Poèmes
-
- Messages : 156
- http://tworzymyatmosfere.pl/poszewki-jedwabne-na-poduszki/
- Inscription : lun. 07 oct., 2013 7:05 pm
Re: Poèmes
Deux nouveaux poèmes ! La rentrée arrive enfin et l'inspiration aussi ! Savourez
Au cœur du dégoût de l'appréhension des larmes
Dans l'écho du passé qui frappe les sourires les éclats de vie
Avec violence, je souhaite ne voir que toi
N'entendre que tes promesses d'amour et rire avec toi
Au cœur du plaisir du désir de la joie
Les souvenirs sombres se frayent toujours un chemin
Et mon malheur avec eux
ஐ
La nuit tombe et les enfers se réveillent
La musique s'élève et appelle à danser
Autour du feu qui donne un éclat d'or à ta peau
Le monde de haine et de tristesse se lève
Et comme le phénix qui renaît de ses cendres
Le jour véritable commence. Le jour
Où les amitiés se soudent et les amours se consument
Ils fument et boivent pour ressentir quelque chose
Et au travers de la fumée je te vois
Et je ressens quelque chose
Ils se saoulent pour s'élever du matériel
Pour nourrir leur esprit assoiffé d'amour
Pour vider leur tête pleine du quotidien terne
Et je te vois au milieu du désespoir
Tu me prends la main
Et je m'élève
Au cœur du dégoût de l'appréhension des larmes
Dans l'écho du passé qui frappe les sourires les éclats de vie
Avec violence, je souhaite ne voir que toi
N'entendre que tes promesses d'amour et rire avec toi
Au cœur du plaisir du désir de la joie
Les souvenirs sombres se frayent toujours un chemin
Et mon malheur avec eux
ஐ
La nuit tombe et les enfers se réveillent
La musique s'élève et appelle à danser
Autour du feu qui donne un éclat d'or à ta peau
Le monde de haine et de tristesse se lève
Et comme le phénix qui renaît de ses cendres
Le jour véritable commence. Le jour
Où les amitiés se soudent et les amours se consument
Ils fument et boivent pour ressentir quelque chose
Et au travers de la fumée je te vois
Et je ressens quelque chose
Ils se saoulent pour s'élever du matériel
Pour nourrir leur esprit assoiffé d'amour
Pour vider leur tête pleine du quotidien terne
Et je te vois au milieu du désespoir
Tu me prends la main
Et je m'élève
Dernière modification par Mariouun le dim. 30 août, 2015 5:43 pm, modifié 2 fois.
-
- Messages : 142
- Inscription : lun. 23 juin, 2014 8:42 pm
Re: Poèmes
J'ai vraiment adoré ces nouveaux poèmes, mais j'ai remarqué dans le deuxième :
Tu as oublié un mot, ou c'est fait exprès ?Mariouun a écrit :Et je ressens quelque
-
- Messages : 156
- Inscription : lun. 07 oct., 2013 7:05 pm
Re: Poèmes
Ah non c'est pas normal ! Ce devrait être "et je ressens quelque chose"
-
- Messages : 156
- Inscription : lun. 07 oct., 2013 7:05 pm
Re: Poèmes
J'ai modifié le texte. Il ne devrait plus y avoir d'erreur normalement !
-
- Messages : 59
- Inscription : lun. 23 déc., 2013 1:23 pm
Re: Poèmes
Et bien, la rentrée t'inspire des poèmes assez sombres. Je préfère le deuxième, je le trouve plus percutant, plus noir peut-être mdr. En tout cas, les deux représentent le même thème, obscur, mystérieux et désespéré mais qui a une pointe d'espoir et de lumière : l'amour haha, mais de qui parles-tu donc ? Hum ? Je suis curieuse de savoir qui est cette personne spéciale
Sinon, j'ai remarqué une faute d'orthographe dans le deuxième :
Bref, toujours aussi beaux, quoi que soit le thème abordé <3
Sinon, j'ai remarqué une faute d'orthographe dans le deuxième :
, avec un S ce serait mieuxMariouun a écrit :Tu me prend la main [/i]
Bref, toujours aussi beaux, quoi que soit le thème abordé <3
-
- Messages : 240
- Inscription : dim. 29 janv., 2012 7:11 pm
Re: Poèmes
Tes poèmes sont toujours aussi beaux surtout le deuxième
Préviens moi pour les autres s'il te plaît !
Préviens moi pour les autres s'il te plaît !
-
- Messages : 226
- Inscription : dim. 10 nov., 2013 6:50 pm
Re: Poèmes
coucou ^^ j'ai une préférence pour le second poème, je le trouve...différent. tu as vraiment fait quelque chose de différent, c'en devient captivant. bravo pour l'originalité et la justesse des mots, continue comme ça
-
- Messages : 156
- Inscription : lun. 07 oct., 2013 7:05 pm
Re: Poèmes
Nouveauté ! Bonne lecture mes chers booknautes !
