleuron de race
à qui le sort tire des pleurs ? "

Puisque le ciel n'a pas voulu
que tu sois aussi érudit
que Juan Latino en ses écrits,
évite le latin fourchu.
Ne va pas jouer au plus fin,
de philosopher ne te mêle,
car en grimaçant de ton zèle,
le lettré sachant le latin
te dira à l'oreille: "Tiens!
C'est trop de fleurs dans mon jardin."

Des grands dessins qui guident l'art,
des vies que tu ne connais pas,
de ce qui ne vient ni ne va
reste sagement à l' écart.
On remet toujours à sa place
quiconque cherche à se vanter,
mieux vaut fatiguer le métier
pour saisir la gloire qui passe:
sottise écrite, quoi qu'on fasse,
toujours poursuit l' écrivassier.
Prends garde, il serait insensé,
sachant que le toit est de verre,
de faire provision de pierres
et sur le voisin les lancer.
Laisse l'homme à l' esprit rassis
avancer en ce qu'il compose
d'un pas pesant comme sa pose:
et laisse celui qui publie
histoire de tromper l'ennui
écrire aux insensés, s'il ose.

don quijote.jpg
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Re: Poèmes perso

Message par caribou33 »

Dialogue entre Babiéca et Rossinante

Sonnet

B. - Comment va, Rossinante ? Tu es bien maigrelet!
R. - Je reste sans manger, mon maître sur le dos.
B. - Le gîte et le couvert il te doit assurer.
R. - Mon maître ne me laisse que la peau et les os !
B. - Je le trouve, l'ami, des plus mal élevés:
à parler comme un âne tu offenses ton maître.
R. - Âne. Il le fut toujours, et il l'est bien resté.
Il lui suffit d'aimer pour qu'on le voit renaître.
B. - Ne faut-il point aimer? R.- Ce n'est guère prudent.
B. - Tu es bien philosophe ! R.- Hé ! J'ai le ventre creux!
B. - Plains-t-en à l'écuyer. R. - Il serait mécontent.
Comment puis-je me plaindre d'une vie accablante
quand je vois l' écuyer et le chevalier preux
être rosses tous deux autant que Rossinante!
don quijote.jpg
don quijote.jpg (48.68 Kio) Consulté 1197 fois
B. Babiéca le cheval du Cid
R. Rossinante le cheval de don Quichotte
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Re: Poèmes perso

Message par caribou33 »

Le Chêne d' Estrémadure

«Je ne sais pas si le chêne est né de la roche
ou s'il est né de la poussière que soulève les troupeaux
ou s'il est né de la terre, sèche , chaude et folle,
ou s'il a germé durant la sieste,
ou s'il est une douleur d' Estrémadure.
DcCu_MPW0AA5Q-B.jpg
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Re: Poèmes perso

Message par caribou33 »

Au migrant

J'aurais fait ce que j'ai pu
Pour que tu sois chez toi
J'aurais fait ce que j'ai pu
Pour que tu n'es pas froid.
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Re: Poèmes perso

Message par caribou33 »

Ce poème raconte l'histoire d'un ange nommé Éloa, cet ange ne peut plus communier pleinement à la joie du chœur des anges à cause de la pensée obsédante qu'il a de l'absence d'un de ses frères: Lucifer, qui, s étant révolté contre Dieu, ne participe plus à la félicité du Ciel.
Aussi ange Éloa, dont la vie spirituelle est marquée par la compassion, ne peut-il connaître le bonheur que si tous le connaissent également.
L'ange Éloa ne conçoit la perfection de son bonheur que à travers l'assurance du bonheur de tous.
Aussi est-il en quête de une réponse au sujet de ce mal qui déroge aux lois divines du bonheur céleste.

Éloa

"Éloa s'écartant de ce divin spectacle,
Loin de leur foule et loin du brillant Tabernacle,
Cherchait quel nuage où dans l obscurité
Elle pourrait du moins rêver en liberté...

Les Vierges quelquefois, pour connaître sa peine,
Formant une prière inattendue et vaine,
L' entouraient, et prenant ces soins qui font souffrir,
Demandaient quels trésors il lui fallait offrir,
Et de quel prix serait son éternelle vie,
Si le bonheur du Ciel flattait peu son envie.

Et pourquoi son regard ne cherchait pas enfin
Les regards de un Archange ou ceux de un Séraphin.
Éloa répondait une seule parole:
"aucun d'eux n'a besoin de celle qui console,
On dit que il en est un...", mais, détournant leurs pas,
Les Vierges s enfuyaient et ne le nommaient pas
."

(Alfred de Vigny, Éloa, -1823-)

Ange Éloa ne conçoit la perfection de son bonheur que à travers l'assurance du bonheur de tous.
Aussi est-il en quête d'une réponse au sujet de ce mal qui déroge aux lois divines du bonheur céleste.
Un ange chimérique de Alfred de Vigny rêve du bonheur pour tous que l'on nomme "apocatastase " : tous reviendrons à Dieu et seront sauvés.

En 1828, Alfred de Vigny recopie sur une feuille, des vers du poème Éloa, ceux-ci lui donne l inspiration pour écrire La mort de Aigle des Asturies.
Cet aigle blessé à mort, lui sert d'élément de comparaison au "génie abattu", comme Lucifer saisi de vertige face à son crime qui provoque sa chute.
(poème que j'ai posté au début de ce topic. )
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Re: Poèmes perso

Message par caribou33 »

La poésie une arme chargée du futur

Prémonitoire, humaine utopique, rêveuse
elle a parcouru les siècles d'Ennuis,
en passant par Hugo, de façon merveilleuse
Pour nous soulager éloignant nos ennuis.

