Carnet de voyage

[emmanju]

Bonjour tout le monde !
J'écris depuis quelques temps des poèmes et j'avais envie de les partager avec vous.
Je ne prétend pas être poète et veuillez m'excuser d'avance pour d'éventuelles fautes d'orthographes ... Je tiens juste à vous présenter un peu de mon univers à travers l'écriture, laquelle je trouve être l'une des plus belles des façons de communiquer.
Bonne lecture et merci pour tous vos commentaires bons ou mauvais <3 !!!

[emmanju]

Voyage

Je songe,
Les eaux s'écoulent.
Il plonge,
Au loin, d'où vient la houle.
Le temps s'arrête un instant
Silence d'amertume.
Survient ta mélancolie d'enfant
Le papier crisse sous la plume.
Dans le ciel je me noie,
M'oublie en cet espace infini
Où dévient toutes les lois,
Cette utopie où tu me suis.
La caresse de mes pensées
Sur le chemin oublié.
Le vent pénètre en cascade
Dans mes long cheveux
Ce goût amer et fade
Qui fait de nous de vieux
Mensonges abimés
Vérités insensées.
Nous fuyons la réalité
Le temps s'est arrêté.

13/10/2015

[emmanju]

Une vie

La chambre bleue, dormante rêveuse, lit le cauchemar de cette nuit.
Plus un sommeil, rouge vermeil, refrain de ciel, nuages blancs.
Que me dis-tu ? Toi en dormant,
Lentement vis, couleur du sang.
Reste mourir, sous cette nuit, rayonnante chanson, sous la lune éclatante.
L'eau s'écoule et se noie dans le puit profond de la solitude où se
Retrouve les enfants du paradis perdu. Retour.
Crois notre amour, vis sans détour au jour le jour.
Matin de miel qui s'effiloche sous l'édredon de mes accroches.
Retenu respiré, mouvement libéré. Cours. Tombe. Meurt.

[ilerys]

J'aime beaucoup tes poèmes,
voyages et évasion.
C'est un super thème,
je pense certains te le diront.

Et ceci est pour cela
Que je te demande là
De me prévenirsi cela te plaira
de tes nouveautés endiablées
et autres poèmes aventuriers.

Merci beaucoup,
pour ça et tout
et à la revoyure,
Emmanju ^^

[emmanju]

C'est un grand plaisir
Et de tout mon coeur
Te fais un sourire
Et Merci, d'ailleurs !

[emmanju]

Démence :

Le temps se coupe la langue en prononçant ton nom.
Il l'oublie déjà tant le temps passe vite.
Que le soleil soit bas, ou la lune dans ton fond,
Il n'y a plus rien qui te retienne de ce gîte.
Pars loin de moi, tu n'y trouveras que du bonheur.
Ne t'inquiète pas, un jour elle arrivera ton heure.
Ne pleure pas, tes larmes de crocodile gardes-les pour toi
Ton hypocrite sourire ne fait plus palpiter mon cœur
Comme avant où je ne pensais même plus à moi
Quand j'étais tellement amoureuse que ça me faisait peur.
Le temps joue avec chacun de nous, de nos couleurs,
Il rit de faiblesses, de nos erreurs
Que chaque jour voit passer la fusée des insomnies
Quelques pluies avant la fin de l'aube, le début de la nuit.
Il ne s'oublie pas, le château de carte de l'amour
Il attend juste ton heure, pèse le contre mais jamais le pour.
Agenouille toi, baisse la tête, tends les bras, tu y es.
La rivière s'engloutit dans l'océan où je suis née.
Sors immergée la petite fille au drap bleu lavande
Elle n'attend plus qu'une chose, qu'on se décide, qu'on la pende.
Et la fumée s'efface avec mes faux regrets
Quand je vois ta fin s'annoncer, enfin cette année.

Il n'y a plus que toi et moi
Le temps se fout de tout
Il n'y a plus que toi et moi
Dans ce monde peuplés de fous.