L’eau ruisselle sur les carreaux
L’eau ruisselle sur ma peau
Le dégout habite mon visage
Mon regard mon menton mes joues
L’eau ruisselle dessus
Partout l’eau ruisselle
C’est une obsession
Cette tristesse
Qu’a le temps et qu’a mon esprit
Une obsession
J’ai du mal à m’en détacher
Et toi
Tu es là
Parfois incompris
Souvent perplexe
Tu es là et tu récupères l’eau de pluie
Tu récupères mes larmes
Et tu les dépose
Dans la boîte du soleil
Et de l’amour
Etude de cas
L’histoire prend lieu en ville.
Chez vous.
Le matin
L’heure de partir
Comme chaque matin
Le bus ne vous attend pas
En courant en marchant
En somnolant
Vous le prenez
Coûte que coûte
Vous le prenez
Coûte les regards
Coûte les remarques
Parce que le temps se fait court
Le matin et
Vous oubliez de cacher
Les rougeurs les boutons
Qui sont apparemment hostiles
A votre personnalité
Ils ne manqueront pas de vous le faire remarquer
Et vous arrivez
En courant en marchant
Somnolant
Mais somnolant inconsciemment
Parce que ce matin
C’est comme les autres matin
Et c’est l’heure
C’est l’heure du français
C’est l’heure de subir
D’apprendre
A devenir con
A se taire
A écrire ce qu’on nous dit
Et ce qu’on pense ?
Non
‘’Vous écrirez
La première page d’un roman’’
Alors la classe s’interroge
Ouvre de grands yeux
Comment ils font :
j’ai encore les yeux collés de ma nuit
Ils s’offusquent, murmurent entre eux
Le professeur, image du gouvernement
Gouverné mais bercé par l’illusion
De nous gouverner
Répète une nouvelle fois
Et les murmurent reprennent de plus belle
Et c’est une chance, je me dis
Pour quelqu’un qui veut se faire entendre
Alors me vient déjà l’idée de cette première page
Et la trame de l’histoire, et les personnages
Le matin
L’heure de partir
Comme chaque matin
Le bus ne vous attend pas
En courant en marchant
En somnolant
Vous le prenez
Coûte que coûte
Vous le prenez
Coûte les regards
Coûte les remarques
Parce que le temps se fait court
Le matin et
Vous oubliez de cacher
Les rougeurs les boutons
Qui sont apparemment hostiles
A votre personnalité
Ils ne manqueront pas de vous le faire remarquer
Et vous arrivez
En courant en marchant
Somnolant
Mais somnolant inconsciemment
Parce que ce matin
C’est comme les autres matin
Et c’est l’heure
L’heure du français
L’heure de rendre cette page
Et tout le monde rend le devoir
Se demandant si la note
Sera cette fois supérieure à 10
Je me demande si le devoir du professeur
Mériterait un 10
Question réthorique :
Les cours sont hors sujet, monsieur
A développer
Confus
Vous ne savez pas faire de commentaire
Le matin
L’heure de partir
Comme chaque matin
Le bus ne vous attend pas
En courant en marchant
En somnolant
Vous le prenez
Coûte que coûte
Vous le prenez
Coûte les regards
Coûte les remarques
Parce que le temps se fait court
Le matin et
Vous oubliez de cacher
Les rougeurs les boutons
Qui sont apparemment hostiles
A votre personnalité
Ils ne manqueront pas de vous le faire remarquer
Et vous arrivez
En courant en marchant
Somnolant
Mais somnolant inconsciemment
Parce que ce matin
C’est comme les autres matin
Et ce matin, le professeur
Me demande si j’ai plagié
Et il me dit
Que nulle part il n’a trouvé texte semblable
‘’C’est sûrement que personne n’a votre égale dans la cupidité’’
Je pense, mais je me tais
Il ne réfléchit pas
Aveuglé par la jalousie
Et mon devoir est bon pour la poubelle
Car ce professeur à l’image du gouvernement
Gouverné mais bercé par l’illusion de nous gouverner
Ne veut pas lui attribuer la note qu’il mérite
Un matin
Trois ans plus tard
Qui gouverne qui ?
Quelle note je mérite ?
Celle que je m’attribue
Au vu de ma réussite
Et vous
Qui n’avez jamais réussi à publier
Je vous rend votre devoir
Que je ne noterai pas
Car je vous soupçonne
De manquer d’imagination
Je soupçonne votre esprit
D’être embrumé et saoulé
Par les romans que vous lisez
Et relisez
A l’attention de la classe
Chaque année
Chaque matinée de cours de français
Où ils sont tous là devant vous
Après avoir bravi les regards et les remarques et les autres et le bus et
Qu’est-ce qu’on en a à faire
Que vous jalousiez Marc Levy qui a réussi à se faire un nom
Votre nom je ne vous laisse pas l’associer à ce que vous écrivez
Restez à votre place, dans l’ombre
Moi
J’écrirai ce que je veux écrire
Et vous ne trouverez jamais
Vieil homme gouverné et non gouvernant
De texte semblable à celui-ci
Car je n’ai pas triché.
