Sur ce sujet, je vous propose de partager vos calligrammes préférés ou ceux que vous avez composés.
Ci-dessous deux des miens :
Riche d'être Femme
peuplés de femmes fortes.
Qui en leur sein, la vie portent.
On les dit élégantes et raffinées,
elles ne demandent qu'à être aimées.
Elles sont mères, sœurs ou bien filles,
Qu'elles restent naturelles ou se maquillent.
Leur courage vaut bien celui des hommes.
Même si leurs noms, dans l'Histoire, détonnent.
Les mentalités ont pourtant bien évoluées.
On les considère à présent, c'est bien mérité,
Comme des héroïnes, venues du passé.
Toutefois encore
s'attardent,
Des idées
persistantes
Les femmes baissent la garde
Mais restent tout de même méfiantes.
Elles furent résistantes,
Encore elles vous enchantent
Elles furent exploratrices
Chercheuses ou bien nourrices.
Éprises de justices,
Elles furent guerrières ou Justes
Cuisinières, et bien plus...
Certaines d'entre elles furent brûlées,
d'autres encore plus sévèrement condamnées.
Parce qu'elles se battaient, pour leur liberté.
Certaines d'entre elles, furent mises au fer,
tandis que d'autres, sous les bombes pleurèrent.
Aujourd'hui, j'espère que le temps de cette poésie,
Je vous aurais transporté à travers leurs vies
Leurs noms sont écrits en lettres de sang dans l'Histoire
Vestiges d'une époque où leur avenir fut bien noir
Rappelons-nous à jamais de leurs histoires...
Ci-dessous la version originale de ce calligramme. Les mots "femme", qui forment les bras, n'apparaissent pas ci-dessus car le formatage ne le permet pas. Les 6 derniers vers sont différents car la version originale a été écrite pour une exposition, dédiée à l'Art au Féminin.
Maudits Pirates
Grâce à l’étoile du matin
Soudain tout chavire
Les marins conspirent
C’était il y a bien longtemps
Dans une mer de tourments
Le grand bateau voguait
Les flots sombres, il brisait
Dans la nuit ils sont sortis
Ressemblant à des esprits
Leurs tromblons braqués
Sur la proue décorée
Le compas s’est affolé
Le combat a commencé
Alors il a osé
A l’eau se jeter
Cette mutinerie s’acheva dans le sang
Ce fut sans doute la pire que connue l’océan
Enfin les maîtres à bord, les marins se firent pirates
Hantant les mers, laissant les plus riches navires en vrac
Invisibles dans les ténèbres, leur drapeau exposé fièrement
Invincible procession funèbre, un perroquet dans le gréement
Ils avançaient lentement, agrandissant de plus en plus leur butin
Contre ces démons des mers, navires et galions ne pouvaient rien
Une main sur le gouvernail, ces canailles ricanaient tous les jours
Chantant et buvant…les autres leur criaient de faire demi-tour
Impitoyables ces diables forçaient à avancer sur les planches
Tous ceux qui en les rencontrant, avaient joué de malchance
Barbe Noire lui-même aurait été bien incapable de rivaliser
Avec leur indescriptible cruauté, ils ignoraient la pitié
Aujourd’hui tous pensent à tort qu’ils ont disparus
En fait ils se cachent dans les caisses et les fûts
Attendant le moment propice pour frapper
Leur mauvaise réputation les a précédés
A l’abordage ! Je les vois qui attaquent
Ils remplissent à ras bord leurs sacs
Alors que je retiens mon souffle
Sur un navire, ils s’engouffrent
J’observe mon drapeau
Avec un regard brûlant
Surplombant mon bateau,
Une tête de mort me le rend