[emmanju]

Recule :

Pas de gros mélanges, une pluie de cendre.
Recouverte, immaculée, d'une nuit d'été.
L’œil immobile me fixe,
Et s'approche peu à peu.
Le revolver que je tiens
S'échappe de mes mains
Comme l'eau ruisselante d'agonie
Si vaillant qu'il m'a pris.



Coup de foudre :

Enfer apocalyptique, la maison s'écroulait,
Et je suis restée dedans, pour mieux pouvoir l'observer.
Ce charmant garçon aux yeux verts, scintillants tel la mer,
Vaste océan de merveille, où mon cœur s'est piégé.

[ilerys]

Ils sont tous super jolis!!!^^ Par contre, il y a des passage dans chacun de tes poèmes qui ne sont pas très compréhensibles ^^'
"plus rien qui te retienne de ce gîte",
"Quand je vois ta fin s'annoncer, enfin cette année"
"comme l'eau ruisselante d'agonie"
Et peut-être que certain de tes vers sont un peu long, il y a certains mots que tu pourrait enlever, des phrases trop longues, ça fait parfois trop chargé ^^
Merci beaucoup de m'avoir prévenue!!!

[emmanju]

Merci beaucoup pour tes conseils !
Je vais essayer de faire des vers moins long pour que ça soit moins chargé mais comme j'écris pour moi et que j'essaye de me laisser aller dans ce que j'écris (je fais presque de l'écriture automatique parfois) ça ne sera peut être pas toujours le cas ...
Sinon, je suis consciente que mes poèmes ne sont pas très clairs et je m'en excuse, mais comme je le dis juste avant, je laisse vraiment exprimer ce que je ressens sur le papier (et ce n'est pas forcément clair ). Du coup, sur certains vers il ne faut pas trop chercher à comprendre le sens exacte (qui peut être tordu ou même ne pas exister !) : c'est plus "l'atmosphère que dégagent" ces vers qui est importante ^^.
Voili voilou !

[emmanju]

Peace for Paris

Attentats :

Rouge carmin
Pulpeuses lèvres
Le temps est assassin
Il te mord et tu crèves.
Silencieuse agonie
Dans les rues de Paris.
Violence de l'outrage
Sidère les plus sages.
Notre tristesse infinie
N'entend ni ne comprend
Cette insensée folie
Cruelle qui nous prend
La précieuse liberté
Doux cadeau empoisonné.
La rage m’envahit
Je pleure, je hurle, je cris
Solidarité es-tu là ?
Nous avons besoin de toi.

[emmanju]

Voici de nouveaux poèmes :

La mort :

Le souffle du vent glacé pénètre son corps.
Ses yeux tremblent et se noient de perles d'eau salée.
Immobile, elle contemple l'enfant qui dors.
Rêve de souvenirs amers, de l'être aimé.

Elle tend ses bras vers l'infinie insouciance,
Soupir.
Le temps s'écoule, elle hurle, cours, s'arrête et pense,
Finir.

Un éclair déchire l'abîme du ciel
Illumine le visage figé d'enfant.
Ses longs doigts caressent l'image éternelle
De la mort emportant une vie en pleurant.

Éternel souvenir :

Je te pleure, je cris
Tu ne m'écoute pas.
Alors pour toi j'oublie,
Encore cette fois.

Je voulais ton sourire
Tes cheveux dans le vent
Mais j’entends tes soupirs
Plus découle le temps.

Au loin la barque longe
La rivière de l'ennui
Elle fuie et te ronge
S'empare de ta vie.

"Notre immense calvaire
Touche à sa douce fin
N'ai plus peur de le taire
Je serai là demain. "

Voilà un beau mensonge
Oh ! Gentille illusion.
Sors un peu de ce songe
Requière le pardon.

Rêve d'une utopie
Une contrée lointaine
Tu n'entends plus mes cris
Indéchiffrable peine.

Ne m'oublie plus amour
Je ne veux que ton rire
Tu t'en iras au jour
Éternel souvenir.