L’eau ruisselle sur les carreaux
L’eau ruisselle sur ma peau
Le dégout habite mon visage
Mon regard mon menton mes joues
L’eau ruisselle dessus
Partout l’eau ruisselle
C’est une obsession
Cette tristesse
Qu’a le temps et qu’a mon esprit
Une obsession
J’ai du mal à m’en détacher
Et toi
Tu es là
Parfois incompris
Souvent perplexe
Tu es là et tu récupères l’eau de pluie
Tu récupères mes larmes
Et tu les dépose
Dans la boîte du soleil
Et de l’amour
Etude de cas
L’histoire prend lieu en ville.
Chez vous.
Le matin
L’heure de partir
Comme chaque matin
Le bus ne vous attend pas
En courant en marchant
En somnolant
Vous le prenez
Coûte que coûte
Vous le prenez
Coûte les regards
Coûte les remarques
Parce que le temps se fait court
Le matin et
Vous oubliez de cacher
Les rougeurs les boutons
Qui sont apparemment hostiles
A votre personnalité
Ils ne manqueront pas de vous le faire remarquer
Et vous arrivez
En courant en marchant
Somnolant
Mais somnolant inconsciemment
Parce que ce matin
C’est comme les autres matin
Et c’est l’heure
C’est l’heure du français
C’est l’heure de subir
D’apprendre
A devenir con
A se taire
A écrire ce qu’on nous dit
Et ce qu’on pense ?
Non
‘’Vous écrirez
La première page d’un roman’’
Alors la classe s’interroge
Ouvre de grands yeux
Comment ils font :
j’ai encore les yeux collés de ma nuit
Ils s’offusquent, murmurent entre eux
Le professeur, image du gouvernement
Gouverné mais bercé par l’illusion
De nous gouverner
Répète une nouvelle fois
Et les murmurent reprennent de plus belle
Et c’est une chance, je me dis
Pour quelqu’un qui veut se faire entendre
Alors me vient déjà l’idée de cette première page
Et la trame de l’histoire, et les personnages
Le matin
L’heure de partir
Comme chaque matin
Le bus ne vous attend pas
En courant en marchant
En somnolant
Vous le prenez
Coûte que coûte
Vous le prenez
Coûte les regards
Coûte les remarques
Parce que le temps se fait court
Le matin et
Vous oubliez de cacher
Les rougeurs les boutons
Qui sont apparemment hostiles
A votre personnalité
Ils ne manqueront pas de vous le faire remarquer
Et vous arrivez
En courant en marchant
Somnolant
Mais somnolant inconsciemment
Parce que ce matin
C’est comme les autres matin
Et c’est l’heure
L’heure du français
L’heure de rendre cette page
Et tout le monde rend le devoir
Se demandant si la note
Sera cette fois supérieure à 10
Je me demande si le devoir du professeur
Mériterait un 10
Question réthorique :
Les cours sont hors sujet, monsieur
A développer
Confus
Vous ne savez pas faire de commentaire
Le matin
L’heure de partir
Comme chaque matin
Le bus ne vous attend pas
En courant en marchant
En somnolant
Vous le prenez
Coûte que coûte
Vous le prenez
Coûte les regards
Coûte les remarques
Parce que le temps se fait court
Le matin et
Vous oubliez de cacher
Les rougeurs les boutons
Qui sont apparemment hostiles
A votre personnalité
Ils ne manqueront pas de vous le faire remarquer
Et vous arrivez
En courant en marchant
Somnolant
Mais somnolant inconsciemment
Parce que ce matin
C’est comme les autres matin
Et ce matin, le professeur
Me demande si j’ai plagié
Et il me dit
Que nulle part il n’a trouvé texte semblable
‘’C’est sûrement que personne n’a votre égale dans la cupidité’’
Je pense, mais je me tais
Il ne réfléchit pas
Aveuglé par la jalousie
Et mon devoir est bon pour la poubelle
Car ce professeur à l’image du gouvernement
Gouverné mais bercé par l’illusion de nous gouverner
Ne veut pas lui attribuer la note qu’il mérite
Un matin
Trois ans plus tard
Qui gouverne qui ?
Quelle note je mérite ?
Celle que je m’attribue
Au vu de ma réussite
Et vous
Qui n’avez jamais réussi à publier
Je vous rend votre devoir
Que je ne noterai pas
Car je vous soupçonne
De manquer d’imagination
Je soupçonne votre esprit
D’être embrumé et saoulé
Par les romans que vous lisez
Et relisez
A l’attention de la classe
Chaque année
Chaque matinée de cours de français
Où ils sont tous là devant vous
Après avoir bravi les regards et les remarques et les autres et le bus et
Qu’est-ce qu’on en a à faire
Que vous jalousiez Marc Levy qui a réussi à se faire un nom
Votre nom je ne vous laisse pas l’associer à ce que vous écrivez
Restez à votre place, dans l’ombre
Moi
J’écrirai ce que je veux écrire
Et vous ne trouverez jamais
Vieil homme gouverné et non gouvernant
De texte semblable à celui-ci
Car je n’ai pas triché.