L’avis de la vie sur l’âme-hors de la mort

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laplumeancre

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L’avis de la vie sur l’âme-hors de la mort

Message par laplumeancre »

Telle une belle graine semée,
Sur cette terre bien fertile,
Ce petit être aimé,
Est comme sur une presqu’île.

Il baigne dans ce bassin,
Semblable au cosmonaute.
Mais quelle est son dessein,
Lui proche de ces deux côtes ?

Etapes après étapes,
Il se métamorphose.
Pourvu que rien ne l’happe,
Ne soyez pas morose.

Le sentez-vous cet être,
Qui bouge dans ce beau ventre ?
Ô vous, son très cher hêtre,
Que plus rien, dans elle, n’entre.

Elle ressent les douleurs,
Semaines après semaines.
Pourvu que vienne cette heure.
Tout cela la malmène.

La souffrance est atroce,
Son état, il se corse.
Le soulagement est proche.
Oui, il faut qu’elle s’accroche.

Voyez cette belle naissance,
De cet être, nouveau-né !
Magnifique quintessence.
Venez, vous tous, venez !

Elle illumine les yeux,
Et nous donne cette envie,
De voler vers les cieux.
Nous voilà donc ravie.

Voilà tous les efforts,
Récompensé, dès lors.
Ils sont dans une p’tite bulle.
Non, non, je ne fabule.

L’éducation donnée,
A ce petit enfant,
Est importante. Année,
Après année, il fend.

Le voilà à l’école,
Qui joue avec la colle.
Nombreux enseignements,
Il suit, souvent, gaiement.

La préadolescence,
Arrive tout doucement.
Il découvre son essence.
Et parfois, il se ment.

Il se perd dans tous sens.
Parfois, on voit l’absence.
Choisie une compagnie,
Bénéfique qui ne nie !

A sa majorité,
Et en toute vérité,
Il est bien décidé,
Oui, de ne rien céder.

Il fait la connaissance,
Du compagnon de route.
Surtout, il ne déroute.
C’est ainsi qu’il en pense.

Alors, il se marie,
Avec cette chère Marie.
Il pleure de joie et rit,
Au sein de la mairie.

Elle lui offre le cadeau,
Fruit de leur belle union.
Quel beau et très mignon,
Bébé qui fait dodo.

Sur le visage, les rides,
Se forment tout doucement.
Tout comme une terre aride,
Sur laquelle, lui semant,

Autrefois bien plus jeune,
Il ne pensait à ça.
D’un seul coup, tout cessa.
A lui de faire le jeûne.

Le blanc de ses cheveux,
Lui fait tous ses aveux.
Le voilà qui s’en veut.
En tête, il n’a qu’un vœu.

Que revienne son amour,
Celle qui était glamour.
Parti, elle ne revint,
Après un ni même vingt.

La vie cède à la mort.
La voilà bien, l’âme hors,
Le corps de ce défunt.
A présent, c’est la fin.

Le long fleuve de la vie,
Ne fait que suivre son cours.
Mais tout parait très court.
Est-ce bien cela l’avis ?
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