[Dub53]

Hey, j'aime beaucoup tes poèmes et j'ai une petite proposition à faire à toi ou à d'autres si ça vous intéresse .
Je tiens un site internet ( http://www.laplumeapapotte.jimdo.com) et dans ce site se trouve une partie dans laquelle j'adorerai partager tes écrits, alors que ce soit poèmes, textes, fictions, extraits de romans, ou même des dessins je serait ravie que tu m'en laisse quelques uns ou que tu me donne l'accord de les partager.
Merci d'avance, en espérant une réponse positive de ta part

[ririelecture]

j'ai lu les deux premiers et ils son très jolies!

[Alohomora]

Coucou, j'adore tes poèmes, tu as bien raison de vraiment coucher tes émotions sur papier et écrire pour toi parce que ça se ressens et c'est d'autant plus appréciable et authentique. J'aurais bien aimé te faire une réponse poétique, mais je n'ai malheureusement pas le temps...
Préviens-moi si ça ne te dérange pas lorsque tu publies d'autres poèmes !

[emmanju]

Merci beaucoup pour vos commentaires ! <3

[emmanju]

Poème en prose :

Les soupirs se réveillent à l'aube
Repus d'un éternel repos.
Chante le merle moqueur,
La rosée sur l'herbe fraiche,
Et le vent qui accompagne.
Tremblant de délicieux souvenirs
Il rêve, se perd et meurt.

[emmanju]

Le vol :

Elle cours,
Ne regarde pas.
Elle cours,
Ne s'arrête pas.
Monte les marches une à une
En haut de la tour.
Dans le ciel brille la lune
Son corps essoufflé est lourd
Ses yeux se lèvent
Une brève trêve.
Elle pense à toi
Puis saute et décolle
Agite ses bras
Épouse le sol.

[emmanju]

Automne :

Les feuille tombent une à une
Elles sont las des cris d'enfants.
Le vent les porte et les entraine
Dans une danse de folie
La pluie les noies dans un silence
Qui, assourdit, nous émerveille.
Elles réclament en chantant
Une naissance nouvelle
Mais jonchent bientôt le sol
Comme les corps des enfants.

[emmanju]

Étoile du ciel :

Prise d'un étourdissement
Une brève pensée
Fuit la réalité en courant
On peut toujours rêver.

Quelques mèches enveloppent
Son doux visage de jeune fille.
Elle se retourne et galope
Rejoins l'étoile, scintille.

Son sourire éblouit à présent
Le ciel de l'éternité.
Elle ne courbe plus sous le vent
Il faut toujours rêver.

[ririelecture]

J'aime bien tes poèmes et j'ai une préférence pour le dernier
Pourrais tu toi aussi venir lire les miens? le lien se trouve sur mon mur :')

[ilerys]

Désolée, ça fait un petit bout de temps que je ne suis pas venue!! ^^'
Mais j'adore vraiment tes derniers poèmes, ils m'ont donné l'impression que tu avais un peu évolué dans ton écriture. J'aime tout particulièrement le premier que je n'avais pas vu , celui sur paris, après les attentats (eh oui, ça remonte à loin!!) Il est très touchant, les rimes et les vers sont magnifiques. Les derniers vers sont très beax aussi, mais j'ai eu un petit couac au moment de parler de la solidarité. C'est trop soudain, et n'ayant pas d'autres cvers dans ce e thème, cela parait un peu bizarre.
J'éditerai ce post le plus rapidement possible, afin de commenter les uatres poèmes que tu as postés
Mais un grand bravo pour "Paris".^^
Continue de me prevenir, je ne manquerais pas de venir!! ^^

[emmanju]

Merci beaucoup c'est très gentil ! <3

[emmanju]

Voici un nouveau poème :

Lumière :

Astre de puissance
Emane éternité
Gracie la douce danse
Rougeoyant de fierté.

Des ombres de lumières
La lumière de l'ombre
Exhausse la prière
Des peuples de pénombre.

Lentement il attire
Ce corps hypnotisant
Impose son empire
Prisonnier il nous prend.

Tant de chaleur rêvée
Couvre d'une caresse
Une illusion guettée
Et qu'enfin le temps cesse.

Bout des doigts effleurant
L'Icare des cieux
Mais la chute arrivant
Ses ailes prennent feu.

L'étoile règne encore
Consumant l'amertume
Inaccessible corps
Disparu sous la brume.