Souvent censuré mais jamais démentie,
immortelle, elle nous trace la vie.
En cherchant le meilleur pour humanité,
parfois détourné par tant d'anormalités.

Ses écrits sont le témoignage d'un excellent devin,
nous dictant le parcours en traçant le chemin.
L'héritage béni de tant de grands écrivains
de la république aux plus grands endocriniens.

La poésie nous aide à supporter l'effroi,
en espérant que notre pensée se réveilla.
Ses vers sont la prose d'une authentique vérité
qui nous indispose quand elle n'est pas appliquée.

La richesse des mots qui nourrit notre esprit
Abreuve et désaltère, telle l'eau fraîche du puits,
efface le désespoir, anime l'espérance,
donne envie de lire, chasse l'ignorance.

Elle devient une arme chargée d'un lointain futur.
Que le talent des mots transforme en écriture.
caribou33

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Re: Poèmes perso

Message par caribou33 »

L' Altitude...

Ils ont fini par te faire dire
Pourquoi s'poser tant de questions
Pour le meilleur et pour le pire
Il n'y a de vrai que le pognon !

Comme le monde est beau,
Comme le monde est beau ,
quand on le regarde de là-haut...

Ils ont fini donc par t'avoir
À partager leurs certitudes
Ils ont fini par te faire croire
Qu'il n'y a de vrai que l'Altitude...

Qu'il faut savoir piller la vie
N'avoir pour maître que le profit
Choisir l'soleil plutôt que l'ombre
Et fuir l'horreur de ce qui est sombre
Afin de vivre sur les hauteurs
Loin des perdants et des rôdeurs...

Comme le monde est beau,
Comme le monde est beau,
quand on le regarde de là-haut...

Mais on perdra un jour nos ailes
Pour retomber du Paradis
Me restera alors ma pelle
Pour préparer mon dernier lit

Aux pieds de ces fameux sommets
D'où l'on aura dégringolé
Rejoignant tous ces pauvres gens
Que l'on avait laissé crevant
Afin de vivre sur les hauteurs
Loin des perdants et des rôdeurs...

Comme le monde est laid,
Comme le monde est laid,
quand on le regarde de trop près.

Comme le monde est beau,
Comme le monde est beau,
quand on le regarde de là-haut...


Jean-Claude Soulier
comete_etoile

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Re: Poèmes perso

Message par comete_etoile »

J'aime bien ces poèmes variés d'auteurs différents, tu nous ouvres la porte de ton monde Caribou et c'est sensible. Merci !
quoi-de-neuf-docteur

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Re: Poèmes perso

Message par quoi-de-neuf-docteur »

Ce poème m'est venu en regardant à travers une fenêtre chez moi. Je l'ai écrit sous le sceau de la poésie moderne (type Apollinaire).

La Grue

Création céleste,
Tu t'élèves et admires le mondes,
Si belle et moderne, tu domines tout à la ronde.

Blanche, je te trouve étrange.
Jaune, tu es atone
Rouge et menaçante, ta cadence est incessante.
Mais bleue, tu t'envoles dans les cieux!

Un jour tu t'installes, tu fais ton nid,
Le lendemain, déjà repartie.

Grandes échasses, efficace, anguleuse et studieuse,
Que de mots pour ne pas te décrire odieuse.
Tu me nargues de là-haut,
De ton perchoir, tu es source de tous mes maux.

Grand oiseau au long bec
Au milieu des enfers tu ne t'inquiètes
Au-dessus d'eux, tu me regardes,
Et malgré tout, je baisse ma garde.

Tu séduis par ta mélancolie,
Et comme moi tu trompes l'ennui,
Des jours sans douceur, des jours sans chaleur.
Et maintenant que je t'aime, tu deviens mon emblème.
caribou33

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Re: Poèmes perso

Message par caribou33 »

quoi-de-neuf-docteur a écrit : mar. 02 juil., 2019 12:21 pm Ce poème m'est venu en regardant à travers une fenêtre chez moi. Je l'ai écrit sous le sceau de la poésie moderne (type Apollinaire).

La Grue

Création céleste,
Tu t'élèves et admires le monde,
Si belle et moderne, tu domines tout à la ronde.

Blanche, je te trouve étrange.
Jaune, tu es atone
Rouge et menaçante, ta cadence est incessante.
Mais bleue, tu t'envoles dans les cieux!

Un jour tu t'installes, tu fais ton nid,
Le lendemain, déjà repartie.

Grandes échasses, efficace, anguleuse et studieuse,
Que de mots pour ne pas te décrire odieuse.
Tu me nargues de là-haut,
De ton perchoir, tu es source de tous mes maux.

Grand oiseau au long bec
Au milieu des enfers tu ne t'inquiètes
Au-dessus d'eux, tu me regardes,
Et malgré tout, je baisse ma garde.

Tu séduis par ta mélancolie,
Et comme moi tu trompes l'ennui,
Des jours sans douceur, des jours sans chaleur.
Et maintenant que je t'aime, tu deviens mon emblème.
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