[emmanju]

Ce n'est pas vraiment un poème mais bon...

Révolte :

Il dort la fenêtre ouverte, paisiblement. Trop de mensonges et d'illusions. Il ne chante plus. Ses doigts maigres sur sa gorge serrée cherchent en vain une issue, une liberté. Mais seul le vide règne. Un empire de cadavre décomposés. Il se lève et marche droit, loin vers l'océan. Un gémissement sort de son être, inaudible. Ses yeux rêvent d'une éternité sans lendemain où sa voix s’élèverait puissante et claire sur les plaine afin de réveiller le monde endormi. Mais la mer est clame, le vent ne gronde pas, le ciel est soumis. La sourde révolte s'affaiblit peu à peu et disparait sous cette étendue d'hypocrisie prise à son propre jeu. Le chanteur s’éteint dans un souffle, un caresse.

[CoeurVanille]

Voilà. J'aime vraiment beaucoup tes poèmes. Surtout celui pray for Paris. Préviens moi si tu en postes d'autres

[emmanju]

Me revoilà avec un nouveau poème que j'ai écrit après avoir vu une documentaire sur l'agriculture et la façon dont nous les Hommes traitons la Terre

Notre planète se meurt, peut-être

Terres arides, oh sol de reconnaissance,
Homme avide où vis tu dans ta plaisance ?
Dieu si puissant, ton empire fébrile
S'écroule ne tient que sur le fil
De notre stupidité incarnée
En savants fous et miracles chimiques.
Croyant s'étendre au loin et prospérer,
Ils se détruisent en rêves chimériques.
Misérables vermines propageant
Ce poison a l'air libre et dans le temps
Elle souffre, la Terre, doucement
Se craquèle et expire en pleurant.
Le mal est fait à jamais êtres affables
Mais avec acharnements et efforts
Rendons à la Terre un amour palpable
Que la planète puisse vivre encore.

[emmanju]

Adieu

Une étoile s'éteint,
Il fait froid.
Tes yeux dans les miens
Ne me réchauffent pas.

Ton sourire ne me fais plus fondre
Il me laisse de glace.
Ce soir le ciel s'effondre
Sur les promesses qui s'effacent.

Je ris d'effroi devant nos erreurs
Je pleurs, je me noie dans nos mensonges.
T'aimer me fait bien trop peur
C'est un labyrinthe apocalyptique où je plonge.

Adieu souvenirs de mon enfance
J'aurai voulu rester dans cette illusion
Et ne jamais donner sens
Aux baisers que nous nous donnions.

[emmanju]

Folie

Fou épris d'une illusion incertaine
Il marche, ses pas dans le sable fin
Du bout de ses doigts, dessine l'horizon
Et danse la pluie, le vent, le temps.

Quelques lumières dans la brume
L'éclairent d'une légère lueur
Son sourire illumine la vallée
Il danse pour le soleil, pour l'éternité.

Ses mains déchirent le ciel
Il s'envole, s'écrit, se crève
D'une épine de sombre folie
Il danse le jour, la nuit, la vie.

[emmanju]

L'horizon :

Tu marchais le long des côtes
Tes cheveux flottant au vent
Les yeux éteints et la bouche allumée
La fumée t'entourait d'un halo doré.

Regardant longuement l'océan
Le goût de sel sur la langue
Tu avais cessé de te demander
À qui appartient l'horizon.

Tu avais pénétré l'eau glacée
Marché, jusqu'au fond de l'océan
Allongé là, au milieu de nulle part
Tu avais juste cessé de te demander.

Tu attendais, endormi dans un souffle profond
Ton corps mêlé au sable mouillé
Les paupières fermées au monde
Tu as attendu ce qui n'est jamais venu.

[emmanju]

Le libertin :

Rose glacée
Flocons d'amour
Baisers volés
Il chante et cours
Prend son envol
Déploie ses ailes
Sa course folle
Rejoins le ciel
Silencieux
Corps dénudés
Il attend peu
Sais être aimé
Quand vient l'heure
Il est parti
Brise les coeurs
Tombe en oubli
Il sait chanter
De doux louanges
Ne peut rester
Ce n'est qu'un ange.